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B lletin SNUipp F S U de la Vienne Quelle meilleure année que 2012 pour effectuer une syndicalisation au SNUipp-FSU 86 ? Car si notre hargne et notre volonté de défendre les écoles et les personnels, syndiqués ou non, dans les instances où nous sommes partout majoritaires ainsi que les valeurs pour lesquelles nous nous battons (laïcité, réussite de tous les élèves, la solidarité, l’équité et la transparence dans la gestion des personnels, la démocratie, la justice sociale...) ne changent pas selon les années ou les gouvernements, 2012-2013 est marquée par des évènements déterminants pour l'avenir de l'école et de notre syndicat. Tout d'abord, la Concertation pour la refondation de l'École entamée par le gouverne- ment aboutira à une loi dont le SNUipp-FSU, en tant que première organisation de l'éduca- tion, sera un acteur déterminant tant les changements sur nos vies professionnelles et per- sonnelles pèseront. Et puis, c'est aussi une année de congrès pour la FSU et le SNUipp, véri- table moment de démocratie qui définira les orientations de notre syndicat pour les 4 pro- chaines années. Chacun de nos militants sera invité à donner son avis et les axes de trans- formations pour l'école du 21ème siècle seront écrites sur le principe de la synthèse. Si vous partagez nos valeurs et que vous souhaitez participer ou soutenir la démarche collective pour l'école que nous menons, rejoignez les déjà 811 adhérents du SNUipp-FSU de la Vienne. Matthieu Menaut 2012, un très bon cru pour se syndiquer au SNUipp-FSU 86 !!! Edito

BULL RENTREE 2012 - 86.snuipp.fr86.snuipp.fr/IMG/pdf/BULL_RENTREE_2012.pdf · formations pour l'école du 21ème siècle seront écrites sur le principe de la synthèse. ... martelé

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B lletin

SNUipp FFFFSSSSUUUU

de la Vienne

Quelle meilleure année que 2012 pour effectuer une syndicalisation au SNUipp-FSU

86 ? Car si notre hargne et notre volonté de défendre les écoles et les personnels, syndiqués

ou non, dans les instances où nous sommes partout majoritaires ainsi que les valeurs pour

lesquelles nous nous battons (laïcité, réussite de tous les élèves, la solidarité, l’équité et la

transparence dans la gestion des personnels, la démocratie, la justice sociale...) ne changent

pas selon les années ou les gouvernements, 2012-2013 est marquée par des évènements

déterminants pour l'avenir de l'école et de notre syndicat.

Tout d'abord, la Concertation pour la refondation de l'École entamée par le gouverne-

ment aboutira à une loi dont le SNUipp-FSU, en tant que première organisation de l'éduca-

tion, sera un acteur déterminant tant les changements sur nos vies professionnelles et per-

sonnelles pèseront. Et puis, c'est aussi une année de congrès pour la FSU et le SNUipp, véri-

table moment de démocratie qui définira les orientations de notre syndicat pour les 4 pro-

chaines années. Chacun de nos militants sera invité à donner son avis et les axes de trans-

formations pour l'école du 21ème siècle seront écrites sur le principe de la synthèse.

Si vous partagez nos valeurs et que vous souhaitez participer ou soutenir la démarche

collective pour l'école que nous menons, rejoignez les déjà 811 adhérents du SNUipp-FSU de

la Vienne.

Matthieu Menaut

2012, un très bon cru pour se syndiquer au SNUipp-FSU 86 !!!

Edito

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À TABLE ! Bulletin du

SNU.ipp

Retour vers le dialogue social ?

