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Brèves du Collège NOVEMBRE 2014 - N° 40 éditorial Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français 91 boulevard de Sébastopol - 75002 Paris www.cngof.asso.fr • [email protected] L’année 2014 du Conseil Scientifique du CNGOF Bernard Hédon Président du CNGOF L es membres actuels du Conseil Scientifique (CS) sont François Goffinet, Bruno Carbonne (coordonnateurs), Alexandra Benachi, Xavier Deffieux, Philippe Deruelle, François Golfier, Olivier Graesslin, Lucie Guilbaud, Véronique Houfflin- Debarge, Christophe Poncelet, Marie-Victoire Sénat, Loïc Sentilhes. Cette année, le Conseil Scientifique a réuni plusieurs jurys pour l’attribution des bourses de recherche. Les lauréats des bourses pour l’année 2014 sont : • Bourse du CNGOF : Pierre-Adrien Bolze (montant 18 000 ) • Bourse du CNGOF : Ferdinand Dhombres (montant 9 000 ) • Bourse canadienne QTNPR (Quebec Training Network in Perinatal Medecine) : Solange Georges-Picaud • Bourse Gédéon-Richter (thématique fibromes) : Philippe Khadel D epuis une quinzaine d’an- nées, le CNGOF organise et finance des groupes de tra- vail selon la méthodologie de la Haute Autorité de Santé (HAS) appelée « Recommandations pour la pratique clinique (RPC) ». L’objectif est d’amélio- rer la santé des femmes en guidant les professionnels pour la prise en charge des principales situations rencontrées en obstétrique et pour le diagnostic et le traitement des principales pathologies gynécologiques. Ainsi, chaque année, des recomman- dations (destinées aux professionnels et usagers de santé) sont publiées et com- muniquées oralement lors des Journées du CNGOF. Pour la section obstétrique, il s’agit des RPC « hémorragie du post-partum » (2014, réactualisation de 2004), « RCIU » (2013), « modalités d’accouchement en cas d’utérus cicatriciel » (2012), « grossesse prolongée » (2011), « diabète gestationnel » (2010), « grossesse gémellaire » (2009), « extractions instru- mentales » (2008), « surveillance du fœtus pendant le travail » (2007) etc… Pour la section gynécologie, il s’agit des RPC « pertes de grossesse » (2014), « kystes de l’ovaire » (2013, réactualisation N uméro 40 ! Numéro spé- cial car sa parution coïn- cide avec les Journées, ce qui, grâce à son insertion dans les sacoches des congres- sistes, lui assure une diffusion ex- ceptionnelle. La moitié des participants aux Journées est membre du CNGOF. Ils reçoivent donc régulière- ment les Brèves. Mais l'autre moitié ne l'est pas et ris- querait de ce fait d'ignorer les nombreuses activités du Collège. C'est pourquoi nous avons choisi de consacrer quasi intégralement ce numéro aux activités des commis- sions du CNGOF. Elles sont le ferment de notre Collège. Chacune a un rôle spécifique à jouer et toutes contribuent à la cohérence de l'ensemble. C'est grâce à ses com- missions que le CNGOF est devenu ce qu'il est aujourd'hui, la grande société savante profes- sionnelle qui fédère l'ensemble de notre vaste discipline et qui permet à chacun de nous de trouver les réfé- rences qui lui sont nécessaires. C'est au sein des com- missions que les actions du Collège se préparent et que les experts se rencontrent pour discuter et rédiger les avis qui, après avoir été approuvés par le conseil d'ad- ministration, sont ensuite diffusés à l'ensemble des membres. Les missions précises des commissions sont variables d'une commission à une autre, d'autant que chacune a une certaine latitude pour élaborer ses propres objectifs, son rythme et ses méthodes de travail. Elles peuvent s'appuyer sur les moyens du Collège, la salle de réunion (et l'accueil !) du boulevard Sébastopol ainsi que sur la salle de réunion virtuelle qui permet d'orga- niser sans frais toutes les réunions téléphoniques né- cessaires. Les commissions du Collège peuvent aussi bénéficier du site du Collège ainsi que de la possibilité de diffuser des courriers et des documents à l'ensemble des membres du CNGOF. Elles ont la possibilité d'orga- niser une session lors des Journées : c'est l'assurance de pouvoir sensibiliser et informer un grand nombre de col- lègues sur le sujet dont elles sont porteuses. L’année 2014 des groupes de travail « RPC – section obstétrique » et « RPC – section gynécologie/risque en gynécologie » Suite page 2 Suite page 2 Suite page 2 40

Brèves - CNGOFcngof.net/Publications-CNGOF/Breves/Breves/CNGOF-breves-40.pdfjurys pour l’attribution des bourses de recherche. Les lauréats des bourses pour l’année 2014 sont

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Brèvesdu CollègeNOVEMBRE 2014 - N° 40

éditorial

Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français

91 boulevard de Sébastopol - 75002 Pariswww.cngof.asso.fr • [email protected]

L’année 2014 du ConseilScientifique du CNGOF

Bernard HédonPrésident du CNGOF

Les membres actuels du Conseil Scientifique(CS) sont François Goffinet, Bruno Carbonne(coordonnateurs), Alexandra Benachi, Xavier

Deffieux, Philippe Deruelle, François Golfier, OlivierGraesslin, Lucie Guilbaud, Véronique Houfflin-Debarge, Christophe Poncelet, Marie-Victoire Sénat,Loïc Sentilhes.

