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Bulletin Salésien Décembre 2011

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Bulletin Salésien Décembre 2011

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Page 1: Bulletin Salésien Décembre 2011
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Editeur Responsable:P. Ngendakuriyo Gabriel

Salésiens de Don BoscoProvincialat AGL

B.P. 6313 Kigali [email protected]

http://donboscoagl.org

Rédacteur en Chef:P. Sebastijan Marković

Comité de Rédaction:P. Sebastijan MarkovićP. Jacques VerheydenSr Elisabeth Furaha

Mme Thérèse WatripontP. Jean-Paul Ruriho

Editions:Don Bosco

Imprimé par:

Adventcity LtdMTK Building , 41/43 Rosebury Lane

P.O. Box 6903 Kampala - [email protected]

Le Bulletin salésien a été fondé parSt. Jean Bosco en 1877.

Ce Bulletin Salésien est une publicationde la Famille Salésienne en

Province d’ Afrique des Grands Lacs.

Bulletin Salésien AGL

SommaireBulletin Salésien

ORDINATIONS: FR. KATANGA & FR MUSHAGALUSA

DON BOSCO COMPETITION CIVAM MEETING IN RWANDA

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RANGO PAROISSE 17 RANGO NOVICIAT 19

POPE BENEDICT XVI IN BENIN 5

EDITORIAL 3LETTER FROM THE RECTEUR MAJEUR 4

DREAMS BECOME TRUE 14 IN MEMORIAM 15

VOCATIONS: JOIN US 23

PAST PUPILS OF DON BOSCO IN UGANDA 16

SDB

EGLISE

EDITORIAL

FMA

VOCATION

SALESIAN FAMILY

DON BOSCO

NEWS

MARY IN DON BOSCO’S LIFE 6

DON BOSCO VIENT CHEZ NOUS 7

PRÉPARATION AU BICENTENAIRE DON BOSCO (1815-2015) 12

Page 3: Bulletin Salésien Décembre 2011

Vers le Bicentenaire de la naissance de Don Bosco

(1815-2015)

Voici le second et dernier numéro de notre Bulletin Salésien pour 2011. Sa publication advient à un moment important pour la

Famille Salésienne: le début de la première année de préparation au Bicentenaire de la naissance de Don Bosco, qui sera célébré le 16 août 2015.

Dans une lettre récemment adressée à tous les confrères d’AGL, je reprenais un texte où le Recteur Majeur nous propose un cheminement pour cette année pastorale 2011- 2012 :

« La première étape [de la préparation au Bicentenaire] est centrée sur la connaissance de l’histoire de Don Bosco et de son contexte, de sa personnalité, de son expérience de vie, de ses choix. Nous avons eu, ces années-ci, de nouvelles publications à ce sujet, qui demandent une assimilation systématique des résultats acquis. Pendant cette première année de préparation nous devons nous proposer un cheminement systématique d’étude et d’assimilation de Don Bosco. Désormais ont disparu les générations de ceux qui avaient connu Don Bosco ou qui avaient eu un contact avec ses premiers témoins. C’est pourquoi il est nécessaire de puiser aux sources et aux études qui se rapportent à Don Bosco, pour en approfondir avant tout la personnalité. L’étude de Don Bosco est la condition pour pouvoir en communiquer le charisme et en proposer l’actualité. Sans la connaissance ne peuvent pas naître l’amour, l’imitation et l’invocation ; d’autre part, l’amour seul pousse à la connaissance. Il s’agit donc d’une connaissance qui naît de l’amour et conduit à l’amour : une connaissance affective. » (P. Pascual Chávez, Préparation au Bicentenaire de la naissance de Don Bosco, 31 janvier 2011).

Mais notre cheminement ne se réduira pas à une connaissance - dirions-nous - livresque de notre Père Don Bosco. En l’espace d’une année, il nous aura lui-même réservé une triple visite à travers trois événements: le pèlerinage de l’Urne qui, chez nous, culminera dans la célébration de la fête provinciale de l’Etrenne, le 14 janvier 2012 ; la visite canonique extraordinaire par le Supérieur Régional (février - mai 2012) ; la visite du Recteur Majeur à l’occasion du jubilé d’or de la présence salésienne au Burundi (04-07 mai 2012).

Puissent ces événements être pour nous autant d’opportunités pour une véritable rénovation, dans le sens d’une plus grande fidélité à Don Bosco, au précieux héritage qu’il nous a légué : son humanité, sa spiritualité, sa sainteté et son charisme!

Ensemble, rendons grâce au Seigneur pour les grands rendez-vous qui viennent d’avoir lieu sur notre cher continent : la rencontre des Délégués de la Famille Salésienne (Addis Ababa, 21-25 septembre), la dixième rencontre des Supérieurs salésiens d’Afrique et Madagascar (Kigali, 24-28 octobre) ; la rencontre régionale de l’ACSSA - Association des connaisseurs de l’histoire salésienne - (Nairobi, 11-14 octobre), la rencontre continentale des Volontaires de Don Bosco (Nairobi, 24-28 novembre).

A chacun de vous, je souhaite une joyeuse et sainte fête de l’Immaculée et présente déjà mes meilleurs voeux pour Noël 2011 et Nouvel An 2012.

Chers confrères, chers membres de la Famille Salésienne, chers collaborateurs, bienfaiteurs et amis, chers jeunes...

P. Gabriel Ngendakuriyo, SdbProvincial.

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EDITORIAL

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«Je me souviens et c’est le premier événement de ma vie que je me rappelle, que tout le monde sortait de la chambre du défunt, et moi je voulais absolument rester.« Viens, Jean, viens avec mo i », répétait ma mère avec tristesse.« Si papa ne vient pas, moi non plus je ne veux venir » ai-je répondu.“Mon pauvre enfant, -reprit ma mère – viens avec moi, tu n’as plus de père”.Cela dit, elle éclata en sanglots, me prit par la main et me traîna ailleurs, pendant que je pleurais puisqu’elle pleurait”.Le premier souvenir de Don Bosco est la main de sa mère. Quand il connaîtra les jeunes des prisons de Turin il dira :« S’il se trouvait une main bienveillante qui prenne soins d’eux, ils mèneraient une vie honorable, ils oublieraient le passé et deviendrait bons chrétiens et honnêtes citoyens. Ceci fut le commencement del’Oratoire ».

En relisant sa propre expérience juvénile et le parcours qui le porta à réaliser son OEuvre, don Bosco, dans les “Mémoires de l’Oratoire”, a mis en lumière le rôle fondamental des éducateurs et du milieu où s’est déroulée sa formation : la famille, la communauté religieuse de Morialdo, l’école de Chieri, le Séminaire, le ‘Convitto‘; les soins de maman Marguerite et de don Calosso, les attentions de ses enseignants à Chieri, l’accueil et les conseils du confesseur, les bons amis, l’exemple stimulant de Louis Comollo, la direction disciplinaire donnée par les supérieurs du séminaire, l’exemple pastoral et spirituel et les enseignements de don Cafasso et du théologien Guala.

Les racines de la force Même le contexte de pauvreté et la dureté du monde paysan, dans lequel il grandit, ont joué un rôle important pour stimuler en lui

les attitudes de confiance en Dieu, de travail et ténacité, de sobriété et de créativité. Même le conflit avec Antoine, n’a pas été tout à fait négatif, puisqu’il a fait croître le désir et stimuler sa créativité pour trouver, dans de situations peu favorables, des voies possibles, des parcours alternatifs utiles à traduire le songe en réalité. De même aussi les résistances rencontrées dans les premières années de l’Oratoire de la part du Vicaire de la Ville, des curés, de la marquise de Barolo, ou bien le manque de ressources économiques, de places, de collaborateurs, n’ont pas été seulement des obstacles, mais des défis qui ont stimulé sa charité créative et l’ont porté à mettre en acte une stratégie d’action toute à lui. Il avait acquit une mentalité d’adaptation active pour faire le bien, une attitude de confiance générée par la familiarité avec Dieu et le conduisait à actualiser ce qu’il y avait a faire, en attendant les développements et les opportunités futures. Une disponibilité au changement et à l’adaptation opportune en face des imprévus ou des obstacles, qu’il savait contourner avec amabilité etintelligence. Il développa aussi un modèle de relations et communications qui visaient l’information et la sensibilisation des personnes, dans leur engagement, ce qui sera déterminant dans le futur.

Les personnes qui l’ont aiméSurtout les personnes qui l’ont formé, leur amour éducatif, leur soin, assistance et accompagnement,leur exemple et encouragement, ont été pour lui une ressource importante. En effet, ils ont orienté sonparcours de formation et en même temps sont devenus une référence et un modèle de spiritualité, de choix de vie, de relations paternelles, de soin et assistance, de don de soi, qui lui ont fourni une référence efficace pour modeler le système préventif

et sa façon d’agir. Des années plus tard, en réfléchissant sur ces personnes et sur leur attitude, don Bosco a tiré des conséquences importantes pour son système.

Les milieux qui l’ont forméAussi les milieux de vie où s’est déroulée son éducation ont été une ressource importante pour l’élaboration de son modèle de formation: la famille pauvre et laborieuse, la communauté paysanne solidaire de Morialdo, le milieu scolaire de Chieri, (où « la religion était partie intégrante de l’éducation »), le sérieux de la discipline et la tension spirituelle du Séminaire, le climat fervent du ‘Convitto’. Toutes ces expériences ont contribué concrètement à former en lui une idée et une pratique de la communauté éducative et de la communauté religieuse, des relations humaines et des rôles de formation, du sens d’appartenance et de collaboration.

