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Le vrai bouchon 100% naturel Juin 2010 1 La fin du goût de bouchon pour le plus grand plaisir des amateurs de vins. Les bouchons synthé
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La maîtrise du bouchon de A à ZLe groupe Bourrassé est l’un des rares acteurs du marché du bouchage liège à maîtriser tout le cycle de transforma<on de la ma<ère depuis sa récolte jusqu’à sa mise sur le marché. Grâce à un contrôle rigoureux à toutes les étapes de la fabrica<on et à une technologie de pointe, Bourrassé s’est donné les moyens de venir à bout du fameux goût de bouchon. Contrairement à la majorité de ses confrères, le groupe couvre tous les mé<ers de la transforma<on du liège : acheteur sur arbre en forêt, préparateur, fabricant de bouchons et créateur de la plus large gamme de bouchons en liège qui existe. Chaque étape est ainsi maîtrisée et s’inscrit dans un cahier des charges sans compromis. Il évolue d’année en année pour produire des bouchons fiables et toujours plus qualita<fs.
La fin du goût de bouchon pour le plus grand plaisir des amateurs de vins.Les bouchons synthé<ques ont profité du goût de bouchon généré par des produits en liège mal fabriqués par des opérateurs plus cupides que professionnels. Aujourd’hui, Bourrassé est parvenu à meMre fin au goût de bouchon et rend au liège ses leMres de noblesse. Le « pop » sacré du
débouchage et la symbiose du liège avec le vin et le verre sont plus que jamais d’actualité pour le plus grand plaisir de l’amateur de vins qui plébiscite le liège avant tous les autres matériaux…
Des bouchons au profil aroma9que inéditLe Groupe Bourrassé va si loin dans la technologie et la maîtrise de son process que les oenologues constatent à la dégusta<on des différences significa<ves entre les vins bouchés par ses produits et ceux d’autres acteurs.Sur les macérâts de bouchons de liège ils constatent :‐ une réduc<on globale de la typicité du profil aroma<que du bouchon.‐ une réduc<on significa<ve des flaveurs‐ une plus grande homogénéité de bouchon à bouchonUn ou9l industriel au service du développement durableFervent acteur du développement durable, Bourrassé a développé des procédés totalement innovants : la vapeur se trouve au cœur de sa technologie et le carburant u<lisé n’est autre que de la simple poussière de liège !
DOSSIER DE PRESSELe liège de l’arbre au bouchon
Le vrai bouchon 100% naturel
Plébiscité par 89,3 % des Français
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Les 11 règles d’or du process Bourrassé© p3
12h top chrono de la vie d’un bouchon Bourrassé p6
Développement durable : enfin du concret p8
La galerie des portraits p10
Baromètre p14
Un monde sans liège p15
Bourrassé en un clin d’oeil p16
Pour obtenir les photos disponibles en haute défini<on, merci de vous rendre sur ce lien et de sélec<onner les photos, puis de cliquer sur l’icône qui représente une flèche pour lancer le téléchargement : hMp://gallery.me.com/calban<ne/100074
Pour en savoir plus sur le groupe Bourassé : www.bourrasse.eu
Pour en savoir plus sur le liège :En savoir plus à travers la fédéra<on du liège portugais : www.realcork.orgDécouvrez qui est Miguel : www.savemiguel.com
Les Professionnels du Liège* lancent à par<r du mois de juin 2010 une vaste campagne de communica<on sur les qualités organolep<ques et environnementales du bouchon en liège qui se poursuivra jusqu’au second semestre 2011.
Visitez les deux sites Internet dédiés : www.planeteliege.com et www.jaimeleliege.com
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La gamme la plus large du marché
Avec des produits allant de 15 cen<mes € à 1,50 la pièce, la gamme de bouchons en liège de Bourrassé est la plus large du marché. Elle se répar<t en plusieurs grandes familles :
• Les bouchons NATURELS et COLMATES• Les bouchons DELTA®• Les bouchons FUSION®• Les bouchons SIGMA® (1+1)• Les bouchons OSMOZ® (2+2)• Les bouchons agglomérés• Les bouchons pour champagne et vins effervescents• Les bouchons cidre
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« Ce sont les hautes performances des bouchons techniques et l'assurance d 'un niveau qualitatif constant qui caractérisent le groupe Bourrassé. Certains produits comme les 1+1 naturels de Bourrassé sont par exemple à mes yeux les plus aboutis du marché. La force de Bourrassé, ce sont aussi les nombreuses analyses pratiquées en laboratoire aux moments clefs du process. »
Monsieur Piton, Directeur TechniquePLAIMONT 32400 Saint-Mont40 millions de cols/an
Afin de luMer contre les pra<ques aléatoires d’acteurs du marché qui ont terni l’image du liège et facilité l’arrivée d’autres matériaux controversés en termes d’écologie, le groupe Bourrassé a mis en place une démarche de qualité totalement hors norme.
