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Le cantou des associations Dim. 20: Rifle à 15h00 salle polyvalente (parents d’élèves)
Lun. 28: Omelette de Pâques salle polyvalente (Sapeurs-
Pompiers de Caudiès)
AVRIL: Ven. 15: Chasse aux œufs, chasse aux trésors (école de Caudiès)
Dim. 24: Rifle de Pâques à 15h00 salle polyvalente (Sapeurs-
Pompiers de Caudies)
Caudiès fait la fête Calendrier des manifestations :
FEV: Ven. 19: Carnaval de l’école. Défilé dans les rues du village
MARS: Sam. 19: Repas spectacle TANGO chez Marius: initiation à
l’apéritif et démonstration en soirée (Comité des fêtes)
LES ANCIENS COMBATTANTS
VERDUN 1916 « Qui n’a pas fait Verdun
n’a pas fait la guerre ! »
L’exclamation est cou-
rante en 1916 parmi les
soldats français. Dans la
mémoire collective, cette
bataille a un statut ex-
ceptionnel : elle résume
la Grande Guerre, elle en
est le symbole et l’em-
blème.
Le 29 mai prochain, t outes
les communes de France
seront invitées à célébrer le
centenaire de la bataille de
Les activités du CRACS
ont bien démarré, avec
succès, les séances
étaient complètes au
niveau des participants,
les enfants ont pu passer
de bons moments en
exprimant leur créativité.
Les activités se poursui-
vent de 15 à 17h, un
mercredi sur deux :
16/03/16 confection de
paniers poule et cadre
photo en matériaux de
recyclage
30/03/16 jeux de société
avec des membres du
club Amitié Loisirs
LES CRACS ECOLE
Guillemette :La classe de
CP-CE1-CE2
Points + : Les travaux vont
rendre l'école plus jolie.
Elle est photovoltaïque,
l'isolation en bois empêche
le froid de rentrer. Mais
maintenant on a trop
chaud, il faudrait retirer
une épaisseur. Merci pour
la VMC l'air est maintenant
plus propre.
Points - : On entend le
chant des marteaux toute la
journée. On a du mal à
travailler, à se concentrer.
C'est agaçant. La sciure
dehors fait sale.
Gaëlle La classe de CM1-
CM2 et Morgane/ Cla-
risse/ Elsa et la classe des
maternelles Depuis que nous sommes
revenus en Septembre,
notre école a beaucoup
changé car elle est en cours
de rénovation. Nous vivons
donc au rythme des tra-
vaux. Nous avons subi le
doux chant des per-
ceuses, ponceuses et
autres marteaux pi-
queurs. C'était très per-
turbant. Pas facile de se
concentrer dans le bruit.
Une fois, même nous
avons quitté notre classe
car on ne s'entendait
plus. Heureusement
maintenant notre école
est plus jolie, plus mo-
derne, plus propre et plus
écolo. Nous produisons
de l'électricité grâce aux
panneaux photovol-
taïques. En classe, grâce
à l'isolation, aux nou-
velles fenêtres et à la
VMC, nous avons
plus chaud et l'air
que nous respirons
est plus propre.
De plus, dans notre
cour il y avait de gros
engins. Alors on
allait faire les récrés
dans la cour des ma-
ternelles puis après
ça s'est inversé, donc
on ne pouvait plus faire
les jeux qu'on souhaitait.
Mais maintenant tout est
redevenu comme avant
puisque les gros travaux
sont « en pause ». Les
travaux c'est pas drôle,
mais on a quand même
hâte de voir notre école
finie."
13/04/16 initiation à l’Ori-
gami
La section modélisme avec
les adultes a débuté, les
travaux sur la grande ma-
quette du train sont en
cours…
Les enfants qui le souhai-
tent, pourront reprendre le
modélisme à la rentrée des
vacances d’hiver, une
séance d’une heure leur
sera proposée en fin
d’après-midi.