Un réseau pour grandir. Dans la pensée et la pratique de don Bosco il ne peut pas y avoir éducation sinon à l’intérieur d’une communauté avec règles, laborieuse, sereine et familiale, dans un réseau de relations humaines tissées par des éducateurs affectueux et attentifs, présents à côté des jeunes de manière active et stimulante, capables d’ouvrir des horizons, valoriser les talents, former les caractères et conduire sur les chemins de la vie intérieure, avec la méthode de la raison, de la religion et de l’affection.

Une Maison, Une Famille, Un Père.

CONNAITRE DON BOSCO

Pascual Chávez Villanueva

Recteur Majeur

L’importance des milieux de vie et des personnes dans la formation du jeune Don Bosco

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RECTEUR MAJEUR

Page 5: Bulletin Salésien Décembre 2011

Après sa visite au Cameroun et en Angola qui se déroula du 17 au 23 mars 2009, sa Sainteté le Pape Benoît XVI revient en Afrique et, cette fois-ci c’est le tour du Bénin, ce pays qui a vu naître le Cardinal Bernardin Gantin, un des éminents pasteurs africains avec lequel le Saint Père a “eu la chance providentielle de partager de nombreuses années au service du Siège Apostolique.” A la différence de sa première visite en terre africaine, selon le Père Pascal Guèzodjè, le Vice président du comité préparatoire, en la 7ème année de son pontificat, le Pape a choisi d’être l’hôte du Bénin pour diverses raisons, mais ce qui lui tient le plus à cœur c’est surtout le noble projet d’honorer la mémoire du cher Cardinal Bernardin Gantin, décédé le 13 mai 2008 à l’âge de 86 ans et il saisira aussi cette occasion pour remettre aux représentants des Conférences épiscopales de tout le continent africain l’exhortation apostolique du Synode pour l’Afrique qui s’est tenu au Vatican en octobre 2009, dont le thème était: “L’Eglise en Afrique au service de la réconciliation, de la justice et de la paix.” “Vous êtes le sel de la terre, Vous êtes la lumière du monde” (Mt 5, 13. 14).

Alors que se préparait cette assemblée spéciale du Synode des Evêques pour l’Afrique, le fait de remettre l’instrumentum laboris aux prélats de l’Eglise d’Afrique au Cameroun à sept mois de la célébration de celui-ci, le Pape Benoît XVI préludait d’ores et déjà que l’Afrique allait vivre cet événement ecclésial comme une “Nouvelle Pentecôte”: un itinéraire pastoral qui s’est initié en Afrique, puis se poursuivit à Rome et enfin, se conclura en Afrique avec la publication de l’exhortation apostolique du synode que les Africains attendent de tous leurs vœux lors de sa prochaine visite au Bénin. On le sait, le Message final du Synode pour l’Afrique note sans ambages que cette deuxième

assemblée du Synode pour l’Afrique a été un moment de grâce, témoignent les Pères synodaux, dans la mesure où il a permis de célébrer les bienfaits du Seigneur sur le Continent, d’évaluer la responsabilité des Pasteurs et de chercher une inspiration nouvelle et un souffle nouveau, face aux défis de la mission auxquels l’Eglise se trouve aujourd’hui confrontée.

Faut-il le reconnaître, c’est d’abord à sa Sainteté le Pape Benoît XVI que l’Eglise d’Afrique doit ce nouvel élan missionnaire qui, à bien des égards, tend à “se perfuser dans les artères et veines des fils et filles du Continent africain”, après le Synode. En effet, suite à la réflexion qui a résulté de cette assemblée synodale, les Africains ont compris mieux qu’hier qu’en dépit de la situation dramatique qui assaille l’Afrique, elle demeure “le Poumon spirituel de l’humanité aujourd’hui.” Au fait, si le Pape a lancé cette idée lors de la messe inaugurale de ce synode, point n’est besoin de rappeler que l’Eglise en Afrique comme famille de Dieu ne pourra susciter ses fidèles à l’espérance que si elle œuvre à la réconciliation, à la justice et à la paix pour face à la pauvreté et à la misère, aux conflits armés, à l’instabilité sociopolitique et aux tensions interethniques qui ne font qu’enfoncer le Continent dans le chaos.

Ainsi, le vibrant appel des Pères synodaux à tous les africains: ”Afrique lève-toi”, c’est aussi le message que le Saint Père voudrait réitérer lors de sa visite au Bénin. Se lever, rappellera le Pape Benoît XVI à l’Enfant du Bénin, et par ricochet à tout enfant africain : je suis et nous sommes l’aube nouvelle. Cette espérance perpétuelle des indépendances qui heureusement perdure, malgré les passes et les impasses douloureuses que le Bénin et les pays africains ont vécues et continuent de vivre.

Au moment où le Bénin se prépare à fêter les 150 ans de son évangélisation

par les Pères de la Société des missions africaines (Sma), le Pape Benoît XVI vient se joindre à l’Eglise béninoise pour rendre grâce à Dieu de la semence d’Evangile jetée en terre d’Afrique, dont nous voyons les fruits à travers le témoignage évangélique et l’engagement pastoral de nombreux Béninois qui se dévouent à leur tour à porter l’évangile partout il n’est pas connu dans le pays et à travailler pour la renaissance d’un Bénin réconcilié avec son passé et havre de paix et de justice. Sur ce point, c’est donc bien louable pour le Saint Père de noter que sa visite dans cette nation africaine lui permettra justement de réveiller le souvenir d’un ami très cher à lui, le cardinal Bernardin Gantin, d’heureuse mémoire, qu’il considère comme un des dignes pasteurs de l’Eglise béninoise, de par sa charité pastorale et son zèle apostolique dont il n’avait jamais cessé de témoigner à ceux qu’il côtoyait durant l’exercice de sa fonction pastorale.

Trois ans après son décès, à en croire le Saint Père, honorer sa mémoire redonnera aux Béninois l’opportunité de repenser l’engagement missionnaire de l’Eglise d’Afrique en invoquant la protection des fils et filles du pays entrés au Ciel, auxquels nous sommes unis dans notre pèlerinage sur cette terre. Ce faisant, le Pape réaffirme qu’en remettant aux africains son exhortation apostolique du synode d’octobre 2009 il appelle à en faire un guide et projet pastoral qui ouvrira à l’Eglise le chemin vers le 3ème millénaire d’Evangélisation. En outre, la fine pointe de son message visera à parier sur l’urgence de réévangéliser et à identifier les nouveaux fronts de mission où l’Eglise Famille de Dieu en Afrique doit désormais s’atteler pour reconstruire une Afrique plus évangélisée, plus humaine et plus fraternelle.

LA VISITE DU PAPE BENOIT XVI AU BENIN: CONCLUSION DU PARCOURS SYNODAL EN AFRIQUE

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EGLISE

Père Jean Pierre Turabanye

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MARY INDON BOSCO’S LIFEYou mustn’t pay any attention to dreams, says John’s grandmother, after listening to the nine-yearold’s dream of the night before. In this dream, Mary, who appeared as a shepherdess asks him to take care of her wayward children. Just a passing dream .... yet the same episode recurs in John Bosco’s life like a short story with several twists. As the years go by, these dreams are like arranged meetings with the Lady.

On three occasions, she shows him the place where his mission will begin : an area with a bad reputation where three churches, of different sizes, will be built. Later on, she hands him a ribbon on which is written the word: Obedience. Faced with the problem of his priests-helpers leaving him, Mary advises him to found a congregation.

As regards the founding of the Institute of the Salesian Sisters, Mary has to insist with Don Bosco, since, whenever young women approach him about this, the answer is: I have no time for that. I can’t do anything for you. When the Lady repeats her request, Don Bosco finally capitulates to Mary.

Don Bosco will tell his young people all about Mary and invite them to have confidence in her, saying that Mary is not distant from them and their concerns. Rather, she is an active presence in their life, in their studies, in their recreation, in their festive celebrations, and especially when they have problems. He is at pains to explain to them that Mary is not just the person we honour in the Magnificat. She pays attention to

the progress of each one, helping the lowly, those who are rejected, to find their rightful place. It’s in this spirit that Dominic Savio and his friends form the Company of the Immaculate, a group who meet both to pray and to give practical help to any boy in the Oratory who is struggling. At the end of his life Don Bosco will say to the Lady : She is the one who did it all.

Mary in our lives.Throughout history Mary has been invoked as Advocate, Auxiliatrix, Help and Mediator, Help of Christians, the Immaculate ... So many titles ! Yet for Mary herself only one thing filled her hopes: the coming of the Messiah, the one who would bring freedom to the people of Israel. In her ownlife she would always be close to her Son, first as he grew up, then in the course of his ministry. She would not always understand things, but she would carry all her experiences in her heart before God.

Our lives are marked by experiences that get the better of us – death, suffering, illness ... Often we live through them as though God were totally uninvolved. We ask, Where is God in all that? Why believe in him if he does nothing ?

In his time Jesus faced a thousand and one situations of human suffering, but he did not eliminate them all. He walked with people, encouraged them, spent some time with them, however brief, listened to them, and sent

them on their way with a new understanding of their life.

