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u 8 janvier (Épiphanie) au 8 avril (Pâques), cette année 2012, il s’écoule sept dimanches du Temps Ordinaire et six dimanches de Carême ; un rythme septénaire, qui remonte au Premier dimanche, à la Résurrection du Christ, le pre- mier jour de la semaine, et au di- manche suivant, huit jours plus tard, et ainsi, de semaine en se- maine jusqu’à maintenant. La célébration du dimanche ryth- mait autrefois la vie sociale et enca- drait la vie familiale et personnelle. Il n’en va plus ainsi aujourd’hui dans notre pays. La vie se déroule hors des itinéraires balisés par l’histoire du Salut. La suite des jours n’a plus de suite. Le temps perd son souffle d’éternité. Désorienté Or, l’être humain est parti- culièrement sensible à deux coordonnées de son exis- tence : l’espace et le temps. Lorsque l’espace n’a plus de repère et que le temps perd sa finalité, l’être humain est radicalement désorienté : il a perdu le nord et il ne sait plus quoi faire de son temps. La sécularisation des di- manches, jusqu’à l’ou- verture de commerces ce jour-là, obscurcit le sens de l’année chré- tienne et détourne de la pratique des fêtes chrétiennes. La fidélité des fidèles en est ébranlée. Leur hu- manité aussi. Une vie inquiète de remplir le temps, d’occuper le temps, de gagner du temps est une vie qui tend vers l’insigni- fiance. L’enjeu de l’an- née liturgique est là : elle fait parcourir au croyant l’histoire du Salut d’une manière symbolique et, par là, elle finalise son existence. De dimanche en dimanche, elle nous fait parcourir les étapes de la vie du Christ et nous fait vivre le temps ordinaire de la fidélité à l’Évangile dans la suite des jours. L’Église tient au jour du Seigneur car elle sait que le dimanche est une base essentielle pour sa vie même d’Église et pour la vie de foi de ses fils. Mal- gré l’infidélité chro- nique de ceux-ci, elle rappelle inlassable- ment la nécessité de vivre en chrétiens le jour du Seigneur. En invitant les bapti- sés à se rassembler le dimanche, l’Église n’entend pas les tenir à l’écart de la vie des hommes. Elle signifie qu’il n’y a de peuple de Dieu que s’il y a rassemblement de ce peuple, et que le rassemblement ne demeure chrétien que s’il se termine par un envoi : Al- lez... vers vos frères. En consacrant le dimanche au Seigneur, les fidèles ne mettent pas leur semaine à l’abri des exigences évangé- liques, mais ils disent, comme Jeanne d’Arc : “Dieu, premier servi !” L’action de grâce (c’est le sens du mot Eucharistie) est la respiration de nos vies. Père Jean Evenou D Février 2012 - n° 239 Le dimanche, pour quoi faire ? Bulletin interparoissial de Plouharnel, Carnac et La Trinité-sur-Mer Abonnement 10 , le numéro 2 L’action de grâce (c’est le sens du mot Eucharistie) est la respiration de nos vies. D.R. Bulletin inter Abonnement : nouveau tarif 10 s pour l’année

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u 8 janvier (Épiphanie) au 8 avril (Pâques), cette année 2012, il s’écoule s e p t d i m a n c h e s d u

Temps Ordinaire et six dimanches de Carême ; un rythme septénaire, qui remonte au Premier dimanche, à la Résurrection du Christ, le pre-mier jour de la semaine, et au di-manche suivant, huit jours plus tard, et ainsi, de semaine en se-maine jusqu’à maintenant.La célébration du dimanche ryth-mait autrefois la vie sociale et enca-drait la vie familiale et personnelle. Il n’en va plus ainsi aujourd’hui dans notre pays. La vie se déroule hors des itinéraires balisés par l’histoire du Salut. La suite des jours n’a plus de suite. Le temps perd son souffle d’éternité.

Désorienté

Or, l’être humain est parti-culièrement sensible à deux coordonnées de son exis-tence : l’espace et le temps. Lorsque l’espace n’a plus de repère et que le temps perd sa finalité, l’être humain est radicalement désorienté : il a perdu le nord et il ne sait plus quoi faire de son temps.La sécularisation des di-manches , jusqu’à l ’ou-

verture de commerces ce jour-là, obscurcit le sens de l’année chré-tienne et détourne de la pratique des fêtes chrétiennes. La fidélité des fidèles en est ébranlée. Leur hu-manité aussi. Une vie inquiète de remplir le temps, d’occuper le temps, de gagner du temps est une vie qui tend vers l’insigni-fiance. L’enjeu de l’an-née liturgique est là : elle fait parcourir au croyant l’histoire du Salut d’une manière symbolique et, par là, elle finalise son existence. De dimanche en dimanche, elle nous fait parcourir les étapes de la vie du Christ et nous fait vivre le temps

ordinaire de la fidélité à l’Évangile dans la suite des jours.L’Église tient au jour du Seigneur car elle sait que le dimanche est une base essentielle pour sa vie même

d’Église et pour la vie de foi de ses fils. Mal-gré l’infidélité chro-nique de ceux-ci, elle rappelle inlassable-ment la nécessité de vivre en chrétiens le jour du Seigneur.En invitant les bapti-sés à se rassembler le

dimanche, l’Église n’entend pas les tenir à l’écart de la vie des hommes. Elle signifie qu’il n’y a de peuple de Dieu que s’il y a rassemblement de ce peuple, et que le rassemblement

ne demeure chrétien que s’il se termine par un envoi : Al-lez... vers vos frères.En consacrant le dimanche au Seigneur, les fidèles ne mettent pas leur semaine à l’abri des exigences évangé-liques, mais ils disent, comme Jeanne d’Arc : “Dieu, premier servi !”L’action de grâce (c’est le sens du mot Eucharistie) est la respiration de nos vies. ■

Père Jean Evenou

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Février 2012 - n° 239

Le dimanche,pour quoi faire ?

Bulletin interparoissial de Plouharnel, Carnac et La Trinité-sur-MerAbonnement 10 €, le numéro 2 €

L’action de grâce (c’est le sens du mot Eucharistie) est la respiration de nos vies.

D.R

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Site Internet :www.paroissesmegalithes.fr

Courriel :[email protected]

Recteur-doyen :Père Jérôme SecherTél. 06 48 77 34 [email protected]

Presbytère de Carnac et de Plouharnel28, rue Colary - 56 340 CarnacTél. 02 97 52 08 08Père Jean Evenou

Presbytère de La Trinité-sur-Mer24, rue des Frères Kermorvant 56 470 La Trinité-sur-MerTél. 02 97 55 73 03Père François [email protected]

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RÉDACTION - ADMINISTRATION : Presbytère, 28 rue de Colary 56 340 Carnac - ISSN : 0750-2842 CPPAP : 0210 L 82772RESPONSABLE DE LA RÉDACTION : Père Jérôme Sécher

ÉDITEUR : Bayard Service Édition Ouest - BP 97 257 35772 Vern-sur-Seiche CEDEX - Tél. : 02 99 77 36 [email protected] - www.bayard-service.com. DIRECTEUR DE PUBLICATION : Georges SanerotRÉDACTRICE GRAPHISTE : Nelly DenosSECRÉTAIRE DE RÉDACTION : ROMAIN PÉNISSON IMPRIMEUR : IMD

