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prises de décisions, dans les prati- ques agronomiques. Il nous appartient donc ensemble, agriculteurs, organismes de déve- loppement, collectivités et particu- liers d’accompagner ces change- ments. Les enjeux sont éminents et vraiment importants, de notre réactivité dépendra le maintien de notre qualité de vie. Notre planète toute entière est en crise, mais rien n’est irréversible. En ayant conscience des problè- mes qui nous entourent nous ne pouvons pas rester passifs. Notre avenir passe donc par l’action individuelle et l’action collective. Aujourd’hui nous avons la chance de bénéficier des savoir faire sur des pratiques agronomiques sim- ples, évidentes, économes et faci- les à mettre en œuvre. L’Agri- culture Biologique est un ferment de pratiques dont l’agriculture en général doit s’inspirer. Le contexte économique actuel, in- cite l’ensemble des utilisateurs de produits phytosanitaires et engrais de synthèse à réaliser des écono- mies, alors profitons de cette situation pour se réapproprier les notions d’autonomie dans les Emmanuel Marseille Edito Emmanuel Marseille DANS CE NUMÉRO : Vie de l’Asso P.2 Communication– promotion P.3-4 L’Aquitaine cultive la Biodi- P.5 Filière lait et maraîchage P.6-7 RHD P.8 Actualité P.9-13 Agenda-annonces P.13- 14 Î Samedi 24 Octobre Fête de la Biodiversité Cultivée à St Martial d’Artenset Î Vendredi 27, samedi 28 et dimanche 29 Novembre 5ème Foire Bio de Bergerac (affiche provisoire) Les événements à ne pas rater AgroBio Périgord Info AgroBio Périgord Info Le Bulletin de liaison des adhérents Septembre–Octobre 2009

Bulletin Septembre Oct

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prises de décisions, dans les prati-ques agronomiques.

Il nous appartient donc ensemble, agriculteurs, organismes de déve-loppement, collectivités et particu-liers d’accompagner ces change-ments. Les enjeux sont éminents et vraiment importants, de notre réactivité dépendra le maintien de notre qualité de vie.

Notre planète toute entière est en crise, mais rien n’est irréversible. En ayant conscience des problè-mes qui nous entourent nous ne pouvons pas rester passifs. Notre avenir passe donc par l’action

individuelle et l’action collective. Aujourd’hui nous avons la chance de bénéficier des savoir faire sur des pratiques agronomiques sim-ples, évidentes, économes et faci-les à mettre en œuvre. L’Agri-culture Biologique est un ferment de pratiques dont l’agriculture en général doit s’inspirer. Le contexte économique actuel, in-cite l’ensemble des utilisateurs de produits phytosanitaires et engrais de synthèse à réaliser des écono-mies, alors profitons de cette situation pour se réapproprier les notions d’autonomie dans les

Emmanuel Marseille

Edito Emmanuel Marseille

D A N S C E N U M É R O :

Vie de l’Asso P.2

Communication– promotion

P.3-4

L’Aquitaine cultive la Biodi-

P.5

Filière lait et maraîchage

P.6-7

RHD P.8

Actualité P.9-13

Agenda-annonces P.13-14

Samedi 24 Octobre Fête de la Biodiversité

Cultivée à St Martial d’Artenset

Vendredi 27, samedi 28 et

dimanche 29

Novembre

5ème Foire Bio de

Bergerac (affiche provisoire)

Les événements à ne pas rater

AgroBio Périgord InfoAgroBio Périgord Info Le Bulletin de liaison des adhérents

Septembre–Octobre 2009

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Gaëlle BALLIGAND

Vie de l’association et du réseau Une nouvelle recrue à AgroBio Périgord…

L’équipe a accueilli, depuis le début du mois de septembre, Gaëlle BALLIGAND, une jeune diplômée en Géographie op-tions développement, environ-nement et aménagement du territoire dans le cadre d’un contrat CAE (Contrat d’Aide à l’Embauche) financé par l’Etat à hauteur de 95 %, pour une du-rée de 8 mois, renouvelable 2 fois. Elle travaillera plus particu-lièrement sur la restauration collective et sur le projet du Pays de la Vallée de l’Isle. Lourde tâche en perspective puisque tout est à créer et à organiser. Souhaitons-lui la bienvenue.

————————————-

Un nouveau stagiaire pour le programme l’Aquitaine cultive la Biodiversité

Suite à l'obtention de mon BTSA Gestion et Protection de la Nature, je poursuis mes étu-des en licence professionnelle « Agriculture biologique » à Cler-mont-Ferrand. Dans le cadre de

cette formation, je réalise un stage de 16 semaines au sein de l'association Agro-bio Périgord. Vous pourrez m'y trouver par période d'alternance : environ deux semaines consécutives par mois ainsi que lors de jour-nées spéciales comme la fête de la biodiversité culti-vée ce samedi 24 octobre. Mon travail s'oriente vers l'étude de l'évolution des populations de maïs et de tournesols confiées à diffé-rents agriculteurs depuis le début, en 2001, du pro-gramme « l'Aquitaine cultive la biodiversité ».

Dans un premier temps, un état des lieux des variétés cultivées par les agriculteurs participants au programme sera réalisé afin de dresser une base de donnée. Ce premier travail est essentiel afin d'assurer une bonne traçabilité des flux de se-mences, ainsi qu'une centra-lisation des retours d'expé-riences des agriculteurs. J'interviendrai donc auprès des agriculteurs concernés

afin d'établir ce premier re-censement.

A partir de cette base, suivra ensuite une observation de l'évolution de différentes po-pulations d'une même variété chez plusieurs producteurs. Les éventuelles disparités : évolutions entre deux popula-tions de même origine seront étudiées, ainsi que leurs cau-ses: pression de sélection, adaptation au climat, facteurs agronomiques, ou pollutions génétiques. Nous espérons par cette démarche identifier et comprendre plus précisé-ment le comportement des populations en culture « In Situ ». A terme, il sera intéres-sant de voir si l'évolution de ces populations répond aux problématiques et aux atten-tes locales: caractéristiques de leur terroir, modes de cultu-res et de consommation.

Rémy LEBRUN

Les prochaines journées d'automne de la FNAB seront accueillies par Corabio, dans la ville de Lyon. Le programme s'articule autour de deux thèmes, avec des temps de débat et de formation : 1/ Construction du projet du réseau FNAB sur l'organisation des filières de com-mercialisation : quel est notre objectif? Quelles sont les actions à mener? Comment intro-duire de l'équité et de la solidarité dans toutes les filières? 2/ Développement de l'agriculture biologique, comment accompagner les conversions? Quels sont les besoins des agriculteurs, comment les GAB y répondent-ils? Ces journées sont ouvertes à tout responsable professionnel du réseau intéressé par le sujet ou fraîchement arrivé dans le ré-seau et souhaitant contribuer à ces réflexions

Journées d'Automne de la FNAB, les 1er et 2 décembre à Lyon

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la 1ère sur la Maison de la Semence, le samedi 12 septembre. Au programme : dégustations de variétés anciennes de tomates avec mini-questionnaire d’ana-lyse sensorielle et présentation de lé-gumes anciens (courges, poivrons, to-mates, aubergines…). Le public, pa-rents comme enfants, a été très inté-ressé par nos activités et sont nom-breux à être venus nous poser des questions.