At the foot of the cross Mary took to heart Jesus’ last words to her: Woman, this is your son. Then his words to the disciple he loved: This is your mother. It was as she was living through the trauma of her son’s death that he invited her to look beyond this ordeal and welcome her new mission : to be the mother of the whole human race.

Like any mother, caring for her children, Mary is our teacher. She invites us to accept the uncertainties of life, even to be thrown by them, and still to continue our earthly pilgrim way. She asks us to make good use of our gifts and to use them for the benefit of our brothers and sisters. In this way we are living proof that the Kingdom of God is here, at the heart of our lives. We must let her words to the servants at the wedding feast of Cana resonate in us: Do whatever he tells you. Mary followed Jesus closely to the end, and she sends us to him: he is the God who frees us from the “every-man-for-himself” culture of today, in order to be in complete solidarity with all those around us.

Jacques Rey, The Roots of a Dream. A spiritual journey in the steps of Don Bosco. Editions duSigne.

In each issue of the Bulletin Salésien, we present you with an episode of the life of Don Bosco. In this issue : Mary in Don Bosco’s life.

DON BOSCO

Texte selectionné par P. Jacques Verheyden,sdb

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Page 7: Bulletin Salésien Décembre 2011

Encore un peu de temps et Don Bosco sera parmi nous dans la Vice-Province de l’Afrique des Grands Lacs (AGL). En effet, c’est dans la première quinzaine du mois de janvier 2012 que l’Urne de Don Bosco parcourra nos trois pays : l’Uganda, le Burundi et le Rwanda. L’urne contient une relique illustre de Don Bosco, qui visite depuis 2009 toutes les nations où sont présents les salésiens. C’est une

initiative voulue personnellement par le Recteur Majeur des salésiens, Père Pascual Chávez Villanueva, en préparation au bicentenaire de la naissance de Don Bosco qui sera célébré en 2015.

Ce pèlerinage est avant tout une occasion “historique” donnée à Don Bosco lui-même [en chair et en os] pour dire personnellement

« merci » aux nombreux peuples et nations qui ont généreusement accueilli ses fils et filles et - à travers eux - le charisme salésien, et offert à ce dernier un terrain fécond qui a porté tant de nombreux et merveilleux fruits. En même temps, le Recteur Majeur a voulu que la vénération de l’urne de Don Bosco cesse d’être le privilège de ceux qui, à titres divers, ont la possibilité de la trouver à Turin (en Italie). Aujourd’hui, au contraire, c’est Don Bosco qui se déplace et va à la rencontre de ses enfants, de l’Eglise et du monde.

Avant de parler de l’Urne de Don Bosco, voici d’abord un mot sur les reliques, leur vénération et leur valeur. Egalement un mot sur les dispositions ou les attitudes à prendre, nous laissant éclairer par l’histoire et l’enseignement de l’Eglise…Qu’est-ce qu’une Relique ?Le mot RELIQUES vient du Latin RELIQUIAE, qui veut dire les RESTES. Ce qui reste d’une personne honorée comme un saint (éléments corporels, objets lui ayant appartenu). Le culte rendu aux reliques, qui s’adresse aux saints est un culte de respect ou de vénération et non d’adoration, réservé à Dieu seul.

L’expression “reliques des Saints” indique surtout les corps - ou des éléments significatifs de ces corps - de tous ceux qui, par la sainteté héroïque de leur vie, se révélèrent sur cette terre des membres éminents du Corps mystique du Christ et des temples vivants de l’Esprit Saint (cf. 1 Co 3, 16; 6, 19; 2 Co 6, 16).

De plus, les objets qui ont appartenu aux Saints sont aussi considérés comme des reliques: il s’agit des objets personnels,

DON BOSCO VIENT CHEZ NOUS

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DON BOSCO

Le pèlerinage de l’Urne de Don Bosco en AGLL’initiative du Recteur Majeur

Page 8: Bulletin Salésien Décembre 2011

des vêtements, des lettres, et des objets qui ont été mis en contact avec leurs corps ou leurs tombeaux (huiles, morceaux d’étoffe), et aussi des objets qui ont touché les images vénérées du Saint.

Il convient de rappeler que le but ultime de la vénération des Saints est la gloire de Dieu et la sanctification de l’homme, grâce au témoignage de ces vies totalement conformes à la volonté divine, et par l’imitation des vertus de ceux qui furent d’éminents disciples du Seigneur.

Remarquons-le bien, le culte des reliques diffère des pratiques païennes parce qu’il est surnaturel; nous n’honorons pas les restes des Saints pour des motifs puisés dans la nature; mais pour des motifs puisés dans la foi en Jésus, le Roi des Martyrs. Par justice, on honore la mémoire et les restes des grands hommes dignes de ce nom (poètes, législateurs, nobles, etc.). Mais c’est plus que justice, c’est œuvre de religion d’honorer la mémoire et les restes des Saints. N’oublions que l’objet final du culte des saintes Reliques, c’est Dieu qui sanctifie les Saints, c’est Jésus-Christ, dont les saints sont les membres (cf. Mt 5,16 ; 1P 2,12).

Histoire de la vénération des reliques et enseignement de l’Eglise « Celui qui est affectionné pour quelqu’un vénère aussi les choses que cette personne a laissées d’elle-même après sa mort » dit simplement saint Thomas d’Aquin (†1274). Comme d’habitude la théologie part de l’expérience humaine la plus simple et spontanée. Quand vous regardez le collier que portait votre grand-mère ou le missel dont elle se servait, ce n’est pas au collier ou au missel que va votre affection, mais à votre grand-mère que ces objets vous rappellent. Vous vous souvenez alors de sa bonté et de sa foi, des bons conseils qu’elle vous a prodigués et vous rendez grâce à Dieu de vous avoir donné

une telle grand-mère. C’est dans ce comportement humain tout à fait naturel que s’enracine le culte des reliques. Si nous conservons des vêtements ou des objets de nos aïeux, à bien plus forte raison devons-nous vénérer le corps d’un saint qui fut le membre de Jésus Christ, le temple et l’instrument de l’Esprit-Saint et qui est promis à l’éternelle résurrection.

Les débuts du culte des reliques dans l’Église : le martyre chrétienHistoriquement le culte des reliques a commencé avec le témoignage des martyrs . Comme il est touchant le tableau qui nous montre les héroïques sainte Praxède et sainte Prudentienne allant, au péril de leur vie, récupérer pieusement quelques débris de leurs frères moulus par la dent des fauves ! Ce culte était si insupportable aux païens qu’ils s’acharnaient sur les corps des martyrs pour être sûrs qu’il n’en restât rien. La cruauté des persécuteurs aiguisait le zèle ingénieux des chrétiens et éveillait leur dévotion pour des reliques de plus en plus minimes.

Voici ce que rapportent les actes du Martyre de saint Polycarpe (†156) : « Le centurion fit brûler le corps de Polycarpe. Ainsi nous ensuite, ramassant les ossements plus précieux que les gemmes de grand prix et plus épurés que l’or, nous les avons déposés en un lieu convenable. Là même, autant que possible, nous nous réunissons dans l’allégresse et la joie en mémoire de ceux qui sont déjà sortis du combat, et pour exercer et préparer ceux qu’attend le martyre. » Ainsi le culte des reliques galvanisait le courage des chrétiens, les excitait à une foi intrépide, les associait aux mérites des saints et obtenait leur intercession. La coutume fort ancienne de célébrer l’Eucharistie sur le tombeau des martyrs se prolonge en quelque sorte par le fait qu’encore aujourd’hui les autels consacrés contiennent, enchâssées dans la pierre, des reliques de saints.

Quand les persécutions prirent fin, on put plus librement célébrer les anniversaires des glorieux martyrs au lieu de leur sépulture. Cet usage est unanime et universel.

Les pèlerinages aux tombeaux des martyrsPeu à peu les chrétiens prennent l’habitude de se retrouver à Rome autour des tombeaux des martyrs pour fêter leur naissance définitive dans le ciel. On se fait même enterrer tout proche d’eux.

Les miracles et grâces insignes se multiplient bientôt, suscitant une immense espérance auprès des pauvres et de ceux qui souffrent de mille maux. Les saints et les martyrs deviennent ainsi rapidement des modèles et des intercesseurs auprès de Dieu.

La promulgation de l’édit de Milan en 313 par l’empereur Constantin abolit les persécutions, et donne aux chrétiens la liberté de pratiquer leur religion, et apporte une période de paix. Ils peuvent alors construire sans risque des monuments funéraires sur les tombeaux des martyrs les plus vénérés, pour les prier publiquement et bénéficier de leur protection.

Les dévotions attachées aux reliques se propagent très rapidement dans toute la chrétienté, car les chrétiens veulent la protection de ces imitateurs du Christ. Les missels liturgiques de cette époque recommandent de garder l’usage qui consiste à déposer sous l’autel à consacrer (coutume respectée encore aujourd’hui dans la pierre d’autel) des reliques de saints, même non martyrs.

