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Liace Magazine N° 87 - Septembre 2003 3 E N DIRECT DU BUREAU NATIONAL BUREAU NATIONAL DU 11 SEPTEMBRE 2003 En introduction, le Président STEBIG donne des nouvelles de Bernard PACAULT dont la santé se rétablit. Marc DAIGNEAU annonce le décès de Claude CAILLET et de Jim GAY. Des nouvelles également de Gaston GUEDNEE, dont la santé s’est alté- rée. Le Bureau National se tient pour la première fois dans les locaux du Foyer de Cachan. L ’aména g ement dans un temps r ecor d est dû à l’inves- tissement des membres de la Section des Retraités, et en particu- lier de Marc DAIGNEAU, Françoise PEPIN, Bernard NADEAU et Jacques PITIOT. Un g r and mer ci à cette équipe tou - jour s aussi d ynamique . 1. Compte-rendu de la réunion télé - phonique du 27/07/03. a vec pour thème la contrib ution des c hefs d’éta b lissement au projet de décentralisa tion Le compte-rendu diffusé sur le site Internet de l’ACE, transmis à tous les membres du Bureau National et aux présidents départementaux a été repris et amendé par le bureau natio- nal. (NDLR : Ce texte figure dans le présent Liace) 2. Compte-rendu des tra vaux des Commissions. • Commission Cour r ier : préparation des questions pour la r encontr e a v ec Chr istian K OZAR. • Commissions RH et Réseau Gr and Pub lic : réflexion du groupe pour éla- borer une c har te de contr ib ution des c hefs d’éta b lissement à la décentr ali - sa tion (consultable sur le site Internet de l’ACE). • Commission ad’hoc Str uctur es A CE et Décentr alisa tion : Pierre BROCH che, malgré la charge supplémentaire due au site Internet. A noter, une bonne maîtr ise des dépenses , avec une baisse très sensi- ble des frais de déplacements. Au niveau des cotisa tions, le comparatif entre les délégations montre de bon - nes réussites (Corse + 214,29% / Méditerranée +1,02% / Est + 5,72%). Mais des difficultés persistent. Jean Luc SAUVAGE soulève le pro- blème lié à l’év olution des str uctur es du Réseau et du Courrier, et à l’inci - dence sur la trésor er ie . Le Président STEBIG souhaite une réflexion pour élargir le nombre des adhérents, et créer des liens avec les Responsables des nouveaux centres (plates-formes Colis, CIGAPP, PNA...). Les Présidents de départements sont chargés de contacter ces nou- veaux collègues. En conclusion, le Président STEBIG remercie Georges BURLION qui a élaboré la trame pour la réflexion sur la décentralisation, ainsi que l’ensem- ble des participants pour leurs tra- vaux. Huguette MATTIUSSI demande un retour rapide des réflexions sur le thème (seules 4 réponses reçues), à l’adresse suivan- te : [email protected] ou Rue des Vignes 66700 ARGELES. Quelques pistes de réflexions : Souhait de conser v er l’unicité de l’Amicale : le déséquilibre géogra- phique entre les 2 métiers (entre le DLP et le DOTC) ; faut-il retenir l’u- nité de gestion et laquelle ? Faire des AG au niveau des DOTC, permettrait de réunir de nombreux collègues, mais la difficulté serait de gérer un DOTC et plusieurs DLP ; quelle représentativité au BN, les membres des Commissions? Et au CA, les représentants de zone? Est-il perti- nent de conserver le niveau Délégation ? 3. Compte-rendu de la rencontre a vec Christian K OZAR. (voir le compte-rendu joint dans le présent LIACE et sur le site Internet). Le discours s’est voulu cohérent et rassurant. Mais ce sera difficile pen- dant 2 ans. On compte sur les CE pour inventer et innover. L’absence de réussite sera plus pénalisante qu’aujourd’hui pour les CE. Comme d’ha bitude , la modif ica tion des str uctur es doit passer sans v a gues... (Mais quels sont les leviers d’action du CE pour solidifier la brique de base..?). 4. T résorerie . Thierry HIRSCH exprime ses sou- haits de prompt rétablissement à Bernard PACAULT, qui a, malgré tout, tenu à transmettre des dossiers actualisés au 08/09/03. Le budget prévisionnel est respecté. La trajectoire est dans le plan de mar- LES AG PROGRAMMEES 10/10/03 Manche Yannick ROULETTE 11/10/03 Aube Thierry HIRSCH 24/10/03 Haut-Rhin Georges BURLION 25/10/03 Loiret Claudette ROCHE 22/11/03 Loir et Cher Roland VEDRENNE 22/11/03 Rhône Daniel PALACIO

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Liace Magazine N° 87 - Septembre 2003 3

EN DIRECT DU BUREAU NATIONAL

BUREAU NATIONALDU 11 SEPTEMBRE 2003

En introduction, le Président STEBIGdonne des nouvelles de BernardPACAULT dont la santé se rétablit.Marc DAIGNEAU annonce le décèsde Claude CAILLET et de Jim GAY.Des nouvelles également de GastonGUEDNEE, dont la santé s’est alté-rée.

Le Bureau National se tient pour lapremière fois dans les locaux duFoyer de Cachan. L’aménagementdans un temps record est dû à l’inves-tissement des membres de laSection des Retraités, et en particu-lier de Marc DAIGNEAU, FrançoisePEPIN, Bernard NADEAU et JacquesPITIOT. Un grand merci à cette équipe tou-jours aussi dynamique.

1. Compte-rendu de la réunion télé-phonique du 27/07/03. avec pourthème la contribution des chefsd’établissement au projet dedécentralisation

Le compte-rendu diffusé sur le siteInternet de l’ACE, transmis à tous lesmembres du Bureau National et auxprésidents départementaux a étérepris et amendé par le bureau natio-nal. (NDLR : Ce texte figure dans leprésent Liace)

2. Compte-rendu des travaux desCommissions.

• Commission Courrier : préparationdes questions pour la rencontre avecChristian KOZAR.

• Commissions RH et Réseau GrandPublic : réflexion du groupe pour éla-borer une charte de contribution deschefs d’établissement à la décentrali-sation (consultable sur le site Internetde l’ACE).

• Commission ad’hoc Structures ACEet Décentralisation : Pierre BROCH

che, malgré la charge supplémentairedue au site Internet. A noter, une bonne maîtrise desdépenses, avec une baisse très sensi-ble des frais de déplacements. Auniveau des cotisations, le comparatifentre les délégations montre de bon-nes réussites (Corse + 214,29% /Méditerranée +1,02% / Est + 5,72%).Mais des difficultés persistent.

Jean Luc SAUVAGE soulève le pro-blème lié à l’évolution des structuresdu Réseau et du Courrier, et à l’inci-dence sur la trésorerie.

Le Président STEBIG souhaite uneréflexion pour élargir le nombredes adhérents, et créer des liensavec les Responsables des nouveauxcentres (plates-formes Colis,CIGAPP, PNA...).

Les Présidents de départementssont chargés de contacter ces nou-veaux collègues.

En conclusion, le Président STEBIGremercie Georges BURLION qui aélaboré la trame pour la réflexion surla décentralisation, ainsi que l’ensem-ble des participants pour leurs tra-vaux.

Huguette MATTIUSSI

demande un retour rapide desréflexions sur le thème (seules 4réponses reçues), à l’adresse suivan-te : [email protected] ou Ruedes Vignes 66700 ARGELES.

Quelques pistes de réflexions :Souhait de conserver l’unicité del’Amicale : le déséquilibre géogra-phique entre les 2 métiers (entre leDLP et le DOTC) ; faut-il retenir l’u-nité de gestion et laquelle ? Faire desAG au niveau des DOTC, permettraitde réunir de nombreux collègues,mais la difficulté serait de gérer unDOTC et plusieurs DLP ; quellereprésentativité au BN, les membresdes Commissions? Et au CA, lesreprésentants de zone? Est-il perti-nent de conserver le niveauDélégation ?

3. Compte-rendu de la rencontreavec Christian KOZAR.(voir le compte-rendu joint dans leprésent LIACE et sur le site Internet).Le discours s’est voulu cohérent etrassurant. Mais ce sera difficile pen-dant 2 ans. On compte sur les CEpour inventer et innover. L’absencede réussite sera plus pénalisantequ’aujourd’hui pour les CE. Comme d’habitude, la modificationdes structures doit passer sansvagues...(Mais quels sont les leviers d’actiondu CE pour solidifier la brique debase..?).

4. Trésorerie.Thierry HIRSCH exprime ses sou-haits de prompt rétablissement àBernard PACAULT, qui a, malgrétout, tenu à transmettre des dossiersactualisés au 08/09/03.

