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avril mai juin Vol. 1 - No 2 1985 - BULLETIN D'INFORMATIONS ET D'AMITIE POUR LE REGROUPEMENT DES ARCHIVISTES RELIGIEUX

BULLETIN D'INFORMATIONS ET D'AMITIE POUR LE … · 2018-12-12 · Beaudet tient à faire respecter, à convaincre de l'utilité des archives. Pour sr Estelle Mitchell, s.g.m, il importe

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avril mai juin Vol. 1 - No 2

1985

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BULLETIN D'INFORMATIONS ET D'AMITIE POUR LE REGROUPEMENT DES ARCHIVISTES RELIGIEUX

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Lors de la rencontre annuelle du 30 avril 19B5 au Jardin Botanique de Montrf·al, le Frère Gilles Beaudet, e ;c , prononce la conf ôr o nco principale dl' la journée sur le Frère Marie-Victorin, r o Li q i oux .

A 1 'heure du lunch les mombr o s du R. A. R. uarcourc'llt les t..l if f c·rc,nl<'s s<:ctions du Jardin et visitent surtout les serres.

Après une période d'informations, Dlection des membres du Conseil. En rempla- cement de Thérèse Leblanc, o.m.m. i. et de Lè o Du f r e s no, p.b., sont élus Bruno Harel, p.s.s., Jacques Therrien, s.ss.a. et André Picard, o.c.s.o. Gilles Beaudet, é.c., Simone Couillard, s.n.j.m., Gérard Morin, c.s.v., Gisèle v i.Ll o+ mure, m.i.c. et Robert Hèmond , c.s.v. sont r(,&lus.

Le reste de la re11contro est consacr~ aux tcc;t1niqu0~~ ir1formatiqu0s misrs au service des archives. Le Frère André, Picard, o.c.s.o et des représentants <le l' IST-Informatique donnent des ex po sés su i v i s d '•'.·,:l1anqes avec l "a s s cmb l è e .

Sous peu, vous recevrez le r appo r t; complet du s c-c r è t a i r o .

EN BREF.,,

GAJ.:.Ue. V,{,ltemUJte., m. ,t. c, S,LJnone. Cou.,i.fi.a.Jtd, ~.n.j.m.

Un fidèle rendez-vous à l'automne!

A tous et à toutes nous souhaitons d'heureuses vacances bien ensoleillées.

Nous comptons toujours sur vos envois pour alimenter le con- tenu des prochains numéros.

Voici le No 2 de l'INFO-R.A.R., réalisé avec le même dynamisme que le premier numéro, ceci grâce aux textes reçus et aussi grâce à vos réactions positives qui n'ont pas manqué d'encou- rager les rédactrices.

BILLET •

13 Lettre du Frère René Côté, f.i.c. 12 11 Partie pour le Ciel.

Soeur Flore Pelchat.

9

10 En passant par la chapelle. L'archiviste ... rit et archives.

7 Identité et responsabilité de l'archiviste (suite)

125e - Congrégation des Servantes du St-Coeur de Marie 2 Echos du Congrès de l'AAQ. 3 On cherche 5 Centenaire du Frère Marie-Victorin. 6

SOMMAIRE 1 En bref ... Billet

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Le 19 mars 1860, k Père Delaplace inaugure une oeuvre de bienfaisance à l'intention des orphelins et des enfants abandonnés dont le nombre ne cesse de grandir. À mademoiselle Moysan s'associent bientôt d'autres compagnes, toutes rivalisant de zèle el de bonne volonté.

Le ,projer concu comme une ocu vre car itauve devient, ae par le plan de Dieu. une nouvelle Congrega lion religieuse.

Par leur service apostolique dans l'Église, les Ser- va nt es du Saint-Coeur de Marie continuent, aujourd'hui encore, en divers conunents, l'humble travail commencé par leurs Fondateurs .

/ 1

/ Directeur de l'Oeuvre de la Sainte-Famille fondée a

Paris pour l'évangélisation des familles éprouvées par la pauvreté, le Père Delaplace est frappé par le triste étal de ces familles réduites au chômage et aux misères de toutes sortes. L'ignorance religieuse des enfants de celle classe déshéritée le préoccupe à tel point qu'il conçoit le pr ojet de leur assurer les bienfaits d'une éducation chré- t ienne .

i /

\

\ \

11 /

/ Origines

/

. / /

!

/ /

Jeanne-Marie Moysan Mere Marie-du-Saint· Sacrement.

