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Editorial Dossier spécial Centre de ressources Actualités numéro 4 2013 Bulle!n d’informa!on régional en Educa!on et Promo!on de la Santé www.polecompetencesante974.re Dans ce numéro, nous vous présentons les résultats de l’éva- luaon de la 6ème édion des journées de la prévenon et de l’éducaon pour la santé.xe. p. 2-3 Retrouvez les affiches de la campagne de communicaon «les journées 5/5» ainsi que des ouvrages et brochures du PNNS. p. 15-16 Nous revoilà pour ce 4ème numéro d’un bullen qui semble pet à pet trouver ses lecteurs. En ef- fet vous avez été en moyenne 300 à avoir ouvert ce bullen à chaque numéro, ce qui est, pour un lance- ment, un signe posif nous incitant à poursuivre. Pour ce premier numéro de l’année 2013,nous reve- nons brièvement sur les journées de la prévenon et de l’éducaon pour la santé avec des éléments d’évaluaon. Pour le pôle d compétences, c’est un évènement important qui permet de réunir une grande pare des acteurs de la prévenon et de la promoon de la santé à la Réunion, il nous est ap- paru important de partager avec vous ces résultats sur lesquels nous nous appuyons fortement pour envisager dès à présent la 7ème édion. « Manger, bouger pour sa santé», c’est le slogan principal aujourd’hui d’une des poliques priori- taires en maère de santé publique, aussi bien au niveau naonal qu’au niveau local. Depuis le lance- ment du PNNS, les campagnes et programmes ont évolués. Mais concrètement de quoi s’agit-il, qu’est ce que manger ? Que veut dire bouger ? Pourquoi est-ce si important ? que dit le PNNS ? Et les autres plans ? Toutes ces quesons nous ont guidé pour élaborer le DOSSIER SPECIAL de ce numéro qui s’in- tule en toute logique « Manger, bouger pour sa santé ». La noon de « manger, bouger » n’aura donc plus de secret pour vous après avoir parcouru ce dossier. Pour aller plus loin, les autres rubriques du bullen traitent également du « manger, bouger » comme la rubrique « ouvrages et brochures » qui présente les principales paruons de l’INPES sur le sujet. Vous y retrouverez également une présentaon d’une campagne locale lancée par l’IREPS, « Les journées 5 sur 5 », dédiée à la promoon de la consomma- on des fruits et légumes. Nous vous souhaitons bonne lecture, et rendez- vous au prochain numéro en Mars, nous y aborde- rons le thème de la santé mentale. Et n’oubliez pas manger, bouger c’est la santé ! Manger Bouger pour sa santé Le chiffre 300 75 personnes au salon «Ou!l lecteurs en moyenne pour chaque numéro du GLOBAL p. 3-14

Bulletin d’information régional en Education et Promotion de la Santé numéro 4

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Bulletin d’information régional en Education et Promotion de la Santé numéro 4

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Page 1: Bulletin d’information régional en Education et Promotion de la Santé numéro 4

Editorial Dossier spécial

Centre de ressources

Actualités

numéro 4

2013Bulle! n d’informa! on régional

en Educa! on et Promo! on de la Santé

www.polecompetencesante974.re

Dans ce numéro, nous vous présentons les résultats de l’éva-lua� on de la 6ème édi� on des journées de la préven� on et de l’éduca� on pour la santé.xe.

p. 2-3

Retrouvez les affi ches de la campagne de communica� on «les journées 5/5» ainsi que des ouvrages et brochures du PNNS. p. 15-16

Nous revoilà pour ce 4ème numéro d’un bulle� n qui semble pe� t à pe� t trouver ses lecteurs. En ef-fet vous avez été en moyenne 300 à avoir ouvert ce bulle� n à chaque numéro, ce qui est, pour un lance-ment, un signe posi� f nous incitant à poursuivre. Pour ce premier numéro de l’année 2013,nous reve-nons brièvement sur les journées de la préven� on et de l’éduca� on pour la santé avec des éléments d’évalua� on. Pour le pôle d compétences, c’est un évènement important qui permet de réunir une grande par� e des acteurs de la préven� on et de la promo� on de la santé à la Réunion, il nous est ap-paru important de partager avec vous ces résultats sur lesquels nous nous appuyons fortement pour envisager dès à présent la 7ème édi� on. « Manger, bouger pour sa santé», c’est le slogan principal aujourd’hui d’une des poli� ques priori-taires en ma� ère de santé publique, aussi bien au niveau na� onal qu’au niveau local. Depuis le lance-ment du PNNS, les campagnes et programmes ont évolués. Mais concrètement de quoi s’agit-il, qu’est ce que manger ? Que veut dire bouger ? Pourquoi est-ce si important ? que dit le PNNS ? Et les autres plans ? Toutes ces ques� ons nous ont guidé pour élaborer le DOSSIER SPECIAL de ce numéro qui s’in-� tule en toute logique « Manger, bouger pour sa santé ». La no� on de « manger, bouger » n’aura donc plus de secret pour vous après avoir parcouru ce dossier. Pour aller plus loin, les autres rubriques du bulle� n traitent également du « manger, bouger » comme la rubrique « ouvrages et brochures » qui présente les principales paru� ons de l’INPES sur le sujet. Vous y retrouverez également une présenta� on d’une campagne locale lancée par l’IREPS, « Les journées 5 sur 5 », dédiée à la promo� on de la consomma-� on des fruits et légumes.Nous vous souhaitons bonne lecture, et rendez-vous au prochain numéro en Mars, nous y aborde-rons le thème de la santé mentale. Et n’oubliez pas manger, bouger c’est la santé !

Manger Bouger pour sa santé

Le chiff re300

75personnes au

salon «Ou! l

lecteurs en

moyenne pour

chaque numéro

du GLOBAL

p. 3-14

Page 2: Bulletin d’information régional en Education et Promotion de la Santé numéro 4

Actualités

6ème édi! on des journées de la préven! on et de l’éduca! on

pour la santé : 2 journées, 4 tables rondes, 233 par! cipa! ons.

Lors des journées de la préven! on, un ques! onnaire de sa! sfac! on a été réalisé afi n de sonder l’avis des

par! cipants sur diff érents items, l’accueil, la logis! que, les objec! fs, les interven! ons et les perspec! ves.

Nous avons eu 99 ques! onnaires remplis sur les 165 personnes présentes pendant les deux jours.

Nous vous proposons de présenter les résultats de l’évalua! on des journées, qui nous serviront à organi-

ser les journées de la préven! on de 2013.

