Brochure Opportunité Maroc

7/23/2019 Brochure Opportunité Maroc

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Le Maroc en mouvement : une énergie en marche Le Maroc au carrefour des mondes...................................................... 8

Un accès préférentiel à un marché d’un milliardde consommateurs...................................................................................8

Les indicateurs du développement........................................................9

Perspectives d’une Afrique nouvelle....................................................10

Opportunité de partenariat mutuellement protable avec lespays du Continent..................................................................................10

Investissement marocain sur le continent.............................................11

Echanges commerciaux avec l’Afrique subsaharienne....................12

Savoir et ingénierie du Maroc

Secteur électrique...................................................................................16

Secteur de l’électronique .....................................................................18

Secteur des Energies Renouvelables....................................................22

Vers l’émergence verte

Plan Solaire..............................................................................................28

Enjeux des Energies Renouvelables......................................................32

P.E.R.G « Programme d’Electrication Rurale Généralisée » Présentation du P.E.R.G « Programme d’Electrication RuraleGénéralisée »...........................................................................................36

Perspectives de développement.........................................................37

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Le Maroc en mouvementune énergie en marche



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Le Maroc en mouvementUne énergie en marche

Le Maroc au carrefour des mondes

Le positionnement du Royaume du Maroc comme «Hub

Intercontinental» se précise d’année en année à travers sa situation

géographique favorable, au carrefour de l’Afrique, de l’Europe, de

l’Amérique du Nord et du Moyen Orient, qui lui confère une place

imminente dans le réseau mondial des villes et des connexions:

A 3 heures de temps de vol en moyenne des principales capitales

d’Europe, première zone économique mondiale, et bien rattaché

aux couloirs maritimes avec les principaux ports d’Europe

(Rotterdam, St Petersbourg,…), d’Amérique du Nord et du Moyen-

Orient (Dubai, Jeddah).

De plus, l’accélération des échanges internationaux des biens

et des services conrme bien l’importance de cette position

de transmission entre des zones à grands intérêts économiqueset favorise largement le Maroc à l’insertion dans les échanges

mondiaux.

Un accès préférentiel à un marché d’un milliard de

consommateurs

Le Maroc a initié des réformes qui ont abouti à un corpus

réglementaire et juridique propice au développement de sesrelations commerciales avec certains de ses partenaires potentiels,

à travers la conclusion d’Accords préférentiels (signés avec 23

pays) et de libre-échange (56 pays concernés), au niveau bilatéral

ou régional, tissant ainsi un réseau de marchés partenaires à fort

potentiel, vu que ces accords donnent accès, sans taxes ni droits

de douane, à un marché d’un milliard de consommateurs.

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Les indicateurs de développement

La stabilité du cadre macroéconomique au Maroc demeure

incontestablement acquise, avec des indicateurs largement positifs.

L’économie marocaine vit depuis plus d’une décennie une période

de croissance de plus de 4%, avec un accroissement réel des revenus

qui nourrit une demande intérieure en constante augmentation.

Cette croissance est tirée par de grands chantiers structurants

(réseau autoroutier, villes nouvelles…) et des pôles de croissances

(Tanger-Med…), conjugués à :

Des politiques sectorielles mises en œuvre dans le but de renforcer

la compétitivité de l’offre industrielle et de services sur les marchés

internationaux, soutenues par un ensemble de stratégies support

transverses.

Des partenariats public-privé qui constituent un axe majeur de la

mise en œuvre opérationnelle.

Des investissements conséquents qui ont permis au Maroc de

s’intégrer dans les chaînes de valeurs mondiales.

En parallèle, le Maroc a engagé un programme de réformesinstitutionnelles dont les résultats sont visibles dans l’amélioration

continue du climat des affaires.

Ainsi sur 189 pays, le Maroc devrait se hisser depuis 2009 de la 130e

à la 87e place en 2014.

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Perspectives d’une Afrique nouvelle

L’Afrique a conservé en 2013 un taux de croissance moyen

d’environ 4,8 % une performance supérieure à celle de l’économie

mondiale (3 %) et qui souligne à nouveau la résilience du continent

face aux turbulences internationales et régionales.

Mais les résultats sont très contrastés d’un groupe de pays et d’unerégion à l’autre.

