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Bulletin n° 48/2010 DROGUERIESBAZARSARTS DE LA TABLECADEAUX AGENDA DU PRESIDENT ET REPRÉSENTATION DE LA FÉDÉRATION CONFÉDÉRATION DES ARTS DE LA TABLE : NOUVEAU CONSEIL DADMINISTRATION LES NEWS DE MARS 2010 TAXE LOCALE SUR LAPUBLICITE EXTÉRIEURE CENTRES DE FORMALITES DES ENTREPRISES SOLDES SAISOÇNNIERS : DÉROGATIONS PLANETE PME— JUIN 2010 GARANTIE SOCIALE DES CHEFS ET DIRIGEANTS DENTREPRISE DÉCLARATIONS CET CUMUL EMPLOIRETRAITE PROTECTION JURIDIQUE Projet de loi sur L’ENTREPRENEUR INDIVIDUEL À RESPONSABILITÉ LIMITÉE NOUVEAU NUMERO DAPPEL POUR POLE EMPLOI COMMERCE OMMERCE OMMERCE DE DE DE PROXIMITÉ PROXIMITÉ PROXIMITÉ : MA MA MA PASSION PASSION PASSION JEN EN EN FAIS FAIS FAIS MON MON MON MÉTIER MÉTIER MÉTIER LES TOPS ET LES FLOPS DES TPE EN 2009 (ENQUÊTE FCGA CONVENTION COLLECTIVE NATIONALE PLAN D’ACTION EN FAVEUR DES SENIORS : EXTENSION DE LACCORD DE BRANCHE CDNA CLASSIFICATIONS CONVENTIONNELLES : RÉGIME DES CADRES CONVENTION COLLECTIVE : AUTRES EXRENSIONS DACCORDS PANORAMA DE BRANCHE 2009 : L’UNIVERS DU CDNA AUTRES QUESTIONS SOCIALES QUESTION/RÉPONSE : INDEMNISATION MALADIE TIRESRESTAURANT : NOUVELLES RÈGLES DUTILISATION JOURNÉE DE SOLIDARITE INFORMATIONS DES TRAVAILLEURS SUR LES RISQUES POUR LEUR SANTE ET LEUR SÉCURITÉ ANNONCESTABLEAUX DE BORD Dans ce numéro : Année 2010 Numéro 48 C her Adhérent et lecteur, Vous avez reçu récemment par envoi séparé : ` Le publirédactionnel du lancement du site www.metiersducommerce.fr dont vous trouverez tous les détails en pages 9, 10 et 11, ` La plaquette du Collectif National de Contrôle des Centres de Marques pour le lancement du site www.soyonscollectif.org dont vous avez été informé dans notre précédent bulletin, ` La plaquette synthèse du PANORAMA DE LA BRANCHE CDNA 2009 (données sociales au 31 décembre 2008) dont vous trouverez quelques détails en page 16. Le présent bulletin complète l’ensemble des informations qui vous sont adressées très régulièrement par courriel ou par voie de circulaire. Il n’a pas la prétention d’être exhaustif de toute l’actualité. N’hésitez pas à consulter notre service administratif, vos questions sont utiles, elles nous permettent une meilleure connaissance de nos adhérents pour continuer à remplir notre mission : REPRÉSENTER ET DÉFENDRE LES INTÉRÊTS DE NOS SECTEURS DACTIVITÉ DROGUERIE, ÉQUIPEMENT DU FOYER, BAZAR, ARTS DE LA TABLE & CADEAUX. Bonne lecture à tous !

BULLETIN 48 MAI 2010

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Bulletin de la FFDB Mai 2010

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Page 1: BULLETIN 48 MAI 2010

Bulletin n° 48/2010

DROGUERIES● BAZARS● ARTS DE LA TABLE● CADEAUX

 • AGENDA DU PRESIDENT ET REPRÉSENTATION DE LA FÉDÉRATION • CONFÉDÉRATION DES ARTS DE LA TABLE :       ‐ NOUVEAU CONSEIL D’ADMINISTRATION      ‐ LES NEWS DE MARS 2010 • TAXE LOCALE SUR LAPUBLICITE EXTÉRIEURE • CENTRES DE FORMALITES DES ENTREPRISES • SOLDES SAISOÇNNIERS : DÉROGATIONS • PLANETE PME— JUIN 2010 • GARANTIE SOCIALE DES CHEFS ET DIRIGEANTS D’ENTREPRISE • DÉCLARATIONS CET • CUMUL EMPLOI‐RETRAITE • PROTECTION JURIDIQUE • Projet de loi sur L’ENTREPRENEUR INDIVIDUEL À 

RESPONSABILITÉ LIMITÉE  • NOUVEAU NUMERO D’APPEL POUR POLE EMPLOI ••• CCCOMMERCEOMMERCEOMMERCE   DEDEDE   PROXIMITÉPROXIMITÉPROXIMITÉ :  :  : MAMAMA   PASSIONPASSIONPASSION   JJJ’’’ENENEN   FAISFAISFAIS   MONMONMON   

MÉTIERMÉTIERMÉTIER   • LES TOPS ET LES FLOPS DES TPE EN 2009 (ENQUÊTE FCGA  CONVENTION COLLECTIVE NATIONALE • PLAN D’ACTION EN FAVEUR DES SENIORS : EXTENSION DE 

L’ACCORD DE BRANCHE CDNA • CLASSIFICATIONS CONVENTIONNELLES : RÉGIME DES CADRES • CONVENTION COLLECTIVE : AUTRES EXRENSIONS D’ACCORDS • PANORAMA DE BRANCHE 2009 : L’UNIVERS DU CDNA AUTRES QUESTIONS SOCIALES • QUESTION/RÉPONSE : INDEMNISATION MALADIE • TIRES‐RESTAURANT : NOUVELLES RÈGLES D’UTILISATION  • JOURNÉE DE SOLIDARITE • INFORMATIONS DES TRAVAILLEURS SUR LES RISQUES POUR LEUR 

SANTE ET LEUR SÉCURITÉ  

ANNONCES—TABLEAUX DE BORD   

 

 

Dans ce numéro :

Année 2010 Numéro 48

 

C her Adhérent et lecteur,   Vous avez reçu récemment par envoi séparé : 

  Le publi‐rédactionnel du lancement du site 

www.metiersducommerce.fr dont vous trouverez tous les détails en pages 9, 10 et 11, 

  La plaquette du Collectif National de Contrôle 

des Centres de Marques pour le lancement du site   www.soyonscollectif.org dont vous avez été informé dans notre précédent bulletin, 

  La plaquette synthèse du PANORAMA DE LA 

BRANCHE CDNA 2009 (données sociales au 31 décembre 2008) dont vous trouverez quelques détails en page 16. 

 Le  présent  bulletin  complète  l’ensemble  des informations  qui  vous  sont  adressées  très régulièrement par courriel ou par voie de circulaire.  Il  n’a  pas  la  prétention  d’être  exhaustif  de  toute l’actualité.  N’hésitez  pas  à  consulter  notre  service  administratif, vos  questions  sont  utiles,  elles  nous  permettent  une meilleure  connaissance  de  nos  adhérents  pour continuer à remplir notre mission : 

 REPRÉSENTER ET DÉFENDRE LES INTÉRÊTS DE NOS SECTEURS D’ACTIVITÉ DROGUERIE, ÉQUIPEMENT DU FOYER, BAZAR,  

ARTS DE LA TABLE & CADEAUX.  

Bonne lecture à tous !  

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Bulletin n° 48/2010 2

DROGUERIES● BAZARS● ARTS DE LA TABLE● CADEAUX

AGENDA DU PRESIDENT ET REPRÉSENTATION DE LA FÉDÉRATION                MARS/DEBUT MAI 2010 

9 mars   Convention Collective Nationale (journée) :   Commission Paritaire Nationale de l’Emploi et de la Formation Professionnelle  (CPNEFP)  Commission Paritaire  

17 mars  Comité Directeur de l’Union Nationale des PME du Commerce (UNPMC) :  Comité Directeur CGPME 

29 mars   Collectif national de contrôle des centres de marques 

31 mars  Convention Collective Nationale  : Commission patronale 

15 avril   Convention Collective Nationale  : Commission patronale 

26 avril  Assemblées Générales  annuelles :  Fédération Française  Chambre Syndicale Nationale de l’Equipement du Foyer, Bazars et commerces Ménagers  Chambre Syndicale de Paris des Détaillants en Droguerie, Equipement du foyer  & Bazar de Paris Ile 

de France  Chambre Syndicale des Détaillants en Droguerie, Equipement du Foyer & Bazar de Rhône Alpes 

Auvergne 

5 mai  Convention Collective Nationale (journée) :   Commission Paritaire Nationale de l’Emploi et de la Formation Professionnelle  (CPNEFP)  APCDNA : Association Paritaire des Commerces de Détail Non Alimentaires 

 

Communiqué Assemblée Générale du 1er mars 2010 Election d’un nouveau Conseil d’Administration   

Les nouveaux administrateurs de la Confédération des Arts de la Table ont été élus pour 3 ans lors de  l’Assemblée Générale qui s’est tenue  le 1er mars dernier à Paris et à  laquelle participait une quarantaine de professionnels et les représentants de votre Fédération, le Président DENIS et Catherine DEBAUDRE.  Le nouveau Conseil d’Administration comprend 19 membres représentatifs de la fabrication et de  la  distribution,  désignés  pour  7  d’entre  eux  sur  proposition  des  organisations professionnelles adhérentes de la Confédération. L’Assemblée Générale a également approuvé les comptes annuels.  M. Guy Bourgeois a été réélu Président de  la CAT. Il est entouré de 2 Vice‐ Présidents : Mme Cécile Giraud et M. Frédéric Bernardaud.  