Le budget prévisionnel est respecté.La trajectoire est dans le plan de mar-

LES AG PROGRAMMEES

10/10/03 MancheYannick ROULETTE

11/10/03 AubeThierry HIRSCH

24/10/03 Haut-RhinGeorges BURLION

25/10/03 LoiretClaudette ROCHE

22/11/03 Loir et CherRoland VEDRENNE

22/11/03 RhôneDaniel PALACIO

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LES AUDIENCES

Participants :Pour l’ACE : les membres duBureau National.Pour le Siège de La Poste :Christian KOZAR et MarieStéphane DUBROCA chargéede mission.

En introduction, Doris STEBIGrappelle les propos tenus par lePrésident BAILLY et les interve-nants, lors de notre dernierCongrès à RONCE LES BAINS.Il rappelle nos craintes de ne pasvoir se réaliser sur le terrain lespromesses qui nous ont été faites.

En introduction, ChristianKOZAR nous fait part de sonémotion à la lecture de l’articleparu dans LIACE n°86 et del’hommage rendu par MadameVALENTIN à son époux désor-mais retraité de La Poste.Il affirme trouver, au travers de cethommage, toutes les qualités qu’ilreconnaît aux Chefsd’Etablissement.

Au vu du contexte, libéralisationprogressive du marché, menacedes nouvelles technologies, pres-sion de plus en plus importantedes concurrents et exigence accruede la clientèle en matière de quali-té de service, La Poste aujourd’-hui, est placée devant une alterna-tive : tout mettre en oeuvre pourdevenir une Poste Européenne,ambitieuse, ou alors ne pas réagiret devenir une simple PosteRégionale...

La volonté d’action dans les 2ans à venir doit êtreformidable».

Réponses aux questions posées.

Doris STEBIG : Quelles serontles conséquences de la nouvelleorganisation sur la qualité quevous réclamez ?Christian KOZAR : A La Posteen général, nous avons un discourstrop mou.Il faut reprendre les actes de com-mandement et tous, nous reprend-re en main.En tout état de cause, il faudrafaire avec les moyens que nousavons.La finalité est de donner une autreimage de La Poste, en innovant, eninventant de nouveaux services.Un Plan Qualité est à l’étude.La Poste est un Service Public,mais elle a aussi, une dimensioncommerciale.

Doris STEBIG : Clarification desniveaux hiérarchiques et préci-sions sur le rôle des Directeurs deGroupement Courrier (DGC).Christian KOZAR : Le DGC estlà pour vous aider. Il est jugé en2004 sur la réussite de chacun desétablissements qu’il pilote, et nonsur un résultat global. C’est unéchelon avancé de la DOTC.

Doris STEBIG : Les DirecteursCommerciaux : comment faire ducommerce avec autant d’anima-

Pour réaliser son ambition dedevenir l’un des leaders du mar-ché européen, le Courrier doitmettre en place un certain nombrede réformes, dont la premièreétape est concrétisée dès aujourd’-hui par la refonte de la lignemanagériale Courrier, avec unobjectif simple et clair : renforcerles moyens des Chefsd’Etablissement, en premièreligne face aux clients, et responsa-bles de la qualité de service deleur établissement, atout concur-rentiel clé.

Pour Christian KOZAR, la quali-té c’est ce qui se voit, la remisedans les délais bien sûr, mais aussipar exemple, l’exigence sur latenue des facteurs.En terme d’organisation et decalendrier, les DOTC ont pris leurfonction au 1er septembre 2003,l’ensemble de leurs équipes serontopérationnelles au 1er janvier2004.

Ils seront en première ligne avecles Directeurs du Courrier duSiège, et l’une de leur principalemission sera de faire remonterl’ensemble des idées / remarquesdes Directeurs des CentresCourrier, permettant d’améliorerla qualité et le fonctionnement del’Entreprise.

«Vous êtes les patrons, faites larévolution et dîtes à votreDOTC ce qui est inutile, ou qu’ilne faut pas faire.Sauf démonstration contraire, leterrain a raison.

4 Liace Magazine N° 87 - Septembre 2003

RENCONTRE AVEC CHRISTIANKOZAR, DIRECTEUR DU COURRIERle 10 septembre 2003 au Siège de l’ACE.

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LES AUDIENCES (SUITE)

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teurs et d’assistants que de ven-deurs ?Christian KOZAR : Il faut mettreen place de nouvelles méthodes devente : phoning, marketing.Il faut devenir une EntrepriseCommerciale, sans oublier leService Public, mettre laProduction au service duCommercial, et non l’inverse, caril ne faut pas oublier que leCommercial, c’est ce qui fait vivreLa Poste, ses salariés, et nous per-met d’investir.Le vendeur a un nombre de ventesà faire, et il doit les réaliser.

Doris STEBIG : Comment vontêtre fixés les CAP? En 2004,aura-t-on un CAP?Christian KOZAR : Tous lesChefs d’Etablissement auront unCAP, avec des objectifs clairs. LeCentre Courrier est un centre decoûts productif. La mesure de laperformance des Chefsd’Etablissement s’effectuera sur laqualité de service, les taux de res-tes, le coût de l’objet distribué, lerespect des moyens en personnel

taires réalisés par l’Entreprise,notamment en matière de gestiondes reclassements).D’une part, la Commission deDialogue Social qui rendra sesconclusions le 24 septembre 2003,précisera les responsabilités desmanagers dans la gestion desorientations professionnelles etfinalisera les mesures spécifiquesd’accompagnement proposée auxagents.

Question : Les Centres de Tri :où en est-on ?Christian KOZAR : La réflexionest en cours, réponse après la sor-tie du Contrat de Plan.

En conclusion, Christian KOZARsouhaite redonner la confianceaux Chefs d’Etablissement ets’est montré satisfait de l’échangeavec des représentants du terrainqui lui ont apporté une informa-tion précieuse sur les problèmesqu’ils peuvent rencontrer tous lesjours.

Huguette MATTIUSSI

et en charges de fonctionnementqui leur auront été alloués.En 2004, chaque Chef d’Etablis-sement disposera d’une enveloppebudgétaire pour financer les char-ges d’entretien récurrent de sonétablissement.Ne nous voilons pas la face, lesannées 2004 et 2005 seront diffici-les, mais nous sommes tenus deréaliser nos objectifs si nous vou-lons gagner.

Doris STEBIG : Encadrement etmaîtrise ?Christian KOZAR : un tiers desgains de productivité sur les struc-tures actuelles seront redéployéessur les Etablissements.

Thierry HIRSCH : Que gagneronsnous si nous réussissons lesCAP ?Christian KOZAR : Réussir lesCAP est votre travail. Un systèmed’intéressement est en cours d’é-tude à la DC pour les Chefsd’Etablissement qui réussiront àdépasser leur CAP (rétrocessiond’une partie des gains supplémen-

L’Amicale a rencontré, le 9 juillet2003, Philippe GRANGEON,PDG de MEDIAPOST, qui étaitaccompagné de Sophie BEAU-DEUX, Directeur du Dévelop-pement des Organisations et duManagement et François BRIS-SONNEAU, Directeur du Déve-loppement.L’ACE était représentée par JackieCOUGNON, René ROUSSET etGilbert GUILLOT.

Dans un premier temps Philippe

l’appareil de production deDELTA est bon. La force de ventey est performante car dotée d’uneculture “d’agressivité” commer-ciale et de rentabilité.Le choix de la mécanisation a étéfait, représentant un investisse-ment d’environ 25 Millionsd’Euros pour équiper plus d’unevingtaine de sites (implantation dela 1ère machine, qui traite 95%des objets, à Nantes en septemb-re).Les objectifs :

GRANGEON a tenu à planter ledécor :

Le 5 mars 2003, MEDIAPOSTdevient propriétaire de DELTA,créant ainsi une société de 350Millions d’Euros sur le cœur demétier de la PNA.C’est unique sur le marché de lacommunication, et un tournantdans le monde des gratuits (SPIR,S3G, COMAREG, adossés à lapresse).L’état des lieux de la qualité de

AUDIENCE DU 9 JUILLET 2003AVEC LE PDG DE MEDIAPOST

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- Tirer le marché vers le haut.- Communiquer, accompagner,

s’adapter.- Trouver un cadre social

acceptable, alliant respect dudroit du travail et rentabilité.

- Création de 500 postes enrespectant équité et mixité.

Pour sa part l’ACE a souhaitéobtenir des précisions sur le nou-veau paysage, le volet RH et lafuture organisation de la PNAdans les bureaux.

