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AFGHANISTAN

L’Otanacceptela position de Hollande P. 7

ATTAQUE DU « PONANT »

Six Somaliens devant les assises de Paris P. 6

FOOTBALL

Drôle d’ambiance alors qu’il reste trois Bleus à éliminer P. 22

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MARDI 17 JUIN 2008 N° 1429www.20minutes.fr MARDI 22 MAI 2012 N° 2264

BÉRÉNICE MARLOHELA FRANÇAISE QUIVA FAIRE TOURNERLA TÊTE DE 007 P.14 F.

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La violence, phénomène difficile à endiguer dans les TER P. 3

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ÉDITION DE LYON

MARDI 22 MAI 20122 GRAND LYON

CAROLINE GIRARDON

D epuis deux ans, les dos-siers d’inscription ne cessent d’affluer. A tel

point que l’école de la deuxième chance, implantée à Vaulx-en-Velin, aimerait ouvrir une an-tenne à Lyon. Cet établissement accueille désormais sur un an près de 180 élèves venus de tout le département, dont une soixantaine en permanence.

Remise à niveau« Le niveau de chacun, on s’en fiche, assure Pascale Bouysset, la directrice. Ce qui compte avant tout c’est la motivation. » La formation allant de 8 à 12 mois s’articule autour d’un socle théorique et de périodes de stages. « Ici, il n’y a pas de cours magistraux mais un en-seignement individualisé et

adapté à chacun ». Après une remise à niveau concernant les fondamentaux (maths, français, informatique), les formateurs abordent « les règles de vie col-lective ». Autrement dit, la façon de se comporter en société. « Il y a souvent un très gros travail à effectuer, explique Pascale Bouysset. La plupart d’entre eux cumulent les difficultés so-ciales, familiales et ne sont pas prêts à aller vers le monde de l’emploi ». Après avoir tenté un CAP de vendeur magasinier, Nezar, 22 ans, a tout arrêté. « J’ai fait des petits boulots avant de venir là. Je pense que

cette école est un très bon tremplin », affirme le jeune homme qui souhaiterait devenir commercial dans une conces-sion automobile. « Ça m’a re-donné confiance car on se sent épaulé, enchaîne Izdihar, 19  ans, tunisienne venue re-joindre son père à Lyon et ap-prendre le français. « Même s’ils ne trouvent pas tous un contrat ou un emploi à la sortie, ils changent. Cette formation leur permet de se réinsérer mentalement, de franchir un cap. Ils ne sont plus dans l’agressivité qui les empêchait d’avancer ». W

ÉDUCATION L’école de la deuxième chance relance des jeunes sans qualification vers l’emploi

« CETTE ÉCOLE EST UN TRÈS BON TREMPLIN »

Les élèves suivent un enseignement individualisé.

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W UNE SUBVENTION DU GRAND LYONDans le cadre du contrat urbain de cohésion sociale, le Grand Lyon a attribué lundi après-midi, une subvention de 100 000 € à l’établissement pour 2012.

MARDI 22 MAI 2012 3GRAND LYON

Pas d’antécédent récent, ni avant ni après l’agression… La brigade des re-cherches de la gendarmerie de Vienne a peu d’éléments pour identifier l’homme qui, armé d’un cutter, s’en est pris à une Villeurbannaise de 39 ans dimanche 13 mai vers 9 h 30 à Eyzin-Pinet (Isère). Elle compte donc beau-coup sur les témoignages de personnes qui auraient pu voir l’agresseur ce jour-là et a diffusé un portrait-robot de l’homme que la victime a vu avec pré-cision. Agé de 40-45 ans, il aurait la peau mate, mesurerait 1,70 m et serait vêtu

d’un haut de survêtement bleu et rouge et d’un bas bleu. L’homme aurait un petit véhicule utilitaire marron clair. « Pour le moment, nous avons eu peu d’appels, indique le capitaine Devaraine. Et rien encore n’a permis d’identifier cet agresseur, ni de savoir s’il a agi sur une pulsion ou s’il est coutumier du fait, s’il habite ou non la région ». Mais une autre joggeuse pense avoir croisé l’homme dans le même secteur, fré-quenté par des adeptes de la course à pied. W À GRENOBLE, C. F.

Pour tout signalement,appeler le 04 74 53 10 17.

JOGGEUSE AGRESSÉE

Un homme activement recherché

Le portrait-robot du suspect.

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C’était l’une des plus grosses saisies de drogue en France (112 kg d’héroïne et 54 de cocaïne). Deux hommes arrêtés en 2010 par la PJ lyonnaise sont jugés depuis lundi devant le tribunal correc-tionnel de Lyon. Il s’agit de l’un des plus importants dossiers de l’ancien com-missaire Michel Neyret, aujourd’hui incarcéré et soupçonné de corruption. Les deux prévenus sont défendus par David Metaxas, lui-même mis en exa-men dans l’affaire Neyret pour recel de violation du secret professionnel. Le jugement est attendu ce mardi. W

JUSTICE

Une affaire de Neyret jugée

ENQUÊTEAppel à témoins trois ans après la mort d’AdrienLes parents d’Adrien Vuillemin, abattu à 20 ans, le 21 mai 2009 sur le parking d’un stade de Décines, ont organisé un rassemblement lundi soir sur le lieu du drame. L’occasion pour cette famille de lancer un appel à témoins pour faire avancer l’enquête sur ce meurtre toujours inexpliqué. Les personnes susceptibles d’avoir des informations sont invitées à se rendre sur le site www.laveritepouradrien.com.

GROGNENouvelle manif de policiersQuarante agents en civil ont de nouveau manifesté lundi devant la préfecture pour réclamer la reconnaissance de la présomption de légitime défense, après la mise en examen, fin avril pour homicide volontaire, d’un policier de Noisy-le-Sec qui avait tué un homme de 28 ans recherché par la police.

secondes20

LE CHIFFRE

82 000SPECTATEURS ONT PARTICIPÉ

DU 16 AU 20 MAI À LYON AU FESTIVAL ÉLECTRO NUITS SONORES, DONT 42 000

ACCUEILLIS LORS DES CONCERTS PAYANTS.

ELISA FRISULLO

M ai 2011. Les contrôleurs de la région lyonnaise cessent le travail après l’agression d’un

des leurs dans un train circulant entre Nice et Lyon. 17 mai 2012 : Un contrô-leur de la ligne Lyon-Saint-Etienne est brutalisé en gare de Part-Dieu par un voyageur. Dès le lendemain, les agents usent de leur droit de retrait et récla-ment davantage de sécurité dans les trains. Mais cette demande, souvent formulée sous le choc des agressions, a-t-elle été entendue ? En un an, la sé-curité à bord des trains rhônalpins s’est elle améliorée? Non, à en croire la CGT Cheminots qui, avec Sud-Rail, avait de-mandé au printemps dernier la mise en place de 12 contrôleurs supplémen-taires pour doubler les agents dans les trains circulant sur les lignes dites sen-sibles (Vallée du Rhône, Lyon-Saint-Etienne…). En vain.

« Il y a même 30 agents de moins depuis la suppression des contrôles systéma-tiques dans l’Ouest Lyonnais », déplore Laurent Brun de la CGT Cheminots. Selon lui, certaines mesures ont toute-fois été prises par la SNCF pour lutter contre l’insécurité. « La présence de la police ferroviaire a été renforcée dans les trains. Mais cela équivaut à une équipe de plus jour, ce qui est insuffi-sant », ajoute le délégué, précisant que depuis 2007, « les agressions et ou-trages à agents ont progressé de

600 % » en Rhône-Alpes. Un chiffre non confirmé par la direction régionale de la SNCF. Selon elle, le nombre d’agres-sions est passé de 15 en 2007 à 25 en 2011. «Cette violence observée dans les trains comme dans la société est diffi-cile à endiguer», précise la directrice régionale de la SNCF Josiane Beaud.

Une brigade de contrôle testéePour la faire reculer, la SNCF a lancé une expérimentation à Annemasse et sur la ligne Lyon-Saint-Etienne. Comme sur le réseau TCL, « une brigade mobile réalise des contrôles inopinés, à la des-

cente ou la montée des passagers. Per-sonne alors ne monte sans billet », ajoute la directrice. Après le passage de l’équipe, le contrôleur risque moins d’être confronté à un contrôle qui tourne mal. Ce système sera évalué cet été et pourrait, s’il s’avère efficace dans la lutte contre la fraude et l’insécurité, être étendu à d’autres lignes dès la rentrée. D’ici là, la direction régionale s’est en-gagée au lendemain de l’agression à la Part-Dieu, à renforcer sur la ligne Lyon-Saint-Etienne, « la présence dans les trains de fin de soirée ». Un geste des-tiné à « rassurer les cheminots ». W

C’est souvent lors de contrôles que les situations dégénèrent dans les trains.

TER Malgré plusieurs mesures, l’insécurité ne diminue pas selon la CGT

LA VIOLENCE VA BON TRAIN

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« Les agressions et outrages ont progressé de 600 % depuis 2007. » La CGT

CIRCULATION

Fermetures nocturnes sur l’A43…Jusqu’au 24 mai inclus, de 21 h à 6 h, la circulation est interdite sur l’A43 entre la Porte-des-Alpes et le nœud des Essarts, en direction de Lyon pour permettre la réalisation de travaux d’entretien.

...et au tunnel sous FourvièreDe 21 h à 6 h jusqu’à vendredi matin, le tunnel sous Fourvière est fermé à la circulation dans les deux sens.

SOLIDARITÉ

Les Petits frères des pauvres recherchent des bénévolesEntre juin et septembre, les Petits frères des pauvres se mobilisent aux côtés des personnes âgées isolées. Dans le cadre de ses missions, l’association recherche 25 bénévoles « séjours » disponibles entre huit et quinze jours cet été pour accompagner les seniors dans leurs sorties, les aider dans leurs taches quotidiennes ou participer à des animations. 25 autres bénévoles de proximité sont également recherchés pour accorder quelques heures de leur

temps chaque semaine pour rendre visite à des personnes âgées seules, les aider à faire leur course ou leur permettre de s’échapper à la campagne ponctuellement sur une journée. Pour toute information, contactez le 04 72 78 52 52.

