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Brèves en Bref Brèves en Bref EDITO Bonjour, En périodes de crise économique on préconise souvent qu’il faut redécouvrir les fondamentaux de son métier pour mieux anticiper l’avenir. «Rien n’a plus de force qu’une idée dont l’heure est venue» vient de rappeler notre partenaire STILL, pour lequel le cœur de métier est l’électricité et la mobilité. Un foncier de 93 ans lui permet d’anticiper les futurs besoins en termes de mobilité : engins électriques, hybrides, piles à combustible… Sur cette réflexion, souvenons-nous du nôtre : la mobilité et la sécurité. Nos Moniteurs, Formateurs, Experts… tra- vaillent avec acharnement sur ces bases pour porter une expertise acquise sur des bases solides, étayées par plus de 40 années de métier. Quels sont les fondamentaux métiers de nos propres clients ? C’est une investigation permanente que nous entendons mener. Aux croisées de nos chemins finale- ment nous trouvons tant de choses communes. En témoignent les produits que nous avons innovés : l’Eco Conduite Formation, idée aujourd’hui largement reprise par nos confrères. Le chargement, le calage et l’arrimage ne sont-ils pas des fondamentaux sur lesquels nous devons travailler ? Nos équipes formatives ont reçu la certification européenne MAWI sur ces sujets. Nous entendons porter aux chargeurs cette expertise afin que la mobilité des poids lourds demeure sécuritaire. Sur ces perspectives d’innovation fondées sur le cœur même de nos métiers respectifs, il nous tient à cœur de vous témoigner de notre attachement aux valeurs profes- sionnelles des gens de métier. Bonne lecture à tous. Philippe LLERENA Actualités Transports - 1/6 B.T.P. - 6 *Hygiène et Sécurité - 8 Manutention - Levage - 9 Sécurité Routière - 9/10 Transports Marchandises Actualités SOMMAIRE FORMA PRO N°60 - Mars / Avril 2013 Les métiers en 2020 Une projection de la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques envisage sur la période de 2010 à 2020, 600 000 départs en retraite par an pas toujours com- pensés par de nouvelles créations nettes d’emploi. Pour le secteur des transports, entre autres postes à pourvoir de 2010 à 2020, on aurait besoin en théorie de 204 000 conducteurs de véhicules (soit 20 400 conducteurs/an) et de 41 000 agents d’exploitation. Pour le secteur de la logistique et de la manutention, 119 000 postes d’ouvriers qualifiés seraient requis. Pour le secteur du bâtiment et des travaux publics au total 542 000 postes seraient à pourvoir, dont 25 000 de conducteurs d’engins. Autre enseignement : en 2020 la part de femmes dans ces em- plois est estimé à 12 % des conducteurs de véhicules (contre 11 % aujourd’hui) ; 22 % des agents d’exploitation des transports ; 16 % des ouvriers qualifiés de la manutention ; et autour de 0 % des conducteurs d’engins de TP… Source : DARES – Analyses n° 022 Dossier du mois : STILL touche le futur... Page 7

Brèves en BrefBrèves en Bref - ecf-services.fr · n Nationales (type SNCF et RATP), emploient environ 20 % de l’effectif total salarié (du transport). n De transport routier

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ED

ITO

Bonjour,En périodes de crise économique on préconise souvent qu’il faut redécouvrir les fondamentaux de son métier pour mieux anticiper l’avenir. «Rien n’a plus de force qu’une idée dont l’heure est venue» vient de rappeler notre partenaire STILL, pour lequel le cœur de métier est l’électricité et la mobilité. Un foncier de 93 ans lui permet d’anticiper les futurs besoins en termes de mobilité : engins électriques, hybrides, piles à combustible…Sur cette réflexion, souvenons-nous du nôtre : la mobilité et la sécurité. Nos Moniteurs, Formateurs, Experts… tra-vaillent avec acharnement sur ces bases pour porter une expertise acquise sur des bases solides, étayées par plus de 40 années de métier.Quels sont les fondamentaux métiers de nos propres clients ? C’est une investigation permanente que nous entendons mener. Aux croisées de nos chemins finale-ment nous trouvons tant de choses communes. En témoignent les produits que nous avons innovés : l’Eco Conduite Formation, idée aujourd’hui largement reprise par nos confrères. Le chargement, le calage et l’arrimage ne sont-ils pas des fondamentaux sur lesquels nous devons travailler ? Nos équipes formatives ont reçu la certification européenne MAWI sur ces sujets. Nous entendons porter aux chargeurs cette expertise afin que la mobilité des poids lourds demeure sécuritaire.Sur ces perspectives d’innovation fondées sur le cœur même de nos métiers respectifs, il nous tient à cœur de vous témoigner de notre attachement aux valeurs profes-sionnelles des gens de métier.Bonne lecture à tous.

