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Populorum Communio ou La Communion des peuples
«Dansons-nous sur un volcan prêt à entrer en éruption ?» C’est par cette question provocante que débute la lettre des évêques de Belgique publiée pour le Carême 2017. La question posée invite à ouvrir les yeux sur les déséquilibres et les injustices qui marquent notre monde. Pour y répondre, les évêques ont écrit cette lettre, qui ambitionne d’actualiser pour notre pays l’enseignement et l’engagement social de l’Eglise, à l’occasion des 50 ans de la publication de l’encyclique du pape Paul VI, Populorum progressio, le 26 mars 1967. A l’époque, il s’agissait de s’engager en faveur du développement des peuples, à un niveau planétaire. Aujourd’hui, avec la mondialisation de la société et l’évolution de l’histoire, il s’agit en outre de penser à la communion des peuples, c’est-à-dire à la paix entre les nations, dans la justice et la solidarité. Les évêques relèvent quatre défis dans leur lettre et proposent des pistes de réponse.
Le premier défi est celui de la technologie et des conséquences du développement des sciences.
«Des innovations constantes changent nos modes de vie. (...) La notion de justice sociale est une réponse cohérente aux défis que présentent la science et la technique dans notre monde actuel» (III,1).
Le second défi est celui de l’économie.
«Aujourd’hui, grâce à une action inspirée par la justice sociale et la solidarité évangélique, on peut construire une gouvernance mondiale et une conscience sociale internationale qui maîtriseraient les injustices produites par l’économie sauvage et par les guerres locales dévastatrices. On permettrait ainsi de sortir de l’exclusion économique un grand nombre de personnes victimes de cette logique économique non contrôlée» (IV,2).
Le troisième défi est celui des conflits entre nations et de la diffusion de la violence. «Pour travailler à la communion des peuples, les chrétiens ont à découvrir et à reconnaître l’autre, les autres, proches ou lointains, si différents soient-ils, spécialement les pauvres, mais aussi à changer, à se convertir, à la lumière de la foi en Jésus» (IV,3). Cela implique en particulier un accueil des réfugiés, en quête de paix et de sécurité.
Le quatrième défi est celui de l’écologie.
«Car notre mode de vie, les nombreuses crises, la domination de l’économie et la fragmentation des divers secteurs de l’activité humaine menacent les capacités de la terre. Ce sont précisément les plus vulnérables et les plus pauvres d’entre nous qui en sont les premières victimes. De là une invitation à y faire face, un appel à se sentir ensemble responsables de notre ‘Maison commune’ qu’est la terre.» (IV,4). Les évêques invitent chaque chrétien relever ces quatre défis à la lumière de l’évangile de l’aveugle-né (Jean 9,1-41). «Jésus se trouve confronté à une situation apparemment sans issue : celle d’un homme malade des yeux, qui a tenté différentes solutions pour trouver la vue, mais n’a pas connu de résultat positif. Cela ressemble un peu à l’impasse que nous discernons dans notre monde actuel, où nous entendons aussi bien le cri du pauvre que celui de la Terre. Cet aveugle-né sera guéri en quatre étapes, que nous pouvons synthétiser en quatre mots : regard, geste, communion et mission» (II). Quatre pistes stimulantes aujourd’hui encore!
Retrouver le texte intégral de la lettre sur : www.cathobel.be/wp-content/uploads/2017/02/17-02-20-Populorum-communio-F.pdf
Abbé Michel Christiaens
Responsable de l'Unité Pastorale de St-Gilles
Bulletin de l'Unité Pastorale de Saint-Gilles
Eglise St-Gilles (Parvis, 1060)- St-Antoine (Parvis, 1190)- St-Bernard (rue de la Source 83, 1060)
Ste-Alène (av. des villas 51, 1060)- Jésus-Travailleur (ch. de Forest 217, 1060)
Ste Alène
Mars 2017
18ème année - N°3
St-Antoine
Ste-Alène St-Antoine
St-Bernard
St-Gilles (parvis) Jésus-Travailleur
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Chœur de St-Gilles
Célébration des Cendres Mercredi 1er mars à 20h Eglise de Saint-Gilles Célébration pour toute l’UP
Les différentes pastorales autonomes et les Fraternités Monastiques de Jérusalem se retrouvent pour célébrer ensemble l'entrée en carême.