NOUVEAU PAYSAGE :PLATES-FORMES, UDP

Un découpage en 8 régions (prati-quement analogue aux 8Délégations actuelles).Un découpage de chaque régionen bassins économiques (29 sur leterritoire).

*Aujourd’hui environ 140UDP, 150 DELTA ; demain 170établissements principaux et 20antennes (le bâtiment est conservési son emplacement est judicieuxpar rapport au bassin économique,si sa taille suffisamment grandepour absorber l’accroissement detrafic et si ses conditions de travailsont acceptables).

*Arrêt total ou partiel de la dis-tribution PNA pour les bureaux deposte qui “basculent” dans le péri-mètre de distribution de la filiale[dans 6 départements, La Posteconserve l’intégralité de la distri-bution (04-05-09-23-32-48)].

*Mise en place des premierssites, 1 par Région, en Juillet2003. La généralisation se feraprogressivement jusqu’a l’été2004.

plus d’un an :-100% de cette rémunérationmensuelle moyenne pendant 6mois.

-50% pendant 3 mois.-25% pendant 3 mois.

*Cette indemnisation concerneraégalement les agents de BP exer-çant une activité supplémentairepour le compte des UDP.

- FUTURE ORGANISA-TION DE LA PNA ENBUREAUX :

Une concertation nationale seraorganisée au dernier trimestre2003 avec les organisations syndi-cales, pour examiner les principesd’organisation, les règles et pro-cess et améliorer les conditions detravail des distributeurs.

- Mise en place à partir de septem-bre d’un outil informatisé (SIPNA V5) assurant le calcul dupaiement des fonctionnaires.

En conclusion, Philippe GRAN-GEON a proposé à l’amicale de serevoir au cours du 1er semestre2004. Par ailleurs, Sophie BEAU-DEUX, sera la correspondante del’ACE auprès de MEDIAPOST ;

Jackie COUGNON

VOLET R.H.

EN UDP :Volonté d’assurer, à chacun desagents concernés par la perted’emploi, fonctionnaire ou agentcontractuel, une réorientation ausein du groupe, en prenant encompte aspirations et souhaitsd’évolution.

*Quotité de travail au moinségale a celle figurant au contrat(voir augmentation si possible).

*Les distributeurs PNA(ACC11), ont vocation à exercer aminima un fonction de niveau1.2.

*Formation a l’emploi préala-ble et obligatoire.

*Les agents concernés bénéfi-cient des indemnités liées auxréorientations (géographique etfonctionnelle).Pour les fonctionnaires qui sou-

haitent intégrer la filiale, c’est leprincipe du détachement qui s’ap-plique (consulter régulièrement“cible emploi” sur Matrix, et faireacte de candidature avec lettre etC.V.).

EN BUREAUX*Concernant les agents dont le

poste est supprimé, le dispositifmis en place est analogue à celuiévoqué au paragraphe précédent(intégration filiale, ou réorienta-tion avec formation et indemnisa-tion).

*Pour ceux qui perdent l’acti-vité PNA en tant qu’activité com-plémentaire ou supplémentairel’accompagnement financier a étéfixé au maximum des barèmes. Sil’agent exerce son activité depuis

6 Liace Magazine N° 87 - Septembre 2003

LES AUDIENCES (SUITE)

L’ACTUALITEDEPARTEMENTALEDE L’AMICALE AU

PLUS VITE :CONSULTEZ LE SITE

INTERNETwww.ace-poste.com/

IDENTIFIANT :Nom (en majuscules)

MOT DE PASSE :numéro d’adhérent

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Au nom de la commission desAffaires économiques et duPlan et du groupe d’études«Poste et Télécommunica-tions» sur la situation de LaPoste dans la perspective ducontrat de plan en cours d’é-laboration et sur les mesures àprendre pour lui permettre derelever les défis qu’elle a àaffronter, M. Gérard LAR-CHER, Sénateur a effectué, enjuin 2003, un rapport dont desextraits sont reproduits ci-des-sous. A noter que M. GérardLARCHER n’est pas uninconnu pour l’Amicale puis-qu’il avait effectué une inter-vention remarquée au congrèsde Nantes en 2001.

“Dans l’optique de la libérali-sation totale du secteur postalen 2009, les postes européen-nes se sont modernisées. LaPoste française semble restéefigée à l’heure du monopole.La spécificité de La Poste,entreprise territoriale de ser-vice public, a servi d’alibi àl’immobilisme alors qu’elleaurait dû être l’aiguillon de lamodernisation, seul moyend’assurer l’avenir.

Il y a sept ans, en 1996, les pos-tes allemande et françaiseétaient encore sur la mêmeligne. Aujourd’hui, le chiffred’affaires de la poste allemandeest le double de celui de LaPoste (33 milliards d’euros

contre 17), le courrier, activitémature voire en déclin, nereprésente plus que le tiers deson chiffre d’affaires, contreplus de la moitié pour La Poste.Entre 1997 et 2002, la posteallemande a dégagé 4 milliardsd’euros de bénéfices, contreseulement 0,38 milliard pourLa Poste, tout en réalisant desinvestissements de 14 milliardsd’euros, soit plus de trois foisles 4 milliards investis par LaPoste. Dans le même temps, leréseau postal allemand a étéadapté, plusieurs centaines debureaux transférés vers descommerçants, suivant un systè-me de franchises. La qualité ducourrier s’est maintenue à unhaut niveau, avec environ 90 %de distribution le lendemain -contre 75 % en France-...

LE COURRIER : SEREFORMER POUR NEPAS MOURIR

Le constat :

Dans l’activité courrier, qui faitencore la moitié du chiffre d’af-faires, face au double «trem-blement de terre» de laconcurrence totale en 2009 etde la substitution entre cour-rier papier et électronique,La Poste doit se réorganiserpour ne pas mourir.

Non seulement le «gâteau» serétrécit, mais en plus il va fal-loir le partager avec les

concurrents : la directive euro-péenne négociée sous le précé-dent gouvernement prévoit quele monopole sera réduit aux let-tres de 50 grammes seulementau 1er janvier 2006, avant une«étape décisive» qui devraitêtre la libéralisation totale en2009.

La Poste est particulièrementexposée à la concurrence,pour deux raisons. D’abord,son chiffre d’affaires courrierest très concentré sur quelquesgrands comptes.

Deuxièmement, la qualité ducourrier acheminé par LaPoste est médiocre voire par-fois mauvaise : outre la piètreperformance moyenne (75 %seulement de «J+1»), on cons-tate une absence de progres-sion, avec un sentiment trèsfort de dégradation chez lesclients et les postiers euxmêmes, depuis les 35 heures.Mais c’est aussi la part impor-tante des délais dits «aber-rants» (5%) qui montre l’in-suffisance de l’organisationindustrielle de La Poste.

La Poste n’a pas le choix :pour survivre dans la concur-rence, il faut réorganiser cettechaîne logistique de 150.000personnes et 10 milliardsd’euros, avec un effort d’inves-tissement estimé à plus d’unmilliard d’euros.

Selon un rapport fait au SénatL’HEURE DE LA DERNIERE CHANCE

A SONNE POUR LA POSTE

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à 80 % de l’activité des petitsbureaux de poste. Enserrésdans le cadre étroit de la loide 1990, qui autorise l’assu-rance mais pas les prêts sansépargne préalable, ils sontmenacés d’asphyxie :

- en raison de l’obsolescencede sa gamme de produits, laclientèle ne se renouvelleplus : la moitié des encoursest détenue par des plus de65 ans.

- asphyxie aussi en raison deson rôle de guichet social :La Poste accueille tous lespublics à ses guichets, sansaucune discrimination. Leschiffres montrent que leLivret A est «sur-utilisé» parles personnes défavorisées :60 de 40 % des opérations.Le coût de la gestion de ces«petits livrets» pèse sur LaPoste pour 55 millions d’eu-ros par an.

Contrainte par un cadre régle-mentaire trop rigide, La Posteest menacée de n’être plus,d’ici quelques temps, que «labanque des pauvres et desvieux». Sa part de marché s’ef-fondre depuis 20 ans : elle estpassée de 30 % à seulement9% du marché financier fran-çais.

Les propositions :

- écarter le statu quo, impossi-ble car synonyme de nécrosepour l’opérateur et d’atrophiepour son réseau, mais aussi lacréation d’une véritablebanque postale, inenvisagea-ble pour les personnels et,selon le rapport, trop brutalepour notre industrie financiè-re;

- autoriser sans délai LaPoste à proposer des créditsà la consommation, sous laforme d’un partenariat indus-triel et capitalistique avec desétablissements financiersspécialisés, afin de rajeunirsa clientèle.