\

\

Père François-Jean-Baotiste Delaplace, C.S.Sp.

La Congrégation des Servantes du Saint-Coeur de Marie.

~ ~

1985 1860

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Elisabeth Gautier-Desvaux rappelle ensuite une expérience en milieu rural où la population reste à l'écart des services culturels. Une fourgonnette est aména- gée et couvre cinq ou six secteurs par an où seuls sont visités les intéressés. On y présente des documents standards à côté des documents spécifiques à chacune des municipalités. Les activités sont centrées sur des travaux manuels, demandés aux instituteurs comme aux élèves: mouler des sceaux et faire passer la notion de si- gnature par exemple, écrire à la plume d'oie et faire connaitre l'évolution de l'écriture, et, aux plus jeunes, faire toucher du papier et de la peau ... Les ins- tituteurs prennent ensuite l'initiative des enquêtes, des travaux et des exposi- tions. Dans un département plus urbain, on a acquis une impériale, cet autobus à deux étages, pour en faire un archivobus qui sert aussi bien à des projections qu'à des expositions. Il circule deux jours par semaine pour visiter une école par jour et présenter un thème chronologique et des documents locaux de la muni- cipalité visitée. Le travail de préparation exige une analyse très fouillée des besoins et le résultat veut que plus de personnes sont touchées, et rapidement.

Expériences de diffusion d'archives A "Bilan et perspective d'avenir des services éducatifs et d'animation cultu-

relle", Gérard Ermisse entretient ses auditeurs d'expositions itinérantes, d'éta- blissement à établissement, d'originaux et de reproductions de vieux documents, de vieux fonds d'archives et d'autres choses qui créent l'environnement, tel un décor de classe de 1890. Un cycle d'animation peut comprendre plusieurs activi- tés: l'agriculture, l'école, l'industrie, et le reste. Une telle organisation se prépare deux ou trois ans à l'avance pendant lesquelles une enquête est menée au- près des maitres et des élèves. Les panneaux sont préparés par les élèves, une collecte de documents révèle une collaboration insoupçonnée, les témoignages des uns et des autres peuvent faire l'objet d'un montage. Cette méthode de diffusion a un plus grand retentissement sur la culture des élèves qu'une visite dans un centre, fût-elle accompagnée d'un montage audio-visuel.

Le congrès des archivistes du Québec s'ouvre dans le hall d'honneur de !'Hôtel de ville de Montréal où les discours de bienvenue prennent la suite du cocktail. Puis l'archiviste de la ville s'empresse de faire découvrir aux participants les richesses des verrières et des boiseries de la salle du conseil et les marbres utilisés dans la construction de l'édifice.

ECHOS DU CONGRES

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On ne peut ignorer la place des archives dans les causes de béatification et de canonisation. Quatre religieuses, mêlées de très près à l'introduction de la cause de leur fondatrice, réussissent, malgré le temps limité que le frère Gilles Beaudet tient à faire respecter, à convaincre de l'utilité des archives. Pour sr Estelle Mitchell, s.g.m, il importe de faire témoigner les contemporains: les é- crits des deux fils de Mère d'Youville, joints aux interviews de l'abbé Satin, sont déterminants. sr Thérèse Frigon, s.p., rappelle ses dix-sept années de re- cherches dans trente-deux dépôts d'archives avant de soumettre le dossier de Mère Gamelin, constitué de ses écrits, des lettres reçues et des témoignages de ses contemporains. sr Hélène Tremblay, c.n.d., face au rejet d'un premier "miracle",

Dans les cas de candidature à la sainteté

Robert Egeter Van Kuyk fait remarquer, le deuxième jour, que les archives se déplacent de l'écrit à l'audio-visuel. L'audio-visuel est une source importante pour la recherche historique, surtout dans les pays non occidentaux où la prédo- minance est orale et visuelle. Les films réalisés par les Pays-Bas à l'occasion des visites de leurs souverains dans les colonies s'avèrent un apport considéra- ble qu'il faut exploiter. S'imposent alors un traitement complet des films et une analyse totale des images pour répondre aux demandes. Il est important de trouver des documentalistes anciens capables d'identifier les personnages et de compren- dre un vocabulaire aujourd'hui inconnu. Des fiches techniques notent tout dégât, toute décoloration, toute tache. Le vidéodisque est utilisé comme moyen de repé- rage des images des films.