Ce dimanche 5 mars, un ‘Choeur St Gilles’ s’est spécialement formé avec des volontaires de tous âges Dimanche 5 mars, un ‘Chœur de St-Gilles s’est spécialement formé avec des volontaires de tous âges pour animer la messe d’entrée en carême avant la rencontre de ‘l’appel décisif’ autour des futurs baptisés. Certainement nous aurons l’occasion de nous revoir pour chanter et animer nos célébrations
encore ! Intéressé(e)?
contacter Raoul Tchomthe - 0465 54 66 90
Appel Décisif : Dimanche 5 mars À la cathédrale à 15h
Brenda (Fr.) et Mario (Port.) recevront le baptême à la vigile pascale le samedi 15 avril prochain. L’Appel décisif est une étape liturgique importante : Dieu t’appelle à recevoir le Baptême, et tu y réponds en t’engageant à découvrir de manière plus intense durant le carême ce que signifie ‘vivre en chrétien’.
Rencontre pour les Adultes Dimanche 5 mars de 9h30 à 17h
Rue de l’Eglise, 59 Vous êtes tous invités après la messe de 9h30 pour un temps de rencontre et de partage avec les catéchumènes Francophones, Portugais et Brésiliens.
Dieu nous appelle, comment lui répondons-nous?
Nous accompagnerons alors Brenda et Mario pour la célébration présidée par Mgr De Kesel à la cathédrale. Grande joie de voir des hommes et des femmes de nos quartiers choisir de devenir chrétiens ! Pratiquement : s’inscrire et apporter son pique-nique [email protected] 0479 96 84 24.
Nouvelles de l’UP
Projet Carême pour les équipes de catéchèse
Remise d’un rouleau avec un verbe (nourrir, héberger, visiter accueillir, prendre soin, soutenir, accompagner, faire grandir, vivre le pardon, prier), une photo et de l’espace libre : chaque équipe illustrera ce verbe avec des citations, textes bibliques et une action concrète. Le chemin parcouru sera partagé avec la communauté Dimanche 14 mai à la messe de 17h.
Une famille portugaise plonge dans l’Initiation Chrétienne
Avec la naissance de leur enfant et le désir qu’il soit baptisé, Mario et Lidia ont reçu l’appel à se mettre eux aussi en chemin. En famille, ils ont découvert la foi et la vie chrétienne. Mario sera baptisé, confirmé et fera sa première communion à la vigile pascale, sa femme Lidia sera confirmée, et Jerson, leur enfant de deux ans sera baptisé.
Magnifico !
Sacrement des malades Dimanche 12 mars à 9h30 à St-Gilles
Si vous souhaitez recevoir le sacrement des malades, prendre contact avec soeur Barbara au 02.534.98.38 ou [email protected]
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Témoignage de Brenda Je m’appelle Brenda Tafou, j’ai 20 ans et je suis en 2
ème année à
l’école Léonard De Vinci au Parnasse. Je fais des études d’éducatrice spécialisée en activités socio-sportives.
Depuis longtemps je souhaite recevoir le baptême mais je n’en ai
pas eu l’occasion. Ce n’est qu’en septembre 2015 que j’ai enfin eu l’opportunité de faire le pas.
Si je souhaite me faire baptisé c’est parce que j’ai toujours eu envie de comprendre réellement ce qu’était la religion et son fonctionnement. Je veux non seulement comprendre la bible mais surtout savoir comment entrer en relation avec Dieu par la Foi.
Pour moi, la Foi est une notion complexe et j’aimerais que le Baptême puisse m’apporter cette Foi absolue. Ma croyance en Dieu m’a poussée à faire cette démarche et j’aimerais approfondir mes connaissances afin de mieux comprendre la religion.
J’aimerais comprendre ma vie et avoir la force d’affronter chaque épreuve sans baisser les bras et sans me plaindre ; j’aimerais savoir que je ne suis pas seule et qu’il y a quelqu’un qui veille sur moi peu importe les circonstances car cela me permettrait de me sentir rassurer. J’espère également trouver certaines réponses à mes questions et comprendre certaines choses qui me sont arrivées et qui m’interrogent encore.
