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I de l’agglomération et de la frontière I LE journal DE N°19 juin 2009 Gratuit Portrait francine Court, une femme d’exception L’invité françois roth, auteur d’un livre sur robert Schuman Environnement terville étudie la qualité de son air Actualité françois marzorati, le sous-préfet, en visite à terville doSSier Budget 2009 Démarrage du chantier de la bibliothèque de Terville

Budget 2009 démarrage du chantier de la bibliothèque de ... 19.pdf · I de l’agglomération et de la frontière I ... reCette de CuiSine 98 journal de terville ... Daniel Payntar,

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I d e l ’ a g g l o m é r at i o n e t d e l a f r o n t i è r e I

Le journal de N°19 juin 2009 Gratuit

Portraitfrancine Court, une femme d’exception

L’invitéfrançois roth, auteur d’un livre sur robert Schuman

Environnement terville étudie la qualité de son air

Actualitéfrançois marzorati, le sous-préfet, en visite à terville

doSSier

Budget 2009 démarrage du chantier de la bibliothèque de Terville

2 le journal de terville JUIN 2009

Sommaire

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aCtualité tervilloiSe42 • Le sous-préfet François Marzorati en visite à Terville

• Une nouvelle déchetterie pour les Tervillois ◗

éduCation 46 Le projet éducatif global mise en place par Terville

SoCial 48 • L’Insertion par l’Activité Economique fait

chantier sur les berges de la Veymerange • Atelier de cuisine : la recette du partage ◗

environnement52 Terville étudie la qualité de son air ◗

travaux 54

leS ConSeilS de léon 58

aCtu deS aSSoCiationS 60 • Rencontre avec Dominique Didier,

le Président de la nouvelle association tervilloise « Terville Chasse à l’arc » • La conférence de l’ATNA fait salle comble • Le TFOC toujours à la hauteur • Les Mamies Tricoteuses viennent en aide au Niger ◗

leS éChoS du 112 65

reportageS 74 • Le salon à l’envers 2008

• Les ecclésiales du Bon Pasteur, rencontres 2008 • La folle semaine de Saint Nicolas • Le succès des festivités de fin d’année • Le Téléthon 2008 • Les semaines spéciales du centre aéré de l’ATEJ • La fête foraine • Terville fête ses sportifs ◗

hiStoire loCale 88

voS droitS 90

ça vouS intéreSSe 92

infoS pratiqueS 93

reCette de CuiSine 98

journal de terville - n°19 - juin 2009directeur de publication Patrick Luxembourgerrédaction du journal Hôtel de Ville - Route de Verdun - 57180 Terville - Tél. 03 82 88 43 95 - Fax 03 82 34 22 21 / rédactrice en chef Frédérique Munerol / rédactrice en chef adjointe Maud Niedercorn / rédaction Maud Niedercorn, Frédérique Munerol, Daniel Payntar, Jean-Marc Thomas, Aziz Mébarki, Tiago Mateus, Laura Slendzak / photos : Xavier Muller / maquette Scoop communication / montage Scoop communication / tirage 5000 exemplaires / N° ISSN en cours / dépôt légal à parution / Couverture Atelier d’architecture & d’urbanisme Philippe Schmitt et atelier d’architecture & de design Jim Clemes S.A

édito 3

vie tervilloiSe 5

agenda 19

l’invité du journal 20 François Roth, auteur du livre « Robert Schuman,

du Lorrain des frontières au Père de l’Europe ».

noS voiSinS 22 • Michel Paquet, Président de la Communauté de

Communes de Cattenom et environs • Camille Gira, Député-maire de Beckerich au Luxembourg, un village à la pointe de la biocons-truction. • Le 40e Régiment de Transmission de Thionville fête ses 40 ans • Une association pour les élus frontaliers • Du nouveau dans le Grund : les rives de la Clausen • Présentation du livre « La Lorraine en face » de Roger Cayzelle

BrèveS de SeCteur 35

portrait 36 Francine Court « une femme d’exception »◗

Présentation du

budget 2009

doSSier

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Nord

mo

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LE JOURNAL DE TERVILLE juin 2009 3

I N°19 juin 2009 I Gratuit

EDITO

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Chers Tervillois, Chers lecteurs, Chers amis du Journal de Terville,

Par mon silence, j’ai fait prendre beaucoup de retard à la sortie de ce numéro du Journal de Terville. Je dois avouer que je m’interrogeais sur les propos que j’allais vous tenir eu égard à notre actualité locale mais aussi départementale.

Cette actualité, c’est bien évidemment le nouveau coup dur porté à l’appareil industriel mosellan et tout particulièrement à la sidérurgie et l’automobile.

Une situation encore terriblement aggravée par les très grandes difficultés qu’elle entraîne dans notre tissu d’entreprises sous-traitantes et prestataires. C’est réellement un nouveau morceau de notre passé, de notre présent et de notre avenir qui disparaît et on ne sait pas ce qu’il en restera finalement.

La Moselle souffre encore parce qu’avec 70 000 emplois directs de frontaliers français, la place financière de Luxembourg connaît et va connaître, elle aussi, des turbulences et des transformations. Or, ce sont bien au moins 150 000 Mosellans qui directement ou indirectement dépendent de la dynamique luxembourgeoise.

Sur ce dernier point, qui peut s’opposer à la volonté des grands États et de notre Président de moraliser l’activité financière ? Ceci dit en tant qu’élu mosellan, en tant qu’avocat à Luxembourg, en tant qu’ami du Grand Duché, je veux dire ici – quoi qu’il m’en coûte – que les Français doivent cesser de caricaturer leur voisin, ami et cousin, dont le seul tort est d’avoir su, avec intelligence et pragmatisme, se construire un rôle et une place dans le concert des puissantes nations européennes. Je peux vous dire, qu’en liaison directe avec les autorités luxembourgeoises, je me suis battu pour faire refluer la caricature et progresser la connaissance de ce qu’est vraiment la réalité luxembourgeoise.

Depuis des mois, pour ma part c’est un combat de dix ans, Patrick Weiten et moi-même nous battons aux côtés des Maires de notre secteur – le Maire de Thionville, lui, ne partage pas notre point de vue – pour construire en direction du nord un espace de développement et d’avenir. C’est ainsi par exemple que nous demandons la création d’un G.E.C.T. (Groupement Européen de Coopération Territoriale) de grande dimension du Luxembourg à Longwy jusqu’à Thionville. Je m’en suis ouvert au Préfet qui soutient cet espoir car il est le premier à comprendre réellement notre territoire nord-mosellan ; c’est ainsi par exemple que nous nous battons pour enfin solutionner le problème du transport grâce à V.I.T.A.L. et à la troisième voie d’autoroute, notamment ; c’est ainsi encore que nous nous battons en faveur du projet d’un grand port « intérieur » en liaison avec celui d’Anvers qui, une fois de plus, nous voit naturellement tournés vers le nord européen, si proche.

Face à tout cela ma conclusion est simple, après huit mois de rendez-vous à Paris sur nombre de sujets, j’ai fini par me demander si nous étions encore bien Français. Il n’est pas question de se plaindre, il est question de se réveiller et de travailler à l’émergence d’une vision d’avenir et de responsabilité politique en mesure de renouveler et d’asseoir notre présence auprès des autorités nationales. Parce que c’est vrai, il y a dans notre département quelques funestes élus dont je doute qu’ils nous représentent brillamment et efficacement. Une petite pique : le ridicule rejoint la bêtise quand on imagine que la Commune de Terville pourrait rejoindre la 10e circonscription de Florange. Que les promoteurs d’une telle ânerie soient assurés que cela ne me gêne en rien, qu’ils soient aussi conscients – si toutefois ce mot peut avoir un sens pour eux – que leurs habitudes de boutiquiers insultent et portent atteinte à une population qui a déjà pendant vingt ans souffert de leurs petits arrangements et de la somme de toutes leurs lâchetés.

Le Nord-Moselle doit se réveiller, être respecté et tous ses élus continuer à se serrer les coudes comme ils apprennent à le faire, dans le sens du bien commun.

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46

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patrick luxembourgerMaire de Terville

Vice-Président de la Communauté d’Agglomération « Portes de France – Thionville »,

chargé des relations transfrontalières

LE JOURNAL DE TERVILLE juin 2009 5

renContre inter-CluBS

Le club tervillois de patchwork “T’patch” organisait le 14 mars dernier une “Journée de l’Amitié” dans la salle LE112. Gine Kitten, Présidente de l’association, avait invité à cette rencontre inter-clubs les clubs de Manom, de Volkrange, de Florange et de Sierck-les-Bains.Une centaine de personnes participaient à la rencontre, qui sera organisée l’an prochain par le Club de Volkrange.

jean-paul BoulaY, Capitaine honoraire

Le Lieutenant Jean-Paul Boulay, Conseiller Municipal de Terville, a reçu, le 13 mars dernier, la nomination honorifique de Capitaine Honoraire des Sapeurs-Pompiers de Terville des mains de Patrick Luxembourger. La cérémonie s’est déroulée sur le parvis de l’Hôtel de Ville en présence du Colonel Tarrillion, Adjoint au Chef de corps départemental, Chef de groupement du secteur de Thionville, du Commandant Smith Chef de corps des pompiers de Thionville et Commandant de compagnie, de Francis Harter, Lieutenant, Chef de corps du centre d’incendie de Terville ainsi que de nombreux Tervillois, Présidents d’associations, membres du Conseil Municipal et sapeurs-pompiers de Terville.Patrick Luxembourger et le Colonel Tarrillion ont remis le képi et les épaulettes décorés des galons de Capitaine Honoraire des Sapeurs-Pompiers à Jean-Paul Boulay, récompensant ainsi son dévouement à la population tervilloise dans les rangs des pompiers de Terville, qui a duré quatante ans. Francis Harter, Chef de corps du centre tervillois, après avoir évoqué le parcours et les états de service du Lieutenant Boulay, a remercié les élus pour leur participation à la cérémonie. Puis Edith Talarczyk, la première Adjointe au Maire, dans un discours à la fois émouvant et drôle, a fait part de quelques souvenirs partagés avec Jean-Paul Boulay et son épouse Yolande.La cérémonie s’est achevée par un cocktail servi dans le hall d’honneur de l’Hôtel de Ville. ◗

la première pierre du petit dernier

Le 21 mars dernier, Patrick Luxembourger, Maire de Terville, et Michel Biecher, Directeur Général de Nexity-Est, ont posé la première pierre du projet immobilier de l’Ytrium de Nexity. Ce futur nouveau quartier tervillois sortira de terre sur le site de l’ancien magasin BUT, déménagé sur la zone du Linkling depuis quelques années. Cet important projet immobilier est l’une des premières illustrations de l’important travail de réflexion sur l’urbanisation du secteur Est de Terville mené depuis 2002 par l’équipe municipale.L’Ytrium s’étendra sur une superficie de 2,7 hectares et comptera plus de 170 logements : des appartements (du 2 au 4 pièces), des logements intermédiaires (du 3 au 5 pièces), ainsi que des maisons de ville. Batigère participe au projet en proposant une quarantaine de logements conventionnés. Le programme comportera également quelques commerces de proximité en façade, rue de Verdun.Le promoteur engagera par ailleurs de nombreuses démarches pour limiter l’impact de ses activités sur l’environnement et favoriser le développement durable (économie d’énergie, confort et la santé, utilisation de matériaux renouvelables, gestion de l’eau et tri des déchets…).De son côté, la Ville de Terville accompagnera ce projet par quelques travaux d’aménagement et d’embellissement de l’entrée de ville, côté Thionville. À l’occasion de cette manifestation, Patrick Luxembourger a également souhaité rappeler aux entrepreneurs que la Mairie serait « vigilante et exigeante » sur la bonne réalisation de l’Ytrium dans les délais impartis. ◗

vie tervilloise

6 le journal de terville JUIN 2009

vie tervilloise

Plus de 220 élèves Tervillois (du CP au CM2) ainsi que les enfants des mercredis récréatifs ont visité « La Trilogie de l’hygiène », une exposition organisée par l’ATEJ du 3 au 6 mars derniers sous le préau du centre socio-culturel Georges Brassens.En fin de visite, le jeune public sensibilisé à l’hygiène corporelle, bucco-dentaire et alimentaire était invité à laisser un mot de prévention sur l’arbre de l’hygiène.Les supports pédagogiques utilisés lors de cette exposition ont été prêtés par l’espace ressources de la CPAM de Thionville et de Metz. ◗

un tervilloiS Sur la SCène du galaxie

Le 28 février dernier, le Tervillois Guillaume Masson (voir portrait du Journal n° 18) s’est produit sur la scène du Galaxie d’Amnéville au profit des Restos du Cœur. Agé de 23 ans, il est l’un des solistes du nouveau spectacle de Laurent Berna : « La Partition », une comédie musicale qui réunit sur scène 7 solistes, 150 choristes (Chœur en portée d’Arlon, le Tourdion de Metz et Crescendo de Bouzonville) et 70 musiciens. Ce show rencontre un véritable succès actuellement. Après l’Arsenal, Guillaume Masson et toute l’équipe du spectacle se sont donc produits au Galaxie d’Amnéville devant 2 000 spectateurs. À la fin du concert, le jeune Tervillois s’est livré à une séance d’autographes.La recette de cette soirée a été reversée aux Restos du Cœur. ◗

une nouvelle vitrine du développement duraBle à terville

Thierry Weber est électricien de formation. Il a créé à Terville, en novembre 2008, l’entreprise Weber.EICE : E comme Électricité générale, I comme Informatique téléphonie, C comme Chauffage électrique et E comme Énergie renouvelable. Dans le cadre de ses compétences liées aux énergies renouvelables, elle est la première entreprise à proposer, sur la commune, des solutions d’aménagement qui appartiennent au développement durable. Pose de pompes à chaleur, chauffage au sol, installation de structures photovoltaïques, calcul et mesure des besoins en énergie… En se spécialisant dans la vente et l’installation de solutions, de matériels et d’équipements pour la production d’énergies renouvelables, Weber.EICE se positionne en tant qu’entreprise dite « responsable ». ◗

un dimanChe danSant

La chorale Saint-Charles a réuni les amateurs de thé dansant le 8 mars au 112. Les élus tervillois Nicole Zullo et Louis Deroualle, accompagnés de leurs conjoints, participaient à ce dimanche festif. De nombreux Tervillois ainsi que des habitants des communes voisines ont dansé jusqu’à 20h. ◗

hYgiène et alimentation

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vie tervilloise

Coup de Chapeau !

Le Journal de Terville félicite les Tervillois et Tervilloises qui se sont illustrés par leurs brillantes performances en gymnastique cette saison dans des clubs ou associations extérieurs.Chloé Michelon, Andréa Sicolo, Léa et Thomas Zanon, Romane et Charline Brice ont tous fait un podium lors des championnats de gymnastique de Moselle ou de Lorraine, en équipe ou en individuel. ◗

le marathon d’un tervilloiS

Après avoir couru plusieurs marathons et accompli quatre fois la « Diagonale des fous » à la Réunion, le Tervillois Sylvain Stein a participé au 24e Marathon des sables qui s’est déroulé du 27 mars au 6 avril derniers dans le Sahara sud-marocain. Sylvain Stein termine à la 226e place en 30 h 42 mn 56 s, après avoir parcouru une distance de 245 km sous une chaleur accablante oscillant entre 40 °C et 50 °C. À noter qu’ils étaient 770 à finir la course sur les 879 inscrits. ◗

prodige deS éCheCS

Le Tervillois Sébastien Feller a aujourd’hui 17 ans. Joueur d’échecs accompli, il est devenu Grand Maître International en 2007 et se classe actuellement 14e toutes catégories confondues au niveau français. Le 22 février dernier, il s’est classé 3e au Festival International d’Échecs de Nancy, battant des adversaires venus de Russie, de Belgique et d’Inde. Sébastien Feller prépare cette année son Bac ES. Une fois son diplôme en poche, il se consacrera totalement à sa passion pour devenir professionnel. Une évidence lorsqu’on a eu le même professeur que Kasparov et qu’on talonne les meilleurs joueurs au monde avec une vingtaine d’années d’avance. ◗

retour aux annéeS 80

Après une soirée disco organisée en 2008, les Vadrouilleurs ont organisé le 14 février une soirée spéciale « années 80 » dans la salle du 112. Le DJ Jean Luc, de Tip Top Anim, était aux platines pour animer cette soirée ponctuée par un quizz musical qui aura permis aux plus chanceux de repartir avec de beaux cadeaux. ◗

8 le journal de terville JUIN 2009

vie tervilloise

thé danSant de l’atna

Le thé dansant organisé par l’ATNA à l’occasion de la Saint-Valentin a réuni plus d’une centaine de personnes le 8 février dernier qui se sont retrouvées pour danser la valse, la rumba et le tango et partager café et douceurs. ◗

remiSe deS médailleS aux perSonnelS muniCipaux

Le personnel municipal de la Ville de Terville s’est réuni le 26 février dernier au 112, pour honorer 17 agents qui ont consacré vingt, trente, voire trente-cinq ans à la fonction publique territoriale. Patrick Luxembourger, Maire de Terville, a ainsi épinglé aux vestes des agents : 3 médailles d’or, 7 de vermeil et 10 d’argent.

MÉDAILLES D’ARGENT (20 ans)Doris MORILLON, Brigitte HUMMEL, Fabienne KAISER, Nathalie ERSFELD, Pascal BOUCHER, Philippe CIUFFETELLI, Philippe PICKEL

MÉDAILLES DE VERMEIL (30 ans)Louise GAINE, Christine POTIER, René DERECH, Jean-Bernard IACOMUCCI, Serge GALLUZZO, Patrick CLEACH, Robert DINHOF

MÉDAILLES D’ORMarie-José PETITFRERE, Léon JUNGLING

jouer au volleY aveC leS proS du tfoC

Du 9 au 13 février, dans le cadre de Macadam Sport, les 40 participants âgés de 11 à 18 ans se sont rendus au gymnase des Acacias pour s’essayer au volley-ball. Les jeunes Tervillois ont bénéficié des conseils des volleyeuses professionnelles du TFOC. À l’issu de ce stage d’initiation, organisé par la Ville de Terville et l’ATEJ, Paul Ceglarski, Conseiller délégué aux sports de Terville, a tenu à féliciter ces jeunes sportifs qui ont ensuite reçu des mains des filles du TFOC leurs récompenses. ◗

Quelques départs à la retraite ont également été fêtés.

DÉPARTS EN RETRAITEGérard SIWIASZEZYK, Marcel BRAUN.

Patrick Luxembourger et la Municipalité ont également souhaité à travers cette soirée, rendre hommage à Gilles MASSON pour l’ensemble de ses prestations bénévoles. Retraité de la commune, il portait depuis 1982 le costume du Saint Nicolas et du Père Noël à l’occasion des fêtes de fin d’année, pour la plus grande joie des enfants du personnel municipal et de tous les petits Tervillois. ◗

LE JOURNAL DE TERVILLE juin 2009 9

vie tervilloise

pleinS feux Sur terville

Les Tervillois se sont inscrits nombreux, cette année, au « concours des plus belles illuminations », organisé par la Direction de l’Animation Communale de la Ville. Le jury, composé de Christelle Hoel, Conseillère Municipale, Louis Deroualle, Adjoint au Maire, et d’agents municipaux, s’est rendu dans les rues de Terville le jeudi 11 décembre à la tombée de la nuit pour désigner les plus belles décorations de Noël 2008. C’est à l’occasion de la cérémonie des vœux que Denise Wagner, Conseillère Municipale déléguée aux commerces, et Patrick Luxembourger ont remis les prix aux vainqueurs du concours. Isabelle Kowal, la gagnante de la catégorie « Pavillons », a remporté un VTT offert par Decathlon ainsi qu’un bon d’achat de 80 € offert par Leclerc. ◗

L’Assemblée Générale du Tennis Club Tervillois s’est déroulée le samedi 31 janvier dernier à la mairie de Terville et a démontré une nouvelle fois le dynamisme et le potentiel du club qui enregistre une légère augmentation de ses effectifs, pour atteindre les 104 licenciés. Le TC Tervillois continue sa progression puisque la future mise en place d’un club-house et la structuration de l’école de tennis permettront de doter le club de l’accueil et des compétences nécessaires pour accroître son activité. Cette manifestation était également l’occasion de mettre à l’honneur les jeunes de l’école de tennis par une remise de médailles et de récompenses et d’honorer le juge arbitre Laurent Mantovani sans qui l’organisation des tournois ne serait pas possible. Edith Talarczyk, Première Adjointe au Maire, ainsi que Philippe Gébus et de Paul Céglarski, élus tervillois, Jean Paul Jaton, Président du Comité de Moselle de Tennis, et Francis Simon, Président de secteur de tennis de Thionville, avaient répondu à l’invitation du Tennis Club Tervillois.

Les jeunes médaillés du club en 2008 sont :Maelle Guth, 10 ans ; Matéo André, 11 ans ; Maxime Corona, 11 ans ; Romain Corona, 8 ans ; Erma Sljivo, 17 ans ; Irma Sljivo, 18 ans ◗

le tenniS CluB tervilloiS Continue Sa progreSSion

Félicitations aux lauréats du concours : Dans la catégorie « Pavillons »1. KOWAL Isabelle2. EPP Lisou3. FERNANDES Charles4. ABEL Sébastien4. TAVARES Carlos5. PRUDHOMME Anita

6. ERSFELD Christophe7. CHERRIER Serge8. HUBERT Christelle9. GONCALVES Laurence

Dans la catégorie « Appartements » :1. PERDON Michel2. BENTZ Claude3. GEORGEN Francis4. LORIN Anita5. YELITCHITCH Frédéric

6. PRUDHOMME Jacques7. HAMANT Stéphane8. KRIER J. Didier

Dans la catégorie « commerces » :1. Citrus Fleurs2. Boulangerie Falkenrodt3. Coiffeur Anthémys4. Coup de Pattes5. Ambulance BERARDI

Nous adressons nos remerciements chaleureux et particulièrement appuyés aux commerçants tervillois et thionvillois qui ont offert des lots superbes aux lauréats : Afflelou, Anthémis, But, Boulangerie Falkenrodt, Boulanger, Castorama, Caves du Val d’or, Citrus Fleurs, Conrad et Nau, Cultura, Cycles Pierron, Decathlon, ED, Garage DMA, Leclerc, Jardiland, Miam Miam, le Nina, Pizza Dom et le Syndicat Mixte à Vocation Touristique « Les 3 Frontières ». ◗

10 le journal de terville JUIN 2009

vie tervilloise

leS vœux du maire

Le 21 janvier dernier, le Maire de Terville a présenté ses vœux pour l’année 2009. Dans la salle du 112 s’étaient réunis les nouveaux Tervillois, les présidents des associations ainsi que les nouveaux commerces et les bénévoles du 112. Devant l’assemblée présente, Patrick Luxembourger a remercié les élus municipaux ainsi que les 54 associations qui participent à la vie et à l’animation de la commune. Il a ensuite souhaité la bienvenue aux 144 nouvelles familles qui sont arrivées sur Terville en 2008 et qui représentent au total 336 personnes, dont l’âge se situe entre 25 et 40 ans ainsi que des enfants en bas âge.

Denise Wagner, Conseillère Municipale déléguée aux commerces, a ensuite pris la parole pour accueillir les représentants des 14 commerces qui sont venus s’installer à Terville en 2008. ◗

leS artiSteS lorrainS à l’honneur au 112

Le 17 janvier dernier, LE112 a accueilli une exposition collective et éphémère d’art, de musique, de vidéo et d’artisanat. Une dizaine d’artistes de la région, membres du Collectif LEZ’ART PLASTIK, s’étaient réunis autour de Delphine Marconato, jeune artiste locale, pour donner naissance à « l’Éveil du LEZ’ART PLASTIK », une exposition-événement. Pour une soirée seulement musiciens, photo-graphes, vidéastes, plasticiens, peintres et artisans d’art ont pu présenter leurs créations, visuelles ou sonores, ou vendre leurs réalisations. L’occasion pour ces jeunes talents régionaux de se faire connaître du public. ◗

Ce mardi 20 janvier, les assistantes maternelles de Terville ont été invitées à se réunir pour s’informer sur la nouvelle réglementation sur les régimes de retraites et de prévoyance. Diverses questions ont également trouvé leurs réponses et les assistantes maternelles ont proposé de rencontrer individuellement chaque personne, pour un bilan personnalisé et gratuit. ◗

deS aSSiStanteS maternelleS prévoYanteS

LE JOURNAL DE TERVILLE juin 2009 11

vie tervilloise

la galette deS roiS du tenniS de taBle

L’Association Tervilloise de Tennis de Table s’est réunie pour partager la galette des rois le 17 janvier dernier. Le Président Jean-Claude D’Accriscio a remercié tous les inscrits ainsi que la Municipalité, représentée à cette occasion par Paul Céglarski, Conseiller Délégué aux Sports, pour leur présence et leur soutien. Puis il a félicité les joueurs, qui ont accumulé les victoires. Les cadets sont premiers de leur poule, les juniors sont invaincus en départementale 3 et montent en départementale 2 ; quant aux seniors de D2, ils terminent seconds. ◗

leS projetS du terville CYClo CluB

À l’occasion de l’Assemblée Générale du Terville Cyclo Club, le 10 janvier 2009, les membres du TCC ont élu un nouveau bureau et Guy Vauthier en qualité de Président. La vice-présidence sera assurée par Francis Gontrand, le secrétariat par Françoise Vauthier et la trésorerie par Guy Seller. L’arrivée de deux nouveaux licenciés a également été célébrée avant d’évoquer la randonnée cyclotouriste « la Tervillloise » qui aura lieu le 21 juin prochain et plusieurs week-ends « vélo » en préparation. ◗

leS jSp à l’honneur

Le 11 janvier, se sont déroulés deux événements majeurs pour les jeunes pompiers. Les 12 JSP (jeunes sapeurs-pompiers) de Terville, âgés de 13 à 16 ans, se sont vus remettre le drapeau symbolisant leur unité, (il sera porté soit par Madison Guerder soit par Alexandra Ponsard qui préparent toutes deux leur brevet de titulaire) alors que certains jeunes pompiers sont montés en grade. David Thony et Jonathan Hilat ont reçu le grade de 1re classe des mains de la 1re Adjointe Edith Talarczyk et Jérémie Roux est devenu caporal. Le Lieutenant Francis Harter, Chef du centre incendie de Terville et Laurent Teuchert, Président de l’Amicale ont ensuite prononcé quelques paroles pour féliciter et encourager ces excellents résultats. ◗

réunion d’état-major deS SapeurS-pompierS au 112

Le 12 janvier, la réunion « Compagnie » du Service Départemental d’Incendie et de Secours de Moselle s’est tenue au 112 à Terville. Une première puisqu’elle est généralement organisée dans les centres d’incendie de secteur, comme Metz. À cette occasion, le chef du centre de Terville, Le Lieutenant Francis Harter, avait réuni toute son équipe. Cette manifestation rassemblait les représentants des trois groupements de Moselle (Thionville, Saint-Avold, Metz), les chefs de service, le Président du SDIS, M. Blanchet, le Directeur du SDIS, M. Franoz, les chefs des centres d’Uckange ou encore de Thionville. Portant sur le bilan des événements passés et sur les projets à venir, la réunion s’est avérée fructueuse. ◗

12 le journal de terville JUIN 2009

vie tervilloise

ColiS de noël pour leS foYerS « raoul loeB » et « la villa »

Le 16 décembre, les élus Philippe Wacheul, Denise Wagner, Christiane Muck et Yolande Vanduch se sont rendus aux foyers « Raoul Loeb » et « la Villa » pour remettre aux résidents leurs colis de Noël.

diStriBution de ColiS gourmandS au 112

Le 17 décembre dernier, les élus Nicole Zullo, Yolande Vanduch et Louis Deroualle ont remis aux Tervillois de plus de 65 ans leurs colis gourmands sur le thème du petit déjeuner. ◗

ConCert de noël de l’atem

À l’occasion du concert de Noël du 16 décembre dernier, l’ATEM a sollicité toutes ses classes de formation musicale : l’orchestre des jeunes ou encore les classes de musique de chambre. Sur des répertoires variés, accompagnés de chants de Noël, les groupes ont fait une démonstration convaincante. Les quatre cents spectateurs ont également assisté à la première représentation publique du chœur d’adolescents conduit par Véronique Klein. ◗

remiSe deS ColiS à domiCile

Les 18 et 19 décembre derniers, les élus tervillois se sont rendus au domicile des personnes handicapées ou de celles ne pouvant se déplacer, pour s’assurer que chacun reçoive son colis de Noël. ◗

une ag départementale

L’Assemblée Générale du Comité Départemental de Tennis, le 12 décembre dernier, réunissait tous les Présidents et les représentants des Clubs de Moselle. Au total, trois cents personnes environ ont assisté à cette assemblée. À l’initiative du TC Tervillois, c’est la Ville de Terville et ses agents municipaux qui ont organisé l’événement qui s’est déroulé en présence de Patrick Luxembourger, Patrick Weiten, Vice-Président du Conseil Général de la Moselle, et de nombreux invités. Après un bilan des exploits sportifs du département (la Moselle a le quasi-monopole des victoires en Lorraine), de ses projets et de ses chiffres, l’élection du nouveau Président du comité a eu lieu : l’arbitre Jean-Paul Jaton succède à Christian Dick. ◗

LE JOURNAL DE TERVILLE juin 2009 13

vie tervilloise

une douBle utilité pour la BourSe aux jouetS de SoS BiBeronS

La bourse aux jouets du 10 décembre dernier, organisée par SOS Biberons au 112, avait pour rôle d’aider financièrement ses actions caritatives de fin d’année. Les jouets vendus à petits prix permettaient également de gâter ses enfants pour Noël sans se ruiner. ◗

SpeCtaCleS deS éColeS

Les élèves du CP au CM2 des écoles élémentaires de Terville ont pu assister au 112, les 4 et 5 décembre derniers, au spectacle « Simon et Maître Ornicar », présenté par la compagnie du Théâtre DEST. Les enfants ont pu découvrir toute la créativité qu’offre notre langue. Loin de ses contraintes, elle est pour tous un matériau inépuisable, pour conter, raconter, inventer, et faire rêver. Un joli conte philosophique pour enfants.Quelques jours plus tard, les élèves des écoles maternelles de Terville, ainsi qu’une dizaine d’enfants de la crèche, se sont rendus au 112 pour assister au spectacle « Petite Indienne », proposé par Les 3 Chardons. ◗

un nouveau Cadre de vie pour l’aSSoCiation du logement

Le CLCV, l’Association Consommation, Logement et Cadre de Vie, a emménagé fin novembre 2008 dans son nouveau local, au 3 avenue De Gaulle. Grâce à la Mairie de Terville et à Moselis, la CLCV dispose maintenant d’un lieu plus grand, plus pratique et plus accueillant pour recevoir ses adhérents. ◗

marChé de noël à StraSBourg pour leS tervilloiS de 65 anS et pluS

Tôt le matin du 5 décembre, la soixantaine de participants tervillois ont pris le bus pour deux heures de route direction le marché de Noël de Strasbourg. Les élus Yolande Vanduch et Philippe Wacheul les ont accompagnés et ont également arpenté les rues décorées de la capitale alsacienne. Ils ont ensuite fait escale à Mittelbronn à l’heure du dîner et ont pu échanger quelques anecdotes de la journée avant de regagner Terville. ◗

14 le journal de terville JUIN 2009

vie tervilloise

le taBaC, C’eSt paS taBou !

