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AnderlechtAnderlechtAnderlechtAnderlecht

Rue du Libre Examen 13, 1070 Anderlecht

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Historique

C'est à l'emplacement dit « Petit-Moulin »; dont l'existence est attestée depuis le XIVe siècle, au lieu-dit « Op-Cureghem » qu'est érigée, dès 1912, la brasserie « St-Guidon ».

Pour construire les bâtiments de la rue du Libre Examen à Anderlecht, Auguste Fiers fit appel à l’architecte Installé. Les travaux se déroulèrent en 3 phases :

Le tympan de l’arc représente

encore l’emblème de la brasserie St-Guidon

1. En 1912 la salle de brassage, la salle de fermentation ainsi que la cave de garde

furent construites. De 1914 à 1919, la brasserie est dirigée par la veuve de A. Fierens et porte le nom de « Brasserie Saint-Guidon ». Une de ses filles, Marie Fiers, épouse le brasseur François Schelfaut (frère du propriétaire de la brasserie Bios à Ertvelde). Ils vont gérer quelque temps la brasserie qui garde le même nom. Ensuite, la brasserie sera dirigée par un certain Lecoq avant d’être reprise, avant 1925, par le brasseur Van Steenberge.

2. En 1924, on termine la construction des écuries, des bureaux et des salles de

mise en bouteille et de rinçage des vidanges.

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3. Enfin, en 1926, l’érection d’une « tour de brassage » d’une hauteur de 30 mètres,

décorée d’un fronton Art-Déco annonce des temps nouveaux. La tour était nécessaire pour appliquer un nouveau processus de fabrication dit « en grande cascade » dans lequel chaque étape se déroule à un étage (sept en tout) différent du bâtiment.

Entretemps, le 7 octobre 1925, après sa fusion avec la « Brasserie du Petit Moulin » (qui produisait les bières « Mill’s »), la brasserie avait changé de nom pour devenir la « S.A. Grandes Brasseries Atlas ». Les marques de bières les plus connues étaient la « Prisma Pils », l’ « Export Atlas » et le « Mill’s Stout ». Sur les étiquettes figurait généralement le géant Atlas portant le globe terrestre.

La direction de la brasserie était dans les mains de la famille Van Steenberge de Ertvelde. En 1949, à la mort de son administrateur A. Van Steenberge, la veuve de ce dernier vendra l’entreprise à la Brasserie Haacht. Les activités de brassage cessèrent définitivement à Anderlecht en 1952. Toutefois, les marques « Atlas Pils » et « Mill’s Stout » continuèrent d’être brassées, jusqu’en 1980, par Haacht qui utilisait les bâtiments d’Anderlecht comme entrepôt pour les casiers et les bouteilles. Ensuite, les bâtiments principaux furent rachetés par la « Communauté de la Poudrière – Emmaüs » qui les utilise encore actuellement comme entrepôt. La structure globale de l’ensemble a été bien conservée et peut d’ailleurs être visitée dans le cadre de « Bruxelles ma découverte ». Par contre, tout ce qui se trouvait à l’intérieur a été canibalisé, jusqu’à certaines portes ou fenêtres et même des parties de la rampe d’escalier. Depuis 2003, les étages inoccupés ont toutefois quelque peu repris vie. Les ASBL Artefakt et Kimera ont en effet investi les lieux pour y organiser une exposition multidisciplinaire annuelle. Une quarantaine d’artistes s’y retrouvent autour d’un thème central. Sur le site consacré à ces expositions, il est possible de faire une visite virtuelle de la brasserie (voir quelques photos extraites de cette séquence video ci-après)

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Les bâtiments de la rue Scheutveld qui abritaient les ateliers de construction et de réparation, ainsi que que les salles de rinçage et de soutirage des fûts, sont quant’à eux complètement défigurés. Derrière un mur en brique, une partie démolie a été remplacée par des hangars métalliques.

Traduit et adapté de « Bier en Brouwerijen te Brussel – van de Middeleeuwen tot vandaag » et complété par des extraits de divers documents (voir Bibliographie)

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Situation

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Bières

���� Ale-Zan ���� Atlas Pils ���� Bière des Carmes ���� Bijou ���� Blonde ���� Bock ���� Bock-Bier ���� Christmas Atlas ���� Christmas Export ���� Diest ���� Dortt ���� Export ���� Far-Ale ���� Faro ���� Fina ���� Foncée ���� Gersten ���� Hell Bitter ���� Herzogen Bier ���� Maltop ���� Maltop Bock ���� Maltosa ���� Maltosa Diest ���� Mars ���� Mill's Ale ���� Mill's Extra Stout ���� Mill's Pale Ale ���� Mill's Scotch Ale ���� Mill's Stout ���� Pater ���� Pilsen ���� Prisma Atlas Pils ���� Prisma Christmas ���� Prisma Pils ���� Scotch ���� Speciale Atlas ���� Speciale Belge ���� Super Bock ���� Tafelbier 3e Cat.