Dégustations de variétés anciennes de tomates

la 2ème , le lendemain sur la filière ovine avec la participation d’Hervé Cadart, producteur bio à Saint Martial de Va-lette

la dernière le vendredi 18 septembre, sur le stand du Conseil Général, pour

Cette année, les organisateurs de la foire expo de périgueux ont choisi de mettre l’accent sur l’agriculture. Pour cela, ils ont travaillé en partenariat avec la Chambre d’Agriculture qui a sollicité les filières agricoles du département pour assurer des permanences et des anima-tions. AgroBio Périgord a présenté la filière agriculture biologique lors de 3 journées.

présenter la filière bio et plus parti-culièrement les projets en restau-ration collective. En plus des expli-cations, des cuisiniers ont préparé des produits bio locaux et ont fait déguster leurs créations aux visi-teurs.

Une conférence de presse a également été organisée sur le thème de la res-tauration hors domicile en Dordogne en présence de Serge Eymard, Vice-Président du Conseil Général chargé de la culture, Jean-Pierre Saint Amand, Vice-Président du Conseil Général chargé de l’agriculture et les représen-tants d’AgroBio Périgord.

Malgré une légère baisse de la fréquen-tation globale de la foire expo (très certainement due à la pluie), le succès de la ferme est indiscutable et l’agri-culture devrait à nouveau être pré-sente l’an prochain.

Stand Maison de la Semence

Foire exposition de Périgueux : compte rendu des animations

Foire bio de Bergerac P A G E 3

chard Legrand, président de l’Abeille Périgordine et Thomas Mollet, prési-dent de l’association de développement de l’apiculture en Aquitaine. La partici-pation est libre.

Dans la continuité du thème retenu pour cette soirée, la mairie de Bergerac profitera de notre manifestation pour signer la charte « Abeille, sentinelle de l’environnement » et s’engager ainsi dans cette démarche.

Pour la conférence du samedi (15h), nous avons décidé de mettre en avant Terre de liens, car cette foncière per-met aux consommateurs de s’impliquer concrètement dans l’installation d’agri-culteurs. De plus, la création d’un relai local en Aquitaine est en réflexion. Cette intervention nous parait un bon moyen de découvrir cet outil « d’accès collectif et solidaire au foncier et au bâti agricole ».

Pour la conférence du dimanche (15h), c’est le concept d’eco-lotissement qui a été retenu. Nous l’expliquerons par un exemple local, celui de Douville. Mon-sieur le maire viendra nous présenter son projet (réalisation en 2010), ses origines et ses objectifs et le CAUE, au travers d’une conseillère info énergie l’appuiera pour les aspects techniques

La 5ème édition appro-che à grands pas : elle se tiendra les 27, 28 et 29 novembre 2009 à la salle Anatole France.

Le comité d’organisation, qui a accueilli cette année de nouveaux membres, planche depuis février sur la manifesta-tion. La sélection des exposants est effectuée, les conférences sont choisies, l’affiche est quasiment validée et les documents (affiches, tracts…) vont bientôt être imprimés.

Nouveautés cette année : ouverture au public dès le vendredi après-midi et organisation d’une soirée film-débat le vendredi soir à la salle Louis Delluc. En partenariat avec Ciné Passion et la mai-rie de Bergerac, nous projetterons le documentaire de Natacha Calestrémé « Disparition des abeilles, la fin d’un mystère ». La conclusion de cette en-quête est que les pesticides seraient responsables de l'affaiblissement des abeilles. La réalisatrice du documentaire nous explique comment la piste des pesticides, responsables selon elle de la surmortalité des butineuses, s’est impo-sée après trois ans d’enquête. Le débat sera animé par André Combe et Gérard Bonnafoux, les « papas » du film, Ri-

de cette réalisation.

Venez nombreux !

Bien évidement, nous sommes toujours à la recherche de béné-voles pour nous donner un coup de main….avis aux volontaires

Informations pratiques :

- horaires d’ouverture au public (salle Anatole France) : vendredi 14h-19h45 ; samedi 10h-20h et dimanche 10h-18h

- soirée film-débat (salle à définir) : vendredi soir à partir de 20h15

- entrée : 2 € (gratuit pour les moins de 15 ans)

- restauration bio sur place

- pôle enfants avec animations (attention, les enfants restent sous la responsabilité de leurs parents)

- mise en place du tri sélectif en par-tenariat avec le SMBGD

- pas de plastique sur la foire : sacs papier, vaisselle « en dur », verres consignés et vaisselle compostable

C O M M U N I C A T I O N — P R O M O T I O N

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P A G E 4

A l’occasion des 20 ans d’AgroBio Périgord, nous avons souhaité mettre en place un nouvel outil de promotion de l’agriculture bio du département : une exposition de 10 portraits d’agriculteurs et d’agricultrices bio, qui soit ré-sentative de l’agriculture bio de Dordogne. Cette exposition se matérialisera par des photos encadrées (un portait en noir et blanc et une photo de la ferme en couleur) et sera complétée par des témoignages (histoire, produc-tion, rapport à la bio…). Les 10 fermes ont été choisies afin de représenter un maximum de productions et de thèmes différents (installation hors cadre, savoir-faire empirique, transmission, transformation à la ferme, vente directe…). Cette exposition sera présentée pour la 1ère fois lors de la Fête de la Biodiversité, le samedi 24 octobre à Saint Martial d’Artenset. Par la suite, nous souhaitons que cet outil soit « vivant », c’est-à-dire utilisé lors de di-verses manifestations et éventuellement prêté à des écoles ou autres.

A suivre…

Stéphanie BOMME-ROUSSARIE

Comice de Mussidan autonome en semences y présentait les aspects pratiques, techniques et économiques de l’autoproduction de semences.

Sur ces 2 jours, nous avons eu quel-ques contacts intéressants (grand public et agriculteurs) mais pas suffi-samment car beaucoup d’agriculteurs sont restés quelque peu retissant par rapport à nos propositions alternati-ves.

Une petite poignée d’exposants étaient présents et proposaient leurs produits à la vente. Les visi-teurs ont pu se restaurer sur les stands (galettes salées et sucrées, grillades, fromages, pâtisseries bio). Malheureusement, le public ne s’est pas mobilisé en masse pour cet événement.

Le lendemain, à l’occasion du concours de labour, un mini-forum sur l’autoproduction de semences a été organisé. Bertrand Lassaigne, agriculteur et céréalier bio, 100 %

Les 19 et 20 septembre a eu lieu le traditionnel comice de Mussidan. AgroBio Périgord a été sollicité pour y participer et organiser un marché bio. Nous avons répondu favorablement à cette demande car, un mois plus tard, le samedi 24 oc-tobre, nous organisions, dans le même secteur géographique, à Saint Martial d’Artenset, la Fête de la Biodiversité Cultivée. En étant pré-sent sur le comice, nous avons pu assurer la promotion de cette jour-née et toucher aussi bien le grand public que les agriculteurs présents.

Exposition photos : regards de paysans bio.