Pour maîtriser parfaitement la traçabilité de ses produits, Bourrassé ne sous‐traite aucune étape de la fabrica<on. Il confie chacune d’entre elle à ses experts qualifiés pour produire à l’état de l’art, et garan<r des bouchons en<èrement en liège sans aucun risque pour le goût du vin et la santé du consommateur.
Après de longues recherches et mises au point technologiques, la société est aujourd’hui arrivée à un process de fabrica<on absolument unique sur le marché du liège, avec un contrôle à toutes les étapes du processus qui conduit de l’écorce au bouchon de liège.
CeMe qualité garan<t que chaque bouchon est produit dans les meilleures condi<ons possibles, à toutes les phases de sa fabrica<on, avec des contrôles con<nus et une traçabilité permanente.
Chaque étape est cer<fiée SYSTECODE (Système d’accrédita<on de conformité au Code Interna<onal des Pra<ques Bouchonnières) et le site est HACCP et FSC.
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1. Sélec9onner la qualité de la ma9ère première en forêtLes experts de Bourrassé chargés de sélec<onner le liège vont assister à la récolte des écorces et à la cons<tu<on des piles pour constater les condi<ons de stockage sur place, vérifier l’état du liège et évaluer sa qualité.
> Les opérateurs qui achètent le liège à des préparateurs externes s’exposent à des risques importants car ils ne connaissent pas l’état sanitaire des forêts, ne possèdent pas l’historique des chênes et assemble des lièges d’origines différentes avec un résultat hétérogène qui peut menacer l’homogénéité de la conserva9on du vin dans la durée.
2. Stocker les planches en toute sécurité sanitaireAprès récupéra<on du liège sélec<onné en forêt, on le stocke sur site. Chez Bourrassé, le stockage des planches se fait sur un sol de granit en pente afin que les eaux s’écoulent et ne stagnent pas. Les planches sont couvertes et mises sur paleMes en inox : ceMe étape reste clef car si le liège acheté est sain et conservé sainement dès sa récolte, on limite les risques. Les planches sèchent ainsi près de 300 jours.
> Un liège sain au moment de sa récolte peut se dégrader et présenter un risque organolep9que si son stockage n’est pas contrôlé, même si le reste du process est maîtrisé.
3. NeNoyer les planches par le bouillage hydrodynamiquePour assainir le liège au plus profond de la ma<ère, le groupe Bourrassé a fait l’acquisi<on de générateurs de vapeur ultra‐puissants. Ils injectent de la vapeur dans l’eau de bouillage et créent ainsi un mouvement dynamique qui provoque un débordement con<nu et nécessite un renouvellement de l’eau en con<nu. Le bouillage hydrodynamique permet d’obtenir :
• Un neMoyage ac<f et en profondeur des planches,• Une extrac<on plus efficace des tanins, salissures et poussières,• Un appauvrissement nutri<f du substrat qui limite le développement de la microflore.
L’eau provient d’un forage dédié afin de ne pas contenir de chlore. Elle est contrôlée par rapport aux critères TCA et à la potabilité.
> Les opérateurs qui sous‐traitent ceNe étape stratégique et achètent le liège en balles toutes prêtes encourent le risque d’un neNoyage superficiel et insuffisant, voire contaminant, avec pour conséquence des bouchons qui ne conservent pas correctement le vin. Un liège sain avant le bouillage peut être contaminé par un mauvais neNoyage et par conséquent, générer un risque organolep9que.
4. Stabiliser la ma9ère dans des condi9ons op9malesA ce stade de la fabrica<on, la ma<ère sort du bouillage où les condi<ons de développement des microorganismes sont op<males. Le post‐bouillage permet au liège de se stabiliser avant le tubage sans le dégrader d’un point de vue mécanique.Les planches de liège passent par différentes étapes successives et complémentaires qui commencent par une phase de d’égouMage et de ressuage dans une salle ven<lée sous flux laminaire d’air neuf, afin de limiter le développement des microorganismes sur les planches en sor<e de bouillage.
5. Trier par le visageUne fois que le liège est stabilisé, les planches sont triées une à une en fonc<on de leur densité et de leur qualité pour savoir quelle qualité de liège va produire quel bouchon : les plus belles planches vont servir à produire des bouchons en liège naturel, celles qui présentent de pe<ts défauts seront réservées au milieu de gamme et les autres vont servir à faire des granulés pour la gamme des agglomérés.
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6. Stériliser par l’autoclavageAprès avoir été trié et classé sur le critère de la qualité visuelle, le liège est stérilisé : L’autoclavage des planches savamment dosé est une technique respectueuse des propriétés mécaniques de la ma<ère liège. Ce procédé agit à un double niveau :
• L’extrac<on des composés odorants (dont le 2.4.6 TCA) grâce à l’alternance de phases de pression et de dépression.