RÉDACTION - ADMINISTRATION : Presbytère, 28 rue de Colary 56 340 Carnac - ISSN : 0750-2842CPPAP : 0210 L 82772RESPONSABLE DE LA RÉDACTION : Père Jérôme Sécher

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ous venons d’achever notre second parcours par une soirée festive le 18 janvier

dernier, autour d’un buffet. C’était le “repos des cuisinières” : pour une fois, elles étaient invitées… à se mettre les pieds sous la table ! Il faut dire qu’elles l’avaient bien mé-rité après nous avoir régalés toutes ces soirées.Afin de continuer le chemin en-semble et de se sentir porté par la communauté chrétienne, il a été

présenté aux invités les différentes possibilités de rejoindre une asso-ciation ou un service d’Église ou d’intégrer l’équipe Alpha. Afin de continuer à se nourrir spi-rituellement, et à la demande de nos invités, il est prévu également un enseignement proposé par Père Jérôme, notre recteur, qui por-tera, durant sept soirées, sur l’en-cyclique de Benoît XVI, Spe Salvi. Ces soirées se dérouleront au centre de Locmaria, à 20 h 30, aux dates

ALPHA : après le second

“Avant, j’assistais à la messe dominicale par habitude et sans grande conviction, avec cepen-dant, un secret espoir de ren-contres…L’annonce du parcours Alpha m’a interpellé, et pourquoi pas ? Rien que pour voir…Durant les premières discus-sions, j ’étais courtoisement rebelle, opposant tout ce que j’avais sur le cœur vis-à-vis des “cathos”. Avec eux, je me sentais un peu largué, ignorant tout de la foi, de la Bible. J’avais l’impres-sion qu’il me serait impossible d’avoir des contacts avec eux.Au cours du Parcours Alpha, tout a progressivement changé. Nous étions écoutés. La convi-vialité aidant, j’ai apprécié mon entourage et renoué avec une éducation chrétienne mise aux oubliettes !Aujourd’hui, j’ai une vision et un jugement différent sur les per-sonnes. Mon comportement a changé.

J’ai découvert l’Esprit Saint. Nous avons des discussions en couple beaucoup plus approfondies.L’équipe d’Alpha a su gagner ma confiance sur laquelle je crois pouvoir compter.J’y ai gagné une vraie partici-pation à la messe dominicale, une ouverture auprès de mes enfants et des personnes que je rencontre en général. Bref… j’y ai trouvé ma place !J’ai compris que désormais, il me fallait avancer, mais je ne le fais pas seul.”

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Témoignage de Patrice (qui a fait le parcours l’an dernier, puis qui s’est mis au service de l’équipe cette année)

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ParoissialeVie

“Depuis longtemps, je connais-sais le Parcours alpha, par ma famille...En sortant de l’Église de la Tri-nité, on m’a remis un petit tract, que j’ai trouvé sympa et je me suis rendu à la première réunion.Ce qui m’a tout de suite frappé, c’est la gentillesse, l’hospitalité de toute l’équipe et de notre res-

ponsable de table qui s’occupait de nous. Tout était très bien organisé entre le dîner, le DVD et le moment d’échange. Pour moi, c’était un peu une remise à niveau sur l’enseignement de Jésus.J’ai bien aimé les enseignements “Comment Dieu nous guide-t-il” et “Lire la Bible”, c’est un nou-

veau regard sur l’Église.Le week-end est aussi un grand moment de ce parcours.Le parcours, c’est aussi sensa-tionnel, pour connaître de nou-velles personnes ou des asso-ciations.”

Témoignage d’Olivier (qui vient de participer au parcours Alpha)

“Nous venons d’achever notre Parcours Alpha avec un petit pincement au cœur : douze réu-nions riches d’enseignements, de spiritualité et de contacts hu-mains. Cette formule conviviale et chaleureuse nous permet, dès que l’on commence à se connaître, passé un petit temps d’adaptation, de se sentir libre et en confiance pour échanger sur sa propre foi, ses doutes, ses incertitudes, ses interrogations. Les enseignements d’Alpha nous portent et nous aident à nous dé-livrer de nos réticences, selon le tempérament de chacun, dans cet exercice nouveau d’exprimer à voix haute ce que l’on ressent au plus intime de son cœur. For-cément, des liens se créent selon les affinités personnelles qui font que l’on attend cette soirée avec joie et qu’on en repart avec une grande chaleur dans le cœur.Je voudrais souligner deux points très forts du parcours. Tout d’abord, le lumineux week-end à Cléguérec sur l’Esprit Saint, il faut le vivre ! Ce que j’ai ressenti

est difficilement exprimable, j’en suis revenue renforcée, régé-nérée de l’intérieur. Et je men-tionnerai en deuxième point les prières partagées : prier à voix haute avec deux autres per-sonnes pour les intentions de chacun est une expérience très forte, bouleversante et récon-fortante. Alpha m’a donné envie de retourner aux sources et de lire in extenso les quatre Évan-giles (dire que je ne l’avais jamais fait !), les Actes des Apôtres, Saint Paul…Désormais, je m’applique à lire les textes, à les méditer pour appuyer et aider à la prière per-sonnelle. Ce témoignage serait incomplet si je ne mentionnais à quel point nous avons été ac-cueillis, gâtés, avec d’excellents dîners et de jolies tables pour la convivialité, grâce à tous les bénévoles qui se dépensent sans compter, dans une organisation efficace, afin de nous offrir ces moments exceptionnels. Du fond du cœur, merci à tous et merci à Alpha !”

“NoPapinniode maet dècond’aen sa incLesporlivrtemcetà vau cémles quejoiegraJe trèd’aà Cfau

Témoignage de Christine (qui vient de terminer le parcours Alpha)

Vous souhaitez découvrir Alpha ?

Alors, nous vous donnons rendez-vous en octobre 2012 pour le troisième parcours !

Parcours AlphaBaie de Carnac, renseignements auprès de Cathy : 02 97 52 50 07 ou 06 28 28 99 [email protected]

www.coursalpha.fr

and

sa-ou-so-

parcours…suivantes : 7 et 21 mars, 25 avril, 9 et 23 mai ainsi que les 6 et 20 juin. Bien entendu, ces enseignements sont ouverts à tous et vous êtes donc cordialement invités à noter ces dates sur votre agenda.

Nous avons recueilli, à l’issue de ce parcours, quelques témoi-gnages que nous partageons avec vous :

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ParoissialeVie

À Carnac : ce sont toutes les chapelles des villages qui se re-groupent autour de la crèche, représentant leur quartier, comme si elles étaient déléguées par leurs habitants pour présenter leurs prières à l’Enfant Jésus qui naît cette année dans l’en-ceinte du centre inter-paroissial de Locmaria.

À Plouharnel : la ronde autour de la crèche de figurines, rappelant les san-tons de Provence, représente les habi-tants accourant, toute affaire cessante, comme les bergers et les mages, adorer Jésus entré dans le monde des hommes pour les sauver.

À La Trinité : La crèche est placée au pied de l’autel ; au fond, sous l’autel une photo de la Trinité-sur-Mer nous dit qu’ici et maintenant nous rencontrons l’Amour de Dieu qui nous a donné son Fils, qu’ici et maintenant nous avons à être témoins de son Amour.Dans chacune de ces crèches Jésus est couché dans une mangeoire, entre ses Pa-rents, Marie et Joseph. Les premiers à venir l’adorer sont les bergers, pauvres plus ou moins exclus de la société, avec leurs bêtes (symboli-sant toute la Création).