Notre Fédération, membre de la CAT, est désormais représentée au sein du Conseil d’Administration par le Président Bernard DENIS,  

élu lors de l’Assemblée Générale. 

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Bulletin n° 48/2010 3

DROGUERIES● BAZARS● ARTS DE LA TABLE● CADEAUX

La CAT et le Comité Francéclat membres fondateurs du Club de la Table française

Le Club de la table Française présidé par Mme Catherine Dumas, Sénatrice, M. Gérard Miquel, Sénateur et Président du Conseil Général du Lot, et M. Alain Suguenot, Député-Maire de Beaune a été lancé en mai 2009. Il a pour ambition la défense de notre patrimoine culinaire et viticole, de nos terroirs, de nos arts de la table, ainsi que des professionnels qui travaillent dans ces filières comme le proclame sa devise : « de la fourche à la fourchette, de l’étable à la table ! ». Près de 260 parlementaires ainsi que plusieurs grandes interprofessions, fédérations et entreprises privées l’ont d’ores et déjà rejoint.

Dîner du Club de la Table Française au salon de l’agriculture

Ce club a réuni, mardi 2 mars, dans le lieu très emblématique du salon de l’agriculture, 300 convives, dont une soixantaine de parlementaires (députés et sénateurs, de droite comme de gauche), les principaux représentants du monde agricole, quelques grands noms de la cuisine française et des Arts de la Table. Nous tenons tout particulièrement à remercier la société Options pour sa participation à la réalisation des tables de ce dîner d’exception.

Chaire Marketing-Vente des Arts de la Table Maison et Objet

Samedi 23 janvier, 44 étudiants de l’ECG d’Orléans ont été accueillis au salon Maison et Objet par Emmanuel Dubs, directeur de Zwilling Staub France. Session de formation Pour la cinquième année consécutive, une option Arts de la Table est proposée aux étudiants de 2ème année de l’ECG d’Orléans. Elle a accueillie 11 étudiants pour la première partie qui s’est déroulée du 8 au 12 février. La seconde partie se tiendra du14 au 18 juin 2010.

Le e-commerce dans l’équipement de la maison et les marchés du déstockage à l’étude

Le Groupe Xerfi a publié deux nouvelles études l’une sur « les stratégies e-commerce dans l’équipement de la maison» qui propose d’une part une analyse du positionnement et des stratégies de chacune des grandes catégories d’opérateurs présentes sur le net et d’autre part une cartographie concurrentielle sur chacun des quatre grands marchés qui composent l’équipement de la maison (le meuble, l’électroménager, le textile maison, l’art de la maison). La seconde étude intitulée « Les marchés du déstockage : réseaux de déstockeurs, magasins d’usine, ventes privées » pose la problématique suivante : « Comment pérenniser le succès actuel ? ».

Pour en savoir plus : www.xerfi.fr Un nouveau site dédié au marketing

La DGCIS (Direction Générale de la Compétitivité, de l’Industrie et des Services) en partenariat avec l’ADETEM (Association Nationale du Marketing) a mis en ligne un site Internet dédié au marketing : www.marketingpourpme.org Le but de ce site est de proposer aux PME une boite à outils pour les accompagner dans leur démarche marketing.

ARTS DE LA TABLE News — Mars 2010

Ces News sont communiquées

par la Confédération

Pour adhérer, s’informer (La Fédération Française adhérant à la Confédération des Arts de la Table, des conditions particulières sont accordées

à tous nos adhérents) :

Confédération des Arts de la Table 22 avenue Franklin Roosevelt, 75008 Paris

Tél. 01 53 77 29 00 - Fax. 01 43 59 02 74 [email protected]

www.confederationdesartsdelatable

Voir aussi le site de la taxe affectée : www.cpdhbjo.com

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TAXE LOCALE SUR LA PUBLLICITÉ EXTÉRIEURE

L e  Code  Général  des  Collectivités  Territoriales (article  L. 2333‐6) modifié par  la  LME  indique que 

les  modalités  de  mise  en  oeuvre  de  la  TLPE  seront précisées par un décret en Conseil d’Etat. AUCUN DECRET N’EST ENCORE PARU.  

Si  la  délibération  du  Conseil Municipal  n’instaure  pas  la TLPE selon les textes en vigueur, elle est irrégulière. Dans ce  cas,  l’entreprise  a  la  possibilité  de  demander l’annulation de  la délibération au  tribunal administratif et voir ainsi annuler le principe de l’impôt. (L. 2131‐9 du CGCT)  

La taxation d’office relève du décret d’application à venir, qui  comportera  des  dispositions  inspirées  de  l’article  R. 2333‐40 du CGCT, dans sa rédaction en vigueur à  la date de la présente circulaire.  OR, AUCUN DECRET N’EST PARU.   Les  conditions de mise  en œuvre de  la  taxation d’office après  un  contrôle  ne  sont  donc  pas  définies.  Toute taxation  serait  indue  et  pourrait  faire  l’objet  d’un recours.  

L’article  L.2333‐15  du  CGCT  indique  que  les  infractions aux  dispositions  régissant  la  TLPE  sont  punies  d’une amende  contraventionnelle  dont  le  taux  est  fixé  par décret en Conseil d’Etat.  OR, LE DECRET N’EST PAS PARU.  Le  régime  des  infractions  et  des  sanctions  précise  la circulaire  administrative  sera  établi  par  le  décret d’application.   

En  conséquence,  en  l’état  actuel  du  droit,  les dispositions concernant  les  infractions et sanctions sont inapplicables, notamment les sanctions pénales. 

Communiqué    

Dans  son  communiqué  du  11  mars,  le  CdCF    a demandé un moratoire  sur  la  TLPE  afin de mettre un  terme  à  l’insécurité  juridique  dans  laquelle  se trouvent  les  commerçants  confrontés  à  cette nouvelle taxe. Le CdCF a également demandé à Brice Hortefeux, la mise  en  place  d’un  groupe  de  travail multipartite (préfets, communes et commerçants) pour apporter des réponses aux difficultés résultant de  la mise en oeuvre  de  la  TLPE.  Cette  nouvelle  taxe  suscite  en effet  de  nombreuses  questions  de  la  part  des commerçants  et  donne  lieu  à  de  multiples interprétations de  la part des communes. A défaut de  la mise en place de ce groupe,  le CdCF souhaite être associé à l’élaboration du décret. Vous pouvez consulter sur  le site  Internet du CdCF une  fiche  technique  présentant  cette  taxe.  Cette fiche  est  régulièrement  mise  à  jour  pour  tenir compte  des  remontées  du  terrain.  La  dernière actualisation,  qui  date  du  1er  mars  2010  tient compte  de  jurisprudence  du  Conseil  d’État  du  28 octobre  2009  (arrêt  ZARA),  dont  on  peut  conclure que les supports publicitaires présents à l’intérieur d’un  magasin  n’entrent  pas  dans  l’assiette  de calcul de la TLPE. 

Lettre du CdCF—mars 2010 

 Tous les derniers lundis de chaque mois 

de 10 heures à 12 heures  au siège de la Fédération :

45 rue des Petites Ecuries 75010 PARIS

Vos prochains rendez‐vous : 

Lundi 31 mai 2010 Lundi 28 juin 2010 Lundi 26 juillet 2010 

Lundi 27 septembre 2010 

LES CENTRES DE FORMALITÉS DES ENTREPRISES SONT DÉSIGNÉS COMME GUICHET UNIQUE  Conséquence de la mise en oeuvre de la « Directive services »,  désormais  les CFE pourront  recevoir  en  sus des déclarations relatives à la création, aux modifications de la situation ou à la cessation d’activité des entreprises, les dossiers de demandes concernant les autorisations que l’entreprise doit obtenir pour l’accès  à  certaines  activités  et  leur  exercice.  Le  déclarant pourra  effectuer  les  démarches  par  voie  électronique.  Les déclarations pourront toutefois toujours être réalisées auprès des autorités compétentes. 

