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"Ne rien préférer à l’amour du Christ" Chers amis, Le 19 mars dernier, jour de la Saint Joseph, le Pape François a publié une exhortaon apostolique intulée « La joie de l’amour » sur l’amour dans la famille. Ce livre est un travail de synthèse, de réflexion et de proposions du Pape François à parr du travail fait avec des évêques du monde ener au cours des deux Synodes sur la famille de 2014 et 2015. Ce n’est pas un pet travail : 9 chapitres et 300 paragraphes ! C’est dire l’importance du sujet pour le Pape et pour l’Église. Dans ces 9 chapitres, le Saint Père nous propose comme toujours un chemin : 1. À la lumière de la Parole ; 2. La réalité et les défis de la famille ; 3. Le regard posé sur Jésus : la vocaon de la famille ; 4. L’amour dans le mariage ; 5. L’amour qui devient fécond ; 6. Quelques perspecves pastorales ; 7. Renforcer l’éducaon des enfants ; 8. Accompagner, discerner et intégrer la fragilité ; 9. Spiritualité matrimoniale et familiale. Comme le Pape François l’écrit : « Cee exhortaon acquiert un sens spécial dans le contexte de cee Année Jubilaire de la Miséricorde. En premier lieu, parce que je la considère comme une proposion aux familles chréennes, qui les smule à valoriser les dons du mariage et de la famille, et à garder un amour fort et nourri de valeurs, telles que la générosité, l’engagement, la fidélité ou la paence. En second lieu, parce qu’elle vise à encourager chacun à être un signe de miséricorde et de proximité là où la vie familiale ne se réalise pas parfaitement ou ne se déroule pas dans la paix et la joie. » (AL n°5) De plus, il nous donne aussi dans son préambule la méthode de lecture : « Vu la richesse apportée au parcours synodal par les deux années de réflexion, cee Exhortaon aborde, de différentes manières, des thèmes nombreux et variés. Cela explique son inévitable longueur. C’est pourquoi, je ne recommande pas une lecture générale hâve. Elle sera plus bénéfique, tant pour les familles que pour les agents de pastorale familiale, s’ils l’approfondissent avec paence, morceau par morceau, ou s’ils cherchent en elle ce dont ils peuvent avoir besoin dans chaque circonstance concrète. Il est probable, par exemple, que les couples s’idenfient plus avec les chapitres quatre et cinq, que les agents pastoraux soient intéressés surtout par le chapitre six, et que tous se sentent interpellés par le chapitre huit. J’espère que chacun, à travers la lecture, se senra appelé à prendre soin avec amour de la vie des familles, car elles “ne sont pas un problème, elles sont d’abord une opportunité”. » (AL n°7) Ce texte plein de miséricorde et d’amour vient redire la grandeur de l’enseignement tradionnel de l’Église sur le mariage et la vie de famille, tout en ouvrant les bras pour accueillir toutes les personnes qui vivent des situaons difficiles… Sans doute pas une lecture de plage (quoi que) mais une lecture nécessaire ! P. David JOURNAULT « Amoris Laetitia » : La joie de l’amour "Ne rien préférer à l’amour du Christ" St Benoît Porte Sainte Bulletin d'information paroissial - É2016 1 ère des communions Editorial Le geste de paix La catéchèse

Bulletin paroissial Eté 2016

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Bulletin paroissial Eté 2016 de la paroisse Saint-Benoît-les-Rivières

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Page 1: Bulletin paroissial Eté 2016

"Ne rien préférer à l’amour du Christ"

Chers amis,

Le 19 mars dernier, jour de la Saint Joseph, le Pape François a publié une exhortation apostolique intitulée « La joie de l’amour » sur l’amour dans la famille. Ce livre est un travail de synthèse, de réflexion et de propositions du Pape François à partir du travail fait avec des évêques du monde entier au cours des deux Synodes sur la famille de 2014 et 2015.

Ce n’est pas un petit travail : 9 chapitres et 300 paragraphes ! C’est dire l’importance du sujet pour le Pape et pour l’Église. Dans ces 9 chapitres, le Saint Père nous propose comme toujours un chemin : 1. À la lumière de la Parole ; 2. La réalité et les défis de la famille ; 3. Le regard posé sur Jésus : la vocation de la famille ; 4. L’amour dans le mariage ; 5. L’amour qui devient fécond ; 6. Quelques perspectives pastorales ; 7. Renforcer l’éducation des enfants ; 8. Accompagner, discerner et intégrer la fragilité ; 9. Spiritualité matrimoniale et familiale.