Depuis 2005 et les accords de Bercy, dont le SNUipp au sein de la FSU est signataire, l'expression « dialogue social » était galvau-dée. Au mieux, il s'agissait de présentation de projet avec consultation. Mal-heureusement les mots échanges, synthèses ou compromis étaient devenus obsolètes dans le vocabulaire du gouvernement précédent. Aujourd'hui, la promesse qui nous est faite est tout autre. Évidemment, nos politiques ont tellement tenu de paroles de gascons, que nous accueillons toujours avec méfiance ce type de discours. Surtout que si la tête de l'état change, ceux qui sont en charge de l'application sur le terrain (Recteur et DASEN) sont souvent les mêmes. Or, des situations conflictuelles étaient devenues insur-montables dans certaines académies. Ainsi en signe d'apaisement, le SNUipp-FSU a écrit ce 20 août au ministère pour que certaines habi-tudes qui avaient été prises ici ou là, ne puissent plus avoir lieu dans le nouveau climat d'exemplarité qu'entend donner le gouver-nement. Contournement des instances paritaires pour certaines décisions, retard ou refus de donner les documents préparatoires, attitude parfois auto-ritaire ...avaient ainsi parasité le dialogue social qui se doit d'être serein et constructif. Et pour l'instant, avec la mise en place de la grande concertation pour la refondation de l'École qui a débuté au 5 juillet, il est vrai que peu de faus-ses notes émaillent ces premiers mois. Plus de 400 participants d'horizons très variés, dont évidemment le SNUipp et la FSU, travaillent sur les 22 thé-matiques proposées pour aboutir à la loi d'orientation et de programmation de l'école prévue à la fin de l'automne. En ce début septembre, des consulta-tions devraient avoir aussi lieu en région pour parfaire le panel de réponses envisageables en se préoccupant de problématiques de terrain plus concrè-tes. Enfin, une plateforme internet a aussi été créée avec un nombre impor-tant de ressources et la possibilité à chacun de laisser des contributions (http://www.refondonslecole.gouv.fr), notamment les militants du SNUipp !!! Tout cela donnera donc des orientations et des préconisations sur lesquelles Vincent Peillon a dit qu'il serait « attentif ». Il sera sûrement aussi « attentif » à ce que lui dira Jérôme Cahuzac, le ministre du budget. Pour le SNUipp, cette concertation « ne peut pas être un rendez-vous manqué » a martelé notre secrétaire général Sébastien Sihr, soulignant que la priorité affichée devra trouver une traduction « significative » dès le budget 2013. Nous le savons, nombre de sujets ne feront consensus car beaucoup auront des impacts sur notre vie personnelle ou professionnelle (rythmes, fonctionnement de l'école, salaires...). Pour le SNUipp, il paraît indispensable que l'ensemble de la profession soit associé à ces choix et puisse donner son avis sur ses préconisations avant que la loi soit promue. Ainsi, le SNUipp-FSU a demandé au ministre dans son courrier daté du 19 juillet qu'une journée soit banalisée car les spécialistes et responsables natio-naux réunis à Paris ne suffisent pas. Ceux qui font vivre l'école doivent pouvoir être consultés, condition indispensable pour que le rassem-blent et l'engagement de tous soit possible. Le SNUipp-FSU 86 mettra tout en œuvre pour informer et donner les outils qui permettront à ses mili-tants de s’emparer du sujet. Matthieu Menaut

De la concertation à la loi

En juillet puis depuis le 20 août, 4 groupes de tra-

vail oeuvrent sur : 1 - la réussite scolaire pour

tous 2 - les élèves au coeur de la

refondation 3 - Un système éducatif

juste et efficace 4 - Des personnels formés et

reconnus

Octobre : Rapport écrit par 4 « experts » : Nathalie Mons, Christian Forestier,

François Bonneau, M-Françoise Colombani

Décembre—Janvier

discussion de la loi au par-lement

Février : vote de la loi

Rentrée 2013 Nouvelle organisation ? Nouveaux programmes ? Nouvelles évaluations ? Nouvelles formations ? Nouvelles vacances ? Nouveaux salaires ? Nouvelle cafetière ? Nouveau ministre ?

…. ?

Négociation avec les syndicats

+ Consultation de la

profession demandée par le SNUipp-FSU?

3

Bulletin du

SNU.ipp CARTE SCOLAIRE

La rentrée en Vienne

En juin, le DASEN (ex Inspecteur d'Académie) a convoqué un CTSD en réponse aux 7 postes supplémentaires dont a bénéficiés notre département. Il s'est attaché à conserver des taux d'encadrement corrects, à ne pas pénaliser le monde rural, et à s'intéresser au public en grande difficulté. Bien que considérant prioritaire la grande difficulté, le DASEN n'a pas accepté d'ouvrir des postes de RASED. La FSU a proposé d’utiliser des rompus de temps partiels pour implanter des postes RASED : la proposition n'est pas rejetée par le DASEN ; nous verrons donc cela à la rentrée. Le SNUipp-FSU a porté à la connaissance du DASEN les situations les plus criantes, mais nombre d'écoles aujourd'hui attendent la rentrée pour obtenir une ouverture. Le DASEN a promis de revoir toutes les situations à la rentrée lors du CTSD du 5 septembre. Aussi, nous vous invitons à nous faire connaître votre situation (même si vous l'avez déjà fait car cela peut évoluer) dès récep-tion de ce bulletin et nous prendrons contact avec vous pour défendre au mieux votre école.

Francette Popineau

Malgré les 1000 postes supplémentaires votés par le Parlement cet été dans le cadre d'un collectif budgétaire, la rentrée des classes 2012 continuera de porter l'héritage de plusieurs années de tour de vis ! Certes, l'affectation de 1 000 enseignants supplémentaires va venir répondre à régler les situations les plus tendues. Il n'empêche que le solde des suppressions de postes reste largement négatif, puisque 4 700 manqueront encore à l'appel par rapport à la rentrée précédente, malgré quelque 2 500 élèves de plus. Au plan national, 892 postes ont déjà été répartis, les DASEN gardant quel-ques marges de manœuvre pour la rentrée : 557 permettent des ouver-tures de classes (207 en maternelle, 350 en élémentaire), 104 sont af-fectés aux RASED (essentiellement des maîtres E), 152 aux remplace-ments, 79 pour d'autres mesures.

