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ROXANE VAN GINNEKEN -1 ERE ANNÉE D’ÉTUDES 2008-2009- Ecole Nationale Supèrieure de la Nature et de Paysage - Blois RAPPORT DE STAGE Brooklyn Botanic Garden - New- York USA

Brooklyn Botanical garden Internship

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Rapport de stage au jardin Botanique de New York City

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ROXANE VAN GINNEKEN -1 ERE ANNÉE D’ÉTUDES

2008-2009- Ecole Nationale Supèrieure de la Nature et de Paysage - Blois

RAPPORT DE STAGE Brooklyn Botanic Garden - New- York USA

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NEW YORK CITY

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NEW YORK JUNGLE

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INTRODUCTION

Mon stage d’horticulture s’est effectué avec Antonin Amiot, élève de 2ème année.Le stage a duré 2 mois alors que les autres internes sont restés 9 mois.

Situé dans le centre de Brooklyn à quelques minutes de New York, le jardin est rempli d’une grande His-toire .Son organisation internes est comme un patchwork de plus d’une dizaines de jardins.

J’ai choisi de travailler dans un jardin botanique afin d’agrandir et d’affiner mes connaissances botaniques.

Nous avons pu choisir les lieux dans lesquels nous voulions tra-vailler ainsi que les périodes.

N’ayant auparavant jamais tra-vaillé dans un jardin ,j’avais l’am-bition de comprendre le fonction-nement de l’entreprise horticole, la maintenance des plantes dans différents conditions écologiques.

En travaillant dans un jardin à cette échelle de 23 hectares, je voulais avoir la possibilité de découvrir différents espaces.Je voulais pouvoir être autonome et pouvoir me déplacer sans être dans un espace trop petit, afin d’avoir des travaux différents le plus sou-vent possible.

Dans un seul et même lieu, décou-vrir différents jardins de milieux tout à fait différents.

Mon programme était le suivant:

Le solle jardin japonaisLes serresle Plant familyLe jardin des rochesLa native floraserresserresserres

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SOMMAIRE

Organisation des lieuxIntroductionGéographie, climat et géologieHistoireLes ressources économiquesAccueil du publicLa librairyL’irrigationLa fauneL’organisation générale du jardinLes locaux et les zones d’accueil du publicLe travail de maintenanceJardin des familles de plantes 1La plantation

Jardin japonaisLa plant familyJardin des rochesNative GardenJardin des enfants

Monter aux arbres

Suivis de chantier-Herb garden-High line

ConclusionBibliographie & sitographie

Les serres intérieuresles serres intérieuresLa serre tropicaleLa serre tempéréeLa serre désertiqueLa serre de l’évolutionLa serre des bassins tropicaux et des orchidées

les serres extèrieuresLes serres de propagation et d’ac-climatationLes serres de stockageLa serre des bonsais

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GEOGRAPHIE GENERALELe district de Brooklyn occupe l’extrémité ouest de Long Island et est voisin du dis-trict du Queens. Sa côte nord est définie par la East River, qui la sépare de Manhat-tan. Brooklyn y est relié depuis 1883 par le pont de Brooklyn, qui est le plus ancien pont suspendu des États-Unis.La côte médiane du borough touche la Upper New York Bay. Le Buttermilk Channel sépare le borough de Gover-nors Island. Au sud-ouest se trouvent la Gowanus Bay et le Gowanus Canal. À son extrémité ouest, Brooklyn est séparée de Staten Island par the Narrows, où se rejoi-gnent Upper et Lower New York Bay. Le pont Verrazano, inauguré en 1964, per-met de lier les deux boroughs. Il a été de 1964 à 1981 le plus long pont suspendu du monde. Au sud-est se trouvent Coney Island, Brighton Beach, Manhattan Beach et la Jamaica Bay.La superficie de Brooklyn est de 251 km2, dont 183 km2 de terres émergées. Son point le plus élevé se situe aux alentours de Prospect Park et de Green-Wood Ce-metery, à environ 61 mètres au dessus du niveau de la mer.

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Géographie localeLe Brooklyn Botanic Garden est un jardin en milieu urbain en relation constante avec le quartier où il est implanté et la vil-le de New York. La variété de végétaux du jardin, les éléments bâtis et les infrastruc-tures ajoutées nécessitent d’être qualifiés et considérés.

- L’environnement proche

Le Jardin Botanique de Brooklyn est loca-lisé au centre de Brooklyn, le quartier est riche en services de proximité et est bien desservi par la grande avenue de Flatbush. C’est une large route très fréquentée. Le trafique routier génère un fond sonore permanent rythmé par les feux de circu-lation. Cette avenue mène directement au pont de Manhattan qui franchit l’Est River au niveau de Canal Street. C’est une zone importante qui désert le tunnel Holland et l’ouest de Manhattan. Dans l’autre direction, l’avenue de Flatbush coupe le quartier de Brooklyn en deux avec Far Rockaway au sud bordé par Co-ney Island sur la côte. Le long de l’avenue de Flatbush on trouve un grand nombre d’institutions importantes de Brooklyn, in-cluant downtown Brooklyn, le new Metro

Tech complex, the Brooklyn Academy of Music, Grand Army Plaza, Prospect Park, la Bibliothèque Municipale de Brooklyn, le musée de Brooklyn et le Jardin Botanique de Brooklyn.Au sud, l’avenue de Flatbush croise le Suny Downstate Medical Center, le Broo-klyn College et se termine sur le Jacob Riis Park au niveau de l’Océan Atlantique.

1 Manhattan Bridge2 Downtown Brooklyn

3 Grand Army Plaza4 Brooklyn Botanic Garden

5 Suny Downstate Medical Center6 Brooklyn College

7 Jacob Riis Park

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Les deux espaces verts de Brooklyn sont le jardin Botanic et Prospect Park. Ces deux entités sont finalement séparées malgré le plan paysagé initial.

Situés au sein d’un environnement urbain dense et en expansion continue, le Jardin Botanique de Brooklyn, avec Prospect Park et le cimetière de Green-Wood for-ment les poumons verts du quartier.

Le BBG (Brooklyn Botanic Garden) occupe un espace de forme triangulaire séparé du Prospect Park par l’avenue de Flatbush. Le parc et le jardin sont complémentaires :le parc offre une ambiance paysagère et pastorale à grande échelle, avec des gran-des perspectives alors que le jardin est un lieu plus intime, plus dense et plus spécia-lisé.

Cet espace triangulaire du BBG est longé par l’avenue de Flatbush à l’ouest, l’Estern Parkway (dessiné par Olmsted) au nord et par l’avenue de Washington à l’est. L’entrée concernant les services secondaires est si-tuée au 1000 Washington Ave. Le sommet sud du triangle est encastré dans l’Empire Boulevard, une rue très commerçante.

Le développement du commerce lo-cal est concentré le long de l’avenue de Washington (au nord), à Eastern Parkway, Empire Boulevard et le sud de l’avenue de Flatbush. À l’est du jardin on trouve plu-sieurs immeubles de logements, des ins-titutions vouées à l’éducation, dont 5 éco-les publiques et Medgars Evers College. On compte aussi quelques usines dont une ancienne fabrique d’épices. D’où cet-te odeur de curry ou de vanille qui venait ponctuer l’atmosphère ambiant du jardin au grès des vents.

1 Flatbush Ave.2 Grand Army Plaza3 Brooklyn Public Library4 Brooklyn Museum5 Brooklyn Botanic Garden6 Prospect Park

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Le Prospect Park est composé d’un cer-tain nombre d’attractions. On trouve le Prospect Park Zoo qui n’est pas visible depuis le BBG. Au sud du zoo situe la Lefferts Homested, une maison du 17ème siècle convertie en musée. Non loin, au sud-ouest vient le carrousel qui attire de nombreux enfants.

En 1986 le musée lance un appel d’offre pour les futures aménagement.Deux compétiteurs seront retenus : Arata Isozaki & associates Polshek archi-tectes. Le projet initial était de créer un lien visuel en construisant une place entre la façade ouest du musée et le jardin, au même niveau que le belvédère.

- Accessibilité au jardin, zone de transit, les limites

Le jardin est proche d’un certain nombre de stations de métro telles que la B, Q, S ainsi que les lignes 1 et 2. L’énorme espace situé entre le musée et le jardin est une zone de parking et de passage, elle per-met une transition rapide entre l’avenue de Washington et l’Eastern Parkway.

- Le musée de Brooklyn

Le musée de Brooklyn et le jardin botani-que ont une longue et proche histoire. Il y a eu séparation avec l’Institut d’Art et de Sciences de Brooklyn en 1977. Le jardin est étroitement lié au musée, ils sont géo-graphiquement proches, de plus le mu-sée n’a jamais atteint sa forme finale. Le Osborne garden prend la place du projet initial du musée. L’esplanade des cerisiers est à la place de l’entrée principale du musée. Ce grand projet de musée est non abouti entre autre à cause des deux guer-res mondiales et de la grande dépression.

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Le passé géologique de la région a permis la formation de l’archipel à la pointe de la baie, une des principales échancrures de la côte Est des États-Unis. Les voies navigables larges et profondes et la longueur considérable du littoral ont facilité l’accès et le mouillage des navires. La situation de la ville, à l’embouchure de l’Hudson River, sa baie protégée, où débouchent plusieurs autres voies navigables, ont favorisé la croissance de New York et ont contribué à en faire l’un des principaux ports des États-Unis. Aujourd’hui, des cinq districts de New York, seul le Bronx est rattaché au continent.

Il y a 17 000 ans, lors de la glaciation, le site de New York était recouvert par un glacier de 300 mètres d’épaisseur et le rivage en retrait de 160 km. La limite sud du glacier est signalée par une série de collines : la moraine frontale.De -17 000 à -13 000 ans. À la fonte des glaciers, la moraine frontale joua le rôle de digue et les vallées creusées par la glaciation (Hudson Est et Harlem River) se remplirent d’eau. Par la suite, la rupture du goulet de la moraine frontale ouvrit les lacs à la mer.

De -13 000 à nos jours. La mer atteignit son niveau actuel, il y a 6 000 à 4 000 ans et donna au rivage l’aspect que nous lui connaissons.

Étant donné que le jardin est construit sur une ancienne déchetterie, le sol est totalement artificielle. C’est un sol qui est formé à partir de compost, de terreaux, d’amendements, d’ajout de fertilisants, etc... Il est intéressant de voir que localement l’homme peut effacer les trace laissées par l’histoire géologique.

GÉOLOGIE

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En 1860, quand le Prospect Park a été dessiné, la partie est du parc a été affectée au développement de la culture dans la ville de Brooklyn. En plus de l’Institut d’Art et de Sciences (BIAS), le musée de Brooklyn fut construit à la fin du 19ème siècle, la bibliothèque ainsi que le Jardin Botanique furent planifiés. La ville de New-York a incorporé Brooklyn. Cette ville a perdu son statut et est alors devenue quartier de New-York. Ainsi, des lignes de métro ont été construites.Les crédits principaux du jardin botanique de Brooklyn ont été don-nés par deux hommes du BIAS : le professeur W. Hooper et Mr Alfred T. White. Alors ce lieu est devenue un parc musée : un jardin botanique et un arboretum. Mr White, afin d’assurer la construction donna 50 000 $ au jardin.

Le développement du jardin Bota-nique de Brooklyn c’est fait dans un premier temps en 1890 par Franklin W. Hooper, le directeur de l’Institut de Brooklyn d’art et des Sciences (une institution qui inclut le Musée de Brooklyn). Alfred T. White a donné une première somme pour la création du jardin de 16 hectares correspondant actuellement au jar-din , mais sans le jardin d’Osborne situé au nord et à la fin de la bordure de Flatbush au sud. Le site a été auparavant une décharge de graviers et de gravas et a demandé un travail considérable avant de ressembler à un espace vert. La décharge était utilisée par le Park Department, où des poubelles étaient brûlées tous les jours.

Aujourd’hui ce lieu est reconnu comme un des plus beaux jardins botaniques du pays.Un grand projet paysager sur la grande décharge publique de New-York s’inspire de cette démarche. Le projet se nomme Freshkills Park à Staten Island.Avec 890 hectares, le parc Freshkills aura presque trois fois la taille de Central Park et sera le plus impor-tant parc développé dans la ville de New-York depuis plus de 100 ans. La transformation de ce qui était autrefois la plus grande décharge en lieu culturel fera de ce parc un symbole de renouveau et l’expression contemporaine du rétablissement d’un certain équilibre dans ses pay-sages.

HISTORIQUE

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En 1910, Charles Stuart Gager a été le premier directeur du jardin bota-nique de Brooklyn. L’entreprise des frères Olmstead (le fils de Frederick Law Olmstead) dessina les premières esquisses du jardin et les principaux éléments du site, incluant le jardin japonais, l’administration et les serres principales ainsi que l’esplanade des cerisiers. Les bâtiments ont été crées par l’agence new yorkaise de Mcc-Kim, Mead et White.

Après la seconde guerre Mondiale, le jardin botanique de Brooklyn com-mença à être connu par ses éditions. Sollicité par des articles écrits par de grands experts en botanique, le jardin est devenu populaire.Le jardin ouvra ses portes au public le 13 Mai 1910 mais il continua à être construit pendant 30 ans. Le Native garden a été construit en

1911, et Harold Caparn y a travaillé avec un architecte en 1912. Le do-maine de la partie date de 1912. La Native Flora et le jardin d’Osborne furent construits en 1914. Enfin on a mis en place le jardin des herbes. Ce dernier est d’ailleurs en construc-tion actuellement dans un nouvel emplacement. On a pu assister au suivi de chantier.

En 1914, le jardin fut constitué du premier jardin pour enfants au monde offrant un service pour les professeurs et les écoles américaines. Aujourd’hui des dizaines de groupes viennent chaque semaine perpétuer cette tradition. Les programmes botaniques pour les enfants ont com-mencé dans les premières années du jardin et sont aujourd’hui copiés au niveau international.

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Après la mise en place du plan d’origine par Olmstead, guidé ensuite par Harold Caparn, le jardin continua à évoluer. Il est fondamen-tal de noter que rien n’était définitif pour les paysagistes qui l’ont ainsi fait évoluer. En effet, les différents jardins et les bâtiments ont changé, la décision des commissions d’admi-nistration du plan général ont guidé les nouveaux plans du jardin au 21ème siècle.

