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Version du 21/07/2011 18:30:00 Domaine : Sciences humaines et sociales année 2011 – 2012 MASTER 1 MENTION PHILOSOPHIE Spécialités : 1. Histoire de la philosophie 2. Philosophie et société Deux parcours : 2. 1 Philosophie juridique, politique, sociale et économique 2. 2 Sociologie et anthropologie 3. Philosophie contemporaine : expérience, connaissance, création, interprétation 4. LOPHISC : logique, philosophie des sciences, philosophie de la connaissance Spécialité cohabilitée par les universités Paris 1 et Paris 4 – voir livret spécifique et site http://www.lophisc.org/ Trois parcours : 4. 1 Logique 4. 2 Philosophie et histoire des sciences 4. 3 Philosophie des sciences et de la connaissance Secrétariat du Master 1 de Philosophie de Paris 1 UFR 10 - Philosophie 17 rue de la Sorbonne 75 231 Paris cedex 5 Escalier « C » 1 er étage à gauche au fond du couloir : 01 40 46 27 91 : [email protected]

Brochure M1 2011-2012

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Domaine : Sciences humaines et sociales

année 2011 – 2012

MASTER 1 MENTION PHILOSOPHIE

Spécialités :

1. Histoire de la philosophie 2. Philosophie et société

Deux parcours : 2. 1 Philosophie juridique, politique, sociale et économique 2. 2 Sociologie et anthropologie

3. Philosophie contemporaine : expérience, connaissance, création,

interprétation 4. LOPHISC : logique, philosophie des sciences, philosophie de la

connaissance Spécialité cohabilitée par les universités Paris 1 et Paris 4 – voir livret spécifique et site http://www.lophisc.org/ Trois parcours :

4. 1 Logique 4. 2 Philosophie et histoire des sciences 4. 3 Philosophie des sciences et de la connaissance

Secrétariat du Master 1 de Philosophie de Paris 1

UFR 10 - Philosophie 17 rue de la Sorbonne 75 231 Paris cedex 5 Escalier « C » 1er étage à gauche au fond du couloir ����: 01 40 46 27 91 ���� : [email protected]

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Sommaire Généralités I. Présentation générale du master de philosophie 3

Architecture Responsables

II. Modalités pédagogiques particulières 5 III. Conditions d’accès en M1 5 IV. Poursuite des études et débouchés 6 V. Présentation succincte des spécialités et parcours 7 VI. Inscription administrative et inscription pédagogique 10 Conditions de validation du M1 : voir le règlement du contrôle des connaissances disponible en début d’année universitaire Programme des enseignements Spécialité « Histoire de la philosophie »

Organisation des enseignements et horaires 11 Présentation des cours 13

Spécialité « Philosophie et société » Organisation des enseignements et horaires 18 Présentation des cours 20

Spécialité « Philosophie contemporaine » Organisation des enseignements et horaires 25 Présentation des cours Erreur ! Signet non défini.

Spécialité « LOPHISC » : voir livret spécifique sur le site : www.lophisc.org

Dossier de candidature en M1 35

Présentation du TER (mémoire) 36 Calendrier universitaire 2011-2012 38 Adresses utiles 39

Présentation du service des Langues SGEL 40

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Généralités

I - Présentation générale du Master de

philosophie de l’université Paris 1 I-1 Architecture du master de philosophie Le master de philosophie comporte quatre spécialités « recherche » : • « Histoire de la philosophie » • « Philosophie et société » • « Philosophie contemporaine » • « LOPHISC : logique, philosophie des sciences, philosophie de la connaissance » (spécialité cohabilitée par Paris 1 et Paris 4, avec la participation de Paris 7 et de l’ENS-Ulm). Cette spécialité fait l’objet d’une présentation dans un autre document que les étudiants de toutes les spécialités sont invités à se procurer. Voir aussi le site http://www.lophisc.org/ • Le master de philosophie comporte en outre une spécialité professionnelle ouverte

seulement en M2 : « Éthique appliquée et responsabilité environnementale et sociale » Ces spécialités s’affirment dès la première année, mais en M1 tous les étudiants doivent obligatoirement choisir un certain nombre d’enseignements dans les programmes des autres spécialités (y compris dans la spécialité LOPHISC). En seconde année (M2), le cursus se spécialise, en rapport étroit avec les équipes de recherche associées à l’école doctorale et une cinquième spécialité, professionnelle est ouverte à ce niveau : « Éthique appliquée et responsabilité environnementale et sociale ». Le dispositif offre des possibilités significatives d’orientation à l’issue du M1. L’étudiant titulaire du M1 peut candidater à l’admission en M2 dans les parcours des quatre spécialités recherche ou dans la nouvelle spécialité professionnelle « Éthique appliquée et responsabilité environnementale et sociale ». Un changement de spécialité lors du passage du M1 au M2 est possible, moyennant certaines conditions d’accès et restrictions. Le choix des options en M1 peut faciliter cette réorientation. Quelle que soit la spécialité qu’il aura choisie en M1, l’étudiant pourra envisager de se préparer aux concours de l’agrégation et du CAPES de philosophie, ou choisir la voie des concours administratifs (vers laquelle ouvre notamment la spécialité « Philosophie et société »). De manière générale, l’ensemble des formations de M1 constitue un bon préalable à la préparation des concours de l’enseignement de la philosophie. Il est à noter que l’UFR prépare les étudiants solidairement au CAPES et à l’agrégation, ce qui suppose désormais qu’ils soient titulaires d’un master complet (M2). L’éventail des spécialités proposées en M1 correspond au potentiel de recherche et d’enseignement de l’UFR de philosophie : • La spécialité « histoire de la philosophie » s’appuie sur les deux équipes d’histoire de la

philosophie : « Tradition de la pensée classique », composante de l’unité mixte de recherche 7219 CNRS-Paris 7-Paris 1 (philosophie antique et médiévale), dirigée par Annick JAULIN ; « Centre d’histoire des systèmes de pensée moderne » (CHSPM), dirigé par Jean SALEM .

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• La spécialité « Philosophie et société » s’appuie sur deux équipes : l’unité « Philosophies contemporaines » (dirigée par Catherine LARRERE), qui est de nature fédérative, plus particulièrement dans sa composante « Normes, Sociétés et Philosophies » (NOSOPHI, dirigée par Laurent JAFFRO) ; et le « Centre d’étude des techniques, des connaissances et des pratiques » (CETCOPRA), dirigée par Bernadette BENSAUDE-VINCENT.

• La spécialité « Philosophie contemporaine » s’appuie sur l’unité « Philosophies contemporaines » (dirigée par Catherine LARRERE) particulièrement dans ses composantes « Expérience et Connaissance » (Ex&CO, dirigée par Sandra LAUGIER) et « Esthétique et philosophie de l’art » (CEPA, dirigée par Danielle COHN).

• La spécialité « Logique, philosophie des sciences, philosophie de la connaissance (LOPHISC) » s’appuie sur l’Institut d’Histoire et de Philosophie des Sciences et des Techniques (IHPST, unité mixte de recherche 8590 CNRS-Paris-ENS Ulm, dirigée par Jean GAYON). L’équipe enseignante de logique est aussi mobilisée. Le diplôme correspondant à cette spécialité est cohabilité par Paris 1 et Paris 4, en partenariat avec Paris 7 et l’ENS Ulm. Ensemble, les quatre établissements s’appuient au total sur cinq équipes de recherche (dont trois unités mixtes de recherche associant le CNRS) ayant pour objet les études sur la science. Il s’agit là d’un dispositif exceptionnel non seulement à Paris, mais dans l’espace européen.

I-2 Responsables

Directeur de l’ensemble du master mention philosophie : Laurent JAFFRO, PR [email protected] Responsables des spécialités : Spécialité « Histoire de la philosophie » Bertrand BINOCHE, PR [email protected] Spécialité « Philosophie et société » Catherine LARRERE, PR, [email protected] Pour le parcours « Philosophie juridique, politique et sociale » : Catherine LARRERE (voir ci-dessus) Pour le parcours « Sociologie et anthropologie » (M2) : Bernadette BENSAUDE-VINCENT, PR [email protected] Spécialité « Philosophie contemporaine » Sandra LAUGIER, PR, [email protected] Spécialité « Logique, philosophie des sciences, philosophie de la connaissance » (LOPHISC) : Responsables pour Paris 1 : Max KISTLER, PR, [email protected] ; responsable pour la logique : Jean-Baptiste JOINET, [email protected]. Responsable pour Paris 4 : Jean-Baptiste RAUZY , PR, [email protected]

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II - Modalités Pédagogiques particulières Formation par la recherche : En M1, dans chaque spécialité, l’étudiant réalise un TER (travail d’études et de recherche) dont le poids dans la note terminale varie selon les spécialités (autour d’un sixième de la note globale). Ce travail est préparé et rédigé sur l’ensemble des deux semestres et donne lieu à un entretien avec le directeur du mémoire en juin, ou bien avec l’accord du directeur du mémoire en septembre (soutenance unique sous la forme d’un entretien, pas de rattrapage pour le TER). En M2, la dimension « recherche » du master s’affirme : les étudiants réalisent un mémoire représentant au moins un tiers de la note globale. L’attention des étudiants est attirée sur le fait que le plagiat est non seulement contraire à la déontologie universitaire, mais peut aussi être assimilé à une fraude. Technologies de l’information et de la communication : Le master entend développer l’accès en ligne pour tous les étudiants aux documents étudiés dans les cours et séminaires dans les meilleures conditions, via la plateforme http://epi.univ-paris1.fr Par ailleurs, l’attention des étudiants est attirée sur les ressources électroniques (revues et bases documentaires) offertes par l’université : http://domino.univ-paris1.fr Mobilité étudiante : Comme dans les autres années des cursus de licence et de master, L’UFR de philosophie participe à des programmes internationaux, SOCRATES et ERASMUS. La semestrialisation intégrale des enseignements de master permet de développer ces échanges. Tout étudiant de master désireux de s’engager dans un tel programme doit consulter Susana BERESTOVOY ([email protected]), responsable des relations internationales de l’UFR de philosophie, ainsi que le responsable de sa spécialité de master.

