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Le Petit Parisien. 17/11/1929. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. Cliquer ici pour accéder aux tarifs et à la licence 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : *des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. *des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter [email protected].

Bougainville p2

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Le Petit Parisien. 17/11/1929.

1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 :  *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source.  *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. Cliquer ici pour accéder aux tarifs et à la licence 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit :  *des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits.  *des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter [email protected].

Page 2: Bougainville p2

TEMPS PROBABLE:

REGION PARISIENNE. Moins mauvais,

très nuageux avec éclaircies et quelquesgiboulées. Vent du secteur nord-ouest fort

modéré: frais. Nuit Jour tO".

EN FRANCE. Quart N.-E. pluie suiviede grains et éclaircies doux. Ailleurs nua-

genx, éclaircies, giboulées nouvelles pluiesdans le quart N.-O. l'après-midi irai».

SOLEIL Lever, 7 h. 5 coucher, 16 h. 6.

LUNE Pleine le 17 dernier quartier le

S4- AXMEB. X «^19.8 5 1

DIMANCHE-¡

I |

NOVEMBRE 1929

i Salât A^nan

**

LePetitParisien»

LESDRAMATIQUESEVENEMENTS

UN ENTRETIEN

AVEC SHAH VALJ KHAN

LE VAINQUEUR

D'HABIBOULLAH

Le frère de Nadir khan retrace

les péripéties de la campagne

menée contre Batcha Sakao et

ses partisans. Il dit comment

.'usurpateur aux abois, feignant

de se soumettre, réussit à s'en-

fuir de la citadelle de Kaboul

C'est en face, au ministère des

Affaires étrangères. On peut donc,.ô joie! y aller à pied sans crainte

toujours, il est vrai, avec une

escorte armée. Ce qui, d'ailleurs,fait riche.

Le jardin et la terrasse sont

encombrés de guerriers devisant

der out ou accroupis, en groupes

joyeux, leur fusil dans les bras

comme un nourrisson, des roses

ou des soucis piqués au-dessusdes oreilles. Quelques-uns se voi-

lent le bas du visage du bout flot-

tant de leur turban, ce qui ajoute

plus de dur éclat encore t leurs

longs yeux fardés.

A mon approche, tes causeries

cessent, les têtr se tournent, les

regards étincellent de stupéfactionet de curiosité. Les rauques inter-

jections se croisent. Une femme

ici, en un tel jour! Et pour voir

le grand chef! Un en parlera long-

temps dans les tribus.

.le suis reçue par le directeur

du protocole, tout en sourires et

en grâces, et par le ministre des

Alfaires étrangères. Fez Mohamed

khan, majestueux personnage aux

grands yeux de velours noir. Nous

pénétrons dans un petit salon

hâtivement renvublê, tandis quedes ouvriers, dans les pièces voi-

sines, à grands coups de marteau,

réparent les portes, relèvent les

tes meubles.

Après les longs complimentsd'usure. Fez Mohamed veut bien

exprimer le souhait de me voir

revenir dans des temps moins

troublés. D'ici quelques années

sans doute, les écoles auront-elles

eu le temps de se développer etle musée qui vient d'être pillé de

se reconstituer.

Ce musée, que Fez. Mohamed

avait jadis fondé et organisé, avec;le concours de notre grand archéo-

le professeur Fouche,. pos-'sédait la moitié des fouilles pra-tiquées par la mission françaiseet, en outre, les pièces uniques quilui étaient réservées. Toutes les

ltfrlles statues sont par bonheur

saines et sauves, mais une collec-

tin de précieuses pièces ancien-

nes, une des plus belles du monde,les bijoux, les manuscrits ont

disparu.

Sans doute Balcha Sakao,

qui voulait les vendre aux Indes,les a-t-il emportées, dit Fez Moha-

med. Nous comptons dune les

retrouver. vous espérons, en tout

cas. que les conventions faites

avec le gouvernement français au

sujet des travaux archéologiquesse poursuivront de plus belle et

que l'Afghanistan en protiteraautant que la France. La présencede M. llaekin, un de vos plus

grands savants, en est un pré-

Par les fenêtres ouverte, on

entend sur la terrasse un frémis-

sement, quelques brèves acclama-

tions, et S. E. Shah Vali khan sur-

vient d'un pas rapide. Contraste

p'ein d'imprévu, ce guerrier, ce

grand chef de tribus barbares a

un sourire de ta doucheur la plusaitable. et c'est presque avec timi-

dité qu'il s'assied sur un frêle

siège de bois laqné.

Mince et cambré, il porte avec

grâce, sans doute pour leur faire

hïinnenr. la belle tunique bleue

brodée des Mangals et leurs san-

dales ajourées. Sons le turban

wrt, dont un large pan retombe

sur ses épaules, les traits busqués

respirent l'énergie concentrée, et,derrière les lunettes d'or, le regardest vif et pénétrant. Le teint està peine basané et, n'était le cos-

tué. on prendrait volontiers le

général afghan pour un Proven-

çal ou un Gascon. Le type même

de Cyrano.

S. E. Shah Vali khan sait le

français, mais il préfère parleren persan,. que traduit avec per-fection l'escellent interprète Amirkhan. C'est avec une simplicitéqui n'a rien d'oriental qu'il répondà nos félicitai ions.

.>vnn«-iwus vraiment au-cun mérite ;'i la victoire? dit-il. Ledevoir d'un putriolc est de rendre

service à son pays, et le pays a

bien voulu répondre à notre appel.

(La suite à la deuxième page,)

îiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiipar iiiiiimiiiitniiiiiiimi

ndrée VIOLLiS

SUsh V«U kfcaa

Les négociations à propos de la Sarre

s'ouvriront la semaine prochaine

C'est M. Pernot, ministre des

Travaux publics, qui présidera

la délégation française

conseil des mi

rustres qui s'esttendu hier matin,IL' l'Elv·ée. sousla présidence de

M. Gaston Dou-

nierguo lequelavait, été précédé'd'un conseil de

cabinet tenu,

quelques instants

auparavant, au

ministère de l'In-

térieur, sous la

présidence de M.Tardieu M.Briand a entre-tenu ses collè-

gues de l'état des

questions inter-n a t i o n a 1 e s encours. Il a fait

approuver, d'au-tre part, la listedes déléguésfrançais qui se-

ront chargés des

négociations relatives a la barri! quis'ouvriront, la semaine prochaine.

On trouvera d'autre part la com-

position de la délégation françaisequi sera présidée par M. Pernot, mi-nistre des Travaux publics.

Pose de la première pierre

du pavillon néerlandais

à la Cité universitaire

M. Loudon (à gauche) faisant le geste rituel

en présence de M. Marraud

A LA QUATKIEUJS PAGE

lLA

CONTRE.ATTAQUE

conte. par Jacques CZSAHHB

La question

des réparations

orientales

Le gouvernement français a

préparé deux projets pour

vaincre les résistances de la

Hongrie et de la Bulgarie

La conférence de la Haye

se réunira dans la première

quinzaine de janvier

Une importante conférence a

réuni, hier après-midi, au ministère

de l'Intérieur, sous la présidence de

Ni. André Tardieu, MM. Aristide

Briand, ministre des Affaires étran-

gères Henri Chéron, ministre des

Finances Loucheur, ministre du

Travait; le gouverneur et le sous-

gouverneur de la Banque de France,MM. Moreau et Moret, ainsi que M.

Quesnay, directeur des études dans

notre grande banque d'émissionM. Farnier, directeur du mouve-

ment des fonds au ministère des Fi-

nances, et, enfin, M. Coulondres,

sous-directeur des affaires commer-

ciales au Quai d'Orsay, qui, tous,à des titres divers, ont participéaux négociations de la Haye.

Le but de cette conférence était

double. Il s'agissait, d'une part, de

faire le point, c'est-à-dire d'exami-

ner où en sont les travaux des diver-

ses commissions constituées pour

procéder à la mise au point définitivc

du plan Yonng, et, d'autre part,d'étudier quf lles mesures il convien-

drait de prendre pour hâter, en par-ticulier, la solution du problème des

réparations orientales.

La tâche des comités spéciaux

Uu premier examen, il ressort quetous les comités spéciaux institués

conformément au protocole de la

Haye, sauf un celuii justement des

réparations orientales que présideM. Aron ont à peu près complète-ment achevé la tâche qui leur avait

été confiée. C'est le cas, notamment,du comité chargé d'élaborer les sta-

tuts de la Banque des RèglementsInternationaux statuts qui ont été

publiés ces jours derniers et que les

experts betges ont finalement para-

phés hier. C'est le cas également du

comité des prestations en nature, de

celui de la «liquidation du pa?aédont la mission s'est trouvée récem-

ment considérablement simptifiée du

fait de l'accord germano-polonais, du

comité des chemins de fer allemands,

et, enfin, de celui, de la Fleifchsbank.

Bref, sans les difficultés auxquelless'est heurtée la commission des ré-

parations orientales, difficultés quisont dues à l'intransigenaee hon-

eut a«x du gouver-nement de Softa pour réduire encore

ses ohligations et aussi sans le

plébiscite que la campagne Ilugcn-

bcrg a rçndu inérilahlc en Allema-

gne on peut dire qu'il eût été ma-

tériellement possible de tenir la se-

conde conférence de la Haye vers le

to ou le 15 décembre. Dans' l'étal ac-

tuel des ehoses, il n'y faut plus

penser et nous croyons savoir qu'ilest dès maintenant décidé que celleseconde conférence se réunira dansla première quinzaine de janvier.

Les avantages de l'ajournement

Quelque regrettable que soit. ce

retard, dont aucune des gouverne-ments alliés n'est responsable, il ne

sera pas cependant sans avantages.Non seulement, il permettra de con-naître au préalable le résultlt de laconsultation populaire allemande surle plan Young, ce qui évitera toutetentative de pression, mais il ren-dra possible les échanges de vues

plus complets enlre les gouverne-ments intéressées concernant les tira-vaux des commissions Young et lamise au point définitive des textes à

signer. De cette façon, la secondeconférence de la Haye, au lieu dedonner lieu à de nnuvelles et déli-cates négociations, pourrait n'être,en somme, qu'une conférence d'enté-rinement.

On pourra dissiper ainsi des ma-lentendus commecelui qui a motivéles réserves belges touchant la fixa-tion à Bâle du siège de la Banqueinternationale, réserves qui ne sau-raient, en effet, être maintenues.

(La suite à la troisièmepalle,)IUItlll!l![|lll!ll!llllllillllllllllllltlli!llllllllil!ll!lfllllllltllllll!ll!lll

Oui, mon enfant, j'étais grand comme toi quand cette affaire do

la malle a commencé.

LE NOUVEL

ARCHEVEQUEDE PARISLe chanoine yerdier

de l'ordre des Sulpiciens,

succédera au cardinal Dubois

L'«l>D8iV»rdl«r

Depuis plusieurs jours on s'atten-

dait à la nomination imminente du

successeur du cardinal Dubois au

siège archiépiscopal de Paris.

Comme on le sait, les noms de

trois candidats de premier planétaient prononcés le cardinal Binet,

archevêque de Besançon, dont la

conduite pendant la guerre fut par-ticulièrement brillante Mgr Cour-

coux. évoque d'Orléans; dont le libé-

ralisme à l'égard des autorités ci-

viles fut maintes t'ois apprécié.et le chanoine Verdier, supérieurgénéral des sulpiciens.

Bien qu'aucune nomination offl-

cielle ne soit Encore intervenue, on a

aujourd'hui; la quasi-certitude quec'est sur ce dernier que se portera en

définitive le choix du Saint-Siège quia procédé à cet égard, depuis plu-sieurs semaines, il de nombreux

échangeas de vues avec le gouverne-ment français.

[Originaire dn département de l'Avey-Mn. 1r chanoine Vcrillnr est 3gr; de

se vit conflet' par le chapitre de laSociété de Safnt-Sulpicc laquelle n'est

le« représentants de la France, du Cn-nada et il?» Etats-Unis, la charge nesu|i£rieur gcni'iMl. (les Sulpi-

Ainsi, fait digne de remnrqur et sansdnulc uniqne dans les annales du clergéfrançais,- le channine va Atreajyelé à condnire un clergé, dont ilétait chargé d'assurer l'instruction et la

ont produit en dix mois

39.144.962.200 francs

en plus-value budgétaire de

5.742.419.000 francs

PQWj ET COWTTJE

Un music-hall parisien nous présenteun numéro sensationnel les milliar-daires américains. Bientôt, peut-être, unautre mnsir-hall pourra nous otlrir uneattractior, beaucoup plus extravaganteencore. 11pourra nous montrer vedetteprodigieuse et fabuleuse un AméricainPAUVRE. Oui, pauvre 1 authentique-ment pauvre Pauvre comme un Euro-péen. Pauvre comme un contribuablefrançais. Pauvre comme un petit rentierde chez nous.

A vrai dire, la grande masse du publicfrançais est restée longtemps indifférenteà la grande crise yankee, qui fait présen-tement trembler les assises d'or et lescolonnes de dollars de la Bourse de New-York. Il y a même des sceptiques quiont pu, croire que cette crise colossalen'était qu'une vaste mystification, qu'unbluff suprême. Les Américains

vou-jlaient, une fois de plus, st moquer un peu;des Européens ?.

Et puis, des informations nouvelles noussont arrivées. Et puis, il ne nous a plusété permis de douter de la virulence etde la violer.ce de la crise d'outre-Atlan-tique. Une tornade C'était une tornade

Maintenant, nous devons nous rendre àl'évidence. Il y a des Américains actuel-lement ruinés. Il y a d'anciens rois dececi ou de cela, du, saumon fumé ou dela finance fumeuse, qui ne peuvent plusaujourd'hui préter-dre qu'au titre mélan-colique de rois de la déconfiture.

Ne fallait-il pas que le plus grandkrach in the world > fût américaincomme tout le reste ?.

Il y a des Américains qui n'ont plusd'argent. On a bien du mal à se faire àune idée pareille I. Mais c'est la vérité 1

.Et les économistes vont déclencher unegrande offensive d'articles techniques,d'études approfondies, d'ouvrages défini-tifs et catégoriques. Il va falloir, cethiver, parler de la débâcle américaine.Des messieurs très graves et des damestrès charmantes vont vouloir, à tout prix,nous révéler les dessous de cette crise etnous inculquer de savants principes d'éco-nomie politique, sociale et financière.

Cependant, les Américains ruinés serontredevenus milliardaires. Cependant, lesEuropéens ruinés resteront ruinés.

Personne n'expliquera mieux la tor-nade américaine que le bonhomme quirappellera une vieille maxime de cheznous < L'excès m tout est un défaut »“.L'excès de milliards, de dollars et derichesses ne pouvait pas ne pas faireéclater un jour la prospérité américaine,comme éclate la chaudière sous l'excès dela pression. Mais les dégâts occasionnésrar l'explosion des rriUiards américainsseront vite réi«rés; La richesse améri-caine continuera.

Tout de même, il y aura peut-être< un Américain pauvre Mais commeil s'exhibera, à prix d'or, sur quelquescène, il ne sera pas pauvre longtemps.

AUTOUR DE L'INSTRUCTION RIGAUDIN»•» m –

On multiplie les expériences

mais rien ne s'éclaircit

ON A PROCÉDÉ RUE SAINT-GILLES

AU CHARGEMENT DE LA MALLE

OFFICIELLEMENT CETTE FOIS

Les dires du chauffeur Flottes en

paraissent confirmés quant aux

précisions matérielles de détail

Almazoff assista paisible à ces

opérations, et comme on consta-

tait le bris d'un carreau, il

murmura ironique

Ils ont trouvé une

puce et ils veulent en faire

un éléphant.

Le juge Matifas a conclu

en fin de journée

Tant qu'Almazoff

n'expliquera pas l'origine

des taches de sang re-

levées dans sa boutique,

j'admettrai que Rigaudin

y a été tué.

M. CHIAPPE A REMIS SON RAPPORT

SUR LA PLAINTE D'ALMAZOFF

Lundi dernier, dans la soirée, les

amis d'AlrnazofT s'étaient livrés à

une « reconstitution du transportd'une niallft en osier semblable à la

malle sanglante, de la rue Saint-Gilles à la nare du Nord. suivant les

données fournies par le chauffeur

Jean-Baptiste Flottes.Cette reconstitution, aux dires des

opéraleurs. aurait tourné à la confu-

sion du témoin, les expériences fai-

tes étant en complète contradictionavec ses affirmations.

Hier, une reconstitulion, officielle

cette fois, a été faite qui, disons-le

tout de suile, n'a pas corroboré les

expériences des amis d'Almazoff.

Bien au contraire, tout ce qu'avaitavance le père Hottes s'est trouvé

rigoureusement contrôlé.A celle opération, qui a commence

à 9 h. 30. se trouvaient présentsM. Matifas, le magistrat charge de

l'instruction\1. de Manoel Soninae,

sublitul,au parquet de la Seine.

de- la jkvHcojudiciaire; ^fM. Nicbllê, commissaire;

Leroy et Schmit, inspecteurs, char-

ges des recherches.Almazoff était là également, avec

son défenseur. M* Jean-Chartes Le-

grand. Les mains dans les poches de

son pardessus marron, une cigaretteaux lèvres, l'inculpé suivit les opé-rations avec attention encore qu'ilcherchât à paraître indifférent.

La 822-G-7.

Convoqué également, le chauffeurFlottés arriva il l'heure fixée9 h. 'M. déhouchant avec son taxi

rue Saint-Gilles par le boulevardBeaumarchais.

Après avoir rapidement indiquél'endroit où. sur ce boulevard, ilavait, été hélé par Almazoff, lechauffeur rangea sa voiture, la

822-G-7, devant la boutique du tail-

leur. 13, rue Saint-Gilles.En face, pour se tenir strictement

dans les termes de la déposition,

M. Amy

avait été rangée la camionnette dela préfecture qui avait amené l'au-

thentique panier en osier ayantservit au transport du cadavre de

Rigaudin, ainsi qu'un panier sem-blable, pris chez le même fabricant,aux dimensions absolument identi-

Le chauffeur Flottes donne des explicationsà H. Matilai

Almazod quittant la boutique de la rue

Saint-Gilles

ques. C'est de ce dernier qu'on se jservit pour les expériences, après jl'avoir rempli d'une charge égale nu

poids de Rigaudin, environ 70 kilos.

Le père Flottes, confirmant sts

allégations, montra aux enquêteurs!à quelle place se trouvait ie panier

quand il arriva devant, la boutique.La porte étant fort étroite. Aima-

zolï', pour aller ehw-clMjr-ie-tajtJ, l'au-l'ntir;1>l

tiré "ur le seuil à l'arrivé»; do la

•822-G-T.Le père Flollès mima alors

gestes d'Almaznff, indiquant qii'\

n'ayant pas la de passer,!l'inculpé avait du enjamber te panier!pour en saisir la poignée Et aider lu

chauffeur au chargement.

La chaîne et la corde.

Le panier, d'après le père Flottes,

avait été posé à plat à rôle du siège,sur le désir qu'en avait exprimé AI-niazoiî", en le .qualifiant de «

fra-gile

Ainsi posé, il dépassait largement,la carrosserie, atteignant la bordure

du "marchepied. La chaîne fut pas- jsée. et le chauffeur montra commentit disposa la corde que lui apporta jAlmazoff pour consolider le charge-ment. AI tachée à l'une deselle rejoignait te montant du par*1-jbrise, calant ainsi le colis contre k-tablier de lu voiture.

Celte corde soulageait manifeste-;ment la chaîne. On conçoit dans cesconditions que le panier n'ait pasporte de traces ainsi qu'on putaisément le constater après un tourfait dans les environs par le chauf-feur.

A* son retour, le père Flottes indi-

qua la place qu'il avait été prendre,rue de Turenne, en attendant queson ctient eut mis son veston etfermé sa boutique. On sait que letémoin affirmait avoir ainsi opérépour éviter un embout eillage, voireun accrochage, embouteillage ou ac-

crochage que pouvait rendre plau-sible la présence d'un véhicule Sta-jtionnant du côté des numéros pairs.juste en face de la boutique du tail-leur.

On put se rendre compte 0 lacamionnette de la préfecture jouantle rôle du véhicule arrêté que siles autobus pouvaient ainsi franchirle passage, il fallait de grandes pré-cautions.

Les traces effacées

Les enquêteurs s'attachèrent en-suite aux traces qu'aurait pu laisserle panier sur le linoléum. s'il avaitété traîné à travers la boutique. Cestraces l'expérience fut recommen-cée deux fois, cependant trèsnettes, disparurent aussitôt qu'on leseut lavées. II n'est pas établi, toute-

fois, que le linoléum ait été lavé

depuis le meurtre de Rigaudin.

UNMARIJALOUX

TUESAFEMME

DEDEUXBALLES

ALATÊTELA VICTIME ÉTAIT MÈRE

DE QUATRE PETITS ENFANTS

Lu drame navrant s'e*l déroul"

hier matin dans un modeste loge-ment de la rue Larrey, derrière le

Jardin des Plantes.

Au n° 6 de celte rue. demeuraient

Lénpold Ortionni. quarante-deux

parisien sa femme, née Emilie

Beneditte, et leurs quatre jeunesenfants.

De graves dissentiments divisaient

les époux. Le mari avait un carar-

tère difficile, à la fois taciturne etviolent. Une idée fixe avait germéen lui et s'y était installée sa;femme lui était, infidèle.

Cette jalousie élail-elle motivée

par l'inconduite de MmeOrlionni ?

Il n'y paraît point. Au reste, la jeunefemme avait assez il faire dans son

intérieur.Comment aurait-elle trouve h1

temps de tromper son mari ?

L*is scènes, la nuit surtout, élnii'ii!

fréquentes. Les éclats <!e voix

de l'époux furieux se mêlaient

aux pleurs des enfants bru.-quemeii!

reux ménage vivaient dans un per-

pétuel émoi.Vers {1 heures, hier. Léopold Or-

tionni se présenta, hasard, au con»,-missariat, de police du Jardin de^

Plantes

J'ai tiifi ma femme, riisa:t-il, d'u.v.voix rauque. Arrêtez-moi.

M. Paul Legrand. commissaire îlepolice, accompagné de :On secrétaire.

M. RousseJle. se transporta wm' Lar-rey. Il découvrit dans la chambre ilcoucher le cadavre de Mme.OrJionni

gisant au pied du lil. La malheureusefemme avait été tuée de doux Jiallesde revolver dans la tête. L'apparte-ment ,était vide. On entendait seu-

leinenl. de l'autre côté du palier, lescris des enfants et leurs appels dé-

sespérés.

j Lemari meurtrier est au dépôt.

Ljopoia Ortlonni et sa Tlotlme

Bougainvilleet ses compagnons

N'eût-il fait que

nous révéler Tahiti,la Nouvelle- Cvthère,

le paradis polyné-

sien cher à Diderot.

qui n'y alla point

voir; à Loti, qui y

conduisit ses amours

avec Rarahu, et à

Paul Gauguin, en

quête d'une formule

artistique affranchie

de tous Irs poncifs

d'école, il y aurait de

quoi nojus passionner

pour ce Bougainvil.lc

dont Jean Lcfranc

vient d'écrire dans la

langue la plus char-

maïuc la lies yen

dique et pittoresque histoire. Et voyezl'heureuse rencontre le livre parait enlibrairie le lendemain même du deux cen-tième anniversaire de la naissance tf An-toine-Loùis de Bougainville à Paris, dansla maison à panonceaux de la rue Barre-du-Ber, paroisse Saint- Merry, où mou-sieur son père exerçait la profession no-tariale.