Dans l'après-midi, nr Volker Wagner, montre qu'on peut exploiter les archives, filmées ou de propagande, complétées par des interviews pour reconstituer presque l'histoire quotidienne. La population de Bochum (prononcé Bok-houm), d'abord sym- pathique au régime hitlérien accepte de travailler au développement de l'industrie de guerre pour ensuite connaître les bombardements des alliés et voir finalement leur ville en ruines. Films de propagande, films alliés, films d'un amateur et une interview réalisée auprès d'un témoin de 11 époque ont donné un montage qui rappelle la période 1935-1947. Ce genre de film passe à la télévision et sur les écrans de cinéma. Mis à la disposition des écoles et des associations, un tel montage, ac- compagné de matériel écrit et d'informations supplémentaires, provoque la discus- sion, éveille le dialogue entre les jeunes et les personnes âgées. Il a pour avan- tage de faire affluer du matériel nouveau tiré de sources privées.

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La rédaction regrette le retard survenu dans la parution du présent numéro et s'en excuse auprès de ses lecteurs. Des circonstances incon- trôlables l'ont forcée à en reporter l'impression.

REGRETS ...

S. Hélène DeSerres, m.i.c.

85-6 les volumes suivants sont absents de notre collection du Canada ecclésiastique 1907 - 1915 - 1918 - 1923 - 1924 - 1940 - 1946 - 1950 - 1955 - 1959 - 1960 1963 - 1964 - 1965 - 1966 Le dernier volume que nous ayons en main est celui de 1967. D'autres out- ils été publiés dans la suite? Je l'ignore.

ON CHERCHE ...

Robert Hémond, c.s.v.

dépose une preuve irréfutable de l'intervention de Marguerite Bourgeois dans un cas de guérison instantanée d'un cancer du colon d'une jeune fille dès que le père fait promesse de sobriété. Avant de parler de l'utilisation des archives dans la Cause de béatification de Marie-Rose Durocher, sr Claire Laplante, s.n.j.m., tente de la mieux faire connaitre dans son milieu. Elle présente alors un court diaporama intitulé "Sur les bords du Richelieu et du St-Laurent". Elle explique ensuite les différentes étapes et procédures d'une Cause typiquement historique. Ce ne sont pas seulement des témoins qu'il faut interroger, ce sont des documents historiques et pour trouver les sources manuscrites et imprimées il faut consulter de nombreux dépôts d'archives.

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Cette évocation des derniers instants de l'un des plus célèbres botanistes du Québec a fait surgir des larmes aux yeux des invités, hier soir au Jardin botanique de Montréal, alors qu'un religieux-écrivain, docteur de la Sorbon- ne, Je frère Gilles Beaudet, lançait un ouvrage consacré au centenaire de Marie-Victorin.

De son vrai nom Conrad Kirouac, fils d'un marchand de Québec, Je célèbre botaniste est né le 3 avril 1885, rue Saint-Vallier. À cause de ;a santé précaire, ses supérieurs de la congré- gation des Frères des écoles chrétiennes l'avaient envoyé enseigner en dehors des zones urbaines, notamment à Saint-Jérôme qui ne comptait alors qu'une population de 3 000 habi- tants. C'est là, dans les champs. à la découver- te de; plantes sauvages avec des groupes d'élè- :es. quïi devint un passionné de la flore et qu'il décida d'y consacrer sa vie. Premier titulaire de la chaire de botanique à l'université de Montréal et auteur d'un ouvrage monumental. fruit de 25 années de recherches. la Flore Lau- rentienne, Marie-Victorin fut également le fon- dateur du Jardin botanique de Montréal, inau- guré en août 19:J7.

L'ouvrage que vient de consacrer Gilles Beaudet au frère Marie-Victorin nous fait éga- lement découvrir un autre homme, amoureux des arts et des lettres, musicien. auteur de piè- ces de théâtre à saveur patriotique comme • Peuple sans histoire • el • Charles Lemoy- ne •, et un fin pedagogue dont le souvenir reste profondément vivace dans le coeur de tous c1.1nx ou• l'uqt ,.1,nnn

FLORIAN BERNARD

• Il est prés de onze heures du soir, le 15 juil- let 1944, alors que Je frère Marie-Victorin,

en compagnie de quelques religieux, revient vers Longueuil, au retour d'une prospection florale dans la région de Saint-Hyacinthe. À quelques milles de Sainte-Rosalie, une voiture surgit dans la nuit et frappe de plein fouet celle des religieux. Trente minutes plus tard. le frè- re Marie-Victorin, mortellement blessé, expire dans la voiture qui le conduit vers l'hôpital.