(DÉCRET 1ER MARS 2010) 

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Bulletin n° 48/2010 5

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« Art.D. 310‐15‐2. ― En applica on du 1° de l'article L. 310‐3 du code de commerce :  « ― les soldes d'hiver débutent le deuxième mercredi du mois de janvier à 8 heures du matin ; cette date est avancée au premier mercredi du mois de janvier lorsque le deuxième mercredi intervient après le 12 du mois ;  « ― les soldes d'été débutent le dernier mercredi du mois de juin à 8 heures du matin.  « Art.D. 310‐15‐3. ― Par dérogation aux dispositions de l'article D. 310‐15‐2 et en application du 1° de l'article L. 310‐3, les soldes sont fixés à des dates différentes dans certaines zones. Ces zones, ainsi que les dates qui y sont applicables, sont fixées en annexe. »  

Décret no 2010-435 du 30 avril 2010 modifiant le décret no 2008-1343 du 18 décembre 2008 modifié relatif aux soldes (J.O. du 2 mai 2010) Le décret liste les zones dérogeant à l’article D 310-15-3 et les dates fixées pour ces zones.

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GARANTIE SOCIALE DES CHEFS ET DIRIGEANTS D’ENTREPRISE

Outre les compagnies d’assurances privées, des fédérations patronales, le MEDEF et la CGPME, ont créé une association d’assurance groupe sous contrat Madelin perte d’emploi : la GSC (Garantie des chefs d’entreprise) Le chef d’entreprise peut souscrire un contrat Madelin auprès de la GSC à la condition : Etre Chef d'Entreprise en nom personnel (commerçant, artisan) ou dirigeant de société (mandataire social) et ne pas être titulaire (ou susceptible de l'être) d'une pension d'invalidité de 2ème ou 3ème catégorie (assimilable à un taux d'invalidité au moins égal à 66%) au titre d'un régime obligatoire de base de la Sécurité sociale. Etre âgé de moins de 60 ans. Avoir un revenu fiscal au moins égal à 50% du salaire plafond annuel de la Sécurité sociale uniquement dans le cas où vous cumulez avec votre mandat un

contrat de travail reconnu par les services de Pôle Emploi. Répondre à certaines conditions économiques et financières pour l'entreprise. Etre inscrit au Registre du Commerce et des Sociétés et/ou au Répertoire des Métiers, dans le cas d'une entreprise artisanale. Etre ressortissant d'une organisation patronale, membre de l'Association GSC. La Fédération Française est membre de la GSC, ce qui vous permet de bénéficier de cette couverture. (Un délai d'un an est requis pour régulariser cette obligation contractuelle)

Remarque : l’auto-entrepreneur ne peut souscrire un contrat d’assurance perte d’emploi auprès de la GSC. Depuis le 1er septembre 2009, la GSC propose de nouvelles formules. Un droit d’entrée est fixé à 69 euros, sauf pour le créateur ou repreneur d’entreprise qui en est dispensé. Il existe trois durées d’indemnisation : 12, 18 ou 24

mois après un délai de souscription d’un an. L’indemnisation varie entre 55 % et 70 % du revenu imposable. Le taux de cotisation dépend du revenu. En revanche, le créateur ou le repreneur d’entreprise (pour les entreprises de moins de trois ans) sans revenu ou avec un revenu maximal de 17310 euros bénéficie d’une formule forfaitaire : soit une cotisation annuelle de 361 euros à payer pour 2010. Autrement dit, un créateur d’entreprise peut souscrire pendant trois ans une assurance chômage pour 33 euros par mois.

Pour en savoir plus :

G S C 42, avenue de la Grande Armée

75017 Paris Tel : 01 45 72 63 10

www.gsc.asso.fr

Retrouvez tout le

communiqué et les

Informations sur

www.planetepme.org

Inventons la PME de demain ! "On ne sortira pas de la crise si on attend que ça aille mieux. Il faut aller de l'avant !", c’est en ces termes que Jean‐François Roubaud, président nouvellement réélu de la CGPME invite tous les acteurs de l’économie des PME à se retrouver à Planète PME le 15 juin pour agir et construire l’économie de demain.  Au programme de PLANETE PME  2010 :  la formation professionnelle,  l’innovation,  les opportunités du green business,  le regroupement d’entreprises,  le développement à l’international,  la dématérialisation,  la transmission… Des ateliers et conférences concrets sur l’avenir des PME leur seront également proposés dans ce cadre. La contribution des 3 millions de PME françaises à notre économie est majeure, qu’il s’agisse de l’emploi (80 % des emplois du secteur marchand), du chiffre d’affaires (56 %), de la valeur ajoutée (58 %), des exportations (45 %) et des investissements (63 %). Leur croissance est aujourd’hui un enjeu majeur pour leur survie et pour l’avenir de l’économie française toute entière. 

PLANETE PME 2010 – 8ème édition Palais des Congrès de Paris 

mardi 15 juin 2010 

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Bulletin n° 48/2010 7

DROGUERIES● BAZARS● ARTS DE LA TABLE● CADEAUX

Prévention et information Juridique 6 jours sur 7

Sur simple appel téléphonique, des juristes vous informent simplement et précisément sur vos droits.

Défense amiable de vos intérêts En cas de litige, les juristes interviennent auprès de vos adversaires pour tenter de défendre au mieux vos intérêts, sans recourir à une procédure judiciaire.

Défense judiciaire de vos intérêts Si la démarche amiable n’aboutit pas, l’assureur prend en charge les frais et honoraires engendrés par une action en justice à concurrence de 20 000 € par litige.

Suivi Les juristes vous assistent d’un bout à l’autre de la procédure et s’assurent que les décisions vous concernant sont bien adaptées.

Lorsqu’un litige survient, n’attendez pas pour faire appel à la plateforme mise en place par notre Assureur dans le cadre de la Protection Juridique. L’assistance juridique téléphonique vous permet de prendre les précautions nécessaires pour sauvegarder vos droits. Ne prenez pas l’initiative d’engager une action judiciaire ou certains frais (huissier, expert…) sans avoir obtenu

J usqu’à 10 salariés, les  entreprises  adhérant  à  la  Fédération Française  sont  bénéficiaires  de  l’assurance  Protection  juridique 

dans  le cadre de  leur activité professionnelle (au‐delà de 10 salariés des  tarifs  spécifiques  Protection  Juridique  sont  consentis  aux entreprises adhérentes).

EXTENSION DE L’ASSURANCE PROTECTION JURIDIQUE

L’adhérent  qui  prend  sa  retraite  peut  continuer  à  bénéficier  des garanties du  contrat  PJ  (conseils  et  couverture  pour  tous  les  litiges commerciaux et fiscaux) pendant une période de 3 ans à compter de la cessation de son activité sous réserve : • qu’il soit adhérent à la FFDB depuis au moins  3 ans • qu’il soit à jour de la cotisation annuelle statutaire  prévue dans 

Protection juridique Cabinet AGS Consultant Guy SIDOBRE 

Déclarations de CET  Report de délai  La contribution économique territoriale (CET) remplace la taxe professionnelle depuis le 1er janvier 2010. Elle est composé de :   la cotisation foncière des entreprises (CFE)   la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises 

(CVAE).   Fixé préalablement au 4 mai 2010, les nouvelles déclarations concernant ces 2 taxes bénéficient d’un report de délai.  → CERFA n° 1447 pour la CFE  Seules les entreprises qui demandent à bénéficier d’une exonération devront déposer la déclaration n° 1447‐M au plus tard le 15 juin 2010 . Le modèle de déclaration est disponible sur : http://www.impots.gouv.fr/portal/dgi/public  Une déclaration n° 1447‐C doit être déposée au plus tard le 31 décembre pour les établissements créées ou repris au cours de l’année 2010.  → CERFA n° 1330 pour la CVAE  Les entreprises dont le chiffre d’affaires est supérieur à 152 500 euros doivent déposer cette déclaration au plus tard le 15 juin 2010. 