- envisager à compter de2006 la «complétude» de lagamme financière en autori-sant La Poste à octroyer desprêts immobiliers sansépargne préalable. Elleconstituerait le produit d’ap-pel indispensable. Cette«plénitude» des compéten-ces en matière de crédits’accompagnerait à termede la création d’une filialefinancière soumise à la loibancaire pour assurer desconditions d’équité concur-rentielle.

Pourquoi 2006 ? La Poste sou-haiterait obtenir dès aujourd’-hui la possibilité de faire desprêts sans épargne préalable. Iln’est pas exclu d’ailleurs qu’el-le trouve à Bercy un écho favo-rable, car les rapports confiden-tiels du Trésor sembleraientmontrer que l’impact pour lesautres acteurs financiers reste-rait supportable.

- en contrepartie, et sans allerjusqu’à les banaliser, rappro-cher du droit commun les servi-ces financiers de La Poste parune rationalisation de la ges-tion du Livret A.

POUR LE RÉSEAU DES17.000 BUREAUX DEPOSTE

Le constat :

Le réseau postal n’est désor-

Les propositions :

- d’abord, une modernisationde toute la chaîne de pro-duction. Cette modernisationserait financée par un aligne-ment progressif des tarifspostaux sur les coûts pourtoute la durée du contrat deplan, hormis pour les envoisen nombre, trop concurren-tiels pour faire l’objet d’unehausse;

- ensuite par un accompagne-ment du changement par lamise en place d’une démar-che commerciale offensive :avec l’amélioration de la qua-lité, il va devenir possibled’offrir de nouveaux servicescomme la traçabilité.Pourquoi ne pas proposer uneresponsabilité commercialede La Poste sur l’achemine-ment de certains types deproduits, au lieu de l’ir-responsabilité de l’ancienmonopole ?

C’est d’abord la bataille del’efficacité sur le courrier queLa Poste doit gagner pour res-ter dans la course.

LES SERVICESFINANCIERS EN MALD’OXYGÈNE

Le constat :

Les services financiers de LaPoste représentent le deuxièmemoteur d’activité du groupe,avec un chiffre d’affaires de 4milliards d’euros, soit environun quart du total.

Les services financiers fontvivre le réseau sur le territoirepuisqu’ils représentent de 60%

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mais plus adapté, un bureausur cinq ayant moins de 2 heu-res d’activité par jour alors queles files d’attente s’allongent auguichet dans les aires urbaines.Les nouveaux lieux de vie(intercommunalités, espacespériurbains) n’ont pas été prisen compte.

Le surcoût brut pour La Postede l’animation d’un réseau nonéconomiquement rentable s’é-lève à 750 millions d’euros :250 millions d’euros pourassurer l’accessibilité du servi-ce universel et 500 millionsd’euros liés à «l’animation ter-ritoriale» pure. En contrepartie,l’abattement de taxe profes-sionnelle ne représente que 150millions d’euros.

Le rapport propose de dépasserle culte stérile de la présencepostale immobilière sur le terri-toire. Seules la qualité et l’ac-cessibilité du service rendu auclient comptent : La Poste estun service public, c’est-à-direun service rendu au public. Ilfaut remettre l’utilisateur aucoeur du service.

Les propositions :

Fixer, par la loi, des critèresd’accessibilité au service pos-tal, que devrait satisfaire LaPoste :

- un critère national : 95 % dela population en moyennenationale à moins de 5 kilo-mètres et 20 minutes du gui-chet (file d’attente incluse) ;

- un «filet de sécurité» dépar-temental : 90 % de la popu-lation de chaque départementà moins de 5 kilomètres et 20

Liace Magazine N° 87 - Septembre 2003 9

minutes du guichet (file d’at-tente incluse).

Le surcoût pour La Poste lié àcette accessibilité au serviceuniversel par rapport à unréseau optimisé économique-ment serait compensé par lacréation d’un fonds de serviceuniversel, conformément à ladirective européenne.

Mobiliser des financements, audelà de ces critères, pour main-tenir, dans les zones fragilesoù l’Etat le juge nécessaire,une présence postale par un«fonds de solidarité territo-rial» alimenté d’une part par lereversement progressif de l’a-battement de taxe profession-nelle consenti à La Poste etd’autre part par une partie de lataxe sur les salaires à laquelleest actuellement soumise LaPoste, puis par une fraction dela TVA sur les prestations pos-tales lorsque ces dernièresseront assujetties à cette taxe enapplication des orientationsfixées au niveau communautai-re.

Ouvrir, pour les collectivitéslocales qui le souhaitent, par laloi, la liberté d’aller au-delà descritères d’accessibilité et desolidarité territoriale pour leszones fragiles, charge à elles demobiliser les financements cor-respondants.

Multiplier les formes de pré-sence postale : généralisationdes points poste chez des com-merçants ou des professionslibérales, établissements pos-taux multi-sites... pour plus desouplesse et d’adaptabilité auxbesoins.

Le levier de la modernisation

du réseau serait l’élaboration,par les commissions départe-mentales de la présence postaleterritoriale -à la tête desquellesun élu serait systématiquementplacé-, de schémas de présencepostale mettant en oeuvre lescritères d’accessibilité et pre-nant en compte les nouvellesstructurations spatiales (inter-communalités, pays...).

L’AIDE AU TRANSPORTPOSTAL DE LA PRESSE

Le transport de la presse coûteà La Poste -d’après ses calculs,contestés par la presse- 482millions d’euros chaque année(3 % du chiffre d’affaires !) et290 millions à l’Etat, mais nesatisfait pas pour autant la pres-se !

Le rapport analyse les para-doxes du système et trace despistes pour orienter les négo-ciations en cours dans le cadrede la mission diligentée par leGouvernement sur le sujet :

Assurer la qualité du servicepar une refonte des processusindustriels de traitement de lapresse, sur la base notammentdes expérimentations en cours :adaptation des systèmes d’in-formation, traçabilité desenvois, voire mise en place deprocessus industriels «dédiés»à la presse. Un dédommage-ment en cas de non fiabilité duservice pourrait être mis à l’é-tude.

Moderniser la grille tarifairepour la rapprocher des coûts, en«ciblant» les hausses de telle

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de la mise en place des 35 heu-res et absence d’exonérationssur les bas salaires (507 M/an),accroissement des charges deretraites des postiers intégrale-ment payées par La Poste(2.030 M /an) : le rapport pro-pose chaque fois que c’est pos-sible un alignement sur le droitcommun. Car sans compensa-tion de ses handicaps de com-pétitivité, demander à La Posted’affronter la concurrence,c’est lui faire courir le 100tresavec un sac de ciment sur ledos !

Plusieurs organisations syndi-cales, mais aussi les postiers deterrain rencontrés par le rappor-teur, commencent aussi àconvenir que l’heure est gravepour La Poste.

Face à ces peurs qui pontent, laresponsabilité du politique,c’est de ne pas céder à la ten-tation de l’immobilisme, quipourrait être fatale. Les postiersont droit au langage de la véri-té. Ils sont en droit d’attendre

que l’Etat dessine un avenir à

leur entreprise.

C'est en accompagnant l'en-treprise dans la course defond qu'elle doit aujourd'huimener jusqu'en 2009, en mis-ant sur ses personnels, surleur engagement au servicede cette belle entreprise qu'ilsaiment, qu'on sauvera le ser-vice public postal."

Le lecteur pourra trouver l'in-

tégralité de ce rapport à l'a-

dresse internet suivante :

http://www.senat.fr/rap/r02-

344/r02-344.html

sorte que la presse d’informa-tion politique et générale soitfavorisée. L’octroi d’une sub-vention directe à la presse, encontrepartie de l’alignementdes tarifs sur les coûts, pourraitêtre mise à l’étude.

L’AVENIR : L’EXIGEN-CE DE LA PERFOR-MANCE GLOBALE

Les capitaux propres, d’unmontant de 1,6 milliard d’eu-ros, ne représentent que 9 %du chiffre d’affaires ! Lamasse salariale absorbe 85 %de la valeur ajoutée.L’endettement, de près de 4milliards d’euros, représentequant à lui deux fois et demieles fonds propres ! La chargeannuelle des retraites des pos-tiers plus d’une fois ces fondspropres !

Avec une telle situation, LaPoste est quasiment condamnéeà s’effondrer sous le choc de laconcurrence. Il faut qu’elleredresse la trajectoire. Mais, lecompte à rebours est mainte-nant enclenché. La concurrencetotale est programmée pour2009. L’HEURE DE LADERNIÈRE CHANCE ASONNÉ POUR LA POSTE.