En collaboration avec la Ville de Terville, l’ATEJ, l’Association Tervilloise de l’Enfance et de la Jeunesse a proposé, du 25 au 27 novembre 2008, l’exposition « Jamais la première cigarette » présentée au 112. Panneaux explicatifs, jeux, projections vidéo et plaquettes explicatives ont permis d’informer et de sensibiliser les plus jeunes aux dangers du tabagisme. ◗

entre aSSiStanteS maternelleS et parentS

Le 22 novembre, à l’occasion de la journée nationale des assistantes maternelles, celles du secteur ainsi que des parents ou des futurs parents se sont réunis au centre Georges Brassens. L’intérêt était de discuter des conditions d’attribution, de l’agrément, d’un nouveau contrat de travail, des congés payés… Du côté des parents, des questions comme le choix d’un(e) assistant(e) maternel(le) ou encore les horaires spéciaux ont pu être abordés. ◗

leS handiCapéS moBiliSéS pour le téléthon

Un tournoi de quilles réunissant une trentaine de résidents du foyer Raoul Loeb a été organisé par l’Amicale des Cités, le 29 novembre dernier, au profit du Téléthon. L’Adjointe au Maire Sylviane Schroeder et le Conseiller Délégué aux Sports, Paul Céglarski, les ont félicités et ont offert à chacun une boîte de chocolats et un tee-shirt. Christiane Muck et Raymond Kayser ont également été salués pour leur investissement au sein de l’association tervilloise. ◗

leS oiSeaux de terville ChouChoutéS

En décembre dernier, les nichoirs installés par les Services techniques depuis mars 2008 dans les écoles et le parc Châtillon, au foyer des personnes âgées et au foyer Raoul Loeb ont été vérifiés puis équipés d’une mangeoire. Alain Lemal, Adjoint à l’Environnement, Louis Deroualle, Adjoint aux Services techniques, et Léon Jungling, responsable du Centre Technique Municipal, ont participé à l’opération pour préserver les espèces animales qui vivent dans la nature au cœur de la ville. Ces mesures avaient pour but de protéger les oiseaux qui ne migrent pas l’hiver et de leur fournir de la nourriture, qu’ils auraient eu grand mal à trouver, en vue des sols glacés et du grand froid. ◗

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vie tervilloise

l’atna joue CarteS Sur taBle

C’est par un dimanche d’automne, le 16 novembre dernier, que l’ATNA a convié ses adhérents à un concours de belote. Plus d’une vingtaine de personnes se sont retrouvées au 112. C’est une Tervilloise, Mme Hesse, qui s’est vu remettre le premier prix, suivie par M. Thein. Tous les participants ont été récompensés pour leur participation. ◗

proChaineS retrouvailleS en oCtoBre

Le Foyer des Anciens, qui accueille les Tervillois de 65 ans et plus, a achevé sa saison en avril dernier. Phillipe Wacheul, Adjoint au Maire, a conclut cette saison en présentant le programme de la prochaine saison qui démarrera à l’automne prochain. ◗

ChriStiane muCk memBre du Comité national Bowling SChere

La Conseillère Municipale de Terville, Christiane Muck, bien connue au sein de la commune pour son engagement en faveur des handicapés au travers de l’Amicale des Cités, vient d’être nommée secrétaire du Comité National Ninepin Boowling Schere de la FFBSQ, la Fédération Française de Bowling et de Sport de Quilles. Cet organisme est chargé de promouvoir l’éducation par les activités physiques et sportives, de développer et d’organiser la pratique de ces activités, d’assurer la formation et le perfectionnement de leurs cadres bénévoles et de délivrer les licences et titres fédéraux.Seule femme à avoir été choisie par le Comité, Christiane Muck s’est dite très fière d’avoir été élue. La manifestation s’est déroulée le 2 novembre dernier à Metzervisse. Quelques jours plus tard, le nouveau comité s’est réuni, pour la première fois de son histoire, à l’Amicale des Cités de Terville pour élire les différentes commissions. À cette occasion, l’élue tervilloise a été nommée Présidente d’une commission qui lui est chère, celle des personnes handicapées. Nous souhaitions à travers ces quelques lignes la féliciter pour ses nouvelles responsabilités et son engagement sans faille auprès de ce public et auprès des Tervillois. ◗

le foot féminin en forCe à terville

Le mercredi 29 octobre dernier, le traditionnel rassemblement des joueuses nées en 1998, 1999 et 2000, le « Festi Foot », a eu lieu sur le terrain du SC Terville, qui possède deux équipes féminines. Au programme, travail technique et matches pour les jeunes Tervilloises Camille, Charline, Romane, Julia, Laura et leurs camarades des environs encadrées par Fred Gallissot et Nicolas Kremer du District Mosellan de Football. À cette occasion, Claire Lefèvre, la responsable du développement du football féminin au sein de la ligue de Lorraine de Football, a remercié le club de Terville pour son investissement dans le développement du football féminin, notamment chez les plus jeunes. ◗

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la mer engloutit le112Du 15 au 21 octobre s’est déroulée au 112 une exposition sur le thème « la mer et les marins ». Les écoliers tervillois ont pu découvrir des activités ludiques comme un atelier d’apprentissage de l’alphabet de la marine et un stand de fabrication des nœuds marins. La visite commentée sur la Marine Nationale a également séduit les élus à l’origine de la manifestation, Marie-Jo Vatry, Adjointe à la Culture, et Daniel Costagliola, Conseiller Municipal délégué. ◗

la réSidenCe erCkmann-Chatrian a du goût

Dans le cadre de la Semaine du goût, la résidence Erckmann-Chatrian organisait un repas sur le thème « produits du terroir ». Après un apéritif accompagné de verrines, les résidents et les élus municipaux ont dégusté une tartiflette. Les anniversaires du 3e trimestre étaient également célébrés. La journée s’est achevée par des jeux. ◗

Bienvenue à la ferme

Dans le cadre de la 22e exposition avicole franco-luxembourgeoise, LE112 accueillait une sélection des meilleurs volailles, lapins et pigeons de la région. L’exposition avicole s’est achevée par la remise des prix, en présence d’élus : Edith Talarczyk, Première Adjointe du Maire de Terville, et Patrick Weiten, Vice-Président du Conseil Général de la Moselle. Le Grand Prix de l’exposition a été attribué à Jean-Marie Rohr, avec « Plymouth Naine », dans la catégorie volailles. Pour les autres prix, dans les catégories volailles, lapins et pigeons concouraient les villes de Terville, de Dudelange (Luxembourg) et d’Hayange. Les gagnants tervillois sont, entre autres, Mathieu Rohr (volailles), René Wolff (lapins) et Ernest Gutt (pigeons). ◗

ChanSonnetteS pour petiteS oreilleS

Un spectacle musical dédié aux tout-petits de 1 mois à 3 ans s’est déroulé à l’espace « Bébé lecteur » de la halte-garderie « la Baleine Bleue » de Terville. Monsieur Barnabé a proposé aux enfants d’être spectateurs et acteurs d’un voyage au cœur de la chanson enfantine. Marie-Jo Vatry, Adjointe à la Culture, accompagnée de son petit-fils, ainsi qu’une cinquantaine de mamans et d’enfants ont assisté à cette repré-sentation offerte aux familles tervilloises par la Municipalité. ◗

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vie tervilloise

quelqueS motS Sur un piano

Le spectacle « Notes d’amour » proposé par la Compagnie Héliotrope Théâtre dans le cadre de la manifestation nationale « Lire en Fête » s’est déroulé dans les locaux de la Bibliothèque. En guise de préambule, un cocktail a réuni les spectateurs dont les élus Marie-Jo Vatry, Christiane Muck, Yolande Vanduch et Philippe Wacheul. Une représentation avec, en tête d’affiche, Sylvie Lyonnet, Gillian Duda et… un piano ! Une trentaine de personnes sont venues assister à cette alternance de lectures de poèmes, de textes, de citations connues et de chansons. ◗

100 et un autre printempS

Jeudi 18 septembre, Patrick Luxembourger, accompagné des membres de la Municipalité, Yolande Vanduch, Nicole Zullo et Philipe Wacheul, a répondu à l’invitation d’Emma Waltrini qui célébrait ses 101 ans. Ils ont été accueillis par sa fille Anne-Marie qui leur a raconté quelques anecdotes sur la longue et sage vie de sa maman, l’une des doyennes de Terville.

En mars 2009, Jeanne Hergott fêtait elle ses 103 ans à la maison de retraite « les Tilleuls » à l’occasion d’un repas placé sous le thème du printemps. À cette occasion Phillipe Wacheul, Adjoint aux Personnes âgées, lui a offert un bouquet de fleur au nom de la municipalité tervilloise. ◗

troqué ou vendu

La bourse aux livres du dimanche 7 septembre à l’initiative de Mme Vatry, Adjointe à la Culture, s’est déroulée dans le préau du centre Georges Brassens. Une trentaine d’exposants, dont Mme Mathieu, Conseillère Municipale, ont vu défiler quelque 70 personnes dans l’après-midi. Les affaires ont été bonnes pour certains. Un enfant a ainsi pu récolter 70 euros en vendant ses bandes dessinées. Les assistantes maternelles ont proposé au public boissons et gâteaux. ◗

le Sport en famille

L’ASTTT, l’Association Sportive Tervilloise de Tennis de Table, a organisé le samedi 27 septembre dernier, une journée « sport en famille ». Pour l’occasion, le club avait mis à disposition des visiteurs du matériel pour permettre à chacun de découvrir ou de s’essayer à cette discipline : démonstrations de haut niveau, tournois inter-familles, rencontres et défis avec des joueurs confirmés.Cette journée aura également permis à deux jeunes Tervillois de découvrir le club et de s’y inscrire. Une action qui a porté ses fruits puisqu’une dizaine d’autres jeunes de 12 à 17 ans leur ont emboîté le pas le mois suivant. ◗

18 le journal de terville JUIN 2009

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inauguration deS travaux

Le 5 septembre, la Municipalité avait convié les parents d’élèves du groupement scolaire le Moulin à célébrer la fin des travaux. Le Maire de Terville, Patrick Luxembourger, était présent à l’inauguration accompagné de nombreux élus : Sandra Fraquet, Laurence Zanon, Marie-Jo Vatry, Louis Deroualle, Roland Felten ou encore Jean-Paul Boulay. Dans son discours d’introduction, Patrick Luxembourger a souligné l’opportunité de « se retrouver, d’échanger avec les Tervillois et de répondre à leurs questions ». Il a également fait partager son bonheur à l’assemblée présente, celui d’être papa pour la seconde fois. En présence de Gilles Leleux, le Directeur du groupement scolaire, et des membres de la Municipalité, les parents d’élèves ont pu constater l’ampleur des travaux accomplis (voir Journal n° 18). ◗

l’aBBé de palmarin remerCie leS tervilloiS

À l’occasion de la messe d’action de grâce prononcée le 30 août 2008 en l’église Saint-Sébastien, l’abbé de Palmarin, Joseph Diaw, a tenu à remercier les Tervillois et tous les membres de la Communauté pour leur accueil chaleureux et leur générosité lors de la collecte réalisée au profit des habitants de son village. Au nom du Conseil de Fabrique de Veymerange-Élange, l’abbé Thiry a également remis à l’abbé de Palmarin la somme de 1 500 €, réunie grâce aux dons de plusieurs Tervillois, de Veymerangeois et des Missions Extérieures. Cet argent permettra, entre autres, de financer la scolarisation d’enfants démunis, de parrainer une fillette, de rénover le dispensaire et d’acheter du matériel éducatif. Le séjour de Joseph Diaw aura également été l’occasion de donner vie à l’association « Les Amis de Palmarin » dont la mission sera de favoriser et de développer davantage encore les échanges solidaires entre la Communauté de paroisses du Bon Pasteur et le village sénégalais. ◗

leS vadrouilleurS Se moBiliSent pour hautmont

L’association des « Vadrouilleurs » a organisé une collecte pour les sinistrés d’Hautmont, une ville du nord de la France ravagée par une tornade. Les nombreux Tervillois qui ont déposé leurs dons dans le hall de l’Hôtel de Ville ont permis aux Vadrouilleurs de collecter près d’une tonne de produits : deux réfrigérateurs, des lits pour bébés, des petits pots, des couches, du shampooing, et des dons de plusieurs organismes. À travers ces quelques lignes, Le Journal de Terville souhaitait adresser des remerciements tout particuliers aux Tervillois ainsi qu’aux nombreux commerces et associations qui ont participé : le Centre Leclerc, les « Vadrouilleurs » eux-mêmes, le Centre Social Le Lierre et les Restos du Cœur de Thionville. C’est avec une camionnette mise à disposition par la Mairie de Terville que les élus à l’initiative de la collecte, Yolande Vanduch et Philippe Wacheul, accompagnés par quelques membres de l’association, se sont rendus à Hautmont pour distribuer le fruit de leur collecte en compagnie des élus de la Ville. ◗

argent de poChe !

L’association « Top Forme » a organisé, comme elle le fait deux fois par an, une bourse aux jouets et accessoires pour enfants, le 31 août dernier. Profitant du beau temps, elle s’est déroulée en plein air dans la cour de l’école Marcel Pagnol. Parmi la quarantaine d’exposants présents, un garçon de 12 ans. Pour se faire un peu d’argent de poche, il était venu lui aussi vendre ses vêtements devenus trop petits et ses jouets. ◗

Le jeudi 4 juin // l’EFS, Établissement Français du Sang, organise une collecte de sang au 112 de 16h à 19h.

Les 13 et 14 juin // la Saint Jean en Musique : SCÈNE ROCK/SKA AU 112Le samedi 13 juin de 19h30 à 1h30 : •The Teabells•Thirteen dead trees•Rouler Pinder•First aid•They’re red hotFÊTE FAMILIALE DANS LE PARC CHÂTILLONLe samedi 13 juin // dès 19h et le dimanche 14 juin à partir de midi.Orchestre « Keep Coo », stands d’animations, restauration, structure gonflable, barbe à papa, pêche aux canards…

Le 21 juin // la randonnée cyclo touriste « la Tervillloise », organisée par le TCC (le Terville Cyclo Club), départ du parking Place de la Liberté vers 6h. Inscription auprès de Mr Sellier au 03.82.82.86.40. Remise des coupes et récompenses à 12h.

Le mardi 23 juin // au 112 à 20h : concert de fin d’année des élèves de l’ATEM.

Le jeudi 25 juin // au 112 à 20h : concert de fin d’année des élèves de l’atelier blues/jazz/rock de l’ATEM.

Le lundi 29 juin // au 112 à 20h : concert de fin d’année des élèves de l’atelier vocal de l’ATEM.

Du Mercredi 1er juillet au vendredi 24 juillet // le Raid citoyen. Pour participer c’est simple, il vous suffit d’avoir entre 11 et 15 ans et de former votre propre équipe qui devra être composée de quatre personnes (2 filles, 2 garçons). Renseignements et inscriptions à l’ATEJ : 03 82 34 14 14 Du mercredi 8 juillet au samedi 24 juillet // Macadam Sport pour les adolescents âgés de 11 à 17 ans. Renseignements et inscriptions à l’ATEJ : 03 82 34 14 14 Le lundi 13 juillet // cérémonie commémorative au cimetière dès 19h suivi d’un vin d’honneur servi dans le Hall de l’Hôtel de Ville.Le Mardi 14 juillet // Bal dès 19h dans le Parc Châtillon animé par l’orchestre Jean Traina, retraite aux Flambeaux et feu d’artifice tiré depuis le plan d’eau à 23h15 (La Ville offrira des lampions aux enfants). Boissons et restauration sur place.

Le 24 juillet. // « Passeurs d’images » dans le Parc Châtillon - Projection en plein air du film d’animation «Les 3 brigands » gratuite et ouverte à tous. Restauration sur place dès 20h proposée par les Nounous de Terville. Démarrage de la projection à 22h. Vente de Pop Corn par la CLCV.

Le 23 août // vide grenier organisé par Terville animation de 7h à 18h rue de Verdun. Pour réserver votre emplacement, contactez M. Gérard Grasse au 03 82 34 47 38 ou 06 62 80 05 68.

Le dimanche 20 septembre // Promenade gourmande dans Terville. Une marche de 8 km à la découverte des sites historiques de la Ville et des mets issus de la tradition alsacienne. La marche est accessible et ouverte à tous, parents, enfants et grands-parents. Pour participer il est impératif de réserver votre place à l’avance. Renseignements et inscription par téléphone au 03.82.88.79.90 de 10h à 12h et de 15h à 17h du lundi au vendredi.

AgendaJUIN JUILLET

AoûT

SEPTEMBRE

LE112 double la mise avec Simple Minds les 6 et 7 juillet 2009

Le groupe de JIM KERR et de CHARLIE BURCHILL, cofondateurs de Simple Minds, fêtera ses trente ans sur la scène tervilloise avec la tournée « 30 YEARS LIVE » juste après la sortie de leur nouvel album – Graffiti Soul. La tournée européenne démarre en Allemagne début juin. Juste après Berlin, ils seront au 112 de Terville deux soirs d’affilés pour un show « version club » dont raffolent les fans.

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L’invité du Journal

Le Journal de Terville - Robert Schuman est né au Luxembourg, a été sujet de l’Empire wilhelmien avant de devenir français en 1918. Comment caractérisez-vous son terreau géographique, culturel et politique ? François Roth - Robert Schuman est lorrain mais il est un Lorrain ouvert bien au-delà des limites de la Lorraine, notamment vers le Luxembourg et l’Alsace. Son biculturalisme fait qu’il est à la fois français et allemand. Se rendant ainsi loyal, avant novembre 1918, à l’égard de l’Empire allemand, puis de la France, tout comme ensuite de Pétain en 1940… C’était le contraire d’un rebelle ! Politiquement, il se tenait proche des idées du Zentrum allemand, proche surtout des Luxembourgeois de sa génération, d’orien-tation conservatrice et chrétienne-sociale. Il devient français en 1918, tout en étant loyal à la Nation, mais Robert Schuman ne partage pas la mystique républicaine à l’instar de Blum, Herriot ou Poincaré. Il est hostile à la laïcité : il s’en accommode pour la France mais pas pour l’Alsace-Moselle. Élu député de Metz dès 1919, il est alors un parlementaire travailleur, rapporteur d’un certain nombre de lois dans l’entre-deux-guerres. Quoique de droite, il vote néanmoins les lois sociales du Front Populaire

robErt SchumAN, « L’HOMME D’ÉTAT FRANçAIS qUI PARLAIT LE LUXEMBOURGEOIS »...

tout comme il est favorable au syndicalisme chrétien et aux conventions collectives.

Le JT - Votre ouvrage traite sans tabou aucun de l’at-titude de Robert Schuman durant les années noires. Qu’en a-t-il été exactement ? FR - Il vote les pleins pouvoirs à Pétain le 10 juillet 1940, ce que ne lui pardonneront jamais les gaullistes. Mais dès le 12 juillet, il n’est plus ministre. Il retourne très vite à Metz où les autorités alle-mandes l’emprisonnent en septembre 1940 et ce, durant sept mois avant de l’envoyer en avril 1941 en résidence surveillée dans le Palatinat à Neustadt-an-der-Weinstrasse. Après son évasion en août 1942, il se rend à Vichy où il demande une audience au Maréchal Pétain et à Laval. Il ne sera jamais reçu. Notez qu’il se rend à Vichy et non à Londres. Robert Schuman n’a jamais pris le moindre contact avec la Résistance. Il avait été un partisan décidé et précoce de l’armistice de 1940. De Gaulle est même allé le voir avant le 18 juin, Schuman l’a certainement éconduit. Pour le Général, il n’était pas « un vrai Fran-çais », c’était selon des dires qu’on lui aurait prêtés « un bon boche mais un boche quand même », ce à quoi Schuman a répondu en faisant référence à l’ascen-dance du Général : « Et dire

Un « saint en veston ». Tel l’ont baptisé, après sa mort survenue en 1963, ceux de ses plus fervents partisans. Robert Schuman, quoique homme d’une infinie discrétion, n’en a pas moins contribué, en compagnie de quelques autres comme Jean Monnet ou Konrad Adenauer, à faire émerger l’idée d’une Europe politique unie. Dans l’âpre contexte de la guerre froide mais aussi celui de la reconstruction d’après-guerre, le député mosellan, né sujet de l’Empire allemand en 1886, s’est taillé l’image d’un homme politique travailleur, opiniâtre et profondément honnête dans l’exercice de ses fonctions de ministre ou de Président du Conseil. Néanmoins, les programmes, entre autres, de la Communauté Européenne du Charbon et de l’Acier et de la Communauté Européenne de Défense qu’il a fermement défendus lui ont attiré les foudres peu amènes de ses opposants gaullistes ou communistes… Dans sa biographie intitulée « Robert Schuman, du Lorrain des frontières au Père de l’Europe », rédigée sur la base d’archives privées inédites venues compléter le fonds déjà existant, l’historien et politologue François Roth revient sur les racines et l’itinéraire d’un homme d’État, grand artisan du rêve européen. Sans jamais pourtant céder à la tentation de l’hagiographie.

interviewFRANçOIS ROTH Historien et politologue

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L’invité du Journal

que je n’ai pas de grand-mère badoise ! »

Le JT - Sur quels autres sujets les deux hommes après-guerre s’opposent-ils ?FR - De Gaulle le pensait prêt à faire fondre la France dans un état fédéral européen avec abandon de souveraineté, en particulier dans le domaine militaire. Ceci dit, la Commu-nauté Européenne du Charbon et de l’Acier n’était pas le pro-jet de Schuman mais celui de Jean Monnet mais il a accepté de le prendre en res-ponsabilité politique pour trois raisons : d’abord parce que c’était un projet d’inspiration française. Deuxièmement, c’était une solution aux dif-ficultés naissantes entre la France et la nouvelle RFA qui proposait une coopération sur un pied d’égalité d’une signification commerciale et symbolique considérable. Pour finir, c’était un domaine où les deux pays s’étaient auparavant affrontés. Ce dé- but de réconciliation franco- allemande était ouvert à d’autres pays d’Europe qui, du coup, devenaient les garants de ces bonnes relations. La Communauté Européenne de Défense, pour sa part, était avant toute chose une réponse à la menace soviéti-que sur l’Europe car la guerre de Corée a eu pour consé-quence mécanique de réduire

fortement les effectifs améri-cains en Europe. De fait, les Français sont très hostiles à un quelconque réarmement allemand impliqué par ce projet.

Le JT - Que peut-on dire de ses relations avec le Vati-can ? FR - Il existe entre Schuman et le Vatican de réelles conver-gences spirituelles, culturelles et politiques. Comme lui, après guerre, à Rome, on

souhaite un État allemand qui s’intègre à l’Ouest mais aussi que s’organise l’Europe dans le contexte de la lutte contre le communisme. Aujourd’hui, par exemple, quoique n’ap-partenant pas à la même génération, on peut aisément considérer le pape Benoit XVI comme culturellement très proche des valeurs et des idées de Robert Schuman.

Le JT - Et de celles entrete-nues avec les maîtres des Forges ?FR - Je ne pense pas que Schuman ait été, comme le fut par exemple Albert Lebrun, « un député de l’Industrie ». Il n’avait pas beaucoup d’alliés dans les milieux industriels, à part les De Wendel. Ceux-ci d’ailleurs se sont opposés initialement à la CECA. C’est finalement Albert de Wendel qui s’y ral-liera. Néanmoins, Schuman ne reçoit pas d’argent des De Wendel car il disposait de revenus suffisants qui lui permettaient d’être indé-pendant.

Le JT - Que pensez-vous de l’auréole que certains de ses fidèles voudraient lui voir porter ?FR - Certaines personnes qui militent pour sa béatifica-tion pensent qu’il peut être un modèle pour la jeunesse et les hommes politiques. Je n’y crois pas car le monde a changé en près de cinquante ans, mais il a été un homme probe et intègre. Certes, il n’a jamais été un chef politique, à l’image, par exemple, de De Gaulle ou de Mitterrand. C’était par ailleurs un orateur médiocre et ennuyeux mais il ne jouait pas des faiblesses des autres dans le combat politique. Mais il correspondait avant toute chose à ce que les gens attendaient de lui en Lorraine germanophone. Pour l’anecdote, Schuman par-lait couramment le platt au comité électoral de Thionville. Et un journal du Grand- Duché a même titré un jour : « L’homme d’État français qui parle le luxembourgeois » !

Propos recueillis par Aziz Mébarki

extraitS ChoiSiS Le catholique : « Certes, il entretenait des liens étroits et suivis avec les autorités religieuses, et se présentait comme un fils soumis de l’Église. En revanche, il était réservé à l’égard des candidatures ecclésiastiques, estimant que la place du clergé n’était pas dans la politique active. » (p. 194)

Président du Conseil pendant les grèves insurrectionnelles de fin 1947 : « Robert Schuman n’était pas le faible que son manque de prestance et sa frêle apparence physique laissaient supposer.

Alors que le pays venait de sortir sans drame majeur de cette passe dangereuse, Georges Bidault, ministre des Affaires étrangères, (…) expliquait à Alain Poher, ancien directeur de cabinet de Schuman : “Il est significatif que la République soit capable de faire d’un homme politique moyen un chef de gouvernement remarquable.” » (p. 316-317)

Artisan de la création du Conseil de l’Europe : « Du 12 au 16 mai 1949, il passa cinq jours à Strasbourg pour participer aux côtés de Winston Churchill aux premiers pas de cette assemblée européenne dont on attendait beaucoup trop peut- être. Ce fut Robert Schuman qui insista et obtint gain de cause pour fixer à Strasbourg le siège de cette assemblée, dont il faut rappeler qu’elle fut la première instance européenne. » (p. 350-351)

Et de la réconciliation franco-allemande… : « Dans des notes rédigées le 14 mai 1954, on pouvait lire cette réflexion de Robert Schuman : “Les relations franco-allemandes doivent être envisagées non dans un tête-à-tête bilatéral, mais dans un ensemble multilatéral européen.” Cette orientation, qui n’avait rien de conjoncturel, ouvrait une nouvelle donne dans les relations entre les deux pays. Charles de Gaulle et ses successeurs ont posé leurs pas dans la voie ouverte par Schuman. » (p. 458)

22 le journal de terville JUIN 2009

Nos voisins

Maire depuis 2001 de Zoufftgen, commune de 755 habitants aux portes du Luxembourg, Michel Paquet est le nouveau Président de la Communauté de Communes de Cattenom et Environs.

« L’ancien Maire de Zoufftgen a voulu préparer sa succession, ce qui est assez rare en politique ! »Michel Paquet n’est pas plus étonné que cela par son parcours d’élu. « En quelque sorte, c’est une suite logique. à l’école j’étais délégué de classe, à 12-13 ans impliqué dans la vie associa-tive, au foot capitaine… » énumère-t-il. Natif du « Plateau », Angevillers, ce qua-

dra s’installe à Zoufftgen en 1986. Le temps de s’intégrer à la vie locale, il est associé à l’équipe municipale en 1995 et devient Adjoint au Maire un an plus tard. « Le Maire en place a voulu pré-parer sa succession avec une nouvelle équipe, ce qui est plutôt rare en poli-tique. Il m’a fait suivre des formations sur tout ! » se souvient-il en souriant. En 2008, il est très confortablement réélu

michEL PAquEt, PréSidENt dE LA commuNAuté dE commuNES dE cAttENom Et ENviroNS :« ParCE quE jE sais d’où jE viEns, jE sais où jE vais ! »

Michel Paquet trace sa route, tranquillement. Ne vous fiez pas à son air rêveur, accentué par un visage lunaire et une propension à se réfugier dès qu’il le peut dans ses pensées… Michel Paquet est en fait un joueur d’échecs. Et il est redoutable à ce jeu qu’il pratique depuis son enfance. Stratégie, concentration, anticipation, observation, sang froid, acuité… Un bon joueur d’échecs développe des qualités utiles pour réussir un parcours, quel qu’il soit. Et si ces qualités sont accompagnées d’un sens aigu du service public, eh bien on obtient un homme qui a les atouts pour être un élu efficace. Portrait d’un homme ignorant la langue de bois et les circonvolutions, connaissant parfaitement ses points forts, mais aussi, et c’est plus rare chez un élu, apte à reconnaître qu’il n’a pas la science infuse.

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Maire de Zoufftgen, 96 % des voix se sont portées sur son nom.Son parcours à la CCCE semble aussi naturel, voire évident. Arrivé en 2001 comme Conseiller Communautaire, il en devient l’un des Vice-Présidents en 2002, en charge de l’aménagement du territoire et du développement écono-mique. Deux « gros morceaux », deux compétences essentielles pour le déve-loppement d’une communauté de com-munes. Après les municipales de 2008, il se porte candidat à la succession de René Baryga, qui ne se représentait pas. Il est élu. « Quand on sait d’où on vient, on sait où on veut aller… » a-t-il cou-tume de dire. Prochaine étape ? Michel Paquet ne cache pas son intérêt pour les cantonales…

« Je suis gaulliste avant tout »Comment situer Michel Paquet sur un échiquier politique classique ? « On ne

me situe pas ! Je suis avant tout gaulliste. Un Gaulliste tout court, pas un gaulliste du RPR ou de l’UMP… » annonce-t-il d’emblée. « Je ne veux pas être enfermé dans un parti. J’affiche mes opinions sur tel ou tel sujet sans contrainte. Par exemple, le tracé de l’A 32 est typique-ment un sujet sur lequel je veux être libre de m’exprimer. Je suis farouche-ment contre une autoroute à péage à quelques kilomètres de l’A 31, un tracé à l’Est, comme l’ancienne majorité du Conseil Régional et le Département de la Moselle l’avaient voté. Il est hors de question qu’une autoroute traverse Kan-fen, tout comme il est exclu que l’on bé-tonne le canton de Cattenom, qui est un canton vert ! » dit-t-il fermement. « C’est la raison pour laquelle j’ai accepté la proposition de Jean-Louis Masson d’être son suppléant pour les dernières séna-toriales, et de figurer en 2004 sur sa liste aux régionales. Cela m’a d’ailleurs

permis de tenir des réunions publiques dans tout le nord mosellan, c’est très formateur ! »

« Si les mots « Démocratie participative » n’étaient pas aussi connotés… »Michel Paquet les utiliserait pour qua-lifier le nouveau fonctionnement de la CCCE. Chacune des 20 commu-nes de la CCCE, qu’elle soit petite ou grande, est représentée par deux dé-légués. « Ce n’était pas négociable et cela oblige au consensus. On fait fi de la politique, on travaille dans l’in-térêt général avant tout », explique- t-il. Le travail se fait dans les huit com-missions. Même si le nouveau Prési-dent de la Communauté de Commu-nes reconnaît volontiers l’excellente gestion de son prédécesseur, il impor-tait d’imprimer la marque de la nou-velle mandature : « Avant, le Président assistait à toutes les commissions. Je

La Communauté de Communes de Cattenom et

environs.

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pense cependant que les élus s’ex-priment mieux et plus si le Président n’est pas là. Je dois juste m’assurer que les décisions prises sont d’intérêt communautaire. C’est un vrai travail d’équipe », affirme Michel Paquet. Les priorités sont partout, à tel point que les élus de la CCCE ont décidé de lancer une étude pour que chacune des commissions puisse affiner ses objectifs. Résultats au premier se-mestre 2009 : « On aura toutes nos réponses pour préparer au 2e semes-tre des axes de travail clairs et définis dans tous les domaines », assure le Président Paquet.