Comme le Pape François l’écrit : « Cette exhortation acquiert un sens spécial dans le contexte de cette Année Jubilaire de la Miséricorde. En premier lieu, parce que je la considère comme une proposition aux familles chrétiennes, qui les stimule à valoriser les dons du mariage et de la famille, et à garder un amour fort et nourri de valeurs, telles que la générosité, l’engagement, la fidélité ou la patience. En second lieu, parce qu’elle vise à encourager chacun à être un signe de miséricorde et de proximité là où la vie familiale ne se réalise pas parfaitement ou ne se déroule pas dans la paix et la joie. » (AL n°5)

De plus, il nous donne aussi dans son préambule la méthode de lecture : « Vu la richesse apportée au parcours synodal par les deux années de réflexion, cette Exhortation aborde, de différentes manières, des thèmes nombreux et variés. Cela explique son inévitable longueur. C’est pourquoi, je ne recommande pas une lecture générale hâtive. Elle sera plus bénéfique, tant pour les familles que pour les agents de pastorale familiale, s’ils l’approfondissent avec patience, morceau par morceau, ou s’ils cherchent en elle ce dont ils peuvent avoir besoin dans chaque circonstance concrète. Il est probable, par exemple, que les couples s’identifient plus avec les chapitres quatre et cinq, que les agents pastoraux soient intéressés surtout par le chapitre six, et que tous se sentent interpellés par le chapitre huit. J’espère que chacun, à travers la lecture, se sentira appelé à prendre soin avec amour de la vie des familles, car elles “ne sont pas un problème, elles sont d’abord une opportunité”. » (AL n°7)

Ce texte plein de miséricorde et d’amour vient redire la grandeur de l’enseignement traditionnel de l’Église sur le mariage et la vie de famille, tout en ouvrant les bras pour accueillir toutes les personnes qui vivent des situations difficiles… Sans doute pas une lecture de plage (quoi que) mais une lecture nécessaire !

P. David JOURNAULT

« Amoris Laetitia » : La joie de l’amour

"Ne rien préférer à l’amour du Christ"St Benoît

Porte Sainte

Bulletin d'information paroissial - ÉtÉ 2016

1ère des communions

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Le geste de paix

La catéchèse

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Année de la Miséricorde

Passer la Porte Sainte…halage jusqu’à la cathédrale, en faisant une halte à Notre-Dame d’Avesnières.

Passer la Porte Sainte est un acte de foi et de conversion, un signe extérieur qui manifeste un désir intérieur de se rapprocher de Dieu, d’accueillir sa miséricorde, pour être ensuite témoins et relais de cette miséricorde. Certains ont pu vivre cette démarche à Lourdes, au cours du pèlerinage diocésain (cf. le témoignage sur cette page). Vécu en communauté paroissiale en ce mois de septembre, ce sera aussi une belle occasion pour marquer la « rentrée paroissiale ».

Des informations détaillées viendront ultérieurement, mais je vous invite d’ors et déjà à bloquer ce dimanche 25 septembre dans votre agenda !

P. David JOURNAULT

La Porte Sainte à Lourdes

Comme vous le savez (cf. notre numéro précédent), l’Église catholique vit en ce moment une Année Sainte extraordinaire : le Jubilé de la Miséricorde. Une démarche importante que nous sommes invités à vivre en cette année est la démarche du pèlerinage à la Porte Sainte. Parce qu’il sait bien que tous les catholiques ne pourront pas aller à Rome, le Pape François a souhaité que des Portes Saintes soient ouvertes dans tous les diocèses du monde entier. En Mayenne, nous en avons deux : une dans la cathédrale de Laval, et une dans la basilique de Pontmain.