«Un jardin botanique est une collec-tion, une grande culture de plan-tes, de fleurs et d’arbres. Il permet l’avancement de la science et des connaissances ainsi que de nombreu-ses recherches. Des expositions d’or-nementations et des connaissances en horticulture et en jardinage sont nécessaires pour une culture, un apprentissage et sont une institution pour la société» écrivait un journa-liste du New-York State Charter au

début du 20ème siècle. Et encore, dans un article du New-York Times, on lit «Le jardin botanique de Broo-klyn est le premier pôle d’attraction horticole de la région».

1. Eastern Parkway2. Brooklyn museum3. Cherry Esplanade4. Flatbush avenue5.Washington avenue

Plan préliminaire , 1910Olmstead Brother Landscape archi-tecte

De plus en 1914, le jardin japonais a été mis en place. La palm House et les bâtiments administratifs ont été ajoutés. Le développement du jardin continua en 1920, le bassin des nénuphars en 1921, la roseraie en 1928.

Le jardin des odeurs a été complété en 1955, et la serre de propagation remplacée par la palm house. La terrasse principale fut construite en 1958.En 1979, le jardin de Shakespeare a été déplacé et bougé au sud. La serre de propagation à nouveau fut déplacée en 1985. Le jardin des roches s’est agrandi en 1990 et en 1996.Au cours du temps, le jardin a été reconstruit, modulé, enrichi en surface.

Le développement du jardin bota-nique est en perpétuelle évolution.

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Les limites du jardin sont caractérisées par une série de barrières, lesquelles dé-finissent des points d’accès. Les barrières permettent de cadrer sur l’aménagement d’Olmstead et protègent le jardin de la rue bondée. On trouve dans l’avenue de Flatbush des ruptures à deux endroits correspondants à des points d’accès, au nord le long de l’avenue. Par exemple, un cadrage sur le mont de Prospect parc, qui crée un grand obstacle et un accès attractif, comme une perspec-tive.L’entrée au 1000 Washington avenue est la plus utilisée par les groupes et les membres d staff. La voie d’accès au ni-veau du musée est aussi très fréquentée car elle ouvre sur le parking et les lignes 1 et 2 du métro. On constate une inégalité architecturale des entrée publique. L’en-trée localisée à Eastern Parkway est mo-numentale et très contemporaine. C’est l’architecte paysagiste Pat Cullina qui en est le concepteur. L’entrée sur Flatbush est ancienne, tout en brique, elle donne sur le children garden.

Le périmètre du jardin est marqué par un alignement de balises placées tous les 2 mètres (en 1925). La plupart des portes datent de la même période et se présen-tent sous forme de barreaux noirs lancéo-lés, selon une convention du 19ème comme on peut le voir avec les barrières dorées de Versailles.Le long de Flatbush avenue aucune vue directe n’est possible, cela est du à la pré-sence d’un talus tout le long. La construc-tion du métro sous-terrain et de la route au niveau supérieur a entraîné le décais-sement actuel de 4 mètres. Les abords ne sont pas traité de la même façon au ni-veau de Washington, le lierre est remplacé par des vivaces et des arbres.

LES LIMITES

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PLAN MASSE DU JARDIN

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LE CLIMATLa ville de New York est soumise à un schéma climatique typique de la zone nord-est de la côte atlantique, similaire à celui qui régit la côte nord-est de l’Asie. L’influence de grandes masses d’air com-biné à la présence toute proche de l’océan concourent à accentuer les contrastes cli-matiques. On peut aussi noter que, bien que New York se trouve à une latitude de zone tempérée, ces conditions clima-tiques peuvent provoquer des ouragans, vagues de chaleur, tempêtes de neige ou violents orages, et d’un jour à l’autre, changer de temps de façon spectaculaire. Au cours d’une année normale, la courbe de température connaît d’importantes variations, pouvant aller de -25,5°C en hi-ver à 41°C en été, soit une amplitude de 65,5°C.De décembre à mi-mars : janvier et février sont les mois les plus froids. Habituel-lement au lever du jour il fait -2°C à -5°C et l’après-midi +3°C à +5°C mais 2 à 3 hi-vers sur 10 les températures descendent au-dessous de -18°C et ont même atteint -26°C certains mois de février. New York reçoit des chutes de neige abondantes. Au cours de la saison il tombe en moyen-

ne 60 à 90 cm de neige. Le temps est sou-vent très nuageux, il neige ou pleut gé-néralement 10 à 12 jours par mois, mais une tempête de neige peut durer une semaine.De mi-mars à mi-mai : le printemps est court. Les températures montent en flè-che; de 7°C l’après-midi à la mi-mars, on passe très rapidement à 14°C en avril et 20°C en mai. Les gelées matinales de mars (-1°C) sont très vite remplacées par des matinées douces (5°C en avril, puis 12°C en mai). Cependant il pleut aussi fré-quemment qu’en hiver : 11 à 12 jours par mois.

De mi-mai à octobre : un été long et chaud : 25°C à 28°C l’après-midi, 15°C à 19°C le matin. C’est le mois de juillet le plus chaud. Il arrive que les températures atteignent 35°C et frôlent même les 40°C à l’ombre, certains étés. New York est alors étouffant. L’été est très ensoleillé puisqu’on enregis-tre 65 à 70 pour 100 d’ensoleillement par rapport à la durée maximale d’insolation possible. Pendant cette saison, on ob-serve une moyenne de 18 à 25 jours où la température dépasse 32°C. Les tornades qui se produisent plutôt de fin mai à fin août sont très rares.Novembre : un court automne de transi-tion. Les températures chutent très rapi-dement, elles tombent à 10°C l’après-midi et 3°C le matin. Avec septembre et octo-bre, c’est le mois le plus sec. Mais, d’une façon générale, il n’y a pas de saison hu-mide ou sèche. La répartition des pluies est sensiblement la même tout au long de l’année (75 à 100 mm chaque mois et 9 à 12 jours pluvieux chaque mois). Quant aux tempêtes de vent, on en observe 30 jours par an.Effet Canyon: À Manhattan, l’urbanisation en hauteur a des effets erratiques sur le vent. On parle d’effet canyon - typique de Midtown et Uptown - lorsque le vent «re-

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bondit» sur le sol et contre les flancs des gratte-ciel, et forme des colonnes d’air ascendant.À New York le climat est humide mais ja-mais extrêùent froid comme dans le nord (Buffalo), on est dans des températures qui peuvent atteindre tout de même les - 20/- 25 °C mais la neige ne reste jamais trop longtemps.

météorologiques. Le BBG ne possède pas de station météo, il est en connecté di-rectement avec les stations météo locales (Coney Island, Central Park et JFK airport).

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ACCUEIL DU PUBLIC

Chaque année, le jardin reçoit plus de 750 000 visiteurs.

Le jardin des enfants est un pro-totype des jardins d’enfants dans le monde entier. Depuis 1914, il a connut plus de 30000 jeunes.Apeu près 1000 enfants par an y viennent , âgés entre 3 et 18 ans et jardinent apprennent à planter et découvrent le monde de l’horticulture.

Les programmes de découvertes sont crées pour les visites des familles qui découvrent par elles-même les jeudis et dimanches a prés-midi et pendant des évene-ments spéciaux le jardin. Celui-ci dénombre plus de 5000 enfants .

Le projet de recherche verte: Un programme de Science étudié par plus de 2500 étudiants et leurs professeurs d’écoles privées ou non y viennent apprendre la botanique et autres. De plus, un programme pour les juniors a été mis en place en été, ce qui permet aux familles et aux enfants de s’occuper en période de grande chaleurs et de vacances.

Cours pour les professeurs: Des cours sont donnés à des professeurs toutes les semaines, afin qu’ils amènent leurs savoirs au sein de leurs écoles, de leurs classes.

Aventures scientifiques d’été: Pen-dant 8 semaines , des programmes en ethnobotanique sont offerts pour les enfants de 8 à 10 ans. Chaque semaine, les participants explorent une nature différente et scientifique

à travers des sujets donnés, des jeux, des plantations et d’autres activités.

Programme d’aventure culturelle de Brooklyn est un camp pour les enfants âgés de 9 à 12 ans, en partenaire avec 5 autres partenaires culturels incluant prospect park , le musée de brooklyn, le musée des enfants de brooklyn, la bibliothè-que et le centre de conservation de la nature de brooklyn.

L’académie des sciences et de l’en-vironnement est une petite école sponsorisée par le bbg pour créer des relations entre l’environnement et les facultés.

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Les stages

En général 25 postes de stagiaires de 9 mois dans le jardin. Cette année nous étions 12 stagiaires. Ce travail leurs donne une grande opportunité pour appréhender la botanique , et leurs donner une ex-périence du jardinage. Ils reçoivent un diplôme certifiant leur niveau en horticulture qui leur permet de jardinier ailleurs et d’avoir une validation de leurs acquis.

Programmes pour adultes

LE bbg donne à plus de 200 per-sonnes la chance de découvrir la botanique. En effet, ils apprennent le jardinage, des notions de pay-sage, du design d’espace, l’art de la botanique, l’art d’organiser un bouquet et plus. Le certificat en horticulture et en bouquet est une

marque de leur suivi de cours. Le bbg fait aussi de petits voyages autour de New York.

Les membres du jardin

Le jardin a 20000 membres répartis dans 52 états du pays. Un membre l’est pendant 12 mois. Il a accès à toutes les entrées , les événements sont gratuits , il a des réductions et de nombreuses offres du jardin.

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LA LIBRAIRIE

La librairie du jardin botanique de Brooklyn a une collection sur les études de botanique et l’horticul-ture impressionnante. La librairie est divisée en 3 partie: Le centre de recherche du jardin, la librairie scientifique et la salle des livres rares.

Le centre de recherche du jardin fournit un grand service et de nom-breuses références, ainsi qu’une aide aux jardiniers. La collection détient plus de 4000 livres et de cd-roms et 200 quotidiens et revues de botanistes, d’histoires de jardins d’écologie et de sujets traitants de la conservation des plantes . Des photocopies et plus de 2000 livres sur la botanique en général et la

plantation.

La librairie scientifique a plus de 30000 livres, 200 magasines sur la taxonomie, la systématique des plantes, des archives, des docu-ments historique et photographi-ques su l’origine du monde végétal. De plus un cabinet à herbier classe les différentes plantes du jardin et des scientifiques s’attellent à de longues recherches de laboratoire.

La salle des livres rares. Il s’agit de livres consultables et non emprun-tables. Elle comprend 1500 volu-mes datant du 15ème au 20éme. Ce sont les scientiques et les cher-cheurs qui peuvent y accéder sur rendez-vous.

Les publications du bbg

Un des pionners des livres de botanique de USA, le bbg produit de nombreux livres de jardinage. Aujourd’hui le Brooklyn Botanic All -Region Guides est le plus connu de ses impression. Ainsi que le Plant& Gardens News, une bible des différents lieux et espèces du jardin.De plus, le site internet donne l’ac-cès aux livres de la librairie, ainsi qu’aux encyclopédies horticoles.

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Le centre de recherche

Le jardin botanique de Brooklyn étudie la croissance des plantes, leurs pathologies et la taxonomie. Leurs efforts sont ciblés sur l’hor-ticulture et la botanique. Le projet inclue le New York Flora Project (NYMF) , un inventaire de la flore de New- York situé à plus de 30000 de manhattan.Les scientifiques des plantes nati-ves et endémiques travaillent dans ce lieu. Le BBG a une salle d’her-barium contenant plus de 25000 spécimens de plantes du monde.

De plus, le Center for Urban Res-toration Ecologie :(CURE) est en collaboration étroite avec le jardin , les universités et étudie des métho-des pour restaurer l’écosystème et la diversité biologique détruite dans les paysages des usa.

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Le Brooklyn botanic garden n’uti-lise parfois pas l’eau de la ville. Elle est trop agressive pour les plantes dites «fragiles». En effet, le jardin est équipé.Une grande réserve souterraine d’eau est placée sous le jardin. Un réservoir où des canalisateurs puisent l’eau à plus de 60 mètres sous terre.Cette eau est ainsi située en sous-sol, loin de la pollution et est composée de micro-organismes des couches d’horizons des bonnes bacèries. Chaque jardin y est relié, et cer-tains comme le curator de la serre tropicale s’en sert.

L’IRRIGATION

Le jardin est créer avec de nom-breuses infrastructures qui incluent les irrigations, l’eau potable, les égouts, et les systèmes électriques et lumineux.

L’irrigation et l’approvisionnent de l’eau

Le système d’irrigation du jardin est à la fois en réparation et en évolution. Les fréquentes pertes dues à la pression et les les lignes cassées coûtent beaucoup de temps aux jardiniers. L’irrigation est un patchwork de tuyaux et l’équipe-ment datent des années 1920. Il y a deux zones , une au nord et une au sud, divisées le long d’un chemin qui s’étend au niveau de la place des Magnolias.

Chaque zone a son matériel, rempli depuis son propre réservoir souter-rain, qui est pompé par un système d’irrigation.Le réservoir peut être alimenté par l’eau de New York, si ce dernier tombe en panne.Les tuyaux originaux sont en fer de fonte, mais les lignes latérales , anciennement des tuyaux en métal ont été remplacé en 1977 par du PVC.Le sytème de pression du sud est adéquate, alors que celui du nord est juste fréquent. Ainsi, le sytème est lmité à plusieurs espaces, où l’arrosage doit être doit être fait avec des tuyaux d’arrosage. L’irri-gation nourrit plusieurs , incluant 5 fontaines existantes.Le jardin japonais est fourni de sa propre eau. L’écoulement de l’eau vient d’un ruisseau du pond sud, qui est drainé par les égouts de la ville de l’Avenue de Washington.

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J’ai d’ailleurs pu le constater de 2 façons diffèrentes:

-Avec des canalisations enfoncées sous terre

-Avec des sorties de bornes d’arri-vée d’eau

Le cycle du jardin

Afin d’être le moins dépensier d’eau possible, ce réservoir voir fonctionne en cycle. En effet, l’eau qui n’est pas absorbée par les plantes, et qui s’écoule dans la terre retombe et retrouve le réservoir.

Ainsi les grands arrosages durant plus d’une heure ne sont pas gas-pillés.De plus, l’eau de pluie s’y infil-tre, et cela créer des masses d’eau importante utilisées pour l’arrosage quotidien.

-En refaisant une barrière de cana-lisation d’eau pour l’écoulement de l’eau dans les égouts

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L’eau potable

Le système potable des fontaines marche très bien. Les canalisations ont été remplacées en 1977, et est branchée sur l’eau de la ville. La connections se fait sur Eastern Parkway et sue Washington ave-nue.On trouve 12 fontaines robinets datent de 1920.