DON BOSCO

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Enseignement des Pères de l’Eglise et des Conciles à propos du Culte rendu aux saints MartyrsBien sûr la piété populaire, toujours à la recherche de sensationnel, risquait de s’emballer. Le culte des reliques pouvait tourner à la superstition ou au fétichisme. Au IVème siècle le prêtre toulousain Vigilance en vint même à le condamner comme une idolâtrie. Saint Jérôme(†420) écrivit alors un cinglant Contra Vigilantius, où il explique que nous honorons les reliques des martyrs afin d’adorer Celui dont ils ont été les martyrs. Tous les Pères de l’Eglise appuient de leur autorité et éclairent de leur science un culte si estimable. En orient saint Jean Chrysostome (†407) s’en fait le chantre inspiré : « Voulez-vous, s’exclame-t-il, goûter d’inexprimables délices, venez au tombeau des martyrs, prosternez-vous humblement devant leurs sacrés ossements,

baisez dévotement la châsse qui les renferme, lisez les combats qu’ils ont soutenus, les traits édifiants de leur foi et de leur courage. Prenez de l’huile sainte qui brûle devant leurs tombeaux, frottez-en votre corps, votre langue, vos lèvres, votre cou et vos yeux, et vous ressentirez les effets de leur puissante intercession auprès de Dieu. »

Bientôt l’Orient devait connaître la querelle iconoclaste. Etait-il permis ou non de vénérer les saintes images ? Le Concile de Nicée II (787) trancha la question en écartant toute accusation d’idolâtrie car « l’honneur rendu à l’image s’en va au modèle original et celui qui vénère l’image vénère en elle la personne de celui qu’elle représente ». La même légitimation vaut a fortiori pour le culte des reliques, qui, il est vrai, fut souvent supplanté en Orient par la vénération des saintes icônes. En Occident, Saint Augustin (†430) encourage la vénération du corps des fidèles « qui ont servi d’instrument et d’organe au Saint-Esprit pour toutes sortes de bonnes œuvres».

Saint Thomas d’Aquin consacre un article de la Somme Théologique à justifier la vénération des reliques. Il en donne trois motifs :• L’affection qui nous lie aux saints, amis de Dieu et nos intercesseurs auprès de Lui, nous porte à vénérer tout ce qui reste d’eux, vêtements, objets etc..• On doit vénérer principalement le corps des saints qui ont été les temples et les organes de l’Esprit Saint et qui doivent être configurés au corps du Christ dans la gloire de la Résurrection.• Toute l’histoire de l’Eglise prouve que Dieu accomplit des miracles en présence des reliques des saints.

Le Concile de Trente (1545) sanctionnera de son autorité cet enseignement de St. Thomas d’Aquin, d’autant plus parce d’une part, le Moyen Age avait manifesté des pratiques douteuses autour de la multiplication des reliques et d’autre part, les protestants remettaient en cause la dévotion que les chrétiens portaient aux saints et à leurs reliques. Ainsi ce Concile affirme :

“Les saints qui règnent avec le Christ offrent à Dieu leurs prières pour les hommes. Il est bon et utile de les invoquer humblement et, pour obtenir des bienfaits de Dieu par son Fils Jésus-Christ qui, seul, est notre Rédempteur et Sauveur, de recourir à leurs prières, leur aide et leur assistance. Par eux, Dieu accorde de nombreux biens aux hommes”.

A propos des reliques, le Concile de Trente précise :“Non qu’on croie qu’en elles il y ait du divin ou quelques vertus qui justifieraient leur culte, ou qu’on doive leur demander quelque chose, ou qu’on mette fermement sa confiance en elles - ce qui arrivait aux païens qui mettaient leur espérance dans les idoles. Mais parce que l’honneur qu’on leur rend remonte aux modèles originaux qu’elles représentent. Aussi,

DON BOSCO

LA FAMILLE SALÉSIENNEA la suite de Saint Jean Bosco, l’Esprit Saint a suscité plusieurs groupes de baptisés qui réalisent sa mission, selon des vocations

spécifiques, mais formant ensemble la Famille Salésienne.

SDB: SaléSienS De Don BoScoC’est le nom que donna Don Bosco à ses jeunes

collaborateurs en 1854, parce qu’il admirait beaucoupSaint François de Sales et sa manière de vivre l’Evangile.

Environ 15900, ils essaient de travailler sur les 5 continents à l’éducation intégrale des jeunes dans 130 pays.

FMa: FilleS De Marie auxiliatriceSaléSienneS

Religieuses « actives », elles pratiquent lamême démarche pastorale et éducative que lesSalésiens. Elles sont 14 500. Avec Don Bosco,

Marie- Dominique Mazzarello a fondé cette congrégationen 1872 en faveur des filles des milieux populaires.

cooP: SaléSienS cooPérateurSLe coopérateur est un(e) chrétien(ne), laïc

ou prêtre, s’engageant dans une mission auprès desjeunes et des pauvres selon l’esprit de Don Bosco,

au service de l’Eglise locale. Au Rwanda, ils sontenviron 20. Dans le monde, environ 30 000.

ADB: « Anciens » de Don BoscoRegroupés dans la confédération mondiale de ADB, ils

appartiennent à la Famille Salésienne au titre de l’éducation reçue.

VDB: Volontaires de Don BoscoInstitut Séculier international, il compte

plus de 1300 personnes: consacrées (par des voeux),vivant dans le monde (mais pas en communauté),

elles exercent une profession, dans un engagement social.

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Page 10: Bulletin Salésien Décembre 2011

à travers les images que nous baisons, devant lesquelles nous nous découvrons, c’est le Christ que nous adorons et les saints dont elles portent la ressemblance que nous vénérons”.

La dévotion accordée aux reliques se poursuit jusqu’à nos jours. Celles-ci nous rappellent que notre Église est composée d’hommes et de femmes réels, qu’elle fut fondée au long des siècles, et encore de nos jours, sur le sang versé des martyrs et les vies offertes d’une multitude de saints et de saintes, parfois obscurs. Et

que,

par leur intercession si efficace et si douce, nous sommes appelés à être nous aussi, comme le disait Saint Pierre “des pierres vivantes” (1 P 2,4-5).Enseignement de l’Église sur la Vénération des ReliquesLe Missel Romain rénové recommande de “garder l’usage de déposer sous l’autel à consacrer des reliques de saints, même non martyrs”. Cette place des reliques, par rapport à l’autel, indique donc que le sacrifice des membres de l’Église a pour origine et prend tout son sens, à partir de l’unique sacrifice de la Tête de cette même Église; de plus, les reliques expriment symboliquement la communion de toute l’Église à l’unique sacrifice du Christ, et donc la mission qui est confiée à cette Église de témoigner, même au prix du sang, de sa fidélité à son Époux et Seigneur.Le Directoire sur la Piété Populaire et la Liturgie - Principes et Orientations [ § 237] donne ces orientations : L’expression éminemment liturgique du culte des reliques

n’est pas la seule; en effet, la piété populaire en comprend bien d’autres. Il est vrai néanmoins que les fidèles aiment vénérer les reliques. Il est donc nécessaire de mettre en place une pastorale, qui soit capable de promouvoir le véritable sens du culte des reliques; il s’agit, en effet:

- de s’assurer de leur authenticité; lorsqu’un doute subsiste, il convient de soustraire les reliques à la vénération des fidèles, en agissant avec la prudence pastorale requise dans ce genre de situation.

-d’empêcher la

division excessive des reliques, qui ne

respecte pas la dignité du corps humain;

les normes liturgiques prévoient, en effet, que

les reliques doivent être “assez grandes pour qu’on

puisse comprendre qu’elles sont les restes de corps humains”; - d’exhorter les fidèles de ne pas se laisser gagner par la manie de collectionner des reliques; il est arrivé que, dans le passé, on ait à déplorer les conséquences déplorables de ce genre d’habitudes. - de veiller au bon usage des reliques, afin d’éviter tout risque de fraudes, toute forme de trafic, et toute autre avilissement du culte en superstition.

Les différents actes de la dévotion populaire envers les reliques des Saints doivent être accomplis avec une grande dignité, et dans un climat de foi authentique. Parmi les principales expressions de la piété populaire, on peut citer le fait d’embrasser les reliques, de les illuminer et de les orner de fleurs, de les employer pour bénir ou de les porter en procession, et aussi de les apporter aux malades pour les réconforter et mettre ainsi en valeur leur demande de guérison. Il faut éviter dans les tous les cas d’exposer des reliques sur la table de l’autel, car celle-ci est réservée au Corps et au Sang du roi des martyrs.

La valeur religieuse du Culte des Saints et de leurs ReliquesNos saints laissent passer dans leurs reliques une étincelle de l’amour de Dieu. Les reliques donnent du sens, à notre foi, à notre vie, à nos difficultés qu’ils ont rencontrées eux aussi, en un mot, ils sont proches de nous.

Les reliques peuvent être aussi une aide dans la foi. Combien de personnes qui se posent mille questions ou traversent une nuit spirituelle profonde, ont mieux compris, en vénérant les reliques de sainte Thérèse ou de sainte Bernadette leur vie et leur mission. Ils en ont été éclairés et ont reçu d’elles le courage de les imiter. Les exemples abondent. Demander ainsi l’intercession des saints nous aide réellement à avancer dans la foi.Lorsqu’on vénère une relique, on peut demander que l’amour et les vertus dont témoignent les saints et les saintes nous prennent tout entier et nous permettent, avec la grâce divine, de pouvoir les imiter, tels par exemple l’amour de Dieu pour sainte Thérèse, l’amour des pauvres pour Saint Vincent de Paul et Mère Térésa, l’ardeur missionnaire pour saint François-Xavier, l’amour des jeunes pauvres et abandonnés pour saint Jean-Bosco.Les fidèles qui prieront aux pieds des reliques de saint Jean Bosco pourront obtenir l’indulgence plénière, s’ils satisfont à certaines conditions établies par l’Église (Confession sacramentelle, Communion Eucharistique, prière pour les intentions du Pape). Ces conditions doivent être satisfaites pendant le temps du pèlerinage de l’Urne de Don Bosco. Les fidèles peuvent participer dévotement à une cérémonie sacrée célébrée à l’honneur de St. Jean Bosco, ou du moins, ils doivent s’arrêter pendant un espace convenable de temps en de pieuses réflexions, en les concluant par le Credo, le Notre Père, l’invocation de la bienheureuse Vierge Marie et de St. Jean Bosco.