La rue Barre-au-Bec n'existe plus ou,du moins, elle a changé de nom. $IaisParis possède une rue Bougainville, dansle quartier de l'Ecole militaire, et c'estune petite compensation. Car, avant dese faire marin, Je héros de M. JeanLefranc fut soldat, mousquetaire du roi,comme d'Artagnan. puis dragon sous levieux Chevert, connaisseur en hommeset qui le jugea tout de suite rempli demérite et d'esprit

Qu'il faut remercier cependant JeanLefranc d'avoir < déjansénisé son per-sonnage, dont certains voulaient fairele type de l'officier sourcilleux, boudantà tous les plaisirs et enfermé dans sa

profession comme dans une cellule! Celan'était pas vrai pour La Tour d'Auvergneet ne l'était pas davantage ;>our Bougain-ville, bon officier sans doute, fort savant*en outre et capable de publier à vingt-deux ans un Traité d» calcul iiUéural,mais qui déployait dauj le monde toute';les séductions d'un petit n-iitre façonnéaux belles manières et habilt dans l'artd'intéresser les cœurs. La Pompn<i<nir,gui l'admettait à ses petits levers, l'ap-

Page 3: Bougainville p2

2 LE PETIT PARISIEN 17-11-29 S

pe'.ait familièrement c Boubou Elle ne

dut pas être étrangère à sa fortune mili-

taire ou le trouve aide-major en 1758,

colonel l'année suivante, mais ce sont dis

brevets qu'il a signés de son sang au

Canada en se battant contre les Britan-

niques, ce qui vaut mieux peut-être que

de les payer de sa bourse. Puis, la paix

faite, le voilà qui se découvre la vocation

d'un marin ou plutôt d'un explorateur,

mais l'un n'allait point sans l'autre un

cousin germain de bonne composition, un

vieil oncle millionnaire l'aident à faire

ronstri'ire et armer deux bateaux l'Aigle,de vingt canons, dont il prend le comman-

dement le Sphinx, corvette de huit, qui

lui servira de lieutenant. Et en route vers

les îles de l'Antarctique 1

Nous éprouvons toujours un peu d'éton-

nement à voir comme sous l'ancien régime

on passait du commandement d'une troupe

de terre à celui d'une escadre ou d'un

vaisseau. Mais le cas était fréqueut ce

fttt celui d'un d'Estaing, chez nous, sous

qui justement servit Bougainvilie après

son exploration de.. Malouines, et d'un

Monk, chez les Anglais, dont ou disait que,

quand il vculait changer d'amures, il lui

arrivait de commander < Par file à

gauche (ou par file à droite), arche »

Les professionnels, et particulièrement les

officiers du grand corps, ceux qui sor-

taient des gardes-marine, tenaient en

piètre estime ces c intrus a, comme ils .es

appelaient, et bien souvent même leur

causaient mille avanies. N'est-ce pas Cam-

bry qui raconte qu'à Brest un jeune garde-

marine évitait la rencontre de son père,

capitaine de frégate, mais entré dans la

flotte comme volontaire, et, sur les repré-

sentations de celui-ci, répondait « Que

voulez-vous, mon père ? Vous êtes

intrus. »

Bougainville n'échai.pa point à ces en-

nuis, mais il les portait gaillardement et,

façonné à son nouveau métier, bien traité

des vents et de la mer, confiant dans sa

bonne étoile, on le vi; reprendre le large

aussitôt qu'il put et, cette fois, avec le

dessein bien arrêté de pousser jusqu'au

fond du Pacifique qui n'avait été encore

que très supet ficiellement exploré. Il y

trouverait peut-être l'homme de la nature,

le bon sauvage de Rousseau. l'ile d'Utopie

de Thomas Mooré et des philosophes. Lui-

même donnait volontiers dans ces chi-

mères il était, comme tous les esprits

généreux du temps, travaillé de ce besoin

de rénovation universelle dont parlait

Dutlos. Il était affilié à la maçonnerie et

assez mal disposé pour les jésuites, à l'ex-

pulsion desquels il lui arriva justement

d'assister dans son escale à Montevideo et

à Buenos-Avres mais, comme l'esprit de

parti ne l'aveuglait point, il ne laissa pas

et son biographe après lui de pren-

dre sur, place une idée plus exacte et plus

ji.ste du rôie de ces pères dans la colo-

nisation de l'Amérique dn Sud. rnfin, le

14 novembre 1767, on quitte la Plata, on

tâtonne cinquante-deux jours dans les soin-

bres couloirs du détroit de Magellan et,

quelques mois après, le 4 avril 1768, aux

crix de tayo, qui veut dire < amis >,

poussés de leurs pirogues par une mul-

titude de sauvages iroffensifs et de sau-

vagesses vêtues de leur seule beauté, dont

les uns leur proposent des bananes, des

cochons de lait, et \ci autres l'usage in-

génu de leurs charmes, on jette l'ancre

dans la rade de cette Tahiti qu'à la vue

d'un spectacle si insolite Bougainvèlle

baptise séance tenante la Nouvelle-

Cythère.

Il faut lire chez M. Lefranc l'auteur

en a su faire un petit chef-d'œuvre

d'observation et de malice le récit de

cette escale enchanteresse qui n'alla point,

malgré tout, sans quelque déconvenue de

part et d'autre pouvait-il en être autre-

ment du contact soudain de deux civili-

aussi dissemblables, ei si l'on peut

appeler civilisation l'état de nature où

étaiert demcurées jusqu'alors ces tribus

polynésiennes favorisées d'un climat et

d'une végétation qui les invitaient à un

farniente perpétuel ? Seul un vieux sage,

le taciturne Eremi, secoua la tête il

n'augurait rien de bon du débarquementdes Européens dans l'Archipel. Cependant

un indigène du nom d'Aotourou consentit

à suivre Bougainville à Paris. Il y fut

l'objet d'une curiosité générale Delille

le chanta en vers qui furent bientôt sur

toutes les lèvres et ne déplaisaient point

trop à Moréas. Peut-être, en s'expatriant,

ce subtil Tahitien nourrissait-il le désir

de connaître une autre forme de l'amour.

« Pour lui, dira finement M. Jean Lefrane,

la c Nouveile-Cythère », ce devait être

la contrée où les filles ne sont pas nues. »

Bougainville publia en t772 le récit de

.on voyage qui connut le plus grand succès

et commença la fortune de l'ile célèbre

visitée antérieurement par Wailis, un peu

après par Cook, mais dont l' c inventeur »,

au sens juridique et latin du mot, reste

bien notre compatriote. Prodigue de dé-

tails sur la configuration de l'Archipel, ses

productions, les moeurs des indigènes, il ne

gardait de réserve que sur lui-même et ses

compagnons. A la vérité, nous ne connais-

sions ni lui ni eux. Et c'était bien

dommage. L'instructive et plaisante gale-rie qu'ils forment, depuis Bougainville

lui-même, type' de l'officier de marine,

honnête homme, savart, bien disant, entre-

prenant et saris morgue, en passant par

l'extravagant prince de Nassau, l'envieux

écrivain Saint-Germain de Loberie, le

bizarre chirurgien Vives, qui de toutes ses

expéditions n'avait rapporté que « la grained'un chet. jusqu'au plus hilarant de la

bande, ce naturaliste Philibert Commer-

son, le premier fondateur des prix de

vertu et qt,t prenait avec elle de si sin-

gulières licences au point d'embarquerC'i'.nrr.e domestique une certaine Jeannel'arri- qu'il avait habillée en matelot 1

Les biographies romancées semblent avo;rfait leur temps et nous revenons à la

sagesse et au bon goùt avec des c vies

authentiques comme celle-ci, qui est

•modèie

du

Charles LE Goffic.

DansunevillaprèsdeNîmes

la bonned'un notaire

est trouvéeétrangléeLevoln'estpaslemobileducrimeetpourtantlamaisonaétébouleveraée

defondencombleNîmes, 17 nov. frfrp. Petit Parisien.)Un crime vient d'être dObouvert au

quartier Combe-de-CiiiincK, à cinq kilo-ini'ti't'3 de NI mes. Un notaire du celle

ville, Ni. Dehors, dont les bureaux sontsitués rue de l'ilurldjru, possède en ce

lieu, rue Pucch-du-Tcil, une petite mai-

sonnette de campagne nu il se rend

chaque samedi ou veilla de fête. En yarrivant cet après-midi, accompagné do

son cocher, M. Marins Gùllantl, U ne

fut pas peu surpris de trouver la ported'entre» fermée et tle ne pas entendre

,¡ bonne, Mme Olg Tant'. cinquante ans,

qui a la de cette villa où Nia

résidait toute l'année. Par une fenêtre

ouverte, M. Degone jeta un coup d'œil

ii l'intérieur de l'immeuble. Le désor-dre qui v régnait l'incita avertir sans

larder M". Labordo, commissaire do po-

lice, qui se rendit immédiatement sur

les lieux accompagnée de M. Bossu, coin-

misa.tire do la sûreté.Tonus les meubles étaient. bouleversas

et la vais'wlltî cassée: les olijels d<! lite-

rie gisaient sur le sol. Entin derrière la

porte d'entrée la malhenreuse OlpaTantiétait étendue il terre, entièrement dévê-

la domestique de M. Degors portaitde nombreuses déchirures sur tout le

corps et des marques évidentes de stran-

gulation.Tout indique qu'une

violente lutte s'est

déroulée dans I appartement, le vol ne

parait pas avoir été le mobile du crime,car une somme de 2.00C francs était pla-cée bien en évidence sur la commode do

la salle manger et 900 francs dissimu-

lés sous le marbre du même meuhle. La

pendule qui avait été jetée à terre était

arrêtée à 10 h. 15. D'après le docteur

Granol, le crime remonte à quarante-huit heures.

Dans la vigne attenant à la maison

d'habitation on a trouvé un lambeau de

la chemise de ta malheureuse Olga Tanti,et quelques mètres plus loin sa jupe. M.

Silhol, juge d'instruction, et son greffier,M. r.uillemain, se sont rendus sur les

lieux.

La délégation française

pour les négociations

au sujet de la Sarre

Voici la composition de la délégationfrançaise pour les négociations au sujetde la Sarre.

Président, M. Georges Pernot. ministredes Travaux publics.

Vice-président, M. Arthur Fontaine,

président du conseil d'administration desmine%domaniales do la Sarre.

Conseillers techniques, MM. Théodore

Tissier, vice-président du conseil d'Etat,et Daniel Serruys, directeur honoraire auministère du Commerce.

Présidence du conseil, M. Paul Valot,directeur général des affaires d'Alsace etde Lorraine.

Affaires étrangères, MM. de Labou-laye et Coulondre, ministres plénipoten-tiaires.

Finances, MM. Farnier, Villard, Hague-nln. directeurs au ministère des Finances.

Travaux publics, MM. Guillaume, ins-pecteur général des mines; Grimpet,administrateur général des chemins defer. et Galliot, directeur des mines.

Commerce, MM. Elbel et Fighiera,directeurs au ministère du Commerce.

Pour cambrioler une villa

des malfaiteurs

« endorment » la bonne

Des malfaiteurs se sont introduits, lanuit dernière, à Montgeron, dans un

pavillon habite par M. Pawloweky et quise trouvait, à ce moment, confié à la

seule garde d'une domestique.Les cambrioleurs. qui devaient être au

fil, cette particularité, se ren-direut d'abord dans la chambre ou re-

posait cette domestique et, après luiavnir appliqué sur la bouche un tampond'éther. ils lui dérobèrent ses économies,se montant il 900 francs, ainsi qu'uncollier en or. Après quoi, ila descen-dirent il la salle à manger où ils raflè-rent l'argenterie.

Ayant repris ses sens plusieurs heures

après, la domestique donna l'alarme.

Vlais, comme on pense. les malfaiteursavaient depuis longtemps pris la fuite.'La gendarmerie enquête.

Un manoeuvre blesse

mortellement un menuisier

qu'il croyait son rival

Un drame de la jalousie s'est déroulé,hier soir, vers 20 h. 40, à. Nanterre.

Depuis plusieurs mois, un manœuvre,Jean-Baptisle Leroux, quarante-huit ans,domicilié avenue de la République,soupçonnait l'un de ses voisins, M. AI-

phonse Dnbtie, trente-huit ans, menuisierd'être l'amant de sn femme. Hier soir,alors qu'il regagnalt son domicile, Lerouxrencontra cetui qu'il considérait commeson «val.

Lui barrant la route. Leroux le sommade s'expliquer et comme le menuisierfaisait mine de l'écarter et de passer,le jaloux sortit un revolver de sa pocheet fit feu presque à bout portant. Atteintà la poitrine, le menuisier s'abattit.

D.'K voisins accoururent. Tandis que lesnos s'empressaient autour du blessé, lesautres s'assuraient du meurtrier qui,sans résistance, se laissa remettre auximiins des agents.

Le blessé était transporté Il la maison

départementale, toute proche où l'onconstata bientôt que tous les soins de-vaient être inutiles et quolques minutesaprès, M. Dubuc succombait.

Leroux a éié ganté à la dispositiondu commissaire de police.

Deuxescrocsopèrentà Nice

avecdeschèquessansprovisionUnindustrieldePari*seraitparmi

leursvictimeNice, 16 novembre (rtép, Petil Parisien)

11 y a environ un mois arrivaient àNice un homme d'une quarantaine d'an-nées, so faisant NI. J.-M. Du-bois de la Pereolière, et un jeune hom-me de vingt-trois ans. Ni. Paul Faucil-Ion, dont les parents habitent à Uoyan.Les deux iromnres se liront ouvrir un

complu dans une banque, versèrentt0.nu0 francs qu'ils relirtrent lo tende-main t'aide d'un che!que détaché dunarnet qui leur avait été remis et dontIls n'allaient pas tarder à user et abusermême. Les denx acolytes, en effet, louè-rent un magnifique appartement avenue

Shakespeure, et, avec promesse do vente,un bar de nuit Ils achetèrent deuxautomobiles de grande marque, payantchaque fois avec des chèques non prao-visionnés. Ils en émirent pour plus de200.000 francs. C'est là le chiffre aux-

quelles s'élèvent il. l'heure actuelle leurs

escroqueries connues par la police.ltais Jim Dubois et son camarade se

proposaient de réussir un coup plusproductif. Le premier avait fait laconnaissance il Paris, par l'intermédiaired'un courtier, ili. Grodet de la Lutelle,27, avenue Trudaine, de M. P. Ambroi6cThomas, dont l'Industrie consiste à ren-flouer les navires échouer ou de tirer lemeilleur parti possible des épaves encas d'impossibilité de renflouement.

Ni. P,-Amhrolse Thomas a parfoisbesoin de commanditaires. Il avait dit àJim qu'il lui fallait un million pourtraiter une affaire et qu'il lui remettraitune bonne commission s'il le mettait en

rapport avec un bvilleur de fonds sérieux.Or, de Nice, Jim éorivi6 à M. P.-AmbrOiseThomas pour lui dire qu'il avait trouvéle commanditaire et il le priait d'envoyeren garantie de la somme dix traites de10.000 francs. Bien entendu, M. P.-Am-broise Thomas n'envoya pas les traitesmaie lit savoir à son correspondant qu'ilallait venir à Nice pour conclure l'affaire.Il s'y rendit, en effet, mais le trouva niJim ni son camarade, qui étaient partisavec une dame Preston, apparentée à unnotaire de Toulouse, et Mme Marie deMoncan. ancienne gérante du bar louépar ls deux- chevaliers d'industrie.

On sut qu'Us élaient allés ti Toulouse,d'où ils avaient télégraphié à diverses

personnes, mais on n''a plus eu depuisdo leuurs nouvelles. Or, ce qui inquièteM. P. Amhroise Thomas, c'est que plu-sieurs victimes de Jim lui ont déclaréqu'ils n'avaient consenti à traiter uneaffaire avec ce dernier que parce qu'illeuur avait montré plusieurs traites de

francs signées P. Ambroise Tho-ni;M. Celui-ci craint donc que ces traites

apocryphfs aient été mises en circula-lion, et c'est pourquoi il a déposé une

piainte à Il police, qui recherche active-

M. ROQUÈRE EST CONFIRMÉ

DANS SES FONCTIONS

AU MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR

M. Roquère, conseiller d'Etat en ser-vice ordinaire, a été placé, sur sademande, dans la position hors cadres etmie à la disposition du président duConseil, ministre de l'Intérieur, à daterdu 15 novembre, pour exercer les fonc-tions de directeur de la sûreté généraleet de secrétaire général du ministère del'Intérieur.

On sait que M. Roquère occupait déjàces hautes fonctions depuis le 19 février1929.

AU CONSEIL SUPERIEUR

DE LA DÉFENSE NATIONALE

Le général de division Serrigny, gou-verneur militaire da Lyon, est, sur sademande. relevé de, ses fonctions desecrétaire général du conseil supérieurde la défense nationale et rcmplacé parle général de brigade Colson, actuelle-ment secrétaire adjoint.

Le capitaine de vaisseau Riou est.nommé par la même arrêté secrétaireadjoint.

Pose de la première pierre

du pavillon néerlandais

Le pavillon néerlandui3 s'élèvera pres-que en bordure de ta Cité universitaire.

On en a posé hier la première pierre.d'ailleurs simplement allégorique, au-des-sus de fondations déjà terminées et aumilieu d'un chantier déjà hérissé depiliers de ciment atteignant la hauteurd'un premier étage.

Neuf discours furent prononcés quandla musique du 24' eut exécuté la diar-seillaise et l'hymne national hollandais.Tous les orateürs, MM. Hanorat, le pro-fesseur Pernot, Felde, Labouchère, Geor-ges Prade, conseiller municipal du quar-tier Charléty, Marraud et Loudon,s'appliquèrent rendre l'hommage mé-rité à la mémoire de M. Preyer, qui eutl'initiative de construire ce collège néer-landais et qui mourut avant de l'avoir vusortir de terre.

LE TRAITEMENT

DE LA MÉDAILLE MILITAIRE

NI. Malyy a reçu hier une délégationdes médaillés militaires, qui a demandéque le traitement attaché à la médaillefût porté au coefficient cinq.

Le ,président de la commission desfinances, a fait remarquer que ce traite-ment venait déjà d'être doublé et que legouvernement ne pourrait sans doute pascette année accorder une augmentationnouvelle.

INFORMATIONSPOLITIQUES

M. des Lyons de Keuchln, député de laSomme, vient d'adresser à M. Louis Marinune lettre dans laquelle il continue sadémission de nombre du groupe de l'Union

«««• M. Malvy a reçu hier a la Chambreune délégation de la Fédération des aveu-

gles qui compte membres.Les dtjlojrues ont inststé auprès du prési-

ctent de commission des finances pournritpnir- le vote de la proposition de loi (jeM. Lambert, dépum du Rhône, tendant ILaccorder aux aveugles une pension vlagère.

Lapitoyablerescapéed'unsuicidecollectif

acquittéeparlejuryM°" Litot avait voulu mourir avee son

mari malade et son enfant, mais seul

ce dernier succomba à l'asphyxia par

le gaz d'éclairage

Mme Litot, qui prenait place au bancdes accusées, hier, devant ies assises dela Seine, avait voulu, le 7 février der-nier, en ouvrant dans l'appartementqu'elle occupait avec les siens. 15, rueMassue, à Vmcennes, le robinet du gaz,mourir aveo son mari qu'elle croyaitlnénrable et son fils Jean, garçonnet dehuit ans, qu'elle ne pouvait se résignerà abandonner sans soutien.

Une voisine, Mme Poyardelle, surve-nant le matin déjoua en partie seule-ment, hétas ce sinistre projet.NI. Charles-Ilenri Litot et sa femme,transportés à l'hôpital, se sont rétablis.Le petit Jean seul est mort

Mme Litot répond et de l'assassinat deson fils et de la tentative d'assassinatcommise, du même coup, sur son marl

L'accusée, au caractère personnel, voireégoïste, ne supportait que mal la con-trariété. Elle aimait sou tnari, chef decontentieux, qui lui assurait une largeexistence, elle adorait son enfant. Maison dira qu'elle l'adorait pour elle-mêmeet non pas pour lui.

Quand M. Litot tomba malade, elle levit perdu. Tout de suite l'idée du « tri-

ple suicide » germa dans sa pensée.

Elle ne sait pluaEtait-ce la peur seulement qui la

poussait ? L'unique peur inexplicable dela mort ? Pas tout à fait. Le présidentWarrain assure qu'à cette terreur se mé-la une autre considération, la

perspec-live do la gêne après un deuil qu elloput croire certain.

Racontez, madame, ce qui s'est

passé.Elle assure qu'elle ne sait plus rien,

qu'elle a tout oublié. Mais dès le len-demain du drame, elle raconta au com-missaire de police, pour ainsi dire mi-nute par minute ce qui s'était passé.Comment se fait-il que maintenant ellene se souvienne plus do rien ? Les psy-chiatres qui l'ont examinée assurentqu'elle sirnule l'amnésie. Pourquoi ,?Dans quel but ?

Madame, reprend le président. Ilvaut mieux tout nous dire. Vous étiez

fatiguée par de longues veilles. Vousaviez pris, pour vous soutenir, beaucoupde café. Expliquez comment l'idée de oecrime vous est venue.

Mais. eémit-elle, je n'ai jamaispensé à ça, jamais, jamais Je ne saispas comment cela s'est produit.

Laissez-moi donc l'expliquer aMM. les jurés il leur faut toutconnaître.

Mme Litot commença pai- expliquer sadétermination dans une lettre qu'elleplaça bien en vue sur une table, ainsi

qu'une somme de 2.600 francs, destinéeà parer aux frais des obsèques. Puiselle ouvrit le robinet du gaz et alla secoucher à côté de son mari.

Les heures coulèrent, lentes. La mortne venait pas 1 Vers minuit, elle enten-dit gémir le petit Jean, se leva, se pen-cha sur lui, puis, pour hâter cette ago-nie arracha le tuyau en caoutchoucamenant le gaz au robinet. Elle allaenfin reprendre sa place auprès de sonmari et perdit connaissance. Elle ne re-vint à elle qu'à l'hôpital.

Le mari pardonneOn appelle les témoins. C'est d'abord

Mme Poyardelle, la voisine, qui vientraconter comment elle trouva les mem-bres de la famille Litot inanimés.

Le mari apparatt ensuite à la barre.Il rappelle, tout d'abord, avec simpli-

cité, le début de sa maladie.Ma femme m'a soigné avec une

conscience admirable, poursuit-il. Maiselle a été mal entourée. Une personnes'est employée à lui faire croire quej'allais mourir. La malheureuse admit ce

qu'on lui disait, Ele s'est affolée, res-tant confinée chef. elle, énervée, fati-

Et M.Litot, élevant la voix, fait à sontour le récit du crime

Le 6 février, j'allais mieux. Dansla nuit je me suis réveillé et, à demiconscient, j'ai dit « Ça sent le gazMa femme m'a répondu « Tout estfermé 1 Un peu plus tard, j'ai entendule Petit gémir. Et je me suis retrouvéà 1 hôpital 1

Brusquement un sanglot étrangle cethomme aujourd'hui si fort, si robuste.Il a souffert plus qu'il ne peut le dire.Il cherche ses mots, il veut n'accablerpersonne.

Ah 1 .poursuit-il, les motifs qui ontpoussé ma femme, je les ignore. Elle atoujours aimé son enfant, elle l'a tou-jours soigné. Le moindre bobo de ce

petit la tourmentait. C'était une Inquiète.Ello avait peur de tout. Pour le reste,je ne sais pas. Moi, j'ai beaucoup depeine. Mon fils qui n'est plus I. Etcette malheureuse qui est là.

Minute poignante plus d'un visagede juré se crispe Mais l'avocat généralGaget est déjà debout réclamant unepeine modérée, un châtiment de principe.Puis M" Henry Canet et Gaston Weillplaident tout A tour avec émotion, de-mandant aux magistrats populaires d'ab-soudre puisque le père a pardonné

Le jury ayant rapporté un verdict né-

gatif, Mme Litot a été acquittée.

