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Fondation
pour les Enfants
de l’Équateur 4409, rue St-Hubert, Montréal, QC H2J 2X1
Tél. 514-525-4920
[email protected] www.fondation.enfants.equateur.org
Bulletin Automne 2010
Les activités et les imprévus ne manquent pas à la Mission
La Mission de Pascuales, est toujours grouillante d’activités et d’imprévus. C’est à travers ce
bouillonnement du quotidien que sa durée se confirme, souci majeur des fondatrices.
À cause de leur âge et de leur santé, les religieuses prévoient un retour au pays en 2011. Il
fallait donc assurer les cadres futurs de la gestion et de l’administration.
Aujourd’hui, des rubriques vous informeront des événements récents dont certains sont liés
au développement futur. Nous en faisons état dans ce bulletin.
Une large part du bulletin sera consacrée au Centre pour Femmes. La plupart des
participantes sont des mères et leur évolution personnelle est essentielle, pour elles d’abord
et aussi pour leur famille! Nous souhaitons que beaucoup de nos donateurs s’intéressent à
l’épanouissement auquel elles ont droit. Leurs témoignages ne manqueront pas de vous
convaincre du sérieux de leurs efforts.
En vous écrivant nous sommes toujours conscients de votre participation active dans la
réalisation de ce projet; c’est en quelque sorte votre projet par vos dons, votre intérêt et
votre soutien de mille façons. À date, la Mission est une réalisation totalement québécoise à
laquelle vous ne devez pas minimiser votre apport.
Ce bulletin sera notre seul contact avec vous avant la belle fête de Noël et le nouvel an.
Comment ne pas vous souhaiter un regard serein sur l’année qui tire à sa fin, une
reconnaissance pour les bienfaits reçus et une confiance profonde en la nouvelle année.
Nous fêterons la naissance du Libérateur venu nous dire et nous redire que Dieu est Amour
et rien que Amour et qu’il est tout proche de notre vécu quotidien.
Peut-être que l’occasion de Noël serait propice pour intéresser une personne de notre
entourage à faire un don ou à parrainer une mère, un enfant, se faisant à elle-même une
joie parfois inattendue!
Sœur Marie-Thérèse Bourque
Présidente.
Mot de la Présidente,
JOYEUX NOËL
et
BONNE ANNÉE !!
Notre arbre de Noël au Musée des Beaux
Arts à Montréal en 2009.
L’AVENIR ET LA GESTION DE L’OEUVRE
Le départ prochain des religieuses a suscité un remaniement des cadres de la
gestion et de l’administration de la Mission.
Nous savons déjà que la Mission est incorporée sous le nom de Corporation
des Sœurs de Miséricorde de Pascuales depuis 2002.
Le Conseil d’Administration a augmenté à 10 le nombre de ses membres tout
récemment, sur les exigences des autorités gouvernementales; 4 membres
sont des femmes. Toutes et tous sont reconnus pour leurs valeurs et leur
engagement social.
Le personnel des deux œuvres de la Mission : Centre pour Femmes et
garderie éducative est complètement équatorien, stable et compétent.
Un directeur général est en place depuis deux ans, après avoir été adjoint de
la directrice, Sr Jeannine Vallières durant trois ans.
Le retour des religieuses ne change en rien l’engagement des Sœurs de
Miséricorde de Montréal et de la Fondation. Une collaboration étroite est déjà
établie avec les nouveaux administrateurs; le président et deux autres
membres sont venus nous rencontrer à la mi-octobre.)
MARINS CANADIENS À PASCUALES ! La Mission Miséricorde devenue Mission Rosalie Cadron, est maintenant
connue dans plusieurs provinces du Canada! Vous riez? C’est un événement inattendu et très drôle qui en est la cause. Dernièrement
l’Ambassadeur canadien à Quito, capitale de l’Équateur, appelle à la Mission disant qu’un navire canadien est mouillé au port de Guayaquil
pour quelques jours et que les marins voudraient aider une œuvre par des travaux humanitaires. L’offre est acceptée puisque la route
encerclant le Centre de Développement Infantile baigne dans l’eau et la boue depuis plusieurs mois et la Ville, alertée, promet des travaux
en réfection au cours de 2011!! Alors l’Ambassade canadienne appelle la Ville pour emprunter des instruments. Les représentants de la
Ville, piqués, envoient immédiatement des ouvriers et de la machinerie lourde, en pleine fin de semaine, pour faire les travaux. Donc nos
marins n’ont rien à faire. Ils sont arrivés au nombre de 60, dans trois gros autobus! Qu’à cela ne tienne! On sort la peinture et les
pinceaux. Dans un temps record on rafraichit les murs de la Mission et de l’École St-Jean Batiste lesquels sont lamentablement défraichis.
Les marins, issus de plusieurs provinces du Canada, sont émerveillés des bout d’choux qui montrent leur savoir dans un petit sketch!
L’Ambassadeur lui même, M Andrew Shisko était sur place avec son assistante. Il fut agréablement surpris de voir cette œuvre
canadienne en sol équatorien. Belle occasion de faire connaître l’œuvre ! (Voir photos page 2.)
Lors de la visite des équatoriens, de gauche à droite
Sr Bernadette Gauthier, Sr Rachel Demers, Sr
Jeannine Vallières, María Lorena Núñez. Debout : M.