Les réseaux

A la différence de l’alimentation électrique dans les bâtiments, les espaces du jardin ont des réseaux différents. L’approvisionnement du jardin japonais( ajouté en 2000) , le chemin des lumières entre le par-king et la terrasse des nénuphars, le jardin des roches ont un système lumineux de recyclage.

Dans l’autre partie du jardin , l’électricité» vient de la ville pour les grands événements.

Les égouts

Il existe au jardin des égouts en sytèmes de drainange datants de l’origine du jardin. Des extensions et des rajouts ont été faits. Au nord du jardin du bassin des nénuphars, jusqu’à Prospect Park, et un drai-nage du sud, combiné aux égoûts de la ville situé sur Washington Avenue.

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carte des réseaux

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FAUNE

Les lapins dévastent de nombreux espaces des jardins, et deviennent une proie pour certains jardiniers cher-chant à les éradiquer. Ce sont les lapins de garenne.Pour protéger les plantes dévorées par les lapins, les jar-diniers encerclent leurs plantes victimes de grillages en plastiques montant, et pour les arbres, de tubes en plasti-que de 1 m de hauteur.

Les tortues sont endémiques et sont un des points d’attrac-tion des visiteurs au sein du jardin japonais.On a pu retrouver des carapa-ces de tortues desséchées sur la plage de Jamaica Bay.

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Le bassin japonais n’est pas traité. Il contient plus de 100 poissons qui gèrent de façon écologique le bassin.Au milieu du siècle, un poisson japonais a été amené pour avoir une espèce japonaise importée, mais celui-ci est mort au cours du voyage, alors ils ont préféré en acheter sur place.

Le poisson-papillon japonais est un poisson-papillon qui fait partie du sous-genre Lepidochaetodon.Il mesure jusqu’à 15 cm.Sa coloration est blanche. Il a une bande verticale jaune dernière l’oeil, l’arrière du corps foncé et le bout de la queue jaune.Le poisson-papillon japonais se rencontre dans l’océan Pacifique, dans la région qui s’étend entre la Corée et le Japon au nord et les Philippines au sud.

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‘Écureuil gris (Sciurus carolinensis) ou plus rarement Écureuil gris de Caroline, est un mammifère arboricole, commun dans l’Est de l’Amérique du Nord. L’écureuil gris tend à éradiquer l’écureuil roux et provoque d’importants dégâts en écorçant les arbres .Parmis ses prédateurs, on trouve les faucons, les mustélidés, les moufettes, les ratons-laveurs, les serpents et les chouettes. Il arrive parfois que l’écureuil perde un bout de sa queue en échappant à un prédateur.

Raton-laveur, trouvé dans la serre des orchidéesmammifère omnivore originaire d’Amérique et réintroduit en Europe dans les années 1930 après sa disparition, un siècle plus tôt. Il doit son nom à son habitude, plus ou moins réelle, de tremper ses aliments dans l’eau avant de les manger.Originaire d’Amérique du Nord et d’Europe, l’espèce occupe le sud du Canada et la majeure partie des États-Unis, du Mexique et de l’Amérique centrale, dans la zone intertropicale. Il est plus rare dans les Antilles. Il est absent de certains secteurs des Montagnes Rocheuses à cause de l’altitude, des déserts et du Grand Nord cana-dien.Le raton laveur fréquente la forêt mixte, la forêt de feuillus et les régions agricoles. On le retrouve en bordure des forêts, le long des cours d’eau et dans les marécages sous presque toutes les latitudes de l’Amérique du Nord . Il peut aussi vivre dans les parcs urbains et les banlieues.

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Les cardinalinés (ou Cardinalinae), connus sous le nom vernaculaire de cardinaux (sing. cardinal) sont actuellement considérés comme une sous-fa-mille des fringillidés.Ils sont parfois considérés, par certains ornithologues, comme une famille distincte : les cardinalidés (ou Cardinalidae).

Ce sont des oiseaux granivores vivant en Amérique du Nord et du Sud et rencontrés dans les forêts denses ou clairsemées

Les oies migratrices sont présentes dans le jardin et deviennent victimes du jardinier. Elles se concen-trent surtout à Jamaica Bay dans la réserve des oiseaux endémiques.

Haut lieu d’observation des ornithologues dans la Native flora, les oiseaux migrateurs tels que les oies sauvages viennent y faire halte.

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JARDIN DES FAMILLES DE PLANTES

Le jardin du sud nous a été présen-té lors d’une visite en groupe avec le jardinier .

Les diffèrentes familles étaient:-Anacardiaceae -Aceraceae-Tiliaceae-Theaceae-Cornaceae-Ericaeae-Oleaceae-Loganiaceae-Bigoniaceae-Buxaceae

Le fait de voir ces différentes familles m’a permis d’en découvrir des nouvelles, et de voir comment un jardin peut être rangé non par composition et travail paysagé, mais plutôt de manière pédagogi-que par famille.En effet, dans ce jardin on a pas la sensation d’une organisation au niveau de l’espace. Il y a une idée de travail pédagogique, pour la connaissance de la botanique et non de travail de plantes entres elles et de mélanges. J’ai pu constater cette organisation formelle dans le jardin botanique de Staten-Island ou les plantes sont rangées par familleCe-la qui brise la richesse des plantes. Elles ne sont plus présentées com-me un élément mais par dizaine, cela est trop et rang ennuyeux cette plante. Par exemple, la collection d’Iris du jardin de Staten Island, et des autres genres d’iris donnait un poid à l’ornementation crée.

JARDIN DU SUD RATISSAGE DE PELOUSE

Comment gérer une pelouse?1.Le trèfleJ’ai constaté sur cette pelouse, la présence de trèfles, qui est un bon fixateur pour le sol et une excel-lente persistance et assure donc un couvert dense et fermé. Grâce à cela, la prairie a une durée de vie plus longue. La fétuque et la fléole ont éga-lement une durée de vie assez longue grâce à leur résistance aux différentes maladies. Ce trèfle a une efficience azotée supérieure à 100%. Tout l’azote du sol est assimilé par l’herbe. Mais comme le trèfle blanc est une légumineu-se capable de transformer l’azote de l’air en nitrate dans le sol, l’effi-cience sera supérieure à 100%.

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Ainsi 30% de trèfle la couverture du sol dans une prairie économise 125 kg de N 2/ha2. La pelouseOn a pu voir sur cette pelouse la présence d’un autre arbre ,à tra-vers l’état de celle-ci : usée, jaunie, chauve.

Le travail demandé était d’enlever les feuilles mortes,ce qui permet de recréer de la vie, de la circulation d’air dans l’herbe.La pelouse râtissée est une pelouse sauvage, de très bonne qualité. Ainsi il y a un mix de pelouses selon les arbres et les atmosphères souhaitées.L’histoire de cette pelouse blue-grass du Kentucky est un mélan-ges de graines d’herbes. elle exige une grande quantité d’azote et la bluegrass du Kentucky est l’un des types les plus populaires et les plus communs d’herbe dans tous les Etats-Unis.Au début la pelouse du jardin était petite et séche. Celle-ci ne survi-vant pas ils ont alors développé une pelouse plus adaptée: la bluegrass. Si on ne la coupe pas, elle se met en friche ce qui peut donner une note contemporaine au jardin. Les problèmes rencontrés avec cette pe-

louse sont ceux de l’irrigation et de l’érosion avec la proximité d’une pelouse voisine mal entretenue.Le nettoyage se fait 1 fois par saison.Aidés par des machines ou par des jardins chaque branche tombée des arbres est ramassée une par une et jetée au compost.

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La place d’un arbre à poison dans un jardin botanique

Dans ce jardin, un Sumac, plante poison, est présenté. Mais pour ne pas que le public puisse s’en approcher, il a été creusé autour un précipice. En effet le seul contact avec une feuille est mortel.Poison sumac (Toxicodendron vernix ou Rhus vernix) est un bois d’arbustes ou de petits arbres de plus en plus de 7 m (20 pi) de hauteur. Toutes les parties de la plante contiennent une résine appelée urushiol peau et qui provoque l’irri-tation des muqueuses de l’homme. Lorsque , l’inhalation de la fumée se fait,des éruptions cutanées appa-raissent sur la muqueuse des pou-mons, causant une douleur extrême et, éventuellement, des difficultés

respiratoires mortelles.Poison sumac pousse exclusi-vement dans les très humide ou inondé les sols, le plus souvent dans les marécages et les tourbières tourbières, dans l’est des États-Unis et Canada.Aux États-Unis, il peut pousser aussi loin à l’ouest comme Ida-hoand trouve sur la côte nord-est, où il se trouve uniquement dans la partie sud de l’État.

Aux États-Unis, il est inscrit dans le cadre de la Federal Noxious Weed Act de 1974, tel que modifié (7 USC 2801 et suiv.), Comme une «mauvais arbre». La plupart des États américains de cette plante dans la liste des catégories. Il est considéré comme l’un des «mau-vaises herbes envahissantes US». En termes de potentiel de causer urushiol induite par une dermatite de contact, Poison sumac est beau-coup plus virulente que ses parents Poison ivy et Poison oak. Selon certains botanistes, Poison sumac (Toxicodendron vernix) est le plus toxique des espèces végétales dans les États-Unis (Frankel, 1991).Le poison se montre en long et douloureux suite des gonflements et des éruptions.

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Il est donc inaccessible , mais à la période à laquelle on a visité le jardin, l’eau n’était pas encore installée et donc il était possible de l’atteindre. De plus, lorsque les feuilles tombent, il faut les ramas-ser pour ne pas qu’elles intoxiquent le public. Mais avec le vent, en période d’été, les feuilles peuvent s’envoler et donc devenir un dan-ger potentiel.

Comment se mettre à l’abris d’un arbre dangereux?

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LA PLANTATIONAu cours du stage, j’ai été amenée à planter et à déraciner des plantes. Selon les espaces, j’ai planté des pieds de différentes espèces, tailles et formes.

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PLANTER UN ARBREJ’ai été amené à observer le sous-sol du jardin à plusieurs reprises au cours de mon travail au Broo-klyn Botanic Garden. Cela s’est fait en creusant des trous pour planter des arbres et des arbus-tes, les trous étaient d’environ 50 centimètre de profondeur. On peut distinguer un même horizon sur toute la profondeur du trou, constitué d’une terre argileuse à 30% environ et contenant par endroits du fer (Fe) oxydé. Le but de l’opération était de planter une ligne d’arbres( par exemple :thuja plicata) pour créer un rideau cachant les fenêtres de la serre, utilisés comme écrans et haie de hauteur. Cette serre est utilisée comme magasin. - on nous a demandé de dé-terrer les mauvaises herbes, et les plantes invasives à l’aide du pelle

en pic. - Après il fallait râtisser la terre, pour la rendre plus fluide ,plus palpable afin de la travailler. -On tend un cordeau allant aux extrémités pour créer une ligne droite passant par le milieu de la parcelle plantée. - Sous ce fil on creuse un tunnel de 50 cm de profondeur, - on griffe le racines de la botte de terre du sujet à planter. -La distance d’écartement en-tre les arbres était ici de 1m . -On creuse un trou pour chaque arbre plus profond que le tunnel. -On dépose du gravier pour stabiliser le fond et fabriquer une terre drainante afin d’éviter la sta-gnation d’eau au niveau du sol. -On ajoute la terre retirée au préalable en tassant la botte de terre de l’appareil racinaire pour

éviter les poches d’air et donc les mouvement de l’arbre en période de vent.les Thuja plicata giganteum ont besoin de s’étendre., à part dans cette utilisation ou ils ne servent qu’à l’ornementation de jardins. De forme pyramidale, le Thuja plicata a besoin de soleil, c’est pourquoi son placement contre les serres semble logique.J’ai aussi planté un Theobroma cacao famille Sterculiaceae.Il a fallu à une équipe de 2 person-nes dont je faisais partie 15 mi-nutes pour le planter.Pour ce qui est du rendement de la haie des Thuya, pour le déplacement des arbres, le désherbage, les calculs et la plantation de 30 arbres ,il a fallu 2h00 de travail avec une équipe de 10 personnes pour une surface de 30m de long et de 2 m de large.

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PLANTER DES GRAINES

Des graines venant soit de pépi-nières internationales , d’USA et d’Asie ou bien des propres récoltes du jardin sont plantées afin d’être mises en serres de propagation et être cultivées.J’ai pû planter des graines d’hari-cots( Phaseolus L. (Fabaceae) )

-Après réception des courriers, il faut classer les graines par ordres alphabétique pour les planter mé-thodologiquement dans un temps donné. -Il faut annoter le nom latin ,le nom de l’entreprise et le jardinier étant en charge de ce travail au crayon de papier sur des étiquettes en plastique -Des bacs en cartons de 20cm sur 10 cm servent à l’emplacement de la plantation, il faut alors les

remplir de terre travaillée avec du terreau. -Tasser la terre afin de former un horizon droit sans forme. -A l’aide d’un bâton de glace créer des rangées en laissant leurs empreintes -Semer sur la rangée les graines en tapotant sur le paquet -recouvrir de terreau et mettre l’étiquette sur le côté -arroser telle une pluie fine

Ainsi pour ce qui est du rendement à une équipe de 4 on a pû planter 30 paquets de graines en 2H00.

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LA TECHNIQUE DU REMPOTAGE DE FLEURS

Après un premier temps d’adapta-tion et de croissance dans un milieu adaptée aux conditions: dans la serre de propagation ,les jeunes plantes ont besoin d’être plantées dans des pots plus importants

Les jeunes plantes ont été plantées dans des godets en plastique,

- pour les extraire sans endom-mager l’appareil racinaire encore fragile nous avons besoin de couper ces godets, sans toucher la motte de terre. -fissurer les racines et défaire la forme géométrique créer par le pot en plastique. -mettre la terre dans le fond afin de créer une épaisseur de sol pour

le développement des racines, la plante est surrelevée - placer la plante au centre du pot -comme pour la plantation d’un arbre, remplir les vides par la terre -la faire arriver au niveau du début des tiges -couvrir la terre par des co-

peaux, du compost contre gel et vent, ainsi qu’infiltration des animaux et éléments extérieurs. Le problème rencontré avec la super-position de copeaux sur la terre est, que l’on ne sait pas si la terre est sèche à première vue, ce qui complique sont arrosage machinale dans les serres. -arroser la plante après planta-tion, ce qui draine et tasse la terre.