Cette année, le Conseil Scientifique a réuni plusieursjurys pour l’attribution des bourses de recherche. Leslauréats des bourses pour l’année 2014 sont : • Bourse du CNGOF : Pierre-Adrien Bolze (montant 18 000 €)

•Bourse du CNGOF : Ferdinand Dhombres (montant 9 000 €)

•Bourse canadienne QTNPR (Quebec TrainingNetwork in Perinatal Medecine) : SolangeGeorges-Picaud

•Bourse Gédéon-Richter (thématique fibromes) :Philippe Khadel

Depuis une quinzaine d’an-nées, le CNGOF organise etfinance des groupes de tra-

vail selon la méthodologie de la HauteAutorité de Santé (HAS) appelée « Recommandations pour la pratiqueclinique (RPC) ». L’objectif est d’amélio-rer la santé des femmes en guidant lesprofessionnels pour la prise en chargedes principales situations rencontréesen obstétrique et pour le diagnostic etle traitement des principales pathologiesgynécologiques.

Ainsi, chaque année, des recomman-dations (destinées aux professionnels etusagers de santé) sont publiées et com-

muniquées oralement lors des Journéesdu CNGOF.

Pour la section obstétrique, il s’agit desRPC « hémorragie du post-partum »(2014, réactualisation de 2004), « RCIU »(2013), « modalités d’accouchement en cas d’utérus cicatriciel » (2012), « grossesse prolongée » (2011), « diabète gestationnel » (2010), « grossesse gémellaire » (2009), « extractions instru-mentales » (2008), « surveillance dufœtus pendant le travail » (2007) etc…

Pour la section gynécologie, il s’agit des RPC « pertes de grossesse » (2014), « kystes de l’ovaire » (2013, réactualisation

Numéro 40 ! Numéro spé-cial car sa parution coïn-cide avec les Journées,

ce qui, grâce à son insertiondans les sacoches des congres-sistes, lui assure une diffusion ex-

ceptionnelle. La moitié des participants aux Journéesest membre du CNGOF. Ils reçoivent donc régulière-ment les Brèves. Mais l'autre moitié ne l'est pas et ris-querait de ce fait d'ignorer les nombreuses activités duCollège.

C'est pourquoi nous avons choisi de consacrer quasi intégralement ce numéro aux activités des commis-sions du CNGOF. Elles sont le fermentde notre Collège. Chacune a unrôle spécifique à jouer et toutes

contribuent à la cohérence del'ensemble. C'est grâce à ses com-missions que le CNGOF est devenu cequ'il est aujourd'hui, la grande société savante profes-sionnelle qui fédère l'ensemble de notre vaste disciplineet qui permet à chacun de nous de trouver les réfé-rences qui lui sont nécessaires. C'est au sein des com-missions que les actions du Collège se préparent et queles experts se rencontrent pour discuter et rédiger lesavis qui, après avoir été approuvés par le conseil d'ad-ministration, sont ensuite diffusés à l'ensemble desmembres.

Les missions précises des commissions sont variablesd'une commission à une autre, d'autant que chacunea une certaine latitude pour élaborer ses propres objectifs, son rythme et ses méthodes de travail. Ellespeuvent s'appuyer sur les moyens du Collège, la sallede réunion (et l'accueil !) du boulevard Sébastopol ainsique sur la salle de réunion virtuelle qui permet d'orga-niser sans frais toutes les réunions téléphoniques né-cessaires. Les commissions du Collège peuvent aussibénéficier du site du Collège ainsi que de la possibilitéde diffuser des courriers et des documents à l'ensembledes membres du CNGOF. Elles ont la possibilité d'orga-niser une session lors des Journées : c'est l'assurance depouvoir sensibiliser et informer un grand nombre de col-lègues sur le sujet dont elles sont porteuses.

L’année 2014 des groupes de travail « RPC – section obstétrique » et

« RPC – section gynécologie/risque en gynécologie »

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Éditorial, suiteParmi les commissions, on distingue lescommissions "fonctionnelles", celles quicontribuent au fonctionnement du Col-lège et les commissions "spécialisées"qui sont porteuses d'une thématiqueparticulière à notre discipline ou à l'exer-cice de notre profession.

Les premières, les commissions fonction-nelles (Conseil Scientifique, Conférencedes enseignants, CEROG...), forment lastructure solide du Collège. C'est surleurs travaux et sur leur fonctionnement participatif que reposent la qualité, le sérieux et la crédibilité de notre sociétésavante. Les deuxièmes, les commissionsspécialisées (Échographie, Expertises ...),sont les chevaux légers qui vont del'avant, explorent des domaines nou-veaux, jalonnent le terrain et préparentles avancées de demain. Elles ne cou-vrent cependant pas, et c'est volontaire,tous les champs de notre discipline.Nous avons en effet la chance d'avoirun tissu associatif très riche formé denombreuses sociétés savantes spéciali-sées (ménopause, pathologie cervicale,sénologie, oncologie...). Dans tous cesdomaines où des sociétés savantes sontdevenues partenaires du Collège, il étaitinutile de créer une commission supplé-mentaire. L'esprit est bien de rassembler,non de disperser et l'important est quetout le monde progresse ensemble.