• La stérilisa<on des planches de liège
7. Maintenir par la matura9onCeMe phase d’affinage dans une seconde salle sous pression d’air neuf et sous atmosphère germicide, permet de maintenir la stérilisa<on des planches de liège jusqu’au tubage.
> Les opérateurs qui externalisent ces phases et achètent le liège en balles toutes prêtes méconnaissent la durée et les condi9ons de sa matura9on, avec un risque non négligeable que les TCP ne se transforment en TCA, responsables du fameux goût de bouchon.
8. Et la ma9ère devient bouchonUne fois parfaitement prête, la ma<ère est tubée pour créer les bouchons naturels parfaitement calibrés. Les chutes de tubage seront transformées en granulés calibrés.
9. Prévenir par l’hydrodis9lla9on systéma9queLa vapeur basse pression agit comme solvant des haloanisoles et autres molécules odorantes, qui sont extraits et évacués sans dégrada<on des propriétés mécaniques de la ma<ère. A ce stade s’applique l’une des marques de fabrique propres à la maison Bourrassé : le contrôle con<nu. On contrôle en effet le TCA en con<nu par un ensemble de prélèvements et d’analyses réalisés à une fréquence régulière et préétablis. Tous les jours, après l’hydrodis<lla<on préven<ve, selon une cadence déterminée, des échan<llons sont prélevés pour analyse du 2,4,6 TCA relargable par un laboratoire indépendant.Les lots sont ensuite bloqués jusqu’à récep<on du résultat de l’analyse des chloroanisoles. Si celui‐ci est inférieur au plafond prédéfini, les bouchons sont libérés et remis dans le cycle de fabrica<on.Les lots dont la teneur en TCA est supérieure au plafond prédéfini sont isolés et mis en conformité.
10. Désinfecter par un lavage peroxyde dynamiqueLe système de lavage au péroxyde développé par Bourrassé permet une désinfec<on en profondeur, au coeur des len<celles. On lave les bouchons bruts en injectant du peroyde d’hydrogène en vapeur pour les désinfecter, puis on les rince sous douche d’eau propre perdue, avant de les centrifuger pour les essorer parfaitement. Ce procédé supprime tous les résidus de péroxyde et minimise les poussières.
> Les opérateurs qui ne gèrent pas le neNoyage au péroxyde en direct s’exposent à des dérives organolep9ques et à une présence résiduelle de péroxyde, avec un état de surface dégradé du liège.
11. Désaroma9ser par le procédé breveté VX®Le procédé VXest appliqué en phase de fini<on. Il s’agit d’un processus unique d’extrac<on des arômes®, qui cons<tue la dernière règle d’or du process pour la maîtrise aroma<que des bouchons. Ce savoir‐faire est lui‐aussi une exclusivité Bourrassé.On sépare les arômes par hudrodis<lla<on : les molécules aroma<ques sont extraites par la vapeur puis entraînées avec elle dans une colonne d’évacua<on dédiée.
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Une ma9ère première renouvelable et biodégradableLe l i ège est une res source renouvelable, biodégradable et recyclable. L’écorce se renouvelle naturellement et permet une récolte régulière. Issu de la nature, le bouchon de liège retourne à la nature et ne génère aucun déchet. Champion de l’écologie, son empreinte sur les généra<ons futures est nulle.
La meilleure empreinte carbone du marchéLe bi lan carbone du groupe Bourrassé est de 5 g contre 8 g habituellement dans la profession.
L’empreinte carbone de Bourrassé est quasiment deux fois moins impactante que celle des autres bouchons en liège, trois fois moins que le bouchon synthé<que et dix fois moins que la capsule à vis ! Comment le groupe a‐t‐il obtenu un te l ré su l ta t ? G râce à des inves<ssements importants en R & D qui l’ont mené à adopter une poli<que énergé<que totalement avant‐gard i ste , sans aucune u<lisa<on de pétrole et avec un process qui récupère tout ce qui peut être réu<lisé au cours de la fabrica<on.
Le chêne liège,véritable puits de carboneL e s f o r ê t s d e c h ê n e ‐ l i è g e fonc<onnent comme de véritables puits de carbone : en plus de sa capacité à produire de l’oxygène, une caractéris<que commune à toutes les espèces végétales, le chêne‐liège possède une structure cellulaire unique et très par<culière qui le rend capable de fixer le CO2, p r i n c i p a l r e s p o n s a b l e d u réchauffement clima<que.Le chêne‐liège est la seule espèce qui peut être soumise à un processus d ’écorçage à des intervalles réguliers de 9 ans. Un chêne‐liège écorcé séquestre 3 à 5 fois plus de carbone qu’un chêne‐liège resté intact car le processus de c ro i s s ance de l ’é co rce fa i t l a r g e m e n t a u g m e n t e r l a photosynthèse.
