Brisset Les Origines Humaines

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JEAN PIERRE BRISSET LES ORIGINES HUMAINES

DEUXIME DITION

LA SCIENCE DE DIEUentirement nouvelle.

Puis je vis un, livre scell de sept sceanx. Et il n'y avait personne qui ft digne d'ouvrir ce livre ni mme de le. voir .;'(4jj't.ehv*5;)' .'.

CHEZ L'AUTEUR19, RDE SAINT-LAZARE; 19 ANGERS 1913

LES

ORIGINES HUMAINES

En attendant que le grand Dieu tout-puissant nous envoie un fils de Dieu, un homme hardi, pour publier nos uvres, nous sommes notre propre diteur.

Angers, lihp. Bnrdin fils

JEAN-PIERRE BRISSET

LES

ORIGINES HUMAINESDEUXIME DITIONDE

LA. SCIENCE DE DIEUentirement nouvelle.

Puis je vis un livre scell de sept sceaux. Et il n'y avait personne qui fut digne d'ouvrir ce livre; ni mme de le voir . {Ap. ch. 5.)

CHEZ L'AUTEUR19, RUE SAINT-LAZARE, 19

ANGERS 1913

Le prsent ouvrage et Les prophties accomplies ont t adresss Messieurs les Ministres de la Rpublique et Messieurs les Professeurs du Collge de France, l'effet d'obtenir la cration d'une chaire des origines humaines, et cela afin que le peuple franais et la langue franaise en soient glorifis, si cette science de Dieu est vritable. Elle se prsente comme Dieu commande qu'elle soit prsente, sans que nous ayons nous occuper de plaire aux hommes, aux prtendus savants qui souillent la terre de leur prtendue science, et n'ont nul sentiment de la force qui les meut. Au reste, il nous est dit de donner nos uvres gratuitement l'humanit, comme nous avons donn gratuitement notre jeunesse et notre sang la patrie, et n'en avons reu que des injures ; comme aussi les hommes nous paient en insultes de ce que nous les ressuscitons et leur donnons la vie ternelle. Nos uvres prouvent avec une parfaite et ind-" niable vidence que le gouvernement de la terre, en gnral, et de la France en particulier, s'exerce au nom de la voix du peuple qui est la voix de Dieu. Cette voix de Dieu est la parole qui tait au commencement et se confond avec Jsus et avec l'Homme, ceux qui ont l'autorit lui obissent inconsciemment. Il est venu comme un voleur pendant la nuit. Le jour parat et voici : toute la terre est soumise au Fils de l'homme. Il ne reste qu' publier avec clat

son avnement, et au peuple qui le premier le fera' connatre, est promise une grande suprmatie dans la nouvelle Jrusalem. Les tmoignages irrfutables de notre origine et de notre destine se trouvent dans la bouche du lecteur ds la fondation du monde. Ce sont des documents vivants et non de puants cadavres, non des inscriptions ou des empreintes relativement rcentes et d'ailleurs conformes notre vrit.

INVITATION

Le prsent ouvrage ne peut tre absolument traduit en une autre langue, mais chaque langue peut tre entirement analyse suivant La grande Loi et les moyens donns en ce volume. Le rsultat sera le mme : la cration de l'homme, aussi bien de l'homme animal que de l'homme esprit; donc, les origines humaines. L'auteur appelle l'tude de ces magnificences de Dieu tous les hommes de bonne volont; il ne se rserve aucun droit sur les traductions et adaptations en langues trangres. Les journaux et publications diverses, en toute langue, font autoriss faire des emprunts partiels notre uvre, l'effet d'en affirmer les vrits ou d'en combattre les erreurs ; ou encore d'en dmontrer, si possible, le manque de logique scientifique. Nous ne nous rservons d'en appeler la protection des lois que contre les contrefacteurs de nos livres. Nous donnons gratuitement ce que nous avons reu gratuitement, et certainement bien au del.

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INVITATION

Ce nouvel ouvrage est la continuation de l'ouverture du livre scell de sept sceaux dans la bouche de tout homme, sur toute la terre, avant que l'homme ft cr. C'est le livre du chapitre cinq, le petit livre ouvert du chapitre dix et le livre de vie du chapitre vingt de l'Apocalypse. C'est aussi l'arbre de vie du chapitre trois de la Gense. C'est le livre de la vie ternelle ; c'est la science que Dieu, "le Pre de notre Seigneur Jsus-Christ, s'tait rserve et qu'il rvle, au jour prdit, son fils unique : l'Homme.

INTRODUCTION

Lorsqu'un homme s'annonce comme le septime ange de l'Apocalypse et l'archange de la rsurrection, montrant et achevant l'accomplissement de toutes les prophties bibliques, il est certain qu'il n'a point de prdcesseur, car nul ne s'est dit l'ange ou l'archange annonc par Paul et par Jean. Si un tel homme est un imposteur, on doit le confondre publiquement; mais s'il est vraiment l'envoy de Dieu, se prsentant au jour annonc pour expliquer tous les mystres, et ressusciter les morts, en faisant revivre tous les hommes ds la fondation du monde, il est grandement coupable, si le silence qui plane sur ses uvres lui est imputable. Nous allons d'abord montrer que nous avons cri de toutes nos forces et d'une voix de tonnerre. La Grammaire logique faisant connatre la formation des langues et celle du genre humain, publie en 1883 (Ernest Leroux), s'est.rpandue raisonnablement dans le monde savant- Nous l'avons prsente l'Acadmie pour un concours, mais notre ouvrage fut rejet par M. Renan. En 1891, n'ayant pu trouver d'diteur, nous

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INTRODUCTION

publimes nous-mme le Mystre de Dieu par l'affichage et deux confrences publiques, Paris. Ce livre souleva parmi les tudiants un moment d'motion, Angers. Nous avions pris nos dispositions pour y faire une confrence, mais l'autorit municipale fit chouer notre projet. En 1900 nous avons publi La Science de Dieu et une feuille tire 10.000 exemplaires, La Grande nouvelle, rsumant tous nos travaux. Nos crieurs taient comme paralyss et ne vendaient point cette Grande nouvelle. Nous la fmes distribuer gratuitement dans Paris et l'envoymes, ainsi que le livre, un peu par toute la terre. L'dition se vendit la suite de la distribution de la feuille, ce dont nous ne fmes inform qu'aprs la faillite de notre dpositaire. Ces deux publications firent assez de bruit pour amener Le Petit Parisien nous consacrer, d'une manire indirecte, tout un premier article (29 juillet 1904) intitul : Chez les fous. Voici ce qui nous touche directement : On cite mme un alin qui sur un systme d'allitration et de coq--1'ne, avait prtendu fonder tout un trait de mta- physique intitul la Science de Dieu. Pour lui en effet le Mot est tout. Et les analyses des mots expriment les rapports des choses. La place me manque pour citer des passages de cette affolante a philosophie. On garde d'ailleurs de leur lecture un trouble rel dans l'esprit. Et mes lecteurs me sauront gr de vouloir le leur pargner . L'alin qui tait officier de police judiciaire, et dont le mode d'crire n'a rien de commun avec

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l'obscur verbiage ci-dessus, fut cependant heureux de cette critique, et mme remercia. N'est-ce pas d'ailleurs un sujet de satisfaction d'tre mis par des hommes trompeurs et sans intelligence au rang de Jsus, de Paul, de Jeanne d'Arc et de tous ceux dont le grand Dieu tout-puissant s'est servi? La Science de Dieu fut, sa publication, la septime trompette de l'Apocalypse, et, en 1906, nous avons publi Les Prophties accomplies. Un assez long prospectus 2.000 exemplaires fut adress de divers cts, et comme nous devions encore faire entendre notre voix, une confrence eut lieu l'Htel des socits savantes, le 3 juin 1906. Nous trouvmes beaucoup de mauvaise volont et des affiches prpares pour tout Paris ne furent apposes que dans les alentours de l'Htel. Nous emes une cinquantaine d'auditeurs et affirmmes dans notre indignation que nul n'entendrait dsormais la voix du septime ange. Toutefois le but que nous poursuivions fut dpass bien au del de nos esprances. Un programme de la confrence avait t envoy en particulier aux journaux. Le journal des Dbats le publia presque en entier le 2 juin dans ses chos : L'archange do la rsurrection et le septime ange de l'Apocalypse, lesquels ne font qu'un, feront entendre leur voix et sonneront de la trompette de Dieu par la bouche du confrencier. C'est ce moment que le septime ange versera sa coupe dans l'air . L'annonce tait faite sans un seul mot dsobligeant; comme pour un fait certain et vrai, et ce l'tait aussi.

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INTRODUCTION

Notre programme fut reproduit en entier par la Raison, l'Action, L'Aurore, la Dpche de Lyon et les Nouvelles d'Alger, avec accompagnement de remarques dprciantes, ce qui tait bien le droit des journaux, que nous remercions. De plus, le petit Temps, la Revue, la Libert, la Lanterne avaient annonc les Prophties. Le Polybiblion a aussi accord quelques lignes mprisantes notre ouvrage. D'autres tentatives ont t entraves et ont chou Ainsi nous avons rempli notre mission, laquelle nous avons consacr dj prs de trente ans, y dpensant nos conomies, et au milieu d'ennuis, sans un seul disciple connu, ni protecteur autre que le grand Dieu tout-puissant qui nous emploie ; et cela nous a suffi et nous suffira pour achever son uvre qui n'est pas termine par les Prophties accomplies ainsi que nous le pensions. En effet, aprs cette dernire publication, et jusqu'au commencement de l'anne 1907 il nous semblait que pour donner l'analyse de la parole toute sa clart, une runion d'hommes de toutes les langues tait ncessaire; lorsque tout coup au milieu de nos penses, une dernire rvlation, nous plongeant dans un ravissement extrme, nous montra que nous pouvions analyser toute la parole jusqu'en ses fondements les plus intimes et les plus vidents, non seulement pour le franais, mais pour toutes les langues ; car la mthode que nous allons suivre s'applique la parole humaine sur toute la terre. Lorsque la septime coupe est verse dans l'air (Ap. 16,17), une voix du ciel dit : C'en est fait. Selon

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nos explications, c'est alors que les sept tonnerres font entendre leurs voix (Ap. 10, 3). Cependant l'clat de l'avnememt du Fils de l'homme n'a point encore eu lieu. C'est que le septime ange de l'Apocalypse n'a pas achev de verser sa fiole, Fialen, dans l'air. Non plus l'ange descendu du ciel n'a pas achev de crier (Ap. 10, 3). Ce n'est qu'aprs la publication de ce nouvel ouvrage qu'aura lieu le retentissement des sept tonnerres, annonant tous les peuples que le grand Dieu tout-puissant gouverne la terre par la voix de son fils unique qui s'appelle la Parole de Dieu et est l'homme. Il faut, en effet, pour que cela ait lieu, que tous les hommes puissent entrer dans le temple de Dieu, et ce temple, ouvert l'humanit en 1891 et en 1900, tait rest rempli de fume (Ap. 15, 8) cause de la majest de Dieu et de sa puissance ; et personne ne pouvait entrer dans le temple jusqu' ce que les sept plaies des sept anges fussent accomplies. Ainsi, bien que le temple ft ouvert, et que toutes les rgles permettant de lire la formation de la parole ou de l'homme, ds la fondation du monde, fussent connues, personne n'a pu entrer plus avant que nous ne l'avions fait, et nous-mme tions arrt dans notre tude par la majest de Dieu, suivant la prophtie. Ce nouvel ouvrage, avec une vidence scientifique et probante, rsume et complte tout ce que nous avons crit sur la cration de l'homme. Celui qui le dicte, c'est l'Esprit crateur lui mme ; c'est lui qui se rvle par notre bouche, et nous ne sommes que son instrument. C'est lui qui nous a form, les

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hommes ne nous ont rien enseign; et, comme nous ne sommes qu'un homme simple et sans considration, le monde des prtres et des savants, des Scribes et des Pharisiens, dteste en nous celui que Pilate leur livra : l'Homme.

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CE QUE DIEU EST D'APRS LA BIBLE.