Fiscalité mixtePour beaucoup, la CCCE semble être très riche, or une étude démontre que cet EPCI se situe dans la moyenne uniquement… Michel Paquet a ré-cemment fait adopter par les élus le principe de la fiscalité mixte. Ac-tuellement, la CCCE ne tire ses res-sources fiscales que de la seule taxe professionnelle. Compte tenu d’une évolution de réglementation en ma-tière de taxe professionnelle, la CCCE se laisse désormais la possibilité de ponctionner les taxes d’habitation et foncière sur le bâti et le non-bâti. Il y avait urgence pour Michel Paquet car la loi ne permettant pas aux col-lectivités locales de fixer le niveau des taux d’imposition de la fiscalité mixte dès la première année, les élus ont voté sa mise en place avant le 31 décembre 2008, pour pouvoir bénéficier de cette fiscalité en 2010 s’ils le jugent nécessaire. En effet, selon le Président de la CCCE, « la réforme de la taxe professionnelle unique fait stagner les recettes de la

Communauté de Communes. Et ses nombreux projets en cours ou à venir nécessitent d’anticiper pour les fi-nancer ». L’adoption du principe de la fiscalité mixte est un filet de sécurité pour le Président. En effet, si la CCCE trouve d’ici là d’autres moyens de fi-nancement, elle ne sera pas obligée d’y avoir recours.Les chantiersEn attendant les résultats de ces étu-des, la CCCE poursuit ou termine les chantiers lancés par la précédente mandature : parmi eux, l’assainisse-ment, les aménagements de zones, notamment celle d’Hettange-Grande, dernière commune arrivée à la CCCE dont la présence et le travail sont ap-préciés de tous, l’ouverture d’un multi-accueil à Rodemack en janvier, l’étude de la création d’une structure semblable à Hettange-Grande… Mais ce qui intéresse aussi le Président Pa-quet, ce sont les projets d’ordre inter- relationnel avec les autres aggloméra-tions. Comme le SCOT par exemple.

« Le SCOT ? Il serait temps de s’y mettre ! »Le SCOT, Schéma de Cohérence Terri-toriale, c’est le cheval de bataille de Mi-chel Paquet. « Nous avons assez perdu de temps comme ça. Nous devons à nos concitoyens de travailler intelligem-ment à ce Schéma entre communau-tés. En attendant, depuis des années, chacun fait sa petite infrastructure dans son coin, chacun élabore son contour-nement ou sa route alors que nous de-vons réfléchir tous ensemble… Et on n’aura pas d’excuses si on n’y arrive pas ! Bref, le SCOT est l’exemple le plus triste de la politique locale », fulmine- t-il. « Ce sont nos populations, et no-tamment les frontaliers qui subissent

de plein fouet les effets de ce blocage qui remonte à des années. à l’époque, l’ancien Maire de Thionville refusait de travailler avec des socialistes. Soit. Mais maintenant, d’autres élus sont à la tête des collectivités concernées. Qu’attendons-nous encore ? Nous per- dons du temps et de l’argent ! » s’ex-clame Michel Paquet. « Le « VITAL » de type tram-train reliant l’agglomération thionvilloise à Luxembourg proposé par le Maire de Terville est un bon projet mais il doit s’inscrire dans un ensemble de propositions. Nous, nous sommes prêts à nous asseoir avec tous ceux qui apportent une solution pour gérer les flux et les transports des frontaliers », conclut-il.

« Nous sommes naturellement tournés vers le Luxembourg »Les partenariats, les collaborations entre la Communauté de Communes de Cattenom et le Luxembourg sont quotidiens. « L’espace que nous for-mons avec eux est cohérent et naturel. Saviez-vous que “la DDE du Luxem-bourg” sale les routes de Zoufftgen quand il neige ? Alors, quand je vois la difficulté à nous faire entendre des élus du Sillon Lorrain (Épinal, Nancy, Metz, Thionville, villes et agglomérations) et qu’en plus, on refuse de nous y inté-grer, et bien ça m’énerve. On ne peut pas ignorer les pays voisins dans l’éla-boration des grands projets lorrains, et nous sommes les interlocuteurs natu-rels du Luxembourg ! » martèle Michel Paquet.La carte de vœux de la CCCE reprend une citation d’Einstein qui résume bien la ligne de conduite du Président Pa-quet : « Je suis réellement un homme quand mes sentiments, mes pensées et mes actes n’ont qu’une finalité : celle de la communauté et de son progrès ». L’intérêt général avant les intérêts particuliers.

Cette interview a été réalisée le 19 décembre 2008.

Depuis le dossier SCOT a connu une belle avancée

puisque les Présidents des six agglomérations

concernées (Communauté de Communes de l’Arc

Mosellan, Communauté de Communes du Val de

Fensch, Communauté de Communes Pays Haut

Val d’Alzette, Communauté d’Agglomération Portes

de France-Thionville, Communauté de Communes

du Pays de Sierck, Communauté de Communes

de Cattenom et environ) ont fait voté les statuts au

sein de leurs ePCI.

Conseil Communautaire

de la CCCE.

LE JOURNAL DE TERVILLE juin 2009 25

Nos voisins

Les douces collines boisées de l’Est

luxembourgeois, à une portée

de regard de la Belgique, abritent sept petits villages

qui, loin du tapage idéologique, vivent

une écologie au quotidien qui

pourrait laisser sans voix beaucoup de

donneurs de leçons.

L a commune de Beckerich ras-semble 2 300 habitants semblant partager, ou au moins vivre, au rythme du développement durable. Il ne s’agit pas d’un rêve car ici le magicien porte un nom : Camille Gira, Député-Maire, qui consacre toute son énergie et son ouverture d’esprit à sa passion, qui est aussi son objectif : réduire de 50 % les émissions de gaz à effet de serre dans sa commune d’ici 2010 et pour 2020 en assurer la quasi- autonomie énergétique.

Une réussite qui a une histoire

En fait ça commence mal. En 1982, le village a perdu 30 % de sa popu-lation et les finances sont au plus bas. Camille Gira est élu Adjoint au Maire et, avec l’équipe municipale, ils prennent à bras-le-corps le mal qui gangrène tout : l’exode rural. La première idée intéressante sera de décider qu’il faut trouver les solu-tions sur place. La deuxième, qu’il faut s’appuyer sur le développement durable, lui même se fondant sur trois

piliers : le pilier économique, dont le but est de développer les potentiels de la commune ; le pilier écologique, dont les principaux objectifs sont de réduire la consommation en élec-tricité et en chaleur des ménages et d’accroître l’utilisation du potentiel de la commune en énergies renou-velables ; et enfin le pilier social, qui donnera aux citoyens la possibilité de bénéficier d’infrastructures scolaires, périscolaires, sportives et commer-ciales près de chez eux à des prix avantageux. De véritables promesses électorales… Si ce n’est que, là, les promesses sont un programme qui est aujourd’hui réalisé.

Une source presque miraculeuse…

Le concept de développement du- rable amène tout naturellement à s’intéresser aux ressources naturelles. En dehors de jolis paysages, il y a le bois et l’eau. L’eau qui justement abonde en de multiples sources. On a l’idée de l’analyser… elle est excellente ! Il faudra mener une

bEckErichvit la fabuleuse aventure de l’écologie

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bataille homérique pour pouvoir la commercialiser. Au final, le dernier mot reviendra à Beckerich et c’est une société française qui créera une usine d’embouteillage sur place, avec 65 emplois et des royalties non négligeables puisque la commune reste propriétaire des sources et est actionnaire à 15 % de la société.

Camille Gira élu Maire… en avant marche…

En 1990, la commune se dote d’un véritable programme écologique dans lequel l’aspect énergétique est essentiel. En 1995, elle signe l’engagement « L’alliance pour le climat » (réduction de moitié des gaz à effet de serre et soutien aux pays du Sud) mais surtout elle lance un audit très élaboré sur les solutions à mettre en œuvre. Ce n’est pas tout. La loi exige trois commissions consultatives dans les communes : Camille Gira va en créer sept de plus et les utiliser à fond pour trouver de nouvelles idées et surtout des solu-tions pour les appliquer localement. Parmi elles, la commission de « l’en-vironnement, de la protection de la nature, du climat et de la mobilité ». Ce sera le creuset d’où jailliront la plupart des idées qui aujourd’hui sont devenues réalité. En effet, la concertation est un des prin-cipes essentiels de la réussite de

Beckerich, elle est une réalité dont on use et abuse sans modération.

… et cela avance vite !

Avec l’adhésion de la commune à « l’alliance pour le climat », on entre dans une nouvelle ère. Désormais, la notion de développement durable est présente dans toutes les discus-sions. Ainsi 19 agriculteurs fondent une coopérative qui permet la création d’une installation de biomé-thanisation, productrice à la fois de chaleur et d’électricité. La chaleur est transformée en eau chaude qui alimente un réseau de chauffage urbain créé pour l’occasion. Il était prévu un raccordement de 50 % des ménages, ils sont aujourd’hui près de 90 % ! Qu’à cela ne tienne, on construit alors une énorme chau-dière à copeaux de bois (2 MW), un plan d’exploitation durable de la forêt est enclenché et différentes industries du bois viennent négocier leur production de déchets qu’elles n’auront plus à transporter beaucoup

plus loin. Tout le monde y gagne, y compris l’écologie.

Des réalisations dans tous les domaines

Dans tous les projets, l’approche de bio-construction et de gestes économes de l’énergie est incluse, qu’il s’agisse de constructions neuves ou de réhabilitation. Bâtiments au seuil du passif (équilibre entre l’énergie consommée et l’énergie produite), que ce soit pour l’école, le gymnase ou le centre relais « Dillendapp » qui accueille les enfants scolarisés de la commune. Même un bâtiment tertiaire destiné aux entreprises est traité de la même façon. Orientation, récupération de l’eau de pluie, isolation en bois traité thermiquement, matériaux recyclables, ouate de cellulose insufflée, triple vitrage, régulation automatique de l’éclairage, puits canadien… La liste pourrait être longue, il s’agit en fait plus d’un catalogue de tout ce qui fonctionne

Dix-neuf agriculteurs fondent une coopérative qui permet la création d’une installation de biométhanisation

productrice à la fois de chaleur et d’électricité.

LE JOURNAL DE TERVILLE juin 2009 27

Nos voisins

Dans tous les projets l’approche de bio-construction et de gestes économes

de l’énergie est incluse.

Une longue silhouette surmontée de deux yeux pétillants d’intelligence. Quand vous rencontrez Camille Gira, vous croisez la passion, l’engagement, la gentillesse, et le respect qu’il a tout naturellement pour son interlocuteur.

l’écologie : une histoire d’hommes et de confiance

CAMILLE GIRA

Député-Maire de Beckerich qui consacre toute son énergie et son ouverture d’esprit à sa passion, son objectif : réduire de 50 % les émissions de gaz à effet de serre dans sa commune d’ici 2010 et pour 2020 en assurer la quasi-autonomie énergétique.

bien aujourd’hui dans le domaine de l’économie d’énergie et qui est utilisé brillamment à Beckerich.

Mais l’on ne peut pas terminer cette ode à l’écologie sans parler des panneaux solaires. Il y en a partout, sur les toits bien sûr, mais aussi dans les jardins. Ils sont fixes ou mobiles (un ordi-nateur gère leur orientation vers le soleil ou le point le plus lumineux du ciel). Ils sont même en « copro-priété » : soit la commune, quand cela est possible, met à votre disposition un terrain pour y ins-taller vos panneaux lorsque votre maison est mal orientée, soit vous pouvez acquérir des panneaux qui sont installés sur les toits des bâtiments communaux !Il faut enfin préciser que, par le fait

des origines multiples de la popu-lation communale, tout n’est pas toujours parfait. Mais cela se passe plutôt bien et c’est probablement dû à cet esprit de partage, d’ouverture et de dialogue créé par le maire, avec un point commun à tous : cette nature que nous devons respecter, ce qui nous oblige à nous respecter entre nous.

Beckerich, un paradis ? Certaine- ment pas, il y manque à mon goût quelques palmiers, une eau bleue et tiède… mais à part cela… pas grand-chose !

Le Journal de Terville - Comment passe-t-on de l’écologie politique, dog-matique, à l’écologie pra-tique, quotidienne ?Camille Gira - J’ai fait les choses à l’envers. À 23 ans j’ai été élu Adjoint au Maire, ici dans mon village, là ou je suis né. Il se dépeuplait, il était tout simplement en train de mourir. De mon côté, je commençais à m’intéresser à ce que l’on appelait alors la « protection de l’environ-nement ». La connexion était évidente : mettre en pratique la théorie. Ma « culture » écologique est plutôt allemande, donc très pragmatique. D’autre part, au Luxembourg, l’élection à la proportion-nelle est au cœur de notre système politique. Prag-matisme plus concertation plus écologie et vous avez la potion très simple qui a, je crois, sauvé Beckerich. Je n’ai rien fait seul, tout est le fruit du travail que nous avons réalisé en

équipe. Ce n’est pas de ma part une posture, ou de la modestie, c’est la vérité, simplement.

Le JT - Il a fallu quand même convaincre ?C.G - Oui, mais ça n’a pas été très dur, et avec un peu de patience… Et puis il y a le moment où les choses basculent, un certain nombre ont été convaincus, et se met alors en place l’effet d’en-traînement. Je dirais un double effet, d’une part celui des femmes et des hommes qui ici ont inclus l’écologie dans leur vie au quotidien sans contrainte, en douceur et, d’autre part, dans notre pays, où tout le monde se connaît, il y a eu l’avantage compétitif d’être le premier. L’en-semble ouvre des portes, suscite l’intérêt et permet de réaliser davantage de projets. Enfin une véritable équipe s’est constituée, je ne suis pas un ingénieur, il fallait donc rassembler des

personnes qui m’apportent leurs compétences. J’ai naturellement confiance en l’homme et quand on accepte les compétences, que l’on donne de l’air aux gens, on est étonné de leur capacité, de leur engagement ! Aujourd’hui, les gens s’identifient à notre, non, à leur action.

Le JT - Franchement, c’est rentable, l’écologie ?C.G - En payant notre énergie, notre pouvoir d’achat va en Russie ou en Arabie Saoudite ainsi que les emplois qui vont avec. Dans dix ans, ne pas avoir pris le virage de l’énergie qui n’est pas fossile et des économies d’énergie, coûtera une fortune. Avant vingt ans, à Beckerich, plus personne ne pourra fermer le robinet de notre énergie car nous serons nos propres pro-ducteurs, avec toutes les conséquences financières positives que cela repré-sente !

28 le journal de terville JUIN 2009

Nos voisins

C’est un régiment cher au cœur des habitants de Terville et de l’agglomération thionvilloise, dont l’une des Compagnies est jumelée à Terville, qui fêtait cette année le 40e anniversaire de sa création.

Quatre grandes étapes marquent l’evolution du 40e RT.

Dans les années 80, les transmet-teurs purs (issus de régiments de transmissions) commencent à se mêler aux transmetteurs des autres armes en opération extérieures. L’Afrique est alors le théâtre principal de celles-ci, dans des pays comme le Tchad, le Centrafrique, et les hommes du 40e RT commencent à intervenir à l’étranger. C’est aussi sur le plan technologique que le 40e RT vit une

véritable révolution, avec l’arrivée du dispositif RITA (Réseau Intégré des Transmissions Automatiques).En 1991, pour la première fois, le dispositif RITA est déployé à grande échelle sur un théâtre d’opération, pendant la première guerre du Golfe, et c’est un véritable succès. Une com-pagnie de transmission est créée pour l’occasion, avec des transmetteurs issus de tous les régiments de trans-missions. Parallèlement, à la suite de la chute du mur de Berlin, des mouvements d’indépendance voient le jour, avec comme conséquences

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En 1969, la création du 40e Régiment de Transmissions s’inscrit dans la modernisation de l’Armée de Terre qui procède à des réorganisations successives. La mise sur pied du nouveau Régiment répond à la réorganisation du commandement des forces de manœuvres de la 1re Armée. Le nouvel échelon comprend deux Corps d’Armée, l’un situé en Allemagne, l’autre en France et est appelé à être engagé aux cotés des Alliés. C’est pour assurer ces transmissions que le 40e RT a été créé.

40 bouGiES Pour LE 40e r.t. : L’âGE dE L’EXPEriEnCE ET dE La ForCE

LE JOURNAL DE TERVILLE juin 2009 29

Nos voisins

des hypothèses de conflits qui vont se confirmer. En Bosnie-Herzégovine, le 40e RT fournit aux casques bleus des hommes et du matériel, classique certes, mais aussi de dernière géné-ration, comme les stations INMARSAT (téléphone satellitaire) ou SICILE qui permettent les liaisons fax, téléphonie et téléimprimeurs vers la France.

En 1996, le RITA est déployé sur l’ex-Yougoslavie, et le 40e fournit jusqu’à 300 personnes par relève. Les militaires de ce régiment peuvent y faire un séjour de plus de quatre mois par an.

En 1999 débute le conflit du Kosovo. Le 40e RT est désigné pour être « pilote sur l’entrée en premier sur le théâtre des opérations ». Il est donc le régiment qui fournit le plus gros du contingent, met en place le matériel et équipe les postes à responsabilité au niveau du commandement des transmissions. Le Kosovo, parmi d’autres, mettra en

évidence l’importance mais aussi la dif-ficulté des missions de transmissions. Ainsi des hommes vont rester seuls en autonomie pendant quatre mois à 2 000 mètres d’altitude dans des condi-tions très dures, il faut tenir les points hauts ! Aujourd’hui le 40e RT intervient entre autres sur un terrain d’actualité et très complexe : l’Afghanistan.

Les régiments de transmissions, dont le 40e RT, sont rarement mis en avant, et c’est une injustice. En effet ils travaillent sur les mêmes terrains d’opération que tous les régiments mais dans la discrétion au service des autres. Leurs actions sont indis-pensables, voire décisives, dans de nombreuses interventions, car sans transmissions, ou simplement avec des transmissions non fiables, une unité devient vite aveugle et se trouve isolée, sans appui, avec les consé-quences techniques mais surtout humaines que l’on peut imaginer.

Les télécommunications d’hier et d’aujourd’hui.

un capitaine à la conquête des ondes

Il a trente ans seulement lorsque le polytechnicien Gustave Ferrié, Capitaine dans le Génie, reçoit l’ordre de transformer pour l’armée les développements balbutiants de la TSF. Nous sommes alors en 1898. Il n’était pas possible de ne pas évoquer ce chercheur qui fut en fait technologiquement l’arrière grand-père du 40e Régiment de Transmissions.

Le Capitaine Gustave Ferrié a suivi les travaux d’Édouard Branly qui ont permis de découvrir les premières règles qui régissaient la transmission des ondes. De même, il sera aux cotés de Marconi lors de ses premières expériences. Mais c’est le capitaine qui aura l’idée extraordinaire de relier des hommes dans les cinq continents au même instant. Bien sûr, il faut trouver un lieu élevé pour émettre : ce sera la tour Eiffel, où il montera ses premiers appareils qu’il a lui même conçus et fabriqués. Ainsi, en 1900, le premier « émetteur » est installé au sommet de la tour la plus visitée du monde. Gustave Ferrié sera aussi un pédagogue et un formidable rassembleur. Il transmettra à des hommes du contingent sa passion et surtout ses connaissances, créant à partir de rien une véritable équipe de chercheurs autour de lui. C’est grâce à ces hommes que se développera de 1903 à 1908 un remarquable réseau militaire de Télégraphie Sans Fil.Pendant la Grande Guerre, il sera jusqu’en 1918 responsable des transmissions des armées alliées et il fut l’homme qui apporta à la France et à ses partenaires une remarquable supériorité sur l’Allemagne dans ce domaine.Général de Corps d’Armée, Grand-Croix de la Légion d’Honneur, il vivra sa passion des transmissions jusqu’à sa mort, en 1932.

Le Journal de Terville - Le colonel, c’est un peu le « patron » du régiment. Un colonel pose-t-il son empreinte per-sonnelle sur son régiment ?Colonel Jean-Michel DIARD - Incontes-tablement oui. Un exemple : l’intégration du régiment dans son environnement humain, c’est-à-dire la population, est pour moi l’un des facteurs les plus importants. Je veux que nous soyons en harmonie et même en sympathie avec la population des agglomérations qui nous entourent, bien sûr Thionville, mais aussi, entre autres, Terville, avec qui nous sommes jumelés et avec qui nous entre-tenons des relations plus que cordiales,

je pourrais dire amicales. Un deuxième exemple : c’est l’importance que j’attache à l’Homme, le respect que j’ai pour ceux que je commande. Cela n’enlève rien à la rigueur absolument nécessaire dans notre métier, mais en dehors de la posture intellectuelle, il y a la notion d’efficacité. Lorsque vous savez répondre aux attentes des femmes et des hommes qui composent le régiment, ils vous le rendent bien. Quand nous sommes en mission, le groupe vit 24 heures sur 24 ensemble, et souvent pendant plu-sieurs mois. Chacun dépend de l’autre et ce sont des vies qui sont en jeu. Bien sûr, il y a pour cela les règles militaires. Mais nous sommes surtout des compagnons d’armes. Il faut donc une cohésion qui s’appuie sur la confiance, avec comme ciment le respect mutuel. Cela dit, le colonel peut insuffler un état d’esprit mais il doit convaincre ses offi-ciers, qui eux-mêmes vont le faire avec les sous-officiers, et ainsi de suite. Il faut être clair, nous avons des missions à remplir, souvent à l’étranger et presque toujours délicates et difficiles. Nous devons réussir ces missions. Pour moi la réussite dépend du groupe, jamais d’un seul homme, chacun devant être à son niveau de responsabilité.

Le Colonel Jean-Michel DIARD, Commandant d’Armes de la place de Thionville, commandant le 40e Régiment de Transmissions

« le respect que j’ai pour ceux que je commande »

Le Général Camille FERRIÉ (1868-1932)

30 le journal de terville JUIN 2009

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« F aute de données sur la réalité des difficultés

rencontrées par cette catégorie de frontaliers dans l’exercice de mandats électifs, aucun texte communau-taire n’est actuellement envisagé pour définir un statut des élus locaux européens. » C’est la conclusion de la réponse du ministère délégué aux Affaires européennes à la question écrite du Sénateur Jean-Louis Masson publiée dans le JO Sénat le 18 janvier 2007, une question déjà posée au Gouvernement par le Sénateur en 2002 et qui avait obtenu à l’époque une réponse encore plus sommaire : « il n’y a qu’un très faible nombre de personnes concernées. »

La question du Sénateur mosellan évoquait le cas des Français tra-vailleurs frontaliers au Luxembourg ou en Allemagne et qui sont maires, conseillers municipaux, généraux et régionaux en France. Les intéressés ne disposent d’aucune des garanties qui protègent actuellement les élus locaux français qui travaillent en France

ou les élus locaux luxembourgeois ou allemands qui travaillent au Luxembourg et en Allemagne. La question soulignait le côté paradoxal de cette carence, d’autant que, dorénavant, les nationaux d’un pays de l’Union européenne peuvent être élus locaux dans un autre.

Un véritable statut de l’élu frontalier

Jean-Luc André, Conseiller Régional de Lorraine, Premier Adjoint au Maire de Longwy, exerce son activité profes-sionnelle au Luxembourg. Deux de ses colistières à Longwy traversent la fron-tière pour travailler, luxembourgeoise pour l’une et belge pour l’autre. Tous connaissent la difficulté quotidienne d’exercer correctement leur mandat sans avoir la possibilité, comme les élus français, belges et luxembourgeois, de prendre un nombre d’heures auto-risées pour cela. En juin dernier, fort de ce constat, Jean-Luc André a l’idée de créer une association pour instaurer un véritable statut de l’élu frontalier.

Cette idée de faire reconnaître par les États concernés les droits des élus frontaliers germait aussi depuis quelques années dans l’esprit de Patrick Luxembourger, Maire de Terville et Vice-Président de la Communauté d’Agglomération « Portes de France – Thionville », délégué aux Relations Transfrontalières, qui exerce son activité professionnelle au Luxembourg depuis plus de dix ans. Lorsqu’il a été élu Maire de Terville en 2001, la situation financière catastrophique de la commune a nécessité un travail et une présence du Maire à chaque instant. Parce qu’il a voulu assumer son mandat, il s’est résolu à une recon-version professionnelle qui lui laisse plus de liberté parce que libérale. Il est aujourd’hui avocat.

Déjà 400 élus frontaliers recensés en Lorraine

Le Nord-Mosellan Patrick Luxembourger a donc rejoint le Nord-Meurthe-et- Mosellan Jean-Luc André et son idée de créer l’Association des Élus Frontaliers.

uNE ASSociAtioN pour les élus frontaliers

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Et il n’est pas le seul. Jean-Luc André, dont on connaît la capacité à ras-sembler, a recensé plus de quatre cents élus frontaliers sur la Lorraine… On est loin du phénomène marginal perçu par Paris !

À la fin de l’année 2008, une trentaine d’élus frontaliers se sont retrouvés à Tressange afin de constituer l’asso-ciation et d’en élire le bureau.

« Nous sommes quelques-uns à nous dire que les élus frontaliers ont des soucis pour exercer leur mandat. Or, le mouvement frontalier est essentiel pour notre région : 100 000 Lor-rains passent chaque jour la frontière. J’ai donc pris ma plume et écrit aux maires. J’ai recensé quatre cents élus qui travaillent hors de nos frontières » a expliqué Jean-Luc André en préambule. « L’idée m’est venue car deux de mes colistières travaillent à Luxembourg et en Belgique. L’amplitude est terrible, surtout pour les femmes qui ont des enfants et qui gèrent leur foyer. Dans le Traité de Maastricht, il est précisé que les élus peuvent se faire élire dans leur pays de résidence. Nous demandons en fait à avoir les mêmes droits que les autres élus dans leur pays. Cette asso-ciation n’a pas de couleur politique. Je n’ai demandé à personne son étiquette, elle ne regarde personne. »

Patrick Luxembourger, à son tour, a salué le travail de recensement engagé par Jean-Luc André et sa collaboratrice : « Quatre cents élus, c’est extraordinaire. L’enjeu est énorme. Si les élus frontaliers ne sont pas en capacité d’exercer leur mandat dans de bonnes conditions, eh bien il n’y aura plus d’élus frontaliers et les frontaliers ne seront pas représentés ni défendus. D’un point de vue juridique, ce problème devrait se résoudre faci-lement. Ensuite, ce qui est intéressant, c’est de poursuivre la discussion entre nous, entre élus frontaliers, de confron- ter nos expériences. Notre association pourra devenir un lieu d’échanges sur la problématique frontalière. »

Depuis cette première réunion, le Bureau s’est réuni à Basse-Ham le 27 février dernier. Jean-Luc André a, à cette occasion, fait le point sur ses démarches. Il a déjà rencontré M. Niquet, Préfet de Région, qui l’a assuré de son soutien, M. Caprass, Gouverneur de la Province Belge, lequel aidera l’Association dans ses démarches, tout comme la députée d’Arlon Karine Lecomte. Jean-Luc André et Patrick Luxembourger ont pour projet de rencontrer le ministre de l’Intérieur du Luxembourg, M. Halsdorf, une fois les élections législatives et européennes au Grand-Duché passées.

>Le Bureau de l’AssociationPrésident :M. Jean-Luc ANDRÉ, Premier Adjoint au Maire de Longwy et Conseiller Régional de Lorrainevice-Président :M. Patrick LUXEMBOURGER, Maire de Terville, Vice-Président de la Communauté d’Agglomération « Portes de France – Thionville » délégué aux Relations Transfrontalières vice-Président :M. Emmanuel LEBEAU, Conseiller Municipal de Metzvice-Président :Mme Stéphanie KAIFFER, Conseillère Municipale et Communautaire de Longwy vice-Président :M. Christian HILGER, Adjoint au Maire de Saint-PancréSecrétaire :Mme Aurore MINGARELLI-COLLIGNON, Conseillère Municipale et Communautaire de LongwySecrétaire adjoint :Mme Caroline LAMBOLEY, Conseillère Municipale et Communautaire de Tervilletrésorier :M. Thierry DETZ, Adjoint au Maire de Basse-Hamtrésorier adjoint :M. Christian WEBER, Conseiller Municipal de Fontoy.

32 le journal de terville JUIN 2009

Nos voisins

immense, superbe, intelligent, beau,

agréable : on pourrait continuer encore longtemps

à décliner les qualités de cette

étonnante opération immobilière qui

va redonner vie à tout un quartier

légendaire de la ville basse de

Luxembourg.

L e parcours de l’Alzette au cœur de la ville est grandiose. Il se fait

au fond d’une sorte de canyon bordé de hautes falaises. C’est un lieu à la fois historique et presque magique, faisant irrésistiblement penser au théâtre des légendes anciennes. Les efforts pour préserver ce que l’on appelle la ville basse ont déjà été très importants. L’âme du quartier a été préservée, mais une immense friche industrielle empêchait l’esprit de la ville basse de s’épanouir. En effet depuis le xvie siècle, l’on brasse de la bière le long de l’Alzette, et au fil des siècles de nombreux bâtiments indus-triels se sont construits pour produire notamment ce délicieux breuvage (à consommer avec modération !)… Ainsi, comme cela se passe hélas souvent dans nos régions, ces terrains qui ont vu tant de labeur sont devenus peu à peu ces dernières années des friches industrielles.

Une société et deux hommes vont relever le défi : Lucien Emringer et Serge Libens, respectivement Pré-sident du conseil d’administration et Directeur Général de M Immo-bilier. Les deux hommes d’affaires ne viennent pas là pour seulement réa-liser une « opération », ils sont avant tout passionnés, presque amoureux du cadre exceptionnel et de l’ambiance que dégage ce lieu. Ce ressenti est important car, en fait, c’est à partir de cette posture que vont être conçues puis réalisées ce que l’on appelle aujourd’hui « Les rives de Clausen. »

Des chiffres impressionnants

Puisque l’Alzette est un cours d’eau, il y a une rive droite et une rive gauche. Commençons par la gauche, c’est-à-dire le site de l’ancienne Brasserie Mousel. Autour d’une place arborée et

LES rivES dE LA cLAuSEN au Luxembourg,on passe

vite du rêve au projet et du projet à la réalité.

L’ancienne brasserie Mousel, au cœur du Grund.

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LE JOURNAL DE TERVILLE juin 2009 33

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de part et d’autre d’une large rue, pas moins de douze restaurants et bars aux ambiances très typées venues du monde entier proposeront un véri-table calendrier culturel s’appuyant sur la musique et les arts plastiques. Une grande salle de réception avec restauration, une micro-brasserie et un musée vivant de la Bière vien-dront compléter la partie animation. D’autre part, 10 000 m2 de bureaux, des milliers de mètres carrés de sur-faces commerciales, une quarantaine d’habitations, 400 places de parking public, le tout alimenté par une cen-trale de cogénération d’énergie seront disponibles dans quelques mois.Un nouveau pont a été construit entre les deux rives, et nous nous retrouvons naturellement sur la rive droite, celle de l’ancienne brasserie de Clausen, avec un hôtel de « haut standing » qui offrira une centaine

de chambres, un centre de wellness, une cinquantaine d’habitations en location et un parking de 110 places. La rive gauche sera finie pour cet automne et les travaux se termineront rive droite fin 2010.