CONFÉRENCE

Café citoyen sur l’égalité hommes-femmesEn politique, dans le monde professionnel… la parité est bien loin encore d’être parfaitement respectée. Pour échanger sur ce thème de société, Thérèse Rabatel, adjointe au maire de Lyon, déléguée à l’égalité hommes-femmes, participe à 19 h mercredi à un café-débat à l’Antre Autre café, 11, rue Terme, Lyon 1er. Entrée libre.

INFO-SERVICES

MARDI 22 MAI 20124 GRAND LYON

20 Minutes Lyon32, rue Neuve. 69002 LyonTél. 04 78 42 73 09 - Fax. 04 78 42 73 10lyon@20minutes.frContact commercial : 04 72 07 76 18Jérôme Soleymieux : jsoleymieux@cojecom.comCéline Mahé : cmahe@cojecom.com

22 °C11 °C

16 °C13 °C

météo

MATIN APRÈS-MIDI

Demain à Lyon

Les nuages en plein travelling Un temps très perturbé se maintient sur l’est de la France, avec de fortes pluies des Pyrénées aux Alpes et à l’Alsace. Les conditions deviennent plus favorables vers les régions atlantiques, où sont annoncées de belles éclaircies.

APRÈS-MIDI MATIN

Aujourd’hui à Lyon... et en France

SÉCURITEValls fait des promesses à MarseilleLe ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, a promis lundi un « nouveau contrat » entre l’Etat et la ville. « Je viens affirmer ma détermination à lutter contre toutes formes de délinquance et de criminalité après toute une série d’événements », a-t-il déclaré, sans s’engager sur des chiffres. Depuis le début de l’année, neuf personnes ont été tuées par balles à Marseille.

GAUCHEMélenchon accuse AubryJean-Luc Mélenchon a accusé Martine Aubry d’avoir fait capoter les négociations entre le Parti socialiste, les écologistes et le Front de gauche sur les circonscriptions où le Front national fait peser un risque d’élimination de la gauche aux législatives. Martine Aubry « a tout fait pour que ça ne marche pas », a-t-il estimé sur France 2.

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MARDI 22 MAI 2012 5FRANCE

DELPHINE BANCAUD

J amais les écoles de management n’avaient connu une fusion d’une telle ampleur. Ce mardi sera lancé

le rapprochement entre le groupe Sup de Co Amiens Picardie, le groupe ESC Bretagne Brest, le groupe ESC Clermont et l’Escem Ecole de management qui deviendront une seule entité : France Business School. Un colosse qui comp-tera près de 7000 élèves et 170 profes-seurs et sera réparti sur cinq campus.

Des avantages pour les étudiantsUne fusion qui s’inscrit dans un mouve-ment déjà lancé par d’autres écoles au-paravant. En 2007, l’IECS et l’IAE de Strasbourg ont donné naissance à l’EM Strasbourg et en 2009, l’ESC Lille et le Ceram de Nice se sont fondus en Skema Business School. Une stratégie dictée par des raisons économiques, comme l’explique François Duvergé, président de l’Escem et artisan du projet France

Business School : « Le modèle écono-mique de nos écoles est de plus en plus coûteux, car nous devons offrir toujours plus de services aux étudiants et recru-

ter des professeurs chassés à l’interna-tional. » Autre raison de ces fusions selon Pierre Tapie, président de la Conférence des grandes écoles : « Le fait de se doter d’une marque forte donne plus de capacités pour rivaliser avec les autres écoles dans le monde et en se regroupant, les établissements peuvent déployer davantage de recruteurs pour approcher les étudiants étrangers dans leurs pays. » Les élèves français ont aussi tout à gagner de ces fusions : « Ils peuvent bénéficier de davantage d’op-tions et de partenariats plus nombreux avec des établissements étrangers », souligne Pierre Tapie. « Ils profitent aussi d’une démarche pédagogique in-téressante et pourront encore mieux valoriser leur diplôme auprès des entre-prises », ajoute François Duvergé. Et si certaines fusions d’entreprises peuvent entraîner des conflits culturels ou so-ciaux, les rapprochements d’écoles semblent, pour l’heure, avoir été épar-gnés. W

ÉDUCATION La concurrence internationale bouleverse les stratégies

LES ÉCOLES DE MANAGEMENT MAÎTRISENT LA FUSION

France Business School comptera 7 000 élèves répartis sur cinq campus.

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JUSTICE

DSK visé par une enquête pour viol en réunionIl a toujours nié «  avoir commis la moindre violence  » lors de ce qu’il nomme des « soirées libertines ». Mais, après avoir été mis en examen pour « proxénétisme aggravé », Dominique Strauss-Kahn est désormais visé par une enquête préliminaire pour des faits de « viols en réunion ». Le parquet de Lille l’a annoncé, lundi, après la révéla-tion de « faits qui se seraient déroulés à Washington en décembre 2010 ». Devant les juges, l’une des escort-girls a indiqué que DSK lui aurait imposé une relation sexuelle, aidé par ses amis entrepre-neurs lillois également mis en examen. « J’ai refusé en lui disant non, je ne veux pas. C’était compliqué car il était sur moi […]. Certes, je n’ai pas hurlé, mais j’ai dit clairement que je ne voulais pas, à plu-sieurs reprises à haute voix », a-t-elle indiqué dans un procès-verbal produit par Libération. Les avocats de DSK ont dénoncé « une volonté acharnée condui-sant à la perte d’un homme ». Mais leur client ne devrait pas échapper à une nou-velle audition. W V. V.

MARDI 22 MAI 20126 FRANCE

VINCENT VANTIGHEM

Ils se disent chamelier, ven-deur de khat, chef de tribu ou pêcheur de langoustes. C’est

pourtant pour des actes de pi-raterie que six Somaliens vont être jugés, à partir de ce mardi, devant la cour d’assises de Paris. Soupçonnés d’avoir pris en otage l’équipage du voilier de luxe le Ponant en avril 2008, ils encourent jusqu’à vingt ans de réclusion criminelle.

Filmé par un satelliteA l’époque des faits, le voilier de 88 m naviguait vers le Yémen où il devait embarquer des tou-ristes pour une croisière. Abor-dés par une vingtaine de pirates dans le golfe d’Aden, les

membres d’équipage sont alors pris en otages une semaine : le temps nécessaire à l’armateur pour réunir 2,15 millions de dollars en espèces (environ 1,7 million d’euro). Une fois la rançon versée et les otages li-bérés, l’armée prend en chasse les pirates. La scène a même été filmée par un avion satellite. On aperçoit les pirates re-joindre un petit village sur la côte et s’enfermer dans une maison pour le partage du butin. « Le seul problème, c’est que l’avion satellite a eu un souci à ce moment-là  », ra-conte Augustin d’Ollone, avocat de l’un des mis en cause. Le film ne reprend que plusieurs heures plus tard sur une route somalienne. On y voit alors un

4 x 4 se faire arrêter par l’armée française. A l’intérieur : six So-maliens, quelques armes et moins de 10 % de la rançon.Lors de l’instruction, un seul pirate a reconnu les faits. Deux autres ont avoué être montés sur le Ponant pour vendre de la nourriture et de la drogue. Les

trois derniers ont nié. « Ni les empreintes digitales, ni les traces ADN de mon client n’ont été retrouvées sur le bateau, assure ainsi l’avocat Grégory Saint-Michel. Il a juste accepté l’argent qu’on lui a donné dans le village.  » Un argument qu’Olivier Metzner, avocat de

l’armateur du Ponant, balaie. « Il est possible que les chefs n’étaient pas présents dans ce 4x4, confie-t-il. Mais les Soma-liens arrêtés avaient une partie de la rançon. C’est donc qu’ils avaient pris part à la prise d’otages… » Pour y voir clair, le procès doit durer un mois. W

JUSTICE Arrêtés en 2008, six Somaliens comparaissent pour avoir pris en otage l’équipage du voilier

L’AFFAIRE DU « PONANT » AUX ASSISES

L’armateur du Ponant a versé une rançon de 2,15 millions de dollars pour libérer l’équipage.

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AIR FRANCELe nombre d’emplois supprimés connu fin juinAir France pourrait supprimer 5 000 emplois en trois ans, dont environ la moitié par un plan de départs volontaires, selon Le Figaro. Pour latribune.fr, un plan de départs volontaires devrait toucher entre 2 500 et 3 000 salariés. Lundi, un porte-parole du groupe a démenti ces informations et rappelé que « ce n’est que fin juin, à l’issue des négociations avec les organisations représentatives, que nous serons en mesure de nous prononcer sur le volume d’éventuels sureffectifs ».

secondes20Jacques Servier, 90 ans, sera-t-il jugé un jour ? Le tribunal correctionnel de Nanterre a renvoyé lundi au 14 dé-cembre le procès pénal des laboratoires Servier, poursuivis pour « tromperie ag-gravée  ». La juge Isabelle Prévost-Desprez a donné raison en partie aux avocats de Servier en acceptant de trans-mettre à la Cour de cassation une ques-tion prioritaire de constitutionnalité (QPC) relative aux droits de la défense. Les avocats du groupe pharmaceutique et de son patron avaient expliqué la se-maine dernière qu’ils ne pouvaient com-paraître en citation directe à Nanterre puisqu’ils étaient déjà mis en examen par des juges d’instruction à Paris pour les mêmes faits. « C’est une sage déci-sion. Le tribunal a estimé qu’aucune pression médiatique ne saurait lui dicter sa décision », s’est félicité Hervé Té-mime, l’avocat de Jacques Servier, pré-cisant que « les consommateurs auront le droit à un procès dans un délai raison-nable, mais pas un procès tronqué ». De leur côté, les plaignants ont exprimé leur « colère » à la sortie de l’audience. « C’est injuste. Les voyous en col blanc peuvent prospérer tranquillement  », s’est insurgé Pierre Rinalduzzi, président

de l’association Caper. Ces derniers re-prochent à Servier de les avoir trompés délibérément sur la nature du Mediator, un médicament qui diffuserait une subs-tance toxique et qui aurait fait au moins 500 morts en trente ans. Désormais, le tribunal correctionnel est suspendu à la décision de la Cour de cassation, qui a trois mois pour décider si cette QPC est recevable ou pas. W WILLIAM MOLINIÉ

MEDIATOR

Le procès à nouveau renvoyé

Hervé Témime, avocat de Jacques Servier, a salué une « sage décision ».