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SDB

Page 11: Bulletin Salésien Décembre 2011

Célébration du Bicentenaire de la Naissance de Don Bosco (1815 - 2015)

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DON BOSCO

(Textes rassemblés par P. Camiel Swertvagher)

Depuis le mois de juin 2009, une châsse de verre renfermant une statue de saint Jean Bosco grandeur nature et quelques os de sa main droite et de son avant-bras, est en pèlerinage dans 130 pays où est présent le charisme salésien. Ce pèlerinage s’inscrit dans le contexte du bicentenaire de la naissance du saint (1815-2015).Le 25 avril 2009, à l’occasion de la fête de la Famille salésienne pour les 150 ans de fondation de la Congrégation salésienne, l’Urne contenant la précieuse Relique de Don Bosco est partie de la Basilique de Marie Auxiliatrice de Turin. La relique de Don Bosco a été bénie par le Supérieur général des Salésiens, le père Pascual Chávez Villanueva.

L’Urne de Don BoscoLe corps de Don Bosco se trouve à l’intérieur de la basilique Marie Auxiliatrice de Turin. L’urne de Don Bosco qui circule dans le monde contient une statue de St. Jean Bosco, grandeur nature en fibre de verre. Les reliques sont exposées dans une petite thèque transparente, à l’intérieur de la statue, de manière à être visibles aux fidèles.La main droite du saint Jean Bosco (la Relique) est très significative car c’est avec elle qu’ « il bénissait, écrivait les constitutions, les lectures catholiques, donnait l’absolution ». Cette même main de Don Bosco a aidé tant de jeunes à apprendre un métier, les a encouragés, les a guidés vers un avenir meilleur.Le sens de ce pèlerinage a été expliqué ainsi par le Recteur Majeur, Don Pascual Chávez Villanueva : « Après l’heureuse expérience vécue avec le pèlerinage de

la relique de saint Dominique Savio et après les manifestations d’appréciation qui sont arrivées, j’ai imaginé combien cela pourrait être beau et important de faire arriver notre cher Don Bosco dans tous les pays où nous travaillons et d’offrir aux nombreux jeunes et aux familles la possibilité de le sentir encore plus près ».« Le pèlerinage - a ajouté le Recteur Majeur - nous rappelle le 26e Chapitre général dans lequel nous avons vécu l’expérience de revenir à Don Bosco pour repartir de lui, et ainsi pour construire une histoire de salut et de sainteté. Aujourd’hui Don Bosco, le don le plus beau que l’Italie ait donné aux jeunes du monde, veut aller là où sont ses enfants, les jeunes, vraie lumière et espérance pour l’avenir ».Le Recteur Majeur a procédé à la bénédiction par ces paroles : « Fais qu’éclairés par l’exemple de saint Jean Bosco dans chaque partie du monde, sollicités par cette image et par ses enseignements, nous avancions sur les traces du Seigneur, jusqu’à ce que se forme l’homme parfait dans la mesure pleine de la stature du Christ ».

Indulgence PlénièreLa Relique de Don Bosco est un rappel à la Famille Salésienne pour augmenter ses efforts afin de constituer une communauté de foi qui réponde à l’appel du Christ à la sainteté ; une famille qui désire vivre l’Évangile de Jésus selon le charisme salésienne.Notre Saint Père, le Pape Benoît XVI, à la demande du Recteur Majeur des salésiens, a gracieusement accordé une indulgence plénière à tous les fidèles qui se rendent en pèlerin pour prier autour de l’urne

de St. Jean Bosco.Les fidèles qui prieront aux pieds des reliques de saint Jean Bosco pourront obtenir l’indulgence plénière, s’ils satisfont à certaines conditions établies par l’Église (Confession sacramentelle, Communion Eucharistique, prière pour les intentions du Pape). Ces conditions doivent être satisfaites pendant le temps du pèlerinage de l’Urne de Don Bosco. Les fidèles peuvent participer dévotement à une cérémonie sacrée célébrée à l’honneur de St. Jean Bosco, ou du moins, ils doivent s’arrêter pendant un espace convenable de temps en de pieuses réflexions, en les concluant par le Credo, le Notre Père, l’invocation de la bienheureuse Vierge Marie et de St. Jean Bosco.

LA RELIQUE DE DON BOSCO

Page 12: Bulletin Salésien Décembre 2011

Le bicentenaire de la naissance de Don Bosco sera célébré le 16 août 2015. C’est un grand événement pour toute la Famille Salésienne qui requiert un profond chemin de préparation afin d’être fructueux pour l’Eglise, pour la société, pour les jeunes.

Cette préparation est rythmée par un cheminement en trois étapes. La première étape a commencé le 16 août 2011 et va jusqu’au 15 août 2012. Durant cette première année de préparation, nous sommes invités à « connaître l’histoire de Don Bosco » afin d’approfondir sa personnalité.Dans cet article nous parlerons de la famille de Don Bosco qui constitue la première source de sa personnalité.

Jean Bosco a vécu les premières années de sa vie dans sa famille, avec sa mère, sa grand-mère et ses frères. Durant toute sa vie il s’efforcera de faire vivre par

Trois années de préparation au

bicentenaire de la naissance de Don

Bosco (1815-2015)

exigeant du père et de l’amour calme et joyeux de la mère. L’amour exigeant et ferme du père est l’amour qui stimule à s’engager, à réaliser les objectifs. L’amour maternel, doux, gratuit, serein et joyeux est l’amour qui donne le goût de vivre, au-delà des résultats, qui console dans les moments de cafard, qui rappelle à l’enfant qu’on l’aime, non pour ce qu’il fait, mais pour ce qu’il est. Les psychologues diront aussi que d’être orphelin fait courir à l’enfant le risque d’être affectivement incliné d’un seul côté : pour les enfants de maman, vers la mollesse sans vigueur, sans aiguillon pour atteindre des résultats ; pour les enfants de papa, vers la sécheresse anxieuse de qui est toujours stimulé, mais qui se trouve seul et abandonné aux jours de défaite.

ses garçons (dont beaucoup étaient orphelins) la douceur, la paix, la sécurité que, malgré les difficultés, il avait vécues lui-même dans sa famille aux Becchi.

Le premier élément qui marquera profondément la personnalité de Jean Bosco fut l’amour de sa maman. Quand papa François mourut, Jean n’avait pas encore deux ans. Maman Marguerite en avait vingt-neuf. C’était plutôt jeune pour la charge qu’elle allait avoir à porter. Mais elle ne perdait pas plusieurs jours à pleurer sur elle-même. Elle retroussa ses manches et se mit au travail. Elle avait les mains occupées à l’ouvrage mais savait aussi caresser doucement ses enfants. Elle était travailleuse de la terre mais, avant tout, la maman de ses petits. Elle les élevait avec douceur et fermeté. Cent ans plus tard, les psychologues écriront que pour grandir comme il faut le bambin a besoin de l’amour

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DON BOSCO,

Page 13: Bulletin Salésien Décembre 2011

Maman Marguerite trouva en elle un équilibre instinctif qui la fit joindre et utiliser alternativement la fermeté calme et la joie apaisante.

Un deuxième élément qui marquera le petit Jean est le sens du travail. La vie de la famille Bosco était pauvre. Ce n’était pas la misère mais une réelle pauvreté; chacun s’acquittait de sa part de besogne. Jean avait quatre ou cinq ans quand sa maman lui confia ses premières trois ou quatre tiges de lin à effilocher, travail de rien de tout, mais travail quand même. C’est de cette manière qu’il commença à donner son humble contribution à la famille qui vit du travail de

tous. Le soir, quand il allait se coucher, Jean avait la profonde satisfaction de faire partie active d’une famille qui progressait, parce que lui aussi avait donné un coup de main. Les psychologues appellent cette satisfaction le sens d’appartenance, sens de valorisation et de dignité. Plus tard, à Valdocco, un des reproches les plus graves fait à un jeune était le mot « paresseux », « fainéant». Ce reproche voulait dire : « tu n’appartiens pas à la famille », «tu es un jeune sans valeur, sans dignité ».

Un autre élément qui influencera durablement la personnalité de Don Bosco était le sens de Dieu que maman Marguerite avait placé à la base de sa pédagogie

instinctive. Dieu te voit était une de ses plus fréquentes expressions. Mais ce n’était pas un Dieu gendarme dont elle gravait l’image dans le cœur de ses petits. Si la nuit était belle et le ciel étoilé, elle disait : « C’est Dieu qui a créé le monde et mis là-haut tant d’étoiles ». Après la moisson, elle disait : « Remercions le Seigneur, il a été bon pour nous. Il nous a donné notre pain quotidien ».

