Stage juges (p. 10)Hommage à Mtre Tamura (p. 4) Stages Seniors (p. 9)Shumeïkan (p. 5)Cinquantenaire Aïkikaï de New-York (p. 9)

Préparation 3e et 4e Dan (p. 8)

Japan Touch (p. 12)

JACQUES BARDET6e DAN. Membre de la Commission Formation des Professeurs et des Juges au sein de la F.F.A.B.

Stage CEN-CER (p. 11) Stage Hauteville (p. 12)

Les mots du Président

BULLETIN AÏKIDOLigue du Lyonnais d'Aïkido et de Budo - FFAB - Fédération Française d'Aïkido et de Budo

Siège régional : 44, rue Pierre Delore - 69008 LYON - Tél. 07 77 04 68 05 - http://www.aikido-ffab-ra.org

La saison derniè re a encore été forte en évènements : stage avec Yamada

Sensei, avec Brahim Siguesmi qui a dirigé le stage jeune pour la première

fois cette année, école des cadres et stage ouvert à tous avec Jacques

Bardet, missionné par la Fédération et qui revient cette saison dans notre

région. L'équipe technique régionale s'est également mobilisée pour animer les

différentes écoles de cadres et stages de bases. Le détail de l'importante

mobilisation des pratiquants tout au long de la saison sera présenté lors

de l'assemblée générale de la ligue du 27 septembre. Pour cette saison qui

commence, nous souhaitons mettre l'accent sur certains points qui nous

paraissent importants pour le développement et l'accompagnement des clubs.

• les débutants nombreux en début de saison doivent être accompagnés

pour découvrir au mieux notre discipline. En cela ils peuvent être aidés par

les "anciens" au sein de chaque club; Les stages de bases leur sont ouverts.

Accompagnés par les plus anciens peut être n'auront ils pas l'appréhension

naturelle que l'on peut avoir à participer à son premier stage. Nous tous

qui pratiquons depuis des années n'oublions pas de garder " l'esprit du dé-

butant ". L'équipe technique dirigeante des stages de bases sera sensibilisée à

l'aspect accueil des débutants; Souhaitons que l'ensemble des clubs le soit aussi.

• Nous allons mettre en place (en plus des écoles des cadres dé-

localisées qui sont maintenues) une formation spécifique

pour les enseignants responsables de sections "jeunes" afin :

- d'accompagner et partager avec les différents professeurs les expériences pédagogiques.

- de donner les éléments relatifs à la création d'une section jeune.

- d'aborder certaines spécificités de l'enseignement à un public jeune.

• Nous organiserons, pour la première fois dans notre région, un stage à

l'intention des pratiquants gradés (titulaires du 3e Dan minimum). Ce dernier

sera dirigé prioritairement par les CEN de la ligue. Les informations com-

plémentaires sur ce stage parviendront par mail aux clubs et seront visibles.

• Nous proposerons une formation sur la manipulation d'un défibrillateur ainsi

que les premiers gestes de secours en complément de la formation école des cadres.

Une saison à venir encore une fois riche que l'ensemble du comité directeur

de la ligue ainsi que toute l'équipe technique régionale a pour mission d'

accompagner et de dynamiser tout au long de l'année grâce à un engage-

ment à tous les niveaux. Rendez vous l'année prochaine sur ce même journal.

Bonne saison et bonne pratique 2014 2015 à notre ligue du lyonnais.

Richard Duffours, Président LLAB

DERNIÈRE MINUTE ...OUVERTURE D'UN NOUVEAU CLUB "AÏKIDO CONFLUENCE"

MJC presqu'île confluence; 28 Quai Rambaud - 69 002 LYON

Tél. 04 78 38 49 69 - Mail : contact@mjc-perrache.fr

ou 06 69 92 33 62 / dumoulin.m@gmail.com

Horaires vendredis : de 18h à 19h pour les enfant (8-12 ans), 19h à 20h

pour les adolescents (jeunes 13-16 ans), 20h à 21h30 pour les adultes.

Plus d'informations sur : http://www.mjc-confluence.fr

(facultatif). Enseignante : Marion Dumoulin 4e Dan BE 1

OUVERTURE D'UN 2e NOUVEAU CLUB À CESSY

Salle du Vidolet, 439 rue de la mairie, 01170 Cessy

Plus d'informations : aikido.club.cessy@gmail.com

06 15 79 01 23 ou Jean Pierre Pacalet, président 06 48 07 36 16

Horaires : enfants lundis 17h30 à 18h45. Adultes : lundi et mardi

de 19h à 21h30. Enseignant : Nicolas Rivière 3e Dan BE 1

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Bureau

Membres

Hubert AUDRA

Commission Technique

Didier ALLOUIS Robert DALESSANDRO J.M. FOURNIER Gaëtan GIULIANA J.R. GROSS Christian RIVIÈRE Nicolas SEGUIN

Nicole ROUETCommission Jeunes

Yves SPENLECommission Seniors

Philippe MONTAGNIER

Suivi inscription grades DanJ.M. ALLONNEAU

C.N.D.S.J. P. BLANCHARD

Commission Médicale

Interview de Jacques Bardet Bonjour Jacques, quand avez vous commencé l’Aïkido ?De retour en France, après avoir voyagé en Asie et en Afrique, j’avais en-vie de faire beaucoup d’exercice, sachant que j’étais très sportif à cette époque. Un ami m’a parlé de l’Aïkido et j’ai donc par la suite assisté à plu-sieurs stages ; je suis allé là où je me sentais un peu appelé, et c’est un cours de bokken avec Toshiro Suga (actuellement chargé d’Enseignement National) qui m’a fait accrocher à la discipline.

En 1977, j’ai donc commencé à pratiquer. Au début 2 à 3 fois par semaine puis rapidement tous les jours. Aujourd’hui je suis membre du Bureau Tech-nique Fédéral et je m’occupe de la Commission Formation des Professeurs et des Juges au sein de la F.F.A.B.

En ce qui concerne le stage de ce week-end, c’est la première fois que tu viens, invité par la Ligue du Lyonnais, comment as-tu vécu cette expérience ?Il y a quelques années, j’ai été invité par un club, sinon oui, par la Ligue du Lyonnais, c’est la première fois. J’ai trouvé qu’il y avait trois points importants :

• Pour le premier point, j’ai trouvé qu’il y avait beaucoup d’amitié entre les personnes, une très bonne équipe, c’est très beau à voir...

• Pour le deuxième point, il y a beaucoup de personnes avec un très bon niveau...

• Et en troisième point, c’est général, je constate que notre Aïkido, enfin c’est mon point de vue, est peut-être un peu...comment dire ... on se perd quelques fois dans les détails...on a peut-être perdu de notre enthousiasme de jeunesse, le sens de la globalité, le sens de bouger, sans pour autant s’ar-rêter et se prendre la tête ! J’ai l’impression qu’on perd beaucoup de temps. Je crois que l’on a eu un Aïkido tellement riche avec maître Tamura que l’on en est à digérer toutes les informations que l’on a reçues, tellement c’est énorme ! Peut être du coup, on se perd un petit peu, à se regarder quelque fois le nombril, au lieu du centre, et ce n’est pas spécialement à Lyon... Ce qui est étonnant est que par rapport à ce bon niveau technique général, j’ai été étonné de voir aussi des gens qui s’arrêtent beaucoup dans la tech-

nique, qui décomposent, qui décortiquent, et c’est un peu général, mais étonnant.L’ambiance à Lyon est très sympathique, très exceptionnelle. Vous avez une équipe en place de bonne qualité et des techniciens de grandes qualités.

Au Japon, l’enseignant, comme les élèves sont moins dans l’analyse, ils ne se perdent pas dans les détails, sont plus dans le mouvement, qu’en penses-tu ?

L’Aïkido nous vient du Japon. En regardant les enseignants japonais, on remarque qu’ils parlent peu, que leurs techniques sont très découpées, alors qu’en France, les Ensei-gnants élèves de maître Tamura se référent beaucoup à l’unité de la technique et à sa globalité. Finalement, on constate que les élèves, souvent, arrêtent le mouvement, qu’ils

Composition du Comité Directeur

Jacques Bardet et Christian Frayer

Annie DUFOURTrésorière AdjointeJean Gabriel

BRANDOVice Président

Michel GILLETTrésorierRichard DUFFOURS

Président

Gilles GONTIERSecrétaire Général

Marion DUMOULINSecrétaire Technique

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discutent, donnent des informations, peut être intéressantes mais du coup, ils se perdent dans les détails : d’où l’importance peut être de ne pas trop se disperser et que les élèves puissent se retrouver régulièrement comme cela a été le cas ce weekend, afin de se remettre en question... Il peut y avoir quelque fois des élèves qui s’arrêtent pour donner des détails, mais il y a un temps fort où l’on travaille dans la globalité, sans parler, sans s’arrêter ! Cela ne veut pas dire qu’on fonce et que l’on ne réfléchit pas ! C’est chercher vraiment à travailler la technique en un temps, à la même vitesse, cela fait partie de nos objectifs. Je crois que c’est le revers de la médaille de toutes les informations techniques que nous avons car je pense qu’à la FFAB, nous avons un Aïkido d’une très grande richesse.