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A partir de 19 h 10 sur RFI, Roselyne Bachelot (UMP)

et Jean-Vincent Placé (EELV).

MARDI POLITIQUE

MARDI 22 MAI 2012 7FRANCE

Voilà qui fait désordre pour la première sortie de la nouvelle ministre de la Jus-tice. Alors que Christiane Taubira était venue assister à une compétition de basket entre détenus et surveillants, vendredi, un des prisonniers en a profité pour filer, rapporte Europe 1, ce lundi.C’est au moment de quitter la salle de Bercy, où se jouait ce challenge réunis-sant quelque 70 détenus venus de plu-sieurs maisons d’arrêt de France, que les surveillants ont constaté qu’un Géor-gien de 22 ans manquait à l’appel.Ce pensionnaire de Fleury-Mérogis, dont l’équipe a remporté la finale qui s’est déroulée sous les yeux de la garde des Sceaux, a pu réussir à prendre la tangente, sans que les surveillants s’en aperçoivent. Ce n’est qu’en fin d’après-midi que les gardiens ont constaté que les basketteurs dont ils avaient la res-ponsabilité n’étaient plus que douze, au lieu de treize. Le détenu, dont la trace n’a toujours pas été retrouvée, devait sortir de prison dans un an. Il avait été incarcéré pour vols et recels, précise Europe 1 sur son site Internet. W

MATHIEU GRUEL

FAITS DIVERS

Un détenu de Fleury s’évade

ÉTUDIANTS ÉTRANGERSLa « circulaire Guéant » bientôt enterréeLa ministre de l’Enseignement supérieur, Geneviève Fioraso, a annoncé que sa première mesure serait de demander le retrait de la « circulaire Guéant » qui restreint la possibilité pour les étudiants étrangers de devenir salarié après leurs études. « C’est une urgence en termes humains, mais aussi en termes de rayonnement », a déclaré la ministre.

JUSTICEUn soldat jugé pour désertion après un bizutageBenjamin, un ancien militaire de 25 ans, comparaissait lundi devant le tribunal des affaires militaires de Marseille pour désertion. Il affirme qu’il a quitté l’armée à cause d’un bizutage, alors qu’une affaire similaire fait polémique chez les pompiers de Paris. Sa hiérarchie assure n’avoir été au courant de rien.

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VINCENT COLAS (AVEC REUTERS)

L ’Otan transférera aux forces afghanes la responsabilité des opérations de combat à la mi-

2013, ont convenu lundi les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Alliance, réu-nis à Chicago. La France, elle, retirera l’ensemble de ses troupes combat-tantes d’ici à la fin de l’année, comme l’a rappelé François Hollande avant le sommet.

« Ce que nous entendons par guerre d’Afghanistan est fini »« En 2013 demeureront uniquement des formateurs pour les forces de police et pour les cadres de l’armée afghane et ça se fera dans le cadre de l’opération elle-même de l’Isaf, la force armée de l’Otan en Afghanistan. Sur ces prin-

cipes-là nous avons pu trouver un ac-cord commun », a expliqué le président français. Le secrétaire général de l’Otan, Anders Fogh Rasmussen, s’est dit certain que les pays de l’Alliance sauraient « maintenir la solidarité au sein de notre coalition » malgré la dé-cision de la France. « Il n’y aura pas de ruée vers la sortie », selon lui. Le projet de l’Otan est de transférer aux forces afghanes la pleine responsabilité de la sécurité au milieu de l’année prochaine et de retirer la plupart de ses 130 000 soldats d’ici à la fin 2014, a-t-il précisé. « Ce que nous entendons par guerre d’Afghanistan est fini, mais notre atta-chement à notre amitié et notre parte-nariat avec l’Afghanistan continue », a assuré Barack Obama à l’issue d’une rencontre en marge du sommet avec Hamid Karzai, le président afghan. W

François Hollande et Hamid Karzai, le président afghan, lundi à Chicago.

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DIPLOMATIE La France retirera ses troupes d’ici à la fin de l’année

HOLLANDE FRANCHIT LE SOMMET

« Il y a un risque que les talibans reprennent la main »GÉNÉRAL VINCENT DESPORTESProfesseur associé à Science-Po Paris et ancien patron de l’Ecole de guerre.

François Hollande annonce le retrait des troupes françaises en Afghanistan d’ici à la fin de l’année. Est-ce faisable ?Le personnel, oui. Mais pas l’équipe-ment. Aujourd’hui, la voie du Pakistan est fermée et celle du Nord, bien qu’ou-verte, est longue et onéreuse. Quant à la voie aérienne, le nombre de rotations est limité car il faut louer à des sociétés pri-vées civiles des Antonov et des Iliouchine ou des Lockheed Galaxy à l’armée de l’air américaine. Mais comme tous les alliés montent déjà des plans de rapatriement, le nombre d’avions disponibles est ré-duit. Le gros du transport français se fera par meroutage, via le Golfe. Il est très probable qu’il sera difficile de tout rame-ner avant le milieu de l’année 2013, voire fin 2013.

François Hollande a distingué les troupes combattantes des effectifs qui resteront sur place au-delà de 2012 pour assurer le rapatriement des matériels...Nous sommes en guerre dans un pays dangereux. Il ne s’agit donc pas de gar-diennage de matériel, mais bien de sé-curisation par des unités combattantes.

Il faudra plusieurs centaines de per-sonnes pour assurer cette mission. Cela dit, on peut cesser les opérations de com-bat.N’est-ce pas déjà le cas aujourd’hui ?Il y en a moins. Mais les soldats ne peu-vent rester enfermés dans leurs bases avancées. Il leur faut sortir, notamment pour des missions de renseignement, sans quoi ils seraient en danger.Si les Français partent, qui les remplacera pour sécuriser les zones qu’ils contrôlaient ?C’est au commandement opérationnel d’en juger. Tous les contingents étant dans une démarche de dégagement, ça

va être difficile d’en trouver pour rempla-cer l’armée française. Dans ce cas, comme en Surobi, ça sera à l’ANA (Armée nationale afghane) de prendre le relais. Si on attend que la situation se stabilise, on ne partira jamais. Mais il y a évidem-ment un risque que les talibans repren-nent la main. En tout cas, la France doit tenir ses engagements vis-à-vis de l’Al-liance. L’effort en faveur de l’ANA peut être budgétaire, mais aussi fourni en termes de formation tactique et opéra-tionnelle, d’équipement donné ou encore d’aide à la formation des techniciens, des logisticiens et des maintenanciers. W PROPOS RECUEILLIS PAR ALEXANDRE SULZER

Le général Vincent Desportes (en bas).

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« Si on attend que la situation se stabilise, on ne partira jamais. »

Les Frères musulmans tentent de mo-biliser leurs troupes à la veille d’un scrutin présidentiel a priori compliqué pour leur candidat, Mohamed Morsi. Lundi, dernier jour de campagne offi-cielle, un rassemblement est prévu devant le palais présidentiel, en plein centre du Caire. Pénalisé par une entrée tardive en cam-pagne et un manque de charisme, Mo-hamed Morsi est donné éliminé dès le premier tour, qui aura lieu mercredi et jeudi. Au-delà du manque de fiabilité des sondages, les Frères musulmans fondent leurs espoirs sur la forte pro-portion d’électeurs encore indécis, éva-luée à 37 %. Ils s’appuient, en outre, sur leur forte implantation locale, notam-ment dans la région du delta du Nil. Les islamistes – au premier rang desquels les Frères musulmans – ont largement remporté les récentes élections légis-latives étalées sur plusieurs mois. Il s’agissait du premier scrutin libre or-ganisé après le renversement de Hosni Moubarak par la rue en février 2011. W

ÉGYPTE

Les indécis, le pari des Frères musulmans

MARDI 22 MAI 20128 MONDE

YÉMEN

Sanaa touché par un attentatUn attentat suicide a fait au moins 90 morts et plus de 200 blessés lundi à Sanaa, capitale du Yémen, lors de la répétition d’un défilé militaire, a an-noncé le ministère de la Défense.Le ministre de la Défense et le chef d’état-major assistaient à cette répé-tition, mais ils n’ont pas été touchés par l’attentat commis par un kamikaze portant un uniforme de soldat, a-t-on précisé de source militaire. Celui-ci a été revendiqué par Ansar al Charia, un

groupe lié à Al-Qaida dans la péninsule arabique (Aqpa) qui contrôle plusieurs villes du sud du pays. Un nouveau dé-filé militaire est prévu ce mardi à Sanaa à l’occasion de la fête nationale, commémorant la réunification du pays en 1990. Le nouveau président, Abd Rabbou Mansour Hadi, doit y assister. Il a promis de venir à bout de l’insur-rection islamiste, dont les attaques se concentraient jusqu’alors dans le sud du pays. W

Le kamikaze a tué au moins 90 personnes et fait plus de 200 blessés.

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BIRMANIEAung San Suu Kyi fera son discours du prix NobelPlus de vingt ans après avoir reçu le Nobel de la paix, l’opposante birmane Aung San Suu Kyi va finalement prononcer son discours d’acceptation de son prix, lors de sa visite à Oslo, en Norvège le 16 juin prochain, a annoncé lundi le comité Nobel.

ITALIEDes milliers de personnes ont dormi dehorsDes milliers d’Italiens ont passé la nuit sous des tentes ou dans leurs voitures dimanche soir, après le tremblement de terre qui a fait sept morts le matin même dans le nord de l’Italie. Les pluies diluviennes rendent encore plus difficiles les conditions de vie des quelque 3 000 personnes qui ont dû abandonner leur maison. Dans la nuit de dimanche à lundi, vingt-quatre nouvelles secousses ont frappé la région.