Le baptême sera donc pour moi un moyen pour me rapprocher de Dieu et de moi-même. Je veux en ressortir plus forte, plus sûre et « Nouvelle ». Je veux qu’après cela, je sois plus positive, que je regarde plus vers l’avant sans avoir peur de souffrir, d’échouer ou encore de décevoir.
Au long de mon parcours, je me suis rendu compte que chaque chose avait une signification et que rien n’arrivait par hasard. Je me suis intéressée à plusieurs questions :d’où vient-on, le lien entre la création et le monde d’aujourd’hui ainsi que le destin. Ce cheminement m’a aidé à comprendre la religion et de la bible. Je me suis d’ailleurs donnée pour objectif de lire la bible dans son entièreté tout en me questionnant sur les passages qui me paraitraient incompréhensibles.
Tout cela pour dire que la demande du baptême a été pour moi le point de départ dans la prise en main de ma propre vie. Je souhaite continuer sur ce chemin et continuer à remettre ma vie entre les mains de Dieu et croire en lui peu importe les circonstances.
Carême de Partage 2017
40 jours pour ré-enchanter la vie
Pour la campagne de carême 2017, Entraide & Fraternité invite à soutenir les initiatives des paysans du Guatemala, inspirés par la philosophie ‘Buen Vivir’. Des projets dans le domaine de l'agriculture agro-écologique permettent de lutter contre la faim et garantissent la souveraineté alimentaire : ils assurent ainsi l’autonomie et le bien-être des communautés paysannes et la défense de leurs droits économiques et sociaux fondamentaux.
Mardi 7 mars à 19h, en partenariat avec Broederlijk
Delen, Monseigneur Ramazzini qui préside la Commission Justice et Solidarité de la Conférence épiscopale du Guatemala fera une conférence au « The international Auditorium », boulevard du Roi Albert II à 1210 Bruxelles. Mgr Ramazzini est mondialement connu pour ses engagements et prises de position contre les injustices sociales, en particulier dans le domaine de la protection des populations autochtones mayas.
Collectes du carême de partage Dimanche 26 mars et Dimanche 9 avril
Pour venir en aide aux milliers de paysans touchés par la faim au Guatemala. Vous pouvez faire un don sur le compte d’Entraide &Fraternité BE68 0000 0000 3434 (attestation fiscale pour tout don de 40€ minimum)
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Neuvaine Saint Joseph à Ste-Alène Du Vendredi 10 au Samedi 18 mars inclus
Comme chaque année, nous nous réunissons autour de st Joseph, à l'église Ste-Alène, avenue des villas, chaque jour, de 17h30 à 18h, du vendredi 10 mars jusqu'au samedi 18 mars inclus, en préparation de sa fête le dimanche 19! Soyez tous les bienvenus.
Le groupe des jeunes décolle!
Le vendredi 17 février, ils étaient onze à rejoindre cette 2ème soirée des jeunes de notre UP. Après avoir regardé le film "Bruce tout puissant", tout en dégustant un bon dürum, nous avons eu des discussions animées : tout le monde peut rencontrer Dieu en étant à l’écoute de tous. Le travail de Dieu est difficile mais il respecte notre liberté : à nous de choisir de faire le bien avec tout notre cœur et notre volonté. Nous avons débattu sur notre attitude par rapport à Dieu : Comment je prie ? Avec régularité ? Puis-je exiger des choses ? Je pense parfois à remercier Dieu ? Que demander dans ma prière ? La place du pardon, de la jalousie dans notre vie a été abordée. Prochain rendez-vous fixé le samedi 11mars pour une journée avec d'autres jeunes de Bruxelles ! A ne pas rater !
Reprise de la prière du chapelet Lundi 6 mars 2017 à 17h30 à l’église St-Gilles
On peut croire aux licornes et aux super-
héros…
ET TOI EN QUOI CROIS-TU ? Journée JEUNES Samedi 11 mars RV à 8h30 devant l’Eglise de St-Gilles, retour vers 18h.
