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1 La maîtrise du bouchon de A à Z Le groupe Bourrassé est l’un des rares acteurs du marché du bouchage liège à maîtriser tout le cycle de transforma<on de la ma<ère depuis sa récolte jusqu’à sa mise sur le marché. Grâce à un contrôle rigoureux à toutes les étapes de la fabrica<on et à une technologie de pointe, Bourrassé s’est donné les moyens de venir à bout du fameux goût de bouchon. Contrairement à la majorité de ses confrères, le groupe couvre tous les mé<ers de la transforma<on du liège : acheteur sur arbre en forêt, préparateur, fabricant de bouchons et créateur de la plus large gamme de bouchons en liège qui existe. Chaque étape est ainsi maîtrisée et s’inscrit dans un cahier des charges sans compromis. Il évolue d’année en année pour produire des bouchons fiables et toujours plus qualita<fs. La fin du goût de bouchon pour le plus grand plaisir des amateurs de vins. Les bouchons synthé<ques ont profité du goût de bouchon généré par des produits en liège mal fabriqués par des opérateurs plus cupides que professionnels. Aujourd’hui, Bourrassé est parvenu à meMre fin au goût de bouchon et rend au liège ses leMres de noblesse. Le « pop » sacré du débouchage et la symbiose du liège avec le vin et le verre sont plus que jamais d’actualité pour le plus grand plaisir de l’amateur de vins qui plébiscite le liège avant tous les autres matériaux… Des bouchons au profil aroma9que inédit Le Groupe Bourrassé va si loin dans la technologie et la maîtrise de son process que les oenologues constatent à la dégusta<on des différences significa<ves entre les vins bouchés par ses produits et ceux d’autres acteurs. Sur les macérâts de bouchons de liège ils constatent : ‐ une réduc<on globale de la typicité du profil aroma<que du bouchon. ‐ une réduc<on significa<ve des flaveurs ‐ une plus grande homogénéité de bouchon à bouchon Un ou9l industriel au service du développement durable Fervent acteur du développement durable, Bourrassé a développé des procédés totalement innovants : la vapeur se trouve au cœur de sa technologie et le carburant u<lisé n’est autre que de la simple poussière de liège ! DOSSIER DE PRESSE Le liège de l’arbre au bouchon Le vrai bouchon 100% naturel Plébiscité par 89,3 % des Français Juin 2010

Bourrasse dossier de presse institutionnel 21062010

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Le vrai bouchon 100% naturel Juin 2010 1 La fin du goût de bouchon pour le plus grand plaisir des amateurs de vins. Les bouchons synthé

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La maîtrise du bouchon de A à ZLe groupe Bourrassé est  l’un des  rares acteurs du marché du bouchage liège à maîtriser tout le cycle de transforma<on de la ma<ère depuis sa récolte jusqu’à sa mise sur le marché. Grâce à un contrôle rigoureux  à toutes les étapes de  la  fabrica<on  et  à une  technologie de pointe, Bourrassé s’est donné  les  moyens de venir à bout du  fameux  goût  de bouchon.  Contrairement  à  la majorité  de  ses  confrères,  le groupe couvre tous les mé<ers de la transforma<on du liège : acheteur sur  arbre  en  forêt,  préparateur,  fabricant  de bouchons  et  créateur  de  la  plus  large  gamme de bouchons  en  liège  qui  existe.  Chaque  étape  est ainsi  maîtrisée  et  s’inscrit  dans  un  cahier  des charges  sans  compromis.  Il   évolue  d’année  en année  pour  produire  des  bouchons  fiables  et toujours plus qualita<fs.

La  fin  du  goût  de  bouchon  pour  le  plus  grand plaisir des amateurs de vins.Les bouchons synthé<ques ont profité du goût de bouchon  généré  par  des  produits  en  liège  mal fabriqués   par  des  opérateurs  plus   cupides  que professionnels. Aujourd’hui, Bourrassé est parvenu à meMre fin au goût de bouchon et  rend au  liège ses  leMres  de  noblesse.  Le  «  pop  »  sacré  du 

débouchage et la  symbiose du liège avec  le vin et le  verre  sont  plus  que  jamais  d’actualité  pour  le plus   grand  plaisir  de  l’amateur  de  vins  qui plébiscite le liège avant tous les autres matériaux…

Des bouchons au profil aroma9que inéditLe Groupe Bourrassé va si loin dans la technologie et  la maîtrise de son  process que  les  oenologues constatent  à   la  dégusta<on  des  différences significa<ves  entre  les  vins  bouchés  par  ses produits et ceux d’autres acteurs.Sur  les  macérâts  de  bouchons  de  liège  ils constatent :‐ une réduc<on globale de la typicité du profil    aroma<que du bouchon.‐ une réduc<on significa<ve des flaveurs‐ une plus grande homogénéité de bouchon à    bouchonUn  ou9l  industriel au  service  du développement durableFervent  acteur  du  développement  durable, Bourrassé  a   développé  des  procédés  totalement innovants  :  la  vapeur  se  trouve  au  cœur  de  sa technologie et  le carburant u<lisé n’est autre que de la simple poussière de liège !