Notre organisation défensive

de la frontière de l'Est

M. Maginot va se rendre compte de

l'état d'avancement des travaux

M. Maginot, accompagné du généralDebéney, chef d'état-major général de

l'armée, et du général Belhague, prési-dent de la commission d'organisation des

régions fortifiées, quittera Paris ce soir

à destination de Metz,Demain lundi, et mardi, le ministre de

la Guerre examinera sur place les pro-jets d'organisation défensive des fron-tières et se rendra compte personnelle-ment de l'état d'avancement des travauxdans les régions de Metz, Thionville et

Strasbourg.

LESÉVÉNEMENTS

DEKABOULSUITE DE LA PREMIÈRE PAGE

Puis, après un silence:

Je vais, si vous le voulez

bien, reprend-il, vous résumer les

événements de ces derniers mois.Mon frère, Nadir khan, était, vous

le savez, ambassadeur à Paris;mais sa santé délicate l'obligea à

donner sa démission et à se reti-

rer à Nice. Il fait très bon vivre

dans votre pays, qui est le plusaimable du monde et pour lequelr~r a frère nourrit une prédilec-tion particulière. Pourtant, lors-

que, après les tristes événements

que vous savez, il apprit le départd'Amanoullah, et bien qu'il fût

alors malade, il n'hésita pas à

partir. Notre frère Chah Mahmoud

khan et moi. qui nous trouvions

auprès de lui, le suivîmes. L'hon-

neur de notre nation était en cause.Pouvions-nous souffrir qu'un ban-

dit souillât le trône d'Afghanis-tan ?

Malgré le calme maintien, un

double éclair jaillit des paupièresà demi baissées.

Nous avons donc pris à Mar-

seille le bateau pour Bombay et

gagné Peschavar par les voies les

plus rapides. Là, nous nous sépa-l'âmes; Chah Mahmoud khan resta

dans l'est, Nadir khan et moi

gagnâmes le sud.Il se tait, semblant évoquer les

dures heures de doute et d'anxiété,

puis, d'un ton ferme:

Nous avons beaucoup souffert

pendant ces sept mois, fait-il.

Nous n'avions ni armée, ni argent.Il nous a fallu convaincre les tri-

bus, obtenir leur aide. Il y a eu

dans notre situation des hauts et

des bas. Pourtant, nous n'avons

jamais désespéré. Je passe sur les

débuts de la campagne. Nousétions à Gardes quand Nadirkhan décida de marcher sur

Kaboul pir la vallée du Logar. Il

a d'abord rencontré deux fois les

troupes de Batcha Sakao, leur a

pris un millier de prisonniers, des

armes, des munitions, puis les achassés de Tcharassia- C'est alors

que je l'ai rejoint, que nous nous

sommes avancés jusque dans la

plaine de Dar-Ul-Aman et que,

ayant enlevé Machine Hanah, la

grande usine nationale, nousavons encerclé Kaboul de trois

côtés.

De ses mains éloquentes, le

général mime les diverses opéra-tions.

A ce moment-là,, les hommes

des villages d'alentour, par mil-

liers, se joignirent à nos troupes.Sans argent, sans vivres, aveo

leurs propres armes, des armes

de fortune, ils combattirent avec

vaillance. Le combat dura deux

jours, puis Batcha Sakao s'en-

ferma dans l'Arg et, le 9, nous

fîmes notre entrée dans la ville.

Encore un silence, pendant

lequel le général, les mains dansses manches brodées, semble se

recueillir. Puis, relevant les pau-

pièresNous aurions pu déclencher

aussitôt l'attaque générale et enle-

ver la citadelle. Mais, depuis quel-

que temps, Batcha Sakao avait

capturé notre famille. Femmes,

enfants, neveux, nièces, soixante

et un des nôtres étaient en son

pouvoir, prisonniers dans l'Arg.Nous avons donc résolu d'attendre.

Tragique hésitation Le visagedu général reste impassible, mais,

malgré lui, sa voix prend un

accent d'une émouvante gravité.Il fallut pourtant se décider,

reprend-il. Batcha Sakao ne ces-

sait de bombarder la ville. Des

monuments étaient détruits. Il yavait des victimes. Trois dames

afghanes avaient été tuées. Il ne

s'agissait plus de la sécurité des

nôtres, mais de celle du peuple.

Après deux jours d'attente, nous

donnons donc l'ordre d'attaquer

l'Arg de trois côtés. C'est alors

qu'un de nos obus, tiré de la mon-

tagne, fait, comme vous le savez.

sauter le dépôt de munitions et

met le feu à la citadelle.

Vous les voyez, ces trois chefs,ces trois frères, les yeux fixés sur

ces flammes, ces gerbes d'étin-

celles, sur cet incendie qu'ils ont

dû déchaîner eux-mêmes et quimenace d'une horrible mort ce

qu'ils ont de plus cher au monde!

Ne doivent-ils pas redouter, en

outre, la fureur du condottiere

qu'aucun crime ne fait reculer ?

Comment ont-ils pu supporterce déchirement ? La tragédie anti-

que n'offre certes pas de situation

plus pathétiquement effroyable.

C'est alors, vers le soir, conti-nue le général, que Batcha Sakao,

déployant le drapeau blanc, nous

envoya en parlementaire un denos neveux, Ali Shah Djan.

L'usurpateur, décidé à se rendre,

paraît-il, demandait nos condi-

tions. Ce n'était qu'un subterfuge.Pendant que je convoquais enconseil les grands chefs des tri-

bus, que le feu cessait et la sur-veillance se relâchait, ses soldats

et lui-même quittaient l'Arg avectoutes les munitions et tout l'ar-

gent qu'ils purent emporter. On

en tua quelques-uns; les autres

parvinrent à gagner la montagne.Je demande:

Sans doute Habiboullah

va-t-il continuer la lutte ?

Il ne le pourra pas. Déjà,

chaque heure amène la soumis-

sion de nouvelles tribus. Nous

avons dit aux autres « Livrez-

nous le Batcha Sakao et vous

serez pardonnés. Sans quoi, c'est

la guerre qui reprend. »

Mais n'a-t-il pas de l'argent ?Il en a, car il avait pris soin,

il y a déjà plusieurs semaines, de

faire transporter en lieu sûr dessommes considérables, des bijoux,des objets précieux. Mais la vievaut encore mieux que l'argent, et,

depuis le début de la guerre, les

Kohistani ont perdu plus de quinzemille hommes.

Et vous-mêmes ?Le visage du général s'éclaire

d'un de ses rares et séduisants

sourires:

Grâce au ciel, nous avons

peu de pertes!Nous étions montés sur une ter-

rasse où Shah Vali khan et Fez

Mohamed, loin du regard jalouxde leurs fidèles, voulurent bien se

laisser photographier.Dans un cirque de montagnes

grises et roses, la ville s'arrondis-

sait entre ses jardins comme un

magnifique tapis diapré que bor-

dait et brodait de vert et d'or la

grasse et riante vallée.

Je murmure:

Un des plus beaux pays du

monde.

Oui, et qui pourrait en être

un des plus heureux, soupire un

peu tristement le vainqueur, si

l'homme, parfois, ne gâtait la

nature.

(A suivre.) Andrée VIOLLIS.

{Copyrïqht du Petit Parlsien, du Daily

Mort de l'amiral de Fourcroy

doyen des amiraux

On annonce la mort, à l'àge de quatre-vingt-dix-sept ans, de l'amiral Foucaudde Fourcroy, commandeur de la Légiond'honneur.

Le ministre de la Marine a adressé àMme de Fourcroy, le télégramme sui-vant

Profondément ému (le la mort de l'amiralde Fourcroy, Je vous prie d'agréer mes plusvifi sentiments de condoléances. Le lieute-nant de vaisseau ifeyer, de mon état-majorparticulier, qut me représentera aux obsè-ques, vous apportera l'expression de madouloureuse sympathie et l'hommage de lamarine au chef respecté, doyen de sesamtrauc.

GEMEN BOURG

Pendant la

mauvaise saison

EAU

En grog ou dans une infusion

Dimanchesgourmandsde Lustucru

Macaroni aux foies de volailleet aux champignons

Cuisez 11.J'eau salée, en les tenant unpeu fermes, 250 grammes de macaroniLustucru. Egouttez-le; détail!ez-le enmorceaux de 4 Il 5 centimètres. Llez-leaveo fromage râpé, hi-urre et puréo detomates. Mélangiez bien.

Dressez le macaroni dans un grandplat rond creux.

Mettez dessus un ragoût de foies devolaille que vous aurez préparé ainsisautez vivement au beurre quatre foiesde poulet, parée et divisés chacun entrois ou quatre morceaux. Assaisonnezdn sel et poivre. Retire2 les foies et,dana le même beurre, faites cuire vive-ment qualre ou cinq gros champignonsde couche escalopes. Remettez les foiesdans la casserole. Ajoutez quatre ou cinqcuillerées de bon Jus de viande.

Prosper Montagne.

Nota. Pour avoir toute satisfactiondo cette recette, préparez-la aveo desPâtes Ltfetucru, qui contiennent vraimentdes œufs frais. Vous les trouverez par-tout, sous toutes leurs formes nouilles,macaronis, coquillettes, nouillettes, vermi-celle, faveurs, tortillons, cornets, avions.

Le drame de la race juive

Nous avons reçu pour les Juifs desMarmaroches

D'un anonyme .Fr. 150D'une chrétienne A. E 10De M. A. R 10

wos ÉCHOS

Aujourd'hui

La flamme du souvenir sera ranlmée par leset U. 1.

Services commémorât!*» Anciens chas-seurs des 4', jf» et bataillons, 9 h. 45,Saint-Louis des Invalides. Snldaisluxembourgeois, 10 h. 45 mission Saint-Joseph, 2«. rue Lafayette. Anciens dela 33' o. I., 10 h. 43. Salnt-t.ouls desInvalides. Mission catholique desP. T. T., 11 h. 45. Notre-Dame Sociétéphllanthropique savoislenne. 12 Il., Tri-ntté.

Concoursde sténos-dactylo» de 9 b. t midi,Parc des expositions, porte de Vfr;alll8s.

Congrès l'nion du per-onneldes P. T. T.. Union syndicale 'les pen-sionnés civils et militaire;, 3, rue Ln-

Au Soldat Inconnu Dépôt d'une palme,10h. par la Oarrte (9f et n. I.).

Kermesse de bienfaisance u il.. 1T4,ave-nue de Clicli.v.

vente de charité Ligue de protection liesmères abandonnées, H Il.. ministère deDntfrieur.

Expositions: salon automobile, polds lourd?,(irarui Palais. Salon d'automne, GrandPalais. Société internationale des aqua-rellistes, 8, rue de Sr'ze. Art et mobiliermusée Caillera. Exooiiiumd'automne, porte de Versailles. LesVrais Indépendants, porte de Versatiles.

F'édératton française des artistes, 10 h.et 14 b., bis, boulevard de Latour-Mauboursr. Peintures et aquarelles deMarcel Challuleau, 1B, rue de Sèvres.Illustrations Uu livre (Cercle de la librai-rie). 117,boulevard Saint-Germain. Œu-Yres de Joséphine Lnstace, rue deMiromesnll. Peintures et gravuresde J.-P. Gez, 30, rue de Seine. Groupedes Dix, avenue de la Grande-Armée.Le costume ancien et moderne, 14 t 17 h.,

boulevard Rampât). Le Marché desarts, boulevard de Sébastopol.

Gala de bienfaisance an profit des orphe-fins de la guerre, 14 Il. au gymnaseJean-Jaurès, 87, avenue Jean-Jaurès.

Réunions d'anciens combattants R.A.L.,in D., u, boulevard Donne-Nouvelle.

division, 15 Il., rue Danton (banquet13 h. 30).

Réunions: lA Morvan a Paris. fi h.. bras-serle. Grtiber, plare de la Bastllle.nthliotheqne féministe, 1J h. M. rue deSeille. Association phtlotechnique, 15h.,Sorbonno.

Concert spirituel: bénéfice des grandesorgues, ifi Il. 30. ésrllse Sainte-Genevièvedes Grandes-Carrlères.

Fêtes, concerts et bals Les Entants d'Eure-et-Loir, 13 h. 45, 19. rue Blanche.Fédération des associations alsaciennes,franc-comtoises et lorraines, 14 Il,. mal-rie du VI». Les Puptlles de J'épicerie,f b., mairie du XVIII'. Les Rescapésde France, 14 h., mairie du X«. LesP'tits Qiiinquins h., hôtel Continen-tal. Union catholique des chemins defer, H h. 15 et 20 h. 30, rue Charcot.

Association syndicale des artistes pres-tidigitateurs, 14 h, 15, 16, avenue d'Iéna.Anciens élèves de l'école Lavolster,14 b. 15, palais d'Orsay. Fédération desmutilés des yenx, 15 Il., rue Saint-Jacques. La Morvandelle,:0 h. 30, mai-rie du VI-. Association amicale desRouennais, 20 h. 30, 8, rue Danton.

Courses à Auteull, à 13heures.T. S. F. Retransmission par le poste du

Petite Pari.sien de la matinée organisé*au gymnase Jean-Jaurès. Concert auposte rlu Petit Parisien. Diffusion duconcert PasoVIoup (Paris-P. T. T.),Voir au C'ourrier des amateurs.

M. Louis Rollin a reçu hier une délé-gation de la Ligue maritime et coloniale,que préside M. Rondet-Snint, et qui luia été présentée par M. Brindeau, séna-teur.

Le R. P. Gaston Briliet, vicaire généralde l'Oratoire, a été élu, par le chapitre,supérieur général de l'Oratoire en rem-placement de Mgr Courcoux, évêqued'Orléans, et le R. P. Louis, de l'ordre desaint Dominique, a été élu provincial deFrance.

Quatorze peintres ont posé hier leurcandidature au fauteuil qu'occupaitHenri Oerv>x Il l'Académie des beaux-arts MM.Adler, Bompard, Desvallières,Devambez, Fouqueray, Griln, P. Laurent.Lavergne, Leroux, Le Sidaner, Prinet,Renard, Royer et Sahatté. Election le7 décembre.

La cigarette Matossian « Spéciale »,Vendue à 6 fr. 60 la boite de 20 ciga-rettes, est une cigarette fabriquée en

Egypte avec des tabacs d'Orient naturels.Exigez le timbre du gouvernement égyp-tien sur chaque boîte.

oLes Klnhlissements Lévitan infor-

ment qu'ils n'ont aucune suceursale;ni intérêt direct nu indirectdans aucune maison du faubourgSaint-Antoine.

GRAND ROMAN

IXÉRIT PAR

GASTON-CH. RICHARD

LAPAS.'ION DE SABINE

La prisonnièreAssise dans un fauteuil rie jardin en

fer, Rolande Wnlter de Serons laissaiterrer ses re^nrdg, sans les fixer. sur iedécor qui «.V'reu'inJf 'levant la fenêtrede la chiinibru qu'elle occupait.

Un beau soleil de juillet, près de

disparaître, crétiiit de pourpre incen-(liée les lonsuHs lignes de collinesbasses qui dominaient tin fleuve auxeaus calmes et vertes. Cne grande lie,

plantée de hauts grisards et de peu-pliers d'Italle, ceinturée de roseaux.s'étendait à un kilomètre de là.

Des fenttres jusqu'au bord du fleuve

dévalnk, en penre assez roide, un parc-jurdin, plutôt mal soigné, envahi denumviiises herbes, clos de hauts murs.dont ht erête était pirnie d'nrtlehaulsde ipssnns do Initilelllos.

l.;i cliiinilire iiu'nconiwit ln iennp fille

L'nc i.ililt? (1<?jardin. en ft'r,d'assez grandes dimensions un lit de

CopjrigntlJ.v Gaston-Ch. Richard Traduc-

Iloa et reproduction interdites nn toue paya.

fer droit, mais gnrnl d'une bonne literie; une autre tnble de bois blanc, touteneuve, sur laquelle étaient posés un pot)A eau et une cuvette en émail blanc; un

porte-serviettes fixé au mur, un senu detoilette et deux chaises de paille consti-tuaient, avec une armoire rustique encœur de chêne, l'ameublement de cette

pièce, vaste et haute. mais dont les uiursnus, peints en vert d'eau rechampi defilets d'un rose-bistré ne portaient pourtoute décoration qu'un portrait du tsar.Nicolas Il. en chrmnolithographie, et une

reproduction sur fond doré de la ViergeVoire de Kazan.

Rolande., pâle, les yeux cert et fié-

vreux, demeurait immobile, plongéedans une rêverie profonde. Elle avaitl'air las et découragé.

Le bruit d'une clef tournant dans laserrure de la porte la tira de sa rêveriedouloureuse. Elle se redressa et enn'beau visage, en une seconde, revêtit une!expression de force, de calme, de vo-tonte qui refit d'elle l'être d'élite qu'elledemeurait malgré tout.

Une jeune femme entra dnns tachambre, referma la porte sans hâte et

s'avança, en pleine lumière, dnns les

derniers feux du couchant. Elle appa-rut ainsi, plutôt crande, svelte, bien

proportionnée, coiffée comme Rolandeelle-même d'une chevelure blonde aux

boucles Indoclles, que la fauve lumièredu soleil mourant nuait d'or rouge.

Bonsoir, mademoiselle dit-elleen attirant nne chaise.

Bonsoir, ma demoiselle 1 réponditpaisiblement l'ohinde.

Comment vjms sentez-vous, cesoir

Aussi bien que (mv»«!I>>, je vous

renercfe, répliqua la jeunes sur lemêmes ton égal.

La visiteuse s'assit.

Voilà. dit-elle sans préambule. Je

viens de voir madame votre mère et jelui al dit ce que vous savez.

Rolande eut un léger trémissement,'mais se contint.

Elle savait déjà hier soir ouplus exactement elle a appris cettenuit que vous aviez été enlevée, sanssavoir par qui, naturellement 1 Elle aappris Ix nouvelle de la bouche du chefde la sûreté, M. Que.mel. Elle doit allerce soir, sur mon conseil, le prier decesser toutes recherches,, car si jamaisl'ombre seule d'un policier venait àrôder par tel le ne donnerais pas un

piatak (1) de votre vie, mademoi-selle Rotonde) 1 dit avec calme la jeunefille blonde. Je dois avouer, reprit-elleauprès un instant de silence, que MmoWalter de Serous a très bien comprisque toute Indiscrétion nous concernantpourrait vous etre fatale. Elle a trèsbien admis de payer pour vous une ran-çon proportionnelle il votre énorme forttune. Elle est un peu épouvantée à'l'idée de devoir se procurer tant d'or,mxis elle se le procurera, j'en suis cer-taine. Dès que vous aurez payé, vousswpz libre. On vons emmènera, de nuit,en auto. On vous sur le terri-toire helvétique, eu néerlandais, ou alle-mand. Je ne sais pas on. Maintenantje vous dirai que votre mère a supportécourageusement cette épreuve et qu'ellene parait pus devoir en souffrir danssa santé.

Pauvre chère maman murmuraRolande. N'a-t*e!le donc pas encoreassez souffert Et fallait-il, mon Dieu!que vous lui Intllgenssiez une telle'angoisse et de teilçs craintes

La jeune fille blonde, sur son visagerégulier et Un, eut tout h coup uneexpression cruelle et presque haineuse.

Pourquoi êtes-vous venue, comme

(1) Pièce russe, en binon, valant autre-fois Il kopecks, c'est-à-dire U centimes Henviron.

une sotte fille que vous êtes, vous Jeterà fit traverse de nos projets, de notrecomplot? dit-elle .Iprement.

Itolande avait pâti.Sur ce point, je ne puis vous

répondre, dit-elle pourtant avec unaccent de fermeté et de calme qui sur-prit son interlocutrice. Mais, sur monhonneur. Je vous jure que je ne voulaisaucunement me jeter comme vous ledites à la traverse de vos projets!J'Ignore profondément de quels projetsvous voulez parler, et tout aussi pro-fondementde quel complot il s'agit.Allons I d'autres

Je vous l'ai juré sur l'honneur,mademoiselle,dit hautainement Rolande,et je ne vous permets pas de douter dema parole.

La jeune Elle haussa les épauler.L'honneur, les serments, tout cela

nous importe peu, il nous qui sommesdes « heimatioss des sans-teu-nl-ileu-nl-DieuI Je ne vons crois

pas,mademoiselle Walter de Serons 1 "urque je vous croie, pour que j'agissepeut-être en votre faveur, Il faudraitque je fusse convaincue de votre sin-cérité. Il faudrait que je connussequel but vous poursuivez, quel Intérêtest le vôtre. quelles raisons vous ontpoussée il nous suivre a la piste. Parlezsincèrement. nettement, et nous nousentendrons peut-être. Allons répondez.

Il y eut un Instant de silence. tra-versé de part et d'autre par un obscur,un involontaire courant de sympathie.La jeune fille blonde souriait à demi,etla prisonnière la regardait, muette.

,lo ne le puis pas, mademoiselledit enfin Rolande. Tout ce que je puisvmis dire est qu'en recherchant. ceque je recherchais, J'essayais de décou-vrir une vérité qui, si elle était connue,ferait libérer du bagne un Innocent quiexpie dans l'angoisseet le déshonneur lecrime commispar un autre. Il- est pos-1

sible qu'en recherchant âprement cettevérité j'aie traversé vos voles cachéesJe vous répète que je n'essayais pas depénétrer le secret d'un complot Quel-conque.

La jeune -sse baissa la tête et nerépondit pas.

Vous êtes-vous rendu compte, dit-elle entin, qu'hier, au moment où vousêtes tombée dans le piège que je vousavals tendu en Imitant l'écriture deLlliane de Rhys-Wimereuse, un hommea tenté de s'opposer au rapt dont vousétiez l'objet

Le front de Rolande s'empourpralégèrement.

Oui, dit-elle enfin. Je crois l'avoîfvu tomber.

Vous ne vous trompez pas, répit-qua avec calme la jeune fille. C'est moiqui l'ai étendu, roide, d'un coup dematraque de caoutchouc dûment plom-bée. Il n'était qu'étourdi. Si j'avaisvoulu le tuer, j'aurais employé ceci.

Elle sortaft de son sac et dégainaitun stylet court, solide, aigu, dont lalame bleuâtre était jaslée et filigranéed'or au tiers de sa Inngueur.

t;r stylet. dit-elle. a été empoisonnéavec une préparation tellement toxiquequ'un chien de forte taille, un saint-bernard en pleine vigueur, piqué parmoi à la cuisse droite, a succombé enquarante secondes.

J'espère que ce malheureux hommen'est pas mort, dit Rolande avec unfrisson.

Oh non! fit la jeune fille en ren-gainant son arme. qu'elle remit soigneu-sement dans son sac. Il se porte fortbien. Je le sais. Et maintenant.connaissez-vous ceci?

Elle tirait du sac un long porte-ciga-rettes qu'elle tendit à Rolande d'un

geste nerveux.Rolande le prit, le soupesa machina-

lement, l'examina.

En platine, merveilleusement ouvré etciselé, Il portait, dans son angle supé-rieur droit, une S en brillants et un Pen émeraudes, entrelacés avec art. Lefermoir était serti de deux émeraudes etd'un brillant.

Non dit sincèrement la jeune filleen rendant le porte-cigarettes à sa sin-gulière visiteuse. Je ne connais pas cetobjet. Je le vois aujourd'hui pour lapremière fois.

Il appartient à votre défenseur!dit paisiblement l'interlocutrice deRolande.

Vous l'avez h la fois assommé etdévalisé ? flt Rolande, méprisante.

Non. C'est lui qui me l'a confiéaujourd'hui mêmes, chez votre mère.Car Il était, cette nutt aussi, à la sûretéavec deux de ses amis, deux journa-listes, répliqua la jeune fille avec tran-quillité.

Rolande, écrasée de stupeur, laregarda, Incrédule.

Voulez-vous que je vous dise sonnom? poursuivit l'Inconnue en ''niantavec le porte-cigarettes et tout enplantant ses regards aigus dans les,reus clairs de Rolande, qui ne réponditpas.