Cette démarche de pèlerinage peut se vivre personnellement, mais nous pourrons aussi la vivre tous ensemble, en paroisse, le dimanche 25 septembre 2016. Nous nous donnerons rendez-vous à L’Huisserie pour déjeuner tous ensemble, puis nous marcherons via le chemin de

En début avril 2016, s’est déroulé le Pèlerinage Diocésain à Lourdes. En cette Année du Jubilé, ce fut l’occasion heureuse de célébrer le passage de la Porte de la Miséricorde et de vivre le dimanche de la Miséricorde du 3 avril, dans le sanctuaire marial. Tout pèlerinage est un moment riche et béni, dans la rencontre avec d’autres, notamment des malades, et dans le dialogue personnel avec Dieu, sous le regard de tendresse de Marie. Passer cette Porte était donc une démarche très forte. « Quiconque entrera pourra faire l’expérience de l’Amour de Dieu, qui console, qui pardonne et donne l’espérance », ces mots du Pape François sont inscrits à l’entrée. Ainsi chacun a fait personnellement son chemin : redécouvrir l’Amour inconditionnel du Père à travers nos fragilités, s’y abandonner avec toute notre liberté, s’engager à la conversion et à un nouveau départ avec l’aide de la Grâce. Par ailleurs Jésus n’a-t-il pas dit qu’Il était la Porte (Jn 10,9) ? C’était donc le temps possible de la rencontre pour re-choisir de Le suivre, Lui le Bon Pasteur, et entrer dans un « oui » plus profond et plus réaliste, autant dans les grands appels de notre vie que dans les situations de notre quotidien.

Jean-Claude HOEL

Le pape Françoisouvrant la porte sainte de Rome

La porte sainte du sanctuaire de Lourdes

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Vie en paroisse

Un geste liturgique : le geste de paix

Le geste de paix, un simple « bonjour » ? Lors de nos célébrations eucharistiques, entre le « Notre Père » et le temps de la communion, et à l’invitation du prêtre ou du diacre, nous échangeons un geste de paix.

Le PGMR (présentation générale du Missel Romain) précise : « le rite de la paix, où l’Église implore la paix et l’unité pour elle-même et pour toute la famille humaine et où les fidèles expriment leur communion dans l’Église et leur amour mutuel avant de communier au sacrement ».

Dans l’histoire, on fait remonter l’usage liturgique du baiser de paix à St Paul qui dans ses lettres dit aux fidèles de se saluer par un saint baiser. Les constitutions apos-toliques décrivent le baiser de paix après

la prière universelle. Cette place avant l’of-fertoire était la plus répandue à l’époque des Pères de l’Église. Pourtant à Rome ou en Afrique, ce saint baiser de paix se don-nait après le « Notre Père ». Réservé aux clercs à partir du XIIIe siècle, la réforme liturgique de Vatican II en a rétabli l’usage pour tous.

Au sens théologique « le signe de la paix se réfère à la contemplation eucharistique du mystère pascal. C’est le baiser pascal du Christ présent sur l’autel. Il est l’expression de l’Eucharistie sacrement de la paix. […] C’est la Paix du Seigneur lui-même qui se communique. » C’est un geste où l’on ac-cueille la paix du Seigneur, plus forte que la nôtre, pour la donner aux autres comme Jésus l’a transmise à ses apôtres le soir de Pâques en disant « la paix soit avec vous ».

En faisant ce geste, nous sommes invités à dire « La Paix du Christ soit avec vous ». C’est bien la paix du Christ et non la nôtre que nous transmettons et recevons. Il est important de faire ce geste non pas à la va-vite mais de tout son cœur, en se regardant « Il n’est pas possible de transmettre la Paix du Christ si on ne se donne que la main, et si le cœur et le regard sont absents. Si je

veux vraiment donner et recevoir la paix du Christ, alors je prends le temps de le faire avec foi et amour. »

À l’occasion du synode des évêques de 2005, dont le thème était « Eucharistie, source et sommet de la vie et de la mis-sion de l’Église », il a été conseillé de don-ner une grande sobriété à ce geste pour ne pas détourner les fidèles de l’essentiel qu’est la communion. Aussi, nous sommes invités à donner la paix aux personnes près de nous, en nous serrant la main. Par ail-leurs, même si ce geste peut être accom-pagné d’un chant spécifique, il ne peut jamais remplacer le chant de l’« Agneau de Dieu ».