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D ans la nuit de dimanche à lundi, partisans sunnites et membres de partis politiques prosyriens

ont sorti les armes légères dans la ban-lieue sud de Beyrouth. Bilan  : deux morts et une vingtaine de blessés. L’ar-mée libanaise a aussitôt pris position dans le quartier. Une armée regardée de travers par la communauté sunnite depuis le drame qui a mis le feu aux poudres.La veille, dans le nord du pays, cheikhs Ahmad Abdul Wahed et Mohammad Merheb – deux dignitaires sunnites op-posants au régime de Damas – ont été abattus à un barrage militaire. La nou-velle de leur mort s’est répandue en quelques minutes et les sunnites du Nord-Liban ont immédiatement coupé les routes.

Quelques heures plus tard, pour la pre-mière fois depuis le début de la révolte en Syrie, les tensions confessionnelles ont gagné la capitale, Beyrouth. « Ça ne peut plus continuer comme ça  !  », s’énervent Randa et Fawzi, qui tiennent un petit restaurant près de la Cité spor-tive, où partisans du Courant du futur (le parti de l’ancien Premier ministre Saad Hariri) ont affronté ceux du Parti du courant arabe et du PSNS (Parti so-cial nationaliste syrien), alliés au régime baasiste de Bachar al-Assad.Hariri est vite monté au créneau, de-mandant une commission d’enquête. Beyrouth, elle, retient son souffle. Cir-culation moins dense, magasins fermés dans certains quartiers, l’ambiance est lourde. Les réseaux sociaux sont, quant à eux, en pleine ébullition, la jeunesse appelant à une manifestation à 18 h, place des Martyrs, avec comme seules armes des bougies blanches et des dra-peaux libanais. Pour dire stop à la vio-lence. W

LIBAN Des affrontements ont fait deux morts

LE CONFLIT SYRIEN GAGNE BEYROUTH

Dans les rues de Beyrouth, la capitale libanaise, lundi.

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DE NOTRE CORRESPONDANT

AU LIBANDAVID HURY

MARDI 22 MAI 2012 9SANTÉ

TRAITEMENTSLes pharmaciens vigilants sur les plantes médicinalesL’Ordre national des pharmaciens a rappelé hier dans un communiqué que « les plantes médicinales contiennent des substances actives puissantes potentiellement dangereuses si elles ne sont pas utilisées à bon escient » et indiqué qu’il relaierait auprès des pharmaciens la décision de l’Agence nationale de sécurité du médicament d’interdire l’utilisation de trois plantes dans les préparations à visée amaigrissante.

secondes20L’agenda électoral a eu raison de la Journée nationale de lutte contre les hépatites, mais face à l’urgence sani-taire, Médecins du monde et SOS Hé-patites ont quand même voulu marquer le coup. Ce mardi, ils organisent une journée « sauvage » de lutte contre les hépatites virales B et C. Pour l’occasion, ils proposent des tests rapides d’orien-tation diagnostique (Trod), qui court-circuitent le schéma de dépistage clas-sique : une simple prise de sang, remboursée par la Sécurité sociale sur prescription d’un médecin, ou gratuite dans tous les centres de dépistage. Les Trod sont illégaux en France à l’heure actuelle pour les hépatites – mais au-torisés pour le dépistage du VIH depuis

un arrêté de 2010 –, et les associations militent pour leur légalisation et atten-dent beaucoup de la nouvelle ministre en charge de la Santé, Marisol Touraine. Médecins du monde se sert déjà de cet

outil de dépistage lors de ses missions à l’étranger, et en Guyane, tant la pré-valence de ces virus y est grande. Et si pour l’association, le Trod est adapté à la France, c’est que les 500 000 per-

sonnes qui sont atteintes, sont d’abord des précaires, des migrants, des per-sonnes vivant en milieu carcéral et des usagers de drogues par voie intravei-neuse. Un public pas évident à dépister. La priorité, pour Jean-François Corty, directeur de la mission France de Mé-decins du Monde, c’est donc de faciliter le diagnostic : « Il faut pouvoir atteindre ces patients n’importe où. Bien sûr, il faut une formation pour ça en amont, mais c’est facile à faire, et ça ne prend qu’une demi-heure. » Le virus de l’hé-patite C se transmet principalement par voie sanguine. Celui de l’hépatite B, la plus mortelle, également par voie sexuelle. Et 5 000 personnes en décè-dent chaque année en France. W L. R.

HÉPATITES B ET C

Faciliter le diagnostic pour limiter les risques

LUCIE ROMANO

E n France, on l’aime dorée. La peau s’expose au premier rayon de so-leil. Un teint hâlé donne bonne

mine. Mais fait aussi courir à notre peau un danger parfois mortel. Les cancers de la peau sont en forte augmentation en Europe et en France depuis vingt ans. Et tous les professionnels de la santé sont d’accord pour établir un lien avec la progression de l’exposition au soleil. A l’occasion de la Journée nationale de prévention et de dépistage des cancers de la peau, qui aura lieu partout en France ce jeudi, pour la quatorzième année consécutive, le Syndicat national des dermatologues vénéréologues veut frapper les esprits avec ces chiffres : 70 000 nouveaux cas de carcinomes cutanés (qui se soignent bien, mais peu-vent laisser des cicatrices). Il prend la forme d’un petit bouton ou d’une croûte blanche. S’il s’installe plus de deux mois, sur la peau, surtout après l’âge de 50 ans, il faut consulter.

10 000 cas de mélanomes par anBien plus grave, le mélanome. Près de 10 000 nouveaux cas sont répertoriés tous les ans. La tumeur est maligne, et si on l’enlève trop tard, le cancer peut évoluer en métastase. 1 620 patients en meurent chaque année, selon l’Institut national du cancer. A quoi ressemble un mélanome ? Le plus souvent, c’est un grain de beauté comme un autre. « Il n’est pas spécialement gros ni en relief, mais plutôt plat, rappelle la dermatolo-gue parisienne Isabelle Dousset-Faure.

Il est de forme irrégulière et a plusieurs couleurs mélangées. » Le soleil aug-mente les risques surtout pour les peaux les plus claires. La spécialiste appelle à sortir du « culte du bron-zage ». Ses conseils : éviter toute fré-quentation assidue des cabines de bronzage et leur rayonnement artificiel très riche en UVA, se couvrir de crème solaire à très haute protection, mais

surtout de vêtements, y compris pour les activités quotidiennes de plein air. Et puis, très important : protéger sa peau dès l’enfance. « On nous distribue une carte de crédit à la naissance qu’on utilise sans se rendre compte toute sa vie. On dépense de grosses sommes avec un séjour aux Maldives, et plein de petites sommes tous les jours. A la fin, on paie cher l’addition ! ». W

DERMATOLOGIE La Journée nationale de prévention et de dépistage des cancers de la peau a lieu jeudi

TOUT N’EST PAS BON DANS LE RAYON

Les cancers de la peau sont en forte augmentation en France et en Europe depuis vingt ans.

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W JOUR DE DÉPISTAGEJeudi, près de 300 centres seront ouverts partout en France, pour des dépistages anonymes et gratuits. Pour connaître leur adresse, un numéro vert gratuit depuis un poste fixe, le 3015, ou une adresse, www.dermatos.fr.

Les 500 000 personnes atteintes sont d’abord des précaires, des migrants...

Toutes nos offres d’emploi sont dans 20 Minutes du lundi au jeudi

en partenariat avec Pour faire paraître une offre d’emploi : 04 72 07 76 18

LUNDI 21 MAI 2012

Le feuilleton de l’entreprise Episode 2 “découvrez notre mission Bâtiment”

Demain épisode 3 “découvrez notre mission Essais et Mesures”

EMPLOI 11En partenariat avec Pour passer une annonce : 04 72 07 76 18

MARDI 22 MAI 2012

retrouvez toutes les offres emploi du lundi au jeudi

Les mesures qui devraient aboutirZoom sur les trois mesures qui sem-blent en bonne voie d’adoption.

G Emettre des « projects bonds ». L’idée : lancer de grands chantiers eu-ropéens, surtout dans les domaines de l’énergie et de l’environnement, et les financer à travers des emprunts émis par l’Union européenne (UE). Un accord devrait être décroché cet été.G Affecter davantage d’argent à la BEI. Augmenter le capital de la Banque eu-ropéenne d’investissement (BEI) – c’est-à-dire la banque de l’UE – lui permettra d’investir davantage, notam-ment en faveur des PME.

G Mieux utiliser les fonds structurels.Chaque Etat verse une contribution pour alimenter le budget de l’Europe. Au lieu de rembourser le pays quand certains fonds ne sont pas utilisés, cet argent serait mis au service de projets identi-fiés par la Commission européenne, comme étant créateurs d’emplois. Si l’Allemagne est d’accord, il reste à convaincre le Royaume-Uni.G Et la taxe sur les transactions finan-cières ? Une telle mesure permettrait de financer les deux tiers du budget européen, et donc de soulager d’autant la contribution des Etats. Mais Londres y est farouchement opposé. W

MARDI 22 MAI 201212 ÉCONOMIE

CÉLINE BOFF

M ercredi, François Hollande dînera à Bruxelles. Comme

tous les chefs d’Etat et de gou-vernement européens, convo-qués pour parler de la Grèce, de l’Espagne, et surtout de la croissance. Car c’est la grande nouveauté : après avoir prôné la rigueur pour surmonter la crise, les Etats semblent désor-mais d’accord sur la nécessité de lancer également des poli-tiques de croissance. Bref, de faire de la croissance dans la rigueur. Mais comment cette nouvelle stratégie peut-elle se concrétiser ? Mercredi soir, le gotha politique devrait discuter de trois mesures qui emportent

plutôt l’adhésion (lire ci-des-sous). Comme cette idée de lancer de grands chantiers eu-ropéens, par exemple dans les domaines de l’énergie et de l’environnement, et de les fi-nancer à travers des emprunts émis par l’Union européenne. C’est ce que l’on appelle les « projects bonds ».

Des mesures insuffisantesMais selon les économistes interrogés par 20 Minutes, ces mesures seront loin de suffire. Et les autres propositions envi-sageables ne feront pas l’una-nimité. « Le problème, c’est que personne ne met la même définition derrière le mot “croissance”, explique l’écono-miste Christian Saint-Etienne.