Près de sa mère, de ses frères, Jean s’habituait à voir une autre personne : Dieu. Invisible mais présent partout, dans le ciel, dans les champs, sur le visage des pauvres. Si quelqu’un tombait gravement malade dans l’une des maisons voisines, on venait réveiller Marguerite. On savait qu’elle ne refusait jamais de rendre service. Elle faisait lever un des ses enfants pour qu’il l’accompagne. «Allons-y ! C’est pour faire un acte de charité». Dans cette simple formule, en ce temps-là, on mettait ensemble des valeurs que nous appelons aujourd’hui générosité, bienfaisance, engagement au service d’autrui, amour concret, altruisme. La charité, aux Becchi, ne se faisait pas par philanthropie ou par sentiment mais pour l’amour de Dieu.

Don Bosco, dans sa personnalité et dans son style éducatif, doit beaucoup à sa mère.

(source : Teresio Bosco, DonBosco, une biographie nouvelle)P. Jacques Verheyden, sdb

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DON BOSCO

Page 14: Bulletin Salésien Décembre 2011

Hi friends!

We invite you to have a taste of ‘life as a celebration’ dream coming true.“Ecole Privée Marie Auxiliatrice” held a memorable celebration on Sunday 30th October 2011 to close the academic year. As members of the family of Don Bosco we believe that life is a celebration whereby the preventive system is our style of education, based on reason, religion and loving-kindness. To achieve the integral education of the person, we create friendship between the learners and educators considering every moment of education as celebration of life. This is it. Get it right here!

The program began with the joyful arrival of our pupils and their family members who wore big smiles on their faces. Following, was the interviewing of the children by Fr. Michel on their experience of the year. Some said, ‘‘it was so good, we learnt many things; yes we are even enthusiastic for next year.’’ Next was ‘the Holy Mass’ the heart of the celebration. The entrance was joyfully sung and danced. The Word of God was welcomed with a procession of danced songs.

Fr. Michel gave his sermon creatively in an African way. He acted the wisdom of the old man giving a story to the small children around the fire. Wahoo! It was such an attractive moment. The rest followed as expected until the thanksgiving song, when the whole congregation was joyfully moved into dancing in their favourite styles by the liveliness of the singers.

Entertainment: Different groups enthusiastically came onto the stage to express their gratitude with songs, dances and poems. Proclamation of the results was done in between the entertainments. All went beyond our imagination keeping all the eyes single focused. Departure time came and all the doors cleared the way, to my surprise people did not seem to want to go. Some turned around into groups, others helped to re-arrange the hall. People left later but joyful memories remained.

DREAMSCOMING TRUE:

Merry Christmas.

FMA

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Sr Elisabeth Furaha

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Oliva Uwimana was one of our girls in the family of Urugo St. Joseph, managed by us Salesian sisters of Don Bosco. She was born on 1/1/1993 the last born among the three children of the late Mr. and Mrs. Bagiramenyo Jean. Orphaned at an early age, Oliva joined our girls in our primary school {E.P.M.A.} in

standard 3 in the year 2005. She was a very bright pupil and so having performed well in standard six , she joined ‘Notre Dame du Bon Conseil’ in Byumba for secondary education in the year 2010.

‘Actions speak better than words.’ She was humble and serene, respected herself and others as well. She listened much and re-thought before speaking her usual few and practical words; for this her presence could not be easily realised though she was always among the girls. She was friendly to all and especially to the small ones. She was so optimistic about future, and so, in

addition to her brightness in the class, she always expressed interest to learn

anything that she discovered to be known by someone. Her responsibilities were unquestionable.

She constantly received reconciliation sacrament and the Eucharist whenever she attended Holy Mass. She apologised to anyone when she judged herself to be in a mistake. Her life was a witness of union with Christ to all her companions. In the year 2010 during the third term Oliva experienced health problems, she went for medical assistance, and recovered. The following year she went back to school in Lycée de Kigali. She continued with education until the third term of this year 2011, when she showed the signs of illness. She was taken to Ndera hospital for treatment and came back looking well. After two days time she went for reconciliation sacrament, re-cleaned and re-arranged her room, after which she became ill again. She was returned to Ndera hospital where she was admitted. A week after on 10th October 2011 she ‘rested in peace’ in Ndera hospital.

We loved her but God loved her most, may she rest in peace. We miss her presence but we feel more assured of a friend who is intervening for us in the next life. The funeral mass was held on 11th October 2011, and her body rests in Nyamirambo graveyard.

‘‘Eternal rest grant unto her o Lord…’’

FMA

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IN MEMORY OF THE LATE OLIVE UWIMANA

Page 16: Bulletin Salésien Décembre 2011

Don Bosco Past Pupils Of Uganda

The past pupils of don Bosco Uganda are a group of men and women who have passed through the three Salesian communities namely Bombo, kamuli and Calm-in Namugongo.The past pupils refer to these places as their homes and the attachments that we felt as students with the Salesian Priests and Brothers keeps on bringing fresh memories.

These Associations’ are moving on well and they do organize different activities under the schools and communities that they are attached to with the help of the different community Rectors.

In a particular way I would like to write a brief history of the Association of St.Mary’s Senior Secondary School in Namaliga –bombo.

The Association started in early 2004 by a group of about 5 to 10 past pupils who were students of Makerere University and named it Don Bosco Old Students Association (DOSA) because it was still open to Past pupils of our Brother school Don Bosco vocational Center located within the salesian Community of Bombo under the patronage of Rev. Fr. Arasu Lazar Who was the Rector by then.

DOSA struggled under different leadership committees to gain ground and grow but for about 4 years there were no significant growth and seriousness, and it struggled for all these years.

Last year (2010) the general assembly elected a new leadership committee which decided that we should have an association which is strictly for OBs and OGs of St Mary’s S.S.S Namaliga, as a committee. we agreed to call the new Association SMOSAN (St Mary’s Old Students Association Namaliga).However we are still under the National Federation Of Don Bosco past pupils.

As the past pupils of st.Marys’Senior

Secondary school Namaliga –Our mission is:

To connect, enrich members, appropriate projects and be a vital partner in the success of our school.

These are the Aims and Objectives of the Association

To encourage and foster the interests of the Old students in the present day to day activities and aspirations of the school.To make contributions in the sphere of education by giving help primarily to the school and also to the community in general

To help old students maintain the ties of friendship

To help old students to keep in touch with the school.

Appropriate projects and to do all things necessary to promote spiritual intellectual and physical welfare of the members of the association.

Some of the Achievements of the Smosan

Let our School Logo Inspire usThe new motto of the school comes out very prominently, “Virtue and Vision”. Virtues are the foundation of human, moral and spiritual living. It makes the person the worth he/she is. Virtues are fruit of good living, lived out values and merit of good behavior maintained for in a long course of time. Vision is gained after a period of living with a goal and an aim in life. They are placed at the bottom of the logo reminding us that, they are the foundation of our personal growth and of our beloved school.

The education that is imparted in this school aims at giving the learner a good foundation for virtues in life and sustained vision that leads the learner to reach a life of fulfillment and integral growth. The crown at the head of the logo reminds us that education is the crown of our life and we achieve our crown

of success when we leave St. Mary’s Namaliga at the completion of our study. With the help of our Salesian Priest here present this new logo was developed. The leadership thought it wise to have a legal biding document to govern the activities of the Association and therefore this year on the 15th of October were able to officially launch the SMOSAN constitution and therefore this has given as the guidelines for administration and handling of the association work.

Future plans - we want to draft a business plan and invest the little money we have so that it can make some profits thereby increasing on our income.- Raising more money through donations from first of all our own old students and other people and monthly contributions for the development of our school.- We have a plan to construct a hostel as an income generating project for the association and the school as well.- Establishing a loan scheme for the active members of the Association as a self supporting scheme for our past pupils.

SALESIAN FAMILY

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The past pupils of don Bosco Uganda are a group of men and women who have passed through the three Salesian communities namely Bombo, Kamuli and Calm-in Namugongo.The past pupils refer to these places as their homes and the attachments that we felt as students with the Salesian Priests and Brothers keep on bringing fresh memories.These Associations are moving on well and they do organize different activities under the schools and communities that they are attached to with the help of the different community Rectors.In a particular way I would like to write a brief history of the Association of St.Mary’s Senior Secondary School in Namaliga –Bombo. The Association started in early 2004 by a group of about 5 to 10 past pupils who were students of Makerere University and named it Don Bosco Old Students Association (DOSA) because it was still open to Past pupils of our Brother school Don Bosco vocational Center located within the salesian Community of Bombo under the patronage of Rev. Fr. Arasu Lazar who was the Rector by then.DOSA struggled under different leadership committees to gain ground and grow but for about 4 years there were no significant growth and seriousness, and it struggled for all these years.Last year (2010) the general assembly elected a new leadership committee which decided that we should have an association which is strictly for OBs and OGs of St Mary’s S.S.S Namaliga, as a committee. we agreed to call the new Association SMOSAN (St Mary’s Old Students Association Namaliga). However we are still under the National Federation Of Don Bosco past pupils. As the past pupils of st. Marys’ Senior Secondary School Namaliga our mission is: - To connect, enrich members, appropriate projects and be a vital partner in the success of our school.These are the Aims and Objectives of the Association To encourage and foster the interests of the Old students in the present day to day activities and aspirations of the school.- To make contributions in the sphere of education by giving help primarily to the school and also to the community in general- To help old students maintain the ties of friendship- To help old students to keep in touch with the school.Appropriate projects and to do all things necessary to promote spiritual intellectual and physical welfare of the members of the association.