Ensuite les Mages (symbolisant l’ensemble des peuples de la terre) qui, ayant suivi l’Étoile, manifestent qu’ils sont devant un Roi (l’or de Melchior), devant un Dieu (l’encens de Balthazar), mais aussi devant Celui qui souffrira pour sauver les hommes (la myrrhe, résine odo-rante et médicinale, de Gaspard).Deux animaux veillent sur Jésus : l’âne et le bœuf, rappelant le texte d’Isaïe 1, 3 : “C’est le Seigneur qui parle : un bœuf connaît son pos-sesseur ; un âne la crèche de son maître, mais Israël ne me connaît pas !”Et nous ? Le reconnaissons-nous en vérité ? ■

Suzanne Andrès

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À La TriaslqrqqaADJmrpsoa

À Plouharnel : la ronde autour de la

À Carnac...

À Plouharnel...

À La Trinité....

“Aujourd’hui un Sauveur nous est né” : le ciel se réjouit, la terre exulte !

RETOUR SUR LES CRÈCHES DE NOS PAROISSES

Les crèches dans nos églises veulent sensibiliser les croyants – et aussi les gens de passage – au

Mystère de l’Incarnation, le Fils de Dieu devenant homme de la manière la plus humble. Chacune de

nos paroisses présente son message..

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Sainte-Anne de KergonanAbbaye

e 8 décembre 2011, en la solennité de l’Immaculée Conception de la Bien-

heureuse Vierge Marie, à l’abbaye Sainte-Anne de Kergonan, le frère Jimmy-Yannick Buzaré a reçu l’or-dination sacerdotale des mains de Mgr Robert Le Gall, Abbé émérite de Sainte-Anne et désormais Ar-chevêque de Toulouse. Un tel évé-nement revêt bien sûr un caractère à la fois ecclésial et personnel, mais aussi mondial.

Ecclésial tout d’abord. Au cours des rites préparatoires, l’ordinand est en effet présenté à l’évêque de la manière suivante : “La sainte Église, notre Mère, vous présente notre frère N., et demande que vous l’ordonniez pour la charge du presbytérat”. Après l’attestation concernant les aptitudes requises, l’évêque déclare : “Avec l’aide du Seigneur Jésus Christ, notre Dieu et notre Sauveur, nous le choisissons pour l’ordre des prêtres”, et les fi-dèles de conclure : “Nous rendons grâce à Dieu”. Où l’on voit que le sacerdoce est un don de Dieu qui passe par la médiation de l’Église – la répéti-tion du “nous” et du “notre” est particulièrement frap-pante – et pour lequel elle Lui ex-prime sa gratitude, puisque l’ordi-nand est ordonné à son service.

Personnel ensuite. L’appel de Dieu via l’Église requiert, on s’en doute, le consentement de celui qui est appelé. Jamais le Seigneur ne viole la créature humaine. Il veut au contraire susciter sa libre collabora-tion à son dessein de salut. Ainsi, à l’invitation qui lui est faite à s’avan-cer pour être ordonné, l’ordinand déclare : “Me voici”. Puis, par cinq fois, à l’évêque qui lui demande s’il

veut devenir prêtre, accomplir le service de la Parole de Dieu, célé-brer avec foi les mystères du Christ, implorer la miséricorde divine par la prière, de jour en jour s’unir da-vantage au souverain prêtre Jésus Christ, il répond : “Oui, je le veux”. Alors, à travers les différents rites,

principalement l’impo-sition des mains et la prière d’ordination, il est marqué par l’Esprit Saint d’un caractère spi-rituel indélébile qui le

configure au plus profond de son être au Christ prêtre et le rend ca-pable d’agir au nom du Christ Tête de l’Église.

Mondial enfin. Le service que le prêtre est appelé à rendre en la per-sonne du Christ ne se limite pas à l’Église. Il comporte une dimension missionnaire mondiale. Cela ne sau-rait surprendre, puisque le Verbe de Dieu s’est incarné “pour nous les hommes et pour notre salut”, qu’il a livré son corps et versé son sang “pour la multitude”, et qu’il est “l’Agneau de Dieu qui enlève le

péché du monde”. La prière d’ordi-nation souligne cet aspect mission-naire universel en rappelant tout d’abord que le Père a envoyé “dans le monde” son Fils Jésus, qui a fait participer ses Apôtres à sa mission, et que ceux-ci ont reçu “des com-pagnons [c’est-à-dire des prêtres] pour que l’œuvre du salut soit an-noncée et accomplie dans le monde entier”. L’évêque, successeur d’un apôtre, prie ensuite le Père afin que le nouveau prêtre “soit un vrai col-laborateur des évêques, pour que le message de l’Évangile [...] parvienne jusqu’aux extrémités de la terre”, et implore la miséricorde divine “pour l’humanité tout entière”, pro uni-verso mundo. ■

Père Jimmy-Yannick Buzaré

“ Nous le choisissons pour l’ordre des prêtres”

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Père Abbé Dom Philippe Piron, le nouveau prêtre Père Jimmy-Yannick Buzaré et Mgr Le Gall, archevêque de Toulouse et ancien Père Abbé de Kergonan.

“Me voici.Oui, je le veux”

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VieVViViParoissiale

u terme de cinq années d’efforts, l’église de l’ab-baye Saint-Michel, rava-

gée par un incendie le 19 avril 2007, a pu être reconstruite. Le 29 avril prochain, notre évêque la consa-crera par le rite solennel de la dé-dicace.

Pourquoi la dédicace ?

Dieu est partout, “les cieux et les cieux des cieux ne peuvent le conte-nir” (1 R 8, 27). Pourtant, il se rend présent d’une manière particulière dans des lieux déterminés, pour nous permettre de l’y rencontrer. Ainsi, déjà, pour le peuple hébreu, dans la tente de réunion au désert, puis au temple de Jérusalem. Dans le nouveau Testament, le vrai temple, c’est le Corps du Christ, détruit par la mort et relevé trois jours plus tard par la résurrection (cf. Jn 2, 19-21). C’est aussi l’Église, l’ensemble des fidèles : “Vous êtes construits comme des pierres vi-vantes, en une demeure spirituelle pour un sacerdoce saint en vue

d’offrir des offrandes spirituelles, agréables à Dieu par Jésus-Christ” (1 P 2, 5). C’est enfin chaque âme en état de grâce, dans laquelle la Trinité habite comme dans son temple, lui donnant de l’atteindre par la connaissance et l’amour : “Si quelqu’un m’aime, mon Père l’ai-mera, nous viendrons à lui et nous ferons en lui notre demeure” (Jn 14, 23). “Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ?”(1 Cor 3, 16).À la fin des temps, dans “la cité sainte, Jérusalem, descendue du ciel d’auprès de Dieu, illuminée par la clarté de Dieu, […] le Seigneur tout-puissant lui-même sera son temple, avec l’Agneau” (Ap 21). Jusque-là, les chrétiens continuent à cher-cher Dieu dans les églises de pierre, signes de l’Église en chemin sur la terre et préfiguration de l’Église céleste, dans lesquelles la commu-nauté se réunit pour entendre la parole de Dieu, l’adorer “en esprit et en vérité” (Jn 4, 23), et célé-brer les sacrements, surtout le sacrifice eucharistique qui construit l’Église en nous assi-milant au Christ. En raison de cette destination sacrée, on les inaugure, dans la mesure du possible, par une fonction solennelle, célébrée par un prélat : la dédicace.