Comprendre et sauvegarder le passé pour construire le présent

Les architectes des cabinets Assar Marc Ewen et Tatiana Fabeck ont voulu définir un « vocabulaire architectural » compatible avec les parties existantes, les parties à restructurer, et les nou-velles constructions. Il s’agit en fait, comme pour une partition musicale ou un livre, d’écrire une histoire qui ait une véritable cohérence. Lorsque la musique est mal écrite, il suffit de ne plus l’écouter. En architecture, l’har-monie qui crée le plaisir de vivre en un lieu est difficile à trouver, surtout quand il faut respecter à la fois le passé et le futur ; et en général lorsque l’on construit, c’est pour quelques années ! Ainsi, les architectes ont réussi à faire vibrer le classicisme des bâtiments industriels avec l’audace des construc-tions contemporaines.

« Ah ce qu’on est bien ici ! »

C’est sur cette interpellation que se termine le dossier de presse. Nous y ajouterons quelques lignes de Lucien

Emringer qui décrivent parfaitement l’identité de ce nouveau lieu. « Ce sera comme une bulle d’oxygène pour le Grund. Un lieu de rendez-vous de la mémoire, de l’histoire, des tradi-tions et de la modernité d’un pays. Un espace d’ouverture, de dialogue et de convivialité entre les cultures, les nationalités et les générations. Que tout le monde soit le bienvenu sur le site des Rives de Clausen ! »

Une micro-brasserie et un musée vivant de la Bière viendront compléter la partie animation.

Les Rives de la Clausen, projection du projet achevé.

Inauguration de l’espace dédié aux bars et restaurants des Rives de la Clausen,

le 8 octobre 2008.

34 le journal de terville JUIN 2009

Nos voisins

>mettis éditionsMettis Éditions est une jeune maison d’édition installée à Woippy en Lorraine, créée et dirigée par Hamid Lafrad. Dans son champ éditorial, Mettis Editions intervient sur toutes sortes de secteurs :• Guides touristiques illustrés de poche en direction

du grand public et des collectivités locales ;• Littérature régionale lorraine (essais, patrimoine,

terroir, documents, récits, rééditions d’auteurs anciens…) ;

• Beaux livres d’art ;• Essais politiques, documents, récits, et romans

à diffusion nationale ;• Romans.quelques titres publiés depuis 2005, date de la création• « Histoire exquise de la Bergamote à Nancy »

Jean-Marie Rivière, maître confiturier à Nancy, décembre 2005

• « Où était Dieu en Algérie » Michel Froidure, (lettres de révolte et d’indignation d’un appelé français1956/1958), ancien élève de HEC, prêtre-ouvrier, écrivain, mai 2006

• « Regards sur l’Algérie » Alain Romey, anthropologue, Professeur d’histoire et de civilisations musulmane et hébraïque à l’université de Nice, mai 2006

• « Petit bréviaire d’un butineur politiquement incorrect » par Patrick Thull, ancien élève de l’École Nationale d’Administration, Maître de Conférences à l’Institut d’Études Politiques de Paris, juin 2006

• « Les Couleurs d’Alger » photos Christian Legay, septembre 2006

• « Allô la terre, ici Tokyo » Nadège Fougeras (Le Japon vu sous toutes ses coutures par une jeune Française vivant et travaillant à Tokyo), octobre 2006

• « Un employé de banque fait le bilan » Gilbert Soury• « Clichy-sous-Bois, mon bled » Sabrina Amarache• « Une Odyssée particulière »

Alain Thon et Pierre Bouvier, janvier 2007• « Une histoire qui commence »

Michel Gunter juin 2007• « Gros, tombeur de Rausch »,

Jean-Christophe Dupuis-Remond, mai 2008

Roger Cayzelle chérit sa région. Il aime son climat,

même lorsque le ciel est bas. Il aime ses paysages,

même les plus âpres. Il aime son histoire et ses combats. Il souffre quand elle souffre.

Il se réjouit de ses réussites.

voici un homme en totale empathie avec la Lorraine. D’ailleurs, si Roger Cayzelle est Président du Conseil Économique et Social de Lorraine, ce n’est pas un hasard : il se donne ainsi les moyens de défendre et de valo-riser la Lorraine et les Lorrains aux côtés des membres de l’assemblée de socio-professionnels qu’il préside depuis bientôt huit ans. Roger Cayzelle porte ce livre en lui depuis longtemps. La morosité liée à la crise l’a poussé à l’écrire main-tenant. La Lorraine a des atouts mais elle ne les met pas en avant et se laisse parfois oublier. Roger Cayzelle met une fois pour toutes « l’église au milieu du village » selon l’une de ses expressions favorites. Il fait un état des lieux lucide et sans concession : les divisions d’hier et d’aujourd’hui entre

élus, les dissensions départementales, les choix politiques malheureux… Dans son livre, le Président du CES détaille également les forces de la Lorraine. Les explique aussi. Il donne surtout au lecteur lorrain des raisons d’être fier de sa région ou a minima de la comprendre.

« La Lorraine en Face » est un livre bien construit, avec quelques origi-nalités comme des articles de presse inventés par l’auteur qui met en scène la Lorraine dont il rêve dans un avenir proche. C’est un livre légitime car écrit par un homme qui connaît sa région sur le bout des doigts. Enfin, c’est un livre touchant car chacune de ses pages laisse transpirer l’enthou-siasme, l’attachement, le respect, la tendresse, la confiance de son auteur pour notre région.

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LA LorrAiNE qUI OSE ET qUI RÉUSSIT

la lorraine en facePAR ROGER CAyzELLEMettis editions

www.mettis.fr06 11 75 86 06 11 75 [email protected]

LE JOURNAL DE TERVILLE juin 2009 35

Alors combien coûtera la mesure ? Selon Bercy, le coût sera de 8 milliards d’euros. Bizarre… 28 milliards d’euros moins 10 milliards d’euros de compensation, cela fait 18 milliards d’euros, non ?Eh non ! Car seule la partie équipement est supprimée, non pas toute la taxe et cette baisse entraînera mécaniquement une augmentation de l’impôt sur les sociétés, perçu par l’État (plus 3 milliards d’euros).Huit milliards ou plus, de toute façon l’inquiétude est la même du côté des élus de gauche comme de droite qui se demandent bien comment l’État compensera ce manque à gagner.La première tentative de sup-pression de la TP lancée par Jacques Chirac en 2004 avait échoué faute d’avoir trouver des recettes de substitution.Alors Nicolas Sarkozy fera t-il mieux que Jacques Chirac ? Réponse : le 1er janvier 2010, date prévue d’entrée en vigueur de la réforme.

Le 113, le retour ! Le Conseil Municipal de Thionville a donné un avis favorable, le 13 décembre dernier, à l’en-gagement d’une étude de pré-figuration pour la construction d’un nouvel équipement culturel dédié aux musiques et aux arts actuels. Cette décision interpelle, car ce projet de nouvelle salle de concerts à Thionville ressemble étrangement à l’action développée par LE112 de Terville, tant par les objectifs poursuivis que par le public visé.Cette initiative prise sans aucune concertation percute de plein fouet les efforts consentis par les responsables des autres scènes de l’agglomération qui, depuis des années, ont su conquérir et fidéliser leur public.Lorsque la Ville de Terville a lancé LE112, elle a pris soin de proposer un concept de salle de concert et d’action culturelle totalement complémentaire de l’offre existante dans notre région. C’est d’ailleurs cette précaution qui fait le succès reconnu du 112 et qui lui permet aujourd’hui sereinement de développer son action en matière de diffusion, de promotion et de production des groupes internationaux, locaux et des jeunes talents.

Thionville a déjà une spécificité culturelle, avec une programmation éclectique et de qualité de son théâtre municipal dont la rénovation est urgente, avec une excellente programmation de musique de jazz et classique à l’Adagio et un Conservatoire de Musique de premier plan qui accueille plus de 700 élèves. Proposer un projet qui viendra directement concurrencer LE112, c’est du même coup fragiliser les possibilités de développement de cette nouvelle salle thionvilloise.À l’heure où l’intercommuna-lité tente d’éviter la profusion d’équipements d’intérêts commu-nautaires et de limiter les coûts de fonctionnement supportés par le contribuable, la municipalité de Thionville prend délibérément une autre voie. Qu’elle assumera seule.

Patrick Luxembourger sur France 5« C dans l’air » l’émission de France 5, animé par Yves Calvi, a consacré un sujet spécial à la question du secret bancaire en Suisse et au Luxembourg. En cette période de crise, les plus hautes autorités américaines et

européennes s’en prennent de plus en plus fréquemment aux banques helvétiques et luxembourgeoises qu’elles accusent d’ouvrir, sous le sceau du secret, des comptes à de riches ressortissants de leur pays, leur permettant ainsi d’échapper au fisc. Ainsi la seule banque suisse USB serait détenteur de 52 000 comptes de clients américains et les banques luxembourgeoises hébergeraient près du tiers des fonds d’in-vestissements européens, soit 1 600 millions d’euros.

Interviewé dans le cadre de l’émission, Patrick Luxembourger a rappelé l’importance du Luxembourg dans l’économie lorraine, qui emploie plus de 70 000 frontaliers, soit 10 % des actifs. S’agissant de la question du secret bancaire il a déclaré que de son point de vue, le Luxembourg n’est pas opposé à une transparence bancaire plus grande mais qu’il tient aussi à préserver son importance sur la place financière mondiale. Le seul secteur financier luxembourgeois offre plus de 26 000 postes de travail dont une grande partie à des frontaliers français.

La crise des vœux et les vœux de criseCette période de crise financière et économique aura eu un effet inattendu. Celui de voir un certains nombre d’élus annuler la traditionnelle cérémonie des vœux aux forces vives et autres corps constitués. Pas de dépenses somptuaires et superflues en ces temps difficiles. Il faut faire des économies partout et dans tous les domaines.Metz annulé, Région Lorraine annulé, Thionville annulé : tiens, tous des élus de gauche !Cela n’a toutefois pas empêché ces mêmes élus à se rendre aux cérémonies organisées par le Président du Conseil Général, le Préfet où encore plus près de chez nous chez le Président de la Communauté d’Agglomération ou le Sous-Préfet de Thionville en prenant soin d’être en bonne place sur la photo.Et curieusement tous les discours de ceux qui sont restés fidèles à la tradition ont évoqué la… crise. Avec ou sans bulles sur canapé, elle était omniprésente, cette fichue crise qui nous sape le moral. Même les traiteurs habituels de ces agapes mondaines annulées se sont dit : « C’est vraiment la crise. Nous n’avions jamais connu ça les années passées. »À Terville cela fait déjà plusieurs années que cette cérémonie n’est plus organisée. Mais c’est vrai que Terville a connu d’autres crises bien avant tout le monde.

La fin de la Taxe Professionnelle ?À la surprise générale, Nicolas Sarkozy a annoncé, lors de son intervention télévisée du 5 février dernier, la suppression pure et simple de la Taxe Professionnelle (TP) qui pèse sur les entreprises. Qualifiée d’impôt injuste par la plupart des patrons, la TP représente néanmoins 40 % des recettes des collectivités locales. En 2008, les collectivités ont perçu 28,2 milliards d’euros au titre de la TP, dont 17 milliards sont allés aux communes, 8,5 aux Départements et 2,7 aux Régions.Mais l’État compense déjà à hauteur de 10 milliards d’euros les allègements de TP accordés au fil des années par les différents gouvernements.

Terville s’oppose à l’idée d’être rattachée à la 10e circonscription législative de la Moselle.Dans le cadre du redécoupage des circonscriptions électorales, il est fortement question de la suppression de la 8e circonscription de Rombas – Bouzonville qu’Aurélie Filippetti avait gagnée en 2007. Les cantons qui la composent rejoindraient les autres circonscriptions voisines. Ainsi celui de Bouzonville irait sur la 7e de Saint-Avold, Metzervisse sur la 9e de Thionville, Rombas sur la 1re de Metz et Fameck sur la 10e de Florange. Une logique géographique de rééquilibrage de la carte électorale qui n’a pas soulevé de contestation populaire particulière sauf, bien entendu, celle de la Députée en place dont le siège saute. Mais voilà, lors d’une réunion parisienne avec des parlementaires mosellans, il a été proposé aussi que la commune de Terville soit sortie de son canton (Yutz) et de sa circonscription d’origine (la 9e) et rattachée à la 10e de Florange. Information qu’avait confirmée Aurélie Filippetti, sans toutefois préciser qui est à l’origine de cette proposition ubuesque. Patrick Luxembourger, le Maire de Terville, en apprenant la nouvelle par la presse, a d’abord cru à un canular jusqu’à ce que le projet lui soit confirmé par des députés de droite présents à cette réunion. Devons-nous y voir la volonté de « certains » d’isoler Patrick Luxembourger de Thionville et de l’agglomération dont il est Vice-Président et surtout de la 9e circonscription pour laquelle il s’est d’ores et déjà déclaré candidat à la députation ?

Patrick Luxembourger a pris les devants : il a cosigné avec Patrick Weiten, ès qualités de Conseiller Général du canton de Yutz, un courrier de désapprobation au Préfet et a fait adopter à l’unanimité lors de son dernier conseil municipal une motion pour le maintien de Terville dans la 9e circonscription.

Dans le cas contraire, Terville, en rejoignant la 10e, créerait une première nationale. En effet, les circonscriptions sont constituées par regroupements de cantons et jamais une commune n’est allée rejoindre seule une nouvelle circonscription.

brèves de secteur

36 le journal de terville JUIN 2009

Reconnaissable entre mille à sa

petite silhouette, à sa frimousse ronde,

à ses cheveux courts qui abritent un regard

déterminé et à sa voix fluette teintée

d’un léger accent, la Présidente de SOS

Biberons, Francine Court, est l’une des

personnalités du paysage associatif

mosellan depuis plus de vingt ans.

P eu de gens le savent – elle ne s’en glorifie jamais –, Francine Court a été désignée il y a quelques années « Femme d’Exception » par une célèbre marque de cosmétique. Elle a reçu à Paris le premier prix des mains du jury. Elle hausse les épaules à ce souvenir : « Cette distinction m’a fait plaisir car elle récompense le travail de tous les béné-voles de l’association, mais je n’imagine pas une seconde être une femme d’exception ! » Également décorée de l’Ordre National du Mérite, ce petit bout de femme énergique et droite dans ses bottes, qui ne se sent pas exception-nelle pour deux centimes d’euro, frappe aux portes de bienfaiteurs depuis deux décennies pour permettre à des familles en difficulté de vivre décemment et à des enfants de partir en vacances.« l’Association Aide à l’Enfant, devenue par la suite SOS Biberons, c’est quelque

FrANciNE court : « UNE FEMME D’EXCEPTION »

chose que j’avais envie d’accomplir », explique Francine Court, qui précise : « Je venais d’avoir deux expériences dans des associations qui me semblaient sujettes à caution. J’en ai beaucoup parlé à cette époque à Marguerite Puhl- Demange, alors Présidente du Répu-blicain Lorrain, une femme sur laquelle je prends souvent exemple. C’est elle qui m’a poussée à créer une association. Je suis quelqu’un d’honnête, je n’aime pas quand les règles ne sont pas respectées et quand l’argent ne va pas entièrement vers les causes défendues. »

Aussitôt décidée, aussitôt créée, l’As-sociation SOS Biberons gagne à sa cause l’inlassable compagnon de route de Francine, au moins aussi énergique que la Présidente : Marga Matis, à qui Francine tient ici à rendre hommage : « Marga est devenue une véritable amie.

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LE JOURNAL DE TERVILLE juin 2009 37

Elle fait partie de ma famille. Heureu-sement qu’elle était là parce qu’en vrai bélier que je suis, j’ai un caractère plutôt “flambant” ! Marga, tout en étant aussi franche que moi, tempère beaucoup. C’est une femme très droite. » L’équipe s’enrichira d’une troisième fidèle com-parse : « Ma Poupoune, pendant onze ans, a toujours été à mes côtés, elle ne m’a jamais lâchée. Elle a fait preuve d’un dévouement extraordinaire et je lui en serai toujours reconnaissante ! » glisse, émue, Francine.

Après vingt et un ans d’existence au quotidien sur le terrain de la précarité, « SOS Biberons » a fermé ses portes en avril dernier. « Pendant toutes ces années, j’ai rencontré des gens mer-veilleux, des gens qui m’ont fait pleurer, des gens à qui il aurait fallu mettre des coups de pied au derrière et des gens qui m’ont donné une leçon de vie inoubliable. J’ai surtout passé des moments magnifiques avec les enfants : les voyages, les goûters, le cinéma, le cirque… de vrais moments de partage. Marrakech, par exemple, fait partie de nos meilleurs souvenirs. Les enfants avaient adoré le Jardin de Majorelle. Qui a dit que les enfants n’étaient pas sen-sibles à la culture ? Ils m’ont toujours prouvé le contraire ! » s’anime Francine, ses yeux clairs s’embuant à tous ces souvenirs.

« En mars prochain, je fermerai la page de l’association, je n’ai pas de regrets, nous ne pouvions plus fonctionner. J’aurais cependant préféré que cela ne se termine pas de cette façon. » Francine Court fait référence aux récents échanges qu’elle qualifie de « brutaux »

avec le Maire de Thionville. Très peinée par ces propos, elle n’oubliera pas. Elle n’oublie jamais rien ni personne, Francine. Surtout pas les mains tendues, comme celles de Patrick Luxembourger. « Ma relation avec Patrick est une relation de très longue date, bien avant qu’il ne soit maire de Terville. Il a tou-jours cru en nous. Son soutien ensuite, comme Maire de Terville, fut sans faille. Beaucoup d’autres personnes comme lui nous ont suivis, soutenus, aidés moralement et par leurs dons. Ces rencontres-là sont gravées dans ma mémoire à jamais. » Pendant ces vingt et une années, l’as-

sociation SOS Biberons s’est confondue avec la vie personnelle de Francine Court. Sa propre famille (elle a 22 petits-enfants et 6 arrière-petits-enfants) l’a soutenue dans cette cause qu’elle s’est choisie et pour laquelle, au milieu des bénévoles, elle s’est investie et s’est battue de toutes ses forces, jusqu’au bout. Aujourd’hui, elle prend le temps de rencontrer les gens qu’elle aime et auxquels elle est restée fidèle.

Francine la battante ne s’arrête pas pour autant de courir. Elle souhaite déjà repartir vers d’autres aventures et de riches rencontres.

Portrait

38 le journal de terville JUIN 2009

Un budget équilibré

Le Conseil Municipal s’est réuni pour présenter le budget primitif 2009, proposé par Patrick Luxembourger et son équipe. Ce budget prévoit la poursuite du désendettement et de l’in-vestissement, sans accroître la pression fiscale. Ce budget équilibré est de 14 millions d’euros et consacre 9,4 mil-lions d’euros au fonctionnement et 4,6 millions d’euros à l’investissement.Ajoutons que ces éléments ne tiennent pas compte d’une issue favorable des plaintes engagées par la Ville dans le cadre de l’affaire financière de Terville.

doSSiEr

le budget 2009 de terville confirme un redressement bien amorcé

Entre 2001 et 2004, les comptes de Terville ont été redressés. Ils sont non seulement assainis mais un travail particulièrement pointu sur les finances a permis de donner à la Ville une lisibilité financière jusqu’en 2015. Il s’agit d’un véritable tableau de bord, une feuille de route qui prend en compte tous les investissements futurs de la commune, son fonctionnement et surtout le maintien des dépenses du fonctionnement communal et la poursuite du désendettement de la commune sans augmenter les impôts. Ce travail a d’ailleurs été salué par nos partenaires financiers et les services de l’État. En un seul mandat, la Municipalité est parvenue, en accroissant les activités et les investissements de la Ville, à baisser par deux fois les impôts permettant ainsi d’enrayer l’augmentation des taux de 9 % imposée par l’État contre l’avis des élus et malgré leurs actions et leur insistance à l’encontre de cette décision. Ainsi, en 2007 et en 2008, les engagements pris par la Municipalité de diminuer la pression fiscale et la taxe sur l’électricité (taxe qui touche chaque foyer tervillois) ont permis notamment de ramener le seuil d’imposition en deçà du niveau de 2001. La Municipalité a également réduit l’encours de la dette de 36 % entre 2001 et 2009, tout en réalisant 18 millions d’euros d’investissements, nécessaires pour offrir aux Tervillois les équipements qu’ils sont en droit d’attendre.

Patrick Luxembourger, Maire de Terville.

3 % maximum !Pour élaborer ce budget 2009 conformément à la prospective financière, les élus et les services municipaux ont fait preuve de mesure afin de contenir l’augmen-tation des dépenses à 3 %.

10,4 M

16,2 M

2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

18 000

16 000

14 000

12 000

10 000

8 000

6 000

4 000

Évolution de l’encours de la dette au 31/12/2008

Dépenses d’équipement de 2004 à 2009

2004 2005 2006 2007 2008 2009

899

K 2 75

5 K

2 09

7 K

2 61

9 K

2 22

5 K

5 83

8 K

doSSiEr39

Budget 2009

LE JOURNAL DE TERVILLE juin 2009 39

Les nouveaux équipements tervillois

17,5 %Achat, entretien, fluides

1,7 %Avance de trésorerie

4,4 %Intérêts dela dette14,7 %

Subventions contingents

7 %Capital de la dette

19,3 %Dépenses déquipement

35,3 %Charge depersonnel

19,3 %Dotations etparticipations

52,9 %Impôts et taxes2 %

Autres recettes

3,9 %FCTVA + TLE

5,8 %Emprunt

5,1 %Subventionsd'investissement

11 %Auto-financement

Répartition des recettes du budget primitif

Répartition des dépenses du budget primitif

C’est dans cette situation aujourd’hui assainie que Terville a vu sortir de terre, en 2008, son premier projet d’équipement public : la maison de quartier des Acacias et les nou-veaux vestiaires du Football Club Tervillois. Le budget consacre 833 000 euros pour la poursuite des travaux qui devraient s’achever en septembre 2009. Le bâtiment sera d’une superficie de 577 m2 repartis sur deux niveaux. Le rez-de-chaussée de 391 m2 sera réservé

aux sportifs, avec six vestiaires équipés de douches, une cafétéria, une infirmerie et une salle de réunion. L’étage de 170 m2 accueillera les associations dans trois salles de réunions modulables et ouvertes sur une grande terrasse de 340 m2 qui dominera le terrain de football et permettra en outre de protéger la sortie des joueurs. Rampes et ascenseur permettront aux personnes à mobilité réduite ou handicapées d’y accéder.

doSSiEr40Budget 2009

40 le journal de terville JUIN 2009

Quelques chiffres7 500 euros pour chacun des groupes scolaires Pomme d’Api et Le Moulin, pour le remplacement de leur mobilier scolaire.

1 000 euros pour l’achat de deux désherbeurs thermiques qui participent à l’action engagée par la Mairie en faveur de l’envi-ronnement et du développement durable.

10 000 euros consacrés à l’achat de nouveaux ouvrages pour la bibliothèque muni-cipale.

25 000 euros pour le TFOC, dont l’équipe féminine évolue chez les pros.

Travaux de voirie, embellissement et aménagement de la ville

Terville consacrera cette année 250 000 euros aux travaux de voirie et à l’équipement en mobilier urbain et en éclairage public. La Ville poursuit son pro-gramme de mise en sécurité des piétons et de régulation de vitesse des véhicules dans la traversée de la ville. 276 000 euros seront consacrés à l’enfouissement des conte-

neurs à déchets. Un investisse-ment qui permettra à terme de réduire les dépenses liées aux ramassages des ordures ménagères, puisque leur capacité de collecte permettra un seul ramassage par semaine. En tout, ce sont 28 conteneurs qui seront installés dans le quartier des Acacias puis dans la Rue du 8 Mai 1945.

Autre poste important des investissements du budget 2009, la bibliothèque-médiathèque et espace culturel de Terville. 480 000 euros seront engagés cette année pour le démarrage du chantier de réhabilitation de l’ancienne église. D’une surface de 538 m2, cet espace culturel se repartira sur trois étages et per-mettra l’accès à l’information sous toutes ses formes : livres, documents sonores, DVD, presse, périodiques. Elle développera également des actions culturelles telles que « l’Heure du conte », « le Bébé Lecteur », des rencontres d’auteurs avec séance de dédicaces ou encore des conférences et des expositions pour permettre à l’en-semble de la population d’avoir accès à la culture sous toutes ses formes.

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Budget 2009

LE JOURNAL DE TERVILLE juin 2009 41

Les subventions aux associations

Les festivités

Comme chaque année, la Municipalité souhaite que tous les Tervillois puissent trouver du plaisir à sortir de chez eux. 73 000 euros seront consacrés à l’ani-mation de Terville. Les services communaux ont imaginé des moments festifs à la fois familiaux, sportifs, gourmands et dont la plupart sont gra- tuits : Promenade gourmande, Bal et feu du 14 Juillet, fête foraine, Saint-Jean en Musique, festivités de fin d’année…

L’aide sociale gérée par le CCAS

Ce sont près de 500 000 € que la Ville versera au centre communal d’action sociale en 2009. Cette subvention permettra au CCAS de financer entre autres l’aide aux per-sonnes en situation difficile (secours alimentaire, prise en charge de factures d’énergie…), les opérations en faveur des personnes du 3e âge (bons d’achat, colis et repas de fin d’année, voyage des anciens…), les actions menées avec le foyer-résidence Erckmann-Chatrian ainsi que le fonctionnement du centre multi-accueil de la petite enfance « la Baleine Bleue ».

Depuis 2004, le budget consacré aux associations n’a cessé d’augmenter. Le nombre d’associations aussi puisqu’il est passé de 32 en 2001 à 54 aujourd’hui. En 2009, elles se partageront la somme de 520 000 euros.

2004 2005 2006 2007 2008 2009

Évolution des subventions versées aux associations

42 le journal de terville JUIN 2009

LE SouS-PréFEt en visite à Terville

Le représentant de l’État dans les arrondissements de Thionville, François Marzorati,

était très récemment en visite à Terville, à l’invitation de son Maire Patrick Luxembourger,

et a fait un tour d’horizon des projets de la commune pour lesquels des financements

publics, et notamment d’État, sont sollicités.

Terville avait défrayé la chronique quand en 2001, à son arrivée, Patrick Luxembourger avait découvert

et dénoncé la situation financière catastrophique du budget municipal qui affichait un endettement de 20 millions d’euros. À cet endettement, quatre fois supérieur à la moyenne des villes de même taille, venait s’ajouter un total de 1,5 million d’euros de factures impayées et un déficit structurel annuel de 1,5 à 2 millions d’euros depuis vingt ans.

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Actualité

LE JOURNAL DE TERVILLE juin 2009 43

Patrick Luxembourger avait alors mis publiquement en cause la principale banque de la commune qui, en connaissance de cause, avait continué à prêter de l’argent au taux fort pour combler artificiellement le déficit et permettre du même coup cette cavalerie budgétaire.

Mais au passage Patrick Luxembourger avait aussi égratigné l’État auquel il reprochait d’avoir, au titre du contrôle de légalité, fermé les yeux sur une comptabilité dont l’équilibre était totalement virtuel. En 2001, le seul remboursement des emprunts représentait 85 % des recettes fiscales de la Ville, laquelle décrochait la palme peu enviée de ville la plus endettée de France par tête d’habitant.

Mais à force de travail, d’acharnement et d’obstination, en un mandat la majorité municipale de Terville conduite par Patrick Luxembourger a redressé la situation financière de la commune. La dette a été divisée par deux, sans que les taux d’imposition n’aient été augmentés sur la période, et l’affaire en justice qui oppose la Ville à la banque sera jugée prochainement sur le fond.

En attendant, Patrick Luxembourger a le sourire puisque le temps des projets et de l’investissement est revenu et c’est ce qu’il a voulu montrer, sur le terrain, au Sous-Préfet en lui demandant au passage son appui pour obtenir le soutien financier de l’État afin de finaliser trois projets d’importance pour le développement de Terville.

La requalification de la Cité de Verdun, le projet de nouvelle bibliothèque-médiathèque et la maison de quartier des Acacias en construction ont été détaillés sur plans par les architectes présents et une visite sur le terrain a permis à François Marzorati de prendre toute la dimension des enjeux de ces dossiers.

Visiblement séduit par la qualité des projets, le Sous-Préfet a indiqué qu’en cette période économique tourmentée, il était de la responsabilité de l’État d’encourager et d’accompagner les opérations d’investissement public menées par les communes. Il a assuré Patrick Luxembourger de son soutien pour ces projets en précisant toutefois

que les enveloppes disponibles ne permettent malheureusement pas de financer tous les projets de toutes les communes de l’arrondissement.

Quel que soit le résultat des arbitrages de l’État par rapport aux projets tervillois, la visite aura eu le mérite de renouer le dialogue entre un Maire et l’État. Et le dialogue reste encore le meilleur moyen de résoudre bien des problèmes.

Le Sous-Préfet François Marzorati et le Maire de Terville, Patrick Luxembourger.

Actualité

44 le journal de terville JUIN 2009

Actualité

depuis le 1er mai 2009, les Tervillois peuvent se présenter à la déchetterie de veymerange pour y déposer leurs déchets. Cette solution, proposée par la ville de Terville il y a quelques années, vient d’aboutir à la signature d’une convention entre les villes de Terville et de Thionville.

uNE NouvELLE déchEttEriE pour les Tervillois

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LE JOURNAL DE TERVILLE juin 2009 45

Actualité

La fermeture de la mini-déchet-terie tervilloise créée provisoi-rement en 2002 pour répondre

aux besoins urgents des Tervillois jusqu’alors démunis en terme de tri et de dépôt des déchets, prendra effet lorsque les Tervillois seront parfaitement informés et à l’aise avec le fonctionnement de la nou-velle déchetterie.

Optimiser la déchetterie située à l’ouest de Thionville

Fin 2002, la Municipalité de Terville, sous l’impulsion de Patrick Luxembourger, décidait dans l’ur- gence de créer localement une « mini- déchetterie », située aux ateliers municipaux, dans l’objectif d’améliorer les prestations d’apports volontaires et de répondre provisoirement à une demande forte de la population en matière de dépôt de gravats, de déchets verts, de ferrailles, d’huiles et de tout-venant. Dès 2003, dans un double objectif d’apporter une solution durable et appropriée aux habitants de la commune et d’aider à optimiser une seconde déchetterie située à l’ouest de Thionville, la Ville de Terville pro-posait d’associer les deux communes

dans le projet thionvillois d’implan-tation d’une déchetterie sur la ZAC de Metzange-Buchel.

Le coût de l’opération

L’accès au service de la déchetterie pour les Tervillois représente un coût annuel de 32 375 euros, qui sera reversé à la Ville de Thionville.

Le fonctionnement

Sur présentation d’un justificatif de domicile, les Tervillois peuvent se pré- senter à la déchetterie de Metzange- Buchel, située à l’arrière de la salle polyvalente de Veymerange depuis le 1er mai dernier. La déchetterie de Metzange-Buchel est ouverte du lundi au samedi de 8h à 17h45. Sur place, un gardien accueille et explique les modalités d’utilisation des différentes bennes mises à la disposition du public. Les déchets sont répartis ainsi : objets encombrants, ferraille, déchets verts, cartons pliés, papiers, bois verre, gravats, pneumatiques, bat-terie, déchets ménagers spéciaux (peintures, solvants, ampoules/ tubes fluorescents, huiles végétales, huiles minérales, etc.), et déchets

d’équipement électrique et électro-nique.

Depuis peu, les particuliers peuvent également y déposer les déchets d’ac-tivités de soins à risques infectieux (aiguilles, seringues, bandelettes…), à condition qu’ils soient préala-blement jetés dans un conteneur spécial à disposition des particuliers dans les pharmacies de Terville.