III - Conditions d’accès à la première année du master de philosophie

Rappel : L’accès de l’étudiant titulaire de la licence dans le même domaine est de droit en M1 pour les soixante premiers crédits européens. M1 : Diplômes requis : Licence de philosophie Licence lettres modernes parcours philosophie (Paris 3 et Paris 1) Licence de droit parcours philosophie (Paris 1) Autre licence du domaine Sciences humaines et sociales et du domaine Lettres et Arts : sur examen du dossier par le conseil de spécialité Validation des acquis : par la commission de validation des acquis de l’UFR 10 ATTENTION : Pour la spécialité LOPHISC, des modalités d’accès spécifiques s’appliquent. Elles sont décrites dans la partie « Parcours de formation » V. 4 LOPHISC

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IV - Poursuite des études et/ou débouchés

À l’issue du M1 - Accès en M2 de philosophie : l’admission est décidée par le Conseil de spécialité, sur la base des résultats de l’étudiant (mention AB minimum exigée, soit au moins 12/20 de moyenne générale au M1), et de sa lettre d’intention, comportant un projet de recherche. - Des réorientations sont possibles au sein du master de philosophie à l’issue du M1. La décision revient au Conseil de spécialité. - Des réorientations sont aussi possibles dans d’autres masters, selon des modalités variables, dépendant des établissements et des disciplines. - Tout étudiant ayant validé la 1re année du master de philosophie peut se présenter au concours du CAPES de philosophie. Cependant, la nomination comme professeur de lycée suppose désormais non seulement le succès à un concours de recrutement, mais aussi l’obtention d’un M2. C’est pourquoi il est vivement recommandé de conduire un master complet avant de rejoindre la préparation globale au CAPES et à l’agrégation. À l’issue du M2 Doctorat en philosophie Préparation de l’agrégation de philosophie et du CAPES. Concours de la fonction publique, en particulier de l’enseignement secondaire (mais non exclusivement), concours administratifs. Doctorat de sociologie (à l’issue de la spécialité « Philosophie et société »). Doctorats en droit, science économique, science politique (sous conditions). Métiers de la culture. Consultant ressources humaines dans l’entreprise Métiers de la communication

Pour la spécialité LOPHISC, voir le livret d’information spécifique

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V – Présentation succincte des parcours de

formation V. 1 Spécialité « Histoire de la philosophie » La spécialité « Histoire de la philosophie » constitue le volet classique du master « Philosophie ». Elle vise à procurer des bases solides et diversifiées indispensables à la préparation des concours, (notamment de l’agrégation qui comporte un programme substantiel en histoire de la philosophie), et à la poursuite d’études doctorales, reposant sur une connaissance approfondie des auteurs et des problématiques philosophiques qui ont marqué l’histoire, ainsi que sur les recherches actuelles spécialisées dans le domaine. Aux deux niveaux (M1, M2), les étudiants doivent approfondir leurs connaissances en histoire de la philosophie ancienne/arabe/médiévale et en philosophie moderne et contemporaine et peuvent choisir en même temps de suivre un séminaire dans d’autres spécialités de master pour élargir leur champ de réflexion. En Master 1, outre la rédaction du TER, la formation en histoire de la philosophie comprend pour chaque semestre un tronc commun (enseignement pris dans les autres spécialités du master et formation en langue) et des enseignements spécifiques (deux séminaires respectivement en Histoire de la philosophie ancienne, arabe ou médiévale, et en Histoire de la Philosophie moderne et contemporaine). En M2, la formation en Histoire de la philosophie ancienne, arabe ou médiévale ou en Histoire de la philosophie moderne et contemporaine est renforcée en fonction du sujet de mémoire. Des séances de traduction et commentaire de texte en langue vivante ou ancienne complètent la formation. V. 2 Spécialité « Philosophie et société » Le champ couvert par cette filière inclut : • Philosophie politique [collaboration avec l’UFR de sciences politiques] • Philosophie et théorie du droit • Philosophie sociale et anthropologie • Philosophie économique [collaboration avec l’UFR de sciences économiques, et le

CNRS] • Éthique appliquée • Socio-anthropologie La formation de M1 comporte, outre le TER qui donne lieu à un séminaire à caractère méthodologique au second semestre, un tronc commun (ouvert aux autres spécialités du master) et des enseignements spécifiques. Les étudiants admis en M2 auront le choix entre deux parcours distincts : 1. Philosophie juridique, politique et sociale 2. Sociologie et anthropologie des techniques contemporaines V. 3. Spécialité « Philosophie contemporaine »

La spécialité est à la fois fédératrice et innovante, couvrant les grands courants de la philosophie des XXe et XXIe siècles, dont le regroupement n’a jamais été envisagé et qui sont habituellement enseignés séparément (c’est notamment le cas des deux principaux courants du XXe siècle : la phénoménologie et la philosophie analytique, mais aussi de la psychanalyse et de l’herméneutique).

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Tout en cherchant à pratiquer une philosophie vivante et actuelle, la spécialité Philosophie contemporaine ménage des passerelles avec les 3 autres spécialités du master mention philosophie. Champ couvert :

• Philosophie analytique classique et contemporaine • Philosophie du langage et de la connaissance • Phénoménologie • Philosophie de l’art • Philosophie morale • Philosophie de la religion • Philosophie et psychanalyse • Pragmatique

V. 4 Spécialité LOPHISC « logique, philosophie des sciences, philosophie de la connaissance », cohabilitée par Paris 1 et Paris 4 Les universités Paris 1 et Paris 4 offrent trois parcours : — Logique (Paris 1). — Philosophie des sciences (Paris 1). En M2, ce parcours comporte deux options :

• Philosophie et histoire de la physique ; • Philosophie et histoire de la biologie.

— Philosophie des sciences et de la connaissance (Paris 4). Ce parcours comporte deux options :

• Option A, Philosophie et histoire des sciences ; • Option B, Philosophie de la connaissance et du langage.

Consulter la brochure spécifique de la spécialité LOPHISC

Conditions d’accès à la spécialité LOPHISC en master 1 : Parcours « Philosophie et histoire des sciences » : • Étudiants titulaires d’une licence de sciences humaines, mention philosophie : accès de droit. • Étudiants titulaires d’une licence de sciences humaines (autres mentions) : examen du dossier par le conseil de spécialité, sur la base d’un cv et d’une lettre de motivation. Celui-ci tiendra compte d’éléments de philosophie et/ou formation scientifique dans le cursus antérieur de l’étudiant. Une épreuve écrite sur une question d’épistémologie générale (4h) leur est proposée pour tester leur aptitude dans ce champ. • Étudiants ayant réalisé un cursus de sciences, de médecine ou pharmacie, ou titulaires d’un diplôme d’ingénieur : examen du dossier par le conseil de spécialité sur la base du cv et d’une lettre de motivation. Une épreuve écrite sur une question d’épistémologie générale (4h) leur est proposée pour tester leur aptitude dans ce champ. Parcours « Logique » : • Étudiants titulaires de la licence de philosophie – parcours « logique » de Paris 1 –, et licence de logique. • Autres étudiants : examen du dossier par le conseil de spécialité (commission spéciale de

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logique). Une équivalence partielle ou totale avec la licence de logique peut être accordée, en fonction du parcours antérieur de l’étudiant (par exemple : formation antérieure en logique dans un cursus français ou étranger, diplôme de mathématiques ou d’informatique). Validation des acquis : Par la commission de validation des acquis de l’UFR 10, sur proposition du conseil de spécialité.

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INSCRIPTIONS 1) Inscription Administrative :

L’inscription administrative est annuelle et s’effectue après avis favorable du Conseil de spécialité chargé de l’examen des dossiers de candidatures et sur autorisation (adressée par courrier) de l’UFR de Philosophie. Pour les étudiants déjà inscrits à l’université Paris 1 : S’inscrire par INTERNET , http://reins.univ-paris1.fr.

Pour les étudiants qui n’ont jamais été inscrits à l’université Paris 1, S’inscrire sur « sésame » puis par convocation au Service des Inscriptions Administratives 90 rue de Tolbiac - Bureau C 11 07, 75013 PARIS.

2) Inscription Pédagogique :

L’inscription pédagogique est obligatoire pour la validation des notes de séminaires et du TER.

En octobre, l’étudiant doit impérativement retirer les fiches pédagogiques au secrétariat du Master 1. L’inscription pédagogique se déroulera du : 26/09/2011 au 07/10/2011 .

* Bureau ouvert au public : Du lundi au jeudi de 10 h à 12 h et de 14 h à 16 h, et le vendredi de 14 h à 16 h.

Conditions de validation du M1

→ Voir le document « Règlement du contrôle des connaissances », disponible en début d’année universitaire

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Programme des enseignements

1. Spécialité « Histoire de la Philosophie »

1.1. Organisation des enseignements et horaires PREMIER SEMESTRE U.E. 1. 1 « Tronc commun »

� 3 matières dont :

1/ Une matière à choisir dans l’une des trois autres spécialités du Master 1 et 2/

� Soit une seconde matière à choisir dans l’une des trois autres spécialités du Master 1

� Soit une langue ancienne � Soit une langue vivante 2 (accord du Directeur de recherche)

3/ Langue vivante 1 (SEGLA - consulter horaires et modalités d’inscription sur affichage)

U.E. 1. 2 « Enseignements spécifiques »

1/ Une matière au choix parmi les deux proposées en : � Histoire de la philosophie ancienne, arabe ou médiévale

2/ Une matière au choix parmi les trois proposées en : � Histoire de la Philosophie moderne et contemporaine

1 séminaire à choisir en A et un en B

A/ Séminaire : Histoire de la Philosophie ancienne, arabe et médiévale

L. LAVAUD JEUDI 11 H – 13 H Salle LALANDE

C. GRELLARD MARDI 14 H – 16 H Salle HALBWACHS

B/ Séminaire : Histoire de la Philosophie moderne et contemporaine

P. RATEAU LUNDI 16 H30 – 18 H30 Salle LALANDE

A. CHARRAK JEUDI 11 H – 13 H Salle CAVAILLÈS

D. LAPOUJADE JEUDI 13 H30 – 15 H30 Salle LALANDE

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SECOND SEMESTRE

U.E. 2.1. « Tronc commun »

� 3 matières dont :

1/ Une matière à choisir dans l’une des trois autres spécialités du Master 1 et 2/

� Soit une seconde matière à choisir dans l’une des trois autres spécialités du Master 1

� Soit une langue ancienne � Soit une langue vivante 2 (accord du Directeur de recherche)

3/ Langue vivante 1 (SEGLA - consulter horaires et modalités d’inscription

sur affichage)

U.E. 2.2. « Enseignements spécifiques » 1 séminaire à choisir en A et 1 en B A/ Séminaire : Histoire de la Philosophie ancienne, arabe ou médiévale

D. EL MURR JEUDI 13 H – 15 H Salle LALANDE

C. CERAMI MARDI 14 H – 16 H Salle HALBWACHS

B/ Séminaire : Histoire de la Philosophie moderne et contemporaine

E. MARQUER LUNDI 14 H – 16 H Salle CAVAILLÈS

K. GENEL MERCREDI 14 H – 16 H Salle CAVAILLÈS

F. FRUTEAU DE LACLOS

JEUDI 11 H – 13 H Salle LALANDE

TER : 104 MM 05 : Mémoire et entretien

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1.2. Présentation des cours PREMIER SEMESTRE Enseignements spécifiques obligatoires (Un séminaire à choisir en A et un séminaire en B)

A - Séminaires d’Histoire de la philosophie ancienne, arabe ou médiévale S1 Laurent Lavaud, Histoire de la philosophie ancienne Jeudi, 11-13h00, salle Lalande L’idée du monde dans l’Antiquité tardive Ce cours poursuivra deux objectifs. Il scrutera la genèse historique de la notion de monde intelligible, qui contrairement à un préjugé tenace, n’apparaît jamais dans la philosophie de Platon. C’est dans le néoplatonisme que ce concept acquiert une importance décisive. Le kosmos véritable n’est plus la totalité du sensible, mais il est originellement l’organisation de l’être accessible à la pensée. Que la pensée puisse engendrer en elle-même son propre monde, c’est là l’une des thèses centrales du néoplatonisme - d’ailleurs promise à un bel avenir-, que l’on cherchera à interroger. Le second objectif consistera à étudier la réception de cette notion de « monde intelligible » par certains penseurs chrétiens immédiatement influencés par le néoplatonisme : Origène, Grégoire de Nysse ou Maxime le Confesseur. Le « monde intelligible » subit une double transformation : il se trouve désormais référé à la pensée active d’un Créateur qui le produit librement ; et il est intégré dans une perspective historique, puisqu’il n’est pas seulement l’origine mais aussi la fin de notre univers sensible. Bibliographie : Plotin, Traité 33, Contre les Gnostiques, trad. R. Dufour, Paris, GF, 2006. Plotin, Traité 47-48, Sur la providence, trad. R. Dufour, Paris, GF, 2009. Origène, Traité des principes, I-II, Paris, Cerf, 2006. Origène, Traité des principes, III-IV, Paris, Cerf, 2006. Grégoire de Nysse, La Création de l’homme, Paris, DDB, 1982. Maxime le Confesseur, Ambigua, Paris, éd. De l’Ancre, 1994. C. Grellard, Histoire de la philosophie médiévale Mardi 14h-16h, Halbwachs Nominalisme et théologie au XIV

e siècle L’importation en théologie des méthodes logiques par les nominalistes, liée à un héritage scotiste (contingence radical du créé, toute-puissance divine) a profondément modifié le visage de la théologie au XIV

e siècle au point de donner naissance à ce que l’on appelle parfois une « théologie épistémologique ». De nouveaux thèmes font leur apparition ou se renforcent, qui auront des répercussions importantes sur la pratique de la philosophie à l’âge moderne : problème de la scientificité de la théologie, statut épistémique des croyance, possibilité d’un Dieu trompeur, etc. Après une mise en perspective historique, autour de Jean Duns Scot et Guillaume d’Ockham, on prendra appui sur un texte de Robert Holkot (actif à Oxford vers 1330), les Six questions sur des problèmes théologiques, afin d’examiner ces questions à la frontière de la sémantique, de l’épistémologie et de la philosophie de la religion.