L’Allemagne milite pour des réformes structurelles comme le gel des prestations sociales, la flexibilité du marché du tra-vail ou le report de l’âge de la retraite. » Tandis que « la France veut travailler sur la demande, la consommation, le pouvoir d’achat », détaille l’éco-

nomiste Eric Heyer. Une troi-sième voie est toutefois pos-sible : instaurer davantage de solidarité en Europe. Concrète-ment, les Etats pourraient mu-tualiser une partie de leurs dettes pour emprunter au même taux à travers des euro-obligations. Mais l’Allemagne

rejette cette solution. Selon l’Eurobaromètre TNS paru lundi, 66 % des Européens de la zone euro y sont pourtant favorables... Si le sujet sera au menu du dîner de mercredi, rien ne sera décidé avant le prochain sommet européen, prévu les 28 et 29 juin. W

EUROPE Les chefs d’Etat et de gouvernement européens se réunissent mercredi soir à Bruxelles

LA CROISSANCE CHERCHE SA VOIE

Les dirigeants de la zone euro ont une conception différente de la croissance.

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SOCIALIls défendent leur patronLes 102 salariés de l’usine SCA Packaging de Fegersheim, dans le Bas-Rhin, étaient en grève lundi pour protester contre le licenciement du directeur de leur usine, selon RTL.

secondes20aujourd’hui sur

W CHATComment estimer au mieux sa capacité d’emprunt ? Un prêt à taux variable est-il risqué ? Sandrine Allonier, responsable des études économiques et porte-parole du courtier en crédit meilleurtaux.com, répondra à vos questions concernant l’ immobilier ce mardi à partir de 15 h.

MARDI 22 MAI 2012 13

L ambert Wilson fait partie de la distribution éblouissante d’une déli-

cieuse comédie chorale, cri d’amour d’Alain Resnais à ses acteurs.

Vous semblez former une équipe soudée avec les autres comédiens...Alain tenait à ce que nous pas-sions du temps ensemble et, pour la plupart, nous nous connaissions avant le tour-nage. Vous connaissiez la pièce « Eurydice » d’Anouilh dont

le film est inspiré ?J’étais le seul à l’avoir jouée sur scène, avec Sophie Marceau, en 1991. J’étais ravi de re-prendre le texte, de me le re-mettre en bouche.Vous l’interprétez tous de façon différente...C’est vrai ! J’avais peur que cela soit répétitif, surtout quand nous répétons les même ré-pliques Pierre Arditi et moi. En fait, chacun a sa propre mu-sique...Cela vous a-t-il fait plaisir d’entrer au musée Grévin ?C’est la concrétisation d’un rêve de gosse car j’y allais étant enfant. A cette occasion, je me suis autorisé à être content de moi pendant cinq minutes.Vous n’êtes pas content

d’être à Cannes ? Bien sûr que si. C’est un endroit unique où l’on peut rencontrer les plus grands réalisateurs. Je me sens parfois un peu frustré de me dire qu’il m’est impos-sible de les aborder tous pour leur demander de penser à moi pour leur prochain film. W

LAMBERT WILSON L’acteur est à l’affiche de « Vous n’avez encore rien vu », présenté lundi soir

« NOUS SOMMES AU SERVICE DE RESNAIS »

Lambert Wilson a déjà joué au théâtre la pièce de Jean Anouilh, Eurydice, dont le film est inspiré.

W DES ACTEURS FIDÈLESMichel Piccoli, Lambert Wilson, Sabine Azéma, Anne Consigny, Pierre Arditi, Mathieu Almaric ont répondu « présent ! » à Alain Resnais pour un film magique, réflexion sur la vie, le métier d’acteur. La passion du cinéaste pour ses interprètes, la musique envoûtante de Mark Snow et le texte d’Anouilh enchantent.

J. R

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BUSINESS

En voir de toutes les couleursAlors que son usine d’Angers spéciali-sée dans la fabrication de décodeurs se trouve en pleine tempête, Michel Vaquin, directeur de Technicolor France, était à Cannes pour promouvoir les diverses activités de la société. « Si nous devons renoncer à fabriquer des produits en raison d’un trop grande concurrence étrangère, nous continuons à faire des logiciels, secteur dans lequel nous sommes encore compétitifs. Et nous espérons replacer la plupart des sala-riés. » Technicolor, c’est aussi une im-

portante activité dans la post-pro-duction et l’exploitation de brevets maison. Le centre de recherche prospère à Rennes. «  Quand vous utilisez certains télé-phones mobiles ou téléviseurs, une par-tie de l’argent nous revient car nous avons contribué à développer leur technologie.  » L’avènement du numérique a coûté cher à Technicolor, qui a renoncé au 35  mm pour dévé-lopper son activité dans les nouvelles technologies. Sans pour autant oublier le passé, comme en témoigne la res-tauration du Voyage dans la Lune de Georges Méliès. « En redonnant vie à des chefs-d’œuvre du 7e art, nous perpétuons la tradition de la maison », déclare Michel Vaquin qui imagine un avenir aux couleurs du succès. W À CANNES, C. V.Le centre de doublage de Saint-Cloud .

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FESTIVALDE CANNES

DE NOTRE ENVOYÉE SPÉCIALE

À CANNESCAROLINE VIÉ

TOURNAGEEntre fiction et réalitéAlec Baldwin veut monter un remake du Dernier Tango à Paris… en Irak et profite du festival pour chercher des financements. Voici le point de départ du projet, entre docu-fiction et docu-réalité, que le réalisateur James Toback (Mélodie pour un tueur) et l’acteur américain tournent, jusqu’à lundi, sur la Croisette. Leur objectif : montrer la difficulté du métier.

secondes20EN VOITURE !

Les délicates attentions de Kiarostami au Japon

A Tokyo, une étudiante arrondit ses fins de mois par des passes occasionnelles. Un jour, elle est envoyée chez un vieux professeur de son université. Il lui ouvre sa porte, elle lui propose son corps. « Il n’y aura rien de sexuel dans leur relation, prévient Abbas Kiarostami. C’est d’affec-tion dont il s’agit. » Les personnages de Someone in Love, présenté en compéti-tion, ressemblent à ceux de Lost in Trans-lation de Sofia Coppola. Ils n’ont aucune raison de se croiser mais ces deux soli-tudes vont s’attacher l’une à l’autre. Après Copie conforme, filmé en Toscane

avec Juliette Binoche, c’est la deuxième fois que le cinéaste iranien tourne hors de son pays. « Parce qu’il n’est plus pos-sible de travailler en sécurité en Iran. » Pourquoi le Japon ? « Un jour à Tokyo, j’ai croisé devant un bar une très jeune fille en robe de mariée. On m’a dit que c’était une étudiante qui se prostituait. Cette image m’a hanté au point que j’ai voulu en faire un film. » Comme à son habitude, le réalisateur a donné à ses acteurs le moins d’indications possible. « J’ai senti qu’il aimait nous voir hési-ter », raconte Tadashi Okuno, qui incarne le professeur. Et comme toujours chez Kiarostami, beaucoup de scènes ont été tournées dans des habitacles de voi-tures. « Pour créer de l’intimité, je n’ai encore jamais trouvé mieux. » W L’actrice Rin Takanashi.

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B érénice Marlohe n’aime pas l’appellation « James Bond Girl », qu’elle trouve réductrice.

Mais c’est bien la seule chose qui la chiffonne à l’idée d’être la partenaire de Daniel Craig, alias 007, dans Skyfall (sor-tie le 26 octobre). « Mon personnage est glamour et mystérieux. J’ai revu tous les James Bond avant de l’incarner. » Béré-nice ne veut ressembler à aucune des jolies filles qui l’ont précédée, mais elle avoue un faible pour la compositon de Famke Janssen dans GoldenEye. « Elle avait des orgasmes quand elle tuait les gens et j’adore les actrices “couillues”, celles qui y vont à fond. »

Un conte de fées à CannesDepuis que Sam Mendes a jeté son dé-volu sur elle, la vie de Bérénice a pris un tournant décisif. Elle monte les marches en star qu’elle est devenue et a été choi-sie comme égérie par Swarovski. « Le

succès est venu après huit ans de galère et de cours de comédie. J’ai trop ramé pour prendre la grosse tête. » La belle est une bosseuse. Elle a tenu à prendre des cours de tir pour mieux cerner Sé-verine, qu’elle incarne, mais ne s’est pas laissé impressionner par les décors gi-gantesques d’un tournage qui l’a trans-

portée de Londres à Istanbul. « L’atmos-phère était si chaleureuse que j’avais l’impression de tourner un court mé-trage à gros budget », plaisante l’actrice qui semble avoir un appétit féroce pour jouer la comédie. « Je suis consciente que James Bond constitue un fabuleux tremplin. » Le tournage de Skyfall vient

à peine d’être tourné que Bérénice Mar-lohe découvre le Festival de Cannes. « C’est la suite du conte de fées et ça m’aide à ne pas penser au gros projet américain pour lequel j’attends une ré-ponse. » Que ce film se fasse ou pas, on peut prédire qu’on n’a pas fini d’entendre parler de Bérénice Marlohe. W

007 La Française Bérénice Marlohe a été choisie pour séduire James Bond dans « Skyfall »

UNE BELLE PLANTE DE CARACTÈRE

« J’ai trop ramé pour prendre la grosse tête », assure la jeune actrice.

W JUBILÉLa franchise James Bond fête ses 50 ans avec Skyfall. L’agent au permis de tuer est bien entouré pour ce nouvel opus. Outre Bérénice Barlohe, Daniel Craig va donner la réplique à Javier Bardem et Ralph Fiennes et du fil à retordre à ses collègues. Il semblerait que notre James Bond chéri soit considéré comme un renégat par ses supérieurs et qu’il lui faille redorer son blason au plus vite. La première bande-annonce, découverte à Cannes, donne envie. Vite la suite !F.