Pourquoi ne pas avoir en tête cette prière de St François d’Assise au moment de ce geste : « Que le Seigneur te bénisse et te garde, qu’il te montre ton visage et qu’il ait pitié de toi. Qu’il tourne son regard vers toi et qu’il te donne la paix. Frère, que le Sei-gneur te bénisse. »

Ghislaine FAUVEAU (à partir de documents de la congrégation

pour le culte divin et la discipline des sacrements)

Retour sur les rencontres de Carême

« Ils étaient assidus à l’enseignement des apôtres et à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières. […] Ils rompaient le pain à domicile, prenant leur nourriture dans l’allégresse et la simplicité de cœur. » (Actes 2, 42 et 46)

C’est un peu dans cet esprit de la première communauté décrite dans les Actes des Apôtres que pendant la période du carême, un petit groupe de chrétiens (une

vingtaine à chaque fois) se sont retrouvés au presbytère de L’Huisserie le vendredi pour cinq soirées vécues ensemble en trois temps :

- Temps de partage fraternel d’un repas frugal en signe de jeûne (pain, pomme, eau) et solidarité par le don d’une offrande pour le CCFD ou Hommes et Peuples solidaires.

- Temps de partage et d’échanges de la parole soit par un enseignement

ou un partage d’expériences : accueil des SDF à l’abbaye du Port du Salut, l’encyclique « Laudate Si », l’année de la Miséricorde et la vie de sœur Faustine, une expérience spirituelle sur les chemins de Compostelle.

- Enfin temps de prière à l’église avec la récitation et le chant des complies.

Ces soirées, inscrites dans une démarche de Carême, ont renforcé des liens entre chrétiens de notre paroisse, lieu de communion fraternelle comme le témoigne une des participantes : « Les rencontres proposées sont très enrichissantes pour notre vie en Eglise et de chrétien. Le côté solidaire dans le partage d’un maigre repas est aussi important pendant le carême .Je retiendrai surtout la soirée sur Sainte Faustine « sa mission annoncer la miséricorde de Jésus pour tous ». J’ai découvert les messages du Christ adressés à Sœur Faustine et la chance d’avoir en Mayenne des sœurs de la Miséricorde. »

Bernard BOUDIER

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Vie en paroisse

Baptême pour des enfants en âge scolaire

C’est à l’école qu’ils avaient affirmé leur désir de devenir « amis de Jésus ». Après différentes étapes d’un temps de catéchuménat, partagé avec leurs camarades de groupe de catéchisme, Antoine et Alexia ont reçu le sacrement du baptême et celui de la première Communion, l’un lors de la veillée pascale à Nuillé, l’autre le jour de l’Ascension à L’Huisserie.

Eveil à la Foi

A Entrammes, L’Huisserie et Ahuillé, les enfants de deux à cinq ans ont été invités, dans le cadre de l’éveil à la foi, à vivre un temps de célébration pour la fête de Pâques. Comme l’arbre qui semblait mort l’hiver et revit au printemps avec ses belles fleurs, les jeunes enfants ont approché le mystère de Jésus ressuscité, vivant aujourd’hui et qui dit à chacun « Je t’aime ».

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La Première des Communions

Pèlerinage des enfants à La Cotellerie à Bazougers

Cette année, c’est dans les églises de la paroisse, L’Huisserie, Nuillé sur Vicoin, Parné sur Roc, Montigné le Brillant, accompagnés de l’assemblée paroissiale que cinquante trois enfants ont communié pour la première fois au Corps du Christ. Cette Première des Communions est un évident appel à d’autres, pour recevoir régulièrement le Pain de Vie qui permet de grandir et répondre à l’appel de Jésus à « être son ami ».

Le samedi 30 avril, 73 enfants catéchisés sur notre paroisse ont vécu ensemble leur pèlerinage annuel, cette année à La Cotellerie. Avec une vingtaine d’accompagnateurs (catéchistes, parents, jeunes collégiens ou lycéens), ils ont vécu un temps fort de partage, de découverte du lieu, de prières. Pour certains c’était une étape pour se préparer à la première des communions.

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En paroisse

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Prêtres, diacres… des vocations au service de tousDans le courant du mois de juin, notre diocèse aura la joie de célébrer plusieurs ordinations : le 5 juin, Mgr Scherrer ordonnera 3 diacres permanents (Hubert OGER, Dominique LELIÈVRE et Manuel BAGUET) à 16 h à la Cathédrale, et le 26 juin il ordonnera prêtre Jimmy COUEFFÉ à 15 h 30 à la Cathédrale. Par ailleurs, la Communauté Saint Martin vivra ses ordinations le samedi 25 juin en la basilique d’Évron : le Cardinal Beniamino Stella viendra ordonner 3 diacres et 5 prêtres de la communauté.