Un site agréable pour des

échanges de qualité

Les journées de la préven� on et de l’éduca� on pour la santé se sont dé-roulées ce� e année, à l’hôtel du Récif à l’Ermitage les Bains, nous avions à notre disposi� on la grande salle plé-nière. L’ensemble des membres de l’équipe de l’IREPS étaient présents pour gérer les diff érents éléments de la journée, accueil, anima� on des tables rondes…. Les personnes ayant répondu aux ques� onnaires ont été très sa� sfaites de l’accueil, de la logis-� que et de la qualité du site.

Des objec! fs a$ eints et à

perdurer

Ces deux journées ont permis de contribuer au développement d’une culture partagée en promo� on de la santé, de valoriser les projets et expé-riences locales et de créer un espace d’échanges sur les pra� ques. En eff et, l’interven� on de Philippe Lecorps, le ma� n en plénière, et celles des pro-fessionnels sur les quatre tables ron-des ont apporté des connaissances et facilité les échanges. Ces journées ont mis en avant le travail des profession-nels à la Réunion sur les compétences psychosociales. Les temps de débat ont été propices aux rencontres et à la réfl exion.

La plénière avec Philippe Le-

corps : une interven! on à

succès !

L’interven� on a été qualifi ée d’enri-

chissante, cap� vante, avec une bon-

ne approche des compétences psy-

chosociales et un langage commun

aux professionnels présents.

Les principaux mots que les par� ci-

pants ont retenus de l’interven� on

sont :

- la préven� on prévenante

- la parabole du colibri

- la singularité du sujet

- l’approche solidaire

- la no� on de choix de l’individu

Des tables rondes sa! sfai-

santes mais des améliora-

! ons à apporter

En ce qui concerne l’organisa� on et

les présenta� ons de chaque table

ronde, la majorité des par� cipants

ont été sa� sfaits. Certains d’entre

eux regre� ent néanmoins quelques

aspects. Pour la table ronde 1, sur la

périnatalité et la pe� te enfance, les

interven� ons ont été décrites comme

intéressantes mais avec un manque

de présenta� on d’ac� on et/ ou d’in-

tervenants plus ciblés sur la périnata-

lité. La table ronde 2 était sur l’adoles-

cence, certains par� cipants auraient

aimé plus de données théoriques, et

un nombre plus restreint de par� ci-

pants pour faciliter les échanges. Par

contre, les expériences présentées

Directeur de la publica� on : Comité de pilotage du Pôle de Compétences • Rédac� on en chef : Cédric PEDRE • Comité de Rédac� on : Comité de pilotage et Groupe Communica! on du pôle • Concep� on : Yannis KESSORI • Coordonnées : IREPS

Réunion - Animateur du pôle -13 rue Roland Garros -97460 SAINT PAUL Tél: 0262 71 10 88

Fax: 0262 71 16 66 - email: [email protected] • Février 2013

GLOBAL, Bulle! n d’informa! on régional en Educa! on et Promo! on de la Santé, numéro 4 - Février 2013

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Page 3: Bulletin d’information régional en Education et Promotion de la Santé numéro 4

Actualités

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ont été appréciées, notamment celle du Centre d’éduca� on motrice (CEM). Pour la table ronde 3 sur la préven� on des risques psychosociaux, les remar-ques sur les ques� onnaires me� ent en avant un nombre d’intervenants trop important (pour rappel 3 pour la par� e concept et 4 pour la par� e ac-� on) et par conséquent peu de temps de parole pour chacun. Avec égale-ment, des interven� ons parfois trop théoriques. Cependant, les apports et les échanges ont été intéressants, enrichissants. Enfi n, les remarques

sur la table ronde 4 sur le sujet du

main� en de l’autonomie des person-

nes âgées sont peu nombreuses pour

pouvoir donner un avis représenta� f

sur son déroulement. Toutefois les

quelques ques� onnaires argumentés

font ressor� r des éléments posi� fs.

Nous noterons en remarque générale

sur les tables rondes, que les temps

d’échanges ont été trop courts.

Pour la 7ème édi! on, quelles

recommanda! ons ? quelles

théma! ques ?

Afi n de nous aider à la mise en œu-

vre des journées de la préven� on en

2013, nous avons demandé l’avis aux

par� cipants sur les éléments à amé-

liorer pour 2013.

Le principal eff ort que nous devons

faire est lié aux temps d’échanges

entre les par� cipants qui ne sont pas

suffi samment importants. Par consé-

quent, la composi� on des tables ron-

des, plus précisément le nombre de

par� cipants, parfois trop important

devrait être revu. Cela empêchant la

prise de parole de tous.

En ce qui concerne les théma� ques

proposées pour 2013, nous retrou-

vons principalement, les sujets en

lien avec l’adolescence et les jeunes

enfants, la parentalité, et la bien-

traitance.

Personnes ayant répondu au ques� onnaire de sta� sfac� on par tables rondes.

Pour rappel : Nombre de par� cipants par tables rondes

- TR 1 : 52

- TR 2 : 85

- TR 3 : 46

- TR 4 : 50

28

54

29

22

0

10

20

30

40

50

60

Table ronde 1 : Compétences

psychosociales, périnatalité et

petite enfance

Table ronde 2 : Compétences

psychosociales et adolescence

Table ronde 3 : Compétences

psychosociales et risques

psychosociaux en milieu

professionnel

Table ronde 4 : Compétences

psychosociales et maintien de

l’autonomie des personnes

âgées

Page 4: Bulletin d’information régional en Education et Promotion de la Santé numéro 4

Manger Bouger : «le programme na! onal»

Nous sommes sensibilisés par les médias sur le slogan « manger bouger » depuis plusieurs années, mais

concrètement qu’est ce que cela signifi e ? Quelles sont les orienta! ons na! onales, les ac! ons régionales ?

Pra! quer une ac! vité physique, qu’est ce que cela signifi e, comment faire ? Nous allons à travers ce dos-

sier répondre à ces interroga! ons.

Le PNNS : Plan Na! onal Nutri! on Santé – c’est quoi ?

C’est un programme de santé publi-que, qui a débuté en 2001, il vise à améliorer l’état de santé de la popula-� on en agissant sur l’un de ses déter-minants majeurs : la nutri� on. Pour le PNNS, la nutri� on s’entend comme l’équilibre entre les apports liés à l’ali-menta� on et les dépenses occasion-nées par l’ac� vité physique.

Le PNNS est une structure de pilotage au niveau na� onal. Son objec� f est de proposer des recommanda� ons fi ables et scien� fi quement validées,

pour aider la popula� on et les pro-

fessionnels du secteur à décrypter les

informa� ons parfois contradictoires

que l’on entend tous les jours sur la

nutri� on.