AU PROGRAMME convivialité, rencontre, célébration, prière fête, ateliers au choix…
Nouvelles de l’UP
Pour les Jeunes de notre UP
Solennité de St Joseph au Carmel Lundi 20 mars 2017 à 17h30
Célébration eucharistique présidée par Mgr Lebeaupin, Nonce auprès de l’Union Européenne. Liturgie festive, suivie du verre de l’amitié avec la communauté. Lieu : Carmel, rue de Lausanne 22, 1060 St-Gilles
Comédie Musicale à St-Antoine Samedi 11 mars à 19h
La Communauté Brésilienne vous invite tous ! Venez écouter l’histoire de Marie et Maria. Verre de l’amitié après le spectacle.
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Prendre goût à lire la Bible Mercredi 22 mars à 19h15
Chaussée de Waterloo 52, St-Gilles Vous souhaitez rencontrer d’autres adultes, Vous vous posez des questions sur la vie spirituelle, Vous souhaitez faire une halte pour mieux vivre le carême… Tous invités, en particulier les catéchumènes, les confirmés de l’an dernier, les parents de la catéchèse, les jeunes adultes et les moins jeunes…
19h15 : Souper partagé (chacun apporte du salé, du sucré ou des boissons) 20h : Atelier autour de l’Aveugle-né (Jean 9,1-41)
Avec l’aide de Claude Lichtert, bibliste à Bruxelles, nous découvrirons en quoi ce texte nous rejoint dans notre vie, dans nos questions…
Inscription : Diane de Talhouët, [email protected]
Samedi 25 mars de 14h à 17h à l’Eglise St-Gilles Les enfants de la catéchèse sont attendus avec leur famille le samedi 25 mars pour découvrir de manière ludique le sens de la parabole du fils prodigue et vivre une célébration autour du pardon. C’est une démarche essentielle au cours du carême, pour se préparer à vivre Pâques.
Journée de la Réconciliation Samedi 8 avril de 10h à 17h
Eglise de St-Gilles
La 5ème journée de la Réconciliation dans l’Eglise de Bruxelles aura lieu le Samedi 8 avril 2017. Le souhait de Mgr Kockerols est d’ouvrir le même jour les portes de plusieurs églises et d’offrir un temps d’accueil, d’écoute, avec la possibilité de vivre une démarche de pardon. Cette journée s’inscrit dans un cheminement vers Pâques et doit permettre aux habitués, mais aussi à ceux qui ne connaissent pas ou plus le chemin de l’Eglise d’y entrer pour prier, rencontrer des personnes bienveillantes, à l’écoute. Il y aura 7 ou 8 églises ouvertes à Bruxelles, dont celle de St-Gilles. Les différentes pastorales autonomes et les Fraternités Monastiques de Jérusalem proposeront des temps d’adoration, de prière, de rencontre/partage autour de la parabole de la brebis perdue, une table avec des livres, des objets, des revues gratuites, un accueil convivial autour d’un café, et la possibilité de rencontrer un prêtre pour recevoir le sacrement de la réconciliation.
Vous voulez soutenir le Bulletin de l’Unité Pastorale de Saint-Gilles… D’avance tout grand merci ! Participation à verser sur le compte de AOPSG, IBAN : BE08 3101 0543 1713 – BIC : BBRUBEBB Communication : Contribution mensuel UPSG – Nom de l’abonné
Carême 2017 : Deux propositions pour les Adultes
Si vous souhaitez participer à l’accueil durant cette journée, toute forme d’aide est précieuse ! Contacter : Diane de Talhouët, [email protected] 0479/96.84.
MERCI D’AVANCE !