Cette progression collective n'est possi-ble que grâce à la contribution de cha-cun d'entre nous. C'est pourquoi nosJournées annuelles sont un moment siimportant : l'occasion de créer des liens,de prendre contact avec une commis-sion qui travaille sur un sujet qui nous intéresse et de nous y investir nous aussi.

Je suis certain que la lecture de cespages saura vous convaincre de la diversité et de la qualité du travail descommissions. Elles sont le ferment qui faitlever la pâte. Venez, vous y avez vousaussi votre place.

Bernard Hédon

L’année 2014 des groupes de travail « RPC – section obstétrique » et « RPC – section gynécologie/risque en gynécologie », suite

L’année 2014 du Conseil Scientifique du CNGOF, suite

Brèvesdu CollègeNOVEMBRE 2014 - N° 40

de 2001), « infections génitales hautes » (2012),« fibrome utérin » (2011, réactualisation de 1999),« couple infertile » (2010), « incontinence uri-naire» (2009), « ménométrorragies » (2008), « prévention du cancer du col de l'utérus » (2007),« endométriose » (2006) et « grossesse extra-utérine » (2003). Lors du dernier conseil d’admi-nistration, il a été décidé d’essayer d’organiserune RPC « prolapsus génital », en collaborationavec d’autres sociétés savantes (AFU (CUROPF),SIFUD-PP, SCGP, SNFCP). Parallèlement, depuis2009, en partenariat avec Gynerisq, de nou-velles « RPC Risque » sont apparues, destinéesà aborder des thématiques plus ciblées : « ins-tallation des trocarts en cœlioscopie » (2009), « complications de la chirurgie prothétique duprolapsus » (2011), « hystéroscopie » (2013) et « hystérectomie » (prévu fin 2015) ayant fait l’objet de signalements type événements por-teurs de risque (EPR) ou événements indésira-bles graves (EIG) auprès de Gynerisq.

Le choix des sujets des RPC est proposé par lescoordonnateurs des RPC, discuté au sein duConseil Scientifique et validé par le conseild’administration. Depuis 2009, ces sujets sontaussi discutés en amont avec Gynerisq qui estforce de propositions. Selon l’importance dessujets proposés, certaines RPC d'obstétrique oude gynécologie peuvent être traitées la mêmeannée. Par exemple, l’année 2015 sera mar-quée par l’élaboration d’une RPC concernantle post-partum mais aussi une RPC sur la la dys-

tocie des épaules. Une réunion est program-mée avec Gynerisq le jeudi 4 décembre 2014au CNIT pour discuter des futurs sujets de re-commandations dont certains ont été abordéslors du dernier conseil d’administration (IVG etIMG médicamenteuse, prévention de la pré-maturité spontanée et de ses conséquencesen anténatal et rupture des membranes enparticulier).

L’année 2015 sera aussi marquée par un chan-gement d’un des coordonnateurs de la com-mission « RPC – section obstétrique » puisqueChristophe Vayssière a choisi de démissionnerde ses fonctions de coordination qu’il occupaitdepuis 2007. Il sera remplacé par Marie-VictoireSénat qui a participé précédemment à denombreuses RPC en tant qu’expert-rédacteur.Enfin, la commission « RPC – section obstétrique »élabore après chaque RPC un DPC validé parla commission DPC du CNGOF, DPC fourni « cléen main » aux médecins qui souhaitent orga-niser ce type de formation dans leur région, afinde diffuser largement les recommandations duCNGOF auprès de tous les professionnels desanté.

Loïc Sentilhes et Christophe Vayssière, chargésde mission de la section « RPC – obstétrique »

Xavier Deffieux, chargé de mission de la section« RPC – gynécologie/risque en gynécologie »

Le Conseil Scientifique joue un rôle de sugges-tion et de validation des thématiques et desorateurs pour les événements du CNGOF (ouen lien avec ce dernier). Cette année, outre leprogramme des Journées du CNGOF, leConseil Scientifique a participé à l’élaborationd’une session du CNGOF lors du Congrès del’European Board and College of Obstetricsand Gynecology (EBCOG) à Glasgow, per-mettant de mettre en valeur des études cliniques multicentriques françaises (étude NOCETER par Thomas Schmitz, étude PREMEVApar Damien Subtil…).

L’un des sujets récurrents des réunions duConseil Scientifique concerne la validation desthématiques des recommandations pour lapratique clinique (RPC) du CNGOF. Cetteannée, les responsables de l’organisation desRPC pour l’obstétrique ont changé : Marie-

Victoire Sénat succède à Christophe Vayssière,toujours associée à Loïc Sentilhes. Xavier Deffieux reste le responsable des RPC pour laGynécologie.

Le Conseil Scientifique du CNGOF a salué lacréation d’un Conseil Scientifique du CollègeNational des Sages-Femmes. Le CNGOF s’associera au CNSF pour la réalisation de leurpremière RPC sur le thème de l’utilisation del’ocytocine au cours du travail.