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LES SERRESJ’ai travaillé pendant 3 semaines dans les serres. Je voulais comprendre comment la propagation marchait et quelle était la maintenance quotidienne des plantes et serres. J’ai pu voir et analyser les dif-férents traitements que celles-ci subissaient. De plus, dans les serres intérieures, je me suis interrogée sur la place de la serre, son utilité. L’idée de l’artifice et l’impact que celui-ci avait sur les plantes ainsi que sur les visiteurs.

UN QUESTIONNEMENT

Comment peut-on recréer un espa-ce dans un lieu artificiel? Quels en sont les mécanismes et les deman-des? Quelles est la place de l’hom-me au sein d’une serre, et qu’y fait-il? A quoi sert une serre? Quel en est leur devenir, et pourquoi encore

aujourd’hui les utiliser? Quelle est la différence entre un jardin de pal-miers et une serre tropicale? Peut-on recréer un espace ,un climat une écologie ou la plante se sente chez elle? Quels traitements aux plantes étrangères et aux plantes devenus graines? Comment expatrier des plantes appartenant à des milieux spécifiques?

I. Les serres intérieures

-serre tropicale-serre tempérée-galerie de l’évolution-serre désertique-serre des orchidées

II. Les serres extèrieures

-Les serres de propagation-Les serres de stockage

LES SERRES INTERIEURES

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LA SERRE TROPICALE Les principales régions tropicales du monde ,chaud et rainforests sont représentés ici: le bassin de l’Ama-zone, la forêt tropicale d’Afrique, l’Asie orientale et tropicales. Le travail comprend la roche de lave et de basalte.Le plus grand pavillon de la véran-da, le Pavillon Tropical-6 00métres carrés sous verre s’élève à une hauteur de 6 mètres pour accueillir les grands arbres.On trouve 4 sections:

-les plantes épiphytes-la canopée sur 4 niveaux

-les arbres à fruits-la plantes typiques des serres tropicalesI..les plantes Epiphytes

Ce sont des plantes qui prennent la nourriture dans l’air comme des sels minéraux et qui se servent d’autres plantes comme support en leur prenant leur humus qui peut se former à la base des branches, et pour une autre partie dans les particules et gaz, absorbés ou solu-bilisés dans l’eau de la pluie et des rosées. Elles ont des organismes autotrophes . Ce type de plantes est particulièrement bien représenté

chez les ptéridophytes, les orchi-dées, les broméliacées, les aracées, les pipéracées et autres bégoniacéesPlusieurs épiphytes peuvent suc-cessivement pousser les uns sur les autres et accumuler de l’eau au point, où, dans les forêts tropicales pluvieuses, des branches se brisent,

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II. Les arbres à fruits

Les différentes utilisations que l’on peut faire des plantes de cette serre sont expliquées en panneau pédagogique.

Plantes utilisées dans les produits pharmaceutiques et de médica-ments: la pervenche

Plantes utilisées comme aliments, les boissons et les épices: la man-gue, banane, pain, café, cola, va-nille, cannelle, chocolat, la papaye, la star des fruits, des pommes et du sucre

Plantes utilisées par l’industrie, par exemple, ceux utilisés pour les cires et le bois d’oeuvre: le latex et la gomme de plantes et de l’acajou

Plantes utilisées pour les parfums: jasmin et gardénia.

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Extinction d’espèces

Dans cette serre, il y a l’idée d’une prise de conscience sur les hommes et la planètes. Le sujet de la pour-suite de la destruction de la forêt tropicale, qui, en termes humains, les résultats dans l’élimination des plantes potentiellement précieuses qui peuvent fournir de la nourriture ou des médicaments

Exemple des Cycads : Beaucoup l’utilisent dans le paysagisme, dans les nouveaux aménagements, et endommagent leur statut qui est en train de disparaître. Espèce en voie d’extinction mise en valeur par des scientifiques qui travaillent por pro-teger et pour accelerer leur nombre dans les fôrets.

De plus, pour pouvoir l’exporter il faut avoir un permis spécial montrant que l’exportateur est sûr. Il s’agit des règles de conservation des espèces

Plante de la serre , Licuala Grandis Palmae

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L’ARTIFICE DE LA SERRE

UN CLIMAT

Dans la serre il y a des capteurs qui mesurent la température ambiante et extérieure, le taux d’humidité dans l’air, le passage de la lumière.Il s’agit de «l’Argus control» Les mesures sont reportées à un ordinateur, ce qui permet une lecture simple est rapide. Les mises à niveau et les réglages se font de manière automatique. Par exemple le 6 avril 2009, au matin, nous avons relevé une température ambiante de 21°C (température exté-rieure = 9°C) et un taux d’humidité de 78%. Cela change tout le temps, et les fenêtres extèrieurs sont gérés par une machine qui les ouvre et fer-ment en fonction de la température extèrieur, qui permet de renouveler l’air intérieur avec l’air extérieur. Le

système de ventilation interne est croisé et circulaire.La structure est aussi équipée d’un système d’ouver-tures Cela permet donc à cette serre de recréer un monde de jungle . le développement bactériologique et fongique est dû au développement d’un climat propice. d’un système de ventilation interne qui favorise la circulation de l’air dans tout l’espace pour empêcher un serre de propation de maladies et de champignons.

UNE DISSEMINATION

La dissémination de certaines plantes se fait par les insectes. En effet, les fourmis qui se sont introduites dans la serre et qui sont sur de nombreu-ses plantes sont le moyen de trans-port naturel. Mais la plus grande part de la reproduction des plantes se fait avec la main de l’homme, il s’agit d’une dissémination de secours artificielle. Par exemple, dans la

famille des orchidaceae, la vanille est disséminé par les mains du currator de la serre. Il s’agit d’un travail de longue haleine. On mime le travail de la nature pour que le laboratoire tropicale marche comme dans son vrai milieu. C’est une retranscription d’un monde que l’on cherche à maîtriser. L’homme maîtrise de plus en plus la nature dans laquelle il s’est inséré, mais si il est capable d’imiter les animaux, alors quel place peuvent ils avoir à nos côté ?L’homme pourrait il les dépasser ?

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UN SOL

Le sol présent dans la serre, est artificiel il s’agit d’un faux sol , fait à base de paillage de mix et de compost. Ainsi il garde les caractè-ristiques des sols tropicaux en les mimant.

Faire venir du sol de climats tro-picaux, ne serait pas intéressant et de plus cela coûterait trop cher. En effet extraire du sol dans une fôret tropicale pour le mettre dans un cage de verre, serait grave. Tout d’abord, il y aurait les mi-cro-organisme du milieu, mais les maladies pourraient se propager et se développer, tels que les insectes mortels. De plus cela signifirait que l’on prendrait aux fôrets , il y aurait donc un vol de ressources naturelles, pour montrer à un public , tel la démonstration des hommes

en zoo au moment de l’exposition universelle. Etant dans une cage en verre, ces arbres, cette flore se dé-veloppe tel que dans un laboratoire . On les extrait pour mieux les voir pousser chez nous. Mais c’est une bonne méthode pédagogique pour apprendre la botanique étrangère, une manière de voyager dans une bulle. C’est le thème du voyage et de la scènographie des arbres, des ambiances, d’une chaleur humide. On y est tout en étant à new york.

J’ai planté dans la serre mon premier arbre, un cacaotier. Un theobrama cacao des Sterculiaceae , avec tout l’art de planter un arbre je me suis rendu compte de l’op-portunité que nous aurions plus tard à choisir des arbres déjà agè de quelques années sans devoir planter des graines. En effet planter un pied créait déjà un espace , et le structure. Dans nos futurs aménagements, l’arbre va grandir et prendre sa forme , sa structure., se faire une place au sein d’un groupe. Pouvoir planter des arbres fait de nos projet , des aménagements concrets qui prennent forme dés le premier jour. Cela diffère du jardin potager ou la graine pousse petit à petit. En plantant un arbre, on plante un espace et donc un lieu.

J’ai aussi taillé un arbre et arrosé, quelle chaleur, que de moustiques.

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LA SERRE TEMPÉRÉELà, le climat est caractérisé par temps frais et des hivers humides et chauds, secs et des étés sécheresse. La gamme de température en hiver. Les climats tempérés chauds se trouvent dans les régions et pays suivants: le bassin méditerranéen, l’Afrique du Sud, Australie, Nou-velle-Zélande, l’Asie de l’Est, les régions côtières de l’ouest de l’Amérique du Nord (surtout en Californie) et les régions côtières de l’ouest de l’Amérique du Sud (principalement au Chili).Les plantes dans ces zones climati-ques ont des adaptations particuliè-res qui leur permettent de survivre

saisonnières des conditions diffi-ciles, en particulier la sécheresse et, dans certains cas, le feu. pour: petites, fines feuilles, qui contribue-ront à réduire la transpiration et de conserver l’eau, les feuilles velues, qui accomplissent le même travail et de capture des gouttelettes d’eau de brouillard, feuilles d’argent, qui reflètent le rayonnement solaire et arbustive, une raison régulièrement à la récupération de la combustion. Il y a d’autres adaptations le mé-tro geophytic des caractéristiques des plantes, qui meurent dans la saison de sécheresse et de tirer sur

les réserves alimentaires dans leur tubéreuses, rhizomes, tubercules ou bulbes.

Au sein de cette serre une auto-écologie s’est formée. Depuis 3 ans un nid est construit chaque année et des oiseuax travail au dévelepo-

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Le premier travail était la taille d’un arbre. On a dû avec la currator de cette serre utiliser une échelle à un pied,et se servir de la topogra-phie pour la stabiliser. Le sécateur utilisé était un grand de 1 m. de long.

Comment travailler l’architecture d’un arbre au sein d’une serre?

Il a sagit d’un callistemon vimina-lis de la famille des Myrtaceae une cascade rouge en nom commun.Il faut comme pour toutes les tailles avoir un regard sur l’espace qui l’entoure. Inspecter les arbres qui poussent autour, les besoin de cet arbre au niveau de l’espace. Penser au temps, et à la croissance des voisins. Il y avait un Pinus woo-lemi juste en dessous, ce qui a été le facteur d’une coupe de branche.

On a du couper une longue branche pendante pour éviter que celle ci ne gène le wollemi l’année prochaine.Ce travail demande 2 personnes, pour une question de passage de branches, d’outils et de sécurité. Selon moi la réflexion, le regard critique d’une autre personne est fondamental, il est bien de savoir choisir mais si on peut avoir une perception extérieur c’est encore mieux. J’ai pu donc donner mon avis sur la place de certaines bran-ches au niveau de l’organisation de l’espace et finalement, on ne les a pas couper.

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La seconde taille a été un arbre d’afrique. Un «oiseau du paradis» en nom commun , Strelitzta reginae de la famille des Sterlitzaceae.

Cette taille a été plus un travail d’étude de structure ,que de coupe d’arbre. L’arbre , les branches, les fruits du paradis tombaient et moi, je les coupais et les analisaient. J’ai voulu faire un travail d’observation de cette plante ressemblant à un bananier mais qui me paraissait étrange. Gluante, collante et rem-plie de détail architecturals que j’ai étudié en études d’architecture dans mes cours «architecture, structure et végétaux» .Cela me rappelait aussi bien sûr les cours de biologie végétal de cette année.

Arbre passionant par sa couleur, des fleurs bleus et jaunes , sa morpholo-

gie, ressemblant à un oiseaux, cela m’a donné envie d’aller en Afrique du sud.Munie de mon sécateur je me suis testée à couper les tiges les fleurs et comprendre comment cela mar-chait. Un monde passioonant.J’ai pu escaladé des rochers pour m’approcher de l’arbre et voir l’insertion de ces fleurs à même les branches.

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UNE PROTECTION IMPORTANTE

Les régions tempérées sont reliées par le cercle polaire de la tundra et les courants des tropiques. Ce serait un des sols les plus fertiles.Le sol riche et le climat idéal sont une combinaison qui ont fait s’y installer les civilisations européen-nes et chinoises.La moitié de la population y vit ,lieu ou la plus grande partie de la nourriture pousse. Le nombre de plantes dans les pays à climat tempérés a évolué de manière saisissante. Cette adaptation aide les plantes et offre une mesure de protecton contre les feux des forêts. Ces plantes souvent petites sont très nombreuses et la plupart d’entre elles sont répartis sur tout le territoire mondial.

L’Afrique du sud est un des lieux ou la flore est la plus diverse dans le monde. Là-bas on trouve un pay-sage laissé par une activité géologi-que datant de plus de 100 millions d’années, un climat chaud tempéré et exceptionel pour un grand nom-bre de plantes uniques

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LA GALERIE DE L’ÉVOLUTION

Grâce à des spécimens de plantes et de matériel d’interprétation, le Sen-tier de l’Evolution retrace l’évolu-tion de la vie des plantes à partir de son origine il y a quatre milliards d’années à nos jours.

Les quelques-uns des plus anciens groupes de plantes et organismes, algues, mousses, hépatiques, et mousses passe par la période où les dinosaures ont coexisté avec les fougères et les gymnospermes primitive, tels que les cycadales. La galerie reproduit des fossiles de plantes et d’animaux de nombreux exemples de l’évolution des mor-ceaux de puzzle.Dans la section sur l’ère moderne, les plantes à fleurs se multiplient, montrant l’explosion de la diversité des plantes qui ont eu lieu avec le

développement de la fleur et de fruit clos.L’interprétation de l’information pour le sentier de l’évolution est présentée sur un panneau avec le texte, des fossiles, des graphiques et un calendrier relatif à l’affichage. Sculptés à la main «rock» et de véritables rock dans cette exposi-tion illustrent le charbon anthracite, fracture de grès, des schistes, des rochers de granit et d’argiles.

Grâce à cette serre qui est orga-nisée en chemin et en étapes, j’ai pu retourner dans la généalogie des plantes étudiées en cours de botanique. C’est un lieu pédagogi-que, par lequel devrait commencer ,selon moi le jardin. On arrive à comprendre les différents moments de l’histoire ds plantes, qui forme aussi notre Histoire.

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LA SERRE DESERTIQUELe pavillon abrite des plantes du désert à partir de régions arides à la fois dans l’Ancien et du Nouveau Monde. Cette collection a été crée en 1950, et compte entre 1500 et 2000 cac-tus. Le nouveau monde des cactus, situé sur le côté gauche de la salle, sont issus du sud-ouest américain, le Mexique, le Pérou, la Bolivie et le Chili. Le Vieux Monde succu-lentes sur le côté droit du pavillon est de l’Afrique du Sud, Namibie, Madagascar, des îles Canaries et l’Afrique du Nord. Arbustes, des arbres et des fleurs sauvages de ces régions ,la diversité du désert, la vie végétale. Des expositions spé-

ciales comprennent un verre dans l’affichage de Lithops (ou «pierres vivantes») et des informations sur les stratégies de survie succulen-tes, évolution convergente, et les déserts de Sonora et de l’Afrique.