En Afrique subsaharienne, la croissance s’est établie à 5 % en 2013

et devrait atteindre 5.8 % en 2014.

Par ailleurs, les perspectives à moyen terme pour l’ensemble du

continent sont positives : la croissance moyenne devrait s’accélérer,

frôlant les 5 % en 2014 et se situant entre 5 et 6 % en 2015.

Ces prévisions tablent sur un redressement progressif de l’économie

mondiale mais aussi sur une stabilisation de la situation politique et

sociale dans les pays africains.

Opportunité de partenariat mutuellement profitable

sur le Continent

Le Maroc a prouvé depuis son indépendance, à travers Sa Majestéle Roi Hassan II, son attachement à sa personnalité africaine, ainsi

qu’aux relations diplomatiques chaleureuses que le pays entretient

avec ses voisins du Sud.

Depuis plus d’une décennie, sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi

Mohammed VI Que Dieu l’Assiste, la politique économique du

pays en direction de l’Afrique subsaharienne a pris un nouvel élan.

Le Maroc a en effet engagé depuis plusieurs années, de grands

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chantiers structurants visant à développer son tissu économique et

à l’insérer dans la mondialisation. Des stratégies sectorielles ciblées

et volontaristes (Nouvelle Stratégie Industrielle, Pacte National pour

l’émergence industrielle, Plan Maroc Vert, Plan Halieutis,…) qui ont

concerné des secteurs clefs de l’activité économique. L’expertise

acquise dans ce sens peut ainsi être mise au service des partenaires

africains du Royaume.

Investissement marocain sur le Continent

Les investissements directs effectués par le Maroc en Afrique

connaissent depuis une dizaine d’années une belle dynamique.

Favorisés, entre autres, par la libéralisation progressive de la

réglementation des changes, ils ont atteint leur vitesse de croisière

ces dernières années.

Les investissements directs marocains en Afrique se sont établis à

plus de 1,2 MMDH et représentent 44,1% du total des investissements

directs marocains à l’étranger en 2013.

La part de l’Afrique dans le total des investissements directs

marocains à l’étranger dépasse dans la plupart des cas 50%.

Les investissements directs effectués par le Maroc en Afrique sontréalisés dans plusieurs secteurs, dont essentiellement le secteur

bancaire et les télécommunications.

Au cours des cinq dernières années, le secteur bancaire a occupé

la première position du total des investissements directs en Afrique

en 2008 avec 90,4%, en 2011 (65,3%), en 2012 (75,3%) et en 2013

(56,3%). Quant au secteur des télécommunications, il a été classé

au premier rang en 2009 et en 2010 avec respectivement 59,9% et

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42,5%. Au cours des deux dernières années, l’investissement dans

le secteur immobilier prend de l’ampleur, sa part passe de 7,5% en

2012 à 19,6% en 2013.

Echanges commerciaux avec les pays de l’Afrique

subsaharienne

Durant les treize dernières années, les échanges commerciaux

entre le Maroc et ses voisins d’Afrique subsaharienne ont été

multipliés par 5,8.

Ils sont passés de 1,9 milliards de DH (environ 170 millions d’euros)

en 2000 à 11,2 milliards de DH (environ un milliard d’euros) en 2013.

Dans cette perspective, le Maroc, qui entretient avec les pays

de l’Afrique Subsaharienne des liens séculaires reposant sur

des fondements culturels politiques, table de plus en plus sur lerenforcement des relations commerciales et nancières.

C’est dans cette perspective qu’il a signé et ratié plusieurs

accords portant sur le commerce et l’investissement. Pour les

exportations marocaines vers l’Afrique Subsaharienne, elles sont

dominées principalement par les produits chimiques (26%), les

produits agroalimentaires (23%), l’énergie (20%) et les produits

métallurgiques et mécaniques (14,5%).

Une grande part de ces produits est destinée à l’Afrique de l’Ouest

(57%) et l’Afrique Centrale (28%).

Le reste est partagé entre l’Afrique Australe (10%) et l’Afrique de

l’Est (5%).

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Les principaux clients du Maroc sont le Sénégal, la Guinée

Equatoriale, le Ghana, le Congo et la Côte d’Ivoire.

S’agissant des importations marocaines en provenance de l’Afrique

Subsaharienne, les produits énergétiques occupent la première

place soit 49%, les produits d’origine animale et végétale la seconde

place avec (25%).