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Bibliographie : Le texte latin de l’œuvre de Robert Holkot est disponible dans l’édition suivant : Die "Conferentiae" des Robert Holcot O.P. und die akademischen Auseinandersetzungen an der Universität Oxford 1330-1332, éd. Fritz Hoffmann, Münster, Aschendorff, 1993 Une traduction sera distribuée au début du cours. On consultera par ailleurs : Biard, J., Guillaume d’Ockham et la théologie, Paris, Le Cerf, 1999 Gelber, H., It could have been otherwise. contingency and necessity in Dominican theology at Oxford 1300-1350, Leiden – Boston, Brill, 2004 Gilson, E., Jean Duns Scot. Introduction à ses positions fondamentales, Paris, Vrin, 1952 B - Séminaires d’Histoire de la philosophie moderne et contemporaine S1 Histoire de la philosophie moderne Paul Rateau, lundi 16-18h00, salle Lalande Leibniz et la question du meilleur univers possible Qu’est-ce qui fait, selon Leibniz, que notre univers peut être dit le meilleur possible ? L’objet de ce séminaire sera d’étudier cette thèse bien connue – et souvent caricaturée – de l’auteur des Essais de théodicée, en montrant qu’elle ne peut être parfaitement comprise qu’à la condition d’entendre le sens particulier que le philosophe donne au concept de monde (comme totalité infinie embrassant tous les temps et tous les lieux) et le rapport du bien au meilleur (pris, nous le verrons, en sa double acception relative et absolue). Bibliographie : Leibniz, Essais de Théodicée sur la bonté de Dieu, la liberté de l’homme et l’origine du mal, Paris, GF-Flammarion, 1969. Textes inédits, d’après les manuscrits de la Bibliothèque provinciale de Hanovre, publiés et annotés par Gaston Grua (2 tomes), Paris, PUF, 1948; réimpression : PUF, « Épiméthée », 1998. - Adams R. M., Leibniz: Determinist, Theist, Idealist, Oxford, Oxford University Press, 1994. - Blumenfeld D., « Perfection and Happiness in the Best Possible World », in The Cambridge Companion to Leibniz, Cambridge, Cambridge University Press, 1995. - Brown G., 1) « Leibniz’s Theodicy and the Confluence of Worldly Goods », Journal of the History of Philosophy, 26 (4), The Johns Hopkins University Press, 1988. 2) « Does the Best of All Possible Worlds contain the (Absolute) Most? », in Einheit in der Vielheit, VIII. Internationaler Leibniz-Kongress, Hanovre (juillet 2006); Hanovre, Gottfried-Wilhelm-Leibniz-Gesellschaft. - Deleuze G., Le pli. Leibniz et le baroque, Paris, Éditions de Minuit, 1988. - Fichant M., Science et métaphysique dans Descartes et Leibniz, Paris, PUF, « Épiméthée », 1998 - Grua G., Jurisprudence universelle et théodicée selon Leibniz, Paris, PUF, 1953. - Mormino G., Determinismo e utilitarismo nella Teodicea di Leibniz, Milan, Franco Angeli, 2005. - Rateau P., La question du mal chez Leibniz : fondements et élaboration de la Théodicée, Paris, Honoré Champion, 2008. Histoire de la philosophie moderne André CHARRAK, jeudi 11-13h00, salle Cavaillès Les Théories de la perception et l’hypothèse de l’union à l’âge classique Les diverses hypothèses sur les relations du corps et de l’esprit et, singulièrement,

l’explication par l’union substantielle seront envisagées dans ce cours comme des réponses au

« cahier des charges » défini par les nouvelles théories de la perception qui, à l’âge classique,

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sanctionnent le traitement géométrique et mécaniste des sensibles, l’abandon de la causalité

formelle et la réduction de l’âme à ce que la tradition antérieure désignait comme sa partie

intellective. Ainsi, plutôt que d’aborder l’hypothèse de l’union d’un point de vue

métaphysique, on tâchera de montrer, à partir d’éléments relevant de la génétique des textes et

de la contextualisation scientifique, qu’elle constitue une tentative pour fonder une nouvelle

compréhension de la phénoménalité qui, en un certain sens, est déterminée au préalable et qui

impose de penser à nouveaux frais les rapports entre la matière et les qualités sensibles. On

s’appuiera essentiellement sur les textes de Kepler, de Descartes et de Malebranche, ainsi que

sur leur réception, quand elle a lieu, chez Spinoza, Locke et Leibniz.

Une bibliographie sera communiquée et enrichie durant le séminaire. Les étudiants

pourront s’appuyer, pour commencer, sur les textes suivants, disponibles en diverses éditions

de poche chez les éditeurs indiqués entre parenthèses :

Descartes, Règles pour la direction de l’esprit, trad. Brunschwig (Le Livre de Poche).

— Le Monde ou traité de la lumière (Garnier).

Malebranche, Recherche de la vérité, liv. I (Vrin).

Locke, Essai philosophique concernant l’entendement humain, Avant-propos et liv. I (Vrin).

Leibniz, Nouveaux Essais concernant l’entendement humain, Préface (Garnier-Flammarion). Histoire de la philosophie contemporaine David Lapoujade, jeudi 14-16h00, salle Halbwachs Deleuze et la question du fondement Nous étudierons les textes de Deleuze, notamment Différence et répétition et Logique du sens, afin de dégager les enjeux qui les animent. Dans ce cadre, nous étudierons plus spécialement la question du fondement, très présente dans ces deux ouvrages, et liée au développement de « l’empirisme transcendantal ». La bibliographie sera précisée lors des premières séances SECOND SEMESTRE Enseignements spécifiques obligatoires A/ Séminaires d’Histoire de la philosophie ancienne, arabe ou médiévale S2 Dimitri El Murr, jeudi 13-15h00, salle Lalande Figures de Socrate, I : le Socrate d’Aristote A l’origine de l’histoire de la philosophie occidentale, un paradoxe profond qui porte un nom propre : Socrate. L’importance de la pensée de Socrate pour notre tradition philosophique est telle que non seulement c’est à partir d’elle que les philosophes qui l’ont précédé portent, à tort ou à raison, le nom qui, depuis le XIX

e siècle, est le leur : présocratiques. En outre, toutes les écoles philosophiques antiques ultérieures se sont réclamées, de près ou de loin, de l’héritage de sa pensée. En ce sens, il ne serait sans doute pas exagéré de dire que l’héritage de Socrate constitue la philosophie occidentale. Pourtant, ce qu’on sait de Socrate se réduit à presque rien : de maigres données biographiques, et pour la doctrine, quelques fameux

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paradoxes dont l’authenticité même est contestée. En effet, Socrate n’ayant rien écrit, la connaissance que nous avons de sa pensée dépend entièrement des témoignages laissés par ses contemporains et par ses disciples, témoignages qui, mis à part les pièces d’Aristophane et l’œuvre complète de Platon et de Xénophon, ne nous sont parvenus que sous forme fragmentaire. Il ne s’agira pas, dans ce cours, de tenter de reconstituer la pensée authentique du Socrate de l’Histoire, tâche dont les spécialistes de la question socratique depuis 50 ans s’accordent à penser, et à juste titre, qu’elle est vaine. Il s’agira de considérer différentes figures de Socrate, différentes perspectives sur telle ou telle question, ou thème, philosophiques rapportés à Socrate. Le cours que je proposerai au second semestre, premier volet d’une série de cours sur plusieurs années consacrée aux figures de Socrate, portera sur un Socrate moins connu que celui de Platon ou d’Aristophane, le Socrate d’Aristote. Nous lirons donc durant le semestre plusieurs passages des œuvres d’Aristote où l’élève de Platon fait état de questions ou de thèses philosophiques, d’éléments doctrinaux ou de méthode qu’il juge propres à Socrate et contre lesquels il polémique. A la différence de Platon, de Xénophon et d’autres disciples de Socrate, ou encore d’Aristophane, Aristote n’a jamais connu et entendu Socrate. Aussi trouvera-t-on dans son oeure un témoignage sur Socrate plus objectif, débarrassé de toute tentative apologétique ? Nous verrons qu’il n’en est rien mais surtout tâcherons de comprendre pourquoi. Une bibliographie sera distribuée en début de semestre. Pour l’heure, la meilleure préparation à ce cours est de lire : - Aristophane, Les Nuées (mais également Les Grenouilles) - Xénophon, Les Mémorables - Platon, Apologie de Socrate, Ménon, Phédon. Cristina CERAMI, mardi 14-16h00, salle Halbwachs La première cause motrice : le livre VIII de la Physique lu par Averroès

Le séminaire portera sur la preuve de l’existence du moteur immobile qu'Aristote développe dans le dernier livre de sa Physique et sur la lecture qu'Averroès en a proposée. Dans ce cadre, on lira au cours du semestre le texte grec d'Aristote en traduction française ainsi que le Grand Commentaire d'Averroès dans la version latine. Des traductions seront fournies lors des séances. B - Séminaires d’histoire de la philosophie moderne et contemporaine S2 Histoire de la philosophie moderne Eric MARQUER, lundi 14h-16h, salle Cavaillès La question de l’origine des langues à l’âge classique Le cours se propose d’analyser la question de l’origine des langues, de la Renaissance aux Lumières : qu’elle prenne la forme d’une détermination de l’origine des idées, d’une histoire des langues ou d’une recherche de la langue primitive, la réflexion sur l’origine des langues est au centre d’une interrogation sur l’identité de l’homme, celle de l’individu ou du peuple. C’est le sens de cette interrogation que nous tenterons de comprendre à partir des textes de Locke, Leibniz, Condillac, Rousseau, ou encore Maupertuis, Burnett ou Herder. Bibliographie : BURNETT James, Of the Origin and Progress of Language, Edimbourg, 1773. CONDILLAC , Essai sur l’origine des connaissances humaines, Paris, Vrin, 2002. HERDER, Traité sur l’origine des langues, Paris, Allia, 2010. LEIBNIZ, L’harmonie des langues, Paris, Seuil, 2000.