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PUY/

SIPA

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de Cannes sur

MARDI 22 MAI 201214 FESTIVALDE CANNES

DE NOTRE ENVOYÉE SPÉCIALE

À CANNESCAROLINE VIÉ

DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL

À CANNESSTÉPHANE LEBLANC

20 MINUTES PUBLISHING 15NUIT

PHILIPPE MANŒUVRE, JOURNALISTE ET ANIMATEUR

« Je ne jouerai jamais du David Guetta »

Vous êtes de passage à la Villa Schweppes pour animer un blind-test et passer derrière les platines. C’est une nouvelle carrière qui se prépare ?Non, je me mets à mixer de manière très discrète avec Greg Boust mais je suis très content de faire ça. C’est quand même mieux que de laisser mes disques chez moi prendre la poussière. Les gens viennent nous voir et se disent, « tiens, c’est Philippe Manœuvre derrière les platines ». Je ne jouerai jamais du David Guetta mais pour tout le reste, j’ai de quoi vous faire danser.

Vous venez souvent à Cannes ?Quand on vient au Festival, il faut avoir quelque chose à y faire, sinon ça n’a aucun intérêt. Du coup, je n’y viens pas très souvent, et pourtant c’est rock. Hier (samedi) je jouais sur la plage Orange avec Greg Boust pour un set très funk, c’était un peu Las Vegas. On a mixé jusqu’à deux heures du matin et la police est venue nous arrêter parce qu’on fai-sait trop de bruit. Ensuite, on est allé au Baron où il y avait une ambiance de folie. Il y avait des réalisatrices qui dansaient

sur les tables, des acteurs qui se mur-geaient, des chanteurs qui essayaient de passer des disques. Tout le monde avait envie de se faire sauter le caisson musical.

On fait des découvertes musicales à Cannes ?Ce serait idiot pour un artiste rock de venir se lancer ici. Cannes, c’est la fête.

Quand je faisais Les Enfants du rock, j’avais emmené Kid Creole and The Co-conuts pour un concert de feu. J’ai revu August Darnell (chanteur du groupe) trente ans après, il m’a dit « Tu te sou-viens du concert de Cannes ? » C’est un moment à part parce que tout le monde est là, les stars, les journalistes, les gens qui arrivent à se faufiler. Franchement, c’est sympa d’être là. W

La légende du rock Philippe Manœuvre a de quoi faire danser la croisette.

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Depuis deux jours à Cannes, il fait un temps à aller au cinéma. Mal-heureusement, les salles sont

bondées. Plus habitués aux pluies de stars qu’aux averses glaciales, les fes-tivaliers ont donc dû replier le maillot de bain à la hâte et faire ami-ami avec les nouveaux hommes forts de cette 65e édi-tion, les vendeurs à la sauvette et leur stock de parapluies (compter 10 €le petit modèle, durée de vie : une demi-Croisette environ).

Jeu de sociétéMais il en faudrait plus pour vider les plages couvertes, et notamment la Villa Schweppes (où 20 Minutes s’est installé pour suivre le off du Festival). Comme pour tout dimanche pluvieux en famille, on a eu droit à un petit jeu de société. Tonton Manœuvre (lire ci-dessous) avait ramené son iPod, il en a profité pour organiser un blind-test. En jeu, les su-perbes bijoux pour souliers de Pimp my Shoes.Trépignants, les enfants regardaient la tempête par la fenêtre, tandis que papy, qui en avait vu d’autres, rappelait qu’à

la création du Festival, on avait préféré Cannes à Vichy, Alger ou Biarritz pour son bel ensoleillement de mai. Dom-mage que les créateurs n’aient pas songé à Charleville-Mézières, c’était le seul endroit dimanche où l’on pouvait tomber la vareuse. Sous la grande tente,

Bernard Laportemangeait, impertur-bable, les Brigitte flânaient. Pete Do-herty, lui, s’aventurait sur la plage du bout des pieds.

20 mm dans l’indifférenceLe soir venu, c’est Lescop qui a ré-

chauffé les cœurs en montant sur scène, tandis que le pluviomètre dépassait les 20 mm dans l’indifférence. La soirée était copieusement arrosée, l’ambiance était brûlante. Insubmersible, The Ma-gician s’est alors installé aux com-mandes. L’excellent DJ belge, dont les remix tournent sur les platines de tous ses collègues pendant le Festival, nous offrait une occasion unique de voir l’ar-tiste les défendre lui-même. Un peu comme si Captain Iglo cuisinait ses bâ-tonnets juste devant nos yeux.Ce dimanche tirait à sa fin. Ne restait plus qu’à retrouver son parapluie et à rentrer en rêvant d’un lundi au soleil, une chose qu’on aura sans doute ja-mais. W L. B.

FESTIVAL 2012 La Croisette se moque de la météo et les festivaliers ne désertent pas les soirées

DANSONS SOUS LA PLUIE, LE TUBE CANNOIS

Pas de raison de déprimer : à la Villa Swcheppes, les nuits restent chaudes.

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Thierry Lasry dans la chambre noireLunettes de soleil de rigueur dimanche soir dans la « Chambre noire de Belvédère », au J.W Marriot. L’antre chic et décalée de la marque de vodka accueillait le créateur lunetier chouchou des stars pour une soirée éblouissante.

Les Brigitte sur la scène de la Terraza MartiniAprès Sébastien Tellier, c’était au tour des Brigitte d’enflammer la Terraza Martini. Les deux chanteuses ont fait une halte remarquée dimanche à Cannes pour fêter sur scène les 20 piges du magazine « Citizen K ».

Un spa avec les stars au CarltonInstallé dans le Carlton, le Spa des stars, qui chouchoute en toute discrétion les personnalités du Festival, est devenu l’un des lieux les plus prisés de la Croisette. Un havre finalement plus sain que les clubs et finalement moins humide que les plages. Fallait y penser.

PAROLE DE GUNTHER LOVE

« C’EST SYMPA BREST AVEC DES PALMIERS »

LA NUIT, C’EST AUSSI

MARDI 22 MAI 201116 LIVRES

MOTSVotez « déficit » ou « rupture »En marge du Festival du mot de La Charité-sur-Loire (du 30 mai au 3 juin), le public est appelé à élire le mot de l’année 2012 parmi une quinzaine dont « arrogance », « pugnacité » et « sociétal ».

WORDSFleurs des ténèbresLauréat du prix britannique du meilleur roman étranger, Blooms of Darkness de Aharon Appelfeld devrait paraître en France cette année aux Editions de l’Olivier. Ce livre raconte l’histoire d’un garçon juif recueilli par une prostituée durant la Seconde Guerre mondiale.

PALAVRASTrevisan version longueEquivalent lusophone du Goncourt, le prix Camoes a été attribué à Dalton Trevisan, connu pour ses courtes nouvelles ancrées dans la vie quotidienne brésilienne.

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OLIVIER MIMRAN

I ndustrie florissante aux Etats-Unis, le strip a qua-siment disparu en France.

Pourquoi ces petites bandes dessinées de trois à six cases, généralement humoristiques, ne font-elles plus recette chez nous ? Le genre reste pourtant efficace, comme en témoignent d’excellentes nouveautés, telles Z comme Don Diego (Dar-gaud) de Fabrice Erre et Fab-caro, ou Les Aventures de la fin du monde (12bis) de Vincent Caut. Deux experts nous aident à analyser ce déclin.Apparus dès la fin du XIXe siècle outre-Atlan-tique et au début du XXe sècle en France, les strips (littérale-

ment « bandeaux ») font les beaux jours d’une presse quo-tidienne alors bien portante. Aux Mandrake et Peanuts suc-cèdent Calvin et Hobbes, Ma-falda ou 13, rue de l’Espoir du Français Paul Gillon. « Les journaux d’alors ne regar-daient pas à la pagination ni à la dépense », nous précise Henri Filippini, critique et his-torien de la BD. Et comme ils étaient distribués par des agences spécialisées (Opera Mundi en France), ces petits gags ne revenaient en plus pas très cher avant les années 1970. « Le déclin a commencé quand les strips, spécialement créés pour la prépublication, ont été remplacés par de pleines pages de séries bra-

dées par les éditeurs qui y voyaient une publicité gra-tuite », selon Henri Filippini.

Internet en sauveur« Désormais, si ça coûte de l’ar-gent, ça n’intéresse plus la presse quotidienne, qui connaît de graves difficultés financières

et fait des économies sur tout… y compris sur ce qui plaît aux lecteurs », nous confirme Gilles Ratier, secrétaire général de l’ACBD (Association des critiques et journalistes de BD) et journa-liste à L’Echo, qui publie hebdo-madairement quelques strips. Pourtant, si le genre semble

condamné dans sa forme histo-rique, il revit depuis quelques années sur Internet : les strips, accessibles gratuitement, s’y appellent désormais « webco-mics ». De quoi consoler les nos-talgiques… l’odeur de l’encre en moins ! W

BD Quelques rares albums entretiennent la tradition du strip, un genre en voie de disparition

DES BANDEAUX EN PLEINE DÉBANDADE

Un des strips de Z comme Don Diego, une parodie du légendaire Zorro.

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Le Nigeria au début des années 2000 : la terre est imbibée de pétrole, le tra-fic d’armes prospère, un mouvement naît pour libérer le pays, lui aussi gan-grené par l’argent sale, et les ONG pei-nent à aider les habitants d’un pays défiguré. Voilà la toile de fond du nou-veau roman d’Aurélien Molas, Les Fan-tômes du delta (Albin Michel). Action ! Et ça démarre vite, avec en guise d’enjeu une toute petite fille, Naïs. Dotée d’une caractéristique particulière, elle excite la convoitise de différents acteurs qui veulent mettre la main sur elle, au nom d’une cause, d’un gouvernement, des droits de l’homme ou de l’argent : un révolutionnaire, un marchand d’armes, un prêtre, et deux médecins de MSF qui deviennent les héros malgré eux de cette grande fresque africaine.Aurélien Molas est apparu dans les li-brairies en 2010 avec La Onzième Plaie, un roman urbain choc consacré aux réseaux pédophiles. A 26 ans, il n’a rien perdu de son goût pour le page turner (livre palpitant) ni pour les sujets de fond. La question de la maltraitance des enfants l’obsède toujours ; ce fils de psychanalyste ne parvient pas à com-prendre la violence faite aux enfants.