Fête de l’âne Le dimanche 9 août a eu lieu la 5ème fête de l’Ane à Saint Raphaël, à côté d’Excideuil. Pour la 1ère fois, un marché bio était associé à cette manifestation. Une vingtaine de producteurs bio

ont répondu présents et tout était prêt, le comité d’organisa-tion, les exposants, les 100 bénévoles pour accueillir quelques 6 000 visiteurs. Malheureusement, le temps ne fut vraiment pas de notre côté avec une pluie intense toute la journée mais, plus de 1 600 visiteurs sont néanmoins venus assister à cet événement. La présence d’un marché bio sur cette fête a per-mis de lui donner un souffle nouveau et les organisateurs avaient d’ailleurs joué pleinement le jeu avec une buvette bio, de la vaisselle compostable et la mise en place du tri des dé-chets.

Le comité d’organisation, tout comme les producteurs bio sont prêts à repartir pour une prochaine édition en espérant que cette fois, le soleil sera de la partie…

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16h00 – Forum : « Les initiatives locales et nationales pour la sau-vegarde et le développement de la Biodiversité Cultivée » (Bio d’Aquitaine, Réseau Semences Paysannes).

17h00 – Cueillette fes-tive de maïs de pays…rythmée au son des per-cussions brésiliennes de Samba Garage.

Tout au long de la journée sur le site :

- Marché bio (de 10h00 à 18h00), - Stands associatifs, - Expositions (Biodiversité Culti-vée, Portraits d’agriculteurs Bio et expo protection de l’eau.) - matériels agricoles, - Labyrinthe de maïs, - Animations et déambulations, - Balades nature autour du mou-lin, - Cuisine Sud-Américaine : Ate-lier fabrication de galettes de

A la découverte de la Biodi-versité Cultivée :

10h30/11h30/14h00 – Initia-tion à la sélection des se-mences de pays :

3 départs pour une applica-tion pratique dans une par-celle de maïs de population.

11h00- Voyage à l’origine du maïs : Contes traditionnels Sud-Américains, historique, anecdo-tes et fabrication de poupées avec des feuilles de maïs.

11h30- Témoignage d’un agri-culteur produisant sa propre semence

15h00 – Forum : « Faire ses propres semences potagères ».

15h00 – Forum technique et échanges entre agriculteurs : « L’autoproduction des semen-ces en grandes cultures et en fourragères ».

maïs (après-midi), - Contes : Fantaisies potagères (vers 14h00/15h00), - Promenades en gabarre, - Spectacle de la Kie Amore : « Vous êtes marié, vous ? » (vers 18h00) - Ateliers enfants : dessins, maquil-lage,… Restauration bio sur les stands des pro-ducteurs (de 12h00 à 15h30).

En soirée : 19h00 - Repas bio

20h30 - Concert gratuit avec Rural Trad Machin et Almacita.

Tracts et affiches

Si vous souhaitez recevoir des tracts et affiches de la Fête de la Biodiversité Cultivée pour votre stand au marché et/ou diffuser l’information autour de vous, vous pouvez contacter Elodie Gras à AgroBio Péri-gord : 05 53 35 88 18 ou [email protected]

L’AQUITAINE CULTIVE LA BIODIVERSITE P A G E 5

APPEL A BENEVOLES !!! Retour avant le 20 octobre Nous recherchons plus que jamais des bénévoles pour la Fête de la Biodiversité Culti-vée ! Les bénévoles sont mobilisés sur un créneau de trois heures consécutives environ le jour même et / ou peuvent venir aider en fonction de leur disponibilité la veille pour l’installation ou le lendemain pour le rangement. L’assurance et les boissons sont prises en charge par Bio d’Aquitaine. Remarque : Le moment le plus chargé de la fête où le besoin de bénévoles est le plus important sera le soir à partir de 19h00 pour la gestion du repas (service, rangement, vaisselle). Si vous êtes intéressé pour venir nous prêter main forte, vous pouvez contacter Jenni-fer Kendall (06.86.38.86.41) à AgroBio Périgord en précisant le créneau qui vous conviendrait le mieux.

La fête de la Biodiversité Cultivée Samedi 24 octobre 2009 à St Martial d’Artenset au Moulin du Duellas

AU PROGRAMME

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P A G E 6

FILIERE LAIT Collecte de lait bio en Dordogne ré-alité ou utopie ?

Les demandes d’informations émanant de producteurs laitiers sur la conversion et l’agriculture biologique se multiplient de-puis plusieurs mois. Face à ce constat, les animateurs d’AgroBio Périgord ont souhai-té que le Conseil d’Administration de l’as-sociation se penche sur la problématique

de la valorisation.

Le contexte actuel de la filière étant délicat, il est donc impératif d’orienter l’accompagnement des producteurs vers plus de sécurité. Les membres du Conseil d’Adminis-tration après avoir longuement débattu ont décidé qu’A-groBio Périgord était en capacité de soutenir la mise en place de projet structurant autour de la production lai-tière mais pas à n’importe quelles conditions. Il est impé-ratif que nous n’engagions pas les agriculteurs dans des impasses économiques, sociales et surtout environnemen-tales.

Pour cela le Conseil d’Administration a insisté sur le fait que les techniciens devront proposer aux producteurs de réfléchir sur la transformation et la valorisation des pro-duits en direct de la ferme. Cette approche même par-tielle et minoritaire sur l’ensemble des volumes doit, au-delà d’offrir une diversification des débouchés, ancrer des savoir-faire permettant aux producteurs de conforter leur revenu, mais aussi permettre une issue de secours en cas

de crise.

Une nouvelle fois l’approche que nous devons proposer est d’orienter les agriculteurs vers une agriculture plus autonome au niveau des prises de décisions, plus auto-nome au niveau des intrants cultures mais aussi et surtout dans le cas de l’élevage au niveau des aliments.

Pour cela il faut intégrer que c’est la notion de revenu qui est primordiale et non les volumes produits et les prix de vente. Il faut sortir des chemins habituels pour mieux ap-préhender cette vision, qu’il faut faire admettre aux trans-formateurs pour qu’ils deviennent de véritables partenai-res.

A ce jour BIOLAIT, groupement de producteurs qui est collecteur de lait bio de vache, travaille sur ces mêmes orientations avec ses adhérents. Il paraît donc naturel que le travail d’organisation de collecte se réalise pour com-mencer avec cette structure.

Suite à deux réunions organisée pour l’un par AgroBio Périgord et pour l’autre par la Chambre d’Agriculture 24 en Septembre sur la mise en place de collectes de lait bio sur le département, il apparaît nécessaire et urgent d’ac-compagner techniquement les producteurs qui sont en train de faire le choix de la conversion.

En 2010 se sont déjà 5 exploitations laitières avec un po-tentiel de 2.5 à 3 millions de litres de lait qui débuteraient le processus de certification. A suivre….