46 le journal de terville JUIN 2009

L a fusion d’un groupe scolaire, ce n’est pas forcément une bonne nouvelle, mais à Ter-

ville, l’équipe municipale a toujours la volonté de profiter des problèmes pour en tirer le meilleur, une forme d’opti-misme concret et positif. Ainsi, lors de la fusion du groupe scolaire des Aca-cias, Patrick Luxembourger, Maire de Terville, a « négocié » avec l’Éducation Nationale la mise en place d’un projet éducatif global. Celui-ci a pour objectif d’assurer aux enfants tervillois non seu-lement la maîtrise des matières fonda-mentales à l’entrée au collège, ce qui est de la responsabilité de l’Éducation Nationale, mais en plus une ouverture supplémentaire sur le sport et la culture. Pour le projet sport, une étroite col-

laboration s’est nouée entre Ray-mond Prebylzski, Conseiller Pédagogi-que Départemental de l’Éducation Nationale, Thomas Gamel, conseiller pédagogique de l’Éducation Nationale chargé de la circonscription de Thion-ville, et Sandra Fraquet, Conseillère Municipale à Terville, déléguée à l’en-

fance, à la Jeunesse et aux Affaires Scolaires. Une vraie volonté de part et d’autre d’aboutir pour le bien des enfants, et le résultat est là : nous fêtons le premier anniversaire de cette opération conjointe entre l’Éducation Nationale et notre Ville. Disons-le clairement, c’est un succès complet.

« ProJEt éducAtiF GLobAL » : un drôle de nom pour une belle aventure

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LE JOURNAL DE TERVILLE juin 2009 47

Vous avez dit éducatif et global ?

En fait, tout est tourné vers l’enfant. Il s’agit pendant le temps scolaire ou périscolaire (le matin avant la classe, à la pause de midi, ou en fin d’après-midi) de faire découvrir à l’enfant, avec l’aide d’un intervenant extérieur, le sport bien sûr mais surtout ce qu’il apporte tant sur le plan des valeurs que dans le développement intelligent et harmo-nieux du corps. Bien sûr, l’intervenant extérieur doit être diplômé et agréé par l’Éducation Nationale.

C’est le cas de Mohamed Bouchkhachekh, titulaire d’un Brevet d’État d’éducateur sportif, section activité physique pour tous, qui est pris en charge par la Ville, et de Anne Neu, volleyeuse de haut niveau, possédant un Brevet d’État dans ce sport, qui elle, est « mise à disposition » par son club, le TFOC.

Et avec les enfants, comment ça se passe ?

Pour répondre à cette question, le plus simple est d’écouter la réponse pleine d’enthousiasme et d’énergie de Sandra Fraquet : « Il faut que les enfants puissent avoir été en contact avec le maximum d’éléments qui peuvent les éveiller. Parmi ceux-ci, le sport tient naturellement une place de choix. Cependant il est nécessaire de réunir un certain nombre de conditions indispensables dans ce contexte parti-culier. Il faut en premier lieu que tout se déroule en parfaite collaboration avec l’Éducation Nationale, et donc avec les professeurs des écoles qui sont res-ponsables, notamment de ce que les enfants apprennent, y compris dans une activité sportive. Le binôme Pro-fesseur des Écoles et Éducateur Sportif est le facteur clef de la réussite de tout apprentissage sportif et socio-éducatif. Notre premier succès a été cette ren-contre qui rapidement a été à la fois passionnée et passionnante. Pour les

enfants, la découverte d’activités phy-siques et sportives est génératrice d’un développement des habiletés motrices, suscitant plaisir et recherche du dépas-sement de soi, conduisant pour certains d’entre eux, je l’espère, à l’ouverture des enfants et des parents sur le monde associatif et les clubs sportifs locaux. Chaque séance sportive est attendue avec impatience. »

Pourquoi cette réussite ?

C’est en fait un tout. Il y a d’abord la complicité efficace entre les intervenants exterieurs qui s’occupent des enfants, sous la responsabilité du professeur des écoles, mais aussi les « apprentis-sages » qui leur sont proposés. En fait, lorsque ces messages sont habilement amenés, on s’aperçoit que les enfants sont en posture de demande. La volonté de l’équipe pédagogique était de revenir aux règles fondamentales du sport pour en faire un vecteur porteur des valeurs citoyennes qui permettront aux jeunes de s’intégrer naturellement plus tard dans la société des adultes.Le meilleur exemple, celui qui résume tout, c’est le contenu de la charte olym-pique, créée à l’occasion des mini-Jeux en 2008 à Terville. Loyauté, respect des règles et de l’arbitre, respect des autres, effort, dépassement de soi, entraide, générosité… Ainsi, la décou-verte et la pratique d’un sport et de ses règles deviennent un outil pédago-gique et structurant. Mais il n’est pas contraignant, il est amené par l’éveil ludique à la discipline. C’est en réalité là que réside une partie du secret de cette réussite. L’enfant baigne dans une ambiance naturellement édu-cative. Pour pratiquer le sport qui est en fait perçu comme un jeu, une récom-pense, il faut intégrer dans son langage, son attitude, ses raisonnements, des règles qui sont des valeurs fondamen-tales. Elles seront plus tard un véritable passeport pour l’enfant. Chaque enfant est considéré individuellement et la relation à la compétition est traitée à travers les progrès que l’enfant réalise. En ce sens, il n’existe aucune recherche de performance.

Un beau programme pour terminer l’année… scolaire

Les parents, familles et amis vont pouvoir, au cours des trois manifesta-

tions à venir d’ici juin, encourager leurs enfants et découvrir avec eux les joies de la compétition lorsque celle-ci se déroule dans un esprit de franchise et de respect de l’autre.Ce couronnement de l’année est aussi très important pour les enseignants et l’éducateur sportif, qui peuvent apprécier en situation réelle les fruits de leur travail.La première manifestation sera par-ticulièrement passionnante car elle alliera connaissance, sport, intuition et esprit d’équipe, puisqu’il s’agira des journées « orientation ». Le 7 mai pour les « grands » de CM1 et CM2, au parcours de santé. Les 12 et 15 mai, ce sera au tour des maternelles et CP, dans le cadre du parc Châtillon, et enfin le 26 mai pour les CE1 et CE2, au plan d’eau.Il est inutile de vous présenter les mini-Jeux Olympiques, ils ont rem-porté l’année dernière un véritable succès qui, comme en est convaincu Mohamed Bouchkhachekh, ne peut que se confirmer voire s’amplifier. Ce sera le 16 juin au stade Châtillon pour les CE2, CM1 et CM2, avec au pro-gramme, pas moins de 11 disciplines. Venez nombreux !Enfin le 24 juin les deux groupes scolaires, « Marcel Pagnol » et « Le Moulin » se retrouveront pour un chal-lenge sportif organisé par l’Éducation Nationale, alliant sport et culture… le programme est chargé ! Il risque d’ailleurs de l’être encore plus dans les années à venir car le volet sportif étant maintenant lancé, la Municipalité de Terville réfléchit à la possibilité de l’étendre à la culture en collaboration étroite avec les associations.

48 le journal de terville JUIN 2009

Dix personnes travailleront pendant une année

C’est la remise en état du ruisseau « le Veymerange » qui a été choisie comme support de ce chantier d’insertion. Ce chantier fait travailler dix personnes, dont quatre femmes, depuis le mois de septembre 2008. Ainsi l’implication croissante de la Ville en faveur de l’in-sertion permet aussi la mise en œuvre de travaux environnementaux qui par-ticipent à l’embellissement et à la propreté de la ville.

dans le cadre de sa politique sociale, la ville de Terville évolue dans le champ de l’insertion par l’activité Économique.

après sa labellisation iaE par la direction départementale du Travail, de l’Emploi et

de la Formation professionnelle, elle a décidé d’organiser son premier

chantier d’insertion.

uN NouvEAu LAbEL Pour LA viLLE : celui de l’IAE, pour « Insertion par l’Activité Économique »

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Social

Les premières expériences de l’Insertion par l’Activité Économique ont été menées à la fin des années 70. Les structures de l’IAE ont été reconnues par la loi de

lutte contre les exclusions de 1998. Le cadre juridique est principalement défini par la circulaire DGEFP n° 99/17 du 26 mars 1999 et de nombreux autres textes.

L’Insertion par l’Activité Économique constitue une étape du parcours vers le monde classique du travail et s’adresse à des personnes sans emploi qui rencontrent des diffi-cultés sociales et/ou professionnelles. Les personnes admises à s’inscrire dans un parcours d’Insertion par l’Ac-tivité Économique vont alors enclencher une dynamique de réinsertion. Ainsi durant l’ensemble de leur parcours, elles sont salariées.Il existe différents contrats selon les catégories de struc-tures de l’IAE. Ils ont comme caractéristiques communes d’être limités dans le temps et renouvelables. Un accom-pagnement social et professionnel est réalisé durant l’ensemble du parcours. Les structures de l’IAE constituent un environnement de travail favorable au développement personnel et adapté à la progression de chacun. L’accom-pagnement permet la construction d’un projet professionnel par l’acquisition de compétences, la réalisation de bilans professionnels, des actions de formation et une aide à la recherche d’emploi.

>Avis aux employeurs !

Le chantier d’insertion par l’activité professionnelle réalisé par la Municipalité de Terville s’achèvera en août prochain.

Passé cette date, les membres de l’équipe se retrouveront sur le marché du l’emploi, avec une expérience plus solide du monde du travail. Le service d’Action sociale de la Mairie de Terville accompagne l’équipe une fois le chantier achevé. Il se charge de mettre en relation le personnel du chantier avec de futurs employeurs.

CCASMairie de Terville03 82 88 75 93ou par mail à :[email protected]

qu’est ce que l’ iAE ?

Par tous les temps !

Qu’il vente ou qu’il pleuve, l’équipe s’applique à la tâche que la Ville lui a confiée. Élagage, enlèvement de déchets, restauration des berges, pro-gramme de plantations pour assurer la protection physique des sols sont accomplis quotidiennement pour valo-riser les abords du ruisseau. Chapeau bas à cette équipe qui tra-vaille exclusivement en extérieur et qui n’a jamais démérité malgré un hiver

rigoureux. Aucune défection, un travail remarquable !

Sur le chemin de l’emploi

Bien entendu, ce chantier est ponctuel. Cette stabilité professionnelle d’un an doit permettre aux travailleurs d’élaborer un parcours professionnel individuel. Tous ne sont pas spécialisés dans les espaces verts. Pour certains, il s’agissait même d’une première. Cette mission d’insertion professionnelle permet aux membres de l’équipe de conserver leur motivation et une dynamique d’emploi. Tout au long du chantier, ils poursuivent leur recherche d’emploi dans des domaines de compétences qui leur sont propres. Certains passent leur permis de conduire, d’autres recherchent une formation…Ils semblent tous bien décidés à mettre toutes les chances de leur côté pour retrouver le chemin de l’emploi.

Social

LE JOURNAL DE TERVILLE juin 2009 49

50 le journal de terville JUIN 2009

Ce rendez-vous permet aux participants de rompre leur isolement en rencontrant de

nouveaux Tervillois, mais aussi de revisiter leurs habitudes alimentaires. Évelyne Letellier, technicienne d’in-tervention sociale et animatrice de l’atelier, leur fait découvrir chaque jeudi des menus équilibrés et com-plets, mais surtout à moindre coût.

C’est avec de nombreux équipements quasiment neufs (fournis par la Muni-cipalité) que les apprentis chefs confectionnent dès 8h30 le matin une entrée, un plat principal et un dessert : « Même les plats que cer-tains n’aimaient pas au départ sont appréciés à l’unanimité ! » précise Évelyne Letellier. Des thèmes, choisis par l’animatrice, sont abordés durant le repas : santé, famille, actualités… « Et après le café, on nettoie et on fait la vaisselle ensemble ! » ajoute l’animatrice.C’est aussi l’occasion d’un échange

L’atelier, qui a démarré à Terville en octobre dernier, est un projet à l’initiative

de l’aFad (association Familiale d’aide à domicile), de la ville de Terville et du

Conseil Général. situé 3, avenue de Gaulle, en plein centre du quartier des acacias, cet atelier concerne des Tervillois bénéficiaires

du rMi (ou en voie d’insertion).

AtELiEr cuiSiNE : la recette du partage

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LE JOURNAL DE TERVILLE juin 2009 51

Social

de recettes et de techniques culi-naires puisque les membres sont d’origines différentes ; ainsi Maria, l’Italienne, cuisine des gnocchis à sa façon et Jennifer, la ben-jamine du groupe, peut apprendre en se servant des petits secrets de chacun. Le seul homme de l’atelier, Didier, est le « goûteur » attitré. En parfait gentleman, il se charge aussi d’éplucher les oignons, et d’autres tâches « pénibles ».

De nombreux plats ont d’ores et déjà été essayés : gratin dauphinois, pintade, tartiflette, couscous… La recette qui a fait l’unanimité est celle du feuilleté de saumon : chacun l’a cuisiné à nouveau chez lui et a obtenu son petit succès… Un régal !

52 le journal de terville JUIN 2009

Lors du dernier Conseil Municipal de Terville qui s’est déroulé le 16 mars dernier,

la ville de Terville a décidé d’adhérer à un réseau acteur de la surveillance de la qualité de l’air en Lorraine : l’association

« atmo Lorraine nord ». au cours des prochains mois, elle étudiera à Terville la qualité de l’air ambiant mais aussi celle

des salles de classe. Cela sera la première fois en Lorraine qu’une étude de l’air à

l’intérieur des écoles sera menée.

Un état des lieux de la qualité de l’air tervillois

L’association agréée de surveillance de la qualité de l’air a été contactée pour la Municipalité tervilloise dans le but d’étudier la pollution engendrée par le trafic routier et autoroutier. L’association a pour objet notamment d’assurer la gestion et le bon fonctionnement d’un réseau de mesure de la qualité de l’air pour déterminer les niveaux de la pol-lution atmosphérique et permettre d’en limiter les effets.C’est ainsi que le 13 mars dernier, la Municipalité tervilloise a accueilli, sur le parvis de son Hôtel de Ville, une station mobile de surveillance de la qualité de l’air.

tErviLLE NE mANquE PAS d’Air !En juin prochain, la Ville étudiera la qualité de l’air dans ses écoles : une « première » en Lorraine.

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LE JOURNAL DE TERVILLE juin 2009 53

Environnement

Pendant un mois, ce camion, mis à disposition par l’association Atmo Lorraine Nord, procédera à un état de lieux de l’air tervillois.

Bérénice Jenneson, chargée d’études chez ATMO Lorraine Nord, s’est dé- placée pour l’occasion. Aux côtés des élus Alain Lemal, Adjoint délégué à l’environnement, et Louis Deroualle, Adjoint délégué aux travaux, le véhicule a été installé. Sur son toit, deux têtes se dressent à plusieurs mètres du sol. L’une mesurera dif-férents gaz polluants, l’autre les particules en suspension dans l’air.

Au total le camion possède cinq analyseurs, pour mesurer :

• le dioxyde de soufre : un gaz issu de la combustion liée aux substances à base de soufre tel qu’en produisent certaines industries et les centrales thermiques ;

• le dioxyde d’azote : un « traceur » du transport routier. Il est également produit par les particuliers qui se chauffent au charbon de soufre en hiver ;

• le monoxyde de carbone : un gaz provenant essentiellement des voi-tures ;

• l’ozone : un polluant différent des pre-miers cités. C’est en effet un polluant secondaire, c’est-à-dire qui n’est pas produit par l’homme mais issu de la combinaison soleil et chaleur, qui entraîne une réaction chimique ;

• Les particules en suspension : des poussières très fines qui émanent notamment de l’utilisation de véhi-cules diesel mais aussi qui peuvent

être transportées sur une longue distance. Ces particules peuvent véhiculer des polluants dans l’air tels que les pesticides et les dioxines.

Une convention de partenariat avec l’IUT de Thionville

Pour mener à bien cette mission, Atmo Lorraine Nord, en collaboration avec les étudiants de l’IUT de Thionville, pro-cédera également à l’installation de dispositifs de surveillance en différents endroits de la ville et en périphérie de l’autoroute. Deux analyses seront réa-lisées : l’une en hiver, la seconde en été. Une convention de partenariat a d’ailleurs été signée le 28 mars dernier à l’occasion du salon de l’en-

vironnement « La nature dans la ville » entre la Ville de Terville, l’IUT et Atmo Lorraine Nord.

Bientôt dans les écoles

Après avoir travaillé sur l’air ambiant, c’est-à-dire l’air extérieur, Terville et Atmo Lorraine Nord étudieront l’air intérieur. « Cela sera une première en Lorraine où aucune étude du genre n’a pour l’heure été menée », précise Alain Lemal, l’Adjoint à l’En-vironnement. « C’est une volonté du ministère de l’Environnement, qui souhaite que l’on accroisse la connaissance de l’air intérieur », ajoute Denis Dolysi, le Directeur d’Atmo Lorraine Nord. « Compte tenu de notre excellent contact avec Ter-ville, j’ai demandé à Alain Lemal s’il était intéressé par ce genre d’étude et il a tout de suite été partant », explique le Directeur. Nous passons 80 % de notre temps à l’intérieur. Il est donc intéressant de mesurer les polluants présents dans cet air, quitte à conseiller une meilleure aération des bâtiments malgré les risques de déperdition de chaleur.« Aujourd’hui, avec l’isolation, le mouvement d’air naturel n’existe plus. Il est donc important de rap-peler à chacun une première règle : celle d’aérer chaque jour au moins 15 minutes son intérieur pour renou-veler l’air », conclut Denis Dolysi.

Les élus Alain Lemal Louis Deroualle en compagnie de Patrick Cleach et Bérénice Jenneson.

Denis Dolisy, Philippe Laval-Gilly, Laura Cecchini, Mike Konarski et l’Adjoint Alain Lemal.

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du Sel Contre le gel

a neige et le verglas ne nous ont pas épargnés cet hiver. Les Tervillois ont pu constater que les services de la Ville se sont tenus prêts à intervenir dès les premières chutes de neige. Les chiffres parlent d’eux-

mêmes : 435 heures d’interventions de déneigement sur la période hivernale et 61 tonnes de sel déversés sur les chaussées. Grâce à la réactivité des Ser-vices techniques , la circulation dans Terville, notamment celle des transports en commun, n’aura jamais été compromise par les intempéries et la sécurité de tous les usagers de la route, ainsi préservée. ◗

du gel au dégel et du dégel au gel…

e gel et le dégel auront cependant eu de lourdes conséquences sur

la chaussée. Les températures néga-tives enregistrées de manière prolongée en janvier et février ont permis au gel d’entrer en profondeur dans les sols. La chaussée et les trottoirs, exposés pendant une trop longue durée au gel, ont gonflé et sont ainsi fragilisés. Le passage de la moindre charge (voiture, camions, bus…) entraîne alors la for-mation de trous dans la chaussée qu’il faut régulièrement reboucher pour la sécurité des usagers. Pour l’heure et compte tenu des faibles températures, les agents des Services techniques de Terville ont rebouché les endroits les plus critiques à l’aide d’un enrobé à froid. Dès que les températures le permettront, les centrales d’enrobée à chaud rouvriront leurs portes (il doit faire plus de 10° C pour cela) pour per-mettre une meilleure finition et une meilleure tenue des réparations des dégâts provoqués par l’hiver. ◗

d’uNE SAiSoN à l’autre...

prêt pour SeptemBre !

pendant leS vaCanCeS SColaireS

le Square rue de normandie aChevé

La construction des vestiaires et de la maison de quartier des Acacias se poursuit normalement. Les travaux ont repris malgré le froid et seront achevés en septembre 2009. Nous vous repar-lerons de son inauguration dans le prochain Journal de Terville. ◗

Les Services techniques de la Ville ont profité de l’absence des élèves pour procéder à l’entretien des chaudières et faire le grand nettoyage des cours de recréation. Les arbres des écoles ont également été élagués à cette occasion. ◗

Les aménagements apportés à ce square du quartier des Acacias l’an passé se sont achevés par des planta-tions de massifs floraux. ◗

travaux

LE JOURNAL DE TERVILLE juin 2009 55

travaux

AleS piSteS CYClaBleS : un projet d’agglo qui roule !

utre priorité pour la Ville de Terville, permettre aux cyclistes de circuler en toute sécurité sur la commune et vers les villes de la Communauté d’Agglomération « Portes de France – Thionville ». Des travaux de construction ont déjà été

entrepris en fin d’année 2008, route de Marspich et route de Veymerange. D’autres le seront prochainement le long de l’avenue du 14 Juillet ainsi que du ruisseau « la Veymerange », pour développer le réseau des pistes cyclables dans Terville. La Communauté d’Agglomération « Portes de France – Thionville » prend à cœur la réa-lisation des liaisons entre les différentes pistes réalisées par les communes et en finance la réalisation en totalité.Les objectifs, à terme, sont d’offrir une promenade verte aux habitants tout en restant sur le banc communal, de relier tous les quartiers de la ville entre eux et de permettre aux usagers de se rendre dans d’autres communes, comme Thionville ou Florange, en toute sécurité. ◗

feuilleS morteS et mauvaiSeS herBeS, du Balai !

En plus du passage régulier d’une balayeuse mécanique, les Services techniques passeront dans l’ensemble des rues de Terville pour net-toyer les paniers des caniveaux où les feuilles mortes se sont accumulées. Un panier trop encombré peut en effet provoquer une inon-dation de la chaussée en cas de forte pluie.Un « coup de pioche » sera également donné au pied de chaque arbre de la Ville, les mauvaises herbes qui poussent en bordure de propriétés seront détruites et la mousse des terrains de tennis sera supprimée.N’oublions pas les aires de jeux. Mais leur entretien n’est pas spécifique à la saison. Ils sont en effet suivis chaque semaine par un agent de la Ville spécialement formé à la tâche, qui contrôle et veille à la remise en état de jeux qui auraient subi des dégradations. ◗

C’eSt l’heure du grand nettoYage de printempS !

C’est presque une tradition. À quelques semaines du printemps alors que la nature se réveille, la Ville de Terville entame son grand nettoyage. Le personnel des Services techniques va ainsi passer en revue toutes ces petites choses sur lesquelles les intem-péries hivernales ont fait des petits ou des grands dégâts. ◗

56 le journal de terville JUIN 2009

travaux

et une Coupe de printempS pour noS arBreS, une !

C’est la période pour élaguer. Les arbres de Terville ont donc eu droit à un rafraî-chissement de rigueur pour plus de vigueur mais aussi pour éviter toute gêne de la circulation. Mais attention, à Terville on élague sans abus, avec toujours à l’esprit le respect de la plante et de son cycle. ◗

proChainement !

En 2009, la Ville de Terville poursuivra son pro-gramme de mise en sécurité des piétons aux abords des voies circulantes et de régulation de la vitesse dans la traversée de la ville, notamment par la réalisation de zones 30. Ce double programme s’illustrera prochainement par la réalisation de plateaux surélevés rue de Verdun et route de Veymerange, par la réalisation de places de stationnement allée des Peupliers Blancs, par le renforcement de la signalisation lumineuse route de Verdun, route de Marpisch et rue Le Kem et par l’aménagement de passages piétons pour les personnes à mobilité réduite. ◗

SignalétiqueS vertiCaleS remiSeS deBout et moBilierS urBainS nettoYéS

La totalité de la signalétique de la commune a été remise en état, notamment tous les panneaux ou poteaux qui ont été endommagés par des véhicules. Au printemps, une fois la période de gel éloignée, la Ville procédera au rafraîchissement des pein-tures routières, techniquement appelée signalétique verticale. Les Services techniques en profiteront également pour nettoyer les bancs et autres mobi-liers urbains salis par l’hiver. ◗

LE JOURNAL DE TERVILLE juin 2009 57

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réunion de démarrage de Chantier pour leS ConteneurS enfouiS.

En février dernier, Louis Deroualle, Adjoint au Maire de Terville en charge des Travaux, entouré de Bernard Pruvost et d’Alain Lemal, élus tervillois, a reçu Denis Contin, Responsable du patrimoine chez Batigère, François Deutsch, Directeur de Mosellis Thion-ville, et Vincent Streiff, représentant le fournisseur des conteneurs ASTECH. Après un entretien en mairie, ils se sont rendus sur place dans les quartiers tervillois pour procéder au marquage des emplacements des futurs conteneurs enfouis. Les travaux ont démarré en avril dans le quartier des Acacias puis dans la rue du 8 Mai 1945. En tout, ce sont 28 conteneurs qui seront installés. Les travaux seront financés par les bailleurs sociaux Batigère et Moselis dont la politique s’inscrit pleinement dans le cadre du développement durable. Certains conteneurs seront en effet destinés aux ordures ménagères et d’autres au tri sélectif. Ils remplaceront les petits

coNtENEurS ENFouiS

Le Syndicat Intercommunal d’Élimination des Ordures Ménagères, représenté par les communes de Thionville et Terville, ainsi que son par-tenaire, SITA Lorraine, vous annoncent l’intervention d’une ambassadrice du tri : Jen-nifer Bougie. Elle passe dans tous les immeubles collectifs de Terville depuis le mois de mars pour vous conseiller pour un meilleur tri sélectif et vous distribuer une plaquette explicative qui vous permettra de mettre en application ses conseils. Quelque 800 loge-ments recevront sa visite. Une note annonçant son passage sera affichée dans le hall d’entrée de votre immeuble. Réservez-lui un bon accueil ! ◗

une amBaSSadriCe du tri Sur terville depuiS le moiS de marS

conteneurs déjà existants, permettront une meilleure hygiène et s’intégreront au programme d’embellissement de Terville et ses quartiers. En outre, leur capacité et l’étanchéité des cuves permettront d’optimiser la fréquence des collectes qui passeront de deux à une par semaine. Une conséquence appréciable pour la protection de l’en-vironnement. À terme, toute nouvelle construction de programme collectif à Terville s’accompagnera de ce type

d’équipement. La Ville, qui souhaite en finir avec les poubelles disgra-cieuses, poursuivra prochainement cette campagne, avenues De Gaulle, Marcel Paul et Jean Moulin et rue des Forgerons. Elle remplacera également progressivement tous les conteneurs pour la collecte de verre par ces mêmes installations plus discrètes et qui s’intègrent au paysage. ◗

De gauche à droite : François Deutsch, Directeur de Mosellis, en compagnie des élus Alain Lemal, Louis Deroualle et Bernard Pruvost et de l’agent Patrick Cleach.

Robert Dinhof, Louis Deroualle, Denis Contin et Vincent Streiff.

58 le journal de terville JUIN 2009

Voici les beaux jours :

À voS véGétAux ! En cette période de renouveau de la

nature, il est grand temps de relever

ses manches. voici quelques

conseils pratiques et travaux

incontournables du printemps pour réparer les dégâts de

l’hiver et préparer votre jardin pour

la belle saison.

Potager Sauge, romarin, lavande, sarriette… Taillez les herbes vivaces dès l’ar-rivée des nouvelles pousses. Quand la température du sol approche les 10 °C, il est temps de semer radis, poireaux, choux, oignons, navets, asperges, mais aussi artichauts et de planter les pommes de terre.

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PlantesFaites un plan d’agen-cement avant de semer vos plantes en tenant compte des différences de floraison. Alternez les annuelles (anémones, coquelicots, soucis…) et les vivaces (myosotis, valériane, muguet, iris, pivoine…) pour obtenir une couverture fleurie durable. Espacez vos

plantations, c’est la condition de leur épanouis-sement. Les rosiers méritent un soin particulier : une bonne taille, un engrais spécifique et un traitement contre les maladies.

taille des arbustes a fleursTaillez tous les arbustes à floraison estivale, automnale et hivernale, (arbustes qui fleurissent sur les pousses de l’année). Pour les arbustes à floraison printanière, la taille

s’effectue après la flo-raison car les fleurs se développent sur le bois de l’année précédente.Pensez également à tailler vos rosiers !

EntretienProtégez vos arbres fruitiers et vos fraisiers contre les gelées tardives et adoptez un traitement contre les champignons.

Pensez aussi à nettoyer le pied de ces arbres, par un binage régulier. Si vous plantez de jeunes arbustes, posez-leur un tuteur, ils résisteront mieux au vent. Certains comme le forsythia ou le groseillier à fleurs achèvent leur floraison, n’oubliez pas de les tailler.

Le gazon mérite en général une opération de remise en état : aération, scarification, semis et traitement anti-mousses. Nourrissez-le d’un engrais azoté et tondez-le plus souvent. Faites éga-lement la chasse aux mauvaises herbes.

Astuces Pour vous débarrasser des pissenlits sans recourir à un her-bicide chimique, armez-vous de patience… et d’un couteau ou d’un tournevis à pointe plate : coupez-les un à un, en tournant autour, et en ôtant la racine en même temps.

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Fort heureusement, le fusil ne combat pas toujours l’arc et il est des endroits où les deux

« espèces » cohabitent ou tout du moins s’entendent et collaborent. Ainsi Terville est la seule commune du Nord Mosellan à avoir décidé d’ouvrir son bois aux chasseurs à l’arc.

Pourquoi ouvrir la forêt aux chasseurs ?

Laissez un lot de terre sans chasse et vous serez rapidement confrontés à une prolifération d’espèces, tel le sanglier qui ravage les jardins ou les cultures.

En Moselle, la présence de suidés dans les villes est presque devenue un fait divers commun. En Allemagne, la capitale berlinoise compterait trois mille sangliers ! Pour faire face à cette situation critique, certaines communes non préparées à cette invasion sauvage n’ont d’autres solutions que d’organiser des battues sanglantes et réductrices pour les chasseurs. Certaines autres communes prennent l’animal par les cornes en décidant d’autoriser la chasse en zone périurbaine. C’est la méthode « douce », pour rebuter le gibier loin des zones habitées. L’animal dérangé par la présence du chasseur

NAiSSANcE dE L’AtcA :Terville sait de quel bois faire flèche...

Longtemps interdite partout en France

car assimilée, à tort, au braconnage, la

chasse à l’arc a gagné ses

lettres de noblesse depuis 1995.

Pourtant, rares sont les chasses qui sur le territoire français

sont ouvertes aux archers.

Actualité des associationstE

rviL

LE

Actualité des associations

LE JOURNAL DE TERVILLE juin 2009 61

quittera progressivement la périphérie des villes pour repartir dans le cœur de la forêt. Sur Terville, ce sont surtout les che-vreuils qui font des dégâts, notamment en lisière de bois, dans le Domaine de la Forêt par exemple. Les cervidés apprécient tout particulièrement les petites pousses des arbres, qu’ils dévorent, provocant ainsi la colère des responsables ONF. Dans le parcours santé de Terville cohabitent donc che-vreuils, sangliers, renards et lièvres. Un petit monde qu’il faut réguler avant que la prolifération ne soit trop consé-quente.

Pourquoi la chasse à l’arc ?

Cette expérience pilote est un souhait de Patrick Luxembourger qui, par

mesure de sécurité, préférerait éviter la présence d’armes à feu sur le ter-ritoire de la commune. Contrairement à la flèche d’un arc, une balle de fusil part très loin. Sous un angle de 45°, cette balle peut avoir une tra-jectoire de 4 km. Avec les coureurs et les marcheurs qui fréquentent le bois, l’autoroute et les habitations à proximité, il n’était pas question de prendre un tel risque. Pourtant il fallait agir. Un arc reste une arme certes, mais sa portée est très courte. La pratique de la chasse à l’arc est également basée sur une technique d’approche. L’archer doit être au plus près de sa cible pour décocher sa flèche, pas question donc de procéder aux battues caractéristiques de la chasse traditionnelle. ça tombe bien, la proximité de l’autoroute empêche ce genre d’exercice. ◗

Dominique Didier est un passionné de chasse. Il est intarissable sur le sujet. Chasseur depuis vingt-quatre ans, il se souvient des paroles de son père, le jour où il lui a annoncé qu’il chasserait : « Mon Dieu ! Tuer de pauvres bêtes. » Pourtant son tableau de chasse n’est pas tellement garni : cinq chevreuils, deux sangliers, mais 25 renards. Amoureux de la nature, bien plus que ceux qui décrètent détester les chasseurs par amour de l’animal, il se considère plus comme un gestionnaire qui régule les stocks et prélève les intérêts sans toucher au capital.