Vous n'êtes pas curieuse. conti-nua la jeune fille en se levant pour allertourner un commutateur électrique quifit, au plafnnd, s'allumer une grosseampoule dont la lumière brutale étaitrabattue crûment par un abat-jourd'opnline blanche.

1'le vint s'asseoir de nouveau devantla prisonnière et poursuivit

Je vous le dirai tout de même. lenom de cet homme il se nomme Pierrede Savile.

Pierre de Savile? répéta ltolande.Est-ce le tils de feu le général Francisde Savile, qui fut un ami de ma mère?ajonta-t-elle après un Instant deréflexion,

Je crois que oui dit la jeune Elle,dont les yeux brillaient d'un éclat ne-vreux. Vous le connaissez?

Non Je ne l'ai jamais rencontré.Il ne s'est jamais présenté chez ma

mère, répondit sincèrement Rolande-

Et moi, savez-vous comment je me

nomme? dit la jeune fille brusquement.

Rolande hésita.»

Oui! dit-elle enfin. Tout à l'heure,dans le jardin, je vous ai vue cueillantdes Heurs. Un homme vous a appeléeSanowna, je crois.

Avez-vous compris ce qu'il me

disait?

Non. Je ne parle ni ne comprends,le russe, bien que je l'aie étudié un

peu, autrefois.»

C'est bon, dit Sanowna en selevant brusquement. Je sais maintenant

ce que je voulais savoir. Maintenant,

pour vous et pour nous tout ira bien.

Et j'obtiendrai pour vous des camarades

qui vous ont enlevée un traitement plus

aéréable et des conditions moins rudes.

Pourquoi me dites-vous cela?

demanda Rolande étonnée.

Parce que vous me plaisez répon-dit l'étrange jeune fille en souriant.

Vous avez dn caractère, Rolande, une

ame solidement trempée, vous l'avez

prouvé. Vous n'êtes pas de ces snobettes

que je croise à tout instant. J'aime cela.

J'aime aussi le caractère de Pierre de

Savile. Alors, quoique demeurant pourle moment votre adversaire, je ne suis

pas votre ennemie, croyez-le bien.

Il n'y parait pourtant guère! dit

Rolande crispée.C'est possible! Mais les appa-

rences sont contre mot! répondit paisi-blement Sanowna.

Un mot encore. Vous connaissez

Liliane de Bhys-Wimereuse demanda

Rolande.U tvivre.)

Page 4: Bougainville p2

LE PETIT PARISIEN 3 s

Le probfèmedes réparations

orientalesSUITE de la première paoe

La conférence y gagnera d'être

plus brève, ce qui Il'('51 pas sans inté-

rêt, Timor étant toujours rigoureuxà la Hayi', où l'accommodation dansles hôtels est pu outre restreinte dufait de la fermeture des palaces de

Les réparations orientales

Pour la question des réparationsorientales, l'examen auquel se suntlivrés le président du Conseil et sescollaborateurs a permis de consta-ter 1" qu'un accord est intervenuet qtt'attt procès-verbal a élé signé àla commission en ce tlui concerne

l'Autrichc; .2" qu'il a été impossibleen revanche de vaincre la résistance

opposée par le gouvernement hon-

qui, non seulement refuse de

faire le moindre effort après-date à laquelle prend fin le moratoiredont il bénéficie, mais qat'il prétend

ce qui est un comble recevoirdes réparations de ses créauciers, et

enfin 3° qu'en ce qui concerne la Bul-

garie, en depil de l'abattement con-sidérable qui lui'a élé consenti surle montant tofal des réparations dues

par elle, son ipiiircrncmcnl opposeencore aux demandes qui lui oeil ététrunsmiscs des offres tout à faitinsuffisantes.

En présence de cette situation,deux systèmes de mesures ont été

envisagées pour mettre fin à des

aux traités, mais inadmissibles si onrt'lléchil aux traitements de faveurdont Hongrie et Bulgarie ont béné-

ficié de ln part des alliés, Quellessont ces mesures, ils va de soi qu'onne saurnit l'indiquer à l'avance,d'autant que d'autres gouvernementsdoivent s'y associer et qu'elles doi-vent avoir leur adhésion. Tout ce

qu on peut indiquer pour le mo-ment. c'est sont, évidemmentdifférentes selon qu'il s'agit de Bu-

dapest, où on n'a trouvé jusqu'à pré-sent aucune tienne volonté. ou de

Sofia, où on s'est du moins montré

disposé à négocier et où un accorddemeure une des possibilités de 'de-main. Le gouvernement bulgare ne

(l»'\ imisquc le président dit Con-

*eil, il. André doit recevoir

aujourd'hui même M. Bouroff, mi-

nistre des Affaire* étrangères de Bul-

garie, cl son collègue des finances,il. iloloff.

Albert JULLIEN

M. Sokolnikov est nommé

ambassadeur des Soviets

en Grande-Bretagne

Londres, 16 novembre (dép, P. Paris.)On annonce officiellement que M- Cre-

gury Sokolnikov, président du syndicat{ïoiivprii(.'ni<;ii|-nl,a été nommé ambassa-deur des Soviets à Londres.

M. Sokolriikov est âgé de qnaiMiiln etun ans. Sa carrière politiquc commemNien 1917 lorsque le régime tsaristo futwenscrsé par Kerensky.

Quand la nouvelle politique économi-que fut adoptée en il il reçut le com-missariat aux Finances.

Il fit partie du groupe qui critiqua lapolitique -économique du gouvernement,ce qui lui valut d'être élitniné du con-seil des commissaires du peuple. Sacompétence financière et commercialeet le fait qu'il a appiir^mi ;ui grouped'opposition de Trutski est interprété,daus certains milieux anglais, commeun indice des intentions du gouverne-ment de Moscou de s'intéresser moins.à la propagande communiste qu'au de-veloppement des échanges commerciauxavec la Grande-Bretagne.

La Belgique et la Banque

desRèglements Internationaux

Bruxelles, 16 novembre (dtp llavas.)Le D'' Lichtenstein, secrétaire générd

du compte d'organisation de ta Banquedes Règlements Internationaux, recueillir

la signature de la délégation belge aubas des documents à l'établissement des-quels elle a collaboré.

MM Franck et Van Zeeland ont signé,en maintenant les réserves qu ils avaientfaites à Baden-Baden et relatives au

siège de la hanque et aux considérationpolitiques qui avaient motivé leur retraitet que le gouvernement neige entendla conférence de la Haye.

Le détraqué de Dusseldorf

aurait commis deux autres crimes

Berlin, 1G novembre (dêp. [lavas.)La police vient à peine de déterrer,

sur les propres indications du meur-trier, les restes de la dix-neuvième vic-tune du mystérieux assassin de Dussel-'dorf qu'on annonce aujourd'hui la dis-parition et le meurtre probahle d'unenfant de huit ans dont on a perdu toutetrace depuis vendredi soir. Les parentsont reçu ce matin une carte avec cessimples mots: « Je suis perdu. »

D'autre part, une nouvelle commun!-cation de l'assassin présumé, parvenuece matin à un journal de Dusseldorf,annonces un nouveau crime. La cartedont il s'agit, rédigée en termes incohé-rents, est certainement l'œuvre d'undétraqué ou d'un sadique:

Ces nouveaux faits ont porté à soncomble ia terreur

quirégne à Dussel-

dorf et l'émotion sétend à toute l'Al-lemagne.

Une mort subite à Londres

évoque pour certains

la colère de Tout-Ank-Amon

Londres, 16 novembre (dép. Petit Paris.)Le capitaine Richard Bethclt, ûls et

héritier de Inrd Weslljiiry, a été trouvé

d'une santé normale et ne s'était plaintd'aucune indisposition.

Cette mort soudaine arappelé l'atlen-lion sur 1,) prétendue malédiction qui

aurait été lancée il y a quelque septmille ans contre quiconque troublerait1e repos de la momie de Tout Ank Amon.Le capitaine nicha rd Bethell fut. eneffet, un rtes cnll.ihorntrutv de lord Car-navon, lorsque ce dernier ouvrit lafameuse tomoe dans la Vallée des Rois.

On snit que lord Carnavon mourutd'une maladie dont la cause ne fut

jamais établie, six semaines après avoirmis au jour le cercueil du itharaon, et

que -NI.Howard Carter, qui l'assistait et

poursuivait sa tâche. fut gravementmnladc-

Moscou.l.vxainvudol'affaire liesse-(lowt-kicoinmrni'crale 2uoécemDre.

New-York. La goélettetranxaiscEmma-Slènca couléà 90 millesau nord des Ber-mudes. L'équipageest sauf.

LegénéralDawes

montre dans quelespritdoitêtre abordée

la conférencenavale

Londres, 1G novembre {dêp. Petit Paris.)1*.it-lant ce soir au banquet annuel de

l'in-lilut des jonrualiëU'ts, dont il étaitle générai Dawes, ambassadeurdes Elate-Unis à Londres, a déclaré

C'est sous l'égide du pacte Ke!-

lygg que la prochaine conférence navalea été convoquée et que les représentantslies grandes puissances navales vont se

n'unir. Déjà, les négociations qui vien-tient {j'avoir lieu entre les Etats-Unis et:n (ïr.indc-Bretagne ont prouvé, tant «su

point de vue de la rapidité que de l'effi-cacité, la supiriorité des nouvelles mé-Ihodes sur les anciennes.

Des le début de leurs négociations, tes

gouvernements américain et anglais ont

adopté ce point de vue que le rc6Ull.itIlnil de la conférence dépend non seu-lement du sentiment public dans leur

pays respectifs, mais de celui des au-nations intéressées.

Ila se sont rendu compte que rien dedéfinitif ne peut être acquis tant quedans les divers pays l'opinion publiquen'aura pas saisi exactement la nature des

divergences à réconcilier et leur rapportavec les intérêts ,t la fois nalionaux etinternationaux, commeaussi avec le pro-Idème de la sécurité. C'est l'opinion pu-l'UqiiL'qui, dans les divers pays, aura ledernier mot. et on d'éclairer son juge-ment, il est que le problèmelui soit exposé clairement.

Les experts navales sonl seuls qualifiés

sions doivent ensuite permettre auxhommes d'Etat de soumettre les diffé-rences sous une forme apPropriée h laconsidération du puhlic, Il est importanteque, durant les prochaines négociations,le problème soit ahordé dans l'esprit quiconvient. De ces négociations prélimi-naires. le mot d'ordre doit être «-uneseule chose a la fois».

Il ne faut pas permettre que la dis-cussion d'autres problèmes, tels que laliberté des mers et un désarmement plusgénéral, fasse obstacle à un accord quipeut constituer une étape vers le règle-ment de ces questions.

L'objet précis des négociations actuel-les est l'abolition de la concurrence enmatière de constructions' de navires decombat et la réduction du nombre deceux-ci dans la mesure où elle est com-patible avec la sécurité nationale et lesnécessités nationales des divers pays

FRANCE ACCEPTE

LA DATE DU 21 JANVIER

Le gouvernement britannique ayantproposé ta date du 21 janvier 1U30 pourl'ouverture des travaux de.la conférencenavale, le gouvernement français lui afait savoir que cette date lui agréait

On sait que le gouvernement améri-cain a donné également son adhésion.

M. DE FLEURIAU

AU QUAI D'ORSAY

Hier matin, le ministre des Affairesétrangères a reçu longuement Ni. deFleuriau, ambassadeur de France àLondres, avec qui il s'est certainemententretenu de la préparation des diversesconférences projetées seconde confié-rence de ta Haye. et principalement con-férence navale à. cinq.

Les incidents électoraux

de Lille

Douai, 16 novembre (dêp. Petit Parisien.)A la veille, du deuxième tour de scru-

tin des élections municipales de Lille,trois autos occupées' par des Jeunessespatriotes qui faisaient une tournée desurveillance des affiches électorales pas-saient rue du Long-Pot, à Fives-Lille, oùce trouvait ie quartier généra) des so-cialistes. Après le passage des voitures,on s'aperçut qu'un vieil ouvriers, M. Dit-lies avait été écrasé par l'une d'elles.Le conducteur, M. \Valine, industriel àRouhaix. et Ni. Vincq, chauffeur a Lille,furent poursuivis et condamnés, le pre-mier à quinze jours de prison et 100francs d'amende Ir deuxième à unmois avec sursis et 100 francs d'amende.Tous deux devaient payer solidairement30.000 Praneo de dommages-intérêts àla famille de la victime.

La cour de Douai a porté les peinesde prison à un mois pour Watine, à

1 deux mois pour Vincq, mais a réduit lechiffre de dommages-intérêts il 20.000francs

La grèvedes producteursde laitdu paysde Bray

Rouen, 16 nov. (dêp. Petit Parisien.)Les producteurs de lait en grève au

pays de Bray se sont réunis à Enver-meu et Neufchàlel-en-Bray à cettedernière réunion assistait il. Tltureau-Dangin. député. Le président du syn-dicat, M. Duchoite, a exposé que diver-ses personnalités ayant offert leur mé-diation, des concessions pourraient êtreenvisagées dans le cadre des revendica-tions, qui ont déclenché le mouvement,D'ailleurs les syndicats de l'Oise, del'Eure et du Havre ont affirmé leur so-lidarité avec eelui du pays de Bray, quia reçu, d'autre part, les encouragementsdu syndicat de l'Yonne et de la. Con-fédération des producteurs de lait..

En attendant la fin de la crise, lesbeurres sont entreposés au frigorifiquede Rouen et seront vendus au momentle plus favorable ponr ne pas influencerle cours des marchés d'autre oart, lesindustriels laitiers 'satisfont leursbesoins en faisant venir le lait de laMeuse et des Pays-Bas

Costes et Bellonte quitterontHanoï aujourd'hui

Hanoï, novembre (dêp. Havas.)L'avion Potnt-d'lnterrogation, ayant à

bord Costes et Bellonte, partira demainmatin à 5 heures pour la France. Cal-cutta sera la première escale de leurvoyage de retour.

Les aviateurs espèrent être à Parismercredi prochain.

Plus grand que le « DO-X »!

On va construire en Allemagne un avion

pouvant transporter 270 passagersBerlin, novembre {dêp. Petit Parisien.)

La société Rohrbach, pour la cons-truction d'avions métalliques, a signé unaccord avec la Métal Flying Boat Cor-poration de New-York pour un échanged'ingénieurs pendant une quinzained'années. La société construira des hydra-vions du type Rohrhach-Romar. Elle vamettre en chantier un appareil plusgrand que le Do-X et qui pourra empor-ter passagers.

ACCIDENTS D'AVIATION

En Australie un mort et un disparu

Sydney, J6 novembre (dêp. Ilavas.)Un avion léger est tombé en mer pen-

dant qu'il survolait une course de vitessed'automobiles à Gerringong (côte sud del'Australie). Le pilote a disparu; le corpsdu photographie du ,journal Gwirdinn,qui se lrouvait dans l'apparell, a étérejeté sur le rivage.

Hamboutg. Un 'lock flottant qui doitêtre livré à la France au titre des répara-tions a été lancé hier.

L'ASSASSINAT

SUITE DE LA P

L'hypothèse du crime commis dansla cave fut alors envisagée. Le

panier y fut descendu, mais il fallut

deux inspecteurs pour le remonter.

L'assassinat aurait donc été commis

dans la boutique ou dans l'arrière-

boutique.Pendant toutes ces opérations,

AlmazolT n'avait pas rlesserré les

dents.On aurait pu le croire muet, si

brusquement, comme M. Benoist se

trouvait à ses côtes. il n'avait lancé

Vraiment, on se demande pourquclles raisons la police veut ma tête.Elle y met un acharnement sans égal, quisoulève l'indignation.

Calmé par son défenseur, Almazoff

se renferma alors dans son mutisme.La voiture qui devait l'emmener

fut alors rangée devant la boutique..Il y monta sous la fusillade des pho-tographes, devant lesquels, souriant,il posa. Il était 11 heures.

Dans la cave

Les enquêteurs devaient revenirvers 16 heures à la boutique de la

rue Saint-Gilles pour procéder à denouvelles vérifications.

On se souvient qu'un témoin, M.

Tapp, venu chez AlmazofY le 9 sep-tembre, dans l'intention de louer sa

boutique., avait déclaré que celle-cine présentait, ce jour-)'), rien de

suspect et que, notamment, il n'yavait pas remarqué la présenced'une maile. Les enquêteurs vérifiè-rent done si. la malle avait pu êtredissimulée aisément aux regards du

M. Benoist, directeur de la policejudiciaire, et l'inspecteur Célard, de

l'identité judiciaire, gagnèrent par la

cour, t'arrière-boutique, dans laquelles'ouvre l'escalier de la cave, et s'em-

ployèrent à relever le plan et lesdimensions de cet escalier.

Une demi-heure plus tard, arri-vaient M. Matifas, juge d'instructionet son greffier, M. Petit; M* Jean-Charles Legrand, avocat d'Almazoiî,

puis celui-ci, menottes aux poignets,eucadré des inspecteurs Mabille,Jeannaut et Schmit. A leur tour, le

juge. son greffier et M" Legrand des-cendirent dans la cave pour exami-ner la topographie des lieux.

Dans l'hypothèse où la malle au-rait été cachée dans la cave, on char-

gea l'inspecteur Jeannaut de la pla-cer sur ses épaules et de la remon-trr ainsi par l'escalier. L'opérationse fit sans difficulté, mais on putconstater que le panier passait tout

juste Pt que le policiers dut se bais-ser, avec son fardeau vide, pourarriver jusqu'à l'arrière-boulique.L,'expérience, faite une seconde fois,aboutit aux mêmes conclusions.

M. Benoist objecta que la malle

aurait pu fort bien être cachée sousl'évier, devant lequel se trouvait unetable, lors de la première perquisi-lion.

M. Tapp aurait néanmoins remar-qué la malle, visible sous les pieds de latable. remarqua M* Legrand.

Elle pouvait être masquée par desvêtements, répliqua NI. Benoist.

Passant alors dans la boutique, ledirecteur de la police judiciaire fitobserver que la malle aurait pu ytrouver place en plusieurs endroits.Notamment dans le coin gauche de la

pièce, entre une sorte de placardet la devanture.

Une vitre brisée

L'inspecteur Alard, s'agenouillant,examina avec attention ce coin, àl'aide d'une lampe électrique.

Cet emplacement a été lavé, dit-il,car j'y trouve un brin de serpillière.

Poursuivant son examen, il décou-vrit également un débris de colon

auquel adhérait un poil, qu'il jugea,au premier examen, être un poil defourrure.

On remarqua alors que la vitra decoin de la devanture, au-dessus decet endroit, était largement étoiléepar suite d'un choc. Ce détail n'avaitpas été observé lors des précédentesvisites.

Quand cette vitre a-t-elle étécassée ? demanda M Matifas à Almazoff.

Au mois de juillet, lorsque j'alenlevé les planches de mdn étalage, ré-pondit le tailleur en s'approchant.

Puis il se retira dans le fond dela pièce, inatlérablement calme etdéclarant à mi-voix

Ils ont trouvé une puce et ils veu-tent en faire un éléphant.

Revenant alors dans l'arrière-bou-tique, les enquêteurs envisagèrentl'hypothèse que la malle avait pu

être montée de la cave alors que lecorps de Rigaudin s'y trouvait. MaisM* Jean-Charles Legrand s'éleva vi-

goureusement contre cette idée.heus avons constaté, dit-il, qu'il

était possible de remonter la malle vide.Mais 70 kilos sont un poids considérablepour un homme moyen, surtout lorsqu'iln'est pas professionnellement habitué àporter des colis sur son dos. Mon client,qui est tailleur et n'es1, pas athlétique,n'aurait pu remonter un tel poids de lacave, avec fobligation de se baisser dansl'escalier.

L'avocat Legrand demanda que le

panier fût chargé de 70 kilos et quel'inspecteur renouvelât l'expériencedans ces conditions, mais M. Matifas

répondit que ce n'était pas utile

Il n'y aurait, dit-Il, qu'un charbon-nier, un boulanger, un porteur de bois,un fort des Halles ou un porteur de gare,en un mot un homme habitué à ce trafic,qui puisse emporter ainsi, dans ce petitespace, une charge aussi lourde Cen'est qu'une question d force physique.

Et, malgré la vive instistance de.Ni*Legrand, il s'opposa à toute nou-velle expérience.

Comme le défenseur soulignaitalors qu'il n'y avait en résumé contreson client que des présomptions, le

juge répliquaPardon, maître il y a les taches

de sang. Tant qu'Almazoff ne m'expli-quera pas leur origine, j'admettrai queRigaudin a été tué ici.

Telle fut la conclusion de cette rie-conde visite, qui prit fin à 17 h. 30.

Lundi, M. Matiras entendra leschauffeurs de Montmorency et lesconfrontera avec Almazoff.

LES MALLES CHARGÉES

PAR M. FLOTTES

VOYAGÈRENT

DANS LE MÊME TRAIN

Nous avons dit, hier, que le pro-de la malle en osier chargéerue Chabana is par le chaulTeur Flot-lès avait éfé retrouvé. Il s'agit deM. Deufch, fourrelu'.

M. Deutch, établi au quatrième.

DERIGAUDÏNREM1ÈREPAGEétge, 1, rue Cbabanais, a bien voulunous déclarer

Oui, c'est bien moi le client de lanie Clrabanais dont le chauffenr Flot-tés a parlé dans sa déposition à la jus-tice. C'est le 9 septembre, vers 17 heu-res, que mes enfants prirent le taxiet firent charger une malle toute sem-blable de forme, d'aspect et de poidsia celle qui renfermait te corps delligaudin.

Cette similitude de bagages et surtoutl'endroit où il fut chargé, rue Cha-banais, est une coïncidence assez peuordiunire. D'ailleurs, ma malle voyageadans le méme train que le « cercueild'osier ».

Et notre interlocuteur termine ennous disant avec un sourire

Vous ne voyez pas qu'une erreurd'enregistrement se soit produite et qu'onnous délivre à la place de notre colislu colis tragique ? Quel coup 1

LE RAPPORT

DU PRÉFET DE POLICE

AU SUJET DE LA PLAINTE

D'ALMAZOFF

On sait que le parquet de la Seine,saisi de la plainte d'Almazoff contredes fonctionnaires et agents de la

préfecture de police, avait demandele 29 octobre au préfet de police delui faire connaître, par son rapport,son avis sur la suite à réserver àcette plainte.

Le préfet de police confia àM. Xavier Guichard, inspecteur géné-rat des services de la préfecture depolice, la mission de procéder à une

enquête sur les faits articulés parAlmazoff.

f.e 12 novembre, le préfet de policea transmis les résultats de cette

enquête au procureur de la Répu-blique en lui signalant les pointssuivants:

Le rapport du docteur Paul éta-blit, contrairement aux affirmationsd'Almazoff, que les contusions relevéeset d'ailleurs légères no peuvent prove-nir ni de coups de bâton ni de coupsde matraquc;

21 La nature de ces contusions s'expli-que par la scène violente à laquelles'est livré Almazoff et au cours delaquelle les inspecteurs ont dû lemaîtriser;

3° L'attitude, actuelle de ce dernierest en contradiction très nette avec cellequ'il a cue le dimanche en quittant lesinspecteurs qu'il a accusés, depuis, del'avoir frappé: il s'est entretenu fami-lièremcnt avec eux, il leur a demandédes cigarettes, qui lui ont été aussitôtdounécs, et il leur a serre la main;

4° Il a été ameni1devant le juge d'ins-truction le jour même. et. bien quequelques heures seulement se soientécoulées depuis le moment où il auraitreçu des coups, il n'a formulé aucuneprotestation.

Le préfet de police, après avoirexaminé personnellement le dossierde l'affaire, a conclu très nettementque la plainte d'Almazoff n'est pasjustifiée.