Ceux qui le souhaitent
peuvent se faire inscrire en
Mairie en laissant un nu-
méro de téléphone afin de
pouvoir se mettre d’accord
sur le jour d’animation.
PRIME D’ACTIVITE
Au 1er janvier 2016, la
prime d'activité remplace
le volet activité du reve-
nu de solidarité active
(Rsa) et la prime pour
l'emploi.
Selon l'un des profils
- Vous êtes bénéficiaire
du Rsa. Aucune dé-
marche particulière n'est
à effectuer.
- Vous êtes bénéficiaire
de la Prime pour l’emploi
Verdun.
Votre commune ne man-
quera pas, avec l’associa-
tion des anciens combat-
tants ACPG-CATM, de
participer à ce devoir de
mémoire qui vit le sacri-
fice de 163 000 soldats
français tués en dix mois,
et un total de 370 000
tués, blessés ou disparus.
Le programme des mani-
festations sera diffusé par
les voix habituelles : affi-
chage et publications.
(sans être bénéficiaire du
Rsa).Vous pouvez estimer
vos droits à la prime d’acti-
vité grâce au simulateur en
ligne www.caf.fr .
- Vous n’êtes bénéficiaire
ni du Rsa ni de la Prime
pour l’emploi. Vous pou-
vez dès à présent estimer
vos droits à la prime grâce
au simulateur en ligne
www.caf.fr ou sur l'appli-
mobile "Caf - mon
compte".
AMICALE DES DONNEURS DE SANG
Merci aux 51 béné-
voles qui se sont pré-
sentés le 4 Février
dernier, certains n’ont
pas hésité à laisser
leurs loisirs pour offrir
leur sang ,merci à Da-
niel pour son dernier
don et bienvenue à Lau-
riane, Laure, David et
Tom. Nous vous don-
nons rendez vous le 30
juin pour la prochaine
collecte.
1
Le mot du maire ……………….
Commune de Caudiès de Fenouillèdes
Bulletin d’information municipal
Dans ce numéro :
N°32 1er trimestre - JAN. 2016
Comité de rédaction :
Roland Debat
Agnès Carrere
Serge Vayre
Emmanuel Smagghe
Marine Félix
Chantal Fernandes
Jean-Pierre Fourlon
Le mot du Maire:
Le mot du Maire 1
Les brèves:
Pose des compteurs eau potable 2
L’agence postale communale 2
Contrat Local de Santé ,on se bouge
2
Le plan local d’urbanisme, infor-mation du public
2
Mobilisation des fonds euro-péens du programme leader. Appel aux porteurs de projets
2
Les dossiers
Bâtiments insalubres et bâti-ments menaçant ruine
3
Le cantou des associations
Ecole 4
CRACS 4
Les anciens combattants 4
La prime d’activité 4
Amicale des donneurs de sang 4
Mairie de Caudiès
tél : 04.68.59.92.25.
fax : 04.68.59.94.48.
E-mail :
Horaires d’ouverture au public:
Mairie et Agence Postale du lundi au vendredi
de 9h00 à 11h45
et le 1er samedi du mois
de 9h00 à 11h45
Les évolutions que nous
connaissons depuis mainte-
nant plusieurs années pour-
raient nous conduire à un
profond pessimisme.
Les effets conjugués de la
crise économique, de la
croyance de plus en plus
prégnante du « plus c’est
gros, plus c’est beau »
appliquée aux collectivités
locales (agrandissement
des cantons, communautés
de communes de plus de
20 000 habitants, fusion
(ou disparition ?) des com-
munes, disparition évoquée
aussi bien à droite qu’à
gauche des départements,
agrandissement des ré-
gions), de l’ignorance
croissante de nos parle-
mentaires des réalités du
monde rural, du dédain des
urbains pour nos cam-
pagnes (voir les attaques en
règle contre les chasseurs) ,
la fermeture progressive
des services publics com-
pensée par le tout numé-
rique ………….. inacces-
sible dans nos zones ru-
rales, la fermeture de nos
dernières activités indus-
trielles et du retour d’une
crise agricole profonde
poussant à la concentration
et à l’industrialisation capi-
talistique des productions
agricoles et causant ainsi
un nouvel exode rural,
ne poussent pas à un
optimisme débor-
dant……
Les résultats du recense-
ment en cours nous
montreront sans doute
que notre population
actuelle est assez loin
des 645 habitants que nous
attribue l’INSEE. Espérons
que nous ne soyons pas
repassés en dessous des
600 habitants !