La commission chargée d’attribuer ou non leparrainage du CNGOF aux manifestationsscientifiques qui le sollicitent est organisée parMichel Dreyfus et Gérard Lévy.

Bruno Carbonne et François Goffinet,Responsables du Conseil Scientifique

Comment participer au travail d'unecommission ?

Manifestez votre intérêt en écrivant à :[email protected]

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Brèvesdu CollègeNOVEMBRE 2014 - N° 40

L'ODPCGO en 2014

Le DPC a eu quelques difficultés à se mettreen place, les exigences administratives étantlourdes. Pour notre spécialité, 2014 a vu un

développement favorable avec la réalisation de 32 thèmes dans 22 villes différentes. Plus de 1000spécialistes ont participé à un programme de DPC.Notre spécialité se positionne donc bien mais doitcontinuer ses efforts. Une charte de qualité est rédi-gée, un comité scientifique en est garant.

En janvier 2014, l’ODPCGO (regroupement des dif-férentes sensibilités de la gynécologie -obstétrique)obtient son agrément administratif et attend l’agré-ment scientifique de la Commission Scientifique Indépendante (CSI).

Pendant les 38es Journées nationales de décembre,vous pourrez profiter de votre présence au congrèspour satisfaire facilement à vos obligations de for-mation en vous inscrivant dès aujourd’hui : •par téléphone au 05 61 22 73 42 et par mail : [email protected]

•par courrier à : Matières Grises - ODPCGO, 18 place Roguet, 31300 Toulouse

Jean-Pierre Blanchère, Président de l'ODPCGO

Perspectives 2015 de la commission Démographie et offre de soins

Évolutions et perspectives du CEROG

E n janvier prochain, cela fera sept ansque le CEROG (Comité d’Éthique de laRecherche en Gynécologie Obsté-

trique) a été créé au sein du CNGOF. Faceaux exigences croissantes des éditeurs de pé-riodiques scientifiques concernant la valida-tion des recherches par des IRB (InstitutionalReview Board), le CNGOF et le GROG (Groupede Recherche en Obstétrique et Gynécolo-gie) avaient souhaité mettre en place unestructure destinée à aider les investigateursen délivrant un avis éthique et méthodolo-gique sur les projets de recherche non inter-ventionnelle.

Avant le vote par les parlementaires de la loidite Jardé, relative aux recherches sur la per-sonne, recherches interventionnelles et noninterventionnelles étaient distinguées. En pra-tique, elles le sont toujours puisque les décretsd’applications ne sont pas publiés. Si la re-cherche interventionnelle dans sa globalitérelève des Comité de Protection des Per-sonnes (CPP), les travaux non interventionnels(observationnels) sur patients ou sur donnéesne nécessitent que l’approbation préalabled’un Comité d’Éthique de la Recherche (CER)tel que le CEROG. Cela signifie à l’inverse queles collections biologiques et les études inter-ventionnelles, y compris les études apparte-

nant à la catégorie « soins courants », à savoirles recherches portant sur des soins habituelsmais où une procédure de surveillance inha-bituelle est mise en place en raison de la re-cherche, doivent impérativement faire l’objetd’une soumission à un CPP et n’entrent en au-cun cas dans les prérogatives des CER. Il en vade même des études visant à évaluer un dis-positif médical implantable.

Alors que l’objectif premier du CEROG était defaciliter les démarches permettant la publi-cation de travaux ne relevant pas d’un CPP, ilapparaît que le comité permet effectivementde combler un manque puisqu’en sept ans,ce sont plus de 400 projets de recherche quiont été examinés par les experts qui compo-sent les deux commissions de ce comité (re-cherche en gynécologie et AMP – rechercheen obstétrique et médecine fœtale).

Comme le précise la déclaration d’Helsinki, lespersonnes se prêtant à la recherche doiventêtre des volontaires informés. Aussi, le rôle duCEROG ne se limite pas à l’examen du proto-cole d’étude, mais consiste également enl’examen des modalités d’information et desdocuments produits à cet effet. Le devoir d’in-formation concerne bien sûr les travaux pros-pectifs ; il concerne également les études ré-trospectives sur données puisque les patients

doivent pouvoir être en mesure de s’opposerà ce que les données les concernant soientutilisées à des fins de recherche. Une trèsgrande part des discussions qui animent lescommissions du CEROG est en lien avec cetteproblématique de l’information.

Nous rappelons enfin qu’un avis favorable duCEROG ne se substitue en rien à la déclara-tion par l’investigateur de son fichier à la CNIL(Commission Nationale de l'Informatique etdes Libertés) et dans certains cas à l’avis duCCTIRS (Comité Consultatif sur le Traitement del'Information en matière de Recherche dans ledomaine de la Santé) .

Pour davantage d’informations sur le fonc-tionnement du CEROG et pour soumettre vosprojets de recherche qui ne relèvent pas d’unCPP, rendez vous sur la page web du CEROGhttp://www.cngof.asso.fr/D_PAGES/MCEROG_00.HTM.Dans quelques semaines, un système de sou-mission en ligne facilitant la démarche seramis à votre disposition.