  Si  le  chiffre d’affaires est  supérieur à 500 000 euros,  la déclaration  est  obligatoirement  transmise  avant  le  30 juin  2010  au  moyen  de  la  procédure  Transmission Dématérialisée  des  Données  Fiscales  et  Comptables).   La  déclaration  en  format  papier  est  disponible  sur  : http://www.impots.gouv.fr/portal/dgi/public  

Cumul emploi‐retraite  Le  Régime  social  des  indépendants  (RSI) apporte  des  éclaircissements  sur  les conséquences du décret n° 2009‐1738 du 30 décembre 2009  relatif  au  cumul emploi  retraite notamment  pour  les  commerçants.  Dans  sa circulaire  du  18  mars,  le  RSI  revient  sur  les précisions apportées par ce  texte pour  le cumul emploi  retraite  libéralisé  et  fournit  un  certain nombre d’exemples de calcul de suspension de la pension  pour  les  travailleurs  indépendants soumis au cumul emploi retraite plafonné.   http://www.le‐rsi.fr/documentation/index.php  circulaire du 18 mars 2010 

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A doption  en  première lecture  le  17  février 

2010  du  projet  de  loi  sur l’entrepreneur  individuel  à responsabilité limitée Ce  projet  de  loi  sur  l’entreprise individuelle  à  responsabilité  limitée, répond à la principale préoccupation des  1,5 millions  d’entrepreneurs  en nom propre  :  la protection de  leurs biens  personnels  en  cas  de  faillite. Pour parvenir à cet objectif, ce projet de  loi  repose  sur  un  dispositif juridique très innovant de patrimoine affecté,  rompant  avec  la  théorie  de l’unicité  du  patrimoine.  Grace  à l’EIRL,  c’est  une  nouvelle  barrière  à l’envie d’entreprendre qui disparaît  ; et c’est aussi une  injustice fiscale qui est réparée.  Hervé Novelli a annoncé  la mise en place avec les organismes publics de financement des PME et des artisans (Oséo et la Siagi) des mécanismes de garantie  à  destination  des entrepreneurs  individuels  pour faciliter  leur  accès  au  financement bancaire.  En  particulier,  OSEO proposera  des  garanties  aux banques,  en  les  conditionnant  à l’absence de  toute  caution bancaire sur  le  patrimoine  personnel.  En  cas de  choix du  statut de  l’EIRL,  le  chef d’entreprise  se  verra  donc  protégé sur  tout  son  patrimoine  personnel. La  procédure  accélérée  ayant  été retenue,  la  réforme  devrait  être  opérationnelle  dès  le  1er  janvier 2011.  

Hervé  Novelli  a  déclaré    «  Avec  le vote de ce texte, nous allons mettre fin à une injustice française. En effet, aujourd’hui,  lorsqu’une  société tombe  en  faillite,  les  dirigeants  ne sont  pas  poursuivis  sur  leurs biens personnels ; quand il arrive un problème  à  un  artisan  ou  un commerçant,  ses  biens  personnels sont  saisis, mettant  ainsi  en danger sa  propre  famille.  Ce  projet  de  loi apportera  le  même  niveau  de protection  aux  entrepreneurs  en nom  propre  que  celui  déjà  en vigueur pour les gérants de société.  Source Ministère de  l’Economie  , de l’Industrie et de l’Emploi Le  nouveau  statut  de  l'Entreprise Individuelle  à  Responsabilité  Limitée (EIRL)  offrira  à  l’entrepreneur individuel  (artisan,  commerçant  ou libéral)  la possibilité de protéger  ses biens personnels en cas de faillite. En effet,  le  texte  prévoit  la  séparation entre  le  patrimoine  personnel  de l’entrepreneur  et  le  patrimoine affecté à son activité professionnelle. Ainsi,   l ’EIRL   permettra   à l’entrepreneur de déclarer au registre du  commerce  et  des  sociétés  (RCS) ou  au  répertoire  des métiers  (RM)  ‐ selon  son activité  ‐  la  liste des biens qu’il  souhaite  dédier  à  son  activité professionnelle.  L’affectation  d’un bien  immobilier  se  fera  devant notaire.   Cette   déclarat ion d’affectation  n’entraînera  pas  la création  d’une  personne  morale  et l’entrepreneur  restera  propriétaire des  deux  patrimoines.  Ce  nouveau dispositif  est  destiné  à  remplacer  la 

déclaration  d’insaisissabilité  qui devrait disparaître neuf mois après la publication  de  la  loi  sur  l’EIRL.  Néanmoins,  cette  déclaration  ne produira  d’effet  qu’à  l’égard  des créances  nées  postérieurement  à celle‐ci.  Les  créanciers  fiscaux  et sociaux  bénéficieront,  quant  à eux,  d’une  procédure  spécifique permettant de  supprimer  le principe d’affectation des patrimoines pour  le recouvrement  de  leurs  créances,  en cas  de  manœuvres  frauduleuses  ou d’inobservations  graves  et  répétées de ses obligations par l’entrepreneur.   Sur  le  plan  comptable,  l’activité professionnelle  devra  faire  l’objet d’une  comptabilité  autonome  et  les comptes  annuels  devront  être déposés  au  RCS  ou  au  RM  selon l’activité.   Sur le plan fiscal, l’EIRL est assimilée à l’EURL  (Entreprise  Unipersonnelle  à Responsabilité  Limitée).  En  principe, elle  relève  de  l’impôt  sur  le  revenu mais  l’entrepreneur peut opter pour l’impôt sur les sociétés. Le débat  sur  ce projet de  loi devrait débuter  le  17  février  devant l'Assemblée  nationale,  puis  se poursuivre  en  mai  au  Sénat.  Pour plus d’informations sur le projet de  loi  sur  l’EIRL  vous  pouvez consulter  le  site  du  ministère  de l’économie  www.economie.gouv.fr/actus/10/100127eirl.html ou le projet de loi sur www.legifrance.gouv.fr 

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Accessible  lundi au vendredi, de 8h30 à 16h30 ou de 9 h à 17h, en  fonction de  la  région,  le  tarif de ce service est fixé  à 0,15 € par minute (hors éventuel surcoût de l’opérateur).

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Après  la  création  du  Conseil d’orientation  du  commerce  de proximité  mis  en  place  dans  le cadre  de  la  Loi  de Modernisation de l’Economie,  le Secrétariat d’Etat chargé  du  Commerce,  de l’Artisanat, des  PME, du  Tourisme, des   Services   et   de   la Consommation  et  en  partenariat a v e c   l e s   o r g a n i s a t i o n s professionnelles  concernées,  met en  ligne  un  site  internet  pour valoriser  notamment  auprès  de jeunes,  le  Commerce  de  proximité et ses métiers.  Mis en ligne le 1er mars 2010,  

est une mesure phare de  ce plan d’actions en  faveur du commerce de proximité.   Ce site contribue à une meilleure connaissance et à  la valorisation  de  nos  commerces.  De  nombreuses rubriques  sont  proposées  et  notamment  plus  de  60 fiches  métiers  détaillées,  les  formations  pour  y accéder,  des  milliers  d’offres  d’emploi,  des témoignages vidéo, un test qui aide les jeunes à définir leur profil….  Le  site  www.metiersducommerce.fr  s’appuie  sur  la contribution  de  nombreuses  organisations professionnelles  représentant  le  monde  du commerce dont votre Fédération.   Une  campagne  de  démultiplication  a  été  relayée notamment  par  la  chaîne  TV NRJ12  et  le  quotidien METRO en mars.   Un publi‐rédactionnel —dont vous avez déjà reçu un exemplaire —a été très  largement diffusé.  

Votre entreprise peut également contribuer efficacement à relayer les informations. Ci‐contre et en page 6,  

plus de détails.  

Un LOGO pour le commerce de proximité,

Un site Internet en 3D :  riche, attractif & interactif ! Au   cœur   du   d i s po s i t i f ,   l e   s i t e www.metiersducommerce.fr  informe  les visiteurs  de  façon  inédite  sur  les  métiers, formations,  carrières  et  emplois  du  commerce de  proximité.  Site  inédit  de  valorisation  des métiers  du  secteur,  il  est  conçu  en  3D  afin  de proposer  une  véritable  immersion  dans  cet univers professionnel. Cette approche, en phase avec  les  tendances des nouvelles  technologies, joue  un  rôle  efficace  dans  la mission  du  site  : attirer  les  jeunes  vers  le  commerce  en  leur révélant  son vrai visage, moderne et diversifié, aux multiples perspectives. Pour  accompagner  les  jeunes  visiteurs  dans cette  découverte  et  dans  leurs  démarches d’orientation,  le  site mise  sur  une  interactivité bien pensée. Riche de vidéos et d’illustrations, il offre un contenu non seulement pédagogique et attractif, mais aussi exhaustif ! Avec au rendez‐vous  plus  de  60  fiches  métiers  et  toutes  les formations  pour  y  arriver  en  partenariat  avec l’Onisep, des milliers d’offres d’emploi  relayées directement  par  Pôle  Emploi,  un  test  pour définir  son  profil,  des  témoignages  vidéo  de professionnels  passionnés  pour  un  éclairage vécu encore plus convaincant… 

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Une campagne réellement "multi-médias" D’envergure nationale, la campagne repose sur une large palette d’outils destinés aux différents médias (presse, internet, TV…), qui incitent en priorité à visiter le site Internet. En cœur de cible, on retrouve la tranche des 13-25 ans bien sûr, mais aussi leurs parents et prescripteurs.