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LEIBNIZ, Nouveaux essais sur l’entendement, Paris, Flammarion, 1990. LOCKE, Essai sur l’entendement humain, trad. Pierre Coste, Paris, Le livre de Poche, 2009. MAUPERTUIS, Réflexions philosophiques sur l’origine des langues et la signification des mots, in Sur l’origine du langage, Maupertuis, Turgot et Maine de Biran, Paris, Droz, 1971. ROUSSEAU, Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes, Paris, Flammarion, 2008 ROUSSEAU, Essai sur l’origine des langues, Paris, Flammarion, 1993. WARBURTON William, Essai sur les hiéroglyphes des Egyptiens, préface de J. Derrida, Paris, Aubier-Montaigne, 1978. Histoire de la philosophie contemporaine Katia Genel Mercredi, 14h-16h, salle Cavaillès La théorie critique de l’École de Francfort Nous nous proposons de ressaisir la nature et les enjeux du projet d’une théorie critique de la société, projet qui fut initialement celui de Max Horkheimer dans les années 1930 et qui a pris différentes formes jusqu’aux années 1960 au sein de ce qu’on a appelé la première « École de Francfort ». La théorie critique entend rendre compte du processus social dans son ensemble : elle se distingue de la théorie traditionnelle en ce qu’elle est consciente de ses conditions de production et vise à l’émancipation des individus. On essaiera de comprendre et d’éclairer ce projet à partir de ses sources (la philosophie critique kantienne, l’idéalisme hégélien et le matérialisme de Marx, mais aussi la sociologie, la psychanalyse de Freud et la philosophie de Nietzsche). On s’attachera également à saisir les raisons complexes – à la fois théoriques et historiques – pour lesquelles ce projet critique a été plusieurs fois reformulé et radicalisé, du matérialisme interdisciplinaire à la dialectique des Lumières et la critique de la rationalité instrumentale puis à la dialectique négative de Theodor W. Adorno. On analysera enfin les lectures proposées par certains successeurs de Horkheimer et Adorno comme Jürgen Habermas et Axel Honneth, ainsi que la manière dont leurs théories (respectivement celle de l’agir communicationnel et celle de la reconnaissance) peuvent être rattachées à cette tradition critique. Bibliographie : HORKHEIMER, Max, « La situation actuelle de la philosophie sociale et les tâches d’un Institut de recherche sociale », in Théorie critique. Essais, trad. Groupe du Collège de philosophie, Paris, Payot, « Critique de la politique », 1978. HORKHEIMER, Max,« Théorie traditionnelle et théorie critique » in Théorie traditionnelle et théorie critique, trad. C. Maillard et S. Muller, Paris, Gallimard, collection « Tel », 1996. HORKHEIMER, Max & ADORNO, Theodor W., La Dialectique de la raison. Fragments philosophiques, trad. E. Kaufholz, Paris, Gallimard, « Tel », 1974. ADORNO, Theodor W., Dialectique négative, trad. du Groupe de traduction du Collège de Philosophie, Paris, Payot, « Petite Bibliothèque », 2003. HABERMAS, Jürgen, Théorie de l’agir communicationnel, T. I, Rationalité de l’agir et rationalisation de la société, trad. J.-M. Ferry, Paris, Fayard, 1987 (notamment le chap. IV). HABERMAS, Jürgen, Connaissance et intérêt, trad. G. Clémençon, Paris, Gallimard, 1997 (notamment la Postface). HONNETH, Axel, « Une pathologie sociale de la raison. Sur l’héritage intellectuel de la Théorie critique », in La société du mépris. Vers une nouvelle Théorie critique, O. Voirol (éd.), trad. O. Voirol, Paris, La Découverte, 2006. Sur l’histoire de ce mouvement de pensée, consulter : WIGGERSHAUS, Rolf, L’Ecole de Francfort, Histoire, développement, signification, trad. L. Deroche-Gurcel, Paris, PUF, 1993.

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Histoire de la philosophie contemporaine Frédéric Fruteau de Laclos, 11h-13h, salle Lalande Les transformations silencieuses de la pensée française L’histoire de la philosophie en France au XXe siècle a récemment été présentée comme une succession de moments – de l’esprit, de l’existence, de la structure, enfin de la justice et de la vie. Nous aimerions proposer une vision différente de l’évolution récente de la pensée française, car cette lecture nous semble négliger des lignées de pensée transversales aux dits moments. Un courant singulier de psychologie non métaphysique s’est en particulier forgé en réaction au bergsonisme dès les premières années du siècle. Nous souhaiterions en évoquer les figures : Henri Delacroix et sa saisie objective du langage, de l’art et de la mystique ; Ignace Meyerson et son nouveau discours de la méthode sur les fonctions psychologiques et les œuvres historiques ; enfin Philippe Malrieu et Olivier Revault d’Allonnes et leurs apports en psychologie génétique, en esthétique et en politique. Un tel agencement d’auteurs et de problématiques recoupe en bien des points l’histoire des « majeurs » ou des « classiques ». Ce sera pour nous l’occasion de lire à nouveaux frais des penseurs tels que Sartre, Deleuze ou Foucault. Bibliographie indicative Delacroix, H., Le langage et la pensée, Paris, Alcan, 1924, accessible sur http://gallica.bnf.fr Deleuze, G., Spinoza et le problème de l’expression, Paris, Minuit, 1968. Deleuze, G., Spinoza, philosophie pratique, Paris, Minuit, 1981. Foucault, M. Les mots et les choses, Paris, Gallimard, 1966. Malrieu, Ph., La construction des imaginaires, Paris, L’Harmattan, 1999. Malrieu, Ph., La construction du sens dans les dires autobiographiques, Ramonville Saint Agne, érès, 2003. Meyerson, I., Les fonctions psychologiques et les œuvres, Paris, Albin Michel, 1995. Revault d’Allonnes, O., La création artistique et les promesses de la liberté, Paris, Klincksieck, 1973. Sartre, J.-P., L’imaginaire, Paris, PUF, 1936. Sartre, J.-P., Questions de méthode, Paris, Gallimard, 1960. Worms, F., La philosophie française au XXe siècle, Paris, Gallimard, Coll. Folio, 2008.

2. Spécialité « Philosophie et Société » 2.1. Organisation des enseignements et horaires

Clairement ancrée dans la pensée contemporaine, mais soucieuse également de situer dans leur histoire les problématiques qui y sont développées, la spécialité « Philosophie et société » regroupe d’une part les enseignements de philosophie juridique, politique, économique et sociale (y compris l’éthique appliquée) et d’autre part des enseignements de science sociale (sociologie, anthropologie). Les enseignements proposés sont d’abord des enseignements donnés dans le cadre de l’UFR de philosophie de Paris1 (pour une part mutualisés avec les autres spécialités du master), ensuite des enseignements assurés par d’autres composantes de cette université ou dans d’autres établissements. La nécessité de coopérations fortes avec d’autres disciplines (droit, sciences économiques, sciences sociales) découle de la nature même de la spécialité. Les projets de cursus bi-disciplinaires sont accueillis de manière en principe favorable, lorsqu’ils sont cohérents.

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SEMESTRE 1

A/ U.E. 1 «Tronc commun » Semestre 1 1/ Deux matières à choisir dans l’une des trois autres spécialités du Master 1 2/ Langue vivante SEGLA

B/ U.E. 2 « Enseignements spécifiques » Semestre 1 (Choisir 2 matières sur 4 proposées) Philosophie du droit

Gabrielle RADICA MARDI 12 H 30 - 14 H 30 Salle LALANDE

Philosophie économique et sociale

Judith REVEL JEUDI 13 H - 15 H Salle CAVAILLÈS

Méthodes en sociologie et anthropologie

Mme BOULHABEL-VILLAC

JEUDI 8 H - 10 H Salle 214 (Panthéon)

Philosophie politique

Bertrand GUILLARME MERCREDI 8 H - 10 H Salle LALANDE

SEMESTRE 2

A/ U.E. 1 « Tronc commun » Semestre 2

1/ Deux matières à choisir dans l’une des trois autres spécialités du Master 1 2/ Langue vivante (SEGLA)

B/ U.E. 2 « Enseignements spécifiques » Semestre 2 (Choisir une matière sur trois proposées)

Philosophie et théorie du droit

P.Y. QUIVIGER MARDI 12 H 30 - 14 H 30 Salle LALANDE

Sociologie et anthropologie des techniques

S. POIROT-DELPECH LUNDI 18 H – 20 H Salle HALBWACHS

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Philosophie économique et sociale

S. GUERARD DE LA TOUR

JEUDI 14 H – 16 H Salle R1(Centre Panthéon)

C/ TER Semestre 2

• 104MM05 : TER - Séminaire de présentation de mémoire (obligatoire) coordonné par Xavier Guchet, avec la participation des directeurs de mémoire de la spécialité.

Le nombre des séances sera affiché à la rentrée Les étudiants présenteront une esquisse ou une partie du mémoire qu’ils rédigent au S2 dans une séance animée par leur directeur de mémoire. 2.2. Présentation des cours

PREMIER SEMESTRE Philosophie du Droit MARDI 12 H 30 – 14 H 30 (Salle LALANDE) Enseignant : Gabrielle Radica Fondements philosophiques du droit civil Les transformations du droit civil n’impliquent pas les mêmes acteurs, n’ont pas le même type de publicité ni les mêmes justifications que celles qui portent sur le droit politique (que l’on songe à la différence entre les débats qui ont porté sur le quinquennat et ceux qui ont porté sur l’élaboration du PACS). Malgré sa technicité, le droit civil n’est certainement pas moins important pour les citoyens que le droit constitutionnel et politique, mais les lois, qui portent sur les rapports de propriété, d’obligation, de filiation et d’alliance, bref qui règlent, pour reprendre la formulation de Rousseau (Contrat social, II, 12), le rapport des individus entre eux et avec le corps politique, semblent différentes à bien des égards des lois qui règlent le rapport du souverain à l’Etat, et qui constituent les « lois politiques ». C’est le problème de la nature du droit civil et de son autonomie relative qui nous intéressera, ainsi que sa place dans l’édifice du droit : il s’agit de questionner son articulation non seulement au droit politique mais aussi aux autres branches du droit, et enfin sa dépendance vis-à-vis de questionnements politiques et moraux plus généraux (Quel rapport entre le droit civil et les exigences démocratiques d’égalité, ou avec les exigences libérales ? Quel rapport avec la morale ? ), sans oublier les contraintes propres qui pèsent sur un système de règles positives. La philosophie et la tradition philosophique peuvent apporter un éclairage spécifique à ces questions dont traitent aussi les juristes, les politiques, les sociologues, les historiens : peut-on accepter la fiction de Hobbes qui fait de toute loi une émanation du souverain, sans voir entre les domaines du droit (civil, politique, pénal) des différences qui portent sur le contenu des normes, l’artifice qui s’y déploie, le rapport à l’histoire? Faut-il au contraire repérer une origine du droit civil tout à fait distincte de celle du droit politique comme le suggère Montesquieu ?

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Bibliographie indicative : Jean Carbonnier, Droit civil , Paris, PUF, 2004. Gérard Cornu, L’art du droit en quête de sagesse, Paris, PUF. Travaux de Françoise Dekeuwer Defossez, Irène Théry, etc. sur les évolutions juridiques récentes et leur signification. Montesquieu, Esprit des lois. Hegel, Principes de la philosophie du droit. Kant, Doctrine du droit. Philosophie économique et sociale JEUDI 13 H - 15 H – (Salle CAVAILLÈS) Enseignant : Judith Revel Thème : Foucault et le « tournant biopolitique » : économie politique et nouvelle rationalité de gouvernement. A partir de la lecture de deux cours au Collège de France de Michel Foucault de la fin des années 1970 – Sécurité, territoire, population (1977-1978) et Naissance de la biopolitique (1978-1979), il s’agira de comprendre en quoi consiste le « tournant » biopolitique » de la pensée du philosophe, et sur quoi s’articule son hypothèse d’une nouvelle rationalité de gouvernement émergeant à partir de la fin du XVIIIe siècle sous la forme d’une économie politique. On reviendra donc tout à la fois sur le projet foucaldien – une histoire des rationalités gouvernementales dont la périodisation, on le verra, bouge parfois au gré des analyses, mais dont la condition méthodologique demeure dans tous les cas une historicisation des cadres et des catégories de la pensée politique -, et, de manière plus spécifique, sur la manière dont Foucault dessine, au moment de la première révolution industrielle, les contours d’une nouvelle science du gouvernement fondée tout à la fois sur la mise au travail des individus et sur la gestion des populations. Il faudra dès lors se demander ce que Foucault entend lorsqu’il décrit cette nouvelle « gouvernementalité » comme une sortie du paradigme de la souveraineté et comme l’émergence d’une économie politique inédite ; et tenter de comprendre si la notion de « libéralisme », telle que Foucault l’emploie, n’est précisément pas le lieu où l’économie et la politique, la production et la pratique de gouvernement finissent par se recouvrir l’une l’autre. Bibliographie indicative : M. Foucault, Surveiller et punir, Paris, Gallimard, 1975 M. Foucault, Sécurité, territoire, population. Cours au Collège de France, 1977-1978, Paris, Hautes Etudes-Gallimard-Seuil, 2004 ; M. Foucault, Naissance de la biopolitique. Cours au Collège de France, 1978-1979, Paris, Hautes Etudes-Gallimard-Seuil, 2004 ; M. Foucault, « Le sujet et le pouvoir », in Dits et Écrits, Paris, Gallimard, 1994, vol. 4, texte n° 306 J. Donzelot, « Foucault et l’intelligence du libéralisme », in Esprit, novembre 2005 : « Des sociétés gouvernables ? » J. Revel, Dictionnaire Foucault, Paris, Ellipses, 2007.