C'est dans le décor de la grande serre du jardin botanique que Gilles Beau- det a lancé, hier, son ouvrage consa- cré au centenaire du frère Marie-Victo- ri""

photo Pierre Coté, LA PRESSE

LA PRESSE, MONTRÉAL, JEUDI 14 FÉVRIER l 985

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FONDATEUR DU JARDIN BOTANIQUE DE MONTRÉAL

Centenaire du frère Marie-Victorin

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Deuxième aspect : ce patrimoine archivistique concerne aussi l'instruction des générations à venir du peuple d~ Dieu.

Les archives ecclésiastiques et religieuses, tout au long de l'histoire, manifestent l'identité de l'Eglise à trnvc~s le temps et à travers l'espace. Il y a là une imbrication inextrica~l~ : c~r l'identité de l'Eglise apparait à la fois dans la réalité permanente de sa vccatior. d'~pous~ du Christ et à la fois dans les réalisations multiforme~ de sa condition de famille religieuse brûlée par le soleil de l'histoire (cf. Jacques "1aritain, AppJtoc.he~ Mn~ e.ntta.ve~, p. 567). "M.iglta &un -6e.d 601tmo~a.'' : "n.ig)la.'' à cause de la brûlure du soleil, "6ouro44" par sa vocation. Et c'est seulement ave~ des reflets diaprés à travers le temps et à travers l'espace que les diverses générations sous les diverses la- titudes professent "un seul Seigneur, w1~ seule foi, un seul baptime, un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, par tous et en tous" (Eph. IV,5).

Et ce double aspect apparoit uien dans la conjonction de deux éléments qui témoignent de la conscfence que l' Ez l Lse a d'elle-même : car, d'âge en âge, elle se définit, d1une part, dan3 i•explicitation progressive de sa profession de foi que constitue le déploiement die se~ co11cil~s, et, d'autre part, dans le foisonnement multiforme des rc·rsonn'."1ges chez lesquels elle proclame 11 authentici- té d'une profession de foi v~cue dans 16 quotidi~n d'une vie humaine. L'élabora- tion et les proclarnation3 des ~oncile~, tout comme la réalisation et la proclama- tion de la saint~té vécue s~r n~~ ch~@in~ d'hommes, voilà dans tout son patrimoi- ne la doubla référence historique qui, ~ar les a~chives, témoigne de l'identité de l'Eglise.

Oui, ses archives témoi~nent de l'i<l~ntité de l'Eglise permanente à tra- vers le temps et à travers l' espace , en même temps qu' e Ll es témoignent de la conscience que l'Eglise a d'ellH-mêrne. Et:. c'est cette conscience que garantit, sous le souffle de l'Esp1•it, la mémoire vi:vante de l'Eglise; car, pour reprendre les termes de la constitution dcgmat z que Pe.i Vvcbum du concile Vatican II, "la tradition qui vient des apôtres so développe dans l'Eglise sous l'assitance du Saint-Esprit : la perception des ohoses et des poroles transmises grandit, en ef- fet, par la contemplation et l'étude qu'en font les croyants qui les gardent dans leur coeur, par la pénétration profonde des réalités spirituelles qu'ils expéri- mentent, par la proclamation qu'en font ceux qui avec la succession épiscopale ont reçu un charisme ~ssurP, de la vérité. L'Eglise, à mesure que se déroulent les siècles, tend toujours à 13 plénitude d~ la vérité divine, jusqu'à ce que les pa- roles de Dieu reçoivent en elle leur consommation" {n. 8).

Le lien entre les archives ecclésiasti~es ou religieuses et l'instruction des générations à venir du peuple de Dieu

suite ... (EXTRAIT)

dans le monde d'aujourd'hui.

de l'archiviste ecclésiastique et religlP11x

Identité et responsabilit~

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Texte de l'allocution prononcée le 11 novembre 1983 à l'ouverture du 6e congrès national des Archivistes de l'Eglise de France par le président de !'Association: M. Charles Molette.