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Etiquettes

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6cm

[un modèle 3/4l (8cm)existe aussi]

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6 cm

8 cm

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Objets divers

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Plaque émaillée de 1938

textes Bock et ATLAS en relief - 35 x 50 cm

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48 x 34 cm - 1963

35 x 25 cm - 1956

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35x25 cm – 1952

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Verres

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Documentation

Bibliographie : « Bier en Brouwerijen te Brussel – van de Middeleeuwen tot vandaag » édité par « Archief en museum van het Vlaams leven te Brussel vzw » p. 163. « L’HISTOIRE DES BRASSERIES ANDERLECHTOISES » édité à l’occasion de l’exposition organisée du 4 au 29 octobre 1994 par la Bibliothèque du Centre Intellectuel d’Anderlecht – pp. 34-35. « Itinéraire de la Bière – 55 km à travers Bruxelles et le Brabant flamand occidental » dans la collection « Hommes et Paysages (n° 7) » édité conjointement par la Société Royale Belge de Géographie et la Fédération Touristique de la Province de Brabant (1989) pp. 31-32.

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rue du Libre Examen 13

la brasserie

Atlas

http://www.eurobru.com/monum080.htm

La brasserie Atlas est l’un des derniers témoins de ce type d’industrie qui s’est développé dans la zone du canal de Charleroi aux XIXe & XXe siècles. La tour de production se détache avec force dans le paysage urbain. Les écuries et les bureaux offrent le long des rues Scheutveld et du Libre Examen une belle façade construite avec des matériaux riches et variés. C’est sous l’appellation de Brasserie Saint-Guidon qu’un premier ensemble de bâtiments fut édifié en 1912 à proximité du canal, épine dorsale de la « filière de la bière » à Bruxelles. Jusqu’en 1926, la brasserie fut complétée par différentes constructions édifiées sous la direction de l’architecte M. Installé. C’est en 1924 qu’elle prit le nom de « Brasserie Atlas ». Les bureaux et les écuries ont été réalisés précisément à cette date. Par sa dimension et par son architecture soignée, cet ensemble témoigne de l’importance encore accordée aux chevaux dans l’industrie de l’entre-deux-guerres. La construction, qui occupe pratiquement tout un côté de la rue du Libre Examen, constitue un élément très cohérent du quartier. La tour, réalisée en 1926, est, quant à elle, un excellent témoignage de la récupération de l’aspect publicitaire du style art déco par l’industrie, mais aussi un exemple exceptionnel d’adéquation entre une technique constructive et un nouveau processus de fabrication dit « à cascade », où chacun des sept niveaux du bâtiment correspond à une étape dans la fabrication de la bière, le brassin passant de haut en bas pour être recueilli dans de gigantesques cuves. Il n'y a qu'à Wielemans-Ceuppens que l'on a brassé suivant le même principe. Les tonneaux étaient stockés dans des "caves de garde", construites avec des "voussettes" reposant sur des piliers de fonte. Cet ensemble dont la tour constitue un « phare » visible de loin, s’inscrit comme un point de repère dans le paysage du canal et comme un élément particulièrement structurant dans un tissu urbain dégradé. Il a été ajouté par W. Draps à la liste de sauvegarde du patrimoine bruxellois le 1er février 2001.

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Nouvelles locales - Belgique Mardi (6 février 2001) Anderlecht Atlas sauvegardé Une cascade de bière sur sept étages HERMINE BOKHORST La semaine dernière, un homme m'a téléphoné pour encaisser les actions du "géant Atlas", rigole Yves Dosimont, responsable de l'organisation du travail pour la communauté de la Poudrière. La brasserie, c'est fini depuis 1958! Ensuite, Haacht s'en est servi pour stocker ses fûts. La Poudrière a acheté le site en 1989. Nous avions introduit une demande de classement, explique M. Dosimont. Elle a été refusée. Mais actuellement, le secrétaire d'Etat bruxellois aux Monuments et Sites annonce l'inscription de ce patrimoine industriel sur la liste de sauvegarde. Ce qui finalement est plus souple, souligne Guido Vanderhulst, de l'ASBL La Fonderie. Ainsi, si la Poudrière veut installer des appartements dans la tour art-déco de sept étages, elle pourra le faire tout en respectant les traces du passé. Il faut faire vivre le lieu. Cette tour, réalisée sur le site en 1926 devait servir de "phare". On y trouve des décorations en dentelle, ces carreaux colorés, par exemple, relève M. Vanderhulst. Comme pour dire: "Je suis fier!". Dans cette tour, le brassin passait de haut en bas pour être recueilli dans de gigantesques cuves. Il n'y a qu'à Wielemans-Ceuppens que l'on a brassé selon ce même principe, dit M. Vanderhust. Des dizaines de brasseries, situées le long du canal principalement, ont dû fermer à cause de l'ouverture des marchés et parce que les clients voulaient de la pils (à fermentation haute) et non plus de la gueuze (à fermentation, basse)... Pour stocker les tonneaux, il y avait les "caves de garde" construites avec des "voussettes" reposant sur des piliers de fonte. Enfin le bâtiment à bureaux rappelle Saint-Guidon, le précédent brasseur (avant 1924). Source: Projet Amertume [[email protected]]