Depuis 2001, il a fourni un cadre de

référence et produit de nombreux

ou� ls. Il a permis la mobilisa� on de

nombreux acteurs (ministères, élus

locaux, professionnels des domaines

de la santé, de l’ac� vité physique,

de l’éduca� on ou du domaine social,

acteurs économiques et bénévoles).

Plusieurs objec� fs ini� alement fi xés

ont été par� ellement ou totalement

a� eints, comme la réduc� on de la

prévalence du surpoids et de l’obé-

sité chez l’enfant, la réduc� on de la

consomma� on de sel ou de sucre,

l’augmenta� on de la consomma� on

de fruits chez les adultes. Pour autant,

ces améliora� ons n’ont pas concerné

de façon homogène toute la popula-

� on et la lu� e contre les inégalités so-

ciales de santé est un objec� f priori-

taire du Plan Na� onal Nutri� on Santé

2011-2015.

Fixés par le Haut conseil de la santé

publique, les objec� fs nutri� onnels

de santé publique structurent les

orienta� ons stratégiques du Program-

me na� onal nutri� on santé (PNNS) et

du Plan obésité (PO).

Dans le domaine de la nutri� on, ces

objec� fs quan� fi és, ont été regrou-

pés selon quatre axes :

1. Réduire l’obésité et le surpoids

dans la popula� on

2. Augmenter l’ac� vité physique et di-

minuer la sédentarité à tous les âges

3. Améliorer les pra� ques alimen-

taires et les apports nutri� onnels,

notamment chez les popula� ons à

risque

4. Réduire la prévalence des patho-

logies nutri� onnelles (dénutri� on,

Troubles du comportement alimen-

taire)

A la Réunion, la prévalence de l’obé-

sité mais aussi des autres pathologies

associées (diabète, hypertension ar-

térielle, maladies cardio-vasculaires)

est plus élevée qu’en métropole. Leur

préven� on, leur dépistage et leur

prise en charge sont une priorité de

santé publique. La spécifi cité de la si-

tua� on nutri� onnelle est étroitement

liée aux par� cularités culturelles,

économiques, géographiques, clima-

� ques et aux produc� ons agricoles.

C’est pourquoi une déclinaison du

Programme Na� onal Nutri� on Santé

(PNNS 2011-2015) et du Plan obé-

sité 2010-2013 pour les popula� ons

d’Outre-mer, adaptée aux par� cula-

rités de chaque territoire, a été éla-

borée dans le cadre d’un travail in-

terministériel piloté par la Direc� on

générale de la santé et en concerta-

� on avec les représentants locaux de

l’Etat (ARS, DAAF, DRJSCS).

Dossier spécial

3

En pra! que, les 9 repères du PNNS

Le dernier PNNS a été établi pour la période de 2011 à 2015. Vous pouvez le consulter sur :

h# p://www.mangerbouger.fr/IMG/pdf/PNNS_2011-2015.pdf et le PNNS pour les DOM ,

h# p://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/PNNS_PO_DOM.pdf ►

Page 5: Bulletin d’information régional en Education et Promotion de la Santé numéro 4

Le programme na� onal pour l’alimenta� on (PNA)

Présenté par le gouvernement en septembre 2010, le programme na� onal pour l’alimenta� on (PNA) part

du principe que « Bien manger, c’est l’aff aire de tous ».

PNA : Bien manger, c’est l’aff aire de tous !

PNA : quatre grands axes

Dossier spécial

4

Pour garan� r à tous une alimenta� on sûre, de qualité et respectueuse de l’environnement, tous les acteurs de l’alimenta� on, de la fourche à la four-che� e, sont mobilisés pour relever ce défi social en me� ant en place des

ac� ons concrètes :

●les consommateurs-citoyens, c’est-

à-dire chacun d’entre nous.

●le secteur associa� f : associa� ons

de consommateurs, d’aide au plus

démunis, confréries et associa� ons

culinaires…

●les professionnels : agriculteurs,

entreprises agroalimentaires, distri-

buteurs, mé� ers de bouche, restau-

ra� on collec� ve...

●les collec� vités territoriales : villes,

départements et régions, avec leurs

services sociaux et la restaura� on en

milieu scolaire…

●tous les ministères partenaires de

projets autour de l’alimenta� on : agri-

culture et pêche, santé, consomma-

� on, solidarité, tourisme, éduca� on,

recherche, culture, écologie, jus� ce,

aff aires étrangères, aménagement du

territoire...

Ce programme na� onal pour l’alimen-

ta� on comprend quatre grands axes :

1.Faciliter l’accès de tous à une bon-

ne alimenta� on

● Les enfants, les personnes moins

favorisées, les personnes âgées et les

pa� ents des hôpitaux ont un accès

facilité à une alimenta� on de bonne

qualité gusta� ve et nutri� onnelle, y

compris en restaura� on collec� ve.

● Expliquer et promouvoir le carac-

tère bénéfi que de notre modèle ali-

mentaire, fondé sur l’équilibre entre

les aliments, est donc essen� el.

Exemples d’ac� ons

Augmenter la consomma� on de fruits

et légumes chez les enfants avec une

opéra� on comme (« un fruit pour la

récré »), inciter la restaura� on collec-

� ve à améliorer la qualité, l’équilibre

mais aussi la convivialité des repas

servis aux personnes...

2.Développer une off re alimentaire

de qualité

● Filière par fi lière, les producteurs

et les transformateurs s’engagent à

améliorer la qualité nutri� onnelle,

le goût et la sécurité des aliments.

La restaura� on collec� ve bénéfi cie

d’aides pour favoriser l’u� lisa� on de

produits locaux.

Exemples d’ac� ons :

Développer les circuits courts, l’agri-

culture biologique et les signes de

qualité, proposer une off re en fruits

et légumes, en produits lai� ers adap-

tée aux nouveaux modes de vie (dis-

tributeurs automa� ques...).

3.Favoriser la connaissance et l’in-

forma� on sur l’alimenta� on

● Les consommateurs doivent être

mieux informés sur la produc� on et

la transforma� on des aliments grâce

à un é� quetage clair.

● L’appren� ssage du goût commence

dès le plus jeune âge grâce à la mul� -

plica� on des ac� ons à l’école.

Exemples d’ac� ons :

Améliorer l’é� quetage des produits

alimentaires, développer les « classes

du goût ».

4.Promouvoir notre patrimoine ali-

mentaire et culinaire

● La diversité des aliments et des re-

ce� es est une richesse qu’il nous faut transme� re aux généra� ons futures. ● Promouvoir notre patrimoine est une force économique et culturelle. Exemples d’ac� ons :Connaître la diversité du patrimoine alimentaire en France avec la réalisa-� on d’un inventaire des aliments et des rece� es par région ; soutenir l’ex-cellence des meilleurs professionnels de la restaura� on tradi� onnelle com-me les maîtres-restaurateurs ; etc.