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Méthodes en Sociologie et anthropologie JEUDI 8 h – 10 h – salle 214 (Panthéon) Enseignant : Yeza BOULHABEL-VILLAC Thème : Représentations sociales ? Regards croisés entre cultures Ce cours se propose d’étudier les représentations sociales et notamment la représentation de l’autre à partir de deux approches complémentaires :

• L’exemple du port du voile pour les femmes et les questions qui sont évoquées dans les débats engagés sur cette question : aspects politiques, religieux, laïcité,… tant du côté de ceux qui souhaitent encadrer ces pratiques que de ceux qui en font un signe d’affirmation de l’identité ;

• La représentation de l’autre à partir des œuvres des peintres, notamment en ce qui

concerne la représentation des femmes entre exotisme, contrainte vestimentaire et érotisme.

Ces deux aspects vont être étudiés à partir des éléments de débat présents dans la presse et les différentes prises de position et à partir d’une analyse de quelques œuvres. Éléments de bibliographie : Emile Durkheim, Les formes élémentaires de la vie religieuse (1912), Ed. PUF, collection Quadrige ; Pierre Bourdieu, le sens pratique, Ed. Minuit, 1980 ; Serge Moscovici, La machine à faire des dieux, Ed. Artheme Fayard ; Bruno Péquignot, Sociologie des arts, sociologie des sciences, Ed. L’Harmatan, collection « Logiques sociales » ; D. Jodelet, Représentation sociale : phénomènes, concepts et théories, in Serge Moscovici, Psychologie sociale, Ed. PUF. Philosophie politique MERCREDI 8 H – 10 H (Salle LALANDE) Descriptif du cours de Bertrand Guillarme à insérer

SECOND SEMESTRE Philosophie et théorie du droit Mardi 12 H 30 – 14 H 30 (salle LALANDE) Enseignant : Pierre-Yves QUIVIGER Thème : Droit, éthique et bioéthique

Les questions d'éthique médicale font désormais presque systématiquement l'objet d'un traitement juridique (législatif, réglementaire et jurisprudentiel). On s'interrogera, au-delà du « conflit des facultés », sur le sens d'une telle évolution, sur les difficultés qu'elle présente et sur la reconfiguration des champs du droit, de l'éthique et de la philosophie que cette juridicisation (qui débouche aussi sur une judiciarisation) des enjeux éthiques de l'action

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médicale engage. En prenant appui sur des cas pratiques, on élargira la réflexion à l'articulation générale de la philosophie et du droit dans le domaine de l'éthique appliquée.

Bibliographie de base, qui sera complétée lors des premières séances : F. Bellivier, C. Noiville, C. Labrusse-Riou, Contrats et vivant, LGDJ, 2006. C. Crignon-De Oliveira, M. Gaille-Nikodimov, A qui appartient le corps humain ? Médecine, Politique et droit, Les Belles Lettres, 2004 D. Folscheid, B. Feuillet-Le Mintier, J.F. Mattei, Philosophie, éthique et droit de la médecine, PUF, coll. Thémis, 1997. E. Hirsch, L'éthique au coeur des soins, Vuibert, 2006. E. Hirsch, Éthique médicale, soin et recherche, Vuibert, 2007. C. Labrusse-Riou, Écrits de bioéthique, PUF « Quadrige », 2007. P. La Marne, Vers une mort solidaire, PUF, 2005. T. Martin, P.Y. Quiviger (éds.), Action médicale et confiance, Presses de l'Université de Franche-Comté, coll. AGON, 2007. M. Marzano (éd.), Dictionnaire du corps, PUF, 2007. C. Pelluchon, L'autonomie brisée, PUF, 2008. Philosophie économique et sociale (S2) JEUDI 13H30-15H30 Enseignante : Sophie Guérard de Latour

Thème : La tolérance

Dans les démocraties modernes, de plus en plus marquées par la diversité des valeurs, des modes de vie et des identités culturelles, le principe de tolérance semble à première vue jouer un rôle essentiel pour régler les relations sociales. Reste à déterminer, toutefois, dans quelle mesure précisément une société juste dépend d’un tel principe. Cette question se pose avec d’autant plus d’acuité que la tolérance, après avoir été défendue à l’origine sur la base de raisons pragmatiques et prudentielles, est de plus en plus justifiée en vertu de raisons morales, comme un mode de traitement légitime de la diversité dans les démocraties libérales. Or, défendre la tolérance en tant que vertu sociale et/ou politique soulève un certain nombre de problèmes qui méritent examen. Pour tenter de les résoudre, le séminaire s’attachera à éclaircir les relations qu’entretient la tolérance avec d’autres concepts, comme ceux de respect et de reconnaissance. Cette exploration offrira l’occasion de mieux cerner ce que la tolérance nous apprend sur la tradition de pensée libérale et de solliciter des modèles théoriques susceptibles de la contester ou de l’enrichir, comme celui du républicanisme critique. BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE : Heyd, D. (ed.), Toleration: An Elusive Virtue, Princeton, Princeton University Press, 1996. Kymlicka, W., La citoyenneté multiculturelle. Une théorie libérale du droit des minorités, (trad. P. Savidan) Paris, La Découverte, 2001. Laborde, C., Critical Republicanism. The Hijab Controvery and Political Theory, Oxford, Oxford University Press, 2008. Locke, J., Lettre sur la tolérance et autres textes, (trad. J. Le Clerc et J.-F. Spitz) Paris, G.-F. Flammarion, 1992. MacKinnon, C. Toleration. A Critical Introduction, London, Routledge, 2006. Mill, J.S., De la liberté, (trad. F. Pataut), Paris, Presses Pocket, « Agora », 1990. Rawls, J., Libéralisme politique, (trad. C. Audard), Paris, P.U.F., « Philosophie morale », 1995. Taylor, C., Multiculturalisme. Différence et démocratie, (trad. D.A. Canal), Paris, Champs Flammarion, 1997.

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Walzer, M., Traité sur la tolérance, (trad. C. Hutner), Paris, Gallimard, « NRF Essais», 1998. Sociologie et Anthropologie des techniques LUNDI 18 H – 20 H (Salle HALBWACHS) Enseignante : Sophie POIROT-DELPECH Thème : Les techniques comme problème. À travers l’étude d’un certain nombre de thèses sur la modernité, l’enseignement portera sur les manières dont les techniques sont appréhendées dans la considération du lien social. H. Arendt La condition de l’homme moderne- Calmann-Lévy H. Arendt, La crise de la culture, Calmann-Lévy Jean Baudrillard, Le système des objets. C. Castoriadis, L’institution imaginaire de la société, Philippe Descola, Par-delà nature et culture, Gallimard, 2005 Mary Douglas, De la souillure. Paris, La Découverte Nicolas Dodier, Les hommes et les machines. Gallimard. E. Durkheim, Les formes élémentaires de la vie religieuse, PUF A. Gras (avec S.Poirot-Delpech), Grandeur et dépendance- PUF A. Gras, Fragilité de la puissance, Paris, Fayard, 2003 M. Halbwachs, Les cadres sociaux de la mémoire, F. Jullien, Traité de l’efficacité, Seuil B. Latour, & Lemonnier (dir.) De la préhistoire aux missiles balistiques, La Découverte B. Latour, Nous n’avons jamais été modernes, La Découverte Claude Lévi-Strauss, - Anthropologie structurale I, Plon ; De l’origine des manières de table, Plon, M. Mauss, Sociologie et Anthropologie, PUF M. Mauss, Essai sur la nature et la fonction du Sacrifice, in Œuvres T1, Eds. De Minuit M. Serres, Statues, Paris, François Bourin, 1987. Gilbert Simondon, Du mode d’existence des objets techniques, Shirley Strum, Presque Humains, Point-Seuil

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2. Spécialité « Philosophie Contemporaine »

3.1. Organisation des enseignements et horaires U.E.1 « Tronc commun » Semestre 1 1/ Deux matières à choisir dans l’une des trois autres spécialités du Master 1 2/ Langue vivante (SEGLA)

U.E.2 « enseignements spécifiques » Semestre 1

� Deux matières au choix parmi :

Philosophie de la connaissance et du langage

S. LAUGIER VENDREDI 16 H – 18 H Salle LALANDE

Philosophie de la religion

PH. BÜTTGEN LUNDI 8 H – 10 H Salle LALANDE

Phénoménologie

G. F. DUPORTAIL JEUDI 19 H – 21 H Salle CAVAILLES

Philosophie morale

B. HAAS JEUDI 14 H 30 – 16 H 30 Salle HALBWACHS

Philosophie française contemporaine

J.F. BRAUNSTEIN VENDREDI 12 H – 14 H Salle HALBWACHS

Philosophie de l’art

D. COHN MARDI 16 H 30 – 18 H 30 Salle CAVAILLES

U.E. 1 « Tronc commun » Semestre 2

1/ Deux matières à choisir dans l’une des trois autres spécialités du Master1 2/ Langue vivante (SEGLA)

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U.E. 2 « Enseignements spécifiques » Semestre 2

� 2 éléments à choisir parmi :

Philosophie de la connaissance et du langage

H. GALINON VENDREDI 11 H – 13 H Salle HALBWACHS

Philosophie morale

D. KAMBOUCHNER LUNDI 13 H – 15 H Salle LALANDE

Philosophie de la religion

PH. BÜTTGEN MERCREDI 8 H30-10 H30 Salle LALANDE

Philosophie et psychanalyse

G.F. DUPORTAIL MERCREDI 14 H – 16 H Salle D631

Philosophie de l’art

B. HAAS JEUDI 11 H – 13 H Salle HALBWACHS

Philosophie française contemporaine

J.F. BRAUNSTEIN MARDI 16 H 30 – 18 H 30 Salle CAVAILLES

104 MM 05 soutenance de mémoire 3.2. Présentation des cours PREMIER SEMESTRE Philosophie de la connaissance VENDREDI 16 H – 18 H (Salle LALANDE) Enseignante : Sandra LAUGIER Thème : Le tournant linguistique

Le séminaire sera consacré au rapport entre signification et connaissance à partir du tournant linguistique. On examinera les définitions du sens et de la vérité chez Frege et Wittgenstein, l’articulation entre sémantique et épistémologie dans l’empirisme logique et les discussions entre Wittgenstein et le cercle de Vienne, les implications de la critique de l’analyticité chez Quine, et enfin la sémantique et l’épistémologie de la philosophie du langage ordinaire (Wittgenstein, Austin). Bibliographie : Ambroise B. et Laugier S. (éds.), Philosophie du langage, vol. 1 et 2, Vrin, Paris, 2009, 2011.