On arrive au travers d’écrits, témoignages, vidéos à voir ce qu’était l’Aïkido en France dans les années 70, à voir ce qu’il est aujourd’hui ; la question qui nous vient à l’esprit, est de se dire : « et demain dans quelle direction allons nous? » Comment vois-tu l’avenir ?Au départ c’est : transpirer, transpirer, transpirer... Jeune, j’étais très enthousiaste pour aller pratiquer, très endurant, pour ainsi dire, jamais fatigué, je ne voyais que ça, tou-jours transpirer, pas trop réfléchir... Ensuite nous sommes entrés dans une phase de re-groupement de tous nos acquis, de toutes les informations que nous avons eues avec maître Tamura. Je pense que dans notre Fédération, il y a une bonne équipe avec beau-coup d’amitié entre nous. Tous les coups durs que nous avons traversés, les dispari-tions, il y a eu un bon resserrement entre les CEN. Je trouve que c’est bien, un nouvel élan est en train de se créer. Je crois que la force de maître Tamura était vraiment de sortir l’Aïkido de sa gangue exotique et peut être religieuse et donc rentrer beaucoup dans la technique et le quotidien très simplement. Maintenant, je souhaiterais que l’on passe à une phase spirituelle (surtout pas religieuse).On est en train de poser, avec les autres CEN, une base de travail pour un nouveau redémarrage... Personnellement, dans mon club, je vois les jeunes assez enthousiastes. J’espère leur apporter quelque chose, des bases techniques plus approfondies. Quand je parle spirituel, je crois que nous nous donnons beaucoup de détails techniques corporels. Petit à petit on peut revenir au développement d’une certaine attitude physique, morale, éthique à travers la discipline tout en gardant les fondamentaux que nous avons travaillés avec maître Tamura.

Pourrait-on inclure cette dimension à la fois physique, morale et éthique lors des passages d’examens ?Nous avons un problème actuellement lié au nombre important de candidats, ce qui fait que l’aspect étiquette, attitude perdent un peu de place. Il va falloir recentrer tout cela ; Nous sommes toujours dans une attitude ambigüe car les grades ne sont pas le but de l’Aïkido. On ne fait pas de l’Aïkido pour passer des grades, pour avoir des diplômes. On est obligé d’en passer pour pouvoir enseigner, c’est un moyen simplement de voir un peu où on en est et c’est tout ! En tant que Fédération, on se doit d’organiser ces examens.

Nous avons eu plaisir de te voir sur ces 2 jours, à Lyon, l’année prochaine, nous aurons également le plaisir de partager ton enseignement, quel mes-sage souhaiterais-tu faire passer aux élèves, aux enseignants ?J’aimerais avoir plus de retour de la part des élèves et des enseignants, à l’occasion des cours, notamment au cours enseignants du samedi matin, pouvoir répondre aux questions d’élèves qui disent : je ne comprends pas... j’ai tel problème... Je ne sais pas toujours répondre, mais c’est très intéressant...

Merci Jacques Interview Jean-Gabriel BRANDO

Stagiaires Présents

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A propos de l'Ikebana: "Je souhaite exprimer le bonheur d’être de cœur

avec les participants de ce stage et de pouvoir m’associer à cet hommage à

Maître Tamura a travers le bouquet placé dans le Kamiza.

J’ai choisi une branche de néflier du Japon, arbuste au feuillage puissant et

beau toute l’année, des fleurs blanches, couleur associée à la naissance ou

à la mort selon les cultures, et de l’écorce d’eucalyptus, arbre méridional

pour évoquer le dojo de BRAS. Je n'ai pu connaître Maître Tamura mais

au travers de ces témoignages et du travail partagé sur le tatami, j'ai pu

vivre cet instant avec grande intensité.

Jacqueline DEFER (Membre de l’association d’Art Floral japonais, école Ohara - Caluire)

Nobuyoshi TAMURANé le 2 mars 1933 à Osaka, il débute la pratique du Judo et surtout du Kendo au collège, sous la direction d’un ami de son père, lui même enseignant de cet art. Particulièrement attiré par le Zen du-rant sa jeunesse, il devient adepte de la macrobiotique fondé par Georges OSAWA. Après le décès de son père, Nobuyoshi Tamura sou-haite devenir totalement indépendant. Il découvre l’aïkido en 1952 et reçoit l’aide de nombreuses personnes, parmi lesquelles Seigo Yamaguchi. Ce dernier doit retourner dans sa ville natale pour se marier et lui propose d’habiter sa maison jusqu'à son retour, prévu un mois plus tard. De retour avec son épouse, maître Yamaguchi lui suggère de de-venir uchi-deshi afin d'avoir un toit et le couvert.

Le jeune Tamura écoute son conseil et intègre l’Aikikaï Hombu Dojo, le 5 août 1952 en tant qu’élève interne. Il suit principalement l’enseigne-ment de Kisaburo Osawa et du Doshu Kisshomaru Ueshiba. Il devient rapidement l'un des disciples les plus proches du fondateur Morihei Ueshiba. Durant plusieurs années, il accompagne O Sensei dans la majorité de ses déplacements devenant son parte-naire privilégié pour les démonstrations publiques. Il est nommé shodan le 13 mars 1955. Devenu ins-tructeur au Hombu Dojo, il enseigne également au US Navy Special Service Center de Yokohama ainsi que dans d’autres dojos de Tokyo.

En 1961, il partage avec Koichi Tohei, l’honneur d’accompagner le fondateur à Hawaï lors de son premier voyage hors du Japon.

En 1964, Nobuyoshi Tamura est missionné par l’Aikikai pour étudier le fonctionnement de l’Aïkido en France au travers des structures associatives. A son arrivée à Marseille (novembre 1964), il est accueilli par Maître Noro et Maître Nakazono. Ce dernier l’invite à Paris et le laisse enseigner dans son dojo. Après onze années passées à l’Aikikai de Tokyo, Maître Tamura décide de s’installer dé-finitivement en France. Il adhère à l’ACFA créée par Noro, puis rejoint les groupes adhérents à la Fédération Française de Judo et Disciplines As-sociées (FFJDA) en 1971. Par l’intermédiaire de Nakazono senseï et du cercle de macrobiotique, Tamura senseï fait la connaissance du Maître Zen Taisen Deshimaru et devient son ami. Shihan 7ème dan et délégué officiel de l'Aïkikaï So Hombu, Maître Tamura développe un style de plus en plus représentatif. Il participe à la fondation de l’Union

Nationale d’Aïkido (UNA) et établit en 1973 le pro-gramme des épreuves techniques et pédagogiques pour l'obtention du Brevet d'Etat de professeur d'Aïkido. Collaborant avec Hiroo Mochizuki et André Nocquet, il crée en 1975, une “Méthode Nationale d'Aïkido” adaptée aux attitudes et à et à la menta-lité française.

En 1982, Maître Tamura se prononce pour la sépa-ration de la F.F.J.D.A. et la création de Fédération Française Libre d’Aïkido (F.F.L.A.). En 1985, celle-ci devient la Fédération Française d'Aïkido et de Budo (F.F.A.B.). Il est alors nommé Conseiller Technique National.

En 1989, il reçoit la visite du Doshu Kisshomaru Ueshiba venu le féliciter à l’occasion du 25ème an-niversaire de son arrivée en Europe.

En septembre 1995, Tamura Shihan inaugure son dojo personnel à Bras, dans le Var. L’inauguration officielle du « Shumeikan dojo » est faite dans la tradition shinto, grâce à la présence de son ami Masando Sasaki, prêtre Yamagake San'in Shinto et Shihan 8ème Dan de l’Aikikai de Tokyo.

En 1999, il reçoit la médaille de Chevalier dans l'Ordre National du Mérite. Pendant près de trente ans, Tamura Shihan a dirigé régulièrement en France de nombreux stages fédéraux dans les Li-gues formant plusieurs générations d'enseignants et de techniciens de haut niveau, tout en s'at-tachant à rester proche des pratiquants de base. Maître de renommée mondiale particulièrement apprécié, il a animé des stages aux quatre coins du monde, tout particulièrement en tant que délégué de l'Aïkikaï de Tokyo pour l'Europe, dans de nom-breux pays européens : en Allemagne, en Italie, au Portugal, au Royaume Uni, en Belgique, en Suisse, en Suède, en Russie, ...

Chaque été, Tamura Shihan a dirigé en France, trois stages internationaux d'une semaine qui réunis-saient parfois plus de 500 de pratiquants, le stage de Lesneven (en juillet), le stage de Saint Mandrier (fin juillet-début août) et celui de la Colle sur Loup (en août).

En mars 2010, il a animé son dernier stage national à Dijon. Trois semaines plus tôt il dirigeait à Lyon un stage qui réunissait une dernière fois autour de lui les techniciens nationaux et régionaux, les Pré-sidents de ligue et les plus hautes instances de la FFAB Maître Tamura est décédé à Saint Maximin-la Ste-Baume le 9 juillet 2010. Il avait 77 ans.

Interview de TAMURA Nobuyoshi Shihan à l’occasion du 40ème anniver-saire de l’Aïkikaï de New York."Summer Camp" - Août 2004« L’Aïkido est un voyage personnel. Il suffit de faire et de ressentir ce qui se passe. Si vous ne le sentez pas, vous ne pouvez pas comprendre. Si vous pensez trop, vous séparez votre esprit et votre corps. L’Aïkido les rassemble. Nous enseignons ce que nous avons appris au Japon. Mais il y a plus d'une façon d'apprendre. Vous le savez ... Au Japon, les enseignants n'expliquent pas. Ils disent: "si vous ne compre-

nez pas en regardant, vous ne com-prendrez pas par des explications" Dans la vie, si vous voulez quelque chose, vous allez le chercher. Je veux que vous appréciiez la pratique. Mais personne ne peut le faire à votre place. Vous devez d'abord changer votre cœur. Chaque chose dans la vie a besoin d'un centre. Vous devez placer ce centre quelque part, juste en dessous de votre ventre : le "seika tanden". Un centre fort est immobile. Avec un centre fort, le reste peut se déplacer librement, je pratique l'Aïkido parce que cela me maintient en bonne santé. Un vieil homme doit rester en bonne santé. Si vous avez trouvé l’Aï-

kido , je voudrais que vous continuiez, mais ce n'est pas à moi, c'est à vous de poursuivre. En fin de compte, c'est votre Aïkido, ce que je fais ou ce que je pense n'a pas d’importance.

1er et 2 mars 2014 : Hommage à Tamura Shihan

Ces 2 jours de pratique ce sont déroulés à Villefranche

sur Saône (accueil : Aïkido Club du Beaujolais) et à

Caluire et Cuire (accueil : ASCaluire-Aïkido) ils ont ré-

unis environ 120 pratiquants. L’ambiance de travail

était plutôt sérieuse et chacun a pu s’adonner avec joie

à la pratique, sous l’œil bienveillant de Tamura Senseï.