Gérard Levy, responsable du CEROG

Vincent Letouzey, responsable de la sectiongynécologie-AMP

Elie Azria, responsable de la section obsté-trique-médecine fœtale

C ette commission est toute nou-velle et tente de s’atteler à unetâche difficile qu’est la perspec-

tive de l’évolution de la démographiemédicale de notre spécialité sur le terri-toire. L’évaluation de la démographiemédicale des décennies à venir est pri-mordiale afin de ne pas se retrouver enpanne de praticiens, ce qui serait dra-matique pour la santé des femmes et deleurs enfants.

Les acteurs qui ont permis d’avancercette année sur le sujet sont : - Jean-Luc Pouly- Michel Dreyfus- Maria Mandon

D’autres participants vont être progressi-vement intégrés à cette commissiondont les réflexions devront égalementtenir compte de la probable et pro-chaine réforme de l’internat.

L’analyse des modèles de projections actuels ne tient pas compte d’un certainnombre de paramètres tels que :- la féminisation très importante de notreprofession,

- la durée de vie professionnelle réelledes futurs praticiens,

- l’installation non homogène des nou-veaux arrivants sur le territoire.

De plus, notre spécialité souffre d’uneimage de pénibilité, de risques médico-légaux majeurs et de cotations d’actestout à fait insuffisants. Il faudra œuvrerpour améliorer notre visibilité pour lesjeunes étudiants en médecine afin deredevenir une spécialité plus attrayante.Il reste donc encore beaucoup de travailet j’invite toutes les bonnes volontés ànous rejoindre pour permettre d’avancersur ce difficile sujet.

Didier Riethmuller, responsable de lacommission Démographie et offre de soins

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Brèvesdu CollègeNOVEMBRE 2014 - N° 40

L’année 2014 de la commission Internationale

Notre commission comprend mainte-nant une quinzaine de membres actifs.L’équilibre Paris-Province et les modes

d’exercice est préservé ce qui permet un tra-vail commun de qualité.

L’année 2014 a été centrée sur la réactivité àl’actualité, l’enrichissement des DPC et le tra-vail sur la préservation de la fertilité.

En ce qui concerne l’actualité, le sujet « bru-lant » de 2013 sur la publication des résultatsdes centres de FIV a pris une inflexion plus po-sitive avec la mise en place dès 2015 de fichesindividuelles par tentative assurant (à terme)une meilleure visibilité et intelligibilité du rendudes résultats. De plus, l'Agence de la biomé-decine annonce enfin des moyens pour lescentres pour obtenir ce rendu, ce qui était né-cessaire.

L’année en cours a, par contre, encore montrél’insuffisance de la réponse française à la pro-blématique du don d’ovocyte. La prise de po-sition du CNGOF, impulsée par la commissionInfertilité sur une décision de l’ARS allant dans lemauvais sens (suppression d’autorisation dansl’Ouest), a permis de nous positionner en op-position à ces mesures restrictives qui finale-ment vont à l’encontre de l’intérêt des couples.

Les DPC autour des centres d’intérêt de lacommission (prise en charge des couples in-fertiles) reçoivent un succès mérité de partici-pation. Dans le fond, nous avons étoffé lessupports disponibles mais aussi fait évoluer lescontenus. Un niveau 2 permet d’aborder les stimulations. Nous avons mis en place un DPC« préservation de la fertilité » qui doit être inau-guré en 2015.

Notre commission est fière d’avoir mis enplace une session sur cette thématique aucours des Journées du CNGOF 2014. De plus,une étude nationale montrant l’état des lieuxde la fertilité des patientes post-cancer est dis-ponible et souligne les efforts à apporter dansce domaine.

L’année 2015 aura pour nous deux axes de tra-vail en dehors de la veille sur l’actualité de l’in-fécondité. Tout d’abord, la mise en place d’unDPC de niveau 3 pour les couples infertiles per-mettant de le réserver aux protocoles dans lecadre de la FIV. La commission va égalementœuvrer à mettre à jour des recommandationsqui datent de 2009 et les présenter fin 2015.

Au travail …

Jean-Philippe Ayel, responsable de la commis-sion Infécondité et préservation de la fertilité

Actions 2014 de la commission Infécondité et préservation de la fertilité

L'es évenements marquants de l'annéesont les suivants :

1/ ASIE DU SUD-EST

• Vietnam. Le programme FFI (Faisant Fonctiond'Interne) soutenu par le ministère des Affairesétrangères et initialisé par le Collège dans les an-nées 90, a laissé la place à un programme de for-mation des formateurs. Beaucoup d'anciens FFIsont devenus responsables des hôpitaux univer-sitaires et en concertation avec eux, nous avonsmis en place en 2010 un « Diplôme inter-universi-taire de techniques avancées en gynécologieobstétrique » basé à la faculté de médecined’Angers (Pr Ph. Descamps). Nous en sommes au2e cursus de ce diplôme différent et distinctchaque année, avec un diplôme de PMA, un demédecine materno-fœtale et un de chirurgieavancée. La dernière mission consacrée à la chirurgie vient d'être assurée en novembre àHanoi (30 étudiants) et Hué (60 étudiants) par Xavier Deffieux et Franck Léonard.Par ailleurs, trois congrès franco-vietnamiens ontété organisés en 2009, 2011 et 2013 à Hanoi et Hô Chi Minh-Ville, tous couronnés de succès et leprochain congrès est prévu en mai 2015.