Carburant : zéro pétrole, tuNo liègeDu pétrole ? Non, du liège ! Le groupe Bourrassé innove en n’u<lisant aucune énergie fossile pour alimenter ses générateurs de vapeur, mais recycle la poussière de liège issue de la fabrica<on des bouchons comme carburant. La poussière de liège devient ainsi la biomasse u<lisée pour produire, en parfaite symbiose avec le matériau et dans le respect le plus profond de la nature.
A toute vapeur !Afin de pouvoir garan<r un bouchon sans goût de bouchon justement, Bourrassé a inves< massivement en R & D et développé un processus de fabrica<on qui u<lise la vapeur à toutes les étapes, que ce soit pour accentuer les effets du bouillage, désinfecter les planches de liège, les
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« Le fait que Bourrassé soit l’un des seuls à transformer les lièges qu’il achète lui-même en forêt est un vecteur de qualité. Nous avons récemment opté pour le bouchon Fusion qui présente un excellent rapport qualité-prix, notamment pour des vins fruités et aromatiques et nous en sommes satisfaits. » Monsieur Trimbach,68150 Ribeauville1,2 millions de cols/an
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traiter en autoclave ou les désaroma<ser par l’hydrodis<lla<on.
Une eau sans chlore et sans reprocheLe groupe Bourrassé a réalisé un forage afin d’extraire naturellement une eau sans chlore, pure et non traitée qui sert aussi pour la vapeur u<lisée tout au long du cycle. Combiné au bois, le chlore favorise en effet l’appari<on de chlorophénols, qui, lorsqu’ils entrent en contact avec des micro‐organismes, se transforment en 2.4.6 TCA. Ils sont alors responsables du fameux goût de bouchon.
Une sta9on de traitement des eauxLes eaux de bouillage des lièges, ainsi que les eaux résiduelles des lavages, sont traitées sur le site de produc<on du groupe Bourrassé dans une sta<on dédiée cer<fiée par le Ministère de l’Environnement Portugais et soumise à des contrôles réguliers et inopinés. L’eau qui est rejetée est ainsi aussi propre que celle qui est u<lisée à l’origine, sans aucun impact sur l’environnement.
Un cycle naturel garant de biodiversitéL’extrac<on du liège est l’un des procédés d ’e x p l o i t a < o n l e s p l u s r e s p e c t u e u x d e l’environnement. Contrairement aux idées reçues, aucun arbre n’est abaMu pour l’extrac<on du liège: l’écorce se renouvelle et est récoltée tous les 9 ans. Sa recons<tu<on est un cycle naturel.
L’exploita<on des subéraies contribue :• à entretenir le poumon de la Méditerranée,• à préserver l’un des milieux naturels exploité
par l’Homme qui renferme la plus grande biodiversité et une réserve ines<mable d’espèces animales en voie de dispari<on,
• à luMer efficacement contre la déser<fica<on, la paupérisa<on des popula<ons locales et la perte irrémédiable d’un savoir‐faire ancestral.
2010 : cer9fica9on FSCLe Groupe Bourrassé est cer<fié FSC. Parmi toutes les normes de cer<fica<on fores<ère existantes, la norme du Forest Stewardship Council (FSC) est la plus reconnue interna<onalement comme étant socialement responsable, rigoureuse, basée sur la performance et permeMant de mesurer l’améliora<on de la ges<on durable des forêts. Elle a été créée pour concilier la protec<on de la biodiversité, à l'intérêt des communautés locales, des peuples autochtones et à celui du commerce.
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« La démarche de Bourrassé garantit la qualité à chaque étape de la fabrication, avec à la sortie un bouchon qui offre le maximum de stabilité possible. Ils ont réussi à garder un savoir-faire artisanal en le développant à une échelle industrielle. » Monsieur Xavier JaubertVignobles JAUBERT 33760 Ladaux 1,2 millions de bouteilles/an
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C’est vous qui gérez l’achat de la ma9ère première en forêt : en quoi consiste ceNe étape ?A assurer une ma<ère première intrinsèquement fiable et la plus promeMeuse possible. Tous les ans depuis 20 ans, je sélec<onne le liège en forêt directement sur l’arbre selon des critères qualita<fs très rigoureux qui permeMent de travailler une ma<ère structurellement dense et homogène par nature.
Comment procédez‐vous concrètement ?Le choix se fait d’abord parmi une sélec<on de quelques deux cent propriétés, dont la grande majorité se trouve au Portugal et une par<e en Espagne. On pra<que alors systéma<quement des prélèvements sur les arbres au moment de la récolte pour évaluer les qualités du liège selon un cahier des charges précis. Après analyse, on écarte les propriétés dont les prélèvements ne se révèlent pas à la hauteur. Certaines zones de forêt sont plus propices et les soins apportés jouent un rôle déterminant. La liste se réduit alors à une cinquantaine de propriétés. Dans chacune d’entre elles, on fait ensuite des prélèvements mul<zones très réguliers qui permeMent de mesurer la qualité du liège et son épaisseur. Après la phase d’achat, la récolte a lieu et le liège est stocké en piles dans les propriétés sélec<onnées. Les méthodes de stockage font déjà la différence pour le futur bouchon.