Quant aux produits agroalimentaires, ils viennent en troisième

position avec 18% dans le total des importations marocaines.

Les principaux fournisseurs du Maroc sont l’Afrique du Sud, la Guinée

Equatoriale, le Gabon, la Côte d’Ivoire et la Guinée.

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Savoir et ingénieriedu Maroc



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Secteur électrique

Le secteur de l’industrie électrique occupe une place importante

au niveau de l’industrie marocaine, compte tenu de son imbrication

avec les différents secteurs économiques.

Il compte près de 180 sociétés (hors sociétés de faisceaux de

câbles) employant plus de 14.100 personnes.

Ce secteur comprend cinq principales lières, à savoir : les ls et

câbles, le matériel de distribution et de commande électrique, les

instruments de mesures et de contrôle, les piles et accumulateurs,

le matériel d’éclairage et enn les machines.

Ce secteur réalise:

Une production d’environ de 14,6 milliards de DH,

Une valeur ajoutée de plus de 4.2 milliards de DH,

Un chiffre d’affaires à l’exportation avoisinant 3,6 milliards de DH,

Un investissement global d’environ 650 millions de DH.

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Secteur de l’électronique

La destination Maroc est de plus en plus considérée dans la majorité

des décisions des acteurs majeurs de l’industrie électronique et

des acteurs de référence qui font conance au Maroc.

Ainsi, on assiste à l’apparition d’une nouvelle génération de sous-

traitants plus intégrés (sous-traitants chargés de la conception,

de l’industrialisation et de l’achat de matières premières et

composants) qui externalisent une partie de leurs opérations au

Maroc.

Le secteur de l’électronique comprend deux branches très

différentes : l’Electronique grand public et l’Electronique de

spécialité / intégrée.

Le secteur électronique de spécialité, présente un potentielde croissance très prometteur et peut contribuer fortement à

l’industrialisation du pays. En effet, les caractéristiques de cette

industrie – forte consommation de main d’œuvre, production de

séries « customisées » de petite taille et faible intensité capitalistique

et technologique – lui permettent de se développer au Maroc.

Pour autant, le changement de structure de l’industrie permettra

au Maroc de développer des produits plus intégrés et à plus fortevaleur ajoutée.

Le secteur électronique marocain a un potentiel de croissance

estimé à 2,5 milliards de Dirhams de PIB additionnel et se traduirait

par la création de 9.000 nouveaux emplois directs à l’horizon 2015.


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Pour réaliser ce potentiel, L’Etat a mis en place un plan d’action

volontariste de développement du secteur, regroupant notamment

les trois volets ci-dessous :

Le développement d’une Offre Maroc pour les investisseurs du

secteur de l’Electronique.

La mise en place d’un programme de formation adapté au

secteur .

L’établissement de quartiers dédiés au sein des plateformes

industrielles intégrées.

De plus, le secteur de l’électronique, se décline en trois sous-

secteurs: la mécatronique, l’électronique embarquée et la

fabrication de cartes à puces.

La stratégie marocaine pour le développement du secteur repose

sur trois axes: des infrastructures et service «World class», un pool

de ressources compétitif et des aides à la formation, ainsi qu’un

cadre sectoriel incitatif.

Pour ce qui est des infrastructures, le Maroc dispose de plateformes

industrielles intégrées et des quartiers dédiés au secteur de

l’électronique à Casablanca, Kénitra et Tanger, offrant un régimeadministratif allégé (guichet unique), des infrastructures et services

avec une qualité et des coûts aux standards internationaux, ainsi

qu’une offre logistique de classe mondiale autour du port Tanger

Med.

S’agissant des ressources humaines, l’objectif de formation est

de 9.000 prols spécialisés, sans oublier les aides aux entreprises à

travers l’exonération totale des charges sociales pendant 24 mois

pour le 1er emploi et l’aide directe à la formation pendant les 3

premières années.


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Secteur des énergies renouvelables

Le Maroc dispose de gisements importants en énergies renouvelables,

notamment pour le solaire et l’éolien en particulier au niveau des

zones côtières qui portent sur 3500 km:

Solaire : Un rayonnement moyen de 5 kWh/m²/j ;

Eolien : Un potentiel éolien de plus de 6000 MW ;

Petite Hydraulique : Un potentiel signicatif pour les microcentrales

hydrauliques : plus de 200 sites exploitables ;

Biomasse : 9 millions d’hectares de forêts.