Selon la curratrice de la serre désertique, l’organisation des caca-taceae et des succulentes est orga-nisée par 5 régions.

Celles-ci demandent différentes conditions de pluies, de sols et de ventilations.-plantes tropicales-plantes des USA et du Mexique-Plantes séches d’Afrique du Sud -Plantes de L’Équateur-Plantes de roches d’Asie

Ce principe serait une initiation, et une préparation à un voyage soit mental , soit physique. Allant dans un pays destinité, on se ferait aux plantes à rencontrer pour lmieux les reconnaître sur site. Comme un guide de voyage à l’avance.

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Cela encore sous- verre, mais cette idée du voyage est intéressante. Il y avait bien un auteur qui a écrit un libre tout en restant immobile.:En 1794, Xavier de Maistre , philoso-phe a écrit, Voyage autour de ma chambre .Extrait: »Aussi, lorsque je voyage dans ma chambre, je parcours rarement une ligne droite : je vais de ma table vers un tableau qui est placé dans un coin ; de là je pars obliquement pour aller à la porte ; mais, quoique en partant mon intention soit bien de m’y rendre, si je rencontre mon fauteuil en che-min, je ne fais pas de façon, et je m’y arrange tout de suite.»

Quelles maintenance dans cette serre??

Pour l’arrosage, il ne faut rien faire pendant l’Ete, ces plantes ont be-soin de sécheresse.De la saison du printemps, au mois de septembre, il faut arroser l’arbre quotidiennement.Et en septembre, il ne faut plus y toucher, afin que la plante récupère de la saison esti-vale.Tout les 6 mois, il faut ajouter du paillis, qui ici ressemble à de petits gravaillis absorbants plus ou moins l’humidité, travail que j’ai fais pen-dant une matinée.La fertilisation reste rare mais il est conseillé de l’ajouter 2 fois au printemps.

La plantation se fait dans des conditions spéciales, la curratrice doit se munir de gants et envelop-per les cactus dans un papier épais fait pour ces espèces.

La ventilation est automatique, et les capteurs de températures sont reliés aux ordinateurs du jardin.L’hiver il fait environ 40 à 60°F dans la serre du désert, mais il faut savoir que quelques espèces résis-tent à la neige en hiver.Ainsi qu’à des conditions climatiques très dures.Exemple des cactaceae de califor-nie.La taille des cactus: Le travail dans ce genre de serres est parfois la taille des cactus. Si un cactus est malade, il faut couper sa branche abimée, la laisser sécher. Ensuite celle -ci va mourir et après une autre pourra alors repousser.

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La vie des cactus

On reconnaît un cactus quand la plante a une aueole munie de 3 aiguilles fines.Les racines sont soit en rhizomes soit de forme tubulaire.L’âge maximal du cactus est à peu prés 200 ans pour ceux se trouvant dans la serre du jardin botanique.Les cactus sont répartis en 2 caté-gories: cactus et des succulentes.Certains ne possédent que des aiguilles et d’autres des feuilles; puis quelques uns des aiguilles et des feuilles.Les animaux de dissémination sont en géneral les chauves-souris, et colibri.On trouve aussi des papilllions, interessés par les cactus à fleurs.Les cactus n’apprécient pas l’hu-midité, et arrête toutes activité en juillet et en août. En effet, ils ne

fleurissent plus, n’ont plus de nou-vellles aiguilles et passent en mode de dormance. Ainsi, il reprennent vie en septembre.

Dans le monde de la botanique, on dénombre 1000 espèces de cacta-ceae, tous sont divers et dépendent d’écologies différentes.

L’utilisation du cactus

Les fruits du cactus peuvent être cuisinés en plats, préparé en sirop. Des boissons tells que la tequila peuvent être faites à base de cactus, depuis l’Agave.Les filaments des cactus sont des fils de couture.En Inde, un cactus appelé le Yucca est traité pour le shampoing.Des techniques de chasse et de poisons mortels sont crées à base de certains cactus. En effet,la fa-mille des Euphorbiaceae développe

une sève blanche mortelle, qui, au contact des yeux fait déssecher la peau et tue la victime. Par exemple, cette méthode est utilisée par les tribus amazonienne pour avoir des proies plus facile-ment;

Les plus beaux jardins de cactaceae se trouvent selon la jardinière du désert à Monaco en France et le second à Los Angeles, Huntington Garden LA.

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LES AUTRES SERRES

Cachés au public, il y a des serres de propagation et de dormance dansles couloirs des bâtiments. Chaque jardinier des serres à son local. Dans le même fonction-nement que toutes les serres, ces espaces sont des lieux de stockage des nouvelles plantes, ou de celles en attente d’être exposée. Ains cha-que serre principale a son lieu bis. Les jardiniers utilisent ces lieux pour faire leurs plantation, pour soigner les plantes malades. Ces serres sont donc des espaces utili-taires et très pratiques pour l’entre-pot et les différentes activités. La gestion de celles- ci est quasi-ment la même que dans les prin-cipales, sauf que tout est en pot. On retrouve les mêmes techniques de ventilation, de températures, et d’arrosage.

LA MANGROVEDeux piscines sont les centres. Le grand bassin est doté d’un éventail de régions tropicales et subtropica-les de plantes aquatiques du monde entier affichées dans un environ-nement naturel des marais. Son accent est mis sur la démonstration de la gamme de physique ont fait des adaptations des plantes à vivre, sur et près de l’eau. Les plantes comprennent les mangroves, papy-rus, jacinthes d’eau, de nombreux aracées, et le géant Victoria eau plateau.

Suspension de racks autour du péri-mètre de la Maison aquatiques sont nombreuses orchidées, fougères de cerf et d’autres épiphytes

La mangrove.Normalement , certaines plantes présentes dans cette serre forment des très grosses masses jusqu’à devenir des îles,mais ici on est à la petite échelle.Il y a de nombreux Arum d’Afrique de l’est.Des Banania de Madagascar.

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LA SERRE DES ORCHIDÉESDans le même esprit que la serre des bonsais, lieu caché ou seule-ment 10% des plantes sont annuel-lement montrés, on trouve la serre close des orchidées.Des centaines d’orchidées y sont entreposées, des plus rare aux plus connus.Des plus massives aux plus petites. Mais seul le currator de cette salle y a accés. Quelques unes de ces orchidées sont en démonstration dans la serre .The Brooklyn Botanic Garden a une longue histoire de la culture d’orchidées. La croissance et l’or-ganisation de la collection d’orchi-dées s’est produite dans les années

1950 par les années 1970 sous la direction du Dr Carl Withner. Son enseignement, l’écriture, et l’expansion de la collection du jardin des orchidées à la réputation nationale.

La collection compte 6000 orchi-dées, venant du monde entier, dont 4000 offertes l’année dernière. Celles-ci sont distribuées en 240 genres et environ 980 espèces du monde entier. Les exploitations sont particuliè-rement fortes dans les Cattleya et Lycaste alliances, ainsi que dans Oncidium, Encyclia, Schombergkia et Dendrobium espèces . Il ya plus de 25 cultivars de Laelia anceps et plus d’une douzaine de chaque pur-purata Laelia et Cattleya skinneri.Cette collection est conservée à l’intérieur de la Steinhardt Conser-vatoire complexe dans un climat contrôlé à effet de serre, spécifi-

quement consacré à la culture des orchidées. Comme les plantes fleu-rissent, ils sont en rotation dans une vitrine dans le Robert W. Wilson aquatiques Chambre. Aussi dans cette maison, les visiteurs peuvent voir à plus de 100 Vanda alliance plantes en fleurs tout au long de l’année, les orchidées d’espèces naturalisées dans l’affiche, et le Jardin du spécimen géant de Gram-matophyllum speciosum, l’espèce considérée comme la plus grande orchidée du monde.

En 1999, BBG a reçu un généreux don de près de 800 orchidées de la collection privée de très respecté et les producteurs d’orchidées hy-bridizers Dr. Benjamin Berliner et Esther Ann Berliner. Les dons des don consistait en une série d’ency-clopédique insolites et des espèces importantes ainsi que de nombreu-ses hybrides de haute qualité dans

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La serre d’exposition des orchidées

Tout d’abord, j’ai eu une intéres-sante avec le currator sur les serres. Selon lui, cette exposition offerte au public est juste une présentation mimique, un environnement diffé-rent d’une recréation d’un espace. C’est un musée vivant.C’est une sorte de voyage facile pour le visiteur de se promener en ces lieux étrangés et existant aux 4 points de la planète. Un expérimen-tation sur une écologie retranscrite.

La température de cette serre s’éleve à 85°F en moyenne. Le jour il fait en été de 70°F à 90°F; la nuit d’été de 48°F à 50°F .Dans la serre d’exposition il y a une vitre de présentation d’orchi-dées qui monte à 70°F.Pour créer de l’air , on trouve un ventilateur d’orchidées.C’est la

serre la plus exposée au soleil; dans laquelle l’humidité est la plus prégnante.Il y a dix ans, c’était la serre tropi-cale, et comprenant qu’il y faisait trop chaus pour une rainforest, ils ont changé. Ainsi , certaines orchidées ont du mal à s’y adap-ter. Même si celles-ci viennet de l’Equateur et des climats chauds.Elle se mélange à la serre des man-groves, de zone tropicale. Il y a d’alleurs une flore qui pose de nombreux problèmes et qui est un des soucis majeurs du currator de la serre: les insectes.En effet en grand nombre, les four-mis, les moustiques et tous autres insectes créent une biodiversité qui attaque les plantes.On y a d’ailleurs trouvé un racoon (raton laveur) qui s’étant infiltré par les fenêtres pendant la nuit avait abimé l’écorce des arbres et avait mangé certains fruits de la

serre.Les mousses dans l’eau vien-nent d’un bocage du new jersey et recréent leurs espaces vitaux, par exemple, ayant été récoltée dans une fôret, un pin de 10 moisa réus-sit à s’adapter à cette température et à s’y installer.

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La serre fermée des orchidées

J’ai eu donc la grande opprtunité de visiter cette serre, alors qu’aucun interne ne le peut normalement.Ces orchidées viennent de partout sauf de serres. C’est donc une nou-velle adaptationqu’il leur fait vivre. Il est dur de les mettre ensemble, car n’ayant pas les mêmes besoins en lumière, en sol en oxygène et sur en eau, il faut les différencier.Les problèmes rencontrés par les orchidées sont qu’elles sont trop proches les unes des autres et qu’elles ont du mal à s’épanouir. En effet le fait d’être concentré les écrase et les affaibli. L’espace des plantes est fondamental pour leur croissance. De plus la régulation de la température est parfois dur , et impossible pour certaines de subir des changements, les feuilles tom-bent alors malades et se noircissent.

De plus, la ville de New -York a des règles bien strictes sur l’utilisa-tion de certains produits chimiques. Ceux qui pourraient convenir à ces plantes exotiques sont interdits, et donc le currator ne pouvant les utiliser perd des chances de sauver certaines maladies rares de plantes.

Organisation des serres fermées des orchidées

Ces serres se composent de 2 salles. Une, plus lumineuse et plus ventilée que l’autre.Dans la première serre, il y a un groupe de plantes tropicales d’Amérique du sud, d’Afrique (plantes sur écorces) Alors que la seconde serre concer-ne surtout les plantes d’altitudes.L’arrosage se fait à tous les jourss, il faut comme la plupart du temps arroser quand c’est semi-sec.D’ailleurs la collection fleurie toute l’année , elles poussent e janvier et sont géneralement dormantes en aout. Certaines ne fleurissent qu’un seul jour, par exemple la Flackingirae.

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La vie de l’orchidée

En quelques mots, une orchidée vit indéfinniment. On trouve deux types racinaires d’orchidées.

-Les Monopodiales-Les sympodiales

L’orchidée sympodiale, ou à croissance horizontale, produit de nouvelles pousses sur son rhizome, qui s’allonge d’un segment chaque année en formant une succession de tiges dressées épaissies appelées pseudo-bulbe et servant d’organe de réserve pour les périodes de sé-cheresses. Certaines espèces d’or-chidées sympodiales sont privées de pseudo-bulbes car elles poussent dans des zones où l’apport saison-nier en eau est plus constant.

L’orchidée monopodiale, ou à croissance verticale, se déve-loppe selon une seule tige qui croît constamment. Les feuilles poussent alternativement de chaque côté de la tige.

La plupart des orchidées ont été collectées au début de 20me siècle.

Quelle maintenance?

Il y a le rempotage des orchidées. Certaines dans les gros pots sont changées tous les 6 ans.Il y a l’arrosage pour enlever les insectes, entres autre.Il y a la précaution envers les plan-tes, car l’homme peut être porteut de maladies pour les plantes.Faire attention à l’esposition des plantes, certines peuvent brûler à cause d’une dose trop forte de rayons de soleil, et et reverberation sur les vitres.Il faut veiller à ce qu celles-ci aient de l’ombre en permanence

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La serre fermée n°2

On y trouve des plantes dites Épi-phytes, situés sur les roches , dans les forêts, au haut des arbres, sur les écorces et ramenées à hauteur plus basse mais toujours en relation directe avec l’air. Toutes ses paln-tes ont été ramassé à plus de 1520 métres d’altitudes. Ainsi atmosphè-re moite, il a fallu le reconstruire.On y place les plantes selon leurs besoins.

Dans cette salle il y a installation de machine vraiment très impor-tante. Il sagit d’un propagateur-aspireur d’air frais, et de l’autre côté, d’un panneau- cascade d’eau fraiche. Ainsi la température de l’atmosphère dépend de l’emplace-ment de la plante.

J’avais toujours été passionnée par les orchidées, mais là j’ai pu com-prendre et avoir des notions scienti-fiques, géographiques et botaniques plus fondés sur les orchidées. J’ai mieux compris leurs développe-ment et leurs occupation d’espace.

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LES SERRES EXTERIEURESLes serres extèrieures, ne sont pas montrées au public. La plupart sont des serres de propagation(chaudes,tropicale, et froide), des serres de dêpots (bon-sai, plantes des jardiniers).

Tout d’abord il y a une serre qui est divisée en differentes colon-nes ,chaque colonne correspond à un jardinier. Ceux- ci y déposent certaines plantes pour l’hiver ou les plantes commandées. C’est la serre des jardiniers, j’ai eu l’habitude d’y travailler à la fois pour arroser les plantes et pour aller chercher différentes plantes pour les jardiniers.