Prêtre, quelle formation ?

Depuis la rentrée dernière, nous accueillons Thomas, séminariste de 1ère année pour notre diocèse. Il suit sa formation au Séminaire inter diocésain de Nantes, dont le supérieur n’est autre que le P. Luc MEYER, que nous connaissons bien puisqu’il célèbre régulièrement la messe dans notre paroisse.

La formation au séminaire s’étale sur 6 ans, généralement précédée d’une an-née de propédeutique. Entre le 1er cycle (2 ans) et le 2nd cycle, les séminaristes font souvent un stage. En cette année 2015-2016, le séminaire comptait trente séminaristes, âgés de 19 à 49 ans, aux-quels il faut ajouter deux stagiaires. Ils

viennent des Pays de Loire (Loire-Atlan-tique, Mayenne, Sarthe, Maine-et-Loire, Vendée), mais aussi les îles de l’Océan Indien : Les Seychelles, les Comores, l’Île Maurice, l’Île Rodrigues et la Réunion.

La formation intellectuelle (cours de philosophie, de théologie, d’histoire de l’Église, de bible, de droit canonique,…) est associée à la formation humaine et à la formation spirituelle (prière des heures, oraison, connaissance des auteurs spirituels,…). Peu à peu au cours de la formation, le séminariste va être de plus en plus présent sur le terrain, dans une paroisse de son diocèse. L’ordination diaconale intervient en fin de 5e année, et

Du côté du diaconat permanent

Les diacres permanents sont ordonnés pour être signes du « Christ venu pour servir et non pour être servi » Ils vivent cette dimension de la vie chrétienne au quotidien dans leur vie familiale, professionnelle, au sein de leurs engagements dans la société et dans l’Église. L’évêque leur confie une mission qui les envoie particulièrement auprès des plus pauvres, des personnes qui ont besoin de soutien de tous ordres et des personnes plus éloignées de l’Église.

En ce qui me concerne, l’évêque m’a demandé d’être proche des 25-45 ans sur la paroisse Saint Benoît-les-Rivières et de soutenir les équipes de préparation

baptême du diocèse. Ces responsabilités, paroissiales et diocésaines s’inscrivent dans un travail d’équipe. Mais ma mission, je la vis aussi et d’abord dans mon travail, dans la vie familiale, au sein du village, en m’efforçant de me mettre à l’écoute, de me faire proche de celui ou celle qui a besoin de soutien. Toutes ces personnes rencontrées, accompagnées, je les porte avec moi à l’autel le

dimanche dans le service de la Parole de Dieu et de la table eucharistique. Le diacre est là pour rendre « présents » les « absents »

Ce chemin de service est pour moi un véritable chemin de bonheur. Quel bonheur aussi d’accompagner des jeunes couples vers la célébration du sacrement de mariage ou du baptême de leur enfant ! Quelle grâce aussi d’être près de familles qui vivent des moments difficiles : deuil, maladie, problème familiaux, … quelle grâce de signifier à chacun que quelque soit son chemin, il est aimé de Dieu.

Le temps manque souvent pour vivre

au cours de la 6e année, le diacre alterne : deux semaines en paroisse, une semaine au séminaire. Ces six années sont là pour permettre à l’homme qui se sent appelé par Dieu de vérifier cet appel, et d’acquérir les compétences et la maturité humaine nécessaires à l’accomplissement de la mission que l’Église voudra lui confier. Différentes étapes marquent ce chemin, et à chaque fois le candidat se présente devant l’Église qui l’invite à poursuivre, mais qui peut aussi lui demander d’arrêter.

Site internet : seminaire-nantes.cef.fr

P. David JOURNAULT

pleinement la mission qui m’est confiée et il n’est pas toujours facile de trouver un nécessaire équilibre de vie entre la vie professionnelle, familiale et l’engagement en Église. Je suis aidé en cela par le ressourcement dans la prière quotidienne mais aussi par mon épouse car mon engagement trouve pleinement sa place dans notre sacrement de mariage et le cheminement spirituel et humain, nous le vivons à deux. Je suis aidé également par la fraternité diaconale au niveau paroissial avec Jean, Jacky et leurs épouses, mais aussi au plan diocésain.