DOSSIER DE PRESSELe liège de l’arbre au bouchon

Le vrai bouchon 100% naturel

Plébiscité par 89,3 % des Français

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Les 11 règles d’or du process Bourrassé© p3

12h top chrono de la vie d’un bouchon Bourrassé p6

Développement durable : enfin du concret p8

La galerie des portraits p10

Baromètre p14

Un monde sans liège p15

Bourrassé en un clin d’oeil p16

Pour obtenir les photos  disponibles en haute défini<on, merci de vous rendre sur ce lien et de sélec<onner les photos, puis de cliquer sur l’icône qui représente une flèche pour lancer le téléchargement : hMp://gallery.me.com/calban<ne/100074

Pour en savoir plus sur le groupe Bourassé : www.bourrasse.eu

Pour en savoir plus sur le liège :En savoir plus à travers la fédéra<on du liège portugais : www.realcork.orgDécouvrez qui est Miguel : www.savemiguel.com

Les Professionnels du Liège* lancent à par<r du mois de juin 2010 une vaste campagne de communica<on sur les qualités organolep<ques et environnementales du bouchon en liège qui se poursuivra jusqu’au second semestre 2011.

Visitez les deux sites Internet dédiés : www.planeteliege.com et www.jaimeleliege.com

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La gamme la plus large du marché

Avec des produits allant de 15 cen<mes € à 1,50 la  pièce, la  gamme de bouchons en liège de  Bourrassé est  la plus  large du marché.  Elle se répar<t en  plusieurs grandes familles :

• Les bouchons NATURELS et COLMATES• Les bouchons DELTA®• Les bouchons FUSION®• Les bouchons SIGMA® (1+1)• Les bouchons OSMOZ® (2+2)• Les bouchons agglomérés• Les bouchons pour champagne et vins effervescents• Les  bouchons cidre

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« Ce sont les hautes performances des bouchons techniques et l'assurance d 'un niveau qualitatif constant qui caractérisent le groupe Bourrassé. Certains produits comme les 1+1 naturels de Bourrassé sont par exemple à mes yeux les plus aboutis du marché. La force de Bourrassé, ce sont aussi les nombreuses analyses pratiquées en laboratoire aux moments clefs du process. »

Monsieur Piton, Directeur TechniquePLAIMONT 32400 Saint-Mont40 millions de cols/an

Afin de  luMer  contre les pra<ques aléatoires  d’acteurs du  marché  qui  ont  terni  l’image  du  liège  et  facilité l’arrivée  d’autres  matériaux  controversés  en  termes d’écologie,  le  groupe  Bourrassé  a  mis  en  place  une démarche de qualité totalement hors norme. 

Pour  maîtriser  parfaitement  la  traçabilité  de  ses produits,  Bourrassé ne sous‐traite aucune étape de la fabrica<on. Il confie chacune d’entre elle à ses experts qualifiés pour produire à  l’état de l’art, et garan<r des bouchons en<èrement en liège sans aucun risque pour le goût du vin et la santé du consommateur.

Après de longues recherches et mises au point technologiques, la société est aujourd’hui arrivée à un process de fabrica<on absolument unique sur le marché du liège, avec un contrôle à toutes les étapes du processus qui conduit de l’écorce au bouchon de liège. 

CeMe qualité garan<t  que chaque bouchon est produit dans les meilleures condi<ons possibles, à toutes les phases de sa fabrica<on, avec des contrôles con<nus et une traçabilité permanente.

Chaque  étape  est  cer<fiée  SYSTECODE  (Système d’accrédita<on  de  conformité  au  Code  Interna<onal des Pra<ques Bouchonnières)  et  le  site est  HACCP et FSC.

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1. Sélec9onner la qualité de la ma9ère première en forêtLes  experts  de  Bourrassé  chargés  de  sélec<onner  le  liège  vont  assister  à  la  récolte  des  écorces  et  à  la cons<tu<on des  piles pour constater les condi<ons de stockage sur place,  vérifier l’état du liège et évaluer sa qualité. 

> Les opérateurs qui achètent le liège à des préparateurs externes s’exposent à des  risques  importants car ils ne connaissent pas l’état sanitaire des forêts, ne possèdent pas l’historique des chênes et assemble des lièges d’origines différentes avec un résultat hétérogène qui peut menacer l’homogénéité de la conserva9on du vin dans la durée.

2. Stocker les planches en toute sécurité sanitaireAprès récupéra<on du liège sélec<onné en forêt, on le stocke sur site. Chez Bourrassé, le stockage des planches se fait sur un sol de granit en pente afin que les eaux s’écoulent et ne stagnent pas. Les planches sont couvertes et mises sur paleMes en inox : ceMe étape reste clef car si  le liège acheté est sain et conservé sainement dès sa récolte, on limite les risques. Les planches sèchent ainsi près de 300 jours.

>  Un  liège sain  au  moment  de  sa  récolte  peut  se dégrader  et  présenter  un  risque organolep9que  si  son stockage n’est pas contrôlé, même si le reste du process est maîtrisé.

3. NeNoyer les planches par le bouillage hydrodynamiquePour assainir  le liège au plus  profond de  la ma<ère, le groupe Bourrassé a  fait  l’acquisi<on de générateurs de vapeur  ultra‐puissants.  Ils  injectent  de  la  vapeur  dans  l’eau  de  bouillage  et  créent  ainsi  un  mouvement dynamique qui  provoque  un  débordement  con<nu  et  nécessite  un  renouvellement  de  l’eau  en  con<nu.  Le bouillage hydrodynamique permet d’obtenir :

• Un neMoyage ac<f et en profondeur des planches,• Une extrac<on plus efficace des tanins, salissures et poussières,• Un appauvrissement nutri<f du substrat qui limite le développement de la microflore.

L’eau provient d’un forage dédié afin de ne pas  contenir de chlore. Elle est contrôlée par rapport aux critères TCA et à la potabilité.