Philippe LLERENA

Actualités Transports - 1/6B.T.P. - 6

*Hygiène et Sécurité - 8Manutention - Levage - 9

Sécurité Routière - 9/10

Transports MarchandisesActualités

SOM

MAI

RE

FORMA PRO

N°60 - Mars / Avril 2013

Les métiers en 2020

Une projection de la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques envisage sur la période de 2010 à 2020, 600 000 départs en retraite par an pas toujours com-pensés par de nouvelles créations nettes d’emploi.Pour le secteur des transports, entre autres postes à pourvoir de 2010 à 2020, on aurait besoin en théorie de 204 000 conducteurs de véhicules (soit 20 400 conducteurs/an) et de 41 000 agents d’exploitation.Pour le secteur de la logistique et de la manutention, 119 000 postes d’ouvriers qualifiés seraient requis.Pour le secteur du bâtiment et des travaux publics au total 542 000 postes seraient à pourvoir, dont 25 000 de conducteurs d’engins.Autre enseignement : en 2020 la part de femmes dans ces em-plois est estimé à 12 % des conducteurs de véhicules (contre 11 % aujourd’hui) ; 22 % des agents d’exploitation des transports ; 16 % des ouvriers qualifiés de la manutention ; et autour de 0 % des conducteurs d’engins de TP…

Source : DARES – Analyses n° 022

Dossier du mois :STILL touche le futur...Page 7

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Transports MarchandisesActualités

éENVIRONNEMENT ECONOMIQUE ET SOCIAL

Effectif salarié dans les transports

Au total, les entreprises de transport françaises em-ploient plus d’un million de personnes.

Ainsi, en 2011, les entreprises :

n Nationales (type SNCF et RATP), emploient environ 20 % de l’effectif total salarié (du transport).

n De transport routier de marchandises, emploient 345 000 personnes (30 %)

n De transport routier de voyageurs (urbain et interurbain), emploient 203 000 personnes (20 %)

Nombre161 000113 00090 000

179 000134 00019 00016 00074 000

267 000251 00055 200

1 081 000

Salariés au 31/12/2011FerroviaireRoutier urbain de voyageursRoutier de voyageursRoutier marchandises interurbainRoutier marchandises de proximitéLocation de camions avec conducteurFluvialAérienEntreposage & services auxiliaires tptsPoste et courrierIntérim utilisé dans tpts et entreposageTotal

2010 à 2011- 8,8 %+ 1,5 %+ 2,5 %+ 1,7 %+ 4,5 %+ 2,8 %- 2,4 %- 0,5 %

0 %- 2,3 %- 2,9 %+ 1 %

Source : MEDDE - Commissariat général au développement durable RéférenceS - Bilan social annuel du transport routier

de marchandises – observatoire social des transports (édition 2012)

Conjoncture

Au troisième trimestre de 2012, le transport de mar-chandises recule et entraîne avec lui le volume de la production marchande totale de transport. Le fret terrestre se replie en effet fortement. Cependant l’activité des ports maritimes se redresse. Le transport de voyageurs est en revanche dynamique aussi bien pour les transports en commun urbains, les TER que le ferroviaire de longue distance. La circulation routière augmente sur le réseau concédé au troisième trimestre 2012, après un recul au premier semestre sur l’ensemble du réseau. Par ailleurs, les livraisons de car-burant diminuent.L’emploi des entreprises du transport et de l’entrepo-sage stagne à nouveau. Mais si l’on intègre l’intérim il est en légère baisse.

Source : MEDDE – SOes Chiffres & statistiques n° 389 - janvier 2013

Emploi salarié

Au troisième trimestre de 2012, l’emploi salarié des établissements du secteur des transports et de l’en-treposage continue de stagner (0 %).

Il marque une légère baisse si l’on y inclut l’intérim utilisé (- 0,1 % au total).

Source : MEDDE – SOes Chiffres & statistiques n° 388 - janvier 2013

Permis C1 ou D1 & FIMO

Dans notre édition «hors-série réforme des permis», nous précisions que pour les détenteurs de permis C1 et D1 « Pas de FIMO, de titre ou de diplôme ».