Le rite de la dédicace

Souvent dans l’antiquité, on élevait ces églises sur la tombe des martyrs, ou bien l’on apportait des corps

saints ou des reliques que l’on dé-posait sous l’autel après une veillée de prière. Ce rite signifie l’union du sacrifice de l’Église, corps mystique du Christ, à celui de son Chef.L’évêque asperge d’abord d’eau

sainte l’assemblée, puis l’église et l’autel, en souvenir du bap-tême. Selon un an-tique usage celtique, il prend possession de l’église en y dessi-nant une grande croix de saint André. Puis, après la liturgie de la parole, il procède à

l’onction de l’autel et des murs. En-fin, après avoir enfoui les reliques dans l’autel, il célèbre le sacrifice eucharistique, point culminant de la fonction. Ces trois rites, lustration, onction, célébration du sacrifice, correspondant aux trois sacrements de l’initiation chrétienne : baptême, confirmation, eucharistie, font de l’église de pierre le signe éloquent de l’Église qui s’y rassemble. ■

DIMANCHE 29 AVRIL

Dédicace de l’église abbatiale de Saint-Michel de Kergonan

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Dans le nouveau Testament, le vrai temple, c’est le Corps du Christ, détruit par la mort et relevé trois jours plus tard par la résurrection

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de l’ÉgliseVie

Nous n’en reproduisons ici que quelques extraits…

Frères et sœurs,

e Carême nous offre l’op-portunité de réfléchir sur ce qui est au cœur de la

vie chrétienne : la charité. En ef-fet, c’est un temps favorable pour renouveler, à l’aide de la Parole de Dieu et des Sacrements, notre iti-néraire de foi, aussi bien personnel que communautaire. C’est un cheminement marqué par la prière et le partage, par le silence et le jeûne, dans l’attente de vivre la joie pascale.Cette année, je désire proposer quelques réflexions à la lumière d’un verset de la Lettre aux Hébreux : “Faisons attention les uns aux autres pour nous stimuler dans la charité et les œuvres bonnes” (10, 24), qui, en quelques mots, offre un enseigne-ment précieux et toujours actuel sur trois aspects de la vie chrétienne: l’attention à l’autre, la réciprocité et la sainteté personnelle.

Aujourd’hui, la voix du Seigneur ré-sonne avec force, appelant chacun de nous à prendre soin de l’autre. Aujourd’hui aussi, Dieu nous de-mande d’être les “gardiens” de nos frères (cf. Gn 4, 9), par une atten-tion au bien de l’autre et à tout son bien. Le grand commandement de l’amour du prochain exige et sol-licite d’être conscients d’avoir une responsabilité envers celui qui, comme moi, est une créature et un enfant de Dieu, aimé infiniment par le Seigneur. L’Écriture Sainte met en garde contre le danger d’avoir le cœur endurci par une sorte d’“anesthésie spirituelle” qui rend aveugle aux souffrances des autres.

Qu’est-ce qui empêche ce regard humain et affectueux envers le frère ? Ce sont souvent la richesse matérielle et la satiété, mais aussi le fait de faire passer avant tout nos intérêts et nos préoccupations personnels. Jamais, nous ne devons nous montrer incapables de “faire preuve de miséricorde” à l’égard de celui qui souffre ; jamais notre cœur ne doit être pris par nos propres intérêts et par nos problèmes au point d’être sourds au cri du pauvre.

À l’inverse, c’est l’humilité de cœur et l’expérience personnelle de la souffrance qui peuvent se révéler source d’un éveil intérieur à la com-passion et à l’empathie.Rencontrer l’autre et ouvrir son cœur à ce dont il a besoin sont une occasion de salut et de béatitude.“Prêter attention” au frère com-porte aussi la sollicitude pour son bien spirituel. En général, au-jourd’hui, on est très sensible au thème des soins et de la charité à prodiguer pour le bien physique et matériel des autres, mais on ne parle pour ainsi dire pas de notre responsabilité spirituelle envers les frères. Il n’en est pas ainsi dans l’Église […] où on se soucie non seu-lement de la santé corporelle du frère, mais aussi de celle de son âme en vue de son destin ultime.

Il ne faut pas se taire face au mal. Je pense ici à l’attitude de ces chré-tiens qui, par respect humain ou par simple commodité, s’adaptent à la mentalité commune au lieu de mettre en garde leurs frères contre des manières de penser et d’agir qui sont contraires à la vérité, et ne suivent pas le chemin du bien. Tou-tefois le reproche chrétien n’est ja-mais fait dans un esprit de condam-nation ou de récrimination. Il est toujours animé par l’amour et par la miséricorde et il naît de la véritable sollicitude pour le bien du frère. Dans notre monde imprégné d’in-dividualisme, il est nécessaire de redécouvrir l’importance de la cor-rection fraternelle, pour marcher ensemble vers la sainteté. Même “le juste tombe sept fois” (Pr 24, 16) dit l’Écriture, et nous sommes tous faibles et imparfaits (cf.1 Jn 1, 8). Il est donc très utile d’aider et de se laisser aider à jeter un regard vrai sur soi-même pour améliorer sa propre vie et marcher avec plus de rectitude sur la voie du Seigneur. Nous avons toujours besoin d’un regard qui aime et corrige, qui connaît et reconnaît, qui discerne et pardonne (cf. Lc 22, 61), comme Dieu l’a fait et le fait avec chacun de nous.Face à un monde qui exige des chrétiens un témoignage renouvelé d’amour et de fidélité au Seigneur, tous sentent l’urgence de tout faire pour rivaliser dans la charité, dans le service et dans les œuvres bonnes (cf. He 6, 10). Vous souhaitant un saint et fécond Carême, je vous confie à l’interces-sion de la Bienheureuse Vierge Ma-rie et, de grand cœur, j’accorde à tous la Bénédiction apostolique. ■

Message de Benoît XVI pour le Carême 2012

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es enfants, vous avez un petit cœur, mais la prière l’élargit et le rend capable

d’aimer Dieu. La prière est un avant-goût du ciel, un écoulement du paradis. Elle ne nous laisse ja-mais sans douceur. C’est un miel qui descend dans l’âme et adoucit tout. Les peines se fondent devant une prière bien faite, comme la neige devant le soleil. La prière fait pas-ser le temps avec une grande rapi-dité, et si agréablement, qu’on ne s’aperçoit pas de sa durée... Elle est une douce amitié, une familiarité étonnante… C’est un doux entre-tien d’un enfant avec son Père. Plus on prie, plus on veut prier.