Source:

C'est dans cette mémoire vivante de l'Eglise, c'est dans cette identité permanente de l'Eglise que chaque génération est appelée à entrer; aussi les ar- chives ecclésiastiques et religieuses assurent-elles l'instruction des ~énérations successives du peuple de Dieu. Si l'on peut dire que la mémoire de l'Eglise, sous l'assistance du Saint-Esprit, garantit vivante dans l'Eglise la conscience que l'Eglise a d'elle-même, 11 est aussi vrai de dire ·que cette consci~nce que 11ggli- ae a d'elle-même, éclairée et fortifiée par l'Esprit-Saint, ~arantit la mémoire de l'Eglise, lui permettant même d'opérer comme un discernement de valeur entre l'ivraie et le bon grain. Et c'est aussi pourquoi le cardinal Samoré pouvait nous dire en novembre 1979 : "Nous ne devons pas craindre les manquements de 1uelques hOllllles d'Eglise, que nous pouvons découvrir dans la documentation. Nous savons qu'ils sont une· conséquence de la fragilité et de la fniblesse de la nature humai- ne, mais ils n'égratignent en rien la nature de l'Eglise. Celle-ci, en effe~, est assistée par l'Esprit-Saint grâce auquel elle agit toujours pour l'•vènement du règne de Dieu" (Actes du 14e Congrès, p. 33).

Deuxième aspect donc du service des archives de source ecclésia9tique ou religieuse : pour l'instruction des générations successives du peuple de Di~u. la mémoire d€ l'Eglise '9St appelée à conserver vivantes les traces, jaillies vi- vantes, de l'expérience vécue de l'amour de Dieu.

Oe par le "caractère spécifique qui marque d'une manière imprescriptible" tous les ronds émanant de la vitalité de l'Eglise catholique, la responsabilité de celui qui a la charge d'une portion quelconque de ces fonds est engagée par l'exigence de transmettre vivantes les traces documentaires conservées, Se-tva.ta: t..\a.deAî v~va; et cette responsabilité est aussi imprescriptible que le caractère propre de ces documents, - "quels que soient leur date, leur forme, leur contenu, les lieux où les vicissitudes de l'histoire ont pu parfois les transférer, l'or- ganisme, diocésain ou religieux, dont ils procècent" (messa~e pontifical adressé à notre 14e Congrès).

S'il y a un lien entre les archives ecclésiastiques ou religieuses et l'action de grâce que l'Eglise est appelée à rendre à Dieu - c'était le premier aspect que nous avons évoqué-, et s'il y a aussi un lien entre ces archives et l'instruction des générations à vénir du peuple de Dieu - ce qui est le deuxième aspect auquel nous venons de nous arrêter-, il y a encore un lien qu'on ne sau- rait méconnaitre, c'est le lien qui existe entre ces archives et le témoignage rendu au monde par·cet élément spécifique du patrimoine de l'humanité.

(à suivre)

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Je viens dans la chapelle adorer 1e Seigneur. La paix et le repos quel 'on trouve en ce lieu Apportent a notre fièvre un instant de fraîcheur; Heureux de contempler et soi-même et son Dieu. Je viens prês de 1 'Hostie oublier la cohue, Le travail essoufflant et le bruit de la rue. Les chrétiens veulent bien. en dehors du dimanche. Apaiser le tempo pour que l'âme s'épanche Et contemple a loisir 1 'tternel tout patient, Qui écoute toujours notre besoin conscient. Et quand 1 'homme a genoux parle a Dieu notre Père, Il accepte d'aimer son prochain comme un frère. Jésus que 1 'on croit seul veut combler notre coeur, Nous faire partager de sa cour le bonheur. Notre HOte tout ouissant de nos humbles chapelles, Veut bien nous assister à Lui rester fidèle. Qu'y a-t-il de plus plein que le vide de bruit? Comme un immense essaim qui tôt se réunit, Notre esprit se sent libre, arpente notre monde Aux cotés de Celui qui l'a fait, le féconde. Que les hommes sont fous de ne point profiter De ce temps précieux pour àpprendre a aimer Et pour fuir cet ennui qui parfois nous attriste, Pour calmer notre coeur qui, hélas! iui résiste. Sur la seule raison, sur leurs quelques savants, Qui ne sont devant Dieu que des sables mouvants, Les hommes d'aujourd'hui essaient bien de construire Un monde tout nouveau, un monde pour séduire; Leur dieu, qu'est la raison, n'a pas démissionné, Voltaire de jadis s'est un peu raffiné. Mais le seul fond solide est la charte divine: Les dix Commandements d'éternelle origine! Au revo i r , ô 111u11 L i eu , je 1i11cn Vdl:> t re va i l l cr . L'espoir en ton amour, seul, peut m'ensoleiller.

Ana.tot'e Plante, { c.

EN PASSANT PAR LA CHAPELLE

"PPut-;::tre que ces quelques mots en des vers rassemblés pourront-ils ~veiller quelq1œs pensées non supv r f lus ... "

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Les Espoirs ... tous sont permis: le vidf>o ouvre des horizons presque sans limites, c'est très emballant.