•Cambodge. Suite aux décisions des ensei-gnants khmers et du recteur qui ont réduit la ma-quette de notre spécialité à trois ans, le CNGOF adécidé, en accord avec les responsables du FSPà Phnom-Penh, de ne plus assurer directementde modules d'enseignement mais d'apporter unappui pédagogique pour la formation des formateurs, la présélection des candidat(e)sDFMS/A, la rédaction des thèses, et l'organisationd'un « projet simulation » en gynécologie-obsté-trique. Depuis 2005, un étudiant khmer vientchaque année se spécialiser en France soit surun poste du contingent national D.F.M.S.A, soit

grâce à une bourse de mécénat gérée par leCollège. Deux d’entre eux viennent de passerune année de formation dans le service du Pr H. Fernandez au Kremlin Bicêtre, et un vientd'arriver pour une spécialisation de chirurgie endoscopique dans le service du Pr J. L. Bénifla.

• Laos. 2014 était la 3e année d’un appui à lacréation d’une école de sages-femmes dans cepays qui n’en formait plus depuis 1992 (580 décèsmaternelles/100 000 naissances). Même si cetappui ne sera pas pérennisé au-delà, une pre-mière promotion de 22 sages-femmes sera di-plômée en 2015.

2/ AFRIQUEDe nombreuses actions ponctuelles sont en ges-tation : Mauritanie, Cameroun (où une déléga-tion de 40 juniors est invitée gracieusement auxJournées du Collège).Au Sénégal, le Collège a envoyé une délégationde 10 orateurs au premier congrès franco-séné-galais organisé à Dakar du 20 au 23 mais 2014par le Pr Cheik Tidiane Cissé, et co-présidé par lePr B. Hédon. Ce congrès, qui réunissait de nom-breux participants de toute la sous-région afri-caine, a été aussi un succès. Le Pr R.X. Perrin,Président de la Société africaine de gynécologie-

obstétrique (SAGO), nous a demandé de parti-ciper aux travaux du congrès annuel de la SAGOqu’il a présidé à Brazzaville en novembre 2014.

3/ EUROPELes contacts sont régulièrement suivis avec lesautres sociétés savantes européennes (Royaume-Uni, Pays-Bas, Allemagne) via le « four countriesmeeting » qui s'est réuni fin juillet à Berlin.

4/ QUÉBECLe Collège québécois (AOGQ) souhaite partici-per davantage aux Journées du CNGOF ainsiqu'aux actions internationales francophonespuisque deux observateurs québécois nous accompagneront en mai 2015 au Vietnam.Il est également prévu de resserrer nos liens pourfavoriser les fellowships au Québec (cf. commu-nication de Ph.Descamps à la session JnGOF le 4 décembre prochain).

5/ FIGO

L'année 2015 sera une année importante puisquela France devra être réélue pour garder sonsiège. Prochaine réunion les 29-30 mai 2015 à Mel-bourne.

Gilles Dauptain et Philippe Descamps, responsa-bles de la commission Internationale

Workshop à Dakar

Le Pr S. Arulkumaran, Pre� sident de la FIGO et lePre� sident de la Socie� te� japonaise de gynécologie-obstétrique

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Brèvesdu CollègeNOVEMBRE 2014 - N° 40

Bilan 2014 de la commission Échographie

Actions 2014 et perspectives2015 de la commission

Expertises

L'a prévention du développement d’unemédecine défensive, la prévention desproblèmes humains et assurantiels liés à la

qualité inégale des expertises, l’adaptation denotre société savante au décret sur l’insuffisanceprofessionnelle pour les gynécologues-obstétri-ciens et les demandes répétées faites au Collègepour assistance technique ou avis sur des dos-siers en cours de procédures justifiaient la créa-tion de cette commission. Elle réunit aujourd’hui 9 experts judiciaires hospitaliers, hospitalo-univer-sitaires ou libéraux qui souhaitent pérenniser etrendre toujours plus attrayante la session exper-tises de nos Journées pour actualiser les connais-sances des experts et préparer les confrères àd’éventuelles procédures. En créant en 2015 unprogramme DPC spécifique à destination des ex-perts judiciaires, des assureurs et en collaborationéventuelle avec la chancellerie, les assureurs etles associations de patients, la commission sou-haite participer aux obligations de formation des experts et être force de propositions sur l’organi-sation générale des expertises en gynécologie-obstétrique.

Patrick Fournet, responsable de la commission Expertises

La commission d'Orthogénie duCNGOF tente de « ratrapper letemps perdu » en mettant les bou-

chées doubles. Un gros travail vient de seterminer qui concerne les conseils de bonusage en matière de contraception d'ur-gence rédigés par le Docteur ChristianJamin avec les contributions collectivesdu groupe. Ce texte sera mis à la disposi-tion des collègues mais la manière de lediffuser reste encore à déterminer.