Emmanuel MARSEILLE

Distributeur de lait cru: un autre moyen de valoriser en direct Il existe plusieurs constructeurs de distributeurs de lait, et donc une gamme assez étoffée de solutions. On peut trou-ver des distributeurs clé en main, avec leur abri en bois ou en inox et leur distributeur de bouteilles vides, mais on peut aussi acheter uniquement le distributeur Recherche de modèles moins chers Les différences entre marques se jouent sur le système de distribution et de nettoyage. Socodix et Cozinox mettent en avant leur service après-vente. Ils souhaitent également travailler sur les modèles afin de proposer des distributeurs moins chers. Ainsi, Cozinox planche sur un petit distribu-teur simple (10 000-15 000 euros), qui pourrait être installé dans une boutique par exemple. Brunimat (Suisse) met en avant la simplicité de son système et propose des distribu-teurs à 12 000-16 000 euros (sans abri ni distribution de bouteilles vides).

Un distributeur de lait de mar-que DF Italia, installé en Breta-gne sur un parking de centre commercial

Quatre importateurs en France Michel Besnard (Normandie).

Tél. 06 09 61 59 27-02 35 39 88 98. Il commercialise des distributeurs Lazzaroni (Italie), et a arrêté de travailler avec Prometea. Didier Filbing (Alsace).

Tél. 06 64 46 49 77- 03 88 02 08 57/ www.filbing-distribution.com/.Il commercialise des distributeurs Bruni-mat (Suisse), un constructeur qui revendique quatorze ans d'expérience dans les distributeurs de lait. Cozinox, société spécialisée en matériel de

transformation laitière à la ferme (Bretagne). Tél. 02 96 79 07 15. Cozinox commercialise les distributeurs de DF Italia. Socodix, société spécialisée dans le matériel d'élevage

et de traite, (Aisne). Tél. 03 23 50 80 08. Ils n'ont pas encore réalisé d'installation en France. Ils travaillent avec la société Condor inox (Italie). www.socodix.com

Source pleinchamp.com

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Maraîchage Le 27 août dernier à la demande du groupe de maraîchers adhérents à AgroBio Périgord une journée de démonstration des différentes tech-niques de désherbage a été organisée à Mensignac sur l’exploitation de Didier Morvan. Venus nombreux des quatre coins du département, 31 producteurs sont venus chercher des réponses techni-ques sur la maîtrise de l’enherbe-ment des cultures légumières. Trois représentants se sont partagés les présentations du matériel au fil de la journée. La herse étrille qui inter-vient dans la destruction des jeunes adventices au stade plantule par arra-chage et dessèchement fut un des matériel présenté. Polyvalente, elle est utilisable sur toutes les cultures: légumes, céréales, oléo protéagineux et même sur prairie. Son action est large, elle désherbe entre rang et sur

le rang, écroute et aère la surface superficielle des sols, scarifie et émousse les prairies. De plus, elle participe à la bonne circulation de l’air et de l’eau dans les sols permet-tant ainsi des conditions optimales pour que le sol réponde correcte-ment aux besoins exprimés par les plantes. Différents modèles de bineuses ont été aussi présentés : à dents droites,

pattes d’oies, doigts souples, socs à butter, guidée , auto guidée. Cha-que machine peut s’adapter à des types de sols particuliers, des cultu-res et conditions d’implantation (écartement des rangs, buttes). Enfin, les maraichers ont pu appré-cier les effets du désherbage ther-mique sur du faux semi. L’appareil de démonstration présenté ce jour était équipé d’un dispositif permet-tant de désherber en plein, mais aussi en localisé en rang et à ras du

rang (déflecteur de protection). Au-delà des effets immédiats, visi-bles à l’œil, il permet de griller le stock de graines d’adventices en surface. Son utilisation est complé-mentaire des outils mécaniques sur les espèces détruites et sur les conditions d’utilisation. En effet, l’impact du thermique sur les gra-minées est aléatoires, il dépend du contact entre la chaleur et le pla-teau de tallage de l’adventice à dé-truire. Le passage du désherbeur thermique ne nécessite pas un sol parfaitement ressuyé. Cette journée était basée sur la convivialité et sur les échanges de pratiques. Le repas fut l’occasion de partager des expériences et les savoir faire de chacun. Chaque par-ticipant avait apporté des produits qu’il a pu aussi partager.

La traction animale et les outils s’y rap-portant ont été aussi développés ce jour là. Cette technique est particulièrement adaptée à la production maraîchère. Il ne faut toutefois pas oublier que les animaux nécessitent de l’attention toute l’année.

Ces différents outils sont nécessaires à la vulgarisation et la généralisation des prati-ques plus respectueuses de l’environne-ment. Leur utilisation conditionne souvent la réussite des cultures jusqu’à leurs ré-coltes. Acquérir un matériel de désher-bage mécanique et thermique se révèle bénéfique pour les résultats technico éco-nomiques des exploitations bio, en conversion ou tout simplement soucieu-ses d’agir en faveur de la qualité de l’eau et humainement pour l’amélioration des conditions de travail. Les collectivités, le Conseil Régional avec l’AREA PVE et le Conseil Général de la Dordogne soutien-nent l’acquisition de matériel de ce type à hauteur de 10 à 40 % du montant HT.

Emmanuel Marseille

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P A G E 8

Restauration hors domicile (RHD)

◊ Une première concerne les producteurs qui ont été ame-nés ou qui le souhaitent à ap-provisionner des restaurants scolaires.

◊ Une seconde concerne tous les acteurs de l ’ava l (gestionnaire, chef cuisinier, opérateurs, transformateurs) ayant également eu une ou plusieurs expériences en res-tauration hors domicile.

Ces enquêtes permettront ainsi de prendre en compte tous les éléments pour mener à bien les objectifs fixés. En effet, il semble important de concerter au maximum les idées de chacun pour une bonne cohésion.

La création d’une cartogra-phie interactive est en cours de réalisation avec l’AGRN (atelier de géographie rurale numérique). Elle a pour finali-té de recenser tous les pro-ducteurs, transformateurs, et différents opérateurs. Elle aura également pour vocation d’identifier la demande. A terme elle sera un outil essen-tiel pour visualiser les zones à valoriser et structurer.

Une rencontre a été organi-sée avec les animateurs de deux associations (Les enfants du Pays de Beleyme et le tri-cycle enchanté) afin de sensi-biliser les écoles à l’introduc-tion des produits biologiques. Le but est de proposer un kit d’animation pédagogique per-tinent sur du long terme. Des sites pilotes seront choisis pour lancer l’initiative.

Projets à venir :

● Ecriture d’une charte pour l’uniformisation de la tarification par types de producteurs.

● Un projet de création de

La restauration hors domi-cile: un projet d’avenir

La circulaire du grenelle de l’environnement a donné son

mot d’or-dre : 20% de produits bio supplé-mentaire au niveau de la restauration co l l e c t i v e d’ici 2012 (atteindre 6 % de la sur-face agri-

cole utilisable d’ici 2010).

Ce chiffre pré destine l’avenir de la filière bio : un fort déve-loppement est donc à prévoir. Mais tout reste à faire, face à une demande de plus en plus fréquente, les filières doivent se structurer.

Voici quelques démarches effectuées au sein de l’associa-tion depuis mon arrivée il y a un mois :

La rencontre de tous les ac-teurs a été la première phase pour une bonne compréhen-sion de l’organisation du ré-seau et des points de blocage. Partenaires divers comme le service des collèges du Conseil Général, la SCA le pré vert, le Pays de l’Isle, membres de collectivités, et a c t e u r s p r i n c i p a u x (agriculteurs, gestionnaires) etc.