Les Poires ... pourraient être les prem~eres vidéo-cassettes que j'ai conçues dans les douleurs de l'enfantement d'une première fois; mais les enfan.'r. sont tous beau.r aux yeux des parents ...

Les Restes ... sont infinis: il s'agit d'~crire avec drn mots. des son~ et des images la biographie, non d ï une pe rn onne unique, mais d ï une [ami l l « aussi nombreuse que la grande famille de l 'Dcuur e des Sa int.e-Apô t ree , d i spcr- ,·.<, sur quatre oont i.nent:c , Elle aura bientôt 40 ans et "la u i.e commence à .;o ans", n'est-ce-pas?

A lors qardone L 'Espoir, L 'Archi-espoir, des archives p1'.ves ou ressw;c1· 1 é e e .

Espoirs, Poires, Restes, Espoirs

À titre informatif, jusqu'ici, j'ai interoiewé sur vidéo-cassettes les per- sonnes suivantes: MME ALICE DUGU/i.J, soeur Je N. Heceor D1œa1i.ti;M. NL-L BRDI17V, ne<Jeu de M. Durand et l'un de ses pri>':cipaia co l l.abo ra t cur-r ; ,~:. t.ros !}Ol!l'Jr:R, ancien élève du Séminaire Marie-Médiatriee et. plombier au s e rri c e de l Oe uirr e depuis l.e débu t . Auiès?'. le PÈRE JEAN-P,'.1.!T, ROi', s.ss.a., le PfPF T,f.'OPOU> PELLETIER, M.SS.A., le PÈRE JACQUES LEBLANC, s.ss.a., te FRÈ!îF: .JEAN Bl-J'GERO!;, s.ss.a., la SOEUR MONIQUE DARSIGNY, s.ss.a. Sur audio-cassettes, j'ai recueilli les confidences, plus ou ;r.oins i.nt.irnee , du DOCTEUR MARTIAL DURAND, le frère de M. Hector Durand; du PERE JOSl-!'!!- PIERRE PAQUETTE, s.ss.a., (en vue d'un t ouimaqe vidéo, si jamais j 'arr·ive à rejoindre ce chômeur extrêmement actif ... !) etc. etc. Ces enregistrements ne sont pas tous destinés d ~tre conservés. Une fois l'information retrans- crite, on en disposera selon le cas.

Au plan des photos, celles qui sont déjà conservées au secrétariat à la Mai- son St-Pascal ont presque toutes été cataloguées. Elles sont très précieu- ses comme pièces historiques et comme matériaux pour les tournages t•idéos.

Médiatèque en devenir

Pl.ue i eur-n parmi l.ea anc ienn et les arwù"nnen ont déjà é t é intervi.ci..1r::; ,!'au- tres m'ont remis des documents d'archives: photos, cassettes, etc.

Je crois qu'un objectif, à court terme, qui pourrait nous inspirer, s c ra i.t. le 40e anniversaire de L 'Oeuvre en 1986 (fondation du Collège Apoe t o l i. ue Sa irü=Pas ca l=Bap Lon , à Montréal-Nord, par le "Père Eusèbe"!.

Tache commune peu commune.

Je remercie tous ceux et celles qui collaborent à cette tâch<> cnmmune.

Les archives me semblent les traces ou les pistes que l 'Oeuvre des Sa int.e= Apôtres laisse sur la longue route de l'histoire, voire sur les sentie-s mystérieux de l'histoire sainte des 20e et bientôt 21 e e iéc l.er.

merci!

Drôles, "drôl.atiques ", tics

Oui, l+at-ch io i.s t e rit. Oui, je ris souvent en "f'abr-iouant.", s i Je pu:·i; dire, les éléments constituant les archives! Aux anecdotes drôles se mêl.erzt aussi les souvenirs moins "drô l.at i.quee ", les tragiques et l.es tnnifiants. Iii.eu

JACQUES-ANDRÉ THER13__I_EN, s. ss. a .

Article paru dans Bull~tt'n <'t r ' ornmun f q ul· Sociiti des Saints Ap6tres - vol. XXIII, no 1 - 24 janvier 1985

10 L'ARCHIVISTE ... RJT ET ARCHIVES

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Envoi de Soeur Germaine Plante, SSCJ Ottawa, 20 avril 1985.