Côté presse, une annonce dans la presse TV grand public informe sur le secteur tout en invitant à consulter le site internet. Dans Phosphore, une autre annonce encourage les jeunes à tester leur profil en ligne, afin de découvrir quel aspect du commerce leur correspond. Le dispositif compte également un document de 4 pages inséré dans Métro, qui présente aux lecteurs les infos clés sur le commerce de proximité.

Sur Internet, une campagne de bannières fait la promotion du site en renvoyant vers lui.

A la télévision, 5 programmes courts « Mon métier et moi » dressent les portraits de jeunes passionnés travaillant dans le commerce de proximité. Réalisés en partenariat avec NRJ12, ils sont diffusés sur la chaîne.

Pour valoriser le commerce, à vous de jouer ! Vous aussi, mobilisez-vous ! Des outils simples sont à votre disposition, il vous suffit de les télécharger ou de les demander gratuitement dans l’Espace Pros sur www.metiersducommerce.fr

Ce que vous pouvez faire ? Mettez une bannière en page d’accueil de votre site internet par exemple, ou publiez un article ou une annonce presse dans vos supports de communication (magazine, newsletter, site…). Faites connaître la campagne à votre cercle professionnel lors de réunions ou assemblées : utilisez pour cela le 4 Pages de présentation du dispositif, le diaporama Powerpoint, ou encore les vidéos « Mon métier et moi » que vous pouvez rediffuser. Enfin, disposez des affiches, dans vos locaux ou sur vos stands lors de salons professionnels ou d’orientation… De nombreuses opportunités pour participer simplement à la valorisation de vos métiers !

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Secteur par secteur, profession par profession, tour d’horizon des « tops » et des « flops » des petites entreprises de l’artisanat, du commerce et des services en 2009. Une enquête exclusive de la FCGA, réalisée en partenariat avec la Banque Populaire. http://www.fcga.fr/pages/espacepresse/linfo.php?t=1 Toutes activités confondues, le chiffre d’affaires des petites entreprises enregistre un recul de 2,6 % en 2009. Comparativement à l’année 2008 (+0,6 %), l’indice d’activité des TPE perd deux points. Affaiblie par la récession, l’activité des artisans, commerçants et prestataires de services indépendants se détériore nettement par rapport à l’année précédente. Même si 2008 avait déjà été une année médiocre, les petites entreprises limitaient toutefois les dégâts en résistant vaillamment à la crise. En 2009, dans la plupart des professions, la dégradation s’accentue. Sur les 12 secteurs analysés, 9 sont en régression absolue et 3 seulement améliorent relativement leurs performances par rapport à l’année précédente. Avec -0,3 % (contre -1,6 % en 2008), le secteur CHR, tiré par le formidable dynamisme de l’hôtellerie de plein air (+9,4 %) se redresse mais ne sort pas la tête de l’eau. Même constat dans la culture et les loisirs (+0,2 %, contre -0,3 % en 2008) : la bonne forme des débitants de tabac (+2,6 %) ne suffit pas à redonner sa vigueur à l’ensemble du secteur. Seule activité en hausse plus significative (+1,8, contre +1,2 % en 2008), la santé caracole en tête de ce palmarès 2009 des TPE. Au total, ce sont 56 professions de l’artisanat, du commerce et des services qui sont passées au crible dans cette étude exclusive FCGA-Banque Populaire. D’où la grande disparité des performances constatées au sein d’un même secteur d’activité. Tour d’horizon chiffré et commenté.

LE PALMARÈS 2009

Les Tops □ SUR LE PODIUM 1. L’hôtellerie de plein air : +9,4 % Après une année 2008 décevante (-0,6 %), l’hôtellerie de plein air enregistre une spectaculaire progression d’activité en 2009 : +9,4 %. C’est, de très loin, le plus fort

taux de croissance relevé parmi les 56 professions analysées. Avec 100 millions de nuitées par an, les campings, mobil-homes et autres bungalows représentent aujourd’hui la première forme d’hébergement touristique marchand selon une étude du cabinet Xerfi. 2. La poissonnerie artisanale : + 3 % En deuxième position, toutes professions confondues, les poissonniers indépendants confirment leur retour en force dans le monde du commerce de détail alimentaire. Une première : en 2009, c’est même la seule activité du secteur en croissance (+3 %) ! Contre toute attente, les poissonniers font mieux que tous les autres professionnels des métiers de bouche. 3. Les entreprises de nettoyage : +2,9 % Sur la troisième marche du podium, avec un chiffre d’affaires en hausse de près de 3 % (contre +1,5 % en 2008), les entreprises de nettoyage réalisent la plus forte progression d’activité du secteur des services. Évalué à 10 milliards d’euros, le marché de la propreté regroupe 17 000 entreprises et emploie 400 000 personnes. 4. Les débitants de tabacs journaux et jeux : +2,6 % Les buralistes font pratiquement jeu égal avec les entreprises de nettoyage. Ils enregistrent une légère progression d’activité par rapport à l’année précédente : +2,6 % (contre +2 % en 2008). Fragilisée par l’augmentation des prix des cigarettes, censée enrayer la progression du tabagisme, la profession aborde l’avenir avec prudence. □ EN FORME Les autres professions dont le chiffre d’affaires s’améliore (timidement toutefois pour la plupart d’entre elles) par rapport à l’année 2008. Même si les taux sectoriels sont supérieurs à l’indice global d’activité des TPE (-2,6 %), les progressions enregistrées en 2009 demeurent très faibles : Les pharmaciens : +1,5 % (contre +1,3 % en 2008) Les opticiens lunetiers : +1,3 % (contre -1,6 % en

2008) Les magasins de mercerie-lingerie-laine : +1,2 %

(contre -1 % en 2008) Les hôtels restaurants : +0,7 % (contre -2 % en 2008) Les magasins de jouets et jeux : +0,6 % (contre -7,5

% en 2008) Les détaillants en chaussures : +0,5 % (contre -1,6 %

en 2008) Les boutiques de vêtements enfants : +0,4 % (contre

-0,9 % en 2008)

Les « tops » et les « flops »

des TPE en 2009 ! Observatoire de la petite entreprise de la FCGA n° 36, en partenariat avec la Banque Populaire

COMMUNIQUÉ DE PRESSE - 15 avril 2010

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Ne courez plus après l’information !

Les informations figurant dans le bulletin ne sont pas 

exhaustives de toute l’actualité. 

N’hésitez pas à contacter nos services si vous ne trouvez l’information que vous 

recherchez. 

- Les magasins de meubles : +0,2 % (contre -3 % en 2008)

Les Flops

□ DANS LE ROUGE 1. La vente et la réparation moto : -9,6 % Après une année 2008 déjà très difficile (-5,7 %), les commerces de vente et réparation de motocycles accélèrent leur marche arrière en 2009 : -9,6 %. Selon une étude du site de référence www.moto-net.com, la barre des 200 000 immatriculations a failli ne pas être franchie l’année dernière. « À titre de comparaison en 2008, 237 695 motocycles avaient été immatriculés en France, soit une baisse de -15,9 % pour un nombre de jours ouvrables comparable (253 en 2008 et 252 en 2009) et 5 "jours d'ouverture de concessions" en moins », précisent les auteurs de l’enquête. 2. Les agences immobilières : -9,1 % Même si leur situation est moins préoccupante qu’en 2008 (-14,6 %), les professionnels de la transaction immobilière ne parviennent pas encore à sortir la tête de l’eau. Entre décembre 2008 et novembre 2009, la baisse des transactions de logements est toujours aussi marquée : -16 % par rapport à la période allant de décembre 2007 à novembre 2008. Soit environ 575 000 opérations, un nombre insuffisant pour relancer le marché et l’activité dans les agences. 3. La maçonnerie artisanale : -8,7 % C’est la plus forte baisse d’activité dans le secteur du bâtiment. Traditionnellement vigoureuse, la profession est confrontée à l’importante dégradation du marché de l’entretien-rénovation. La fonte des carnets de commandes plombe les trésoreries des petites entreprises de maçonnerie et fragilise aussi l’emploi dans le métier. A la fin de l’année 2009, le service Conjoncture de la CAPEB enregistrait 7 trimestres consécutifs de recul dans la profession. 4. Les carreleurs : -8,6 % Entamée en 2008 (-3,8 %), la baisse d’activité s’aggrave en 2009 dans les entreprises de carrelage. Un sérieux revers pour les professionnels de la céramique et des faïences dont le niveau de chiffre d’affaires est très sensible à l’indice de confiance des consommateurs. Les dépenses d’aménagement et d’embellissement de l’habitat ont effectivement tendance à se réduire rapidement en situation de crise. ET AUSSI La vente et la réparation de cycles (-7,3 % contre

+5,2 % en 2008), e transport de marchandises (-6 % contre +0,1 % en

2008, les magasins de bimbeloterie-cadeaux-

souvenirs (-4,3 % contre -0,8 % en 2008), les entreprises de terrassement-travaux

publics (-4,1 % contre +8,7 % en 2008), les artisans électriciens (-3,9 % contre +5,9

% en 2008),

la vente et la réparation auto (-3,9 % contre +2,3 % en 2008),

les horlogers-bijoutiers (-3,6 % contre -1,2 % en 2008),

les commerces de fruits et légumes (-3,1 % contre 0 % en 2008).

