ÉÉÉdito Il est des événements qui font qu’on se souvient plus d’une année en particu-lier. 2015 aura marqué nos esprits et,

dans notre mémoire, resteront inscrits ces attentats ignobles, atroces, de janvier et novembre. À chaque fois, nos concitoyens ont montré leur union, leur dé-termination quand ce qui fonde nos principes répu-blicains était en danger. La laïcité va être le thème du futur congrès national de la Fédération Apajh, nos travaux n’en auront que plus de sens. Je vous invite dès maintenant à participer à toutes les réu-nions préparatoires à ce rassemblement militant.

Nous avions décidé que le CPOM* de notre associa-tion serait déposé avant le 01.01.2016, ce sera chose faite. Je remercie la direction générale et les directeurs pour le travail accompli sur ce dossier crucial.

2016 sera l’année de choix décisifs pour l’Apajh, nous devrons déterminer nos priorités quant aux projets à conduire, donc bien identifier les besoins et connaître nos moyens. Nous devons le faire sans jamais oublier que ce qui doit guider nos actions, c’est la qualité d’accompagnement des personnes et le respect de leur parcours de vie. Nous ne réussi-rons que si les enjeux sont bien connus de tous, par-tagés, transparents.

Vous le savez, la grande Région va bientôt fonction-ner en tant que telle. Nous en saurons plus bientôt sur la nouvelle Agence régionale de santé. Dans cette attente et sachant que nous allons normale-ment retrouver en Creuse une délégation territoriale, nous avons déjà initié des relations appréciées avec son représentant M. Dubreil, avec qui nous avons visité l’IME de Grancher et la MAS de Sauzet. Je souhaite à chacun d’entre vous d’agréables fêtes de Noël et Nouvel An. Que 2016 s’inscrive dans la fra-ternité et la solidarité.

Mes meilleurs vœux à tous.

C. Elion, président de l’APAJH de la Creuse

Bulletin trimestriel de l’APAJH Creuse N° 66 - décembre 2015

SSSommaire ► Zoom sur un métier : psychomotricien(ne), des activités ludiques au service de la rééducation. (p. 2) ► IME de Grancher : Ils ont dansé à La Métive ! (p. 2, 3) ► MAS Les Chaumes : Quand “musique et santé” s’harmonisent… (p. 3) ► Drive fermier : direction l’Esat LAM ! (p. 4) ► Inauguration à Bagnat, 1

re pierre à

Gentioux : les chantiers s’enchaînent… (p. 4)

Bulletin trimestriel APAJH Creuse 23, rue Sylvain Blanchet 23000 Guéret Directeur de publication : C. Elion, président Rédaction, SR : A. Auger, chargée de communication Imprimerie : Rivet Presse Edition ISSN 1296-2767

enenen

MarcheMarcheMarche

* Contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens

2

« Quand est-ce qu’elle revient Ana Rita ? », « Le spectacle, c’était su-per... », « Plus tard, je ferai danseur, comme métier ! »… Voici un échantil-lon des phrases qui se bousculent sur les lèvres de 6 jeunes danseurs de l’institut médico-éducatif lorsqu’ils évoquent le travail effectué courant octobre avec une chorégraphe lis-boète. Après la participation à un ate-lier clôturé par un spectacle, Chloé, Dan, Kévin, Lucie, Marina et Nathan expriment un enthousiasme unanime au souvenir de leur toute fraîche dé-couverte de la danse contemporaine...