Pourquoi ceNe phase est‐elle stratégique ?CeMe première étape est décisive car c’est à ce moment là que nous orientons les achats par rapport à la demande et nous savons précisément quelle typologie de liège nous devons acheter, pour
quel type de bouchons. Le coût du liège varie de un à cinq en fonc<on de sa qualité et il ne faut pas se tromper. On peut perdre tout ou une par<e de l’inves<ssement d’achat si le liège n’est pas de bonne qualité, ce qui n’est pas négligeable quand les montants se chiffrent en millions d’euros.
Combien de fabricants de bouchons de liège maîtrisent l’achat en forêt sur le marché ?Nous sommes les seuls avec Amorim à intégrer ce savoir‐faire. La plupart des opérateurs achètent du liège préparé sans pouvoir intervenir sur la qualité intrinsèque de la ma<ère première et les condi<ons de conserva<on. Soit ils les transforment, soient ils se contentent d’acheter les bouchons déjà façonnés en gérant le traitement de surface et le marquage uniquement. Dans les deux cas, ils savent d’où viennent les bouchons mais pas de quel liège ni comment il a été traité pendant tout le processus. Nous pouvons offrir une vraie garan<e à nos clients car nous maîtrisons l’ensemble du cycle depuis l’arbre jusqu’au bouchon, avec un traitement préven<f plutôt que cura<f.
Comment le liège va‐t‐il reconquérir le marché ?Grâce à ses valeurs naturelles, c’est un matériau unique qui anoblit le vin. Il le protège tout en l’aidant à se bonifier en vieillissant. Comme le vin, il vient de la nature et s’inscrit dans un cycle naturel avec son écosystème propre. Il respecte les fondamentaux de l’écologie tout en pérennisant une économie qui reste locale. En termes de coûts, le liège est redevenu compé<<f face aux autres solu<ons de bouchage en assurant par sa fiabilité la qualité du vin qu’il protège.
Galerie des portraitsChristian Bourrassé, PDG
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Qu’est‐ce ce qui fait la par9cularité des bouchons en liège de Bourrassé et la marque de fabrique du groupe ?La première par<cularité est la sécurité obtenue grâce au fait qu’on maîtrise tout depuis l’arbre jusqu’au bouchon. La deuxième est la maîtrise unique des TCA grâce à la mise en place de procédés industriels exclusifs.
Pourquoi un bouchon en liège plutôt qu’un bouchon synthé9que ? Parce que le liège a traversé toute l’histoire et les temps du bouchage. C’est un matériau 100% naturel intemporel qui a fait ses preuves en dehors des tendances. Il apporte aujourd’hui toute la sécurité requise et se trouve en parfaite osmose avec le vin puisqu’il le préserve en le complétant. Il assouplit les tanins tout en développant les arômes. De plus, nos produits d’entrée de gamme garan<ssent le niveau qualita<f requis à un coût égal, voire plus économique que le synthé<que ou que la vis.
Pourquoi un bouchon Bourrassé plutôt qu’un autre bouchon en liège ?Il existe actuellement deux acteurs sur le marché qui intègrent tout le processus de transforma<on de la ma<ère première, depuis l’achat sur l’arbre jusqu’au marquage : le leader mondial Amorim et Bourrassé. Nos bouchons en liège sont les seuls à offrir un tel niveau de sécurité, avec une garan<e de constance quelque soit la gamme et son prix. La sa<sfac<on de nos clients et leur fidélité en est la démonstra<on.
Quelle est la part de marché du liège par rapport aux bouchages alterna9fs ? Le liège a dans le Monde environ 70% de parts de marché par rapport au synthé<que et à la vis. Ses performances techniques, sa compé<<vité et ses atouts écologiques devraient lui permeMre de reconquérir le terrain perdu à cause du fameux goût
de bouchon, désormais totalement maîtrisé en ce qui nous concerne.
Quel est le rôle du liège en termes écologiques ?Ce sont des centaines de milliers d’hectares qui absorbent le carbone avec un taux qui est 5 à 6 fois supérieur par rapport aux autres espèces. N’oublions pas qu’il a le meilleur bilan carbone de tous les bouchages, quasi nul en termes d’émission. C ’e s t aus s i un maté r i au natu re l l ement biodégradable et renouvelable. Le chêne‐liège joue par ai l leurs un rôle important contre la déser<fica<on : il réduit l’érosion et augmente la réten<on de l’eau. On l’u<lise même dans certains pays pour stopper l’avancée des déserts. Autre avantage : il génère de l’emploi local et permet un équilibre biologique partout où il se trouve. Plus de 100 000 personnes vivent du liège dans la zone Sud de l’Europe. CeMe ac<vité génère de l’emploi local dans des zones défavorisées. Ca se passe de commentaire.