C'est surtout dans les crits de Jean, le disciple aim de Jsus, que le mystre de Dieu est prsent sans autre voile que l'aveuglement des hommes. Son Evangile commence ainsi : Au commencement tait la parole, et la parole tait auprs de Dieu, et Dieu tait la parole. Elle tait au commencement auprs de Dieu. Toutes choses ont t faites par elle, et rien de ce qui a t fait n'a t fait sans elle. Nul esprit humain n'a pu admettre que la parole qui sort des lvres de l'homme, soit Dieu ; que cette parole, dont il se croit le matre, est l'uvre du Tout-Puissant ; et que l'esprit, qui est le Tout-Puissant, soit si intimement uni la parole, que les deux ne font qu'un. Dieu est esprit, et l'esprit est ce qui anime tout ce qui a vie, mme les plantes et les animaux. Toutefois l'esprit sublime de la nature n'a cr qu'un tre lui semblable, son fils unique. Ce fils unique, c'est la parole qui se confond avec l'homme; et Dieu tant la parole, ne fait qu'un avec l'homme, comme Jsus ne faisait qu'un avec son pre. La parole est en l'esprit et l'esprit en la parole. Je suis en mon pre et mon pre est en moi. Moi et mon pre nous sommes un. Quant au jugement qui doit venir sur la terre, il est bien dit que le Seigneur descendra lui-mme; mais il est dj descendu en nous qui sommes l'Archange et avons1.

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donn le signal par la trompette de Dieu, par la bouche de l'homme. L'clat de l'avnement du Fils de l'homme semble retard, mais c'est pour l'accomplissement des prophties : s'ils n'coutent pas Mose et les prophtes, ils ne seraient pas non plus persuads quand mme quelqu'un des morts ressusciterait. (Luc 10, 31). Quand le Fils de l'homme viendra, pensez-vous qu'il trouve de l foi sur la terre? (Luc 18,. 18) Le rgne de Dieu ne viendra pas avec clat. (Luc 17, 20.) Mais aprs la publication de ce livre, le Seigneur Jsus paratra avec les anges de sa puissance (1 Ths. 1, 7). II. n'est point question de foi, nous n'en demandons pas. Il est de toute vidence que la parole a pris le gouvernement de la terre et la gouverne sous l'autorit de l'Esprit tout-puissant ; cela n'a pas besoin d'tre dmontr, il suffit de le dire. O est le puissant de la terre qui oserait soulever contre lui la rprobation du genre humain, comme ont pu le faire les rois jusqu' l'an 1870, alors que se termine la grande puissance du diable sur la terre; et surtout depuis 1900, o commence le rgne de Dieu pour tre fermement tabli en 1945, selon les prophties ? Dieu est donc l'esprit qui est en toi, lecteur; si tu connais cet esprit et si tu es plus fort que lui, apprends-lui comment tu l'as cr. Mais voil, tu ne connais nullement ton esprit, et ne peux le connatre que si Dieu fait tomber les cailles qui couvrent tes yeux, et s'il ouvre tes oreilles, afin que tu puisses comprendre ce que tu es; afin que lu saches que tu es un dieu, et qu'il n'y a rien au-dessus de toi, sur la terre ni dans les cieux, sinon l'esprit qui est en toi et l'anime. Ton esprit n'est-il pas tout-puissant? Tu peux saisir le soleil, la lune et les toiles et jongler avec. Rien n'est impossible l'esprit; mais la matire n'est pas esprit et n'obit point; comme loi, homme animal et matriel, tu n'obis point au Tout-

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Puissant, qui parle en ton esprit, au fond de ta conscience o il habite. Jean dit dans sa premire pitre : Il y en a trois qui rendent tmoignage de Dieu dans le ciel: le pre, la parole et le Saint-Esprit; et trois sur la terre : l'esprit, l'eau et le sang. Dans les deux cas, ces trois-l sont un. C'est l le plus grand mystre donn l'homme, et nul homme n'a compris que c'est lui qui est cet un et ce trois. Jean ajoute en parlant de Jsus-Christ : C'est lui qui est le vrai Dieu et la vie ternelle. Or, Jsus tait l'homme et l'humanit tout entire; il tait aussi la parole ; la parole, le seul chemin par lequel on puisse arriver connatre le pre, qui est l'esprit. Le Fils, ta propre parole, va te faire connatre le Pre, si tu as le Saint-Esprit ou l'Esprit-Saint, qui ne fait qu'un avec l'esprit sain. Si tu n'as pas l'esprit sain, si tu te crois quelque chose de plus qu'un homme ordinaire; si les hommes ont fait de toi un docteur, un prtre, un homme suprieur, un saint personnage, ils t'ont ravi l'esprit sain et l'Esprit-Saint; il est inutile que tu lises ce livre, tu ne le comprendrais pas, car il n'y doit entrer rien de souill, ni personne qui s'adonne l'abomination et au mensonge. Nous connaissons les trois qui sont dans le ciel ou dans le pur esprit de l'homme. Les trois sur la terre sont encore l'esprit qui est en toi, l'eau et le sang, c'est--dire ton propre corps qui n'est que sang et eau. Voyons encore, le prtre dit : Le Ferle est Dieu, il y a trois personnes en Dieu. Le matre d'cole confirme, en disant : Il y a trois personnes dans le Verbe. Or, aussitt que je parle, les. trois personnes sont en moi ; si je dis : j'ai faim, je parle de moi moi ; les trois personnes sont ainsi en moi et insparables. Si je dis: vous ave\ raison, c'est encore moi et de moi que je parle, car vous tes en moi et je suis en vous (Jean 17). Tous les hommes,

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toute l'humanit, ne forme qu'un corps, anim par un mme esprit qui se confond avec la parole. Nous n'en disons pas plus long sur ce mystre. Quant celui de la Rdemption, un seul mot. Les premiers animaux anctres qui marchrent droit, furent les rois ou mieux les hommes. Us firent la guerre leurs pres animaux et les obligrent disparatre de la terre, ce qui n'tait pas absolument contre la volont de l'Eternel-Dieu. L'homme ayant fait mourir le dieu, son pre, Dieu, le pre, pour satisfaire la justice ternelle, devait faire mourir l fils. 11 devait faire mourir toute l'humanit et toute l'humanit est morte avec Jsus, et ressuscite avec lui pour ne plus mourir. L'esprit de l'anctre dieu a obtenu sa vengeance; mais alors le pouvoir a t donn l'homme en la personne de Jsus, dans les cieux d'abord, et dsormais sur toute la terre, au milieu de ses ennemis. Aujourd'hui l'homme gouverne dj et nul puissant n'ose rien faire en ne s'appuyant que sur sa propre volont et dire : car tel est notre bon plaisir. La parole va donc faire connatre l'homme ce qu'est l'esprit, et l'homme connatra Dieu, comme il est connu "" de lui ; car l'esprit de l'homme, clair de Dieu, sonde ce qu'il y a de plus profond en Dieu, ainsi que le dit Paul ; et selon la volont de Dieu, le Seigneur Jsus juge les vivants et les morts, par notre bouche d'abord et par celle de tous les hommes, selon l'Evangile annonc par Paul et par toute la Bible. Or, celui qui crit ces lignes, n'est pas seulement un homme, c'est l'esprit qui a cr le monde. Cet esprit est invisible et ne demande pas qu'on honore l'instrument dont il se sert ; cet instrument ne demande pas non plus d'honneurs aux hommes. 11 n'est pas ncessaire qu'il soit connu sur terre, il sait qu'il le sera dans le ciel.

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SOMMAIRE DIS LA. CRATION

D'aprs la Fable paenne, le plus ancien des dieux est Uranus. Ure anus signifie qui urine par l'anus, ce qui est le propre de la grenouille. La femelle d'Uran us est Vesta, ce qui veut dire hestia. Veste et leste disent galement ble. Ces deux animaux primitifs couvrirent tous les lieux habitables de la terre, ds que la temprature le permit; donc, selon l'Apocalypse, ds la fondation du monde. Quand le temps fut venu, Uranus se transforma, et peu peu acquit le sexe. Le sexe tant arriv son parfait dveloppement, Uranus se trouva transform en Titan, le guerrier, l'esprit de violence. Devenu vieux, Titan se changea en Saturne, et ce dernier, par son intelligence, prit autorit sur la cration. Saturne est l'poux de Vesta, l'poux de la femelle de son pre, il est donc bien aussi son propre pre. C'est l la cration primitive, celle des enfants de la terre qui n'avaient pas de nombril, n'tant pas sortis du sein d'une mre. Saturne est le mme que le diable; or, si le diable a des enfants, on n'a jamais parl de son pre ni de sa mre. Le diable ou Saturne est le pre du dieu animal, dont nous sommes les enfants ; il est donc notre grand-pre, notre premier pre. Dans la Bible, l'homme est cr par les dieu et non par un Dieu, comme cela est gnralement traduit. Dieu ou dieux, la Bible ne mentionne aucun animal qui aurait servi crer l'homme. C'est que la Bible considre l'homme plutt comme un esprit que comme un animal. La Bible dit des hommes : Vous tes des dieux (Jean 10, 34). L'vangile parle des anges et des dmons. Satan, le serpent, le diable et le dragon de l'Apo-

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calypse, c'est une mme bte. Le diable est appel le prince ou le premier de ce monde. L'vangile partage les hommes en enfants de Dieu et en enfants du diable. Le diable est donc un pre de l'homme. Il est notre pre en Dieu, ainsi que monseigneur l'vque. Mais le diable et tous les tres que nous venons de nommer, sont des esprits, et Paul dit : Ce qui est spirituel, n'est pas le premier, c'est ce qui est animal, et ce qui est spirituel vient aprs (1 Cor. 15, 46). De cela, il ressort que le diable et ses anges, ainsi que tous les dieux ont vcu sur la terre l'tat animal; et comme leur but tait de crer l'homme, ils taient moins parfaits qu'il ne l'est. Cependant l'homme a t fait infrieur aux anges pour un temps qui est achev, car Dieu n'a point soumis aux anges le monde nouveau qui commence (Hb. ch. 1 et 2). Les animaux de la premire cration dvoraient leurs enfants, et le premier des dieux, Jupiter, n'chappa qu'avec peine. Le diable dtestait ses enfants, aussi les dieux, ns d'une mre, entrrent en guerre avec leurs pres. C'est pourquoi la Fable nous montre Saturne s'enfuyant de Grce en Italie. Les dieux, ns d'une mre, continurent ramper sur la terre; cependant ils dambulaient, ce qui veut dire marcher comme un dieu. Mais les enfants des dieux arrivrent peu peu garder la station debout. Les premiers qui marchrent droit, furent les premiers rois; toute la cration animale leur fut soumise, sous le nom de vassaux, vasauls. Ce fut l'poque des classes, si profondment grave dans l'esprit arrir de l'humanit. Il y avait les royaux, les nobles de naissance ou les dieux, les anoblis ou les diables, et enfin ceux qui n'tant pas sexus, n'taient pas ns; c'taient les laques, animaux non classs, esclaves des clercs, qui n'arrivrent jamais l'tat de dieux. Ils taient neutres.

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Les rois ou mieux les hommes devenant nombreux, ils firent la guerre leurs pres, les dieux, qui s'enfuirent et disparurent. Les grenouilles perdirent la facult de se transformer, mais elles sont restes jusqu' ce jour, pour tmoigner par leur forme gracieuse, et leur chant si semblable la voix humaine, ainsi que par leur intelligence, que le Tout-Puissant s'est servi de leur cration pour celle de l'homme. Elles manifestent d'ailleurs une tendance disparatre, et sont bien moins nombreuses que dans notre jeunesse. L'Esprit crateur de ces merveilles voulant se manifester sa cration laissa s'couler un temps et fit venir par toute la terre. un dluge qui submergea les plus hautes montagnes, c'est--dire les plus hautes intelligences. Les hommes perdirent compltement le souvenir de leur origine; mme il tait impossible l'esprit humain de se figurer une existence quelconque de son individu, avant celle de l'homme qu'il est. Le pass lui tait interdit par des portes d'airain, par l'pe de feu gardant le chemin de l'arbre de vie. Aprs divers essais en diffrents lieux de la terre, l'Esprit crateur entrevit l'avenir et le moyen de se faire connatre aux hommes par un mystre rendu impntrable, et simple au del de toute limite. C'est alors qu'il suscita la nation juive, et Mose le premier des prophtes. La Bible annonce le Messie, le Christ, et Jsus parait; mais, non reconnu comme tel, il est mis mort, comme cela tait prdit et devait tre. Un second avnement est prvu par les prophtes et par l'Evangile. 11 doit ressusciter les morts, et cette rsurrection des morts est un fait accompli depuis 1891 et surtout depuis 1900; mais aujourd'hui, avec la publication de ce nouvel ouvrage, les morts ressusciteront par toute la terre ; car tous parleront leurs descendants le langage qu'ils parlaient tant sur terre, et le lecteur,

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l'lu de Dieu, ayant l'esprit sain, se souviendra en effet d'avoir vcu ds la fondation du monde. Il sera ressuscit et la destruction de son corps animal, qui ne peut possder la vie ternelle, n'aura aucun pouvoir sur son esprit. Il connatra l'esprit et aura la vie ternelle. Car c'est l la vie ternelle. Qu'ils te connaissent toi qui est le seul vrai Dieu et Jsus-Christ que tu as envoy (Jean 17, 3). Le but de cette uvre est de dmontrer l'homme la vrit de ce que nous venons d'avancer. C'est un travail scientifique, ayant une force de dmonstration suprieure celle des mathmatiques et de la gomtrie; car ces connaissances sont bien videntes l'esprit humain, mais elles sont sans autorit sur son me; elles ne peuvent le convaincre de la ncessit d'tre honnte et d'aimer la justice. Elles ne lui montrent point qu'il est un dieu et qu'il vil ternellement.