Chacun d’entre nous a pu ainsi appréhender tout l’hé-

ritage et la chance d’avoir eu un Maître d’exception

dont l’enseignement aujourd’hui se perpétue. En fin de

cours, comme autour du verre de l’amitié, les échanges

étaient riches d’anecdotes pour ceux et celles qui ont

pu recevoir son enseignement. Moment de partage

également pour ceux qui n’ont pu connaitre Maître

Tamura mais qui au travers de ces témoignages et du

travail partagé sur le tatami ont pu vivre cet instant

avec grande intensité.

STAGE HOMMAGE À TAMURA SHIHAN SUR LE LYONNAIS,

LE 1ER ET 2 MARS 2014. ANIMATION M.GILLET, R.DALESSANDRO, R.DUFFOURS CEN.FFAB.

Hommage à TAMURA Shihan au dojo de l'AS Caluire.

Jean-Gabriel BRANDO. Coordinateur ENA – Ligue du Lyonnais – FFAB.

Stage de HAUTEVILLE 2012-2013

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Pour la troisième fois consécutive, La Ligue du Lyonnais a organisé en week-end une Ecole des Cadres au dojo Shumeïkan de Bras :Une première fois, les 22 et 23 octobre 2011, avec 17 stagiaires et, comme animateurs, Ri-chard Duffours, Hubert Audra, Gérald Polat ; une deuxième fois, les 17 et 18 novembre 2012, avec 21 stagiaires et Richard Duffours, Hubert Audra, Philippe Montagnier ; enfin, au cours de cette saison, les 1er mais deux blessés quelques jours avant !) et Gérald Polat, Yves Spenlé, Philippe Montagnier. Cette initiative de 2011 a été la pre-mière du genre au sein de la Fédération. Son ob-jectif fondamental est de baigner une Ecole des Cadres dans l’atmosphère d’un dojo authentique, de trouver de façon intime et concrète le sens de la tradition que le dojo Shumeikan permet et sti-mule. Il s’agit d’avoir une approche traditionnelle du dojo par le respect du reïgisaho (l’étiquette), qui combine notamment le nettoyage extérieur et la purification intérieure : nettoyage du dojo et des lieux de vie, vie en commun et pratique sur les tatamis.Comme les autres années, le stage a commen-cé le vendredi soir par un accueil chaleureux de tous par Jean-Jacques Horrie, intendant et gardien du lieu. Chacun a pu ainsi prendre pos-session de son lieu de couchage et l’un des sta-giaires qui n’était pas encore venu au Shumeïkan a pu se familiariser avec les diverses parties du bâtiment, en particulier avec le magnifique dojo qui, depuis le passage d’une commission de sé-curité, avait hélas perdu certains aménagements et quelques tatamis. (un agrandissement est cependant prévu.) Conformément à un schéma désormais habituel, samedi matin, après le pe-tit-déjeuner, une réunion de présentation permit de faire le point sur les objectifs du stage et son déroulement. Les animateurs du stage répon-dirent à quelques questions administratives qui portèrent, en particulier, sur l’organisation des grades (nouveau mode de validation des candi-datures au sein de la Ligue), sur le BIFA et sur les diplômes délivrés sous responsabilité fédérale (BF, CQP). Des rapporteurs, deux par demi-jour-née de pratique, se portèrent volontaires. Enfin, des documents traitant des principes fondamen-taux et du dojo furent distribués afin d’alimenter la réflexion de chacun.Le président de la ligue, Richard Duffours, et le chargé d’enseignement régional Hubert Au-dra accompagné de son fils Nicolas nous firent

l’honneur d’une visite pour la journée afin de participer aux cours et aux repas.Après la courte réunion, commença à 10h le pre-mier cours. Dirigé par Gérald sur le thème des si-militudes de travail lors d’attaques diverses dont tsuki, à mains nues, avec tanto ou avec jo, l’ac-cent fut mis sur kamae et maaï et, tout comme d’ailleurs les cours qui suivirent, sur le travail unitaire d’aïte et de tori : pas de séparation entre les deux, mais lien étroit entre les ki, notamment pendant les tsuki.Après le déjeuner préparé par Jean-Jacques qui a veillé tout au long du week-end à ce qu’on ne manque de rien, Philippe et Yves se partagèrent les trois heures de cours de l’après-midi. Tous deux mirent l’accent sur shiseï (l’attitude) et met-suke (le regard qui contrôle l’ensemble) ; Philipe à partir de shomen uchi, en suwari waza et tachi waza, et Yves à partir de formes en ushiro waza.La soirée, comme on s’en doute, fut un moment de bonne humeur et de convivialité. Les visiteurs du jour eurent du mal à quitter cette ambiance chaleureuse...Dimanche matin, tout le monde se retrouva dans le dojo pour le traditionnel nettoyage (avant et après chaque cours comme il se doit) et, de 7h à 8h, eut lieu le premier cours de la journée avant le petit déjeuner : Yves commença la séance par une préparation de type Do-In (shiatsu sur soi-même) et continua par un travail en souplesse sur le shiseï à partir de ryote dori, faisant porter l’attention sur le placement de tori et le déséqui-libre d’aïte. Après le petit déjeuner, Philippe axa la pratique sur le relâchement et le centrage de l’action, le ki no nagare (flot du ki), l’horizontalité du regard, en tachi et hanmi handachi waza.

Gérald termina le stage par un travail au bok-ken avec wa no tachi, exercice de tanren uchi face à face et ki musubi no tachi (kumitachi du « nouage des ki »).La dernière demi-heure avant midi fut consa-crée, comme d’habitude, à une synthèse de ce stage qui, malgré ou plutôt grâce au petit nombre de participants, a été apprécié, notamment parce que ce petit nombre a permis pendant chaque cours un bon suivi de la part de l’animateur, les deux autres intervenants s’entraînant avec tous.Nul doute que cette troisième Ecole des cadres au dojo Shumeïkan en sera suivie d’autres. C’est du moins ce que tous espérèrent.

Ecole des Cadres au Dojo SHUMEIKAN

Philippe Montagnier.

Gérald Polat

Tous réunis dans le dojo du Shumeïkan.

Article de Gérald Polat

Le dojo "Shumeikan" ("Shu":étudier;"Meï":clair,lumineux,évident,lumière,révéler; "Kan": lieu de réunion,bâtiment) est le dojo de Maître Tamura Nobuyoshi (1933-2010), élève direct du fondateur de l'Aïkido. Il a animé des cours réguliers chaque semaine (les mardis et mercredis de 19h à 21h00) et de nombreux stage de week-end, jusqu'en mars 2010. "Il nous faut en faire un lieu où il sera donné de travailler et de pratiquer dans la joie, seul sans pour cela se sentir isolé, ou à plusieurs sans toutefois créer le désordre. On y étudie l'aïkido tel qu'il a été légué et approfondi par O Senseï Ueshiba Morihei. Le dojo est ouvert à toute personne désireuse étudier l'aïkido avec sincérité.... Tamura senseï " Aujourd'hui, le dojo est géré par l’École Nationale d' Aïkido - E.N.A qui mettra également à disposition sa structure autour du dojo (hébergement, espace de restauration, parc...) Il est situé à Bras, petit village varois situé à 4 km de Saint Maximin la Sainte Baume (350 km de Lyon).

Yoshimitsu Yamada est né le 17 février 1938 à Tokyo. Le jeune Yoshimitsu est originaire d'une famille proche de Maître Ueshiba. En effet, à la mort de ses parents, son père Ichiro Yamada, a été adopté par la famille de Tadashi Abe, élève du fondateur. Cousins, les jeunes Ichiro et Tadashi sont élevés comme des frères. C’est à l’occasion d’une dé-monstration du fondateur, au sein de la famille, que le jeune Yoshimitsu découvre l’Aïkido. C’est encore un enfant mais il est déjà très attiré par la pratique du Maître.La situation préoccupante du Japon pendant la guerre, pousse les deux familles à émigrer en Co-rée pendant les années quarante. Le chef des deux familles, Kazo, loue quelques terres de montagne à

Chinju, une petite ville située dans le sud du pays, pour y développer ses affaires. Les deux familles restent en Corée jusqu'à leur rapatriement au Ja-pon. A son retour au pays, le jeune Yamada réside à proximité de la base américaine de Yokosuka et communique avec les écoliers américains, appre-nant ainsi quelques rudiments d’anglais.Souhaitant suivre la voie de son « oncle "Tadashi", il intègre, grâce a une recommandation écrite de ce dernier, l’Aïkikaï Hombu Dojo comme élève à résidenceEn 1955 ; il a alors 17 ans. Etudiant à l’université Aoyama Gakuin, il n’a aucune expérience martiale. Son premier jour comme uchi-deshi est également son premier jour de pratique sur les tatamis !Aux côtés de ses amis et sempais Nobuyoshi Tamura et Sadateru Arikawa, il découvre les conditions de vie spartiates du dojo. La situation économique du Japon d’après guerre est difficile et le Hombu Dojo n’est pas épargné. Le bâtiment n'est pas chauffé et la température tombe en des-sous de zéro pendant l’hiver. Les moments privés sont rares, Yoshimitsu vit au rythme du dojo, effec-