Pour les enfants de la catéchèse
et leur Famille
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Quelles églises pour quelle Eglise ? Ce samedi 11 février, nous étions à nouveau une petite quarantaine de personnes venues des 5 clochers et des différentes pastorales autonomes, réunies pour réfléchir à l’avenir de notre UP. Après une première rencontre le 28 janvier, le thème retenu était « quelles églises pour quelle Eglise » : de quels bâtiments ‘églises’, de quels équipements avons-nous besoin pour faire Eglise dans la ville, pour témoigner et vivre notre foi ? ‘Suffisamment de communautés chrétiennes rayonnantes’ Dans sa lettre pastorale de Pentecôte 2005, Mgr De Kesel soulignait le défi à relever : animer « suffisamment de communautés chrétiennes vivantes et rayonnantes pour annoncer, célébrer et servir le Seigneur. » ‘Suffisamment’, car écrivait-il, il faut en convenir, le nombre actuel d’églises sera bientôt au-dessus de nos forces, et il ne correspond plus à notre position réelle dans la société. Ce qui compte, c’est d’avoir quelque chose à dire à nos contemporains, de rayonner vers l’extérieur, et pour cela de nous donner les structures adéquates. Notre assemblée s’est divisée en carrefours répartis selon nos clochers : St-Gilles, St-Antoine, St-Bernard, Ste-Alène et Jésus-Travailleur. Dans un premier temps, nous avons relevé les caractéristiques de chacun de nos quartiers, car si nous voulons être ‘Eglise dans la ville’, il importe de connaitre ceux qui nous sont proches. Ensuite, nous avons relevé les talents de chacune de nos communautés, et les apports que chacune pouvait offrir aux autres. Enfin nous avons noté les moyens matériels très concrets dont nous disposions ou dont nous manquions pour répondre à notre mission. Questions d’avenir Le dernier temps de l’assemblée a été consacré à informer brièvement et à répondre aux interpellations sur trois questions d’avenir : l’évolution de notre Asbl AOP St Gilles, le devenir de l’église Ste Alène une fois que les communautés italienne et francophone n’y célèbreront plus la messe dominicale, et la situation matérielle préoccupante de l’église St Antoine, bien pénible durant la période hivernale.
Premiers fruits Sans aucun doute, les chantiers sont nombreux et les questions sont ouvertes. Mais les premiers fruits de nos deux assemblées furent sans aucun doute la joie de se rencontrer, le sérieux des échanges, les aspirations partagées : ces temps de libre parole nous ouvrent un avenir à écrire ensemble. Beaucoup ont exprimé le souhait que l’expérience ne reste pas exceptionnelle, et que nous reprogrammions de telles rencontres. Certainement, l’équipe pastorale d’unité nouvelle qui se met en place ce mois-ci ne manquera pas de rééditer l’initiative.
Abbé Michel Christiaens
Ce qui a été semé continuera à porter du fruit Dans un communiqué publié ce 21 février, les Fraternités monastiques de Jérusalem ont confirmé avec regret leur retrait de Bruxelles à l’été prochain. « Ce qui a été semé par notre présence auprès des nombreux laïcs qui étaient là avant nous et ceux qui ont fréquenté Saint-Gilles durant cette quinzaine d’années va continuer à porter du fruit après nous. Nous leur sommes profondément reconnaissants pour tout ce que nous avons reçu de leur part et pour les liens fraternels tissés au cours de ces années. Nous leur laissons tout spécialement le goût de la prière liturgique, de la prière personnelle et de la fraternité. Puissent-ils continuer ensemble au cœur de Bruxelles leur mission de louange, d’adoration et d’intercession, au service de l’évangélisation de cette ville! C’est notre vœu et notre prière pour eux. Nous confions cette étape pascale que vivent nos Fraternités à Bruxelles à votre prière et nous vous assurons de la nôtre. L’avenir appartient à Dieu. S’Il veut que nos Fraternités reviennent un jour en Belgique, nous en serions profondément heureux. A Lui rien n’est impossible, sa Providence, si telle est sa volonté, y pourvoira. Aujourd’hui, nous ne pouvons pas nous engager dans ce sens mais il est sûr que notre attachement à ce pays et à ses habitants demeure très fort et que le lien de communion se maintiendra autrement. »
Sœur Violaine et frère Jean-Christophe, prieurs généraux
UP de St-Gilles - Samedi 11/02
2ème assemblée pastorale
Fraternités monastiques de Jérusalem
Deux Eucharisties d’action de grâce et d’adieu célébrées à Saint-Gilles avant leur départ définitif
Dimanche 18 juin à 11h30, présidée par le Cardinal
De Kesel
Dimanche 25 juin à 11h30, présidée par frère Jean-
Christophe, prieur général des frères, avec aussi la présence de sœur Violaine, prieure générale des sœurs.
