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Brève histoire des moulins de Mozé Le réseau hydrographique de la commune dominé par le Louet et l’Aubance génère une zone inondable peu propice à l’installation de moulins hydrauliques, par ailleurs les ruisseaux qui traversent la commune ne présentent pas un débit suffisant pour de tels moulins ; aussi il n’y a pas de trace de moulin à eau à Mozé. Les buttes nombreuses accueillent depuis très longtemps des implantations de moulins à vent. Dans les archives il est souvent fait mention de meuniers. Au XV e siècles des moulins aux Hairairies et à Rogerie sont mentionnés (de quel type ? nous ne savons pas). Plus tard quelques actes des notaires mentionnent le nom des meuniers. A la Roche Sarrazin, sont meuniers Julien Valée en 1623, J. Levesque en 1665, Mathurin Rontard en1724, Basile Touchais en 1730, Jean Germon en 1735, Pierre Jacques Bouvet en 1791. Aux Rogeries en 1560 Pierre Jobeau est marchand meunier, Jean Germon y est meunier en 1666 ainsi que Pierre Fleuriot en 1731. A la Bigottière dans un inventaire suite au décès du meunier André Burgevin il est mentionné ’’fait bastir un moulin à vent cavier’’ ce document date de 1689. Au Humeaux en 1600 est meunier Etienne Maugrain. Au XIX e siècle deux innovations des Impôts nous permettent de bien connaître les moulins.

Brève histoire des Moulins de Mozé

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Supplément au Petit Mozéen de janvier 2009 consacré aux moulins de Mozé sur Louet (49) Création Champs de Visions

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Page 1: Brève histoire des Moulins de Mozé

Brève histoire

des moulins de Mozé

Le réseau hydrographique de la commune dominé par le Louet et l’Aubance génère une zone inondable peu propice à l’installation de moulins hydrauliques, par ailleurs les ruisseaux qui traversent la commune ne présentent pas un débit suffisant pour de tels moulins ; aussi il n’y a pas de trace de moulin à eau à Mozé. Les buttes nombreuses accueillent depuis très longtemps des implantations de moulins à vent.Dans les archives il est souvent fait mention de meuniers.

Au XVe siècles des moulins aux Hairairies et à Rogerie sont mentionnés (de quel type ? nous ne savons pas). Plus tard quelques actes des notaires mentionnent le nom des meuniers.A la Roche Sarrazin, sont meuniers Julien Valée en 1623, J. Levesque en 1665, Mathurin Rontard en1724, Basile Touchais en 1730, Jean Germon en 1735, Pierre Jacques Bouvet en 1791.Aux Rogeries en 1560 Pierre Jobeau est marchand meunier, Jean Germon y est meunier en 1666 ainsi que Pierre Fleuriot en 1731.A la Bigottière dans un inventaire suite au décès du meunier André Burgevin il est mentionné ’’fait bastir un moulin à vent cavier’’ ce document date de 1689.Au Humeaux en 1600 est meunier Etienne Maugrain.

Au XIXe siècle deux innovations des Impôts nous permettent de bien connaître les moulins.

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Brève histoire

des moulins de Mozé

I LE CADASTRE

Premier Cadastre de Mozé 1808 (ADML)

La loi du 15 septembre 1807 instaure le cadastre général parcellaire de la France.« Il est l’instrument indispensable d’une répartition équitable de la contribution foncière ».A Mozé certaines feuilles sont établies dès 1808 (extrait ci-dessus) en 1809 on recense 14 moulins.

LISTE DES PROPRIETAIRES DE MOULIN A VENT A MOZE EN 1809

Moulin de la Bigottière versant Nord

Les deux moulins de la Bigottière

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Brève histoire

des moulins de MozéII CONTRIBUTION DES PATENTES

Cet impôt créé par loi de 1791 permet de taxer un revenu présumé en fonction de l’outil de travail. Pour les chercheurs il présente l’avantage d’obtenir une description détaillée de cet outil, d’avoir la date d’arrêt de fonctionnement, le nom de l’exploitant etc. Sur le carnet de Patente de 1867, pour Mozé les 14 moulins sont répertoriés.

DESCRIPTION DES MOULINS A VENT DE MOZE EN 1867

Les Besneries côté ouest

Page 4: Brève histoire des Moulins de Mozé

A la moitié du XIXe siècle, les moulins de Mozé sont en parfait état ; 11 sur 14 sont équipés du nouveau système de planches Berton. Ces moulins arrêteront à l’aube du XXe siècle, sauf le moulin de la Cressonnière qui sera le dernier à virer au vent. Aujourd’hui il ne reste que des structures de pierres, mais n’oublions pas que ces machines ont contribué à nourrir les hommes pendant quatre siècles grâce à l’énergie renouvelable du vent.

Les Ormeaux

Les Besneries côté sud