tue ses tâches quotidiennes et s’entraîne plusieurs fois par jour. S’il étudie parfois sous la direction du Fondateur Morihei Ueshiba, il suit régulièrement les enseignements du Doshu Kisshomaru Ueshiba, de Koichi Tohei,de Kisaburo Osawa, d’Hiroshi Tada, de Seigo Yamaguchi ou encore de Kenji Tomiki.Avec le temps, le groupe d'étudiants grandit : Yasuo Kobayashi, Kazuo Chiba, Mitsunari Kanai et Seiichi Sugano le rejoignent, formant ainsi un groupe d’amis.En 1958, après trois années d'entraînement, Yo-shimitsu devient instructeur à plein temps au Hom-bu Dojo et dans plusieurs universités japonaises. Parlant un peu anglais, il est choisi pour enseigner aux soldats américains dans les bases militaires de Zama et de Yokohama.Malgré leur engagement dans la pratique de l’Aïki-do, Yoshimitsu et ses amis instructeurs du hombu rêvent silencieusement de partir à l’étranger. Son "oncle" Tadashi Abe souhaite rentrer au Japon et pense à son neveu pour prendre sa succession en France. Mais son ami et sempaï, Nobuyoshi Tamu-ra part avant lui. Régulièrement au contact des GI

américains, Yamada Senseï améliore ses compé-tences linguistiques et développe son attirance pour les Etats-Unis. Une occasion unique se présente en 1964 : l’Exposition Universelle de New-York. Eddie Hagihara, un aïkidoka new-yorkais, demande au hombu dojo d’envoyer un instructeur présenter une démonstration d’Aïkido au pavillon Japonais. Koichi Tohei, instructeur en chef, est désigné pour cette occasion. Mais en raison d’une blessure, son voyage est annulé et le jeune Yoshimitsu, 26 ans et 4ème dan d’Aïkido, est envoyé à sa place.Après avoir effectué sa démonstration, Yamada Senseï devient instructeur en chef de l’Aïkikaï de New York, fondé quelques années plus tôt par Yasuo O'hara. Le dojo new yorkais, devient rapidement trop petit et un dojo plus grand ouvre ses portes dans les quartiers ouest de la ville.Premier expert de l’Aïkikaï à résider de façon per-manente aux USA, il voyage fréquemment à Boston, Philadelphie, dans le New Jersey du sud, en Pennsyl-vanie et au Canada pour y développer l’Aïkido. Indé-pendant des autres fédérations d’arts martiaux, il doit faire face à de nombreuses difficultés logistiques et financières. Ces élèves new yorkais commencent à déplorer ses absences répétées. C’est pourquoi, en 1966, il invite son ami, Mitsunari Kanaï, à reprendre le

groupe de Boston.Ayant réglé ses problèmes de visa, Yamada senseï commencent à voyager hors des Etats-Unis. C’est grâce à une invitation de son ami Nobuyoshi Tamura qu’il effectue l’un de ses premiers voyages à l’étran-ger en 1973.En 1976, une nouvelle organisation voit le jour : la Fédération d'Aikido des Etats-Unis (USAF) avec pour siège principal le New-York Aikikai. Cette fédéra-tion, résultat de la coopération entre les professeurs délégués par le Hombu Dojo (Y. Yamada, M. Kanaï, A.Tohei et plus tard K.Chiba), a pour objectif d’éta-blir une organisation administrative commune.Pour fêter le 20ème anniversaire de son dojo new yorkais, une démonstration est organisée en 1984 au Hunter Collège. Pour cette occasion exceptionnelle une as-semblée des plus grands maîtres d’Aïkido est réunie : Kisshomaru Ueshiba, Nobuyoshi Tamura, Mitsuneru Kanaï, Akira Tohei, Kazuo Chiba et Seiichi Sugano sont présents au côté de Maître Yamada.En 1987, il interprète le rôle de Yamada dans un film d’action américain intitulé Masterblaster (l’extermi-nateur en français) !En 1988, Yamada senseï invite son ami Seiichi Sugano à le rejoindre. Ce dernier accepte et l’aïkikaï de New-York

devient le seul dojo, hors du Japon, à recevoir l’en-seignement de deux shihans. La réputation de ce dojo devient alors internationale et en fait un centre ma-jeur de l’aïkido hors du japon.

En juillet 2004, le New-York Aikikai célèbre son 40ème anniversaire en organisant un camp d'été à l'univer-sité de Colgate. Sont présents le 3ème Doshu Moriteru Ueshiba et plusieurs shihans dont les Maîtres Tamu-ra, Kurita, Shibata, Osawa, Kawahara et Okuyama. En 2008, Yamada Shihan participe au 10ème congrès de la Fédération Internationale d'Aikido (FIA) organisé à Tanabe, la ville de naissance du Fondateur. Shihan 8ème dan d’aïkido, il est actuellement le Président de la Fédération d'Aikido des Etats-Unis (USAF), il dirige le Comité Technique (North Shihankai) pour l’Amérique du Nord et est membre du Conseil Supérieur de la Fé-dération Internationale d'Aikido (FIA).

Maître Yamada est également le Président de l'Aikido Sansuikai, une association latino-américaine regrou-pant plus de 400 dojos disséminés à travers l’Argen-tine, le Brésil, la Bolivie, la Colombie, le Costa Rica, l’Equateur, le Panama, le Pérou, Porto Rico, l’Uruguay et le Venezuela.

Il voyage à travers l’Europe (France, Allemagne, 6

CINQuantième anniversairede l'Aïkikaï de New-York

1964 - 2014

Uke : Annie DuffoursDémonstration : Irimi-nage

BREVET FÉDÉRAL

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L’info ...de Richard Duffours

La ligue du Lyonnais a accueilli une nouvelle fois cette saison Maître Yamada pendant 2 jours. Les pratiquants de la ligue du lyonnais ont pu pratiquer autour du Maitre qui vient dans la région depuis maintenant plusieurs années. Il est à noter que des pratiquants (dont certains CEN) ont fait le déplacement depuis Bordeaux, la région Dauphiné Savoie, la Provence la

Suisse.... Nous avons eu également le plaisir pratiquer avec Mme Tamura qui nous a fait l'honneur de sa présence et qui connait bien notre région lyonnaise et ses pratiquants pour être venue à de nombreuses occasions. Cet d'échange sur les tatamis (et en dehors) a été un moment fort de cette fin de saison qui se terminait par ce stage. Les aléas des plannings et des engagements font ressortir l'importance de vivre chaque moment de pratique comme une opportunité. Nous retrouver autour d'un Maître, d'un évènement, de la venue d'un technicien, ou tout simplement pratiquer ensemble. Une chance dont nous devons user à volonté !

Réflexion de Fabien BRUNO stagiaire sur la saison 2013-2014

• La premièr point qui me vient à l’esprit est le rapprochement avec mon professeur référent (mon tuteur de stage) dans cette formation. Une grosse partie de cette formation se réalise en continu, avec l'éla-boration de plans de cours (et donc de mises en situation) en collabo-ration étroite sous l'œil bienveillant de mon tuteur.Ce échange nous amène à une réflexion sur les points essentiels d’un cours. Cette partie de la formation nous permet de mieux comprendre ce qui fait "la force" de l’enseignement de notre professeur. En même temps, les rapports changent. Le travail en collaboration m'a permi d'obtenir petit à petit la confiance de mon professeur.

• Le deuxième point qui attire mon attention est le chemin que cette formation m’a permis de réaliser. Sans pour autant penser avoir saisi l'aïkido, je pense néanmoins que cela m'a permis de travailler sur les fondations apportées par Tamura senseï. Elle permet d’envisager les techniques dans le cadre plus global du travail sur les fondations de l’aïkido. Elle permet donc de comprendre un peu plus le sens même de cet art martial que l’on pratique assidument depuis des années. Une structuration de notre manière de construire un cours. Bien sûr on ne peut parler de cette formation sans évoquer son principal apport : elle nous donne des principes pour construire un cours. On apprend, petit à petit, à ne plus considérer un cours comme un enchaînement de techniques, mais comme un travail sur une fondation donnée, nous apprenant à faire des choix pédagogiques. On se met alors à construire un cours différemment. Les techniques deviennent des moyens pour aborder le sens profond de l’aïkido. Et bien sûr, la rencontre de prati-quants passionnés et de Senseïs enthousiastes

• Autre point appréciable de cette formation, c’est la rencontre d’autres pratiquants qui, bien qu’ayant des niveaux techniques différents, viennent en ayant la même intention que nous. Cette attente commune crée une dynamique très agréable et très stimulante; les pratiquants

Espagne, Italie, Suisse, Belgique et Pologne) et dirige également des séminaires dans plusieurs pays de l’Est dont la Russie.Aujourd’hui âgé de 76 ans, Yoshimitsu Yamada est un maître d’aïkido célèbre, ses démonstra-tions et sa pédagogie sont plébiscitées par les aikidokas du monde entier. Il est l'auteur de plusieurs livres, notamment "Aikido Complete" et "New Aikido Complete"ain-si que d’une série de vidéos intitulée "Aïkido - Power and the Basics". Maître Yamada appa-raît comme la principale figure de l’Aïkido sur la côte Est. Il est le professeur de nombreux haut gradés américains dont Harvey Konigs-berg (Shihan 7ème dan), Donovan Waite (Shihan 7ème dan), Mike Abrams (Shihan 7ème dan), Steve Pimsler (Shihan 7ème dan), Hal Lerhman(Shihan 7ème dan), Rick Stickles(Shihan 7ème dan), Robert Workoff (Shihan 6ème dan), Jane Ozeki(7ème dan), Douglas Firestone (6ème dan), Tina Shepard (6ème dan), Charles Koh (6ème dan)...

s’observent sans se juger, essayant d'apprendre d'autrui. Enfin cette formation est délivrée par des membres de l'équipe pédago-gique de la Ligue du Lyonnais LLAB motivés et enthousiastes ne ne cessant de nous encourager tout en faisant preuve de beau-coup de d'initiative et de rigueur. Leur but est clair, accroître nos compétences dans le but d'enseigner.

En conclusion, j’ai essayé de de vous donner mes premières impressions. Je vous encourage donc à participer à cette formation très enrichissante.

Cours enfants

DebriefingPromotion 2013 - 2014

Uke : Xavier Boucher

Préparation 3e et 4e Dan des 26 et 27 avril Animation : Henri Avril (Shihan 6e dan CEN) et Fabrice Cast 5e dan CEN.