Pour les Journées du Collège, la partiecontraception de l'orthogénie qui estcommune avec la gynécologie médi-cale sera programmée avec cette disci-pline sur une session commune.

La contraception des mineures (pour peuqu'il s'agisse des contraceptifs rembour-sés) est désormais gratuite à conditionque l'ordonnance porte la mention"contraception mineure gratuite" ainsique la date de naissance de l'adoles-cente. Quand la confidentialité est sou-haitée, le pharmacien doit utiliser uncode spécifique le permettant.

Les professeurs des universités-praticienshospitaliers de gynécologie-obstétrique

et de gynécologie médicale ont été lesdestinataires d'un courrier visant à les sen-sibiliser à la formation des internes dansles domaines de l'IVG et de la contra-ception. Une enquête est d'ailleurs pré-vue auprès des internes au cours del'année 2015 pour connaître plus précisé-ment leur niveau de formation théoriqueet leur pratique en orthogénie. Le logbook du CNGOF est complété par unchapitre orthogénie pour que la forma-tion technique soit correcte sur ce pointet attestée par les séniors.

Un projet de recherche est prévu pourdéterminer la dose de mifégyne à mettreen œuvre dans l'IVG médicamenteuse, etune véritable RPC dans ce domaine ainsique dans le domaine de l'IMG devraitêtre programmée dans l'année à venir.

La commission d'Orthogénie espère atti-rer de nombreux collègues lors des Jour-nées du Collège où les mises au pointsont de qualité et susceptibles d'intéresserune grande majorité d'entre eux.

Israël NISAND, responsable de la com-mission d'Orthogénie

Compte-rendu des travaux de la commission d'Orthogénie

Actions en 2014

1) Centralisation des projets de DPC en rapportavec l’échographie (V. Houfflin-Debarge) dontl’état d’avancement est le suivant :

2) Normalisation des critères de qualité pour lamesure de la clarté nucale et de la longueurcranio-caudale, travail mené à la HAS en col-laboration avec le CFEF et le CEPPIM, en cours

d’aboutissement pour uneconvergence nationale descritères qualité échogra-phique dans le dépistagede la trisomie 21.

3) Participation active duCNGOF au Club des utilisa-teurs de BioNuQual, unebase de données via inter-net permettant d’analyserde façon détaillée les infor-mations sur le dépistage dela trisomie 21 transmises parl’agence de la bioméde-cine, les laboratoires agréés,les échographistes. Le CNGOF a ainsi pu jouerle rôle qui est le sien dans lasécurité des dépistagesproposés aux femmes en-ceintes.

4) Diffusion des recommandations échogra-phiques suite aux RPC sur le retard de croissanceintra-utérin : un courrier circulaire sera envoyéaux membres pour les aider à appliquer les re-commandations du CNGOF en matière de dé-pistage des fœtus petits pour l’âge gestationnel.

5) Vidéos pédagogiques en ligne : des vidéospédagogiques à destination des internes ontété mises en ligne sur le site du CNGOF. Le lienva être diffusé par l’AGOF.

6) Organisation de la session d'imagerie desJounées 2014.

Projets 2015

1) Prévention du risque infectieux lié à l’écho-graphie endovaginale.• Participation à un projet PREPS en colla-boration avec le CFEF (soumis).

• Projet d’enquête de pratiques. 2) Établissement de directives qualité pourl‘échographie gynécologique.3) Réflexion sur la simulation en échographie.

Marc Dommergues, responsable de la com-mission Échographie

Sujet Responsable point 2-10-2014

Écho en gynécologie J.M. Levaillant Pas d’information

Écho avant 11 SA M, Collet En cours

RCIU G. Grangé et V. Tsatsaris Déposé

Écho en salle de naissance D. Riethmuller En cours

Relation soignant-soigné R. FavreProposition de fusion avec le dossier « annonce » rédigé par B Guigues

Utilisation optimale del'image et Doppler R. Favre Projet

Annonce après échographie de dépistage

B. GuiguesDéposé Collaborations : M. Dommergues, D. Lemery, R. Favre

Échographie « clinique » focalisée en consultation (1re intention, urgence)

B. Guigues En cours

Cerveau fœtal C. Garel et R. Favre Objectif 2016

Échographie 11-13+6 V Houfflin Debarge Objectif 2015

Page 6: Brèves - CNGOFcngof.net/Publications-CNGOF/Breves/Breves/CNGOF-breves-40.pdfjurys pour l’attribution des bourses de recherche. Les lauréats des bourses pour l’année 2014 sont

Depuis le 31 mars 2013, tous lescontraceptifs remboursables parl’assurance maladie peuvent (et

doivent) être délivrés gratuitement aux mineures de plus de 15 ans.

Il s’agit donc, à ce jour, des progestatifs etœstroprogestatifs oraux contenant du lévo-norgestrel (LNG) ou du noréthistérone, desDIU au cuivre, des SIU au LNG, de l’implantsous-cutané, du désogestrel 75 (à ce jour,une seule spécialité remboursable : Opti-mizette®), de l’acétate de médroxyproges-térone, et des contraceptions d’urgencehormonales au LNG ou à l’acétate d’uli-pristal (UPA).