Combien un petit quart d’heure que nous dérobons à nos occupations, à quelques inutilités, pour prier, Lui est agréable.On en voit qui se perdent dans la prière comme le poisson dans l’eau, parce qu’ils sont tout au bon Dieu. Saint François d’Assise et sainte Colette voyaient notre Seigneur et lui parlaient comme nous nous parlons : la foi, c’est parler à Dieu comme à un homme. Tandis que nous, que de fois nous venons à l’église sans savoir ce que nous ve-nons faire et ce que nous voulons demander ! Et pourtant, quand on va chez quelqu’un, on sait bien pourquoi on y va. Je pense souvent

que, lorsque nous venons adorer notre Seigneur, nous obtiendrions tout ce que nous voudrions, si nous le lui demandions avec une foi bien vive et un cœur bien pur. On n’a pas besoin de tant parler pour bien prier. On sait que le bon Dieu est là, dans le saint Tabernacle. On lui ouvre son cœur, on se complaît en sa présence. C’est la meilleure prière, celle-là. Que la pensée de la Sainte Présence de Dieu est douce et consolante. Si nous avions la foi, nous verrions Jésus-Christ dans le Saint-Sacrement... Il est là, Il nous attend.” ■

Le secret de la prière du Saint Curé d’Ars

Où puis-je aller prier ?

l existe sur notre secteur différents lieux et réu-nions de prières dont

vous trouverez les indications ci-dessous. Il est parfois plus facile de se retrouver à plusieurs pour porter notre prière “Là où deux ou trois se trouvent réunis en mon nom, je suis au milieu d’eux” (Mt 18, 20). Ces

invitations à la prière s’adres-sent, bien sûr, à tous !

Adoration du Saint Sacrement

à l’église Saint Armel de Plouharnel, tous les mardis

de 10h à 11h, à l’église Saint Cor-nély de Carnac, tous les jeudis après la messe de 18h (18h30 en période estivale)

Chapelet des Enfants

à l’église St Armel de Plouharnel , tous les premiers mercredis du mois à 11h.

Chapelet à domicile

chez une paroissienne de la Trinité-sur-Mer, tous les vendredis à 14hContact : Maguy Beaudesson au 02 97 55 84 78

La prière des Mères

est un groupe de Mamans qui prient pour leurs enfants et petits-enfants. Elles se réunissent le mer-credi tous les 15 jours à la chapelle de Locmaria de Carnac et prient en-viron une heure. Contact : Ingrid au 06 60 51 11 40 ou Sylvie au 06 07 37 18 03

Prière pour Alpha

Ce temps de prière a été créé initia-lement pour porter le groupe Alpha dans sa mission. Mais nous y prions aussi pour toutes les intentions que vous viendrez nous confier. Rendez-vous tous les lundis soir à la

I

Le temps de Carême est un moment favorable pour approfondir notre vie de prière et d’intimité avec le Seigneur, pour (re)découvrir combien

Il désire nous combler de sa Présence et de son Amour.L’Adoration eucharistique est une invitation tout particulièrement

pressante qu’Il nous adresse à Le rencontrer…

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de la prièreAnnée diocésaine

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1. Tu es entré dans cette église, dans cette chapelle où tu rencontres Jésus dans la Présence Eucharistique. Entre maintenant dans ton cœur, dans la partie la plus intime de ton être...

2. C’est le silence autour de toi... Fais silence en toi. Fais taire toutes les voix qui sont en toi, ne cours pas après les pensées inutiles. Tes problèmes, tes préoccupations, tes angoisses, ne les garde pas pour toi, mais offre-les à Jésus. Pendant ce temps d’adoration, occupe-toi de Lui et Lui prendra soin de toi, bien mieux que tu pourrais le faire toi-même. Demande une grâce d’aban-don et de confiance.

3. Pose ton regard sur Jésus Eucharistie.Commence à faire parler ton cœur, c’est-à-dire commence à aimer Celui qui nous a aimés le premier.

4. Évite de prononcer des prières seulement avec les lèvres sans t’arrêter sur les pa-roles que tu dis. Évite de lire des pages de l’Écriture les unes après les autres durant tout le temps de ta prière... Entre dans la prière du cœur. Choisis un verset de psaume, une phrase évangélique. Une petite prière simple, et répète-la avec le cœur, doucement et continuelle-ment jusqu’à ce qu’elle devienne ta prière, ton cri, ta supplication. Tu peux choisir la prière qui s’adapte le mieux à ta situation actuelle. Par exemple :“ Cœur de Jésus, j’ai confiance en

Toi”“ Jésus, Fils du Dieu Vivant, prends

pitié de moi, pécheur”“ Mon Père, je m’abandonne à Toi”“ Jésus, je t’aime”“Tu es mon Berger”“Tu es avec moi”“ Jésus, doux et humble de cœur,

rends mon cœur semblable au Tien”

Ou tout simplement : “Jésus, Jé-sus…”

5. Ne passe pas tout ce temps à te lamenter ou à demander seulement.Entre dans l’action de grâce, dans la reconnaissance. Au lieu de considé-rer ce qui te manque, rends grâce pour ce que tu es, pour ce que tu as. Rends grâce pour ce qui te sera donné demain...

6. Tu peux être pris par la fati-gue ou la distraction.Courage, à peine t’en rends-tu compte, recommence la prière du cœur, doucement. Demande l’aide du Saint-Esprit pour qu’il te secoure dans ta faiblesse et qu’il devienne toujours plus ton maître intérieur.

7. Jésus est au centre de l’Église.II veut être au centre de ton exis-tence. En le regardant, apprends, peu à peu, à passer du “je” au “Tu”, de la volonté de réaliser tes projets au dé-sir et à l’accueil de Sa Volonté sur toi.

8. Il est exposé solennellement.Accueille la lumière qui émane de sa Présence. Comme le soleil ré-chauffe et fait fondre la neige, de même si tu t’exposes à Lui, Il pourra continuer à illuminer les ténèbres qui enveloppent ton cœur» jusqu’à les dissiper complètement.

9. Il se cache sous les apparences simples et pauvres du pain.Il vient à toi. Pauvre, pour que tu puisses apprendre à accueillir dans la vérité tes pauvretés et celles de tes frères.

10. Tu es dans le silence, reste dans le silence.Marie, Étoile du matin et Porte du Ciel, est auprès de toi sur ton chemin, elle t’indique la route et t’introduit dans la chambre du Roi. C’est Elle qui te fera comprendre, dans le silence, qu’en regardant Jé-sus, tu découvriras la Présence de la Trinité en toi. Et tu pourras expérimenter dans ta vie la Parole du Psaume 34 : “Qui regarde vers Lui resplendira, sans ombre ni trouble au visage”. ■

10 conseils pour l’Adoration Eucharistique

chapelle de Locmaria à 20h30 pour la récitation

du chapelet suivi d’un temps d’adoration du St Sacrement. (N.B. en période estivale, cette prière a lieu le vendredi à 21h)

Petite école de prière

Les petits enfants adorateurs (de 4 ans jusqu’au CM2) sont accueillis une fois par mois dans la chapelle de Locmaria de 10h à 11h30 les sa-medis suivants : 17 mars, 28 avril, 12 mai et 16 juin. Ils sont encadrés par les Sœurs de la Famille Mission-naire de Notre-Dame. ■

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de la prièreAnnée diocésaine

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Née le 16 novembre 1923 à Carnac,

décédée le 7 novembre 2011 à Saint-Quentin.