LES SERRES DE PROPAGATIONS

Les serres de propagation sont des serres où l’homme à regroupé tou-tes les conditions favorables à la germination des graines nouvel-lement plantées. Taux d’humidité

élevé, températures élevées, bon ensoleillement.

Les serres d’acclimatations sont des espaces de transition pour la plante qui va passer de la serre de propagation à l’extérieur. C’est une immense serre extérieur à l’abri du vent, qui ne gèle pas et qui n’est pas en lumière solaire directe.Là aussi on retrouve un système de ventilation et d’ouverture des vi-

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LES SERRES DE STOCKAGE

1. Arrosage

L’arrosage se fait 4 à 5 fois par jour de pluie et 12 à 13 fois par beau temps. C’est un arrosage automati-que régulateur qui gère une certain partie des plantes. Dans la salle il fait 27°C et la machine tempère en fonction de la tempèrature. Ainsi la première activité du jour est l’arrosage, qui se délègue entre jardiniers et stagiaires. Par exemple dans le groupe, une des internes est responsable de l’arrosage régulier matinal.Pour arroser une plante, il faut vé-rifier son état d’humidité. C’est la couleur de la terre qui montre l’état de sécheresse ou d’humidité d’une plante.De plus, si il y a des copeaux qui

recouvrent la terre, il faut alors les soulever pour voir la terre qui est alors cachée. On remarque donc que la présence des copeaux est positive et négative.Quand les plantes sont positionnées en rangées et en rectangle, les unes contre les autres; les premières à sécher sont celles situées sur les bord car elles recoivent moins d’eau que celle du milieu. Le jardin utilise un système ingénieux de tables à roulettes qui permet de déplacer les rouler sans bouger la table, et qui donne plus de flexibili-té à l’espace , qui selon l’utilisation et les passages est modulé.L’hiver, les plantes transpirent et l’arrosage est alors différent. Il est moins régulier et se fait sur d’autres données.Le soucis de ce lieu est la limita-tion de la place. En effet il y a peu d’espace pour un grand nombre de plante, et le jardinier préfererait le

contraire. De plus ,le problème du passage de l’air est un point que les jardiniers appuient particulièrement car il y a une mauvaise respiration et un non échange d’oxygène entre les plantes. Celles ci ne recoivent pas de vent et donc séchent plus vite. C’est pourquoi des ventila-teurs ont été installés sur les côtés.Mais j’ai pu remarquer qu dans ce jardin botanique ,le rendement primait. On est ainsi face à un problème de croissance: ça pousse

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LA FERTILISATION inorgani-que des plantes

L’arrosage avec un mix d’engrais inorganique se fait toutes les se-maines au jardin dans les plantes situées dans les serres. Il s’agit de Engrais organiques et inorganique composés de NPK. Comparé aux formulations compo-sées régulières d’engrais de NPK, les engrais organiques contiennent des concentrations relativement basses des aliments réels, mais ils remplissent les fonctions impor-tantes que les formulations synthé-tiques ne font pas. Ils augmentent le contenu organique et par consé-quent la capacité de retenue d’eau du sol. Ils améliorent la structure physique du sol qui permet à plus d’air d’obtenir de planter des raci-nes. Là où des sources organiques sont employées pour l’engrais,

l’activité bactérienne et fongique augmente dans le sol. Mycètes de Mycorrhizal qui rendent d’autres aliments plus disponibles aux usines dans le sol où le contenu de matière organique est élevé. Les aliments d’usine organiquement dérivés sont lents pour travailler du sol les faisant moins probablement pour contribuer à la pollution de l’eau que les engrais synthétiques.

Le contenu élevé d’humus, les engrais à émission lente, les amen-dements de sol traditionnels et une nouvelle approche utilisant bio-alimente. Ce dernier ne sont pas tellement des engrais mais des micro-organismes pour aider des usines à accéder à des aliments de sol. C’est un temps passionnant pour des jardiniers.Nous pouvons également faire l’engrais organique et inorganique, qui est mis le NPK dans l’engrais

organique. Le contenu de N P K et oligoéléments (B, Cu, Zn, man-ganèse, magnésium, SI, etc.) peut être adapté aux besoins du jardinier selon des conditions.

Selon les jardniers , ceux qui l’uti-lisent tuent le sol en utilisant de l’inorganique, ils tuent les molé-cules bénifiques dans le sol. Le jardinier des serres de propagation s’est même dit avoir un «travail de l’artifice»

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Déroulement de la préparation du fertilisateur inorganique

Si le colorant rend l’eau trop bleu , ça peut être dangereux pour l’eau, cela signifie que P K et N sont trop forts.Ce produit est placé dans un in-jecteur spécialisé mélangé avec le tuyau d’arrosage.

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LA COLLECTION DES BONSAIS La collection du jardin botanique de brooklyn se situe à l’extèrieur et est cachée du public. Sous grande surveillance et cables électriques, grillagée.Elle dénombre 400 bonsaï.C’est la 2ème collection la plus importante en dhors du japon. Avec plus de 100 spécimens , 50 % des arbres ont atteind leur taille adulte. Cer-tains des arbres de la collection de plus de cinq siècles, le plus vieux, un Juniperus mort lors d’un voyage a 1000 ans.Une grande partie des plus vieux arbres vient d’un des plus grands maîtres japonais Kuyzo Murata ,qui pendant la guerre du japon avec les

Etats- Unis a préféré ne pas quitter le pays et rester avec sa famille pour sauver sa collection de bonsai, un geste honorable. Ce maître est l’un des plus grands donnateurs des bonsais des serres.Les bonsai viennent aussi de «Omiya Bonsai Village» un lieu prestigieux au japon ou des cen-taines de milliers de bonsaï sont répartis dans un site d’environ 330.000 mètres carrés. De plus des grands donnateurs en-richissent la collection qui ne cesse de s’accroître chaque année.Le maître des bonsai responsable de cette collection a eu pour ensei-gnants les deux seuls américains

qui ont eu la rare chance d’appren-dre au japon, opportunité très rare, qui sont devenus les plus grands des Etas- Unis.

L’art du bonsai regroupe un grand nombre d’idées et de matières telles que l’horticulture, la philosophie, la sculpture, le language, l’écologie,

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LA SERRE DES BONSAIS

La serre des bonsais est divisée en 5 parties, selon les demandes en lumière, en température , leurs écologie et selon leurs familles.L’organisation spatiale forme des pôles de répartitions.

La serre extèrieure ou se trouvent les arbres demandant du soleil et un bon passage de vent: les conifères

La serre intèrieure dite ombra-gée, ou les arbres à ombre et à tempèratures plus fraîches tels que les arbres fruitiers , les acers, les ginko, les arbres à fleurs, et les plus jeunes.

La serre tropicale, qui ne se régule pas très bien. On y trouve la plupart des arbres que l’on peut

voir dans la grande serre tropicale.

Le cimetière des bonsais. Dans ce lieu sont déposés les arbres n’ayant pas réussi à être bonsai, car sur 2O arbres, seulement 1 ou 2 réussira à devenir bonsai. Il y a aussi les arbres malades des donnateurs, qui viennent ici comme «hôpital des bonsai», et les arbres morts n’ayant pas été arrosés à temps.

La salle d’exposition ou 30 bon-sais sont exposés toute l’année, ceux-ci sont changé tous les mois, afin d’offrir au public la possibi-lité d’en voir un échantillon. Des panneaux explicatifs sur les grands points des bonsais sont affichés.

L’hiver, tous les bonsais sont ra-menés dans la serre intérieur pour les préserver du froid, du gel , de la neige.

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LA MANUTENTION DES BONSAIS

1.Le bonsai

Le bonsai invoque la nature et l’environnement qui l’entoure. Tout l’espace appartient au bonsai, qui fait donne non pas une image d’un arbre dans un pot, mais d’un monde entier qui se crée. C haque détail est fondamental, la mousse autour d’une racine, les pierre, la forme donnée au houppier, le pot qui appartient à l’arbre, la couleur des feuilles, la forme du tronc, la hauteur de l’arbre. A chaque bonsai un travail d’une vie, un environ-nement propre, une émotion qui surgit, un paysage unique.

2. L’arrosage

L’arrosage est le travail qui permet de faire vivre un bonsai des cen-taines d’années. C’est la clef de la réussite .Il est quotidien et dépend de l’état de la terre. Celle -ci doit être mi-moite pour être arrosé à l’aide d’un arrosoir ou d’un tuyau d’arrosage. Il faut arroser les feuilles pour les protéger des insectes, enlever la poussières et les nettoyer, la terre est arrosée abondamment afin que toute l’eau pénètre dans les racines et les différents parties du sol. Cela permet au sol du bonsai , qui ce soit de la terre des gravier ou un mix de faire passer l’air qu’il y a à l’intérieur , de créer de nouveaux gaz.Le tronc doit être humecté afin

d’avoir un arbre ou aucun corps étrangés ne pourrait le toucher.Les bains d’eau ne sont pas conseillés car ça compacte le sol, et plus de transport et d’échange de matière ne se fait.

En été , il faut arroser tous les jours, 1 à 2 fois selon l’état du sol. Si c’est la canicule, il faut arroser le matin à l’aube et au coucher du soleil, en mettant l’arbre à l’ombre, en rajoutant de la mousse mouillée sur le sol.En hiver, le rythme est d’une à 2 fois par semaine et le gardant dans un lieu protégé. L’arrosage est un devoir du respect de l’arbre.

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3.Le sol

On m’a montré qu’il existait diffé-rents sols pour les pots de bonsais. En effet il y a la terre, que l’on trouve dans leurs milieus d’origine, mais on peut aussi mélanger la terre avec de la mousse , ce qui se fait pour les bonsais à pots plats, afin de stabiliser et de modeler leurs terres. Il existe un autre sol, vendu sur le marché, mais ici fait-maison, un sol de pierre qui résiste mieux au temps et qui est plus adapté aux bonsais, ce qui d’ailleurs m’étonne car les arbres, possant dans la terre depuis toujours, en quoi l’homme pourrait mieux répondre à ses be-soins que la nature?Ce sol est un mix de graviers de

trois composants: de l’argile de feu, de roches volcanique et de l’argile poli. Ainsi la plupart des bonsai n’ont plus de terre mais ce mélange dans leurs pots. Les racines peu-vent mieux respirer, et se déplacer en sous -sol et l’eau et plus aspirée qu’avec la terre.Certains bonsais ont un mélange terre-mix, cela dépend du l’arbre, de son écologie et de sa demande.Il faut changer la terre tous les ans à tous les5 ans , afin qu’elle ne pourrisse pas et ne s’endommage

pas, à petite échelle dans la pot, la terre prend d’autres dimensions.

Toutes les semaines, le sol est ferti-lisé, selon les semaines de différen-tes façons. La plus commune est le fertiliseur organique, un mélange à mettre dans de l’eau, mais il uti-lise aussi le ferliliseur inorganique bleu , qui tue les micro organisme dépendant lu bonsai (cf. les serres de propagations) et en dernière technique ,plus proche de l’échelle de l’arbre il y a des petits graviers noires à insérer dans la terre qui nourrit naturellement et fertilise le bonsai d’une manière plus lente et plus douce.

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Les élements du bonsai

Au cours de ma journée avec ce maître de bonsai, je me suis rendue compte que son travail regroupait une centaine d’activité à la fois et que s’occuper d’un arbre appelait au temps, à la patience et à des travaus différents et toujours pas-sionant. Par exemple, le cablâge. J’ai croisé beaucoup de bonsai cablé, travaillé en structure, et il m’a expliqué que il cherchait à soutenir une forme, un projet d’architecture de la forme de l’arbre et non à les tordre com-me certains le disent vulgairement. En leur donnant une figure, il les magnifient et les fait être bonsai.

La place des pierres est diffé-rentes selon chaque cas. La pierre peut inscrire ou être inscrite dans les racines, elle peut accentuer le tronc, donner du mouvement à l’ar-bre, être le moment de la sculpture ,cacher un pied pour effacer une forme, soutenir un poid, l’apaiser, la pierre et le bonsai forme un tout et est une réponse à l’élément vé-getal qui veillt et change. La pierre fait partie de l’environnement du bonsai et forme un tout avec celui -ci.

Avec l’immense collection , j’ai pu voir un très large éventail de design de pot qu’il existe pour les bonsais. Selon la forme voulue : en cascade , en broche, droit ...les pots fivergent et sont la base de ce paysage miniature. Le choix du pot est un point impotant , la couleur , la matière, sa résistance aux tempe-rature , sa forme, tout compte. Le monde du bonsai est le monde du détail.Les pots allaients d’ailleurs des tuiles de gouttières de maisons ja-ponaises à des assietes en argiles, à des pots ornementés . Un vêtement qui habille la sculpture vivante.

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La taille des arbres Tailler un bonsai d’une grande col-lection demande une connaissance parfaite de l’arbre, de son écologie , de sa classe, et de longues an-nées d’apprentissage, des heures d’observations. Il y a des cycles de tailles pour chaque espèces, il existe plus de 10 techniques pour tailler un bonsai, selon sa santé, ses racines, son âge.Un arbre qui meure se regénere toujours à la base, il perd le haut de son houpier et c’est l’étage inférieur qui prend sa place.J’ai eu une grande opportunité, celle de tailler un bonsai qui avait des champignons et dont les fleurs pourrissaient. Il m’a fallu désinfec-ter à l’alcool tous mes instruments (pince à épiler, ciseaux pinceau et micro-sécateur), et j’ai taillé l’ar-bre. Il fallait enlever très finement les

fleurs et les pétales, sans toucher les feuilles avec celles-ci, pour ne pas que celles-ci soient contami-nées. Ce travail m’a pris 30 minu-tes, chaque geste était important. Il s’agissait d’un Malus sylvestris (L.) Mill. des Rosaceae .Après j’ai du désherber à la pince à épiler le sol du bonsai qui était en terre pour ne pas que de nouveaux parasites viennent s’y mêler.

Chaque arbre a une technique de taille différente, par exemple ayant un Acer , je me suis renseignée sur l’exactitude de sa taille. Dans ce genre de travaus ,la notion d’es-pace compte beaucoup, en effet il faut enlever les nouvelles feuilles rouges afin de laisser de la distance et du vide entre les feuilles déjà allongées.La masse du houppier met en avant l’organisation spatiale des feuilles les unes entre elles. D e plus à un

certain âge, l’arbre ne s’étend plus dans la hauteur , mais dans la largeur. Le tailleur doit donc donner aux branches une place , en l’équilibrant avec un futur change-ment de la masse. Imaginer l’arbre dans la prochaine saison. En taillant des bran-ches , on concentre la force de pousse de l’arbre à un endroit précis, là ou toute la sève va travailler. De plus ça ouvre , et le soleil passe mieux sur les feuilles cachées. Les grandes feuilles qui prennent trop d’énergies, comme les fruits et les fleurs sont souvent coupés afin de retrouver un équilibre de croissance dans tout l’ensem-ble du bonsai.