Quelle est la percep9on du consommateur vis‐à‐vis du bouchon en liège ?Entre deux bouteilles de vin équivalentes, le consommateur s’oriente tout naturellement vers un bouchage en liège plutôt que vers un bouchage alterna<f. D’autant que c’est la femme qui achète le vin en GMS et qu’elle est par<culièrement sensibilisée par les probléma<ques écologiques. La difficulté réside dans l’aspect caché du bouchage : le consommateur ne dis<ngue pas s’il a affaire à un bouchon en liège. Les grandes surfaces s’engagent de plus en plus dans une démarche de développement durable et ont à ce <tre la responsabilité d’informer l’u<lisateur pour l’aider dans sa décision d’achat sur le lieu de vente. Enfin, toutes les études réalisées sur le sujet à ce jour montrent que le consommateur plébiscite le bouchon de liège car il est directement associé à un vin de qualité.
Galerie des portraitsJean-Francis Troccard, directeur général
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Quelle est la taille de votre usine et votre inves9ssement en recherche et développement ?A lui seul, notre site représente une surface totale de 90 000 m2, soit la taille du parc des exposi<ons de Toulouse ! Tous les ans, nous inves<ssons 2 millions d’euros afin d’améliorer notre process et d’augmenter nos capacités de produc<on.
Quel est la par9cularité du process industriel de Bourrassé ?Nous avons mis en place un procédé inédit qui u<lise la vapeur à toutes les étapes de la fabrica<on pour faire fonc<onner l’ensemble de nos machines. Le carburant était ini<alement du gaz mais nous avons mené de nombreuses démarches pour parvenir à le remplacer par la poussière de liège issue de la fabrica<on de nos bouchons. Rien ne se perd, tout se transforme : nous sommes fiers d’être parvenus à produire avec un carburant propre ainsi qu’une empreinte carbone quasi nulle.
Quels sont vos priorités au niveau de l’usine ?Réduire les flux de produc<on pour éviter les étranglements et fluidifier au maximum l’ou<l. Cela nous permet d’op<miser les délais, de réduire les stocks et d’adapter notre ou<l au besoin du client final. C’est ce dernier qui guide la recherche et le développement du site, en plus d’une exigence qui permet de garan<r des produits sans goût de bouchon.
Comment votre ou9l industriel est‐il organisé ?L e s i t e e s t r é p a r < e n t r o i s u n i t é s autonomes dédiées à la fabrica<on des bouchons en liège : bouchon naturel, bouchon technique et bouchon aggloméré. Notre parc à liège représente la surface de dix terrains de football, soit une grande par<e du site ! Il est en<èrement organisé de façon à préserver la qualité intrinsèque du liège récolté sur l’arbre. Autres éléments clefs : les sta<ons de traitement des eaux et de généra<on de vapeur, les trois forages, la zone de stockage en silos
et les deux magasins de 4500 m2.
Quelles sont vos dernières acquisi9ons machines ?Il s’agit de machines au top de la technologie avec des caméras qui détectent la profondeur des défauts sur les têtes et le corps des bouchons en temps réel. Elles permeMent d’obtenir une constance de qualité non seulement sur l’aspect mais aussi sur la densité de la ma<ère. L’homogénéité joue un rôle très important dans la con se r va<on . Nous avon s pa r<c i pé au développement de ces machines et sommes les seuls à en être équipés sur le marché actuellement. Le contrôle des varia<ons est une préoccupa<on permanente pour obtenir la qualité, toujours la qualité.
Quel est votre parcours et qu’est‐ce qui vous a amené à prendre la direc9on de l’usine de Bourrassé ?J’ai commencé comme ingénieur électronique pour une société allemande. Je me suis ensuite intéressé à l’organisa<on et me suis spécialisé en systèmes qualité. Je suis ensuite devenu consultant en organisa<on industrielle, puis directeur industriel d’une entreprise spécialisée dans le packaging plas<que. Après avoir découvert toutes ces spécificités techniques, je suis arrivé chez Bourrassé en 2007 comme directeur exécu<f. Ma mission est de faire le lien entre le besoin client et l’ou<l de produc<on. Les améliora<ons sont constantes et les évolu<ons ont lieu jour après jour.
Galerie des portraitsJoao Dias, directeur d’usine
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Quel est votre rôle chez Bourrassé ?J’anime l’équipe en charge d’assurer la conformité de la produc<on, l’adéqua<on entre le besoin des clients et la fonc<onnalité du bouchage. Nous sommes cinq personnes agissant sur 2 axes : la qualité produit et l’assurance de la qualité sous ses diverses formes, incluant notamment la sécurité alimentaire et l’environnement.