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De nombreux participants étaient pré-sents à cette préparation qui se déroulait dans le dojo du club Aïkido Rhône Alpes. Plusieurs régions étaient représentées, signe révélateur d'un intérêt marqué pour les grades. Pas de mise en situation, mais un approfondisssement des fonda-tions était l'objectif principal. Fabrice Cast commença la préparation générale par la respiration et ensuite un travail en sua-ri-waza, il nous a demandé de travailler avec souplesse en insistant de nouveau sur la respiration. Il enchaîna son cours par des techniques avec des attaques-telles que ushiro ryote dori, l'objectif était d'effectuer des déplacements corrects avec déséquilibres. A la moitié de la 1ere matinée Henri Avril continua le cours. Il fut surpris d'entendre autant de bavardages pendant le déroulement du cours et par conséquent rappela que la pratique d'un bon budo ne pouvait se faire que dans le silence pour garder la concentration liée à notre art.. Durant tout le cours, il rappela qu'il était nécessaire de tra-vailler avec rigueur, car la spécificité de notre Fédération venait de l'héritage de

Maître Tamura. Durant toute la durée du stage (2 jours), les deux intervenants tournaient en permanence vers les pratiquants. Nous finissâmes le stage par un travail avec le Jo animé par Fabrice Cast.Ce fut un stage très intéressant, d'autant que cette année nous avons eu le privilège de voir à plusieurs reprises Henri Avril ensei-gné dans notre région, que ce soit par l'invitation de Xavier Bou-cher à Saint Etienne en fin 2013 ou par Gérald Polat à la Doua, et

également dans le dernier cours du samedi matin par Robert Dalessandro. En ce qui concerne Fabrice Cast, ce fût une bonne découverte César Cipolla

Henri Avril démontrant le principe de tenchi-nage

Regard sur Irimi-nage

Respect des principes de base par Fabrice Cast

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AÏKIDO SÉNIORS (POUR DÉBUTANTS ÂGÉS DE PLUS DE 55 ANS)Plusieurs études ont montré l’intérêt du sport pour la santé des séniors. L’aïkido, parce qu’il permet de retrouver une part d’énergie vitale, de retrouver une forme d’harmonie avec son environnement, permet aux séniors débutants de profiter au mieux des richesses de la vie.

La pratique adaptée à ce public, mettra l’accent sur la respiration, le relâche-ment, l’équilibre, la relation avec autrui.

Actuellement, 6 clubs dispensent des cours pour les séniors et plusieurs ren contres inter-club ont lieu dans la région, permettant à ce public d’échanger dans un climat à la fois studieux et cordial.

Renseignements pour la LLAB :• Au siège de la ligue 44, rue Pierre Delore 69008 LYON mail : aikido.llab@free.fr• Auprès de Yves SPENLE mail : yvespenle@free.fr - Yves SPENLEResponsable Commission Séniors

L’info ...Pour tous les Seniors

N'oubliez pas le stage des 7 et 8 mars

2015 animé par René Trognon 7e dan,

Responsable National de la Commission

Seniors et Yves Spenlé 4e dan, Responsable

régional de la commission seniors

Michel Colombet (pratiquant à Villeurbanne dans les années 1980 en compagnie de Yves Spenle.

De l'ardeur et de la convivialité pendant le déroulement des cours.

Stage et cours SéniorsAnimation : Yves Spenle

Jean Louis Servaz (pratiquant à Villeurbanne) dans les années 1980

Gérard Roth pratiquant au cours pour tous et ici avec d'autres seniors

Alexandrine Lopez et Jean Jacques Fèvre pratiquants aux cours pour tous.

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Stage juges Animation : Robert Dalessandro (Shihan 6e dan CEN)

L'Ecole des Cadres Responsable Commission Technique : Hubert Audra (CER 5e dan)

Le 22 et 23 février s'est déroulé le stage de formation "Juges" auxquels étaient présents de nombreux participants avec des pratiquants représentant plu-sieurs régions. Cette année fût un nou-veau cru dans le sens qu'il se dérou-lait pendant 2 journées consécutives. Comme à chaque fois, la première matinée était consacrée principalement à la jus-tesse des techniques réalisées. Des ques-tions fûrent posées à l'occasion de ce tra-vail, des réponses fûrent données par des pratiquants complétées par Robert Dales-sandro. Ce premier cours fût d'une inten-sité tant à la pratique que la participation.

Après le déjeuner, nous continâmes une partie de l'après-midi avec une étude de thèmes par groupes (suwari waza, han-mi-handachi waza et travail au bokken) jusqu'au moment où les futurs candidats aux 1e et 2e dan se présentèrent pour ef-fectuer des passages de grades à blanc.

Des tables et des chaises furent posées devant certains tatamis, représentant les emplacements des jurys.

Nous prîmes place et nous avions avec nous des observateurs qui évaluaient nos prestations et également des juges ex-périmentés. Les passages débutèrent et les différentes remarques étaient notées.

En ce qui me concerne, on me rappela que l'on ne devait pas tutoyer les candidats pour garder une certaine distance avec eux. Le lendemain matin fût essentiellement consa-cré à la pratique par la démonstration.

Après une année d’expérimentation lors de la saison 2011/2012, l’Ecole des Cadres de la Ligue du Lyonnais d’Aïkido s’est délocalisée pour la 2è année hors des murs de la rue Pierre Delore.

La saison dernière, un club de l’Ain (Mont-ceaux) et 2 clubs du Rhône (La Mulatière et Meyzieu) se sont proposés pour accueillir une École des Cadres délocalisée.L’idée directrice qui a motivé la mise en place d’Ecole des Cadres délocalisée est de favoriser la pratique de l’Aïkido au sein de la Ligue du Lyonnais en apportant à la fois un soutien technique et pédagogique aux clubs, qui, soit pour des raisons d’éloignement, soit pour des problèmes de disponibilités, ont des difficultés à participer régulière-ment aux Écoles des Cadres habituelles. L’autre intérêt de l’Ecole des Cadres déloca-lisée est de renforcer les liens entre le club organisateur qui accueille et les pratiquants des clubs alentours qui sont invités à partici-per à l’activité technique.

Depuis sa création, l’Ecole des Cadres dé-localisée consiste en un cours de 3 heures, généralement programmé un samedi ma-tin (d’autres horaires sont bien sûr envisa-geables selon les possibilités des clubs). L’encadrement est assuré par un duo de pro

fesseurs 4ème, 5ème dan, DE, BE ou BF, membres de l’Équipe Technique Régionale.Enfin, outre le travail technique et pédago-gique, un moment d’échange est prévu à la fin de chaque cours afin de répondre aux questions et/ou demandes d’informations (techniques, pédagogiques, législatives, or-ganisationnelles...) des participants.

L’accueil très favorable que reçoit cette formule depuis sa création va normalement conduire le département technique de la LLAB à proposer pour cette nouvelle saison 2014/15 trois Écoles des Cadres délocali-sées. Les clubs intéressés, sont invités par la voie de leur président à se manifester auprès de la LLAB le plus tôt possible en raison des plannings déjà très chargés.

Hubert AUDRA ;Chargé d’Enseignement Régional de la Ligue du Lyonnais.

Philippe Montagnier, un des membres de l'équipe pédagogique du Lyonnais.

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JAPAN TOUCH

FAMILLE ALLOUIS 3 GENÉRATIONS DE PRATIQUANTSDANS LE LYONNAIS.

LA RELÈVE EST ASSURÉE ...

La manifestation "Japan Touch" (organisée par l’association culturelle ASIEXPO) s’est déroulée le samedi 30/11 et dimanche 01/12/2013 à Eurex-po-Chassieu. Cette manifestation a connu un très vif succès avec la venue de plus de 19000 visiteurs.La "Japan Touch", c'est 10000 m2 dédiées à la culture japonaise avec un espace "arts martiaux traditionnels" La Ligue du Lyonnais-FFAB, pour la promotion de ses clubs, s’est rendue disponible pour cet évènement :

• Par la tenue d’un stand (équipe de 3 personnes qui s’est relayée par demi-journée).• Par des séances d’initiation au public de 30 mn toutes les deux heures.• Par une démonstration chaque jour animée par Hubert AUDRA.Nous avons reçu sur notre stand, beaucoup de visi teurs pour des renseignements sur l’aïkido et no-tamment avons enregistré les coordonnées de

10 personnes souhaitant s’inscrire dans un club.Grâce à toute l’équipe présente sur ces 2 jours, la Ligue du Lyonnais a bien été active au ren-dez-vous. Comme toute première participation, il y a toujours des enseignements à en tirer afin d’optimi-ser notre communication pour la prochaine édition.

Jean-Gabriel BRANDO

Article paru dans Le Progrès Ce week-end, l’Aïkido Club de Feyzin a accueilli un stage national de la Fédération Française d’Aïkido et de Budo (FFAB) au dojo du Cosec. Ce stage technique a rassemblé près de 85 cadres, chargés d’enseignement nationaux et régionaux, considérés comme les plus hauts gradés de la Fédération. "C’est principalement un temps d’échanges constructifs

autour de la pédagogie et de la tech-nique, suivi d’une session de mise en pratique", précise Pierre Grimal-di, président de la FFAB, qui ajoute que le but est de "porter le même message" au sein de la Fédération et d’établir des "objectifs communs partagés".

Stage CEN - CER à FEYZIN

Le père, Jean Allouis, pratiquant de la premère heure en compagnie de son fils Didier qui ont tous les deux pratiquer l'aïkido avec Bernard George Batier et du petit fils Alexandre sur le tatami de Club de l'ARA rue Pierre Delore Lyon 8e.

Les cours animés par Didier Allouis sont tous les jeudi de 9h à 20h30 au dojo de l'Ara.

L’info ...pour les pratiquants

Prochaine édition : les 8 et 9 novembre 2014 même lieu : Eurexpo Lyon Chassieu

Nicole Rouet lors d'une séance d'initiation. Jean Marc Fournier, Sébastien Marche et Robert Montabone

Sur la photo : Gilbert Millat Shihan 7e dan CEN avec Marie Christine Vernes 5e dan CEN

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Jeune stagaire dans l'action

Un vif succès rencontré à ce stageCe stage annuel est particulièrement apprécié tant par les jeunes pratiquants que par leurs enseignants.

