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SCÈNE NATIONALE DE SÉNART

Brochure 13/14 Scène nationale de Sénart

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Tous les spectacles de la saison 13/14 à la Scène nationale de Sénart.

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Page 1: Brochure 13/14 Scène nationale de Sénart

SCÈNE NATIONALEDE SÉNART

www.scenenationale-senart.com - tél. 01 60 34 53 60

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Le théâtre est une nourriture aussi indispensable à la vie que le pain et le vin…

Le théâtre est donc, au premier chef, un service public.

Tout comme le gaz, l'eau, l'électricité. Jean Vilar

Citation à l'image de toutes celles illustrant la palissade autour du chantier du futur Théâtre de Sénart. Retrouvez aussi un bon nombre d'entre elles sur les pages mensuelles de la brochure.

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Mission p 40

David Van ReybrouckRaven Ruëll

Tout Dostoïevski p 44

Benoît LambertEmmanuel Vérité

Les âmes mortes p 48

Nicolas Gogol Anton Kouznetsov

Le CampementProgrammation en cours

Le marché p 53

d'la CarcasseCoproduction

L’Affaire Foraine

Les puces savantes p 53

Cie des petits miracles

Le grand théâtre p 53

mécaniqueCie de l’échelleLes ateliers Denino

iTMOi p 20

Akram Khan Company

Modern dance p 24

Johanne Saunier Mathurin Bolze

Welcome to paradise p 32

Joëlle BouvierRégis Obadia

EUROPE EUROPA

Kiss & Cry p 39

Michèle Anne De MeyJaco Van Dormael

Ma leçon de hip hop p 45

Elles Cie Sylvain Groud

Utsushi p 47

Ushio AmagatsuSankai Juku

Sécheresse et pluie p 51Coproduction

Ea Sola

Petits chocs p 05

des civilisationsFellag - Marianne Épin

Du bouc à l’espace p 06

videSophie Carpentier - Julien Saada - Cie Eulalie

Extrêmités p 08

Cirque Inextremiste

Le conte d’hiver p 10Production

William Shakespeare Patrick Pineau

Ouroboros p 13

Janni Younge - Handspring Puppet Company

Pekee Nuee Nuee p 14

Cie Les ombres portées

Blue Jeans p 15

Yeung Faï

Appris par corps p 18

Cie Un loup pour l’homme

Cyrano de Bergerac p 21

Edmond Rostand Georges Lavaudant

Un autre nom pour ça p 23Coproduction

Mladen Materic Tattoo Théâtre

Léo 38 p 25

Léo Ferré Monique Brun

Mon dernier p 28

cheveu noir Jean-Louis Fournier Anne Bourgeois

Pearl p 34Coproduction

Fabrice Melquiot Paul Desveaux Vincent Artaud

EUROPE EUROPA

Nocturnes p 36

Cie Maguy Marin

EUROPE EUROPA

L'homme cirque p 37

David Dimitri

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S THÉÂTRE-CINÉMA

(super) Hamlet p 54

Cie La Cordonnerie

DANSE

Cuisses p 54

de grenouilleCarlotta Sagna

THÉÂTRE D'OBJETS

Fin de série p 54

Bob théâtre

ARTS DE LA PISTE

L’après-midi p 55

d’un foehn - version 1Cie Non Nova

THÉÂTRE

Traversée p 55

Estelle Savasta Cie Hippolyte a mal au cœur

EUROPE EUROPA

CHANSON-ROCK

Lola Folding ! p 55

Brico Jardin

ARTS DE LA PISTE

Linéa p 56

Cie Sens Dessus-Dessous

THÉÂTRE

Vénavi p 56

Rodrigue Norman Olivier Letellier

PAGES MENSUELLESOctobre p 04

Novembre p 09

Décembre p 17

Janvier p 22

Février p 29

Mars p 35

Avril p 42

Mai-juin p 46

LE CINÉMA p 57

AUTOUR DE LA PROGRAMMATIONActions culturelles p 58

pour le tout public

Actions culturelles p 59

pour le public scolaire

LES PRODUCTIONS EN TOURNÉE p 62

LES PARTENAIRESLes coproducteurs p 63

des spectacles

Nos partenaires p 64

fianciers

Le Club des p 64

entreprises

Nos partenaires p 65

artistiques

INFORMATIONS PRATIQUESAccès p 68

Hors les murs p 68

L’équipe p 69

Billetterie p 70

et réservations

Abonnements p 72

Calendrier p 74

Infos pratiques p 76

MUSIQUE ÉLISABÉTHAINE

Ricercar Consort p 07

Philippe Pierlot Carlos Mena

CHANSON

Arno p 11

MUSIQUE DU MONDE

Fatoumata Diawara p 12

CONCERT VISUEL

Obstinés ! p 16Coproduction

Camille RocailleuxCie E.V.E.R.

POP

Cascadeur p 19

CHANSON

Melissmell p 26

MUSIQUE CLASSIQUE

Orchestre national p 27

d’Île de FranceEnrique Mazzola

JAZZ

Manu Katché p 30

MUSIQUE DU MONDE

Kek-Lang p 31

MUSIQUE CLASSIQUE

Damien Pass p 33

et Chloé Ghisalberti

CONCERT VISUEL

Being human being p 38

Erik Truffaz - MurcoffEnki Bilal Dominique Mahut

CONCERT VISUEL

Pangea Ultima p 41

Collectif de la dernière Tangente

JAZZ

Youn Sun Nah p 43

JAZZ

Hepta p 49

MUSIQUE CLASSIQUE

Les Siècles p 50

François-Xavier RothRaphaël Pidoux

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C’EST LA RENTRÉE !Présentations de saisonEn septembre et octobre, la Scène nationale est à votre disposition pour organiser, chez vous, une présentation de saison illustrée par des extraits vidéo et musicaux.

Groupes d’amis, comités d’entre-prises, associations, n’hésitez pas à contacter le service des relations avec le public (voir p 59).

Horaires de l’accueil en septembrePendant tout le mois de septembre, l’accueil est à votre disposition pour vous guider dans vos choix, du mardi au samedi de 14h à 19h, et le vendredi jusqu’à 20h30.

Vente en ligneRéservez et réglez directement abonnements et billetterie sur Internet. Simple, rapide et sécurisée, la vente en ligne vous permet de choisir tranquille-ment vos spectacles.

ÉCOUTEZ, DÉBATTEZ, PARTCIPEZRencontres après spectaclePetits chocs des civilisations > dimanche 6 octobreExtrêmités > mercredi 16 octobre

ÇA SE PASSE AILLEURS ET C'EST BIEN AUSSIL'Empreinte présenteBertrand Belin (première partie H-Burns)> samedi 5 octobre

Dansez, dansez, dansez, sinon nous sommes perdus. Pina Bausch

octobre

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Conception et interprétation Fellag Mise en scène Marianne Épin Décors Sophie Jacob Lumières Philippe Lacombe

Fellag tricote sur un mode léger les diffé-rences culturelles en habile dialecticien. […] Se gardant de tout jugement, il préfère la démonstration par l’absurde, dans un spectacle généreux et rondement mené. Hugues Le Tanneur, Les Inrockuptibles

Depuis bientôt vingt ans, Fellag est parvenu à inventer sa propre façon de faire du théâtre. Chacun de ses spectacles s’appuie sur une remarquable précision de jeu et d’écriture pour poser un regard aiguisé et amusé sur notre société et nous mettre face à nos préjugés. Petits chocs des civilisations a pour origine un récent sondage d’opinion selon lequel le couscous serait devenu le plat préféré des Français.

Partant de cet heureux constat, Fellag transforme la scène en cuisine et le voilà qui enseigne aux Français l’art de réaliser un couscous inoubliable. Il scelle ainsi “la fraternité retrouvée” entre les goûts et les couleurs, les frontières et les peuples. Mais, comme nous sommes au théâtre où l’absurde le dispute au burlesque, le politique au poétique, très vite son propos virevolte dans toutes les directions et le couscous devient alors un prétexte géant pour surfer joyeusement sur les graves sujets de notre temps.

Comme le dit Fellag, son spectacle “joue sur les peurs, les méfiances et les clichés que les uns et les autres s’inventent pour se protéger des uns et des autres”. Le spectateur, confronté à ses propres idées reçues, jubile face à tant d’intelligence et d’humour.

À nouveau seul en scène, Fellag se propose de révéler aux Français le secret d’un couscous inoubliable. Il profite de ce moment de cuisine pour aborder, avec humour et intelligence, les divergences qui agitent parfois les rapports entre la France et l’Algérie, l’Occident et l’Islam. Déjà accueilli avec Le Dernier chameau et Tous les Algériens sont des mécaniciens, le comédien retrouve le public de Sénart pour un grand moment de partage.

du jeudi 3 au dimanche 6 octobre

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EPetits chocs des civilisationsFellag - Marianne Épin

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Xavier Clion et Julien Saada se glissent sous les masques et dans les rôles avec dextérité, capables de faire rire avec un extrait de farce médiévale tout en grivoise-rie ou d’arracher un moment de frisson à la salle. Delphine Kilhoffer, Rhinocéros

Texte Julien Saada Mise en scène Sophie Lecarpentier Décors Brice Le Mestique Lumières Steve Doussot Son Quentin Guilloit

Avec Xavier Clion, Julien Saada

D’où vient le théâtre ? Comment est-il apparu ? Comment, un jour, des gens ont-ils eu envie de se rassembler sur une place, puis dans une arène, et enfin dans une salle, pour entendre des histoires ? Comment l’Histoire trace-t-elle une filiation entre la tragédie grecque et une “stand up comedy” ? Voilà autant de questions auxquelles le spectacle, inventé par Julien Saada et Sophie Lecarpentier, tente de répondre en choisissant délibérément la légèreté et l’humour pour faire aimer le théâtre.

Du bouc à l’espace vide réussit le tour de force de “faire du théâtre” en “parlant du théâtre”. Les deux acteurs s’im-provisent conférenciers, ils multiplient les supports les plus improbables pour illustrer leur propos : dessins, poupées, bouts de costumes. Un drap, et voilà que naît la tragédie grecque. Un masque, et voilà qu’apparaît la commedia dell’arte. Des extraits des œuvres de Shakespeare, Molière, Racine, Marivaux, Hugo ou Feydeau, et voilà que le rire succède à l’émotion sans que l’on s’y attende… Les personnages historiques qui ont fait le théâtre occidental surgis-sent tour à tour sur le plateau. Non seulement ils y exposent leur projet, mais surtout ils l’incarnent et le défendent. Le théâtre ne se définit-il pas comme un art vivant ? Avec un sens aigu du décalage, ce spectacle vous dira tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le théâtre sans jamais oser le demander.

Du bouc à l’espace vide est une fausse conférence, drôle et passionnante, sur l’histoire du théâtre. Les deux jeunes comédiens mettent toute leur énergie à essayer de comprendre ce que peut bien être le théâtre, depuis le bouc sacrifié lors des représentations tragiques en Grèce antique jusqu’à l’espace vide des mises en scène contemporaines. Cette conférence théâtrale illustrée communique une joie et un plaisir qui rendent un magnifique hommage à cet art ancestral.

octobre

du mardi 8 au vendredi 11 octobre (lieu p 68)

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E Du bouc à l’espace videSophie Carpentier - Julien Saada Cie Eulalie

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Richard AllisonJohn Dowland

Thomas MorleyElway Bevin

John BullWilliam Brade

Richard NicholsonJohn Cooper

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Au temps du règne d’Élisabeth 1re, tout est prétexte à musique dans le théâtre de cette faste période. Souveraine très cultivée et amatrice d’art, elle n’aura de cesse de protéger ce théâtre des attaques des puritains qui le considèrent comme l’école du vice et de la débauche, “la maison du diable” ! Autour de la personnalité phare de William Shakespeare, gravitent de nombreux musiciens d’importance, tels John Dowland, William Byrd ou encore Thomas Morley qui offrent aux consorts de violes, au luth et au clavecin leurs plus beaux répertoires. C’est également dans le bouillonnement de ce xvie siècle que naît le “mask”, ce divertissement poétique où musique et danse préfigurent ce que sera l’opéra anglais.

Pionnier désormais mythique, Alfred Deller nous resti-tuait, il y a quelques décades, des pépites musicales polies par une voix fascinante. Aujourd’hui, l’héritage est entre de bonnes mains. Prestigieux ensemble dirigé par le violiste Philippe Pierlot, le Ricercar Consort sait, comme nul autre, recréer l’intimité noble et la fraîcheur poétique de cette musique. Depuis plus de vingt ans, s’entourant de chanteurs d’exception comme James Bowman ou Henri Ledroit, ses enre-gistrements font figure de référence. Ces musiciens de haute volée accueillent une des plus boulever-santes voix de contre-ténor d’aujourd’hui, Carlos Mena, chanteur et musicologue britannique, pour une soirée de rêve, un songe d’une nuit d’automne.

Plus de quatre cents ans se sont écoulés depuis les heures de gloire de l’époque élisabéthaine. Et pourtant, ces violes de gambes, lyraviols, flûtes, harpes et clavecins sont bien plus que les fantômes d’un passé révolu. Quant aux voix de contre-ténor, si fascinantes dans leur ambiguïté, l’engouement à leur égard ne se dément pas. Carlos Mena et le Ricercar Consort, c’est bien plus qu’une belle affiche, c’est l’assurance d’être touché droit au cœur.

En partenariat avec le Conservatoire Gabriel Fauré, Savigny-le-Temple Direction Philippe Pierlot Avec Carlos Mena Contre-ténor Philippe Pierlot dessus de viole, lyraviol Gaelle Lecoq flûte à bec

Lucile Boulanger basse de viole, lyraviol Kaori Uemura viole ténor Giovanna Pessi harpe Maude Gratton clavecin

Ricercar Consort A heavenly noyse

Philippe Pierlot - Carlos Mena

dimanche 13 octobre

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Le suspense tord les tripes et provoque des cris de surprise, de joie, parfois d’angoisse parmi les spectateurs. Si terrorisme il y a, c’est bien celui de la performance.Julie Bordenave, Stradda

Conception et interprétation Yann Ecauvre, Sylvain Briani-Colin, Rémi Lecocq Mise en scène Stéphane Filloque, François Bedel

Scénographie Julien Michenaud, Sébastien Hérouart, Michel Ferandon

du mardi 15 au jeudi 17 octobre

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sur planches et bouteilles de gaz

Cirque Inextremiste

Quelques planches en équilibre précaire sur des bouteilles de gaz et trois acro-bates bien decidés à en découdre avec les lois de l’apesanteur. Deux sont valides, le troisième en fauteuil. Leur obsession : tenir en équilibre, coûte que coûte, sur l’impossible édifice. Un seul tombe et tout s’écroule. Solidaires, obligatoirement, nos trois givrés prennent des risques insensés à plusieurs mètres du sol pour dire leur fraternité dans le chaos du monde. Une magistrale leçon de survie. Cardiaques, s’abstenir…

Devant la palissade de tôle, une bonne douzaine de bouteilles de gaz menacent. Et si tout explosait ? Le décor est planté. Sur des planches posées sur lesdites bonbonnes, les trois acrobates cherchent l’équilibre. À deux mètres de hauteur, ils dépendent les uns des autres et le savent. Sans cesse au bord de leurs limites, tankés sur leur radeau instable, ils luttent désespérément pour éviter de sombrer. Chacun épie les mouvements de l’autre, un seul faux pas et c’est la catastrophe. La tension est palpable, le suspense permanent.

Ces équilibristes givrés sont des virtuoses à l’énergie furieuse, mais surtout, ils ont la poésie du chaos chevillée à la prouesse. À les voir, on pense à des cascadeurs auxquels ils auraient emprunté les folies kamikazes et la frénésie. Mais leur propos est ailleurs. Il dit la solidarité et l’écoute dans un monde en perpétuel déséquilibre, car, ensemble, unis, ils ne peuvent pas tomber. Extrêmités est un manuel de survie en actes, un manifeste pour tenir debout et une grande claque à la morosité passive. Une parabole simple, tellement éloquente, comme seuls les artistes de cirque savent l’exprimer avec une telle puissance.

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ÉCOUTEZ, DÉBATTEZ, PARTCIPEZRencontres après spectacleConte d'hiver > jeudi 7 novembreBlue Jeans > mercredi 27 novembre

JOUEZ, DANSEZ, PARTCIPEZStage musiqueModule 1 : Body percussions session 2en lien avec Obstinés ! (voir p 16) par Camille Rocailleux> samedi 30 novembre

CINÉMALe mois du documentaireDans le cadre de cette manifestation nationale sur le thème du cinéma africain. (voir p 57)

ÇA SE PASSE AILLEURS ET C'EST BIEN AUSSIFestival “Les Traversées”Rencontres, spectacles, conférences, café littéraire, projections cinéma autour de la Mauritanie et ses pays voisins, se dérouleront sur l'ensemble du territoire. > du 16 au 24 novembre

L'Espace Prévert présenteBarbara Furtuna et l'Ensemble Constantinople> dimanche 24 novembre

Rien de plus futile, de plus faux, de plus vain, rien de plus nécessaire que le théâtre. Louis Jouvet

ChEMINS DE TRAvERSEThéâtre d’ombres et marionnettesDurant deux semaines, notre regard se penche vers le théâtre d’ombres et la marionnette. Plus que tout autre “technique de théâtre”, cet art se trouve à la croisée des chemins, entre traditions et modernité. Des manifesta-tions comme la Biennale internationale de la marionnette à Paris ou encore le Festival MARTO dans les Hauts de Seine témoignent de la richesse et de la vitalité de la création dans ce secteur, en France et un peu partout dans le monde.

De la Chine à l’Afrique du sud en passant par l’Europe, partagez, toutes générations confondues, les aventures grandioses de personnages miniatures.(voir p 13 à 15)

JEUNE PUBLIC(super) Hamlet théâtre-cinéma

D’après William Shakespeare Cie La Cordonnerie> mardi 12, mercredi 13 novembre(voir p 54)

novembre

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À propos du spectacle Le SuicidéDans un décor astucieux, la bande à Pineau s’en donne à coeur joie : frénésie subtilement dosée, gags en série, trouvailles poétiques et contre-emplois délectables […] Manuel Le Lièvre et les autres… Ils sont tous épatants.Philippe Chevilley, Les Échos

Texte William Shakespeare Traduction Daniel Loayza Mise en scène Patrick Pineau Collaboration artistique, scénographie Sylvie Orcier

Lumières Christian Pinaud Musique et composition sonore Jean-Philippe François, Nicolas Daussy Vidéo Jean-Marie Carrel Costumes

Sylvie Orcier, Charlotte Merlin Construction du décor Les ateliers du Grand T Avec Nicolas Bonnefoy, Pauline Collin, Laurence Cordier,

Nicolas Daussy, Jean-Charles Di Zazzo, William Edimo, Alain Enjary, Marc Jeancourt, Aline Le Berre, Manuel Le Lièvre, Babacar M’Baye

Fall, Fabien Orcier, Christophe Vandevelde

du mardi 5 au vendredi 8 novembre

novembre

L’histoire du Conte d’hiver est d’abord l’histoire d’une jalousie soudaine, d’un aveuglement inopiné aux conséquences tragiques. Léonte, roi de Sicile, soupçonne son grand ami Polixène, roi de Bohème, de le trahir avec sa femme, Hermione. Il s’engouffre alors dans une folie vengeresse aux terribles effets. Les trois premiers actes de la pièce nous plongent au cœur de cette tragédie. Mais Shakespeare, qui maîtrise parfaitement l’incroyable liberté scénique offerte par le théâtre de son temps, nous réserve une surprise de taille : l’acte IV s’ouvre sur le personnage du Temps qui vient nous annoncer que seize années se sont écoulées…

Il n’est pas étonnant que Patrick Pineau décide avec sa troupe de s’attaquer à Shakespeare. Ce théâtre-là est d’abord un théâtre d’acteurs, un théâtre construit autour de situations de jeu d’une grande force. Le tragique y côtoie le comique, le trivial se mêle au poétique. Comme le dit le metteur en scène, “Il y a tout chez cet homme-là : le style et la pensée, les tréteaux et la poésie savante, la grosse blague et la métaphysique… Quand on fait du théâtre, on passe un peu son temps à se mesurer à lui, de près ou de loin. On l’a toujours dans un coin de sa tête. Il fait partie de votre ‘histoire de théâtre’, au moins comme point de repère. Il vous attend !

C’est nous maintenant qui attendons avec impatience Patrick Pineau et sa bande d’acteurs pour partager avec eux cette nouvelle aventure.

Après Le Suicidé, Patrick Pineau revient avec sa formidable troupe d’acteurs pour nous raconter l’une des histoires les plus incroyables de William Shakespeare. Dans ce Conte d’hiver, tout est abordé : jalousie, trahison, illusion… Cette véri-table tragi-comédie nous entraîne dans un tourbillon festif où la réalité joue avec le fantastique. Une extraordinaire machine théâtrale qui s’adapte formidablement à l’inventivité et à la générosité du metteur en scène et de ses acteurs.