Quelle est l’ac9vité de votre laboratoire au sein de l’entreprise ?Nous créons des gammes opératoires en fonc<on des cahiers des charges clients, et ces gammes sont ensuite appliquées en produc<on, de façon à concevoir les produits en adéqua<on avec les probléma<ques de bouchage. Nous privilégions toujours la préven<on, que ce soit pour la maîtrise des TCA ou la fonc<onnalité du bouchage.
Comment procédez‐vous pour analyser les bouchons à tous les stades cri9ques du process de leur fabrica9on ?On met en place des pré‐requis et des procédures de travail qui sont ensuite confortés par des contrôles en produc<on.Par exemple, pour les bouchons techniques, on détermine une valeur cible (qui correspond à un objec<f précis de fonc<onnalité) et des limites de surveillance, contrôlées et corrigées en con<nu durant la fabrica<on. Autre exemple, pour la maîtrise des TCA des bouchons naturels, on procède préven<vement à l’hydro‐dis<lla<on systéma<que de tous les bouchons et on en vérifie ensuite la conformité. CeMe méthodologie est performante car nous avons intégré toutes les phases du process de transforma<on, de la planche de liège au bouchon prêt à la mise, et nous maîtrisons directement chaque opéra<on cri<que du cycle de fabrica<on.
Comment personnalisez‐vous vos produits aux besoins de vos clients ?On personnalise nos bouchons en fonc<on de leur typologie (naturels / techniques) et des besoins exprimés par nos clients. On adapte ainsi certains procédés de fini<on à la nature du vin : le traitement de surface n’est pas le même pour boucher des vins secs ou des vins liquoreux, et peut varier en fonc<on d’autres caractéris<ques. Par exemple, pour les vins blancs, on ajoute une étape supplémentaire de dépoussiérage qui permet d’éliminer les poussières résiduelles de liège, qui pourraient se déposer dans le vin lors du bouchage.Mais la performance va au‐delà des critères qualité classiques, elle passe aussi par l’instaura<on d’une véritable rela<on de confiance avec notre client, basée sur l’échange d’informa<ons. Bourrassé apporte son expérience liège et sa capacité d’innova<on pour développer le bouchon qui accompagnera au mieux l’évolu<on du vin, telle que souhaitée par le vigneron.Pour nous, un bouchon, c’est plus qu’une qualité visuelle, c’est surtout une qualité intrinsèque et un poten<el d’accompagnement du vin.
Au bout de combien de temps de conserva9on peut‐on dis9nguer des différences chimiques et organolep9ques du vin en fonc9on du type de bouchage ?Il n’existe pas de règle. Chaque gamme de bouchons a une fonc<onnalité précise. Chez Bourrassé, quand on fait une offre de prix, on s’engage contractuellement à trois niveaux : le niveau maximum de 2,4,6 TCA relargable, les performances mécaniques et la durée maximale de conserva<on après bouchage. Le client a ainsi une garan<e de fiabilité et peut choisir le bouchon le plus en adéqua<on avec son vin.C’est essen<el pour nous car nous meMons un point d’honneur à offrir des bouchons fiables quel que soit leur niveau de gamme et de prix.
Galerie des portraitsNathalie Vedrenne, oenologue
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Année 2034. Les subéraies du bassin Méditerranéen ont été quasiment décimées… Depuis une vingtaine d’année, l’abandon des exp lo i ta9ons de chêne ‐ l i è ge s ’a c cé l è re . Progressivement, les forêts se meurent et la biodiversité n’a pu être maintenue.
Une catastrophe écologique sans précédent…Avec la fin de la ges<on durable opérée par l’industrie du liège, les arbres ne peuvent plus se régénérer naturellement. Les chênes‐lièges se sont nécrosés et leur écorce est devenue pra<quement inexploitable. Faute de pouvoir aMendre les quarante années nécessaires à ces arbres pour devenir exploitables, les producteurs, pris à la gorge, n’ont pas souhaité replanter.
Autrefois sanctuaires écologiques d’excep<on, les subéraies méditerranéennes sont aujourd’hui quasiment dépourvues de leur patrimoine végétal. Là où on recensait 135 espèces végétales au mètre carré il y a vingt ans, on n’en compte désormais plus qu’une quinzaine. La faune a complètement disparue faute de pouvoir survivre. Le luxuriant écosystème a laissé place à un paysage en friche.
La résistance des forêts aux incendies et à l’érosion est inexistante. Dans un contexte de réchauffement clima<que qui accentue déjà les feux de forêt sur le pourtour méditerranéen, la déser<fica<on gagne du terrain de manière inquiétante. Elle menace les habita<ons et la popula<on environnante.
L’effet de serre revient en force. La zone de couverture de ces forêts ayant fortement diminuée, le stockage des émissions de CO2 ne s’opère plus efficacement. Au Portugal, premier producteur mondial, le phénomène s’est fortement accéléré...