Let our School Logo Inspire usThe new motto of the school comes out very prominently, “Virtue and Vision”. Virtues are the foundation of human,

moral and spiritual living. It makes the person the worth he/she is. Virtues are fruit of good living, lived out values and merit of good behavior maintained for in a long course of time. Vision is gained after a period of living with a goal and an aim in life. They are placed at the bottom of the logo

reminding us that, they are the foundation of our personal growth and of our beloved school.The education that is imparted in this school aims at giving the learner a good foundation for virtues in life and sustained vision that leads the learner to reach a life of fulfillment and integral growth. The crown at the head of the logo reminds us that education is the crown of our life and we achieve our crown of success when we leave St. Mary’s Namaliga at the completion of our study. With the help of our Salesian Priest here present this new logo was developed. The leadership thought it wise to have a legal binding document to govern the activities of the Association and therefore this year on the 15th of October were able to officially launch the SMOSAN constitution and therefore this has given as the guidelines for administration and handling of the association work.

Future plans - we want to draft a business plan and invest the little money we have so that it can make some profits thereby increasing on our income.- Raising more money through donations from first of all our own old students and other people and monthly contributions for the development of our school.- We have a plan to construct a hostel as an income generating project for the association and the school as well.- Establishing a loan scheme for the active members of the Association as a self supporting scheme for our past pupils.

By Francis Agasi

St Mary’s Old Students Association Namaliga (SMOSAN)

Page 17: Bulletin Salésien Décembre 2011

La communauté salésienne de Rango exerce ses activités dans la Province du Sud, dans le district de Huye, au Rwanda. Elle se trouve dans le diocèse de Butare.Elle a trois grands secteurs d’apostolat : La Paroisse, le Centre de jeunes et l’oratoire.

C’est à la fin du mois d’août 1985 que les premiers salésiens (Père Jean Paul Lebel, Père Picron et Frère Gaspard) ont commencé à habiter la nouvelle maison qui devait faciliter aux jeunes confrères la fréquentation du Grand séminaire de Nyakibanda pour les études de théologie. Père Jean Paul Lebel en fut le premier directeur. Toutefois, les confrères étaient déjà à Butare depuis 1976 ; ils habitaient alors dans le bâtiment des sœurs Bernardines et là se trouvait la communauté des étudiants salésiens au Grand Séminaire et leurs formateurs (Père Roger et Père Picron).

Avant 1986, les chrétiens de Rango devaient se rendre à la paroisse Cathédrale pour la messe. Le jour de Noël 1986, pour la première fois, les confrères ont célébré la messe dans la nouvelle succursale (maintenant paroisse saint Jean

Bosco de Rango) qu’ils venaient de construire. Elle fut agrandie plus tard par le Père Danilo. Les confrères pensaient y célébrer une seule Eucharistie chaque dimanche, mais vu le nombre de chrétiens qui venaient pour la Messe, ils furent amenés à en célébrer deux. Les gens venaient de trois paroisses différentes : Butare (Tumba, Rango, Nkubi); Paroisse Kansi (Sahera) et paroisse Nyumba (Mubumbano).En 1996, le diocèse de Butare confia aux confrères la gestion de la paroisse de Rango qui venait d’être fondée en cette même année. Elle a actuellement trois centrales : celle de Rango, celle de Cyarwa et celle de Sahera.

Ayant constaté les conséquences néfastes de la guerre et du génocide de 1994, les confrères conçurent l’idée de créer un Centre de Formation Professionnelle pour aider les jeunes pauvres, orphelins et les rescapés du génocide à trouver une formation qui les aiderait à s’orienter dans la vie. Ils avaient l’idée de former les jeunes de telle façon qu’ils puissent développer harmonieusement leurs dons physiques, moraux et intellectuels afin d’acquérir un sens plus aigu de la responsabilité et un juste usage de la liberté,

LA COMMUNAUTE

SALESIENNE DE RANGO/PAROISSE

17

SDB-Communauté

Page 18: Bulletin Salésien Décembre 2011

et q u ’ i l s

deviennent capables de participer activement à la vie sociale.

Ce Centre de Formation Professionnelle a vu le jour en 1996. Père Roger en fut le premier directeur. Il était secondé par le Frère Ferdinand.

A ses débuts, les élèves suivaient les cours dans le bâtiment des Frères de la Sainte Croix. Et puis, un atelier de menuiserie fut construit sur notre terrain. Ensuite, avec l’aide de « Wir für Rwanda» (Une ONG de Heinsberg en Allemagne), un nouveau bâtiment en bois qui abrite des salles de classe, fut construit sur notre propriété.

Les sections de menuiserie et de construction furent fondées pour répondre aux besoins des jeunes, car la seule section de couture ne pouvait plus satisfaire les demandes.

Actuellement, un grand bâtiment qui est composé du réfectoire des élèves et de quelques salles de classe est en construction depuis 2010, avec l’aide de deux organismes : DMOS -COMIDE, une ONG belge (dont la nouvelle appellation est Via Don Bosco) et « Jugend Dritte Welt» une ONG allemande. Un nouveau bloc sanitaire est aussi en cours d’achevèment.

Ce sont surtout des filles et des garçons de 14 à 25 ans, pauvres et abandonnés, qui fréquentent le centre afin d’y bénéficier d’une formation professionnelle d’une durée de trois ans. Par

l’affection, l’attention et

l’assistance qu’ils reçoivent des salésiens, ils deviennent des citoyens utiles à

la société. Afin de continuer à rendre un service excellent aux jeunes pauvres de la paroisse de Rango et de ses environs, en leur donnant une formation riche, qui leur permettra de trouver facilement du travail, le Centre se propose de créer deux nouvelles sections : la section d’hôtellerie et cuisine et celle d’ajustage et soudure.

Pour que cette vision d’avenir puisse se réaliser, quelques moyens sont envisagés : la construction de nouvelles salles de classe et l’achat de nouveaux matériels appropriés aux nouvelles sections ainsi que le recrutement de nouveaux enseignants.

Vu que le jeu est pour le jeune une activité préférée, spontanée, libre et gratuite, avec le souhait de renforcer l’« éducation informelle » des jeunes, des terrains de sport (volley-ball, basketball et football) furent aménagés afin d’occuper utilement les jeunes de Rango et de ses environs. Les structures de l’oratoire offrent de nouvelles possibilités aux initiatives des jeunes.

C’est la communauté salésienne de Rango qui est le noyau animateur de toutes les activités de cette œuvre. Elle est le garant de sa mission.

Père Raphaël KATANGA.

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SDB -Communauté

Fratri John Paul Cyitatire avec des Jeunes du Rwanda lors du forum des Jeunes à Buterere au Burundi

Fratri Jean Paul Cytatire de la communauté de Rango avec des Jeunes des oeuves salésiennes du Rwanda lors du

forum des Jeunes à Buterere au Burundi

Page 19: Bulletin Salésien Décembre 2011

LE NOVICIAT SAINT LUIGI VERSIGLIA

Avant qu’il n’en arrive à sa stabilité d’aujourd’hui, notre Noviciat a connu toute une variété de créativités et de souplesses :

• En Août 1999, le Rwanda et le Burundi qui formaient la Délégation de l’AFC ouvrirent leurs portes à un Noviciat dans les bâtiments de l’œuvre salésienne de Butare à Rango. C’était le Noviciat « Sacré Cœur de Jésus » avec Père Danko Litricč comme Directeur et Père Joseph Kabadugaritse comme Maître des novices.

• En Août 2000, le Noviciat fut transféré à Kigali sur la parcelle de l’œuvre salésienne de Gatenga. Il prit Saint Luigi Versiglia comme patron et fut constitué en communauté locale. Il fonctionna ainsi jusqu’en Août 2004.

• La promotion 2004-2005 s’ouvrit de nouveau à Butare-Rango où, durant tout le 1er semestre, nous fûmes accueillis et hébergés par la communauté salésienne de la place.

• A partir de Février 2005, nous occupâmes les locaux déjà disponibles du noviciat en pleine construction et restructuration dans l’ancienne œuvre des Frères de la Sainte Croix. Quand arriva la 1ère profession de la promotion 2004-2005, le Noviciat tel qu’on le voit aujourd’hui était pratiquement terminé. Ne manquait que la peinture du Saint patron au seuil de

la maison !

• En Août 2005, le Noviciat Saint Luigi Versiglia est définitivement installé dans ses nouvelles structures (une belle petite parcelle d’un peu plus de deux hectares), devenant ainsi une deuxième œuvre salésienne à Butare – Rango, B.P.501 Butare.

Cette nouvelle Communauté Salésienne du Noviciat a du pain sur la planche :

. Assurer le déroulement du Noviciat selon les exigences de la Congrégation ;

. Demeurer attentif à son insertion dans la pastorale paroissiale et diocésaine ;

. Participer aux activités de l’inter-noviciat tant national que local (de Butare) ;

. Mener le travail quotidien dans une « mentalité de projet », ce qui favorisera des travaux de développement tels que l’aménagement des terrains de jeux, du parc marial, d’une grotte mariale, d’une modeste ferme avec vaches, lapins, poules, abeilles… ;

. Soigner l’accueil des jeunes pour des activités de l’oratorio et des activités socioculturelles ;

. Collaborer avec des laïcs (personnel ouvrier, professeurs

externes) en vue de mieux réaliser l’objectif du Noviciat ;

. Favoriser et entretenir les relations de bon voisinage avec les responsables locaux du milieu dans lequel nous sommes insérés.