Il est temps de «normaliser»l’entreprise le plus possible :compenser les charges d’intérêtgénéral qu’elle assumait sanscontrepartie au temps du mono-pole, aligner son régime surcelui de ses concurrents.Charges du réseau (509 M/an),du transport de la presse(482 M/an), non compensation

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NOS NOUVELLESCOORDONNÉES :

Amicale des Chefsd’Etablissement

de La PosteBP N°4

94231 CACHANCEDEX

01 46 64 20 84E-mail :

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L'auteur du rapport Gérard LAR-CHER n'est pas un inconnu del'Amicale

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Liace Magazine N° 87 - Septembre 2003 11

CHICHE ?Depuis très longtemps les Chefs d’établissement se plaignent que leurs idées soient très rarementretenues par la hiérarchie. Bien sûr il y a eu la création de l’idée-Poste , ça oui c’était une idée géniale,le seul inconvénient c’est qu’elles ont été très rarement mises en pratique, même celles qui ne coûtaientpas un sou, et qui pourtant pouvaient rapporter gros. A croire que les idées venant de la basedérangeaient nos supérieurs, il est vrai que comme ce sont eux les têtes pensantes, ils ont été quelquesfois vexés que l’idée ne vienne pas d’eux, aussi ce sont-ils souvent précipité d’en faire un classementvertical.Et pourtant si les meilleures idées concernant la bonne marche des bureaux venaient et viennent encoredes Chefs d’établissement, c’est pour les bonnes et simples raisons que, d’une part nous sommes lesplus près du terrain et de ses problèmes et que, d’autre part nous avons la prétention de bien connaîtrenotre métier. Nous ne revendiquons pas vouloir bouleverser l’ensemble de l’entreprise Poste, mais nousdemandons qu’enfin soit reconnues et mises en application des idées parfois très simples, qui souventn’engagent aucune dépense, et qui si elles ne rapportent rien au premier sens pécuniaire du terme peu-vent néanmoins faciliter la bonne marche d’un bureau de Poste ou d’un centre Courrier.Aussi avons-nous décidé d’ouvrir ici nos colonnes à nos adhérents afin qu’ils puissent exprimer leursidées, et nous vous mettons au défi, Mesdames et Messieurs nos hiérarchiques à quelque niveau quevous soyez, de les mettre en pratique.Nous avons demandé à Christian Andraud CE de La Bourboule, un des rédacteurs de LIACE, d’être lepremier à plancher sur le sujet. Voici le fruit de sa réflexion

Pourquoi le Directeur de Centre Courrier ou Chef d’établissement ne reçoit-il pas, lors d’un acci-dent de la circulation, un retour d’information sur le niveau de responsabilité de son facteurlorsqu’un véhicule de La Poste est impliqué?

Coût de la mise en pratique de l’idée: nul.Avantages attendus par le D.C.C. ou C.E. et en corollaire par La Poste :

- possibilité de sensibilisation du personnel sur les coûts.- possession d’éléments concrets pour l’appréciation du personnel et des inscriptions aux for-

mations.- le D.C.C. ou C.E. ressent la confiance de sa hiérarchie, par la fourniture de leviers de manage-

ment “objectifs”.- enfin et accessoirement le D.C.C. ou C.E. peut justifier d’éventuels dépassements des

enveloppes de moyens.

Alors chiche, Mesdames et Messieurs nos hiérarchiques, cette Idée-Liace vous la mettez en pratique?Nous saurons dans ces colonnes faire le point sur cette dernière lors de notre prochaine rubrique“CHICHE”.Nota: Les Idées-Liace sont à envoyer au siège de l’amicale via le Président départemental.

Georges Querol

L’ACTUALITE DE DELEGATION DE L’AMICALE AU PLUS VITE : CONSULTEZ LE SITE INTERNET

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MOïSE(Chef d’établissement en bureau mixte)

Moïse conduisait son établissement depuis de nombreuses années, comme son homonyme avait con-duit son peuple vers la terre promise. Lui aussi avait reçu les «tables de La Loi», mais celles-ci loind’être divines, avaient un arrière goût de déjà vu. Elles semblaient avoir été dictées par ses supérieursqui se prenaient pour Dieu.

Combien de réformes, de transformations, il avait dû subir lui et ses collègues. Il dispensait la « bonneparole » et sa hiérarchie le gratifiait de moults propos élogieux à son égard.Pour l’heure (c’est le casde le dire), il avait un problème d’horaires à résoudre. On avait changé leshoraires de départ du Courrier et cela le mettait dans l’embarras.

Un DGP (supérieur hiérarchique) lui avait «sommé» de trouver des solutions aussi innovantes que pourla mise en place des 35 heures. Quelle référence ! Le DLP ( supérieur hiérarchique du précédent) avait«battu la campagne», communiquait avec les Maires en leur faisant toucher du doigt , le caractèreinéluctable de la réforme en cours. Dans un premier temps, face à l’intérêt général et à la force de per-suasion dont faisait preuve le DLP, les Maires acceptaient les nouveaux horaires. Très vite la popula-tion, surtout celle des campagnes, se sentait délaissée. La référence aux temps plus anciens , était demise.

Moïse se retrouvait une nouvelle fois en première ligne. N’était-il pas le conducteur, celui sur qui l’oncompte ? Il en avait l’habitude. Il avait beau expliquer qu’une nouvelle structure était en train de se met-tre en place pour le bien de chacun, le «peuple» ne voulait pas le suivre même s’il montrait le chemin.Il avait modifié les horaires d’ouverture de ses guichets, les vacations des guichetiers. Que de boule-versements !

Une nouvelle fois, connaissant son adaptabilité, son dévouement, sa loyauté, la hiérarchie s’était serviede lui comme un humble serviteur qu’il était. On lui promettait un avenir meilleur. Aurait-il la possi-bilité d’emmener son «peuple» vers de nouveaux horizons ? Il lui semblait que l’horizon qu’ilentrevoyait , était bien sombre, car bien peu lisible. Dans le passé, il avait dû se débrouiller avec les«moyens du bord». La mise en place de l’ARTT, l’Euro...Il n’avait pu compter que sur son équipe etsur lui même. Les moyens, il y en avait eu, mais «com’ dab», les moyens étaient restés aux échelonssupérieurs ( groupement, D.D). L’aide qu’il attendait des services «support», avait été inexistante. Cesservices ne supportaient que ses colères «passagères» bien conscientes du désarroi dans lequel il était.

Serait-il le chef qu’il avait souhaité être? Serait-il à la hauteur ? Lui donnerait-on enfin les moyens, tantde fois promis, pour pouvoir traverser sa «mer rouge» ?. Toutes ces questions étaient, pour l’instant,sans réponse et le «minaient» intérieurement.

LASOUD’

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LES CHEFS D’ETABLISSEMENT SEDOIVENT DE CONTRIBUER AU

PROJET DE LA DECENTRALISATION

Liace Magazine N° 87 - Septembre 2003 13

Le principe de la décentralisationest désormais affiché par les diri-geants de La Poste. Si les chefsd’établissement sont effective-ment preneurs de cette orienta-tion, ils se doivent, par l’intermé-diaire de l’Amicale, d’être vigi-lants sur les applications pra-tiques, et pour cela, fidèles à laphilosophie de leur associationde formuler des propositionsavant la mise en place définitivede cette importante réforme. Sousl’impulsion de Georges BUR-LION, Président de la délégationEst, une réunion téléphoniques’est déroulée le 24 juillet, réuni-on au cours de laquelle ont étédébattues un certain nombre desréflexions suivantes. Ce texte aensuite été amendé lors dubureau national de septembre2003.Il importe maintenant que lesamicalistes fassent, à leur tour,part de leurs remarques.

Un jour un voyageur arrive sur lechantier de la construction d’unecathédrale. Il rencontre troistailleurs de pierre afférés à leurouvrage.

- Au premier il demande “quefais-tu” ?

Celui ci lui répond “je taille unepierre”

- Au second il demande “et toique fais-tu” ?

“Je construis un mur” lui répon-dit-il.

- Plus loin au 3ème tailleur ilpose la même question.Celui-ci lui répond “je cons-truis une cathédrale”.

Les Chefs d’Établissement ne sontpas des simples exécutants. Ilsconnaissent l’enjeu de la réforme.Ils veulent participer à l’élabora-tion de la cathédrale décentralisa-tion.