C'est depuis la communication del'enquête, ajouto-t-il, qu'A défaut d'uneinstruction d'office, Alrn3zoff a pris l'ini-tiative de déposer entre les mains dudoyen des juges d'instruction, avec cons-titution de partie civile, une plainte for-mulée d'ailleurs contre X. bien que lesnoms des inspecteurs qui sont intervensdans cette affaire aient été publiés etsoient connus.

COMMENT

FUT DÉCOUVERT

DANS LA MALLE

UN FILAMENT DE COTON

INVISIBLE A L'ŒIL NULa découverte, dans la malle qui en-

fermail le corps de Rigaudin, d'unePartie de coton qui serait passée ina-perçue aux policiers de Lille a provo-qué une vive réaction chez ces derniersqui croient voir en ceci comme un repro-che implicite de n'avoir pas conscien-cieusement fait la première enquête.

Les policiers de Lille, à qui personnene songe a reprocher quoi que ce soit,se méprennent sur cette désignation, àvrai dire assez vague, d'une « partie decolon..

Car il s'agit, en réalité, commeonnous l'expliquaithier dans les milieuxcompétents,d'un fllanrentde cotonquise trouvait coincéentre deux lamellesd'osier.Ce filamentde cotonétait invi-sibleà l'œilnu et ce ne fut qu'en exa-minant l'osier avec les appareilsdontils disposentque les servicesde l'iden-tité judiciairele découvrirent.

L'examenau microscopiedece filamentdonnales résultatsque l'onsait.

Disposeraient-ilsd'un laboratoireaussiperfectionnéque celuide l'identitéjudi-ciaire, les policiersde Lille n'auraientmêmepas eu le tempsde procéderà unexamenaussi minutieuxde la malle,puisquele parquetde Lillefut trèsrapi-dementdessaiside l'affaire.

L'AVOCAT D'ALMAZOFFDONNE SA DÉMISSION

D'ATTACHÉAU CABINET DU MINISTRE

DU COMMENCENI*Jean-Charles Legrand, avocat à

la cour, a fait connaître à l'Il.P.-E.Flandin, ministre du Commerce,qu'en raison de l'agitation politiquenée en dehors de lui, et notammentl'interpellation déposée à la Cham-bre au sujet de l'affaire Almazoff,dont il a assumé la défense, il luisemblait préférable, momentané-ment,de ne pas remplir les fonctionsde chargé de mission au cabinet duministre qui lui avait été confiées.M"J.-Ch. Legrand a donc donné sadémission d'attaché.

Le mauvais temps

Après une courte accalmie, la .tempêteen mer a repris avec une violence accrue.A Cherbourg, plusieurs navires en diffi-cuité ont dû s'abriter en rade.

Au Havre, l'état de la mer n'a paspermis l'embarquement à bord du cha-Iand de mer Charolaix des corps dessoldats américains qui doivent être ra-patriés lundi par le Prêsi/ient-Roosevelt.Les cercueils ont été dirigés sur Cher-bourg par voie ferrée.

A Lorient, la mer est démontée et lanavigation impossible. Une vingtaine dechalutiers ont rallié précipitamment.

A pinan, par suite de fortes pluies, lesinondations ont repris dans la région.Dins le bas quartier, une maison s'esleffondrée. Aux environs de Quévert. unemasure s'est écroulée Au Pin, une digues'est rompue.

La mer est très démontée au large deTrouville la navigation avec le Havreest suspendue et les bateaux de pêcheont rallié leurs porte d'attache.

Premières neigesPour la pivmièrp fois de l'année 1j

neige est tombée à Aix-en-Provence, àChalon-sur-Saône, à Vitry-le-François, 1Keims, à Colmar. Elle a fondu en pre-nant contact aver le sol.

DANSLARÉGION

PARISIENNEAISNEi

B0HA1N. Aujourd'hui, pour le cliam-

[l'.onnat de l'Aisne de première série, le

PARPEVU.LE. M. Jules Duuont. char-

retier, conduisant un cliarlot. route de Vil-

lers-le-Sec, à i'Ieine-Selve. Il tomba et uue

roue du véhicule lui passa sur une Jambe.

Il eut la chance de se relever avec des con-

lusions.

EURE-ET-LOIR I

CHARTRES. Pharmacien de service aa-

Jouril'hul, M. Arvisct, 7, ritePlusieurs matches comptant pour le

championnat des challenges seront disputésaujourd'hut. Eu rootoall, le V. S. Chartralnrencontrera l'Amicale de Chlteaurtuu jl'équipe des Jeunes ramilles celle des Petits)

Chasseurs Bonnevalais. En rugby, match

('foire le V. S, C. et Tours, au stade les

Oranrts-Prés; match entre le S. C. C. et

l'U. V. S. de Chateaudun, au stade des Bas-

Bourg,.Aujourd'hui, à 14 Heures, dans les sa-

lons Sainte-Foy, assemblée générale de taSociété d'horticulture d'Eure-et-Loir, sous !a

présidence de M. Béirté. Cette réunion sera

précédée d'un banquet.

OISE

Noces de diamant

On vient de célébrer a Vlncull-Salnt-Flr-

miu le soixantième anniversaire du tna-

rlnjre de NI. et Mme Bunucler.

.NI. Beaucier, qui exerça longtemps dans

cette localité les fonctions de chef de gare,

appartint de longues années an conseil

municipal et exerça pendant treize ans les

fondions d'adjoint qu'il résigna en raison

de son lige.Après la cérémonie religieuse, les vénéra-

bles jubilaires furent reçus a la mairie ou

M. Calllaux, maire. leur adressa au nom de

toute la population ses félicitations et ses

vœux.

Tué par un rapide

Un ouvrier d'usine. M. lrCne Berlancourt,

vingrt-huit ans, demeurant rue Pasteur, à

Liniicourl. a été tamponné au passage à ni-

veau voisin par le rapide Méditerranée-

Calais.

L'infortuné a été tué sur le coup. Il laisse

une veuve et un enfant.

BEAUVAIS. Aujourd'hui,*» 14 h. 15, mat-

ches du championnat de l'Oise de football,

stade de ta route d'Amiens V. C. Iieauval-

sien (1) contve U. S. Saudricourt (1); stade

de la route cte Mvillers G. S. Marissel U)

contre U. S Ercuis (1).Cet après-midi, Il 1:, h-, assemblée géné-

rate de la section de l'Association des

anciens cnmnattants d'Orient.

CREVECŒnR-LE-GRAMD. Aujourd'hui. A

17 heures, à l'hôtel de ville, une conré-

rence publique sera faite par M» Henri De.

mont, avocat à la cour d'appel de Paris,

qui traitera le sujet suivant • Comment

supprimer la guerre ».

tONGUEIL-SAIKTE-MARIE. Un incendie,

attribué a la malveillance, a détrnlt une

meule de 1:000 kilos de lin, appartenant à

)1. Louis de Waelle, qui subit un dommage

évalué il 28.000 francs.

SEINE-ET-MARNESauvé de la noyade,

un désespéré se jette sous un train

Dans une crise de neurasthénie, un ma-

nœuvre italien, Adamo Venu Il. quarante-

quatre' ans, travalllnnt sur un chantier, aux

Vosves. décida de mettre fin A ses jours et

se jeta dans la Seine. Mais des camarades

l'ayant vu, se portèrent a son secours et

le dégagèrent non sans que le désespéréleur cut opposé une vive résistance.

Plus résolu que Jamais dans son tragique

projets, Ventail alla, quelques heures plustard, s'étendre sur la voie ferrée. On re-

trouva son cadavre littéralement coupé en

deux.

SEINE-ËT'OISEDans le clergé

L'abbé Cotte, vicaire Montmorency, est

nommé curé d'Ennery l'abbé Plgnanll,vicaire à Gargan, est nommé vicaire a

Montmorency.

Voleurs de cuivre

les voleurs de culvre qui opèrent depuis

quelque temps dans la région de Saint-ner-

main se sont signalés l'autre nuit, a Mon-

tesson, eu couplant les fils télégraphiquesentre le cimetière de celle localité et la

route de Sartrouville. La veille. Ils avaient

également coupé et emporté pour un millierde franrs de tuyauterie de cuivre chezM. Ernesl Raison, maraîcher, 63, rue d'Ar-

genteull.

Un employé infidèle

se constitue prisonnier

Le 14 septembre dernier, ainsi que nousl'avons relaté, Edgar Bourille, vingt-neufans, demeurant 10, rue Gambetta à Arsren-tenll, aide comptable dans une usine de larue des Charretiers, avait pris la fuite en

emportant une somme de 35.000 francs, re-

présentant la pale des ouvriers.Or, hier, Bourllle ayant dépensé cette

somme Jusqu'au dernier sou, s'est consti-tue prisonnier.

Manifestation patriotique

de réservistes

Des gerbes de neurs ont été déposéesdevant le monument aux morts de Versailles

par les réservistes du d'aviation et lesmilitaires de la compagnie du batail-lon d'ouvriers d'artillerie.

Un motocycliste condamné

Sur la route de Potssy a Matsons-Larntte,au lieudit l'Etolle-rte-la-Coudrale, une moto-

cyclette montée pqr deux Jeunes gens ve-nait se Jerer, le 21 août dernier, contre unautobus de grande banlieue. Le conducteurde la motocyclette, M. Stanislas Le Man-

cher, charretier au service de M. Auroax,

grainetier, Grande-Ruç, a Treil, et son com-

Iragnon, M. Léon Rubut, Cultivateur, 28,Grande-Rue, dans la même localité, étaientre'.evés l'un et l'autre grièvement blessés.

Le Manchec, comparaissait, hier, devantle tribunal correctionnel de Versailles sousl'inculpation de blessures par imprudence.Comme 11 ne possédait ni permis deconduire ni permis de circulation, le trIbu-nal s'est montré particulièrement sévère etl'a condaTné à jours de prison «tfranc, d'amende.

BEAUCHAMP. Au cours d'une expé-rience de laboratoire dans une usine d'es-sence, chaussée Jules-César, un ballond'essai contenant six litres de gazoline aéclaté, communiquant le feu à une partiedu bâtiment. Le sinistre a été rapidementéteint. Les pertes se chiffrent à francs.

BRUNOY. Près de la Croix de VUleroy,un cycliste. ? Jeune Albert Loubat, qua-torze ans, demeurant avec ses Parents, 17,rue de Talma, a été renversé et grièvementble·sé par une automobile.

C0RBE1L. La chambre syndicale desentrepreneurs de bâtiment de l'arrondisse-ment tiendra son assemblée générale aujour-d'hui à 10 heures. palace Saint-Jean. Unbanqnet suivra A l'issue duqnel Il sera pro-cédé à la distribution de récompenses auxouvriers et apprentis méritant*.

GARCHES. Des cambrioleurs se sontIntroduits, avenue du Clos-Toutain, dans levilla de M. Holl, on Ils ont dérobé des piè-ces d'argenterie estimées a francs et150 francs en menue monnaie. Ils ont péné-tré ensuite dans la propriété de M. Varlnotsmême avenue, où Ils ont pris 300 francs, Ptont échoué dans un troisième cambriolagechez M. Coiirnal. le chien de garde Lesayant mis en fuite.

JAGHY-SOUS-BOIS. Un Incendie aéclaté dans un hangar appartenant àM. Emile Dlve, détrulsant près de 30.000francs d'approvisionnements appaj-ten/Bs»M. René Vitale,.

KARLY-tE-ROI. On a arrêté un ouvrieragricole, Edmond Besjon, vinçl-qualre ans.employé il la terme du Trou-d'EulVr, qui, aucour* d'une (liseus«ion, a blessé d'un coupde couteau son compagnon rie travail Kio-rentin Borgne, trenre-huii ans.

MEUDOK. Le comité local de 1'Unton desfemmes de France vient de rouvrir 113, ruede Pari?, son dispensaire-vestiaire.

VIROFLAY. tl vient d'être mis fntul-

ement la disposition de la Maison des

infants une collection de meubles d'une va-

enr de 2Ô.O0O francs, provenant des près-atlnns en nature allemand)-» et comprenantlotauiment un cabinot dentaire complet ainsi

}U'lin service de nriio-iilagno-slique-Pans la salle du théâtre

les Variétés, il sera procédé, cetnidl, à la remise des challengesmmiclpaux gagnés par les sociétés cyclistes'1 athlétiques de la ville. Des médaillesndivlduelles offertes par le conseil munl-

:ipal et destinées Il. récompenser de belles

:>errorruances seront en outre décernées. lallstrlbution de ces récompenses sera suiviel'une partie sportive el récréative avec leconcours des diverses sociétés, notammentle la société féminine d'éducatlon physiqueles Amies de Versailles.

M. Emile Cordero, grand mutilé de

ruerre, ancien canonnier au d'artilleriei pied, actuellement porte-drapeau de la"iciété Aide et Protection, vient d'être tris-iTlt au Livre d'or et de recevoir la médaille

les soMatî de Vvrrtun.VILLIERS-SUR-MARKE. Mme Simone

Dhapelle, employée de bureau, si, avenue

des-Elïévirs, a été renversée et grtèvemeiublessée par unt; automobile.

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Page 5: Bougainville p2

4! LE PETIT PARISIEN

LES CONTES DU « PETIT PARISIEN

|LA CONTRE-ATTAQUE 3

par Jacques CÉSANNE

Par une ijé'i;b>e nécessité, M. Iksscgtrompait sa femme. Cela lui était pénible,car il avait tuujours éprouvé pour elleune tendre affection, une profonde .stime,ainsi qu'un dévouement à toute épreuve.Mais, hélas 1 cela était nécessaire aussi.

parce que l'affection, l'estime et le dé-vouement ne remplacent point l'amourqu'il aimait d'amour Mme Carnavalei et

que Cupiden se nt des serments prêtésau pied des autels.

Mme Carnavalet était une exquise veuve

d'après-guerre. Elle comptait trente-huit

printemps, cependant on ne lui en aurait

pas donné trente cinq. Elle avait un fils dedix-huit ans, lequel causait à M. Bessèges

beaucoup de soucis. Ce n'était point quela conduite de ce jeune homme laissàt à

désirer en quoi que ce fût, non. c'était

qu'il souffrait de celle de sa mère.Un jour, M. Bessèges avait déclaré

Roger ne peut pas me souffrir.

Quelle idée, mon ami 1 savait ré-

pondu la jeune femme. Jalousie d'enfant,tout au plus.

Mais Roger, peu endurant, comme les

jeunes gens d'aujourd'hui, s'était mis sou-dain à employer la manière forte

Roger se permet d'être insolent avec

moi, avait dit M. Bcsséges.C'était exact, et Mme Carnavalet ne

pouvait nier l'évidence.bfais, comment agir ? Elle se trouvait

dans une situation bien délicate. On dé-

cida que M. Bessèges fréquenterait avecmoins d'assiduité (il y venait chaque jour,de cinq à sept), le voluptueux boudoir deMme Carnavalet. On se verrait un peuplus au dehors, et le diable n'y perdnitpas çrand'chose.

Mais Roger s'était mis en tète de ne

plus voir du tout tif. Bessèges chez samère. Et voici le moyen qu'il cnat devoir

employer un soir, en rentrant au domi-cile conjugal. M. Bessèges trouva son

épouse en pleurs. Elle venait de recevoirure lettre anonyme, écrite à la machine, et

qui était ir peu près libellée de la sorte< Madame, je n'ai point l'hunneur le vous

connaitre, mais je vous conseille chari-tablement, dans l'ir.térèt de votre ménage,de surveiller un peu NI. Bessèges. Si cetavertissement ne suffit point, d'autreslettres viendront qui vous apportercntquelques précisions. Madame, je voussalue bien. »

Tu me trompes avait gémi Mine

Bessèges.Mais non, ma pauvre chérie. Cette

lettre émane de quelqu'un qui nous ea veut.

Voyons, est-ce que j'ai l'air -d'un mari

qui trompe sa femme ?Non, cnnfessa Mme Bessèges.Est-ce que i. ne t'aime pas ? Est-ce

que tu n'es pas ma préoccupation cons-tante ? Est-ce que je ne m'efforce pas defaire tout ce que je puis pour te rendrel'existence heureuse ?

Oui, avouait Mme Bessèges, qui nedemandait, d'ailleurs qu'à être convaincue.

Moi, te tromper ? Pouah pour-suivait M. Bessèges en esquissant un gested? dégoût.

Et il concluaitTu vois bien. Allons. ne pense plus

à cela et embrasse-moi.Seu'ement, quand il fut seul, il se dit

Ça, c'est un coup de Roger. L'ani-ma!

L'attaque était directe. Il s'agissaitd'être prudent, puis de riposter par une

contre-attaque foudroyante. Pendant quel-ques jours il s'abstint de paraitre chezMme Carnavalet. Enfin, il envoya àl'adresse de Mme Bessèges un billet quiétait éciit à la machine, une F!amingtonun peu usagée, et sur un démopratiquepapier quadrillé, tout comme la missivede Roger < Je vous avais promis quel-ques précisions, madame, en voici votremari se rend le lundi, le mercredi et le

vendredi chez une Mme Z. qui demeure

145, rue de la Bienfaisance. C'est demain,mercredi, son jour. Il est très exact etarrive à cinq heures et demie. Vous

pourrez le guetter sous la porte cochèred'en face. Pauvre madame, je vous salueb:eu. »

Comme elle venait de lire cette lettre,M. Bessèges scrutait sa femme du coin del'oeil. Elle était un peu pâle, mais nebronchait pas.

Ça mord, pensa l'astucieux mari.Quest-ce que tu fais, cet après-

midi, mon chéri ? demanda négligemmentMme Bessèges, quelques minutes plustard.

Je me rendrai à la Bibliothèquenationale où j'ai toute une documentationà recueillir pour mon prochain O'tyrage.Puis à cinq heures et demie, je serai chezNI* Louveteau, mon avoué, que je veuxconsulter au sujet de quelques difficultésque j'ai avec mes locataires du faubourgSaint-Honoré.

Et si je te demandais, au lieu d'allerchez ton ovoué, de venir prendre le théavec moi. chez Philip's ?

Je te dirais que cela n'est par pos-sible.

Et si je t'en priais, cela devant mefaire un grand, un très grand plaisir ?

Je protesterais du désir que j'ai tou-jours de satisfaire le moindre de tes

plaisirs, mais j'ajouterais qu'en l'occur-rence, il ne petit en être ainsi qu'il fautabsolument que j'aille aujourd'hui, der-nière limite, chez M* Louveteau etqu'éviter un procès, cela vaut bien de

manquer une tasse de thé qu'on aura toutle loisir de prendre une autre fois.

M. Bessège? avait, ou croyait avoirparlé en homme sérieux, en homme qui ne

peut piéter l'oreille aux fantaisies des

femmes, lorsqu'il s'agit de défendre ses

propres intérêts. Mme Bessèges n'eutplus, dès lors, guère de doute sur l'étenduede son infortune.

Et pour se bien convaincre que son marila trompait, et qu'elle était la plus mal-heureuse des épouses, elle se rendit ruede la Bienfaisance, et resta une heure sousla porte cochère qui se trouve en facedu 145. Nous disons une heure, parce que,pour être bien sûre de ne pas manquerle coupable, elle arriva à cinq heures pré-cises et ne s'en alla qu'à six heures. M.Bessèges n'était pas venu.

Ne sachant que faire, elle téléphona chezM* Louveteau et, à tout hasard, demandason mari Un clerc lui répondit qu'en effet,M. Bessèges se trouvait depuis une demi-heure environ dans le cabinet du patron,mais qu'il n'en aurait sans doute pluspour longtemps.

Elle savait maintenant que l'auteur dela lettre des lettres anonymes (carpour elle il n'y en avait qu'un) était unimposteur (ou un£) car il ne pouvaity avoir qu'une femme pour employer desprocédés aussi misérables I Elle savait queson mari était bien innocent du crimeque lui imputait sans doute une gour-gandine dont il avait repoussé les avances.

Et ravonnante, elle ouvrit les bras àM. Bessèges, quand il fut de retour, vers

sept heures.Il ne parut point outrt mesure surpris

de cet accès de tendresse, rendit baiserpour baiser, et satisfait de sa contre-attaque, pensa

Roger peut toujours écrire, à pré-sent.

Le lendemain il contait à Mme Carna-valet l'hi;'oire des deux lettres anonymes.Elle aussi, elle embrassa avec tendresseM. Bessèges, avec un tendresse admira-tive, et lui coula dans l'oreille

On médit souvent des femmes, maisvous. les hommes, ce que vous pouvez êtrecanailles, quand vous vous y mettez 1

Jacques Césanne.

A LA COMMISSIONDU SURMENAGE SCOLAIRE

La commission spéciale chargée. au'au ministère de l'Instruction Publique, de

procéder à une large enquête sur la ques-fion des horaires et du surmenage sco-)aire a déjà tenu deux séance. Elle com-prend, parmi ses membres, le docteurde l'Académie de médecine, quicette compagnie a confié le rapport de

l'enquête qu'elle a elle-même instituéesur le surmenage scolaire.

La commission, qui fonctionne au mi-nistère de l'instruction Publique, a déjàdemande il NI. lo docteur bufeslel, repré-sentant des médecines des écoles de laVille de l';iris, clo déposer devantelle. Elle entenrlrn meure plusieurs mé-decins spécialisés par leurs études rein.tives au surmenage sculaire.

La création d'un pipe-line

pour approvisionner Paris en gaz

On a parlé, nous l'avons signalé, de]- création d'un pipe-line pour approvi-sionner Paris en gaz provenant de 1'uti-lisa tinn des sous.produits du charbon decertaines mines du Nord.

Répondant à ce sujet à une questionde M. Robert Bos, le préfet de la Seinefait connaîlre que tous les procédésparaissant susceptibles de conduire iune amélioration dans l'exploitation dela régie du gaz font l'objet d'étudesapprofondies de la part des services dela Société du gaz de Paris en pleinarrnrd avec le service du contrôlelechniqne. Mais il n'est pas question 'lel'introduction imminente d'un mémoireju'éfeelciMl relalif à l'adduction dans larégion purisienne de gaz provenant descokerics du Nord.

LA CHASSE A LA PERDRIX

FERME AUJOURD'HUI

La chasse à la perdrit ferme auJonrd'Uiil.est accordé jusqu'à mercredi [irocùam 2

nii'll po.ir le transport et la vente de ce

çrilicr aux H.ilVes Juàna'à vendredi ,a

nuril, pour l'étalage chez les détaillant;, et

ju^U'à dimanche prochain au soir pour la

venta rhpz k'S déutliants sans étalage.

La refonte du régime des pensionsdes capitaines au long cours

M. Rollin a reçu hier une délégationdes capitaines au long cours et despilotes, qui fut a été présentée parNI. Mas, président de la Fédération deecapllaines au long cours et de la Fédé-ration des pilotes.

L'entretien, très cordial de part etd'aulre, a porté plus particulièrementsur la^qiiestion de la refonte du régimedes pensions. M. Louis Rotlin a écoutéavec un vif Intérêt les suggestions quilui ont été présentées et il s'attachera àaméliorer dans toute la mesure du pos-sihle le projet de loi actuellement eninstance devant le Sénat.

ARRESTATION A ASNIÈRES

DU MEURTRIER D'ANGERS

t.C3 Inspecteurs r.cnty et Lemattre, de lasûreté générale, ont arrêté, boulevardVoltaifp. a Asnlèrps. le courtier en librai-rie Aiexandre Carré, figé de trente-deux ans,qui. jeudi dernier dans un restaurant àAngers, au tours d'une discussion, avaittué d'un coup de revolvec un consomma-teur, M, Charles Verbresui. trente-neufans.

Au moment de son arrestation Carré étaitportcur d'un revolver dont il s'était servile Jour du mettrtre. Apres un Interroga·tolre il Identité, M. Bayard. commissaire, aenvoyé au dépôt le courtier riul sera trans-rere incessamment Il Angers.