LA GRANDE LOI OU LA CLEF DU LIVRE DE VIE.

Nous savons par La Grammaire logique que les langues mortes, aussi bien que le parler scientifique, sont des argots se rapprochant plus ou moins du langage naturel dont nous nous servons, celui du peuple, qui est la voix et la vraie parole de Dieu, clairant tout homme venant au monde. L'pe de feu qui gardait le chemin de l'arbre de vie, s'appelle calembour, jeu de mots. L'ide qu'il pt y avoir quelque chose de cach sous le calembour, ne pouvait venir aucun homme, car c'tait interdit l'esprit humain. Il lui tait seulement impos d'clater de rire stupidement, mais cela reste dsormais le partage des sots et des esprits borns. Dieu a choisi les choses

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folles du monde, et les plus mprises, pour anantir celles qui sont. C'est par rvlation et au jour fix pour cela, que nous avons t amen formuler la loi suivante :L'tude du rapport existant entre les ides diffrentes, exprimes par un son ou une suite de sons identiques, amne naturellement l'esprit trouver la formation de la parole, laquelle se confond avec la cration de l'homme, qui est elle-mme la Parole.

Soit : Les dents, la bouche. Je trouve : Les dents la bouchent, L'aidant la bouche. L'aide en la bouche. Laides en la bouche, Laid dans la bouche, Lait daus la bouche, L'est dam le bouche, Les dents-l bouche, et autres. Toutes ces ides, plus ou moins diffrentes, ont un rapport entre elles. Les dents ferment la bouche, dont elles sont une aide. Elles sont laides et aussi blanches comme du lait dans la bouche. Le dam a une dent pour origine et le mal de dents est en rapport avec le mal de dam, mets le dedans, qui est le mal d'amour. 'Les dents-l bouche, vaut : ferme la bouche. Si on ne trouve pas de rapports entre deux ides, elles ont un point commun avec une troisime, mais cette Loi est formelle et certaine, et elle s'tend toutes les langues. C'est par cette Loi que peu peu nous sommes arriv la dcomposition de la parole humaine, au langage qui tait le mme par toute la terre. L'extrme simplicit de ce langage vient de ce que les premiers tres ne parlaient que pousss par l'ardeur des sens. C'est aussi la seule raison du chant des grenouilles,

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qui cependant trouvent leur joie dans la parole et rptent sans cesse les mmes cris, ainsi que le faisaient les prstres, les prtres. L'esprit crateur appelle sans cesse soi ; il n'a en vue que l'union. Cet esprit laisse le mchant appeler soi aussi bien que le bon. Le livre de vie est plein de force et de vigueur, il porte la confusion et la honte dans les esprits. Il ne glorifie point l'homme, il l'crase comme animal; mais il le ressuscite comme esprit vivant avec Dieu de la vie ternelle. Ce livre contient donc les nudits les plus-viles et les plus honteuses, car il n'est rien de cach qui ne doive venir la lumire ; et heureux celui qui ne se scandalisera pas de mes paroles. Nous prsentons unlivre d'tudes,d'une clart blouissante, mais afin que les indignes et les esprits superficiels ne le puissent comprendre, nous laissons un lger voile le recouvrir, et entre autres choses, nous ne nous astreignons que peu l'ortografe; aussi nous montrons la formation de tous les sons, de sorte que les trangers qui tudieront ce livre en feront tout naturellement l'application leur propre langue, et liront en eux-mmes la cration de Dieu, telle qu'elle se fait connatre en franais. Le lecteur ne doit point trop chercher, avant d'avoir suivi tout le livre, se rendre compte comment le mot ou la frase est devenu ce qu'il est aujourd'hui. Gnralement cela saute l'esprit instantanment, mais quelquefois le chemin parcouru ne se voit pas si vite. Nos explications sont rares; les mots parlent euxmmes, et les hommes seront instruits de Dieu. C'est leur propre esprit qui leur claircira les obscurits.

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LES SONS.

Nous partageons la langue franaise en douze sons vocaux, qui sont brefs ou longs; ils sont indcomposables. Sont brefs : , o, e-eu, , , *), , , on, en, in, un. Sont longs : aux, oue, eux, e, aie, ie, ue, as, ons, ens, ins, uns. On sentira la diffrence des deux sons dans les mots suivants : totaux, o joues-tu ? Je veux, cde, on fait la fte, vigie, tu sues, bas, on fond, enfants, le fin feint, l'un, les uns. oi, ui, oin, oui, sont des composs, chaque langue a les siens. Les sons de consonnes sont au nombre de dix-huit; ce sont : he, ce, che, de, fe, gne, gue, be, je, le, me, ne, pe, que, re, te, ve, xf. Xe est une compose. Il fut un temps o plusieurs sons de voyelles et de consonnes ne se diffrenciaient que peu ou point; c'est pourquoi, dans les diffrentes langues, il y a une certaine diffrence de prononciation des divers sons, mais cela n'a aucune importance. Dans le principe, il n'y a aucune diffrence entre deux sons quelconques. Ainsi en franais : y ai \a.h j'ai, donc i valait /. Beaucoup de personnes sont incapables de prononcer le he aspir. Cela est sans importance aucune. Toutefois la prononciation est trs importante et nous ne connaissons que celle du peuple, sans aucune exception de classes. C'est l'esprit de Dieu qui parle par la bouche de l'homme; c'est pourquoi, aussi bien dans les analises que dans le langage courant, nous n'avons qu' nous laisser guider par l'esprit. L'esprit qui analise le mot ou la frase, s'efface et disparat, aussitt que l'homme

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reprend son langage habituel, comme disparaissent les dtails des choses vues au microscope, aussitt l'instrument retir. On dtruit l'intelligence humaine en enseignaulle mensonge des langues mortes pendant de longues annes. Or, une lecture attentive pendant quelques jours suffit pour connatre la vritable origine de toutes les choses ; il est mme impossible de suivre en entier le prsent livre sans tre saisi par l'esprit qui prendra l'un et laissera l'autre, selon les Ecritures (Math. 24, 40, 41).

LES ORIGINES

Si l'on recherchait l'origine de chaque homme sur toute la terre, il n'en est pas un seul dont le commencement ne serait des prliminaires amoureux prcdant l'acte gnrateur. Les mots naturels des diverses langues vivantes, qui toutes remontent la fondation du monde, sont des esprits forms en mme temps et de la mme manire que nos anctres animaux: anges, dmons, diables et dieux. Ces premiers tres portaient en eux un feu d'amour inextinguible, dj visible chez la grenouille. Ce charmant petit tre, en se transformant une seconde fois, prit le sexe. Ce lui fut une source inpuisable de sensations et de besoins imprieux qu'il ne pouvait satisfaire, car son col tait raide, son bras court et ses mains inex-perles. Pour tre soulag dans ses tourments, il appelait sur sa nudiL et exigeait qu'on le satisfit. Le sexe de ces tres nouveaux, presque continuellement dans l'eau,tait trs pur et n'avait absolument rien de rpugnant. On ne savait ce que c'tait. Chacun portait la bouche plus ou moins volontiers sur cette nou-

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veaut et la caressait avec la mme inconscience, de part et d'autre, que le petit enfant caresse le sein de sa pure et sainte mre, o il aspire les premires joies de la vie. Nous allons donc, selon l'ordre de Dieu, entrer dans le temple du Seigneur qu'il remplissait des pans de sa robe; nous allons mettre tout' nu. L'esprit qui nous anime est l'esprit de vrit. Nous crions avec les chrubins d'Isae (5, 1 3), comme avec les quatre animaux de l'Apocalipse (4, 8) et avec tous les saints : Saint, saint, saint est le Seigneur Cieu tout-puissant, qui tait, qui est, et qui sera. Nous ouvrons entirement le livre scell de sept sceaux; nul ne peut le comprendre, s'il ne purifie son esprit, et ne devient comme un pelit enfant (Math. 18, 3).L'ESPRIT DE VERITE.

La parole est la cration de l'ternel en lequel existent le bien et le mal. La parole de Dieu on le langage de nos dieux, celui du peuple, ne connat le bien ni le mal. C'est le Saint-Esprit, l'esprit sain de l'homme sain d'esprit, qui distingue les mois et les frases en langage convenable ou malsant. La parole est la vrit, mais la vrit n'est pas ce qui est moral ;.ce qui est immoral est aussi la vrit, mme les choses mauvaises sont les plus videntes : le mal est plus apparent que le bien. Aussi, dans ce livre de vie, on ne peut demander l'auteur de n'exprimer que ce qui est convenable, selon l'esprit sain, car alors on n'aurait pas la vrit. La vrit doit tout dvoiler, elle est la nudit des anges, des dmons, des dieux et des hommes ; car bien que nous ne parlions que de choses disparues

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depuis des millions d'annes, elles se trouvent cependant vivantes au fond de nos curs, comme aux premiers jours, et ce sont les actes les plus vils-qui vivent le plus puissamment et contribuent avec le plus de force nous rappeler notre origine et nous donner la vie ternelle, en nous faisant connatre l'esprit de l'ternel. Le Saint-Esprit, c'est l'esprit du bien qui vivait avec celui du mal en l'esprit de l'ternel et s'en est dgag, comme en l'homme brutal et sanguinaire se dgage peu peu l'esprit de douceur et de bont, qui caractrise l'homme arriv sa perfection. Le Saint-Esprit est autrement l'esprit de Dieu; et le malin esprit, l'esprit du diable; l'un est l'esprit de vrit, et l'autre l'esprit d'erreur. Le Saint-Esprit n'est que la puret de l'esprit de vrit, il anime tout le Nouveau Testament; mais dans ce livre on ne trouve pas toute la vrit. Dieu-y reste un mistre; ce livre ne fait pas connatre les choses qui ont t caches ds la fondation du monde (Math. 13, 35). . L'esprit de vrit devait conduire dans toute la vrit: il ne parle point par soi-mme, mais il dit tout ce qu'il a entendu (Jean 16,13). Or, comme il ne s'est rien dit que l'esprit de vrit ne l'ait entendu et inscrit dans le livre de vie, ce livre, aujourd'hui entirement ouvert, fait connatre les actes les plus cachs de la cration humaine, lesquels sont aussi les plus honteux et les plus humiliants, afin que nul homme ne puisse se glorifier devant son crateur, selon qu'il est crit : Dieu a choisi les choses folles du monde, pour confondre les sages, et les choses faibles pour confondre les fortes; Dieu a choisi les choses viles du monde et les plus mprises, mme celles qui ne sont point, pour anantir celles qui sont (1 Cor. 1, 27, 28). Les sages nous ont dj tax de folie, car nous faisons