►Pour plus de renseignements : h� p://alimenta� on.gouv.fr/ Téléchargements :Le PNA : h� p://alimenta� on.gouv.fr/IMG/pdf/PNA-09022011.pdfLa plaque$ e de présenta� on du PNA : h� p://alimenta� on.gouv.fr/IMG/pdf/brochure_PNA.pdf

Page 6: Bulletin d’information régional en Education et Promotion de la Santé numéro 4

Au niveau Régional, le PRAANS : programme régional

pour la promo! on de la Nutri! on

Arrêté le 29 juin 2012, le Projet de Santé de La Réunion et de Mayo" e est complété d’un document sup-

plémentaire : le PRogramme Alimenta! on Ac! vités Nutri! on Santé (PRAANS).

Les objec! fs du PRAANS Volet Réunion

LE PRAANS se structure autour de cinq axes

Au regard de l’état nutri� onnel de la popula� on réunionnaise , la nutri� on apparaît comme une priorité majeure de santé publique.

C’est pourquoi l’Agence de Santé Océan Indien a entrepris l’élabora-� on d’un programme spécifi que du

PRS : le PRAANS retenant la nutri-

� on comme facteur transversal pour

l’améliora� on de l’état de santé de la

popula� on.

Les condi� ons de vie mais également

l’environnement alimentaire et physi-

que condi� onnent fortement les com-

portements. Les ac� ons à me! re en

œuvre dans le cadre du PRAANS ont

comme fi nalité de promouvoir une

alimenta� on et une ac� vité physique

favorable à la santé et de réduire la

prévalence des pathologies liées à la

nutri� on.

Le PRAANS est structuré autour de

cinq axes :

Axe I : Bien connaître pour mieux

agir;

Axe II : Agir sur l’off re alimentaire

(Plan Régional Alimenta� on de La

Réunion, PRALIM);

Axe III: Favoriser la pra� que de l’ac� -

vité physique;

Axe IV : Promouvoir les repères nu-

tri� onnels;

Axe V : Améliorer le dépistage et la

prise en charge des pathologies liées

à la nutri� on.

Dossier spécial

5

Le PRAANS est téléchargeable : h" p://www.ars.ocean-indien.sante.fr/fi leadmin/OceanIndien/In-

ternet/Actualites/PRS/PRAANS-Reunion_061112.pdf►

PRAANSVolet

Réunion

Axe VAméliorer le dépistage

et la prise en charge

des pathologies liées à

la nutrition

Axe IBien connaître

pour mieux agir

Axe IIIFavoriser

la pratique de

l'activité phisique

Axe IVPromouvoir les

repères

nutritionnels

Page 7: Bulletin d’information régional en Education et Promotion de la Santé numéro 4

Un exemple de mise en oeuvre du PNNS, PNA et PRAANS :

Les obliga! ons nutri! onnelles en restaura! on scolaire ?

La qualité nutri! onnelle des repas servis en restaura! on scolaire est une priorité du PNNS 2011-2015 et

du PNA. Cela a conduit à la publica! on d’obliga! ons nutri! onnelles en 2011. Elles sont fi xées par le décret

et l’arrêté du 30 septembre 2011 et se fondent sur les éléments clés de la recommanda! on du GEMRCN

((Groupe d’étude des marchés de restaura! on collec! ve et de nutri! on) du 4 mai 2007, mis à jour le 15

juin 2011 (elles ne ! ennent pas compte de la mise à jour du 10 octobre 2011 qui inclut les spécifi cités

outre-mer ).

Dossier spécial

6

La qualité nutri� onnelle des repas servis en restaura� on scolaire est une priorité du PNNS 2011-2015 et du PNA. Cela a conduit à la publica-� on d’obliga� ons nutri� onnelles en 2011. Elles sont fi xées par le décret

et l’arrêté du 30 septembre 2011 et

se fondent sur les éléments clés de la

recommanda� on du GEMRCN du 4

mai 2007, mis à jour le 15 juin 2011

(elles ne � ennent pas compte de la

mise à jour du 10 octobre 2011 qui

inclut les spécifi cités outre-mer ).

Ces obliga� ons ont pour but d’amé-

liorer la qualité nutri� onnelle des

repas servis dans le cadre de la res-

taura� on scolaire. Elles consistent à :

• proposer 4 ou 5 plats à chaque

repas, dont nécessairement un plat

principal avec une garniture, et un

produit lai� er, et, au choix, une en-

trée et/ou un dessert,

• garan� r une variété suffi sante des

plats servis (fréquence / 20 repas

successifs) pour favoriser les apports

en fi bres et en fer et pour prévenir

les carences,

• me� re à disposi� on des por� ons

de taille adaptée (au type de plat et à

chaque classe d’âge) et s’assurer que

les fournisseurs livrent des produits

dont la taille des por� ons est adap-

tée à l’âge de l’enfant,

• limiter la fréquence des plats trop

gras (MG > 15%) et trop sucrés (>

20g de sucres simples totaux / por-

� on),

• me� re à disposi� on sans restric-

� on l’eau et le pain,

• ne pas proposer le sel et les sauces

(mayonnaise, vinaigre� e, ketchup)

en libre accès

• iden� fi er dis� nctement les pro-

duits de saison entrant dans la com-

posi� on des repas, sur les menus

Téléchargements :

Décret : h� p://www.legifrance.gouv.fr/affi chTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000024614716&dateTexte=&categorieLien=id

Arrêté : h� p://www.legifrance.gouv.fr/affi chTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000024614763

GEMRCN du 10 octobre 2011 : h� p://agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/GEMRCN_10_oct_2011_cle8df293.pdf

• Les obliga! ons nutri! onnelles sont

applicables depuis septembre 2011,

qu’en pensez-vous ?

En tant qu’acteur de la restaura� on,

les obliga� ons nutri� onnelles sont à

mon sens une bonne chose.

En eff et, un bon repas est un repas

gouteux, confec� onné avec des ma-

� ères premières de qualité et servi

avec a� en� on dans des locaux pro-

pres et agréables. Mais ce repas doit

être également équilibré. Ces obliga-

� ons font également par� es de l’évo-

lu� on du mé� er de la restaura� on

scolaire et ceci pour le bien être des

enfants qui seront les adultes de de-

main.

• Les contrôles vont débuter en

2013, quelles disposi! ons ont prises

par vos services ?