Car contrairement à la catégorie C ou D couvrant des véhicules destinés au transport professionnel de voya-geurs ou de marchandises, les catégories C1 et D1 sont hétérogènes et comprennent un large éventail de véhi-cules comme les véhicules de loisirs ou particuliers, les véhicules de secours ou de lutte contre l’incendie, ou encore les véhicules utilitaires utilisés à des fins profes-sionnelles mais dont le conducteur n’a pas la conduite comme activité principale.Mais il y a un nombre marginal de détenteurs de permis de la catégorie C1 ou D1 qui sont concernés par disposi-tif de qualification initiale (FIMO) et à la formation conti-nue (FCO). En fait il s’agit de conducteurs qui utilisent ces véhicules à des fins de transport professionnel. A l’heure de la rédaction de cet article les textes régle-mentaires permettant de leur proposer ces formations à ces conducteurs n’étant pas parus, les organismes de formation agréés ne peuvent pas encore proposer des FIMO ou FCO « C1 ou D1 ». Notons également qu’il n’existe pas non plus de titre professionnel pour la conduite de véhicules visés par les permis C1 et D1.Source : Directive n°2003-59 CE du 15/7/2003 (JOUE du 10/9/2003)

– Décret n° 2007-1340 du 11/9/2007 (JORF du 13/9/2007) Directive n° 2012/36/UE du 19/11/2012 (JOUE du 20/11/2012)

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Transports MarchandisesActualités

Les rendez-vousLe salon biennal des professionnels du transport routier et urbain aura lieu à Lyon Eurexpo du 19 au 23 novembre 2013. Le salon se veut un carrefour de l’innovation et de l’information sur les solutions les plus pertinentes et les mieux adaptées à la filière camion.

Source : www.solutrans.fr

Chargement, calage et arrimage

Une sinistralité grandissante survient de chargements, de calages et d’arrimages insuffisants voire totalement défectueux. ECF a entrepris d’intégrer à ses programmes un module de formation spécifique et de former un groupe de Formateurs devenus experts dans ce domaine.Après le succès rencontré par notre module Eco Conduite Formation (ECF) intégré d’office à nos FCO nous avons cher-ché une voie supplémentaire permettant d’offrir une nouvelle plus-value à nos formations.En intégrant un module sur le chargement, le calage et l’ar-rimage, nous avons de nouveau cherché à agir bien au-delà des considérations purement réglementaires avec pour seul crédo de rendre la formation avant tout utile avant de n’être qu’obligatoire. Nous répondons ainsi également aux appels des pouvoirs publics et des professionnels du secteur nous sollicitant afin de sensibiliser davantage les parties au contrat de transport.D’ores et déjà, pour nos clients deux possibilités sont ac-tives : d’une part la phase pratique de nos FCO peut intégrer cette plus-value différenciatrice qui consiste à sensibiliser les conducteurs routiers aux techniques de chargement, de ca-lage et d’arrimage du point de vue de la sécurité de la circulation, avec pour principal objectif de démontrer la conformité d’un arrimage au chargement. La deuxième possibilité consiste à proposer aux chargeurs (manutentionnaires, acco-niers, dockers voire personnel encadrant) ou aux entreprises qui transportent des masses indivisibles (ex. de travaux publics) une formation de perfectionnement à ces techniques.Entre autres, la technique repose sur la méthodologie d’arrimage (en boucle, diagonal ou couvrant) suivant le type de chargement. Le participant peut constater que les accessoires utilisés répondent à des normes européennes strictes. Il peut recourir à un choix d’accessoires et en définir l’utilisation en adéquation avec le type de carrosserie du véhicule (fourgon, plateau, rideaux coulissant, ou savoyarde) et les charges transportées. Le conducteur prend en compte le rôle du blocage des parois et leurs limites de résistance face au risque de déplace-ment des charges soumises à des forces diverses. Il pratique le calcul des forces sous contrôle du Formateur ECF et détermine les accessoires tant en qualité que quantité, nécessaires pour garantir la conformité.Il découvre toutes les nouveautés sur les dispositifs de protection (tapis antiglisse, cornières, cales, chevrons, coulisses, sacs…) qui doivent être utilisés suivant les marchandises.Notre groupe de Formateurs ECF a bien entendu suivi un cursus de formation spécifique (N1 et N2) dont une partie au Luxembourg auprès d’un organisme expert et assermenté. Chacun est désormais titulaire de la qualification d’instructeur européen en arrimage. Lors de leur formation ils ont pu constater lors d’un contrôle routier mené conjointement avec les douanes luxembourgeoises, l’importance qu’il y a à arrimer convenablement qui plus est, au passage des frontières…

Source : Reportage ECF auprès de Mrs G. POTVIN et O.PERRIN (Référents nationaux sur le sujet)

éTECHNIQUE ET ENVIRONNEMENT

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Transports MarchandisesActualités

éTECHNIQUE ET ENVIRONNEMENT

Accident impliquant des poids lourds

Depuis 2000, les accidents impliquant au moins un poids lourd ont diminué de 50 % (- 46% pour l’en-semble des accidents).Et la mortalité a chuté de 46 % (- 52 % pour l’en-semble des accidents).