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L’ IFM, vous connaissez ? C’est une école assez importante – l’Institut des Filles de Marie - située à la rue Théodore Verhaegen, n°8 à 1060-Bruxelles. Mille élèves, une centaine de membres du Personnel : personnel technique, éducateurs, professeurs, directeurs… C’est une école où on peut entrer à deux ans et demi et en sortir à 18, 19 ans, diplôme d’Humanités générale, technique ou professionnelle en main. C’est une école qui se caractérise par l’accueil, en particulier l’accueil des ‘Primo-arrivants’ c’est-à-dire des Jeunes venus d’horizons divers, de pays lointains et ne maîtrisant pas la langue française utilisée dans l’école. Ils reçoivent une formation adaptée et, le niveau nécessaire étant arrivé, peuvent se joindre à telle ou telle classe. Cette initiative connaît un franc succès depuis plusieurs années. En 1889, il se passe un évènement un peu bousculant : en septembre, six Filles de Marie sont désignées par la Supérieure générale pour aller ouvrir une communauté à St-Gilles, répondant ainsi à l’appel de l’Abbé AERTSENS, alors doyen de St-Gilles, pour succéder à Madame DEBLOCRY. Cette dame, directrice d’une école primaire de trois cents élèves à la rue Th. Verhaegen, n°8, prend sa retraite. Les six Filles de Marie s’installent ( !) dans quelques locaux rudimentaires à côté de l’école… Le nombre d’élèves va augmentant – de trois cents à mille – ce qui entraîne aussi l’augmentation du nombre de sœurs – La communauté compte six sœurs au départ pour atteindre le nombre de trente-six dans les années 1930-1950 – l’entrée en fonction de pas mal de professeurs laïcs, l’ouverture de sections, la construction de bâtiments, etc. Au fil des années, l’école s’appellera ‘Institut des Filles de Marie’… l’IFM actuel. Les six Filles de Marie, d’où venaient-elles ? Commençons par un peu d’Histoire… par les débuts de notre ’Histoire des Filles de Marie’. En 1789, c’est la Révolution en France. Pesche, le village où tout a commencé pour nous, se situe à trois Kms de Couvin (province de Namur) en direction de Chimay (province du Hainaut). A l’époque de la Révolution française, la région de Couvin et au-delà a été annexée à la France. La révolution gronde donc aussi chez nous. Parmi les objectifs de cette Révolution figure la lutte ouverte contre l’Eglise Catholique et tout ce qu’elle comprend et entreprend. En particulier, elle vise les prêtres. Ceux-ci doivent adhérer à la Convention qui leur intime l’ordre de se soumettre à l’empereur comme à Dieu. L’Abbé Nicolas BAUDY, curé de Pesche, refuse de signer et se réfugie dans les bois proches du village pour échapper à la redoutée police française. A la fin de la Révolution, vers 1799, il revient au presbytère de Pesche. Il trouve sa paroisse presque entièrement déchristianisée. Il rêve de régénérer sa paroisse mais,
comment faire… ? Pendant une vingtaine d’années, il prie avec ferveur au pied du Saint Sacrement à l’église du village ; il confie sa peine à la Vierge Marie. Peu à peu, il mûrit un projet un peu fou : celui de fonder une communauté religieuse qui assurerait l’éducation chrétienne et une instruction solide aux enfants pauvres. En 1819, une première petite école s’ouvre à Pesche sous la direction et avec bien du travail pour l’Abbé et deux jeunes filles qui ont accepté de s’occuper de ladite école où ils accueillent des enfants de 2 à 14 ans. Dans la petite maison-école, les institutrices et les enfants prient beaucoup la Vierge Marie. Ce sera le premier point de notre spiritualité : « Vie avec la Vierge Marie ». Certaines jeunes enseignantes parlent de s’engager dans la vie religieuse… à la grande joie de l’Abbé BAUDY. Or, en 1822, l’Abbé BAUDY décède subitement. Certains pensent que le projet va échouer. Ce serait sans compter sur l’Abbé ROUSSEAU, neveu de l’Abbé BAUDY qui vient d’être ordonné prêtre et est nommé successeur de son oncle. Il se retrousse les manches et met toute son ardeur à seconder les jeunes institutrices et à encourager les enfants de l’école. Et déjà se dessine l’axe missionnaire de notre Charisme : « Eduquer à la vie et à la Foi ». Pendant ce temps, les deux Abbés successifs mettent beaucoup de soins à organiser la vie professionnelle des institutrices, leur formation spirituelle et même, à partir de 1824, la formation à la vie religieuse de celles qui en ont exprimé le désir. En 1835, après bien des travaux, des questions, des épreuves, des difficultés de toute sorte mais aussi avec de grandes joies et une Foi profonde, les trois premières sœurs émettent leurs vœux religieux avec l’accord de l’Evêque de Namur et entre les mains de l’Abbé ROUSSEAU. Ainsi naquit à Pesche la première communauté des Filles de Marie, nom qu’elles adoptèrent à l’unanimité. La Congrégation était fondée.