Notre service de restaura� on sco-

laire travaille depuis trois ans à l’aide

d’un logiciel de ges� on de produc� on

(Salamandre) en parallèle un plan

alimentaire a été créé. A ce � tre, les

disposi� ons prises afi n d’affi ner ces

ou� ls de travail ont été :

-La créa� on de nouvelles fi ches tech-

niques et le contrôle de l’exac� tude

de celles existantes

-La prise de contact avec l’IREPS pour

être accompagné par une diété� cien-

ne afi n de faire évoluer le plan ali-

mentaire et également de sensibiliser

le personnel de notre restaura� on

(cuisine centrale et restaurant sco-

laire) aux objec� fs nutri� onnels.

-La modifi ca� on des grilles de menus

afi n de tendre vers les nouvelles obli-

ga� ons nutri� onnelles

• Ces obliga! ons suscitent quelques

ré! cences de la part des profession-

nels, quelles sont les diffi cultés les plus souvent constatées ? Pour ma part, l’enjeu majeur est de

me� re en adéqua� on la qualité des

repas et l’équilibre économique. En

eff et, le budget alloué à la restaura-

� on scolaire et son évolu� on déter-

minent en grande par� e la qualité

des repas servis aux enfants.

Laurent GORILLOT, responsable de la restaura� on scolaire de la commune des Avirons, a été interrogé sur les

obliga� ons nutri� onnelles.

Frédérique MADÉ, diété� cienne chargée de projet à l’IREPS Réunion peut accompagner les responsables de restau-rants scolaires à adapter leurs menus aux obliga� ons nutri� onnelles.

Pour plus d’informa� on, contactez-la : 0262 71 10 88 ou [email protected]

Page 8: Bulletin d’information régional en Education et Promotion de la Santé numéro 4

Dossier

L’ac vité physique : clés de compréhension

Ce dossier ne saurait être exhaus f dans la mesure où le champ de l’ac vité physique est transversal dans de nombreux domaines comme l’environnement, l’urbanisme, l’aménagement du territoire, le médical, l’éduca on …

En expansion depuis une dizaine d’an-née, la promo� on de l’ac� vité physi-que pour tous, à tous les âges de la vie connaît aujourd’hui un dévelop-pement majeur au niveau interna-� onal, na� onal et régional. L’impact posi� f de la pra� que physique est aujourd’hui démontré sur la santé au sens de la défi ni� on de l’OMS, à

savoir sur les dimensions physique,

mentale et sociale.

Il en est de même avec les eff ets béné-fi ques que représentent l’ac� vité phy-

sique auprès des personnes a� eintes

de maladies chroniques comme le

diabète (type 1 et 2), l’hypertension

artérielle, l’asthme,…

Dans ce� e dynamique actuelle, de

nombreuses études et publica� ons

sont réalisées dans le domaine de la

recherche. Les poli� ques publiques

commencent, également, à se saisir

posi� vement de ce nouveau champ

d’ac� on en élaborant des plans na-

� onaux et régionaux portant sur le

développement de l’ac� vité physique

sur les territoires et pour tous les pu-

blics.

Qu’appelle-t-on Ac vité Physique ?

L’ac� vité physique se défi nit comme « tout mouvement corporel produit par les muscles squele! ques qui entraîne une augmenta� on substan� elle de la dépense d’énergie au-dessus de la dépense énergé� que de repos » (Report of Surgeon General, 2001).

Autrement dit, chaque mouvement que notre corps réalise entraîne une dépense d’énergie qui favorise la contrac� on musculaire et de ce fait,produit une ac� vité physique.

Dossier spécial

7

L’ac� vité physique favorise le bien

être ainsi que la santé physique

et mentale. Elle prévient la mala-

die, améliore les liens sociaux et la

qualité de vie, en plus de procurer

des bénéfi ces économiques et de

contribuer au développement dura-

ble. Les collec� vités qui, par divers

moyens accessibles et à coût abor-

dable, encouragent les citoyennes

et les citoyens de tous les âges et

de tous les milieux à pra� quer des

ac� vités physiques et spor� ves pro-

fi teront de ces eff ets bénéfi ques.

Charte de Toronto pour l’ac� vité phy-

sique : un appel mondial à l’ac� on, 20

mai 2010

Page 9: Bulletin d’information régional en Education et Promotion de la Santé numéro 4

L’ac� vité physique : clés de compréhension

L’Ac� vité physique se caractérise selon 4 critères :

❶ Sa nature : très variée selon les systèmes et les fonc� ons sollicités

❷ Sa durée : correspondant au temps total passé dans les diff érentes ac� vités

❸ Sa fréquence : nombre de séances réalisées par semaine

❹ Son intensité : calculée sur la base du MET (équivalent métabolique), de la fréquence cardiaque, de la percep� on

de l’eff ort ou en pourcentage de la V O2 max ( Consomma� on maximale d’oxygène)

Aujourd’hui, il est communément admis que l’ac� vité physique est un terme qui regroupe à la fois l’exercice physique de

la vie quo� dienne, à la maison et à l’école, les déplacements, les transports ainsi que l’ac� vité physique de loisirs et la

pra� que spor� ve.

Source : IREPS Réunion 2013

Plus d’informa� on : h" p://www.mangerbouger.fr/IMG/jpg/04-tabelauprint-2.jpg

Dossier spécial

8

ACTIVITÉSPHYSIQUES

Activités de la viequotidienneIntensité légère à modéréeJardinage, bricolage,

déplacement, port de charge

légère, marche ...

Activités de loisirsIntensité modérée à élevéeFooting, marche en montagne,

vélo ...

SportsIntensité élevée à très élevéeCourse à pied, marathon,

sports collectifs et individuels,

sprint ...

= faible 45 mn

= modérée 30 mn

= élevée 20 mn

Page 10: Bulletin d’information régional en Education et Promotion de la Santé numéro 4

Faire de l’ac� vité physique d’accord, mais pourquoi ?

Le développement de la technologie, des moyens de déplacements passifs, l’urbanisa� on ou encore la sé-

dentarisa� on du travail ont contribué ces dernières décennies à faire chuter l’ac� vité de la popula� on en

par� culier dans les pays industrialisés.

L’évolu� on de ces modes de vie laisse de moins en moins de place à l’ac� vité phy-sique.

Au plan mondial, l’inac� vité physique est la quatrième cause de mortalité due à des maladies chroniques (maladies co-ronariennes, AVC, diabète, cancers). Ceci est d’autant plus inquiétant que l’inac� -vité physique est une cause de mortalité évitable.

Les bienfaits de la pra� que d’une ac� vité physique modérée et régulière n’est plus à démontrer. En eff et, de nombreuses

études ont permis d’établir un lien entre

le main� en ou l’améliora� on du capital

santé et la pra� que d’une ac� vité physi-

que quo� dienne.