>  Les  opérateurs  qui  sous‐traitent  ceNe  étape  stratégique  et  achètent  le  liège  en  balles  toutes  prêtes encourent le risque d’un neNoyage superficiel et  insuffisant, voire contaminant, avec pour conséquence des bouchons qui ne conservent pas correctement le vin. Un liège sain avant le bouillage peut être contaminé par un mauvais neNoyage et par conséquent, générer un risque organolep9que.

4. Stabiliser la ma9ère dans des condi9ons op9malesA  ce  stade  de  la  fabrica<on,  la  ma<ère  sort  du  bouillage  où  les  condi<ons   de  développement  des microorganismes  sont  op<males.  Le  post‐bouillage permet  au  liège de  se  stabiliser  avant  le  tubage  sans  le dégrader d’un point de vue mécanique.Les planches de liège passent par différentes étapes successives et complémentaires qui commencent par une phase de d’égouMage et de  ressuage dans une salle ven<lée sous flux  laminaire d’air  neuf, afin de  limiter  le développement des microorganismes sur les planches en sor<e de bouillage. 

5. Trier par le visageUne fois que le liège est stabilisé, les planches sont triées  une à une en fonc<on de leur densité et de leur qualité pour savoir quelle qualité de liège va produire quel bouchon : les plus belles planches  vont servir à produire des bouchons en liège naturel, celles qui présentent de pe<ts défauts  seront réservées au   milieu de gamme et les autres vont servir à faire des granulés pour la gamme des agglomérés.

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6. Stériliser par l’autoclavageAprès avoir été trié et classé sur le critère de la qualité visuelle, le liège est stérilisé : L’autoclavage des planches savamment dosé est une technique respectueuse des propriétés  mécaniques de la ma<ère liège. Ce procédé agit à un double niveau : 

• L’extrac<on des composés odorants (dont le 2.4.6 TCA) grâce à l’alternance de phases de pression et de dépression.

• La stérilisa<on des planches de liège

7. Maintenir par la matura9onCeMe phase d’affinage dans une seconde salle sous pression d’air neuf et sous atmosphère germicide, permet de maintenir la stérilisa<on des planches de liège jusqu’au tubage.

>  Les  opérateurs qui externalisent ces  phases  et achètent le liège en balles  toutes prêtes méconnaissent  la durée et  les condi9ons de sa matura9on, avec un risque non négligeable que les TCP ne se transforment en TCA, responsables du fameux goût de bouchon.

8. Et la ma9ère devient bouchonUne fois parfaitement prête,  la ma<ère est tubée pour créer  les bouchons naturels parfaitement calibrés. Les chutes de tubage seront transformées en granulés calibrés. 

9. Prévenir par l’hydrodis9lla9on systéma9queLa vapeur basse pression agit comme solvant des haloanisoles et autres  molécules odorantes, qui sont extraits et évacués sans dégrada<on des propriétés mécaniques de la ma<ère. A ce stade s’applique l’une des marques de fabrique propres à la maison Bourrassé : le contrôle con<nu. On contrôle en effet le TCA en con<nu par un ensemble de prélèvements et d’analyses réalisés à  une fréquence régulière et préétablis. Tous les jours, après l’hydrodis<lla<on préven<ve, selon une cadence déterminée, des échan<llons sont prélevés pour analyse du 2,4,6 TCA relargable par un laboratoire indépendant.Les lots sont ensuite bloqués jusqu’à  récep<on du résultat de l’analyse des chloroanisoles. Si celui‐ci est inférieur au plafond prédéfini, les bouchons sont libérés et remis dans le cycle de fabrica<on.Les lots dont la teneur en TCA est supérieure au plafond prédéfini sont isolés et mis en conformité.  

10. Désinfecter par un lavage peroxyde dynamiqueLe système de lavage au péroxyde développé par Bourrassé permet une désinfec<on en profondeur, au coeur des len<celles. On lave les bouchons bruts  en injectant du peroyde d’hydrogène en vapeur pour les désinfecter, puis on les rince sous douche d’eau propre perdue, avant de les centrifuger pour les essorer parfaitement. Ce procédé supprime tous les résidus de péroxyde et minimise les poussières.

>  Les  opérateurs  qui  ne  gèrent  pas  le  neNoyage  au  péroxyde  en  direct  s’exposent  à  des  dérives organolep9ques et à une présence résiduelle de péroxyde, avec un état de surface dégradé du liège.

11. Désaroma9ser par le procédé breveté VX®Le procédé VXest appliqué en phase de fini<on.  Il  s’agit d’un  processus unique d’extrac<on des arômes®,  qui cons<tue la dernière règle d’or du process pour  la maîtrise aroma<que des  bouchons.  Ce savoir‐faire est  lui‐aussi une exclusivité Bourrassé.On  sépare  les  arômes  par  hudrodis<lla<on  :  les  molécules  aroma<ques  sont  extraites  par  la  vapeur  puis entraînées avec elle dans une colonne d’évacua<on dédiée.

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Une ma9ère première renouvelable et biodégradableLe  l i ège  est  une  res source renouvelable,  biodégradable  et recyclable.  L’écorce  se  renouvelle naturellement  et  permet  une récolte régulière. Issu  de  la   nature,  le  bouchon  de liège  retourne  à  la   nature  et  ne génère aucun déchet. Champion de l’écologie,  son  empreinte  sur  les généra<ons futures est nulle.

La meilleure empreinte carbone du marchéLe  bi lan  carbone  du  groupe Bourrassé  est  de  5  g  contre  8  g habituellement dans la profession. 