Mais c’est dans ce cas qu’il
faut se retrousser
les manches et se
battre.
Tout doit être fait
pour créer de l’ac-
tivité, seul moteur
de maintien de la
population dans
nos villages.
Le programme
LEADER, piloté
par le Pays, qui démarre,
est orienté en priorité sur
l’économie et l’emploi.
S’adressant d’abord à
l’initiative privée il devra
être présenté et expliqué
partout sur le territoire
pour permettre à tous
ceux qui ont des projets
de recourir aux possibili-
tés de financement des
fonds européens.
La plupart de ces projets
ne peut porter leurs fruits
que dans le cadre d’une
coopération plus forte
qu’aujourd’hui entre les
agents économiques
concernés. Il est fonda-
mental que les habi-
tudes changent et que
l’on arrête de se regar-
der en chien de faïence
pour savoir qui profite-
ra des restes de la dé-
crépitude. Le développe-
ment touristique exige
que commerçants, restau-
rateurs, hébergeurs, gé-
rants d’activités de plein
air, coopèrent au lieu de
se tirer dans les pattes
comme c’est malheureu-
sement le cas aujour-
d’hui.
Il en est de même pour
nos productions agricoles
qui ne survivront que par
la mise en commun de
moyens et surtout de
réseaux de vente directe
collective. Si autrefois
les coopératives étaient
des coopératives de pro-
duction qui maitrisaient
très mal la commercialisa-
tion, nous avons aujour-
d’hui besoin, avant tout, de
coopératives de commer-
cialisation gérant des sites
de e-commerce, des livrai-
sons à domicile et de bou-
tiques collectives de proxi-
mité.
A un moment où ceux qui
pourraient porter un projet
ne trouvent pas de possibi-
lité d’implantation, le dé-
marrage de l’aménagement
de notre zone d’activités,
trop longtemps retardé par
des problèmes fonciers, est
crucial pour l’avenir de
notre village …. Que de
temps perdu….
Dans ces conditions des
choix doivent être faits et
nous souhaitons qu’ils
soient compris. Aujour-
d’hui la priorité n’est plus
(et je le regrette profondé-
ment) à la réfection des
rues, mais à tout ce qui
contribue en priorité aux
choix d’implantation des
activités et des nouveaux
habitants : des emplois, une
école accueillante et per-
formante, des activités
extra-scolaires, une poli-
tique foncière, une mobili-
sation collective
autour des acti-
vités touris-
tiques, des acti-
vités culturelles
et sportives et
un cadre sympa-
thique où
quelques fleurs
valent plus que quelques
m2 d’enrobés.
Comme disait ma grand-
mère QUAND ON VEUT
ON PEUT.
Jean-Pierre FOURLON
2
Bulletin d’information municipal
L’AGENCE POSTALE COMMUNALE
Horaires d’ouverture de
l’accueil de la mairie et de
l’agence postale commu-
nale:
CONTRAT LOCAL DE SANTE ON SE BOUGE
Participez le dimanche 20
mars entre 14h30 et 16h
aux Gorges de Galamus au
parking du Belvédère à une
manifestation originale
« Mars Bleu du Fenouil-
lèdes » qui a comme ob-
jectif de soutenir le dépis-
tage du cancer colorectal!