Le graphique ci-contre illustre les béné-fi ces pour la santé d’une pra� que d’ac� -vité physique en fonc� on de son volume de pra� que (et non de son intensité)Il est cependant important de prendre en compte les caractéris� ques des ac� vités physiques pra� quées (comme leur inten-sité et la dépense énergé� que qui leur est associée, mais également leur nature, leur durée, et leur fréquence) dont l’im-pact sur la santé peut diff érer légèrement

selon les problèmes de santé.

Dossier spécial

9

A noter que les eff ets de l’ac� vité physique sur l’obésité sont largement démontrés à condi� on que la pra� que se fasse

en parallèle d’une modifi ca� on de l’alimenta� on.

Graphique 1 : Extrait de L’ac� vité Physique – Déterminant de la qualité de vie des personnes de 65ans et plus. Comité scien� fi que de Kino-Québec (CSKQ, 2002).

Page 11: Bulletin d’information régional en Education et Promotion de la Santé numéro 4

A quel âge peut-on ou doit-on faire de l’ac� vité physique ?

Quelles sont les recommanda� ons ?

Bien évidemment, il n’y a pas d’âge pour faire de l’ac� vité physique à condi� on de respecter un certain

nombre de préalables en terme physique (capacité, pathologies éventuelles, …), mo� va� onnel (envie, plai-

sir, degrés d’inves� ssement, disponibilité …), socio économique (budget, entourage, proximité, …).

Dossier spécial

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Dès le plus jeune âge c’est-à-dire dès la naissance, il apparait essen� el de perme� re à l’enfant de développer son éveil et ses habiletés motrices.

Pour cela, les direc� ves canadiennes pour la promo� on de l’AP dès la pe-� te enfance c’est-à-dire de 0 à 6 ans incitent à développer les jeux interac-� fs au sol avec une durée d’ac� vité minimale de 180 min par jour pour les enfants de 2 à 6 ans sous diff éren-tes formes.

A par� r de 6 ans et jusqu’à l’âge adulte, il est recommandé de pra� -quer au moins 60 min d’AP par jour en associant diff érentes modalités de pra� ques.

L’intérêt d’une pra� que régulière d’ac� vité physique pendant l’enfance et l’adolescence dépasse toutefois ses eff ets immédiats sur la santé pour au moins deux raisons [fi gure 1] :

• pra� quée avec plaisir, elle prédit le niveau de pra� que d’ac� vité physique du futur adulte ; • nombre de bienfaits de l’ac� vité physique pra� quée pendant l’enfan-ce se prolongent jusqu’à l’âge adulte, indépendamment du degré d’ac� vité de ce dernier.

Il faut cependant noter que certains bénéfi ces de l’ac� vité physique pra� -

quée pendant l’enfance ne perdurent à l’âge adulte que s’il y a main� en de la pra� que. Ceci souligne qu’il convient de favoriser la pra� que d’une ac� vité

physique régulière du jeune mais aus-si son main� en tout au long de la vie.

Figure 1 : Extrait de « Promouvoir l’ac� vité physique des jeunes. Elaborer et dévelop-

per un projet de type ICAPS » INPES, 2011.

Le disque de l’ac� vité physique: résumé des recommanda� ons pour les en-fants et les adolescents.

Extrait de : Ac� vité physique et santé des enfants et des adolescents. Réseau

suisse Santé et ac� vité physique. 2007

Activité physique de l’adulte

Activité physique de l’enfant

Santé de l’adulte

Santé de l’enfant

e )

Plus d’informa� on sur h! p://www.eohu.ca►

Eff ets de l’ac� vité physique pendant l’enfance et l’adolescence

Page 12: Bulletin d’information régional en Education et Promotion de la Santé numéro 4

A quel âge peut-on ou doit-on faire de l’ac� vité physique ?

Quelles sont les recommanda� ons ?

Pour les adultes, les recommanda-� ons sont de plus en plus connues tout comme les bienfaits. A noter que peu importe l’âge auquel la personne

pra� quera une ac� vité physique, les bénéfi ces seront bien aux rendez

vous. Il n’est jamais trop tard.

Le schéma ci-dessous résume de ma-

nière humoris� que les modalités de pra� que ainsi que la durée préconi-sée par jour et par semaine.

Dossier spécial

11

Enfi n, chez les seniors, qui sont sou-

vent le public le moins sensibilisé par

la promo� on de l’AP, il n’en demeure

pas moins que les eff ets d’une pra� que

régulière, même pour les plus inac� fs

s’avère par� culièrement importants.

cf: tableau ci-contre

Maladie coronarienne

Hypercholest érolémie

Ostéoporose

Hypertension

Diabète

Cancer (sein, ut érus, c ôlon)

Arthrite, arthrose

Obésité

Dépression

Anxiété

EFFETNOMBRED’ÉTUDESEXAMINÉES

— Plus de 10 études

— De 5 à 10 études

Ces études font état de très bonnes preuves (acceptables ou concluantes) d’une réduction de l'incidence de cette maladie en fonction du niveau d’activité

physique; elles signalent également une relation progressive (de cause àentre le volume d’activité physique pratiqué et les béné és sur le plande la santé.

Ces études font état de bonnes preuves (indicatives) d’une réduction de

l'incidence de cette maladie en fonction du niveau d’activité physique.

Ces études font état de certaines preuves (faibles ou suggestives) d’une réductionde l'incidence de cette maladie en fonction du niveau d’activité physique.

PROBL ÈMES DE SANTÉ

Adapté de : O ’Brien Cousins et Horne, 1997.

Source : Associa� on suisse

de physiothérapie

Page 13: Bulletin d’information régional en Education et Promotion de la Santé numéro 4

A quel âge peut-on ou doit-on faire de l’ac� vité physique ?

Quelles sont les recommanda� ons ?

Un mot sur l’Ac� vité Physique Adaptée

Dossier spécial

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L’Ac� vité Physique Adaptée (APA) a pour but de favoriser la santé, l’auto-nomie, la qualité de vie et la par� -cipa� on sociale des personnes en situa� on de handicap ou de maladie chronique par la pra� que d’ac� vités physiques.La recherche en APA, portée par les UFR-STAPS (Unité de Forma� on et de Recherche en Sciences et Techniques des Ac� vités Physiques et Spor� ves) développe ce nouveau champ d’in-terven� on qui répond :• aux demandes préven� ves et cura� ves des établissements du sec-teur sanitaire• aux demandes de prise en charge spécialisée des établissements du secteur médico-éduca� f et social.

Le professeur d’APA est le profession-nel formé et dédié à l’enseignement des ac� vités physiques et spor� ves pour les publics spécifi ques.

L’Ac� vité Physique Adaptée est un

concept original qui recoupe les

champs des techniques des ac� vités

physiques et spor� ves, du handicap,

de la santé et de l’éduca� on.