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Austin J.L., Philosophical Papers, Oxford, Clarendon Press, 1962 ; Écrits Philosophiques, trad. fr. L. Aubert et A.L. Hacker, Paris, Seuil, 1994. Austin J.L., Le langage de la perception, trad. fr. P. Gochet, présentation B. Ambroise et S. Laugier, Vrin, Paris, 2007. Laugier S. et S. Plaud, La philosophie analytique, Ellipses, 2011. Laugier S. et P. Wagner, éds, Philosophie des sciences, vol. 1 et 2, Vrin, Paris, 2003. Laugier S. Wittgenstein, les sens de l’usage, Vrin, Paris, 2009. Quine W.V., Ontological Relativity, New York, Columbia UP, 1969; Relativité de l’ontologie, trad. fr. J. Largeault, Flammarion, Paris, 2008. Quine W.V., Word and Object, Cambridge (Mass.) MIT Press, 1960; Le mot et la chose, trad. fr. J. Dopp et P. Gochet, Flammarion, Paris, 1977, réédition Champs, 2000. Wittgenstein L. De la certitude, Gallimard, Paris, 2006. Philosophie de la religion LUNDI 9 H- 11 H (Salle Lalande) Enseignant : Philippe BÜTTGEN Thème : Religion et vérité

Le séminaire examinera ce que les religions disent de la vérité : sa nature, sa possession, ses effets. La question du vrai est posée aussi intensément dans les doctrines religieuses qu’elle peut l’être en philosophie, mais elle est posée autrement. C’est cette différence qu’on explorera, à partir de ce que les textes dits « sacrés » permettent de reconstituer d’une doctrine de la vérité en chacun d’eux. On abordera aussi, de façon introductive, quelques-unes des formes de discours dans lesquelles s’articule la prétention religieuse au vrai : exégèse, doctrine, prédication. Bibliographie : Alain Badiou, Saint Paul. La fondation de l'universalisme, Paris, PUF, 1997 ; Michel Foucault, Le Courage de la vérité. Le Gouvernement de soi et des autres II. Cours au Collège de France, 1984, Gallimard/Seuil, 2009 ; Michel Henry, C'est moi la vérité. Pour une philosophie du christianisme, Paris, Seuil, 1996 ; André LaCocque-Paul Ricoeur, Penser la Bible, Paris, Seuil, 1998 ; Traduction Œcuménique de la Bible ; Le Coran, tr. fr. D. Masson, Paris, Gallimard/Folio. Phénoménologie JEUDI 19h-21h salle Cavaillès Enseignant : Félix DUPORTAIL Thème : Introduction à la Phénoménologie Le cours d’introduction à la phénoménologie aura un double objectif: 1°) Il s’agira tout d’abord de lire et de découvrir - paragraphe par paragraphe - les Méditations Cartésiennes de Husserl. Ce dernier considérait en effet ses Méditations comme une introduction au champ nouveau qu’il venait de fonder. Nous lui ferons donc confiance sur parole. Suivant le fil des conférences que Husserl donna en Sorbonne en 1929, plusieurs thèmes caractéristiques de l’école phénoménologique seront abordés: les différentes réductions, l’ego transcendantal, le statut de l’objet intentionnel, les structures de la conscience, l’idée de constitution, la constitution d’autrui, etc.

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2°) Au-delà de l’initiation à un paradigme philosophique majeur, nous insisterons sur les questions suivantes: Toute phénoménologie à prétention scientifique doit elle être égologique ou même seulement subjective? Quelles sont les alternatives possibles au subjectivisme de Husserl? Nous reprendrons à cette occasion l’examen de quelques unes des objections faites à Husserl par ses propres disciples: celles de Heidegger, Merleau-Ponty et Patocka. Bibliographie : Husserl, Méditations Cartésiennes (Vrin). J. Patocka, Introduction à la phénoménologie (Millon), Jean-François Lavigne, Husserl et la naissance de la phénoménologie (PUF), Merleau-Ponty, Phénoménologie de la perception (Gallimard), R. Bernet, La vie du sujet (PUF), Husserl, collectif, sous la direction de J. Benoist (Cerf), J.L. Marion, Réduction et donation (PUF), Martin Heidegger, Etre et Temps (Gallimard). Philosophie de l’art MARDI 16 H 30 – 18 H 30 (Salle CAVAILLES) Enseignante : Danièle COHN Thème : Le goût, les sens et l’expérience Quelle place est réservée au goût et à la sensorialité dans les esthétiques contemporaines ? Les Lumières changent le statut de la connaissance sensible, en mettant l’expérience au centre de notre relation au monde, à nous mêmes et à Dieu. Cette expérience est individuelle et collective, singulière et universellement partageable, elle n’est ni illusoire ni trompeuse. L’exercice du goût est au fondement de cette nouvelle conception de l’expérience. Le goût est entendu comme un organe sensoriel, une faculté de juger et un sensus communis. Qu’en est-il aujourd’hui ? En quoi les productions artistiques actuelles peuvent-elles nous éclairer ? Bibliographie Textes clés d’Esthétique, connaissance, art, expérience, réunis par D. Cohn et Giuseppe Di Liberti, Vrin ( à paraître) Articles de L’Encyclopédie : Beau, Goût, Sensations. Hume, Essais sur l’art et le goût, Vrin. Kant Critique de la faculté de juger, Vrin. Philosophie morale JEUDI 14 H 30 – 16 H 30 (Salle HALBWACHS) Enseignant : Bruno HAAS Thème : Schuld (la dette, la faute) Dans ce cours, nous nous occuperons de la notion de « Schuld » (dette, faute) à partir des pages qui lui sont consacrées chez Heidegger dans Être et Temps. Heidegger donne à la faute un statut « ontologique », ce qui semble eo ipso comporter une disculpation, d’autant plus problématique que le siècle dernier semble avoir accédé à de nouvelles dimensions de la culpabilité. Nous allons nuancer notre lecture en abordant quelques écrits plus tardifs, parmi lesquels la Lettre sur l’Humanisme. Le but de ce cours est d’une part d’introduire sérieusement à la pensée heideggérienne de la Schuld tout en évoquant ci et là ses sources et prédécesseurs, et d’autre part (dans la mesure du temps qui nous restera) de la confronter à des pensées qui s’en sont nourries, tout en s’en

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démarquant, je pense notamment à Lacan (Livre 7 : L’éthique de la psychanalyse) et Lévinas (Autrement qu’être). Lectures : Heidegger, Être et Temps -, Lettre sur l’Humanisme Lectures supplémentaires : Lacan et Lévinas Philosophie française contemporaine VENDREDI 12 H – 14 H (Salle HALBWACHS) Enseignant : Jean-François BRAUNSTEIN Thème : Bioéthique ou philosophie de la médecine ? L’engouement actuel pour une « bioéthique », dont les productions ne brillent pourtant pas par leur originalité, est censé répondre à une situation technoscientifique et médicale radicalement nouvelle. C’est sur l’histoire de cette bioéthique et sur les raisons de son succès relatif qu’il sera proposé de réfléchir durant ce séminaire. Il conviendra également de s’interroger sur les conséquences, souvent médicalement rétrogrades, ou profondément immorales, qui peuvent en découler, notamment dans les œuvres fondatrices de H. Tristram Engelhardt ou de Peter Singer. Des critiques radicales récentes de la bioéthique, élaborées par des médecins, notamment issus de la tradition canguilhemienne, ou des philosophes, notamment d’inspiration wittgensteinienne, seront ici exposées. On avancera l’hypothèse que l’éthique médicale traditionnelle, dans la mesure où elle est tout à la fois adaptée aux cas particuliers et thérapeutiquement audacieuse, est susceptible de répondre – et a de fait déjà répondu dans l’histoire – de manière satisfaisante à un certain= nombre des problèmes dont traite la bioéthique. Une brève histoire de l’éthique médicale, et notamment de la déontologie médicale, sera donc proposée à l’occasion de ce séminaire. La bioéthique et les tentatives de l’utiliser pour redonner vie à une « éthique » chancelante apparaissent alors soit comme le symptôme d’une crise de la morale, soit comme une étape dans un processus inacceptable de médicalisation généralisée de la société. SECOND SEMESTRE Philosophie de la connaissance et du langage VENDREDI 11 H – 13 H (Salle HALBWACHS) Enseignant : Henri GALINON Thème : Sémantique et épistémologie : W.V. Quine et la philosophie analytique Le cours présentera les différentes thèses de Quine et leur influence sur la pensée contemporaine : philosophie de la logique, théorie de la signification, épistémologie. On examinera en détail les différentes thèses de Quine et les débats qu’elles ont suscité au sein de la philosophie analytique, et au delà (questions de traduction et d’interprétation, réalisme et vérité). Bibliographie : Ambroise B. et Laugier S., éds., Philosophie du langage, vol. 1 et 2, Vrin, Paris, 2009, 2011. Laugier, S. L'anthropologie logique de Quine, Vrin, 2002.

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Laugier S. et P. Wagner, éds, Philosophie des sciences, vol. 1 et 2, Vrin, Paris, 2003. Laugier S. et Plaud S., éds. Lectures de la philosophie analytitque, Ellipses, Paris, 2011 Quine W.V. From a Logical Point of View, Harvard U. Press, 1953, Du point de vue logique, tr. fr. Vrin, 2003. Quine W.V., Ontological Relativity, New York, Columbia UP, 1969; Relativité de l’ontologie, trad. fr. J. Largeault, Flammarion, Paris, 2008. Quine W.V., Word and Object, Cambridge (Mass.) MIT Press, 1960; Le mot et la chose, trad. fr. J. Dopp et P. Gochet, Flammarion, Paris, 1977, réédition Champs, 2000. Quine W.V. The Ways of Paradox, Harvard U. Press, 1976 ; Les Voies du paradoxe, tr. fr. sous la dir. de S. Bozon et S. Plaud, Vrin, Paris, 2010. Rivenc, F. Lectures de Quine, College Publication, 2010 Soulez A. (éd.) Manifeste du cercle de Vienne, rééd. Vrin, Paris, 2010. Philosophie morale MERCREDI 9 H -11 H Enseignant : Denis KAMBOUCHNER L’éducation morale : état d'une question En prenant pour point de départ le célèbre cours de Durkheim sur l'Education morale (1902-1903), on s'interrogera sur les différents modes de cette éducation, sur la mesure dans laquelle elle peut être assumée par l'institution scolaire, sur ses relations avec la culture intellectuelle, et enfin sur la transformation des données du problème à travers le grand siècle écoulé. Texte de base: Durkheim, L'Education morale, PUF-Quadrige Une bibliographie détaillée sera communiquée ultérieurement. Philosophie de la religion LUNDI 13 H - 15 H (Salle Lalande) Enseignant : Philippe BÜTTGEN Religions et théologies se donnent à nous aujourd’hui comme des doctrines, toujours diverses et éventuellement concurrentes. Le séminaire examinera cette forme de la doctrine, avec ce qu’elle contient 1) d’une prétention à la possession complète du vrai (doctrine religieuse et forme du vrai), 2) d’une obligation de croyance (doctrine et norme de foi), 3) d’une exigence de transmission (doctrine et enseignement). Mené sur différents textes de la tradition, cet examen permettra une réflexion critique sur la diversité du religieux, pour tenter de comprendre ce qui, exactement, distingue une religion d’une autre. Bibliographie indicative : Ph. Büttgen, Ruedi Imbach, Ulrich Johannes Schneider et Herman J. Selderhuis [dir.], Vera doctrina. L’idée de doctrine de saint Augustin à Descartes, Wiesbaden, Harrassowitz, 2009 ; Philipp Melanchthon, Loci communes 1521, éd. H.-G. Pöhlmann, Gütersloh, Gütersloher Verlagshaus, 2ème éd., 1997 ; Thomas d’Aquin, Somme théologique, éd. A. Raulin, tr. A.-M. Roguet, tome I, Paris, Cerf, 1984. Philosophie et psychanalyse MERCREDI 14 H – 16 H Enseignant : Guy Félix DUPORTAIL