e nombreux Carnacois connaissaient Louise Le Guennec, née à Beaumer

en 1923. À 20 ans, elle s’engage dans la Congrégation des Filles de Jésus de Kermaria. La Communauté religieuse de Carnac réside dans les bâtiments de sa maison natale. Dès sa jeunesse, elle ne fut pas épar-gnée par la vie en perdant son papa d’un accident lorsqu’elle avait 9 ans. Quelques années plus tard, ce fut au tour de son frère Jean, mort à 24 ans en déminant un champ après la guerre. Jeanne, sa maman, reste seule à la ferme. Heureusement, elle est bien entourée par la famille Le Ret : Pierre, Caroline et leurs en-fants qui l’aident aux travaux de la ferme... Après le décès de sa ma-man, Louise reste seule, mais voi-sins et amis du village de Beaumer l’ont bien vite adoptée. Aussi, dès qu’elle pouvait, elle y re-venait pour des séjours d’une ou deux semaines.Toute sa vie, Louise a été une grande éduca-trice. Formée très jeune pour les “jardins d’en-fants”, elle devint vite “conseillère pédago-gique” pour les maternelles. Elle a su faire profiter de son expérience les sœurs affectées à ces postes dans des classes très chargées à l’époque et elle savait leur faire confiance.Sa présence, au Centre Spir i -tuel de Sol ignac tenu par les Oblats, l’a beaucoup marquée. Voici un témoignage : “Louise, vous

donniez beaucoup d’importance aux personnes rencontrées. Vous aviez une qualité d’écoute remar-quable. Vous aimiez l’échange, le dialogue…”

“J’ai aimé”

Après de nombreuses années en Bretagne, elle accepte vo-lontiers de partir en Picardie en 2001. Là, elle s’est égale-ment bien enracinée. Les ha-

bitants de Bohain, son dernier lieu de vie, apprécient en elle “une femme de foi et de prière qui rayonnait la paix”. Ils ont voulu la remercier dans leur église au cours d’une vei l lée de prière avant le dé-part de sa dépouille

pour Kermaria.En Communauté, comme dans toutes ses rencontres, Louise était une sœur agréable à vivre, gaie, aimant chanter, rire, sachant goûter les choses simples de la vie. Un de ses amis Alan Stivell lui a écrit, lors de son hospitalisation :

“Vous êtes touchée par une grâce, celle de l’Amour que votre foi vous a transmise et qui illumine tous ceux et celles que vous approchez”.Ses amis de Beaumer et sa famille se souviendront toujours de la fête or-ganisée dans le village à l’occasion de ses 60 ans de vie religieuse.À l’hôpital, avant de quitter ce monde, elle a dit aux deux sœurs présentes : “J’ai aimé”.Sœurs, parents, amis sont venus nombreux à Kermaria lui témoi-gner leur reconnaissance par leur présence, leur prière et aussi pour rendre grâce au Seigneur des mer-veilles accomplies en elle.Au revoir et merci Louise ! ■

Christine et Bernard Le Rouzic et la Communauté de Beaumer

Au revoir Louise… Sr Marie Vincente

Les habitants de Bohain, son dernier lieu de vie, apprécient en elle “une femme de foi et de prière qui rayonnait la paix”.

D.R

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In Memoriam

NominationL’équipe du Secours catho-lique de Carnac a la joie de vous annoncer la nomination de Béatrice Victor, leur res-ponsable d’équipe, au poste de Présidente diocésaine du Morbihan. Nous lui souhaitons de porter beaucoup de fruit dans ses nouvelles activités.

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Solidarité

Pour promouvoir l’enfance et la famille, le Secours catholique propose à des

enfants et à des familles de parta-ger ensemble leurs vacances pen-dant trois semaines en juillet. Ac-cueillir un enfant, c’est lui donner la possibilité d’accéder à un temps privilégié de détente, de loisirs et d’échange. C’est permettre à une famille de s’enrichir par la ren-contre, l’accueil et le partage avec un enfant.L’été dernier, deux enfants étaient accueillis à Carnac, et un à Erde-ven. L’une des deux familles d’ac-cueil nous livre son témoignage : “ Toute la famil le a apprécié cet échange, les enfants étaient très contents. Les miens ont ap-pris le partage, comme l’enfant accueilli. Cette expérience a été si bénéfique pour tous que nous

recommençons l’été prochain en accueillant le même enfant.” La deuxième famille souhaite, elle aussi, revivre cette expérience l’été prochain.

Actuellement, nous sommes à la re-cherche de nouvelles familles d’ac-cueil avec enfants, ou de grands parents avec la présence de petits-enfants au moins deux semaines sur les trois semaines d’accueil. Dans le cas de familles en résidence secon-daire sur notre secteur, le dossier est à constituer en rencontrant des bénévoles de notre équipe.

Si vous souhaitez des informa-tions, ou envisagez d’accueillir un enfant l’été prochain, n’hésitez pas à contacter :Jeanne Fraboulet : 02 97 58 33 91 ou Solen Bellego : 06 83 15 78 17et à en parler autour de vous. D’avance merci. ■

L’équipe de Carnac, Plouharnel, La Trinité

Le Secours catholique recherche des familles d’accueil pour juillet 2012

Rencontres conviviales à Locmariaéquipe du Secours catho-lique de Carnac organise un temps convivial une

fois par mois, le mercredi après-midi. Après une animation pour apprendre à mieux nous connaître et une activité que nous avons dé-cidée lors de la rencontre précé-dente, nous partageons ensemble un goûter. Pour la troisième ren-contre, le 7 décembre, une des per-sonnes que nous accueillons nous a préparé des crêpes. La talentueuse crêpière avait préparé soigneuse-ment la salle à Locmaria, pour bien nous recevoir. Après avoir régalé tout le groupe, la vaisselle et le mé-nage faits en commun ont prolongé encore un peu ce temps fraternel, où les bénévoles étaient accueillis.

Le témoignage d’une personne du groupe nous livre le fruit de nos rencontres : “Cela fait longtemps que je ne me suis plus assis autour

d’une table avec un groupe, que je n’ai plus eu de vie sociale”. Il nous laisse présager de futures belles rencontres. ■

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D.R

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PatrimoinePPaPahistoire

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Depuis sa création, le 23 no-vembre 2005, l’Association des amis de la chapelle

Saint-Antoine et Saint-Eloi a accom-pli un travail remarquable pour la rénovation de la chapelle et du site. Les travaux sont en voie d’achève-ment et ils ont tous été financés par l’association, sans subvention muni-cipale, grâce aux fêtes organisées, notamment celle du 14 août.Après la réfection de l’autel, de la toiture, de la voûte et des pein-tures, l’association a acquis une superbe bannière représentant les deux saints invoqués en cette cha-pelle. Cette année, de magnifiques vitraux ont remplacé les fenêtres ordinaires et au printemps pro-chain, c’est le sol qui sera pavé. Il ne faut pas oublier non plus l’em-bellissement et la rénovation de la fontaine et des lavoirs qui susci-tent l’admiration des touristes et la fierté des villageois. Le dernier pardon, au mois de sep-tembre, a rassemblé de nombreux pèlerins. Une belle procession,

précédée d’une dizaine de ban-nières suivies par trente-deux che-vaux et les fidèles, s’est rendue à la fontaine pour une bénédiction. Chaque année, ce pardon prend de l’importance dans notre secteur paroissial.