De là à penser que les Chefs d’É-tablissement seront les premièresvictimes de ses appréciations s’ilsne parviennent pas à satisfaire unCAP qui sera négocié pourtant parson intermédiaire, il n’y a qu’unpas.Cette question maintes fois évoquéeavec des responsables de La Postereçoit une réponse angélique : Toutça va fonctionner en équipe, les CAPseront remontants et chacun y trou-vera son compte.Cela nous rappelle un ver deRostand «Mais quelle est donc cettesource où chacun y trouve ce dont ila besoin de boire».L’ACE ne pense pas que les rapportsmanagériaux vont évoluer dans cesens car force est de constater queles rapports humains se fondent deplus en plus -car enseignés- sur descomportements individualistes, sanstenir compte des particularités duposte et du contexte local.

Projet.

L’ACE affirme avec convictionle principe suivant : 3 niveauxde gestion ; 3 niveaux hiérar-chiques.

C’est pour ces motifs que trèssommairement ils posent un cer-tain nombre de questions et for-mulent des propositions dansdivers domaines de responsabilité.

LE PILOTAGE DESENTITÉS.Le Constat.Le positionnement du Groupe-ment est ambigu.Subalterne du DOTC (DirecteurOpérationnel Territorial Courrier)ou du DLP (Directeur de La Poste–Grand Public), il ne peut quedécliner la politique et s’associer àla réalisation du CAP de saDirectionHiérarchique sans moyens propresdes établissements il a en chargele conseil et l’aide. Sa réussitepersonnelle est liée à la réussite duCAP des entités.Son intérêt premier est donc d’a-voir des” bons CAP pour ses enti-tés”. Mais son intérêt est aussisimultanément que la somme desCAP des entités soit compatibleavec le CAP du DOTC ou du DLP.En fait il est assis entre deuxchaises.

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Nous souhaitons avoir des rap-ports directs avec le DOTC et leDLP. Le CAP doit être négociédirectement entre les 2 niveauxde gestion.

Pour le Courrier, les DCC sontprêts à travailler ensemble, et sau-ront mutualiser leurs moyens.

MISE EN ŒUVRE DEPROJETS ET GESTIONDES RELATIONSSOCIALES.

Les rapports sociaux sont primor-diaux à La Poste.Les Chefs d’Établissement sontles plus aptes à conduire le dialo-gue social.Les CHS doivent être localisésdans les bureaux, quitte à abaisserle seuil de salariés pour y avoirdroit.Les Chefs d’Établissement doi-vent participer en qualité d’ex-perts aux structures de concerta-tions légales (bilatérales avantgrève, CHS, CTP)L’échange OS/ établissements doitêtre privilégié dans toute la mesu-re du possible. Ils doivent impéra-tivement disposer d’une marge demanœuvre la plus large possible

La conduite de projets locaux doitêtre confiée au Chef d’Établisse-ment avec une mission de Chef deProjet et un véritable pouvoir dedécision (en concertation avec lahiérarchie si besoin).

La manière actuelle n’est passatisfaisante : dans la plupart dessituations c’est le département quidécide…Exemple de non sens : le dossierPNA. Pourquoi le Chefs d’Établis-sement ne disposent-ils pas d’unemarge de manœuvre pour réglerles cas particuliers de certains deleurs agents. Nous pouvions leurfaire assurer la distribution deszones postales non couvertes ?Nous sommes sûrs que nousaurions pu éviter les drames qui sepréparent…

indicateurs qui y sont contenus (àl’exclusion de tout autre outil) quedoit se faire l’analyse de gestion.L’analyse de gestion doit être aposteriori mais n’exclue pas lamise en alerte. L’analyse doitdéboucher sur un relevé de déci-sions formalisé indiquant lesmesures à prendre, le calendrier etles engagements réciproquesCE/DGP (DOTC ou DLP).Les bonnes intentions et les pro-messes n’ont pas à figurer dans lesanalyses de gestion.

LEVIERS D’ACTIONSNous, Chefs d’Établissement,savons que la charge à porter estlourde, le point d’appui est incertain,alors il faut de solides leviers dansles domaines organisation et surtoutde management.Tout cela doit fonctionner dans laconfiance mais surtout le respect dechacun. Il n’existe pas de baguettemagique, il n’y a pas d’élixir de laréussite : seul le travail conduit avecconviction et ténacité peut permettrela réussite de la décentralisation.

MANAGEMENT.C’est incontestablement dans cedomaine que les Chefs d’Établis-sement sont les plus bridés. C’estlà qu’il faut lâcher du lest.Les points suivants ont été exami-nés :

Recrutement.

Une demande unanime : pouvoirchoisir ses collaborateurs.

Modalités proposées :- recrutement des CDD (personnel

d’exécution) : la décision derecrutement doit relever du Chefd’Etablissement. Dans le cas oùil est envisagé de transformer leCDD en CDI, la décision estprise après avis d’un «comité devalidation» composé de profes-sionnels de recrutement (CSOcité), en veillant non seulementau repérage des compétences,mais également aux capacitésphysiques ainsi qu’à l’orienta-

LE PILOTAGE DESENTITÉS : LE CAP

C’est l’un des points essentiels dudossier décentralisation. Ilconvient d’en définir le contenu,les modalités de détermination desindicateurs, les règles de gestionet le suivi des indicateurs.Le contenu standard des CAPdevrait comporter au plus 5 objec-tifs et quelques indicateurs com-plémentaires éventuellement.1) Force globale de travail

• la force de travail permanente• la force de travail complé-

mentaire2) La contribution au développe-

ment3) La QS4) La maîtrise des charges de

fonctionnement- énergie- entretien immobilier- entretien véhicules- communication, publicité- téléphone

5) Courrier : le coût de l’objetconcentré, le coût de l’objetdistribué.Grand public : le coût duclient servi. Ou un indicateur composite decoût de production.

6) La sûretéLa miscibilité des enveloppes doitêtre rendue possible. Les gains réalisés doivent êtreacquis à l’entité.

Les établissements doiventdisposer d’un système d’infor-mation unique, accessible àtous.

Les informations de suivi du CAPdoivent parvenir formalisées aubureau.La comptabilité analytique peutservir de base aux informationsbudgétaires chiffrées.Le Système d’Information doitêtre totalement accessible aux CEafin qu’ils puissent rechercher lesinformations secondaires utiles aupilotage de leur entité et notam-ment au redressement d’erreurs.C’est à partir d’un système d’in-formation unique et à partir des

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tion dans l’espace.- recrutement des CDI (personnel

d’exécution) : intervention desexperts en recrutement souhai-tée.

Nécessité de constituer un vivier,au niveau du bassin d’emploi. Ilappartient au Chef d’Etablis-sement d’optimiser la périoded’essai.- recrutement des Chefs

d’Etablissement : la décision derecrutement doit relever duDépartement ou du DOTC, ycompris pour la classe IV.Nécessité de s’appuyer sur desexperts en recrutement, lesquelsne doivent pas être seulementdes ingénieurs de sélection, maisdes professionnels du terrain.

- recrutement en alternance : il estindispensable que les Chefsd’Etablissement participent auxjurys.

Intégration des nouveaux recru-tés : prévoir un outil standard, parfonction, pour définir les exigen-ces attendues sur le poste (fiched’accueil). C’est le pilote dumétier, au niveau du NOD, quidoit être chargé de réaliser l’ac-cueil.

Mobilité.

Contrôle des aptitudes physiquespar le prenant.Donner plus de responsabilité aulocal pour réaliser l’adéquationposte/compétences.Renforcer l’accompagnement à lamobilité : indemnité logement,

règles et application stricte desBO et Circulaires (propositionlors de l’entretien du Managementde la Performance).

Classification.

La responsabilité des classifica-tions ne doit pas être confiée auniveau local ; c’est au métier dedécider.

Possibilité de maîtriser la structu-re fonctionnelle dans le CAP encontrepartie d’amélioration del’EBE (excédent brut d’exploita-tion).

Discipline.

Déconcentration des sanctions de1er degré au niveau de l’établisse-ment (formation RH).

Gestion de carrière /Développement des compétences / Formation.

Le développement des compéten-ces est de la responsabilité duChef d’Etablissement. Pour cefaire, il convient de mieux exploi-ter les outils existants, notammentle management de la performanceet l’appréciation.

Organisation /Régimes de travail.

Le Chef d’Etablissement doitavoir toute latitude pour conduirela réorganisation de son établisse-ment, sur la base d’un appui tech-nique des experts (organisateurs,experts dans le domaine desconditions de travail), avec valida-tion par le métier, du scénario pro-posé.

Médical / Inaptitudes /Reclassement.