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E Le conte d’hiver William Shakespeare - Patrick PineauPRODUCTION

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Un vrai bonheur ! Le Belge Arno dans toute sa vigueur, armé de sa verve surréa-liste et d’une impudeur qui lui permet une précision terre à terre […] un festival de gouaille, de verdeur.Véronique Mortaigne, Le Monde

le vendredi 15 novembreconcert assis-deboutTarif spécial abonnés

Alors oui, bien sûr, il y a bien eu un groupe de rock FM à coiffure approximative qui s’appelait Europe dans les années 80. Mais le seul chanteur à avoir fait danser des milliers de jeunes en scandant le nom de la plus grande bureaucratie du monde, c’est quand même Arno : “Putain Putain, c’est vachement bien, nous sommes quand même tous des Européens”. La classe ! Trente ans plus tard, les chansons d’Arno ne sont toujours pas au programme scolaire européen, mais ses albums sont écoutés de Londres à Berlin.

Cousin un peu déglingué d’une famille incapable de rocker en rond, le doux Belge promène sa voix dans les parages de Tom Waits, Higelin, voire même de Léotard, le poète. Ses concerts malmènent, dans le chaos le plus complet, accordéons, guitares et tambours, tandis que le maître de cérémonie propulse ses mots avec la puissance nécessaire pour être entendu jusqu’à la pompe à bière du comptoir du fond. Ses chansons parlent anglais, flamand ou “fran'chti” et racontent le monde tel qu’il tourne. Rond, probablement pas. Carré, encore moins. Mais, tant bien que mal, il tourne et laisse encore une place pour observer “les filles du bord de mer” piquées à Adamo. Dans une première vie, Arno a été cuisinier pour Marvin Gaye. Il paraît que les desserts n’étaient pas sa spécialité.

Le plus européen des chanteurs est de retour sur scène. Où qu’il se trouve, Arno transforme l’espace en estaminet flamand envahi par les vapeurs de carbonnade à la bière. Si les langues s’entrechoquent au même rythme que les riffs saturés, pas besoin de traducteurs interprètes dans le parlement “arnosien”. Ici, on chante en chœur, sans chef, et les votes se font au pied levé. Suspension de séance interdite.

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En partenariat avec l’Empreinte, Savigny-le-Temple Arno chant, Serge Feys claviers, Mirko Banovic basse, Mattijs Vanderleen batterie, Filip Wauters guitares

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Ses chansons planent sur un nuancier de gui-tare acoustique, d’orgue, de basse, de petites percussions. Un folk sans frontières, ballades funky sans œillères, dont la profondeur a la douceur consolatrice d’une caresse.Stéphane Deschamps, Les Inrockuptibles

novembre

le samedi 16 novembre

En partenariat avec l’Espace Prévert, Savigny-le-TempleDans le cadre du Festival “Les Traversées”Fatoumata Diawara guitare, chant Jean-Baptiste Ekoué Gbadoé batterie Martin Grenier guitare Jean-Alain Hohy basse

Corine Thuy-Thy chœur

Un jour, Fatoumata Diawara prend l’avion, sans demander la permission à ses parents, pour suivre une compagnie de théâtre de rue indissociable d’une manière de vivre : le Royal de Luxe. Comme école de l’envie, il y a pire. Cette envie la pousse ensuite à endosser le rôle de Karaba, sorcière qui n’attendait qu’un prince “petit mais vaillant” pour lui retirer son épine du dos.

Puis, enfin, elle se décide à composer. Il aura fallu patienter un peu pour que le monde de la musique nous offre des chansons africaines inspirées de Tracy Chapman ou Erykah Badu. Il aura suffi de quelques poétesses expatriées pour donner l’exemple.

Fatoumata Diawara est ainsi de cette génération de femmes qui ont écouté Rokia Traoré. Elle enregistre un album bouleversant et lumineux inspiré de son expérience de femme africaine. Accompagnée d’ins-truments occidentaux mêlant leurs harmonies aux instruments traditionnels, elle parle de la planète et de ses possibilités.

Aujourd’hui, lorsque Fatoumata Diawara chante, et lorsqu’elle entre en scène, c’est debout qu’on l’applaudit.

Fatoumata Diawara a déjà vécu plusieurs vies. Enfant prodige du cinéma au Mali, comédienne pour le Royal de Luxe, voix de la sorcière dans Kirikou et choriste pour Dee Dee Bridgewater, cette artiste s’est imposée, l’an passé, comme l’une des plus belles conteuses folk que le continent africain ait offerte à la planète. Guitare en bandoulière, elle chante debout. C’est peut-être un détail pour vous mais pour elle, cela veut dire beaucoup.

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DE Fatoumata Diawara

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Le théâtre d’ombre, les marionnettes, les voix off, les clips audio et les projections sont combinés de façon magistrale pour créer un monde qui, tout en étant fantastique, parvient à tendre un miroir à la vulnérabilité humaine. Ruth Cooper, Biz Community

du mardi 19 au jeudi 21 novembre

Direction Janni Younge Collaboration artistique Handspring Puppet Company, Adrian Kohler, Basil Jones Musique Neo Muyanga Son Daniel

Eppel Lumières Mannie Mannim Chorégraphie Mamela Nyamza Costumes et effets spéciaux marionnettes Hillette Stapelberg Animation

Michael Clark Texte Billy Collins Avec Jason Potgieter, Cindy Mkaza, Gabriel Marchand, Alude Mahali, Beren Belknap, Chuma Sopotela,

Nieke Lombard Voix Off Guy de Lancey

Mis en scène par Janni Younge, Ouroboros est un conte philosophique sur l'histoire d'amour que vivent Nokobonisa, la danseuse et André, le poète. Nous découvrons ces deux personnages alors qu'ils sont encore enfants et, au fil des différentes transformations de leurs marionnettes, nous assistons à une série d’échanges entre eux à cinq époques de leur existence. Nous prenant à témoin, ils nous content leur vie qui se déploie à travers le passé, le présent et l’avenir, à l'image d'Ouroboros le serpent qui se mord la queue, symbole de l'éternel cycle de la nature. La mise en scène circulaire symbolise ce mouvement ininterrompu du temps. Elle est le cadre de cette très belle parabole teintée de la poésie légère et magique du grande poète américain Billy Collins.

Ouroboros donne à voir une superbe interaction entre performeurs et marionnettes, théâtre d'ombres et animation, sur une composition musicale de Neo Muyanga et une chorégraphie de Mamela Nyamza. Un spectacle à voir comme on lirait un poème, en laissant les images et l'histoire tisser des liens avec notre imaginaire, avec l'histoire de nos propres vies. Fondée par quatre plasticiens de génie, la Handspring Puppet Company crée depuis des années, des petits diamants bruts qui scintillent sur les scènes internationales. On en redemande !

Déjà accueillie à Sénart avec Woyzeck on the Highveld, la handspring Puppet Compagny revient avec un magnifique conte sur l’histoire d’amour que vivent une danseuse et un poète. On retrouve la patte unique de cette compagnie sud-africaine, avec ses sublimes marionnettes en bois sculpté et l’incroyable mimétisme qui se joue entre les manipulateurs et leurs personnages. Incontournable!

OuroborosJanni Younge - Handspring Puppet Company

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C’est toute la machinerie d’un petit théâtre d’ombres et de papier qui s’anime devant nos yeux pour racon-ter la beauté des mondes sous-marins […] magie de jeux d’ombres, de reflets et de transparence. Libération

Conception, décors, marionnettes et lumières Damien Daufresne, Erol Gülgönen, Florence Kormann, Séline Gülgönen, Simon Plane

Musique et interprétation musicale Séline Gülgönen clarinette, clarinette basse, objets Simon Plane trompette, accordéon, percussions,

objets Avec Damien Daufresne, Erol Gülgönen, Florence Kormann

novembre

les vendredi 22 et samedi 23 novembre

Dans le noir, une drôle de machinerie s’éclaire. Elle va abriter les aventures de trois intrépides aventuriers, un explorateur, un musicien et un chasseur, tous lancés dans une quête incertaine : débusquer la baleine. Chacun suit son destin. Rien d’autre ne les unit que cet espace dans lequel ils semblent s’être échoués, le ventre du mammifère. Sont-ils les enfants de Jules Verne, Pinocchio ou de Moby Dick ? Sans doute des trois à la fois.

En tout cas, cette histoire muette est le prétexte à un voyage mystérieux en eaux troubles. Et c’est là que tout commence, entre terre et ciel, dans un univers sous-marin, rétif à la raison et aux certitudes. Dans ce théâtre d'ombres, pas de comptine, pas de morale, mais un extraordinaire kaléidoscope narratif, visuel et sonore.

Sur scène, l’équipage de manipulateurs et de musiciens s’agite pour provoquer un déluge de collages sonores, projections d’images, photos, gravures, bruitages et musique live ou effets visuels qui jouent des transpa-rences et des métamorphoses… Une esthétique de l’amoncellement et du télescopage, ciselée, totalement vouée au plaisir sensoriel et menée de mains de maître par une jeune équipe composée de plasticiens, mani-pulateurs et musiciens. Très, très inventive.

Un musicien, un pêcheur et un explorateur parcourent les océans à la poursuite d’une baleine. Le premier cherche le dialogue, le second le combat, le dernier la connaissance scientifique. Leurs destinées vont se jouer dans le mystère des eaux profondes, noires comme la boîte dans laquelle se joue ce théâtre d’ombres. Cette invitation à plonger dans les arcanes oniriques d’un monde de métamorphoses fascinantes requiert tous nos sens. Bienvenue dans le ventre de Pekee Nuee Nuee, la baleine.

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Cie Les ombres portées

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À propos de Hand StoriesExceptionnelle virtuosité de l’interprète, préci-sion du geste, force d’expression des marion-nettes. Un spectacle étonnamment moderne, à en faire grimacer de jalousie maître Guignol. Thierry Voisin, Télérama

Conception, scénographie et marionnettes Yeung Faï Assistant à la mise en scène Yoann Pencolé Dramaturge Pauline Thimonnier

Lumières Christian Peuckert Assisté de Adrien Gardel Vidéo Stéphane Janvier, Jérôme Vernez Son Ludovic Guglielmazzi Conseiller

artistique Thierry Tordjman Regard extérieur Gabriel Hermand-Priquet Avec Yeung Faï, Yoann Pencolé, Inbal Yomtovian

Pour survivre, une famille de paysans asiatiques doit vendre l'une de ses filles et pousser l’autre vers l’usine. L’avenir se joue pour elle dans ces multinationales qui font trimer de très jeunes enfants au nom de ce qu’on appelle le progrès d’une consommation mondialisée. Blue Jeans est une fable sur le jean, symbole de liberté et d’égalité au nom duquel des milliers d’ouvriers asiatiques - 70 % de la production du jean vient de là - deviennent des esclaves, enchaînant les journées interminables pour des salaires de misère. Quand le jean prend des allures de machine à broyer, c’est toute la rock’n’roll attitude qui prend du plomb dans l’aile. Si loin la Chine ? Mais demain, qui exploitera qui, jusqu’où irons-nous ?

Yeung Faï, né en Chine en 1964, est l’héritier de cinq générations de marionnettistes à gaine. Dans Hand Stories, il rendait hommage à son père, coupable de perpétuer la tradition et, sous Mao, cela voulait dire les camps, la mort. Ses marionnettes délicates, manipulées avec une immense virtuosité, ont soufflé un vent de grâce sur cette histoire dramatique. Le spectacle a marqué tous ceux qui l’on vu dans le monde entier. Mais si Yeung Faï pratique son art, c’est pour donner aux larmes “un parfum d’ambre et de miel”, et apaiser la violence du monde sans pour autant la nier. Sublime.

Yeung Faï a été découvert en France avec Hand Stories, sublime hommage à ses ancêtres marionnettistes. Il revient avec une fable documentaire dénonçant les conditions de travail des milliers de “petites mains” asiatiques sacrifiées sur l’autel de nos insatiables désirs consuméristes. Entre théâtre d’objets, cinéma d’animation et marionnettes, cette fable sur les revers de la mondialisation est un vrai coup de poing poétique.

du mardi 26 au jeudi 28 novembre

Blue Jeans Yeung Faï

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Conception, mise en scène et musique Camille Rocailleux Dramaturgie et assistanat à la mise en scène Sarah Cillaire Son Vanessa Court

assistée de Olivier Pfeiffer Programmation son en lien avec la vidéo Olivier Pfeiffer Lumières Nicolas Charles Programmation sampler

vidéo Thomas Pachoud Avec Camille Rocaillleux, Quentin Allemand, Julien Vasnier, Nicolas Martel, Romie Esteves, Joane Calice

novembre

le vendredi 29 novembre

Ceci n’est pas un corps, cette joue est une peau de tambour, ce pied comporte plus de notes qu’un piano tandis que ce torse est une route escarpée. Ceci n’est pas un homme, mais un orchestre aux mille sonorités, capable de vous faire voyager du Brésil au Mali, en passant par le bout de la rue. Ceci n’est pas une danse mais un poème à ciel ouvert, dont les pages se tournent comme une caresse. Ceci n’est pas un spectacle mais une expédition à laquelle nous convient Camille Rocailleux et sa drôle de troupe. Une troupe constituée de virtuoses des percussions, de multi-instrumentistes inclassables ou de crooners négligemment irrésistibles. Alors, où va-t-on comme ça ? Mais là, tout près, au bout du monde.

Dans un territoire jouissif où nos cinq sens ont pris le pouvoir, conviant même deux ou trois autres sens inattendus à la fête, les personnages inventent sous nos yeux le road movie le plus singulier depuis l’invention du guide du routard : la quête du bon tempo vital.

Chez Camille Rocailleux, on tape sur ses genoux, on chante sous la pluie et on danse sans préavis. La règle du jeu est la plus simple du monde : vivre, pleinement, joyeusement, fébrilement, mais obstinément.

Camille Rocailleux ferait un sacré bon guide. Lorsque ce percussionniste virtuose, entendu chez le metteur en scène Jérôme Savary ou chez la chanteuse Camille, décide de vous faire voyager, il ne fait pas les choses à moitié. vidéo, danse, body-percussions et chant lyrique, rien n’est de trop dans ce tourbillon musical en forme de quête épique. Don Quichotte n’a qu’à bien se tenir, la relève est assurée.

Obstinés !Cie E.V.E.R. - Camille RocailleuxCOPRODUCTION

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ÉCOUTEZ, DÉBATTEZ, PARTCIPEZRencontres après spectacleCyrano de Bergerac > mercredi 18 décembre

JOUEZ, DANSEZ, PARTCIPEZStage théâtreModule 1 : L’escrime de théâtreen lien avec Cyrano de Bergerac(voir p 21) > les 14 et 15 décembre

C'EST NOËLL'idée cadeauPour Noël, partagez vos émotions de spectateur et offrez un abonnement ou des places de spectacles à vos proches. Renseignements auprès de l'équipe accueil.

Il y a deux moyens d'oublier les tracas de la vie : la musique etles chats. Albert Schweitzer

JEUNE PUBLICCuisses de grenouille danse

Carlotta Sagna> mardi 3 et mercredi 4 décembre(voir p 54)

décembre

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Conception Arnaud Anckaert, Frédéric Arsenault, Alexandre Fray Mise en scène Arnaud Anckaert Scénographie et lumières Frantz Loustalot

Son Hervé Herrero Regard chorégraphique Mathilde Van Volsem Costumes Flora Loyau Avec Frédéric Arsenault, Alexandre Fray

Il y a de la vulnérabilité dans leur Appris par corps, de la force aussi. Quelque chose d’un art martial, d’un surf, d’une danse évocatrice des relations humaines dans toutes leurs splendeurs et dépen-dances, complicités et complexités.Cathy Blisson,Télérama

décembre

du jeudi 5 au dimanche 8 décembre

Alexandre Fray est porteur, Français, solide comme un roc, impassible. Frédéric Arsenault est voltigeur, Québé-cois, léger comme l’air, tout en extériorité. Seuls sur le plateau nu, ils énoncent une multitude d’états, comme s’ils tournaient un kaléidoscope de la condition humaine. Ils se portent, se supportent, se tiennent à bout de bras, se soudent, se rejettent, sans cesse dans le regard de l’autre, jusqu’à en perdre haleine. Toujours, ils vont tenter d’échapper à ce lien invisible qui les unit. Toujours, ils y reviendront, impuissants à échapper à leur gémellité.

Entre art martial et théâtre du mouvement, ce spectacle, sans mot et sans esbroufe, met l’homme face à l’homme, dans l’épreuve des corps avec une vérité dont le dépouillement confine à la mise à nu. La prestation est hypnotique. Bien sûr, il y a la performance, virtuose, mais surtout, un “main à main” loin des sentiers battus. Ici, le porteur n’est pas le parfait alter ego de son voltigeur, les équilibres peuvent se rompre, l’harmonie se déliter. Appris par corps est une expérience à vivre, plus qu’un spectacle à regarder et c’est fascinant.

Ils sont là, face à face, un porteur et un voltigeur sur une diagonale, seuls, unis à l’amour, à la mort… Pas un mot, juste des corps, des bras, des mains qui se cher-chent, se repoussent, irrémédiablement aimantés. Le duo décline, en gestes, toutes les expressions de la relation humaine qui vont du rapprochement à la violence, de la confiance aveugle à la dépendance. Ils sont là, simplement dans leur corps et la magie opère. Immédiate. Rarement, il y a si peu à dire quand il y a tant à voir.

Appris par corpsCie Un loup pour l’homme

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Ponctuées de sonorités surprenantes, portées par sa voix haut perchée, intenses et légères à la fois […] ses chansons composées au piano empruntent des chemins de traverse et retombent toujours sur leurs pattes. Ce Cascadeur est un pro. Clémentine Goldszal, Le Point

Au cinéma, un cascadeur est une doublure chargée de remplacer un acteur le temps d’une scène risquée. À l’heure d’exprimer ses sentiments, on rêve souvent de pouvoir faire appel à un cascadeur poète, capable de réussir une déclaration d’amour particulièrement difficile, même pour Belmondo. C’est probablement avec ce type de vocation en tête qu’Alexandre Logo a imaginé son personnage de scène, allant jusqu’à dissimuler pudiquement son visage derrière un casque de moto assorti d’un masque de catcheur mexicain.

Si Cascadeur mène un combat, c’est celui du droit à la persistance des rêves d’enfant. Son ring est peuplé de fantômes souriants et ses mélodies ont la pureté des premières fois. En guise d’armure, notre chevalier tendre s’entoure de plusieurs claviers sur lesquels il reproduit l’univers onirique qui avait fait de son premier album un objet sonore à la beauté troublante. À l’écoute de Ghost Surfer, son second enregistrement, on pressent que le road movie musical sera lumineux et aérien. À retrouver sur scène, sans doublure et sans filet.

Depuis les années 70 et les chefs-d’œuvre d’un certain chanteur blond à mous-tache, on n’avait plus entendu un tel manieur de “mots bleus”. Cascadeur est un crooner mélancolique, amateur de synthétiseurs et autres boîtes à rythmes bricolées. Dissimulé derrière un casque et un univers visuel sorti d’une chambre d’enfant rêveur, ce mélodiste ose la sensibilité et laisse une place au silence. Une démarche bouleversante justifiant, à elle seule, le patronyme choisi.

le samedi 7 décembreconcert debout

En partenariat avec l’Empreinte, Savigny-le-Temple Avec Cascadeur (distribution en cours)

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PCascadeur

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Un homme au costume évo-quant les derviches tourneurs exécute un impressionnant solo de hip hop, tandis que certains mouvements de groupe rappel-lent les chorégraphies de Pina Bausch. AFP

Direction et chorégraphie Akram Khan Musique Nitin Sawhney, Jocelyn Pook, Ben Frost Producteur Farooq Chaudhry Costumes Kimie

Nakano Lumières Fabiana Piccioli Scénographie Matt Deely Dramaturgie Ruth Little Recherche et documentation Joel Jenkins Assistants

chorégraphes Andrej Petrovic, Jose Agudo Construction décor Sander Loonen et Firma Smits Son Nicolas Faure Créé et interprété par

Kristina Alleyne, Sadé Alleyne, Ching-Ying Chien, Sung Hoon Kim, Denis ‘Kooné’ Kuhnert, Hannes Langolf, Yen-Ching Lin, TJ Lowe,

Christine Joy Ritter, Catherine Schaub Abkarian, Nicola Monaco

Parallèlement à des collaborations événementielles avec Juliette Binoche, Sylvie Guillem ou encore Danny Boyle lors de la Cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Londres, Akram Khan propose, à chaque fois, des créations attendues fébrilement à travers le monde. Après le Sadler’s Wells Theatre de Londres ou encore le Théâtre des Champs-Élysées, c’est à Sénart que nous pourrons découvrir iTMOi.

Dans sa volonté de marquer les cent ans du Sacre du printemps, Akram Khan a demandé à trois compositeurs de s’inspirer de la pensée du génie russe plus que de sa partition pour rendre hommage à celui qui allait changer le cours de la musique et de la danse.

C’est donc sur une partition originale, alliant chants folkloriques et musiques électroniques, instruments classiques et guitare électrique, que les onze danseurs et danseuses très “physiques” investissent littéralement le plateau pour faire naître du chaos la beauté. Ils empruntent des gestes issus des danses d’Europe de l’est, de la danse Kathak ou encore du hip hop. Comme d’habitude, c’est l’exceptionnelle qualité des danseurs qui permet à l’élégant et singulier Akram Khan de nous étonner, encore et encore, de son incroyable inventivité.