Dans l’optique d’une résidence à La Métive, Ana Rita Teodoro (voir enca-dré) avait formulé le désir de travailler avec un public en situation de handi-cap. C’est ainsi qu’au printemps der-nier, Leslie Chevillon, la chargée de médiation du centre a pris contact avec Françoise Denis, monitrice-éducatrice à Grancher. Intéressée par cette proposition iné-dite, Françoise a, dès la rentrée de septembre, préparé le groupe des futurs participants en leur proposant

un premier travail sur l’expression cor-porelle. Les jeunes ont aussi visité le moulin de la Métive, pour se familiari-ser avec les lieux. Puis Ana Rita a été conviée à venir déjeuner à l’IME afin de découvrir à son tour leur environ-nement... Après cette première approche, les ateliers se sont mis en place à raison de deux après-midis hebdomadaires, durant 3 semaines. Les jeunes ont commencé par apprendre des figures chorégraphiques simples, décompo-sées afin d’être plus facilement assi-

IME de Grancher : ils ont dansé à La Métive !

Toujours dans la filière “soin”, nous nous intéressons ce trimestre à un métier majoritairement féminin

1 lié à la

“rééducation”. Elles sont 3 à l’Apajh (où un 4

e poste est ouvert). Fabienne

Thiery est l’une d’entre elles : cette psychomotricienne exerce au Sessad DM

2 depuis 3 ans.

Le décret

3 définissant les compé-

tences et le cadre d’intervention des psychomotriciens date de 1988. La profession est donc récente et, de ce fait, moins bien connue que d’autres. « J’ai découvert ce métier, au moment de l’orientation post-bac et j’ai eu un coup de cœur immédiat, se remémore Fabienne. » La formation

4 est acces-

sible sur concours d’entrée, ou après la PACES

5. Des équivalences sont

aussi délivrées à des étudiants issus de certaines licences. C’est le par-cours suivi par Fabienne, qui a fait STAPS

6 option activités physiques

adaptées avant de poursuivre par les 3 ans de préparation au DE

7.

Psychologie, anatomie, physiologie, mais aussi relaxation, cours d’expres-sion corporelle, de mime, de cirque, de percussions ou encore de théâtre : les cours sont extrêmement variés, no-tamment ceux portant sur les outils de médiation auxquels les futurs psycho-

motriciens pourront recourir en situa-tion professionnelle… Une fois titulaire du DE, un(e) psycho-motricien(ne) peut exercer en libéral ou comme salarié, dans la fonction publique ou le secteur privé, et auprès d’un large public allant du nourrisson à la personne âgée. Fabienne a quant à elle une prédilection pour les 6-20 ans, « car on est alors au plus près du dé-veloppement psychomoteur », ex-plique-t-elle. Les psychomotriciens interviennent sur prescription médicale. L’objectif est de soigner des troubles se manifestant dans l’exécution de certains gestes, ces troubles pouvant être d’origine physique, neurologique, ou psycholo-gique, résulter de handicaps innés, acquis ou de maladie évolutives... Pour chaque jeune orienté vers le Sessad, Fabienne commence par éta-blir un bilan psychomoteur faisant état des capacités et difficultés. Elle ob-serve comment l’enfant se meut, se perçoit, utilise son corps, exécute des gestes du quotidien (jeu, habillage, écriture…). Le tonus, l’équilibre, la la-téralisation, le repérage dans l’espace, les problèmes de coordination, de dis-sociation des mouvements, de repré-sentation de l’image du corps sont no-tamment évalués. Une anamnèse est faite. Fabienne partage son analyse avec l’équipe et propose un suivi s’ins-crivant dans le projet individuel du jeune. Ce suivi s’effectue dans l’établisse-ment scolaire, à domicile ou au Ses-sad, individuellement ou en groupe, parfois en collaboration avec d’autres

professionnels8. La psychomotricienne

a un rôle de conseil, intervient directe-ment sur le(s) trouble(s), s’attache à restaurer l’estime de soi, à diminuer les appréhensions. Relaxation, activi-tés ludiques, et même “sorties” consti-tuent autant de moyens d’atteindre des objectifs thérapeutiques. Ceci est sans doute l’atout majeur de ses ac-tions : « Les séances sont bien per-çues par les enfants car ils ont tou-jours l’impression de jouer, alors même qu’ils travaillent sur des axes bien précis ! », conclue Fabienne, qui ne changerait de métier pour rien au monde...