En 2011, les accidents impliquant au moins un poids lourd représentent 4,9 % du total des accidents cor-porels (3 155 accidents corporels sur 65 024 au total). Cette part est stable voire en légère baisse (5,2 % en 2000 contre 4,9 % en 2011). La part de tués dans les poids lourds reste faible autour de 1,7 % sur les 12 années considérées. Mais en 2011, 67 usagers se sont tués dans les poids lourds, chiffre en progression de 3,1% (2 personnes tuées de plus, par rapport à 2010). Cette évolution masque toutefois la mortalité « tous usagers » dans des accidents impliquant un poids lourd (+ 21 tués et 15 % de la mortalité d’ensemble). L’implica-tion d’un PL dans un accident a toujours un effet catas-trophique du fait de sa masse et de son gabarit.La responsabilité présumée des conducteurs de poids lourds est de 40 % dans les accidents corporels et 28 % dans les accidents mortels. Cette part se détache nette-ment de celle de l’ensemble des conducteurs. L’écart est de 29 points pour les accidents mortels (28% pour les poids lourds contre 57% toutes catégories confondues). Il est réduit à 6 points pour les accidents corporels (40% pour les poids lourds contre 46% pour l’ensemble des accidents).

Source : ONIRS – Bilan 2011 de la sécurité routière en France

Taxe PL (écotaxe) : en bref.

Le projet de loi qui a pour objet de renforcer « la prise en compte du développement durable, la lutte contre les risques écologiques et la protection des salariés » dans le code des transports, a fait l’objet d’amendements et de discussions au Sénat. Rapportons l’essentiel des décisions prises depuis le 12 février. Sa mise en place est désormais fixée au 1er octobre 2013. La phase expérimentale qui était prévue en Al-sace à partir du 20 avril est annulée. La taxe PL (PL > 3,5 t) de remet pas en cause l’existence de la taxe à l’essieu (PL > = 12 t.) car cette dernière génère 180 mil-lions d’€/an. Il faudra supporter les deux. Précisons qu’il n’y a pas de dérogation pour les écoles de conduite, qui sont assujettis à la taxe PL celle-ci étant liée au type de véhicule, non à son usage ni au nombre de kilomètres parcourus. Le transport pour compte propre est, lui aussi, direc-tement touché par l’écotaxe, les articles du code des douanes ne distinguant pas selon la nature du trans-port mais seulement en fonction du type de véhicule. La loi et des textes subséquents sont donc à paraître au journal officiel. On attend aussi d’autres textes sur : les modalités de répercussion de ladite taxe auprès des bénéficiaires du transport, les droits et obligations des redevables et sur sur les tarifs et montant de garanties financières. La liste des véhicules exemptés pourrait par ailleurs être revue.

Source : www.senat.fr - compte rendu analytique officiel du 12/2/2013 « infrastructures et services de transports » - Projet de loi portant diverses dispositions en matière d’infrastructures et de

services de transport (texte n° 260)

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Transports MarchandisesActualités

éTECHNIQUE ET ENVIRONNEMENT

Le parc de véhicules.

En 2011, on compte 38 067 000 véhicules immatricu-lés en France. Le tableau ci-dessous établit la com-paraison au regard des données de 1980.

1980 à 2011Voitures particulièresDont dieselAutocars et autobusCamions, camionnettes, véhicules spéciauxTracteurs routiers

Total véhicules à moteur

Ecart+ 65 %

+ 20,20 %+ 46 %

+ 153 %

+ 54 %

+ 75 %

198019 130 000

890 00059 000

2 457 000

134 000

21 780 000

201131 550 00018 865 000

86 0006 225 000

206 000

38 067 000

On évalue à 194000 le nombre de semi-remorques et à 31000 le nombre de remorques. Par rapport à 1980 :

La taille totale du parc de véhicules français a aug-menté de 75 %Le nombre de voitures diesel a été multiplié par 20 (alors que le nombre de voitures a à peine été multiplié par 2). La motorisation diesel représente aujourd’hui 60 % du parc de voitures particulières…Source : Ministère de l’Écologie, du Développement Durable et de

l’Énergie - Commissariat général au Développement durable Résultats détaillés.

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Transports VoyageursActualités

éENVIRONNEMENT ECONOMIQUE ET SOCIAL

Nombre d’entreprises de transport.

En 2011, le nombre d’entreprises de transport routier de voyageurs (TRV) représente 7 % du nombre total d’entreprises de transport routier en France (TRM : 41 %, taxis : 35 %).

On compte :n 5 691 entreprises de transport interurbain de voyageurs, dont 3 319 de transport régulier. Ces entreprises emploient 63 534 salariés (dont 50 000 pour le transport régulier)n 345 entreprises de transport urbain qui emploient 47 300 salariés (hors RATP)n La RATP emploie 42 894 personnes

Au total 6036 entreprises emploient 153 728 personnesSource : MEDDE – SOes - Chiffres & statistiques n° 324 – juin 2012

Transport en commun : accidents de la route.