Dans un second temps il m’a paru nécessaire de réaliser des enquêtes pour identifier les personnes intéressées par le projet. Vous trouverez joint au présent bulletin, le ques-tionnaire à remplir et à ren-voyer soit sous format papier, soit par mail.

« plateformes ». Elles sont les clefs d’aboutissement du projet.

● Recherche de nouveaux pro-ducteurs souhaitant se convertir ou s’installer.

● Programmation de forma-tion :

◊ pour les producteurs souhaitant s’investir dans la res-tauration collective.

◊ Pour les gestionnaires, cuisiniers.

Promouvoir les produits bio-logiques permet de dépasser l’aspect alimentaire et écologi-que pour embrasser des ques-tions sociales et économiques. On parle ici de créer des em-plois de proximité, de privilé-gier les filières de production courtes et assurer un revenu autonome aux agriculteurs.

Ouvrir le marché des cantines scolaires aux produits bio, permettra précisément aux agriculteurs de modifier leur production et d’assurer un marché éthique en toute sé-curité.

Appel Lancé à tous les producteurs souhaitant s’investir , pour créer et participer à un groupe de travail et pour valoriser votre exploitation. Contact : BALLIGAND Gaëlle [email protected]

En vous remerciant pour vo-tre collaboration future, à bientôt.

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P A G E 9 ACTUALITE

filières (courte, vente directe ou impliquant plus d’intermé-diaires), nous avons tiré les leçons des échecs des systèmes conventionnels et nous nous organisons pour mettre en place des rapports commer-ciaux basés sur un prix juste pour tous les acteurs, dans la transparence des coûts et des marges. De cette manière, les citoyens auront accès à une alimentation de qualité dans des territoires vivants qui ver-ront le monde agricole repren-dre une place-clé au sein de notre pays.

Quels que soient nos types de production (végétales, anima-les, avec ou sans transforma-tion à la ferme), nous avons appris que le mode de produc-tion bio ne garantit la pérennité de nos fermes que si nous nous recherchons à être toujours plus autonomes, toujours plus économes et toujours plus co-hérents.

C’est en s’éloignant du vivant, au travers d’une économie et des pratiques de distribution dirigées vers le seul profit fi-nancier, que le monde agricole a perdu ses repères. C’est en oubliant les fondamentaux de l’agronomie que les exploita-tions agricoles sont devenues dépendantes des intrants.

Il est temps de réorienter les politiques agricoles au niveau européen et français, à travers une meilleure prise en compte des efforts faits par les produc-teurs pour sortir de la dépen-dance à la pétrochimie.

Il est temps aussi de réorienter de manière rapide et significa-tive les moyens humains et financiers de nos Chambres d’Agriculture afin de ne plus laisser croire aux producteurs qu’il y aura une sortie de crise

Courrier de Dominique MA-RION président de la FNAB réponse à Luc GUYAU pré-sident de l’ APCA

Dans un « point de vue » publié dans Ouest-France (édition 12-13 septembre – Cf. en annexe), Luc Guyau, président de l’APCA se positionne pour l’Agriculture Biolo-gique. Dominique Marion, prési-dent de la FNAB, réseau des GAB et GRAB qui regroupe plus de 70% des paysans bios français, lui répond.

Le président de la FNAB se félicite de voir, enfin, le président de l’APCA, don-ner le signal si longtemps attendu au réseau qu’il pré-side.

«Nous qui avons connu le mé-pris, puis l’ignorance, les faux prétextes pour ne pas s’investir dans le bio, ne pouvons que nous féliciter de ce changement de cap.

Le réseau FNAB qui se bat de-puis trente ans pour que soit mis en place les aides à la conversion, le crédit d’impôt, la rémunération et la reconnais-sance pour tous les paysans, a su impulser toutes les organisa-tions économiques structuran-tes de la filière.

N’oublions pas que plus de 80% des agriculteurs bio actuels sont d’anciens conventionnels... Ces agriculteurs, que les GAB et GRAB ont aidé à passer en bio, ont compris que cette pro-duction était la seule viable pour une sécurité et une auto-nomie alimentaires tant en Eu-rope que sur les autres conti-nents. Ils constituent aujourd-’hui le réseau et contribuent à accompagner les candidats au changement.

Quels que soient nos choix de

pour cette agriculture chimi-que.

Redonnons du sens à notre métier en relocalisant les mo-des de distribution et en re-donnant sa place à l’argent, comme outil d’échange au ser-vice d’un développement hu-main.

Il est temps de faire jouer la synergie des réseaux dans l’in-térêt des finances publiques et des producteurs.

Pour ce faire, il faut que les actions des différents acteurs-terrain du développement de la bio soient reconnues, coordon-nées et structurantes. Les ef-forts, tant de l’état que des collectivités territoriales, ap-puyés par les agences de l’eau et les autres structures concer-nées doivent toucher le plus grand nombre de paysans. Les moyens financiers doivent être transparents et efficients.

Le plan de développement de l’AB, certes perfectible, ne se conçoit que dans la concerta-tion avec les associations de citoyens et de défense de l’en-vironnement.

Alors cher Luc Guyau, sur ces bases, construisons ensemble les partenariats qui permet-tront au monde agricole de prendre ce virage nécessaire à sa survie.

Le salon « la terre est notre métier », de Guichen (35) montrera à toute la profession aux citoyens et aux élus, que c’est ensemble que nous met-trons en œuvre l’agriculture de demain dont la bio est le fer de lance. »

Paris, le 7 octobre 2009

Page 10: Bulletin Septembre Oct

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ASsociation pour la PROmotion des Produits Naturel Peu Préoccupants

en simplifie l’usage et la commer-cialisation.

Un amendement rédigé par Ma-dame Blandin, sénatrice du Nord prévoyait de clarifier la situation en excluant les PNPP des pro-duits phytopharmaceutiques pour ne pas subir la contrainte de la directive européenne 91/414/CE qui ne régit pas ce type de produits.

Mme Chantal Jouanno (Ministère de l’écologie) reconnaît la lour-deur des procédures mais s’en-ferme dans la logique de minis-tère de l’Agriculture pour rejeter l’amendement qui pouvait per-mettre enfin la reconnaissance des PNPP, en attente depuis 3 ans. Difficile de ne pas voir là le poids des lobbies de l’agrochimie qui nous place bien loin de ce qui deva i t ê t re l ’ e spr i t du « Grenelle » et encore plus loin de la préservation de l’environ-nement et de la santé.

Le Gouvernement communique à tout va sur la réduction des pesticides et parallèlement blo-que avec détermination les alter-natives crédibles.

Mi-septembre, un contrôle PV (protection des Végétaux) a été effectué sur la station expéri-mentale de la Morinère (37) qui travaille sur arbres fruitiers en bio. Le procès verbal a été

La loi « Grenelle II » en discussion au Sénat remet le « Purin d’ortie »

sur la sellette ! Alors que collectivités loca-les, jardiniers, agriculteurs utilisent publiquement les produits naturels peu préoc-cupants et le revendiquent, ces produits, alternatives réelles aux pesticides et au-tres produits chimiques, sont toujours interdits en France. Un cas unique en Europe et probablement dans le monde, qui pourrait être confirmé par le vote de la loi « Grenelle II ».