Le Journal de Terville – Que répondez-vous à ceux qui vous disent ne pas aimer les chasseurs ? Dominique Didier – (Rires !) Vous savez, on veut bien manger un steak mais surtout pas voir la vache de laquelle on prélève le steak ! Je leur propose de troquer nos armes contre des loups, des lynx et autres prédateurs aujourd’hui dis-parus de nos forêts. Pour la sécurité de tous, les pré-dateurs ont été éliminés. Il faut bien que quelqu’un les remplace, sinon il y aura trop de gibier.

Le JT – Comment allez-vous cohabiter avec les prome-neurs justement dans le bois de Terville ?DD – Nous ne fréquentons pas le bois aux mêmes heures. Nous chassons tôt le matin ou tard le soir. Je suis toutefois surpris de voir du monde si tôt. Mais eux ne me voient pas ! Nous

sommes très discrets, de par notre mode de chasse. Quoi qu’il en soit, il va falloir que nous communiquions beaucoup avec la popu-lation. C’est la fédération qui s’en chargera.

Le JT – Avez-vous une tenue spéciale ?DD – Oui. Je porte la tenue typique du chasseur à l’arc : une casquette avec un masque pour camoufler le blanc du visage et une shaggie (tenue de camou-flage en 3 D) pour se fondre au mieux dans le décor. Le but étant de déstructurer l’image du bipède, considéré comme un danger pour l’animal. L’odeur est éga-lement une chose qu’il faut camoufler. Le gibier a un odorat très sensible. Il capte la moindre petite odeur de cigarette ou de parfum…

Le JT - La chasse à l’arc aiguise les sens, paraît-il ?DD – Elle nous réapprend à

lire dans la nature, je dirais. Puisque c’est une technique d’approche, il faut revenir à notre côté sauvage. Je peux par exemple reconnaître l’odeur d’un sanglier ou d’un renard et lire les empreintes laissées par les animaux.

Le JT – Votre association sera-t-elle ouverte au public ?DD – L’une des conditions demandées par la Munici-palité était que l’association soit composée de chasseurs aguerris. Nous sommes actuellement douze et seules deux personnes, un couple de tireurs à l’arc sportif, ne sont pas chas-seurs au départ. Mais ce n’est pas une association sportive de tir à l’arc. Nous pourrons étudier les can-didatures, tout en sachant que le territoire (ndlr : 50 hectares) n’est pas assez conséquent pour l’ouvrir au plus grand nombre. ◗

un rendez-vouS pour leS ChaSSeurS à l’arC à ne paS manquer !

Le BCM-Assocation des Chasseurs à l’Arc de Moselle organise le 17 mai prochain un concours 3D amical dans l’esprit « chasseur ».

Pour plus d’infos et pour toute inscription deux adresses mails :[email protected] ou [email protected]

RENCONTRE AVEC DOMINIqUE DIDIER le président de l’associationterville Chasse à l’arc ( l’atCa)

62 le journal de terville JUIN 2009

Actualité des associations

lus d’une centaine de personnes se sont rendues à la conférence orga-nisée par l’ATNA (Association Tervilloise du Nouvel Âge) sur la réflexologie, le mardi 20 janvier dernier. Il a même fallu ajouter des chaises tant le public était nombreux !

La présidente de l’ATNA, Mme Caudy, a d’abord présenté à tous ses meilleurs vœux et remercié la Ville pour l’organisation de l’évé-nement, puis elle a laissé place à la réflexologue Marie-isabelle Gautier-Vevaud. À l’aide d’un diaporama, de vidéos, de schémas et même d’une démonstration pratique, la prati-cienne a expliqué les bienfaits de cette médecine douce ; elle permet de lutter contre le stress, le mal de dos, les migraines et même les troubles du sommeil. La réflexologie est une technique de pression sou-tenue sur des points « réflexes » des pieds où les organes sont « reflétés ». Elle est particulièrement bénéfique chez les enfants et les personnes âgées puisqu’elle aide au processus biologique naturel du corps, en amé-liorant la mobilité de l’individu et en le traitant dans sa globalité.

L’intérêt était également de faire découvrir une méthode peu connue et d’en présenter les avantages (agréable, sans risque, simple à apprendre et surtout naturelle). La reflexologue a ensuite enseigné à l’assemblée quelques techniques à pratiquer soi-même sur les mains. La conférence s’est terminée par un vin d’honneur où chacun a pu échanger ses impressions et discuter avec les élues tervilloises Yolande Vanduch et Denise Wagner.

Un grand merci à Marie-Isabelle Gau-tier-Vevaud, sans qui rien n’aurait été possible, qui a immédiatement répondu présent à la demande de l’ATNA et permis aux Tervillois de découvrir une nouvelle source de bien-être. La réflexologie, officiel-lement reconnue comme pratique médicale en Chine et utilisée par 20 % de la population en Europe du Nord, a passionné les foules ce soir-là !

Conférence sur la réflexologie :l’AtNA fait salle comble !

P Deux questions à Marie-Isabelle Gautier-Vevaud

Le Journal de Terville - La réflexologie nécessite-t-elle de vraies compé-tences professionnelles ?Marie-Isabelle Gautier-Vevaud - Oui, car cette technique vieille de 5 000 ans est très précise, ce n’est pas un simple massage. Il est nécessaire d’avoir de solides connaissances du corps humain pour une pression du pouce « millimètre par millimètre ». On ne s’improvise pas réflexologue ! J’ai obtenu mon certificat à l’institut français de Shiatsu et, après mes études sur Paris, je me suis installée à Metz où j’ai ouvert un cabinet.Le JT - En quoi cette « médecine douce » est-elle particulièrement efficace pour les personnes âgées ? MI -GV- La réflexologie peut atténuer certains problèmes liés à l’âge, comme la mobilité, puisque cette pratique fait « circuler l’énergie dans le corps ». Elle joue également un rôle de prévention sur la santé, permet de réduire les troubles du sommeil mais surtout, elle « booste » l’espérance de vie ! Le fait qu’elle soit naturelle, sans risques et accessible rassure vraiment les personnes âgées. ◗

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Actualité des associations

LE JOURNAL DE TERVILLE juin 2009 63

DANIEL MROCzkOwSkI daniel mroczkowski, président du tfoC

Début février, l’équipe du Journal de Terville a rencontré Daniel Mroczkowski, le Président du TFOC, pour faire le point sur les résultats de l’équipe Pro féminine du Club. Une équipe qui devrait terminer sa deuxième saison chez les pros aussi bien, si ce n’est mieux, que sa première.

Résultat : les filles de Terville-Florange, qui sont par exemple allées battre chez elles les joueuses du Cannet (3e du championnat français et quart de finaliste de la Coupe d’Europe « Challenge Cup »), dérangent. Dans le « milieu », ceux qui les craignent, probablement, n’hésitent pas à faire courir la rumeur : « Le TFOC est mort. » Archi-faux ! Le TFOC et son équipe de battantes ne sont d’ailleurs pas dans une position de survie, elles ont, jusqu’à ce jour (ndlr : l’interview de Daniel Mroczkowski a été réalisée en janvier), remporté la moitié des matches qu’elles ont disputés et espèrent accrocher une des huit premières places du classement pour disputer les play-offs. Une ambition somme toute raisonnable pour le club qui se construit pas à pas un avenir solide au sommet du volley-ball français.

Le Journal de Terville – Comment se porte le TFOC ?Daniel Mroczkowski – Sportivement nous sommes à notre place. L’an passé nous nous sommes classés 10e sur 14 en enregistrant 8 victoires sur les 26 matchs disputés. Aujourd’hui nous sommes à 8 victoires après seulement 16 matches dis-putés. Ce qui signifie que nous avons progressé tech-niquement. Malgré tout, nous sommes à peine mieux classés que l’an passé parce que le niveau des équipes s’est élevé d’une manière générale. Les équipes ont fait des efforts pour recruter de meilleures joueuses.

Le JT – Ce sont des efforts que vous avez faits éga-lement !DM – Nous avons également recruté, c’est vrai, mais en fonction de nos moyens. Les très bonnes joueuses « bon marché » sont difficiles à trouver. Nous sommes donc constamment à la recherche de la perle rare : une fille pas encore connue au niveau international mais avec un potentiel, une vraie person-nalité. Nous avons plusieurs han-dicaps. À cause de notre salle et des villes que nous

Le tFoc toujours à la hauteur...

représentons (Terville et Florange réunies comptent environ 18 000 habitants) nous avons une image de petit club. C’est une difficulté supplémentaire pour notre recrutement. Beaucoup considèrent que nous n’avons pas les struc-tures à la hauteur de nos projets, de nos ambitions.

Le JT – Quelles ambitions nourrissez-vous justement pour votre équipe de Pro F ?DM – Nous devons nous implanter de façon durable. Nous faire respecter. L’ob-jectif du TFOC est de devenir européen dans les trois années à venir si financiè-rement tout va bien.

Le JT – Alors nous vous posons la question : comment va le TFOC financièrement ?DM – Notre situation finan-cière est équilibrée. Même si nous prenons des risques en anticipant certaines recettes, nous essayons de ne pas dépenser plus que ce que nous estimons pouvoir disposer pour une saison. En plus de nos partenaires ins-

titutionnels habituels (le Conseil Régional, le Conseil Général, la Mairie de Flo-range et celle de Terville), nous allons percevoir à partir de cette année des subven-tions de la Communauté d’Agglomération « Portes de France – Thionville » et « Val de Fensch ». Ce sera un plus non négligeable même si nos moyens financiers resteront encore assez éloignés de la plupart des autres clubs de l’élite du volley-ball profes-sionnel. Nous souhaitons également doubler nos par-tenariats privés pour boucler notre budget. Nous avons d’ailleurs pour cela recruté un chargé de communi-cation, Frédéric Chojnacki, qui devrait nous permettre d’affirmer notre identité visuelle et d’assurer à nos partenaires un « retour sur investissement » en les valo-risant davantage encore.Dans le sport de haut niveau, la bataille finan-cière est au moins aussi importante que la bataille sportive, et le TFOC essaie d’être à la hauteur dans ces deux domaines. ◗

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Actualité des associations

d epuis 2006, la Mairie de Ter-ville a tissé des liens étroits avec les touaregs de la Vallée du Tidène. Cette année-là, les Tervillois avaient offert un puits aux habitants de cette région pour leur permettre de lutter contre la sécheresse et d’exploiter à nouveau leur terre. La distance qui sépare Ter-ville du désert nigérien a toutefois imposé à la Municipalité d’envisager autrement l’aide qui pouvait être apportée à ce peuple. Ainsi, en 2007, l’Association « Amis sans frontières » et ses Mamies Tricoteuses, solli-citées par la Ville de Terville, avaient confectionné des lainages pour que les tous-petits du Tidène soient bien au chaud la nuit, quand le désert se rafraîchit après le coucher du soleil. Parce que cette opération au grand cœur apporte un soutien vital à ces familles, elle a été reconduite cette année. C’était le 9 janvier dernier dans le Hall de l’Hôtel de Ville. Pour l’occasion, Josette François, repré-sentante des Mamies Tricoteuses de Terville, et Françoise Huser, Pré-sidente de l’Association « Amis sans frontières », étaient venues remettre en mains propres le fruit du travail de leur équipe à l’Association « Les Puits du Désert ». Petites couvertures,

chaussons, pulls et brassières ont été remis. Le tout emballé, trié et étiqueté minutieusement, pour le plus grand plaisir de Christelle Pernet, Présidente de l’Association, qui se chargera de les distribuer aux enfants. En pré-sence des Adjoints Marie-Jo Vatry, Philippe Wacheul et Alain Lemal, les trois femmes ont partagé leur vie au quotidien, expliquant les buts et les missions de leurs associations res-pectives et rapportant au passage quelques anecdotes. Christelle Pernet, elle, se souvient avoir offert son propre pull, un soir particulièrement froid, et d’avoir fait du petit et de sa mère « les plus heureux du monde ».

« C’est notre vocation de donner nos créations, et nous sommes très émues de savoir que nos layettes seront utiles, voire indispensables, à des enfants si loin d’ici », a ajouté Françoise Huser. Les créations n’ont rien de banal et sont, en plus d’être chaudes et confortables, faites avec soin et originalité. « Des photographies des enfants portant vos layettes vous seront envoyées » a assuré la Présidente de l’Association « Les Puits du Désert ». Une façon ori-ginale de remercier les mamies pour leur travail. ◗

dE FiL EN AiGuiLLE, les Mamies Tricoteuses viennent en aide au Niger

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C’est notre vocation de donner nos créations,

et nous sommes très émues de savoir que nos

layettes seront utiles, voire indispensables, à

des enfants si loin d’ici. ”Françoise Huser,

Présidente de l’Association « Amis sans frontières »

Vendredi 3 octobre 2008

Le Moselle Eros Tour : AStoNviLLA, Patient Zero et Attica

Depuis maintenant huit ans, le Conseil Général de la Moselle investit, à travers une politique spécifique, le champ créatif et éclectique des musi-ques actuelles. Parmi les actions menées, un festival transfrontalier baptisé “Eros Tour” était organisé pour la neuvième année consécutive. Les groupes de la sélection 2008 : Attica et Patient Zero ont ainsi été programmés au cœur des plus grandes salles de concert de Moselle, dont LE112 de Terville. Afin de rendre la fête encore plus belle, ils ont été invités à partager l’affi-che avec Astonvilla. Astonvilla a fêté en 2008 ses dix ans d’existence. Le

3 octobre sur la scène du 112, ils ont électrisé le public avec des titres extraits de leur dernier album mais aussi avec leurs incontournables tubes « Raisonne » et « Si les Anges ». Une fois le rideau tombé, les artistes du groupe sont venus rejoindre leurs fans dans la salle et ont promis de revenir dès la sortie de leur prochain album. ■

le moselle eros tour Vendredi 3 octobre 2008

lucky peterson Mercredi 8 octobre 2008

dr feelgood Mercredi 22 octobre 2008

Starsailor Mardi 4 novembre 2008

les Svinkels Vendredi 14 novembre 2008

the Stranglers Mercredi 4 Février 2009

louis Bertignac Vendredi 20 février 2009

pascale picard Vendredi 20 mars

LE JOURNAL DE TERVILLE juin 2009 65

échos du

retour Sur

Astonvilla

Attica

Patient Zero

66 le journal de terville JUIN 2009

Mercredi 22 octobre 2008

dr Feelgood Créés en 1975, Les Feelgood ont véritablement influencé le R’n’B en Grande-Bretagne mais aussi partout en Europe. Leur musique, sans fioritures et pleine de santé, a explosé sur la scène du 112. Et pour le bonheur de tous les fans réunis ce soir-là, les Feelgood ont joué les prolongations.

Soulignons une belle première partie assurée par ceux qui sont au 112 comme chez eux : « La Clinik du Docteur Schultz ».

Indiscrétion : Schultz, chanteur de la Clinik, a été légèrement incommodé juste avant de monter sur scène. Pourtant habitué des représentations scéniques, Schultz aurait été très impressionné à l’idée de faire la première partie de ses idoles. Eh oui, ce n’est pas parce qu’on a des fans qu’on ne peut pas en être un…

Mercredi 8 octobre 2008

Lucky Peterson Le maître du blues moderne, Lucky Peterson, a déchaîné

LE112. De l’or au bout des doigts, l’artiste est allé se frotter au public, guitare au poing. Un moment de pure improvisation qu’il est allé conclure face au bar devant des fans bluffés par cet aparté. Une fête incroyable que le groupe régional Moove avait eu le plaisir de démarrer en première partie.

Indiscrétion : Lucky Peterson préfère les hamburgers à la bonne cuisine lorraine ! Contre toute attente, l’artiste a en effet réclamé son menu « cheese, frites, soda » avant de monter sur scène.

La Clinique du Docteur Schultz

LE JOURNAL DE TERVILLE juin 2009 67

Mardi 4 novembre 2008

Starsailor Avant de se produire en Suisse et après une tournée en

Afrique du Sud, c’est au 112 que Starsailor s’est posé. Une date unique en France que les amateurs du genre n’auraient manqué pour rien au monde. Des guitares plus présentes et la voix plus passionnée encore d’un James Walsh impression-nant, n’ont pas déçu le public venu nombreux pour ce concert événement. Notez que le nouvel album des Starsailor, « All the Plans », est enfin disponible depuis le 9 mars 2009.

Vendredi 14 novembre 2008

les Svinkels Tôt revendiqué comme la fusion d’un son hip-hop américain empreint

des délires punk, le groupe reste l’un des pionniers de la culture hip-hop française. Par leurs textes, les Svinkels montrent qu’ils figurent parmi les rappeurs français les plus originaux. Le public très jeune venu nombreux ce soir-là au 112 connaissait d’ailleurs toutes les paroles par cœur.

68 le journal de terville JUIN 2009

Coup de projecteur sur

Ana Popovic

Retour sur le dernier concert de l’an-née au 112. Ana Popovic a une nouvelle fois enflammé la salle de concert tervilloise, le 28 novembre dernier.En première partie, ce sont les Bluefrog qui ont chauffé la salle. Déjà présents l’an passé lors du premier passage d’Ana au 112, les Bluefrog sont remontés sur scène avec un nouveau membre : Gilles Michel, bassiste et contrebassiste. « Laissez-moi vous présenter un nouveau venu », s’exclame Luc Bertin, le chanteur. « Les filles l’appellent l’homme au chapeau. Y en a marre. Sur notre blog, il n’y en a que pour lui ! » Le public rit et, sans transition, les Bluefrog enchaînent. Dans la salle, un habitué interpelle Gilles Kauffmann, directeur et programmateur du 112 : « Excellente première partie ! » lance-t-il. La salle se remplit progressivement, l’ambiance se réchauffe en douceur.

Les bénévoles s’affairent : à l’accueil, au bar, au stand de hot-dogs. La première partie, c’est aussi l’heure où ceux qui sont venus au 112 directement après avoir quitté leur tra-vail, se restaurent. Le public se balade, dis-cute au gré des rencontres. On fait connais-sance avec l’ami d’un ami, fan lui aussi de bonne musique. Le volume monte petit à petit, le blues s’emballe, les spectateurs se font plus nombreux, plus bruyants, plus impatients. Dans les loges, Ana Popovic se prépare. Gilles Kauffmann et Xavier Muller,

Les fans d’Ana

Les Bluefrog

le photographe du 112, lui ont réservé une petite surprise : l’un des meilleurs clichés de son précédent passage au 112, encadré. « It’s wonderfull », s’enthousiasme la chan-teuse de blues en recevant le présent. Quelques minutes plus tard, celle qui souhai-tait à tout prix revenir sur la scène du « One One two », entre en scène et la magie opère.

Au premier solo de guitare de l’artiste, le silence se fait. Ce solo s’envole à la rencon-tre des autres musiciens de son groupe qui font monter le blues, haut, très haut dans LE112. De plus en plus fort, les poitri-

nes résonnent, les cœurs battent, la belle chante le blues et le blues chante Ana. Et les applaudissements n’en finissent plus de pleuvoir. Des applaudissements qui battent la mesure d’un concert enfin posé. Après trente minutes de scène, les spectateurs sont conquis. « Je suis très contente d’être parmi vous ce soir », confie Ana Popovic, qui jouera plus de deux heures d’affilée avant de descendre dans la salle. Fidèle à la tradition du 112, elle a rejoint ses fans une fois son concert achevé, pour une séance de dédicaces improvisée et des poses aux côtés de ses fans.

LE JOURNAL DE TERVILLE juin 2009 69

Mercredi 4 Février 2009

the Stranglers

Après Marseille, Bordeaux et l’Olym-pia à Paris, les Stranglers ont enflam-mé LE112. Le groupe rock New Wave qui a marqué les années 80 était de retour sur scène pour nous faire dé-couvrir son dernier opus, « Suite XVI ». Devant une salle comble, les « étran-gleurs » dans une forme époustouflante ont fait décoller l’ambiance en rejouant en fin de concert leurs vieux tubes : « Always the Sun », « Get a Grip », « All Day and All of the Night »… Le fan club avait également été invité par LE112 à venir assister à un concert « exception-nel », de l’avis général.

En première partie, les Luxembourgeois de

Dreamcatcher n’étaient pas venus seuls. Dans

la salle, leurs fans aussi étaient au rendez-vous.

échos du

70 le journal de terville JUIN 2009

Louis Bertignac

échos du

LE JOURNAL DE TERVILLE juin 2009 71

Les SimPLE miNdS en version club pour juillet !

Le 5 mars dernier, Patrick Luxembourger, Maire de Terville, et Gilles Kauffmann, Directeur du 112, avaient réuni la presse pour lever le voile sur le concert événement programmé sur Terville avant la trêve estivale. Mais avant de dévoiler sa surprise, le Directeur du 112 a tiré un bilan positif de ce premier trimestre 2009. Chacun des concerts proposés ayant rencontré un véritable succès. Après The Stranglers et Louis Bertignac, Pascale Picard s’est produit dans une salle du 112 qui affichait complet. Dans l’immédiat, Ghinzu est attendu le 11 avril puis une révélation sur laquelle LE112 a décidé de parier : « Grace », le 23 mai.

Expliquant que LE112 avait su se forger un nom dans le monde du spectacle, Gilles Kauffmann a finalement annoncé la venue des « Simple Minds », le 7 juillet 2009. Un événement de taille pour LE112, qui fêtera cette année sa troisième année d’existence.

Quelques jours plus tard, face à l’afflux des demandes, LE112 annonçait une deuxième date à tous les fans de Simple Minds le lundi 6 juillet. Les billets sont en vente depuis le 18 avril dernier.

Vendredi 20 février 2009

Louis bertignac a pris le temps…

Louis Bertignac, l’ancien guitariste de Téléphone, le groupe de rock français mythique des années 80, était le 20 février dernier au 112.Simple, à l’aise dans ses baskets, Bertignac est égale-ment consciencieux.L’après-midi précèdent le concert, il a répété pendant quatre bonnes heures, une chanson en particulier : « Lola ». Chanson que personne n’aura d’ailleurs eu le plaisir d’entendre sur la scène du 112. « Nous ne som-mes pas prêts », conclura-t-il finalement. Bertignac perfectionniste ? On l’est forcement pour en arriver là où il est aujourd’hui. Respectueux de son public ? Une évidence, le concert s’est achevé un peu après minuit et la soirée, à proprement parler, à 3 heures du matin ! Les habitués des afters du 112 et les fans de Bertignac n’en croyaient pas leurs yeux. Accessible, fan de ses fans, Louis a pris la pause et même dédicacé toutes sortes d’objets avant d’improviser un « sit-in » au beau milieu du 112.Juste avant son passage, le groupe KIRK, groupe de Gilles Kauffmann, Directeur du 112, assurait la pre-mière partie de soirée. Pour la première fois dans l’his-toire de la salle, l’ex-Toys est remonté sur scène, pour le plus grand bonheur des fans de l’époque qui n’auraient pour rien au monde manqué ce grand retour. Pour mémoire, les Toys, classés dans les charts au Luxembourg dans les années 90, ont effectué plus de trois cents concerts. Leurs plus grands succès sont « Sur Mars » que le public du 112 a pu découvrir ou redécouvrir avec KIRK, « Insomnie » ou encore « Ton innocence ». En 1996 le groupe se sépare. Gilles Kauf-

KIRK

fmann poursuit en solo et compose pour de nombreux artistes, notamment luxembourgeois, dont il réalise et produit les albums.En 2008, il y a quelques mois à peine, Gilles Kauff-mann décide de remonter sur scène et devient l’auteur, compositeur, chanteur et guitariste de KIRK. Le 20 février dernier sur la scène du 112, il était accompa-gné par David Meyer à la basse, Greg Bour à la batterie et Remo Cavallini à la guitare. Le groupe a présenté au public son prochain album, « Fleur de haine », disponible à partir de la mi-avril sur myspace : www.myspace.com/kirkprod

72 le journal de terville JUIN 2009

Vendredi 20 mars

Pascale Picard annonce le retour du printemps…

Terville, vendredi 20 mars, 9 h. Le « tour bus » vient d’arriver, Pascale Picard et son équipe s’installent dans LE112 inondé de soleil. La Québécoise est arrivée en même temps que le printemps et elle jouera, ce soir, devant une salle comble. Décontractée, en jeans, tee-shirt et « espadrilles » (ndlr : comprenez baskets), sa tenue préférée, la jeune chanteuse de 26 ans semble nous connaître depuis toujours. Enjouée, souriante, disponible, très à l’aise, elle se plante dans la vie avec la même aisance que lorsqu’elle chante sur scène. Ses cheveux sont plus longs que sur la pochette de son album mais son ancre marine tatouée sur son avant-bras droit est intacte. Un brin de malice dans le regard, une authenticité et une simplicité que plus d’une aurait perdues avec un disque de platine, Pascale Picard répond à nos questions après nous avoir présenté son groupe : Mathieu à la guitare, Philippe à la basse et Serge aux percussions.

échos du

LE JOURNAL DE TERVILLE juin 2009 73

Le Journal de Terville – Si vous n’aviez pas été chanteuse, qu’auriez-vous fait dans la vie ?Pascale Picard – J’aurais été enseignante. J’ai toujours aimé les langues vivantes, le français ou l’anglais, donc j’aurais enseigné les langues. Pourtant je détestais l’école ! Mais j’ai eu quelques bons professeurs qui sont parvenus à m’intéresser à certaines choses. C’est ce genre de professeur que j’aurais aimé être : plus « fun », moins classique, mais de qui on apprend beaucoup.

Le JT - Vous parlez parfaitement le français et vous dites avoir été une bonne élève en français, pourquoi ne pas chanter dans cette langue alors ?PP – La musique s’est imposée à moi en anglais. Je ne l’explique pas. C’est plus naturel pour moi de chanter en anglais, ça « coule » mieux !

Le JT – Quel est le moment de la journée que vous préférez ?PP – Disons que je suis plus productive le matin, avec un café et une cigarette, toujours !

Le JT – Qu’est-ce qui vous révolte ?PP – Les inégalités, l’injustice, la discrimination, la pauvreté. Je suis un peu idéaliste. Si j’avais plus de temps, je m’engagerais pour ce genre de cause. Mais je ne veux pas juste être celle qui appuie sur un bouton et qui participe simplement avec son nom. J’aimerais m’engager réellement mais il y a beaucoup de bonnes causes et j’ai très peu de temps.

La jeune chanteuse belge de bientôt 20 ans, Selah Sue, avec sa voix soul et son rythme reggae, a assuré la première partie de Pascale Picard.

Le JT – Avez-vous un rituel avant de monter sur scène ?Mathieu - (le guitariste) On prend l’apéritif ! PP – (Rires) Non, nous n’avons pas de rituel, ni de grigri d’ailleurs.

Le JT – Quelle est la première chose que vous faîtes lorsque vous descendez de scène ?Mathieu – On prend le digestif ! (Rires)

Le JT - Dans quel genre de salle aimez-vous vous produire ?PP - Nous préférons les salles où le public est debout. Sur scène, nous sommes beaucoup plus rock que sur l’album et nous avons besoin que le public nous embarque pour que nous puissions à notre tour l’embarquer.

Le JT - Est-ce que votre prochain album sera plus rock lui aussi ?PP - Oui, maintenant que nous avons testé certaines chansons en live, nous avons envie de quelque chose de plus rock. Mais nous sommes au beau milieu de notre tournée et même si notre album a déjà deux ans, le public n’a pas fini de le découvrir.

Quelques heures plus tard, c’est exactement la même Pascale Picard qui monte sur la scène d’un 112 plein à craquer. La « petite » envoie du bois, fait corps avec son groupe, explose littéralement devant son public. Elle revisite ses propres titres, dédie « Gate 22 » aux 112iens, reprend Portishead ou encore les Stones. Bavarde, drôle, avec un accent que nous, Français, adorons, Pascale Picard n’a peur de rien surtout pas du public qu’elle affectionne tout particulièrement et qui le lui rend bien.

Vendredi 20 mars

Pascale Picard annonce le retour du printemps…

74 le journal de terville JUIN 2009

C’est sous un chapiteau de 2 200 m2, dressé place André Malraux à Thionville,

que les 120 donneurs d’ordre venus de Belgique, d’Allemagne, du Luxembourg et de France avaient pris place pour recevoir, sans rendez-vous, les presta-taires de produits et de services venus eux aussi de toute la grande région. L’affluence au salon a commencé dès l’ouverture à 9 heures, et sur la journée plus de 1 000 participants étaient comptabilisés, soit une progression de 20 % par rapport à l’année précédente avec une percée de visiteurs luxem-bourgeois et allemands.

Jacques Santer en tête de la délégation luxembourgeoise

À noter aussi la participation particu-lièrement nombreuse de personnalités

à la visite inaugurale du salon. Au- delà, des représentants politiques et économiques français et beaucoup de personnalités étrangères avaient répondu à l’invitation d’Entreprendre en Lorraine Nord. Jacques Santer, ancien Premier ministre du Luxem-bourg et ancien Président de la Commission Européenne, a honoré de sa présence ce 13e Salon et était venu accompagné de Gérard Brisch, ancien Président du Conseil Économique Européen, et de Rudolph Bohn, ancien Secrétaire d’État du Land de Sarre. Des personnalités qui confirment l’at-tractivité transfrontalière reconnue de la manifestation.

ENtrEPrENdrE EN LorrAiNE Nord : Succès sans précédent pour le 13e Salon à l’Envers

reportages

Pour sa 13e édition, le Salon à l’Envers de Lorraine a enfin trouvé un espace d’accueil

à la hauteur de l’événement qu’il est devenu au fil des années à savoir : le 1er rendez-vous

économique de la Grande Région Transfrontalière.

LE JOURNAL DE TERVILLE juin 2009 75

Le Journal de Terville - Que retenez-vous de cette 13e édition ?Jean-Pierre George - Je retiens d’abord la for-midable affluence qu’a connue le salon tant au

niveau des visiteurs que des expo-sants. Cette année, nous avons eu une croissance de 25 % du nombre de visiteurs et de 50 % des donneurs d’ordre, avec un taux de renouvel-lement de 40 % de ces derniers.

Le JT - Comment expliquez-vous le succès de la formule ?JPG - Le succès du salon est lié à l’originalité et à la simplicité de la formule. ça marche depuis treize

ans car on va à l’essentiel en per-mettant en une seule journée que des contacts d’affaires se nouent en direct avec les responsables des achats des grands donneurs d’ordre souvent dif-ficile d’accès par ailleurs. C’est aussi un salon qui privilégie la convivialité. Chaque année, le bistrot comme le restaurant sont pris d’assaut et on y fait « presque » autant d’affaires que sur les stands.