L’empreinte  carbone  de  Bourrassé est  quasiment  deux  fois   moins impactante  que  celle  des  autres bouchons en  liège,  trois  fois moins que  le  bouchon  synthé<que  et  dix fois  moins  que  la   capsule  à  vis  ! Comment le groupe a‐t‐il obtenu un te l  ré su l ta t  ?  G râce  à  des inves<ssements  importants en  R  & D  qui  l’ont  mené  à  adopter  une poli<que  énergé<que  totalement avant‐gard i ste ,  sans  aucune u<lisa<on de pétrole et avec un process qui récupère tout ce qui peut  être  réu<lisé  au  cours  de  la fabrica<on.

Le chêne liège,véritable puits de carboneL e s  f o r ê t s  d e  c h ê n e ‐ l i è g e fonc<onnent  comme  de  véritables puits  de  carbone  :  en  plus  de  sa capacité  à   produire  de  l’oxygène, une  caractéris<que  commune  à toutes  les  espèces   végétales,  le chêne‐liège  possède  une  structure cellulaire unique et très par<culière qui le  rend capable de fixer  le CO2, p r i n c i p a l  r e s p o n s a b l e  d u réchauffement clima<que.Le  chêne‐liège  est  la  seule  espèce qui  peut  être  soumise  à  un processus  d ’écorçage  à  des intervalles  réguliers  de  9  ans.  Un chêne‐liège écorcé séquestre 3  à 5 fois  plus  de  carbone  qu’un  chêne‐liège resté intact car le processus de c ro i s s ance  de  l ’é co rce  fa i t l a r g e m e n t  a u g m e n t e r  l a photosynthèse.

Carburant : zéro pétrole, tuNo liègeDu  pétrole  ?  Non,  du  liège  !  Le groupe  Bourrassé  innove  en n’u<lisant  aucune  énergie  fossile pour  alimenter  ses  générateurs de vapeur, mais recycle la poussière de liège  issue  de  la  fabrica<on  des bouchons  comme  carburant.  La poussière  de  liège  devient  ainsi  la biomasse u<lisée pour produire, en parfaite  symbiose  avec  le matériau et  dans  le  respect  le  plus  profond de la nature.

A toute vapeur !Afin de pouvoir garan<r un bouchon sans goût de bouchon justement, Bourrassé a inves< massivement en R & D et développé un processus de fabrica<on qui u<lise la vapeur à toutes les étapes, que ce soit pour accentuer les effets du bouillage, désinfecter les planches de liège, les 

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« Le fait que Bourrassé soit l’un des seuls à transformer les lièges qu’il achète lui-même en forêt est un vecteur de qualité. Nous avons récemment opté pour le bouchon Fusion qui présente un excellent rapport qualité-prix, notamment pour des vins fruités et aromatiques et nous en sommes satisfaits. » Monsieur Trimbach,68150 Ribeauville1,2 millions de cols/an

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traiter en autoclave ou les désaroma<ser par l’hydrodis<lla<on.

Une eau sans chlore et sans reprocheLe groupe Bourrassé a  réalisé un forage afin d’extraire naturellement  une  eau  sans  chlore,  pure  et  non traitée qui  sert  aussi pour  la vapeur u<lisée  tout  au long du cycle. Combiné au bois, le chlore favorise en effet  l’appari<on  de  chlorophénols,  qui,  lorsqu’ils entrent  en  contact  avec  des  micro‐organismes,  se transforment en 2.4.6 TCA. Ils  sont alors responsables du fameux goût de bouchon.

Une sta9on de traitement des eauxLes eaux  de  bouillage  des  lièges,  ainsi que  les eaux résiduelles   des  lavages,  sont  traitées  sur  le  site  de produc<on  du  groupe  Bourrassé  dans  une  sta<on dédiée cer<fiée par  le Ministère de l’Environnement Portugais  et  soumise  à  des   contrôles  réguliers  et inopinés.  L’eau  qui est  rejetée est  ainsi aussi  propre que celle qui est u<lisée à l’origine, sans  aucun impact sur l’environnement.

Un cycle naturel garant de biodiversitéL’extrac<on  du  liège  est  l’un  des  procédés d ’e x p l o i t a < o n  l e s  p l u s  r e s p e c t u e u x  d e l’environnement.  Contrairement  aux  idées  reçues, aucun  arbre  n’est  abaMu  pour  l’extrac<on  du  liège: l’écorce se renouvelle et est récoltée tous les 9 ans. Sa recons<tu<on est un cycle naturel.

L’exploita<on des subéraies contribue :• à entretenir le poumon de la Méditerranée,• à préserver l’un des milieux  naturels exploité 

par  l’Homme  qui  renferme  la  plus  grande biodiversité  et  une  réserve  ines<mable d’espèces animales en voie de dispari<on,

• à luMer efficacement contre la déser<fica<on, la  paupérisa<on des popula<ons locales et la perte irrémédiable d’un savoir‐faire ancestral.

2010 : cer9fica9on FSCLe Groupe Bourrassé est cer<fié FSC. Parmi toutes les normes de cer<fica<on fores<ère existantes, la norme du Forest Stewardship Council (FSC) est la plus reconnue interna<onalement comme étant socialement responsable, rigoureuse, basée sur la performance et permeMant de mesurer l’améliora<on de la ges<on durable des forêts. Elle a été créée pour concilier la protec<on de la biodiversité, à l'intérêt des  communautés locales, des peuples autochtones et à celui du commerce.

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« La démarche de Bourrassé garantit la qualité à chaque étape de la fabrication, avec à la sortie un bouchon qui offre le maximum de stabilité possible. Ils ont réussi à garder un savoir-faire artisanal en le développant à une échelle industrielle. » Monsieur Xavier JaubertVignobles JAUBERT 33760 Ladaux 1,2 millions de bouteilles/an

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C’est vous qui gérez l’achat de la ma9ère première en forêt : en quoi consiste ceNe étape ?A assurer une ma<ère première intrinsèquement fiable et la plus promeMeuse possible. Tous les ans depuis 20 ans, je sélec<onne le liège en forêt directement sur l’arbre selon des critères qualita<fs très rigoureux qui permeMent de travailler une ma<ère structurellement dense et homogène par nature.