Notre politique de santé
publique propose aux ci-
toyens de nombreux outils
d’information et de dépis-
tage gratuits mais les
moyens de communication
sur ces dispositifs sont peu
efficaces. Le contrat local
de santé porté par la Com-
munauté de Communes a
donc imaginé avec les as-
sociations locales et les
structures spécialisées
(Dépistages 66 et la Mutua-
lité Française) de mobiliser
les habitants pour la réali-
sation d’un ruban humain
géant sur un des sites re-
marquables du Fenouil-
lèdes. Il sera demandé aux
participants de s’habiller en
bleu. Quel que soit votre
âge vous pouvez participer
car le but final est d’impli-
quer la presse ( TV, Radio,
internet, presse écrite) afin
de relayer ce message de
soutien.
Pour plus de renseigne-
ments ou pour vous préins-
crire à cette manifestation,
appelez au 07 82 62 77 77
(Karine).
LE PLAN LOCAL D’URBANISME
Nous avons entrepris la
transformation de notre
carte communale en plan
local d’urbanisme. Votre
commission urbanisme
planche sur ce sujet de-
puis le mois de No-
vembre avec le bureau
d’études ECOSYS.
Quelles différences par
rapport à la carte com-
munale ? Le PLU ne se
limite pas à la délimita-
tion des zones construc-
tibles et inconstructibles,
il fixe des règles de pros-
pect, de hauteur, d’archi-
tecture, des règles de
densité ; mais aussi com-
porte des réservations
foncières pour les équi-
pements publics, doit
justifier d’une gestion
économe de l’espace et
des protections des zones
naturelles imposées par
les deux « Grenelles » de
l’environnement.
Pourquoi établir mainte-
nant un PLU ? Parce que
c’est la dernière limite
pour disposer d’un docu-
ment d’urbanisme établi
au niveau communal. Au
1er janvier 2017 ou
même plus tôt si la com-
munauté de communes et
les communes délibèrent
en ce sens, et là où un
PLU n’est pas en cours
d’établissement, ou n’a
pas été rendu conforme
aux « Grenelles » de
l’environnement :
- Tous les territoires
devront être couverts par
un PLU
- Son établissement sera
de la compétence de la
Communauté de com-
munes et plus de celle de
la Commune
Des réunions publiques
seront organisées sur le
projet de PLU de la com-
mune. En attendant les
documents de travail
(donc provisoires) sont à
la disposition du public
- dans un classeur con-
sultable en Maire
- sur le site internet de la
commune à la rubrique
« HABITAT ET URBA-
NISME »
MOBILISATION DES FONDS EUROPEENS
DU PROGRAMME LEADER
APPEL AUX PORTEURS DE PROJETS
La préparation du projet de
territoire du Pays de la
vallée de l’Agly avait mo-
bilisé beaucoup d’entre
vous, il y a deux ans, en
particulier au cours d’une
réunion de conception col-
lective qui avait eu lieu à la
salle polyvalente.
Malheureusement la mise
en place des fonds euro-
péens du programme LEA-
DER a pris deux années de
retard ….. mais il va main-
tenant démarrer …...
Il est destiné en priorité
aux projets privés de dé-
veloppement économique
et à la création et au déve-
loppement d’activités et
d’emplois.
POSE DES COMP-
TEURS EAU POTABLE
La campagne 2015 de 100
000 € HT a permis la pose
d’environ 260 compteurs.
Un premier relevé de con-
sommation sur ces comp-
teurs va être effectué lors de
la distribution du présent
bulletin.
Après analyse des résultats,
nous informerons les usa-
gers dont les compteurs
indiquent une consommation
paraissant anormale afin que
soient réalisés rapidement
les travaux de réparation de
fuites éventuelles.
La deuxième campagne, elle
aussi de 100 000 €, est pré-
vue pour le printemps 2016.
Elle permettra la pose d’en-
viron 180 compteurs supplé-
mentaires, équipant ainsi la
quasi totalité du bourg à
l’exception du secteur de
Gourgouillou.