Le JT - Quelles sont les perspectives pour le salon 2009 ?JPG - C’est la première fois que nous étions sous un chapiteau avec une surface de cette importance, mis à disposition par la Ville de Thionville. Pour 2009, nous voulons encore pro-

gresser. La Ville nous a confirmé qu’elle nous mettra à disposition en 2009 un même chapiteau et la 14e édition est programmée pour le 22 octobre pro-chain, place Malraux à Thionville.Le comité d’organisation est au travail pour réunir un plateau de donneurs d’ordre aussi prestigieux que les années précédentes malgré la crise.Je peux d’ores et déjà vous annoncer qu’en marge du salon le thème de cette édition sera centré autour des jeunes qui réussissent dans l’entreprise.Pour le reste, nous ne changerons rien aux grands principes du salon car il n’y a pas de raison de modifier un concept qui fait ses preuves depuis tant d’années.

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le tfoC en invité d’honneur

D’autres invités d’Entreprendre en Lor-raine Nord, plus originaux ceux-là, tenaient également leur stand, comme le Centre Dra-matique National Thionville Lorraine et les joueuses professionnelles de l’équipe Pro A du TFOC. Des joueuses qui se sont parti-culièrement illustrées par leur charme bien évidemment mais aussi par la gentillesse avec laquelle elles ont assuré l’accueil des visiteurs et des responsables d’achats des sociétés exposantes. ◗

au firmament deS étoileS de l’entrepriSe.Initiative inédite cette année baptisée les « Étoiles de l’Entre-prise », le salon a été l’occasion de mettre à l’honneur une douzaine d’entreprises de la Grande Région qui se sont vu remettre un trophée sous le vrai salon accroché à l’envers sous le chapiteau.Les organisateurs ont voulu saluer quelques participants à l’édition 2008 qui se sont illustrés par un dynamisme et une réussite exemplaires.Ainsi Baliston International a été félicité pour la « success story » de son jeune dirigeant Karim Oumnia. Les cristalleries de Saint-Louis ont été retenues pour avoir traversé les siècles en maintenant intact un savoir-faire dont l’excellence est una-nimement reconnue. Center Parcs qui ouvrira prochainement dans l’est du département son complexe de loisirs a reçu un prix spécial au titre de son investissement pour le dévelop-pement du tourisme en Moselle. Charles Keff, du Restaurant La Lorraine à Zoufftgen, a été récompensé pour son talent et pour être le seul chef étoilé de Lorraine Nord.Ont également été récipiendaires d’un Trophée : L’imagerie d’Épinal, Clemessy, la menuiserie Thiebaut, Flock Impression, Ponticelli, le Moulin de Sarralbe, la Brasserie d’Achouffe, en Belgique, et Cargolux. ◗

un Salon qui ne Connaît paS la CriSe Cette année, le salon se tenait dans un contexte de crise mondiale, de crise financière qui commençait à avoir ses premières répercussions sur l’économie locale, et notamment sur l’activité de la sidérurgie et des équipementiers automobiles. Mais l’édition 2008 n’a pas sombré dans la sinistrose, bien au contraire. La présence nombreuse de donneurs d’ordre, inscrits bien avant la crise, a contribué à générer plus de 4 000 contacts d’affaires sur la journée qui permettront aux visiteurs de consolider leurs carnets de commande et aux donneurs d’ordre d’enrichir leur panel de prestataires.Le 13e Salon à l’Envers de Lorraine aura été le Salon de l’optimisme. L’op-timisme des rendez-vous d’affaires… sans rendez-vous. Une formule qui ne connaît pas la crise. ◗

Trois questions à Jean-Pierre George, Commissaire Général du Salon à l’Envers

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Le 70e anniversaire de l’église Saint-Sébastien de Terville fut célébré l’an passé par la Communauté de paroisses du Bon Pasteur et la Munici-palité tervilloise. Cela fut une belle occasion pour les agents municipaux et les membres de la paroisse de travailler sur un projet commun. Le succès rencontré par cette journée et le plaisir de s’in-vestir avec les membres de l’équipe pastorale conduite par les époux Chablin, ont encouragé la Municipalité à répondre favorablement à la demande de la Paroisse de Terville qui souhaitait cette

année encore associer la Ville à l’organisation de ce nouveau rassemblement des Ecclésiales du Bon Pasteur - Rencontres 2008. L’Abbé Thiry, Père de la Paroisse, avait émis le souhait d’illustrer cette rencontre par une conférence sur les cal-vaires et les Bildstocks, ces petits édifices religieux dont on connaît parfois mal la tra-dition. Ce n’est pas le cas d’Isabelle Reyter, Conserva-trice au musée de la Tour aux Puces de Thionville. Pas-sionnée par l’histoire de l’Art, elle réalise actuellement une thèse sur les calvaires, des origines à la guerre de Trente Ans, dans le sillon mosellan. Lorsque la Municipalité ter-villoise l’a sollicitée pour la réalisation de cette confé-rence, elle n’a pas hésité un seul instant. Aidé par la Conservatrice, le service de la Communication de la Ville de Terville a ainsi réalisé un petit guide per-mettant de mieux connaître les calvaires du secteur et de les situer sur une carte. Distribué à tous les Tervillois ainsi qu’à de nombreux paroissiens, ce document a

d’ailleurs récemment inspiré à l’association « Les Amis de Palmarin » une marche qui se déroulera en septembre pro-chain et intitulée « Les Amis des Bildstocks ». Nous aurons l’occasion de vous en reparler dans une prochaine édition de notre journal.

Le déroulement de la journée

La joie fut grande pour les célébrants de constater que l’assemblée remplissait quasiment toute l’église ce 5 octobre 2008. La célébration a été re-haussée par la participation de l’ensemble instrumental de l’École de Musique de Terville, qui a joué trois pièces. La beauté des compositions florales, la projection sur grand écran… ont permis de vivre une célébration très riche. Après la célébration eucha-ristique, les fidèles ont été invités à un apéritif servi au fond de l’église, et à parcourir l’exposition réalisée en colla-boration avec la Municipalité tervilloise sur la vie de la com-munauté de paroisses.

Cent soixante-dix paroissiens se sont ensuite retrouvés au 112 autour d’un repas « couscous ». Un déjeuner qui une nouvelle fois a été l’occasion de tisser des liens nouveaux dans une ambiance plus que jamais conviviale. « Les gens se découvrent autrement, nous a confié l’Abbé Thiry. Et depuis les ecclésiales, des repas s’orga-nisent dans les paroisses. » Si ces rencontres aident à resserrer les liens, elles auront également permis une meilleure organisation. « L’équipe de préparation a grandi », explique Nadia Chablin. « On nous aide davantage. En 2008 nous étions une dizaine de plus qu’en 2007, soit une tren-taine, et tout le monde nous envie notre bonne collabo-ration avec la Municipalité. »Après le repas, Isabelle Reyter a donné une conférence très vivante autour des « Bilds-tocks et calvaires » de la communauté de paroisses. La journée s’est achevée sur une prestation de l’École de Musique. Un très beau conte musical qui a ensoleillé les cœurs. ◗

EccLéSiALES du boN PAStEur, rencontres 2008

Isabelle Reyter

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La tournée du Saint Nicolas à Terville a eu lieu du 2 au 6 décembre. Il a fait le tour de la ville, conduit par une calèche et escorté parfois du Père Fouettard.

Dans la matinée du mardi 2 décembre, Saint Nicolas a rendu visite aux petits écoliers Tervillois : après avoir rencontré les élèves de l’école Le Scarabée en compagnie du Père Fouettard, où ils ont été accueillis par des chants et des danses de Saint Nicolas, il s’est rendu à l’école maternelle La Farandole. Les petits trépignaient d’impatience à l’idée de le voir et ont fredonné un chant en son honneur. Saint Nicolas a terminé sa tournée à l’école mater-

nelle Pomme d’Api où tous les enfants, ainsi que les élèves de CP de l’école du Moulin, l’attendaient pour lui chanter la chanson traditionnelle de Saint Nicolas, accompagnée à la guitare par le Directeur du groupement scolaire : Gilles Leuleux ! Pour récompenser les petits Tervillois d’un si chaleureux accueil, le saint patron des écoliers a donné à chacun un sujet en chocolat, et le Père Fouettard n’a eu à punir personne !

Saint Nicolas ne s’en est pas tenu là ! Dans l’après-midi, il s’est rendu seul à la maison de retraite « les Tilleuls » puis il est reparti vers la crèche « La Baleine Bleue » où les tout-petits l’ont accueilli avec curiosité. Le len-demain, c’est au « Bébé lecteur » qu’il a fait étape, où les assistantes mater-nelles de Terville ainsi que les parents ont pu le voir distribuer à chacun des vingt enfants présents un per-sonnage en chocolat. Plus tard dans l’après-midi, le saint patron a rendu visite aux enfants de l’ATEJ, où petits et grands lui ont réservé un accueil enthousiaste et lui ont offert leurs plus beaux dessins. Saint Nicolas a terminé sa semaine le 4 décembre en passant par le foyer des anciens, où une nouvelle distribution gour-mande a eu lieu. Une semaine bien remplie pour notre Saint Nicolas, qui

a ensuite trôné au marché de Noël, le dimanche 7 décembre, en compagnie du Père Fouettard. Il a distribué aux enfants de 2 à 6 ans un sachet de friandises et certains l’ont remercié par des câlins et une chanson. Après cette semaine agitée, Saint Nicolas a pu enfin se reposer… jusqu’à l’année prochaine ! ◗

La folle semaine de SAiNt NicoLAS

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La Ville de Terville avait mis les petits plats dans les grands cette année pour vous faire vivre de magnifiques fêtes de fin d’année.

Imaginé par le Maire, Patrick Luxembourger, et les membres du Conseil Municipal, le programme de ces festivités était particulièrement dense et surtout proposait des animations en majorité gratuites et ouvertes à tous. Une volonté de la Municipalité qui souhaitait que les Tervillois puissent trouver du plaisir à sortir de chez eux, seuls ou en famille.

Complets en cinq jours

Les Tervillois avaient reçu, en fin d’année 2008, un programme des festivités accompagné d’un coupon- réponse les invitant à réserver à l’avance leurs places pour assister gra-tuitement aux concerts et projections cinématographiques. Au lendemain de la distribution du programme, la Mairie a été inondée de réservations et d’appels téléphoniques. En cinq jours, concerts et séances de cinéma affi-chaient complet. « Depuis que je suis élue à Terville, j’attendais ce moment !»,

Pour NoEL vous étiez tous nos invités...

Depuis

que je suis élue

à Terville j’attendais

ce moment ! ”

Marie-Jo Vatry,Adjointe au Maire, chargée de la Culture

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témoigne enthousiaste Marie-Jo Vatry, Adjointe au Maire, chargée de la Culture. « C’est une première ! Jamais les Tervillois n’avaient répondu aussi massivement à notre invitation. »

Au programme

Il faut dire que le programme des réjouis-sances était plutôt alléchant. D’abord le concert du groupe « Émotion » des 500 choristes qui a permis aux Tervillois de redécouvrir des grands classiques de la chanson française. « L’hommage à Jacques Brel en fin de représentation avec la reprise de “Dans le port d’Amsterdam” a été un moment très émouvant », a témoigné Edith Talarczyk, Première Adjointe au Maire, à l’issue du spectacle.Autre moment très émouvant de ce programme des fêtes, le concert de Gospel des « Ron Stevens Gospel Singers » qui s’est élevé dans l’église Saint-Sébastien de Terville. Pour l’oc-casion, l’église était pleine à craquer. « Voir son église comble est toujours un grand moment de joie. Les enfants courent, tout le monde est heureux », nous a déclaré l’Abbé Thiry, ému par l’ambiance familiale. Timides d’abord, les Tervillois se sont ensuite laissé prendre par des airs entraînants comme « I’m Gonna Let It Shine ». Les mains ont marqué la mesure tout au long de la soirée qui s’est achevée par une salve d’applaudissements largement méritée.Quelques jours plus tard, le festival de cinéma pour toute la famille, avec

six films en programmation, a rem-porté un succès aussi grand que les deux précédents rendez-vous. Parents, grands-parents et enfants se sont retrouvés au 112 pour ce festival. Les Nounous de Terville, toujours prêtes à satisfaire les estomacs, proposaient aux plus gourmands boissons et gâteaux.

N’oublions pas non plus le traditionnel marché de Noël qui aura également ponctué ces fêtes de fin d’année. Il se déroulait cette fois-ci sur un après-midi mais proposait au public comme à l’accoutumée des stands d’objets arti-sanaux et typiques des fêtes de Noël. Saint Nicolas était également de la fête, pour distribuer des bonbons aux enfants sages. Un grand merci aux services de la mairie sollicités ce week-

end-là et aux nombreuses associations tervilloises qui ont assuré la restauration sur place. La fréquentation du marché en 2008 aura battu des records. Ce programme aura également été marqué par « la Fête des Lumières », qui a donné le coup d’envoi des illumi-nations et des fêtes sur la place de la Liberté et par « le Bouquet final », un feu d’artifice tiré quelques jours avant Noël depuis le Théâtre de Verdure pour clore ce mois festif.

Un grand merci à toutes et à tous, Tervillois, non-Tervillois et associations, qui ont répondu à l’appel de la Municipalité ou se sont investis dans ce programme, et rendez-vous fin 2009 pour un mois de décembre prometteur ! ◗

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Pour NoEL vous étiez tous nos invités...

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Le Téléthon, qui s’est déroulé au 112 et sur la place de la Liberté de Terville les 5 et 6 décembre 2008, aura été l’occasion pour les Tervillois de se réunir pour la bonne cause autour d’un karaoké ou de se régaler des repas servis par les associations tervilloises qui participaient à l’opé-ration. Le week-end aura permis de collecter 8 188,49 euros ; à quelques dizaines d’euros près, c’est autant qu’en 2007.

Ce week-end de la solidarité était organisé par l’ATCMG, l’Association Tervilloise de Lutte Contre les Maladies Génétiques, en partenariat avec la Municipalité et plusieurs associations tervilloises.

Particularité de cette édition 2008 : son démarrage officiel a été associé à la « Fête des Lumières » qui donnait le coup d’envoi des festivités de fin d’année sur Terville. Dans le but de récolter des fonds pour le Téléthon, Terville Animations a tenu sur la place de la Liberté un stand de vin chaud. ça marche à Terville, comme chaque année, a fait découvrir les rues illu-minées de la ville aux marcheurs. Les Mamies Tricoteuses ont vendu leurs ouvrages et les Nounous de Terville en collaboration avec l’ATEJ et les écoles maternelles « Pomme d’Api » et « Le Scarabée » ont organisé une vente de cartes postales confec-tionnées par les enfants.

L’ATCMG a de son côté organisé une soirée au 112 et proposait une ani-mation karaoké et une tartiflette au

uN téLéthoN pour les gourmands

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menu. Philippe Gebus, l’Adjoint au Maire de la Ville de Terville, est passé, ce soir-là, derrière les fourneaux. La CLCV a proposé pour le dessert toutes sortes de gâteaux plus appétissants les uns que les autres.

D’abord timide, l’ambiance du Karaoké s’est réchauffée au fil des heures. Dans l’élan, certains sont même retournés chez eux chercher

leurs propres chansons, et la fête s’est poursuivie avec des tubes entonnés à tue-tête par tous.

Pendant ce temps, l’Amicale des Cités avait entamé ses « 36 heures de quilles » qui se sont achevées le dimanche par un repas typiquement alsacien : un Baeckeoffe, « excellent » aux dires de la Conseillère Municipale Christiane Muck, organisatrice de

ce tournoi, et de notre photographe Xavier Muller.

Le Téléthon s’est achevé par le tra-ditionnel repas de clôture organisé par Terville Animations, au 112. Défi-nitivement, solidarité rimait avec gourmandise cette année sur Ter-ville puisqu’il s’agissait cette fois de déguster un coq au vin, là encore, très réussi.Régaler les estomacs des généreux, voilà qui était une riche idée pour l’ATCMG, qui aura collecté cette année plus de 8 000 euros.

Le chèque de cette honnête récolte tervilloise a été officiellement remis à l’association le 17 décembre dernier dans le hall d’Honneur de l’Hôtel de Ville. Après un discours prononcé par Marie-Jo Vatry, Adjointe à la Culture et aux Animations locales, Gabrielle Fattore, Présidente de l’ATCMG, et toute son équipe ont pris la pose devant notre objectif pour immorta-liser ce moment et remercier tous les Tervillois qui ont, pour ce Téléthon 2008, fait à nouveau preuve de générosité. ◗

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LE cENtrE Aéré dE L’AtEJ : place au spectacle !

Pendant les vacances de février, les petits Tervillois qui ont participé au centre aéré proposé par l’ATEJ ont pu découvrir deux univers liés au monde du spectacle : le cirque et la magie. Des initiations qui se sont conclues par de belles représentations, données par les enfants devant leurs familles à l’issue de chaque semaine.

Le cirque de l’ATEJ

Pendant la première semaine des vacances de février, les jeunes Ter-villois âgés de 11 à 15 ans du centre aéré de l’ATEJ se sont rendus tous les après-midi au gymnase des Acacias pour être initiés aux arts du cirque. Grâce au matériel prêté par l’école de cirque Éole de Montigny-lès-Metz, chacun a pu s’essayer à toutes sortes d’activités : l’équilibrisme sur fil ou sur boule, le jonglage avec des balles ou des anneaux, le diabolo, les assiettes chinoises… Les progrès des préadolescents ont d’ailleurs impres-sionné Loane, l’animatrice de l’école de cirque, ainsi qu’Hélène, l’anima-trice de l’ATEJ s’occupant de l’atelier. Le spectacle, organisé lors du dernier jour de stage à l’ATEJ, a bien confirmé le talent de chacun puisque les nom-breux parents présents et les plus petits du centre aéré ont été émerveillés. Déguisés en clown, avec perruques, costumes et nez rouges de circons-

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tance, ils ont fait sensation. Après leurs nombreux numéros, Sabrina, Ryan, Léa, Florent, Thomas et tous les participants sont venus saluer la foule, comme des professionnels !

La magie opère

L’Atej avait placé la seconde semaine de vacances de février au centre aéré sous le signe de la magie. Éric Bécour, magicien venu auparavant à Terville pour présenter son spectacle « Zippo le clown », animait les ateliers dés-tinés aux enfants âgés de 11 à 17 ans. Ludiques, ils ont été appréciés à l’una-nimité et les enfants se sont montrés très enthousiastes à l’apprentissage. Leurs tours préférés ? « La pièce invisible » ou « Les allumettes ensor-celées », des démonstrations qu’ils ont réalisées, sous nos yeux, sans trucage mais avec une manipulation précise. Une précision qu’ils ont eu l’occasion de montrer à leurs parents et aux plus petits du centre aéré le dernier jour du stage, le vendredi 20 février, lors d’un spectacle spécialement organisé pour cette fin de vacances. Aidés par leur professeur de magie, ils ont présenté les 17 tours appris durant la semaine. Avec des accessoires variés : foulards, allumettes, balles de ping-pong, papier journal, élastiques, cordes, cartes, pièces de monnaie, stylos, gobelets… Ils ont effectué des tours plus ou moins difficiles. Si les plus petits se sont occupé des tours « avec trucage » comme « La

Corde à travers le cou » avec Farah J., Farah B., Antoine et Hélène, ou « Le Stylo mou » réalisé par Florien et Léa, certains grands ont impressionné le public par leur adresse lors des manipu-lations complexes et par leurs tours de passe-passe : « L’Anneau qui monte », réalisé par Marion, « La Balle Blondini » avec Marine… Malgré quelques maladresses, le public a beaucoup ri et a été agréablement surpris par tant de talent. Pour le dernier tour, l’animateur a

pris sa baguette magique et a fait sortir d’une boîte à l’origine vide un sachet de bonbons pour chaque enfant ! Une jolie surprise accompagnée du diplôme de magicien confirmé, reçu des mains de leur animateur de magie et obtenu par tous.

Chacun a également pu rapporter à la maison la valisette contenant le matériel utilisé. Ils pourront ainsi impressionner leurs familles, encore et encore ! ◗

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Place aux mANèGES !

Il y a deux ans, la fête foraine faisait son grand retour sur Terville. Elle avait d’abord timidement redémarré place du Marché. Puis avec le succès, la Municipalité a décidé de lui offrir une place de choix : celle de la Liberté.

Le rendez-vous est dorénavant pris. Les Tervillois ont la chance de retrouver la fête foraine deux fois par an. La première de l’année s’est déroulée du 28 février au 8 mars derniers.

Inauguration

Peu avant 14h, de nombreux élus tervillois, des présidents d’associa-tions, des membres du personnel municipal ainsi que les forains et leur représentant Gérard Perrin se sont réunis pour donner le coup d’envoi de ces quelques jours de fête. Après une promenade sous le soleil dans les allées de la foire, Marie-Jo Vatry, Adjointe au Maire de Terville, a prononcé un petit discours de bienvenue et souligné les rela-tions particulièrement amicales qui lient la Municipalité au patron de la foire, Gérard Perrin.L’équipe municipale réunie à l’occasion de l’inauguration de la fête foraine.

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Pour tous les goûts

La fête foraine a offert un large choix d’attractions destinées aux amateurs de tous âges : grandes autos tampon-neuses, manèges à sensation, petits manèges pour les enfants, palais des glaces, structures gonflables, stand de tir, pêche aux canards… Friandises, pommes d’amour, barbes à papa, crêpes, gaufres ou encore hot-dogs ont également régalé les gourmands.Les habitants ont pu profiter des manèges deux dimanches d’affilée.

Demi-tarif et tours gratuits

Le mercredi aura connu une belle fré-quentation grâce à la traditionnelle journée demi-tarif proposée par les forains. Grâce à elle, les enfants ont pu en profiter deux fois plus ! Et pour que chaque enfant puisse se réjouir du rendez-vous, l’association Terville Animations et la Ville ont distribué aux enfants des écoles des tours de manèges gratuits que les petits ont utilisés à leur guise.

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Les Tervillois « SPortENt » biEN !

Le sport était en fête le 3 mars dernier au 112 de Terville. À cette occasion, Patrick Luxembourger a félicité les sportifs, les encadrants et les béné-voles des associations de Terville pour tout le travail accompli et les bons résultats obtenus. « Vous mettez en valeur la commune et son dyna-misme, et portez haut les couleurs de notre ville bien au-delà des frontières de notre région », a-t-il déclaré. Le premier magistrat de la commune a conclu son allocution en annonçant la fin prochaine de la construction des vestiaires sportifs et de la maison de quartier des Acacias (ndlr : les locaux seront disponibles pour la rentrée 2009). Il a également confirmé que le projet de gymnase serait lancé dès lors que le budget serait voté, expliquant qu’il restait désormais à acquérir les terrains nécessaires à son implantation auprès d’Arcelor-Mittal.

Paul Ceglarski, Conseiller Muni-cipal délégué aux Sports, a remis les médailles aux sportifs et aux diri-geants. Comme c’est le cas chaque année, ce sont les associations et les clubs eux-mêmes qui ont choisi les membres, dirigeants ou entraîneurs qu’ils souhaitaient voir récompensés à l’occasion de cette cérémonie. L’élu tervillois a adressé un salut tout

Vous mettez

en valeur la commune

et son dynamisme,

et portez haut les

couleurs de notre ville ”

Patrick Luxembourger,Maire de Terville

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Le tFoc Trente-deux sportifs et deux entraîneurs ont été médaillés. Comme toujours, le TFOC se distingue par son sérieux et sa détermination. Les résultats des formations « Jeunes » sont le fruit de ce travail permanent de l’ensemble des dirigeants de l’association.

Le Judo club tervillois Trois sportifs ont été mis à l’honneur. Les sportifs du JCT étoffent tous les ans un peu plus leur palmarès et sont toujours présents dans les classements des compétitions départementales, régionales et nationales.

Le Sct Football Un bénévole, quatre entraîneurs, quatre arbitres et quinze sportifs ont été récompensés. Le club est en développement constant depuis plusieurs années maintenant, les dirigeants, entraîneurs et arbitres récompensés œuvrent pour ce développement et pour la prospérité du club.

Les joueurs, de tous les niveaux, bénéficient du travail de tout ce staff et portent haut les couleurs de ce club dans les championnats et les sélections départementales.

Le tennis club tervillois Un arbitre et huit sportifs ont été médaillés. Le TC Tervillois, créé en 2002, atteint aujourd’hui pleinement ses objectifs, avec plus de 100 licenciés. Les dirigeants et tous les bénévoles œuvrent au quotidien pour répondre au mieux à une demande de plus en plus importante et offrir aux licenciés une pratique dans les meilleures conditions possibles. Les résultats des jeunes notamment sont brillants puisque certains apparaissent dans les détections régionales.

L’Amicale des cités Sept sportifs ont été félicités. Les sportifs, comme chaque année, ont obtenu de bons résultats dans les différentes compétitions : 8e au championnat de France promotion régionale et 3e au challenge Franco-Lux. C’est aussi l’engagement de ce club en faveur de la pratique des quilles par les personnes handicapées qui a été salué chaleureusement.

L’Association Sportive terville tennis de table Deux arbitres et seize sportifs se sont vu attribuer la médaille. L’association installée à Terville depuis plusieurs années, continue son développement et son travail pour accueillir les sportifs de tous les âges. Les licenciés ont obtenu en 2008 de beaux résultats, à la fois chez les seniors et chez les jeunes, en équipe ou en individuel. De plus, il faut souligner l’implication de certains licenciés dans le domaine de l’arbitrage puisque deux dirigeants préparent actuellement leur grade d’arbitre national.

particulier au TFOC, un club qui illustre la réussite et dont chaque sportif peut s’inspirer, et a également sou-haité mettre à l’honneur des sportifs tervillois qui évoluent dans un club extérieur. Sept jeunes gymnastes de Terville évoluant à Yutz et leurs deux entraîneurs se sont ainsi vu décerner cette médaille d’honneur. Ces jeunes ont obtenu de nombreux résultats en équipe et en individuel, dans les championnats départementaux, régionaux et nationaux.

Au total 104 médailles ont été remises : 88 aux sportifs et 16 aux dirigeants.

>Remise des médailles par clubs ou associations

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Dans son précédent numéro, « Le Journal de Terville » avait retracé l’histoire de la naissance du Linkling, avec la création du Géric au

début des années 70. Le deuxième chapitre de cette saga est consacré au Linkling 3, dont le Centre Commercial Leclerc est à l’origine. De la

grande distribution alimentaire au bricolage en passant par la culture et l’équipement de la personne, pas moins de trente enseignes se

côtoient autour d’un parking central de 2 500 places. Le Linkling 3, dernière-née des zones commerciales de la périphérie tervillo-

thionvilloise, affiche depuis dix ans déjà une belle vitalité commerciale.

LA SAGA du LiNkLiNG 2e PArtiE : Le Centre Leclerc à l’origine du Linkling 3

histoire locale

LE JOURNAL DE TERVILLE juin 2009 89

histoire locale

Le transfert du Centre Leclerc lance le Linkling 3

Au départ, c’est le groupe Carrefour par l’intermédiaire du promoteur GRC qui souhaite s’implanter sur la ZAC tervilloise du Linkling et dépose en Préfecture une demande d’autorisation pour construire un complexe commercial de 17 000 m2. La Commission Départementale d’Équi-pement Commercial donne son feu vert au projet en décembre 1993. Mais un recours en Commission Nationale, déposé par l’association des commer-çants de Thionville, annule la décision et met un terme définitif au projet. L’APECET s’était en effet fermement opposé au projet craignant des conséquences catastrophiques pour le commerce du centre-ville de Thionville.

De son côté le centre commercial Bau-discount, implanté depuis 1978 sur le Linkling 2 (devenu Centre Leclerc en 1982), est repris par Serge Febvre en 1994, qui en devient le Président Directeur Général.À l’étroit dans ses 3 200 m2 dont l’en-seigne est locataire, Serge Febvre se met en quête d’un nouveau site d’ex-ploitation et achète, aux propriétaires privés, les terrains agricoles situés sur le ban de Thionville de l’actuel Linkling 3 et dépose lui aussi une demande d’autorisation auprès de la Préfecture. Demande qui sera elle aussi

suivie d’un avis favorable mais qui ne fera l’objet d’aucun recours. Propriétaires d’une grande partie des terrains du Linkling 3 qu’il ne peut exploi- ter faute d’autorisation, GRC/Carrefour décide de les céder à une filiale immobi-lière du Centre Leclerc pour notamment créer le parking central de la zone.

Castorama emboîte le pas à leclercÀ la même époque, Castorama, éga-lement installé sur le Linkling 2, a des velléités d’agrandissement et obtient l’autorisation de construire 12 500 m2 de bâtiment sur le Linkling 3, sur les terrains que lui revend Leclerc.

le Centre leclerc ouvre ses portes en 1999 et Castorama en 2000Ces deux poids lourds délimitent la zone de part et d’autre, Leclerc au nord et Castorama au sud, et entre les deux, tout autour du parking, c’est le groupe immobilier Frey qui se charge de l’implantation des autres enseignes commerciales présentes aujourd’hui, comme Cultura, Boulanger, Maxy Toys, Besson ou encore C & A. Le groupe Frey, le même qui aujour-d’hui a le projet de développer un concept de centre commercial nouvelle génération baptisé Greencenter sur le Parc d’Activités Technologiques de Terville.

>Juste pour vous donner une idée !

Le Linkling 3 c’est :

Une superficie totale

de 23 hectares,

30 enseignes pour

40 000 m2

de surface commerciale.

Un parking de

2 500 places

dont 1 500 pour l’hypermarché Leclerc.

800 emplois directs.

leClerC thionville 25 000 m2 au total

En 1999, quand le Centre Leclerc a été transféré du Linkling 2 au Linkling 3, il disposait d’une surface commerciale de 6 000 m2, d’une jardinerie de 1 500 m2 et d’une galerie marchande de 1 000 m2. La jardinerie a quitté les abords du centre pour intégrer le grand magasin, qui est passé à 10 700 m2 de surface commerciale totale. La station-service et son centre auto, quant à eux, sont installés à proximité immédiate de l’hypermarché depuis son transfert.

Tout récemment, Leclerc vient d’obtenir le feu vert pour développer 1 400 m2 de galerie marchande supplémentaires. Au total, avec ses locaux techniques et ses réserves, le Centre commercial s’étend sur 25 000 m2 couverts.

À noter que la part de l’ali- mentaire dans le chiffre d’af- faires est de 75 % et que le centre emploie 500 personnes.

90 le journal de terville JUIN 2009

La réponse est controversée. Il n’empêche que si nous ne respectons pas ces nouvelles

obligations, l’amende pourrait être, à tort, deux fois trop salée.

Une double verbalisation illégale

L’article R 416-9.-I du Code de la route précise que le fait, pour tout conducteur, de contrevenir à une ou plusieurs

des dispositions du présent article ou à celles prises pour son application est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 4e classe (amende minorée de 90 euros – amende forfai-taire de 135 euros – amende forfaitaire majorée à 375 euros et amende judi-caire de 750 euros au plus).

Il n’aura fallu que quelques jours après l’entrée en application de ces dispositions réglementaires pour que

déjà obligatoires dans certains pays européens depuis

de nombreuses années, le gilet

de sécurité et le triangle de

signalisation doivent être à bord de

tous les véhicules circulant en France

depuis le 1er octobre 2008. un plus pour

notre sécurité ?

LE triANGLE dE PréSiGNALiSAtioN : une réglementation qui ne tourne pas encore très rond...

vos droits

LE JOURNAL DE TERVILLE juin 2009 91

la pratique de certaines forces de l’ordre soit déviante. Dès le 1er octobre 2008,

des automobilistes ont été verbalisés cumulativement pour absence de gilet et absence de triangle de pré-signalisation. Si le principe de droit pénal s’accommode au cumul des contraventions, il en est autrement lorsque la norme en vigueur en dispose autrement.