L’ONIRS présente le bilan 2011 des accidents corporels qui impliquent les véhicules de transport en commun. Les données qu’ils comportent rappellent aussi des évènements tragiques. La formation professionnelle des conduc-teurs tient toute sa légitimité pour avoir contribué à en faire baisser le nombre. Rappelons que nos formations intègrent systématiquement l’analyse minutieuse des facteurs et des causes de ces accidents, prévient des comportements à risques et enseigne les conduites à tenir.En 2011, le transport en autocars ou en autobus est un moyen de transport très sûr. Aucun tué sur les routes de France n’a été enregistré. Plus généralement, la mortalité dans ces véhicules est globalement faible.

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Transports VoyageursActualités

éTECHNIQUE ET ENVIRONNEMENT

...Transport en commun : accidents de la route.Le nombre de victimes peut toutefois connaître des variations très contrastées d’une année sur l’autre à la suite d’un seul accident présentant un bilan humain lourd.

2005200620072008200920102011Var

2011/2010

1 3021 2461 2021 2101 2181 0631 099

3,4 %

73677260635949

- 16,9 %

1 3201 2571 2131 2201 2351 0761 103

2,5%

146

3519540

- 100 %

1702631601731017756

- 27,3 %

926822828765665567498

- 12,2 %

Année Accidentscorporels

Dont accidentsmortels

Nb de véhicules dans les accidents

corporelsPersonnes

tuées Blessées Dont blessés hospitalisés

Les conducteurs de véhicules de transport en commun sont responsables de ces accidents dans 26,5 % des cas (2011). Mode de déplacement très urbain (87 % des accidents), les véhicules de transport en commun sont majoritairement accidentés avec les piétons (31 %), puis les voitures de tourisme (30 %).Les accidents ont eu lieu en très grande majorité sur le réseau de distribution et de desserte locale (ensemble 92 %, dont 68 % sur voies communales et 24 % sur routes départementales)40 % des blessés hospitalisés présents dans les véhicules de transport en commun lors des accidents ont moins de 17 ans (mode de transport largement usité par cette tranche d’âge)80 % des accidents se sont déroulés de jourDepuis 2000, est quasiment nulle la part des conducteurs de véhicules de transport en commun alcoolisés, dans les accidents corporels (maximum à 0,4 % en 2011 et 1,2 % pour les accidents mortels)

Source : Observatoire National Interministériel de la Sécurité Routière (ONISR) – Bilan 2011 de la sécurité routière en France

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B.T.P.Actualités

Agriculteurs & déneigement de la voirie.

Toute personne exerçant une activité agricole peut apporter son concours aux communes et aux départements en assurant le déneigement des routes au moyen d’une lame départementale ou communale montée sur son propre tracteur.Pour ces mêmes collectivités elle peut également assurer le salage de la voirie au moyen de son propre tracteur et de son matériel d’épandage ou, le cas échéant, de celui mis à disposition par la commune, l’intercommunalité ou le dépar-tement. Conformément aux dispositions du code de la route, le conducteur d’un véhicule agricole ou forestier attaché à une exploitation, une entreprise de travaux agricoles ou une coopérative d’utilisation de matériel agricole, est dispensé du permis de conduire. Cette exonération s’applique également à l’agriculteur qui intervient pour ces opérations de dénei-gement ou de salage, sous réserve que la gestion de la voie concernée relève d’une autorité communale ou départe-mentale. En outre pour l’accomplissement de cette prestation, l’agriculteur est dispensé de soumettre son tracteur à une nouvelle réception par le service des mines. Une circulaire précise les conditions d’application.

Source : Loi n° 99-574 du 9/7/1999 modifiée (art. 10) – code de la route art. R221-20, art. R432-4 – Circulaire n° DEPSE/SDEA/C99-7028 du 4/11/2009

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DOSSIER DU MOISDOSSIER DU MOISSTILL touche le futur