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LE JARDIN JAPONAIS Le jardin japonais dans lequel j’ai eu le plaisir de travailler et de découvrir une face de la culture japonaise est un lieu de ponts et collines ou 6 jardins sont regrou-pés.Construit entre 1914 et 1915 il a été le premier jardin japonais en jardin public aux Etats-Unis. Considéré comme l’un des plus fins et une des plus belles conception du paysa-giste Takeo Shitao(1881-1943).Son objectif était de créer «un jardin plus ambitieux que tous les autres jardins du monde».Représentant un miroir de la nature particulièrement dans le jardin des pierres et à travers les collines, uti-

lisant des arbres comme sculptures, il dessine «l’harmonie de l’asymé-trie».

Ce jardin japonais est artificiel et travaillé par l’homme. Contrairement à celui-ci, la plupart des jardins japonais n’ont

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La taille des arbres1.Les arbres

La technique de taille des ar-bres au japon s’appelle le Niwaki .J’ai eu la chance de tailler deux Acer palmatum (Japanese maple) Aceraceae ce qui m’a permis de me renseigner sur cet art, qui loin d’être un travail machinal, c’est un des plus grands arts effectués par des maîtres de la taille des arbres dans les jardins japonais. Il m’a fallu une matinéee entière soit 3h30 de travail par arbre.L’opportunité que j’ai eu dans le jardin japonais m’a permis de me sentir à l’aise dans ce que je faisais en donnant du plaisir à cette tâche, laborieuse longue et passionante.On peut tailler les maple japanese jusqu’à mi-avril après, c’est trop tard. Prendre le temps pour chaque

branche en se demandant si l’a tailler est nécessaire ou pas donne du recul sur le travail et les gestes. C’est en plus d’être un travail artis-tique, un travail de réflexion liant les mains au cerveau.Les mois de taille de ces arbres sont Avril, Aout et novembre. Le but de mon travail était à la fois de redonner du dynamisme aux branches pour la saison de bour-geonnement et de créer un forme de sculpture à l’arbre qui loin d’être un sujet est une oeuvre d’art dans l’esprit japonais.

-Il faut toujours tailler juste au niveau du bourgeon, ni trop pro-che ni trop loin mais dans le sens contraire en bisot au bourgeon. -Pour le jeunes branches, le point ou l’on taille détermine la direction de la croissance de la branche. Le bourgeon final de la branche est le plus important et doit encourager

les branches à pousser autour. -Il faut longer parallèlement le noeud du coude à couper de la branche et ensuite tailler de maniè-re linéaire à l’aide de sécateur. -Il me fallait aussi couper les branches allant dans le mauvais sens, ainsi que celle qui gênaient certaines de s’étendre. -Enlever les branches mortes est fondamentale car cela donne du vide à l’arbre et de l’espace. -Il faut mieux attendre un an de réflexion pour couper ou pas une branche plutôt que de casser la figure de l’arbre sans avoir de prise de recul.

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2. Les pins

L’arbre le plus sacré au japon qui définit le jardin japonais est le Pin, il est souvent situé sur des hauteurs en position de domination de la vue.Au Japon, les pins semblent être partout, des espaces rocheux aux montagnes ,des parcs au jardins.Ils sont inscrits dans la culture japonaise ,admirés par des raisons symboliques de longévité et de connaissance. Ils ont une grande ré-sistance pour les différentes saisons leur persévérance à résister contre les forces de la nature plaît ènorme-ment aux japonais.

La taille des pins japonais se fait en 3 points:

-Enlever les bourgeons allongés à écailles fangées au sécateur pour

chaque rameau : quand il y en a plusieurs (3), enlever le plus grand quand il y en a qu’un seul, l’enlever

-Enlever les aiguilles mortes, de couleur marron qui donnent du poids au branches, cela permet de refaire partir les aiguilles pour la nouvelle saison

-Couper les branches mortes et donner une structure à l’arbre

Pour le rendement, il faut 4H00 de travail pour tailler un pin à la tech-nique japonaise.

Le temps donné à la taille d’un pin est la clef du résultat.Il me semble que c’est un travail de longue haleine car la concentration est de rigueur. Ce n’est pas comme le Maple, l’objectif n’étant pas un résultat de forme, mais de détail.

La taille finie on ne pourra consta-ter si l’arbre est bien tailler non pas en s’en écartant, mais en s’en ap-prochant et en vérifiant que chaque bourgeon a été méticuleusement enlevé et qu’aucune branche morte de barre le passage du mouvement de la sculpture de l’arbre.Avec les pins, on différencie 2 technique: la taille des bourgeons, et celle de l’arbre de la sculpture des branches. Un travail méticu-leux et un travail d’ensemble. J’ai pû donc exercer ces deux types de tailles à travers ces tailles et par la suite j’ai gardé la technique pour d’autres tailles demandées en m’appliquant autant que dans le jardin japonais.

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Comment voir si une branche est morte?

Si l’écorce est grise et les bour-geons marrons, elle est morte, alors que si elle est d’aspect humide, si les ouvertures sont noires et les bourgeons sont présents, alors elle est vivante.

Peut on méditer dans un jardin japonais ou la limite s’arrête t’elle à la contemplation?

3.Tailler les azalea.

Avant l’arrivée des bourgeonne-ments et des fleurs, il fallait redynamiser l’espace des azaleae et les mettre en forme. Les tailler en coupant les feuilles mortes donner une forme de coupole et enlever les feuilles mortes tombées des pinus du dessus étaient les points clefs à faire pour ce travail.Il m’a fallu environ 2Hoo pour 20 azaleae, c’est un travail qui se fait assis à l’aide d’un sécateur et d’un sceau.

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JARDIN PLANT FAMILYLe plant family est composé de différentes parcelles regroupant les familles botaniques.

Dans ce vaste paysage, les plantes sont affichées dans l’ordre dans lequel ils ont évolué sur la Terre. .FougèresConifèresGinkgosMagnoliasOrmes, chênes, et de noixFamily HeathRoses

LegumesChèvre feuilleMargueriteMonocotylédones

Ce jardin m’a surtout appris à désherber à la main les mauvaises herbes et à connaître la famille des Rosaceae.Comme c’est un jardin spécialisé je me suis restreinte à une famille en particulier, afin de mieux l’ex-ploiter pour la découvrir: celle des Rosaceae.

Différents membres de la famille des roses ont développé leurs propres structures qui protègent la partie femelle de la fleur à des degrés divers. Dans la pomme, les tissus entourant l’ovaire devient charnu, formant le fruit comes-tible. Ce tissu charnu ajoute à la protection de l’ovaire et, en outre, que les graines mûrissent, fournit

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La taille

J’ai commencé par tailler un rosier, travail que je n’avais jamais fait . Outre les explications à l’accent dur à comprendre je me suis rendu compte que de passer du jardin japonais à celui -ci était un grand choc.Dans le jardin japonais tout comp-te, chaque feuille est travaillé, c’est un travail de lenteur , de rigueur et de précision, ou l’arbre est le maître . L a taille d’un arbre peut prendre un journée ou des années de réflexion. Chaque élément a sa place et tout est à sa place. Couper une feuille , taillet une branche est comme enlever un membre pour mieux l’ajuster, le jardin japonais est un art à part entière, alors que lorsque j’ai du tailler un rosier sans savoir faire ,c’était à coups de machettes et de sécateurs . Il fallait

tout tailler pour mieux que ca reparte.Ainsi , ces deux jardins m’ont fait prendre du recul sur le fait de tailler un arbre et de prendre du temps sur ce travail.Pour conclure, on peut dire que je n’ai pas appris à tailler un rosier mais à répondre à une demande plus horticole que du domaine du savoir. Il sagissait d’une maintenance de jardin et finalement j’ai plus appris avec la rigueur qu’avec l’aspect rapide . Il fallait tailler le rosier pour lui donner la force de repartir sur de nouveaux bourgeons, mais à la fin il ne restait que quelques branches pour le printemps.

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La structure de l’arbre mort

J’ai du tailler un arbuste mort ,d’un bois marron clair, et celui-ci m’a inspiré et m’a ému.En effet il y avait à l’intérieur de ce jeu de verticales un passage du vent assez fort et une architecture qui se dégageait telle les huttes africaines des maisons en paille et en bois. La notion de tressage et de panier était là, c’était un arbre mort qui créait des espaces habitables et habités. Une masse naissait de sa volumé-trie.

Il sagit du Bush clover, Lespedeza bicolor des Legu-minosae, à côté de la même taille il y avait le Thumberg lespedeza Lespede-za thumbergii des Legumineuses.Ainsi cette taille de bois mort , m’a rappelé des conceptions archi-tecturales lièes à la nature et à des tra-ditions. Les huttes du maghréb en bois ou des rayons de lumières passent et ,plantées dans les désert, ce sont les seuls rares lieux de fraîcheur.

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Projet de parcelle

Sur le site du jardin des plantes légumineuses, il y a un projet à petite échelle de changer la taille de la parcelle. Un arbre très âgé prend toute la lumière et s’étend de plus en plus. L’idée est de réduire l’espace et de replanter les arbres de l’autre côté en l’agrandissant afin que toutes les plantes puissent avoir autant de lumière souhaitée. Ainsi, le jardinier est aussi un mo-duleur d’espace dans son territoire approprié. Il est ici un scénogra-phies et un artificier de lumières.

mauvaises herbes

Le désherbage

Le désherbage est un des travaux les plus connus ,les plus pratiqués et des plus long dans un jardin.Il faut enlever les herbes qui pous-sent en surplus sur la zone, et la dégager avec les racines.

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La surface du sol

Les jardiniers étalent du fumier sur les plates bandes après avoir dés-herbé. Le fumier enrichit la terre, c’est un excellent apport en nutri-ments pour les végétaux. Le jardin obtient le fumier via un sous-trai-tant qui travaille avec les fermiers anglais.Par exemple j’ai participé à l’éta-lage du fumier dans le jardin du japon. Il a fallu en étaler autour les Poenia ( pivoines japonaise)

Al’aide de pelle, de brouettes et de mulch, à 2 cela nous a pris 2hoo pour 1 parcelle de 30m2.

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Quel sol dans les serres?

Au sein des serres, le sol varie de celui du jardin. Que ce soit dans la serre tropicale, la tempérée ou encore dans les pots des plantes élévées en serres, on ne trouve pas de la vraie terre. C’est un mélange de mousses, d’écorces, et de com-post. Ils varient selon les lieux, mais cela stagne les minéraux dans le sol. Les serres ont donc un sol artifiviel, ca selon eux ,il ne sagit pas de vrais jardins, et c’est aussi pour des questions de prix.

J’ai travail toute une journée avec cette terre. En effet le jardin du plant family avit fait une com-mande au jardinier des serres de propagation, il avait commandé des canna mais un certain nombre selon des espèces.Mon travail a été de prendre un pot

dans le quel il y avait par exemple 14 canna, et le jardiner en voulait 8 alors il fallait les diviser et les ré-partir chacun dans un pot différent en mettant de la terre autour sans trop la tasser. Il fallait toujours en rajouter une, pour être sûr d’attein-dre le bon nombre, si l’une d’elle venait à mourir. La plantation des cannas nous a pris une journée ,nous étions 2.

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JARDIN DE ROCHESOuvert au public en 1917, il a été le premier jardin de pierre de taille importante dans un jardin botani-que américain.BBG’s Rock Garden rochers utilise pour définir les lits et de créer des poches de microclimats où les plantes avec une variété de besoins spéciaux sont en mesure de prospé-rer. Beaucoup de plantes en vedette sont concentrées et adaptées à la culture dans de petits espaces.Lors d’une rénovation en 1992, des blocs, importés de Westchester County, ont été ajoutés à la col-

lection d’origine, les voies ont été élargies, et des mesures ont été éli-minés dans la mesure du possible. Aujourd’hui, le Rock Garden est d’environ deux tiers accessible en fauteuil roulant et poussette, et est divisé dans les domaines suivants:Rénové il a 20 ans,c’est un jardin ou le minimalisme prône. Des petites plantes aux petites mousses, on trouve différentes par-ties dans cet espace.Le soucis est que les plantes sont

trop proches les unes des autres et donc manquent de place , ce que l’on voit dans les serres à plus peti-tes échelle.

J’aurais pensé pouvoir y étudier plus de mousses, de fougères. Y apprendre le nom des différentes roches présentes, connaître les mi-lieux écologiques, les lieux ou il est possible de les retrouver. Etre vraiment au sein d’un jardin de roches, alors qu’il me semble

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avoir plus tailler d’arbres que toucher les pierres, et leurs compo-santes.

Les différents parties sont structu-rées au fil d’un chemin en nivelle-ment.

l’organisation du jardin est divisée en plusieurs parties correspond aux milieux écologiques et pédologi-ques de plantes. -des plantes sèches-des plantes acides -des plantes à géographie spécifi-

Les arbresUne collection de grands arbustes et des arbres (y compris les éra-bles, pins, épinettes, et viburnums), ces plantes ligneuses servir d’oeil agréable toile de fond le Rock Garden.

les plantes à sols acides Ces plantes ont besoin des condi-tions de sol acide. Beaucoup appartiennent à la famille la santé, Ericaceae, notamment les bruyères, les azalées et les rhododendrons.

Les plantes d’éboulisLes plantes de rocaille, ce groupe de plantes alpines peuvent être trouvées dans la nature à proxi-mité de montagnes, en plein essor dans des domaines apparemment inhospitalier caillouteux formé par l’altération de grandes masses rocheuses.

Plantes tolérant la sécheresseLa plupart vivent dans des pay-sages très sec. Certaines ont des feuilles succulentes adaptation ou d’autres caractéristiques qui leur permettent d’exister avec peu d’hu-midité.

Les sempervirensLes plantes prédominent dans cette section sont nombreuses en particu-lier nain ou de faible croissance des variétés d’ifs, de genévriers, épi-nette, sapin, et le faux cyprès, qui restent verts toute l’année.

plantes d’ombreLes chênes et de conifères créer un auvent de protection au cours de cette collection, qui comprend l’ombre amateurs comme les aza-lées, rhododendrons, les bulbes, les hostas, les anémones, et hellebores.