Il faut objectiver les managersopérationnels sur leur gestion desPersonnels à Gestion Individua-lisée (identification des postes lesmoins exposés pour pouvoir lesproposer aux PGI).Les Chefs d’Etablissement doi-vent être davantage associés auxprocessus médicaux : il leurappartient de définir les contrain-

indemnité de mobilité, gestion duconjoint,...La marge de manoeuv-re donnée à l’échelon local (NDO)doit être accrue.Renforcer la déontologie entreservices : bannir le recours au«mistigri» (assurer sa responsabi-lité).Promotion.

Il faut que le Chef d’Etablis-sement puisse contribuer à recon-naître davantage les compétencesdétenues et les réussites indivi-duelles.Trop de disparités entre fonction-naires et contractuels, aussi bienquant aux délais pour pouvoir pré-tendre à une promotion que quantà la sélectivité des épreuves.

Appréciation.

Le pouvoir de validation desappréciations doit être confié auChef d’établissement, s’il n’estpas appréciateur.

Rémunération.

Mieux reconnaître l’activité enZUS ou autres zones à spécificitéimportante (cherté, extrême rurali-té,...).Etendre le variable : une marge demanoeuvre doit être donnée auChef d’Etablissement pour per-mettre de reconnaître les résultatsindividuels en fonction des projetsconduits, de critères liés à la qua-lité, au présentéisme, à l’investis-sement, ...La Part Variable : respect des

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tes du poste pour que le médecinpuisse se prononcer, en termed’aptitude/inaptitude, sur chacunedes contraintes identifiées.

Si toutes ces propositions étaientretenues, il est certain que notremétier serait changé et que nousserions bien mieux armés pourgérer la décentralisation et larigueur qui l’accompagne.

L’Organisation.

Le Chef d’Établissement doit êtrele responsable des organisationsde son bureau Il s’appuie sur lesexperts qui connaissent les règlesd’organisation.

Il convient cependant d’offrir des«plages de normes» plutôt que desnormes fixes et intangibles ce quipermettrait de les adapter aucontexte local.

L’ACE pense que les organisa-teurs doivent être attachés aubureau le plus important d’unSecteur, son activité étant plani-fiée par le DGP pour le Secteur.

- Le rattachement à l’établisse-ment permet de confirmer le rôledu Chef d’Établissement enmatière d’organisation notam-ment dans le domaine de la dis-tribution où il demeure encoreun certain flou vis à vis des OA.,flou que les OA entretiennentafin de se ménager des espacesde pouvoir.

Nous préconisons par ailleurs defusionner les emplois Production /exploitation avec les emplois de laDistribution (un seul cadre régle-mentaire) ; cela permettrait demieux gérer les moyens de rem-placement par des glissements decompétences d’un domaine dansl’autre (sur des niveaux de classi-fications identiques, cependant).C’est d’ailleurs de cette manièreque sont utilisés les CDD : “là oùil faut quand il faut”.

Encadrement Maîtrise.

Largement dépourvus d’encadre-ment et de maîtrise lors de la der-nière réforme hasardeuse (ferme-ment contestée par l’ACE), les

ment que ce système est bon. Il estcertain que c’est au pied du mur quel’on voit le maçon et que le stage nepeut qu’être bénéfique, autant aututeur que pour le stagiaire.Nous pensons qu’en aucun cas unstagiaire ne devra être nommé aulieu et place de son tuteur, cela évi-tera croyez le bien, des tentationsdangereuses.

RÉMUNÉRATION /PROMOTION Les Chefs d’Établissement consta-tent que ce sont les DLP qui bénéfi-cient de la réforme. Ils sont plusnombreux et mieux classifiés aucourrier.

Ils souhaitent que La Poste élaboreun dispositif de promotion permet-tant de promouvoir les meilleurspar l’autorité locale

Ils demandent que la réforme s’ac-compagne pour les Chefs d’Établis-sement d’une meilleure rémunéra-tion.

• progression de l’échelle indiciaire• progression du complément Poste• maintien de l’avantage logement• augmentation de la part variable

selon les résultats obtenus

*****

Il appartient à l’ACE à partir dela réflexion de ses membres et enparticulier de ses représentantsdémocratiquement élus de fixersa politique.

Nous devons nous manifester auplus vite sur cette réforme trèsimportante; il y va de notre crédi-bilité : nous ne saurions nousprésenter comme force de propo-sitions sans faire de propositions.

Ce document enrichi des travaux dechacun, après sa discussion lorsdu BN de rentrée, et validation parle prochain CA, sera formalisédans un dossier “contribution à ladécentralisation” remis auPrésident de La Poste et auxDirections de métier.

Chefs d’Établissement se réjouis-sent à l’idée de savoir qu’ils vontretrouver quelques soutiens ainsique le Président l’a déclaré lors denotre Congrès de Ronce les Bains.Nous pensons que le niveau d’enca-drement- maîtrise doit faire l’objetd’un dialogue honnête et sérieuxavec notre hiérarchie. Ce dialoguepermettra de définir le nombre et lerôle de l’Encadrement en bureau dePoste ; le principe des normes auquota ne nous paraît pas nécessaire-ment le seul critère à prendre encompte (800 établissements cour-rier ne disposent ni de Cadre ni deChef d’Équipe).

Les Chefs d’Établissement deman-dent à participer au recrutement deleurs collaborateurs avec droit deveto.

RESPONSABILITÉPÉNALE ET CIVILECompte tenu de la réorganisation, ilconvient de repenser la responsabi-lité du Chef d’Établissement.Sa responsabilité se trouve accrue.L’autorité dont il dispose, sa com-pétence et sa délégation de moyensdoivent être confirmées.Il y a lieu de manière générale deredéfinir la fiche de poste de Chefd’Établissement, d’y intégrer laquestion de sa responsabilité pénaleet civile. Le document “cadre de fonctionne-ment des établissements courrier”devra de ce fait être réformé.

LE TUTORATLes Chefs d’Établissement esti-

16 Liace Magazine N° 87 - Septembre 2003

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Jeudi 12 septembre. Pour la première fois, le Bureau National de l’ACE se réunit au Foyer de Cachanoù nous accueillons un nouveau participant en la personne d’un charmant petit chien qui a tenu àaccompagner son maître. Il s’est très bien comporté (le chien !) malgré des discussions passionnéesautour de la table. Il est vrai qu’il est habitué aux décibels de “la voix de son maître” !

Durant un long débat sur un projet de texte relatif à la décentralisation, mon attention se relâche un peu.Mes pensées vont vers l’un de nos anciens, bien malade, hospitalisé depuis la canicule, à quelques enca-blures de Cachan. Bizarrement, j’en arrive à m’interroger sur un lien possible entre un joli caniche et cettevilaine canicule, étymologiquement parlant bien sûr !

Première difficulté : doit-on décomposer en CANI-CHE ou en CA-NICHE (celle du chien) comparable àCA-NIVEAU (là où précisément, le chien devrait déposer ses crottes) ?

En fait, CANICHE est un dérivé de CANE, avec “ICHE”, suffixe conférant une valeur affective ou péjo-rative. Et CANE serait finalement dû au fait que ce chien, comme les canes –ou les canards- va volontiersà l’eau. Nous aussi d’ailleurs, en cas de canicule !

Seconde difficulté : Si l’origine latine de CANICULE est bien “CANICULA” (petit chien) diminutif deCANIS (le chien), quel rapport avec la chaleur ?

Tout simplement parce que SIRIUS, l’une des plus belles étoiles de notre ciel, qui appartient à laConstellation du CHIEN, a pris l’habitude de se lever et de se coucher en même temps que le soleil –du24 juillet au 26 août-. Et depuis plus de 2000 ans, nous savons que cette période peut être caniculaire (cer-tains semblent l’avoir oublié).

Ainsi, on pourrait dire désormais que la canicule est aussi “un temps de chien”, “un temps à ne pas mett-re un chien dehors”… ni même un vieux !Sachant que les Inuits pratiquent l’euthanasiegrâce au froid de la banquise, chez nous, la cani-cule deviendra-t-elle une ultime solution au pro-blème des retraites ?

Oh! là là, quelle morosité !Il est urgent de revenir à nos moutons. Lesdébats portent maintenant sur l’évolution futuredes structures de l’ACE. Nous bougeons de plusen plus avec La Poste.Quand le président Doris STEBIG lève la séan-ce, le petit chien est déjà dans les bras de sonmaître.

Bernard Moreau

Liace Magazine N° 87 - Septembre 2003 17

DU CANICHE À LA CANICULE

VOUS VOULEZ CONTACTER L’AMICALE ? CONSULTEZ LE

SITE INTERNETwww.ace-poste.com/

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Ce trimestre, Liace décerne le prix “Moutarde” à ce DGP quis’adresse à certains de ses chefs d’établissement en ces ter-mes :

Objet : Demande d’explication.