Sur notre paroisse, autour du Père David, nombreuses sont les personnes qui vivent un service, que chacun ici soit vivement remercié. En effet, cette mission du service du frère n’est pas réservée aux diacres, elle fait partie intégrante de la vie de tout baptisé et les diacres permanents ont été ordonnés pour rendre plus visible cette dimension de la vie chrétienne et rappeler à tous, que vivre l’Evangile, c’est se faire proche de ceux que le Seigneur met sur notre route, se mettre à leur service et les aimer.

Jean-Marc FOURNIER

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La Catéchèse dans notre paroisseL’initiation chrétienne comporte 3 étapes sacramentelles : le baptême, la première des communions et la confirmation. En faisant baptiser leur enfant, les parents prennent l’engagement solennel, devant l’Église et devant Dieu, de faire suivre la catéchèse à leur enfant pour qu’il accomplisse son initiation chrétienne. C’est seulement en ayant vécu ces 3 étapes qu’un chrétien peut être considéré comme adulte. D’ailleurs, il faut normalement avoir vécu ces 3 sacrements pour pouvoir se marier ou être parrain ou marraine. Comment se vit cette initiation chrétienne ?

Pour les enfants scolarisés en primaireLa catéchèse commence normalement en CE1 ou CE2. Elle est précédée de l’éveil à la foi. Les cheminements sont un peu différents suivant que l’enfant est scolarisé en école catholique ou en école publique. En école catholique (6 dans notre paroisse), l’éveil à la foi et la catéchèse sont assurés directement par les enseignants, avec parfois l’aide de parents d’élèves. Pour les élèves des écoles publiques (7 dans notre paroisse), suivants nos possibilités, des équipes sont constituées qui peuvent regrouper les enfants de plusieurs communes. Nous avons toujours besoin de bonnes volontés prêtes à donner du temps pour l’initiation chrétienne des enfants : n’hésitez pas à nous contacter. Pour les petits d’âge d’éveil à la foi, nous proposons deux célébrations dans l’année : une avant Noël et une avant Pâques.

À la fin de sa deuxième année de catéchèse, l’enfant peut faire sa

« première communion ». Pour les enfants qui n’auraient pas été baptisés tout petit, c’est aussi après ces deux années de catéchèse qu’ils peuvent être baptisés. Ils sont normalement baptisés au cours d’une célébration de 1ère communion, avec tous leurs camarades, et font aussi leur 1ère communion. Plusieurs étapes sont nécessaires, il est important de prendre contact avec le presbytère dès le début de la catéchèse pour fixer les étapes avec le prêtre.

L’année est également marquée par un pèlerinage auquel sont invités tous les enfants catéchisés de la paroisse, de l’éveil à la foi jusqu’au CM2.

Pour les jeunes en collège et en lycée.Au collège, deux étapes se vivent : la profession de foi, et la confirmation. La profession de foi n’est pas un sacrement, elle est seulement une célébration solennelle où le jeune, baptisé avant l’éveil de sa conscience, affirme son adhésion à la foi chrétienne. Elle se vit

normalement en année de 6e, soit dans le cadre du collège (si c’est un collège catholique), soit dans le cadre paroissial. Il est important que les parents prennent contact dès la rentrée de septembre avec nous pour que nous puissions nous organiser.

La confirmation est le grand sacrement qui vient accomplir l’initiation chrétienne. Par le don de l’Esprit Saint, le jeune chrétien est rendu capable de devenir à son tour témoin du Christ et de prendre pleinement sa place dans l’Église. Il est généralement célébré par l’évêque. La préparation se fait en équipe, au cours de l’année de 3e, avec des groupes mélangés de jeunes scolarisés dans l’enseignement catholique ou dans l’enseignement public. La célébration a lieu en début d’année de 2nde. Pour les années lycées, nous proposons des rencontres mensuelles.

Inscriptions

L’inscription à la catéchèse (primaire et collège) peut se faire sur les forums des associations, et pour la rentrée 2016-2017, directement en ligne par internet, à l’adresse suivante : http://goo.gl/XRheQa . Vous trouverez sur cette page de notre site paroissial les liens pour les différents formulaires d’inscription en ligne. Le QR code ci-dessous renvoie à la même page. L'inscription est aussi possible au presbytère de l'Huisserie ou près des catéchistes de vos villages.Une participation financière modique est demandée pour financer l’achat des livres et couvrir les dépenses de fonctionnement de la catéchèse.