Akram Khan, que nous avions déjà accueilli avec Vertical Road, est l’un des chorégraphes contemporains les plus influents de ces dernières années. Avec sa dernière création, le chorégraphe rend, à sa façon, un sublime hommage à Stravinski et son Sacre du printemps. Les deux hommes avaient rendez-vous !

décembre

du jeudi 12 au samedi 14 décembre

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Akram Khan Company

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Pineau jusqu’au bout, clown et voyou, mauvais garçon plus doué pour la baston que pour les états d’âme, et farceur pourtant, acteur boxeur, pas loin sur le mur de photos de Gabin, Brando, De Niro et Depardieu bien sûr […] Écouter Cyrano aussi généreusement porté continue de faire un bien fou, comme un retour en enfance quand les héros font rêver. René Solis, Libération

Texte Edmond Rostand Mise en scène et lumières Georges Lavaudant assisté à la mise en scène par Fani Carenco Dramaturgie

Daniel Loayza Décors Jean-Pierre Vergier Costumes Géraldine Ingremeau Son Luc Guillot Maître d’armes François Rostain

Costumes Géraldine Ingremeau, Jean-Pierre Vergier Maquillages Sylvie Cailler Perruques Jocelyne Milazzo Avec Gilles Arbona,

Frédéric Borie, Marina Boudra, François Caron, Olivier Cruveiller, Maxime Dambrin, Loïc-Emmanuel Deneuvy, Marie Kauffmann,

Laurent Manzoni, Patrick Pineau, Emmanuelle Reymond , Julien Testard, Stéphane Czopek, Bernard Vergne, Pierre Yvon,

Alexandre Zeff (distribution en cours)

du mardi 17 au vendredi 20 décembre

Cyrano de Bergerac fait partie de ces pièces que nous connaissons comme à notre insu. Nous en reconnais-sons quelques mots, comme ceux de la fameuse tirade du nez : “C’est un roc !.. C’est un pic ! C’est un cap !..” Nous sommes accompagnés par des images liées à des réminiscences de combats d’épée et à des souve-nirs de scènes d’amour mythiques, comme la fameuse scène du balcon où Cyrano se cache pour devenir la voix amoureuse du jeune Christian.

La pièce constitue un véritable défi de mise en scène. Comment réactiver et rénover cet imaginaire commun ? Quelles solutions scéniques trouver à la multiplication des lieux et des personnages ? Et surtout, comment rendre sensible la profondeur du drame qui se joue dans le cœur même de Cyrano ? On peut compter sur Georges Lavaudant et ses fidèles acteurs pour relever ce défi et nous proposer un grand moment de théâtre à la fois romanesque et intime, tonitruant et poétique.

Avec Patrick Pineau qui fut, entre autres, son Danton dans l'œuvre de Büchner, le metteur en scène retrouve cet acteur capable de donner à voir et à entendre les fêlures profondes d’un grand héros paradoxal mû par des sentiments contra-dictoires, à l’image d’Hamlet ou de Lorenzaccio.

Georges Lavaudant retrouve son acteur fétiche Patrick Pineau pour le mettre en scène dans le rôle titre de l’un des plus incroyables textes du répertoire français, Cyrano de Bergerac. Tout aussi comique que tragique, ce drame néo-romantique, écrit en 1897, nous plonge au cœur de la France du xviie siècle et nous raconte une magnifique histoire d’amour, celle qui lie à tout jamais les destins du flamboyant Cyrano, du jeune Christian et de la belle Roxane.

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ECyrano de Bergerac Edmond Rostand - Georges Lavaudant

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ÉCOUTEZ, DÉBATTEZ, PARTCIPEZRencontres après spectacleUn autre nom pour ça > vendredi 10 janvierMon dernier cheveu noir > jeudi 30 janvier

JOUEZ, DANSEZ, PARTCIPEZStage musiqueModule 2 : Voix, bruitage,enregistrements de bouclespar Khalid K en lien avec l'Espace Prévert, Savigny-le-Temple> samedi 11 janvier

Stage théâtreModule 2 : Jeux d’acteurs, jeux d’improvisationsen lien avec Un autre nom pour ça(voir p 23) par Emmanuelle Hiron> dimanche 12 janvier

L'humour, c'est comme les essuie-glaces, ça n'arrête pas la pluie, mais ça permet d'avancer. Jean-Louis Fournier

JEUNE PUBLICFin de série théâtre d'objets

Bob théâtre> mardi 7 et mercredi 8 janvier(voir p 54)

L’après-midi d’un foehn arts de la piste

Cie Non Nova> mardi 21 et mercredi 22 janvier(voir p 55)

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ET HOP !2 014

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Mladen Matéric a une âme rêveuse : il procède comme un magicien qui révélerait sur les clichés les pensées des personnages. […] Un charme touchant. Brigitte Salino, Le Monde

Conception, décors et mise en scène Mladen Materic assisté à la mise en scène par Thierry Dussout Direction technique et lumières

Frédéric Stoll Musique Haris Resic Son Sylvain Lafourcade Costumes Odile Diverger avec Haris Resic, Emanuelle Hiron, Miguele

Mùnoz, Zenaida Alcalde, Thierry Dussout

du jeudi 9 au samedi 11 janvier

Dans un grand travelling arrière, Tattoo Théâtre remonte le temps de nos vies. De nos amours à nos emmerdes, de nos deuils à nos réussites, de nos petits rituels aux grands tournants de notre existence, Mladen Materic pointe tous ces moments après lesquels plus rien n’est comme avant. Un regard manqué, un geste anodin ou encore une main qui, au moment d’un départ, prend le temps de se poser sur l’épaule de l’amant, du fils ou de l’ami qui peut-être ne reviendra jamais, et tout est à jamais transformé.

Tout au long du spectacle, au fil des séquences de ces bribes de vies universelles, le décor se métamorphose en espaces de différentes tailles. Grand plateau occupant toute la scène ou bien espaces plus petits sont utilisés simultanément ou successivement. En fond sonore, Nina Simone, Natacha Atlas, Nick Cave ou encore Screaming Jay Hawkins nous chantent leur version de I put a spell on you, comme une ritournelle “ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre”… Comme chaque minute de notre vie.

Mladen Materic est réputé pour l’esthétisme de ses créations oniriques. En plasticien qu’il est aussi, il façonne des ambiances de son et de lumière saisis-santes pour des acteurs performers qui mettent le corps en jeu. Cette fois, il réunit au plateau les comédiens historiques du Tattoo Théâtre mais aussi deux magiciens, une danseuse, une trapéziste et quelques autres figures inattendues pour explorer le temps qui passe.

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EUn autre nom pour çaMladen Materic - Tattoo ThéâtreCOPRODUCTION

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Modern Dance réunit trois danseuses d’une en-voûtante souplesse lancées dans un marathon de danse au rythme enfiévré de Fast Track de Miles Davis. Abandon et endurance produisent alors un effet hypnotique de belle ampleur.Fabienne Arvers, Les Inrockuptibles

Conception Johanne Saunier assistée à la chorégraphie par Cécile Goossens Collaboration artistique Mathurin Bolze Lumières et

scénographie Jim Clayburgh Son Marc Doutrepont Costumes Virginie Gervaise Créé et interprété par Johanne Saunier, Ine Claes,

Sabine Molenaar

janvier

le mardi 14 janvier

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Formée chez Anne Teresa de Keersmaecker, Johanne Saunier fait le choix de la beauté du geste. Entourée de deux autres danseuses, elle propose une performance hypnotisante et contagieuse. Sur les explosions rythmiques signées Miles Davis ou sur des plages de silence, les danseuses ignorent le sol qui les attire et tentent d’oublier toutes pensées qui alourdiraient la tête. Il n’y a jamais de temps mort car la fin des mou-vements entraînerait leur chute. Et si la gestuelle s’estompe, ce n’est que pour reprendre un peu de souffle. Mais, très vite, il faut garder les pieds en mouvement pour ne pas être éliminé. Un grand élastique en fond de scène est là pour renvoyer les corps sur la piste.

Si les longs marathons des années 20, lors de la grande crise, avaient indéniablement un côté cruel pour les parti-cipants, ce choix de miser sur la danse pour faire face au désarroi social est une grande inspiration pour Johanne Saunier. Car, dans un monde qui ressemble de plus en plus à la course du fameux poulet sans tête, dépenser son éner-gie pour rien ne peut-il pas être, en soi, un acte politique ? On sort de ce qui est bien plus qu’un spectacle, essoufflé et bouleversé d’avoir ressenti jusqu’à l’entorse l’essence de notre condition d’Humain.

Modern dance est une création pour trois femmes qui revendiquent une danse à l’image d’un marathon. Célébration du présent, la “modern dance” de Johanne Saunier ne naît pas de la pure habileté à bouger, mais s’impose comme un art de la survie. Modern dance est une chorégraphie qui fait du bien à regarder car les danseuses font ce qu’elles savent faire le mieux, gérer leur essoufflement avec inventivité, hargne, ironie, drôlerie et grâce.

Modern danceJohanne Saunier - Mathurin Bolze

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du mercredi 15 au samedi 25 janvier (lieu p 68)Tarif spécial abonnés

C’est à un spectacle d’une rare sensibilité que nous convie Monique Brun. […] Léo 38, construit comme un voyage, nous révèle tout un pan de la vie de Léo Ferré inconnu du grand public. Un spectacle à la fois simple et ciselé : un vrai bijou.André Brot, Le Dauphiné Libéré

Conception et interprétation Monique Brun d’après Léo Ferré – Vous savez qui je suis, maintenant ? Éditions La mémoire et la mer, 2003

“Ce n’est pas le rince-doigts qui fait les mains propres, ni le baisemain qui fait la tendresse. Ce n’est pas le mot qui fait la poésie, c’est la poésie qui illustre le mot”. Ce sont les mots de Léo Ferré que Monique Brun a voulu faire résonner dans ce qu’elle nomme, à juste titre, une confidence plutôt qu’un spectacle. DansLéo 38, la comédienne déroule pour nous le fil d’un homme qui avait fait du choix des mots une raison de vivre et de combattre.

En partant délibérément des entretiens du poète anarchiste pour les mêler aux textes de ses chansons, Monique Brun opte sans trembler pour la vie et ses aspérités. Ici, point de sage et artificielle mise à plat de la vie d’un homme, mais une plongée sans filet dans les tourments, la tendresse et la mélancolie d’une œuvre qui est inséparable de la chair même de son auteur. Les chansons sont interprétées a capella ou simplement dites, entendues à nu comme une déclaration d’amour. Léo Ferré parle, nous parle, et ses phrases sonnent terriblement justes, aussi entêtantes qu’un refrain. Tandis que défilent dans nos oreilles ébahies les amis, les amours et les indignations de Ferré, les frontières entre discussions, poèmes et chansons s’effacent. Lorsque Monique Brun nous signifie en douceur qu’il est temps de rallumer la salle et de nous rendre à une autre forme de réalité, c’est émus que nous la remercions.

Seule en scène, sans musicien ni bande sonore, une comédienne nous fait entendre Léo Ferré. À travers les mots d’un homme qui a su donner à la poésie un écho hors normes, Monique Brun nous raconte une vie. En mêlant les entretiens aux paroles des chansons, elle rebat pour nous les cartes d’une œuvre monstre et peu dissoluble dans l’anthologie. En clamant du Ferré, elle ramène à la vie un poète qui n’était pas fait pour mourir.

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ELéo 38 Ferré a capella

Léo Ferré - Monique Brun

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Une véritable interprète. La révolte gronde tou-jours au plus profond de son chant, mais avec une émouvante pudeur. […] Le minimalisme de la formule orchestrale puise son intensité dans le doux vertige des mélodies, mais aussi dans la dynamite que Melissmell planque dans les plis de son chant, quand elle s’insurge contre ce capitalisme. Fara C., L’Humanité

janvier

le vendredi 17 janvierconcert assis-debout

En partenariat avec l’Empreinte, Savigny-le-TempleMélanie Coulet alias Melissmell chant Nicolas Dri piano Yann Fery, Daniel Jamet guitares

Si Brel avait 30 ans aujourd’hui, son accompagnateur serait plus probablement guitariste électrique qu’accor-déoniste, et c’est face à un Olympia debout et en jean qu’il croquerait ses mots écrits pour dire le monde tel qu’il tourne. Si Brel avait 30 ans aujourd’hui, il serait, pourquoi pas, une jeune femme, de celles qui ont vécu les chansons de Mano Solo, Noir Désir ou Nirvana comme le coup de pied aux fesses nécessaire pour choisir la vie d’artiste et quitter leur Ardèche natale. Pour le reste, rien n’aurait changé. Le même choix de la vérité, la même capacité à transformer en chanson pleine de joie et d’ironie l’indicible souffrance de l’être humain, la même manie d’embrasser la scène, de peur qu’elle ne se sauve. Si Brel avait 30 ans aujourd’hui, il s’appellerait peut-être Melissmell, en référence à la mélisse, cette plante magique réputée pour soulager les maux des femmes. Il jouerait inlassablement de bar en bar, de ville en ville, entouré de musiciens fidèles, incapable d’envisager une autre vie que la sienne.

Aujourd’hui, le monde a bien changé depuis que Brel l’a quitté mais nous avons toujours autant besoin de poètes. Melissmell est faite de chair et de mots. Elle chante bel et bien, ici et maintenant.

Chanson ou rock’n roll ? Fromage ou dessert ? Ballon rond ou ovale ? On n’a pas toujours envie de choisir et Melissmell n’a délibérément pas voulu trancher entre Brel et Mano Solo, entre Ferré et Nirvana. Le choix de Melissmell, c’est celui de la scène. Celle des troquets, celle des festivals ou des clubs, peu importe, du moment qu’elle peut y balancer ses mots et envoyer du son.

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le samedi 25 janvierTarif spécial abonnés

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L’oiseau, à lui seul, évoque la musique, le chant. Belle idée que celle de l’Orchestre national d’Île-de-France de lui dédier un programme ! Pour Gustav Mahler, dans Les chants d’un compagnon errant, il est bien sûr l’hôte des forêts dont le compositeur évoque si bien les frémissements et les murmures, mais c’est aussi celui qui, évoluant dans les airs, prend ses distances d’avec le monde terrestre et devient une métaphore de l’élévation spirituelle vers laquelle tend tout artiste. Dans sa Flûte enchantée, Mozart pare de plumes son naïf oiseleur, le très terrestre Papageno. Ainsi, dans le secret des oiseaux, il détient les clés du bonheur simple, trésor que l’humanité se doit de préserver sur terre.

Avec L’oiseau de feu, il n’est plus un simple volatile chez Igor Stravinski qui en évoque la magnificence, l’exubé-rance et la magie. À cette fin, il imagine un orchestre superlatif, doté d’innombrables percussions – xylophone, célesta, tam-tam, triangle, tambour de basque… – mais aussi d’un piano et de trois harpes ! Rien n’est trop riche pour évoquer cet oiseau de légende qu’un héros, aveuglé par sa splendeur, suit en quête d’immortalité. Fruit de la première grande commande de Diaghilev pour ses Ballets Russes, l’œuvre fera accéder le composi-teur à la célébrité dès sa création en 1910. Suivront Petrouchka puis Le Sacre du printemps.

Avec ce programme concocté par l'Orchestre national d'Île-de-France, voici une occasion rêvée d’écouter, durant toute une soirée, se déployer toutes les facettes de la grande phalange symphonique prenant son vol.

Accueillir l’Orchestre national d’Île-de-France et son nouveau directeur artistique, l’ardent Enrique Mazzola, c’est faire résonner la salle des mille éclats du grand orchestre symphonique post-romantique, cette gigantesque machine à sons, mue par plus de quatre-vingt musiciens, nous fait perdre nos repères et nous conduit au vertige, à l’ivresse. Ne manquons pas l’occasion d’écouter ces oiseaux rares !

Orchestre national d’Île de France L’Oiseau de feu

Enrique Mazzola - Markus Werba

En partenariat avec le Conservatoire Gabriel Fauré, Savigny-le-TempleDirection Enrique Mazzola Avec Markus Werba Baryton et les musiciens de l’Orchestre national d’Île-de-France

Gioacchino RossiniLe voyage à Reims - OuvertureWolfgang Amadeus MozartLa flûte enchantée - Airs de Papageno Gustav MahlerLes chants d’un compagnon errantKaija SaariahoForty heartbeats - Création françaiseIgor StravinskiL’oiseau de feu (suite 1945)

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Ce pessimiste actif, compagnon de route du regretté Pierre Desproges, promène sur scèneson esprit moqueur et sans illusion, bourré de tendresse, de poésie et d’insolite.Jean-Claude Raspiengeas, La Croix

Conception et interprétation Jean Louis Fournier Collaboration artistique Anne Bourgeois Scénographie Lisa Navarro

Lumières Hervé Coudert Son Jacques Cassard Répétitions Tiphaine Gentilleau

Pour se persuader que l’on est devenu vieux, Jean-Louis Fournier propose un constat simple : “Même quand on est bronzé, on reste moche”. Vieux copain de Pierre Desproges, Jean-Michel Ribes, Catherine Jacob ou encore Claude Piéplu, l’impertinent Jean-Louis Fournier, auteur d’essais humoristiques à succès comme L’Arithmétique appliquée et impertinente ou Je vais t'apprendre la politesse, p'tit con, porte depuis plusieurs années un regard tendre et ironique sur sa propre vie. Il devient le chroniqueur non seulement de nos propres névroses, maladresses et autres faiblesses, mais aussi des absurdités de notre société contemporaine.

En 2011, il fait ses débuts, seul en scène, avec Tout enfant abandonné sera détruit, qui rencon-trera un grand succès au Théâtre du Rond-Point. Cette réflexion drôle et iconoclaste sur la jeunesse trouve sa suite logique, pourrait-on dire, avec ce second opus consacré à la vieillesse. Le specta-teur suit avec délice les anecdotes et réflexions de cet homme à l’humour délicat qui parvient à

rendre drôle ce qui, a priori, ne l'est pas et “pourquoi pas émouvoir mes petits camarades humains qui sont embarqués sur le même bateau et qui font la croisière entre la jeunesse et la vieillesse”.

Comment réagit-on devant sa glace lorsqu’on se rend compte qu’il ne nous reste plus qu’un seul cheveu noir ? L’au-teur, Jean-Louis Fournier, s’amuse avec le cliché du premier cheveu blanc et nous livre une réflexion personnelle et amusée sur la vieillesse. Seul en scène, il critique avec humour et douceur ces vieux dont il fait partie et fait preuve ainsi d’une incroyable vitalité.

janvier-février

du mardi 28 janvier au samedi 1er février

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E Mon dernier cheveu noirJean-Louis Fournier - Anne Bourgeois

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ÉCOUTEZ, DÉBATTEZ, PARTCIPEZRencontres après spectacleWelcome to paradise > jeudi 6 févrierPearl > mercredi 12 février

JOUEZ, DANSEZ, PARTCIPEZStage danseModule 1 : Le duo chorégraphiqueen lien avec Welcome to paradise (voir p 32) par un danseur du Ballet de Lorraine> samedi 8 février

LE ThÉÂTRE DE SÉNARTCa y est, c’est parti ! Les travaux du Théâtre de Sénart ont commencé depuis mars 2013 et s’achèveront au printemps 2015.

En attendant son ouverture à la rentrée 2015 et pour suivre l’évolution des travaux, le SAN de Sénart et la Scène nationale vous proposeront régulière-ment plusieurs rendez-vous festifs.

Pour plus d’informationswww.senart.comwww.scenenationale-senart.com

La nouveauté, c'est vieux comme le monde. Jacques Prévert

JEUNE PUBLICTraversée théâtre

Estelle SavastaCie Hippolyte a mal au cœur> mardi 11 et mercredi 12 février(voir p 55)

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Luca Aquino trompette Tore Brunborg saxophones ténor et soprano Manu Katché batterie, piano Jim Watson piano, hammond B3

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le samedi 1er févrierconcert assis-deboutTarif spécial abonnés

Le jazz est un choix de vie bien plus qu’un genre musical ou une marque de voiture. Pianiste à l’origine, Manu Katché a choisi les tambours pour la liberté et une forme de connexion directe à ce continent africain qui avait vu naître ses parents. Sa collaboration avec Peter Gabriel en 1986 ouvre le carnet de bal du plus beau pedi-gree qu’un manieur de baguettes français puisse présenter à l’heure du dîner. Jeff Beck, Dire Straits, Youssou N’ Dour, Sting, Jan Garbarek…, autant d’artistes majeurs qui n’envisageaient pas de sortir sans la caisse claire du divin Katché. Pour autant, durant toutes ces années passées à faire groover les salles du monde entier, le natif de Saint-Maur-des-Fossés n’a jamais perdu le fil du choix originel, la batterie comme sésame pour la liberté, les pas de Tony Williams, Elvin Jones ou Philly Jo Jones comme route à suivre.

Depuis près de dix ans, lorsqu’il ne souligne pas les qualités des candidats à la réussite éphémère télévisuelle, Manu Katché publie des albums aériens peuplés de compositions mélodieuses prouvant une fois encore que la batterie ne fait pas le batteur. Son dernier album s’intitule tout simplement Manu Katché. Un nom devenu une marque de fabrique résumant, à lui seul, une manière d’envisager les musiques. Toutes les musiques.

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À l’heure de publier son 4e album, l’un des musiciens-batteurs les plus marquants de ces dernières années assume plus que jamais son rôle de garant d’un jazz épuré et généreux. Loin des démonstrations futiles et éprouvantes de musiciens ayant forcé sur le club de gym, le quartet de Manu Katché joue avec l’assurance des artistes qui n’ont jamais eu peur de murmurer. Jusqu’à rendre au silence toute la puissance qu’il mérite.