AUX HALLES HIER

Hausse de 0 fr. 30 Il ter. 50 au Kilo surla basse paleron, 5 50 Il 9 bavette. 6 50à 9 50 plat- côte. 6 Il 9 50 collier,

à 8 50.8àBaisse15de 0 fer. 30 A 0 rr. 60 sur le veau,

Baisse de 0 fr. 50 sur le mouton. 8 Il16 50.

Le porc sans changement.Hausse de 0 fr. 50 au kilo sur l'agneau

de lait, 14 A de 1 tr. sur l'ordinaire,11 Il 17.

Balise de 1 fr. sur tes poules dTnde deTouralne. 13 il de 0 60 sur celle3 duMidi, t3 à 50 les poulets nantais etsatinais. iû A 17 de 0 fr. 10 sur le lapinSâllnais. 12 75 & 13 40 de 0 fr. 15 sur lelaptn ordinaire. 12 à de 0 fr. 25 surl'oie dépouillée, 10 a

Hausse de 1 franc par douzaine sur lesalouettes. 14 Il 21.

LA VIE SPORTIVE

LA COUPE DE FRANCEDE FOOTBALL

organisée par la F. F. F. A.

avec le concours du Petit Parisien »

Le Il' tour de la Coupe de Fiance a

lieu cet après-midl quarante rencontres

seront jouées dans les diverses ligues

régionales et sept parties opposeront, a

14 h. 15, dans la région parisienne, les

clubs de la capitale d'excellents

onze., de divers départements.

L'ordre de ses rencontres a été ainsi

établi

A Villeneuve-Saint-Georges, U.S.P.-L.-M.-U.S. Salnt-Servan. A Persan, U.S. Per?»n-Beaumoni-U.S. NœtiJt-les-MIncs. Au Parc-

Saint-Maur, U.S.A. Saint-Munr-n.C. IloubaU.A Taverny, Cnsmopollian ciiib-F.C. Rouen.

a Pavillons-sous-Bots, Stade de l'Est-C.S.Orne-Amnévitle. Au 'stade de Paris, à

Saint-Ouen. ned Star OI.-D.T. Thaonnais.A Chareuton, S.O. Est·A.S. Hammont.

L'EXAMEN DE PROFESSEUR

DE GYMNASTIQUE HARMONIQUE

L'exanwn pour 'e diplôme de professeurde gymnastique harmonique (méthode Irène

Popard) passé au siège de l'Association fran-

çaise rire de -Naples, a donné les résul-tats suivants

1. Mlle Paule Peletler (Le Mans) 5. MlleYolande Gaillard 3. Mire Sylvaine Loger4. Mlle Jeanne Bonnet (Lyon); 5. Mlle AnetteLouvent (nelms); 6. Mme Marlnette Plante;7. Mlle Jeanne Pisser; 8. Mlle Myrlan Va-lenrod (Palestlnt1) 9. Mlle Ellane Nether.

LE DIMANCHE SPORTIF

FOOTBALL, Coupe de France organiséepar la !• K. F. A. aux le Pclit Parisien, à14 h. 15, malche, à ViUeneiive-Sainl-Geor-

ges, Persan, Parc-Patnt-Maur, Taverny, Pa.villons-sou s- Bois, Stade de Paris. Charenton.

Matches amicaux. A 13 heures, A Buf-ralo. Stade Français-Amiens A. C. et Club

Françals-F. C, Seie à 14 Il. il Saint-

Mandé. U. S. Sulsse-C. A. Vitry. «

Rugby. Championnat de Paris: AIl. 30 Au grade Pershing, S. S. Prime-

vères-A. S. P. T. T. A la Porte Dorée,P. U. C.-Baclng- C. F. A Pantin, A. S. P.Poliee-C. S. Meaut.

Match amiral. A 14 Il, 30, au Parc des

Prince?, Stade Français-A. S. Montferran-daise.

Cyclisme. A heures, rne Nélatondépart du Championnat des tri-porteurs.arrivée vers Il h. 30, au Vdl' d'lilv'.

A Ii h, 30, au Vélodrome d'Ftlver. matchomniuM des champions du monde Paillard,Micliard. Ronsse.

cross-country, A 10 Heures, à Pavillons-

soiH-Boi«, Cross de l'Espérance. A 15 h. 10,h Saint-Cloud, Cross d'ouverture des corpo-rations.

Boxe. A 1I h. 30, au Central S. C., réu-nion dominicale.

Cross cyclo-pédestre. A 8 heures, il laporte Maillot, cross d'entralnement de l'U.V. l'.

L'ESPRIT NOUVEAU

Il chaque age a ses plaisirs, chaqueépoque est caractérisée par un esprit bienparticulier. Hier encore, la Jeunesse aimaitse passionner pour des questions littérairesnu artistiques ou pour des conceptionsPolitiques nouvelles. Mais la guerre a passé,donnant tous une cruelle leçon de réa-lismr, Et les esprits se sont tournés versles chose pratiques, d'un rendement immé-diat. La preuve de cet étnt d'&tne collectifest donné par le succès que vlent d'obtenirpar son concours la revue Je fais tout quis'est donné comme programme la vulgari-satinn des travaux manuels. Je /ais toutavait organisé un coin-ours d'outils. Quinzemille personnes ont pris part Il co concours.C'est dire le nombre Important de ceux quis'intéressent Il présent aux travaux ma-nuels. Le Dremlcr prix, qui était defrancs en espèces, a été gagné par un jeunemécanicien de vlngt-troi? ans, de Coutances.Cet esprit nnuveau, essentiellement prati-que, qu'on observe dans la jeunesse d'àprésent, est de très bon augure. Nous devonsnous en réjouir. Nous manquons, en effet,d'artisans, de ces ouvriers aimant bien leurmétier, cherchant à le perfectionner, quifaisaient autrefois la gloire de l'artisanalfrançais. De tous cotés, on assiste à unvérliàble réveil artisanal. Il faut félicitercet essor. C'est le but que s'est assigné Irevue Je fais lout, qui publie chaque se-maine des conseils pratiques pour tous Ifsgenres de métfers et qui donne des plansde constructions avec eo:es et détails. ungrand nombre de professeurs spécialisésdans l'enseignement technique apportent Illa revue Je fais tout, le bénéfice de leurcollaboratlon.

Je fais lotit est en vente partout an prlxtrès mode«l<?de 73 centimes le numéro. Unnuméro spécimen gratuit vous sera envoyésur simple demande adressée a Je fais touf,13, file d'Enghlcn. Paris (X«).

DANS LES T. C. R. P.

A dater d'aujourd'hui dimanche, laligne de tramway n- 26 « Cours de Vincen-

nes-Saint-Auj-ustiri sera prolongée à laPorte de Versailles par les rues Lecourbe,de la Crolx-Mvert et de Vaugirard,.

La ligne conservera son numéro actuel etprendra la dénomination « Cours de Vln-cennes-Porte de Versailles •. Elle compor-tera rinq sections Cours de Vlncerines-ltue de Bellevllle Bile de Bellevilte-Bou-leviird de Magenta; Faubourg Saint-Denis-Rle rt'Astnrjr narc (leSiiffrnn Avenue de SutTren-Porlc de Ver-sailles.

D'autre pnrt, partir de demain t'indl.le «vstfrne de perception du prix des placesà l'aide de carnets de tickets et de cartesIVMomartalros sera éfendu aux lignes

A Pantin-Gara Montparnasse B

« Pré-Saint-Gervais-Gare Montparnasse »

et 29 C « Marché de la Villette-Oare Mont-parnasse ».

AUTOMOBILISTESVoulez-vous connaître les prix com-

paratifs des grandes marques d'auto-

mobiles françaises et étrangère» ?

Lisez te numéro de Novembre d'

OMNIA

la grande Revue pratique de l'AutomobileRédacteur en chef BAUDRY DE SAUNIER

Dans ce numéro, qui donne le compte-rendu complet du Salon de l'automo-bile, vous trouverez un tableau des carac-téristiques et des prix des voitures françaiseset étrangères en vente sur notre marché.Vous y trouverez également des articles deM. Bandry de Saunier sur « la voltur* quinous manque on la question irrésolue etsur les accumulateurs alcalins » d'AndréCaputo, sur « les tendances et progrès dela construction •. sur les véhicules nou-

veaux, sur les accessoires intéressants, etc.

I'iiuc 0 0 fnincs

DIIlECriO», ADMINISTRATION, RÉDACTIONrue d'Enghien, PARIS-X-

LES COURSES

Hier à Vincennes. Les résultats

Em6fème Royal, à M. de Chavannes,

gagne le Prix de Vincennes

La première réunion du meeting hiver-nal de trot a eu lieu hier avec un pleinesuccès. Le trotting n'a rien perdu de sa

vogue et les trois enceintes 'lc l'hippo-drome de Gravelle étalent bien garnies.

Le sport a été d'excellent ordre et lesfavoris furent, en général, malheureux.Dans t'épreuve principale,

le Prix deVincennes. doté de la.0.000 francs, onpayait pour l'écurie Olry-Bœdcrer qifimettait en ligne trois représentants. Endehors des' championsde la casaque groshleu, on ne s'occupait que d'EmblèmeRoyal que des bruits favorables présen-taient comme très amélioré. Et c'est effec-tivement le poulain da NI. de Ohavannes

qui l'a emporté, très aisément, devantEchelles et Eli'jny, après avoir mené

pendant presque toute la course.Le nis de Phoenix a trotté le kilomètre

en 1' :t2". vitesse qu'il dvait déjà réalisémais en bon terrain, -alors, qne, hier, la

piste était franchement lourde.

PRIX DE PÔHT-A-MOUSSON

Monté. m.uco francs, 2..50 mètres

l. Ellncourt. Uiuêroult) O <2

à NI. 0. Derofsy 9

Eros XI (A. Forcinal) P

3. Ephaïstos (P. Laisis) P 8

4. Enernon (n.-C. Maillard). non pla-cés Egyptus IL, Durour) Esculape (Ber-

togllatn Endymion (Auvrav) Eudes de

Sorteval (U. Pentecôte) Kldorado Il

(Vigneaux) Es 1'u La IV 'A. l.lbeert).

nuréi-3 3' 39" 3* 43", Ci" 3/5.

3' 43" 4/5. Réduction au kil.: i' S/J.

PRIX DE JAKVAL

Attele, a v. aux enchères, 10.000 rr., 2.2i5 m.

I. Balbiffnj (H. Masson) O17650

à M. Il. 6fasson.P P 50

i. Beaime (A. Clioisseleti il 30

3. Uoisslse (L. Forcinal) <i

4. Clcéron Il (Meunier). Non placés

Bathuel (V Buttl) Brumance (A. Sonrrou-

bille) Candidat (Mauny), distance de la

deuxième place Bois Robert (P. Laisis)Bouno (Le Moel) Chariot II (Jan?sens).

Durées 3' 3f," kl: V S/3. 3' 37"

3' 38" Réduction an kil. Il 3û"

PRIX DE BASLY

Monté, 3O.(H)ii mues, 2.S00 mètre»

1. Cabane Vauban (ll.-O. Simonardjij •

a Mme Kourglne t2

2. Bauy Wllkes (il. Picard) P

3. Parisetm (A. Libeem il123

4. Clair de Lune lit 'A. Choisfel'-1. Non

placés Chocolat (L. Dufour) iiéutrix III

(V. Kéray) Val Suznn (verzé!ei Cicéron

(A Llbeert) As-ur V (Gougeon) Barroso

(Chrétien). Durée» 4' 17" f 20" 4/5,

4' 21" 3/5. Réd. au kil. 1' 31" 1/5.

PRIX DE MATJLEVRIER

St.-ch., chevaux de seile, fr., 3.CO0 m.

Géranium (M O. du lireil) G 21 50

au comte J. de Vlenne.P 7 50

2. Défié V (J. LTte) P 7 •

3. Amy III (Houlet) 9 »

4. Ami (Sawlrln). Non placéa Camé-

lia XII (C. lierthier) Arlésienne Il (M. de

5alnt-Maur) De Caen (M. de la Tour)

Raisin Sec 11 (A. KalJey), tombé; Dlogène III

(E. Barbaray). tombé. 6 1 1., 8 1.

PRIX DE VINCENNES

Monté. rrancs, mètres

1. Emmème Royal (L. Ponter).0 27 60

au haras de Ctiavannes P 9

Echelles (M. DeJeanl.P 13

3. Etlqny (P. LtmanD P»

4. Enfant de Troupe (il. Picard). Non

ptacés Eleagnua (R. Picard) Eglonne Il

(Lefebvre) Eros IV (K.-C. Simonard)Es Tu La III (Castel) Esope (Uuéroull)Eurville (Angot) Eaus (A. Forcinal) Esné-rance XII (Rertogllati) Eveillée IF. Riaudl.

Durées 3' 4/5, 4' 3" 1/5, i' 3"il 6". Réduction au kilomètre: il 3c"

PRIX DE QU1MPERAttelé. lâ.oou francs, ii.SOOmètres

1. Charley Leyhurn (C. Maâsoi« »a M. M. VJdal S 50

2. Christian (O. Pentecôte) 12 503. Clair de Lune v (Verzèle) 23

Non placé* Pauthèreu Noire (Dessauze);Choupette (Buttl) Conxraito (Urosjean)

Condé (H. Picard) BaUamo Il (Tclierkas-Soit) Chapotlu (Guéroult) Ciboulette V

(Bonley) Capricieuse H (A. Gyuttau).Durées 4 4' 28" 4/ 4'4' 28". Réduction au kilomètre Si".

Aujourd'hui à Auteuil, à 13 heures

MONTESET, PARTANTSPROBABLES

Prix du Calvados, haies, handicap, a ré-

clamer, rr., 3.100 m. Fluor 69 (M.FruhlnsholtZ); Aladin (H. Howes); HlghtJohiiuu 67 (J. Luc); Paris Sport 67 (R. Fé-

ger) Frambolse Pépin 67 (A.. Kalley) CoupDur 67 (A. Kalley); Le Ltaroi (H. Camesl;Pomwsine (C. Jolner); Don Coursan

(P. Kerloégan); Fleurac 63 (L. Niaudot);Braconnier il 62% (X.); Jour de Guigne 62(il. Burette); Dlcker 62 (E. Juge); VentDebout 60M»(H. Haes); Le Gave (P.Hlolfot; Knlghtbood 60 (R. Bagniard).

Prix Le Hon, steeple-chase, rr..m. Bornlda 67 (S. Bush); E<sars 67

(J. Costndoat); La frégate C2% (O. Havran-sart); Rinella pt. Bonaveuture); Isola-teur Il GO(H. Cames); Sourabaya 60 (G. Les-ter); Citron 60 (M. FruhlnsholtZ).

Prix Btontgomery, steeple-cftase, handicap,loo.imo fr., b.soo m. Teiegram 71 (F. Oau-dineti; Alfonso (G. Lester); Katar 72 (il.Cames); Le Balancier 09 (J. Bedeloup);Mercure Il 67 (L. Niaudot); Le Fils de laLune «114 (J. Belmondo); Wavelet's Lad

(Ni. Rodhaim; ProuO Malsie 64V4(J. Luc);ireugon fil (M. Fruhinsholtz); La Fougue 63

(J.-H. Hs§us); Prévoyant (A. Kalley);uaraf 61 (E. Davis); Ambourg (C. Joi-

ner).Prix de Bagatolle, haies, 20.000 fr., 3.100 ut.

Lowemialiï 56 (A. Diez); Chien Loup Ci

(J. Léger); Emté 62M>(J. La Ma-rionnette (A. Kalley); Ty Louzou fil

(L. Niaudot); Dark Mystery 61 (J. Luc); t

drapeau f,t (M. de Salnt-.Mirel); Be!îeBleue il 6t (G. Warren) Jonas 60 (F. Ga'i-

dinct); Mésange (J. Bedelouuj; GoldenMeadow (C. Joiner): Impulsif 60 (G. Les-

ter'; Tlialéç (Ni. Fruhinslioîtz) DoublelVitoli (M. Bonaventure).

Prix Coq Gaulois, steeple-chase. rr..m. Aryau 07 (R, Haes); La Faldetta

G7 (E. Dumé); Mcépllnre l'iiocas 67 (M.

Perry); Simples Il 67 (P. Hamel); Lut-teur III 67 (Ni. de Villenetn: Spiudrirt «I

(S. Bush)- Bornlda <A. k'alley); Lemncyc61 (H. Howcs); Kara Bouroutn Ci (P. Itioiru;OEuf de Pâques M (H. Came;).

Douteux Lys ilouge 65 (i. I.11O.Prix de Saint-James, haies, lian-dicap, 20.h00

francs, ni. Hight Johnny 70 Lu<\>;Livre Jaune 69 (H. Howes); Porto Fllp(A.-M. Sm.vth); Hlmar 67 (J. Léger); Bracou-Hier Il 66 (X.); Prémery 66 (P. Rlolfo>;Dioctétien (G. Chaussemy": Caïd (H.Audouard); Denis (R. Haes): Tea for

Two 65 (J. Belmondo»; Dark Prince 65 (Il.

Haes); Poi.vcrate (J. couper); Ty Louzou

62U (L. Niaudot); Thalès 60 (M. Fnihlns.

l'oïtz) Groenendael 60 (M. Bonaventure);Parada 00 (S. Bush).

Douteux Fragile 72 (X.).

nos pno.NOSTics

Prix du Calvados Fleurac, Braconnier Il.

Prix Le Non Ec. Beauvols, Isolateur Il.Prix Montgomery Proud Malsie, Lo Balan-

i-ier.Prix de Bagatelle Mésange, Chien Loup.Prix Coq Gaulois Lys Bouge, La Faldetta.Prix de Saint-James Himar, Livre Jaune.

BULLETINFINANCIER Coursdela BourseduSamedi16NovembreLa dernière séance de la semaine a été

assez incolore en raison de l'absence d'Indi-

(les Bourses étrangères. Les affaires

sont fort peu nombreuses et les valeurs

françaises finissent sur une tendance un peu

plus Irrégulière, en raison de nouvelles

ventes aux derniers cours.

Sur 1e marché ofnciel, la fermeté de nos

rentes resie remarquable et elles gagnentencore quelques fractions. Les banques sont

aussi très soutenues et la Banque de France

gagne fr. il Les transports sont

peu modifiés. Les valeurs Industrielles mar-

quenV un peu plus d'irrégularité. On nole

le recul de Dlves il 2.700 ( 63); de Thom-son Il 1 162 (–18); de l'Alr Liquide

Par ailleurs on remarque un las.se-

ment senslblo des charbonnages Lens per-riant 29 fr. à 1.469; Courrières, 45 à

Vicolene, 59 à 1.651.

Les valeurs étrangères ont des altitudes

diverses le Rio gagne encore un peu de

terrain à 5.400; le Foncier Egyptien, 50 Il

Vive avance des Wagons-Lits à 701

Suez plus calme à 20 850 (–160);Royal Dutch soutenue à 4.125 ( 13). Fonds

turcs bien disposés.En coulisse, on note peu de variations:

la De Beers est plus calme à 1.280 (-23).Les pétroles sont soutenus sans changcment.Caoutchoucs calmes on note cependantl'avance de Kuala, 246 (+7). Valeurs fran-

çaises irrégulières Hotchkiss, 2.189 ( 24);Liévin, 873 (-29).

PARQUET «ociété Marseillaise 1199 1200.. MARCHE EN BANQUEA terme et au comptant A terme et an comptant

Bawi. Nat. (ivdit,. 10Ï8 182-j MaltMaiio. S70 573 Caoutchouc 2io 218

Bamiuf Traiwitl 1OJ4102s SorU-Sud Corocoio 52 53 25

Bam. Union Paria. 2055 jetée ch ter réunis 44i 400 Crown Mbiea 384 <388

Compagnie Alger.. 12400 2400 Sosnowlre 1965 1995 »>tombla 195Comptoir d'Esc. 18S8 nana. ]mlo-Cbine. 13475.. 13300.. ConçortlinCrédit Foncier. 6530 Fonder colonial 765 770 Ciwl.dén. prtr.act. 900 890Crédit Lyoiuiais. I.onKWT l'eHoers 1304 U8X

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DEUXIEME PARTIE

LES COMBINAISONS DU SORT

IV

(suite)

Lopins grand des mystèresJe vous reuwrrfe, fit Slicfirf ât>

moi 1 Commetniis t-eiix qui n'ont rienà .faire, le suis exl reniement occupé.

Venus ensemble, les deux jeunes sensse retirèrent ensemble.

Eh bien 1 mon cher, questionnaMichel, nue Densez-vons de SullivanMac Gré^or ?

Il me paraît être un homme sin-culier répondit Gérard.

Et vous pourriez «Jouter, suns

stjnient intéressant assura M. deFanoy.

Que fait-il. A Pu ris demandaOiVarfl.Copyright tiy iwfc. iraau;-tlon et reproduction Interdite»«a tous pays.

Il dirige la Compagnie asiatiqueUne banque î

Une société commerciale ou Indus-trielle ?

Non 1

Quoi donc. alors Insista M. deMervillH.

Rien du tout 1 déclara Michel deFano.v.

La réponse Interloqua Oérnrd.

fus le moins du monde affirmaSI. de Kiuioy. C'est tout ce qu'il y ade Plus sérieux. Persnnne ne sait sactement. tl.< même ma cousine de Un*-mor. ce que .Sullivan Mac estvenu faire à Uttris, Mme de Kosraoret moi, vous pouvons le soupçonner,mots sans en avoir la certitude. En fait,la Compagnie est Inexistante. Ce n'est

qu'on mot. Je nie trompe c'est lîne

fouille, derrière laquelle Mac Cireurpoursuit un mystérieux travail. Moncousin Kostnor. qui a beaucoup connuSullivan là-lms. qui a pu surprendrediverses de ses liaisons, était convainc

qu'il appartenait t'un de ces groupfrments secrets qui sont en perpétuel étatde conspiration contre les niattres desIndes. I a'est pas Anglais. Il pentmême avoir des raisons personnelles rietravailler contre la domination nn-j

slaise. An surplus, c'est son affaire.

Michel de Fanoy fit halte pour allu-mer un effare.

,te suppose, tnterrogea-t-11, quevous ne vous êtes jamais occupé de ces

eu oses- là ?

Jamais 1 répondit Gérard,

Mol non plus. Mais ma cousine.parce que cela s'associe au souvenir deson mari, m'en parle volontiers..Ellesait que lA-bas ces complots permanentssont surveillés étroitement, et, par con-séquent, gfnés. Elle sait misst que desorganismes actifs et puissants, reliéspar des fils secrets aux masses agis-santes, existent en Europe. où Uséchappent aux rejrnrds des autoritésbritanniques.

Je comprends 1 InterrompitGérard.Votre Sullivan Mac Grégor est à lattte de l'un de ces organismes.

C'est cela Et comme il fait, ilI>ellii, des affaires considérables, ducommerce, du trafic. je ne saiB tropquoi. Bref 1. il semble compréhensi-ble qu'il se soit avisé de créer il Parisune compiiwile ayant pour but apparentl'extension de ses entreprise.

Il pnrnit pourtant bien surprenant.reiiinnina .M. de Mervllle. qu'un Euro-ptVn s'assurie des Hindous cont.redes hommes de sa race

Sullivan \Lic Orégor. répnnditMiche), peut obéir, Je vous le répète,

des considérations persnnnelles.Mais ne vous Imaginez pas qu'il soittrès étonnant de voir des Européensse mêler, lùbns. aux Hindous. Ft celadans des. conditions plus extraordinnireset anormales. <'n a vu rles Angolais, etnon des moindres, s'affilier a des sectesétranges, des hallucinés, a des mys-riques. il des criminels

Allons donc se récria Merville.Incrédule.

Mon cher, affirma sérieusementM. de Fanoy. ceci n'est pas du roman.Il a toujours eu, et U y aura ton

jours, des malades et des fous. Onen trouve dans nos pays. Pournnoin'en trouverait-on pas dans des contréesoù l'on frôle l'inconnu à chaque pas?.Vous avez entendu parler des Etran-rleurs ?