Une rentrée toujours aussi déshabillée

Selon l’enquête publiée par le SNUipp en cette fin août : 78% des français soutiennent la création de 60 000 postes dans l’Éducation Nationale, dont 28% déclarant même y être très fa-vorables. Une majorité pointe la nécessité de baisser le nombre d’élèves par classe (60%) et 52% estiment qu’il faut assurer un

suivi individualisé des élèves en difficulté

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Bulletin du

SNU.ipp URGENCES !

L'école maternelle, longtemps considérée comme fleuron du système éducatif français, est aujourd'hui mise sur la sellette. Après les attaques dont elle a fait l'objet, des discours dévalorisant sur les couches aux coups de ra-bots budgétaires qui ont exclu les enfants de moins de trois ans, ont réduit drastiquement la for-mation à sa spécificité et aggravé une situation déjà difficile quant aux effectifs par classe, elle a besoin de retrouver une autre logique.

Si on veut redonner des cou-leurs à l'école maternelle, il faut lui donner les moyens d'amener tous les enfants à entrer dans les apprentissages : observer, mani-puler, imiter, jouer, imaginer des solutions pour résoudre des pro-blèmes, mettre des mots sur les activités... autant de conditions

Reconnaître la valeur professionnelle des enseignants vite ! Carrière, pouvoir d'achat, mobilité, frais professionnels, changeons la donne ! Alors qu'en 1995 les salaires des enseignants étaient déjà particulièrement bas en France par rapport à la plupart des pays de l'OCDE, ils sont quasiment les seuls à avoir connu depuis une baisse constante. Le maintien du gel de la valeur du point d'indice va encore aggraver cette situation. Et ce ne sont pas les primes au mérite (évaluations ou ECLAIR) qui vont pallier cette perte du pouvoir d'achat. En revan-che, elles accentuent les divisions et déstabilisent le travail en équipe. De plus, l'introduction du jour de carence va encore amputer les salaires des enseignants.

A cela s'ajoutent une augmentation des frais professionnels voire de véritables difficultés liées à la baisse importante de la mobilité. Il faut que cette pluie de « coûts » cesse.

A notre demande, le décret réformant l'évaluation des enseignants a été abrogé. Il faut maintenant une accélération des déroulements de carrière. Reconnaître la valeur professionnelle des enseignants passe par une revalorisation salariale pour tous avec l'intégration des primes et indemnités dans le traitement indiciaire. Des réponses doivent aussi être apportées aux demandes de mutation inter et intra départementales. Enfin, l'exercice du métier nécessite un investissement individuel crois-sant. Que diriez-vous de la création d'une indemnité d'équipement professionnel pour tous les enseignants ? C'est une proposition du SNUipp-FSU, parlons-en !

École maternelle : besoin de nouvelles perspectives !

pour que cette école joue pleine-ment son rôle de première mar-che de la réussite.

Pour cela, il faut aménager, équiper les classes pour investir des activités riches et adapter les rythmes. Mieux former les ensei-gnants, les IEN, faire des forma-tions communes avec les ATSEM, permettre aux parents de trouver toute leur place. Prémices d'un service public de la petite en-fance, l'accueil des deux-trois ans doit trouver des solutions qui concilieraient intérêt de l'enfant, besoins des familles, capacités de l'État et des collectivités locales. Toutes ces pistes se trouvent dans le rapport de l'inspection générale publié au mois de mai. Ce rapport décrivait aussi un en-vahissement de l'écrit et du tra-vail sur fiches, l'imposition d'ou-tils d'évaluations transformés en

contraintes administratives, tra-vaux très formels, équipements appauvris qui ne vont pas dans le bon sens. Mais comment ne pas faire le lien avec les effectifs sur-chargés ? 6 classes de maternelle sur 10 comptent plus de 25 élè-ves, et 10 % d'entre elles dépas-sent les 30. Dès lors, comment répondre correctement aux be-soins de chacun, comment être attentif à chaque réussite, travail-ler le langage, pratiquer des acti-vités de manipulations ?

Pour le SNUipp-FSU, l'école ma-ternelle est essentielle pour don-ner des bases solides. La singula-rité de cette école gratuite est positivement partagée. Contraire-ment à la politique menée ces dernières années, l'école mater-nelle doit retrouver sa place. Elle a besoin de perspectives nouvel-les et d'un nouveau souffle.

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IN-FORMATION Bulletin du

SNU.ipp

La masterisation a profondément modifié les missions des formateurs de terrain du premier degré. Pour les IPEMF, désormais, les priorités ci-blent le suivi, l’accompagnement et l’évaluation des PES dans le cadre du tutorat, et la formation continue dans le cadre des animations pédagogi-ques.

Les CPC ont également vécu un glissement de leurs missions, le suivi et l'accompagnement des T1 et T2 ayant changé de nature au vu du man-que de formation préalable. Tous vivent une di-minution drastique des possibilités d’intervention dans la formation initiale et, au delà, dans des travaux de recherche, également mis à mal. Les missions des MF relevant aujourd'hui de la res-ponsabilité et des orientations académiques, les disparités entre départements se sont accrues.