Comment procédez‐vous concrètement ?Le  choix  se  fait  d’abord  parmi  une  sélec<on  de quelques   deux  cent  propriétés,  dont  la   grande majorité  se  trouve  au  Portugal  et  une  par<e  en Espagne.  On pra<que  alors  systéma<quement  des prélèvements  sur  les  arbres  au  moment  de  la récolte pour  évaluer  les qualités  du  liège selon un cahier des charges précis. Après analyse, on écarte les propriétés dont les prélèvements ne se révèlent pas à  la  hauteur. Certaines zones de forêt sont plus propices  et  les  soins   apportés  jouent  un  rôle déterminant.  La  liste  se  réduit  alors  à  une cinquantaine de propriétés. Dans  chacune  d’entre  elles,  on  fait  ensuite  des prélèvements  mul<zones  très  réguliers  qui permeMent  de mesurer  la  qualité  du  liège  et  son épaisseur. Après la phase d’achat, la récolte a lieu et le  liège  est  stocké  en  piles  dans   les  propriétés sélec<onnées. Les méthodes de stockage font déjà la différence pour le futur bouchon.

Pourquoi ceNe phase est‐elle stratégique ?CeMe  première  étape  est  décisive  car  c’est  à  ce moment  là  que  nous  orientons  les  achats  par rapport à  la demande et nous savons précisément quelle typologie de liège nous devons acheter, pour 

quel type de bouchons. Le coût du liège varie de un à cinq en fonc<on de sa qualité et il ne faut pas  se tromper.  On  peut  perdre  tout  ou  une  par<e  de l’inves<ssement  d’achat  si  le  liège  n’est  pas  de bonne  qualité,  ce qui  n’est  pas  négligeable quand les montants se chiffrent en millions d’euros.

Combien de fabricants de bouchons de liège maîtrisent l’achat en forêt sur le marché ?Nous sommes les seuls avec Amorim à  intégrer  ce savoir‐faire.  La plupart des  opérateurs achètent du liège préparé sans pouvoir  intervenir  sur  la qualité intrinsèque de la ma<ère première et les condi<ons de conserva<on. Soit ils les transforment, soient ils se  contentent  d’acheter  les  bouchons  déjà façonnés  en  gérant  le  traitement  de  surface  et  le marquage uniquement. Dans les deux cas, ils savent d’où viennent les bouchons mais pas de quel liège ni  comment  il  a   été  traité  pendant  tout  le processus. Nous pouvons offrir une vraie garan<e à nos  clients car nous maîtrisons l’ensemble du cycle depuis l’arbre jusqu’au bouchon, avec un traitement préven<f plutôt que cura<f.

Comment le liège va‐t‐il reconquérir le marché ?Grâce  à  ses   valeurs   naturelles,  c’est  un  matériau unique  qui  anoblit  le  vin.  Il  le   protège  tout  en l’aidant à  se bonifier en vieillissant. Comme le vin, il vient de la nature et s’inscrit dans un cycle naturel avec  son  écosystème  propre.  Il  respecte  les fondamentaux  de  l’écologie  tout  en  pérennisant une économie qui reste locale. En termes de coûts, le liège est redevenu compé<<f face aux  autres solu<ons de bouchage en assurant par sa fiabilité la qualité du vin qu’il protège.

Galerie des portraitsChristian Bourrassé, PDG

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Qu’est‐ce ce qui fait la par9cularité des bouchons en liège de Bourrassé et la marque de fabrique du groupe ?La  première  par<cularité  est  la  sécurité  obtenue grâce  au  fait  qu’on  maîtrise  tout  depuis  l’arbre jusqu’au  bouchon.  La  deuxième  est  la  maîtrise unique  des   TCA  grâce  à  la  mise  en  place  de procédés industriels exclusifs.

Pourquoi un bouchon en liège plutôt qu’un bouchon synthé9que ? Parce que  le  liège  a traversé toute  l’histoire et  les temps  du  bouchage.  C’est  un  matériau  100% naturel intemporel qui a fait ses preuves en dehors des  tendances.  Il  apporte  aujourd’hui  toute  la sécurité  requise  et  se  trouve  en  parfaite  osmose avec le vin puisqu’il le préserve en le complétant. Il assouplit les  tanins  tout en développant les arômes. De  plus,  nos   produits  d’entrée  de  gamme garan<ssent  le  niveau  qualita<f  requis  à  un  coût égal,  voire plus économique que le synthé<que ou que la vis.

Pourquoi un bouchon Bourrassé plutôt qu’un autre bouchon en liège ?Il  existe  actuellement  deux  acteurs  sur  le  marché qui intègrent tout le processus de transforma<on de la   ma<ère  première,  depuis  l’achat  sur  l’arbre jusqu’au  marquage  :  le leader mondial Amorim et Bourrassé.  Nos bouchons en  liège  sont  les seuls à offrir un tel niveau de sécurité, avec une garan<e de constance  quelque  soit  la  gamme  et  son  prix.  La sa<sfac<on de  nos  clients et  leur fidélité en est la démonstra<on.