STAGE HAUTEVILLE : "Une Bonne Année"

L'an dernier, le stage d'Hauteville était consacré à un hommage à Jean Luc Fontaine qui l'avait cré avec Nicole Rouet. Cette année Brahim Si Gesmi prenait la relève.

Comme toujours Nicole et Gérard avaient tout parfaitement organisé : la répartition des cou-chages, les groupes d'enfants et les ensei-gnants qui les suivaient, les tatamis étaient en place et le planning affiché. 206 participants, 157 jeunes et 49 enseignants ou accompa-gnateurs et un planning serré pour permettre 8 heures de pratique sur une journée, du samedi après-midi au dimanche après-midi (+ 2 heures en soirée pour les enseignants et les enfants qui le souhaitent).

Brahim Si Gesmi est un enseignant pédagogue et inventif qui sait retenir l'attention des en-fants. Il porte une grande attention au salut, aux chutes et à la pratique ... en silence. Il obtient par l'exemple : peu de mots, des gestes et la dé-monstration de chutes silencieuses et de chutes hors tatami. L'objectif est posé et les enfants veulent tous faire pareil en se demandant com-ment c'est possible.La souplesse et la légèreté sur les appuis, de-bout ou en suari waza. Les enfants s'y essayent mais ce n'est pas le plus facile pour eux, ils se font une petite idée du chemin à parcourir pour arriver à cette mobilité.

Les techniques ou plutôt la technique est dé-composée et chaque geste est répété plusieurs fois puis tout est coordonné et enchaîné, les explications sont imagées (une entrée omote

sur chudan tsuki c'est "faire l'égyptien") et Bra-him fait le uke, attaque et chute, avec un enfant tori. A la fin, tout le monde reproduit, retient et a envie de montrer (deux des enfants de Lissieu qui avaient participé ont voulu que je leur laisse un moment dans le cours du mardi suivant pour montrer un enchaînement de deux techniques apprises à Hauteville). La sécurité toujours, la protection de son corps (chuter toujours en met-tant les deux mains, attention à ses genoux...) et de celui de l'autre, l'attention et la concentration (" les trois yeux"), la prise de conscience de son corps et de l'interdépendance de toutes les par-ties (les chutes avant ou arrière, départ allongé sur le ventre ou sur le dos, sans élan, ont un grand succès). Puis la relation aux enfants : Brahim leur fixe des petits défis (arriver à faire ce qu'il vient de montrer), il les moque gentiment ("la même chose sans grimace ou sans tirer la langue"), pas de cri-tiques (juste la répétition jusqu'à ce que l'enfant retrouve ce qui lui a été montré) et des encoura-gements et des félicitations. Pas de temps morts, beaucoup d'énergie toujours, mais une bonne gestion des temps d'observation et des temps de pratique.

Tout cela donne une ambiance de travail concen-trée et en même temps souriante et gaie. Pour tout vous dire, j'ai retrouvé un peu de l'ambiance des stages de Maître Tamura (et ses chutes silen-cieuses). Un professeur qui ne montre pas sa vir-tuosité mais son travail et son plaisir à pratiquer et les pistes pour avancer... le tout avec le sourire.

Danielle GODARD Présidente et Enseignante au club de Lissieu.

Démonstrations sous l'œil expérimenté de Nicole Rouet

Merci à tous les enseignants présents pour le bon déroulement du stage.

Merci à tous les enseignants présents pour le bon déroulement du stage.

RÉSULTATS D’EXAMENS FFAB - 2013/2014

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Dans tous les cas de figure, traumatique ou non, il est souhaitable d'apprécier la situation, d'isoler le blessé, désigner 2 personnes pour s'occuper de lui, éloigner les autres et de ne pas le laisser reprendre l'entraine-ment, voir appeler les secours au moindre doute (le 15 peut en outre vous fournir de précieux conseils). S'il ne se sent pas bien, il faut l'allonger avec les jambes surélevées et le couvrir pour le réchauffer. On ne le laisse pas se rendre seul dans les vestiaires, et s' il va aux toilettes, on lui demande par moment si tout va bien. En cas de perte de connaissance, outre ces 2 précautions, vérifier le pouls carotidien, et le mettre en position latérale de sécurité (sauf en cas de trauma-tisme du rachis cervical). Le cas heureusement rare d'arrêt cardio-respiratoire est détaillé plus loin. Les pertes de connaissance vraies doivent être invento-riées en milieu médical.

1) Pathologies traumatiques simplesCe sont les plus fréquentes : luxation, entorse, fracture...Les lésions de cette nature sont rarement graves dans notre discipline; une immobilisation avant d'emmener le blessé au centre médical est souhaitable. Une tenta-tive pour dé-luxer une articulation ne l'est pas : laissez cela aux professionnels. Pour les immobilisations, il est bon d'avoir des bandes de gaze et des abaisses langue dans la pharmacie pour immobiliser les doigts. On peut faire la même chose pour un poignet avec un tanto. Il existe des sachets de froid instantané (HYGICARE de chez HYGITEC etc) dont l'application immédiate inhibe la formation des œdèmes et des hématomes, et diminue la douleur. A noter qu'en cas de douleur intense, certains peuvent faire un malaise vagal dont on parle plus loin. En cas de plaie, désin-fection et pansement, voire pansement compressif en cas de saignement important, mais pas de garrot. On évite le contact avec le sang : il faut des gants et du désinfectant dans les pharmacies de Club. En dehors des cas bénins, ne pas hésiter à faire appel aux pom-

piers qui assureront un transport rapide, sécurisé et plus confortable.

2) Pathologies traumatiques gravesBeaucoup plus rares, elles concernent plutôt la co-lonne vertébrale ou le thorax. Les lésions de la colonne peuvent se voir à l'occasion de chutes mal effectuées ou de choc donné sous le menton et provoquant une hyper extension de la nuque. La douleur est localisée à la colonne vertébrale et peut s'accompagner de signes neurologiques ( paralysie, parésie, paresthésies). Au moindre doute, on ne transige pas: immobilisation, maintien de l'axe cranio vertébral et appel des secours en leur précisant le tableau. Les lésions du thorax ( par-fois dans la pratique des armes) peuvent être des fac-tures de côte(s): dans tous les cas, radiographies, avis médical.

3) Pathologies non traumatiquesC'est la perte de connaissance spontanée qui nous intéresse ici : dans l'immense majorité des cas, il s'agit de malaise hypoglycémique ou vagal (parfois post traumatique) avec sueurs, pâleur, tremblements, troubles de la vision. La perte de connaissance est incomplète et assez brève et la récupération com-plète (avec absorption de sucre si possible) est la règle en quelques minutes. Dans de rares cas, il peut s'agir d'un arrêt cardio-respiratoire vrai, le plus souvent d'origine cardiaque. Il faut alors faire une Réanimation Cardio Pulmonaire (RCP). Il faut qu'une personne commence le massage cardiaque (90 à 100 impulsions par minute), une autre appelle les secours, et une troisième amène le défibrillateur si il est accessible. Il n'y en a pas partout, mais on en trouve de plus en plus dans les installations spor-tives et il existe une application sur Smarphone qui les répertorie. Il est souhaitable de le repérer en début d'année et de signaler son emplacement à tous les membres du Club.

CONDUITE A TENIR EN CAS D'URGENCEJean-Pierre Blanchard, Responsable de la Commission Médicale

BREVET FÉDÉRAL - FFABBenbarek Mustapha (AS Caluire) Genevois Roger Gros Olivier (Maison Jarezienne pour Tous)

Bernizet Anthony (Club de Sennecey (DS) Nicolas Ralph (Aïkido Club d'Irigny) Martinez Gérard (Aïkido Club d'Irigny)

Bruno Fabien (MJC St Rambert) De Almeida Valmon (Aikidojo Stéphanois) Ramon Guendal (Aïkikaï du Rhône)

SHODAN 1er Dan CSDGEMallen Romain (Aïkido Club de Feyzin) Michel Philippe (Aïkido Club de Feyzin) Alexendri Pascal (Patronage Laïque de Craponne)

Bely Arnaud (MJC Villeurbanne) Calendrino Guillaume (St Symphorien d'Ozon) Constentin Stéphane (Aïkido Club de Vaulx en Velin)

Couturier Florian (St Symphorien d'Ozon) Freh Frédéric (Aïkido Club de Vaulx en Velin) Lagoudakis Laurent (Aïkido Club de Vaulx en Velin)

Leschelet Clément (Aïkido Club St Denis Les Bourg) Neuville Marion (St Symphorien d'Ozon) Prost Jean Christophe (Aïkido Club St Denis Les Bourg)

Romain Mathieu (MJC St Rambert) Gisèle Peynaud (Aïkido Club d'Irigny)

NIDAN 2e Dan CSDGEBlanchot Alex (Aïkikaï de Belleville) Norbert Rey (Aïkido Club Arbreslois) Turpault Sylvain (CS DOUA)

Bourchenin Bernadette (AS Caluire) Sanlaville Laurent (Aïkido Club de Vaulx en Velin)

SANDAN 3e DAN CSDGE

Bonnet-Gonnet Irène (La Maison de Papier) Chaffurin Nicolas (Aikikaï du Rhône) Philippe Fabien (CORPS)

Rey Norbert (Aïkido Club Arbreslois) Russo Salvatore (La Maison de Papier) Sazalan Gökay (SESLM La Mulatière)

Souche Nicolas (CS La Doua) Taret Guy (Aïkikaï de Lyon)

Le défibrillateur est un outil simple et très bien conçu qui, dès l'ouverture de sa boîte, vous guide vocalement dans les actes à effectuer et ne délivre de choc électrique que si il constate que c'est nécessaire car il enregistre l'activité cardiaque : vous n'avez pas de décision à prendre, il s'occupe de tout.Le massage cardiaque permet de faire face en attendant le défibrilla-teur stocké sur place ou amené par les secours : La respiration (ou ven-tilation) artificielle par bouche à bouche est secondaire par rapport au massage cardiaque qui lui est primordial. Le mieux est qu'une deuxième personne fasse 2 insufflations toutes les 30 compressions. Au bout de 1,5 minute à 2 minutes, arrêt du massage, recherche rapide de signes de reprise (respiration spontanée, toux), si c'est le cas, mise en position laté-rale de sécurité. Si il n'y a pas de signe, reprise du massage en attendant les secours. La crise d'épilepsie (ou comitiale) est typique: perte de connais-sance brutale avec convulsions, perte des urines : on appelle les secours et en attendant leur arrivée, on essaye de l'empêcher de se mordre la langue (avec une compresse roulée en boule par ex.)