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connatre des choses qui paraissent folie et dont ils sont confondus et confus. Sais vrit, svrit, ces vrits les crasent et ils ne peuvent les combattre. Ce sont bien les choses les plus mprises et aussi quelquefois les plus mprisables; mme nous disons beaucoup de choses qui ne sont point, ainsi que c'est annonc. Nos anali-ses montrent ce qui a t dit et fait, et aussi ce qui n'a t ni dit ni fait, mais aurait pu l'tre. Cette tude peut-elle tre une souillure pour l'me? bien au contraire, car Jsus dit : Vous tes dj nets cause del parole que je vous ai annonce (Jean 15, 3). Sanctifie-les par ta vrit, ta parole est la vrit (Jean 17, 17). L'tude de la vrit est donc sanctifiante devant Dieu. Mais cette tude ne peut avoir lieu que dans l'isolement avec l'esprit de Dieu, ou dans une intimit d'esprils pleins de l'Esprit-Saint, de l'esprit de science, de sagesse et de puret d'intention. Celui que celte tude troublerait doit l'interrompre ; mais eu rsum les sens seront plutt calms qu'excits par la profusion souvent rpugnante et rvoltante des animalits honteuses qui vivent au fond de nos mes, et que nous amenons au grand jour pour leur honte et notre confusion. La parole est la vrit, elle ne discerne pas le bien du mal. Elle exprime indiffremment ce qui est vil et grossier et ce qui saint et convenable; mais tout ce que notre parole exprime naturellement est une vrit. Un savant, aprs de longs raisonnements, voit dans les animaux de simples machines. L'esprit nous dit : 11 ne leur manque que la parole, et c'est l la vrit. La parole nous dit: La vie n'est qu'un songe; le sommeil est l'image de la mort. Ce sont l des vrits certaines, car l'esprit les exprime naturellement. A la mort, nos esprits rentrent dans leur monde et se souviennent de leur vie acheve, comme nous nous souvenons d'un songe. Le

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peuple entend la voix de Dieu dans le tonnerre; c'est conforme la Bible o l'ternel se confond avec l tonnerre et tient le peuple loign de peur qu'il ne se jette sur eux (Exode 19). Tout le psaume 29 nomme le tonnerre : la voix de l'ternel et la magnifie. Cela est en accord avec le'livre de vie o les cris puissants sont pousss dans les unions intimes; or, le tonnerre, c'est la runion de l'lectricit mle et femelle qui se produit et amne une dcharge qui parait quelquefois comme une boule conduite par une intelligence. Les esprits vivent dans l'lectricit, c'est leur lment naturel; notre corps est une machine lectrique modratrice du tonnerre, car l'homme est fils du tonnerre (Marc 3,17), et il est lui-mme un tonnerre de Dieu. Dans tout ce que ce livre contient, c'est la parole qui instruit; mais il faut que l'esprit du lecteur lui rende tmoignage que c'est vrai. La parole n'est pas seule, mon pre tmoigne avec moi (Jean 8, 18). C'est dans ce sens que la voix du peuple est la voix de Dieu, et elle est aussi le langage des dieux. Cela ne signifie point que les sentiments, les passions populaires, sont selon l'esprit de Dieu. Non plus le texte biblique n'est pas la parole de Dieu, c'est la parole de l'homme qui est la parole de Dieu. L'homme a besoin de parler et besoin qu'on lui parle, comme il a besoin de pain. L'homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche du Dieu qui est en l'homme. Celte parole commande le bien naturellement, elle se refuse conseiller le mal. Le mchant ne dit pas : nous violerons, nous violenterons et nous assassinerons; il se sert d'un argot, latin ou autre.

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TABLEAU DES LMENTS DE LA PAROLE HUMAINE' ET EN PARTICULIER DE LA LANGUE FRANAISE Valeur des so7is :Ici eau

J'aib'ai

suce eaux oue eux e aie ie ue as

ceci bon ce chc de, deu feu gneu gueu heu - jeu i

Ici

j'ai l'ai

suce ons ens ins uns ait os haut ht

ceci le me nud, neu peu que re vu, veu zeu

(;'ai Il nul ch'ai au d'ai o fai e, eu n'ai gu'ai h'ai j'ai y

, eu hit

on en in un

m'ai n'ai p'ai qu'ai v'ai t'ai v'ai z'ai

te

La consonne ayant une apostrofe dans b'ai, 'ai, etc., c'est le mot beu, ce, che, etc., montrant le sexe, La personne qui fournit les lments du mot, dit partout : ici j'ai prends-le, ce que nous rsumons dans le mot : suce. Suce est un impratif, mais c'est aussi un nom du sexe et de la bouche. Le corps animal est form par un sucement, et il en est de mme pour le corps spirituel. Tout ce que l'on sait, vient de ce qu'on l'a suc. Sucer possde aussi la valeur de sasser, ensacher, faire pntrer, c'est l'union des susses, et chaque mot premier a la mme double valeur. L'ide primitive de tous les mots est celle contenue dans : j'ai; la forme la plus gnrale et la plus naturelle de cette ide s'exprime par: y ai = j'ai. Le j'ai de Jsus se prononce : y ai, i, dans la plupart des langues. Pour bien sentir que b'ai, 'ai, etc. ont la valeur (le j'ai, il suffit de les faire suivre du mot faim : Y ai faim, b'ai faim, 'ai faim, etc., jusqu' \'ai faim, se comprennent partout presque aussitt comme signifiant : j'iii faim. Toutes les langues, semble-t-il, ont les sons b, ci, ch, etc., ayant pour origine b'ai, 'ai, etc.. Tous les2

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sonsvocaux sont suivis ou prcds d'une de ces formes: h b'ai,y t'ai; habiter; b'ai, t'ai en; battant. 11 en est de mme pour les sons de consonnes : b'ai gneu, baigne ; 'ai clic, sche. Aussi : b'ai are, bare, bare; 'ai ore, sore, sors, sort. Tous les mots o, dans les analises, est intercal un primitif, dsignent nettement le sexe : en sore ce l'ai, en sort ce l'ai, ensorceler, ensorcel. Chaque analise montre une des ides qui a contribu la formation du mot, lequel a t condens en un tout insparable lentement oubien instantanment : certesest, ne mens ? certainement. In.ce temps t'en ai, instantan. Quelle que soit l'analise d'un mot, on doit le lire comme il se prononce habituellement : raide ai, en mets en ; ardemment. Le dbut de tout son comporte l'ide impralive, indpendante de la forme verbale : Ait ai, ai ait; eh h! Y ai, je, contient l'ide de sucer et celui qui crait le mot prsentait son jet ou jeu d'eau. Ou suce le susse avec la suce, et on bonde la bonde du tonneau avec la bonde. La parole est comme un immense tissu, sans couture, dont les diverses parties sont runies par un 01 tnu, plus ou moins apparent et plus ou moins cach. Le fil de celte trame est celui que prsente la vue la forme j'ai du verbe avoir. C'est en ajoutant sans cesse cette premire ide que la parole s'est forme. La langue franaise est sans doute la seule qui possde d'une manire si visible ce premier dbut. Le ToutPuissant, crateur de la parole, peut n'avoir laiss qu'en un seul lieu poindre le fil conducteur. Tous les mots tant des esprits invisibles et habitant la bouche, ils ont d'abord d y tre mis sous une forme animale (1 Cor. 15). L'ange crateur appelait sur sa nudit, nue dit, et les anges purs obissaient. Ensuite les mmes sons appelrent aux unions animales, mais les

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mots appelant ces actes taient dj forms ou en formation. Le feu d_'amour a tout cr; c'est du sexe que le soleil, la lune et les toiles se sont lancs dans l'immensit. Rien n'est venu du dehors en. l'esprit de l'homme ; c'est l'esprit de l'homme qui a pris possession de tout ce qui existe. Ces connaissances sont les lments, l'aise et l'aimant, que le lecteur doit toujours avoir sous les yeux. S'il les tient ferme en sa main, les lments lui seront soumis et lui obiront, au b iront, il comprendra la cration. Lorsqu'on est bien pntr de cette vrit que tout mot est n du sexe offert au visage, l'esprit franchit en un instant les millions d'annes que nous avons vcues avant d'atteindre notre perfection animale. Il n'y a plus de temps, il n'y a plus de mort; mais une vie immense, sans fin, ternelle. Que le lecteur comprenne bien que le grand Dieu toutpuissant a fait oublier l'homme son commencement, et s'est rserv de le ressusciter en lui rappelant son origine. Nous n'avons pas juger le moyen employ, mais seulement constater qu'il remplit bien son but et porte dans l'esprit la conviction intime, le souvenir certain d'avoir vcu avant la cration de l'homme, et ainsi d'tre un dieu, un ange, et de possder la vie ternelle. Exercices sur le tableau : b'ai eaux, au b'ai haut, aux beaux, aux baux. Les premiers beaux (irent les premiers baux avec les beauts. Le mariage est un bail vie. 'ai haut, sauts, sols; d'ai haut, dos; m'ai haut, mots, maux. Les crateurs de mots faisaient souffrir des maux. V'ai eaux, vaux, veaux. Les veaux marins, mare-rains, se terraient dans les vaux ou dans les eaux du val. Ces analises sont formes sur j'ai eue, la chose que/ai

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eue, je l'offre et eue ou ue -=zsuce. Au ch'ai haut = au j'ai suce, au chaud. Chaud == suce; chaud les marrons. B'ai oue, boue, sous, soue, choue, doue, foue, got, goue, houx, joue, loue, moue, noue, nous, poux, poue, coue, coups, roue, roux, toue, toux, tous, voue, vous, zoue = suce. Beux, bufs, ceux, cheux, deux, feue, feux, gueux, heux, jeux, neux, nuds, peux, queue, reux, veux = suce. Meus = mets, meus o voire, mouvoir; meus ou mets en qu'ai, manqu. . Peux, de pouvoir; veux, de vouloir, prennent l'esprit de pousser : Peux o 'ai, poue 'ai, pousser. Veux o ai, voue ai, vouer. A vu, a veut; veux en 'ai, avancer. Be, ce, se, chez, che, de, fe, etc... Bie, cie, sie, sis, scie, chie, die, fie, etc.. Bue, sue, chue, due, fue, etc.. Bas, sas, chas, etc.. Bons, sons, chons, dons, etc.. Bins, sins, chins, etc.. On doit lire tous ces mots avec l'esprit de suce, et cet esprit fait comprendre, en chaque langue, la valeur dfinitive donne aux mots forms. Foue ai , jouai) \ loue en j'ai, louanger ; moue t'ai on, mouton ; m'ai fie, mfie; sue ai, suer. Fe me, femme; de me, dame. La femme est une vraie fe, et la dame une vraie desse, la de est ce. La femme est plus ancienne que la dame. Les fes furent les premires faites. L'esprit tmoigne que la femme a prcd la dame. Certains (ous ont invent des fes qui n'ont exist que dans leur cerveau. Fe es te, fe tes, fait tes, c'est une fte. Fie ai fe = suce j'ai fa.il; fieffe co v quine. Ces exercices ont pour but d'arrter l'esprit sur chaque tableau, afin de le faire bien comprendre et aussi pour en attnuer la scheresse. Le lecteur attentif aura bientt, s'il cherche de lui-mme, des rvlations qui le convaincront bien mieux que ce que nous crivons. Il sera instruit de Dieu.

LES ORIGINES HUMAINES DEUXIME TABLEAUAu, , en au eau haut in au iil

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j'ai. b"ai c/ai ch'ai (l'ai f'ai n'ai gu'ai h'ai j'ai l'ai m'ai n'ai ]i'ai qu'ai r'ai t'ai v'ai z'ai

ici, .eu. haut haut o eau eu on i en in on onil

au sexe. au bo au so au chou au do in feu au gnon gu h i gi il lant en mein non pon en eu es rein o ti on va au zaut

au bec. au beu au ce au clic au de in feu au gneu gueu heu i jeu le en me neu peu en que es re o te on veu au zeu

suce j'ai ici obe ait haut osse ai eau oehc ai o ode ai eau info ai eu ogne ai on gue ai he ai ige ai i ule ai en emnie ai in ne ai ou ape ai on anque ai eu aire ai in outc ai i ouve ai ose ai en

mots forms au beau au seau au chou au deau in feu ognon gai eh h ! igi uhlan en main non pont en cul airain outil on va osant

en !i Cil

oii

es

on au

in i en

On formera sur ce tableau : cho, fo, gno, guo, ho, go, Uo,mo, no, po, quo, ro,to, vo,\o bou,sou,dou, jou. etc.. beu, ce, che, etc.. b,x, ch, d,je, etc.. bi, si, chi,diji, etc.. bu,su, chu, du, fu,gnu,gu, hu, etc.. ba, sa,cha, da,fa^ gu, h, etc.. bon,son, chon,don, etc... bant, sant, chant, dant, fant, etc.. bein. sein, chein, dein, fein, gnein, guein, hein, etc.. C'est toujours le sexe qui est en vue. A j'ai devient j'ai eu par l'ide de possession. A j'ai eu, ce t'ai; juste ai. Le juste ajustait le point juste et les anctres formaient le verbe ajuster sans y apporter attention. L'esprit n'en a point oubli l'origine et il laisse les inconscients y faire allusion. Bo, so, cho, etc...., se changent en beau, seau, cheau, etc., et ainsi ortografis, ils se rfrent la bouche et aussi au sexe. En bco t'ai, en beau t'ai, en beaut. On so t'ai, on seau t'ai, on sautait. En po t'ai, en peau t'ai, empot.2.