«Aimez-v0u6 .tu un~ lu au.Vtu .... lu unu lu au,t11.e~ ••••

convne Jé.6u~ nou.~ a a.Unu. »

S. Marie nous a laissé un message qu'elle a demandé au Père Chapelain de commu- niquer à ses soeurs à 1'homél ie de Ja messe le jour même de son décès:

également socurs9 Hile Jacqueline Dessureault et les infirmières en service sont présentes.

S. Denise Plouffe et S. Jacqueline Thibault sont à son chevet ainsi quep1usieurs

«Maman, maman, mama~sont les dernières paroles qu'elle murmure. Elle expire à 10 heures 55, très calmement, après une demi-heure à peine d'inconscience apparente.

Durant la soirée beaucoup de soeurs pùssent par sa chambre. Elle leur demande de prier et de chanter avec elle. Sa voix encore ferme et distincte s'associe à ces supplications et à ces 1ouanges. Elle est particulièrement heureuse de chanter son cantique favori: «Seigneur, je suis sQre de ton amour.»

pour sa tdmi Ile, verse en honoraires de messe un ca- deau reçu et pri~ beaucoup.

pit'UX tails dt!s archives, fait chercher des écrits

S. Mari~ veut vivre son engagement jusqu'au bout. Dans la journée du 18 mars, elle règle certains dé-

Dans 1a soirée du 18 mars S. Harie Charest nous a quittées pour un monde meilleur. frappée par 1 'Im- placable leucémie et constatant l'inéfficaclté des traitements médicaux, e11e a deinandé de mour l r au cou- vent. Elle reçoit le sacrement des malades des ma l ns du Père G~rmain Hudon o.m.f. qui l'assiste splrltuel- 1ement durant toute sa maladie.

PA~TJf POU~ LE CJ[L ~ft lVÎ ~~EC LU\ [~ l\J i

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Parmi les témoignages de sympathie adressés à la Com- munauté, nous en retenons un et le citons textuellement: .. Équilibre, joie, sérénité, enracinement dans les grandes valeurs humaines et chrétiennes, voilà le secret du rayonne- ment de Soeur Flore Pelchat dans son effacement et son humi- lité. Son brusque départ nous attriste profondément. mais je garde d'elle le souvenir vivant d'une personne qui aimait beaucoup son travail d'archiviste et nous le faisan aimer. elle qui avait toujours un bon mot d'encouragement à dire, un projet à communiquer. Soeur Pekhat vivra toujours parmi nous comme un exemple à suivre dans notre cheminement d'homme et de chrétien.

Soucieuse de perfectionner son enseignement, et d'acqué- rir de nouvelles qualifications, notre chère Soeur s'est astrein- te à suivre des cours de vacances pendant plusieurs années. Puis elle entreprend le cours de bibliothéconomie sans trop se soucier de la somme de fatigue qu'elle doit endosser pour le mener à bonne fin. Pour couronner cc cours et obtenir le diplôme décerné par l'Université Laval. clic doit rédiger une thèse ayant pour titre : Bibliograpltie analytique de Maltr« Eugine L'Heureux. journaliste et membre de la Société Royale du Canada et de l'Académie canadienne. Cc travail lui a permis de recueillir et d'analyser deux mille quatre cent douze articles compilés en cinq cent cinquante-huit pages. Elle reçoit le diplôme le 2 février 196S, avec la note Tris Grande Disuncuon.

Toujours assoiffée de .. savoir plus pour donner mieux ~. notre chère Soeur a consacré plusieurs heures aux sciences humaines pour enfin se diriger vers la tenue des archives, prévoyant rendre un meilleur service à la Congrégation.

Terminant son mandat de supérieure en 1971, Soeur Flore Pclchat qui a repris son nom civil en 1968. est nommée à la Maison gènêralice, où on lui confie la responsabilité des Archives communautaires. Consciente' de l'importance de la tâche qu'on lui assigne. Soeur Flore se met à l'oeuvre ; son sens de l'exactitude et de la précision la rend précieuse dès les débuts dans sa nouvelle fonction. Responsable des documents écrits de notre histoire communautaire, clic les conserve soi- gneusement, se laissant guider dans toutes ses démarches par son attachement à sa Congrégation. Fille aimante de Mère Mallet. notre Mère Fondatrice, dont clic a étudié la vie en profondeur, elle s'efforce d'imiter sa bonté, sa serviabilité et son affabilité toute simple, toute naturelle parce que toute spontanée comme la bonté de son coeur. Toujours prête à rendre service, clic reçoit avec une grande sympathie, grande cordialité, tous ceux et celles qui sollicitent son aide.