Comme l'avaient fait les différentes enquêtes du SNUipp-FSU, le rapport des IG sur la forma-tion, rendu public récemment, met en avant les limites du dispositif de formation initiale et pointe les difficultés des formateurs de terrain.

A l'heure où se prépare une nouvelle loi d'orien-tation et de programmation pour l'école, la for-mation des enseignants est de nouveau sur la sellette. Dans le cadre de la vaste concertation mise en oeuvre dès juillet pour la refondation de

l'Ecole, un groupe de travail se penche plus spé-cifiquement sur la question « des personnels re-connus et bien formés ». Le SNUipp-FSU parti-cipe aux discussions et défend un autre modèle de formation pour les futurs professeurs des éco-les, en plaçant les maîtres formateurs comme des acteurs essentiels.

Pour informer les maîtres formateurs de l'avancée des débats, pour les associer aux réflexions, le SNUipp-FSU organise le 21 septembre prochain une journée nationale à Paris.

Au-delà des questions sur les principes d'une formation initiale dite « intégrée » et sur l'archi-tecture des cursus, le SNUipp-FSU invite les maî-tres formateurs à venir discuter de la place et du rôle des MF, de leurs missions, services, certifica-tion, des futurs ESPE (Écoles supérieures de pro-fessorat et d'éducation) annoncés par Vincent Peillon.

Quelle place pour les maîtres formateurs ?

CRPE 2013 : ils seront combien ?

A quelques semaines des premières épreuves d'admissibilité du CRPE 2013 (27 et 28 septembre), le nombre de place au concours n'est toujours pas connu. C'est une erreur manifeste du gouverne-ment pour attirer les jeunes vers les métiers de l'enseignement quand on parle à l'heure actuelle de crise de recrutement. Le SNUipp-FSU avait pourtant écrit en juillet, dernier mois d'inscrip-tion, au ministère pour souligner que le nombre de places ouvertes est un « facteur dé-terminant » d'inscription. Ce nombre ne devrait être connu que fin août et la répartition acadé-mique début septembre. Cependant avec seulement 7 % d'augmentation du nombre de candidatu-res, les objectifs d'augmentation des effectifs annoncés par le candidat Hollande semble difficile-ment tenable si les taux de réussite souhaités, plus ou moins 20% depuis 2003, restent les mêmes. Pour rappel, 5000 postes étaient offerts au concours 2012.

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SYNCHRONISATION DES MONTRES

Pour faire bref…

SNUipp 2.0

Application Androïd : toute l’actualité du SNUipp-FSu gratuite-ment sur votre smartphone ou ta-blette. De multiples possibilités comme les calculs de changement d’échelons, de salaire ...

Neo.snuipp.fr : Espace du SNUipp-FSU dédié aux débutants : articles et vidéos de chercheurs, pé-dagogie, actualités ….

Financement des écoles pri-vées : victoire de la FSU 05

Il a fallu attendre deux ans et de nombreuses relances pour que le

Conseil Général des Hautes-Alpes se décide enfin à exécuter le jugement qui le condamnait à demander le remboursement de plus d’une cen-taine de milliers d’euros de subven-tions illégales qu’il avait versée aux établissements scolaires privés du département, dont 57 000 euros pour la seule école Ste Agnès de Tallard. En juin 2010, le tribunal

administratif de Marseille a reconnu que les sommes attribuées par cette collectivité outrepassaient très lar-gement les possibilités autorisées par la loi Falloux, déjà très généreuse pour l’école privée. Pour la FSU, c’est l’aboutissement de 5 ans d’un combat en faveur de la laïcité et de l’utilisation res-

ponsable et équitable des fonds publics destinés aux établisse-

ments scolaires.

Rentrée perturbée à La Réunion

22 des 24 communes de La Ré-union n'ont pas effectué la rentrée prévue jeudi 16 août pour protester contre la baisse des emplois aidés. Il en manque toujours 700 sur les 2000 demandés et de nombreuses tâches, notamment périscolaires, ne sont pas effectuées.

Bulletin du

SNU.ipp

Changer de rythmes : pour les élèves et les enseignants

Vincent Peillon a annoncé, dès le mois de juin, une réforme des rythmes scolaires, avec, en ligne de mire, le passage de la semaine à 5 jours. Après avoir dénoncé, comme l'ensemble des acteurs de l'école, le passage en force de Xavier Darcos pour la mise en place de la semaine à 4 jours avec des journées trop lourdes pour les élè-ves les plus fragiles, le SNUipp-FSU a émis publiquement des exigences début juillet à travers un courrier au ministre : tout changement doit être synonyme d'amélioration pour les élèves comme pour les enseignants.