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0 marque le sexe simplement et devient eau, car l'eau en sort et y a pris son nom. Haut vient de ce qu'on lve le point , et ait- marque la direction vers ce mme lieu. Le son a donc quatre significations, il en est de mme pour le son o et pour tous les sons vocaux premiers. Leau et Vo, ce fut d'abord le sexe. O es-tu? d'o viens-tu. D'ai o, ce mets e:i; doucement. Ensuite o se dit des eaux : o vas-tu? Es-tu l ou l'eaul Un temps d'o ou d'eau est un temps doux. Beu, ce, cbe sont forms de l'ai e, u ou eu ; dans b'ai leu ai; 'ai = ce ai; cb'ai cheai, ils se rfrent d'abord au sexe mle, le premier nomm : nud homme ai. L'ange crateur ne pouvait dire ce, sans montrer qu'il avait : ce queue y l'ai v. Le son ai est, le plus souvent, disparu, soit attraction : A ie r'ai, trait; qu'aide, axe; y ai on, ion : attrait-action. L'attraction el ta traction viennent de lattrait-action et de l'tre action. Atre et aire appellent en arrire o tait le trait, l'attrait et l'axe, o se faisait l'action. Dans attraction on ne voit point le son ai que nous y trouvons trois fois. B, se ou ce, chc, etc., sont des impratifs dans : b qu'ai, Lquer; ce d'ai, cder; gu t'ai, guetter; p cb'ai, pcher; comme noms ils dsignent aussi la bouche: b ce liens toi. abstienstoi; y fait haut, le l'ai v; il faut le laver, au d leau t'ai, au dbott: b use ai, abuser. A j'ai i, gi, agis ; gi t'ai, jeu y t'ai, agit. Je t'ai au soi, moi aussi. Le si devient ci et sis : A ci ai jeu, sis ge ? sige, il met sige, il m'assige. lu toi et ton; tu tu =: ton lu. Tu relues tu lu. Turlulutu, rpondait l'interpell vex. Ce ba, a bat, sabbat; a bat, ah bah! A b'ai bt, b, bas! repousse l'offre dsagrable. Bon t'ai, bon t'ai, bont; d'ai on dion, dondon. Lant d'ai haut, mets le bandeau; on chanl t'ai, on chantait; en

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chant t'ai, enchant. Sein d'ai, scinder. Mets lein, malin. La colonne : au beu, au ce, etc., se change en obe, osse, etc.. De cela on doit conclure que toute sillabe analogue vaut, dans son principe, suce. Ape ai ti, p t'aii, apptit. A p t'ai, isse ai en; apptissant.TROISIME TABLEAUIci fui, jeu L'ai h'ai, y t'ai en premiers parents ayant le diable leur tte. Ceux qui vont rejoindre leurs aeux, s'en vont au diable. L'homme sait qu'il vient de son pre et qu'il

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retourne son pre (Jean 16,. 28). L'vangile ne connat point les aeux, notre cration spirituelle commence au Pre, Dieu qui est esprit, et que nous a fait connatre le seigneur Jsus.NEUVIME TABLEAU j'ai au bec h'ai un neu 'ai un neuf ch'ai un nud d'ai un nud f'ai un neu suce beune j'ai au bec j'ai suce b'ai aune 'ai aune ch'ai aine d'ai one f'ai ine gu'ai ane gu'ai ne h'ai aine j'ai aune l'ai une , m'ai ne. n'ai oune p'ai ne qu'ai une r'ai ine t'ai une v'ai one z'ai enne suce baunc saune chane donne fine

b'ai haut nud 'ai au neu ch'ai es neu d'ai on neu l'ai i nud gn'ai un neuf gneune gn'ai neu gu'ai gu'ai un nud h'ai gueune haut nud h'ai es un nud heune neu j'ai un nud l'ai j'eune j'ai au neu l'ai un nud leune eu nud m'ai un nud mcune m'ai neu n'ai un nud ncune n'ai o nud p'ai un nud qu'ai peunc p'ai nud qu'ai un nud cueune eu nud r'ai neu t'ai eu r'ai un nud t'ai rcune nud un nud leune T'ai un nud Teune v'ai on neu z'ai un nud zcune z'ai en neu

L'objet offert au neu est neuf et devient le nud. Aune, oune, eune, ne, aine, ine, une, ine, onne, enne sont impratifs des verbes : wuner, miner, euner, ner, ainer, hier, uner, dner, onner, enner, dont la valeur est unire. U faut ce uner ire, s'unire. ire = ici et marque le point d'union. Y fait haut, en fais iner ire, en fais inire, il faut en finir. T'ai un nud ire il faut h t'ai euner ire, il faut le tenir. Vax un nud ire, veux euner ire, veux eunire, il faut venir. Fait un nud ai, fais euner es treu, fentre. Aie a fait euner es treu, ah a fait un tre, un natre, la fentre. On formera sur ce tableau les sons : faune, cne, \ne, gne, laine, inaine, peine, lime, sine, chine, etc., etc. Une quantit de mots allemands ont l leur origine : Schoen, beau; Schon, dj; Bahn, voie; Wonne, joie; Sonne,

illl

jaune lune mne noune pne cune rine tune vonne zenno

III

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soleil, etc. Ergetze dich am laengst nicht mehrvorhand-nen. Rjouis-toi en des longs temps couls, ds longtemps disparus. DIXIME TABLEAUsuce ceux ce re rc se r de b r v6 n v m re rc b l gu j'ai h'ai 'ai ch'ai d'ai f'ai gn'ai Ru'ai h'ai j'ai l'ai m'ai n'ai p'ai qu'ai r'ai l'ai v'ai z'ai au suce ou o eu es es i eu oi hui i eu i re re re re re re re re re re rc re re re re rc rc re exe bore soure clieure derre ferre guarc guire heure grc Icoire mare nuire parc quarc rirc lure vire zcare suce bore soure clieure derre faire gare guire heure jre loire mare nuire parc eare rire lure vire zare j'ai > b'ai 'ai ch'ai d'ai f'ai gn'ai gn'ai h'ai j'ai l'ai m'ai n'ai p'ai qu'ai r'ai l'ai v'ai z'ai aide ri rc ri r ri aie ri ri r r r r r ce b

cheux che deux de feue feu gneux gneu gueuc gueu hcux heu jeux jeu Icux le meus me ncu\ nu peux peu queue que reux re teux le veux vu zeux zcu beux beu

se r

tri le

. Les premires colonnes montrent l'analise de verbes tels que : ceux m'ai, ce m'ai, semer; beux \ai, beu ^'ai, beuser. Les vaches beusent quand elles'lvent la queue. C'est l'analise de l'allemand : bse = mchant. Sant beux ai oin, sans besoin? Ch r'ai i re, ch r'ai ire, chrire. V h'ai, mets en ce, vhmence. Ce re b'ai, aie l'ai, se rebeller. R 'ai, en mets en, tu l'as fait rcemment. Re d'ai, r 'ai, re de r 'ai, re dret 'ai, redresser. B'ai au re, j'ai au raide. Bore, bore. Ce mot appelait au bord des eaux o l'on s'abordait : sabeai, or d'ai; ce bore d'ai. D'ai bore. d'abord. a d'ai, bore d'ai, a dbordait. A b hore ai, b bore ai, abhorrer. La colonne b'ai ri, 'ai r etc. forme des participes passs : A que 'ai, l'ai r, acclr. J'ai ri, je ris. Le kyrie tait un qui riait, quire y ai. La loi du livre de vie s'tend ^ toute la parole humaine,

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Tai i, j'ai tt. T t'ai, il faut tter. Gu'ai ri, je suis guri.ONZIME TABLEAUJ'ai raide b'ai gneu 'ai Jeu cli'ai feu d'ai le fat- ce gn'ai le gu'ai beu li'ai zcu j'ai leu l'ai que m'ai che n'ai jeu p'iii peu qu'ai ce v'ai gneu t'ai nud v'ai re 7.'ai che suce baigne sde, cde chfe dite lessc, fce gnlegubc hso gle lque mche neige ppe quesse rgne lue vre zrho au bec suce j'ui bi tue ai en ti sipe ai in coi'c pore ai au b lige ai au bc lie qu'ai au beu lure ai in pore tune ai ou h lie ai a feu lige ai eu v rite ai on h zite ai in i tre ai cou peux l'ai cou lume ai en cou rage ai en Ircu lare d'ai enbarebouilleai en lorc tille ai ici prends ce j'ai abituer en coure j'ai anticiper coupe le m'ai en incorporer in conec t'ai cuce obliger pouve en t'ai obliquer esse p r'ai en ce obturer in puic 'ai en ce importuner en tore t'ai i yeu oublier en barbe o y ai affliger en suce ce j'ai au bre vrit on hsitait esse que l'ai veu invtr esse que l'ai en dreu accoupler bace le r'ai in gueu accoutumer sens gue l'ai en te encourager srms te n'ai bleu entrelarder r ce l'ai au rc embarbouiller eus le r'ai veu entortiller cous te r'ai in dreu

Dans la premire colonne les sillabes gueu, dr.u etc. montrent la chose leve et valent aussi suce. A l'impratif baigne, on rpondait : baigne-le, lave-le, et je le baigne etc. en rsultait. Aussi il tait rpondu l'objet sale par un coup violent : higne, mot trs populaire. Bcigne ai hait, beignet, Beigne ai deu, baignade. P'ai pein, ppe ai in. L'anctre du roi Ppin reut son nom de ce qu'il offrait son objet jetant l'eau et de l ce nom donn au parapluie. Par le mme ordre on offrit les ppins dos fruits et le poivre, en italien : peppe. H l'ai, hse ai, y t'ai, hsiter. Lse m'ai jeu, esse t'ai, lse-majest. E lque le r'ai, isse y t'ai, lectricit. D t'ai, dte ai, ce t'ai h bleu, dtestable. Temps d't stable, temps dtestable. .; La dernire colonne montre une dcomposition des mots : encourager, accouplement, inconstance, pouvan3.

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ter, esprance, impuissance, entortille, embarbouiller ; esclave, esclandre, bastringue, sanglante, soutenable,i restaure, entrave, contraindre.DOUZIME TABLEAU suce j'ai ici beue l'ai en feue l'ai en '" gueue l'ai en gueue r'ai en queue l'ai en veux l'ai en beue r'ai in peux l'ai in feue r'ai o queue l'ai oii deuc r'ai eu teue r'ai on suce ce j'ai ici laie ce m'ai oi fiche le qu'ai en veux t'ai en sure le ch'ai en aie me m'ai oi baie ze m'ai oi baie ce t'ai oi suc le t'ai en pare le m'ai en suc ce m'ai en rgue le m'ai en laisse-moi fiche le camp va-t-cn sur-le-champ aime-moi baise-moi baisse-toi sultan parlement sucement rglement suce blanc flanc gland cran clan vlan brin plein frou clou dru tronc suce j'ai en l'air beue l'ai en che beue r'ai en ebe beue r'ai a veu feue l'ai eu veu gueue l'ai es veu . gueue r'ai veu peux r'ai o veu peux l'ai.en te queue l'ai au che queue l'ai que queue l'ai i ncu teue r'ai au nu suce blanche branche brave , fleuve glaive grave prouve plante cloche clique cline trne

suce je t'ai au bec sole y t'ai es rc sole y t'ai eu deu hure y ai es rc ime y l'ai bleu love l'ai ce made l'ai es neu mie j'ai au re mine y ai turc pace t'ai i veu pr t'ai en dreu vie l'ai es neu solitaire solitude barrire imitable lovelace madeleine mijaure miniature pastille prtendre vilaine

Les cris : queue l'ai hanche, cloche; queue l'ai hanche, clocher; taient fort bruyants. La premire cloche se mit dans le clocher, et alors le battant se mit dans la cloche. Coure ce au cloche ai = coule-ce au que l'ai hauch, course au clocher, c'tait un appel l'union. On donna le nom de cloche plus tard ce qui cacha la prime cloche. La bouche fut aussi une cloche. A cloche pie ai, cloche-pied demandait l'extraction d'une pine ou autre qui faisait clocher ou boiter.