72 marcheurs

La marche du dimanche 8 janvier, de Kerarno à Sainte Anne d’Auray a rassemblé 72 marcheurs venus de Plouharnel mais aussi de Carnac, La Trinité-sur-mer, Erdeven, Saint-Pierre-Quiberon, Locmiquélic… À la basilique, le recteur l’abbé Guillevic a accueilli les marcheurs et leur a souhaité la bienvenue. À l’office, on notait aussi la présence de nom-breux Plouharnelais venus soutenir le pèlerinage qui s’est achevé par un repas au restaurant.Merci au Seigneur et à tous les participants pour cette marche qui chaque année prend de l’impor-tance. ■

Le président, Jean-Noël Le Piouff

Association des amis de la chapelle Saint-Antoine & Saint-Éloi

Le nouveau vitrail de la chapelle.

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PatrimoinePPaPahistoire

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L’autel de la chapelle sous le tableau de saint Antoine.

a chapelle de Saint-An-toine a été construite à la croisée de deux anciens

chemins : celui d’Auray à Quibe-ron en passant par Sainte Barbe et celui qui reliait autrefois les pa-roisses de Plouharnel et d’Erdeven. L’année de sa construction est ins-crite sur le clocheton : 1624. Elle a été bâtie sur les restes d’un ancien oratoire qui aurait été élevé sur un site romain.Saint Antoine le Grand ou Antoine l’Ermite est né en Égypte vers 251 et est mort vers 356 à l’âge de 105 ans. Il était issu d’une famille assez riche d’agriculteurs fervents chré-tiens. À l’âge de vingt ans, il prend l’Évangile à la lettre, il distribue tous ses biens aux pauvres et s’en va vivre en ermite en plein désert. Dans la chapelle, un grand tableau sur toile, au-dessus de l’autel, re-présente un épisode de sa vie. On le voit, priant dans sa grotte, ac-compagné de son cochon et à l’ar-rière plan, le désert. Ce tableau, daté de 1856, de même genre que celui de la chapelle Saint-Gilles du Cosquer a été placé par François Sagot, recteur de Plouharnel de 1838 à 1870. Il y aurait deux ex-plications à la représentation d’un cochon près de saint Antoine. À la manière du Christ, le saint subit les tentations du Diable. Les démons qui l’ont tourmenté ont été repré-sentés sous la forme d’animaux sauvages ou plus familiers comme le loup et le sanglier, ce dernier pouvant expliquer le lien avec le cochon. Une deuxième explication n’a rien à voir avec la vie du saint mais avec un ordre religieux fondé en 1095 : les Antonins. Ces moines laissaient leurs porcs errer libre-ment dans les rues du village, à la

recherche de leur nourriture et ils étaient reconnaissables à leur clo-chette. Saint Antoine était invoqué pour la protection et la guérison des porcs.

Pourquoi la présence de Saint Eloi dans cette chapelle ?

Tout d’abord, quelques infor-mations sur sa vie. Saint Eloi est né vers 588 à Chaptelat près de Limoges et il est mort en 659 à Noyon. Grâce à ses talents dans l’art de travailler les métaux, il de-vient orfèvre et trésorier du roi Clotaire II puis de Dagobert 1er. Il se fait remarquer pour sa fran-chise, sa prudence, sa douceur, son amour pour les pauvres. À la mort de Dagobert, il est nommé évêque de Noyon. Il a é é choisi comme saint patron par les orfèvres, les serruriers, les forgerons, les maré-chaux-ferrants…Au mois de septembre 1898, René Broustal, à l’époque recteur de la paroisse, fit rajouter une nouvelle

statuette dans la chapelle : celle de saint Eloi, un cheval à ses pieds. Depuis cette date, de nombreux cultivateurs, même des paroisses voisines, sont venus avec leurs che-vaux, le jour du pardon pour re-cevoir la bénédiction auprès de la fontaine (on aurait vu jusqu’à 300 chevaux). Après la seconde guerre mondiale, la diminution progres-sive des chevaux de trait entraîna la raréfaction de leur présence au pardon.L’Association des amis de la cha-pelle, par son dynamisme, a entre-pris la restauration de la chapelle et s’est engagée à redonner à ce pardon son éclat et sa ferveur d’au-trefois. ■

G. Le Baron, avec les archives de Charles Kérino

Histoire de la chapelle Saint-Antoine & Saint-Éloi

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Culture

Àla suite d’une rencontre avec le professeur princi-pal de son fils, il se trouve

“invité fortement” à suivre une ca-téchèse pour adulte ! Invitation à laquelle il n’ose se dérober ! “Mais que suis-je venu faire dans cette galère ?” Il arrive dans une salle de paroisse minable, qui sent le moisi. Ils sont neuf intervenants pour six par-ticipants ! Il se sent piégé. C’est une assemblée de bras-cassés, ce n’est pas fait pour lui !! Comment sortir de là, discrètement, il n’ose pas, il reste … Et pendant toute la durée de la session de deux mois à raison de deux séances par semaine, il va revenir chaque fois en se disant, “c’est la dernière fois, c’est nul, qu’est-ce-que je viens faire ici ?” Il se sent tellement supérieur à ces petites gens qui se raccrochent à la religion comme à une bouée de sauvetage. Lui, il croit “un peu” en Dieu, mais il se plaît à penser qu’il est seul pour affronter son destin.À la fin de la première séance, l’un des intervenants conclut ainsi “nous ne sommes pas venus pour vous ap-prendre la théorie mais pour vous faire partager une expérience mer-veilleuse… Nous voulons que la pa-role du Christ vous frappe comme une lance… Vous bouleverse !”Qu’est-ce-que cet énergumène nous raconte, suis-je tombé dans une secte ? Et pourquoi, pourquoi faut-il qu’il y revienne ? Et toujours avec le même malaise, “qu’est-ce-qu’un type comme moi fait ici ?” Voilà ce qu’il entend au fil des réunions :

“La seule façon de connaître la sé-rénité, c’est d’avoir la conviction que Dieu vous aime”. “Les croyants ne doutent de rien ! Mais de là à empoigner ma vie comme si je res-sentais l’amour de Dieu, il y a un monde.”“Ceux qui vont à la messe tous les dimanches et se croient ainsi pro-tégés ou meilleurs que les autres parce qu’ils consacrent une heure de leur semaine à l’église sont vic-times de la même illusion. Ils pen-sent se constituer ainsi un bouclier magique contre les revers de for-tune, mais la foi véritable c’est tout le contraire… La foi véritable, c’est savoir s’abandonner, s’ouvrir, se donner complètement, sans rien at-tendre en retour”“Jésus s’adresse aux faibles, aux ratés… Parce que Jésus, qui est, capable de faire des miracles, va s’évertuer à mener lui-même une vie de raté… et la conclure par un échec retentissant… Jésus a fait de la faiblesse humaine sa plus grande force.” Là, il est touché “Pour la pre-mière fois, je viens de comprendre que Jésus était un homme. Cela le rapproche de moi, comme s’il était quelqu’un à qui je pouvais dire “moi aussi”.Mais avant qu’une vérité toute simple ne lui tombe dessus comme une évidence, il a encore du che-min à faire ! “Il avait toujours cette certitude que dans ce petit groupe de catéchèse, il était le plus intelli-gent, le plus cultivé, le plus équili-