• En Août 2007, changement de responsable : le Noviciat reçoit le Père Rutangira Fabien comme nouveau Directeur et Maître des novices.

• En Mai 2010, un grave ennui de santé empêche le Père Fabien de continuer à exercer sa fonction. Le Père Joseph est ramené au Noviciat pour y poursuivre les activités, toujours sous le haut patronage de Saint Luigi Versiglia.

Chers lecteurs et lectrices, le Noviciat salésien de Butare-Rango est une œuvre salésienne qui a besoin de votre prière et de votre proximité pour aller de l’avant ; il prie régulièrement aussi pour vos intentions. Votre passage dans cette belle œuvre de formation, qu’il soit bref ou long, sera pour vous un délassement et pour nous un encouragement.

Kabadugaritse Joseph, sdb, Maître des novices.

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SDB - Communauté

Page 20: Bulletin Salésien Décembre 2011

Cette vie de Madeleine et de

Dismas que nous décrit ce roman, nous relate une réalité que connaissent beaucoup de fiancés de notre époque: l’infidélité.

Il s’agit des tourments vécus par Madeleine après avoir été déçue par Dismas son fiancé. Ce dernier avait bénéficié d’une aide financière assez importante de la part de Madeleine pour terminer toutes ses études universitaires.

Leur projet de mariage incita la demoiselle à se priver de beaucoup de biens pour financer les études de son fiancé afin de préparer leur avenir. Les deux amants se trouvèrent dans un état de conflit car, après ses études et après avoir trouvé du travail, Dismas avait abandonné Madeleine pour aimer Clarisse qui avait un bon rang social. Étourdie par cette déception et influencée par son amie Jézabel, Madeleine paya un militaire démobilisé pour tuer son fiancé infidèle. Letireur rata son objectif, lui cassa le fémur droit et la victime partit se faire soigner à Kigali.

Par un fait de hasard, ils se retrouvèrent à Kibeho (Rwanda) pour un pèlerinage. Aidés par le Père

Ricardo, le responsable du sanctuaire marial, ils se réconcilient

et finissent par se marier.

Au sujet de l’AuteurLe Père KATANGA WAKANDWA Raphaël est né en 1974 à Bukavu en République Démocratique du Congo. Il fit ses études primaires et secondaires àLuberizi (Uvira) où il obtint son diplôme de niveau A2 en technique agricole. Après trois ans d’études universitaires à Bukavu, il obtint son diplôme de niveau A1 en technique de développement rural.En 2000 il entre dans la Congrégation des Salésiens de Don Bosco. En 2003 il termine le noviciat et commence ses études philosophiques au GrandSéminaire Interdiocésain de Kabgayi et puis au Grand Séminaire Interdiocésain de Nyakibanda. Il a été ordonné prêtre le 6 août 2011. Il est actuellement formateur au Scolasticat salésien de Kabgayi etpoursuit ses études pour un « Master » à l’UCK.

Après une expérience catéchétique, éducative et pastorale auprès de jeunes, il a voulu présenter à ses lecteurs cette oeuvre qui contient un sujet d’actualité.Se donner en aimant, appartenir entièrement à quelqu’un et entièrement le posséder en réciprocité, c’est l’idéal le plus profond du coeur humain.

RÉSUMÉ DU ROMAN« De l’infidélité au mariage »écrit par le Père Raphael Katanga Wakandwa

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SDB

Page 21: Bulletin Salésien Décembre 2011

07/08/2011 BBUKAVU- RDCLe Samedi 6 Août 2011 avait eu lieu à Bukavu l’ordination sacerdotale des Diacres Katanga Raphael et Mushagalusa wilfried, tous deux congolais appartenant à la province d’Afrique des Grands Lacs. C’est des mains de Monseigneur François-Xavier Maroy Rusengo, Archevêque de Bukavu que nos deux confrères sont devenus Prêtres du Seigneur. La célébration eucharistique a été bien animée et avait connu la participation des confrères salésiens de la province, des membres de la famille ainsi que les amis de nos deux confrères.

26/06/2011 - ROME- ITALY

Le samedi 25 juin 2011, dans la basilique du sacré Cœur de Rome, Benjamin et Jean Bosco,

en même temps que neuf de leurs compagnons ont été ordonnés diacres par Monseigneur Mario

Toso, Secrétaire du Conseil Pontifical « Justice et Paix.

SAMEDI 15 OCTOBRE 2011

les confrères de la Vice-province de l’Afrique des Grands Lacs (AGL) qui œuvrent au Rwanda ont

entouré Père Jacques VERHEYDEN pour célébrer son double anniversaire: 50 ans de vie religieuse (Jubilé

d’or) et 40 ans de vie sacerdotale. A part cela, il célébrait aussi 50 ans de vie

missionnaire en Afrique. C’était un jour de joie et de fête. Que le Seigneur l’aide à bien réaliser ce qu’Il

attend de lui.

Congratulations

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NEWS

Un adulte, deux jeunes, donc Don Bosco au milieu des jeunes. La raison, la religion, le coeur, les piliers de la démarche éducative. Le parcours éducatif proposé aux jeunes. Comme Salésien. Le style familial de la pédagogie salésienne. Les jeunes du monde entier sont concernés par l’initiative salésienne.

Trois personnages:Trois colonnes:

Un Chemin:Un grand S:

Une maison:Le globe terrestre:

SALÉSIENSde don bosco

Ce que signifie notre logo:

Page 22: Bulletin Salésien Décembre 2011

25th SEPTEMBER 2011Fr. Richard was celebrating 25years in priesthood. In addition to all the children at the centre, the day was graced with the presence of the auxiliary Bishop of Kampala Archdiocese His Lordship Christopher Kakooza. All the salesians of Uganda represented the province of AGL on the event as it was celebrated on the national level. Later on during the first week of October all  the members present for the Rector’s Meeting in Kigali gathered their voices to congratulate Father Richard for the 25 Years of priesthood and the 24 years of missionary service in Africa.

After Mass was time for entertainment and this was done by the children at the centre who were expressing their gratitude to God and Fr. Richard for the good work he is doing for them.

24-28/10/2011 KIGALI (RWANDA)

Le Régional de l’Afrique et Madagascar, Don Guillermo Basanĕs et l’équipe de collaborateurs qui l’assistent dans sa mission, le Conseiller mondial de communication, Don Filiberto Plasencia et Don Julian Fox, ont pris part à la dixième rencontre de la CIVAM qui s’est tenue à la maison provinciale salésienne de l’Afrique de Grands Lacs à Kigali. La rencontre avait comme but de présenter la nouvelle édition du Système salésien de communication sociale. En marge des activités les participants avaient eu la joie de visiter le pays des mille collines. A la clôture de ces activités, l’archevêque de Kigali a visité les confrères participants à cette rencontre. La Xème CIVAM s’est clôturée le vendredi le 28 octobre 2011.

News

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16/08/2011 BUTARE-RWANDA La province salésienne d’Afrique des Grands Lacs avait la joie de célébrer la premiére profession religieuse de ses huit novices en date du 16 Aout 2011à  BUTARE-Rango. Le Père Gabriel NGENDAKURIYO, Provincial avait présidé la célébration Eucharistique au cours de laquelle les novices suivant ont émis leurs premiers vœux : BUCUNDIKA Pierre Claver du  Burundi;  DIDEI  Thomas  de  l’Ouganda;    HITIMANA  Jean Marie  du Burundi; KASULE David de l’Ouganda; NDUWAYEZU Pascal du Rwanda; NSANZUMUHIRE Christian du Rwanda; OYERGIU Kennedy et SSENNOGA Alex de l’Ouganda.

God created all rivers. He also created an extraordinary river in Italy. In 1815, the river started flowing from Becchi near Turin to all parts of the world. It supplied water to all people, whatever their religion. From very poor and orphaned source, it never stopped flowing. What along river this is?In 1825, when the river had flowed for 9 years since the discovery, it experienced its first dream which changed its direction. It was told that “You will never win these friends of yours by blows but with gentleness”. On 31st of January, the Big River was called to rest, leaving this moto behind “DA MIHI ANIMAS, CETERA TOLLLE” For the love, care and work well done, it was declared a “Blessed” in 1929 and on Easter Sunday it was declared a Saint.Saint Don Bosco lives forever. The relic of Don Bosco is visiting us on 31st December 2011 to 4th January 2012.“ORA et LABORA”By Ainabiona Joan S2B

As we prepare to recieve Don Bosco in our province, students in salesians schools participated in different competitions:

Here a short story of the BIG LONG RIVER in the mind of a Second Year student at St Mary’s ss Namaliga

Don Bosco drawn by Jozzibert of P3 Red at Bombo Mixed

Don Bosco drawn by Lukwago Simon Peter S1 SSt Mary’s

Namaliga

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Salésiens de Don Bosco au RWANDAP. Pierre Célestin NgobokaPost Noviciat-Gitaramatél: +250 785159697e-mail: [email protected]. 97 Gitarama-Rwanda

Salesians of Don Bosco in UGANDAFr Ukwitegetse Callixte Tel+256 775646056 email: [email protected] of Don Bosco P. O. Box 173 Kamuli

Filles de Marie Auxiliatrice/MuhatoB.P. 520 Gisenyitél : +250 788812336email: [email protected]

Filles de Marie Auxiliatrice/RugungaB.P. 2556 Kigali.tél : 0252 577608email : [email protected]

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