Les Thugs ?Précisément Eh bien 1 parmi

eux. on a découvert un vicomte anglais,un détraqué. Naturellement, on aévité le scandale. On a étouffé lachose, et le noble Thug est allé finirses jours dans une maison de fousSla conclusion sera donc Que vousauriez tort de négliger les aimablesavances de Sullivan MacGrégor. Mais

je vais vous donner un conseil.Inutile fit Gérard. Je sais ce

que vous voulez dire.Vraiment?

Vous voulez me .recommander* dene pas souffler mot de mon aventureil Dl. Mac Gré^or! Telle est mon Inlen-tion

Parfalt approuva Michel' deFanoy. Uu deuxième avis. maintenant.

Lequel?•

Celui de ne pas attendre troplongtemps avant d'aller prendre chezSullivan l'excellente tasse de thé pro-mise, et qui vous sera offerte par sa

Michelde Fanoy posa sa main surle bras de son ami

Que pensez-vous de Sita ques-tionna-t-il.

La question gêna Gérard. Il nerépondit pas tout d'abord.

Elle m'étonne 1 dit-il enfin.Pourquoi ?Oh | fit Mervllle, c'est ûifflelle à

expliquer. Il y a dans cette jeune fille,merveilleusement belie, et de uui laconversation montre la rare intelli-gence, des contrastes troublants. Sonéducation est Irréprochable, mois cetteéducation, pour employer votre mot detout à l'heure, semble, elle aussi. êtreune façade. Si ta est sa place et àl'aise dans un salon. Elle n'ignore riendes flnesses, des délicatesses, des raffi-nements de notre civilisation. Mais onsent qu'elle serait également à sa placeet à l'aise au sein de la jungle de sonpays. Elle est attirante comme une

énigme de chair et de sang.C'est vrai convint M. de Fanoy.

Elle est bien de la-bas. Son ûrae estImprégnée de tout ce qui Hotte d'Invi-sible et de charmeur sous les cieux

magnifiques de sa patrie. Votre défini-tion est juste. Cette jeune fille estattirante comme une énigme. Il ne sau-rait en être autrement. Aux Indes, toutest mystère, mals, le plus grand desmystères, c'est la femme 1

Pensif, Gérard de Merville garda lesilence,

VI

Lecoeurde GinetteMon Gérard mon Gérard 1 disait

Ginette, Ri as quelque ekœeSMais non, protestait M. de Mer-

ville. Je t'assure. Ginette, que je n'a]rien 1

La blonde enfant s'obstinait.On ne trompe pas Ginette reprit-

elle. Je vols très bien que tu n'es plusle même. Oh 1 pas envers moi, c'estvrai Mais il n'y pas que moi 1 Il ya toi Et tu as, j'en suis sûre, desraisons pour être préoccupé.- Des rai-

sons que tu ne veux pas me dire.Gérard s'efforça de sourire, tout en

caressant les cheveux de sa charmanteamie-

Mais son sourire était contraintOu 1 poursuivit la jeune femme,

Je comprends que tu ne peux pas êtregai, quand tu viens à penser à ta situa-tion. On a beau avoir da courte etde la volonté, être décidé à vaincre lemauvais sort. lorsque la question del'avenir se pose comme elle le faitdevant toi on ne l'envisage pas sansinquiétude.

M. de Merville secoua ta tête.Ta supposition est juste dit-IL

Du moins pourrait-elle l'être pour unautre que moi. mais, jusqu'à présent,je ne connais pas cette Inquiétude. J'aides amis. des relations, et, comme tume l'as dit toi-même, on m'aIdera avecd'autant plus d'empressement qu'on nesoupçonnera pas ma ruine. Je n'ai nasencore envisagé la résolution que jeprendrai et. pour l'instant, je n'ai pasenvie de le faire.

Ginette resta perplexe.Puis, elle revint à son Idée.

Soit 1 dit-elle, je me suis trompée.Tant mieux Mais cela ne t'empêchepas d'avoir changé.

Elle fronça gentiment les sourcils, etaffectant une mine jalouse, qui la ren-dait plus mignonne encore. elle leva undoigt en l'air

Dites-moi, monsieur, demandn-t-elle, est ce que par hasard vous rien-seriez à elle ?

Gérard sursauta.Que veux-tn dtre ? s'erclama-t-tl,

dominant mal son émotion.

Il y eut une expression de tristessedans le clair et franc regard de l'ai-mabie fille.

Elle crut avoir deviné.Ah 1 murmura-t-elle. c'est donc

cela ?Elle baissa la tête pour que M. de

Mervilie ne vît pas ses yeux se mouillerde larmes.

Oui 1 continuât-elle, d'une voix,qui n'était plus sa voix joyeuse et par-fois un peu potantine. J'aurais dû m'en«ionter J'aurais dû le prévoir 1 Il nepouvait pus en être autrement Cnm-ment ne serais-t^ pas attiré par cettefemme si belle et si mystérieuse ? Com-ment ne penserais-tu pus aux circons-tances extraordinaires et romanesquesde votre rencontre ? Comment n'éprou-verals-tu pas le désir de la revoir?

Gérard avait repris possession de soncalme-

Un aurait même pu croire que lasupposition si naturelle (Je Ginettel'avait soulagé.»

Il se mit il. rire.Tu es folle, ma Ginette 1 dit-il.

Je ne sais pas si. ainsi que tu le pré-tends, j'ai changé en ces derniers jours,mais ce que je suis c'est que jamaisune femme n'a moins préoccupé l'espritd'un homme que celle-ci. Je ne nie pas,car j'ai le mensonge en horreur, que jen'aurais pas aimé il savoir qui elle est.Encore aujourd'hui, il ne me déplairaitpas. de pénétrer les ténèbres qui l'en-veloppent. Mais ce que je puis t'affir-mer, c'est que je ne ferai pas le plusléger effort pour la retrouver.

(A suivre)

Page 6: Bougainville p2

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Nous prévenons nos abonnis que toute•lemanile de changement d'adresse doit étre

accompagnée de la dernière bande du jour-nal et de i franc pour (rais de réimpressionde nouvelles bandes.

Dimanche, 17 novembre.

LES PRINCIPALESEMISSIONS

Patte du < PETIT PARISIEN »

(329 m. -0 kw 500)11 heures, Radlo-Mlroir, revue Itlustrée

par transmission d'images.li. 13. Retransmission de la mati-

née de gala organisée au gymnase Jean-Jaurès par l'Association fraternelle des mu-tilés, réformés, anciens combattants, veuveset orphelins, avec le concours du PetitParisien.

20h. <3, disques, causerie et lnformatlons21 heures, concert avec le concours de

Mlle Marie-Thérèse Gauley, de l'Opéra-(X>inique,dans Les Indes galantes «Papil-lon Inconstant (Iianreau) Le Colibri(Chausson) La Basoche air au gremUracte. (Messager) et de M. André liaunln,de l'Opéra-Comique,dans Sérénité (Salnt-Saëns) Roméo et Juliette « ballade de laReine Mab»(Couuod) La Princesse endor-mie (Borodtïie).

Ouverture de Jubel (Weber) Dansehongroise n° 8 (Brahms); La Jeunesse d'Her-cule, poème (Saint-Saëns) Scène et valsede Colin-Maillard (Gulraud) Scénes' alsa-ciennes (Masseuet) Ronds française (iîoëil-mann).

RADIO-PARIS(i.725 m.). 12*h., cau-serie religieuse « Sixième béatitude lesCoeurs purs par le R. P. Lhande cou-cert de musique religieuse.

13 D., Carmin (Bizet).15 h., diffusion du concert donné à la

sallo Gaveaupar l'Association des ConcertsLamoureux Suite en ré majeur (Bach)le Freischülz (Weber); Suite en fa (AlbertKoussel) Mélodies (Schiimann) Symjikonieen ut mineur (Beethoven).

17 h., Disques.18 h. 30, Ubérnn Weber) Noc-

turne du Deuxième Quatuor (Boroutne)Manon (Massenei); la Palnma (S. de Vra-dler) Chanson censurée (Ed. Jouve) Ser-ment d'amour (Mario Cazes) le Défilé desCad'zarts (Ch. fJugot) Un cocktail (Borel-Clerc).

19 h. 30, Guignol Radio-Paris le Doc-teur Morlifiole (A. Crozlères).

20 h., Oncle Sammy (Hotzmann) lesCi(/atettes (Flllppuccl) Perles du Danube;Sous l'ombrelle (Kollsch) Danseuse d'au-berge (I.coJ:ic) Mnn cœur est tout près deton coeur (Zlmmermann) les Dragons deVillars (Maillart).

20 h. 30. La chronique des sept TItayna;Il n'en est pas de pfus jolie (Scotto) Siles fleurs avaient dea yeux (Massenet)T'aimer, thon (Clarel) J'at tu (Scotto)Amina (I.lncket) la Roussolle (Lecocq)Résurrection,

21 h. 15, tes Bluets (DelmeO Aussi bienqu'à présent (Gabaroche) Sérénade à ne-gina (tUcie) Mua. A'int. Ninon (Borel-Clerc! Ulranne Valse (Yvaln) la Brif/ndefanlOme (Myddleton) Je sais que vous êtesjolie; Malgré le,' serments; Chiquila Tou-che du bois; Sweetie (Mayerl) Tngethertes Lilas (Docile) Casabianca (Tolchard-Ecans).

TOUREIFFEL(1.445m.). h. 30, SOI-rée théâtrale le Chandelier

PARIS P. T. T. m.). 12 Il., LéonRafler présente les variétés musicalesHurdt, Coco, marche des 6 jours; le Coeuret la main; Quand les chats sont partisPour une fleur Extase d'amour.. Slowle Tango d'adieu Elle est d'mi blondeet d'mi bruni1 Pour toi j'auroix donnéma vie la Prière des pellls queux frèreJacques Escamilio, paso doble.

13 h.. Ce n'est plus toi (DicKson) .llusetle(Léojac) ia Snison des folies (René deBuseull) En cinq broqnilles (E. Boquetle)Ainsi qu'un papillon léger (I.éarsl) Sansfamille (Spencer); Eprise (René de Buxeulp;les Triolets (E. Vacher et Peyronnln).

13h. 30, En Camargue (Delmas-Chapeller);Sérénade (Strauss-Wenlnger) Danse nègre,Lotus land (Cyril Si'otl); Cappella (LéoDelibeS) Gai-olle (Lulll-Lasarte) chansonà boire (Lalo1 Czardas (Michlels).

ii h. 30, diffusion du concert symphoniePasdeloup, donné an théâtre des Champs-Elysées sous la direction de M.D.-E. inghel-brecht, avcc le concours de M. Waller Gle-sekilg Cinquième Symphonie, Concerto ensol majeur (Beethoven); l'Oiseau de feu(Stravlnsky) Partila (Casella); Ttll Eulen-spiegel (Richard Strauss).

18 h. 30, Radio-Journal de France.20 h. 15, chronique du combattant, par

Ni. SafOmon; causerie par l'Unlon desUmndes Associations françaises.

20 h. concert donné par l'Harmoniedu VI» arrondissement Vieux Camarade(Telke); les Masques (Pedrotti); Mireille(Gounod) Menuet (Boccherini) Coppélia(Léo Delibes) mfanteria ligerla (F. Com-bele),

21 h. 30, essais de rartlotéléphotographle.RADIO-L.L. m.), 11 h. 45, la Mort

de Boris Codounow (Moussorg-sky);Andantede la Cinquième Symphonie (Beethoven);12 h. 15, air de clochettes, de Lakmé(Delibes).

15 h.. Agnilas mexicanas, fox-trot (Esco-bar); El en,qanado, fox-trot (Garcia); Hori-zonte grts, tango (Lossas Plegaria, tango(E. Blanco); Makin' Whoopee, foV-trot; She'sfunny thul way, slow fox (Moret); Il revien-dra, tango (Padllla); Argenlina, tango (Rai-mondl) Schatz, du kannsl mich mal kûssen,fox (Corbell) Never,slow fox (Gottler)Imagination, blues (Mcyer); Skadalin, fox-trot (Tobias); l'm brinqinq a red rose, fox-trot (Kahn-Donaldson); Louise, fox-trot (Ro-bin); Sunshire and you, valse (Edwards);Mary, valse (lrving); Ojo con las viudas,tango (Lucchesl); Colibri, tango (Sentis).

21h., CinquièmeTrio en tml; Ariette; Nocesde Figaro (Mozart); Mélodie polir violon(Gluck-K.relssler):0/ de ma douce ardeur(Gluck); le Corbeau; le Voyageur (Schubert;Elégie (Fauré)'; Lamentation hindoue (Dvo-rak-k'relssler).

RADIO-TOULOUSE(381 m.). 13 h..Ch a n s on napolitaine (Chapelle); Quandl'amour meurt (Crémicux) Sur le banc(Souter) Ce n'est, qu'une idylle (Mercier)Orloff (Granlsctitaedten) Du frio (Lenoir)le Petit Bal poisse (Itely) Pedro (Rodor)Sérénade passionnée (Smet) 0 Naples jolie(Nas1il).

14 h. 30, musique religieuse Andantino(Vlerne) le Crucifix (Faure) Ave Maria(Schubert) Te Deum,chœur.

18 n., musique de danse Fœver andever, fox (Yellen) Sunday, fox (Miller)liamas secas, tango (Rieardo) Néron,slilmmy (Irrilxine).

18 h. 80, danse Puentedto, tango (Ser-vtdls) Marche pot pourrf (Robrecht) Des-tellos, tango (Canaro) Evening star, fox(Turk).

19 h., diction: les Bouffons le Zéphyr;Credo d'amour (René d'Ancourt).

19 h. 30, danse Forgelhlng ynun (Sylva);Hatty qo tuckty oane (Lewis) Médias finasde seda.(Bohr) What's my weakless now(Green) Sombras (Fracanico) Toi (MartoCazes) Talon, Tatan (Delflno) From mon-day (Barris).

20 h. 15, Ruy Blas Don César, Scène dulaquais llerndni Monologue de Don Car-los (Victor Hugo) sonnet d'Arvers et son-net d'Arvers à l'envers le Cygne (SullyPrudhomme) la Brouette, l'Aiglon AhFraiice, s'il se meurt. Régner (Ed. Rostand);Histoire marseillaise (Bousquet).

20 Jt 45, Thaïs-<Massenet) Si mes versavaient des ailes (Habn) fntermezzo (Goyes-cas) Andalusa (Granados) Après un rêve,Dolly (Fauré) Romance (Debussy) Arle-qatn (Popper) Orientale (Cul) le Cygne(Salnt-Sivens) Quatuor en ré mineur Alle-gro, Andante con moto, Scherzo, Presto(Schubert) MadameButterfly Amour, folle,Duo du 3' acte (Pucclnl); Carmen Air deMlchneln(Blzet) Manon Avez-vouspeur?On m'appelle Manon. (Massenet).

..ET ETRANGERESLA.N'GENBEltG (473 m.). 12 h., concert,

MafVhe (Blon) Valse (Lehar) Obéron,ouverture ^Weber) Die Kœnigskinder,mélodie (Ilnmperdinck) Capriccio italien

<T3chaïkowsk!) Toi est tout dans mon

creur (Lehar) Morceau de caraclère (AU-

bout).19 h. 45, les Saisons (Haydn).LONDRES (35S ni.). DAVENTRY

mètres). 15 b.. Cantate n- III (Bach)Helais du Midland Inslilute.

15 h. 45, Symphonie en rè (Haydn) Con-

certo n- 1 en ré mineur (Brahms) Deux

danses symphoniques (Grieg).h. 5, ftuy Blas (Mendelssotin) OA!

that il were su (Frank Bridge) Emplis un

verre de vin dore (Qutlter) Rtgolelto(Veult) Havanaise (Salnt-Safins) Chant du

6anjo (Sidney Homcr) Onawau, awake!

(Cowenv l'Enfant prodigue (Woralser).DAVE.NTRY EXPERIMENTAL m.).

16 h., Zamora, suite (Jenklns); Menuet (Bee-thoven); Thou art risen, mD beloved (Cole-ridge-Taylor) Devant mu fenêtre (Raen-manlnoiT); Egmont, ouverture (Beethoven);le Rosaire (îievtn) SVhere'er you walk ?

(Hsndel) A l'aube (Elgar) te Marchand

de Venise (Rosse)2i h.. Snnnte en sol mineur (Hajndel)

Romance (Paul Bourget); les Angélus (G.Le lloyi; Mandoline; le Son du ('or; l'Eche-

1 lonnemcnt des baies (Verlaine) Suite

pour et piajio Préludes 1 et2: Menuet; Gavot'e; la Plainte; la Napo-

litalne <Ceria& d'H«rveloi3j Ariettes ou-huées

Les Chevrolet de la Brasserie du Pélican, dans la de l'usine

"Notre rayon d'action est doublé et

le prix de revient de la caisse trans-

portée a dirpinué de moitié"

Jusqu'a

l'année dernière, nous utilisions

des camions poids lourd, lorsque nous

avons eu l'idée d'essayer les camions

Chevrolet," écrit la Brasserie du Pélican,

Lille (Nord). "Nous avons commencé

par un camion et nous en avons maintenant

six en service, dont trois quatre cylindres

et trois du dernier modèle six-cylindres".

"Le prix de revient de la caisse de bière

transportée a diminué de moitié. Les

livraisons sont beaucoup plus rapides,

surtout avec le modèle six-cylindres. Notre

rayon d'action est doublé pour un capital

immobilisé de même importance et avec un

amortissement on ne peut plus normal".

"Un dt nos Chevrolet six-cylindres

assure la livraison des bières du Pélican

dans le rayon Lille-Boulogne-Lille, et

Lille-Arras-Lille, soit environ 370 kilomètres

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livraisons, vous ne manqueriez pas de ls

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de Jour n° 1U3 (toutes classes) Parls-Qnil

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13 h. 43 Angers, arrlvée f4 b. 18 Nantes,

arrivée f5 h. 31; Saint-Nazalre, aniuu

b. 13: la Bnule-Escoublac, arrivée 17 n. iû;

le Croistc, arrivée 18 h. 21; Vannes, arrivée

18 h.; Lorlent, arrivée 19 b. 9; Qjiirni>(-r,

arrivée 20 b Landc-riveau, arrivée 2- h. l.">.

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partant de Paris-Quai d'Orsay il 7 11. f.

Page 8: Bougainville p2

LE PETIT PARISIEN A

SALONS ET EXPOSITIONS

Lea Charmes de l'horreur. Un

trio à la gaiarie Jean Aron. Sculp-

tures de NI'* Charnaux.

A la galerie Cardo vient d'ouvrir une

exposition portant comme titre les

Charmes de l'horreur, où sous les

auspices du célèbre Espagnol, François

Goya qui, en plus d'un très

grand peintre, fut, avejj l'Anglais Hogarth,

un des précurseurs de la caricature mo-

derne on nous présente une suite de

tableaux du xx. siècle, dans lesquels, sou-

vent, la déformation joue le rôle principal.

Ainsi voisinent et bien à leur place

Rouault, James Ensor, Pascin, Chagall,

Picasso, Soutine, Modigliani, Matisse.

tandis qu'une importante sculpture de la

Côte d'Ivoire témoigne de l'influence

qu'en Occident, l'art nègre a eu sur le

mouvement plastique d'aujourd'hui. Mais

on se demande, en vain, ce qu'un Portrait

de Van Gogh, un symbolique petit Odilon

Redon, et encore une esquisse de Jeune

Femme, par André Derain, ont a voir dans

ce milieu. Le jeune et franc essai de Vla-

minck Jeune Fille à la poupàe, qui date

de vingt ans au moins, ne nous parait

guère non plus à sa place ici.

Par contre Gromaire, Goërg et Ma-

jkowski offrent des exemples-type de

I'école où règne en maîtresse la formule

de la charge. Le hasard veut que ces trois

jeunes se retrouvent réunis, avec, chacun,

plusieurs oeuvres, chez Jean Aron, rue de

Miromesnil, où, à ceux qui ne croient

pas trop dans la c méthode parodiante

ils offrent la consolation de leurs solides

dons de coloristes Tadé Makowski, grâce

à sa palette discrète et fine, Edouard

Goërg, grâce à ses tons délicieusement ve-

loutés, et surtout Marcel Gromaire, grâce

à sa brosse rude et patiente oui ignore la

fragilité des nuances mièvres. D'ailleurs,

dans leur commun système, il faut savoir

discerner la part qu'impose le désir de

synthétiser, désir ou plutôt préoccupation

qui, à notre époque, se retrouve dans le

travai' de presque tous ceux qui créent

que ce soit avec leur plume, au pinceau

ou, encore, au ciseau.

Même dans les nus

et les tétes de Mme

Madeleine Charnaux,

bien que tendant à

la souplesse et à la

douceur des lignes,

on découvre le souci

très net de synthé-

tiser. La précieuse

matièr- du bronze

aide d'ailleurs à ac-

:enter cette tendance,

dans un sens pathé-

tique. Pourtant on

n'a qu'à regarder les

nombreux croquis à

l'aida desquels Mme

Charnaux se pré-

pare à modeler la

glaise. pour se ren-

drc compte de l'im-

pétueux besoin qui la

fou le dépouillé le dispute au charme. Onremarquera, également, parmi ces feuil-lets, l'habileté quasi japonaise avecJaquette a été traité certain dessin depoisson, d'une vérité de substance et devolume absolue. Vandcrpyl.

Le gala de bienfaisance

au profit

fies orphelins de la guerre

Il a lieu cet après-midi au gymnasemunicipal de l'avenue Jean-Jaurès

Aujourd'hui, à h. 15, sera donné augymnase municipal Jean-Jaurès, 87, ave-nue Jean-Jaurès, le grand gala organisé,avec le concours de la municipalité duXIX" arrondissement et du Petit Pari-sien, par l'Association fraternelle desmutilés, réformes, anciens combattants.neuves, orphelins et ascendants.

Cette matinée, dont !a recette est des-tinée aux orphelins do la guerre, seraprésidée par MM. Tardieu, président duConseil Fatjry, députe, ancien ministre.JBt-Kiancelte, députe.

'pn merveilleux programme a été éta-bli. Y prendront part

La musique de la garde républicaine, sestambours,- clairons et trompettes l'or-chestro d'accompagnement du poste radio-phonique nu petil Parisien sous la directionde M. Francis Mme JeanneSourza, du Coucou Mlle Jeanne Lécuyer.de l'Opéra MlleIbères» Gaule;, de l'Opéra-Comique; Mlle Paula Alska, danseuse det'Opéra .mm.Roméo Curies; Mu Châtelet;Forlune Honneur, illusionniste le fantai-siste musical Aimé 1't'o, de l'OlympiaKortor le comique- O'Uns3. ventriloque del'Alhambri Eugenc l.emercler, doyen deschansonniers montmartrois le Jovrux trou-pier Darcel I le trio Ozar-Da. r'onlorslon-ntste le dessinateur llaoïil (iuérfn leJazz Rmlol|>h ymttuor le compositeurUn')))) Saler; le tin diseur Mai Tré!Jor;Dréan, du Théalre Mojrudor • BaldnusetGandin, de l'Opéra-Comlque le compositeur• vcujrle René de Buxeiiil les célèbresclowns Uu Cirque d'Hiver, Chocolat etSV'altcr.

Ajoutons que l'Olympique Oziol dePigrio! a accordé son concours cettemanifestation en acceptant de rencontrerdans un assaut de sabre M. Jean Tour'non. du Cercle d'Escrime d'Asnières.

Cette matinée de gala sera radiodiffusée¡par le poste du Petit Parixirn.

On trouvera des billets d'entrée ausiège de l'association, 20, rue Meynadier,et au gymnase municipal. 87. avenueJean-Jaurès.