La loi sur l’eau de décembre 2006 puis la loi « Grenelle I » ont reconnu la spécificité des produits naturels peu préoccu-pants (PNPP). Puis, un décret du ministère de l’Agriculture du 23 juin 2009, que nous qualifions de scélérat, leur a imposé des contraintes européennes qu’au-cun autre pays européen n’im-pose. Dans nos pays voisins, Les PNPP sont classés dans une caté-gorie spécifique type phytoforti-fiant comme en Espagne, ce qui

transmis au procureur pour du Neemazal et de la Bouillie Sulfo Calcique.

La France imposerait donc aux Pnpp une contrainte Européenne qui n’existe pas et en parallèle, ne reconnaît pas les produits inscrits sur le cahier des charges européen qui sert de base pour les certifications bio en France.

Cette contradiction n’est pas anodine. Si l’on ne travaille qu’a-vec les produits officiellement homologués en France, le bio est impossible.

N’oublions pas que tout ce qui n’est pas homologué est interdit et que toutes les préparations faites a partir de recettes de grand-mère sur nos exploitations ne sont pas homologuées. La Protection des Végétaux peu dresser procès verbal, et pour-quoi pas, si ça se durci, retirer la production de la vente.

Nous ne pouvons pas négocier des tolérances. Il est grand temps que bio et non bio, cons-cients des enjeux, fassent corps pour imposer une reconnais-sance des Alternatives aux pesti-cides en France.

J F Lyphout, président de www.aspro-pnpp.org

En bref…..

Ce métal toxique avait été retrouvé début 2005 avec des quantités trois cents fois supérieures à la nor-

male dans des compléments alimentaires destinés à l'élevage. L’alerte avait alors été donnée par des éle-

veurs ayant vu leur bête succomber dans certains cas. À l'origine de cette affaire, l'importation en 2004 de

120 tonnes de sulfate de zinc en provenance de Chine (pour lequel l’importateur avait fait confiance aux

analyses chinoises faisant état d'un taux légal de cadmium) et ensuite utilisé dans l’élaboration et la com-

mercialisation des compléments alimentaires par différentes entreprises. Si la FNAB se félicite que des

peines aient été prononcées dans cette affaire, elle s’interroge sur les différences de dommages et inté-

rêts accordés aux éleveurs. Elle fera donc appel en se constituant partie civile pour porter la voix de ceux

qui n’ont pas été entendus. Source La brève bio de la FNAB info n° 44

Cadmium dans des compléments alimentaires - la FNAB se porte partie civile

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Plus de souplesse dans les exigences « des bonnes conditions agroenvironnementales »

Une tolérance sera également établie

pour tenir compte de la réalité des

parcelles agricoles sur le remplace-

ment à l’identique des prairies tempo-

raires de plus de 5 ans. D’un point de

vu administratif, à noter la suppres-

sion de la notification préalable des

retournements des prairies temporai-

res de plus de 5 ans. « Nous ferons

un contrôle pragmatique et pas tatil-

lon du maintien des particularité to-

pographiques » affirme le ministre.

A l’occasion du sommet de l’élevage,

Bruno Le Maire a annoncé sa volonté,

dans le cadre du bilan de santé de la

PAC, « d’introduire une certaine sou-

plesse dans les exigences des bonnes

conditions agroenvironnementales

(BCAE) » en 2010.

Il annonce notamment des déroga-

tions concernant le retournement des

prairies permanentes, pour les jeunes

agriculteurs et pour les exploitations

bénéficiant d’aides à la reconversion.

Concernant les bandes tampons, les

exigences du programme nitrate ne

seront pas étendues en dehors des

zones vulnérables jusqu’en 2012.

Conscient de la complexité de la mise

en application de ces nouvelles mesu-

res, Bruno LE Maire rappelle qu’un

numéro vert sera mis en place à par-

tir de janvier 2010 pour répondre à

toutes les questions techniques sur la

mise en ouvre du bilan de santé de la

PAC. Source pleinchamp.com

Dans le cadre de la révision à mi-parcours de la PAC actuelle (« bilan de santé »), la France a proposé à Bruxelles un cer-

tain nombre de mesures applicables en 2010, dont certaine touchent spécifiquement les bio. Ainsi, une aide au maintien et

une aide à la conversion entrent dans le 1er pilier de la PAC (paiements directs, financés à 100% par Bruxelles). Le mon-

tant des aides au maraîchage et à l’arboriculture a été nettement relevé (900 euro/ha). Enfin, une aide au veau bio sous la

mère a été adoptée, qui concernera également les veaux bio, nés et élevés sur l’exploitation, nourris au pis ou au biberon,

et ce quel que soit le mode de commercialisation de ces veaux. Le ministère, ainsi que certaines organisations profession-

nelles agricole, ne voulaient pas, au départ des discussions, ouvrir cette aide aux veaux bio, demandée par la FNAB ; ils

ont ensuite voulu la cantonner aux seules exploitations adhérentes à une organisation de producteurs reconnues. Même

si ces dernières verront leur prime effectivement plus importante, l’acceptation de cette aide à tous les veaux bio sous la

mère est une victoire de la FNAB, qui a plaidé jusqu’au bout auprès de M. Barnier pour n’exclure aucun veau bio sous la

mère. Nous reviendrons dans de prochaines brèves, sur l’ensemble de ces mesures. Source La brève bio de la FNAB info n° 43

Bilan de santé de la PAC : des mesures importantes pour les bio, Grace à la FNAB»

Dans le cadre de l′ autonomie fiscale reconnue aux Collectivités Territoriales, le Conseil Municipal peut modifier certai-nes modalités d′établissement des impôts locaux. Afin d′ accompagner et de favoriser les efforts d′ adaptation porteurs de développement durable, le conseil municipal du 23 septembre 2009, sur proposition des élus du groupe VERT – BERGERAC GRANDEUR NATURE a décidé d′exonérer de Taxe Foncière les terrains agricoles nouvellement exploités selon le mode de production bio-logique et les logements neufs présentant un niveau élevé de performance énergétique globale. Ces mesures inciteront les bergeracois à faire des choix plus responsables en matière d'éco-construction d'une part et favoriseront le développement de l'agriculture biologique d'autres part. Par ailleurs, nous rappelons qu’il existe déjà une exonération de 50 % de la taxe foncière sur les propriétés bâties des logements achevés avant le 1er janvier 1989 et qui ont fait l'objet de dépenses d'économie d'énergie ou de production d'énergie renouvelable. Les détails de l'article sur : http://verts-bergerac.over-blog.com/ ou http://verts-bergerac.over-blog.com/article-bergerac---fiscalite-locale-ecologique---mesures-nouvelles-37125197.html