L’APA est u� lisée dans des secteurs

variés comme ceux de la santé, du

handicap de la réadapta� on, de l’édu-

ca� on spécialisée, du vieillissement...

Plusieurs spécialités de la médecine

comportent désormais l’ac� vité phy-

sique dans leurs stratégies théra-

peu� ques : MPR, cardiologie, pneu-

mologie, gérontologie, psychiatrie,

orthopédie, diabétologie... Les pro-

fesseurs d’APA ont toutes les compé-

tences pour développer des program-

mes d’ac� vité physique adaptée

Extrait du site h� p://www.apa-sante.

fr/

« Dans la vision actuelle du vieillis-

sement, l’ac� vité physique est une

mesure de santé publique de pre-

mier plan pour contrecarrer la dété-

riora� on physique et le déclin de la

capacité fonc� onnelle des personnes

avançant en âge, de même que le dé-

veloppement des principales maladies

chroniques liées au vieillissement »

Même si les recommanda� ons pro-

posées pour les adultes s’avèrent tout

à fait valable pour les séniors, il est

néanmoins indispensable de consul-

ter son médecin ou tout professionnel

compétent pour envisager sereine-

ment la reprise ou le commencement

d’une ac� vité physique.

« Se fi xer des objec� fs réalistes à

par� r d’une bonne évalua� on est,

pour plusieurs personnes âgées, un

élément important de mo� va� on en

faveur de la poursuite d’un mode de

vie ac� f et de la pra� que régulière

d’exercices appropriés. »

En France, il existe aujourd’hui le

PNNS qui, outre l’alimenta� on traite

également de l’ac� vité physique (voir

page 3 )

En 2008, à la demande du Président

de la République et du Ministre de la

Santé, a été élaboré le Plan Na� onal

de Préven� on par l’Ac� vité Physique

qui fait état de l’ac� vité physique en

France, les recommanda� ons et les

pra� ques à tous les âges de la vie ain-

si que d’autres dimensions telles que

le milieu du travail, l’environnement,

la forma� on ou encore la communi-

ca� on.

h� p://www.sante.gouv.fr/plan-na-

tional-de-prevention-par-l-activite-

physique-ou-spor� ve-pnaps.html

Il y a quelques mois, l’accent a de

nouveau, été mis sur l’importance

d’allier l’éduca� on pour la santé, l’ac-

� vité physique et la préven� on.

Valérie Fourneyron, Ministre des

Sports, de la Jeunesse, de l’Educa� on

Populaire et de la Vie Associa� ve a

présenté, vendredi 14 décembre 2012

aux directeurs généraux des Agences

Régionales de Santé (ARS), ses priori-

tés et sa feuille de route afi n de met-

tre le sport au service de la poli� que

de santé publique sur les territoires.

h� p://presse.jeunesse-sports.gouv.

fr/communique/981/Priorite-sport-

sante

A La Réunion, le PRAANS présenté

page 5 men� onne la promo� on de

l’Ac� vité physique à La Réunion com-

me un axe prioritaire à développer.

Celui-ci sera piloté par la Direc� on

de la Jeunesse, des Sports et de la

Cohésion Sociale en partenariat avec

l’ARS-OI.

Page 14: Bulletin d’information régional en Education et Promotion de la Santé numéro 4

Quelques exemples de dynamiques na� onales et régiona-

les non exhaus� fs

Au niveau na� onal :

►Signalé� que PNNS en direc� on des collec� vités locales pour favoriser les modes de déplacement ac� f

h! p://www.mangerbouger.fr/pro/collec� vites-locales/agir-74/favoriser-l-ac� vite-physique/me! re-en-place-une-si-

gnale� que-pietonne.html

►Projet ICAPS, pour promouvoir l’ac� vité physique des jeunes

h! p://www.mangerbouger.fr/pro/collec� vites-locales/agir-74/favoriser-l-ac� vite-physique/212-promouvoir-l-ac� vi-

te-physique-des-jeunes.html

Et au niveau local :

► Challenge des seniors, promo� on de l’ac� vité physique chez les seniors et mobilisa� on des collec� vités locales pour

le développement et la sensibilisa� on des personnes âgées à la pra� que d’une ac� vité physique régulière.

Contact : Patrick Campo : Directeur du programme, Challenge des Seniors

h! p://www.challengedesseniors.com/

► « En forme dans nos quar� ers », applica� on locale d’un appel à projets na� onal de promo� on de l’ac� vité physique

chez les enfants. Réalisé par la commune de Saint André, ce projet se découpe en 2 volets

• L’aménagement des cours d’école (école élémentaire, tranche d’âge 6-11 ans) pour soutenir la pra� que d’une

ac� vité physique régulière et ludique chez l’enfant

•Une sensibilisa� on dispensée à une ou plusieurs personnes qui sont volontaires pour devenir des « ambassa-

deurs de la forme » dans les quar� ers

Lien u� le: h! p://i.ville.gouv.fr/

- Programme Généra� on Saint Joseph sport santé nature, un programme intergénéra� onnel de promo� on de l’ac� -

vité physique mêlant des ac� vités de plein air pour tous, des ac� vités adaptées pour les enfants et adultes en surpoids

et des évènemen� els spor� fs.

Contact : Djamil Gangate, coordonateur du programme St Jo « Généra� on sport santé », Offi ce Municipal des Sports

de St Joseph

Et bien d’autres ini� a� ves à La Réunion en ma� ère de promo� on de l’Ac� vité Physique

Dossier spécial

13

Page 15: Bulletin d’information régional en Education et Promotion de la Santé numéro 4

Dossier spécial

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Références

- Comité scien� fi que de Kino-Québec (CSKQ, 2004). Stratégies éprouvées et prome� euses pour promouvoir la pra� que

régulière d’ac� vités physiques au Québec (Avis du comité).

Ministère des Aff aires municipales, du Sport et du Loisir. Gouvernement du Québec, 32 p.

- Comité scien� fi que de Kino-Québec (CSKQ, 2002). L’ac� vité Physique – Déterminant de la qualité de vie des person-nes de 65ans et plus. Ministère des Aff aires municipales, du Sport et du Loisir. Gouvernement du Québec, 60 p.

- Comité scien� fi que de Kino-Québec (CSKQ, 1999). Quan� té d’ac� vité physique requise pour en re� rer des bénéfi ces pour la santé. Synthèse de l’avis du Comité scien� fi que de Kino-Québec et applica� ons. Ministère de l’Éduca� on, Di-rec� on des communica� ons. Gouvernement du Québec, 19 p.

- Conférence ministérielle européenne de l’OMS sur la lu� e contre l’obésité. L’alimenta� on et l’exercice physique pour

la santé. Promouvoir l’ac� vité physique au service de la santé : cadre d’ac� on dans la Région européenne de l’OMS.