Dans ce dossier complexe, le SNUipp-FSU a toujours avancé sans tabou. Rappelant que la question de la réussite des élèves ne se ré-duit pas à des questions d'horaires et de calendrier, il demande que soient mis en discussion les éléments d'un "mieux travailler, travail-ler autrement". Conditions de travail, effectifs, "plus de maî-tres que de classes", temps de classe pour les élèves et ser-vices des enseignants, organisation du temps périscolaire, rémunérations... devront être abordés dans le cadre de né-gociations avec les syndicats représentatifs.

Un sondage Harris-SNUipp-FSU, paru fin août, illustre les ambiguïtés inhérentes à la réflexion sur les rythmes : la réponse des parents d'élèves en âge primaire sur la réduction de journée scolaire par exemple, montre leurs interrogations sur la prise en charge des élè-ves après la classe. Si les communes devaient prendre en charge les enfants, comment garantir un temps éducatif de qualité sur l'ensem-ble du territoire ? Le ministre a évoqué la nécessité de péréquations entre communes. Banco ! Reste cependant à en définir la forme..

Effectifs, bien-être, équipements, formation des enseignants sont quelques uns des dossiers connexes et incontournables que le SNUipp-FSU continuera de porter. Les enseignants seront les acteurs d'une transformation de l'école : le SNUipp-FSU a donc aussi deman-dé qu'ils soient consultés sur toute modification qui aurait des conséquences sur leur vie professionnelle et personnelle.

Nb d'heures d'enseignement

(élèves d'âge primaire)

Nb de jours travaillés

Vacances d'été (semaines)

Danemark 600-803 200 (min.) 6

Finlande 569-676 190 « 10-11 »

France 864-864 140 9

Allemagne 564-846 188-208 6

Italie 792-891 167 « 12-13 »

Portugal 936-945 171 12

Espagne 875-875 175 11

Suède 740 (moy.) 178 10

Royaume Uni 798-893 190 6

Moyenne pays OCDE 695-802 181 10

In Eurydice « Organisation of School Time in

Europe – Primary and general secondary

education education, 2011/2012

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500 postes d’assistants prévention : la mauvaise piste pour la FSU

Dans le cadre des moyens supplémentaires prévus pour la rentrée 2012, le Ministre a annoncé la création de 500 postes d'assistants d'éducation pour la participation aux actions de préven-tion et de sécurité dans les collèges et les lycées. Ils seront affectés dans des établissements ren-contrant de grandes difficultés en terme de violence et d'insécurité. Ils n'ont pas vocation à se substituer à des fonctions existantes mais doivent venir en complément.

La FSU a rappelé lors du CTM que la prévention doit se fonder sur le travail en équipe des différents per-sonnels intervenant dans ces établissements (assistants sociaux, infirmières, Co-Psy, CPE,AED,...). Les éta-blissements ont besoin de retrouver le personnel perdu ces dernières années. Ce dispositif apparaît comme un élément de plus du mille feuilles de la prévention. Tous les syndicats à l'exception de l'UNSA ont voté contre ce décret.

Ces assistants d'éducation seront recrutés avec un diplôme de niveau 3. Une formation sur 8 semaines (25 h x 8) sera mise en place dès la rentrée. Les 10h restantes seront consacrées à la connaissance de l'établissement d'affectation.

Pour notre région, il s'agirait de 10 contrats AED dont la ventilation et le choix des établisse-ments d'affectation ne sont pas encore connus. Ils devraient débuter entre les vacances d’automne et d’hiver, le temps de les recruter et les former.

Bulletin du

SNU.ipp

Quelque 6.000 emplois d'avenir devraient être consacrés au recrutement d’étudiants en 2ème année de licence (bac + 2) répondant à certains critères sociaux pour effectuer des tâches « pédagogiques » dans l’é-ducation nationale. Ces étudiants devront en contre partie de 3 ans de salaire payés 900€/mois en moyenne en comptant les bourses, s’engager à passer un des concours pour devenir enseignant. Ainsi sur les 150 000 contrats d’avenir prévus par le gouvernement d'ici à 2014, 18000 devraient être dédiés à l’éducation pour des activités péri-éducatives et ainsi pallier les difficultés qu’ont les étudiants aux revenus non élevés à aller jusqu’à un bac+5, actuellement nécessaire au CRPE. Si le président de la République François Hollande avait avancé pendant sa campagne l'idée d'un pré-

recrutement au niveau licence (bac +3) d'étudiants souhaitant devenir enseignants, il s’agit là de tout autre chose. Ici, les étudiants ont obligation de travailler pour pouvoir continuer à étudier mais sans aucune pro-messe d’un contrat à la suite. Il ne s’agit donc pas d’un réel pré-recrutement. Évidemment, nous ne pouvons que trouver intéressant un système d’aide sociale qui peut contribuer à soutenir les étudiants et à ouvrir l’accès aux métiers de l’éducation. Mais certains aspects du texte soumis au conseil supérieur de l’édu-cation le vendredi 24 août 2012 peuvent tout de même laisser interrogatifs. Les recrutements seront prioritai-res dans les académies déficitaires, faudra t’il être mieux être étudiant pauvre en Seine et Marne qu’étudiant pauvre en Vienne ? Quel dispositif permettra d’évaluer le temps de travail compatible avec les études sui-vies ? Être étudiant pauvre en IUT sera t’il désavantageux pour accéder à ces emplois vis-à-vis d’un étudiant pauvre en fac de lettres ? Quelle formation sera associée ? ... La FSU demande au Ministre l’ouverture immé-diate de négociations avec les organisations syndicales afin d’offrir les meilleures conditions à ces étudiants pour poursuivre et réussir leurs études tout en découvrant les métiers de l’enseignement. Le SNUipp et la FSU continuent de demander un plan de pré-recrutement, un vrai, assurant un statut d’élèves fonctionnaire-stagiaire à ceux qui souhaitent devenir enseignants.