(à suivre dans n° d’avril)
Les Filles de Marie de Pesche
Journée de réflexion sur l’Eucharistie
Samedi 18 mars 2017 à Pesche Animée par le P. Guy DERMOND (salésien de Farnières)
Bienvenue à tous ! Enfants accompagnés y compris.
Information : s. Maria CATINO : 0494/ 34 69 03 s. Myriam CULOT : 0497/ 84 11 62
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Samedi: 17h: St-Gilles (NL) Dimanche : 9h : St-Antoine (BRES) 9h30 : Saint-Gilles (FR), Ste-Alène (FR) et Jésus Travailleur (FR) 11h: St-Bernard (FR), Ste Alène (ITAL) 11h15 : St-Antoine (FR) 11h 30 : St-Gilles (FR - Fraternités monastiques de Jérusalem) 16h : Jésus Travailleur (HISP) 17h : St-Gilles (PORT) 18h : St-Antoine (BRES) Semaine : 18 h : St-Gilles, du mardi au vendredi (Fraternités Monastiques de Jérusalem) 10h : St-Gilles, mercredi et jeudi (FR)
Lu 27/02 à 20h ch. de Waterloo 52 : réunion des responsables de la catéchèse. Me 01/03 à 20h à St-Gilles : Célébration des Cendres pour toute l’UP. Di 05/03 à 9h30 à St-Gilles : entrée en catéchuménat de Walter JAMAR, célébration animée par le ‘chœur’ de Raoul. Journée Rencontre-Partage pour tous les adultes, avec repas pique-nique, et Appel décisif à 15h à la cathédrale. Sa 11/03 : participation du groupe des jeunes à la journée Ados de Bruxelles. RV 8h30 devant St-Gilles. Di 12/03 à 9h30 à St-Gilles: célébration du sacrement des malades lors de la messe dominicale. Di 19/03 à 9h30 à St-Gilles : Messe des Familles et scrutin pour Morinne et Yann scrutin. Sa 25/03 à 14h30 à St-Gilles : Catéchèse autour du pardon pour les enfants et leurs parents.
L’unité pastorale de St-Gilles réunit les cinq paroisses de St-Gilles, St-Antoine (Forest), St-Bernard, Jésus Travailleur et Ste-Alène. Dans nos clochers se réunissent les communautés francophone, néerlandophone, portugaise, brésilienne, hispanophone (latino-américaine), et italienne, ainsi que les Fraternités monastiques de Jérusalem.
Pour toute demande de contact ou
d’information 02 537 49 91
Michel Costy, diacre, 0473 85 18 82 [email protected] Abbé Michel Christiaens, responsable de l’unité pastorale, 0479 18 37 91 [email protected] Abbé Thierry Moser 0477 39 84 19 [email protected] Abbé Jean-Pierre De Mulder 02 539 22 53 [email protected] Diane de Talhouët, animatrice pastorale, 0479 96 84 24 [email protected] Abbé Jacques Diouf, vicaire dominical, 0472 53 66 07 [email protected]
Horaires des célébrations
Agenda récapitulatif
Unité pastorale de St-Gilles
Bulletin de l'Unité pastorale de Saint-Gilles - Pastorale Francophone Editeur responsable : Michel Christiaens - 67 rue de l'Eglise St-Gilles, 1060 Bruxelles