Vers une Europe physiquement plus ac� ve. Organisa� on Mondiale de la Santé • Bureau Régional de l’Europe. Septem-

bre 2006

- Global Advocacy Council of Physical Ac� vity, Interna� onal Society for Physical Ac� vity and Health, La Charte de To-

ronto pour l’ac� vité physique : un appel mondial à l’ac� on. 20 mai 2010

- INSERM. Ac� vité Physique – Contextes et eff ets sur la santé. Exper� se collec� ve. Les Edi� ons INSERM 2008.

- Offi ce fédéral du sport OFSPO, Offi ce fédéral de la santé publique OFSP, Promo� on Santé Suisse, Réseau santé et ac-� vité physique Suisse. Ac� vité physique et santé - Document de base. Macolin: 3e édi� on. BASPO 2009

- Réseau suisse Santé et ac� vité physique hepa.ch, Offi ce fédéral du sport OFSPO, Ac� vité physique et santé des en-fants et des adolescents, Macolin. 04/2007

- Rostan F., Simon C., Ulmer Z. dir. Promouvoir l’ac� vité physique des jeunes.Élaborer et développer un projet de type Icaps. Saint-Denis : Inpes, coll. Santé en ac� on, 2011 : 188 pages.

Sitographie

Site du Programme Na! onal Nutri! on Santé : h� p://www.mangerbouger.fr/

Site Kino Québec : h� p://www.kino-quebec.qc.ca/

Site du Bureau de Santé de l’Est de l’Ontario : h� p://www.eohu.ca/

Site du Réseau suisse Santé et ac! vité physique : h� p://www.hepa.ch/

Site des professionnels de l’APA: h� p://apa-sante.fr

Site du Ministère des aff aires sociales et de la santé : h� p://sante.gouv.fr/

Page 16: Bulletin d’information régional en Education et Promotion de la Santé numéro 4

Centre de ressources

Ouvrages

Centre de ressources

Ouvrages et brochures

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Le guide de l’allaitement maternelGroupe de travail pluridisciplinaire dans le cadre du PNNS - Public : Parents et professionnels

L’évolu! on du langage chez l’enfant : de la diffi culté au

trouble

Co-rédigé par l’équipe Icaps et l’Inpes, ce guide d’aide à l’ac� on a pour objec� f d’accompagner les professionnels du milieu scolaire, des collec� vités locales, des associa� ons ou des administra� ons souhaitant me� re en place des ac� ons de promo� on de l’ac� vité physique chez l’enfant et l’adolescent en s’appuyant sur une stratégie effi cace. Il présente les modalités opéra� onnelles d’implan-

ta� on d’un projet de type Icaps et met à disposi� on des repères et des ou� ls

pra� ques pour l’ac� on.

h� p://www.inpessante.fr/CFESBases/catalogue/pdf/1347.pdf

Ouvrage : Promouvoir l’ac! vité physique chez les

jeunes. Elaborer et concevoir un projet type ICAPS

Guide : La santé vient en mangeant et en bougeantCe guide se propose d’aider les parents à répondre aux ques� ons liées à l’alimenta� on de leurs enfants. Trois périodes sont prises en considéra� on : la pe� te enfance (de la naissance à 3 ans) ; de l’enfance à la pré-adolescence (de 3 à 11 ans) ; l’adolescence. Les repères de consomma� on proposés par ce guide ont été validés par les instances scien� fi ques de santé publique.

h# p://www.inpes.sante.fr/CFESBases/catalogue/pdf/688.pdf

Ce guide se propose d’aider les femmes enceintes ou désirant avoir un enfant à répon-

dre aux ques� ons liées à leur alimenta� on pendant la période de grossesse dans le but

d’assurer une bonne santé au futur bébé. Il comporte des informa� ons et des conseils

simples à suivre au quo� dien dès l’arrêt de la contracep� on, puis pendant la grossesse

et enfi n pendant l’allaitement, si la maman choisit de nourrir son enfant au sein.

h# p://www.inpes.sante.fr/CFESBases/catalogue/pdf/1059.pdf

Guide : Le guide nutri! on pendant et après la grossesse

Dépliant : « Les 9 fi ches –conseils »

Page 17: Bulletin d’information régional en Education et Promotion de la Santé numéro 4

Centre de ressources

Campagne de communica! on

« Campagne de promo! on de la consomma! on de fruits

& légumes : «les journées 5/5»

La campagne na� onale concernant la consomma� on de 5 fruits et légumes par jour est souvent incomprise. La popula� on s’inter-roge sur la mise en oeuvre de ce� e recommanda� on : que représente 5 fruits et légumes ? Quel budget pour y arriver ? Comment consommer 5 fruits et légumes en une journée ? Autant de ques� ons qui freinent la mise en pra� que de la recommanda� on.

C’est pourquoi l’IREPS Réunion organise une campagne locale de communica� on pour la promo� on de la consomma� on quo� -dienne de 5 fruits et légumes locaux. Ce projet est réalisé avec le sou� en de la Direc� on de l’Agriculture, de l’Alimenta� on et de la Forêt et du Conseil Général.

Centre de ressources

Campagne de communica! on

16

Campagne Fruits

& Légumes

Page 18: Bulletin d’information régional en Education et Promotion de la Santé numéro 4

Agenda

En brefLancement du site internet

dédié aux Journées de la pré-

ven! on et de l’éduca! on pour

la santé

www.polecompetencesante974.re/

jeps

Agenda 2013

17

Ce bulle� n peut par� ciper, en fonc� on de la place disponible, à la diff usion des actualités des acteurs

du Pôle de Compétences (manifesta� ons, forums, concours, conférences, …). Il suffi t pour cela de faire

parvenir vos documents (affi ches, fl yers, communiqués …), à l’adresse email suivante: communica! on@

polecompetencesante974.re.

Vous souhaitez par� ciper à ce! e plateforme de ressources, contactez l’IREPS de la Réunion pour

obtenir la charte d’adhésion.

Pôle de Compétences

IREPS Réunion

Animateur du pôle

13 rue Roland Garros

97460 SAINT PAUL

Tél: 0262 71 10 88

Fax: 0262 71 16 66

[email protected]

1er semestre

Février : Commission Label Ou� l Péï le 22 février 2013

Mars : Rencontre Ou� ls

Avril : Kfé Communautaire

Forma� on Bénévoles (complète)

Juin: Rencontre Ou� ls

2nd semestre

Septembre : Commission Label Ou� l Péï

Rencontre Ou� ls

Novembre: Forma� on Bénévoles

Journées de la préven� on et de l’éduca� on pour la santé

Décembre: Rencontre Ou� ls