Manu Katché

Question fluidité du groove, il est l’un des maîtres. […] Ses composi-tions sont rigoureuses. On y entend du swing, des traces de funk, des accroches samba, des métriques d’Afrique noire, la sophistication pop. […] Et à tout instant, un bonheur visible. Sylvain Siclier, Le Monde

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Le temps d’une soirée, le public a vibré aux accents des chants racon-tant les rites euphoriques, les fêtes mais aussi les instants de tristesse des Roms de Hongrie. […] Un grand moment de musique et d’humanité.La Dépêche du Midi

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le mardi 4 février

En partenariat avec l’Espace Prévert, Savigny-le-TempleMise en scène, traduction Mária Nagyné Varga Avec Miklós Rostás violon alto (brátch), chant, danse Miklós Horváth guitare, chant,

danse Miklós Rostás junior guitare, percussions, chant, danse Tibor Rostás guitare, chant, danse Jeno Rostás percussions, cuillères,

chant, danse Mária Rostás chant, danse Mária Nagyné Varga danse

Nyirbator n’est pas le titre du prochain film d’Arnold Schwarzenegger. Il s’agit du nom d’une petite bourgade hongroise située à quelques cordes de violon de la Roumanie et de l’Ukraine. Un lieu choisi par deux familles tziganes pour poser sacs en toile, guitares, réchauds et casseroles et se déclarer sédentaires après quelques siècles de balades à travers trois continents.

Une fois les familles Rostas et Horvath obligées de cohabiter quotidiennement, l’affaire aurait pu tourner au vinaigre, façon castagne Shakespearienne. Mais au lieu de taper sur son voisin, un Rostas a préféré cogner en rythme sur un pot à lait, tandis qu’un jeune Horvath a gratté sa guitare jusqu’à plus de cordes. La nuit est passée en moins de temps qu’il n’en faut pour couper du paprika. Au petit matin, les femmes partageaient encore des chansons tandis que les danses masculines étaient devenues un peu chancelantes sous les doux effets de l’alcool de prunes, même à Nyirbator. On aurait pu en rester là, échanger adresse mail et numéro de portable, mais il fut décidé à l’unanimité de continuer à danser et chanter tous ensemble. Où ça ? Mais dans le monde entier pardi ! La planète étant la seule piste de danse suffisamment large pour accueillir un bal millénaire. Avant de s’élancer, il fallait encore choisir un nom et Kek-Lang fut choisi sans que personne ne soit capable de se souvenir pourquoi. Depuis cette fameuse nuit, les Kek-Lang réveillent les nôtres. Attention à ce diable de pot à lait.

Les Kek-Lang chantent et dansent la vie, comme dans Latcho Drom de Tony Gatlif. Descendants de deux familles de Roms sédentarisées en hongrie, les membres de la “flamme bleue” sont dépositaires de centaines de chansons et d’une manière, bien à eux, d’envisager la musique. En privilégiant l’énergie de l’instant à la rigueur technique et la joie d’être et de jouer ensemble aux partitions bien classées, les Kek-Lang nous rappellent l’improbable beauté d’une musique qui n’a pas de maison.

Kek-Lang

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Tendresse, peine, désir, soumission, extase, fuite… ainsi sont déclinées toutes les étapes de la vie du couple. Les sentiments font des gammes, images d’un amour à la fois sensuel et cruel. Magique. Claire Lanier, Le Dauphiné Libéré

Chorégraphie Joëlle Bouvier, Régis Obadia Lumières Marc Oliviero Son Patrick Roudier Costumes Thomas Smith

Répétiteur Joris Pérez (distribution en cours)

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les jeudi 6 et vendredi 7 février

Guidés par les deux créateurs réunis pour l’occasion, les deux nouveaux interprètes dansent Paradise comme on relit un texte fondateur. Pour faire renaître cette pièce incandescente, l’enjeu de cette transmission était de l’appréhender sans être dans l’imitation, mais de pouvoir s’approprier la gestuelle, de s’immerger dans son monde.

Sur le plateau, entre ciel et terre, un homme et une femme dansent l’amour et mettent en corps l’ensemble des secousses sentimentales et autres accidents de parcours de deux âmes entremêlées pour la vie.

En convoquant musique classique, chant lyrique, dialogues de cinéma, chanson de Marylin Monroe et plage silencieuse, la bande sonore qui accompagne les émotions amoureuses des deux danseurs est à elle seule un petit bijou de création. Les gros plans succèdent aux travellings et les deux danseurs, en habit de ville, rejouent le tourbillon de la vie : perdus de vue, retrouvés, enlacés, réchauffés…

Comme un souffle léger d’éternité, ce duo continue, vingt-cinq ans après, à nous apporter une formidable sensation de liberté et de vitalité et nous guide sur les traces du paradis.

À la fin des années 80, Régis Obadia et Joëlle Bouvier offraient aux yeux du monde un hymne à la danse amoureuse aussi marquant que communicatif sans se douter qu’il venaient d’écrire un chapitre majeur de l’histoire de leur art. À l’heure de fêter les 25 ans de Welcome to paradise, ils ont transmis à deux interprètes du très créatif Ballet de Lorraine leur relecture du Paradis.

Welcome to paradiseJoëlle Bouvier - Régis Obadia

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Gabriel FauréL’horizon chimérique - Op. 118Robert SchumannLiederkreis - Op. 39 Maurice RavelLe Paon, Martin pêcheur, La pintadeSamuel BarberRain has fallen, Sleep now, I hear an army, NocturneWilliam Bennett The Fly and the BumblebeeBenjamin BrittenTiger, The Crocodile

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le samedi 8 février

En partenariat avec le Conservatoire Gabriel Fauré, Savigny-le-Temple Chloé Ghisalberti piano Damien Pass baryton-basse

Le récital représente, sans aucun doute, une ascèse pour un chanteur lyrique. Il doit abandonner ses costumes de scène, éviter l’emphase théâtrale, dompter sa voix et contenir l’ivresse de sa puissance pour qu’elle redevienne simple servante du texte. Et pourtant, le baryton Damien Pass, formé à Yale et à New York, possède des qualités vocales hors normes qui lui ont ouvert les portes des plus grandes scènes américaines et européennes et notamment l’Opéra Bastille dont il est l’hôte régulier. Mais cela ne l’empêche nullement de se produire dans le cadre plus intime du Festival d’Aix-en-Provence ou encore de la Villa Médicis à Rome. Avec une aisance purement confondante, une diction et une intelligence du texte parfaites, cet anglophone nous fait prendre la mer avec les Horizons chimériques de Fauré et redécouvrir la modernité de Ravel lorsqu’il met en musique Les histoires naturelles de Jules Renard. Puis, ce sont les rivages du romantisme allemand qu’il aborde pour sonder les tréfonds de l’âme de Schumann… Ses talents de comédien et son humour devien-nent irrésistibles dans ce répertoire taillé sur mesure.

À ses côtés, la magnifique pianiste Chloé Ghisalberti, chef de chant à l’Opéra de Cologne, lui ouvre la route et éclaire les paysages de ses déambulations poétiques. Du très grand art !

Le chant lyrique vous donne de l’urticaire ? Damien Pass et Chloé Ghisalberti sont là pour vous soigner ! vous aimez la mélodie française ou encore le lied roman-tique allemand et vous n’avez pas encore eu l’occasion d’écouter ces artistes ? Nous vous offrons une séance de rattrapage. L’ovation reçue l’an passé par ces deux artistes au Conservatoire Gabriel Fauré, ne pouvait rester sans suite. C’est sur cette même scène, propice à l’intimité du récital, que nous applaudirons deux grands musiciens qui ont le vent en poupe.

Damien Pass et Chloé Ghisalberti

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À propos de Paul DesveauxPaul Desveaux, metteur en scène remarquable, a trouvé la poétique de la représentation. Il est bien sûr très attentif à la composition et aux voix […]. Il apporte la profondeur de son regard sur l’histoire et les protagonistes. […] Une remarquable proposition.Armelle Héliot, Le Figaro

Texte Fabrice Melquiot Mise en scène et scénographie Paul Desveaux Assisté à la mise en scène de Amaya Lainez Musique Vincent

Artaud Chorégraphie Yano Iatridès Lumières Laurent Schneegans Costumes Laurence Révillion Coach vocal Cecil Recchia

Avec Vincent Artaud, Astrid Bayiha, Anne Cressent, Michael Felberbaum, David Grebil, Mathieu Saccucci

février

du mardi 11 au jeudi 13 février

Une journée dans un studio. Un groupe de rock se retrouve pour enregistrer quelques morceaux afin de préparer son nouveau disque. Le studio est le lieu de toutes les affres, de tous les abîmes. Chacun peutse confronter à son travail, aux arrangements imposés, à ses propres improvisations et aux autres. C’est un savant mélange de retour sur soi dans un milieu confiné, d’un voyage intérieur et d’une exposition à la fois sensible et violente. Et au centre de ce territoire hors du temps, la figure féminine inspirée de Janis Joplin, cette femme qui avait choisi de vivre au-delà des frontières naturelles de la vie. Pearl n’est pas un biopic. C’est ce qu’elle représente de création, de génie, de contradictions, de blessures et de drôlerie qui a donné naissance au personnage Pearl, un des surnoms de Janis Joplin qui fut aussi le titre d’un disque. Janis Joplin nous quitte pour laisser place à Pearl.

Comme toujours au théâtre, tout est affaire de troupe. La famille artistique de Paul Desveaux comprend la plume Fabrice Melquiot, le musicien et arrangeur Vincent Artaud et le chorégraphe Yano Iatridès, qui ont tous contribué à donner vie à ce spectacle. Comme toujours au théâtre, tout finit par un bravo. Dans le cas de Pearl, c’est debout qu’on réapprend à crier.

Janis Joplin aura été bien plus qu’une femme, bien plus qu’une chanteuse, bien plus qu’un destin. Son corps et sa voix incarnent une fenêtre dans l’histoire de l’humanité où l’imagination et l’envie semblaient avoir pris le dessus sur un réel dépassé par la puissance de la vague. Aujourd’hui, Paul Desveaux contribue à offrir au répertoire théâtral une nouvelle figure féminine. Après Antigone, Juliette, Bérénice ou encore Agnès, voici Pearl !

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CINÉMASoirée du court-métrageEn partenariat avec l’Agence du court-métrage> en mars

ÇA SE PASSE AILLEURS ET C'EST BIEN AUSSILe Conservatoire Gabriel Fauré présenteHommage à Francis Poulencet Darius Milhaud> samedi 22 mars

Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. À te regarder, ils s'habitueront. René Char

EUROPA EUROPAAprès le temps des paradis fiscaux, voici le temps des paradis artis-tiques… Et ici, pas besoin de présenter son avis d’imposition pour découvrir la crème de la création du côté de nos amis belges ou suisses.

C’est la Française Maguy Marin, accompagnée de son équipe cos-mopolite, qui ouvre la route d’europa europa.Dans son sillage, David Dimitri, Michèle Anne de Mey, Erik Truffaz, Enki Bilal, les Brico Jardin ou encore le comé-dien Bruno Vanden Broecke nous parlent du monde d'aujourd'hui tel qu’ils le perçoivent. Il sera question de course vers les étoiles, d’amour perdu, d’humanité, de rock'n'roll, de Dieu en Afrique !

Pendant tout le mois de mars, embar-quons avec eux sur le vaisseau europa europa et découvrons des spectacles faisant partie des propositions les plus significatives du moment.

JEUNE PUBLICLola Folding chanson-rock

Brico Jardin> samedi 22 et mercredi 26 mars(voir p 55)

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Cette pièce est un dernier recours contre l’obscurantisme total. Elle éclaire ce qui restede vie, de lucioles en noctiluques, et compose une dernière nuit blanche pour tous.Marie-Christine Verney, Libération

Conception Maguy Marin, Denis Mariotte Direction technique et lumières Alexandre Béneteaud Son Antoine Garry Costumes Nelly Geyres,

Raphaël Lo Bello Accessoires Louise Gros Avec Ulises Alvarez, Kaïs Chouibi, Laura Frigato, Daphné Koutsafti, Mayalen Otondo, Ennio

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le mardi 4 mars

Maguy Marin est sans doute l’une des artistes fran-çaises les plus importantes des dernières décennies. En 2012, le Festival d’Automne à Paris lui rendait d’ailleurs hommage en présentant six de ses spec-tacles. En effet, dès 1981, Maguy Marin révolutionnait le monde de la danse en créant May B, incroyable variation chorégraphique autour de l’univers de Beckett. Ce spectacle, qui tourne encore à travers le monde, fut présenté à Sénart en 2008.

Dans Nocturnes, elle poursuit son interrogation sur l’identité et le rapport de l’individu à l’Histoire et à la culture. Cette œuvre théâtrale, minimaliste et plas-tique, dans laquelle plusieurs langues se mélangent, est à voir comme un poème. Du noir, surgissent des scènes qui sont comme arrachées au réel.

Ce quotidien, retravaillé et magnifié, s’ouvre sur des territoires insoupçonnés et interroge, avec une bouleversante simplicité, ce que nous sommes et ce qui nous constitue en tant qu’individu. Dans cette succession d’instantanés sensibles, se mêlent avec délicatesse le geste et la parole, car, selon Maguy Marin, “Les mots et la danse sont très proches dans la sensation intérieure qu’ils peuvent donner. Ils agrandissent notre sensation du monde”.

Moment rare de poésie, Nocturnes nous invite à regarder autrement ce qui nous entoure. “Quand on voit ce monde affreux, il y a de quoi être en colère, non ? L’art permet de rompre l’isolement dans lequel nous sommes, chacun, face à ça”.

Depuis plus de trente ans, Maguy Marin questionne le monde. Avec Nocturnes, sa dernière pièce conçue avec le compositeur Denis Mariotte, collaborateur et complice de toujours, elle affirme une veine intimiste et poétique. Cette pièce pour six inter-prètes, à mi-chemin entre le théâtre et la danse, s’organise comme une suite de fragments où le réel surgit des ténèbres.

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Confondant d’humilité, arborant un sourire aussi pétillant que ses yeux, l’homme cirque évolue avec classe, créant une connivence avec des spectateurs reçus comme des princes. Ulie Bordenave, Stradda

Conception et interprétation David Dimitri Lumières Jérome Soufflet

du vendredi 7 au dimanche 16 mars (lieu p 68)

David Dimitri mène une aventure atypique. Fils de l’immense clown Dimitri, cet enfant de la balle a entrepris de se forger un prénom, en faisant ses preuves loin des gags du père. D’abord, il se forme au meilleur : le funam-bulisme à Budapest et la danse à la prestigieuse Julliard School de New York. Il taille ensuite la route avec le Cirque Knie puis avec le Cirque du Soleil, fait du cabaret à Vegas, se produit au Met Opera de New York et fait l’acteur au cinéma. Lassé de n’incarner que les rêves des autres, il décide un jour de vivre les siens avec l’authenticité et la générosité qui sont sa marque.

Depuis sept ans, il est l’homme cirque, personnage-spectacle ingénieux et facétieux qui va de ville en ville, planter son petit chapiteau. Le one-man-show commence par des acrobaties sur un drôle de cheval d’arçon bricolé. Puis, s’enchaînent numéros de bascule, acrobaties sur tapis roulant, saltos sur un fil et, le clou du spectacle, l’homme-canon catapulté dans l’espace. Un petit tour et puis s’en va, sur son fil, direction le ciel.

C’est un cirque à la première personne du singulier, au sens propre comme au figuré, qui conjugue tradition et modernité, intimité et humanité, en toute simplicité. Entre adrénaline et poésie, rires et frissons, le cirque de David Dimitri nous rapproche des étoiles, celles-là même qu’il met en piste, avec élégance.

Retrouvez vos yeux d’enfant émerveillés ! David Dimitri est là pour vous servir et vous faire partager, petits et grands, un moment unique ! Clown, accordéoniste, acrobate, funambule, homme canon et qui plus est toujours rieur, David est seul, sait tout faire et fait tout, depuis l’installation du chapiteau jusqu’aux numéros. Ne le ratez pas, car quand il sort du chapiteau sur son fil, il va droit vers la lune. Pas sûr qu’un jour, il ne décide d’y rester.

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À propos d'Erik TruffazTruffaz dirige avec une élégance de gestes, en prenant un plaisir manifeste à se laisser envahir par le propos de ses compagnons. Et puis, il y a ce souffle de charme qui caractérise Truffaz. Dans le son naturel de sa trompette, dans la so-briété de quelques notes, dans l’énergie pure de coulées torrentielles. Sylvain Siclier, Le Monde

Conception Erik Truffaz, Enki Bilal Avec Erik Truffaz trompette Murcof machines Dominique Mahut percussions Enki Bilal (sous réserve) création graphique

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le samedi 15 mars

Quatre aventuriers du son et de l’image se sont associés pour donner une réponse toute person-nelle à la question qui taraude une bonne partie de l’humanité.

Sur scène, Erik Truffaz, sorcier d’une trompette qui doit autant à Miles Davis qu’à Jon Hassell et son compère Brian Eno. À ses côtés, Murcoff, musicien électronique du collectif Nortec de Tijuana, et l’énigmatique Docteur Mahut - comme le surnomme Jacques Higelin - avec ses congas, djembés et autres cymbales. Sur écran et côté cour, Enki Bilal, l’homme qui a su imposer la mélancolie de son héros Nikopol dans notre imaginaire collectif. À eux quatre, ils nous racon-tent une histoire simple et bouleversante. Celle d’une humanité qui a progressivement imposé le bruit et la fureur à une planète qui ne lui avait rien demandé, celle d’un espoir insensé né sur les ruines d’un monde en perdition, celle d’un être qui sait se réinventer, encore et toujours.

Chez ces créateurs en ébullition, la musique ne vient jamais illustrer les images, tandis que l'image n’a pas pour fonction de souligner une impro-visation rythmique. Ce spectacle est celui d’un humain à quatre têtes qui choisit l’unité et l’apai-sement et qui apprend à regarder vers demain.

Si Being human being réunit quatre artistes majeurs de leurs familles respectives, ce spectacle visuel et sonore va largement au-delà des appa-rences. Bien plus que l’addition de leurs talents, Erik Truffaz, Enki Bilal, Murcoff et Dominique Mahut proposent une expérience sensorielle inédite, effaçant toutes formes de frontières entre les images, le son et la musique. L’occasion unique de découvrir l’être humain qui se calfeutrait en nous.

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Erik Truffaz - Murcoff - Enki BilalDominique Mahut

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Pure magie, pur bonheur […] Un spec-tacle étonnant, à nul autre pareil, mélange de poésie et de magie, de cinéma et de danse des doigts. Une pleine réussite aux yeux de tous ceux qui gardent en eux encore un peu de leurs rêves d’enfants.Guy Duplat, La Libre Belgique

Idée originale Michèle Anne De Mey, Jaco Van Dormael Chorégraphie et NanoDanses Michèle Anne De Mey, Gregory Grosjean

Mise en scène Jaco Van Dormael Texte et scénario Thomas Gunzig, Jaco Van Dormael Lumières Nicolas Olivier Image Julien Lambert

Décors Sylvie Olivé Design sonore Dominique Warnier Son Boris Cekevda Construction et accessoires Walter Gonzales, Amalgame -

Elisabeth Houtart, Michel Vinck Avec Bruno Olivier, Gabriella Iacono, Pierrot Garnier

du mardi 18 au samedi 22 mars

“Où vont les gens qui disparaissent de notre vie, de notre mémoire ? Où sont-ils ? Perdus au fond d’un trou de mémoire ?” Une vieille dame sur le quai d’une gare se souvient de son premier amour. Treize secondes d’em-brasement pour un garçon de quatorze ans dont Gisèle ne se rappelle que les mains, leur grain, leur douceur, leur tiédeur… Et désormais, elle n’aura d’yeux que pour les mains de ses amants.

Deux fois dix doigts, étranges et mutins personnages d’un conte miniature qui fait défiler l’Humanité entière dans un mouchoir de poche. Il y a les mains sensuelles de Michèle Anne de Mey et celles plus fortes et mascu-lines de Gregory Grosjean. Chacun de leurs “pas” de (nano)danse, minutieusement esquissés, sont épiés par une caméra simultanément projetés sur un écran tendu au fond de la scène. Car ici le monde se joue des proportions comme dans un imaginaire d’enfant. C’est ainsi que quelques gouttes d’eau deviennent un océan ou que le souffle d’un homme peut lever un vent furieux, tandis que des tremblements de terre naissent dans des bacs à sable.

Kiss & Cry décompose la palette amoureuse en autant de chorégraphies conçues pour toucher du doigt nos sensations intimes. L’ingénieux dispositif qui sous-tend cette fantasmagorie douce-amère mixe théâtre, cinéma grandeur nature et making of du film. Un sublime ovni, baroque et fragile, unanimement salué dans le monde entier.

Deux mains qui parlent d’amour, doigts dansants filmés en direct au plus près de leurs frôlements pour dire le désir qui nous file entre les doigts. Kiss & Cry est un long travelling poétique sur les sentiments amoureux et le temps qui passe. Conçu à la manière d’un film de Meliès, ce petit bijou fait se télescoper les sens, l’image, la musique, les objets et la danse. Nous sommes à la fois au théâtre, au cinéma, dans les coulisses d’un film. Un génial bric à brac qui explose tous les codes.