C’est en tout cas avec une belle maturité qu’il parvient à conduire ce roman cho-ral sans complaisance qui s’avale comme un film. En revanche, impos-sible d’ironiser sur sa construction façon « le film est déjà dans le livre », et on souhaite du talent aux éventuels scénaristes pour adapter les fils d’une telle histoire qui ne sied qu’à un vrai roman. W KARINE PAPILLAUD

ROMAN HALETANT

Course-poursuite africaine

Aurélien Molas.

RICH

ARD

DU

MAS

Le coin des poches

LA VIE, L’AMOUR, LA MORT, ETC.

C’est clair, il a raté sa vie : dans L’Ami du défunt d’Andreï Kourkov (Liana Lévi, 7,30 €), le narrateur décide de commanditer son propre meurtre. On est en Russie où l’absurde et le désespoir savent se mêler dans un roman joyeux, quand une jeune prostituée le fait changer d’avis. Chaleur humaine, vodka, simplicité et précision du style pour une histoire particulière qui a le bon goût de ne pas donner une impression de déjà lu.

DEUX EN UN !

Vingt ans et des poussières et Poisson d’amour, les deux premiers romans du Prix Goncourt Didier van Cauwelaert désormais des classiques sont réunis en un volume (Point 2, 10,90 €). Futé, on prépare ses vacances d’été avec un livre plus petit qu’un poche. W K. P.

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20 Minutes, 4 280 000 lecteurs, 1er quotidien national (LNM 15+, AudiPresse/ONE 2011) 50-52, bd Haussmann, CS 10300 75427 Paris Cedex 09Tél. : 01 53 26 65 65 Fax : 01 53 26 65 10Fax rédaction : 01 53 26 65 68 E-mail : info@20minutes.fr

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HOROSCOPE Bélier du 21 mars au 20 avril

Vous n’êtes pas en superforme aujourd’hui. Vous traînez votre corps tel un fardeau. Allons, réagissez !

Taureau du 21 avril au 21 mai Journée superbe. Mais que cela ne vous incite pas à profiter des bonnes choses. Attention aux kilos !

Gémeaux du 22 mai au 21 juin Un petit coup de spleen ? Il n’y a vraiment pas de quoi en faire tout un plat. Dites-vous que vous avez la santé.

Cancer du 22 juin au 22 juillet

Vous voyez la vie un peu plus belle que ces derniers temps. Vous prenez confiance en vous indéniablement.

Lion du 23 juillet au 23 août Cessez de vous énerver. Et cela parce que pour une fois vous n’êtes pas au centre des attentions du jour.

Vierge du 24 août au 23 septembre Vous vous sentez un peu morose. Trouvez-en la raison. Est-ce à cause de votre vie privée ou professionnelle ?

Balance du 24 sept. au 23 octobre Un petit coup de cafard ? Vous trouvez la journée longue. Vous auriez plutôt envie de ne rien faire du tout.

Scorpion du 24 oct. au 22 nov.

Vous êtes en pleine forme et d’une humeur excellente. Cela change de vos piques quotidiennes et des reproches.

Sagittaire du 23 nov. au 21 déc. Vous voilà parti sur les routes. Vous montrez à ceux qui ne croyaient pas en vous que vous êtes un battant.

Capricorne du 22 déc. au 20 janvier Secouez-vous ! Vous êtes un peu trop austère. Soyez plus positif et voyez comme votre vie est sans ombrage.

Verseau du 21 janvier au 18 février Votre mal de dos va gâcher cette journée ensoleillée. Ne restez pas cloîtré chez vous. Prenez l’air.

Poissons du 19 février au 20 mars

Vous vous sentez heureux. Vous caressez agréablement vos chimères en rêvant au clair de lune. Quelle sérénité.

Jouez en ligne et retrouvez toutes les solutions des jeux sur 20minutes.fr

MOTS FLÉCHÉS N°2127 Force 1

SUDOKU N°1296 9 6 7 2 5 8 5 8 2 4 1 8 6 5 1 6 9 8 5 4 9 7 7 1 8 6 8 4 5 3 3 1

DifficileEn partant des chiffres déjà inscrits, remplissez la grille de manière que chaque ligne, chaque colonne et chaque carré de 3 par 3 contienne une seule fois tous les chiffres de 1 à 9

Solution du sudoku n° 1295 2 8 7 4 5 1 9 3 6 9 3 5 2 7 6 8 1 4 6 4 1 3 9 8 7 2 5 7 2 6 1 8 9 5 4 3 4 5 9 7 3 2 6 8 1 8 1 3 6 4 5 2 9 7 1 9 8 5 6 4 3 7 2 5 7 2 8 1 3 4 6 9 3 6 4 9 2 7 1 5 8

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AINSI SOIT-IL

DROGUE FUMÉE

ABRITE DU FROIDFIN D’IN- FINITIF

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SOLUTION DE LA

GRILLE N° 2126

MARDI 22 MAI 2012 19VOTRE SOIRÉE TÉLÉ

FRANCE 5FRANCE 4 W9 NRJ 12TMC DIRECT 8

Dr House « Enfreindre les règles ». (USA, 2011). Avec Amber Tamblyn, Olivia Wilde. Martha Masters doit choisir entre une carrière de chirur-gien ou intégrer l’équipe de House, dont elle réprouve pourtant les méthodes.

Le Dindon Pièce de théâtre de Georges Feydeau. Avec François Berléand, Valé-rie Benguigui, Lorànt Deutsch. En direct. Un homme de bonne répu-tation est rattrapé par son insatiable appétit galant.

Lili David Réalisation : C. Barraud (Fr., 2012). mn. Avec Mathieu Delarive, Nancy Tate. Une mère célibataire, embauchée dans une société de conciergerie de luxe, voit resurgir un ancien amoureux.

Le Gamin au vélo ··· Drame de J.-P. Dardenne, L. Dardenne (Belg.-Fr.-It., 2011). 1h27. Avec Cécile de France, Thomas Doret, J. Renier. Un garçonnet rejeté par son père trouve refuge auprès d’une coiffeuse solitaire.

The Pledge ··· Policier de Sean Penn (USA, 2001). 2h03. Avec Jack Nicholson, Robin Wright. Un policier promet à un cou-ple de retrouver le dément qui a violé et assassiné sa petite fille.

Cauchemar en cuisine (Fr., 2012). « Stiring Wen-del ». En Moselle, Joël dirige un restaurant spécialisé en grillades. Mais rien ne va plus : Philippe Etchebest intervient.

20.50 Série 20.35 Théâtre 20.35 Téléfilm 20.55 Film 20.35 Film 20.50 Docu

21.35 Dr HouseSérie (2 épisodes).

23.20 Appels d’urgence« Au coeur de Pigalle ».

23.05 Marilyn, dernières séances Docu.

00.40 L’Actrice et le Danseur Docu.

22.20 Soir 322.45 Ce soir (ou jamais !)

Magazine. En direct.00.45 Votre télé et vous

22.20 My Little Princess·· Drame d’Eva Ionesco (Fr., 2011). Avec I. Huppert.

22.35 Les Hommes du ferDocumentaire.

00.20 Le Dessousdes cartes Mag.

22.15 Cauchemar en cuisine Documentaire.

01.40 Les Bleus, premiers pas dans la police

20.35 Entre les mursDrame de L. Cantet (Fr., 2008). Un professeur de français exerce son métier au sein d’un collège difficile.22.50 L’amour, c’est la honte Téléfilm.

20.35 Enquête de santéMagazine. Invités : Ronan Orio, Didier Pleux, Fabienne Richard, C. Bergeret-Amse-lek. « Un psy pour quoi faire ? »22.20 C dans l’air Mag.

20.50 La Meilleure DanseDivertissement. Présenté par Stéphane Rotenberg. « Episode 4 : les quarts de finale ».23.30 Relooking extrême

20.35 True Justice : Soldats d’infortuneTéléfilm de K. Waxman, Wayne Rose (Can.-USA, 2011). L’Unité enquête sur une filière d’ecstasy.22.20 Nikita Thriller.

20.50 90’ EnquêtesMagazine. Présenté par Carole Rousseau. « Ils chan-gent de vie pour s’installer à la campagne ». Tout plaquer pour partir à la campagne ?22.25 90’ Enquêtes

20.45 CowboyComédie dramatique de B. Mariage (Fr.-Belg., 2007). Avec B. Poelvoorde. Un journaliste désabusé croise le héros de sa jeunesse.22.40 Un air de famille

MARDI 22 MAI 201220 GUIDE LYONEnvoyez vos bons plans à : sortir-lyon@20minutes.fr

LES BONS PLANS DE 20 MINUTES

CINÉMA L’INSTITUT LUMIÈRE FOND SUR FONDA

Dix-neuf films d’Henry Fonda se-ront projetés jusqu’au 15 juillet, à l’Institut Lumière (8e), dont Faux Coupable d’Alfred Hitchcock (1956, photo, ce mardi (21 h) en ouver-ture. Un cycle entrecoupé par le 16e Épouvantable Vendredi, inti-tulé ce vendredi (dès 20 h) « La Nuit des vacances sanglantes no2 ».

De 4 € à 7 €. www.institut-lumiere.org.

FESTIVAL 24 H DE L’INSADu sport, des spectacles et des concerts seront une nouvelle fois au menu du festival villeurbannais gratuit, de vendredi à dimanche. Parmi les principaux temps forts sur le campus de la Doua, on no-tera les concerts de Skip the Use vendredi et de Housse de Racket samedi.

ART MARTIN BÉTHENOD INVITÉ À L’IACFigure incontournable du monde de l’art contemporain, le direc-teur du Palais Grassi de Venise donnera une conférence jeudi (19 h) à l’auditorium de l’Institut d’art contemporain de Villeurbanne.

Gratuit, 5 ou 8 €. 04  78  03  47  00.

FESTIVAL LE MONDE À LYON AVEC 6E CONTINENT L’association de la Guillotière lance jusqu’au 2 juin son 14e fes-tival gratuit et tourné vers les cultures du monde. Avant des scènes africaine et balkanique les 1er et 2 juin, 6e Continent propose notamment une scène orientale, jeudi, place Guichard (3e) et une scène latine samedi, dès 18 h 30, place Saint-Louis (7e) avec la Cubanerie (photo).