Le patrimoine industriel du canal de Charleroi Les grandes brasseries vont s'implanter préférentiellement le long du canal, par où sont acheminées les céréales nécessaires à la fabrication de la bière. Il en est ainsi de la brasserie Saint-Guidon, édifiée à partir de 1912, à proximité du canal, rue du Libre Examen – rue de l'Aiguille, qui prendra le nom de "Brasserie Atlas" en 1924. Des meuneries s'installent aussi sur les bords du canal, lequel permet d'acheminer le grain à la meunerie. La meunerie Moulart est édifiée en 1903, et sera complétée d'un second bâtiment en 1940.

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Enfin, diverses industries dépendant de l'approvisionnement en charbon s'implantent le long de la voie d'eau. Il en est ainsi de la centrale électrique construite par la Société des tramways bruxellois en 1903 également. Ces trois bâtiments, aujourd'hui protégés par la législation sur les monuments et sites, sont des témoignages remarquables des anciennes activités de type industriel suscitées par la présence du canal de Charleroi. La brasserie Atlas Adresse : Rue de la Poudrière, 60 C'est à l'emplacement dit "Petit-Moulin"; dont l'existence est attestée depuis le XIVe siècle, au lieu-dit "Op-Cureghem » qu'est construite, dès 1912, la brasserie Saint-Guidon. C'est dans ce quartier de la rue du Libre Examen que va se centraliser, à proximité immédiate du quai Demets, toute l'activité liée à la fabrication de la bière : brasseries, flaconneries, fabriques d'appareils pour brasseries. De 1912 datent les salles de brassage et de fermentation ainsi que les caves de garde. Plusieurs cuves, en fer ou en béton, sont encore présentes au premier étage. En 1924, toute une série d'annexes sont construites : les écuries et les bureaux, la sellerie, les salles de rinçage et de soutirage. Les façades des bureaux et des écuries sont visibles rue du Libre Examen dont elles occupent pratiquement tout un côté. Elles se distinguent par leur raffinement tant à cause de leur élaboration harmonieuse que de la richesse des matériaux utilisés. C'est en 1926 qu'est édifiée la tour de fabrication de la bière de 30 mètres de haut, qui est visible de très loin dans le quartier, mais aussi des berges du canal ou du pont de Cureghem. Cette "tour" est un excellent témoignage de la récupération de l'aspect publicitaire du style art déco par l'industrie, mais aussi un exemple exceptionnel d'une technique de construction (l'ossature en béton avec remplissage de briques) associée à un nouveau processus de fabrication de la bière dit "à cascade", où chacun des sept étages de la tour correspond à une étape de cette fabrication. L'activité de brassage s'est arrêtée en 1952, mais la bière Atlas a continué à être produite jusqu'en 1980 par la brasserie de Haecht, qui a utilisé les bâtiments d'Anderlecht comme dépôt de bouteilles de casiers. Il y a quelques années, la brasserie Atlas a été rachetée par la communauté Emmaüs (asbl "La Poudrière"), qui occupe les bâtiments. Source: Monuments et Patrimoine historique (d’Anderlecht) :

http://www.anderlecht.be/CUtourisme.php#directionmonuments

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Depuis 2003, les étages inoccupés ont toutefois quelque peu repris vie. Les ASBL Artefakt et Kimera ont en effet investi les lieux pour y organiser une exposition multidisciplinaire annuelle. Une quarantaine d’artistes s’y retrouvent autour d’un thème central. Sur le site consacré à ces expositions, il est possible de faire une visite virtuelle de la brasserie :

Visite virtuelle de la brasserie :

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Dernière mise à jour de ce document: le 19/05/2007