Quelle est la part de marché du liège par rapport aux bouchages alterna9fs ? Le liège a  dans le Monde environ 70% de parts de marché par rapport  au  synthé<que et  à la vis.  Ses performances  techniques,  sa  compé<<vité  et  ses atouts  écologiques  devraient  lui  permeMre  de reconquérir le terrain perdu à cause du fameux goût 

de bouchon,  désormais totalement maîtrisé  en  ce qui nous concerne.

Quel est le rôle du liège en termes écologiques ?Ce  sont  des  centaines  de  milliers   d’hectares  qui absorbent le carbone avec un taux qui est 5 à  6 fois supérieur  par  rapport  aux  autres  espèces. N’oublions pas qu’il  a  le meilleur bilan carbone de tous les bouchages, quasi nul en termes d’émission. C ’e s t  aus s i  un  maté r i au  natu re l l ement biodégradable et renouvelable. Le chêne‐liège joue par  ai l leurs  un  rôle  important  contre  la déser<fica<on  :  il  réduit  l’érosion  et  augmente  la réten<on de  l’eau. On  l’u<lise même dans  certains pays  pour  stopper  l’avancée  des  déserts.  Autre avantage  :  il génère de l’emploi local et permet un équilibre biologique partout où il se trouve. Plus de 100 000 personnes vivent du liège dans la zone Sud de l’Europe. CeMe ac<vité   génère de l’emploi  local dans  des  zones   défavorisées.  Ca  se  passe  de commentaire.

Quelle est la percep9on du consommateur vis‐à‐vis du bouchon en liège ?Entre  deux  bouteilles  de  vin  équivalentes,  le consommateur s’oriente tout naturellement vers un bouchage  en  liège  plutôt  que  vers  un  bouchage alterna<f. D’autant que c’est la femme qui achète le vin  en  GMS  et  qu’elle  est  par<culièrement sensibilisée par les probléma<ques écologiques. La difficulté réside dans l’aspect caché du bouchage : le consommateur  ne dis<ngue  pas  s’il  a  affaire à un bouchon en  liège. Les grandes surfaces s’engagent de  plus   en  plus  dans   une  démarche  de développement  durable  et  ont  à   ce  <tre  la responsabilité  d’informer  l’u<lisateur  pour  l’aider dans sa décision d’achat sur le lieu de vente. Enfin, toutes les études réalisées sur le sujet à ce jour montrent que le consommateur plébiscite le bouchon de liège car il est directement associé à un vin de qualité.

Galerie des portraitsJean-Francis Troccard, directeur général

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Quelle est la taille de votre usine et votre inves9ssement en recherche et développement ?A lui seul, notre site représente une surface totale de 90 000 m2, soit la taille du parc des exposi<ons de Toulouse ! Tous les ans, nous inves<ssons 2 millions d’euros afin d’améliorer notre process et d’augmenter nos capacités de produc<on. 

Quel est la par9cularité du process industriel de Bourrassé ?Nous  avons  mis   en  place  un  procédé  inédit  qui u<lise la vapeur à  toutes les étapes de la fabrica<on pour faire fonc<onner l’ensemble de nos machines. Le  carburant  était  ini<alement  du  gaz  mais  nous avons  mené  de  nombreuses  démarches  pour parvenir  à  le  remplacer  par  la  poussière de  liège issue de la  fabrica<on de nos  bouchons. Rien ne se perd, tout se transforme : nous sommes fiers d’être parvenus à produire avec un carburant propre ainsi qu’une empreinte carbone quasi nulle. 

Quels sont vos priorités au niveau de l’usine ?Réduire  les   flux  de  produc<on  pour  éviter  les étranglements  et fluidifier au maximum l’ou<l. Cela nous  permet  d’op<miser  les  délais,  de  réduire  les stocks et d’adapter  notre ou<l  au  besoin du client final.  C’est  ce dernier  qui  guide  la  recherche et  le développement du site, en plus d’une exigence qui permet  de  garan<r  des  produits  sans  goût  de bouchon.

Comment votre ou9l industriel est‐il organisé ?L e  s i t e  e s t  r é p a r <  e n  t r o i s  u n i t é s autonomes  dédiées  à  la  fabrica<on  des  bouchons en  liège  :  bouchon naturel,  bouchon  technique  et bouchon aggloméré. Notre parc à  liège représente la   surface  de  dix  terrains  de  football,  soit  une grande par<e du  site  !  Il  est en<èrement  organisé de façon à  préserver la qualité intrinsèque du liège récolté  sur  l’arbre.  Autres  éléments  clefs  :  les sta<ons de traitement des  eaux et de généra<on de vapeur, les trois forages, la zone de stockage en silos 

et les deux magasins de 4500 m2.

Quelles sont vos dernières acquisi9ons machines ?Il s’agit de machines au top de la technologie avec des  caméras  qui  détectent  la  profondeur  des défauts  sur  les  têtes et  le  corps des bouchons en temps  réel.  Elles  permeMent  d’obtenir  une constance  de  qualité  non  seulement  sur  l’aspect mais  aussi  sur  la  densité  de  la  ma<ère. L’homogénéité joue un  rôle très  important dans la con se r va<on .  Nous  avon s  pa r<c i pé  au développement  de  ces  machines  et  sommes  les seuls à en être équipés sur le marché actuellement. Le  contrôle  des  varia<ons  est  une  préoccupa<on permanente  pour  obtenir  la  qualité,  toujours  la qualité.