En effet, le Maroc bénécie de conditions extrêmement favorables

à l’implantation des énergies renouvelables .


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Un potentiel extrêmement important

• le taux d’ensoleillement : le soleil illumine le pays 300 jours par an

• la vitesse des vents : le territoire marocain, et à plus forte raison

les régions du littoral (avec ses 3.500 Km de côtes), bénécie de

vents d’une moyenne de 9 m/s (mètres par seconde), à 40 m de

hauteur.

• Ressources hydriques importantes

• Un positionnement national en faveur du développement durable

Une politique « énergies propres » en marche avec des objectifs

ambitieux : 12% de mix énergétique et 12% d’efcacité énergétique

en 2020

Un encadrement stratégique structurant

• Institutionnel : transformation du Centre de Développement

des Energies Renouvelables - CDER en Agence Nationale pour

le Développement des Energies Renouvelables et de l’Efcacité

Energétique - ADEREE, création de la ‘Moroccan Agency for

Solar Energy’ – MASEN, création de la Société d’InvestissementEnergétique – SIE et création de l’Institut de Recherche en Energies

Solaire et Energies Nouvelles – IRESEN

• Lancement des programmes intégrés : 2000 MW solaire et 2000

MW Eolien .

• Mise à disposition des investisseurs et opérateurs d’une palette

d’outils facilitant leur intégration industrielle (infrastructure, capital

humain et incitations)


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Les énergies renouvelables participent à hauteur de 4% au bilan

énergétique national (hors biomasse) et sont à l’origine de la

production de près de 10% de l’énergie électrique, grâce à l’effort

important de mobilisation de la ressource hydraulique ainsi qu’à

l’effort d’implantation de premiers parcs éoliens.

Ces dernières années, les énergies renouvelables font l’objet d’un

portefeuille de projets diversié (centrale thermo solaire, station

de pompage turbinage hydraulique, valorisation énergétique

des déchets, pompage de l’eau, dessalement de l’eau de mer,

climatisation et chauffage solaire de l’eau sanitaire,….) s’impliquant

ainsi dans divers programmes économiques et sociaux.


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Plan solaire

Le projet marocain de l’énergie solaire est un projet national,

ambitieux et réaliste qui vise la mise en place en 2020 d’une

capacité de 2000 MW.

Cette capacité de production représente 38% de la puissance

installée à n 2008 et 14 % de la puissance électrique à l’horizon

2020.

Cinq sites ont été identiés pour le lancement de ce projet, qui s’inscrit

dans le cadre de la stratégie énergétique tracée conformément

aux Hautes Directives de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Que

Dieu L’Assiste.

Il s’agit des sites d’Ouarzazate, Ain Bni Mathar, Foum Al Oued,

Boujdour et Sebkhat Tah.

Ce projet d’envergure internationale permettra d’assurer une

capacité de production annuelle de 4500 GW, soit 18% de la

production nationale actuelle. Le projet sera achevé vers la n de

l’année 2019 et la date de mise en service de la première centrale

a été xée à 2015.


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Grâce à la mise en valeur du potentiel solaire, le projet contribuera

à la réduction de la dépendance énergétique, à la préservation

de l’environnement, par la limitation des émissions des gaz à effet

de serre et à la lutte contre les changements climatiques.

A terme, il permettra annuellement d’économiser en combustibles

1 million de tonne équivalent pétrole (TEP) et d’éviter l’émission de

3,7 millions de tonnes de CO2.

Le projet marocain de l’énergie solaire est en phase avec la

tendance internationale, qui, face à une demande énergétique

croissante et au dé du réchauffement climatique, place les

énergies renouvelables et particulièrement l’énergie solaire au

rang des priorités.

Le Maroc deviendra ainsi un acteur de référence dans le solaire

à travers en particulier la satisfaction de la demande croissante

en énergie, la mobilisation de son important potentiel en énergies

renouvelables, en premier lieu solaire.

Outre la production électrique, ce projet inclut la formation,

l’expertise technique, la recherche développement, la promotion

d’une industrie solaire intégrée et potentiellement le dessalement

de l’eau de mer.