AVIS D’EXPERT Christiane COMPANY, Présidente de la FCGA « Dans cette tourmente, les TPE résistent tout de même et se battent chaque jour pour pérenniser leur activité. Il faut saluer leur courage et leur abnégation : elles font face à leur responsabilités de manière exemplaire !» Méthodologie de l'Observatoire Tous les mois, près de 70 centres de gestion agréés (CGA), répartis sur l'ensemble du territoire national, transmettent les chiffres d'affaires, rendus anonymes, de leurs adhérents à la Fédération. Les indices d'activité sont calculés chaque trimestre, à partir des chiffres d'affaires d'un échantillon de 15 000 petites entreprises de l'artisanat, du commerce et des services. L'évolution des activités est pondérée par le nombre d'entreprises recensées par l'INSEE dans chaque secteur considéré. Un questionnaire est parallèlement adressé chaque trimestre à plus de 1000 petites entreprises représentatives, permettant d'établir le baromètre du moral des dirigeants et de leurs intentions d'investissement et de recrutement. La Fédération des centres de gestion agréés en bref… 400 000 petites entreprises (TPE) et 114 Centres de

Gestion Agréés (CGA) 92 % des entreprises nationales ont moins de 10

salariés 50 % des TPE imposées au BIC sont adhérentes à

un CGA Grâce à l’adhésion à un CGA, le revenu imposable de l’entreprise n’est pas majoré de 25 % !

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PLAN D’ACTION EN FAVEUR DES SENIORS

MOBILISATION DE LA BRANCHE DES COMMERCES DE DETAIL NON ALIMENTAIRES

L'accord  du  1er  décembre  2009  relatif  à  la  gestion  prévisionnelle  des emplois et des compétences, à l'emploi des seniors et à la sécurisation des parcours  professionnels,  conclu  dans  le  cadre  de  la  convention  collective nationale des Commerces de Détail Non Alimentaires (IDCC 1517—brochure n° 3251)   vient d’être étendu par arrêté du   14 avril 2010 publié au Journal Officiel du 24 avril. 

Réserve : Le troisième tiret du troisième alinéa du « 1. Tutorat ― Valorisation de l'expérience des seniors » dans le « Titre III. ― Domaine d'action en faveur des seniors : transmission des savoirs et des compétences et développement du tutorat » de cet accord est étendu sous réserve du respect des dispositions de l'article D. 6324-5 du code du travail. : « Lorsqu'il est salarié, le tuteur ne peut exercer simultanément ses fonctions à l'égard de plus de trois salariés bénéficiaires de contrats de professionnalisation ou d'apprentissage ou de périodes de professionnalisation. L'employeur ne peut assurer simultanément le tutorat à l'égard de plus de deux salariés. » Note de la Fédération : Pour mémoire, nous rappelons toutefois aux entreprises concernant les réserves formulées par le Ministre quant au respect du Code du Travail, que l’accord du 29 novembre 2004 relatif aux priorités et aux objectifs de la formation professionnelle dans les commerces de détail non alimentaires prévoit en son article 6 - Tutorat des salariés au cours de la professionnalisation : « ……Un tuteur ne peut avoir sous sa responsabilité plus de deux personnes en contrat ou en période de professionnalisation en même temps... » ■ Accord ou plan d’action seniors - Pénalité de 1 % Les engagements pris au niveau de la branche peuvent être appliqués directement par les entreprises d'au moins 50 salariés et de moins de 300 salariés ou appartenant à un groupe d’au moins 50 salariés et de moins de 300 salariés qui n’auraient pas adopté de dispositions spécifiques en leur sein au moyen d’un accord ou plan d’action élaboré après avis des représentants du personnel.

L’accord a reçu le 14 janvier 2010 un avis favorable de la Délégation Générale à l’Emploi et la Formation Professionnelle ; son extension par arrêté du 14 avril 2010, permet aux entreprises de la branche de s’en prévaloir pour être exonérées totalement de la pénalité de 1 % de la masse salariale prévue par l’article 87 de la Loi de Financement de la Sécurité Sociale du 17 décembre 2008.

Une plaquette de communication sur les engagements de la branche en faveur des seniors sera bien diffusée auprès des entreprises de la branche. Elle est en cours de validation par les membres de la Commission Paritaire Nationale de l’Emploi et de la Formation Professionnelle

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Bulletin n° 48/2010 15

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Convention Collective Nationale - Autres extensions d’accord de branche : l’accord relatif à l’égalité professionnelle et salariale signé dans la branche le

7juillet 2009 est entré en application le 1er avril 2010. (arrêté d’extension du 8 mars publié au Journal Officiel du 18 mars 2010)

Extension par arrêté du 14 avril publié au J.O. du 24 avril 2010 de l'avenant n° 4

du 7 juillet 2009 relatif aux priorités et aux objectifs de la formation professionnelle prévoyant notamment un taux majoré de prise en charge des contrats de professionnalisation pour des publics prioritaires (jeunes ou séniors n’ayant pas de diplôme ou un niveau de formation, de titre ou de diplôme inférieur au niveau IV de l’Education Nationale (Niveau Baccalauréat). Cet accord a été appliqué dès le 7 juillet 2009 - date de sa signature - par le FORCO, La CPNEFP est habilitée à prévoir ou non sa reconduction après le 30 juin 2010.

Pour rappel : • Bénéficiaires au titre de l’article 4 (de la

convention précitée)

Les partenaires sociaux ont souhaité limiter – article 5.5. de l’accord du 5 juin 2008 - l’affiliation au régime de retraite des cadres au personnel d’encadrement visé aux niveaux 7, 8 et 9 dudit accord. En conséquence de quoi, ils ont souhaité exclure du régime comme cotisants à titre obligatoire les emplois des niveaux inférieurs.

Article 5.4. - Garanties individuelles pour les salariés déjà en place dans l’entreprise et tableau de passage à la nouvelle classification Pour les salariés en place dans l’entreprise au moment de l’extension de cet accord, les éventuelles modifications de classement nécessaires pour établir une bonne concordance avec les définitions des critères et les fonctions réellement exercées dans l’entreprise par les salariés feront l'objet de la consultation des institutions représentatives du personnel lorsqu’elles existent dans l’entreprise. En aucun cas, l’application de la nouvelle classification ne peut entraîner une baisse de la rémunération brute mensuelle du salarié.

Dans le cas ou un statut « agent de maîtrise » a été créé dans l’entreprise préalablement à la mise en place de cette nouvelle classification, le salarié concerné ne peut voir son statut affecté par la nouvelle classification; Un salarié titulaire du statut « cadre » ne peut voir son statut affecté par la nouvelle classification » • Aucun niveau de la classification n’est visé par

l’article 4 bis. • Seuil de l’article 36 – Annexe I (affiliation à

titre optionnel) Afin d’éviter les transferts de population des cotisants vers les non cotisants, il a été demandé à l’AGIRC la mise en place comme précédemment d’une affiliation à titre optionnel pour le personnel classé au niveau 6 «agent de maîtrise » dont la seule responsabilité est d’animer, d’organiser et de coordonner une équipe.

L’AGIRC a donné son accord sur les nouveaux classements. Un simple questionnaire sera adressé

aux entreprises concernées.

Classifications conventionnelles Accord du 5 juin 2008

Régime des cadres Vous avez peut-être été informé par votre Institution de retraite des modalités de mise en œuvre des nouvelles classifications dans la branche CDNA (accord du 5 juin 2008). Le seuil d’affiliation optionnelle facultative selon l’article 36 reste fixé au niveau 6 nouveau.