Quel est votre parcours et qu’est‐ce qui vous a amené à prendre la direc9on de l’usine de Bourrassé ?J’ai commencé comme ingénieur électronique pour une société allemande. Je me suis ensuite intéressé à  l’organisa<on  et me  suis  spécialisé  en  systèmes qualité.  Je  suis   ensuite  devenu  consultant  en organisa<on  industrielle,  puis  directeur  industriel d’une  entreprise  spécialisée  dans  le  packaging plas<que.  Après  avoir  découvert  toutes  ces spécificités techniques, je suis arrivé chez Bourrassé en  2007 comme directeur exécu<f. Ma mission est de  faire  le  lien  entre  le  besoin  client  et  l’ou<l de produc<on. Les améliora<ons sont constantes et les évolu<ons ont lieu jour après jour.

Galerie des portraitsJoao Dias, directeur d’usine

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Quel est votre rôle chez Bourrassé ?J’anime l’équipe en charge d’assurer la conformité de la produc<on, l’adéqua<on entre le besoin des clients et la fonc<onnalité du bouchage. Nous sommes  cinq personnes agissant sur 2 axes : la qualité produit et l’assurance de la qualité sous ses diverses formes, incluant notamment la sécurité alimentaire et l’environnement.  

Quelle est l’ac9vité de votre laboratoire au sein de l’entreprise ?Nous créons  des gammes opératoires en fonc<on des cahiers des charges  clients, et ces gammes sont ensuite appliquées en produc<on, de façon à concevoir les produits en adéqua<on  avec les probléma<ques de bouchage. Nous privilégions toujours la préven<on, que ce soit pour la maîtrise des TCA ou la fonc<onnalité du bouchage.

Comment procédez‐vous pour analyser les bouchons à tous les stades cri9ques du process de leur fabrica9on ?On met en place des pré‐requis et des procédures de travail qui sont ensuite confortés par des contrôles en produc<on.Par exemple, pour les bouchons techniques, on détermine une valeur cible (qui correspond à un objec<f précis de fonc<onnalité) et des limites de surveillance, contrôlées et corrigées en con<nu durant la fabrica<on. Autre exemple, pour la maîtrise des TCA des bouchons naturels, on procède préven<vement  à l’hydro‐dis<lla<on systéma<que de tous les bouchons et on en vérifie ensuite la conformité. CeMe méthodologie est performante car nous avons  intégré toutes les phases du process de transforma<on, de la planche de liège au bouchon prêt à la mise, et  nous maîtrisons directement chaque opéra<on cri<que du cycle de fabrica<on.

Comment personnalisez‐vous vos produits aux besoins de vos clients ?On personnalise nos bouchons en fonc<on de leur typologie  (naturels  /  techniques)  et  des  besoins exprimés  par  nos clients.  On adapte  ainsi certains procédés  de  fini<on  à   la  nature  du  vin  :  le traitement  de  surface  n’est  pas  le  même  pour boucher des vins secs ou des vins liquoreux, et peut varier  en  fonc<on  d’autres  caractéris<ques.  Par exemple, pour  les  vins blancs, on ajoute une étape supplémentaire  de  dépoussiérage  qui  permet d’éliminer  les  poussières   résiduelles  de  liège,  qui pourraient se déposer dans le vin lors du bouchage.Mais la performance va au‐delà des critères  qualité classiques, elle passe aussi par  l’instaura<on d’une véritable  rela<on  de  confiance  avec  notre  client, basée  sur  l’échange  d’informa<ons.  Bourrassé apporte  son  expérience  liège  et  sa  capacité d’innova<on  pour  développer  le  bouchon  qui accompagnera au mieux  l’évolu<on du vin, telle que souhaitée par le vigneron.Pour  nous,  un  bouchon,  c’est  plus  qu’une  qualité visuelle, c’est surtout une qualité intrinsèque et un poten<el d’accompagnement du vin.

Au bout de combien de temps de conserva9on peut‐on dis9nguer des différences chimiques et organolep9ques du vin en fonc9on du type de bouchage ?Il n’existe pas de règle. Chaque gamme de bouchons a une fonc<onnalité précise. Chez Bourrassé, quand on fait une offre de prix, on s’engage contractuellement à trois niveaux : le niveau  maximum de 2,4,6 TCA relargable,  les  performances mécaniques et la durée maximale de conserva<on après bouchage. Le client a ainsi une garan<e de fiabilité et peut choisir le bouchon le plus en adéqua<on avec son vin.C’est essen<el pour nous car nous meMons un point d’honneur à offrir des bouchons fiables quel que soit leur niveau de gamme et de prix.

Galerie des portraitsNathalie Vedrenne, oenologue

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Année 2034. Les  subéraies  du  bassin  Méditerranéen  ont  été quasiment décimées… Depuis  une  vingtaine  d’année,  l’abandon  des exp lo i ta9ons  de  chêne ‐ l i è ge  s ’a c cé l è re . Progressivement,  les  forêts  se  meurent  et  la biodiversité n’a pu être maintenue. 

Une catastrophe écologique sans précédent…Avec la fin de la  ges<on durable opérée par l’industrie du  liège,  les  arbres  ne  peuvent  plus  se  régénérer naturellement. Les  chênes‐lièges se  sont nécrosés  et leur  écorce  est devenue pra<quement  inexploitable. Faute  de  pouvoir  aMendre  les  quarante  années nécessaires à ces arbres pour devenir exploitables, les producteurs,  pris   à  la  gorge,  n’ont  pas  souhaité replanter.

Autrefois  sanctuaires  écologiques  d’excep<on,  les subéraies  méditerranéennes  sont  aujourd’hui quasiment dépourvues de leur patrimoine végétal. Là où on recensait 135 espèces végétales au mètre carré il  y a  vingt ans, on n’en compte désormais plus qu’une quinzaine. La faune a complètement disparue faute de pouvoir  survivre.  Le  luxuriant  écosystème  a  laissé place à un paysage en friche. 