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Ce projet d’envergure se construira autour de partenariats publics

privés ciblés et équilibrés avec des acteurs de référence. Sa mise en

œuvre est conée à une agence marocaine pour l’énergie solaire

(Moroccan Agency for Solar Energy).

Cette agence a pour mission notamment d’entreprendre toutes

les études techniques, économiques et nancières nécessaires à

la concrétisation du programme pour placer ensuite les projets qui

seront retenus auprès des investisseurs en vue de leur développement.

L’agence assurera le pilotage de la mise en œuvre du programme.


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Enjeux des énergies renouvelables

Les grands axes de la politique énergétique du Maroc:

Le renforcement de la sécurité d’approvisionnement en énergies à

travers la diversication des sources et ressources, l’optimisation du

bilan énergétique et la maîtrise de la planication des capacités.

L’accès généralisé à l’énergie, par la disponibilité d’une énergie

moderne pour toutes les couches de la population et à des prix

compétitifs.

Le développement durable par la promotion des énergies

renouvelables, pour le renforcement de la compétitivité des

secteurs productifs du pays, la préservation de l’environnement

par le recours aux technologies énergétiques propres, en vue de

la limitation des émissions des gaz à effets de serre et la réduction

de la forte pression exercée sur le couvert forestier.

Le renforcement de l’intégration régionale à travers l’ouverture

aux marchés euro méditerranéens de l’énergie et l’harmonisation

des législations et des réglementations énergétiques.

Un pari sur le futur des énergies renouvelables. En 2020, la part de la

puissance électrique installée en énergie renouvelable s’établira à42% du parc.


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P.E.R.G« Programme

d’Electrication RuraleGénéralisée »



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Présentation du P.E.R.G « Programme d’Electrication

Rurale Généralisée:

Le PERG est un programme national qui a été lancé en 1995,

c’est un programme participatif conduit par l’Ofce National de

l’Électricité et de l’Eau potable – Branche Electricité.

Il a pour objectif de rattraper le retard du Maroc en matière

d’électrication rurale, en faisant appel aux technologies les

plus adaptées aux contraintes économiques et géographiques

(raccordement au réseau principal, création de mini-réseaux

alimentés par des groupes électrogènes ou électrication

décentralisée photovoltaïque).

Le PERG est incontestablement un succès : n 2012, plus de 35 600

villages ont été électriés par réseaux et 3 663 villages par kits

photovoltaïques, représentant 1,9 million de foyers (dont 50 000 en

« solaire décentralisé »).

Le taux de villages ruraux électriés était ainsi de 97 % avec un

taux moyen de foyers raccordés mis sous tension d’environ 75%.

Ce programme se veut global à trois niveaux

• Globalité territoriale : Il vise l’électrication globale des foyers

ruraux.

• Globalité technique : Il intègre l’ensemble des techniques

d’électrication.

• Globalité nancière: Il intègre l’ensemble des ressources

nancières pouvant être déployées pour l’électrication rurale

P.E.R.G« Programme d’Electrication Rurale

Généralisée »

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P.E.R.G« Programme d’Electrication Rurale

Généralisée »

En 10 ans, à la n du PERG, les unités ont en moyenne multiplié

par 2,5 leur capacité de production. Plus de 35.000 personnes

sont employées par les entreprises de la Fédération Nationale

De L’électricité De L’électronique & Des Energies Renouvelables

(FENELEC) dans le cadre de ce programme.

Le programme PERG a permis:

• D’augmenter le taux d’électrication de 18 à 98% en 17 ans

• D’électrier 35 600 villages par réseau et 5 600 par kits PV «12

millions de marocains»

• De créer plus de 100 000 emplois

>> Le taux d’électrication rurale (TER) a atteint 97,4%.

Perspectives de développement

Le secteur électrique présente de réelles perspectives de

développement, favorisées notamment par :

Les programmes d’habitat social et l’amélioration des conditions

de vie du monde rural;

Le développement du secteur de l’automobile, l’aéronautique etle ferroviaire contribuant à l’épanouissement de lières telles que

les faisceaux de câbles et les ensembles électroniques;

Les projets d’envergure prévus par les grands donneurs d’ordres

ONEE (Electricité et Eau), OCP, Samir, ONCF, Régies,..

L’échange économique avec les marchés africains;

La volonté du gouvernement de développer le secteur des énergies

renouvelables.

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