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Miracle d’un auteur qui a su bâtir une tragédie moderne. […] Miracle d’un comé-dien, souverain […]. Miracle d’un metteur en scène qui sait s’effacer avec humilité devant un texte fort, pour mieux le faire entendre avant de déclencher l’apocalypse finale. Philippe Chevilley, Les Échos

Texte David Van Reybrouck Traduction Monique Nagielkopf Mise en scène Raven Ruëll Dramaturgie Ivo Kuyl Scénographie Léo De Nijs

Lumières Johan Vonk Avec Bruno Vanden Broecke

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du mardi 25 au vendredi 28 mars

C’est un monologue bouleversant, fictif, mais inspiré du témoignage de dizaines de pères blancs partis évangéliser le Congo alors belge. Un long récit dit dans un souffle par Bruno Vanden Broecke, magnifique acteur qui se glisse avec une hallucinante vérité dans la peau de ce missionnaire en train de contempler sa vie. Sur la scène, un pupitre, une bouteille d’eau, un rideau noir et rien d’autre. Ni décor, ni vidéo, rien que les mots de l’un de ces anonymes qui passèrent leur vie en Afrique et que la décolonisation aura préféré oublier.

David Van Reybrouck, jeune auteur flamand athée, s’est passionné pour la vie de ces prosélytes et surtout pour leurs choix. “Et puis, de nouveau, choisir, reconfirmer son choix, comme le vol à bord d’un avion, il faut le reconfirmer” dit le père blanc. Continuer à parler de Dieu et de l’eucharistie malgré la guerre, le fusil braqué sur la tempe, les montagnes déplacées pour faire lire un seul enfant, la boue, la folie humaine. Reconfirmer alors que la souffrance et les doutes assaillent dans une Afrique paradoxale, violente et attachante, superstitieuse et pragmatique. Derrière son pupitre, l’orateur n’omet rien. Il témoigne, avec beaucoup d’humour et un brin d’idéalisme, de ses renoncements, ceux-là même dont on comprend qu’ils donnent sens à une vie tout entière. À la fin du spectacle, un orage tropical fait tomber la pluie et le missionnaire, trempé, console dans ses bras un grand aigle. Cette seule image étrange agit comme une allégorie, une parabole qui concentre toute l’Afrique et nous poursuit longtemps.

Un ancien missionnaire revient chez lui en Flandres après trente années passées au Congo Belge. Seul, devant un pupitre, l’homme raconte sa vocation. Il a vécu la guerre, le mépris des humanitaires et l’arrogance des Blancs. histoire d’un autre âge ? Au contraire, ce qui se joue au long de ce récit superbe et magistralement interprété, c’est une réflexion sur l’engagement, la confiance et la foi. Le théâtre par la seule force des mots. Exceptionnel.

MissionDavid Van Reybrouck - Raven Ruëll

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Trait et matière se mêlent, se juxtaposent, s’épousent, se superposent, se subliment pour explorer d’autres territoires et s’unir en une oeuvre dense et vivante, sensuelle et humaine.Françoise Gentinetta, La Côte

Conception scénique et cinématographique, direction artistique Bernard Garo, Éric Fischer Scénographie Bernard Garo Musique Éric

Fischer Film Pierre-Yves Borgeaud Lumières Laurent Schaer Programmation musique électronique Patrick Fradet Assistante de réalisa-

tion Antonie Schoch Cadreur sous-marin François Schoch Voix off Édouard Garo Avec Bernard Garo arts visuels Élise Ladoué danse

Isabella Lewandowski shibari et lectures Éric Fischer saxophone, clarinette basse, electronics et percussions Solam voix, percussions

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le samedi 29 mars

On pourrait présenter le Collectif de la dernière tangente comme les X-men de la création multimédia. Attirés par tout ce qui touche à l’impossible, ses membres avaient abordé, en 2011, le thème de la matière noire et du dépassement des limites de l’univers avec Première détection certaine. En maniant toujours brillamment l’entière palette de couleurs artistiques dont ils disposent, nos super-héros danseurs, vidéastes, plasticiens et musiciens s’attaquent au récit immé-morial de la dérive des continents jusqu’au retour du super continent appelé l’ultime Pangée, Pangea Ultima. Ses personnages en sont les plaques tectoniques, les tremblements de terre et les tsunamis, les cratères et les falaises à l’abrupt des océans. S’invitent alors de nouveaux personnages, peu envisagés dans ce tumulte primitif : les villes au pied des volcans ou au bord des gouffres marins et ses étranges habitants !

Autant vous dire que pour vous faire ressentir les forces en présence, notre troupe d’artistes fait preuve de créativité : musique et chant volcanique, film performance mêlant anima-tion, photographie et effets spéciaux, mais aussi la danse sous toutes ses formes, et plus particulièrement celle inspirée du Shibari, art traditionnel japonais. Et si l’on ajoute en chemin de traverse, les présences mythologiques d’Icare et Cassandre en guest-stars, on pressent que le Collectif de la dernière tangente sera, cette année encore, favori au titre du spectacle le plus insolite de la saison. Un conte universel, un mille-feuilles d’émer-veillement, de lucidité et d’innocence !

Pangea Ultima, la nouvelle création du Collectif de la dernière tangente propose une relecture toute contemporaine des mythes d’Icare et de Cassandre. C’est un voyage, un plongeon, dans les eaux océaniques pour accompagner la dérive des continents. Brassage de la danse et du Shibari, du cinéma et des arts plastiques, de la voix et de la musique électronique, le Collectif continue son exploration d’un objet scénique global, jubilatoire et émouvant.

Pangea UltimaLa chute d’Icare

Collectif de la dernière tangente

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ÉCOUTEZ, DÉBATTEZ, PARTCIPEZRencontre après spectacleMa leçon de hip hopElles> mardi 8 avril

JOUEZ, DANSEZ, PARTCIPEZStage danseModule 2 : D’après vous, travail sur le solo danséen lien avec Elles (voir p 45) par Sylvain Groud> samedi 5 et dimanche 6 avril

L'état normal d'un hommeest d'être un original. Anton Tchekhov

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JEUNE PUBLICLinéa arts de la piste

Cie Sens Dessus-Dessous> mardi 8 et mercredi 9 avril(voir p 56)

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La conquête de la planète jazz, Youn Sun Nah l’a accomplie en étant simplement chanteuse de la tête aux pieds et en explorant de la façon la plus risquée les possibilités infinies de sa voix. Il arrive que les larmes coulent spontanément sur ses joues quand elle chante la douleur d’aimer. Michel Contat, Télérama

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le samedi 5 avril

En partenariat avec le Conservatoire Gabriel Fauré et l’Espace Prévert, Savigny-le-Temple Youn Sun Nah chant Ulf Wakenius guitare

C’est, à n’en pas douter, un talent unique et un travail acharné qui ont permis à Youn Sun Nah de se faire reconnaître de ses pairs avant de s’imposer en France puis en Europe, comme la nouvelle étoile du jazz vocal et d’y glaner toutes les récompenses. Fille d’un chef de chœur et d’une chanteuse de comédie musicale, elle sait qu’on ne triche pas avec la voix. Elle n’a pas besoin d’en faire des tonnes. Lorsqu’elle arrive seule sur scène, couvant entre ses mains une minuscule kalimba, dérisoire boîte à musique dont elle égrène cinq notes, elle nous fait chavirer en revisitant My favorite things. La voix est placée, pure et sans chichis. Déjà du grand art !

Puis, alors qu’on l’imaginait enchaîner les ballades soyeuses, la chanteuse du “Pays du matin calme” se réveille, la voix se fait cri, prend tous les risques. Un torrent de virtuosité déchaîné hurle sa fureur de vivre et d’aimer. On sent que ce n’est pas du chiqué, que rien n’est feint chez cette musicienne qui se consume littéralement sur scène. Il faut avoir entendu enfin la plus française des chanteuses coréennes s’approprier les textes de Léo Ferré, et en restituer la charge émotionnelle dans des inflexions à nous briser le cœur, pour comprendre que nous sommes devant une artiste exceptionnelle dont on ne pourra plus se passer.

Star dans son pays natal, la chan-teuse coréenne a mis le monde du jazz européen à ses pieds, lui offrant d’explorer des horizons nouveaux et d’échapper à toute convention. vocaliste aux dons phénoménaux, Youn Sun Nah est une musicienne habitée que transcende la scène. Son talent est porté à l’incandes-cence par son accompagnateur et inspirateur, le fabuleux guitariste suédois, Ulf Wakenius.

Youn Sun Nah

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Texte Benoît Lambert, Emmanuel Vérité Avec Emmanuel Vérité

Il faut le voir raconter Crime et châtiment en mode Columbo ou jouer l’intrigue des Frères Karamazov avec quatre bouchons de liège en guise de marionnettes. Il a tous les talents ; il est à la fois showman, n’a pas son pareil pour enchaîner les pitreries… Ouest-France

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du samedi 5 au jeudi 10 avrilTarif spécial abonnés

Benoît Lambert et Emmanuel Vérité : Charles Courtois-Pasteur, on l’a rencontré au bord de la mer, un été. La première chose qu’il nous a dite, alors qu’on ne lui avait strictement rien demandé, c’était : “Je sais que ta vie, elle est lourde, et difficile à supporter. Mais moi, dans la vérité de mon cœur, je peux t’apporter du rêve, et des émotions pour chez toi”. Là, c’était foutu. Avec sa chemise hawaïenne et son ukulélé en bandoulière, on ne savait pas s’il sortait d’une bande dessinée ou d’un asile de fous.En tout cas, il ne nous a plus lâchés. Au début, on a juste cru qu’il faisait la manche, alors on l’a laissé parler. Et puis, de fil en aiguille, de verre en verre, de souvenirs en souvenirs, on a compris qu’on allait se le trimbaler un bon moment.

Parfois, en l’écoutant, on voyait surgir le fantôme de Richard Brautigan, le spectre de James Stewart, ou simplement la silhouette d’un ami perdu. D’autres fois, c’était juste des anecdotes improbables ou des tours de magie ringards qui nous rappelaient plutôt l’oncle Anatole à la fin des repas de communion. Nous, on passait sans arrêt de l’enthousiasme à la conster-nation. On a fini par se dire que c’était très bien comme ça, et qu’en ce début de siècle flippant, son côté looser flamboyant avait quelque chose d’infi-niment reposant… Désormais, “Charlie” Courtois-Pasteur a quitté les bords de plage et les terrasses de café. Il se produit dans des vrais théâtres, devant un public de qualité. Venez l’écouter. Ça pourra l’aider.

Charlie est de retour à Sénart ! vous avez peut-être eu la chance, en 2011, de partager avec lui son amour pour l’œuvre de Marcel Proust dans Charlie et Marcel. Dans cette nouvelle contribution, Emmanuel vérité alias Charlie évoque, à coups d'envolées sublimes, l'admiration mêlée de crainte que lui inspire l'œuvre du grand romancier russe, Dostoïevski ! Une conférence totalement décalée et burlesque, un véritable plongeon dans les tourments du plus métaphy-sique des romanciers russes et c’est irrésistible.

Tout DostoïevskiBenoît Lambert - Emmanuel Vérité

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Dans le cadre du festival HOPTIMUM réalisé par Act’art 77Ma leçon de hip hop Chorégraphie Sylvain Groud Texte et interprétation Céline Lefèvre Lumières Pascal Mérat Musique Jean-Charles

Zambo Elles Chorégraphie Sylvain Groud Lumières Mickaël Dez Costumes Aline Dupays Musiques Feist, Thing/Björk, Joseph Haydn,

György Ligeti Avec Lydie Alberto, Jann Gallois, Josepha-Mayemba Madoki, Marion Motin, Mélanie Sulmona

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les mardi 8 et mercredi 9 avril

Sylvain Groud, ancien pilier de la compagnie Preljocaj, s’amuse à triturer les codes de la danse hip hop pour offrir une version bouleversante et ultra contemporaine d’un sujet trop dansé pour supporter l’imitation : le portrait de femmes. Le hip hop est une expression née dans la rue lors de “battle” de virtuoses, et valorisant de fait la performance physique et l’aspect compétitif. De cet état d’esprit, Sylvain Groud retient une posture philosophique. Debout, en l’air ou au sol, la danseuse urbaine nous dit sa fierté d’être, de créer, de danser. Chez Sylvain Groud, les femmes dansent droit dans les yeux et leur bonheur d’être là est communicatif.

En joignant le corps à la parole pour sa Leçon de hip hop, la danseuse Céline Lefèvre fait bien plus que nous éclairer avec humour sur les nuances entre le krump, le smurf ou le popin’. Elle nous parle d’elle, de sa condition de danseuse, et du parcours de tant d’autres qui se sont découvertes libres de leurs mouvements.

Avec Elles, le chorégraphe offre cinq solos à des danseuses aux parcours très hétéroclites, entretenant chacune un rapport très personnel au hip hop. Sur des musiques allant de Feist à Haydn en passant par Björk, en survêtement ou en talons aiguilles, elles dansent comme d’autres chan-tent la vie. Fières et belles.

En deux petites pièces coups de poing, le chorégraphe Sylvain Groud réinvente le portrait de femmes. Puisant dans la joie et l’évidence d’une danse hip hop devenue manifeste, six danseuses nous parlent d’elles et du monde avec appétit. En assumant le “je” et la superbe, le spectacle partage bien plus que de la danse. Sylvain Groud conçoit ses pièces par amour. Sylvain Groud aime le hip hop et les femmes.

Ma leçon de hip hopEllesCie Sylvain Groud

À propose de Elles Alliant énergie et humour, sensualité et délicatesse, la gestuelle du hip hop judicieusement revisité, est investie avec charisme par les interprètes. Michel Barthome, Danser

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ÉCOUTEZ, DÉBATTEZ, PARTCIPEZRencontres après spectacleUtsushi > mardi 6 maiLes Siècles > vendredi 23 mai

LE MANÈGE CARRÉ SÉNARTLe Manège Carré Sénart poursuit sa tournée en République Tchèque.En préfiguration à “Pilsen, Capitale européenne de la culture 2015”, Petr Forman*, directeur artistique de cet événement, invite le Manège de septembre à novembre 2014 . Pour plus d’informationswww.manegecarre-senart.com

L'Art, c'est le plus court chemin de l'homme à l'homme. André Malraux

mai-juin

JEUNE PUBLICVénavi théâtre

Rodrigue Norman - Olivier Letellier > mercredi 14, mardi 20 et mercredi 21 mai (voir p 56)

* pour la petite histoire : Petr Forman et son frère Matej sont les créateurs du spectacle Obludarium que nous avions accueilli en 2010.Matej Forman est l’illustrateur qui a réalisé le visuel de cette saison…

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Ushio Amagatsu a mis au monde un type d’interprètes en rupture avec les canons habituels. […] Insaisissables dans leur en-veloppe charnelle musclée, ils imposent leur beauté magnétique […] ils raffinent un état de corps unique, à la fois charnel et immatériel. Jeanne Liger, Le Monde

Conception, mise en scène, chorégraphie Ushio Amagatsu Assisté de Semimaru Musique Yas-Kaz, Yoichiro 0 Yoshikawa Avec Sho

Takeushi, Akihito Ichihara, Ichiro Hasegawa, Dai Matsuoka, Norihito Ishii, Shunsuke Momoki

Il y a cinquante-quatre ans, le geste de Tatsumi Hijikata donnait naissance au butô, une danse lente, incandescente et hypnotique. Une danse pour exprimer l’indicible, la souffrance et le choix de construire sur les cendres atomiques. Cette danse n’a, depuis, cessé de repousser les limites de ce qu’un corps peut exprimer et susciter. En 1975, le jeune danseur Ushio Amagatsu parcourt le Japon pour monter sa propre compagnie de butô et imaginer la suite du geste de Tatsumi Hijikata. Sankai Juku est née et restera jusqu’à aujourd’hui une compagnie d’hommes.

Dès sa première création, Graine de Cumquat, la danse imaginée par Ushio Amagatsu frappe par sa limpidité et la puissance de son universalité. À l’opposé d’une sylphide défiant crânement la gravité, les Sankai Juku font de cette dernière une alliée qui les accom-pagne dans un mouvement millénaire. Les danseurs ne dansent plus “pour” un public mais “avec” lui, et nos yeux sont tout étonnés de ces larmes qui puisent leur source dans les maux d’une humanité sacrément enfouie. Pour nous offrir les clés de son geste, Ushio Amagatsu s’est réapproprié trente ans de création. Bien plus qu’un spectacle, un don.

Sankai Juku, dirigée par Ushio Amagatsu, est certainement l’une des plus célèbres compagnies de danse bu+tô. Comme une synthèse du travail du chorégraphe, Utsushi est composé d’extraits du répertoire de Sankai Juku, mis en scène et retravaillés de telle sorte qu’ils constituent une œuvre à part entière. Nos yeux sont hypnotisés par cette alchimie entre lumières, mouvements et musiques. Incandescente, la danse d’Ushio Amagatsu frappe par sa limpidité et la puissance de son universalité.

les mardi 6 et mercredi 7 mai

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EUtsushiUshio Amagatsu - Sankai Juku

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E Les âmes mortesNicolas Gogol - Anton Kouznetsov

Plongez au cœur des provinces russes du xixe siècle en suivant les aventures de l’escroc Tchitchikov, le héros du sublime roman de Nicolas Gogol. Menée par trois acteurs incroyables qui incarnent à eux seuls une multitude de person-nages, cette fresque est un grand moment de théâtre. Un portrait, drôle et sans pitié, de la trivialité de la vie et de la mesquinerie humaine.

Le metteur en scène russe Anton Kouznetsov relève le défi de l’adaptation en portant à la scène l’œuvre magistrale de Nicolas Gogol. Les “âmes mortes”, ce sont les paysans morts recensés comme encore vivants par l’administration que Tchitchikov tente de racheter à leurs propriétaires à des fins spéculatives. Ils deviennent l’enjeu de sordides tractations entre le jeune escroc et toute une série de nobles de troisième main, de fonc-tionnaires véreux et de notables cupides.

Le spectacle restitue parfaitement l’universalité de cette peinture au vitriol d’une société déli-quescente. On y retrouve le souffle de l’épopée originale et l’ironie cinglante chère à l’auteur russe. Dans cette frénésie joyeuse se succèdent grincements de dents et rires francs. Nous voilà face à ce que Nicolas Gogol appelle un “abîme de caractères vulgaires, froids, effacés, brisés qui grouillent sous chacun de nos pas”. Grâce à la virtuosité stupéfiante des acteurs et à l’élégance de la mise en scène, on est passionné par les aventures de ce Tchitchikov, figure universelle de l’être insensible prêt à tout pour réussir. Ébahi et

réjoui, on assiste à son ascen-sion et à sa chute qui conduit à l’implosion de la “bonne” société. Lorsque les masques tombent, on perçoit ce moment fascinant et effrayant où “l’homme peut tomber à ce degré de crasse ladrerie, d’effacement, d’abaissement et d’anéantissement moral”.

Texte Nicolas Gogol Traduction André Markowicz Adaptation Anton Kouznetsov, Laurent Lejop Mise en scène Anton Kouznetsov

Assisté de Éric Da Costa Scénographie Giulio Lichtner Lumières Gérard Gillot Son Jean-Pascal Lamand Chant Tatiana Pykhonina

Costumes, maquillage, coiffure Rozenn Lamand Avec Hervé Briaux, Véra Ermakova, Laurent Manzoni

Humeur, couleur, sens, tout sonne juste. […] Laurent Manzoni, vif comme diable, Hervé Briaux, au plus haut d’un talent immense qui ne cesse de s’affirmer de rôle en rôle. Véra Ermakova chante, joue, voyage avec grâce. C’est endiablé et grinçant et d’une merveilleuse cocasserie. Armelle Héliot, Le Figaro

du mardi 13 au jeudi 15 mai

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Direction Éric Fischer Musique Stéphane Rault Avec Stéphane Rault guitare Dominique Pifarély violon Éric Fischer saxophones,

clarinette basse André Stoketti flûtes à bec électroacoustiques Jean-Baptiste Colas saxophone, flûte traversière Jean-Louis Gauch

clarinette Jérôme Picard guitare électrique Rémi Habib contrebasse Olivier Hestin batterie, percussions

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le vendredi 16 mai

Grand voyageur sonore, Stéphane Rault, guitariste à l’aise aussi bien dans le registre folk que dans celui du flamenco, est surtout tombé dans la marmite de l’écriture. Au contact de grands musiciens comme le fantasque Chilien Carlos Maza, Andy Emler ou encore Steve Coleman, il découvre des territoires créatifs inédits et se lance dans la composition et l’arrangement. Dix ans, quelques kilos de partitions et des heures de musiques plus tard, le virtuose de la six cordes décide de réaliser un fantasme. Il appelle six musiciens rencontrés tout au long de ses pérégrinations musicales et forme l’orchestre de ses rêves avec guitares, cymbales, clarinettes, flûtes, contrebasse… Hepta est né. Parmi ce all star, une place toute particulière est réservée à Éric Fischer, virtuose incontesté du saxophone contemporain et auteur, lui-même, de nombreuses pièces jouées à travers le monde (voir p 41).