Zoom surZoom sur un métier : psychomotricien(ne), des activités

Fabienne Thiery Fabienne Thiery

1– 85 % sont des femmes (source RNCP) 2– Service d’éducation spécialisée et de soins à domicile suivant des jeunes de 0 à 20 ans ayant une déficience motrice avec ou sans troubles associés (et des dyspraxiques) 3– Décret 88-659 du 6 mai 1988 4– 13 écoles en France (source Onisep), 916 étudiants de 1re année en 2015-2016 5– 1re année commune aux études de santé 6– Sciences et techniques des activités phy-siques et sportives 7– Diplôme d’état 8– Voir l’exemple dans le n° de juin 2015

Sortie Sortie

aux Pierres aux Pierres

JaumâtresJaumâtres

ludiques au service de la rééducation

3

MAS « Les Chaumes » : quand musique et santé s’harmonisent...

28 octobre, vers 15 h, la grande salle “d’activités” de la maison d’accueil spécialisée de Clugnat est comble. On y dénombre en premier lieu les rési-dents, du personnel de l’établissement mais aussi un bon pourcentage d’invi-tés. Parmi eux des parents, amis, voi-sins, ainsi que des résidents d’autres structures médico-sociales (foyer de vie de Châtain et SAJ

1).

Tous sont là pour écouter Pierre Ba-ron (piano) et Lionel Raffin (clarinette). Les 2 musiciens, qui enseignent res-pectivement au collège Martin Nadaud et au conservatoire de Guéret, partici-pent par ailleurs au dispositif “Musique et Santé” (voir encadré). C’est la rai-

son de leur présence à la MAS. Au programme de ce moment musical, une majorité de compositeurs français de la fin du XIX

e et du début du XX

e,

comme Fauré, Saint-Saëns, Debussy, Ravel, ainsi qu’une petite incursion au XVIII

e avec Haendel et Mozart. « Nous

avons privilégié des pièces courtes, intimes, avec beaucoup de couleurs musicales, susceptibles de constituer un bon support à l’imagination. » ex-plique le pianiste. Des manifestations d’enthousiasme ponctuent certaines phases musicales et les applaudissements sont nourris : autant de signes que l’auditoire appré-cie.

« Certains résidents assistent aussi à des concerts à l’extérieur, notamment au moment du festival “Jazz à La Sout” », précise Sylvie Bayet, la direc-trice de la MAS. Un des avantages d’un concert donné au sein de l’éta-blissement, outre le fait d’être facile-ment accessible à tous, est que « cela permet d’accueillir des invités et de tisser ainsi du lien social » souligne-t-elle.

Le dispositif “Culture et Santé” résulte d’une convention signée en 1999, puis renouvelée en 2010 entre les ministères chargés de la culture et de la santé. Relayé en région par les DRAC2 et ARS3, son objectif est d’inciter, acteurs culturels et responsables d'établissements de santé à construire ensemble une politique culturelle. Élargi par la suite au secteur médico-social, le dispositif favorise, en venant à eux, l’accès à la culture de patients, résidents, usagers... En Creuse, le dispositif s’est notamment décliné en “Musique et Santé”, porté par l’association Musique(s) en Marche.

Le mot de Nathan :

« J’ai pas eu

peur de danser en

public, juste le

trac ! »

Plus d’images du concert sur www.apajh23.comPlus d’images du concert sur www.apajh23.com

milées. Nommées “graine”, “papillon”, “hélicoptère”, “tigre” ou “chat”, ces figures, flirtant avec le mime, étaient liées au thème de la transformation. Un travail a ensuite été fait sur le pas de la valse. S’adaptant à ses élèves, Ana Rita s’est appuyée sur les capaci-tés propres à chacun. « Ils ont vrai-ment pris l’expérience très au sérieux et se sont beaucoup investis » sou-ligne Françoise. Puis, le “grand soir” est arrivé. En ce 21 octobre, la perspective de se pro-duire en public, devant la famille et les copains suscitait une certaine fébrilité. Après s’être assurés que les parents