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Thème : Le corps, l’intime, le symptôme. Nous commencerons par examiner la différence entre le corps (Körper) et la chair (Leib), d’abord, chez Husserl, dans les Méditations Cartésiennes et les Recherches phénoménologiques sur la constitution, puis, chez Merleau-Ponty, dans la Phénoménologie de la perception et le Visible et l’Invisible, tout particulièrement sous l’angle d’une réflexion sur la spatialité du corps propre. Nous verrons comment la critique merleau-pontienne de l’objectivisme, loin de rejeter toute ontologie issue de la science, consiste en fait à dépasser l’opposition de l’espace objectif et de l’espace vécu, au point de renouveler le projet leibnizien de l’analysis situs (Note de travail Leibniz, de Décembre 1959 : « notre âme n’a pas de fenêtre: cela veut dire In der Welt sein ») sur le terrain même de l’existence incarnée. Avec Merleau-Ponty, nous découvrirons ainsi que l’expérience vécue du corps « nous révèle sous l’espace objectif, dans lequel le corps finalement prend place, une spatialité primordiale dont la première n’est que l’enveloppe et qui se confond avec l’être du corps ». On ne saurait être plus clair : contenant et contenu, corps vécu et spatialité topologique primordiale sont ici confondus. Selon Merleau-Ponty « être corps » « c’est (donc) être noué à un certain monde (…) et notre corps n’est pas dans l’espace: il est à l’espace ». Etre à l’espace, telle est bien la formule décisive employée par Merleau-Ponty pour parler du rapport du corps au monde, c’est-à-dire, pour le coup, du désir. Le corps percevant est « topologique » en ceci qu’il n’est pas dans l’espace comme dans un système de relations externes, comme c’est le cas dans la philosophie traditionnelle, et qu’il est à l’espace, ce que condense son schéma intérieur, monogramme de son désir comme projection du dedans au dehors et du dehors au dedans. On peut dire dès lors que le corps désirant de la phénoménologie merleau-pontienne n’existe que comme sujet de l’espace et qu’il demeure attaché au monde et aux corps des autres. Etre à l’espace, c’est être situé et orienté comme sujet de la spatialité suivant un certain nombre de relations internes caractéristiques d’une structure topologique ; cela signifie encore, comme le dit Merleau-Ponty, être noué de l’intérieur au monde et aux autres. Ainsi, en situant les processus internes du type de ceux du désir au « dedans » topologique d’une structure esthétique (« être noué de l’intérieur ») et non plus dans une intériorité mentale (le désir n’est pas une « denrée mentale » comme dirait V.Descombes), Merleau-Ponty met fin au dualisme entre l’espace et l’esprit et anticipe Lacan. Psychanalyse et phénoménologie partagent désormais un même lieu d’investigation : la spatialité du corps de chair. Qu’on y songe, si l’inconscient de Freud est, comme le dit Lacan, « le rapport qu’il y a entre un corps qui nous est étranger et quelque chose qui fait cercle, voire droite infinie» (cf. Séminaire XXIII sur le sinthome), l’hypothèse de l’implication de l’inconscient freudien dans un espace topologique, éclaire sous un jour nouveau la constitution du corps du désir. La constitution du corps de chair est alors dépendante du nouage topologique inconscient qui enserre l’objet « a » en son centre (l’objet cause du désir) et qui fait du corps l’enveloppe de l’objet vide, très exactement comme se présentait le corps de Socrate aux yeux d’Alcibiade: le Silène enveloppant l’agalma. Il n’y aurait donc d’incarnation que par le biais d’une image du corps enveloppant l’objet « a », ce que l’on désigne ordinairement comme l’intime. La spatialité topologique de la chair, malgré son caractère externe, n’efface donc pas l’intimité mais, au contraire, l’institue. Toutefois, de se trouver parfois déchirée, pour cause d’erreurs de nouage, l’enveloppe imaginaire nécessite la formation d’une consistance réparatrice, sous la forme d’un symptôme. Le séminaire XXIII de Lacan, consacré à l’étude du sinthome de Joyce, en déploie l’hypothèse dans l’espace de la littérature. Le symptôme est alors cette forme de consistance supplémentaire dans le nouage des dimensions habitées par l’être parlant. L’exemple de la Maison chez Emmanuel Lévinas (cf. Totalité et Infini) nous sera également utile pour illustrer l’espace intime de nature symptomatique. Enfin, nous comparerons les notions d’implexe et

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de sinthome, chez Merleau-Ponty et chez Lacan. L’ensemble du cours aura ainsi pour fonction de fonder phénoménologiquement le concept d’inconscient.

Bibliographie : E. Husserl, Recherches pour la constitution (Ideen II), PUF, Méditations cartésiennes (plus particulièrement la Cinquième), Vrin ; M. Merleau-Ponty, Le visible et l’invisible, Phénoménologie de la perception, L’œil et l’esprit, Gallimard, L’institution, la passivité, cours de 54-55, Belin. E. Levinas Totalité et Infini (poche), M. Henry Incarnation Seuil, J. Derrida Le toucher, Jean-Luc Nancy, Galilée, S. Freud, Cinq psychanalyses, PUF, Leçons sur l’hystérie, PUF ; J. Lacan, Le Sinthome, les Quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse, Encore, Seuil. Pour introduire au rapport entre Lacan et Merleau-Ponty ; G-F. Duportail, Les institutions du monde de la vie, Millon.

Philosophie de l’art JEUDI 11 H – 13 H (Salle CAVAILLES) Enseignant : Bruno HAAS Thème : L’oeuvre d’art comme signifiant Nous aborderons dans ce cours une pensée qui semble de prime abord opposée à l’esthétique proprement dite (théorie du beau, de la sensation, de l’art comme lieu d’une sensation ou expérience sensible du beau), une pensée qui traite l’œuvre d’art avant tout comme signifiant, lieu d’un sens. Ce type d’esthétique a été élaboré par des auteurs comme Schelling et Hegel pour trouver des prolongations chez Heidegger, Adorno, Danto et d’autres. Nous nous pencherons particulièrement sur la version hégélienne (qui a une valeur inaugurale pour ce type de recherche). On verra rapidement que son « esthétique du contenu » ne méconnaît pas la question de la « forme ». En effet, selon Hegel, l’œuvre d’art est précisément un signe qui signifie par son être. Or, l’être du signe, c’est bien aussi sa figure extérieure et sensible, même si, dans un sens plus profond, c’est le rapport structural du signe au néant. L’étude de « l’être du signe » permettra de voir en l’art le lieu par excellence de production de ce que nous appellerons « les objets symboliques » (le don, le phallus, la mort…). Ces objets d’une certaine façon n’existent pas sans leur constitution par le signe. Nous étudierons la production des objets symboliques tout particulièrement dans la théorie hégélienne de l’art « symbolique », de la sculpture classique, puis de certaines formes de poésie. Concernant la sculpture, nous aborderons notamment la fonction du corps propre dans la constitution du signifiant artistique, voire du signe tout court. Enfin, nous mettrons ce travail à l’épreuve de quelques œuvres d’art contemporaines. Lectures : Hegel, Esthétique Ce texte étant très long, je recommande surtout les chapitres sur l’art « symbolique » (en entier) et « classique », ainsi que la section sur la poésie. Essayez de vous faire une idée aussi de l’introduction et des parties consacrées aux arts plastiques. J. F. BRAUNSTEIN Philosophie française contemporaine MARDI 16 H 30 – 18 H 30 (Salle CAVAILLES) Thème : Foucault historien des sciences

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Vincent Descombes ou Jacques Bouveresse ont distingué entre un « Foucault américain » et un « Foucault français », l’un étant un Foucault sans le nietzschéisme, l’autre étant « pleinement nietzschéen ». Il semble effectivement possible d’inscrire Foucault dans une tradition de pensée qui vise à historiciser la rationalité sans pour autant la récuser radicalement. Foucault a d’ailleurs lui-même souligné l’importance de l’épistémologie historique, telle que la pratiquaient Bachelard ou Canguilhem dans sa formation. Dans cette perspective, une attention particulière sera accordée à la première partie, « archéologique », de l’œuvre de Foucault. Même si Foucault ne peut être considéré comme un simple historien des sciences, l’impact de ses travaux dans le domaine de l’histoire des sciences humaines ou de la médecine demeure considérable et sera illustré à partir d’un certain nombre d’exemples. Oeuvres • Maladie mentale et personnalité (1954), rééd. sous le titre Maladie mentale et psychologie (1962), PUF, Quadrige, Paris, 2002 • Folie et déraison. Histoire de la folie à l'âge classique (1961), rééd. sous le titre Histoire de la folie à l'âge classique, (1972), Gallimard, Tel, Paris, 1976 • Naissance de la clinique. Une archéologie du regard médical (1963), PUF, Quadrige, Paris, 1993 • Les mots et les choses. Une archéologie des sciences humaines (1966), Gallimard, Tel, Paris, 1990 • L'archéologie du savoir, Gallimard, Paris, 1969 • (en collaboration), Les machines à guérir. Aux origines de l'hôpital moderne, Mardaga, Bruxelles, 1976 • Dits et écrits, 4 vol., Gallimard, Paris, 1994 • Philosophie. Anthologie, éd. A. Davidson et F. Gros, Gallimard, Paris, 2004 Etudes • A. Sheridan, Discours, sexualité et pouvoir. Initiation à Michel Foucault, Mardaga, Bruxelles, 1985 • J. G. Merquior, Foucault ou le nihilisme de la chaire, PUF, Paris, 1986 • G. Deleuze, Foucault, Editions de Minuit, Paris, 1986 • G. Gutting, Michel Foucault's Archaeology of Scientific Reason, Cambridge University Press, Cambridge-New-York, 1989 • Collectif, Michel Foucault philosophe, Seuil, Paris, 1989 • D. C. Hoy, Michel Foucault. Lectures critiques, de Boeck, Bruxelles, 1989 • J. Goldstein (éd.), Foucault and the Writing of History, Blackwell, Oxford-Cambridge, 1994 • E. Roudinesco (éd.), Penser la folie. Essais sur Michel Foucault, Galilée, Paris, 1992 • A. Still, I. Velody (ed), Rewriting the History of Madness : studies in Foucault's Histoire de la folie, Routledge, New-York, 1992 • L. Giard (dir.), Michel Foucault. Lire l'oeuvre, Jérôme Millon, Grenoble, 1992 • C. Jones, R. Porter, Reassessing Foucault.Power, Medicine and the Body, Routledge, Londres-New-York, 1994 • G. Gutting (ed.), The Cambridge Companion to Foucault, Cambridge University Press, Cambridge-New-York, 1994 • Collectif, Au risque de Foucault, Éditions du Centre Pompidou, Paris, 1997 • F. Gros, Foucault et la folie, PUF, Paris, 1997 • B. Han, L'ontologie manquée de Michel Foucault. Entre l'historique et le transcendantal, Jérôme Millon, Grenoble, 1998 • P. Artières, E. da Silva (dir.), Michel Foucault et la médecine. Lectures et usages, Kimé, Paris, 2001

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• I. Hacking, Historical Ontology, Harvard University Press, Cambridge-Londres, 2002 • Arnold I. Davidson, L’émergence de la sexualité. Epistémologie historique et formation des concepts, Albin Michel, Paris, 2005 • P. Sabot, Lire Les mots et les choses de Michel Foucault, PUF, Paris, 2006

4. Spécialité « LOPHISC »

Logique, philosophie des sciences, philosophie de la connaissance

http://www.lophisc.org/

PRINCIPES DE LA FORMATION La spécialité LOPHISC est un diplôme cohabilité Paris 1/Paris 4, associé par convention avec le diplôme LOPHISS de Paris 7 et l’École normale supérieure (Ulm). Son objectif est de donner une formation fondamentale de haut niveau, équilibrée et ouverte, dans les domaines de la philosophie des sciences, de la logique et de la philosophie de la connaissance, qui en constituent les trois parcours. La formation ménage aussi une place significative à l’histoire des sciences et aux études sociales sur les sciences, ainsi qu’à d’autres dimensions contemporaines des sciences, comme les approches cognitivistes. Elle s’adresse à des étudiants venant de cursus différents : philosophie, mais également sciences exactes, sciences de la vie et de la Terre, sciences humaines et sociales, sciences médicales, sciences de l’ingénieur. Une attention particulière est donnée à l’accueil des étudiants étrangers. Du fait de l’association de plusieurs établissements, les étudiants ont accès à un ensemble de compétences exceptionnellement étendu, tout en bénéficiant d’un encadrement personnalisé dans leur établissement d’inscription. Ils suivent un itinéraire adapté à leur formation et à leurs intérêts, qui les prépare aussi bien à un M2 et à une thèse qu’aux concours de recrutement, ou encore à toute une gamme de métiers à l’interface de la philosophie et des sciences et technologies. Au cours de leurs études de master, ils ont accès aux meilleures équipes de recherche, tant dans les spécialités philosophiques et historiques du secteur que dans des domaines interdisciplinaires en plein développement, comme les sciences cognitives (accès à certains enseignements du master de sciences cognitives ENS/EHESS/Paris René Descartes), les sciences sociales, l’environnement, la santé. Les universités Paris 1 et Paris 4 offrent trois parcours : — Logique (Paris 1). — Philosophie des sciences (Paris 1). En M2, ce parcours comporte deux options :

• Philosophie et histoire de la physique ; • Philosophie et histoire de la biologie.