Stéphane Rault reste ouvert aux nouvelles rencontres. Aussi, à Sénart cette année, il invite le violoniste Dominique Pifarély dont le son est devenu un incontournable de l’histoire du jazz aventureux de ces trente dernières années.Ensemble, ces musiciens expérimentés et explorateurs curieux vous proposent un voyage dans l'univers atypique des compositions de Stéphane Rault, au cœur des différentes cultures musicales de notre monde contemporain, sans barrière, sans a priori, juste pour un plaisir jubilatoire.

Il est toujours bon d’écouter ses rêves. Après avoir réuni autour de lui un casting idéal de musiciens issus du jazz, des musiques improvisées et de la musique savante, le guitariste Stéphane Rault compose une musique aérienne, suffisam-ment ouverte pour laisser la marge de manœuvre nécessaire aux télescopages créatifs et autres bousculades esthétiques. Rejoint pour l’occasion par le violo-niste virtuose Dominique Pifarély, hepta est un bonheur d’intelligence collective.

Hepta invite Dominique Pifarély

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Comment certains chefs-d’œuvre ont-ils pu résister au passage du temps ? Comment les symphonies de Beethoven continuent-elles à nous parler et à nous tenir en haleine ? Sans doute, en partie, grâce à leurs grands interprètes, ces passeurs qui, à chaque époque, n’ont cessé de les faire résonner en échos aux aspirations de leurs contemporains. L’interpréta-tion musicale, comme tout art, ne se nourrit-elle pas inconsciemment de l’air du temps ?

François-Xavier Roth et ses musiciens font le choix aujourd’hui de jouer sur instruments d’époque. Ils ne sont pour autant ni victimes d’une dérisoire mode “vintage”, ni à la recherche d’une anecdo-tique reconstitution historique mais peut-être leur démarche répond-elle à ce désir d’authenticité qui

nous taraude en ce début de XXIe siècle. À l’heure où la cuisine s’allège, l’orchestre également est dégraissé. On taille dans ses effectifs pour gagner en délicatesse et donner ainsi du détail et de la nuance plutôt que de la puissance. Comme un retour à la nature, à la simplicité, les instruments anciens, moins bardés de technologie, nous rappellent que jadis on taillait des flûtes dans les roseaux. Et cela s’accom-pagne évidemment d’un retour au texte le plus original possible, une sorte de commerce équitable entre Beethoven et nous, sans intermédiaire… En tous cas un enchantement !

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le vendredi 23 mai

En partenariat avec le Conservatoire Gabriel Fauré, Savigny-le-Temple Direction François-Xavier Roth Avec Raphaël Pidoux violoncelle et les musiciens de l’orchestre les Siècles

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E Les SièclesFrançois-Xavier Roth - Raphaël Pidoux

Dirigé par François-Xavier Roth, l’Orchestre Les Siècles revient à Sénart avec ses somptueux instru-ments anciens et, dans ses bagages, la symphonie des symphonies : la 5e de Beethoven ! Comme un bonheur n’arrive jamais seul, le merveilleux violoncelliste Raphaël Pidoux sera du voyage pour un concert qui s’an-nonce ébouriffant !

Wolfgang Amadeus MozartOuverture d’IdoménéeJoseph haydnConcerto pour violoncelle en Ut Ludwig van BeethovenSymphonie n°5

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Dramaturgie, chorégraphie, scénographie, lumière et costumes Ea Sola Musique Nguyen Xuan Son Arrangements musique traditionnelle

Nguyen Xuan Son, Ea Sola Textes Nguyen Duy Ateliers scénographie Dang Dinh Nghia, Dao Anh My, Robert Petit Ateliers costumes

Nguyen Van Truong, Nguyen Thu Trang Avec 12 danseuses, 3 chanteurs, 6 musiciens

Sobriété des mouvements, beauté deschevelures, bruits de la forêt et de la pluie. Elles dansent une geste de l’humanité écrite comme un long poème. Une goutte d’eau contre l’obscurantisme. Jean-Manuel Escarnot, Libération

Devoir de mémoire et mémoire du monde : Ea Sola n’est pas, loin s’en faut, “simplement” une chorégraphe. […] Sa démarche n’a jamais consisté à fournir un produit pour le marché de l’art, et c’est pour cette raison qu’assister à l’une de ses créations est tellement enrichissant. […] Si elle a, dès le départ, une idée à l’esprit, il lui faut plusieurs années pour conduire ses projets à maturité.

Ea Sola : Ce travail sur la mémoire de la guerre, élaboré pour construire Sécheresse et Pluie - 1995, m’a permis d’entreprendre des recherches sur la culture fondatrice du Vietnam, à travers la danse et la musique traditionnelle. Au cours de mes recherches, j’avais rencontré ces dames qui, pendant la guerre avec l’Amérique, avaient dû porter le fusil comme des millions d’autres pour entrer dans la résistance. Gardiennes des traditions de leur village, elles étaient les interprètes de Sécheresse et Pluie. Aujourd’hui, elles ont entre 75 ans à 90 ans. […] Pour la recréation de Sécheresse et Pluie, j’ai rencontré de nouvelles dames. Elles sont différentes de celles de la version 1995 : elles n’ont pas vécu la colonie française, et face à l’Amérique elles n’ont pas tenu de fusil. Plutôt, au front, elles ont chanté pour consoler les soldats. […] Ces dames ne luttaient pas, leur voix seule s’exposait, comme arme. […] Après les avoir rassemblées, je découvre ce fait : au lieu de tuer pour la survie, elles ont chanté. Au front, elles ont calmé la blessure. Le pressentiment que j’avais de faire chanter des dames, trouve son sens particulier entre devoir de mémoire et mémoire du monde, à travers ces dames.

À l’occasion de l’Année France-vietnam, nous vous proposons de (re)découvrir Sécheresse et pluie. Un groupe de femmes âgées vietnamiennes, danseuses,chanteuses ou musiciennes, nous raconte l’inexorable alternance des saisons, le culte des ancêtres et le souvenir des êtres chers disparus à la guerre. De l’image au corps, du mouvement à la voix, l’écriture suit une partition de musique tradition-nelle. Une simplicité et une beauté rares, comme un rituel que nous aurions oublié.

le mardi 27 mai

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ESécheresse et pluie [Recréation 2011]

Ea Sola COPRODUCTION

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voilà deux saisons, nous vous proposions une sorte de fête de fin d'année, une occasion de nous retrouver, ensemble, pour trois jours de fête et de spectacles. Nous installions alors notre premier Campement au Carré Sénart. Puis, c'est à Moissy-Cramayel, au Parc des Maillettes, que nous récidivions, la saison der-nière, avec le Campement 2.

Chaque fois, nous avons partagé avec vous, vos amis, votre famille, toutes géné-nérations confondues, de très beaux moments de joie, d'émotion… autour des spectacles, des animations, des ateliers ou autres jeux complètement loufoques.

Alors, parce que nous voulons partager encore et encore de si beaux moments avec vous, parce que nous souhaitons créer toujours d'aussi belles rencontres entre vous et les artistes, parce que ces moments de douceur et de fête sont précieux, nous vous proposons le Campement 3, votre festival insolite et champêtre.

C'est de nouveau, autour d'un condensé de spectacles et autres surprises…, la tête toujours tournée vers les étoiles et les poètes, que nous vous donnons rendez-vous, du 13 au 15 juin, à Nandy.

En attendant le programme définitif, nous vous invitons, d'ores et déjà, à découvrir ci-contre quelques rendez-vous. Au menu : dressage de puces, théâtre miniature, spectacles décalés, petites formes de cirque… Et, bien sûr, nous récidiverons avec nos improbables courses de bateaux pop pop ou encore nos incroyables courses d'escargots ou de lapins dont vos enfants ne se lassent pas.

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du vendredi 13 au dimanche 15 juin (programmation en cours)

Le marché d'la carcasseL’Affaire Foraine COPRODUCTION

Une fête de cocagne qui en appelle à l’enchantement et aux esprits ancrés dans la légende des hommes-poissons, une virée foraine intemporelle et sensible où se conjuguent théâtre de rue, écriture, jeu musical et sonore, arts plastiques, graphiques et photographiques au sein d’une même aventure.

Le Marché d’la Carcasse est un conte vivant, le récit d’une coutume ancestrale qui nous ramène, les soirs de grande marée, au sable noir charbon d’une crique du bout de la terre. Un rituel aussi salé et intri-guant, que joyeux et lumineux.

Conception L’Affaire Foraine, Jérôme Bouvet

Les puces savantesLa compagnie des petits miraclesSous le plus grand des petits chapiteaux du monde, Alfredo Panzani, ancien dompteur de fauves, a troqué ses lions et ses éléphants contre une ménagerie de puces savantes avec laquelle il parcourt le monde.

Tour à tour, jongleuses, acrobates, cracheuses de feu, équilibristes, les puces dressées du Grand Panzani vous entraînent dans une frénésie de tours de force et d’élégance ponctués par l’incroyable numéro de zaza, la puce volante qui, au péril de sa vie, est propulsée dans les airs grâce à un canon miniature ! Un spectacle plein de surprises mêlant humour et poésie.

Conception et interprétation Dominique Kerignard

Le grand théâtre mécaniqueCie de l’échelle - Les ateliers DeninoC’est en 1900 que naissait Le grand théâtre mécanique, un authentique théâtre à l’Italienne miniature de 710 places, avec ses loges dont la loge Royale, son paradis, ses baignoires, sa coupole et son lustre tout en cristal…

Durant quatre générations, il enchantera aussi bien les plus grands souverains d’Europe que la plus petite des fêtes populaires, puis un jour il sombra dans l’oubli. Et bien, le dernier des héritiers des Ateliers Denino a l’immense plaisir de vous faire savoir que Le grand théâtre mécanique reprend la route. Alors, venez le découvrir et trempez vos yeux dans la magie d’un monde miniature et merveilleux.

Conception Cie de l’échelle Construction Les ateliers Denino

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Amis du Bob Théâtre, réjouis-sez-vous ! Après Princesse K et Nosfératu, la compagnie bretonne revient avec une nou-velle super production pour une table, un acteur et une kyrielle d’objets foutraques…

“My name is Bond, James Bond”. De la cour de recré au self-service de son entreprise, on connaît tous cette réplique culte de l’espion culte. Pour cette parodie déjantée, Denis Athimon, alias Bond, enfile le costume du plus célèbre des agents secrets. Dans cette version du Bob Théâtre, James est un espion sur le déclin qui rêve de retraite et que sa très gracieuse Majesté décide de faire éliminer. Poursuivi par un tueur impitoyable, 007 livrera son ultime bataille. Faites confiance au Bob Théâtre et à son théâtre d’objets. Denis Bond promet encore quelques belles cascades, du suspense, du luxe, de l’amour et des courses poursuites. C’est désopilant, grinçant, furieux, attendrissant et ça, ce n’est pas du cinéma !

les 7 et 8 janvier

Avec ce spectacle pour trois danseurs, un bruiteur et une foule de personnages, Carlotta Sagna signe un très vibrant hommage au spectacle vivant.

Joséphine alias Cuisses de grenouille est une jeune fille têtue qui ne rêve que de tutu. Plus que tout au monde, elle rêve de danser. C’est sa passion, ce sera sa vie. Avant, il faudra apprendre, car danser, c’est répéter des heures durant. Mais franchir le pas c’est aussi entrer dans l’univers du spectacle avec ses rites et sa magie. Aussi, c'est avec jubilation que nous pénétrons dans les cou-lisse pour voir, derrière le miroir, derrière le rideau, ce qui constitue le patrimoine du spectacle : ses anecdotes, ses traditions et sa magie et ses superstitions. C’est tout cela que Carlotta Sagna raconte à travers cette épopée ini-tiatique émouvante et authentique. C’est cela la magie du spectacle.

les 3 et 4 décembre

La Cordonnerie revient à Sénart avec une nouvelle adaptation, remixée dans un format théâtre-vidéo, du chef d’œuvre de Shakespeare.

Faire du théâtre ou faire du cinéma ? Ressentir le frisson de la scène ou privilégier la palette d’artifices qui fait la magie de l’image animée ? Parler ou chanter, jouer ou se jouer ? Mûrir ou grandir ? Être ou ne pas être ? Samuel Hercule et Metilde Weyer-gans nous proposent une forme artistique singulière et innovante, mêlant astucieusement cinéma et théâtre. À partir d’un film original, ce gang de lyonnais bruite et syn-chronise, en direct, une adaptation jubilatoire expurgée d’Hamlet. Une relecture hallucinée de la célèbre embrouille de famille. On est tenu en haleine tant par le procédé que par la qualité du film qui emprunte à Hitchcock ou à Chabrol. Les trouvailles techniques, la musique en live et l’interprétation font de cette performance un show bien huilé. Un pur moment de bonheur.

les 12 et 13 novembre

Fin de sérieTHÉÂTRE D'OBJETS

Bob théâtreÀ partir de 8 ans

Cuisses de grenouilleDANSE

Carlotta Sagna À partir de 5 ans

(super) HamletTHÉÂTRE CINÉMA

Cie La CordonnerieÀ partir de 8 ans

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La nouvelle vague de la créa-tion musicale pour la jeunesse débarque à Sénart : plus rock’n’roll, tu meurs !

Le groupe Brico Jardin est en passe de devenir un phénomène dans le paysage de la création pour la jeunesse. Après avoir réuni plus de 25 000 spectateurs avec Petit Robert et le Mystère du frigidaire accueilli en 2012, les musiciens fous de Brico jardin reviennent avec leur dernière création, Lola Folding. Puisant leur inspiration dans une vitalité rock façon seventies anglaise matinée de Gainsbourg. ils nous content, en chansons, l'histoire d'une petite fille partie explorer l'album photo magique et sa pile de souvenirs gentiment dingos. Un conte pop pour petits et grands, une histoire loufoque, une musique entre rock pour bouger et berceuses pour rêver. Avec humour et distance, tendresse et poésie, Brico jardin manie le jeu de mots et le merveilleux dans un langage qui s’adresse autant aux enfants qu’aux adultes.

les 22 et 26 marsDans le cadre du Festival Tintinnabule.

Lola FoldingCHANSON-ROCKEUROPA EUROPA

Brico Jardin À partir de 5 ans

Estelle Savasta signe ici un spectacle bouleversant sur le parcours initiatique d’une jeune fille, magnifique ode au féminisme…

En mêlant langue des signes et français parlé, Estelle Savasta nous conte l’incroyable amour qui unit l’adolescente, Nour, et sa mère d’adoption, Youmna. Un jour, Nour part pour rejoindre le pays où sa mère de sang est allée s’exiler dans l’espoir d’un avenir meilleur. C’est ce voyage et cette “traversée” qui nous sont alors contés avec une narration captivante, riche en rebondis-sements et peuplée de person-nages attachants. Après nous avoir enchantés il y a quelques saisons avec Seule dans ma peau d’âne, Estelle Savasta récidive avec le thème de la filiation, des héritages inconscients, du lien qui nous attache les uns aux autres. Traversée est un spectacle d’une profondeur et d’une poésie rares, de ceux qui laissent une trace indélébile dans notre mémoire.

les 11 et 12 février

TraverséeTHÉÂTRE

Estelle Savasta Cie Hippolyte a mal au cœurÀ partir de 8 ans

Une chorégraphie féerique et incroyablement émouvante pour un surprenant ballet de sacs plastiques.

Ce spectacle vient incontestable-ment s’inscrire au Panthéon des œuvres mythiques que le public, ému, évoque partout avec em-phase. Au centre d'un dispositif circulaire constitué de ventilateurs, un personnage découpe scrupu-leusement des formes dans des sacs plastiques. D'abord, un petit sachet informe puis, soudain, il prend vie, très vite rejoint par des dizaines d'autres. Les petites nymphes bleues, roses, blanches ou jaunes, fendent l'air, filent comme le vent, sèment parfois la tempête, ivres et insolentes. Ces petits sacs plastiques ont rencon-tré Phia Ménard et la démiurge a transformé leur sinistre destin en poésie pure. Sur la musique de Debussy, le jongleur qui interprète cette œuvre, nous offre un délice chorégraphique d’une intensité à vous couper le souffle. Le specta-teur qui restera insensible à cette œuvre éblouissante n’existe pas.

les 21 et 22 janvier

L’après-midi d’un foehn version 1

ARTS DE LA PISTE

Cie Non NovaÀ partir de 5 ans

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JEU

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PU

BLI

C

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Après Oh Boy, Olivier Letellier revient avec Vénavi, un conte africain sensible et délicat sur le thème de la gémellité et du deuil.

L’auteur africain Rodrique Norman nous livre un magnifique conte inspiré de la culture du sud Togo. Le jeune Akouété, frère jumeau de la petite Akouélé, s’adresse à nous depuis le monde des morts. Il nous raconte l’histoire de sa sœur qui dépérit car les adultes lui ont caché sa mort. Le croyant toujours vivant, elle ne cesse de l’attendre… Le metteur en scène, Olivier Lettelier – Molière 2010 du spectacle jeune public – sait mettre l'incroyable poésie du texte au service du récit magni-fiquement conté par Athanase Kabré. Maniant avec virtuosité une grande variété de registres, il nous entraîne dans une histoire de deuil et de vie, jamais morbide ou lar-moyante. Ce spectacle frappe par sa simplicité et sa force et nous embarque pour un magnifique voyage dans un imaginaire à la fois proche et lointain.

les 14, 20 et 21 mai

Linéa, la ligne, le trait, l’arabesque,le commencement d’une écriture pour cent mètres de corde et rien d’autre.

Jive Faury et Kim Huynh savent, tout comme les enfants, que l’ima-ginaire se façonne avec trois bouts de ficelle. Amateurs de défis, ils ont choisi la corde comme support de leur jonglerie chorégraphiée. Dans un espace de jeu épuré, les deux artistes, bourrés d’inventivité, sollicitent notre imagination pour nous faire éprouver les trésors que recèle ce fil en mouvement. Rompant avec les vieilles ficelles du cirque traditionnel, les deux com-pères usent de tous leurs talents de jongleur et danseur pour créer de minuscules histoires de cordes, tout en drôlerie et en finesse. La ligne prend vie, danse, se joue de l’illusion. C’est graphique, ludique, épuré et élégant, jamais convenu. Jive et Kim jouent de toutes les potentialités de leur agrès pour tisserun monde virtuose, imposant un véritable langage et nous mettent la tête à l’envers.

les 8 et 9 avril

VénaviTHÉÂTRE

Rodrigue Norman Olivier Letellier À partir de 8 ans

LinéaARTS DE LA PISTE

Cie Sens Dessus-DessousÀ partir de 5 ans

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CIN

ÉM

A

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Temps fortsMois du documentaire> en novembre

Cette manifestation nationale met en valeur ce genre cinématogra-phique générant le dialogue entre auteurs et spectateurs. Cette année, autour du cinéma africain avec la projection du film Sababou, en présence du réalisateur Tiken Jah Fakoly.

Soirée du court-métrageEn partenariat avec l’Agence du court-métrage.> en mars

Nous proposons un programme de films courts primés dans les plus grands festivals. L’occasion de rencontrer d’autres passionnés de 7e art, dans un cadre convivial.

Soirées thématiques> tout au long de la saison

Pour découvrir ou revoir des chefs-d’œuvre du cinéma autour d’une thématique. Le programme de ces soirées vous sera dévoilé en cours de saison.

Rendez-vous tout publicCiné clubProjection d’un film du répertoire programmé par un comité de pilotage, suivie d’une discussion et d’un éclairage cinématographique.> une fois par trimestre

Séances de rattrapageL’occasion de (re)découvrir les films qui ont marqué l’actualité cinémato-graphique du trimestre.> tout au long de la saison

Rendez-vous jeune publicCiné-goûterÀ l’issue de la projection, nous proposons aux enfants de discuter du film autour d’un goûter.> un mercredi par mois à 15h

Atelier vidéoRéalisation d’un petit film d’animation ou de fiction : écriture du scénario, réalisation, montage. Un DVD est remis aux enfants à la fin de l’atelier.> un mercredi par mois à 15h

Installée dans nos salles depuis octobre 2011, la projection numérique apporte au public un plus grand confort avec une qualité d’image et de son saisissante. À travers une offre plus large, elle vous permet de découvrir les dernières produc-tions en 3D mais aussi de revoir des chefs-d’œuvre restaurés du patrimoine cinématographique.

ProgrammeSe référer au CinéSénart à dispo-sition à l’accueil ou sur notre site Internet.

Horaires des séances cinéma> les lundis, mardis et vendredis à 20h30, > les mercredis et samedis à 15h et 20h30, > les jeudis à 19h30> les dimanches à 15h, 17h et 19h30

Séances supplémentairespendant les vacances scolaires> les lundis, mardis et vendredis à 15h

À savoir Projection d’un court-métrage en avant programme d’un long-métrage en partenariat avec l’Agence du court-métrage

Lecinéma

Retrouvez toute l’actualité cinématographique sur notre site Internet. Et pour rester informé, abonnez-vous à la CinénewsPour plus d’infos, contactez le secteur cinéma :[email protected]

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S Tout public

Présentations de saisonPendant la période de rentrée, le service des relations publiques (voir ci-contre) est à votre disposition pour organiser une présentation de saison chez vous. Illustrés par des extraits vidéos et musicaux, spec-tacles et actions culturelles seront présentés aux groupes de personnes que vous aurez conviés.