Pour cela, le prescripteur doit établir une or-donnance nominative portant la mention « contraception mineure gratuite » ainsi quela date de naissance de l’adolescente. Il estpréférable que cette prescription soit isolée(faire 2 ordonnances si prescription d’autresmédicaments associés).

Si la mineure est sur la carte vitale de sesparents et si elle souhaite le secret, le phar-macien dispose d’un code permettant laconfidentialité de délivrance au même titreque la contraception d’urgence au LNG.

Il est indispensable que ces conditions deprescription et de délivrance soient connueset respectées par l’ensemble des acteurs(médecins, sages-femmes et pharmaciens)pour contribuer au meilleur accès à lacontraception des mineures de plus de 15 ans.

La délivrance des contraceptifs, sans res-triction de molécule ni d’âge, ainsi que despréservatifs, demeure gratuite pour les mi-neur(e)s dans les centres de planification etd’éducation familiale (CPEF).

Nathalie Trignol pour la Commission d’Or-thogénie du CNGOF

Conditions de prescription de contraception pour les 15/18 ans

Le 12 juin dernier, les professeurs OlivierGraesslin, Hervé Fernandez et EmileDaraï ont écrit une lettre au nom du

CNGOF à destination de Jean Debeaupuis,directeur général du ministère des Affaires so-ciales et de la Santé, Direction générale del'offre de soins (DGOS) dont voici la teneur : « Nous avons pris connaissance du rapport surla chirurgie ambulatoire (CA) qui nous est parvenu peu de temps avant la tenue de laréunion au ministère le 5 juin dernier. La gynécologie-obstétrique est particulièrementconcernée par cette activité et l’objectif deplus de 50 % d’actes chirurgicaux réalisés enambulatoire nous paraît tout à fait réaliste pournotre spécialité eu égard à la typologie desinterventions que nous pratiquons. Néanmoins,cette augmentation ne pourra pas se fairesans efforts organisationnel et financier, avecdes retombées économiques favorables quine seront possibles que dans un deuxièmetemps. Dans notre spécialité, le déploiementet l’augmentation de l’activité ambulatoiretiennent plus à une amélioration du processus organisationnel qu’à des évolutions tech-niques. La lecture de ce rapport nous amènedonc à faire plusieurs commentaires et pro-positions : (…) »

Cliquez sur ce lien pour lire la lettre dans sonintégralité : http://www.cngof.asso.fr/documents/breves/CNGOF_breves_40.pdf (identifiant : cngof, mot de passe : cngof)

Lettre à destination de la DGOS concernant

le rapport sur la chirurgie ambulatoire

Directeur de publication : Pr B. Hédon (Montpellier)Rédacteur en chef : Pr Ph. Descamps (Angers)Comité de rédaction : Pr Ph. Deruelle (Lille), Pr O. Graesslin (Reims)

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Brèvesdu CollègeNOVEMBRE 2014 - N° 40

La décision de suppression de l'autorisationde la pratique du don d’ovocytes (DO) àla clinique de la Sagesse à Rennes est

malencontreuse à bien des égards. Elle va à l’en-contre de la prise de position très claire de notreCollège en faveur de la pluralité des modesd’exercice. Elle délivre un message négatif vis-à-vis du DO alors qu’il a la plus grande difficulté àse développer dans notre pays, et qu’il est lacause d’un mouvement transfrontalier massif. Ellecontribue à faire peser encore plus la responsa-bilité et la charge du DO sur le secteur publicalors qu’aucun moyen supplémentaire ne lui aété donné.

Cette décision éminemment contestable del’ARS de Bretagne amènera inéluctablement unebaisse de l’offre de soins dans un domaine quiest déjà extrêmement déficitaire.

Bernard Hédon

Soutien au centre d’AMP(aide médicale à la

procréation) de la cliniquede la Sagesse à Rennespour la pratique du don

d’ovocytes

Perspectives 2015 de la commission Précarité

Le conseil d'administration a approuvéla création d'une commission « Préca-rité » qui a pour but de développer

notre réflexion sur la façon dont notre exerciceprofessionnel doit s'adapter pour mieux pren-dre en compte les besoins spécifiques des pa-tientes en situation personnelle de précarité.Tous ceux qui sont concernés par ce sujet sontinvités à se faire connaitre auprès du secréta-riat du collège ([email protected]). Ga-geons qu'il y aura rapidement une session surce sujet lors de nos Journées !

Bernard Hédon

Perspectives 2015 de la commission

Simulation

I l s’agit d’une nouvelle com-mission coordonnée par Benoit Rabischong et Olivier

Graesslin. Son objectif à terme estde définir une nouvelle politiquepédagogique afin de dévelop-per l’apprentissage en gynécolo-gie-obstétrique par la simulation.Il faut souligner, à ce titre, la créa-tion en 2014 de la Société franco-phone de simulation en santé(SOFRASIMS, Président J.Y. Granry)à laquelle le CNGOF a été asso-cié avec d’autres sociétés sa-vantes. Il y sera représenté par B. Rabischong (vice-président).La mise en place de cette com-mission simulation interviendra enpratique lors des 38es Journéesnationales.

Benoit Rabischong, responsablede la commission Simulation