étaient bien présents dans la salle (ouf !), les jeunes danseurs sont en-trés en scène pour un spectacle de 20 mn, applaudi comme il se doit. Fière de son petit groupe, Françoise dresse un bilan très positif de l’atelier : « certains s’y sont véritablement révé-lés sous un nouveau jour, cette paren-thèse a vraiment été synonyme d’épa-

nouissement », décrit-elle. Quant aux

jeunes, ils conservent précieusement le “livret de danse” (retraçant la choré-graphie) laissé en souvenir par Ana Rita qu’ils espèrent tous revoir pro-chainement...

La Métive est un lieu de résidence et de création artistique pluridisciplinaire situé à Moutier-d’Ahun, dans la Creuse. Ana Rita Teodoro (ci-dessus, au milieu sur la photo de droite) est une danseuse et chorégraphe portugaise. Après avoir débuté par une école de cirque, elle s’est orientée vers la danse contemporaine. Elle a notamment suivi des cours à la fondation Caloustre Gulbenkian et au Centre national de danse contemporaine d’Angers. Elle s’intéresse au butoh (danse contemporaine japonaise), mais aussi à l’anatomie, la physiologie, la médecine chinoise… Elle a une prédilection pour l’enseignement de la danse aux publics “spécifiques”…

(Plus d’infos sur lametive.fr)

1– Service d’accueil de jour (pour adultes handicapés) situé à Guéret 2– Direction régionale des affaires culturelles 3– Agence régionale de santé

4

C ’est l’histoire de… Christelle, en situation de handicap. Il y a quelque temps, elle a

fait une chute. Depuis, elle a toujours peur de tomber mais a trouvé une solution pour chasser ses craintes : elle choisit un mot, se concentre dessus, et y réfléchit en marchant. De retour chez elle, elle met le tout par écrit. Elle a ainsi produit des textes sur le handicap, la vie, ou… le stylo ! Le tout forme maintenant un recueil qu’elle a imprimé et relié, pour mieux le partager. L’ouvrage est consultable à la BMI de Guéret. ...Vous vous demandez peut-être qui est Christelle ? S’il vous est arrivé d’appeler le siège de l’association, vous connaissez sûrement sa voix car mademoiselle Morelle y tient le standard (à temps partiel) depuis 1990. L’Apajh salue son goût pour l’écriture et l’encourage à continuer !

Mouvements de personnel Mouvements de personnel lls ont rejoint l’association : Tristan Canal, éducateur spécialisé, Mickaël Carrère, ouvrier des services logistiques, Etienne Gatet, agent des services logistiques, Julie Prunier, emploi d’avenir (foyer d’hébergement Guéret) ; Sylvie Cartalade, éducatrice spécialisée (SAJ) ; Ariane Bonnaud, psychologue (SAJ et foyers d’hébergement) ; Nancy Caporale et Danièle Fauger, AMP, Martine Guignat, agent des services logistiques (MAS Sauzet) ; Alexia Letournelle, agent des services logistiques, Arnaud Poublanc, ouvrier des services logistiques, Anaïs Gibard, aide-soignante (IME Grancher) ; Isabelle Chalus, Isabelle Moulin, AMP, Geneviève Veslin, aide-soignante, Sonia Sossi, secrétaire-comptable (MAS Clugnat) ; Virginie Terret, secrétaire-

comptable (foyer de vie). Ils en sont partis : Anne-Lyse Delarbre et Isabelle Loock, AMP, (MAS Sauzet) ; Jean-Patrice Savidan, ouvrier des services logistiques ; Julie Penniello, Sandrine Holleder, AMP (MAS Clugnat). Modification de poste : Julien Labrousse, psychologue (Pôle enfance), Virginie Ponzo, secrétaire de direction (MAS Clugnat). Bonne retraite à : Laurette Merot, agent des services logistiques, Alain Suchaud, ouvrier des logistiques, Philippe Thomas, éducateur spécialisé (foyer d’hébergement Guéret) ; Marie-Claude Talon, agent des services logistiques, Marie-Françoise Messaoudi, AMP (MAS Sauzet) ; Annie Prudhomme, secrétaire de direction, Sylvie Jouannot, aide-soignante (MAS Clugnat).