Un constat économique et social inquiétant…
Les nombreux emplois générés par l’extrac<on du liège disparaissent. Dans le bassin méditerranéen, où la stabilité économique était déjà fragile, le taux de chômage augmente de façon drama<que. Si l’abandon des exploita<ons de chênes‐lièges s’accélère, plus de 100 000 personnes, du Portugal à l’Algérie, pourraient se retrouver sans emploi.
On ne peut compter sur le tourisme pour espérer raMraper les pertes économiques. Fortement dépendante des subéraies, l’aMrac<vité touris<que est d’ailleurs elle aussi en déclin. Les spécificités locales qui ont fait le bonheur des touristes dans le passé, comme l’élevage du porc ibérique, la cueilleMe de champignons, l’observa<on de la faune et de la flore… disparaissent au fur et à mesure que la surface des forêts diminue.
Fini les grands crus !Rares sont les grands vins de gardes encore scellés par des bouchons en liège. Les producteurs de grands crus ont aujourd’hui toutes les peines du monde à se fournir en liège et leur prix, déjà élevé, a plus que triplé au cours deux dernières décennies. Seuls les happy‐few peuvent encore avoir accès à ces grands crus.A ce jour, aucune méthode de bouchage alterna<ve n’a égalé le liège pour conserver les grands vins. Une grande par<e des crus pres<gieux sont aujourd’hui bouchés avec des capsules à vis, voire des bouchons en synthé<que. La durée de conserva<on est limitée, les vins ne peuvent donc plus aMeindre une maturité gusta<ve op<male. Au grand dam de tous les œnophiles… Par crainte d’être lésé sur le plan gusta<f, les consommateurs se sont tout d’abord détournés des grandes bouteilles, avant de se détourner du vin. Ils consomment désormais beaucoup de bière et des spiritueux.
« En tant qu’œnologue, les bouchons que j’achète doivent être systématiquement analysés afin de garantir une teneur en TCA la plus faible possible, présenter des caractéristiques d’élasticité et une densité sans défaut, ainsi qu’un traitement de surface fiable qui facilite le bouchage. Je souhaite aussi que l’esthétique du bouchon soit travaillée et sans défaut visuel. Les produits que me livre la maison Bourrassé répondent à ce cahier des charges et durant nos cinq années de collaboration, le volume d’affaires n’a cessé de grandir. » Monsieur Philippe Guigal69420 Ampuis6 millions de cols/an
Un monde sans liège
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CA 2008 : 38, 5 millions d’eurosNombre de salariés : 400
La plus large gamme de bouchons en 100 % liège du marché
Un process de fabrica<on unique au monde
Un carburant 100% écologique : la poussière de liège
Siège France : Tosse (Sud Landes)
Cer<fica<ons : HACCP, FSC, SYSTECODE
Grâce à une analyse pointue des spécifica<ons techniques et culturelles locales, le Groupe BOURRASSE qui réalise 30% de son ac<vité à l’export, distribue aujourd’hui l’intégralité de sa gamme de bouchons de liège dans plus de 18 pays producteurs de vins.
Chronologie
1900 : Créa<on de Bourrassé par Jean‐Bap<ste, qui est alors un atelier ar<sanal de fabrica<on des bouchons, avec des machines ancestrales.
1920 : Jules Bourrassé reprend l’affaire familiale.
1968 : Chris<an Bourrassé lui succède et hérite d’une affaire en situa<on délicate.
1987 : Rachat du bouchonnier Duvicq à Tosse dans les Landes.
1988 : Jean‐Francis Troccard devient le bras droit de Chris<an Bourrassé.
1989 : Implanta<on au Portugal et créa<on du site de produc<on Socori.
1995 : Rachat de Bouchon Lisse à Soustons dans les Landes.
1998 : Créa<on d’une filiale au Chili.
2000 : Arrivée sur le marché des moyens analy<ques pour quan<fier les TCA relargables.
2002 : La sta<on d’épura<on de l’usine de Socori devient une sta<on de traitement des eaux.
2003 : Mise en place de la vapeur dans tout le process de fabrica<on avec l’acquisi<on de deux générateurs de vapeur.
2008 : Abou<ssement du plan de R&D qui garan<t un niveau de TCA qui soit le plus bas
Bourrassé en un clin d’oeilD
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«Nous considérons aujourd’hui que la maison Bourrassé est devenue un acteur mondial incontournable du liège. Cela fait plus de 20 ans que nous travaillons avec le groupe, qui a toujours été à notre écoute et désireux de nous satisfaire. Afin d’avoir une garantie de qualité, nous collaborons avec les acteurs du marché qui maîtrisent toute la transformation du liège, ce qui est le cas de Bourrassé.» Monsieur Philippe DegrendelBaron Philippe de Rotschild SA21 millions de cols/an