Prog : www.sixiemecontinent.net.

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JÉRÔME PAGALOU

Passer de la centaine de spectateurs de leur salle fétiche du Périscope (2e) aux

immenses enceintes de Jazz à Vienne et des Francofolies est un sacré bond en avant. Formé en 2008, le big band lyonnais Bigre ! va participer pour la première fois, et… avec ses 19 membres, à deux festivals majeurs, les 5 (Vienne) et 13 juillet (La Rochelle en accom-pagnant Thomas Dutronc, Tété…). « Ces deux dates nous donnent de la crédibilité », souligne Félicien Bouchot, directeur de Bigre ! dont les compositions jazz sont surtout influencées par le rock et la funk.

Un concept « inépuisable »Attendu cet automne, le troisième album sera surtout influencé par les musiques du monde, à la suite du voyage de Félicien à Cuba l’an passé. « Ajouter un percussion-niste au milieu des treize cuivres

change le rapport au groove, pré-cise celui-ci. Cela confirme qu’un big band est inépuisable, avec des morceaux étirables à souhait en concert. » Une énième date au Périscope, ce mercredi (21 h, 9 € ou 11 €), permettra d’apprécier ces maîtres d’une impro explo-sive, avant leurs rendez-vous clés de l’été. W

MUSIQUE Le big band lyonnais enchaîne les concerts de prestige

BIGREMENT EMBALLANT

Les 19 membres de Bigre ! seront au Périscope (2e) ce mercredi.

W JAZZ À LYONJazz à Vienne propose une session lyonnaise jusqu’au 5 juin, avec notamment le pianiste Tigran Hamasyan, samedi, à l’AmphiOpéra (1er). 20 h 30. 17 € ou 20 €.

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C’est difficile à croire mais son pre-mier album date de... 1959 ! À 82 ans, Hugues Aufray aura donc beau-coup de choses à raconter lors du Printemps de Pérouges, jeudi (21 h, de 35 € à 55 €), à Saint-Vulbas. L’in-terprète de « Santiano » proposera notamment son dernier album, Troubadour since 1948. « Pourtant, à 17 ans, je voulais devenir sculpteur ou peintre et je ne pouvais pas ima-giner que chanteur puisse être un métier », confie l’attachant artiste qui a également pensé « élever des chèvres avant le tourbillon du suc-cès ». W J. P.

CONCERT

Éternel Hugues Aufray

Aufray sera à Saint-Vulbas, jeudi.

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FOOTBALLLe nouveau statut de Yassine BenziaAprès avoir effectué sa première apparition chez les professionnels lors de la défaite concédée dimanche devant Nice (3-4), le jeune attaquant de l’OL a rejoint l’équipe de France des moins de 18 ans pour disputer une double confrontation amicale face à la Finlande, ce mardi et jeudi.

NATATIONRomain Sassot recaléA deux mois des JO de Londres, le Lyonnais participe cette semaine aux championnats d’Europe à Debrecen. Engagé lundi sur 50 m papillon, Romain Sassot n’est pas parvenu à se qualifier pour les demi-finales en dépit de son 11e temps réalisé lors des séries. La faute au règlement qui stipule que seuls deux nageurs d’un même pays peuvent y accéder, en l’occurrence Frédérick Bousquet et Amaury Leveaux.

secondes20

MARDI 22 MAI 2012 21LYON SPORTS

STÉPHANE MARTEAU

R émi Garde n’a pas attendu la dernière journée de L1 et les quatre buts encaissés di-

manche face à Nice (3-4) pour identifier le principal chantier de l’intersaison. Le retour à la rigueur défensive sera au centre des préoccupations de l’entraî-neur de l’OL dont la formation a terminé l’exercice avec 51 buts dans la musette, son plus mauvais bilan depuis vingt-neuf ans.

Cris en perte de vitesse« Cette saison, nos lacunes dans l’ani-mation défensive ont été trop impor-tantes », regrette le technicien lyonnais. Ce secteur a surtout souffert de l’insta-bilité de la charnière centrale. Rémi Garde en a ainsi utilisé huit en raison des nombreuses blessures qui ont handi-capé John Mensah, Cris et Dejan Lovren. La plus efficace fut celle composée par les deux derniers. Mais le Brésilien et le

Croate n’ont pu être alignés qu’à sept reprises pour un bilan de 6 victoires, 1 défaite et 5 buts encaissés. Pour rede-venir performant dans un secteur où Bakary Koné et Samuel Umtiti affichent

encore trop de lacunes et où Cris (34 ans) apparaît sur le déclin, l’OL devra impérativement se renforcer. Le Tou-lousain Aymen Abdennour (22 ans) et le Lorientais Bruno Ecuélé Manga (23 ans) seraient sur les tablettes des recruteurs lyonnais. Par ailleurs, le club de Jean-Michel Aulas serait bien inspiré de se débarrasser de l’inutile John Mensah. Le Ghanéen, auquel il reste un an de contrat, a réussi la performance de dis-puter davantage de matchs avec sa sé-lection qu’avec l’OL (90 mn de jeu). W

FOOTBALL Après les 51 buts encaissés en championnat par les Lyonnais

L’OL VEUT REDONNER LA PAROLE À LA DÉFENSE

Cris n’a disputé que 20 matchs de L1.

C. V

ILLE

MAI

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20 M

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W SANCTIONConvoqués lundi devant le conseil national de l’éthique, les huit joueurs de l’OL qui avaient entonné un chant anti-stéphanois le 29 avril lors de la présentation de la Coupe de France ont écopé d’un match de suspension avec sursis et de 5 000 € d’amende.

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MARDI 22 MAI 201222 SPORTS

LA PHOTO ( Sacré Loulou NicollinLe président montpelliérain, ici avec René Girard, a arboré une magnifique crête aux couleurs du club champion de France, lundi. Les Héraultais ont célébré leur titre avec des milliers de supporters, qui les ont acclamés place de la Comédie.

BERTRAND VOLPILHAC

L undi prochain, ils seront trois à quitter le château. Il ne s’agit pas de l’énième retour d’une émis-

sion de téléréalité, mais bien du château de Clairefontaine et du destin cruel qui attend trois Bleus. Au lendemain du match amical face à l’Islande, Laurent Blanc ramènera de 26 à 23 éléments son groupe pour partir à l’Euro. En faisant forcément des malheureux. « Quand vous apprenez que six potes sont élimi-nés, vous ne le prenez pas très bien, explique Blanc, qui avait mal vécu cette expérience avant le Mondial 1998. Je ne le ferai pas avec plaisir, mais ça ne me pose pas de problème particulier. »

« Pas marrant »A lui, non. Mais à certains joueurs en danger, forcément plus. Philippe Mexès, a fait partie des « victimes » de l’héli-coptère de Domenech, en 2008, lequel a renvoyé chez eux sept joueurs avant l’Euro, se souvient : « Je n’irai pas jusqu’à dire que c’est un traumatisme, mais ce n’est pas marrant. Du jour au

lendemain, on se retrouve à la maison alors qu’on aurait pu disputer une grande compétition. »Hatem Ben Arfa était aussi dans cet hé-lico. Et deux ans plus tard, c’est par SMS qu’il a appris qu’il ne passait pas le « cut ». Encore en balance cette année, l’ex-Lyonnais se rappelle de « moments douloureux » et porte toujours en lui

cette appréhension. « Quand on rigole, qu’on parle au quotidien, on ne pense pas à tout ça confie-t-il. Mais c’est là, ça trotte quelque part dans la tête. »Comme pour exorciser cette peur, les joueurs scrutent les moindres faits et gestes de leur sélectionneur et se pré-parent au pire. « L’important, c’est de tout donner pour être bien avec ma conscience, le reste, ce n’est pas moi qui décide », enchaîne Ben Arfa. Et advienne que pourra pour les éliminés, tant que la manière n’est pas aussi cruelle que l’hélico et les SMS de Domenech. Lau-rent Blanc a promis d’être « loyal ». Ses joueurs n’en demandent pas plus. W

FOOTBALL Trois joueurs vont devoir quitter leurs camarades

UNE PEUR BLEUE DE RATER L’EURO

Hatem Ben Arfa est inquiet.

W UN KINÉ MALADELaurent Blanc a apporté son soutien à un kinésithérapeute des Bleus, Alain Soultanian, victime dans la nuit de dimanche à lundi d’un infarctus. Ses jours ne sont pas en danger, mais il ne pourra pas participer à l’Euro et sera remplacé.

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FOOTBALLAbidal quitte l’hôpitalLe défenseur barcelonais, qui a subi une greffe du foie le 10 avril dernier, a regagné son domicile lundi. Eric Abidal devra se soumettre à quelques batteries de tests pendant sa convalescence.

Drogba et Chelsea, c’est finiTout récent vainqueur de la Ligue des champions après avoir marqué le tir au but décisif, l’Ivoirien de Chelsea a annoncé dimanche à ses coéquipiers, selon France Football, qu’il allait quitter le club londonien.

Le président de Dijon s’en vaAprès la relégation du club bourguignon en Ligue 2, le président de Dijon, Bernard Gnecchi, a décidé de quitter ses fonctions, qu’il occupait depuis 1998.

Nice se sépare de son coachMalgré le maintien en Ligue 1, René Marsiglia a été évincé.

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NADAL ? TOUT, SAUF UN GUIGNOL

Claude Droussent, journaliste de sport depuis près de trente ans, décrypte un temps fort de l’actualité.

« Il pleut, il gèle à Paris. Mais Roland-Garros dans cinq jours, oui ! Et Nadal lancé comme une balle après sa sixième conquête du tournoi de Rome, hier, acquise au terme d’un match homérique – encore un – face à Djokovic. La terre du tennis s’est donc remise à l’endroit après le couac bleu de Madrid, après la polémique des Guignols dopés de Canal+. Nadal enfin réconcilié avec son sport, avec lui-même. Qui alors pour le priver d’un septième Roland-Garros, à part Djokovic peut-être ? Sept, un de plus que Borg. A 26 ans (le 3 juin). On dira quoi, ce jour-là ? Qu’il est tout, sauf un guignol. »

S. D

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OURG

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