Le Cercle des lecteursVous aimez feuilleter, bouquiner, lire… Vous avez une passion pour toutes sortes de livres. Vous rêvez de ren-contrer des professionnels du livre. Vous vous régalez à conseiller, à donner goût, à écouter…Le Cercle des lecteurs est tout indiqué pour vous !Avec la librairie, Le Pain de quatre livres, ce concile échange sur ses lectures et les fait partager ensuite au public, les soirs de spectacle.

StagesStages théâtre

Les fondamentaux du théâtre et du jeu de la scène à travers l’esthétique de plusieurs artistes présents dans la programmation.

Module 1 : L’escrime de théâtreen lien avec Cyrano de Bergerac (voir p 21)> samedi 14 et dimanche 15 décembre

Module 2 : Jeux d’acteurs, jeux d’improvisations en lien avec Un autre nom pour ça (voir p 23)par Emmanuelle Hiron> dimanche 12 janvier

Stages danse

Initiation à la danse à travers l’univers de plusieurs artistes et intervenants.

Module 1 : Le duo chorégraphiqueen lien avec Welcome to paradise (voir p 32) par un danseur du Ballet du Centre chorégraphique de Lorraine> samedi 8 février

Module 2 : D’après vous, travail sur le solo danséen lien avec Elles (voir p 45) par Sylvain Groud > samedi 5 et dimanche 6 avril

Stages musique

Module 1 : Body percussions session 2en lien avec Obstinés ! (voir p 16) par Camille Rocailleux> samedi 30 novembre

Module 2 : Voix, bruitages, enregistrements de bouclesen lien avec l'Espace Prévert, Savigny-le-Temple par Khalid K> le samedi 11 janvier

Stages arts de la piste adultes-enfants

Adultes et enfants se retrouvent pour s’initier aux arts de la piste. À partir de la découverte de différentes techniques et agrès, vous découvrirez ensemble les arts de la piste.par Anne Joubinaux> 5 séances programmées les samedis après-midi, d'octobre à mai, voir notre site Internet.

Retrouvez le calendrier des rendez-vous et des stages sur notre site Internet. Pour vous inscrire, contactez le service des relations publiques (voir ci-contre).

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Avec les écoliers

Accompagnement dans le cadre des projets culturelsPrésentation de la saison auprès de l’équipe péda-gogique, préparation des élèves, documentations sur les spectacles ou les films, rencontres avec les artistes ou avec l’équipe de la Scène nationale…

Service des relations avec le public (voir ci-dessous)

Cirque à l’écoleNous accompagnons les élèves dans la découverte et la pratique des arts de la piste.

Cette initiation se complète par la venue des élèves aux spectacles dans le cadre scolaire ou en soirée avec leur famille, par un atelier parent-enfant, un atelier sur scène et une restitution en fin de saison.

> Avec quatre écoles de Sénart.Intervenante : Anne Joubinaux.

Voyage initiatiqueÀ travers leurs regards sur trois spectacles et un film dans la programmation jeune public, les élèves aborderont la figure du “super-héros” dans le théâtre et le cinéma. Ce “voyage initiatique” leur permet de découvrir plusieurs styles d’écriture.

À l’issue des représentations, les élèves pourront interroger les artistes sur le processus de création et nourrir ainsi leur travail d’écriture scénaristique afin de réaliser un court-métrage sur la thématique proposée.

> Avec trois écoles de Sénart.Intervenant : Gilbert Epron.

École et cinémaCe dispositif permet aux enfants, dès leur plus jeune âge, de s’initier à la lecture de l’image.Présentation avant la séance, discussion approfondie après la projection, visite en cabine, interventions régulières en classe, c’est un véritable parcours initiatique au cœur du cinéma.> Avec quatre écoles de Sénart et des environs.

Spectateur-réalisateurEn parallèle de la venue des élèves à la projection d’un ou plusieurs films pendant l’année, cet atelier de pratique initie les élèves à l’écriture de scénario, au montage, en passant par la réalisation.> Avec quatre écoles de Sénart et des environs.

Pour en savoir plusRetrouvez toute la programmation jeune public spectacles et cinéma dans la brochure jeune public, disponible auprès du service accueil ou téléchargeable sur notre site Internet.

Le service des relations publiquesJean-Christophe Estiot > 01 60 34 53 81Alexandra Boëgler > 01 60 34 53 76Sarah Mégard > 01 60 34 53 72Pauline Berenguer > 01 60 34 53 [email protected]

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S Avecles collégiens et lycéens

Ateliers artistiques, au collègeLes collégiens volontaires travaillent avec un artiste pour une sensibilisation au théâtre et à la danse. Ils viennent également régulièrement à la Scène nationale afin de développer leur esprit critique.> Avec quatre collèges de Sénart et des environs. Collège Les Aulnes, Combs-la-VilleCollège Le Grand Parc, CessonCollège Arthur Chaussy, Brie-Comte-RobertCollège Honoré de Balzac, NemoursIntervenants : Juliet O’Brien, Aurore Déon,Karine Guichard, Sébastien Nivault.

Options théâtre, au lycéeLes objectifs des options théâtre reposent sur l’ac-quisition du répertoire classique et contemporain, par une pratique théâtrale hebdomadaire mais aussi par la venue régulière des élèves aux spectacles afin de cultiver leur regard critique.> Avec deux lycées de Sénart et des environsLycée Galilée, Combs-la-Ville, l’option obligatoire Lycée George Sand, Le Mée-sur-Seine, l’option facultative. Intervenantes : Cécile Gérard, Juliet O’Brien,Marion Suzanne.

Collèges et lycées au cinémaAdapté selon les tranches d’âge, ce dispositif d’initiation à la lecture de l’image repose sur les mêmes principes que École et cinéma (voir p 57).> Avec quatre établissements de Sénart et des environs.

Jumelages au lycéeLes ogrelets

L’objectif est de faire plancher six groupes de lycéens autour des problématiques théâtrales. À l’issue de deux jours de pratique à la mise en scène, les élèves réaliseront documentaires, expositions et journal. Un cycle de conférences animées par des artistes, journalistes et traducteurs complètera ce projet.> Avec les quatre lycées partenaires :Lycée Pierre Mendès France, Savigny-le-TempleLycée Sonia Delaunay, Vert-Saint-DenisLycée Talma, BrunoyInstitut Saint-Pierre, BrunoyIntervenants : comédiens et techniciens de la Cie Pipo - Patrick Pineau.

Danse au collège

Conférences, rencontres et pratiques autour de la danse contemporaine pour les élèves et leursenseignants.> Avec des établissements de Sénart et desenvirons.Intervenante : Karine Guichard.

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Avec les étudiants

DUT Carrières socialesoption animation sociale et socio-culturelle, IUT de SénartEncadrés par des professionnels, nous proposons à ces étudiants des rencontres avec des artistes ainsi que des stages de pratiques artistiques. Metteurs en scène, comédiens, circassiens, danseurs et pro-fessionnels de la culture, interviennent régulièrement tout au long de la saison.> Avec l’Institut universitaire de technologies de Sénart, Paris XII.Intervenants : Jean-Christophe Bleton, Muriel Cuif, Anne Joubinaux, Sophie Jude, Josep Maria Aragay.

Les intervenantsNous rappelons que ces projets, mis en place pour accompagner les élèves vers “l’art d’être spectateur” ne pourraient se faire sans l’aide des nombreux artistes et professionnels de la culture qui nous suivent tout au long de la saison.Nous les remercions, ici, chaleureusement.

Restitutions plateauLa Scène nationale propose au public d’assister à une restitution des ateliers mis en place cette saison. Ainsi, les participants du stage arts de la piste adultes-enfants, les élèves du projet Cirque à l'école, des ateliers artistiques, de l’option théâtre obligatoire et du DUT Carrières sociales présenteront une restitution théâtrale ou circassienne, aboutissement du travail mené tout au long de la saison.

Restitutions vidéoLes restitutions vidéo permettent de découvrir les productions audiovisuelles réalisées tout au long de la saison par les élèves des différents établissements scolaires.Chaque film sera présenté par les élèves et un échange avec le public aura lieu à l’issue de chaque diffusion.

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Page 64: Brochure 13/14 Scène nationale de Sénart

TO

UR

ES Les spectacles

en tournée

Le conte d’hiverWilliam Shakespeare Patrick Pineau> du mardi 5 au samedi 9 novembre 2013Scène nationale de Sénart

> du mercredi 13 au vendredi 15 novembre 2013La Coursive, Scène nationale de La Rochelle

> du mardi 19 au samedi 23 novembre 2013MC2: Grenoble

> les mercredi 26 et jeudi 27 novembre 2013Espace Malraux, Scène nationale de Chambéry et de la Savoie

> du jeudi 5 au samedi 14 décembre 2013Théâtre Dijon-Bourgogne, Centre dramatique national

> du mardi 17 au samedi 21 décembre 2013Théâtre La Piscine, Châtenay-Malabry

> les mercredi 8 et jeudi 9 janvier 2014Scène nationale 61

> du mercredi 15 au dimanche 19 janvier 2014CNCDC Châteauvallon

> les mercredi 22 et jeudi 23 janvier 2014Comédie de Béthune

> le mardi 28 janvier 2014Scène nationale Évreux Louviers

> le vendredi 31 janvier 2014Théâtre de l’Agora, Scène nationale d’Évry et de l’Essonne

> du mercredi 5 au samedi 15 février 2014Théâtre du Nord, Lille

> les jeudi 20 et vendredi 21 février 2014Le Volcan, Scène nationale du Havre

> les mardi 25 et mercredi 26 févrierThéâtre de Cornouaille, Scène nationale de Quimper

> les jeudi 20 et vendredi 21 mars 2014Théâtre sortieOuest, Béziers

> les vendredi 28 et samedi 29 mars 2014Ma Scène nationale, Pays de Montbéliard

> le mardi 1er avril 2014Le Salmanazar, Scène de création et de diffusion d’Épernay

Sécheresse et pluie [recréation 2011]Ea Sola

> le mardi 20 mai 2014Théâtre de l’Agora, Scène nationale d’Évry et de l’Essonne

> le jeudi 22 mai 2014Maison de la Culture d’Amiens

> le mardi 27 mai 2014Scène nationale de Sénart

> du mardi 3 au vendredi 6 juin 2014MC93, Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis

Avec le soutien du Ministère de la Culture du Vietnam – Affaires Internationales et de l’Onda

Dans le cadre de l’Année France-Vietnam 2013 Nam Viet Nam Phap 2014www.anneefrancevietnam.com

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Page 65: Brochure 13/14 Scène nationale de Sénart

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ESLes coproducteurs

des spectacles

Petits chocs des civilisationsProduction Volubile productions

Du bouc à l’espace videProduction Compagnie Eulalie

ExtrêmitésProduction Cirque Inextrémiste

Le conte d’hiverProduction Scène nationale de SénartCoproduction Compagnie Pipo ; CNCDC Châteauvallon ; MC2 : Grenoble ; Théâtre Firmin Gémier/La Piscine, Antony et Châtenay-Malabry ; Théâtre Dijon Bourgogne, Centre dramatique national ; MA Scène nationale, Pays de Montbéliard ; Le Grand T, Scène conventionnée Loire-Atlantique ; Scène nationale de Sénart

OuroborosProduction Handspring Puppet CompanyProduction associée Quaternaire/Sarah FordManifestation organisée dans le cadre des Saisons Afrique du Sud-France 2012 & 2013www.france-southafrica.com

Pekee Nuee NueeProduction Compagnie Les ombres portées

Blue JeansProduction Théâtre Vidy-LausanneCoproduction Espace des Arts, Scène nationale de Chalon-sur-Saône ; Théâtre des Marionnettes de Genève ; MA Scène nationale, Pays de Montbéliard ; National Chiang Kai-Shek Cultural Center, Taiwan, R.O.C

Obstiné !Coproduction Compagnie E.V.E.R. ; La Scène nationale de Sénart ; L’Espace Malraux, Scène nationale de Chambéry et de la Savoie ; La Coursive, Scène nationale de La Rochelle ; Equinoxe, Scène nationale de Châteauroux ; Le Théâtre de Cusset, Scène conventionnée Cirque, Scène Régionale Auvergne

Appris par corps Coproduction Les Migrateurs/Le Maillon/La Coupole associés pour les arts du cirque ; Equinoxe, Scène nationale de Châteauroux ; Culture Commune, Scène nationale du bassin minier du Pas de Calais

iTMOiCoproduction Sadler’s Wells London ; MC2 : Grenoble ; HELLERAU – European Center for the Arts Dresden ; Les Théâtres de la Ville de LuxembourgPartenariat Colas/Akram Khan Company

Cyrano de BergeracCoproduction Les Nuits de Fourvière/Département du Rhône ; LG Théâtre ; MC93 Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis ; Les Gémeaux, Scène nationale de Sceaux

Un autre nom pour çaCoproduction Théâtre Garonne, Toulouse ; Scène nationale de Sénart ; Le Parvis, Scène nationale de Tarbes-Pyrénées ; Théâtre Tattoo, Toulouse ; La Rose des Vents, Scène nationale de Villeneuve d’Ascq

Modern danceProduction Espace des Arts, Scène nationale Chalon-sur-SaôneProduction associée jOjI INC asblCoproduction Festival NEXT ; La Maison de la Culture de Tournai ; Charleroi Danses ; Communauté française de Belgique - Service de la Danse

Léo 38Production Théâtre Dromesko ; Le Pot au Noir ; Les AteliersProduction déléguée Le Pot au Noir

Mon dernier cheveu noirProduction Théâtre du Rond-Point/Le Rond-Point des tournées

Welcome to paradiseProduction Centre chorégraphique national Ballet de Lorraine

PearlProduction Le Volcan, Scène nationale du Havre ; L’HéliotropeCoproduction Scène nationale de Sénart ; Théatre de la Manufacture Nancy ; Comédie de Caen

NocturnesCoproduction Biennale de la danse de Lyon ; Centre chorégraphique national de Rillieux-la-Pape, Direction Yuval Pick ; Festival d’Automne à Paris ; Théâtre de la Bastille ; Théâtre Garonne, Toulouse ; Le Parvis, Scène nationale Tarbes-Pyrénées, Compagnie Maguy Marin

Being human beingCoproduction Les rendez-vous de l’erdre ; Nevers d’jazz ; Tourcoing jazz festival planetes

Kiss & CryProduction Charleroi Danses, Centre chorégraphique de la Fédération Wallonie-Bruxelles ; Le manège, Mons, Centre DramatiqueCoproductionLes Théâtres de la Ville de Luxembourg

MissionProduction KVS

Pangea ultimaProduction Collectif de la dernière tangenteCoproduction L’usine à gaz, Nyon

Tout DostoievskiProduction Le Panta-Théâtre

Ma leçon de hip hopProduction Suresnes cités danse 2013/Cités danse connexions

EllesThéâtre de Suresnes Jean Vilar/Suresnes cités danse 2010

UtsushiCoproduction CNCDC Châteauvallon ; Sankai Juku, Tokyo

Les âmes mortesCoproduction MC93 Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis ; Théâtre de l’Union, Centre Dramatique National du Limousin ; Théâtre de Chelles, Compagnie Théâtre Dom

Sécheresse et pluieProduction Cie Ea SolaProduction déléguée Scène nationale de SénartCoproduction Edinburgh International Festival ; Napoli Teatro Festival ; Sadler’s Wells London ; Cie Ea Sola ; Scène nationale de Sénart ; Théâtre Garonne, Toulouse Dans le cadre de l’Année France-Vietnam 2013 Nam Viet Nam Phap 2014www.anneefrancevietnam.com

Le marché d’la carcasseCoproduction Le Fourneau, Centre national des Arts de la Rue, Brest ; Atelier 231, Centre national des Arts de la Rue, Sotteville-lès-Rouen ; Le Festival DesARTiculé, Moulins ; Le Channel, Scène nationale de Calais ; Le Parapluie, Centre international de création artistique, de recherche et de rayonnement pour le théâtre de rue, Aurillac ; Scène nationale de Sénart

Les puces savantesProduction Compagnie Des petits miracles

Le grand théâtre mécaniqueCoproduction Compagnie de l’échelle ; Les ateliers Denino

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Page 66: Brochure 13/14 Scène nationale de Sénart

Nospartenaires financiers

Elle est aussi subventionnée par

le Conseil régional d’Île-de-France, le Centre national du cinéma et de l’image animée, le Rectorat de Créteil, l’lnspection académique de Seine-et-Marne.

La Scène nationale de Sénartest subventionnée par

la Direction régionale des affaires culturellesd’Île-de-France – ministère de la Cultureet de la Communication, le Conseil général de Seine-et-Marne, le SAN de Sénart et les Municipalités de Combs-la-Ville et de Moissy-Cramayel.

Rejoignez le Club des partenaires

Le Club des partenaires réunit des acteurs économiques, passionnés d’arts et de culture et porteurs de valeurs de créativité, de convivialité et de partage.

Leur soutien à la Scène nationale de Sénart démontre leur attachement au développement culturel du territoire.

Leur intervention est fondée sur l’idée simple que le dynamisme, l’attractivité et le rayonnement d’un territoire comme Sénart, ne peut se faire sans le développement des arts et de la culture.

La Scène nationale de Sénart est éligible au dispositif fiscal selon les principes de la loi du 1er août 2003 sur le mécénat d’entreprises.

Soyez partenaires et associez votre image à un équipement culturel majeur du territoire, en contactant :

Alexandra BoëglerTél. 01 60 34 53 [email protected]

Le Club des partenaires

La Scène nationale de Sénart est soutenue au titre du mécénat par Maîtres Anne Laroche, Éric Truffet, Ludovic Duret - Office notarial à Melun

La Scène nationale remercie égalementLe Novotel

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Page 67: Brochure 13/14 Scène nationale de Sénart

Nos partenaires artistiques

Si vous êtes abonné à la Scène nationale, vous bénéficiez d’un tarif réduit sur présentation de votre carte chez nos partenaires artistiques :

L’Espace Prévert, Scène du MondeSalle de spectacles entièrement dédiée aux musiques et cultures du monde, vedettes internatio-nales, artistes de référence, découvertes…Tél. 01 64 10 55 10 I www.scenedumonde.fr

L’EmpreinteSalle de musiques actuelles proposant une program-mation éclectique (pop, funk, rock, métal, reggae, dub, rap, world music…)Tél. 01 64 41 70 25 I www.lempreinte.net

Le Conservatoire Gabriel FauréEn parallèle d’un enseignement musical, ce lieu pro-pose une programmation à faire pâlir de jalousie bien des communes de plus grande importance…Tél. 01 60 63 41 28 I www.savigny-le-temple.fr

Ça se passe ailleurs et c’est bien aussiCe principe s’applique également dans plusieurs théâtres d’Île-de-France comme :

En Seine-et-Marne et en EssonneAct’art 77, La Ferme du Buisson, Scène nationale de Marne-la-Vallée (77), Théâtre de Fontainebleau (77), Action culturelle de Melun (77), L’Agora, Scène nationale d’Évry et de l’Essonne (91)

Et aussiThéâtre 71, Scène nationale de Malakoff (92), Théâtre Firmin Gemier/La piscine, Scène conven-tionnée (92), MC93, Scène nationale de Bobigny (93), L’Apostrophe, Scène nationale de Cergy-Pontoise et du Val-d’Oise (95)

Retrouvez les offres de nos partenaires dans la rubrique Ça se passe ailleurs de notre site Internet.

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Page 68: Brochure 13/14 Scène nationale de Sénart

Chaque semaine, découvrez l’actualité du spectacle vivant et de la création.

La DisputeArnaud Laporte21h/22hdu lundi au vendredi

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VOTRE SCENE NATIONALEEST SURFRANCE CULTURE

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Page 69: Brochure 13/14 Scène nationale de Sénart

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France 3 sur toutes les scènes

lyrique

journaux régionaux agendas culturels

magazines

théâtre

opérasdanse

débatscinéma

documentaires

creativemushrooms.com

Page 70: Brochure 13/14 Scène nationale de Sénart

AC

S Par la routeDepuis Paris, suivre l’autoroute A6 jusqu’à Évry (25 km) ou suivre l’autoroute A4 jusqu’à Lognes (20 km) puis prendre la Francilienne (N104) et sortir à Combs-la-Ville sortie 24.

Depuis Melun, suivre l’autoroute A5a direction Paris puis prendre la Francilienne (N104) et sortir à Combs-la-Ville sortie 24.

Pour La Coupole• prendre à droite vers Combs-la-Ville,• une fois dans Combs-la-Ville, au rond-point suivre

les flèches “ La Coupole ”.

Pour La Rotonde• prendre à gauche direction Moissy-Cramayel,• continuer tout droit, en direction du Centre ville,• suivre les flèches “ La Rotonde ”.

La RotondePlace du 14 juillet77550 Moissy-Cramayel

La CoupoleRue Jean-François Millet77385 Combs-la-Ville

Paris

Sénart

Par le RER D via Combs-la-Ville

Pour La Coupole (Combs-la-Ville)• arrêt Combs-la-Ville – Quincy• puis bus MI-DO arrêt La Coupole.

Pour La Rotonde (Moissy-Cramayel)• arrêt Lieusaint-Moissy,• puis bus DO arrêt Moissy Centre.

Coordonnées GPSLa Coupole +48° 39’ 34.37’’, +2° 33’ 52.25”La Rotonde +48° 37’ 41.42’’, +2° 35’ 23.79”

À savoir : Les plans d’accès des différents lieux sont téléchargeables sur notre site Internet.