Bergerac: fiscalicé locale écologique– mesures nouvelles

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Actu OGM

Depuis quatre ans, l’Inra expérimente en Alsace, près de Colmar, des vignes aux porte-greffes génétiquement modifiés pour résister au virus du court-noué [1]. Lundi 7 septembre, 70 pieds de vignes ont été coupés, en signe de protestation contre les expérimentations en champs de PGM, par Pierre Azelvandre, qui a ensuite revendiqué son acte, via la presse locale, puis s’est rendu volontairement au Com-missariat de Colmar. Pierre Azelvandre, docteur en biologie milite depuis de nombreuses années contre les OGM. En février 2009, suite à une plainte devant la Cour de justice européenne pour dénoncer le manque de transparence dans le dossier OGM, il avait obtenu gain de cause [2]. L’Inra, dans son communiqué, indique que ce programme OGM-Vigne avait été « co-construit avec un comité de suivi local impliquant des représentants de la filière, d’associations et de citoyens et les chercheurs » [3]. Cependant, la Confédération paysanne et d’autres associations avaient alors dénoncé ce « simulacre de débat » [4]. Si Pierre Azelvandre a entrepris cette action seul, les Faucheurs volontaires ont précisé, le 19 septembre 2009, par communi-qué de presse [5], que pour eux « cette action ne constitue pas un délit mais une action citoyenne responsable ». En effet, les Faucheurs rappellent que « l’Inra s’engageait, au plus tard à l’automne 2008, à détruire et incinérer les plants ayant servi à cette expérimentation », ce qui n’avait pas été réalisé. En effet nous explique les Faucheurs volontaires, l’autorisation donnée par la Commission du Génie Biomoléculaire (CGB) et notifiée sur la base de données du JRC, l’organe européen en charge des essais en champs, couvre la période 2004 - 2008 [6]. Mais, interrogé par Inf’OGM, Jean Masson, de l’Inra de Colmar, nous renvoie à l’autorisation signée par le ministre de l’Agriculture, M. Bussereau, en 2005, qui couvrait explicitement la période 2005 - 2009 [7]. Un recours a été formé par France Nature Environnement pour annuler cette autorisation, et la décision du tribual administratif de Strasbourg est attendue pour mi-octobre. D’ores et déjà, on peut préciser que le rapporteur public a retenu deux motifs : irrégularité de la composition de la CGB (vice substantiel) et l’absence, dans l’arrêté, d’obligation d’effectuer un rapport de suivi de l’expérience après son achèvement. Autre raison avancée par les Faucheurs pour soutenir officiellement cette destruction, le fait que « Pierre Azelvandre est intervenu après qu’il ait utilisé des moyens légaux pour interpeller politi-ques et chercheurs sur les risques liés aux cultures et expérimentations de plantes GM. [...] La démarche progressive utilisée par Pierre Azelvandre est fidèle à celle que les Faucheurs Volontaires mettent en œuvre avant de passer aux actions de déso-béissance civique en neutralisant des essais et cultures GM ». Ainsi, ils concluent que « le collectif des Faucheurs Volontaires salue l’acte de Pierre Azelvandre et l’assure de sa solidarité ».

Les bios critiquent l’Inra En Alsace, Jean-Pierre Frick, de la commission Viticulture de l’Organisation professionnelle de l’Agriculture biologique en Al-sace (OPABA), précisait, dans un article publié sur Passerelle Eco [8] que la recherche de l’Inra était « autant une recherche sociologique qu’agronomique - sociologique pour tester jusqu’où une profession et une population acceptent une chose impo-sée dont elles ne veulent pas, et n’ont pas besoin ». Plus fondamentalement, Jean Pierre Frick considère que cette expérience n’est pas utile : d’une part, « l’Europe finance 400 000 ha d’arrachage définitif de vignes pour palier des excédents structurels de vin. Simultanément, la recherche publique s’intéresse au court-noué, problème mineur qui a pour seul effet de baisser la production et d’augmenter la qualité ». D’autre part, il affirme que « les maladies de la vigne résultent, entre autre, de l’exclu-sive multiplication par voie végétative depuis des siècles » et qu’ainsi, il faudrait que « l’Inra [travaille] sur la multiplication de la vigne par voie sexuée en repartant des pépins ». Il conclut donc logiquement que « s’orienter vers la production de plants Vitis vinifera GM, reviendra en fait à produire des clones ou plants uniques, ne possédant pas forcément le meilleur potentiel d’adap-tation et surtout de qualité, avec un appauvrissement génétique et un manque de diversité qui conduira à la production de vins plus simples et moins intéressants ». [9] [1] http://www.infogm.org/spip.php?arti.. [2] http://www.infogm.org/spip.php?arti... [3] http://www.inra.fr/genomique/rappor... [4] http://www.infogm.org/spip.php?arti... [5] http://yonne.lautre.net/spip.php?ar... [6] http://gmoinfo.jrc.ec.europa.eu/gmp... [7] http://www.ogm.gouv.fr/experimentat... [8] http://www.passerelleco.info/articl... [9] En savoir plus sur le programme Vignes GM à l’Inra :http://www.inra.fr/la_science_et_vo...

par Christophe Noisette, octobre 2009 inf’ogm

Une vigne GM détruite en Alsace

Alternative Bio 2009 http://www.alternativebio2009.fr/feed/rss Alternative Bio 2009 (l'association créée afin de travailler à la

création d'une nouvelle marque privée collective garantissant les produits issus de l'agriculture biologique) vient de mettre en ligne son site internet. Vous pouvez aller le consulter : www.alternativebio2009.fr

A noter :

pour être tenus informés des évolutions du projet vous pou-vez vous inscrire à la newsletter http://www.alternativebio2009.fr/Nous_contacter

et pour recevoir un mail chaque fois qu'une information nou-velle est ajoutée inscrivez vous aux flux RSS

Page 13: Bulletin Septembre Oct

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A Bordeaux, le 24 septembre 2009, avait lieu l’appel du procès dit de Lugos : 12 faucheurs comparaissaient pour avoir détruit une récolte de maïs transgénique. Et le propriétaire de la récolte, Marc Giblet, comparaissait aussi pour avoir tiré un coup de feu et endommagé plusieurs voitures de faucheurs [1].

Le procès, contrairement à celui de Béziers, n’a pas été perturbé par la question de l’immunité parlementaire de José Bové. En effet, ce dernier ne souhaitait pas « recommencer » l’incident de Béziers. Comme la problématique de l’immu-nité n’a été soulevée ni par les magistrats, ni par le Parquet, ni, bien entendu, par la défense, José Bové a donc pu être jugé comme il l’entendait avec les onze autres Faucheurs volontaires. Nicolas Gallon, avocat de la défense, a précisé à Inf’OGM que bien qu’il soit élu au Parlement européen, José Bové continue de revendiquer et d’assumer pleinement ses actions de désobéissance.

Finalement, après un procès d’une journée, l’avocat général a requis la même lourde peine que son confrère du tribunal de Bordeaux en première instance : huit mois de prison ferme et quatre ans de privation des droits civiques. Ce réquisi-toire, du fait de la demande de la privation de liberté, s’il était accepté par le Tribunal lors du délibéré, reposerait la ques-tion de l’immunité parlementaire de José Bové. François Roux, l’un des avocats des Faucheurs, a précisé à la presse, au sortir du tribunal, que « c’est très étrange de voir un gouvernement qui a adopté le Grenelle de l’environnement et le moratoire (sur la culture du maïs Mon810) demander à ses procureurs de solliciter de la Cour qu’elle empêche José Bo-vé d’exercer le mandat qu’il a obtenu des citoyens ».