Celui-ci et l’ensemble des
écarts feront l’objet de la
campagne 2017.
Le schéma vous indique
en violet la campagne
2015, en orange, la cam-
pagne 2016 et en noir la
campagne 2017. Ce
schéma est approximatif
et non définitif car le
dossier d’exécution pré-
cis est en cours d’élabo-
ration.
Pour cette campagne
2016, les utilisateurs,
désireux de faire réaliser,
à l’occasion de l’ouver-
ture de la chaussée et par
l’entreprise adjudica-
taire, les travaux de sup-
pression de leur branche-
ment plomb, peuvent
contacter le responsable
de l’entreprise SADE :
M. BERDAGUER au 04
68 22 39 85.
Pour toute autre question
ou pour signaler une
spécificité de votre bran-
chement, veuillez vous
adresser en mairie.
SI VOUS AVEZ UN
PROJET DE DEVE-
LOPPEMENT ECONO-
MIQUE ET SI VOUS
VOUS DEMANDEZ SI
VOUS POURREZ
BENEFICIER DE CES
AIDES NE MANQUEZ
PAS
LA RÉUNION
D’INFORMATION
ORGANISÉE LE
VENDREDI 26 FÉ-
VRIER À 21H00 À LA
BULLE
Du lundi au vendredi de
9h00 à 11h45 et le 1er
samedi du mois de 9h00 à
11h45.
La facturation à la con-
sommation n’interviendra
pas avant que l’ensemble
du village soit équipé.
3
BÂTIMENTS INSALUBRES ET BÂTIMENTS MENAÇANT RUINE
Les mœurs du 21° siècle
ne sont plus celles du 18°
ou du 19° siècle, en parti-
culier en matière d’habita-
tion.
Ce qui pouvait être consi-
déré comme acceptable
hier ne l’est plus aujour-
d’hui et la lutte contre
l’habitat indigne se ren-
force chaque jour.
Pour les propriétaires occu-
pants cela se traduit par des
aides à l’amélioration de
l’habitat, en particulier en
matière de performances
énergétiques ou d’adapta-
tion à l’âge ou à l’invalidi-
té.
Nous avons, par la Com-
munauté de Communes,
bénéficié pendant 5 ans
d’une Opération Program-
mée d’Amélioration de
l’Habitat qui a atteint des
objectifs à peu près deux
fois supérieurs aux ambi-
tions de départ. Cela
prouve qu’il y avait un
grand besoin. En 2016 ce
dispositif devrait être rem-
placé par un programme
d’intérêt général mis en
place par le Conseil Dépar-
temental.
La situation est totalement
différente pour les proprié-
taires bailleurs. La loi a en
effet pour but de protéger
les locataires contraints
d’accepter des conditions
de logement que la loi
qualifie d’ « indigne » en
contraignant le propriétaire
à réaliser des travaux, sous
contrainte légale si néces-
saire.
Il convient donc de savoir
ce qui est désigné comme
indigne en matière d’habi-
tat :
D’abord tout ce qui touche
à la santé : humidité exces-
sive se traduisant par des
moisissures et souvent la
présence de cafards, mais
aussi l’absence de VMC
dans les pièces humides.
Ce qui touche à la sécurité,
en particulier les escaliers
non réglementaires, les
installations électriques
non aux normes, les garde-
corps trop bas.
Enfin ce qui touche au
confort minimum : en au-
cun cas une pièce à vivre
chambre ou séjour ne peut
être une pièce aveugle, ni
avoir une hauteur sous
plafond non réglemen-
taire et le chauffage doit
être conforme à l’usage
des pièces.
En cas de défaillance du
propriétaire vis-à-vis de
ces obligations l’Agence
régionale de Santé dili-
gente une enquête sur les
lieux qui se traduit par
un arrêté préfectoral
rendant obligatoire les
travaux nécessaires sous
astreinte et délai imposé
avec obligation de relo-
gement des locataires
aux frais du propriétaire
pendant les travaux.