Hors les murs Du Bouc à l’espace vide (voir p 06)> le 8 octobreLa Ferme des arts - Vert-Saint-Denis> le 9 octobreSalle polyvalente - Villecresnes

Fatoumata Diawara (voir p 12)> le 16 novembreL’Espace Prévert - Savigny-le-Temple

Cascadeur (voir p 19)> le 7 décembreL’Empreinte - Savigny-le-Temple

Léo 38 (voir p 25)> le 15 janvierMairie - Cesson> le 16 janvierMairie - Vert-Saint-Denis> le 17 janvierNandy (lieu à déterminer)

> le 21 janvierLe SILO - Tigery> le 22 janvierNovotel - Saint-Pierre du Perray> le 23 janvierLieusaint (lieu à déterminer)

> le 24 janvierConservatoire Gabriel Fauré - Savigny-le-Temple> le 25 janvierRéau (lieu à déterminer)

Kek-Lang (voir p 31)> le 4 févrierL’Espace Prévert - Savigny-le-Temple

Damien Pass et Chloé Ghisalberti (voir p 33)> le 8 févrierConservatoire Gabriel Fauré - Savigny-le-Temple

L’homme cirque (voir p 37)> du 7 au 16 marsParc des Maillettes - Moissy-Cramayel

Tout Dostoïevski (voir p 44)> le 6 avrilL'Orangerie - Villecresnes> le 8 avrilSalle Claude Pouillet - Évry-Grégy sur Yerres> le 9 avrilLa Bergerie - Nandy> le 10 avrilEspace Multiculturel - Chartrettes

Vénavi (voir p 56)> le 14 avrilEspace culturel La Marmite - Chevry-Cossigny

Le Campement 3 (voir p 52)> du 13 au 15 juinNandy

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Page 71: Brochure 13/14 Scène nationale de Sénart

ÉQ

UIP

EL’équipe

David Marchalsecrétaire de direction

Sarah Mégardchargée des relationsavec le public

Maryse Midahresponsable du bar

Anthony Pelléhôte d’accueil - caissier

Ollivier Philipporégisseur de scène

Jean-Michel Puiffedirecteur

Mike Robérégisseur son

Julien Robertprojectionniste

Martine Rouableemployée administrative

Jérémy Sicardresponsable du secteur cinéma

Vincent Simonrégisseur général

Romuald Simonneaudirecteur technique

Caroline Simpson Smithdirectrice adjointe

José Antonio Vécinélectricien

L’équipe est assistée par de nombreux intermittents etvacataires en techniqueet accueil du public.

Linda Abkaricomptable

Fabrice Baillaiscaissier, projectionniste

Sylvie Baillaischef comptable

Huguette Bénardresponsable de l’accueilet de la billetterie

Alexandra Boëglerresponsable des relationsavec le public

Michelle Buywidsecrétaire de direction

Gianni Causinprojectionniste, ouvreur

Cécile Deruyrégisseuse lumières

Jean-Christophe Estiotdirecteur des relationsavec le public

Alexandra Feuillieadministratrice

Matthieu Gameiroattaché à l’information

Sylvie Giraulthôtesse d’accueil - caissière

Stéphane Harelrégisseur de scène

Marie-Christine Londonresponsable de la communication

Julien Makesserouteur, diffuseur, livreur

Direction de la publication – Jean-Michel Puiffe |

Coordination – Caroline Simpson Smith,

Marie-Christine London |

Rédaction – Frédéric Poncet, Anne Quentin,

Jean-Luc Vincent, Pierre Walfisz, Docteur

Bramais, Jean-Christophe Estiot, Betty des

Bouricault |

Illustration – Matej Forman |

Réalisation – Marie-Christine London,

Matthieu Gameiro |

Impression – Vincent Imprimerie |

Remerciements à Caroline Bertaux, Alexandre

Mauger, Denise Baillais, Iain Simpson Smith et

Jean-Michel Payet.

Scène nationale de Sénart

Siret 34001138600018 APE 9 004 z.

Licences n° 1-1043569 | 1-1043567 | 2-1043106 |

3-1043107

Crédits photographiques

S. Bocquet (p 5), J-P. Estournet (p 8), N. Daussy

(p 10), D. Willems (p 11), S. Aurora (p 12),

L. Younge (p 13), Cie Les ombres portées (p 14),

J. Vernez (p 15), E. Debost (p 16), R. Musacchio

et F. Ianniello (p18), J-L. Fernandez (p 20), H. All

(p 21), D. Bussy (p 23), J. Piffaut (p 24), J-P.

Estournet (p 25), T. Paczula (p 27), G. Cittadini

Cesi (p 28), Agence Chaix & Morel et associés

(p 29), G. Boclé (p 30), zaman Productions

(p 31), B. Prudhomme (p 32), F. Rivière (p 34),

D. Grappe (p 36), R. Gilibert (p 37), E. Bilal

(p 38), M. Vanden Abeele (p 39), K. Broos (p 40),

B. Garo (p 41), S. Yull Nah (p 43), C. Bartringer

(p 44), A. Poupeney - D. Aucante - A. Chauvaud

(p 45), L. Dallevedove (p 46), E. Bachini (p 47),

V. Tonelli (p 48), F. Sechet (p 50), E. Sola (p 51),

J-M. Payet (p 52), Donadi (p 53), S. Dumas

(p 54), L. Philippe (p 54), J-L. Beaujault (p 55),

M. Aeschimann (p 55), J-M. lobbé (p 56),

DR (p 6-7-19-26-33-49-53-54-55-56).

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Page 72: Brochure 13/14 Scène nationale de Sénart

BIL

LET

TE

RIE

Réservations• Sur placeL’accueil est ouvert :les mardis, jeudis et vendredis de 16h à 19h,les mercredis et samedis de 14h à 19h.Et toujours une heure avant les représentations. Fermeture les dimanches, lundis et jours fériés.

• Par téléphone au 01 60 34 53 60

• Réservez et réglez directement abonnements individuels et billetterie sur Internet. Simple, rapide et sécurisée, la vente en ligne vous permet de choisir tranquillement vos spectacles.www.scenenationale-senart.com

• Autres points de vente FNAC/BilletRéduc/Cultura/Ticketac/Ticketnet/Carrefour/Leclerc…

Règlementdes places• Vos réservations doivent être confirmées par un règlement sous 48 heures à l’accueil ou par correspondance. Par chèque à l’ordre de “ Scène nationale de Sénart ” ou par carte bancaire.

• Les billets sont à retirer jusqu’au soir du spectacle choisi.

• N’oubliez pas de vous munir des justificatifs deman-dés pour bénéficier du tarif réduit*.

BilletterieOuverture des locations

• Le 3 septembre, ouverture des locations pourl’ensemble des spectacles jusqu’à la fin de la saison (dans la limite des places mises à votre disposition).

-18 ans ou étudiant -26 ans

17 €

Groupe Tarif

20 €

Groupe scolaire Tarif

13 €

• Pour bénéficier du tarif groupe, il vous suffit de constituer un groupe de 10 personnes minimum (amis, famille, collègues…) et de nommer un responsable “ Relais ”.

Billetteriejeune public Tarif adulte

1 spectacle 12 €

Tarif enfant (- de 12 ans)

1 spectacle 10 €

Adulte Tarif Tarif réduit*

25 € 20 €

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Page 73: Brochure 13/14 Scène nationale de Sénart

CinémaÀ noter !

Nouveaux tarifs chéquier cinéma à partir du 21 août 2013.

Chéquier cinéma

5 entrées 23,50 €

Ticket Tarif Tarif réduit*

1 entrée 6 € 5 € Supplément 3D 1,50 €

Tarif associations et scolaires (sur réservation)

1 entrée 3,50 € Supplément 3D 1 €

Cinq “ chèques ” non nominatifs, valables dans les deux salles de la Scène nationale et à l’Espace Prévert à Savigny-le-Temple. Attention aux dates de validité !

*Tarif réduit pour les spectacles et le cinéma :il s’applique aux moins de 26 ans, aux deman-deurs d’emploi, aux intermittents du spectacle, aux familles nombreuses, aux personnes invalides et aux seniors sur présentation de tout justificatif récent précisant votre situation.

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Page 74: Brochure 13/14 Scène nationale de Sénart

L’A

BO

NN

EM

EN

T L’abonnementEn fonction des spectacles choisis, vous sélection-nez la formule qui vous sied le plus :• Base 4 à 6 spectacles,• Base 7 à 9 spectacles• Base 10 spectacles et plus.Vous pouvez vous abonner en Individuel ou en Groupe selon les mêmes modalités. (voir ci-contre)

• Il n’y a pas de restriction sur le choix des spectacles.• Selon la formule d’abonnement choisie, les spec-tacles (hors spectacles “Privilège”) sont à un tarif unique.

Nouveauté• Pour les spectacles “Privilège”, à partir du 4e, 7e ou 10e spectacle, vous bénéficiez de tarifs privilégiés sur une sélection de spectacles “hors abonnement”. Le tarif unique de 15 € est appliqué pour les spectacles : Arno, l'Orchestre national d'Île de France et Manu Katché. Le tarif unique de 9 € est appliqué pour les spectacles : Léo 38 et Tout Dostoïevski.Remarque pour les - de 18 ans et étudiants de - de 26 ans, les tarifs spectacles “Privilège” ne s'appliquent pas. Les spectacles susnommés sont à intégrer direc-tement dans la formule d'abonnement.

• Vous pouvez payer par prélèvement bancaire sans frais, en 2, 3 ou 4 fois à partir de 90 €. Voir les modali-tés sur le bulletin d’abonnement.• Des offres régulières vous sont proposées, tout au long de la saison, par la Scène nationale. Exemple : tarif préférentiel pour vos proches sur certains spectacles.

Et s’abonner, c’est toujours :

• Bénéficier d’une réduction importante sur le prix de la place : de 42 % à 66 % selon votre type d’abonnement (pourcentages correspondant à la réduction obtenue par rapport au plein tarif).• Profiter d’une priorité de choix tout au long de l’année.• Bénéficier d’un tarif préférentiel dans plusieurs struc-tures culturelles (voir p. 65)• Être prioritaire à un tarif avantageux pour participer aux stages que nous vous proposons (voir p. 58)• Recevoir une information régulière à domicile.Communiquez-nous votre adresse mail (voir bulletin d’abonnement) ou abonnez-vous à la newsletter sur le site Internet.

Comment faire ?• Envoyez votre bulletin d’abonnement avec votre règlement. Mieux encore, venez-nous voir. • Pendant tout le mois de septembre, l’accueil est à votre disposition pour vous guider dans vos choix, du mardi au samedi de 14h à 19h, et le vendredi jusqu’à 20h30.• Les abonnements peuvent se régler en espèces, chèques, carte bleue, chèques culture, tickets culture, chèques vacances.

L’abonnement groupe

• Il vous suffit de constituer un groupe de 10 personnes minimum (amis, famille, collègues…) et de nommer un responsable “Relais”*. À noter : les choix de spectacles et de dates restent libres à l’intérieur d’un même groupe.• L’ensemble des bulletins d’abonnement, des justificatifs de situation et des règlements doit être remis directement à l’accueil par votre responsable “ Relais ”.* Être responsable “Relais” Le responsable “Relais” fait profiter à l’ensemble de son groupe du tarif abonnement le plus bas. Il béné-ficie également d’offres et de rendez-vous qui lui sont réservés tout au long de l’année. Plus de renseignements sur le rôle et les avantages du responsable “Relais” auprès de notre service d’accueil et sur notre site internet.

• Pour les Collèges, Lycées, Universités, Centres de Formation, IUT… Se référer à la grille abonnement individuel - de 18 ans et étudiants - de 26 ans.

L’abonnement programmation Jeune Public

• Pour cet abonnement spécifique, choisissez trois spectacles minimum dans la programmation Jeune Public.• Vous pouvez inscrire sur le même bulletin d’abon-nement d’autres enfants (famille, copains…).

• Dans le cadre scolaire, merci de vous reporter à la plaquette jeune public. Des bulletins de vœux sont disponibles à l’accueil ou en téléchargement.

Rappel : votre abonnement est nominatif

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Page 75: Brochure 13/14 Scène nationale de Sénart

Abonnementtout public

Abonnement -18 ans ou étudiant -26 ans

Base 4 spectacles 34 €(-66 %) extension 8,50 €

Abonnementjeune public

Abonnement adulte

Base 3 spectacles 30 € extension 10 €

Abonnement enfant (-12 ans)

Base 3 spectacles 21 € extension 7 €

Reportez-vous au bulletin d’abonnement pour en savoir davantage sur les exten-sions.

Abonnement de 4 à 6 Individuel Individuel réduit* ou Groupe

Base 4 spectacles 58 €(-42 %) 52 €(-48 %)

extension 14,50 € 13 €

Groupe réduit*

Base 7 spectacles 77 €(-56 %)

extension 11 €

Abonnement de 7 à 9 Individuel Individuel réduit* ou Groupe

Base 7 spectacles 91 €(-48 %) 84 €(-52 %)

extension 13 € 12 €

Groupe réduit*

Base 10 spectacles 100 €(-60 %)

extension 10 €

Abonnement 10 et + Individuel Individuel réduit* ou Groupe

Base 10 spectacles 120 €(-52 %) 110 €(-56 %)

extension 12 € 11 €

À partir du 15e spectacle Individuel Individuel réduit* ou Groupe

extension 10,50 € 9,50 €

Groupe réduit*

extension 9,50 €

Spectacles “Privilège” Tarif spécial abonnés

Arno, l'Orchestre national d'Île de France, Manu Katché 15 €

Léo 38, Tout Dostoïevski 9 €

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Page 76: Brochure 13/14 Scène nationale de Sénart

CA

LEN

DR

IER

LA COUPOLE

Rue Jean-François Millet77380 Combs-la-Ville

LA ROTONDE

Place du 14 juillet77550 Moissy-Cramayel

HORS LES MURS

Petits chocs des civilisationsjeudi 3 19h30

vendredi 4 20h30

samedi 5 20h30

dimanche 6 17h

Du bouc à l’espace videmardi 8 20h30

mercredi 9 19h30

jeudi 10 19h30

vendredi 11 20h30

Ricercar Consortdimanche 13 17h

Extrêmités mardi 15 20h30

mercredi 16 19h30

jeudi 17 19h30

Le conte d’hiver mardi 5 20h30

mercredi 6 19h30

jeudi 7 19h30

vendredi 8 20h30

JEUNE PUBLIC

(super) hamletmardi 12 19h

mercredi 13 15h

Arnovendredi 15 20h30

Fatoumata Diawarasamedi 16 20h45

Ouroborosmardi 19 20h30

mercredi 20 19h30

jeudi 21 19h30

Pekee Nuee Nuee vendredi 22 20h30

samedi 23 15h

samedi 23 20h30

Blue Jeans mardi 26 20h30

mercredi 27 19h30

jeudi 28 19h30

Obstinés !vendredi 29 20h30

JEUNE PUBLIC

Cuisses de grenouillemardi 3 19h

mercredi 4 15h

Appris par corpsjeudi 5 19h30

vendredi 6 20h30

samedi 7 20h30

dimanche 8 17h

Cascadeursamedi 7 20h

iTMOijeudi 12 19h30

vendredi 13 20h30

samedi 14 20h30

Cyrano de Bergeracmardi 17 20h30

mercredi 18 19h30

jeudi 19 19h30

vendredi 20 20h30

novembre décembre octobre

JEUNE PUBLIC

Fin de sériemardi 7 19h

mercredi 8 15h

Un autre nom pour çajeudi 9 19h30

vendredi 10 20h30

samedi 11 20h30

Modern Dancemardi 14 20h30

Léo 38mercredi 15 19h30

jeudi 16 19h30

vendredi 17 20h30

samedi 18 20h30

dimanche 19 17h

mardi 21 20h30

mercredi 22 19h30

jeudi 23 19h30

vendredi 24 20h30

samedi 25 20h30

Melissmellvendredi 17 20h30

JEUNE PUBLIC

L'après midi d'un foehnmardi 21 19h

mercredi 22 15h

mercredi 22 17h

janvier

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Page 77: Brochure 13/14 Scène nationale de Sénart

Orchestre national d’Île de Francesamedi 25 20h30

Mon dernier cheveu noirmardi 28 20h30

mercredi 29 19h30

jeudi 30 19h30

vendredi 31 20h30

Mon dernier cheveu noirsamedi 1er 20h30

Manu Katchésamedi 1er 20h30

Kek-Langmardi 4 20h45

Welcome to paradise jeudi 6 19h30

vendredi 7 20h30

Damien Pass et Chloé Ghisalbertisamedi 8 20h30

JEUNE PUBLIC

Traverséemardi 11 19h

mercredi 12 15h

Pearlmardi 11 20h30

mercredi 12 19h30

jeudi 13 19h30

Nocturnes mardi 4 20h30

L’homme cirque vendredi 7 20h30

samedi 8 20h30

dimanche 9 17h

mardi 11 20h30

mercredi 12 19h30

jeudi 13 19h30

vendredi 14 20h30

samedi 15 20h30

dimanche 16 17h

Being human being samedi 15 20h30

Kiss & Crymardi 18 20h30

mercredi 19 19h30

jeudi 20 19h30

vendredi 21 20h30

samedi 22 20h30

JEUNE PUBLIC

Lola Foldingsamedi 22 17h

mercredi 26 15h

Mission mardi 25 20h30

mercredi 26 19h30

jeudi 27 19h30

vendredi 28 20h30

Pangea ultimasamedi 29 20h30

Youn Sun Nahsamedi 5 20h30

Tout Dostoïevskisamedi 5 20h30

dimanche 6 17h

mardi 8 20h30

mercredi 9 19h30

jeudi 10 19h30

JEUNE PUBLIC

Linéamardi 8 19h

mercredi 9 15h

Ma leçon de hip hopEllesmardi 8 20h30

mercredi 9 19h30

février mars europa europa avril mai-juinjanvier (suite)

Utsushimardi 6 20h30

mercredi 7 19h30

Les âmes mortesmardi 13 20h30

mercredi 14 19h30

jeudi 15 19h30

JEUNE PUBLIC

vénavimercredi 14 15h

mardi 20 19h

mercredi 21 15h

hepta vendredi 16 20h30

Les Siècles vendredi 23 20h30

Sécheresse et pluie mardi 27 20h30

le campement 3Programmation en cours

Le marché d'la CarcasseLes puces savantesLe grand théâtre mécaniquedu 13 au 15 juin

75

Page 78: Brochure 13/14 Scène nationale de Sénart

INFO

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Locations, renseignements

Tél. 01 60 34 53 60www.scenenationale-senart.com

Scène nationale de Sénart

Administration, spectacles, cinéma

La Coupolerue Jean-François Millet – BP 10777 385 Combs-la-Ville CedexTél. 01 60 34 53 70Fax 01 60 34 53 [email protected]@scenenationale-senart.com

Spectacles, cinéma

La Rotondeplace du 14 juillet – BP 6577 550 Moissy-Cramayel

Horaires d’ouverture de l’accueilLes mardis, jeudis et vendredis de 16h à 19h,les mercredis et samedis de 14h à 19h.Et toujours une heure avant les représentations.Fermeture les dimanches, lundis et jours fériés.

Horaires des spectaclesLes mardis, vendredis et samedis à 20h30,les mercredis et jeudis à 19h30,les dimanches à 17h. Sauf exceptions.

Horaires des spectacles jeune publicSéances familiales : les mardis à 19h,les mercredis à 15h. Sauf exceptions.Séances scolaires selon le calendrier : les lundis, mardis, jeudis, vendredis à 10h et 14h30.

Horaires des séances cinémaDu lundi au dimanche, en alternance àLa Coupole et à La Rotonde (voir p 57).Pour les séances scolaires, merci de nous contacter.

La librairieUn théâtre sans librairie, c’est comme une tar-tine sans beurre… La librairie Le pain de 4 livres vous propose tous les soirs de représentation une sélection de livres autour de la programmation, de l’actualité littéraire mais aussi les coups de cœur du Cercle des lecteurs (voir p 58).

La Cafét’“ Ventre vide n’a point d’oreilles ”. Aussi Maryse vous propose une restauration légère et un “ plat du soir ” avant chaque représentation.

Le bar reste ouvert après les spectacles : une occasion de retrouver vos amis pour prolonger votre soirée autour d’un verre.

Petits rappelsMerci d’arriver à l’heure ! Votre place numérotée vous est garantie jusqu’à 5 minutes avant le début du spectacle. La configuration de certains spectacles ne vous permet pas d’entrer dans la salle en cours de représentation.

Si vous rencontrez des soucis de mobilité réduite, d’audition ou de vue, nous vous demandons d’en informer l’équipe d’accueil afin de vous placer au mieux.

La Scène nationale de Sénart remerciepour la diffusion de son information :l'EPA Sénart, Média Sénart, la radio TSF Jazz, Cultura, toutes les bibliothèques, conservatoires, mairies de Seine-et-Marne, de l’Essonne, les com-merçants…

La Scène nationale est adhérente au réseau associatif Entreprises Sud Francilien. www.senartentreprises.fr

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Page 79: Brochure 13/14 Scène nationale de Sénart
Page 80: Brochure 13/14 Scène nationale de Sénart

SCÈNE NATIONALEDE SÉNART

www.scenenationale-senart.com - tél. 01 60 34 53 60

Scè

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