Félicitations à

tous nos diplômés

des sessions

2013 - 2014

Nicole Rouet Yodan 4e Dan

(L'ACSSO St Symphorien d'ozon)

Jean Gabriel Brando Yodan 4e Dan

(AS Caluire)

Christian Rivière Godan 5e Dan

(MJC Villeurbanne)

Gérald Polat Rokudan 6e Dan

(Aïkikaï de Lyon)

L’info du ...Des Pratiquants

Prochaine formation : le 8 novembre 2014 à l'ARA de 9h30 à 12h. Défribillateur et premiers gestes de secours à la personne

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RHÔNE Ville PRESIDENTS Contact Courriel

AIKIDO CLUB ST DENIS LES BOURG St Denis-les-Bourg PROST Jean-Christophe 06 76 01 57 06 maria.prost0758@orange.fr

AIKIDO DE JASSANS Jassans LOUIS Roger 06 88 30 07 74 rlouis@orange.fr

AIKIDO CHATILLONNAIS CHâtillon sur Chalaronne REY Antoine O6 07 65 41 62 aikido.chatillon@yahoo.com

AIKIDO CLUB DE MARBOZ Marboz TALAGA Michel 06 84 19 69 92 michel.talaga@viveole.net

AIKIDO MIRIBEL Miribel LOMBREZ Pierre 06 09 95 28 70 aikido.miribel@laposte.net

AIKIDO CLUB DU BUGEY Belley DEVOS Serge 06 95 87 68 85 aikibell@gmail.com

AIKIDO DES 3 RIVIÈRES Montceaux MOREL Loïc 06 70 79 05 63 sebastien.marche@bbox.fr

MJC LE TRAIT D'UNION Reyrieux 04 74 00 13 39 culture.mjcreyrieux@orange.fr

AIKI CLUB CHÂTILLONNAIS Châtillon en Michaille TOUALBIA Radouan 06 22 05 62 19 aikiclub-chatillonnais@yahoo.fr

AIKIDO CLUB DU PAYS DE GEX Ferney Voltaire APPEL Marc 06 14 70 73 21 marc.appel@orange.fr

AIKIDOJO STEPHANOIS St Etienne GIULIANA Gaëtan 06 01 92 41 94 contact@aikidojo.stetienne.org

AMICALE LAÏQUE DE BEAULIEU St Etienne PERNET René 04 77 25 41 01 al.beaulieu@wanadoo.fr

MJC VILLEURBANNE Villeurbanne LUCAS Jean-Claude 04 78 84 84 83 direction-mjcv@mjc-villeurbanne.fr

MJC LOUIS ARAGON Bron

AIKIKAI de BELLEVILLE Belleville sur Saône MATRAY Denis 06 30 28 01 27 claude-mader@orange .fr

AS CALUIRE Caluire et Cuire BRANDO Jean Gabriel 06 77 80 92 18 jeangabriel.brando@gmail.com

MJC St RAMBERT Lyon CAURA Lionel 06 81 41 56 80 mjc@mjcstrambert.info

AIKIKAI DU RHONE St Priest RAMON Jean-Marc 06 87 88 09 79 aikikairhone@hotmail.fr

CS La DOUA Villeurbanne TURPAULT Sylvain 06 98 59 49 05 aikido.doua@free.fr

AIKIDO CLUB DE ST SYMPHORIEN D'OZON St Symphorien d' Ozon ROUET Nicole 06 70 41 78 82 nicolegerard44@free.fr

AIKIDO MEYZIEU Meyzieu VELARDO Pascal 04 78 67 72 64 fjep.aikido.meyzieu@free.fr

AIKIDO CLUB de VAULX en VELIN Vaulx en Velin CAPRA Roger 06 13 45 16 83 rogercapra@free.fr

CENTRE CULTUREL SPORTIF PAUL BERT Lyon LEKOUARA Abderahmane 04 72 33 64 12 plvpb.aikido@laposte.net

AIKIKAI DE LYON Lyon POLAT Gérald 04 78 85 74 21 gerald.polat@wanadoo.fr

MJC NEUVILLE Neuville/Saône MARQUEZ José 04 78 91 27 28 mjcneuville.direction@wanadoo.fr

AIKIDO CLUB IRIGNY Irigny LEVASSEUR Philippe 04 74 53 42 99 aikiirigny@free.fr

CORPS AÏKIDO Vénissieux MONTABONE Robert 06 76 69 06 35 rmontabone@free.fr

C.L.A.T Villeurbanne TURPAULT Sylvain 06 98 59 49 05 aikido.doua@free.fr

SESLM LA MULATIÈRE La Mulatière PASCAL Gérard 0478 50 90 96 seslm.aikido@gmail.com

AIKIDO CLUB DE FEYZIN Feyzin ALLONNEAU Jean-Marc 06 08 52 73 06 feyzin.aikido@free.fr

AIKIDO CLUB du BEAUJOLAIS Villefranche/Saône MOREL Martial 06 45 51 54 33 marmorel@wanadoo.fr

RILLIEUX ARTS MARTIAUX Rillieux la Pape FERREIRA Olivia 09.50.43.07.38 cneves69@gmail.com

ARTS ET LOISIRS (ARA) Lyon PRADINE Pascal 06 72 82 32 29 m.aubry1@orange.fr

LA MAISON DE PAPIER Caluire PAUGET Gilles 06 25 37 02 37 gilles.pauget@wanadoo.fr

PATRONAGE LAÏQUE D'OULLINS Oullins HERNANDEZ Roland 04 78 51 53 21 ploullins@free.fr

MAISON JARRÉZIENNE POUR TOUS Soucieu en Jarrest DEVIF Brice 04 72 31 60 42 brice.devif@ec-lyon.fr

ASC DES MONTS D'OR Lissieu GODARD-LIVET Danièle 06 07 75 03 85 danielegodardlivet@gmail.com

LA FARANDOLE St Just d'Avray BARRAL Romain 06 69 39 52 06 romainbarral@live.fr

AÏKIDO CLUB ARBRESLOIS L'Arbresle LOPACZAK Alain 06 07 89 61 46 aikidoarbreslois@free.fr

LYON MEISHIN KYUDOJO Villeurbanne MASSON Frédéric 04 78 80 24 68 kyudo.lyon@free.fr

AÏKIDO CONFLUENCE Lyon 2e DUMOULIN Marion 06 69 92 33 62 dumoulin.m@gmail.com

AÏKIDO CLUB DE CESSY Cessy PACALET Jean Pierre 06 48 07 36 16 aikido.club.cessy@gmail.com

Clubs LLAB - La ligue du Lyonnais FFAB regroupe 1527 licenciés répartis dans 44 clubs

Disponible auprès de la Ligue du Lyonnais d’Aïkido et de Budo-FFAB, 44 rue Pierre Delore, 69008 Lyon (chèque libellé à l’ordre de LLAB)

Descriptif :- Format 10,5 x 14,8 cm- Couverture Toile Gris Anthracite contre-collée sur carton avec 2 coins métalliques rouges- Pochette cristal en 3e de couverture- 56 pages intérieures (disposition pour 30 saisons sportives)

Passeport de luxe : 10€

PLANNING DES STAGESDU 1ER AU 30 SEPTEMBRE 6 & 7 SEPTEMBRE 13 & 14 SEPTEMBRE 20 & 21 SEPTEMBRE / ARA 27 & 28 SEPTEMBRE

Journées portes ouvertes FFAB

Stage de préparationSaison 2014-2015 Intervenants LLAB

9h00-12h00

Assemblée Générale L.L.A.B. Lyon

4 OCTOBRE - ARA 11 & 12 OCTOBRE - ARA 18 & 19 OCTOBRE 25 & 26 OCTOBRE

E.D.C. (1) : 9h - 12hFormation enseignements

jeunesStage jeunes : 15h - 17h

E.D.C. (2) : 9h - 12hG. POLAT - C. RIVIÈRE

Stage de Base 1 à Villefranche

A. DUFFOURS M. DUMOULIN

Examen CQP Bras

1ER & 2 NOVEMBRE 8 & 9 NOVEMBRE / ARA 15 NOVEMBRE - ARA 15 & 16 NOVEMBRE 22 & 23 NOVEMBRE

Formation DEFIBRILLATEURet 1ER GESTES DE SECOURS À LA PERSONNE- 9h30-12h

E.D.C. (3) : 10h-12hJacques BARDET CEN FFAB

Stage NATIONALJacques BARDET CEN FFAB

Irigny AM / Matin

Assemblée Générale F.F.A.B.