SOEUR FLORE PELCHAT - SAINT-loUtS-0ANIEL

SoEUR DE LA CHAlltTt DE QutaEC

otctDtE LE 1.5 JUIN 1984

à 1'1ge de 68 ans ; de religion 4.5 ans

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Et j'en viens au Bulletin ••• Oui, c'est ur. bon vieux rêve qui se réalise et ~u- quel j'aurais été très heureux de collaborer. A l'époque, je "devinais" que cela me ser~1t impossible. Mais je suis maintenant heureux (très) d'er. profiter (et pas seulement pare- goisme). Inutile de vous dire que je l'ai lu de la première à la dernière ligne, hier ~oir. Et avec beaucoup de joie. Une vraie "re-plongée" dans le monde du R.A.R., pour lequ~l Je dois bien reconnaitre que j'ai toujours eu beaucoup d'intérêt et auquel j'ai consacre quel-

t r ,_ ... , •• ; _, r,,_·,·"."- "ca11rn1i·, df> p l a i s i r , d1ilil l eur s }. Je puis b i er voue: "4uc:J muî.ic:,.t~ t.t J.1 ~c:..: ~~ 1: t

RA R ( t da ns le Comité ou Conseil) une belle famille, un vé- dire que je trouvais dans le ••• e ritable enrichissement.

Pas de problème du côté du secrétariat (j'avais une certaine habitude); je me trouve plutôt moins "pressé" qu'à La Prairie, de ce côté, même si le travail ne manque pas. Mais c'est différent et je n'ai pas à publier un bulletin mensuel. La très grande partie de ce travail se fait en français et le reste, en anglais. Je n'ai pour ainsi dire pas l'occa- sion de toucher à l'italien à la Casa (où ne réside aucun italien); à l'extérieur de nos murs, c'est autre chose! ••• Et je me sens souvent bier. démuni. Je commence à comprendre les grandes lignes de ce qui se dit; quant à parler! ••• Et pour compléter ma tâche, j'ai reçu la responsabilité de nos archives générales. Par bonheur, je puis toujours compter sur la présence et le travail de l'"ancien" archiviste qui célèbre cette année son 45e anniver- saire de présence dans ce service (je pense que c'est ur. événement ••• ). Il sait tout (ou presque) et il est d'une amabilité "découragear.te" (c'est un bon Canadien de Montréal, ce qui ne gâte rien). Et comme il est vertueux, lui, r.ous nous entendons très bien.

( · · · l Et je vais commencer par vous rassurer : je ne me fais pas mourir à travailler; loin de là! ••• Je suis presque en vacances (ne parle-t-on pas, en Histoire~ des "délices de Capoue", et ne souligne-t-on pas souvent le rythme très lent de l'activité, à Rome? ••• ). Mais je ne suis pas à Capoue et je r.'ai pas encore poussé mon adaptation jusqu'à prendre le rythme romain. Je vis dans une maison aux solides traditions bretonnes ••• Où tout le monde travaille ferme jeunes et moins jeunes. Nous avons 7 jeunes frères qui étudient la phi- losophie ou la théologie dans les Universités romaines (4 Ougandais, 1 Tanzanien, 1 français et 1 Argentin); le personnel régulier comprend le Supérieur de la Casa Generalizia (Américain - 69 ans - il s'occupe de l'entretien, des commissions, etc.), !'Econome général (- 76 ans - qui est également Procureur près le Saint-Siège et Postulateur de la Cause de notre fonda- teur) et son successeur (60 ans); !'"ancien" archiviste (qui fait presque toutes les beso- gnes, en plus, dans la maison; - 79 ans); le responsable de notre publication La Chronique; -

76 ans); le bibliothécaire (nouveau depuis janvier ; - 67 ans) et le "bébé" (dans tous les sens): votre serviteur. Comme je suis le plus jeune des permanents, il faut bien que je suive tous les bons exemples que me donnent nos saints Anciens; alors, je m'eft•rce de m'oc- cuper •••

Bien chère Soeur Simone.

Soeur Simone COUILLARO, S.N.J.M. Vice-présidente du R.A.R. Service des Archives SNJM Rue Saint-Charles LONGUEUIL Oué.

Rome, le 20 mars 1985 VIA CllVINA PACIVVICllENZA, - - CC11- ACIMA

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T FR~RES CE L'INSTRUCTION CHR~IENNE

ADMINISTRATION GENERALE