« Rien n’a plus de force qu’une idée dont l’heure est ve-nue » la direction de l’entreprise emploie la citation de Victor HUGO comme leitmotiv. Elle nous rappelle qu’elle porte avant tout le nom de son fondateur Hans STILL, pré-curseur incontesté.Fondée en 1920 elle est bel et bien, 93 ans plus tard la référence mondiale dans la construction de chariots. A Hambourg, le berceau de son usine, le chiffre 20 semble y être emblématique : année de sa création, 20 terrains de foot pour mesurer la superficie de l’usine, 20 mille chariots produits par an (la moitié environ de la production est ex-portée), 2000 salariés (sept mille collaborateurs dans le monde), le RX 20 est le plus vendu en nombre d’unités.« Qu’est-ce que le futur ? » s’interroge l’un des dirigeants. « Ce n’est pas comme la sortie d’autoroute qui indique-rait cette direction à prendre » poursuit-il. En tout état de cause on considère justement que « pour mieux affronter l’avenir il faut d’abord connaître son passé ».La transition se fait alors sur les origines de l’industriel : « le cœur même de notre métier est l’électricité et la mo-bilité » se rappelle-t-on. Cela tombe bien, parce que c’est un des thèmes tendance de la société d’aujourd’hui. Nous le savons : surtout pour les pays industrialisés qui misent sur des véhicules sans émissions. Une aubaine qui offre toutes ses chances aux entreprises qui disposent d’une expertise dans les technologies de demain : les moteurs électriques. Et la formule du début est replacée : « Rien n’a plus de force qu’une idée dont l’heure est venue ».La propulsion électrique comme base pour STILL. « Le principe électromagnétique de Siemens et le moteur à combustion d’Otto et de Diesel ont plus transformé le monde que les théories de Marx et de Lenin » (Eberhard von Kuenheim, ancien Président du Directoire de BMW, autre industriel de renom cité).Mais ici, l’expertise est également acquise sur le secteur des moteurs thermiques (diesel ou GPL) utilisés à l’ex-térieur, en milieux hostiles, pour les charges lourdes par ex. Le groupe entend correspondre aux exigences (*) les plus hautes quant aux émissions de NOx définies par la directive 97/68/CE ; Les chariots thermiques sont produits à la norme Stufe III.b (ndlr : équivalent des normes Euro des poids lourds)Un autre système de propulsion a vu le jour en 1950 : l’électro-diesel. La demande en systèmes de propulsion écologiques augmentait dans les pays industriels déve-loppés en même temps que la limitation des émissions de CO2 était prescrite par les textes réglementaires. Du point de vue de la technologie, STILL est déjà capable dans les années 1970 de construire en série des sys-tèmes pauvres en émissions polluantes : c’est le cas de

La sortie de ses nouveaux chariots donne l’occasion à notre partenaire depuis son usine d’Hambourg, de revenir sur les fondamentaux de l’entreprise et rappeler l’histoire d’une entreprise qui a de l’avenir.

la propulsion hybride qui stocke l’énergie libérée au frei-nage et la réutilise pendant l’accélération. Ce cycle éner-gétique permet au chariot diesel d’économiser jusqu’à 15 % d’énergie.En conséquence la propulsion hybride en série présentée en 2011 dans le RX 70 hybride constitue le résultat d’une stratégie de développement orientée sur des moteurs effi-caces au point de vue énergie. Actuellement ce chariot est utilisé par des clients qui accordent de l’importance à un bilan écologique équilibré du fait de l’orientation de leur en-treprise (exemple ci-contre de l’entreprise Kühne & Nagel).Et l’évolution continue : au-début du prochain chapitre de l’histoire à succès il sera question de la pile à combustible en tant que module de propulsion de l’avenir jouant le rôle de centrale électrique à bord du chariot. De tous temps, au passé, au présent et au futur, le groupe conjugue aisément les formules à tous les temps. Depuis la fondation de l’en-treprise, Hans STILL « discute et bricole sans cesse avec ses collègues sur des idées et des projets afin de conce-voir des produits innovants ». Dans les fondamentaux est évoqué celui de la culture d’entreprise, en tant que facteur de succès. Pour l’étayer une autre formule est reprise « Une entreprise qui ne vit que pour le bénéfice ressemble à un être humain qui ne vit que pour respirer ». Et de terminer sur « La culture d’en-treprise a des conséquences sur la rentabilité, dans les bons comme dans les mauvais moments. Quand ils ont le choix les clients préféreront toujours un prestataire qui fait preuve de professionnalisme, de coopération et de sym-pathie. »

Sur ces mots clés, l’ECF félicite son partenaire STILL pour toutes ces années passées et pour tous ses succès à venir. Nos entreprises partagent des philosophies com-munes. Nous nous réjouissons par avance de continuer à mener nos travaux ensemble.(*) Depuis 2012 des valeurs obligatoires ont été introduites en ce qui concerne les émissions autorisées de CO2.

Source : Reportage ECF – Conférence de presse (mars 2013)

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DOSSIER DU MOISDOSSIER DU MOIS

Le centre de manutention et de logistique de Kühne + Nagel situé dans le quartier Obergeorgswerder de Hambourg a été inauguré en 2009.

Le site de kühne + Nagel à Hambourg

1 - Le site logistique offre une surface totale d’entrepôt et de manutention de 44 000 mètres carrés.2 - Le site utilise aussi bien des transpalettes que des chariots à mât rétractable à conducteur assis.3 - Chariot STILL modèle RX 20-16. Ces chariots sont utilisés entre autres au centre logistique de Kühne + Nagel à Hambourg4 - Entrepôt avec rayonnage grande hauteur sur le site : les chariots à mât rétractable à conducteur assis tels que le FM-X 14 se distinguent par leur excellente rentabilité, leur grande qualité et leur technologie innovante. 5 - Mouvements incessants : dans l’entrepôt de transport terrestre, ce sont avant tout des transpalettes, notamment de type EXU-S, qui sont utilisés pour assurer la manutention quotidienne de livraisons de toute l’Europe.