Matthieu Menaut

6.000 emplois d'avenir professeur : Un pré-recrutement pré-caire ?

PRÉCAIRES

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DU CÔTE DES ... Bulletin du

SNU.ipp

L'I.C.E.M-pédagogie Freinet organise la prochaine Fédération de stages

du 29 au 1er novembre 2012, au lycée agricole de Thuré (86).

A cette occasion, se dérouleront :

- des stages de formation: "Démarrer en Pédagogie Freinet", "Méthode

naturelle de lecture-écriture" - des rencontres de secteurs de l'ICEM : Mathématiques, Pratiques sonores et musica-

les, Coop'Informatique, Laboratoire de recherche coopératif, Mater-

nelle, Créations, CLEF) - une Journée d’Étude: Réflexion sur le mouvement

Vous trouverez la plaquette d’information ainsi que l’affiche sur le site Coop Icem Http://www.icem-pedagogie-

freinet.org/node/28109

L’I.V.E.M rassemble une douzaine de personnes (de la maternelle au CM2) désireuses de partager leurs expérien-ces pédagogiques pour faire avancer l’exercice de leur mé-tier. Convaincus que la méthode naturelle, la coopération, l’expression sont porteurs des processus d’apprentissage, nous échangeons régulièrement sur nos pratiques de clas-ses en confrontant nos expériences (dans le respect de chacun).

« C’est à plusieurs que l’on apprend tout seul »

Enseignants, vous pouvez nous rejoindre lors de nos ré-unions mensuelles. La première se déroulera le Vendredi 14 septembre à l’école maternelle de Saint Georges les Baillargeaux, dans la classe de Muriel Coirier. Vous pourrez également nous rencontrer à l’occasion de la journée des associations de Poitiers où nous serons pré-sents, le dimanche 23 septembre. Pour contact : Grégory Sainton : [email protected] Site du groupe départemental : http://www.icem-pedagogie-freinet.org/node/11012

L'I.V.E.M ( Institut Viennois de l'École Moderne) – Pédagogie Freinet

L’AGEEM est une association d’enseignants d’école maternelle, qui a pour but de promouvoir et de défendre l’école maternelle. Elle se compose en sections départementales qui se réunissent plusieurs fois dans l’année lors d’ateliers pour échanger et mutualiser autour de pratiques pédagogiques (danse, langage, poésie, sciences). Le programme de notre section sera bientôt en ligne sur le site http://ageem86.free.fr. Une journée académique est organisée sur Niort en mars ou avril, ouverte à tous les enseignants du Poitou-Charentes, qui accueillera entre autres C.Ledrapier, chercheur en sciences de l’éducation à l’ENS de Cachan et à l’INRP autour des sciences et des traces.

L’AGEEM organise chaque année un colloque regroupant 1000 participants. Celui de 2012 s’est déroulé à Lille du 4 au 7 juillet autour d’un thème riche « l’école maternelle , un premier partage culturel pour tous ». C’est l’occasion pour nous de se rencontrer, de s’enrichir et de se former. Les enseignants de la France en-tière se sont fortement engagés autour de la charmante équipe du Nord Pas de Calais mais aussi de notre nouvelle présidente nationale I. Racoffier, bien connue dans notre département, pour nous proposer 69 ex-positions pédagogiques en lien avec la thématique du congrès. Notre équipe du Poitou-Charentes a présenté un travail autour de la Poésie, qui est en ligne sur le site départemental.

M. Peillon, retenu pour la concertation pour la refondation de l’école, nous a fait part de ses remerciements, de son soutien et de l’assurance de la place importante de l’école maternelle française, mise à mal durant ces dernières années, à travers une lettre lue par Mr Tenne, un de ses conseillers techniques. Le congrès s’est clôturé autour d’une conférence d’A Jacquart pleine de subtilité, d’humour et d’émotions. N’hésitez pas à venir nous rejoindre dans la bonne humeur lors de nos ateliers mais aussi au centre de res-sources « maternelle » BCM, 97 bis rue Cornet à Poitiers où une foule de documents pédagogiques, albums, documentaires vous attendent. Adhérer à l’AGEEM, c’est défendre l’école maternelle.