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Les noms ne prirent un genre dfinitif que trs tard. Dans les analises le genre est toujours neutre : le vu; h vu, l'aveu. Les noms masculins ne"sont rellement tels que s'ils ont un fminin : l'homme, la femme, etc.. Le soldat, le mouton, la terre, la plaine,'sont en ralit des noms neutres ; leur genre est purement grammatical. Les tableaux prsents permettent l'analise de toutes les sillabes franaises primitives, dont gnralement la prime valeur est disparue. Ces tableaux n'ont besoin que de lgres modifications pour les langues trangres. La dcomposition d'un mot ou d'une frase consiste, comme on l'a vu, introduire, o c'est ncessaire, le son : ai = j'ai, de manire donner l'expression un sens qui est, dans le principe, toujours le mme : en, unis. L'esprit montre bient1. comment l'ordre donn s'est transform en un mot et a pris sa valeur actuelle. On introduit aussi ai dans les frases : on nud, te l'ai re, fais use, pas, on ne te le refuse pas. Tout ce que les mots analises disent, si l'esprit ne s'y oppose point, doit tre regard comme des vrits certaines : eau fit ciel, c'est officiel; eau fit deux, c'est officieux. Le ciel et les cieux ont donc t faits par l'eau qui a enferm le feu : au feu, ici est le, c'est officiel. Nous, griffons, nous griffons; nous, dragons, nous draguons. Le griffon avait bec et ongles pour se dfendre et attaquer; il se confond avec le dragon qui ne fait qu'un avec le diable et le serpent (Ap. 12,9). Nous reverrons le dragon. Nous, bouffons, nous bo'uffons. C'tait et c'est pour bouffer que les bouffons bouffonnent. Nous, cochons, nous cochons, nous, cocheons. Le cochon manquait souvent le coche. Tout homme a dans le cur un cochon qui sommeille. On en voit la. raison. Remarques. Il est bon pour tudier un mot de le rduire en ses premiers lments, soit le mot assassi-

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ner : ai, 'ai, i n'ai, et en lisant plusieurs fois celte analise, on arrivera dire naturellement ; ace sine ai = suce au sein ce j'ai. Ace sein, assassin. Il m'ace sine, il m'assassine. C'tait donc un appel l'amour, ce qui explique toutes les ides que le mot comporte. Le vil a-sassin dchirait le sein confi. Plus deux mots sont semblables, plus leur valeur est analogue; ainsi dans assassiner et assassin, nous voyons que sine sein, par suite : Une, chine, dine, fine, guine, hine, gine, Une, mine, nine, pine, quine, rine, tine, vine, \ine, ont la valeur de sine ou sein, et ces mots sont aussi des impratifs valant : suce. Queue on Une ai, combiner; mets chine ai, machiner; beue dine ai, badiner; queue on fine ai, confiner; en b guine ai, embguiner;- hre au hine, hrone ; ime gine ai, imaginer ; mets Une, maline ; beau mine ai, abominer; L'ai au nine, lonine; Queue l'ai haut, pine ai en; clopinant; On a. queue au quine ai, on s'aeco-quinait; mets rine ai, mariner; re ta tine ai, ratatiner ; re vine ai, raviner; en mague \ine ai, emmagasiner. Analisons le verbe analiser : n'ai, l'ai, i ^'ai; anale ise ai, ane Vise ai. On analisail Vise la partie anale, en arrire, chez l'animal rampant du genre fminin. Anne, Alise, Anna, Lise; on analisa : Anna, Lisa. Le mot nous montre le point le plus analis par les princes de la science. Am t'ai, aie-me; anatme. Bexe, chexe, dexe, etc. ont valut sexe. Dexe t'ai, ri t'ai; dextrit; in fexey ai .on, infection; in jexe y ai on, injection ; lexey ai on, lection ; nexe y ai on, annexion; in ce pexe y ai on, inspection. Queue on vexe y t'ai, convexit; en noue, %cxe y t'ai en; en nous excitant. L'analise ne connat que le son; c'est l le son, c'est la leon qu'il faut retenir. Donner au mot le son juste, fut la premire leon; c'est pourquoi la parole.s'analise suivant la bonne prononciation du peuple. Suivant cette prouuu^ialiou la consonsace masculine

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devient fminine, quand elle prcde un son vocal : mes enfants se prononce : maise enfants et s'analise : mets aise en fais en. C'est un appel aux amoars qui furent les premiers enfants. Une vieille coquette nommera ses adorateurs : mes enfants. Les premires mres nommrent leurs enfants du nom des premiers pres, qui furent les premiers enfants.Le m'aihleen fais enter; le mle enfantait, en fente ai, avant la femelle. On nat enfant, on est enfant avant d'tre pre. Chaque langue forme un corps ou tous les mots vivants sont plus ou moins apparents ensemble : faim, pi, feint. L'origine est fais in, appel l'amour. J'ai fait in, j'ai faim. Aie a fait in, la fin; aie a faim. Tu fais in, tu feins; tu es fait in, tu es fin. Quand on fait in, on ne fein 1. pas, ce n'est pas fait in, c'est feint. En fais in, enfin. A fais m'ai, fe m'ai, femme ai, faine ai, l'amour rendait affam. Fam = faim, en italien. C'est le mot : femme. L'amour femme, l'amour affame. Ainsi : faim, fin, feint, fam, femme, affamer et affamare ont une origine commune en Dieu qui est amour, et cela des millions d'annes avant que l'homme actuel ft achev. Le sens d'un mot s'claircit encore en changeant les sons vocaux, soit : monde, on compare avec : mode, monde, meude, midi, mide, mude, made, maude, minde. M'aide, m'inde = aide-moi; monde vaut monte. Mets on deu, mets onde. Le sexe de l'ondine fut la premire onde, il jetail son onde. L'est j'ai en du, mets on deu; les gens du monde s'accouplaient vers la mappe-monde, me hape mon deu. C'est l que l'on commena moude ou moudre le premier grain fourni par le gai rain. Le monde ancien se plaisait dans l'onde, o il aimait les longues soires au clair de la lune; aussi la lune se nomme Mond, en allemand. Le monde dans la lune chantait l'unisson, lune y sont. A lune anime, y t'ai; l'unanimit. Dans la lune ai halle, dans la luueue, L'aiiuJiM, t'ai iq^i'.e; lunatique.

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Nous ne montrons rien que l'esprit populaire ne connaisse dj, en ce qui concerne la lune. L'ANIMATION. La terminaison ation, ce y ai on, s'crira : ce yon, sis a on, sillon, c'ist on, et cela indique le sexe; sie ai on, sion est pour la bouche. In veu y t'ai, sie ai on ; in vie i'ai sion; in vu, y t'ai sillon; invitation. Pr queue au sillon, prcaution. A deumire ai, sie ai on; admiration. L'admiration n'est que la demi-ration, elle prcde la possession, la peau sessey ai on, la peau cession. Si la peau cde tu la possdes. On cesse d'admirer ce dont on jouit pleinement, plat, ne mens. J'admire ce que dsire, ce que je possde me plat. R l'ai, ign sion; rsignation. Au h tends ce y ai on, au h tension, obtention. La mets au ralc, en axe y ai on; la morale en action. C'est la moralit, l'amore alit ; mets au rale y t'ai, m'ai haut ralit. Il n'y arien dplus moral que de crotre et de multiplier ses efforts. Mue le ti, pli ai; ce ais fore. L'ai au cul, c'ist on; locution. Ine ici, ce y ai on; initiation. Le mot nime, allemand nimm == prends. Ainsi form : noeud ai,y meut; n'ai une, nime =: suce. Ce mot prsente donc le sexe en mouvement, en mets o vu,-mets en. A nime ai, animer; nime ai sillon, animation ; nime ai haie, animal ; nime ai haut, animaux ; nime au %eu y t'ai, animosit. A nime ai le culex animalcule. L'italien anima me. L'as meut, l'me est anime, c'est la vie. L'esprit est le produit de l'me : il y a des mes sans esprit, mais il n'y a pas d'esprits sans mes. Cela m'ai meut, cela m'meut. Ai mets au sillon, m'ai au sillon, motion. On trouve en allemand : animalisch, animiren etc. ; ces mots sont du pur allemand et ont leur origine dans l'impratif nimm, nime, cr par toute la terre, ds la fondation du monde.

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Animer sera aussi analis : ri n'ai, m'ai, nud t m'ai, ane m'ai. En y met la queue, on veut, air 'ai, sis ai on ; la queue on veut herser sillon, cela animait la conversation. Ceci dmontre avec une vidence absolue que le son me a son origine dans l'impratif : meus, dont le premier esprit est suce, meus m'ai, marne ai en, maman; manie ai hle, mamelle; marne l'ai on, mamelon. Or tous les sons ont une mme origine.

>SE COURBER. Tous les sons de consonnes ; heu, de, feu, rt etc. ont. eu l'origine la valeur de : le, ce, je. Soit : courber, coure b'ai, disait : coule j'ai. Pour couler, il fallait se courber, secours b'ai, ce court b'ai. L'objet tait court, il fallait du secours; celui qui secourait, ce coulait, se courbait. Coure b'ai ivre, disait : coule j'ai lu le, et devenait courbature. Coup, re b'ai ture est une autre, analise galement juste, car tout ce que l'on peut comprendre a t pens par l'esprit crateur. B'ai b, bb, nous montre que l'esprit de j'ai contenu dans b'ai a pris la valeur de b ou bec, car l'esprit porta spcialement l'attention de ce son sur les actes [de la bouche. Core d'ai valut : cole ou coule j'ai et devint corder, corps d'a. L'ide primitive de j'ai contenue en d'ai, se changea en d = t ou toi, car la personne qui parlait agissait vigoureusement sur la seconde personne et se transformait en s'unissant. Coure ai on nud, disait coule ai on nud et est devenu couronne. C'est en coulant que la tte premire et les genoux se couronnaient. L'eau est cou-ranteou coulante;on parle couramment et coulamment; ainsi re r= le.

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On tudiera le tableau suivant d'aprs les principes que nous venons d'noncer.Coule j'ai foure Vai pre 'ai chre ch'ai tare d'ai fore j'ai lore griai nare gu'ai hure l'ai chare m'ai ioure n'ai hare p'ai risse qu'ai chambre r'ai pore t'ai serre v'ai fourber percer chercher tarder forger lorgner narguer hurler charmer tourner harper risquer chambrer porter server coule ou suce-le foure ieu pre ce chre che tare dcu fore jeu lore gneu nare gucu hure le ' chare me ioure neu hare peu risse que chambre re pore le serre veu suce ou coule fourbe perce cherche tarde forge lorgne nargue hurle charme tourne harpe risque chambre porte serve

Le tableau ci-dessus remettra en mmoire la mtode d'analis'e qui consiste rendre clair ce qui est obscur, en donnant tout son ou toute sillabe de l'analise lo valeur premire qui tait parfaitement claire et comprhensible : qu'on pr han, c'ist bleu. Qu'on zr ce que j'ai; pr == prends; han, han, ahan, han, en, c'est le fminin; c'ist bleu = c'est en l'air. Cibe-le = suce-le, devenu : cible. La cible, c'est le fminin. Qu'on pr en cible, c'est comprhensible. Dcourag = d'ai coule j'ai. La parole encourage : en coure ai jeu ; mais l'appel ne peut ou ne veut; l'esprit le dit alors : dcourag. Il faut partout et toujours, surtout quand c'est obscur, avoir les lmenls, l'aise et l'aimant primitifs en main, et on doit s'arrter un certain temps sur chaque analise pour en soulever le voile et en faire apparatre la lumineuse clart.

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Les mots forms dfinitivement ne le furent souvent qu'aprs de longues conversations, des cris longuement rpts et compris de diverses, manires jusqu' ce que s'tablt une ou plusieurs ides nettes et prcises. L'analise de la parole peut faire reparatre tout ce qui tait enseveli dans la nuit des temps. De plus il y a des choses crites dans le livre de vie dont les anctres n'eurent aucunement l'intuition, in tuisse y ai on, ici on. La parole a t forme au moyen d'animaux stupides, btes et violents, qui ne connaissaient nullement la puissance qui les faisait agir. Mme aujourd'hui les hommes ignorent encore qu'ils tsont les instruments inintelligents crs la gloire de celui qui a fait le ciel,- la terre et les sources des eaux. Us sont toujours soumis l'esprit des btes furieuses et mchantes dont ils descendent, et leur esprit ne pense qu' dtruire l'homme que Dieu a cr pour gouverner la terre. Ils n'ont encore aucune ide de la merveille qu'est l'homme, et encore moins du merveilleux esprit qui remplit les mondes et les gouverne. Ils ne le connaissent pas, ils ne veulent pas le connatre.LES PREtttERS VERBES.