André Franche, Sr Lucie Lebeau, M. Germán
Martínez, M. Agustín Barrios, Sr Marie-Thérèse
Bourque M. Yves Poiré et M. Rafael González.
CENTRE POUR FEMMES MÈRE ROSALIE (Première partie)
Un peu d’histoire (repris du bulletin Printemps 2001)
Nous sommes en 1994, dans un bidonville avoisinant la ville de Guayaquil, en Équateur, plus précisément à Pascuales. L’Abbé Maurice Roy, fondateur d’un orphelinat à Pascuales, se sentait impuissant devant les besoins des femmes qui élèvent, seules, leur famille, et ce dans une extrême pauvreté. Les monoparentales
sont très nombreuses à Pascuales et les services pratiquement inexistants. Les sœurs de Miséricorde ayant comme mission originele d’aider les mères chefs de famille se sont senties interpellées. Elles sont quatre, la plus jeune a 65 ans, l’ainée en a 72. Elles ont peu ou pas d’expérience de missionnariat mais elles ont toutes une longue expérience d’engagement sociale et un cœur bien accroché. Quel est leur projet concret? Elles se défendent bien d’en avoir un… Elles veulent se
solidariser avec les mères en situation de survie… Elles comptent les aider à se regrouper pour partager et trouver ensemble des chemins de mieux-être. Et voilà qu’après quelques semaines d’investigation des lieux, plusieurs mères se réunissent régulièrement à ce nouveau couvent des religieuses, précisent davantage leurs besoins et font des petits projets dont le premier est un bazar destiné à ramasser quelques sous pour une future garderie car elles devront travailler pour tenter de « rejoindre plus ou moins les deux bouts ».
En 2001, deux ans après l’arrivée des religieuses, une garderie moderne accueille chaque jour 30 enfants de 0 à 5 ans et un centre de formation pour femmes a vu le jour, où les mères mettent à profit leur potentiel et se donnent une formation technique de base. Le plus remarquable est que le personnel engagé est totalement équatorien et
compte 12 salarié(e)s presque exclusivement composé de femmes. La relève est en place et bien formée! Ces femmes sont riches d’intelligence et de talents qui ne
demandent que des conditions favorables pour s’exprimer. Les religieuses, en somme, n’ont été que des catalyseurs pour favoriser ces initiatives. Elles ont également été des intermédiaires pour attirer des dons et des subventions du Nord et du Sud. C’est par la Fondation que ces Sœurs comptent assurer la continuité des services offerts aux femmes de Pascuales; sans elle, l’œuvre ne survivra pas. (.. à suivre…)
« Être Solidaire, c’est Bâtir la Paix »
Témoignage de réussites
Témoignage de réussite
« J’ai 3 enfants. Je fréquente le
Centre pour Femmes Mère
Rosalie depuis 4 ans. C’est une
très belle œuvre. Là bas j’ai pris
des cours en bijouterie et
artisanat et je vends mes
produits pour aider ma famille.
J’ai participé aux ateliers de
« petite entreprise » pour mieux
gérer la mienne et donner plus
d’attention à ma clientèle. Avec
tout ce que j’ai appris, j’ai eu des
bons revenus. » Sra. Monserrate
Macías.
Merci au Centre pour Femmes !
« Je fais partie du Groupe de Prières Mère Rosalie. Je
connais les Sœurs de Miséricorde depuis 6 ans avec
lesquelles j’ai pris des cours de peinture et des cours
d’infirmière pratique. Tout ce que j’ai appris dans l’atelier de
peinture je l’ai montré à ma fille. Dans le cours d’infirmière
pratique j’ai appris à donner des injections et à donner les
premiers soins. Ça m’a servi quand nous avons eu un
accident. Ma fille a survécu grâce à Dieu et aux
connaissances acquises dans ces cours. J’ai suivi des
ateliers pour bien gérer mon petit magasin qui est
maintenant à la charge de ma fille. Elle participe au Groupe
des Jeunes Esperanza et Solidarité. »
Sra Clemencia López (dans son magasin)
MARINS CANADIENS À PASCUALES : MERCI !!
URGENCE! URGENCE! URGENCE! Le Centre pour Femmes de la Mission Rosalie Cadron
a besoin de vous à fin d’embaucher une responsable
compétente pour le développement des services dont
le but est l’employabilité de ces femmes.
Le salaire prévu dans ce pays est de 150$ par
semaine.
Qui est intéressé à aider ces femmes appauvries, qui
sont aussi des mères, à acquérir une certaine
autonomie financière?
Toute contribution sera essentielle et très appréciée.
Nous vous remercions
INFO CONCERT (mai 2010) Nous remercions chaudement Mme Claudette Viau, M Yves Garant, organiste, Mme Caroline Chéhadé , violoniste et les citoyens de Lachine.
Après avoir lu le bulletin, j’aimerais devenir ami donateur de la
Fondation pour les Enfants de l’Équateur
Nom : ____________________________________________________________
Adresse : _________________________________________________________
Ville : ______________________________ Code postal : ___________________
Tél.: ___________________ Courriel :__________________________________
Voici ma contribution :__________________ N.E. : 865366884 RR 0001