A BIÈVRES

DES INCONNUS PROFANENT

LE MONUMENT AUX MORTS

Des vandales demeurés inconnus ont,la nuit dernière, inscrit 11la pointureronge ces mots A I:; l;i i.;ii(Tt'< vivel'anarchie sur l'un.; d>'s r'iijes do mo-nument aux morts ne Uiévres. Plaintea été déposée au parquet par le maire.M. Cham|>agnon.

C'est, rappclons-le, pour la quatrièmefois depuis quelques jours qu'un actesemhlablu est cummis dans la

régionparisienne.

;M. Petsche visite le Val-de-Grâce

M. Maurice Petsclic s'est rendu, hier,'dans les hôpitaux militaires du Val-de-Gràce et Bégin où il Il vu les maladesen traitement. et examiné le fonctionne-ment des services.

Hommage au D Edgar Bouillon

A l'oeca^i.m du ctuittrôs de la Société depsychothérapie et du quarantième anniver-saire de groupement, un médaillon seraolï'crt, au mur? ii'iin banquet-, le I» novem-bre, au dfictcnr Edgar Bouillon, fondateurde la société dont Il fil! le secrétaire généralJusqu'à ces temps derniers.

I

DU MUSIC-HALL

A l'Empire le tour de chant deMarie Dubas. Le fil-de-ferriste

Colleano

Marie Dubas a apporté une chose neuveau music-hall, une chose neuve et d'ex-traordinaire qualité.- Il nous a semblésoudain qu'une fenêtre s'ouvrait et que,par cette fenêtre, entrait je ne sais quoide frais, de jeune, d'inéprouvé, d'émou-vant. Ce fut, une demi-heure durant, unenchantement véritable et une surpriseravie. Marie Dubas chantait. Or on lasavait comique, on la savait endiablée, onla savait animatrice; on re la savait pasfantaisiste avec cette justesse, ce goût,cette étonnante nouveauté.

J'ai dit fantaisie. Que l'on veuille biendonner à la fantaisie sa totale saveur, son

invention, ses nuances, j'allais écryjt ses

moires, son panache, ses étincelles qu'oni lui donne sa qualité et son sentiment, les-

quels sont c de chez nous », et l'on auratout ce que Marie Dubas nous donnaithier soir, tout ce qu'eue nous donnaitavec la joie de ses yeux, de sa voix, deson visage, de sa personne entier!, d'oùsemblait jaillir le bonheur.

Marie Dubas n'est pas seulement

aujourd'hui la gamine de Paris pleine de

feu, de dons, de promesses elfe a gardéson élan et son jet primesautier, mais elles'est accomplie au delà de ses promesses,surprenant dans sa pleine réussite unede ces réussites que l'on compte au music-hall ceux mêmes qui l'admiraient le

plus.

Dans le spectacle de l'Empire, Colleanosuccède à Marie Dubas. Colleano est, dansson genre, lui aussi, un artiste de grandordre.

Colleano entre en scène en costume

mexicain un grand feutre abrite sonvisage et, détachant sa cape, il se metà danser. Il danse et, tout en dansant, il

gagne lu raide fil de fer tendu, et sur ce

fil, sans balancier, il continue de danser

infatigablement le tango que l'orchestreexécute. Colleano est élégant, il est

mince, il a une grâce mâle et nerveuseil a, dans ses équilibres difficiles, unedésinvolture et une fierté extraordinaires.Déjà la salle est fixée Colleano est

quelqu'un.Cependant, Colleano commence ses exer-

cices stupéfiants. Il se met à genoux surle fil et se tient immobile il fait le sautpérilleux en arrière, il se reçoit sur lesmains, et chose unique il fait le saut

périlleux en avant. Quand il manquecar ce sont là des tours de force excep-tionnels et d'autant plus beaux qu'il y fautl'application, la réflexion, l'adresse entièresde l'athlète il recommence avec je nesais quoi de rageur dans les yeux, de sau-vage dans le cou, d'obstiné dans les

épaules qui trahissent une race singulière.Cela est remarquablement spectaculaire,cela possède une vertu sportive, et celavous émeut comme un irame 1 Colleanoest peut-être le plus beau fil-de-ferristedu moment.

Quelque place que j'aie donnée auxvedettes du programme, je m'en voudraisde vous taire les mérites des sept Koehler-bros, excellente troupe icarienne, encoreinconnue en France l'exact calcul, la par-faite précision du numéro des Urbanisla science de l'écuyère de haute école

Lydia Walterstein. je m'en voudrais, sur-tout, de ne pas vous dir l'amusant- cari-cature que présentent Roth et Shay dansleur imitation d'acrobates débutants, et la

surprenante maîtrise de Frank, un équili-briste au trapèze, qui apporte à ses péril-leux exercices une sérénité réellement( -oncertante.

Louis Léon-Martin.

Un chef machiniste

victime d'une machination

Il accompagna en taxi une femmerencontrée dans une brasserie il fut

blessé à coups de matraque et dévalisé,boulevard Eessières, par sa conquête,le chauffeur et un troisième comparse

Chef machinistedans un théâtre duXVIII* arrondisse-ment, M. Louis Pi-gnefeu, trente ans,s'était, vers 2 heu-res du matin, sontravail terminé,rendu, commeil acoutume do le fai-re, pour y souper,dans une brasserievoisine de la placeCliciy. Là, il Ht laconnaissance d'uneélégante jeune efemme il l'abordfacile. Peu après lecouple quittait labrasserie, hélait untaxi stationnant àproximité et M. Pi-srnefeu donnait anchauffeur, aux côtés duquel se trouvaitun inconnu, l'adresse de la jeuno femmequi lui avait dit demeurer boulevardBessières.

Parvenu devant le numéro 71 de ceboulevard, le conducteur stoppa et des-cendit de son siége, bientôt rejoint surla chaussée par M. Pignefeu, sa com-pagne et l'inconnu. « Nous sommes enpanne déclara le chauffeur. Je vais voirce qu'il y a. nPuis, brusquement, ilbondit sur le machiniste et le renversa.Taudis que la femme s'efforçait d'étouf-fer les cris de la victime en lui mainte-nant sur le visage un'des coussius dutaxi, les deux complices frappaient àcoups de matraque le malheureux quis'affaissa ensanglanté.

Après avoir dépouillé M. Plgnefeu deson portefeuille contenant 800 francs, letrio sauta dans la voiture qui disparut àtoute allure. Peu après des passantsdécouvraient le machiniste étendu surla chaussée.

M. Pignefpti fut tout de suite conduità l'hôpital Bichat où l'on constata qu'ilavait la mâchoire fracassé et une bles-sure au crâne.

Le chef machiniste, dont l'état heu-reusement n'est pas grave, a déclaré àM. Dupau, commissaire de police, quele taxi de ses agresseurs est une voitureà caisse jaune. Il a pu en outre donnerde la fenune qui machina ce guet-apensun signalement assez précis. Par contrecelui qu'il a donné du chauffeur et deson acolyte est assez vague.

La croisièrede vacancesde deux étudiants français

Au pont Saint-Michel, est venu s'amar-rer, depuis quelques jours, un petityacht de tonneaux, long de 6 m. 80,et nommé le Lutin, Les passants quil'examinent du haut du pont ne se dou-tent guère qu'il permit à deux jeunesFrançais, élevés de l'Ecole coloniale,MM. Jean Kerreel et ftelfrich, de s'offrir,cet été, six semaines d'audacieuses maisiijrréiilili's vacances,

Purli? de Brest le 10 août, sur le Lutin,tes deux navigateurs touchèrent Guer-

nesey. gagnèrent Ostende puis Rotterdam

par Dordreoht et poursuivirent jusqu'àAmsterdam par et Hanrlem. Ilsremontèrent le Zuyderzée jusqu'à Eukul-

ze,n, où ils arrivèrent le 15 septembre.Leur retour s'effectua sans Pseates, endeux jours et une nuit, du Zuyderzeejusqu'à Osletide, où le Lutin fut retenu

par une tempête. Il en repartit le 24 sep-tembre, pour arriver à Ilonfleur deux

.jours plus tard. Puis, il remonta la Seineà la remorque d'une péniche à vapeur.

Le Ifinps n'est plus où l'on reprochaitaux jeunes Français de rester chez euxet d'ignorer la géographie.

Leconseilgénéral

va s'occuperde la création

d'unecitcmétallique

à la Courneuve

Elle comporterait 20.000 logementsdestinés aux zoniers expropriés

Le conseil général de, la Seine, aucours de sa session-qui s'ouvre mercredi,va être appelé à se prononcer sur untrès intéressant projet, susceptible dedonner satisfaction aux zoniers, tout enconstituant une éfape Importante dans laréalisation du plus Grand Paris et dansles mesures envisagées pour résoudre lacrise du logement.

On sait, en effet, les difficultés qu'onrencontre dans l'aménageaient des ter-rains de la zone, dont on veut faire leprolongement harmonieux de la capitale.du fait que l'on ne sait comment assurerle logement des zoniers expropriés. Pourmettre un terme a cette situation, onenvisage d'édifier, sur les vastes terrainsque le département a acquis à la Cour-neuve, une véritable cité, composée d'ha-bitations métalllques d'après les typesqui ont eu tant de succès et excité tantde convoitise à l'Exposition du parc dela porte de Versailles. Le programmeétabli comporte la création de 20.000logements.

On constituerait ainsi le premier quar-tier de la vaste cité eatellite que l'assem-blée départementale projette de réaliserdepuis longtemps pour procurer des logisaux classes laborieuses de cette régionde la capitale.

L'assemblée s'occupera également dela réorganisation des transports de larégion parisienne, de façon à ce qu'ilsrépondent aux besoins des populationsde la hanlieue. Elle examinera les projetsde construction de nouveaux hôpitaux.

La discussion du budget, qui figureégalement l'ordre du jour de cettesession, témoignera de la sage gestionde M. Fiancette, rapporteur général, qui,tout en ouvrant les crédits utiles pourla réalisation des projets intéressant l'ex-tension de la capitale, notamment ceuxqui se rattachent à l'assainissement, a suassurer l'équilibre des Llnances départe-mentales sans avoir à envisager aucunesurcharge d'impôts pour le contribuable.

Les obsèques de l'aviateur

Maurice Weiss

Les obsèques du pilote aviateur Mau-rice Weiss, victime, mercredi, d'unechute mortelle à Garches, ont été célé-brées hier après-midi au temple del'avenue de la Grande-Armée.

Le général Barès et le lieutenant devaisseau Pecqueur représentaient le mi-nistre de l'Air. Sadi-Lecointe, Bossoutrot,Le Brix, Arrachart, Assollant, Tarascon,Coupet, Landry, Labouchère, Détrovat,Thoret, Gonin, Carol, de Marmier, Fa-vreau, et de nombreux pilotes avalenttenu à rendre un dernier hommage àleur regretté camarade. Mme Nungesserassistait à la cérémonie.

Les maisons d'aviation et les associa-tions et groupements professionnelsavaient offert de nombreuses couronnes.

L'inhumation eut lieu ensuite au cime-tière des Batlgnolles.

Les collaborateurs des ministres

M. Laurent Eynac a constitué commesuit son cabinet

Directeur 'il. Louis Couhé chefs ad-joints M. le colonel Duselffneur, chef desservices militaires du cabinet M. J. Geor-ges-Picot, inspecteur des nnances M. Louis

Kahn, ingénieur principal du génie mari-time chargé du service parlementaire M.Bairet chef du secrétariat particulierM. Volle chargé de mission M. Monpront.

M. Germain-Martin a ainsi désigné lesmembres de son cabinet

Directeur M. Edmond Quénot, directeura l'administration centrale des P. T. T.chefs adjoints MM. Francis Belin, sous-chef de bureau à l'administration centraledes P. T. T. et Maurice Allain, auditeur de

classe à la Cour des compte* chef dusecrétariat particulier M. André Blanc,rédacteur principal à l'administration cen-trale des P. T. T. sous-chef de cablnet,chargé du service parlementaire Ni. GuyBoursiac, ancien chef du secrétariat parti-cnlier du ministre de l'Agriculture atta-ché M. Paul Thoulon, inspecteur des bu-reaux ambulants.

Le cabinet de M. Piétri

Le cabinet de M. Piétri, ministre des Colo-ntes, est ainsi eohstltué

Cher de cabinet M. Gaston Joseph, direc-teur des affaires politiques au ministère deaColonies chefs adjoints MM. Peyrouton,administrateur en chef des colonies, direc-teur de t'agence économique des territoiressous mandat de Peretti della noces, secré-tair général de préfecture de ir» classesous-chef M. Brossolette, ancien élève del'Ecole normale supérieur, agrégé de l'uni-versité attaché M. Edmond Barrachlnchef du secrétariat particulier M. ToussaintPeanarorte orneter d'ordonnance le capi-taine Daru, de l'artillerie coloniale chargéde mlssion MM. Albert Tajasque, cher debureau des services civils de i'Indochln-3Jean Marquet, sous-préfet.

Les attributions de M. A. Delmont

M. Alelde Delmont, sous-secrétaire d'Etataux Colonies, est spécialement chargé desquestions ayant trait à la protection sani-taire des Populations coloniales, de cellesayant trait au développement de l'ensei-gnement aux colonies, du contrôle et del'adminlstration de l'agence générale et deses services annexes, des agences économl.ques et de l'organisation de la propafandecoloniale.

L'organisation de l'Exposition colonialede 1931 continuera a relever directementde la compétence du ministre.

Aux anciens

des chemins de fer de campagne

Sur la demande de Rognon, député,parlant au nom du groupe de défense descheminots de la Chambre des députés, la

question de l'attribution de la carte du corn-li;itlanl et des bonifications d'ancienneté auxmobilisés des cbemlns de Ter de campagne(portions active) est à l'examen des minis-tres des Travaux publics et de lu Guerre,ainsi que du comité de direction des grandsréseaux.

L'Association des anciens de la troisièmesection de C. F. C., qui a déclenché le mou-vement, invit? les anciens mobilisés aux

portions active; des C. F, C, de tous tesréseaux, y compris les anciens de la dixièmesection, assister à l'assemblée fixée au8 décembre, à 10 heures, 7, rue des Minimes,a Parts, en vue de la constitution de l'Asso-ciation g-*n«ralo des anciens des chemins defer de campagne (portions actives).

Pour tous renseignements, écrire 14, bou-levard de l'Hôpital, Paris, à M. Sahuquet,président des anciens de la troisième sectiondu C. F. C.

Noces d'or à Issy-les-Moulineaux

Des noces d'or ont eu lieu, nier après-midi, à Issy-les-Moulineaux, avec un céré-

monial qui, dans cette ville, constitue unelnuovation.

C'est, en effet, daus la sall-3 des martageade la mairie, en pré*e:oe d'une nombreuse

assistance où se trouvaient la plupart des

conseillers municipaux, que H. Léon Métivet.

âge ne soixante-seli.e ans, ancien boucher, etson épouse, née Bertlte (tarde!, plus jeunede trois ans, écoutèrent la cordial? et émou-vante allocution de M. judin, maire et con-seiller général.

l'uls nn lunrh rassembla les heureux vieil-

lards, leurs ti'oià eefanu et leurs nombreux

amis.

PREMIERES REPRESENTATIONS

Théâtre DE L'ODÉON. Pruneila ou le

Jardin de l'amour, trois actes en vers (le

M. Raymond Geuty et time Juliette Mylo,

d'après Laurence Hotisman et H. Granvllle-

Barkcr, musique, de J.-S. Moorat. La

aux fleurs, un acte de M. Au-

guste Dorchain.

Le Lélie de la Coupe cnrhantée avait

été élevé de telle sorte qu'il dût même

ignorer qu'il y eut des femmes. La jolie

Prunella, nièce de trois austères demoi-

selles veillant sur son innocence, est à

peu près dans le même cas en ce qui

concerne les hommes. On lui a appris que

le seul fait de jeter les yeux sur l'un

d'eux était un gros péché.

A quoi aboutit cette rigide éducation ?

A ceci que, lorsque le chef d'une troupe

de comédiens nomades, Pierrot, s'introduit

dans le jardin, il n'a pas grand'peine à

troubler ce cceur vierge. Les comédiens,

d'ailleurs, représentent pour Prunella, dont

la sévérité de ses parentes a fait une

captive, le bonheur de la liberté insou-

ciante. Pierrot est galant, il est éloquent,

il révèle à la candide jeune fille le senti-

ment de l'amour. Si bien que, s'éveillant

à la vie, elle se laisse enlever par Pierrot,

assisté par ses joyeux camarades. C'est

une manière d'embarquement pour Cythère.

Puis trois ans se sont passés. Deux des

tantes sont mortes la survivante quitte

cette maison qui, privée de la jeunesse de

Prunella, semble devenue une vieille mai-

son. Or elle rencontre dans le jardin aban-

donné un étranger mélancolique, venu

comme en pèlerinage en cet endroit qui

lui rappelle bien des souvenirs. Il n'est

autre que Pierrot. Hélas! Prunella qui le

suivit dans le ravissement de l'aventure,

lui fut infidèle et, devant la statue de

l'Amour, il pleure les jours heureux dis-

parus. Mais voici qu'apparaît Prunella qui,elle aussi, regrette ce beau temps. Com-

ment Pierrot ne lui accorderait-il pas son

pardon, et comment le retour de l'incons-

tante ne serait-il pas gaiment fêté ?

M. Raymond Genty, qui a fait ses

preuves de délicat poète, et Mme Juliette

Mylo ont aimablement francisé ce légerconte. Ils y ont mis un gracieux lyrisme et

de l'esprit, et ajouté sans doute à sa fan-

taisie. Le spectacle, dans l'ingénieuse mise

en scène de Gémier et dans le pittoresquedécor de M. Claude Franc-Nohain, est

charmant.

M. Richard Wilm et Mlle Yvonne Tra-

mond mènent alertement uu- nombreuse et

pimpante interprétation.

C'était le jour des poètes, bien queM. Auguste Dorchain ait écrit en prose

une prose fort soignée, pleine d'imagesl'acte qui précédait ce conte. Des cama-

rades d'ancienne date, dans la maison de

campagne récemment acquise par l'un

d'eux, évoquent leurs souvenirs d'amour,dont ils peuvent sourire maintenant. Seul

leur ami Laurent a gardé l'impression

profonde d'un roman ébauché dans cette

même maison ou presque rien n'a changé.La femme qu'il aima n'était pas libre; il

ne l'a jamais revue. Elle ne l'a pas oublié,

cependant, et, dans le moment où il parled'elle douloureusement, il reçoit d'elle, par-tant pour un long voyage, comme un ten-

dre adieu, un bouquet de ces anémones

que, jadis, ils cueillaient ensemble. Elle lui

renvoie aussi un chile dont il lui fit pré-

sent, en le priant de le donner à la plus

digne de le porter. Ce sera à une jeunefille sur le point de se marier, encore dans

l'éblouissement de l'amour, que Laurent,son parrain, le remettra.

C'est l'analyse, qui a de la distinction,d'un cas de constance bien rare. M. Pierre

Morin, avec de l'émotion; MM. Aimé

Clarioud, Jacques Dumesnil, Francœur;Mlle Janine Press, avec du naturel, ont

joué comme il convenait qu'elle fût jouée,cette comédie sentimentale. Paul Ginisty.

LES PETITES BARAQUES

DU JOUR DE L'AN

Les petites baraques du jour de l'Anferont leur apparition sur les Boule-vards le 22 décembre.

La préfecture de police rappelle qu'au-Clin,, loterie de sucre ne sera tolérée.

POUR LES FONCTIONNAIRES

EN INSTANCE DE PENSION

Le retard apporté dans ? vote du col-lectif de Juin qut comporte des amélio-rations de traitement a dater du ter juillet

a obilgé l'administration & suspendrela liquidation des pensions des fonction-naires admis A la retraite partir dui" octobre derniers. Pour que ceux-ci puis-sent obtenir des avances sur leur pensions,le gouvernement vient de prendre un décretouvrant au ministre des Finances un cré-dit supplémentaire s'élevant il la somme de

francs pour avances remhoursa-bles aux ronrllonnaires en instance depension ».

En sollicitant dès maintenant des avancesles intéressés pourront obtenir satisfactionau début de janvier prochain.

FAITS DIVERS

Les accidents de la rue

Par suite d'un dérapage, une voiture delivraison conduite par M. Marcel Berry,demeurant à Louvres, est venue se Jetersur le candélabre du refuge situé à lahauteur du numéro f«, boulevard duTemple. Sous le choc, le pylône métalli-que s'abattit, tandis que la voiture seretournait. Le chauffeur fut dégagé avecdes blessures qui ne semblent pas graves.Sa femme, plus grièvement atteinte, a étéconduite à Saint-Louis.

Renversé par un taxi boulevard Ornano,M. Claude Comte, soixante-quinze ans, de-meurant rueOrdener, est transporté ilLarlboisière.

Alors qu'il pilotait un tri-porteur, M.Emile Poitevin, vingt-neuf ans, 26 rue deVaucouleurs, est renversé, boulevard Ney,par un taxi. A Bichat.

Mme Jeanne Pachine, vingt-cinq ans,102, boulevard des Batignolles, a élé l'en.versée et biessée par une auto qui, à lasuite d'un dérapage avait escaladé le trot-fuir boulevard do Clicby.

Victime de son imprudence

En essayant de mnnter dans un tramwayen marche, 72, avenue Jonn-Jaures, à An-bervilleh's, Ni. Pierre Guillln, trente-deuxans, boulevard Edouard-Vaillant en cettelocalité, est tombé sous le véhicule et a eula Jambe gauche écrasée. Transporté à l'h0-pltül Saint-Louis, il a dû subir l'amputa-tion.

Un livreur d'une fabrique de produitschimiques de Pantin, Paul Lalgner, 62, routede Versailles, à Bondy, s'était approprié unesomme de 1.700 francs montant de ses il-vraisons. Arrêté, il a été envoyé au dépôt.

M. Veruatit, concierge, 2, rite Véro-Pèse, tombe accidentellement d'une voiturequ'il réparait dans la cour de l'immeuble,et se biesse assez grlèvement a la téte.

Deux Algériens, SMattl Ahmed et Ro-ctne. demeurant boulevard de la Gare,sont arrétés, rue Nationale, par les ins-pu'-Lteurs Sergent et Belmodé, de la brigadenord'africaine, alors qu'ils venaient de volerplusieurs paires de chaussures il un étalage

Au coin du boulevard de la Vlllette etde la rue d'Auherviilteps, M. Auguste Coben-det, 9, rue lïmile-Lepeu, arrêté deux che-vaux emballés attelés une voiture des che-mins de fer de l'Etat.

Mme Claudine Gaugain, rtncpiante ans,11. passage MIollis, en se chauffant il. unbrasero allumé boulevard Garibaldi, près dela cabane d'un veilleur de nuit, mit le reuil ses vêtements. Grièvement brûlée, elle aété admise dans un état grave à Necker.

On emmené au dé(>flt, pour violences Ilagent, rue Reaumur, le terrassier RobertPiget, i«, passage de Péktn, et le représen-tant de commerce René Massé, 10, rue Fou-tame.

On arrête, pour vol il la roulette •, dansle quartier gaime-Avoie, deux Espagnol*,Interdits de Séjour Louis Lopez et Vittorio

Antonio, demeurant rue du Fauoourg-3a!nt-Denis.

Mme Marie-Louise zukerrar se prér!-plie par la fenêtre de fon logement. slttii»au sixième étage, 78, rue du Temple. Mortinstantanée.

cours (l'une rixr, boulevard de la

Chapetle, la manœuvre algérien Anmed benAlouard. trenle ans, 22, rue dn Maroc, estfrappé à coups de matraque. A Lariboi-sière.

Un inconnu a cambriolé le logementsitué au sixième étaae, 36, rue Réaumur, de.

Mme Marie Gillot. i'n chronomètre en or etdes papiers d'identité ont disparu.

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