L'origine du verbe est une sensation faisant dire : ai, ai, eh eh! que l'esprit transforme en ail, ait ai, ail que, que; qu'ai, que ai, que 'ai, exe ai, eue. Le son ai s'est joint le premier toutes les consonnnes en avant et en arrire : ai beu, ail heu, be, b'ai, b t'ai, hebita.il; cer,.essayer ; cher, choire ; der, diter ; fer, effectuer; gner, re gner, rgner; guer, gayer; her, hon-ter ; ger jaculer ; ler, lancer ; mer, mettre ; ner, nerver ; per, peler; rer, riger; ter, taler; ver, viter; ser, hsiter. Bquer, cder, chrer, chrirc, dlguer, fdrer, guetter, hler,

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gmer, gitnire, lcher, mser, msallier, ncer, ncessiter, peter, pcher, quesser, questionner, rfrer, tter, vnrer, \%ayer. Le premier langage tait donc rempli de : ait j'ai, b'ai, i ch' ai, i m'ai, l'ai etc. Il tait peu prs le mme par toute la terre. Le bout du fil conduisant l'origine, c'est j'ai; si une autre forme : j'ons, j'a, f as etc. et prvalu, nous aurions t bien plus difficile clairer. Les verbes en er, de la premire conjugaison, sont en effet les plus anciens. Les verbes en : ire, aire, oire et re ont d'abord t des verbes en er. Finer ire, finir. Le verbe finer est toujours en usage : on ne fine pas avec moi. Senicr ire, sentire; peler aire, plaire; aver oir, avoir. Peux-tu ter, l'avoir, l'atteindre. Crer oire, croire. Le crs-tu? le crois-tu? Fais aller oire, falloire; rcnder, rendre. Gnralement l'imparfait : rendait, vendait, avait, recevait etc. donne l'infinitif du premier verbe. Ce queue on pre-raitr cela se comprenait. Peure un neu ai, prenait, prencr est un premier verbe prendre. 11 me prenait heure, c'est un preneur. Il me entre prenait, il m'entreprenait. Peux n'ai en, prends. Cn ce quai, on prend; on se comprend. Tu ne veux pas me queue on pr endre, me qu'ai on prendre, me comprendre, lu n'as pas la queue on pr, en sillon, fais sis le; tu n'as pas la comprhension facile. Je suis pr pare, prpare. Et moi, sans pr tension. Le mot pr est un premier nom.UN APERU DE LA FORMATION DES TEMPS DU VERBE.

Tout commence par un impratif : ait devientai; as me devient me. Voici les diffrentes formes des verbes auxiliaires qui ont servi la formation des diffrents temps; c'est partout l'esprit du verbe avoir = sucer.oire [ \ \ ni, aie, ai, as, aies, as, a, ait, a, ons. ions, cimes, e^, ie\, aies, ont aient irtnt

LES ORIGINES HUMAINES irr ) riiv ( ure \ is, is, eus is, is, eus it, it, . eut ions, imes, emes concevoire conc eus conc eus conc eut conc emes conc etes conc eurent je%, ites, etes ient irait. eurent

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Le pass dfini est form ainsi qu'il suit :je tu il nous vous ils ' parler parl ai parl as parl a parl mes parl tes parl rent finire fine is fine is fine it fine imes fine les fini irenl rendre rende is rende is rende it rende imes rende ites rende irenl

La plupart des finales de ce temps cessrent d'tre employes au prsent et prirent leur esprit d'antiquit quand se formrent les temps composs actuels. Les -verbes en er eurent dans le principe la terminaison en is, imes, qui est toujours en usage dans de nombreux dialectes. Le verbe fer, valut faire. 11 eut deux passs dfinis. Je fis, je fis etc. et jef eus, je fus etc. De mme le verbe, der, dire et devoir : je d is, je dis etc..Je d eus, Je dus etc. Je se is, je sis, je se eus, je sus, etc. secir et savoir ont un mme radical. On sait o l'on seoil, sur soi. Le fprsent rpond un impratif, soit parler, pare l'ai, par l'ai. Pare, de parler est l'impratif du verbe : parer, parure. Pare-le, je pare-le, je parle. Noue, par l'ai, ons; nous parlons. Dans nous parlons, on trouve : noue mis, nouons du verbe nouer. Infinitif : Par l'ai, je puis parler. Fait hic i, je puis fini pour finir* On ne peut le queue on ce voire, on ne peut le concevoir. Le rai en eu, je puis le rende, rendre. Participe pass : Pare l'ai , j'ai parl. Fait ine ai i, jait ini, j'ai fini. Con 'ai eu, j'ai conu. Reen d'aieu, j'ai rendu. L'imparfait rpond un impratif : aie, ions, dont l'excution est entrave. Jeu par l'ai, aie; je parlais. On par l'ai, ait ; on parlait. Noue.par l'ai, ions; nous parlions; noue ions, nous nouions, nous parlions, quand tu nous a surpris. Ion ions, a form gnon, il a reu an gnon, un ion.

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L'imparfait est termin par le subjonctif d'avoir : aie, aies etc. et le conditionnel est termin par un imparfait 'avoir : eurais, aurais, irais, urais, ourrais, errais, etc. Jeu par V eurais = j'avais le jeu par, je parlerais, si je pouvais. Un empchement arrte l'excution. Je fine 'irais, j'aurais la fin, si j'avais la force. Jeu conque Vitrais, je conclurais, si j'avais le jeu conque, queue on qu'ai. Ainsi le conditionnel est termin par un auxiliaire l'imparfait, qui a revtu avec le temps l'esprit actuel du conditionnel. Le futur est termin par un prsent : heure on eureai, erai, irai, lirai, aurai, ourrai, etc. Le futur : f::e t'ai ure, se fuie l'ure, n'arrive point et remet plus tard. L'esprit cre ainsi l'ide de temps futur. Quand jeu par l'erai, je parlerai; quand tu par l'eras, tu parleras. Quand nous fait in irons, nous finirons. Quand nous conque Vitrons, nous conclurons. Queue en jeu, queue l'ai, aure ai; quand je cl aurai, je clorai. Je le feu heure ai, queue en jeu, peux o r'ai; je le ferai quand je pourrai. Le subjonctif rpond un impratif difficile excuter. I fais au que j'ai, aie le t'ai en ; il faut que j'aie le temps, le tends. 1 fait haut, queue noue, par l'ai, ions; il faut que nous parlions avant. Queue noue, le sant t'ai, ions; il faut que nous le sentions. Queue j'ai yeu, queue j'ai aille, l'ai v, rit'ai; il faut que jaille la vrit. La vrit jaillit au fond du puits et y resta ensevelie avec son germe : mais le Germe a germ et ce Germe devenu la vrit en sort arm pour se soumettre la terre (Zach. 6, 12). Nous montrons l'entre d'un monde immense, que d'autres pourront approfondir. Nouer et vouer, c'est s'unir : les pronoms nous et vous nouent et vouent, ils lient les tres. Les Temps sont nos anctres. Le Temps est un Satan et un Saturne. Les temps simples, le sein pleut, simpe-le, sont ceux o les anges.craient les sources des eaux; le

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sexe jetait son eau naturelle et n'avait pas encore la force du sang ou du sant. Plus tard les Temps queue ont posel les temps composs commencrent avec les unions parfaites. J'ai cl, as-tu t} disait comme aujourd'hui : j'ai jet, as-lujet? et cela se rfre l'union parfaite. L'imparfait du verbe tre prsente un verbe jeter, feu j'tais, je jettais, tu m'as empch. On a dit et on dit : jet-ier et jeter. Je jette, je jetterai. On dit un jet d'eau et un jeu d'eau. On faisait jouer les eaux en se les jetant au visage; et ces eaux, c'taient celles de la vie ternelle, celles de l'ange des eaux : de l'ai en jeu, d'ai aise haut.

CERTAINEMENT

Prends le moen (bec) nie nud m'ai en on nud m'ai en eux \iu m'ai en i nud m'ai en aie le m'ai en le m'ai en i ce m'ai en

ici j'ai en aine m'ai en one m'ai en ense m'ai en ine m'ai en aile m'ai en aie m'ai en isse m'ai en

ici mets en aine mets en one met; en euse mets en ine mets en le mets en aie mets en isse mets en

Ce air t'ai, aine mets en; serre t'ai,aine m'ai en;c'est re t'ai, aie nud tnanl, serre t'est, ne mens : certes est, ne mens; certes est. ne mens? certainement. En trait, aine m'ai en; entr est, ne mens; entranement. Sou d'ai, aine m'ai en; soud est, t e mens; soudainement. Entre t'ai, aine m'ai en; entr t'est, ne mens; enlretnement. Hanche ai, aine m'ai en; hanche est, ne mens; enchanement. D ch'ai, aine mets en ; dchu, dch est, ne mens; dchanement. V'ai aine, mets en; vais, ne mens; vainement. A l'ai v, nud mets en; l ai v, ne mens; l'avnement. E v'ai, nud m'ai en; l'ai v, ne mens, l'vnement. L'avnement, c'est la puissance qui s'impose; et l'vnement, c'est l'entre en possession. A l'avnement du Fils de l'homme, la terre se soumettra

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forcment, force aimant, au Seigneur Jsus et ce sera un vnement. Il la tient dj toute entire en sa puissance. Peu l'ai, aine mets en ; peu l'ai aine, mets en; pel est, ne mens, pleinement. Fis l'ai, aine mets en; vil est, ne mens, vilainement. T'ai Visse, mets en; talisman. Raie ai, on nud m'ai en ; re aise ai, on ne ment ; re aies on, nud mets en ; raie i'ai on, ne mens; raisonnement. Queue en t'ai, on nud m'ai en : dans le canton nud m'ai en, dans le cante ai, on ne ment, dans le cantonnement. Quand on ne ment, on a droit au cantonnement. A liant d'ai, on nud . mets en; bant d'ai, on ne ment; abandonnement. A ban donne-m'en. A fait, exe y ai, on nud mets en ; fexe y ai, on ne ment ; affectionnement. Boure d'ai, on nud mets en ; boure d'ai, on ne ment, bourdonnement. Heure ai, euse m'ai en; heureusement. M'ai l'heure, euse m'ai en; malheureusement. Coup, r'ai a jeu, euse mets en; courage, euse m'ai .en; courageusement. A m'ai oure, mets oure, euse mets en; amoureusement. Pie t'ai, euse mets en; piteusement. A che m'ai, ine mets en; che mine, mets en ; acheminement. Re fait, ine mets en ; re fine mets en; re a fait, y ne ment; raffinement. Re fait, ine ai; re a fait iner; c'est un raffin. Dant d'ai, ine mets en; d'ai en di, ne mens; dandinement. R'ai, aie le m'ai en; ri est le, mets en; rellement. On le dirait : elle ment ; on le dit rellement. Fais le n tu rellement, fais-le naturellement. Elle met en nature, elle ment; elle ment naturellement. Fais le corepeau rellement, fais le corporellement. M'ai nu, aie le m'ai en; mets nu, lie mets en; manuellement. A que t'ai eu, aie le m'ai en; ac-tu, elle met en; actuellement. Perce ai on nud, aie le niai en; personnellement. Au fait ici ai, aie le m'ai en ; au fisse y ai, aile m'ai en ; officiellement. Queue on fait, i d'ai en sis, aie le m'ai en ; confie dans ciel, mets en ; confidentiellement. Les amants s'unissaient et s'unissent dans le ciel, queue on fit dans ciel, confie dans ciel, c'est confidentiel. En sis aie-le, en scie est 1e, en ciel. Mant t'ai, aie niai en ; on le fait mentalement. Neue eu