6 & 7 DÉCEMBRE 13 & 14 DÉCEMBRE 20 & 21 DÉCEMBRE 27 & 28 DÉCEMBRE

BF - Formation (1)R. DUFFOURS - C. RIVIÈRE

E.D.C. (4) : SHUMEIKANH. AUDRA - Y. SPENLE

P. MONTAGNIER

3 & 4 JANVIER 10 & 11 JANVIER 17 & 18 JANVIER 17 & 18 JANVIER 24 & 25 JANVIER 30 & 31 JANVIER

Stage de BASE 2M.BOUZON - N.SEGUIN

Saint Etienne

Formation continueJUGES & PROFESSEURS

R. DALESSANDRO

E.D.C. (5)Prépa 1 & 2 Dan

X. BOUCHER - M. DUMOULINSam AM / Dim. Matin

BF - Formation (2)Positionnement CQP

R .DUFFOURS - M. GILLET

Stage PROFSMC VERNE - JP PIGEAU

CEN FFAB Vend : jour / Sam : M

31 JANV. & 1ER FEVRIER 7 ET 8 FÉVRIER 14 & 16 FÉVRIER 21 & 22 FÉVRIER 28 FÉVRIER - 1ER MARS

Stage tous niveauxMC.Verne - JP Pigeau

Oullins Sam : AM / Dim : M

Passages GRADESCRAN GEVRIER

1 & 2 DAN le 7/023e DAN le 8/02

4e DAN le 7/02 (sud)

Stage FFABCEN CER - Feyzin

Hommage Mtre TAMURA SHIHAN

7 & 8 MARS 7 ET 8 MARS 14 MARS - ARA 14 & 15 MARS - ARA 21 & 22 MARS 28 & 29 MARS

BF - Formation (3)R.DUFFOURS - H.AUDRA

Stage SENIORS FFABR. TROGNON - Y. SPENLE

(lieu à déterminer)

EDC (6 ) : 10H-12HJACQUES BARDET

CEN FFAB

Stage NATIONALJACQUES BARDET

CEN FFAB - AM / Matin(lieu à déterminer)

Stage régional gradésà partir du 3e DAN et candi-dats inscrits grade 3e Dan

Matin et AM(lieu à déterminer)

Stage jeunes HAUTEVILLE

B. SIGUESMI - CEN FFAB

4 & 5 AVRIL 11 & 12 AVRIL 18 & 19 AVRIL 25 & 26 AVRIL

E.D.C. (7)Prépa 1er & 2e Dan

C. RIVIÈRE - P. MONTAGNIER

Stage BASEG. POLAT - JP. BLANCHARD

Chatillon s/Chalaronne

1ER 2 ET 3 MAI 8 MAI 9 & 10 MAI - ARA 16 & 17 MAI 23 & 24 MAI

MTRE YAMADA SHIHANBourgogne

EDC : (8) - BIFAA. DUFFOURS - H. AUDRA

BF - ExamenR. DUFFOURS

+ ÉQUIPE PÉDAGOGIQUE

6 & 7 JUIN 13 & 14 JUIN 23 & 24 JUIN 27 & 28 JUIN

Passages GRADES LYON1er & 2e DAN le 7/06

Passages GRADES3e DAN le 14/06 St Symphorien

4e DAN le 13/02 Paris

YAMADA SHIHAN Mardi et Mercredi(dates à confirmer)

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En cas de modification une version téléchargeable sera mise sur le site de la coordination

Depuis quelques années, les professionnels et simples amateurs de sabres Japonais ont vu de nombreuses personnes leur pro-poser à la vente ou à l'expertise des katanas de qualité conster-nante. La réponse étant que leur valeur est nulle, on se doit de leur donner des explications.La vente sur le net, aux enchères ou non, est inondée de faux, grossiers ou non, souvent venant de Chine.Ces faux étaient au début assez grotesques, le Same (peau de raie) de la poignée était en plastique, le Mekugi (clavette en bam-bou fixant la poignée) était remplacé par une vis. Les équipe-ments (Tsuba, Menuki, Fuchi, Kachira) étaient grossiers. L'acier de la lame était consternant: lame de ferraille polie à la machine avec des crevasses et une ligne de trempe faite à l'acide. Ils ont un peu évolué, mais on trouve toujours un Same bidon, une poignée grossièrement cylindrique, avec un tressage en synthé-tique, et les Tsubas (etc.) sont moins grossiers, mais restent ap-proximatifs, en laiton coulé en série.La lame fait un peu plus vraie, mais on n'y trouve pas de "grain" (Ji Hada), en lignes ou en aspect de ronce de noyer ou de veine de bois. La ligne de trempe (Yakiba) ressort de façon criante sur le fond général, et la forme, souvent ondulée, en est anormale-ment régulière. La soie n'est pas oxydée, et le trou de la clavette est bien rond, fait à la perceuse: les trous anciens sont un peu irréguliers. Pour suppléer à l'absence de grain, les faussaires utilisent parfois une sorte de Damas de mauvaise qualité, à la surface irrégulière. On observe depuis quelques temps des imi-tations de grains plus subtils, obtenus par de l'apposition d'acide. Si vous avez déjà vu de vrais sabres, la différence est évidente.En fait, le point est là: il faut observer plusieurs sabres, à plu-sieurs occasions avant d'acheter. L'expérience dans ce domaine n'est pas facile à acquérir, mais il existe des vendeurs en France

qui sont de confiance, spécialisés (j'insiste sur ce point), que l'on peut rencontrer dans les bourses aux armes ou dans leur magasins et même des clubs d'amateurs ou on peut apprendre ou rencontrer de vrais connaisseurs. Il existe sur le Net des mar-chands dignes de confiance, au Japon et au USA, et leurs lames peuvent être accompagnées d'un certificat (Origami) délivré par la NBTHK. Citons CHOSHUYA, SEIKODO, TSURUGINOYA, AOI ART, d'autres existent, mais attendez vous à des tarifs assez élevés. La maison Christie's organise de temps en temps des ventes thé-matiques, et on peut enchérir à distance.Passons maintenant à des points plus délicats. On peut trouver des katanas récents forgés pour la coupe ou le iai do ailleurs qu'au Japon. Ce ne sont pas des faux, comme les Iai to, ils sont vendus pour ce qu'il sont des sabres d'entrainement de type ka-tana (mais certains sont assez chers).Les sabres de la 2ème guerre mondiale, ne sont pas tous des sabres forgés. Ceux ci ne sont pas des faux non plus, ils ont une valeur historique, mais ce ne sont pas des sabres traditionnels.Pour finir ce rapide survol, signalons qu'il existe des vrais\faux ! Soit une fausse signature prestigieuse apposée sur un vrai sabre d'un forgeron de moindre valeur, parfois il y a des siècles, soit la partie de la soie comportant la signature découpée en demi épaisseur et ressoudée à la place de l'originale. Cette arnaque ne concerne que des lames très coûteuses.Pour finir, on peut trouver (c'est rare) des sabres forgés au Japon au 19ème siècle imitant de façon quasi parfaite des lames beau-coup plus anciennes: ce sont des exercices de style, pas de pâles copies, et leur valeur est en générale importante.Quoiqu'il en soit, soyez méfiants, les affaires aux Puces dans ce domaine, ça n'existe plus !

Jean Pierre Blanchard

Directeur de la Publication : Richard Duffours Rédacteur en Chef : Jean Gabriel Brando Rédaction et relecture : Gérald Polat, Pierre Michel Peyneau, Gérard Pascal.Conception et réalisation : Jean Gabriel Brando, César Cipolla.Photographies : Gilbert Girard, Jean Gabriel Brando, César Cipolla, Roland Hernandez.Imprimé par CAPITOULS

BULLETIN N°2 OCTOBRE 2014Pour toutes remarques ou suggestions concernant ce magazine, n'hésitez pas à nous contacter par mail à l'adresse suivante : actullab@gmail.com

Coordination Rhône-Alpes : http//www.aikido-ffab-ra.org Site Officiel de l'Ecole Nationale d'Aïkido : www.ena-aikido.com ENA : Ecole Nationale d'Aïkido - 83149 BRAS

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LES FAUX SABRES DE COLLECTION

Généralités :• Propreté des pratiquants et des tenues, ongles courts.• Absence de bijoux et de piercing.• Port de zoris pour se déplacer du vestiaire jusqu’au tatami.• Vérification de la propreté du tatami et de son approche, la présence de douches et leur état.

Au dojo :Pour mémoire, délivrance de la licence sous réserve de la pré-sentation d’un certificat médical de non contre indication à la pratique de l'aïkido dont une copie sera conservée par le diri-geant du club. Attention, le certificat doit dater de moins d’un an tout au long de la saison.Prévoir :• Un téléphone avec numéro d’urgence.• Une trousse de secours• La liste des pratiquants avec le numéro de téléphone de la personne à prévenir.

En stage :Pour mémoire, nécessité de vérifier le certificat médical de non contre-indication à la pratique de moins d’un an, sous forme de tampon sur le passeport ou de document papier. Le médecin de ligue peut être sollicité pour toute information

concernant l’organisation de la couverture sanitaire du stage. Il est recommandé de repérer les médecins participants, de leur demander si ils sont d’accords pour être sollicités en cas d’ac-cident.

PRÉVOIR AU MINIMUM :• Un téléphone avec numéro d’urgence.• Une trousse de secours.Pour les stages fédéraux ou internationaux :• Informer le centre de secours le plus proche de la manifes-tation.• prévoir un brancard pour sortir du tatami un blessé (par un mé-decin ou secouriste avec toutes les précautions qui s’imposent), attendre les secours sur le côté).

Lors du passage de grade :Nécessité de vérifier le certificat médical de non contre-indica-tion de la pratique en examen datant de moins d’un an sous forme de document papier. L’organisation de la couverture sanitaire du stage incombe au président de la ligue organisatrice, il doir prévoir au minimum :• Un téléphone avec numéro d’urgence.• Une trousse de secours.

CONTENU MINIMAL DE

LA TROUSSE DE SECOURS :• 1 désinfectant type hexomédine ou bétadine.

• Des pansements de plusieurs tailles.

• Des bandes de contentions type élastoplaste.

• Des bandes fines nylex.

• Des compresses.

• Une paire de ciseaux.

• Un spray de froid ou poche glaçante.

• Quelques sucres.

• Quelques paires de gant à usage unique.

A ajuster en fonction du nombre prévu

de participants.

Encadrement sanitaire de la pratique de l’Aïkido