En l’absence de réalisa-
tion le propriétaire peut
être poursuivi au pénal.
Les premières condam-
nations à des peines de
prison viennent d’être
prononcées par la cour
d’appel de Montpellier à
l’encontre de proprié-
taires indélicats.
Tout renseignement peut
être obtenu auprès de
l’Agence Départemen-
tale pour l’Information
sur le Logement (ADIL)
qui tient une permanence
d’information tous les
mois en mairie.
Mais au-delà de cela
beaucoup de nos bâti-
ments anciens du centre
du village menacent
ruine.
Ils ne sont pas, cela est
dû aux méthodes de
construction des siècles
passés, armés pour résis-
ter à l’humidité.
En l’absence d’entretien
suffisant pour éviter
l’humidité permanente
qui remonte par les fon-
dations et les sols se
développent des moisis-
sures caractéristiques, les
faux plafonds en canisses
n’y résistent pas, les
plâtres se gorgent d’eau
avant de tomber et les
cloisons se désolidari-
sent.
Si de plus la toiture n’est
pas en bon état et permet
des infiltrations, si les
crépis ne sont pas refaits
et laissent pénétrer l’hu-
midité par les murs, la
bâtisse se dégrade rapi-
dement jusqu’au jour où
un pan de mur ou une
partie de la toiture s’ef-
fondre entrainant la ruine
du bâtiment.
Depuis quelques années
nous connaissons un
grand nombre de décès
dus au grand nombre de
naissance constaté entre
les deux guerres de 1918
à 1935. Malheureusement
chaque décès se traduit
par une maison vide, un
panneau « A VENDRE »,
mais souvent sans succès,
et une maison insuffisam-
ment entretenue qui entre
dans une évolution dan-
gereuse vers la ruine.
Faites un tour dans le
village vous serez surpris
du nombre d’immeubles
qui se trouvent aujour-
d’hui dans ce cas.
Quels sont les moyens
d’action :
Si il y a danger pour la
voie publique le Maire
peut intervenir, d’abord
par voie amiable en don-
nant au propriétaire un
mois pour lui faire con-
naitre les mesures qu’il
s’engage à prendre pour
faire cesser cet état de
fait, puis par la contrainte
d’un arrêté municipal
fixant les travaux à réali-
ser et un délai pour se
faire, puis enfin, en cas
de non-exécution, en
faisant réaliser les tra-
vaux d’office aux frais du
propriétaire.
Si le danger concerne
uniquement les im-
meubles riverains, et non le
domaine public, il appar-
tient aux propriétaires rive-
rains dont les bâtiments
pourraient être endomma-
gés de poursuivre le pro-
priétaire fautif en général
en recourant aux services
de sa propre assurance.
Mais la jurisprudence a
étendu la notion de do-
maine public à un cas parti-
culier qu’il convient de
signaler : celui de l’insuffi-
sance des mesures prises
pour empêcher quelqu’un
de pénétrer dans un bâti-
ment qui présente un dan-
ger de ruine ou d’effondre-
ment. Nous avons ainsi
constaté, en plein centre du
village, que plusieurs par-
celles comportant des
ruines de bâtiment sont
insuffisamment protégées
contre l’entrée d’un passant
ou pire d’enfants. Les pro-
priétaires concernés sont
donc priés de faire le né-
cessaire pour fermer de
manière sécuritaire les
accès à ces ruines dange-
reuses avant que nous ne
soyons amenés à entre-
prendre les procédures de
contraintes officielles.
L’évolution de l’ensemble
bâti du centre bourg est
donc préoccupante, d’au-
tant plus qu’y faire face
nécessiterait des moyens
financiers importants à un
moment où les ressources
financières des collectivités
locales sont en forte réduc-
tion.