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ireu, nud treu, aie mets en; neutralemeut. Fais ine, le mant; finalement. Bon d'aiisa mets en; bondissement. A croupe, isse mets en; a crou pie ce m'ai en ; croupe Use met en, accroupissement. A sou peux lai, isse mets en ; assouplissement. Re jeune ai, il se met en; rajeunissement. R'ai vu, isse m'ai en; ravissement. Veau, m'ai, isse m'ai en; vomissement, A c'est re, vice mets en; serve isse m'ai en, asservissement. A qu'on peut l'ai, y se met en; accomplissement. A qu'on peut l'ai i, c'est accompli. En sort 'ai, elle met en; en sort c'est, le m'ai en ; ensorcellement. D'ai %e, en sort 'ai, aie le m'ai en ; dsensorcellement. E t'ai in ce, aie le m'ai en ; i lein 'ai, aile mets en;' tincellement. Saie le m'ai en; c'est le mant, scellement. Re 'ai, aie le m'ai en, reclement. Re nud o vu, renoue vu, aie le m'ai en, renouvellement. Axey d'ai ent, est le m ai en; accidentellement. A nu ai, aie le m'ai en; annuellement. Queue l'ai eu, aie le m'ai en; casuellement. Queue onde ici on nud, aie le m'ai en; conditionnellemeut. Queue on ce t'ai, y t'ai su ce; queue on ce tilu ce, y ai on nud, aie le m'ai en; constitutionnellement. Ordre d'agir avec sagesse du faible de constitution. Faisbleu, deu conce, t'ai itu, scions. Con sube ce t'ai, en sis aie le m'ai en, consubstantiellement. Queue on Une ai eue, aie lejn'ai en, continuellement. Qu'ai ri mets ine, aie le m'ai en; queue ri m'ai ine, aile m'ai en; criminellement, Queue rue ai, aie le m'ai en, cruellement. L'ai ce en sis, aie le; l'ai ce en ciel, l'esse en ciel, c'est l'essentiel. Esanl 'ai, y ai aie le, melsen; essentiellement. On le d'ai fais en, fore m'ai, aie le m'ai en; on le dfend formellement. Mets t'ai, air ai nud, aie le m'ai en ; mets terne ai, k mets en; maternellement. Peux terne ai, aie le.m ai en; paternellement. Feure terne ai, aie le m'ai en ; fraternellement. Sr nud ture ai, aile m'ai en; sur nature elle met en, sr naturellement, surnaturellement. Au case y ai, on nud aie h m'ai en ; occasionnellement.

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Eau r'ai, i j'ai ive ; au ri j'ai, ine, aie le m'ai en ; originellement. Peux on que t'ai eu, aie le m'ai en; ponctuellement. Sant sue, aie le m'ai en; sensuellemenl. Ce haut l'ai en nud, aie le m'ai en; solennellement. Ce pire y t'ai eu, aie le m'ai en ; spirituellement. Supe ai air, fais ici, aie le m'ai en ; lu le fais superficiellement, 'lexe t'ai eu, aie le m'ai en; lexe t'ai eu, elle ment; textuellement. Use ai eu, aie le m'ai en; usuellement. Vire t'ai eu, aile mets en; virtuellement. Je suis r, aie le m'ai en, queue ai on ft ; je suis rellement confus.L'nlMES/

Y m'ai en, ime ai en, y mets en, il met en, il ment, liimen. Ce mot prsente surtout le fminin; il termine les mots en iment. Le peuple prononce avec raison himen et non himne. A lhimen, l'himen t'ai; aliment, alimenter. Cela alimentait et alimente la conversation. C'est l l'origine du mot, et par consquent de tous les aliments. A nime ai en, en himen, c'est animant. A pare ai himen, appariement. A sort t'ai himen, assortiment. Blanche-himen, blanchiment. Beue le but ce himen, balbutiement. 'ai himen, ciment. Ce himen t'ai, lapaie; cimenter la paix. Queue on pare, t'aihimen; compartiment. Queue on peu, l'ai himen; complet y met en, complet-himeu, compliment. Que on peut, l'himen t'ai; complimenter. A mets on, d'ai trait himen ; mon dtriment; D'ai ire himen, dire il ment, c'est un dirimant. Foure nud himen ; foure, n'y mens, fourniment. Lie cans ce himen ; licence-hhnen, licenciement. Line himen, Uniment. Mets nud, himen, maniement. Remets en himen, remaniement. Peux himen, piment. Peau l'ai himen; peau l'ai, il ment; poliment. In peau l'ai, il ment, impoliment. J'aicnlc himen, gentiment. Re l'himen, ralliement. Par sant t'ai, h:mcn; pressentiment. Re a, ^'ai himen; rassasiement. R j'ai himen, rgiment. En r j'ai, hiircn l'ai, enrgiment. Je t'ai en rgime ent,

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enrgiment. Se d'ai himen, c'est un sdiment. Sant t'ai -himen, sentiment. A sant t'ai himen assentiment. Hared'ai himen, hardiment. Je tends, re m'ai air sis, in fais ine himen; je t'en remercie infiniment. In d'ai, fais ine himen, indfiniment. J'ai haut l'himen, joliment. Une y m'ai en; unis, mets in; un himen; uniment. C'est tout un himen, c'est tout uni, n'ai en; c'est tout uniment la vrit, l'avr y t'ai. Bt himen, btiment. Ch'ai ht himen, chtiment. En l himen, en limant. R:hape trait himen, re patrie mets en, rappatriement. Rai sant, t'ai himen, ressentiment. Entr himen, en trimant.LE SANT

Le 'ai en, eau 'ai en, eau cans. Il y avait de l'eau dans le sant, au sant, ocan. L'anctre vit l Ocan lui sortir du sant, et il tait dans Veau sant. L'aise ai en jeu, ine au sant; les anges in eau sants furent les anges innocents. Qu'ai aie-le, ine au sant ce, quelle innocence ! Y fait haut, Une au sant t'ai; il faut l'innocenter. Les innocents appelaient l'amour. In d'ai sant, indcent. In d'ai sant-ce, Hein ! descends-ce. Indcence. In d'ai sant, mets en, indcemment. Ai sant ce, ai sens ce, c'est de l'essence. Quins, t'ai sant-ce, c'est de la quintessence. Mets le sant, c'est malsant. Bie en sant ce, biensance. L'analise montre un ordre blessant, que le mot condens rprime. Beux l'ai sant, c'est blessant. C'est haut, fais en sant, c'est offensant. En sant gueue l'ai ente, je suis ensanglante. Y fait haut, le queue on sant te mets en, il faut le consentement. Queue on sant t'ai ire, il faut consentire. En sant t'ai, je suis en sant. A d'ai haut, l'ai sant, adolescent. Entre en sant ce, entre en sance. Y l'est en sant, il est en sang. En 'ai, unis sant, en s'unissant Sant queue t'ai i,fie ai, il faut le sanctifier, le laver. Dans le sant, queue t'ai eu aire ; dans le sanctuaire. Vois dans le sang que tu erres, Satan I En sant ce mets en, encensement. En sant ,encence.4

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Sant 'ai aimant, sensment. Sant d"ai sue, d'ai sotie, sens dessus dessous. Sant 'a, ibe-le, sensible. Le sant cible est sensible. 11 n'y a point de femme sans cible; dire femme sensible, marque impossibilit. In sant 'ai, insens. Aie ~ 'ai en ce, abe sant ce, absence. Sant sue, li t'ai, sensualit. On le sait en, on le sent. Je l'ai sant, je la sens. Sant ce l'ai , sens ce l'ai , je puis sans cela. J'ai fait sant, j'ai fait cent. On fait, queue on nud est, sant ce, on fait connaissance.LE BANT

Ouvrez le bant, le ban. Lani d'ai haut, mets le bandeau. Je te l'ai bant donn, abandonn. Jeu m'ai bant, d'ai on nud; je m'abandonne. On bant queue ti, on banquetait. On bant d'ai, on bandait. Haut bant, hauban. Fore bant, forban. Bant d'ai eu vrett, banc-d'uvre. . A l'ai chant ce, lche ai en ce, l'chance. Il fallait payer l'chance. On payait par un lchement rendu. En chant t'ai, en champ t'ai, enchanter. Chant ce l'ai, chance l'ai, chanceler. Che en ce l'ai ente, chancelante. Chant d'ai, aie-le, mets la chandelle. On chant j'ai, on changeait. En anl ce, en dans ce, en danse. Queue on d'ai, en 'ai; queue . on dant 'ai, c'est qu'on dansait, c'est condens. En dantj'ai, en danger. En dents j'ai, il est danger. M'ai chant, mche ai en, mchant. Peux l'ai in chant, plain-chant. A t'ai chant, attachant. Peux en clai en, en chant, penchant. Te r'ai en chant, tranchant. A dant, Adam, adent. On ce dant d'aiin, on se dandinait. Re ame d'ai en, rame dant, ramadan. A guant t'ai, gant t'ai, aganter. On guant, onguent. Guette en b'ai, d'ai; guant b'ai, d'ai; gambe -d'ai, gambader. Hant t'ai, hanter. A hant, ahan, On ce d'ai, hanche ai, on se dhanchait. A gant 'ai; ha ! j'en sais, que tu as agenc. Le gant et la gante, j'ai ente, se dressaient et montraient leur nudit; les rampants les voyaient trs grands. Ces gants disparus sont tous les gens connus, qu'ont nud eu. Gant

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fait", gentil. V est j'ai, en t'ai i; l'est gant t'ai i, les gentils. Gant t'ai eu, j'ai en tant, j'en fends, Jean tend, j'ai ent en, j'entends. E l'ai en ce, ai lant ce, mets en, lancement, lue, fais au pt, mdnt t'ai ire, il ne faut pas mentire. Fais au pt, faut pas. Elle a fait un faut pas, un faux pas. Faire un faux pas, c'est faire un faut pas? Parole des dieux. Mant d'ai, mets en; mets *n, deu mets en, mandement. Queue on mant, de mets en, commandement. Le queue on met en dant, le commandant. On met en qu'ai, on mant qu'ai, on manquait. Mant ai eu, mets en \ai eu, t'ai ade, mansutude. A mant d'ai, amender. A mets en, amant. A mets ente, amante. Re au mant, rai haut mets en, roman. En ce mant, ce mets en; en ce mance mets en, ensemencement. En ce, mets en 'ai, ensemencer. Au qu'ai on, mets en ce m'ai en; au con mets, en ce mets en, au commencement. Queue on met en 'ai, a va commencer. Y fait haut, queue 'ai , fais in isse, il faut que a finisse.LE NANT

Le nud ai en, le nant. Le sexe fut le premier nant. Ce nant t'ai ire, se nantire. Nant t'ai i, je suis nanti. A nant l'ai \; ne, en t'ai i je suis ananti. D'ai en h nant, dans le nant. Tu es en dehors, tu t'agites en vain, tu es dans le nant. L'absence de sexe, n'ai en, ou l'impossibilit d'effectuer le rapprochement cra l'esprit ngatif du mot nant. Ce mot fut videmment afflrmatif puisqu'on est tir du nant. Un mot ne peut tre ngatif qu'aprs avoir t afflrmatif. Rien ne peut venir de rien. C'est un rien, disait : c'est un sexe sans force. Veux au rien. Non, je n'ai rien, jeune ai rien; mon rien ne vaut rien. Tu es un vaurien. Comme les tres matriels qui craient la parole sont disparus, l'esprit de l'homme matriel a bafouill sur le nant en aveugle qui parle de la lumire. M'ai nant, manant En paire m'aida nant ce; en permanence.

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Net nant, c'est du nanan. Nant m'ai, oins; tu l'auras nanmoins. N'ai en moins ; je le prends nanmoins. Pant t'ai in, peux en tein, pantin. Pant te l'ai ente, pan- . telante. Pant t'ai, isse-me; pantisme. Pant 'ai,metsen;p en ce m'ai en ; pansement. Air p'ai, en ch'ai; air pant ch'ai; airs penchs. Pant d'ai art, pendard. Ch'ai un nud pant chenapan. P'ai en pant, pan pan. ai air, pant t'ai; peux enter, serpenter. CM c'est, repeux en t'ai i ; on c'est, re pant t'aii; on s'est repenti. En suce pant, en suspens. Queue en quant, cancan. Inqiiant, d'ai sant ce; incandescence. V'ai haut le quant, volcan. Le quant 'ai air, le cancer. Quant d'ai ide, candide. Queue en, d'ai heure; candeur. A l'ai, en quai en; en quant; l'encan. A r'ai, en j'ai ; rant j'ai, arranger. En riant, en rangs. Tant t'ai, tends t'ai, ten