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Infos paroisse

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du 1er mars au 2 juin 2016

Le samedi soir la messe dominicale est célébrée à 18 h 30 à L’Huisserie.Le dimanche la messe est célébrée à 10 h 30, selon le rythme suivant :• 1er dimanche du mois : messe à Ahuillé (mois impair) ou à Montigné le Brillant (mois pair)• 2ème dimanche du mois : messe à Entrammes• 3ème dimanche du mois : messe à Nuillé sur Vicoin (mois impair) ou à Origné (mois pair)• 4ème dimanche du mois : messe à Parné sur Roc (mois impair) ou à Forcé (mois pair)• 5ème dimanche du mois : messe à L’Huisserie

Chaque dimanche une messe est célébrée à 10 h 30 à Saint-Joseph des Champs et à 11 h à l’abbaye du Port du Salut à Entrammes.

Contacts : Paroisse Saint Benoît les Rivières Ahuillé, Entrammes, Forcé, L’Huisserie, Montigné, Nuillé sur Vicoin, Origné, Parné sur Roc 8 impasse des anémones 53970 L’HUISSERIE Tél. : 02 43 69 61 62 - Email : [email protected] - Site Internet : www.paroissestbenoit53.fr

Bulletin d’information Paroisse Saint-Benoît-les- RivièresEquipe de rédaction : Bernard BOUDIER - Ghislaine FAUVEAU -Jean-Claude HOËL - Père David JOURNAULT - Jean Claude VOISIN Crédit photos : ©Paroisse Saint Benoît - ©SDCI 53Création : Jacky HERRAULTImpression : Imprimerie TROHEL 53970 L’HUISSERIE - Imprim'vert

BAPTêMESAhuillé : Tiago ROUSSELET ; Marceau HERVÉ ; Maxence LE GRAND ; Pierre PERTRONEntrammes : Simon BRAULT ; Gabin DUPRÉ ; Capucine GILLE ; Zélie PLANCHENAULTL’Huisserie : Elaïs ORILLU ; Nolan SAUVAGET ; Aurianne POUPLARD ; Colombe RONDEAU ; Jaimie HACQUES ; Naoline LUTELLIER ; Alexia CASSEGRAIN ; Éva MAILLARD ; Lenzo GONÇALVES ; Callie LE ROYERMontigné le Brillant : Achille CHAMPION ; Vincent GARNIERNuillé sur Vicoin : Sohan GARNIER ; Nolan LE HEGARAT ; Louis BELLANGER ; Simon HOUDAYEROrigné : Chloé BODIN ; Loucia BESNIERParné sur Roc : Noé REMON ; Chloé DELEPINEExtérieur : Margaux LEGENDRE ; Antoine LANGLE ; Catalina VALAIS ; Emma JÉGOU

MARIAGESAhuillé : Kathleen MANSUY et Sylvain PELTIER ; Anaelle BRUNET et François-Brieux LE CLERC Entrammes : Laëtitia DUHAIL et Mickaël LAGRELLEL’Huisserie : Emmanuelle LARDEUX et Dominique METAYER

FUNéRAILLESEntrammes : Mme Andrée BRIELLE née BESCHE, M. François AUGUSTEForcé : Mme Fabienne DIORÉ née LEPAGEL’Huisserie : Mme Denise LANCELOT née BERTRON ; Mme Joëlle DELALANDE née SUARD ; Mme Christiane SORIN née BRILLET ; Mme Marie-Dominique SIROU née CHATELLIER ; M. Daniel BLANCHARD ; Mme Augustine LOUVEL née RAVARY ; M. Michel TARDIF, M. Jean-Michel GUILLEUX, Mme Marguerite LOISON née BRIANDMontigné le Brillant : M. Jacques LEBLAISNuillé sur Vicoin : M. Alain BELLIARDOrigné : Mme Hélène REVERDY née MÉTAYE

Soutenir financièrement la diffusion du bulletinLe présent bulletin d’information, ainsi que 3 autres dans l’année, est imprimé à environ 5 000 exemplaires. Il est distribué et remis, gratuitement, dans tous les foyers des 8 communes qui composent la paroisse, et ce par des paroissiens bénévoles.Si vous le souhaitez, vous pouvez soutenir cette diffusion en adressant votre don au nom de la paroisse à l'adresse :

Paroisse Saint Benoît les Rivières - Bulletin paroissial8 impasse des anémones 53970 L’HUISSERIE Nous vous remercions de votre soutien.