— Philosophie des sciences et de la connaissance (Paris 4). Ce parcours comporte deux options :

• Option A, Philosophie et histoire des sciences ; • Option B, Philosophie de la connaissance et du langage.

Voir le livret spécifique du LOPHISC : www.lophisc.org

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Dossier de candidature pour une inscription en Master recherche 1

Fiche de spécialité, dûment remplie

Cette fiche, destinée à faciliter l’orientation des étudiants, à lire et remplir attentivement, est disponible au secrétariat du master 1. Il faut obligatoirement y joindre un projet de recherche personnelle (une page) qui précise le domaine dans lequel l’étudiant souhaite engager sa recherche en M1. Tout dossier de candidature où ne figurerait pas un tel projet ne serait pas considéré.

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PRÉSENTATION DU TER (MÉMOIRE) LE PAPIER Utilisez tout papier blanc de bonne qualité : tout grammage inférieur au grammage d’usage courant (80g) doit être évité. FORMAT ET PRÉSENTATION Le travail d’études et de recherche comprend une cinquantaine de pages environ. Le format imposé pour le texte et recommandé pour les illustrations est le format A4 (21,0 x 29,7 cm) Pour permettre une bonne lecture, il est indispensable : - que le texte soit imprimé sur le recto seulement; - que le texte soit présenté en interligne double (les notes infrapaginales peuvent être présentées en interligne simple); - qu’une marge suffisante soit laissée pour permettre une bonne reliure et une bonne reprographie (4cm à gauche pour la reliure, 3 cm à droite). Le texte devra être lisible (évitez les photocopies de mauvaise qualité). Consultez des mémoires déjà soutenus. GRAPHIQUES, TABLEAUX, DIAGRAMMES, CARTES Pour les illustrations de ce type, il est préférable d’utiliser des documents « au trait », sans aplats de couleur, ni dégradés du noir au blanc. L’illustration s’appuiera donc sur l’utilisation de symboles (par exemple, chiffres ou lettres romaines dans les diagrammes) ou de tracés au trait (par exemple, pointillés ou croisillons en cartographie). PHOTOGRAPHIES Dans toute la mesure du possible, les documents photographiques devront être nettement contrastés. PAGE DE TITRE DU MÉMOIRE La page de titre doit apporter une information pertinente, lisible et complète. Indiquez clairement sur la couverture et la page de titre le nom de l’université, celui de l’UFR dans laquelle est soutenue la thèse et la spécialité de celle-ci. Mentionnez de même le nom du directeur de recherche, et l’année de soutenance. Vérifiez également qu’il n’y a pas de confusion possible entre les nom et prénom de l’auteur, en particulier dans le cas des noms étrangers. Le prénom figurera en minuscules, le nom de famille en majuscules. NOTES Les notes doivent être placées en bas de page.

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RÉFÉRENCES Les références des publications citées sont données avec précision dans une « bibliographie » placée à la fin du mémoire, avant la table des matières, Dans l’hypothèse (non nécessaire et non souhaitable dans la plupart des cas) où vous souhaitez faire figurer les références de textes utilisés, mais non cités dans le corps du texte, vous ferez deux sous-rubriques. « Textes cités » et « Autres textes consultés ». En règle générale, les directeurs de recherche exigent que la liste des textes cités dans le cours du développement et celle des références données en bibliographie correspondent exactement. Pour l’histoire de la philosophie, on distingue entre les textes étudiés et les études citées ou consultées. On peut également prévoir une rubrique « Usuels » (pour les dictionnaires spécialisés, index, etc.). Lorsqu’il existe une édition de référence pour les textes étudiés, ces textes sont autant que possible cités dans cette édition. Lorsque le mémoire se réfère à des textes non publiés (manuscrits, site internet, etc.) vous disposerez vos références des textes cités ainsi : 1) sources non publiées 2) sources publiées. Le cas échéant une troisième rubrique séparée sera ajoutée pour les sources internet. TABLE DES MATIÈRES Elle est constituée par : - la liste des titres des chapitres ou sections (divisions et subdivisions avec leur numéro), accompagnée de leur pagination, - la liste des documents annexés à la thèse (le cas échéant), qui doit être placée à la fin de la table des matières (les annexes sont insérées après la conclusion du mémoire, sur des pages bien différenciées, et avant la table des matières). LISTE DES ILLUSTRATIONS Si le mémoire contient des illustrations, graphique, tables, etc., donner une liste. Chaque item contiendra l’information suivante : n° de la figure (par exemple « Figure 1 »), et l’origine du contenu de la figure (un livre, un autre document, ou si l’illustration est de l’auteur quelque chose du genre « graphique de l’auteur », ou « illustration de l’auteur », « tableau établi par l’auteur », …). La liste des illustrations est placée sur une (des) page(s) séparées, immédiatement avant la table des matières. Elle est indiquée dans la table des matières. NUMÉROTATION DES PAGES Chaque page de votre manuscrit doit être numérotée. La pagination est continue : elle commence en page 2 (page qui suit la feuille de titre) et s’achève en dernière page. La page de titre répète la page de couverture. C’est la page n°1, mais elle n’est pas indiquée comme telle.

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CALENDRIER DE L’ANNEE UNIVERSITAIRE 2011-2012

Rentrée lundi 19 septembre 2011

Adopté par le CA du 4 avril 2011

���� 1er semestre - (12 semaines) : - du Lundi 19 septembre 2011 au samedi 19 novembre 2011 et du lundi 28 novembre au

samedi 17 décembre 2011 - Semaine de soutien pédagogique : du lundi 21 novembre au samedi 26 novembre 2011

● 1ère session d’examens du 1er semestre, évaluation et orientation

- du mardi 3 janvier au samedi 14 janvier 2012

���� 2ème semestre - (12 semaines) :

- du lundi 16 janvier au samedi 17 mars 2012 et du lundi 26 mars au samedi 14 avril 2012 - Semaine de soutien pédagogique du lundi 19 mars au samedi 24 mars 2012

● 1ère session d’examens du 2ème semestre

- du lundi 30 avril au samedi 12 mai 2012

● 2ème session d’examens (1er et 2ème semestre)

- Semaine de soutien pédagogique : du lundi 4 juin au samedi 9 juin 2012 - Examens (1er et 2ème semestre) : du lundi 11 juin au samedi 30 juin 2012 Vacances universitaires 2011-2012 : NOËL : du samedi 17 décembre 2011 au soir au mardi 3 janvier 2012 au matin PRINTEMPS : du samedi 14 avril 2012 au soir au lundi 30 avril 2012 au matin

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ADRESSES UTILES

UFR de Philosophie : Bureau du MASTER 1 – Mme Malika LAZAAR 17 rue de la Sorbonne - 75231 Paris cedex 05 � 01 40.46.27.91 - Fax : 01 40 46 31 57 E Mail : [email protected] Du lundi au vendredi de 10 h à 12 h et de 14 h à 16 h (Fermé le mercredi matin du 18/09 au 30/10 et le vendredi matin toute l’année) Service des Inscriptions Administratives : Centre Pierre Mendès France, 11e étage ascenseur jaune, 90 rue de Tolbiac - 75013 Paris � 01 44 07 89 23 ou 01 44 07 89 73/89 74 Service d’accueil et d’orientation des Étudiants Étrangers ERASMUS/SOCRATES : 58 boulevard Arago 75013 PARIS � 01 44 07 76 72 - Fax : 01 44 07 76 76 Du lundi au vendredi de 10H à 12H et de 14H à 16H Service des Bourses : Centre Pierre Mendès France, Bureau C 8 01, 90 rue de Tolbiac - 75013 Paris � 01 44 07 88 33 ou 01 44 07 86 93 ou 01 44 07 86 94 Les lundis, mardis, jeudis, vendredis de 9h30 à 12h et de 14h à 16h Service Orientation Documentation et Insertion Professionnelle (SODIP) : Centre Pierre Mendès France, 90 rue de Tolbiac - 75013 PARIS � 01 44 07 88 56 ou 01 44 07 88 36 Fax : 01 44 07 88 07 Service de La Vie Étudiante :

Aides aux démarches (minitels et bornes internet pour les inscriptions administratives consultation des résultats de concours et examens),

- fichiers annonces de stages, emplois. RDC dans La Cour d’Honneur, 12 Place du Panthéon - 75005 PARIS � 01 44 07 77 64 Service Informatique pour la recherche et l’enseignement : Salles informatiques en libre-service à disposition des étudiants : Centre Sorbonne – Salle Info 04, escalier O, sous-sol, Centre Panthéon – Escalier G, entresol. Informations détaillées : http://crir.univ-paris1.fr

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Université Paris 1 – Année universitaire 2011-2012 Service des langues (SGEL) LANGUES VIVANTES

Allemand, anglais, arabe, chinois, espagnol, français langue étrangère, italien, japonais, portugais et russe

LANGUES ANCIENNES

Grec, latin et hittite Deux semestres de 12 séances hebdomadaires chacun. Le choix de la langue est libre. Le FLE (français langue étrangère) est réservé aux étudiants étrangers non francophones. Pour mieux connaître l’offre dans les différentes langues, il est recommandé de consulter le site du SGEL, sur lequel sont indiqués des descriptifs des enseignements, ainsi que des ressources pédagogiques divers. Enseignement par groupes de niveaux. Choix du niveau d’après la grille européenne. Du Niveau 1 ( initiation ) au Niveau 6 (excellente maîtrise syntaxique et lexicale de la langue) Des tests électroniques sont disponibles pour certaines langues. Cf. le site du SGEL : http://langues.univ-paris1.fr Le niveau sera indiqué sur le diplôme (par exemple : Niv 3/6) Les niveaux 5 et 6 sont parfois orientés vers une application à la discipline, notamment en anglais. Un descriptif spécifique est souvent indiqué à côté de l’horaire du TD. Le contrôle continu est vivement conseillé. Inscription en ligne en septembre sur « Reservalang » à partir du site du SGEL. Lire attentivement au préalable les conseils affichés sur le site, ainsi que le règlement de contrôle des connaissances et aptitudes. Pour toute précision supplémentaire, cf. site du SGEL :

http://langues.univ-paris1.fr

Secrétariat du SGEL : bureau A702 centre PMF