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Bulletin n° 48/2010 16

DROGUERIES● BAZARS● ARTS DE LA TABLE● CADEAUX

 Au  titre de  l’année 2008, près de 11  2OO  entreprises d’au moins un  salarié ont déclaré  relevé de  la convention collective n° 3251 IDCC 1517 (‐ 8 % par rapport à 2007) L’effectif moyen de ces entreprises s’élève à 57 200 salariés. (Ce chiffre reste stable par rapport à 2007)  

78 % des entreprises emploient moins de 5 salariés. Seules 1 % des entreprises emploient 50 salariés et plus.  Parmi les 8 codes NAF entrant dans le périmètre de la convention collective, le code NAF 4778C (commerces de détail spécialisés divers)  représente 33 % des entreprises de la branche et 25 % des effectifs salariés. La 2ème grande famille tant en nombre d’entreprises qu’en effectif salariés est l’équipement du foyer (4759B)  64 % des salariés sont des femmes.  Un salarié sur dix travaille depuis 15 ans et plus dans la même entreprise. 

Panorama de la branche 2009 Panorama de la branche 2009 Panorama de la branche 2009    (données sociales au 31/12/2008) 

L’univers du CDNA : le périmètre de la brancheL’univers du CDNA : le périmètre de la brancheL’univers du CDNA : le périmètre de la branche   

89 % des  contrats  sont à  durée  indéterminée (CDI).  75 % des  salariés de  la branche  travaillent  au moins  35  heures  par semaine. 

Retrouvez l’essentiel des données économiques et sociales et les données 

relatives à la formation dans la plaquette synthèse du 

PANORAMA DE BRANCHE CDNA 2009 (édition 2010) 

 En ligne sur le site de 

l’Observatoire Porspectif du Commerce http://

www.opcommerce.org/ForcoCms 

Un nouveau logo pour l‘Observatoire 

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Bulletin n° 48/2010 17

DROGUERIES● BAZARS● ARTS DE LA TABLE● CADEAUX

Question/réponse INDEMNISATION MALADIE  

Ce que dit la Loi et comparons avec notre convention collective nationale (CCN)  En cas de maladie ordinaire, d’accident non professionnel ou d’accident de trajet, l’indemnisation débute à compter du 8e jour (et non plus à compter du 11e jour, comme cela était le cas avant l’intervention du décret du 18 juillet 2008 cité en référence de par la loi et la CCN).   L’indemnisation par la Sécurité sociale prend effet après un délai de carence de trois jours.  Le salarié perçoit un pourcentage de la rémunération brute (y compris les indemnités journalières de la Sécurité sociale) qu’il aurait gagnée s’il avait continué à travailler, et ce, dans les conditions suivantes :  • pendant les 30 premiers jours, 90 % de cette rémunération ; • pendant les 30 jours suivants, deux tiers de cette même rémunération. (notre convention collective a arrondi à 70 %)  Ces  durées  d’indemnisation  sont  augmentées  de  10 jours  par  période  entière  de  5  ans  d’ancienneté  en plus  de  la  durée  d’une  année  requise  pour  pouvoir 

prétendre  à  cette  indemnisation  complémentaire, sans que chacune d’elle puisse dépasser 90 jours.  Ainsi : • si le salarié a entre 1 et 5 ans d’ancienneté, il percevra 90 % de sa rémunération brute pendant 30 jours, puis 66 % (notre convention collective a arrondi à 70 %) de cette même rémunération pendant les 30 jours suivants ; • à partir de 6 ans d’ancienneté, la durée de ces deux périodes d’indemnisation est portée à :  ‐ 40 jours à 90 % et ‐  40 jours à 70 % selon la CCN • 50 jours si le salarié a au moins 11 ans d’ancienneté, • 60 jours si le salarié a au moins 16 ans d’ancienneté, • 70 jours si le salarié a au moins 21 ans d’ancienneté, • 80 jours si le salarié a au moins 26 ans d’ancienneté,  • 90 jours si le salarié a au moins 31 ans d’ancienneté.   Chacune de ces périodes d’indemnisation ne peut excéder 90 jours maximum  En cas de maladies successives, la durée totale de maintien de la rémunération par période de 12 mois ne peut donner lieu à une durée totale d’indemnisation supérieure aux durées ci‐dessus. 

Titres‐restaurant  les nouvelles règles d’utilisation   

2  textes  réglementaires ont été publiés au  Journal officiel du jeudi 4 mars 2010 :  les  "titres‐restaurant"  ne  peuvent  être  utilisés  qu’en 

paiement  de  préparations  immédiatement consommables,  y  compris  de  fruits  et  légumes immédiatement consommables,  

les  "titres‐restaurant"  étant  désormais  acceptés également chez les détaillants de fruits et légumes. 

Une  charte  a  été  signée  en  février  2009  entre  la Commission Nationale des Titres‐Restaurant , la Fédération des entreprises du  commerce et de  la distribution  (FCD), Leclerc et Intermarché. Les dispositions de cette charte ont été  intégrées à  la  réglementation par un arrêté publié au Journal officiel du samedi 29 août 2009. 

 Depuis  le  1er  mars  2010,  l’utilisation  des  "titres‐restaurant"  dans  les  grandes  et  moyennes  surfaces alimentaires  est  limitée  aux  préparations  alimentaires immédiatement  consommables  : plats  cuisinés  frais,  sous vide et en conserve,  les sandwiches,  les salades préparées et  les salades de fruits.   Cette  liste de produits sera revue chaque  année  par  la  Commission  nationale  des  "titres‐restaurant"  (CNTR)  avec  chaque  enseigne  de  grandes  et moyennes surfaces alimentaires.   Celles‐ci  s’engagent  à  accepter  les  "titres‐restaurant" uniquement aux  caisses de  sortie, en utilisant  le  système d’identification  informatique  des  articles  par  code  barre (avec mention  du  paiement  par  "titre‐restaurant"  sur  le ticket de caisse). Un seul "titre‐restaurant" est autorisé par passage  en  caisse  (avec  une  tolérance  d’utilisation  de  2 titres),  sa  valeur  devant  être  inférieure  ou  égale  au montant des articles achetés■  

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Bulletin n° 48/2010 18

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La loi a posé le principe de la solidarité envers les personnes âgées ou handicapées en instituant la journée de solidarité afin d’assurer le financement d’actions en faveur de l’autonomie de ce public fragile.  

Cette  journée  est  une  journée  de  travail supplémentaire non rémunérée pour  les salariés. Pour l’employeur,  elle  s’exprime  par  le  versement  d’une contribution solidarité autonomie de 0,3 % assise sur le salaire.  En  l’absence d’accord d’entreprise ou d’établissement et  de  dispositions  conventionnelles  (la  branche  CDNA n’a pas  signé d’accord  sur ce point), c’est  l’employeur décide des modalités pratiques, après consultation du comité  d’entreprise  ou,  à  défaut,  des  délégués  du personnel ‐ s’il y en a dans l’entreprise.  Il  ne  s’agit  plus  automatiquement  du  Lundi  de Pentecôte mais  Il ne peut pas s’agir d’un dimanche ou d’un jour de congé payé légal.  Dans  les départements de  la Moselle, du Haut‐Rhin et du Bas‐Rhin,  l'accord  (ou,  à  défaut,  l'employeur)  ne  peut retenir  ni  les  25  et  26  décembre,  ni  le  Vendredi  Saint comme la date de la journée de solidarité. En  cas  de  travail  en  continu  ou  pour  une  entreprise ouverte  tous  les  jours  de  l’année,  il  est  possible  de prévoir des dates différentes selon les salariés.   

Cette  journée  équivaut  à  7 heures de  travail  (ou une journée de  travail pour  les  salariés  cadres  au  forfait). Elle peut être exécutée en une  fois ou  fractionnée en heures  (pour  les  cadres,  des  dispositions  spécifiques doivent  être  prises).  les  salariés  à  temps  partiel exécutent  cette  journée  au prorata de  leur  temps de travail.  Exemple : un salarié travaille 10 heures par semaine. Il va donc exécuter une  journée de  travail supplémentaire non rémunérée de 7 / 35 x 10 = 2 heures.  Si  la date  retenue est un  jour  férié, elle ne  s’applique pas  aux mineurs  (interdiction  de  faire  travailleur  une jeune de moins de 18 ans un jour férié)   Chaque  salarié  ne  doit  exécuter  qu’une  journée  de solidarité même en cas de changement d’employeur.  Dans ce cas, le salarié exécute normalement ces heures de travail qui seront alors rémunérées et s’imputeront sur le contingent annuel d’heures supplémentaires ou complémentaires et donneront lieu à contrepartie obligatoire en repos ou il peut refuser de les exécuter sans que ce refus constitue une faute ou un motif de licenciement.  Il  est  recommandé  de  faire  apparaître  la  journée  de solidarité  sur  le  bulletin  de  salaire  pour  éviter  toute contestation ultérieure.  