L’avocat général a requis, à l’encontre de deux autres Faucheurs, des peines de six mois de prison avec sursis. Toutefois, de manière assez surprenante, il a « omis » de requérir une peine à l’encontre des 9 autres prévenus. Cet oubli, qui pose un problème juridique, a été relevé par Me François Roux dans sa plaidoirie.

Quant à Marc Giblet, la peine requise est, elle aussi, identique à celle demandée en première instance : dix mois de pri-son avec sursis. Précisons aussi qu’en première instance, le tribunal n’avait pas retenu les lourdes peines requises par le Procureur (cf. Inf’OGM ACTU n°14, novembre 2008). José Bové avait vu sa peine « se réduire » à 200 jours amende à 60 euros jour, soit 12 000 euros et les onze autres faucheurs à trois mois de prison avec sursis. Quant à Marc Giblet, il avait été condamné à 160 jours amende à 60 euros jour, à 1600 euros d’amende et à plusieurs milliers d’euros de dom-mages et intérêts au profit des faucheurs.

Le jugement a été mis en délibéré au 25 novembre 2009.

par Christophe Noisette, octobre 2009 inf’ogm

PROCÈS DE LUGOS : UN LOURD RÉQUISITOIRE CONTRE LES FAUCHEURS VOLONTAIRES

A propos des 30 hectares de maïs contaminés dans la Sarthe [1], nous écrivions que « côté français et surveillance du ter-ritoire plus précisément, si la DGCCRF a permis d’identifier ces champs et l’origine de la contamination, le ministère de l’Agriculture et plus précisément la Direction Générale de l’Alimentation (DGAL) est en charge du contrôle des semences importées des pays tiers. Les lots de semences de Pioneer auraient donc pu être repérés par la DGAL lors de leur entrée sur le territoire ». Mais qui contrôle quoi pour les semences ? Interrogée par Inf’OGM, la DGCRRF s’est expliquée sur les raisons de son intervention dans ce cas précis : « Les contrôles effectués par nos services pour la recherche d’OGM dans les semences conventionnelles visent l’ensemble des semences mises sur le marché, qu’elles soient produites en France, dans l’Union européenne ou dans des pays-tiers. Les contrôles de la DGAL sont réalisés au stade de l’importation, donc avant la première mise sur le marché. Cette répartition des contrôles est toujours appliquée à l’heure actuelle ». Inf’OGM indiquait ensuite qu’un tel cas de contamination démontre l’obligation de se résoudre à un système non exhaustif en ter-mes de contrôles de toutes les importations. La DGCCRF nous le confirme : « Dans tous les cas, il ne s’agit pas de contrôles exhaustifs de l’ensemble des lots importés ou mis sur le marché ». Et dont les résultats ne sont malheureuse-ment plus rendus publics depuis 2007, contrairement à ceux d’autres pays.

par Eric MEUNIER, octobre 2009 Inf’ogm

CONTRÔLE DES SEMENCES: UNE PRÉCISION DE LA DGCCRF

Rencontres Samedi 24 octobre : Fête de la

Biodiversité cultivée à St Martial d’Artenset

Contact Elodie GRAS

25 et 26 novembre journées tech-nique viticulture biologique

C o n t a c t I T A B s e c r e [email protected]

Réunions lundi 23 novembre : Réunion des

maraichers si vous souhaitez abor-der un thème en particulier fait nous le savoir, pensez à retourner les enquêtes sur les prix avant cette réunion.

Contact Séverine ALFIERI

1 et 2 décembre journée d'Automne de la FNAB

Foire

27, 28 et 29 novembre : 5ème foire Bio de Bergerac

con tac t S téphan ie BOMME-ROUSSARIE

Agenda

Page 14: Bulletin Septembre Oct

Animaux

A vendre

1 taureau Limousin de 30 mois né en Bio

Génisses Limousines de 12 à 15 mois

Contact: Rudolf JAKOB au 05.53.50.80.97

Pour les fêtes réservez vos oies bio

Contact: Patrick LECIGNE au 06.89.30.37.82 ou [email protected]

Terrain

Exploitation de 6ha actuellement disponible à Montcaret avec petite maison à rénover.

Caractéristiques:

Exploitation travaillé sans engrais et pesticides de puis 20 ans, actuellement elle n’est plus travaillée.

Auparavant elle était composée de 4ha 50 de fruitiers (cerisiers, pommiers, poiriers, pruniers), 70 ares de marai-chages.

Il y a puits et une mare qui peuvent servir pour l’irrigation. Aujourd’hui le propriétaire est âgé et malade, il cherche à louer ou à vendre en viager.

Contact Martine LEBRIAT au 05.53.35.88.82

Matériel

Gérard Calabet, revendeur de matériel pour pomme de terre, maraîchage, fruit, possibilité de livraison

Contact au 06.03.98.75.07

A lire Bidoche. L'Industrie de la viande menace le monde (2009)

Comment est-on passé d'un petit éle-vage local à l'élevage industriel massif d'au-jourd'hui ? Comment les animaux sont-ils devenus de simples marchandises ? Quel-les conséquences pour notre santé ? Pour l'équilibre des écosystèmes ? Pour la démo-cratie ?

Le livre-enquête de Fabrice Nicolino répond. Précisément. Un livre très bien écrit à lire par tous, pas seulement par les végétariens.

Editions LLL, 386 pages, format 14 * 22 cm, port offert pour toute commande par mail ou courrier à l’écologiste, 21 euros

Le Nouveau Guide des vins bio (2009)

Un guide de référence, réalisé par deux œnologues de premier plan : Antoine Pé-trus, meilleur jeune sommelier 2007 et le maître sommelier Georges Lepré, ainsi que par la journaliste spécialiste du vin Evelyne Malnic. Plus de 600 vins ont été sélection-nés, ils sont présentés en détail. Indispensa-

ble !

Editions Sang de la Terre, 270 pages, format 16 * 24 cm, port offert pour toute commande par mail ou courrier à l’écologiste, 19,90 euros.

Annonces

Conception, mise en page et coordination de ce numéro :

Séverine ALFIERI

Rédaction :

Emmanuel MARSEILLE, Gaëlle BALLIGAND, Rémy LEBRUN, Elodie GRAS, Stéphanie BOMME-ROUSSARIE, Séverine ALFIERI.

Tirage : 300 exemplaires

Prochain numéro mi décembre

Pour proposer un article, un thème, annoncer une manifestation (foire ou mar-ché), passer une annonce dans le prochain AgroBio Périgord Info, n’hésitez pas à nous contacter par téléphone, fax ou e-mail.

Contact : Séverine ALFIERI au 05.53.35.88.18 [email protected]

Les actions d’AgroBio Périgord sont soutenues par :

AgroBio Périgord - 20 rue du Vélodrome - 24000 PERIGUEUX

Tél. : 05 53 35 88 18 Fax : 05 53 03 75 68 email : [email protected]

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