En à peine un an, cinq entrepôts et deux immeubles de bureaux ont été construits sur un terrain de douze hec-tares. Ce centre multifonctionnel équipé de technologie ultramoderne offre une surface totale d’entrepôt et de manutention de 44 000 m2 et compte plus de 166 quais de chargement équipés de feux. Le volume d’investissement s’est élevé à environ 55 millions d’euros. Au total, près de 500 personnes travaillent à Hambourg Obergeorgswerder. La proximité immédiate de l’échangeur Hambourg Sud garantit un accès optimal au réseau autoroutier et réduit ainsi les distances à parcourir, ce qui a un effet positif pour l’environnement

Source : Reportage ECF/STILL/Kühne + Nagel - Conférence de presse (mars 2013)

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Décès393

22061012000

IF36,259

37,717,177,397,7

134,810092,429,186,376,3

Tous les CTNUrbain voyageursRoutier voyageursTaxiRoutier marchandisesRoutier périssableDéménagementGroupageLocationAffrètementActivités courrierEnlèvement d’ordures

AT100 018

41943246

79812971

45113455

136222

Décès552

032

585366003

AT669 914

3 1082 870385

18 0592 9062 0636 7642 641469

1 6842 837

18 492 44452 68576 22522 471

233 53329 73616 30367 63928 58816 13419 52137 193

Nombrede salariés

Accidents du travail Accidents de trajet2011

AT : Accidents du travail avec arrêt - IF : Indice de Fréquence (nombre d’accidents avec arrêt/effectif salarié) x 1 000Source : Caisse nationale de l’assurance maladie des travailleurs salariés - Direction des Risques Professionnels - Mission Statistiques

PJ / MSTAT « 2012-111-v1-CNAMTS-DRP-MSTAT Tableaux synthèse sinistralité »

Accident du travail & de trajet.

Dans notre édition précédente nous relations les données de la sinistralité 2011 pour l’ensemble des Comités Techniques Nationaux ainsi que pour les CTN B & C, pris dans leur globalité. Nous proposons celles qui se rap-portent aux métiers en rapport direct de nos activités formatives.

Hygiène & SécuritéActualités

Brèves en BrefBrèves en Bref

9

Manutention - LevageActualités

STILL en fait des tonnes.

Avec ses nouveaux chariots... Ils sont en effet la so-lution idéale partout où la manutention de charges lourdes a un impact direct sur la productivité.Que ce soit pour l’industrie du papier, des boissons, du bois, les industries lourdes, etc., lorsque les conditions sont difficiles, ou simplement pour le chargement de camions, les entreprises recherchent des chariots qui combinent force, précision, ergonomie, compacité et sé-curité. Ce sont des conditions indispensables pour assu-rer un travail rapide et sûr. Pour répondre à ces enjeux notre partenaire STILL, a développé deux nouveaux chariots : le RX 70-40/50 et le RX 70-60/80 (gros tonnage).D’une capacité de 4 à 8 tonnes, ces deux chariots ther-miques sont conçus pour offrir une productivité maxi-mum dans des applications difficiles.Cinq programmes de conduite sont réglables : pour chaque, la vitesse de translation et les propriétés d’ac-célération et de freinage sont réglables individuellement. Pour accélérer et freiner une seule pédale suffit : dès que le cariste retire son pied de l’accélérateur le chariot freine. Le frein de service n’est donc pas nécessaire en utilisation normale. Ce freinage automatique augmente la sécurité car il empêche tout mouvement de chariot sur sol irrégulier et sur rampe.La largeur d’à peine 1,60 mètre pour le modèle 6 à 8 tonnes (RX-60/80) en fait l’un des chariots les plus ma-niables pour sa catégorie, permet de travailler dans des allées étroites. La cabine du RX-60/80 est décalée de côté vers la gauche (comme sur une voiture) et les vé-rins d’inclinaison sont intégrés au bas du mât pour ne