Drive fermier : direction l’Esat LAM !

À l’Apajh, la commission “travaux, pa-trimoine, cadre de vie ” travaille sur de nombreux dossiers. Les cérémonies officielles ayant eu lieu en novembre viennent d’en fournir 2 illustrations. Le 19, les locaux agrandis et mis aux normes du foyer d’hébergement de Bagnat (voir l’article du n° précédent) ont été inaugurés en présence d’élus locaux. Les résidents étaient heureux de faire visiter leur lieu de vie totale-ment repensé par l’architecte Béatrice Baudoin (financement du Conseil dé-partemental).

15 jours avant, à Gentioux, avait lieu la pose de la 1

re pierre de l’extension

du foyer d’accueil médicalisé. Ici, c’est la communauté de communes Creuse Grand Sud qui est propriétaire des lieux dont use le FAM Apajh. Le nou-veau bâtiment accueillera des per-sonnes en situation de handicap vieil-lissantes. 5 places d’hébergement per-manent et 3 d’hébergement tempo-raire seront ainsi créées, faisant pas-ser la capacité d’accueil de l’établisse-ment à 56 places. La fin des travaux est prévue pour l’automne 2016.

Inauguration à Bagnat, 1re pierre à Gentioux : les chantiers s’enchaînent...

Lancé par la Chambre d'agriculture en 2014, le drive fermier permet la com-mercialisation en ligne, et en circuits courts, d’une large gamme de produits fermiers locaux. Jusqu'à présent, l'Esat Apajh LAM (qui y propose ses volailles) n'était qu'un utilisateur du dispositif parmi d'autres, au même titre que le reste des produc-teurs. Depuis novembre, l'établisse-ment prend de surcroît une part active dans le fonctionnement du drive fer-mier puisqu’il gère l’ensemble des commandes passées sur le site Inter-net (voir panneau ci-dessous).

Dorénavant, les clients qui font leurs achats en ligne (avant le mercredi mi-nuit), les récupèrent le vendredi, à 2 pas de l'aire des Monts de Guéret (et non plus à Pommeil). Entre temps, ces commandes acheminées au Masgerot par la vingtaine de producteurs du ré-seau “Bienvenue à la ferme” sont ré-pertoriées et stockées à l’Esat. C’est Michaël Rouffet, travailleur handicapé, qui s’est vu confier cette mission : « Il était volontaire et très motivé », sou-ligne Christophe Gaspard, moniteur d’atelier (en photo ci-dessous). Quant à la remise des produits du drive fer-

mier aux clients, elle vient simplement s’ajouter à la vente directe de volailles, qui avait déjà lieu le vendredi et dont l’organisation reste identique. Changements notables pour les habi-tués du drive fermier : ceux qui le sou-haitent peuvent régler par chèque, des livraisons à domicile sont possibles à Guéret, enfin, les personnes préférant feuilleter le catalogue imprimé, plutôt que de surfer sur le Net peuvent aussi commander en appelant l’Esat où tout le monde se montre toujours ravi de multiplier les contacts avec l’extérieur !

http://esathttp://esat--apajh23.com/apajh23.com/

De gauche à droite : C. Moulin (vice-présidente CGS), C. Elion, président Apajh, G. Gautier, directeur FAM, P. Chopin (préfet), M. Moine président CGS, D Simoneau, maire de Gentioux.

Complément d’info et plus d’images des 2 événements sur www.apajh23.com

Gentioux, le 4 novembre 2015.Gentioux, le 4 novembre 2015.