Stéphanie Barrau, présidente AGEEM 8601 et membre du conseil syndical du SNUipp-FSU 86

L'A.G.E.E.M 86 - Association Générale des Enseignants des écoles et des classes maternelles

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Bulletin du

SNU.ipp ...ASSOS

Pour faire bref…

Lakshmi Mittal, patron d'ArcelorMittal, porte la flamme olympique : de quoi mettre le feu !

Sponsor d'une tour en métal du Parc olympique baptisée "The Orbit" et porteur de la flamme olympique, M Mittal compare le sport et le monde des affaires "marqué par des principes très similaires de persévérance et de dur labeur",

Capable de sponsoriser les JO ( à hauteur de 18 millions d'Euros) et d'être mis en vedette, ce patron là est le même qui ferme ses usi-nes en Europe car il peine à finir les fins de mois sans doute...

"Depuis que M. Mittal est deve-nu le numéro un de l'acier, il a congédié directement près de 70 000 travailleurs" dans le monde, accusent les syndicats.

Et ça n'est pas fini car il continue d'affirmer qu'il ne pourra sûre-ment pas éviter d'autres ferme-tures. Il faut aux ouvriers et aux syndicalistes un sacré esprit spor-tif pour comprendre ça !

Le conseil national des pro-grammes va ressusciter.

C’est l’annonce faite par Vincent Peillon. Pour rappel, celui-ci avait été créé en 89 par la Loi Jospin puis supprimé en 2005 par la Loi Fillon.

La Jeunesse au Plein Air

Confédération des oeuvres laïques de vacances d’enfants et d’adoles-cents, elle agit pour la promotion des vacances collectives en centres de vacances ou en centres de loisirs, accompagne et soutient les dé-marches de développement qualitatif et quantitatif des séjours éduca-tifs en temps scolaire (classes de découverte et voyages scolaires édu-catifs).

D’une manière générale, les classes de découverte favorisent la mise en oeuvre d'attitudes responsables dans des milieux différents de l'en-ceinte scolaire. Elles tendent aussi à compenser les inégalités sociales et culturelles en permettant la découverte, par tous les enfants, d'au-tres modes de vie, de cultures différentes, contribuant ainsi à l'éduca-tion à la citoyenneté et à la solidarité.

La JPA, en partenariat avec L'ANCV (l’Agence nationale pour les chè-ques-vacances), développe une importante politique d'aide aux dé-parts des élèves des établissements du premier et du second degré et participe à la réussite de ce type de projet pédagogique.

1. L’aide ANCV-JPA pour le départ des élèves en classes de découvertes, séjours éducatifs des élèves des écoles primaires et des établissements du second degré, publics.

Les familles des enfants scolarisés dont le Quotient Familial est infé-rieur à 700 euros peuvent recevoir une aide significative pour tout sé-jour scolaire éducatif ou classe de découvertes d’au moins 4 nuitées.

Cette année, ce dispositif a concerné 25 établissements de la Vienne (école et collège).

233 élèves ont bénéficié d’une aide globale de 13 560 EUROS, soit une aide moyenne de 58 euros par enfant.

Web + les dossiers de demande d’aides sont téléchargeables sur www.jpa.asso.fr, rubrique: Nos actions/Ecole/Classes de découvertes.

2. L’aide ANCV-JPA pour le départ de tout enfant en situation de handicap inscrit à une classe de découvertes, à un séjour scolaire éducatif ou à un séjour de vacances collectives.

Les enfants reconnus en situation de handicap par l’avis de la Com-mission des Droits et de l’Autonomie (CDA) sont éligibles. L’aide pour les familles dont le quotient familial est inférieur à 8OO euros est cal-culée sur le coût du séjour (surcoût lié au handicap compris.) Cette aide peut également participer au financement d'un accompagnateur ou d’un matériel spécialisé.

Web + les dossiers de demande d’aides sont téléchargeables sur www.jpa.asso.fr, rubrique : Nos Actions/Handicap/Nos aides au départ

Les demandes d’aides sont à adresser au Comité JPA de la Vienne - Ligue FOL 18, Rue de la Brouette du Vinaigrier

86005 POITIERS cedex Tél : 05 49 38 37 40.

10

Bulletin du

SNU.ipp

Réseau PAS de la Vienne

Le réseau PAS 86 (Prévention Aide et Suivi) est la traduction locale d’une convention nationale passée entre le Ministère de l’Éducation Na-tionale et la MGEN. Il s’adresse à tous les collègues, actifs et retraités, qui souhaitent parler en toute confidentialité des problèmes qu’ils ren-contrent avec leurs élèves, leur hiérarchie, leurs collègues ou même de leurs difficultés personnelles. Pourquoi ? Pour constituer un réseau qui associerait, dans le respect de la déon-

tologie de chacun, les différentes personnes « ressources » suscepti-bles d’apporter une aide aux collègues en cas de difficultés (service so-cial, médecins de prévention, équipes de circonscription, représentants des personnels, autonome de solidarité). La MGEN met à disposition du Réseau PAS un psychologue qui reçoit gratuitement dans ses locaux de Poitiers. Aujourd’hui, l’Inspection Académique de la Vienne démontre malheu-