pas gêner la visibilité. Le toit de protection donne une excellente vue panoramique ainsi qu’un grand champ de vision pour les opérations de gerbage. On re-lève cet effort sur la visibilité tant il contribue à la sécurité au travail en réduisant les risques de blessures et de dommages. La cabine spacieuse protège aussi le cariste contre les vibrations et le bruit. Le design est ergonomique et fonc-tionnel.Les émissions de gaz d’échappement atteignent des va-leurs bien inférieures au seuil 3b défini par la directive 97/68/CE. Le RX 70-60/80 est équipé d’un catalyseur et d’un filtre à particules dont la combinaison réduit les émissions d’oxyde d’azote de près de 50 % par rapport aux mo-dèles précédents. Les émissions de particules sont ré-duites de 97 %. Le RX 70-40/50 est le seul de sa catégo-rie à atteindre ces valeurs sans filtre à particules.Autre avantage unique sur le marché : en fin d’accéléra-tion une commande électronique régule et diminue auto-matiquement le régime moteur de 25 %. Cette technique réduit la consommation de carburant et assure avec le régulateur de vitesse (en option) une conduite aussi économique que détendue sur les longues distances (ports par exemple).Le groupe ECF salue ces innovations et rappelle à nos lecteurs que deux CACES® R389 correspondent à ce chariot : l’un de catégorie 3 pour les chariots de capacité < = 6 t. et catégorie 4 pour ceux de capacité > 6 t.

Source : Reportage ECF - http://www.still-fr.com/

Sécurité RoutièreActualités

Passages à niveau.

En France, les passages à niveau sont chaque jour traversés par 16 millions de véhicules.En 2011, on a compté 104 collisions qui ont entrainé la mort de 32 personnes (contre 25 en 2010 et 55 il y a 10 ans)

Source : http://www.securite-passageaniveau.fr/

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ECF, Réseau de 77 Instituts de Formation Professionnelle en France

GROUPE ECF - Tél. 01 41 73 35 35ECF Services - 2, rue de la Couture - Parc d’Affaires SILIC - BP 50243 - 94568 RUNGIS CEDEX

Brèves en Bref : Mentions légales - Raison sociale : ECF Services Directeur de la publication : Philippe LLERENA - Rédacteur : Pierre-Henry BOSSEY - Concepteur graphique : Natalie BAILLY

Imprimé par : Imprimerie de la Sèvre - 79000 NIORT

Sécurité RoutièreActualités

Ethylotest, obligatoire.

L’obligation de détenir un éthylotest par tout auto-mobiliste à bord de son véhicule est maintenue. Néanmoins, un décret supprime la sanction qui devait s’appliquer à compter du 1er mars 2013 en cas de dé-faut de possession de celui-ci.Depuis le 1er juillet 2012 tout conducteur d’un véhicule terrestre à moteur (excepté de cyclomoteur) doit justifier de la possession d’un éthylotest non usagé et disponible immédiatement. Il doit être en cours de validité et porter une marque de certification. Les conducteurs de véhicules déjà équipés d’un EAD (Ethylotest Anti Démarrage) homologué ne sont pas soumis à cette obligation. Entre dans ce cadre, tout au-tocar destiné au transport d’enfants mis pour la 1ère fois en circulation depuis le 1/1/2010 et tous les autocars à compter du 1/1/2015.

Source : Décret n°2013-180 du 28/2/2013 (JORF du 1/3/2013) – Code de la route art. R234-7 et R233-1

Nouvelle signalisation

Un arrêté définit la signalisation permettant d’iden-tifier et de délimiter les emplacements réservés (par les autorités ayant le pouvoir de police de circula-tion), aux véhicules affectés à l’activité d’auto par-tage.

Le pictogramme figurant sur les panneaux reprend le dessin de la vignette apposée sur les véhicules bénéfi-ciant du label autopartage.Il crée également une nouvelle signalisation pour indi-quer aux redevables concernés par la taxe nationale sur les véhicules de transport de marchandises (écotaxe) les points du réseau de distribution (borne automatique ou station d’accueil) implantés sur le réseau routier.

Ecot

axe

Aut

opar

tage

Source : arrêté du 31 décembre 2012 (JORF du 17/1/2013)

Code de la route & certificat d’immatriculation.

Les nouveaux textes européens formulent les notions de masses de manière différente à celle utilisées dans le code de la route.

La MCMA d’un véhicule isolé (Masse en charge maximale admissible) correspond au code F2 sur le certificat d’imma-triculation, correspond sur la plaque de tare au PTAC (Poids Total Autorisé en Charge)La MCMA d’un ensemble : code F3 sur le certificat d’immatriculation correspond sur la plaque de tare au PTRA (Poids Total Roulant Autorisé)La MMA (Masse Maximale Autorisée) : elle est déterminée par la plus petite des deux valeurs entre MCMA de l’ensemble et la somme des MCMA de chaque véhicule (sauf si tracteur ou dolly : poids à vide).La MCMA de l’ensemble varie pour les ensembles de véhicules, selon le nombre d’essieux :l Jusqu’à 4 : 38 tonnesl 5 essieux : 40 tonnesl Plus de 5 essieux : 44 tonnes

n

n

n

n MCMAMCMA

PVCU

Poids réelMMA ou PMA

Code dela route

PTACPTRA

PVCUPR-

Abréviation Certificatd’immat.

F2F3G1

Se calculeSe constateSe calcule

Source : Guide d’évaluation des Formateurs V08 – DSCR, p.3