La  résistance des forêts aux incendies et à l’érosion est inexistante.  Dans  un  contexte  de  réchauffement clima<que qui  accentue déjà  les feux  de forêt  sur  le pourtour  méditerranéen,  la  déser<fica<on  gagne  du terrain  de  manière  inquiétante.  Elle  menace  les habita<ons et la popula<on environnante.

L’effet de serre revient en force. La zone de couverture de ces  forêts ayant  fortement diminuée,  le  stockage des émissions de CO2 ne s’opère plus efficacement. Au Portugal, premier producteur mondial, le phénomène s’est fortement accéléré... 

Un constat économique et social inquiétant…

Les  nombreux  emplois  générés   par  l’extrac<on  du liège disparaissent. Dans le bassin méditerranéen, où la  stabilité  économique  était  déjà  fragile,  le  taux  de chômage augmente de façon drama<que. Si l’abandon des exploita<ons  de chênes‐lièges  s’accélère, plus de 100 000 personnes, du Portugal à l’Algérie, pourraient se retrouver sans emploi. 

On  ne  peut  compter  sur  le  tourisme  pour  espérer raMraper  les  pertes  économiques.  Fortement dépendante des subéraies, l’aMrac<vité touris<que est d’ailleurs elle aussi en déclin.    Les spécificités  locales qui ont  fait  le  bonheur  des  touristes dans  le  passé, comme  l’élevage  du  porc  ibérique,  la  cueilleMe  de champignons, l’observa<on de la faune et de la  flore… disparaissent  au  fur et  à mesure que  la surface des forêts diminue.

Fini les grands crus !Rares sont les grands vins de gardes encore scellés par des bouchons en liège. Les  producteurs de grands  crus ont  aujourd’hui  toutes  les  peines   du  monde  à  se fournir  en  liège  et  leur  prix,  déjà  élevé,  a plus  que triplé  au  cours  deux  dernières   décennies.  Seuls  les happy‐few  peuvent  encore  avoir  accès  à  ces  grands crus.A  ce  jour,  aucune méthode de bouchage alterna<ve n’a égalé le liège pour conserver  les grands vins. Une grande  par<e  des  crus  pres<gieux  sont  aujourd’hui bouchés avec des  capsules à vis,  voire des bouchons en synthé<que. La durée de conserva<on est  limitée, les vins ne peuvent donc plus aMeindre une maturité gusta<ve  op<male.  Au  grand  dam  de  tous  les œnophiles… Par crainte d’être lésé sur le plan gusta<f, les  consommateurs  se  sont  tout  d’abord  détournés des grandes bouteilles, avant de se détourner du vin. Ils consomment désormais beaucoup de bière et des spiritueux.

« En tant qu’œnologue, les bouchons que j’achète doivent être systématiquement analysés afin de garantir une teneur en TCA la plus faible possible, présenter des caractéristiques d’élasticité et une densité sans défaut, ainsi qu’un traitement de surface fiable qui facilite le bouchage. Je souhaite aussi que l’esthétique du bouchon soit travaillée et sans défaut visuel. Les produits que me livre la maison Bourrassé répondent à ce cahier des charges et durant nos cinq années de collaboration, le volume d’affaires n’a cessé de grandir. » Monsieur Philippe Guigal69420 Ampuis6 millions de cols/an

Un monde sans liège

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CA 2008 : 38, 5 millions d’eurosNombre de salariés : 400

La plus large gamme de bouchons en 100 % liège du marché

Un process de fabrica<on unique au monde

Un carburant 100% écologique : la poussière de liège

Siège France : Tosse (Sud Landes)

Cer<fica<ons : HACCP, FSC, SYSTECODE

Grâce à une analyse pointue des spécifica<ons techniques et culturelles locales, le Groupe BOURRASSE qui réalise 30% de son ac<vité à l’export, distribue aujourd’hui l’intégralité de sa  gamme de bouchons de liège dans plus de 18 pays producteurs de vins.

Chronologie

1900 : Créa<on de Bourrassé par Jean‐Bap<ste, qui est alors un atelier ar<sanal de             fabrica<on des bouchons, avec des  machines ancestrales.

1920 : Jules Bourrassé reprend l’affaire familiale.

1968 : Chris<an Bourrassé lui succède et hérite d’une affaire en situa<on délicate.

1987 : Rachat du bouchonnier Duvicq à Tosse dans les Landes.

1988 : Jean‐Francis Troccard devient le bras droit de Chris<an Bourrassé.

1989 : Implanta<on au Portugal et créa<on du site de produc<on Socori. 

1995 : Rachat de Bouchon Lisse à Soustons dans les Landes.

1998 : Créa<on d’une filiale au Chili.

2000 : Arrivée sur le marché des moyens analy<ques pour quan<fier les TCA relargables.

2002 : La sta<on d’épura<on de l’usine de Socori devient une sta<on de traitement des eaux.

2003 : Mise en place de la vapeur dans tout le process de fabrica<on avec l’acquisi<on de             deux générateurs de vapeur.

2008 : Abou<ssement du plan de R&D qui garan<t un niveau de TCA qui soit le plus bas 

Bourrassé en un clin d’oeilD

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«Nous considérons aujourd’hui que la maison Bourrassé est devenue un acteur mondial incontournable du liège. Cela fait plus de 20 ans que nous travaillons avec le groupe, qui a toujours été à notre écoute et désireux de nous satisfaire. Afin d’avoir une garantie de qualité, nous collaborons avec les acteurs du marché qui maîtrisent toute la transformation du liège, ce qui est le cas de Bourrassé.» Monsieur Philippe DegrendelBaron Philippe de Rotschild SA21 millions de cols/an