Tel est le cas en l’espèce puisque le Code de la route ne sanctionne que d’une amende la contravention à l’une ou plusieurs de ces dispositions.

Des consignes de sécurité contradictoires

Dernièrement, en mars 2009, les sociétés d’autoroute ont déconseillé l’utilisation du triangle sur autoroute en raison des risques que l’automobiliste prendrait à l’installer à 30 mètres de son véhicule en cas de panne ou d’ac-cident.

Elles s’appuient sur l’arrêté du 30 septembre 2008 relatif à la prési-

gnalisation des véhicules qui dispose expressément que « l’obligation de mise en place du triangle ne s’applique pas lorsque cette action constitue une mise en danger manifeste de la vie du conducteur ».

Comment peut-il en être autrement sur autoroute où l’espérance de vie d’un piéton est réduite à quelques minutes et où les risques de collision sont élevés ?

Pour être complet, l’usage du triangle sur autoroute est en contradiction avec les prescriptions du Code de la route et précisément de l’article R.421-2 qui interdisent aux piétons l’accès des autoroutes et notamment de circuler sur la bande d’arrêt d’urgence.

Devant la confusion générale autour de l’usage du triangle de présignalisation sur autoroute, l’association « 40 mil-lions d’automobilistes » est intervenue auprès de la Direction de la Sécurité et de Circulation Routière (D.S.C.R.) pour lui demander de préciser les textes officiels, et ainsi informer les automobilistes sur la conduite exacte à tenir. L’amendement du décret est imminent.

vos droits

>Rappel de l’article R 416-9.-I. du Code de la Route

« Lorsqu’un véhicule immobilisé sur la chaussée constitue un danger pour la circulation, notamment à proximité des intersections de routes, des virages, des sommets de côtes, des passages à niveau et en cas de visibilité insuffisante, ou lorsque tout ou partie de son char-gement tombe sur la chaussée sans pouvoir être immédiatement relevé, le conducteur doit assurer la présignalisation de l’obstacle en faisant usage de ses feux de détresse et d’un triangle de prési-gnalisation. En circulation, le conducteur doit disposer de ce triangle. Le conducteur doit revêtir un gilet de haute visibilité conforme à la régle-mentation lorsqu’il est amené à sortir d’un véhicule immobilisé sur la chaussée ou ses abords à la suite d’un arrêt d’urgence. En circulation, le conducteur doit disposer de ce gilet à portée de main… »

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92 le journal de terville JUIN 2009

Quand on a son permis, on pense souvent à compter ses points et peu à peu on conduit en fonction de cela. Ces points si précieux sont en fait un des arguments qui permettent de lutter contre l’insécurité sur nos routes. Les résultats sont plus que remarquables puisque, alors que la circulation a augmenté depuis dix ans, le nombre de blessés graves et de morts a considérablement diminué. Mais la lutte contre l’insécurité routière comporte plusieurs volets. Celui de « l’éducation » de l’automobiliste inclut une reforme du permis de conduire.

Nicolas Sarkozy a de-mandé de lancer cette reforme à Dominique Bussereau, son secrétaire d’État aux Transports, au printemps 2008. La feuille de route donnée par le Président était claire : aujourd’hui le permis est « trop compliqué, trop long, trop cher ».

Dans un contexte de grogne des inspecteurs d’auto-écoles et des can-didats, la concertation a eu lieu et

semble avoir été en partie constructive. C’est au départ un bon point puisqu’en dehors des « acteurs » du permis ; ce sont 800 000 candidats qui se pré-sentent chaque année en France.

Le parcours du « combattant candidat » au permis (3 à 6 mois, pour s’inscrire) sera allégé en simplifiant la procédure administrative et en favorisant au maximum l’inscription par Internet

(comme le permis bateau). Cinquante-cinq inspecteurs

devraient être recrutés en 2009 et 370 000 places d’examen seront créées en trois ans.

Le coût du permis, trop élevé, (environ 1 200 €

en moyenne), amène un nombre important de jeunes

à rouler sans permis donc sans formation. Mais ce n’est pas tout, cela touche les familles les moins aisées et ne pas avoir de permis rend plus difficile l’accès à un travail. Le coût du permis a donc des conséquences sociales et économiques, en plus de l’évidente question de la sécurité.

Une des façons de répondre à ces pro-blèmes est de développer la conduite accompagnée, car le candidat prend moins de cours et réussit plus vite son permis (70 % de réussite au premier essai, contre 48 % pour ceux qui n’ont pas pratiqué la conduite accom-pagnée). Aujourd’hui, seulement 20 % des candidats profitent de cette pos-sibilité dont les modalités seront assouplies, avec notamment l’âge de l’accompagnateur qui sera abaissé, et le fait qu’il n’est plus obligatoire qu’il soit de la famille.

Le permis à 1 € par jour a été un échec en partie par la faute des banques, pourtant associées à l’opé-ration, et qui n’auraient pas « joué le jeu ». La reforme du nouveau permis offrira donc une caution publique à l’obtention d’un prêt, elle concernera environ 20 000 jeunes. D’autre part, 15 millions d’euros par an vont être débloqués à l’intention de ceux qui bénéficient du « revenu de solidarité active ». Cela aidera financièrement 15 000 candidats.

Enfin, les règles d’évaluation seront assouplies, on ne recherchera plus la faute éliminatoire mais plutôt la qualité du comportement du futur conducteur et son aptitude face aux risques de la conduite. Dans le même esprit, le Gouvernement veut engager un dialogue pour que les assureurs prennent en charge un rendez vous « post-permis » qui permettra de vérifier qu’un jeune conducteur, après six mois d’expérience, a bien assimilé les règles qu’il avait apprises.

ca vous intéresse

réFormEr uN PErmiS dE coNduirE trop long à obtenir, trop cher et trop compliqué

LE JOURNAL DE TERVILLE juin 2009 93

infoS pratiqueS

déjeCtionS CanineS et CiviSme

Les Résidents des rues Foch, Basse et Lyautey nous ont alerté, photos à l’appui, au sujet de déjections canines sur les trottoirs, les caniveaux et les rues de leur quartier, même parfois à l’intérieur des propriétés. Nous vous rappelons la loi, très précise, à ce sujet :L’arrêté n°1930 stipule que considérant la nécessité d’assurer la salubrité et l’hygiène des dépendances de la voirie publique, des espaces verts, des parcs et jardins, et autres lieux publics, et considérant qu’il en va de l’intérêt général de la commune :Article 1 : les déjections canines sont autorisées uniquement dans les caniveaux.Article 2 : En dehors des cas définis à l’article 1, les déjections canines sont interdites sur les voies publiques, les trottoirs, les espaces verts, les parcs et jardins et autres lieux publics sur l’ensemble du territoire communal.Article 3 : De fait, toute personne accompagnée d’un animal devra procéder immédiatement, par tout moyen approprié, au ramassage des déjections de leur animal en vue de les déposer dans une poubelle.Article 4 : Ces dispositions ne s’appliquent pas aux personnes titulaire de la carte d’invalidité.Article 5 : Les infractions au présent arrêté sont passibles d’amendes prévues au Code Pénal pour les contraventions de la deuxième classe. Soit d’un montant pouvant aller jusqu’à 150 euros.Mais mieux que la loi, le respect le plus élémentaire de ses voisins devrait prévaloir dans ces situations. L’incivisme au quotidien est l’un des pires maux qui soit. Seule la bonne volonté de chacun peut y remédier.

ChatS errantSNous constatons à Terville une prolifération de chats errants. Nous recevons en Mairie de nombreux courriers de Tervillois qui s’en plaignent et d’autres qui souhaitent les protéger et encourager leur stérilisation. Nous rappelons cependant qu’il est interdit d’abandonner un animal domestique et de laisser divaguer un animal sur la voie publique.En revanche, il est obligatoire d’effectuer le marquage de son chat par un tatouage ou une puce électronique et pour les propriétaires d’immeubles ou d’établissements privés, de vérifier périodiquement si les caves, les entrepôts, les locaux commerciaux, les locaux à poubelles ne sont pas envahis par des rongeurs. Si c’est le cas, il faut faire évacuer tous les détritus et les déchets susceptibles de les attirer.Il est fortement recommandé d’effectuer, si cela est possible, la stérilisation de son animal. Pour votre parfaite information, la Municipalité de Terville a décidé de travailler avec le Refuge de Bouba, situé à Ranguevaux pour récupérer les chats errants sur demande des riverains, en toute sécurité pour les animaux.

anniverSaireS de mariage

À l’occasion des anniversaires de mariage (noces d’or, de diamant), la Ville de Terville tient à honorer les heureux jubilaires. Les couples concernés peuvent s’adresser à la mairie du lundi au ven-dredi de 8h30 à 12h et de 13h à 17h, ou se renseigner en mairie au 03 82 88 79 76.

marChéS puBliCS

En application de l’article 56 du Code des Marchés Publics et du décret 2002-692 du 30 avril 2002, l’ensemble des Marchés Publics à procédures formalisées et adaptées sont désormais accessibles à l’adresse suivante : https://achats1.omnikles.com/mairie-tervilleÀ cette adresse, les candidats ont la possibilité de consulter, de télécharger ou de répondre aux appels d’offres lancées par la Ville de Terville. En cas de difficulté de retrait, de lecture ou de dépôt du dossier, un numéro vert est mis à leur disposition : 08 25 00 13 26.Le retrait des dossiers n’oblige pas le candidat à déposer son offre. C’est une consultation libre.Cette adresse comporte la totalité des marchés lancés par la Ville de Terville et son accès est facile.

94 le journal de terville JUIN 2009

infoS pratiqueS

hôtel de ville

L’Hôtel de Ville est ouvert au public du lundi au vendredi de 8h30 à 12h et de 13h à 17h. Tél. 03 82 88 43 95. Fax : 03 82 34 22 21.

En raison des travaux de réhabilitation de l’Hôtel de Ville, certaines permanences initialement tenues en mairie sont transférées au 3, avenue De Gaulle, appartement n° 24.

École des Parents et Éducateurs de la Moselle : Le mardi de 9h à 12h et de 13h à 16h.

ATAV (Association d’Aide aux Victimes d’Infractions Pénales) : 1er et 3e jeudi du mois de 9h30 à 11h30

AFEP (écrivain public) : Tous les jeudis de 14h à 16h

Médiation du Voisinage : 2e mercredi du mois, de 10h à 12h, sur rendez vous.

la ColleCte deS oBjetS enComBrantSVoici le planning du ramassage des objets encom-brants pour 2009 :• 2e trimestre : mercredi 3 juin et mercredi 10 juin• 3e trimestre : mercredi 9 septembre et mercredi

16 septembre• 4e trimestre : mercredi 2 décembre et mercredi

9 décembre

En sachant que la 1re date de chaque trimestre correspond au secteur NORD et la 2e date au secteur SUD + Acacias + Avenue de Gaulle + Allée Simone de Beauvoir + Avenue Marcel Paul et Jean Moulin.

Secteur NORD Domaine de la Forêt : allée des Chênes Verts, allée des Sapins, allée des Frênes, allée des Charmes, allée des Tilleuls, allée des Bouleaux, allée des Peupliers Blancs, boucle des Mélèzes.Zone du Linkling : boucle du Ferronnier, rue des Forgerons.Quartier des Peintres : rue Degas, allée Toulouse-Lautrec, impasse Georges de La Tour, rue Cézanne, rue Fernand Léger, rue Georges Seurat, allée Braque, place Picasso.Quartier des Scumpteurs : rue Auguste Rodin, boucle Germaine Richier.Route de Veymerange

Secteur SUDVillage : rue Haute, rue Basse, rue du Marché, rue de Wain, rue de la Meulerie, allée du Parc, chemin des Jonquilles, chemin des Violettes.Cité de Verdun : rue Ribot, rue Maurice Barrès, rue Victor Hugo, rue Paul Doumer, rue du 8 Mai 1945, rue Pasteur.Acacias : rue de Lorraine, rue de Champagne, rue de Normandie, rue de Picardie, rue d’Artois, rue de Gascogne, rue de Flandre, rue d’Anjou.ZAC : Avenue Jean Moulin, avenue Marcel Paul, avenue du Général de Gaulle, allée Simone de Beauvoir, rue Gabriel Péri, rue Paul Langevin, boucle Denis Papin, rue Mozart, rue Joliot-Curie, rue Louis Aragon, rue Émile Zola, rue Jacques Prévert, impasse George Sand, impasse Faraday, allée Jules Ladoumègue, avenue André Malraux, chemin des Pâquerettes, place Anatole France, place Chopin, rue Maurice Ravel, place Lulli, place Jean XXIII, allée Marcel Cerdan, allée Jacques Anquetil, rue Georges Wodli.Parc Mon Logis : rue Thiers, rue des Jardins, place des Jasmins, rue Fabert, impasse des Lilas, impasse des Hortensias, rue Paul Déroulède, rue Ambroise Thomas, rue Gambetta.Route de Verdun, rue du Séliguet, rue du Cimetière, rue Maréchal Lyautey, rue Maréchal Foch, allée des Pépinières, impasse Saint Nicolas.Route de Marspich, rue François Fousse, rue de la Forêt, rue Saint Jean, rue Saint Antoine.Rue Le Kem

leS ChoriSteS de Saint-CharleS

Les répétitions de la Chorale Saint-Charles ont lieu chaque jeudi à 20h dans la chapelle de l’église.

BiBliothèque

L’important chantier de rénovation de l’Hôtel de Ville entraîne une organisation différente des services qu’il abrite. Ainsi, la bibliothèque a déménagé. Vous êtes désormais accueilli par la même équipe à l’école Marcel Pagnol, rue Fabert (stationnement place Jean Jaurès). Les horaires ne changent pas : les lundis de 14h à 18h, les mardis de 15h à 18h, les mercredis de 10h à 12h et de 13h à 18h et les vendredis de 13h à 18h.

1, rue du Chanoine Collin - BP 51055 - 57036 Metz Cédex 1Tel : 03 87 34 78 99

leS petitS ConSeilS de la C.l.C.v

Les beaux jours reviennent et, avec eux, les envies de barbecue. Pour plus de sécurité, ayez toujours à portée de mains, un extincteur, un seau d’eau ou de sable et ne laissez jamais le feu sans surveillance.La CLCV a changé d’adresse : 3, avenue De Gaulle – 57180 Terville.Les permanences ont lieu désormais tous les mardis, de 17h30 à 19h.Vous pouvez les contacter au 06 78 37 94 26.

LE JOURNAL DE TERVILLE juin 2009 95

infoS pratiqueS

ARRêTÉ MUNICIPAL N°1336la réglementation Sur le Bruit

Afin de protéger la santé et la tranquil-lité publique, tout bruit gênant causé sans nécessité ou dû à un défaut de précaution est interdit de jour comme de nuit.

Bruits de voisinage ne provenant pas d’activités professionnelles :Sur la voie publique et dans les lieux publics ou accessibles au public, sont interdits de jour comme de nuit les bruits gênants par leur intensité, leur durée ou leur répétition quelle que soit leur provenance, tels ceux produits par :- des réparations ou réglages de

moteurs, à l’exception des répara-tions de courte durée permettant la remise en service d’un véhicule immobilisé par une avarie fortuite en cours de circulation ;

- l’emploi d’appareils et de dispositifs de diffusion sonore ;

- l’utilisation de pétards ou autres pièces d’artifice ;

- les cris, chants et messages de toute nature.

Des dérogations individuelles ou collectives pourront être accordées par le maire lors de circonstances

rappel ConCernant la CirCulation…

En raison de la tenue hebdomadaire du marché, place de la Convention Nationale le vendredi de 7h à 12h sauf les jours fériés où celui-ci se déroule en lieu et place le jeudi après-midi de 13h30 à 17h, la partie parking non matérialisée de la place de la Convention Nationale est réservée aux commerçants du marché, à titre d’emplacements pour leurs véhicules et étalages ; l’autre partie matérialisée de la place est réservée à la clientèle des commerces attenants. Cette application aura lieu durant toute l’année.

particulières, telles que manifesta-tions culturelles, sportives, fêtes et réjouissances. La Fête nationale du 14 Juillet, le jour de l’an, la Fête de la musique et la fête votive annuelle de la commune concernée font l’objet d’une dérogation permanente.

Les travaux de bricolage ou de jardi-nage réalisés par des particuliers à l’aide d’outils ou d’appareils suscep-tibles de causer une gêne pour le voisinage en raison de leur intensité sonore, tels que tondeuses à gazon, tronçonneuses, perceuses, raboteu-ses, scies électriques ne peuvent être effectués que :- les jours ouvrables de 8h30 à 12h

et de 14h30 à 19h30 ;- les samedis de 9h à 12h et de 15h

à 19h ;- les dimanches et jours fériés de 10h

à 12h.

Les éléments et équipements des bâtiments doivent être maintenus en bon état de manière à ce qu’aucune diminution anormale des performan-ces acoustiques n’apparaisse dans le temps ; le même objectif doit être appliqué à leur remplacement. Les travaux et aménagements, quels qu’ils soient, effectués dans les bâtiments ne doivent pas avoir pour effet de diminuer sensiblement les caractéristiques initiales d’isolement acoustique des parois.

Les occupants des locaux d’habita-tion ou de leurs dépendances sont tenus de prendre toutes les précau-tions utiles pour éviter de gêner le voisinage par des bruits émanant de ces locaux.Les propriétaires d’animaux, en particulier de chiens, ou toute autre personne qui en a la garde, sont tenus de prendre toutes les mesures propres à éviter une gêne pour le voisinage.

Les infractions sont sanctionnées, sans recourir à une mesure acous-tique préalable, dès lors que le bruit causé est de nature à porter atteinte à la tranquillité du voisinage par l’une des caractéristiques suivantes : la durée, la répétition ou l’intensité.

Bruits de voisinage résultant d’activités professionnelles, culturelles, sportives et de loisirs :Toute personne utilisant dans le cadre de ses activités professionnelles à l’inté-rieur de locaux ou de plein air, sur la voie publique ou dans des propriétés privées, des outils, appareils ou autres engins, de quelque nature qu’ils soient, susceptibles de causer une gêne pour le voisinage en raison de leur intensité sonore ou de vibrations transmises, doit interrompre ses travaux entre 19h30 et 7h et toute la journée des dimanches et jours fériés sauf en cas d’intervention urgente.Des dérogations exceptionnelles pour-ront être accordées par le maire s’il s’avère nécessaire que les travaux considérés soient effectués en dehors des heures et jours autorisés.Les responsables des établissements, ateliers et magasins de toute nature, publics ou privés, doivent veiller à ce qu’aucun bruit impulsionnel ou continu émanant des bâtiments et exploitations n’occasionne de gêne pour le voisinage.Les propriétaires, directeurs ou gérants d’établissements ouverts au public, tels que cafés, bars, cinémas, théâtres, restaurants, dancings, discothèques…, doivent prendre toutes les mesures utiles pour éviter que la musique diffu-sée dans leur établissement, et tous les autres bruits, s’entendent à l’extérieur et incommodent ou troublent la tranquillité du voisinage.Les cris et tapages nocturnes, notam-ment à la sortie des spectacles, bals ou réunions sont interdits.Les responsables d’activités culturelles, sportives et de loisirs, organisées de façon habituelle ou soumises à auto-risation, ainsi que les responsables de manifestations commerciales occa-sionnelles prendront également toutes précautions pour éviter de gêner le voisinage par les bruits occasionnés lors de ces activités.L’usage des haut-parleurs sur les lieux et voies accessibles au public est stric-tement interdit. Cependant, des déroga-tions spéciales pourront être accordées sous certaines conditions par le maire lors de circonstances particulières telles que manifestations commerciales, fêtes, réjouissances publiques etc.

96 le journal de terville JUIN 2009

infoS pratiqueS

philatéliSteS reCherChent… d’autreS philatéliSteS

Des philatélistes tervillois re- cherchent des personnes parta-geant leur passion des timbres, pour échanger leurs connaissan-ces, se retrouver de façon convivia-le autour d’une table… et pourquoi pas, créer un Club à Terville ?Contact : Service culturel de la mairie – Tél. 03 82 88 43 95.

délivranCe deS paSSeportS BiométriqueS

À compter du 26 mai 2009, le passe-port biométrique entrera en vigueur en France. Il s’agit d’un passeport comportant un composant électro-nique qui contient deux données biométriques : la photo numérisée et deux empreintes digitales. Doré-navant, les demandes de passeport ne seront plus déposées en mairie de Terville.Les Tervillois devront se rendre dans l’une des cinq communes de l’arron-dissement thionvillois, équipées du système permettant la transmission des données nécessaires à l’établis-sement des passeports :

Mairie de Thionville (4 bornes d’enregistrements) - 03 82 82 25 25Horaires d’ouverture : du lundi au vendredi de 8h à 12h et de 13h à 17h. Mairie de Yutz (2 bornes d’enre-gistrements) - 107 Grand Rue - 03 82 82 26 82Horaires d’ouverture : du lundi au vendredi de 8h à 12h et de 14h à 17h. Espace Public de Proximité - 69 rue du Stade à Yutz - 03 82 56 43 00Horaires d’ouverture : du lundi au vendredi de 8h à 12h et de 14h à 17h. Mairie d’Hayange (une borne d’enregistrement) - 1 place de la Résistance et de la Déportation - 03 82 82 49 49Horaires d’ouverture : du lundi au jeudi de 8h à 12h et de 14h à 17h, le vendredi de 8h à 12h et de 14h à 16h. Mairie de Fameck (une borne d’enregistrement) - 29 avenue Jeanne d’Arc - 03 82 88 22 22

Horaires d’ouverture : du lundi au vendredi de 8h à 12h et de 13h30 à 17h. Mairie de Sierck-les-Bains (une borne d’enregistrement) - 12 quai des Ducs de Lorraine - 03 82 83 82 15Horaires d’ouverture : les lundis, mardis, mercredis et vendredis de 10h à 12h et de 14h à 16h, les jeudis de 10h à 12h et de 14h à 18h30.

Les demandeurs sont invités à téléphoner aux mairies avant de se déplacer pour savoir si elles sont équipées de station photographique.Les usagers devront se rendre sur place et déposer personnellement et obligatoirement leur demande car une empreinte sera sollicitée lors du dépôt et du retrait de leur dossier. Toutefois, les Tervillois pourront continuer, s’ils le souhaitent, à bénéficier de l’aide des agents de leur commune pour constituer leur dossier préalablement à son dépôt, par leurs soins, dans l’une des communes citées avant.Seul en cas d’urgence, pour motif humanitaire, médical ou professionnel, la demande pourra encore être reçue en mairie de Terville.Un justificatif sera exigé pour toute demande d’urgence (attestation de l’employeur, certificat médical…).Cette procédure spécifique concerne la délivrance d’un passeport à lecture optique (photo non numérisée), valable un an, sauf pour les États-Unis.En France, 2 000 communes retenues par le ministère de l’Intérieur, réparties sur le territoire national, sont concernées par ce nouveau dispositif. Pour le département de la Moselle, 27 communes ont été retenues par le Préfet, en accord avec les Sous-Préfets, en fonction du bassin d’emploi et du maillage géographique.

Campagne de dératiSation pour l’année 2009 danS leS réSeaux d’aSSainiSSement

Le service Assainissement de la Communauté d’Agglomération « Portes de France – Thionville » va procéder à une campagne de dératisation des réseaux et ouvrages communautaires.Pour l’été, la campagne se déroulera du 6 au 10 juillet 2009.Pour l’hiver, la campagne se déroulera du 16 au 20 novembre 2009.

aCCueil deS nouveaux tervilloiS

La Municipalité engage vivement les nouveaux Tervillois à se faire connaître auprès de ses services. Ils pourront ainsi disposer de toutes les informations pratiques facilitant leur installation à Terville.

LE JOURNAL DE TERVILLE juin 2009 97

infoS pratiqueS

aSSoCiation Culturelle deS portugaiS

L’Association Culturelle des Portugais vous accueille tous les samedis à partir de 17h et tous les dimanches à partir de 9h au 63 route de Verdun à Terville. Elle vous informe que tous les samedis soir, les soirées sont animées par l’entraînement du groupe folklorique par ses danses et sa musique traditionnelle du nord du Portugal. L’association invite toutes les personnes intéressées à venir intégrer notre groupe. Pour toutes informations appelez au 03 82 34 76 56 ou 03 82 34 80 90.

ChienS tenuS en laiSSe

Selon le Code Civil, le propriétaire du chien est présumé responsable des dommages matériels et corporels causés par cet animal, qu’il soit sous sa garde, qu’il soit égaré ou échappé. Nous vous rappelons également qu’il n’est pas autorisé de les laisser faire leurs besoins dans les parcs et espaces verts fréquentés par les enfants et leurs parents. D’ailleurs, selon un arrêté municipal, « les animaux domestiques sont strictement interdits dans l’enceinte des parcs Châtillon, Lyautey et Pomme d’Api. Sur le Parcours de Santé et dans le Parc de la Veymerange, ils doivent être tenus en laisse ». En outre, l’article L 48-2 du Code de la Santé Publique indique que « tout bruit de voisinage lié au comportement d’une personne ou d’un animal placé sous sa responsabilité pourra être sanctionné dès lors que le bruit engendré est de nature à porter atteinte à la tranquillité du voisinage ». Parmi ces bruits de voisinage, sont répertoriés les aboiements des chiens.

le CorreSpondant du répuBliCain lorrain

Michel Croué est à la disposition des Tervillois pour les représenter dans les colonnes du Républicain Lorrain.Vous pouvez le contacter au 06 76 96 17 71 ou au 03 82 59 00 87Vous pouvez également lui transmettre vos informations par mail à l’adresse suivante : [email protected]

aBonnez-vouS au journal de terville

Si vous n’êtes pas Tervillois, vous pouvez recevoir gratuitement, chez

vous, Le Journal de Terville en envoyant vos coordonnées

par mail à l’adresse suivante : [email protected]

(préciser l’objet du mail : abonnement) ou par téléphone au 03 82 88 75 94.

pour leS enfantS…

• Le centre multi-accueil « La Baleine Bleue », située rond-point du Poitou, accueille les enfants de 3 mois à 6 ans, en crèche et halte-garderie. Tél. : 03 82 34 66 42. Ouverture : de 7h30 à 18h30 tous les jours sauf le samedi.

• Attention ! Nouveaux horaires pour « Bébé Lecteur » : le mercredi de 10h à 12h et de 15h30 à 17h30 et le jeudi de 15h30 à 17h30. « Bébé Lecteur », situé dans les locaux du centre multi-accueil « La Baleine Bleue », accueille les enfants de 0 à 3 ans dans un cadre adapté à la détente et au bien-être des tout-petits, avec un panel de 400 ouvrages mis gratuitement à leur disposition. Renseignement : Bibliothèque municipale : 03 82 88 43 95.

• Marie-Ange Bernard, puéricultrice à Terville, est à votre disposition pour tout problème concernant l’enfant et les modes d’agrément. Elle reçoit tous les lundis après-midi de 14h à 16h au Centre Médico-Social, 47, rue Haute. La consultation des nourrissons, en présence du pédiatre, se déroule le 2e jeudi du mois, sur rendez-vous. Contact : 03 82 34 11 83.

… et leS anCienS

• Toute personne âgée de 65 ans et plus pourra, si elle le souhaite, être accueillie chaque jeudi après-midi à la mairie de Terville pour des moments très conviviaux.

• L’Action Sociale Mosellane (ASM) organise pour les seniors de nombreux séjours, alliant repos et découverte, qui se déroulent dans les Maisons de Vacances conventionnées par la Caisse Régionale d’Assurance Vieillesse. Contact : ASM, 6, rue Haute à Terville. Tél : 03 82 34 81 22. Fax : 03 82 34 92 00. Le Secrétariat est ouvert tous les jours, du lundi au vendredi de 8h30 à 11h30 et de 13h30 à 16h30 (le vendredi jusqu’à 16h).

98 le journal de terville JUIN 2009

infoS pratiqueS numéroS utileS :

leS tervilloiS à l’honneur

Vous souhaitez valoriser une personne de votre entourage ? N’hésitez pas à vous mettre en relation avec la Mairie de Terville (Maud Niedercorn, Chargée de Communication au 03 82 88 79 73).

l’armée de terre vouS informe…

Vous êtes intéressé par l’Armée de Terre, les emplois et les évolutions de carrière qu’elle propose ? Pour répondre à toutes vos questions, des représentants du 40e Régiment de Thionville vous recevront chaque premier mercredi du mois, de 14h à 16h, en mairie de Terville, dans les bureaux du Pôle Insertion Emploi. Contact : 03 82 88 75 94.

• les pompiers : 18• la police nationale - urgences : 17 / informations : 03 82 53 39 80• le Samu : 15• les Ambulances Berardi à Terville : 03 82 88 51 31• la police municipale - numéro vert (gratuit) : 0800 885 001• Enfance en danger - numéro vert (gratuit) : 0800 056789• la pharmacie de garde et le médecin de garde : 03 82 59 18 18• l’Hôtel de Ville de Terville : 03 82 88 43 95• les Services techniques municipaux : 03 82 88 79 82• le Centre Technique Municipal (les ateliers municipaux) :• Voiries et Espaces verts : 03 82 34 64 55 ( jusqu’à 17h)• Bâtiments : 03 82 34 69 16• Astreinte : 06 08 27 90 45• l’Association AFEP, écrivain public : 03 82 88 43 95

(permanences à l’Hôtel de Ville de Terville tous les jeudis, de 14h à 16h. Le nouveau Président de l’AFEP se nomme Pierre Engler

• L’ATAV (Association Thionvilloise d’Aide aux Victimes) : 03 82 88 43 95 Permanences à l’Hôtel de Ville de Terville chaque 1er et 3e jeudi du mois

• Médiation Sociale : 03 82 53 83 17 (permanences à l’Hôtel de Ville de Terville tous les 2e et 3e mardis du mois sur rendez-vous).

• École des Parents et des Éducateurs de Moselle : 03 87 69 04 87• CLCV (Consommation Logement Cadre de Vie) : 06 78 37 94 26

(sauf week-ends et jours fériés). Permanences : les 1er et 3e mardis de chaque mois, de 17h30 à 19h, sauf juillet-août.

• ATEM : 02 82 34 58 82• Centre Georges Brassens : 03 82 34 14 14• Point Info Jeune : 03 82 82 70 12• SOS Amitié Metz Lorraine : 03 87 63 63 63

Recette de cuisineCes cordons bleus de jambon à la Vache qui rit sont le fruit du hasard et de l’imagination de Pascale Klein, une Ter-villoise mère de trois enfants. Elle avait à l’origine prévu de faire des escalopes panées pour le repas mais impossible de retrouver la viande ! Découvrant dans le réfrigérateur du jambon et quelques portions de Vache qui rit, elle inventa cette recette. Une bonne idée puisque toute la famille a adoré !

4 tranches de jambon (ou plus selon l’appétit)

4 portions de Vache qui rit 1 œuf de la chapelure

LES cordoNS bLEuS À LA tErviLLoiSE

Prenez une assiette à soupe, cassez-y un œuf puis battez-le en omelette.

Étalez une portion de Vache qui rit sur chaque tranche de jambon puis pliez-les en deux

Trempez les tranches de chaque côté dans l’œuf battu.

Puis roulez chaque tranche sur ses deux faces dans la cha-pelure.

Faites cuire quelques minutes à la poêle chacun des côtés.

Accompagnez avec des légumes pour un repas complet !