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Projet de taille d’un arbre

La jardinière étant partie pour la journée j’avais toute la matinée et l’aprés-midi pour renforcer la forme d’un Picea orientalis. Il avait trop un aspect de boule, et je devais choisir une structure qui lui conviendrait mieux.J’étais «Edouard aux mains d’ar-gent «pour la taille de cet arbre.Ce travail était pour moi comme un projet de paysage. J’avais une forme et il fallait que je l’adapte à la fois au site, à la demande et à une intention de forme.J’ai alors dessiné dans mon carnet la silhouette initiale du pin, et j’en ai fait découler différents dessins . Ces croquis étaient des esquisses qui ressemblerait au nouveau projet ,à l’arbre en devenir.J’étai la seule à vérifier et à choisir mes lieux de taille et les branches à enlever. Prendre du recul a été un

point important dans la nouvelle architecture de l’arbre. Cela a duré toute la journée. J’ai préféré prendre vraiment du temps pour me donner les moyens de réussir ce projet de taille.Au japon, il y a des maîtres de taille qui passe leur vie auprès des arbres, je me suis dit qu’une jour-née était peu mais déjà fort pour un arbre de cet ampleur.L’attention que j’ai donné à cet ar-bre correspondait bien à mon idée initiale et à celle recherchée par la jardinière.

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En taillant cet arbre, j’ai eu un blocage en me rendant compte, que caché derrière les branches ,se trouvait un nid. Cela a tout changé, car je l’ai alors mis en exergue, et il était visible pour les prédateurs. Nid à ne pas déplacer , mais à ne pas cacher, je me suis trouvée face au problème de la place de geste de l’homme dans l’habitat de la nature.L’arbre perd sa place de sculpture et devient alors un abris. Lieu ha-bité il prend une autre dimension.

Le son des oiseaux, de l’hiver du vent. Ce travail m’a permis de me reposer dans un lieu à l’ombre tout en ayant une occupation directe avec les plantes.Cela me rappelle la conversation que j’ai eu dans le jardin japonais sur l’idée que les moines jardiniers méditent en jardinant.

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Happenning

Pendant cette taille; j’ai en même temps fait une expérience plasti-que, en déposant et en laissant les branches de pin sur le chemin.A travers cela j’ai voulu voir les réactions des marcheurs face à ce tapis d’aiguilles.Au cours de la journée, les person-nes sont de plus en plus allées sur ce chemin de branches.Il y a eu des réactions diverses, des grands mères trouvant le sol doux ,un père s’y amusant avec la pous-sette, aux adolescents hésitants, et aux mères parlant de noel. C’était une expérience intéressante, surtout interdite dans un jardin tel que ce-lui-ci ou tous les chemins doivent être parfait et ou aucune feuille ne doit gêner le passage. Mais je me suis permis cette expérience qui a dynamisé cette partie du jardin de roches.

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taille de buis.

Une boulle de buie à tailler. Pour cela il m’a fallu utilisé une plus fine paire de sécateurs afin d’avoir un geste précis pour la taille. J’aurais très bien pu utiliser une machine spéciale pour les rondeurs des buis, mais dans ce jardin ,tout doit avoir l’aspect naturel, non travaillé par l’homme.Il fallait donné la forme en enlevant les branches en surplus et les bran-ches mortes.Toujours en prenant du recul sur l’arbre, je voyait doucement ap-paraître la forme que j’attendais. Chaque branche de buie était important.Et enlever les feuilles mortes était très interessant car j’étais en contact direct avec l’arbre et les feuilles mortes faisaient un son de craquellement .

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NATIVE GARDENLe jardin a ouvert en 1912 et est le premier espace du jardin Botani-que. On y trouve les plantes endé-miques de différentes zones. Avec plus de deux hectares divisés en huit zones géographiques, ce jardin de fleurs sauvages des expo-sitions de plantes poussant dans la

zone métropolitaine de New York, une région connue pour sa diversité naturelle.Les plantes sont réparties par leur habitat et associations.Le Jardin de la flore n’est pas sim-plement un autre affichage de fleurs sauvages. En 1931, cette retraite sauvage a été conçu pour appuyer le plan écologique neuf commu-nautés végétales distinctes trouvé dans un rayon de 100-mile de la ville de New York:

Il sagit d’un cercle de limitation entre Long Island et columbus park et le new Jersey. Toutes les plantes dans ce jardin sont appropriés pour leurs niches écologiques particu-lières, déterminées par des facteurs environnementaux tels que la to-pographie, la géologie, de l’acidité ou l’alcalinité du sol, l’humidité, le

drainage, et la lumière.

la serpentine rockprairie sèchebouilloire étang maraislandes de pins des prairies humides et les cours d’eaudes bois feuilluscorniche calcaireun monticule de frontière de forêts de conifères.

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Ce jardin a une ressemblance avec les fôrets allemandes telle que la forêt noire.Le statut de jardin a de sens car tout a été planté mais tout semble naturel. Il a été dur de reproduire cette Native fora.Ce lieu a été reconnu par les géo-logues américaines qui viennent y travailler pour analyser et mettre en application leurs connaissances.

J’ai eu la chance de passer un week end dans le New-Jersey, à la fron-tière du Massachusset. J’ai pu me promener et observer une Native flora à grande échelle forestière.Les différentes espèces endémiques étaient par centaines. J’ai d’ailleurs fait mon herbier sur ce thème.

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CHILDREN GARDENThe Brooklyn Botanic Garden Children’s Garden, le premier jamais établi dans un jardin bo-tanique et le plus ancien dans le monde, est encore l’un des plus importants de ces programmes dans la nation. Huit cents jeunes aujourd’hui dans le jardin le jardin d’enfants chaque année.Dans l’esprit de la tradition établie par Ellen Eddy Shaw et Frances M. Miner (plus de 90 ans), le program-me a été développé il ya quelques années pour inclure encore plus jeunes enfants, ceux de trois à six ans. Appelé KinderGardeners, ils

combinent la plantation, tendant, à l’artisanat et la récolte et le jeu créatif.

95e été, de la culture et de l’ap-prentissage dans le jardin d’enfants, où vos enfants peuvent se joindre à une longue tradition d’arrachage des betteraves et les carottes en plein milieu de Brooklyn! Notre été, les jardiniers de plantes, l’en-tretien et la récolte de délicieux légumes de saison, de fruits et de fleurs. En plus de jardinage, ils explorent les sciences naturelles, la cuisson des aliments frais du jardin, nature inspirée faire des oeuvres d’art, et de construire des amitiés durables. Tous les enfants de nos classes de jardin sont conçus avec un faible pour les enfants-enseignants pour aider à assurer une programmation de qualité. Le Children’s Garden fournit limité de bourses d’études pour tous les

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Nous avons choisi de nous pré-occuper des insectes, tels que les abeilles; des papillions. Dans le 3ème bac nous devions attirer les oiseaux, mais il m’a semblé dur et trop général de se pencher sur tous les oiseaux, il fallu se restreindre à certains. Nous aurions pu pren-dre le cardinal qui est un oiseau typique de New york, rouge sang, magnifique. Mais nous ne l’avons pas vu évoluer prés des personnes. En effet surtout perché à la cime des arbres, il se déplace vite et est souvent apeuré.Nous avons alors préféré à un oiseau typique, et que je ne connaissait pas. Même si nous avons découvert le Cardinal à New- York dans le jardin.

Le projet pédagogique

Nous avons eu, Antonin Amiot et moi , un projet à faire pour 3 bacs situés dans le jardin des enfants. A la vue des passants , et délimitant les frontières du jardin, nous avons comme objectif donné d’attirer des insectes et autres animaux au choix.

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Je me suis intéressée aux colibris pendant ce stage, petits oiseaux-insectes dit» oiseau-mouche» que je n’ai d’ailleurs jamais vu. Oiseau le plus petit au monde.Antonin, venant d’Argentine m’en avait beaucoup parlé. Oiseaux des climats chaud ,il se déplace comme un insecte. Nous ne serions plus là en août, mais un projet de pay-sage évolue. mais se concentrer sur cette espèce m’ouvrait au monde de l’ornithologie, dans lequel je commence doucement à rentrer. J’ai donc pu me renseigner, et me canaliser sur cet oiseau.

Nous ne verrons pas tous nos conceptions de paysagistes évoluer avec le temps , ou partiellement si on se doit d’y retourner. Mais c’est aussi cela que la conception. Donner des idées, créer des espaces pour des personnes et les laisser évoluer à l’intérieur. Ainsi nous ne verrons pas les colibris cette année qui serons présents en été, mais c’est selon moi un élément du pro-jet et de l’avancement d’un travail. C’est un paysage pour les colibris, qui évolueront au sein de ce petit jardin.C’est un paysage à petite échelle, mais c’est une vraie approche de ce qui nous attend plus tard: avoir

un projet, le réaliser, et ensuite le laisser avancerEn effet, le projet se fait en 3 rythmes principaux:la phase de ré-flexion, la phase de réalisation puis la phase de naissance du projet. Ce n’est pas pour nous que nous faisons ces espaces verts, mais pour d’autres qui en seront les acteurs.

Ainsi faire des espaces pour des animaux est interressant car il n’y a pas la même demande que pour les projets demandés habituellement et cela change des projets en classe.

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Miscanthus floridulus Alium

2’

3’ABEILLES

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POACEAEMiscanthus floridulus

Alium

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COLIBRIS

Lonicera sempervirensAquilegia canadensis

Monarda didyma

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Aquilegia canadensis

Monarda didyma

Lonicera sempervirens

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PAPILLONS

Asclepias incarta Buddleia

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Asclepias incarta

Buddleia

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MONTER

AUX

ARBRES

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LE

GARAGE

Les ateliers est le garage sont localisés le long de l’avenue de Washington. L’entrée située à ce niveau est importante car elle per-met l’accès aux camions de livraisons de matériel, aux camions poubelles qui collectent les déchets de la grosse benne. À ce niveau, on trouve une zone tampon entre le jardin et les locaux réservés aux jardiniers. Les manoeuvres, les allers et venus viennent rythmer en permanence

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PROJET DUHERB GARDEN

Nous avons pu assister pendant les deux mois de stage au suivi de chantier du nouveau jardin herb garden.La paysagiste-ingénieur nous mon-trait régulieremnt l’évolution du chantier.

Grâce à ce suivi, nous avons pu comprendre certains points du mé-tier de concepteurs.

Les différents problemes rencontrés tels que les évacuations d’eau, les retards d’avancement.Les sols trop compactés par les machines, les matériaux mal posés, les chemins à refaire.

A la base de notre métier, le chan-tier rythme le projet et nous permet de voir son avancement.

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La High Line paysage est conçu par James Corner des opérations sur le terrain, les architectes paysagistes, les architectes Diller Scofidio + Renfro. Section 1, de Gansevoort Street à 20th Street, est en construction et il est prévu d’ouvrir en Juin, 2009. Section 2 (20th Street à 30th Street) est prévu d’ouvrir en 2010.

La High Line Signature du paysage est dessiné par James Corner des opérations sur le terrain, avec la consul-tation de la plantation designer Piet Oudolf. À l’automne 2008, la plantation a débuté, avec des plantes viva-ces, graminées, arbustes et arbres installés dans les lits de plantation de la section 1 (Gansevoort Street à 20th Street).

PROJET DE LA HIGH LINE

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Nous avons eu l’opportunité de faire un suivit de chantier sur un des projets paysagés les plus im-portants et les plus coûteux de New york.Le paysagiste, Patrick Cullina, qui travaillait au BBG et qui est partit du jardin pour ce nouveau projet qui a démarré depuis 2005.Nous avons donc fait la visite avec un des paysagistes du groupe

La HIGH LINE s’étend sur une ancienne voie de chemin de fer passant par Chelsea et reliant l’usine de gâteaux des Oreo et la gare de trains.Longue de 2km 4 en une ligne; large de 10 mètres.Le long de cette ligne du paysage ,de nombreuses herbes, fleurs et arbres sont plantés

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L’idée principale était de redyna-miser ce quartier qui commence à se styliser par ses galeries interna-tionals et ses grandes et nouvelles architectures de Jean Nouvel, Shi-geru Ban ainsi que Rhem Khoolas.

Un des lieux lieux plus attrayants actuellement de NY, ou un long es-pace paysagé donnant sur la statue de la liberté fait rêver.

Un espace de vie la nuit comme le jour, ou un travail d’ingénierie luminaire a été fait.Donner à voir la vie autrement.Ouvert j’usqu’à 23H, l’espace vert sra très utilisé par la vie nocturne.

Le sujet de l’assise dans un projet de paysage... tel était le travail du 1er rendu de projet cette année.Comme faire naître le banc de da courbe , du sol et le faire exister.Ainsi comment donner du plaisir à s’asseoir aux passants.

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CONCLUSION

Un stage de deux mois à New york pour faire du jardinage de l’horti-culture ainsi que pour découvrir la City.

Avoir touché à différentes ambian-ces de jardins, des milieux que ce soit au niveau écologique, géogra-phique, botanique, spatial.Cette expèrience a été pour moi une sorte de mise en applicattion de tous ce que j’ai pu apprendre cette année et le mettre sur site.

Un mélange de connaissance, de nouveauté et de mise en applica-tion.

Je n’avais jamais autant touché à la matière végetale auparavant. Etre dans la terre, planter, semer, râtisser ,créer des espaces entre eux sur terrain ainsi que de comprendre concrètement la botanique.

J’ai découvert une flore , des plantes ainsi que des familles dont j’ignorais le nom. Cela m’a motivé pour avoir une flore américaine.

Je suis vraiment rentrée dans linterêt des plantes, essayé de les ananlyser ainsi que les collecter dans un herbier persronnel classé par jardins.

Ainsi au cours de ce stage, j’ai découvert une nouvelle passion qui va me suivre dans mon métier ainsi que mes études.Une ressources de matières, de connaissances.

Je me suis particulièrement pen-chée sur le jardin japonais ainsi que sur la serre tropicale.

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BIBLIOGRAPHIEJake Hobson, Niwaki, Pruning and Shaping Trees. The japanese way, Timber Press

Jeff Lowenfels& Wayne Lewis . A gardner’s Guide to the soil food neb, Timber press

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Musasumi Kawasumi, Supervised by Kyuzo Murata ,Introduction bonsai and the rare and use of bonsai, tools 1971

Rick Dark , The American Woodland garden, ed Timber press, 2002

S.B Jones, Gardening with Native Wild Flower

Brooklyn botanic garden- master plan 2005

sitographie

wikipediahighline.combbg.com