reusement son peu d’engagement dans ce réseau avec la disparition de la cellule d’écoute mise en place lors de la création en 2008. Pourtant, le psychologue de la MGEN est de plus en plus sollicité : 90

entretiens conduits l’an dernier et déjà plus de 60 en 2012, avec tou-jours une très forte représentation du premier degré. Isolement, mal-être, sentiment d’incompréhension, anxiété, soucis personnels … sont souvent l’objet des échanges lors de ces entretiens. Et maintenant ? Le SNUipp 86 se félicite de la volonté du rectorat de créer pour le pre-

mier degré d’un Groupe de Soutien Professionnel (GSP) à l’image de celui qui travaille depuis plusieurs années auprès de nos collègues du second degré. Nous veillerons maintenant à sa réelle mise en place dans le département. Nous continuerons d’intervenir pour obtenir le renforcement et l’élar-

gissement des dispositifs destinés à venir en aide aux collègues qui en ont temporairement ou plus durablement besoin : réseau PAS, mais également médecine du travail, postes adaptés, aide à la mobilité …

Christine Renaud

PRÉVENTION …

En cas de non remplacement

Les modèles de lettre sont consultables sur le site du SNUipp : http://86.snuipp.fr

N’oubliez pas d’informer votre IEN, les parents d’élèves et votre syndicat. Nous devons continuer d’exiger des titulaires remplaçants. L’an-née dernière, 12 départements ont recrutés des contractuels, majoritairement issus de la liste des admissibles qui auraient été auparavant recrutés sur liste complémentaire.

Pas de « changement » pour les expulsions

Parce que le départ de Claude Guéant n’arrête pas les drames qui se jouent tous les jours pour certains enfants de nos écoles. Vous trouverez sur le site du SNUipp 86, notre article sur les attitudes légales et citoyennes à avoir. Pour tout renseignement, contacter : RESF Vienne adresse mail : resf86no-log.org

téléphone : 05 49 52 06 51

Maison de la Solidarité 22 rue du Pigeon Blanc

86 000 Poitiers

site web : http://resf86.ouvaton.org

La femme est le complé-ment (d'objet ?) de

l'homme En Tunisie, la commission droits et libertés de l'assemblée natio-nale constituante a fait voter un projet de loi qui revient sur l'égalité des sexes (texte en vi-gueur depuis 1956) pour changer un mot : la femme ne serait plus l'égale de l'homme mais son complément. Cette révision sé-mantique serait due à des diffé-rences biologiques qui induisent "des statuts sexo-sociaux diffé-rents". Cette petite correction est l'oeu-vre des islamistes modérés d'En-nahda : un genre de complé-ment de dictature sans doute.

Comment rencontrer le psychologue du réseau ?

En appelant le 36 76, numéro d’appel national de la

MGEN, et en demandant à être mis en relation avec le

secrétariat de direction de la section de la Vienne, seul

habilité à gérer l’agenda du psychologue.

M. Renaudin reçoit tous les mercredis après-midi à

compter du 12 septembre 2012.

11

MAE

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Déposée le 28 août 2012

Dispensé de timbrage Poitiers PIC

C’EST PARTI ...

Mardi 28 août 2012 - Numéro 1239

Sommaire :

p. 1 - Edito p. 2 - Dialogue social p. 3 - Carte scolaire p. 4 - Urgences p. 5 - Maîtres formateurs p. 6 - Rythmes scolaires p. 7 - Précaires p. 8 - AGEEM - IVEM p. 9 - JPA p.10 - Prévention p.11 - annonce MAE p.12 - 1/2 journée d'infos - commissions paritaires

Encarts : - A quoi sert la cotisation syndicale ? Calendrier scolaire 2012-2013 Carrière : les dates à retenir - Matériel de syndicalisation

Informations syndicales Les demi journées d’info sont ouvertes à tous,

stagiaires ou titulaires, syndiqués ou non.. Elles sont de deux demi journées par an et par

personne sur le temps de travail conformément au décret. Malgré des interprétations variées, ces demi journées ne sont soumises à aucune autori-sation (mais on doit informer son IEN) et sont à décompter des heures de conférences pédagogi-ques (18h). Ces demi journées permettent de s’informer,

de se retrouver et d’échanger entre collègues d’horizons différents. Elles sont l’union qui fait la force.

A noter dans votre agenda !

Prochaine réunion d'infos syndicales :

mercredi 26 septembre 2012 9 à 12 heures à Poitiers

Nouvelle édition

le livre + le CD

(avec tous les textes offi-ciels mentionnés dans le

livre) en vente à la Maison syndicale au prix de : 26 € pour les syndiqués 33 € pour les non-

syndiqués

Commissions paritaires de rentrée :

Mercredi 5 septembre

Matin : CTSD Carte scolaire : mesures de rentrée

Après-midi : CAPD Nominations de rentrée