Information des travailleurs sur les risques pour leur santé et leur sécurité 

Les articles R. 4141‐3‐1 et R. 4227‐37 du code du travail. sont complétés et modifiés par décret du 21 janvier 2010  • L’information  des  travailleurs sur  les  risques  pour  leur  santé  et leur sécurité, dont la responsabilité incombe  à  l’employeur,  devra désormais  porter  sur  «  les consignes  de  sécurité  incendie  et instructions mentionnées à  l’article R.  4227‐37  ainsi que  l’identité des personnes  chargées  de  la mise  en œuvre  des  mesures  prévues  à 

l’article R. 4227‐38 » (5° de l’article R. 4141‐3‐1) et non plus seulement sur, «  le cas échéant,  les consignes de sécurité et de premiers secours en  cas  d’incendie,  prévues  à l’article R. 4227‐37 ». • Pour  sa  part,  l’article R.  4227‐37, relatif aux consignes de sécurité incendie,  est  complété  par  un nouvel  alinéa,  aux  termes  duquel «  Dans  les  autres  établissements, des  instructions  sont  établies, permettant  d’assurer  l’évacuation rapide des personnes occupées ou réunies dans les locaux. » Cet  article  est  ainsi  désormais rédigé  :  « Dans  les  établissements mentionnés  à  l’article  R.  4227‐34, une  consigne  de  sécurité  incendie 

est  établie  et  affichée  de manière très apparente :   1°  Dans  chaque  local  pour  les locaux dont  l’effectif  est  supérieur à cinq personnes et pour les locaux mentionnés à  l’article R. 4227‐24  ;  2°  Dans  chaque  local  ou  dans chaque dégagement desservant un groupe  de  locaux  dans  les  autres cas.   Toutes  les  entreprises  ont désormais  l’obligation  d’établir des  instructions  permettant d’assurer  l’évacuation  rapide  des personnes  occupées  ou  réunies dans les locaux.  

La journée de solidarité en faveur des personnes âgées  ou handicapées  (loi du 30 juin 2004 modifiée par la loi n° 2008‐351 du 16 avril 2008 (articles L. 3133‐7 à 12 du Code du travail)  

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Bulletin n° 48/2010 19

DROGUERIES● BAZARS● ARTS DE LA TABLE● CADEAUX

Centre de Metz, 200 000 habitants, dans une rue commerçante à deux pas mairie et cathédrale, 152 ans d’existence, suite à départ à la retraite, l’une des dernières DROGUERIE, bricolage, vente de papiers peints (+ de 200 catalogues) revêtements de sols, moquettes (pose par artisan) cherche un repreneur. Grand magasin d’environ 300 m2, sur deux étages, réserves, bureau, accès facile. Clientèle fidèle et à développer.

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Lu dans la presse …. Le doyen de la rue des Jardins, ainsi titre Le Républicain Lorrain du 18 mars 2010. « Pousser la porte de la Droguerie Morhange, 30 rue des jardins, c’est comme remonter le temps. Bien loin de l’époque florissante où Metz et ses environs comptaient plus de 60 magasins du même type. Le patron André Richy (arrière-petit-fils et fils de la dynastie de droguistes Morhange) prépare sa retraite avec nostalgie ».

CAUSE RETRAITE BAIL A CEDER bail tous commerces sauf nuisances (Actuellement droguerie, jouets, articles culinaires) situé dans la rue commerçante de Meulan (40km ouest Paris) Magasin 45 m2 + réserve sous sol 40 m2 + réserve étage 45 m2— appartement F4 Loyer mensuel : 900 € Prix : 62000€ D.POPOVIC Tel : 01 34 74 15 78

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Mes notes :

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Bulletin n° 48/2010 20

DROGUERIES● BAZARS● ARTS DE LA TABLE● CADEAUX

PLAFOND DE LA SECURITE SOCIALE ANNÉE 2009 34 308 € MOIS 2 859 € ANNEE 2010 34 620 € MOIS 2 885 € SMIC 1ER JANVIER 2010 HORAIRE 8,86 € MENSUEL 151,67 H : 1 343.77€

MENSUEL POUR 169 H : (SMIC + 4 HS/SEMAINE) 1 535.73 €

 Aucun salaire réel ne doit être  inférieur au SMIC Le montant du minimum garanti reste fixé à 3,31€ au 1er janvier 2010.

INDICE DU COÛT A LA CONSTRUCTION

Dates de parution :

•3e trimestre INSEE 09/01/2009 •4e trimestre INSEE 10/04/2009 •1er trimestre INSEE 10/07/2009 •2e trimestre INSEE 09/10/2009 •3e trimestre INSEE 08/01/2010 •4e trimestre INSEE 09/04/2010

•Sur la base du 4e trimestre 2009, pour les baux commerciaux, la hausse s’établit selon le dernier indice publié : • pour une révision triennale à + 7.183 % (1507/1406) sur le loyer en cours • pour un renouvellement (sur 9 ans) à + 33.717 % (1507/1127) sur le loyer d’origine

Pour un renouvellement, à défaut de clause fixant le trimestre de référence, on tient compte du dernier indice publié au jour de la prise d’effet du nouveau bail.

Année 1er 2ème 3ème 4ème

1999 1071 1074 1080 1065

2000 1083 1089 1093 1127

2001 1125 1139 1145 1140

2002 1159 1 163 1 170 1172

2003 1183 1202 1203 1214

2004 1225 1 267 1272 1269

2005 1270 1276 1278 1332

2006 1362 1366 1381 1406

2007 1385 1435 1443 1474

2008 1497 1562 1594 1523

2009 1503 1498 1502 1507

INDICE DES PRIX A LA CONSOMMATION Base 100 en 1998 Ensemble des ménages

(avec tabac) : Il s’établit à 120.36 en février 2010 et à

120,94 en mars 2010 soit + 0,5 % sur 1 mois et + 1,6 % sur 12 mois

Indice de référence des loyers d’habitation

Trimestre Valeur % évolution en un an

Date de parution

3e 2007 109,01 +2,49 9 janvier 2008

Nouvel indice IRL 4e tri 2007

114,30

+ 1,36

14 février 2008

1er tri 2009 117.70 + 2,24% 14 avril 2009

2e trim 2009 117.59 + 1.31 % 17 juillet 2009

3e trim 2009 117.41 + 0.32 % 14 octobre 2009

4e trim 2009 117.47 - 0,06 % 14/01/2010

1er trimestre 2010

117.81 + 0.09 % 16/04/2010

INDICE DU LOYER D’HABITATION Indice de référence des loyers

Attention une erreur s’est glissée dans le précédent tableau. Le tableau ci-dessous est rectifié

Vous pouvez connaître à l’avance les dates de publication des indices grâce au site INTERNET de

l’INSEE : http://www.insee.fr

 L’indice national trimestriel des loyers commerciaux (ILC) pris du 4 août 2008 de modernisation de l’économie (suivi d’’un décret du 4 novembre 2008) est composé pour 50 % de l’indice des prix à la consommation hors tabac et hors loyers, pour 25 % de l’indice du coût de la construction et pour 25 % de l’indice du chiffre d’affaires du commerce de détail en valeur. Cet indice offre une alternative à la référence à l’indice trimestriel mesurant le coût de la construction (ICC) publié par l’Insee pour calculer l’évolution des loyers commerciaux. La LME a précisé et validé l’Accord interprofessionnel conclu en décembre 2007 (avenant en février 2008) entre les organisations représentatives du commerce et celles des propriétaires bailleurs, pour élaborer un nouveau mécanisme reflétant mieux l’évolution de l’activité de ce secteur. L’utilisation de cet indice reste de la liberté des parties.

SALAIRES MINIMA CONVENTIONNELS L’application  du  barème  des  rémunérations minimales  de  l’annexe  II  de  l’accord  du  5  juin  2008 «  classifications  »  s’est  achevée  le  31  janvier  2010. Depuis  le  1er  février  2010,  l’avenant N° 18  a pris  le relais. (avenant n° 19 en cours d’extension). Quelle que  soit  la  valeur du SMIC,  le niveau  1  est  la base de calcul de la prime d’ancienneté. (3, 6, 9,12, 15 %  pour  3,6,9  12  et  15  ans  de  présence  dans l’entreprise), soit 1 340 € pour un temps complet  soit depuis le 1/02/2010 

Exemple :  révision par rapport au 1er trimestre 2010 : Loyer en cours X (117.81/117.70) = nouveau loyer révisé. 

Le bulletin est réservé aux adhérents des chambres syndicales affiliées à la F.F.D.B. Pour tout renseignement, s’adresser à la Rédaction : Catherine DEBAUDRE