bré, le plus moderne, le mieux ha-billé, le plus drôle, le plus fort !...Il allait à ces réunions de groupe comme s’il leur rendait un service, comme s’il les valorisait de sa pré-sence.. .”Jusqu’au dernier jour où là, au moment de se quitter, il se passe quelque chose, il comprend : “Cette petite troupe que j’ai sous les yeux, ces bras-cassés, comme il me plaît de les qualifier, eh bien… j’en suis un !”Il est comme eux, de la même “pâte”… “Il est un men-diant, un mort de faim”. Et après ? Il ne va pas bien, il erre comme une âme en peine. Il ne sait pas com-ment se comporter avec sa femme. Tous les contacts humains dans son travail le hérissent, il est mal dans sa peau comme un adolescent ! “Soudain, j’ai un déclic terrible. Je me dis : et si je décidais d’arrêter de souffrir !”S’il acceptait qu’il est aimé et qu’il aime !“Ma vie continue, sans change-ments apparents . Cependant tout a changé, et change encore …J’éprouve de la gratitude que j’adresse à mes proches qui me soutiennent et me voient vivre et à Jésus que je crois sentir derrière moi à chaque instant ; sa présence me réconforte et m’insuffle une confiance… apaisée.”Ce livre est disponible à la biblio-thèque de Locmaria. Il a été adapté au cinéma sous le titre “Qui a envie d’être aimé ?”. ■

A.-F. Le Mener

LE COIN DES LIVRES

Catholique anonymeC’est le titre du dernier livre de Thierry Bizot dans lequel

il raconte sa “conversion”. C’est un scénario improbable qui s’impose à Th. Bizot, producteur d’émissions de télévision. Dans ce milieu,

comme dans beaucoup d’ailleurs, on ne parle ni de Dieu ni de foi ni de vie spirituelle.

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BaptêmesCarnac31 décembre 2011 : Victoire Lambert, fille de Cyrille et de Sabrina Bordin4 février : Yohan Bonin, fils d’Emmanuel et de Stéphanie Chauvin

La Trinité-sur-Mer30 décembre 2011 : Titouan Krotoff, fils de Matthieu et de Mathilde Jan30 décembre 2011 : Blandine Dujardin, fille de Pierre et de Domitille Krotoff

MariagesPlouharnel31 décembre 2011 : Antoine Desclos Le Peley et Stéphanie Ganeau

La Trinité-sur-Mer17 décembre 2011 : David Calpetard et Sophie-Charlotte Mathieu

SépulturesLa Trinité-sur-Mer21 déc. 2011 : Emile Le Rol, 89 ans22 décembre 2011 : Joseph Fontaine, 97 ans11 jan. : Anne-Marie Vincent, 83 ans11 jan.: Marcel Brégent, 73 ans26 jan.: Véronique Le Pogam, 44 ans27 jan. : Sylvie Le Texier, 61 ans28 jan. : Evelyne Fernandez, 61 ans3 février : Jeanne Cochennec, née Quélo, 88 ans9 février : Jean-Pierre Garniel, 62 ans10 février : Marie-Thérèse Largouët, née Le Meitour, 91 ans

Carnac29 novembre 2011 : Suzanne Crabot, née Le Donnant, 95 ans30 novembre 2011 : Yvette Théof, née Couliou, 85 ans5 décembre 2011 : Louis Gautier,6 décembre 2011 : Joseph Nicolas, 93 ans7 décembre 2011 : Odette Cocoual, née Le Bouhec, 93 ans12 décembre 2011 : Jeanne Dupré, née Le Guennec, 87 ans14 décembre 2011 : Louis Kervegant, 89 ans5 janvier : Ernestine Bruzac, née Flohic, 89 ans21 janvier : Alain Runigo, 71 ans3 février : Maurice Audic

Nos joiesNnos peinesn

Pourquoi pas un pèlerinage chez Saint-Yves ?

haque année, le 19 mai, à l’occasion de la Saint-Yves, un Grand Pardon

est organisé à Tréguier, lieu de sa naissance (vers 1250), pour hono-rer la relique de ce saint patron de la Bretagne.En effet, sainte Anne et saint Yves se partagent l’honneur de patronner notre belle Bretagne.Saint Yves est aussi le patron des juristes. Comme saint Louis, il in-carne la belle éthique de cette noble profession : amour de la jus-tice, défense du pauvre et de l’op-primé, respect du droit de chacun sans porter préjudice à l’autre, dans une recherche constante de la ré-conciliation et de la paix.Mais surtout, saint Yves est un mo-dèle de prêtre, comme le fut le saint Curé d’Ars ; il conduisit les âmes à Dieu, par son rayonnement mystique, la vigueur de sa parole,

l’exemplarité de sa vie, par son cha-risme et sa sainteté.Que vous soyez prêtre, breton, juge, notaire ou avocat, ou tout simple-ment que vous portiez ce prénom (dans toutes ses déclinaisons), Mon-sieur Saint Yves vous attend !Pour vivre pleinement ce rendez-vous avec lui et, à travers lui, avec le Seigneur, nous vous proposons de “monter” vers lui, en partant de

Carnac le jeudi 17 mai, en passant par Sainte-Anne d’Auray et en pérégrinant à pied et en voiture jusqu’à Tréguier. Nous serons ac-compagnés d’un prédicateur, le Père Yannik Bonnet, et du Rec-teur de Carnac, le Père Jérôme Secher, pour nous préparer spi-rituellement à mieux recevoir les grâces de ce Grand Pardon, les 19 et 20 mai.Si ce projet vous séduit, faites-vous connaître et inscrivez-vous

sans tarder ! À bientôt chez Saint Yves ! ■

Yves Lafontaine

Pour s’inscrire et recevoir de plus amples informations, vous adresser à Anne-Marie Anthonioz ([email protected]). Il est nécessaire de disposer d’une voiture ou de vous regrouper en covoiturage par équipe de 4 ou 5 personnes.

CD

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Vie locale

Page 16: Bulletin paroissial

pasN’oubliez

Nom : Prénom :

Adresse :

Email : Code Postal/ Ville :

Abonnement à “Inter-Clochers”

2012

Si vous avez déjà payé votre abonnement, merci de votre soutien.

Le paiement par chèque doit se faire au nom de “Inter-Clochers”. À retourner avec le montant de l’abonnement à :Inter-Clochers – 28 rue de Colary - 56 340 Carnac - Site Internet : www.paroissesmegalithes.fr - Courriel : [email protected]

Merci de nous aider en vous abonnant à “Inter-Clochers”.Les abonnements partent du mois de janvier.Le journal paraît cinq fois l’an.

Le prix de l’abonnement : Par diffuseur ❒ - Simple : 10 euros

❒ - De soutien : 20 - 25 - 30 euros et plus

Par la poste ❒ - Simple : 18 euros❒ - De soutien : 20 - 25 - 30 euros et plus

Attention !Nouveaux tarifs en 2012

- Conférences de l’Abbé François Corrignan, sur la prière, pour notre Pays d’Auray : le vendredi 2 mars, à 15 h, ou 20 h 30, au Lycée de Kerplouz (Auray).

Agenda- Pèlerinage pour toutes les paroisses du Pays d’Auray à Sainte-Anne d’Auray : dimanche 11 mars 2011 : départ de la procession à la maison de Nicolazic (10 h 30), suivie de la messe à la Basilique

NN