Vos résultats commerciaux me laissent perplexes…… (suiventdes indicateurs de réussite d’une campagne en cours…)

La réalisation du CAP reste la priorité, et ne supporte aucunrelâchement quel que soit le contexte.

Cette capacité à se mobiliser pour la réalisation des objectifsest d’ailleurs ce qui différencie la fonction de Chefd’Etablissement de celle des agents, qui ne s’auto-pilotentqu’exceptionnellement.

Je vous demande de me fournir des explications sur ces mau-vais résultats par retour du courrier, en me précisant ce quevous avez décidé de mettre en œuvre pour retrouver le plan demarche.

A cette carte postale d’été, l’ACE répond :

Où se trouvent la valeur ajoutée et le rôle de soutien du DGP ?Une aide aurait pu être proposée…La phrase “des agents qui ne s’auto-pilotent qu’exceptionnel-lement” n’est t’elle pas à caractère discriminatoire. Ne tend-t-elle pas à faire passer les agents pour des imbéciles ?

Une moutarde qui monte aux nez des chefs d’établissement,mais aussi des agents…

18 Liace Magazine N° 87 - Septembre 2003

Nouveau siège de l’Amicale : Amicale des Chefs d’Etablissement deLa PosteBP N° 494231 CACHAN CEDEXTél. : 01 46 64 20 84E-mail : [email protected]

Mission spéciale sur lesstructures de l’ACE :

Pierre BROCHRue des Vignes, Route de Sorede66700 ARGELES SUR MERTél. : 04 68 95 85 65E-mail : [email protected]

Trésoriers de DélégationIle de France : changement d’adresse

Gérard CHOLIN (retraité)20, avenue des Chataigniers77140 MONTCOURT FROMONVILLETél. : 01 60 55 19 17Port. : 06 71 40 18 36

Nord-Ouest :changement de n° de téléphone

Françoise MONCHETTél. : 03 28 29 81 54Port. : 06 88 13 00 17

Présidents Départementaux :

Ardèche

Jean-Pierre GRAVIERBureau Grand Public07300 TOURNON SUR RHÔNETél. : 04 75 07 86 40Fax : 04 75 07 86 49

Maine et Loire :

Jean-Paul GIFFARDBureau Grand Public21, rue du Carteron49300 CHOLETTél. : 02 41 49 06 60

Lot : Changement d’adresse

Claude DELAGNES46200 SOUILLACTél. : 05 65 27 51 88Fax : 05 65 27 51 81

A noter sur

vos tablettes

LE PRIX MOUTARDE

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HISTOIRE ET MEMOIREou cinq siècles de la Poste française vus par un élève declasse de 3ème, en stage de «découverte d’entreprise»,dans un Bureau de plein exercice de l’Ouest.

Historique de La Poste.

1477: Création des relais de postepar Louis XI. Les routes sont pro-visoires et aboutissent aux théâtresd’opérations militaires. Les relaissont espacés d’environ 28 kms etsont dirigés par des «tenants-poste», ancêtres des maîtres deposte. Les chevaucheurs netransportent que la seule cor-respondance du Roi.

1576 : Création d’offices de mes-sagers royaux. Spécialisés dans letransport des sacs de procès, ilssont autorisés à prendre des lettresdes particuliers. Ils concurrencentles messagers de l’université quidominent le commerce épistolairedepuis le XIIIème siècle.

Fin du XVIème: Apparition despremiers bureaux de poste et sansdoute des premiers distributeurs.

1627: Premier tarif des lettres . Cetarif dit d’Alméras , du nom ducontrôleur général des postes, neconcerne que 4 destinations:Bordeaux, Lyon, Toulouse, Dijon.

1632 : Edition de la première cartedes routes de poste. Il existe àcette époque 623 relais.

1672 : Création de la ferme géné-rale des postes. Les fermiersrachètent les messageries. AvecLouvois, surintendant général despostes, des traités internationauxavec les pays frontaliers sontnégociés.

1708 : Première édition du livre deposte qui est une liste des routes etdes relais où sont indiquées les

ans plus tard la ferme est suppri-mée et les postes sont exploitéesdirectement par l’Etat.

1793 : Création de la 1ère malle-poste.

1794 : Transmission de la premiè-re dépêche télégraphique sur laligne Paris-Lille au moyen du télé-graphe optique des frères Chappe.

distances et le prix à payer aumaître de poste. On en compte800 à cette époque . L’édition estannuelle voire bi-annuelle jus-qu’en 1859.

1719 : Les messageries universi-taires sont définitivement agré-gées à la ferme des postes, laquel-le cède en échange 1/28ème duprix du bail.

1760 : Création de la «petiteposte» de Paris à l’initiative dePierron de Chamouset. Les lettresnées dans la ville et à distribuerdans la ville sont remises au desti-nataire plutôt que mises au rebut.C’est l’apparition du facteur deville. D’autres villes de provincecréeront leur propre service deposte urbaine. Bordeaux en 1766,Nantes en 1777, Rouen et Nancyen 1778, Lyon en 1779,Strasbourg en 1780, Marseille en1781, Lille en 1784. La « petiteposte » de Paris est agrégée à laGrande Poste en 1780.

1775 : Sous l’impulsion de Turgot,contrôleur général des finances etsurintendant général , les messa-geries sont séparées des postes etréunies au domaine royal.L’expérience durera une année etles messageries remises en ferme.

1789 : A la Révolution , les maît-res de poste perdent leurs privilè-ges. Les directeurs des quelques 1300 bureaux de poste qui exis-taient à cette époque sont élus ausuffrage universel. Des villes sontdébaptisées créant ainsi des per-turbations dans le tri des lettres.On condamne la violation du sec-ret de la correspondance. Deux

Liace Magazine N° 87 - Septembre 2003 19

SIGNALEZ VOS CHANGEMENTSD'ADRESSE

A transmettre à :ACE BP N° 4

94231 CACHAN CEDEX

NOM ..............................................................

Prénom...........................................................

Ancienne adresse :

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Nouvelle adresse

à/c du...............................................................

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Motif du changement d’adresse(entourer la mention utile)

Retraite, changement d’affectation

Changement de domicile personnel,

divers à préciser :

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20 Liace Magazine N° 87 - Septembre 2003

1796 : Attaque du courrier deLyon.

1801 : Un arrêté du 27 prairial anIX réaffirme le monopole.

1817 : Création du mandat.

1830 : Mise en place du servicerural. Les campagnes sont désor-mais desservies par le facteur àraison d’une distribution tous les 2jours. Tournée quotidienne à partirde 1832.1849 : Création du timbre-postefrançais à l’effigie de Cérès, dées-se des moissons, gravé par Jean-Jacques Barre, graveur à l’hôtel dela monnaie.

1854 : Pour inciter les Français àutiliser le timbre-poste, il est crééune prime à l’affranchissementqui correspond à une réduction surle prix du port à condition que lalettre soit affranchie par l’expédi-teur.

1855 : L’Administration desPostes officialise la distributiondes calendriers par les facteurs. En1857, plus de 800 000 calendrierssont distribués. Ce chiffre doubleen 1863.

1870 : Pendant le siège de Parispar les Prussiens, les Parisienstentent de communiquer avec laProvince. Ils lancent des ballonsmontés , utilisent des pigeons por-teurs de dépêches ou des boules de

» sur les lignes Paris-Bordeaux,Pau et Paris-Lyon-Marseille(PLM).

1952 : Début de la motorisationdes tournées rurales en 2 cvCitroën.

1962 : Naissance du logotypeOiseau bleu.

1964 : Début de la codification desadresses postales.

1972 : Code postal à 5 chiffres.

1974 : Suppression du servicepneumatique.

1988 : Les télécommunicationsprennent l’appellation «FranceTélécom».

1991 : La Poste devient unExploitant autonome de droitpublic (EADP).

2002 : Les 17 000 points decontact de la Poste en font le pre-mier réseau de services de proxi-mité en Europe, et contribuentainsi largement à la réussite dupassage à l’Euro.

Christian Le Foulgoc

zinc étanches contenant des cen-taines de plis: jetées dans la seineà l’amont de la capitale, ellesdevaient être récupérées dans unfilet. Aucune boule ne parvint àdestination pendant la durée dusiège. C’est aussi l’année d’ appa-rition de la première carte postale.

1873 : Suppression de la poste auxchevaux .

1874 : Création de l’Union géné-rale des postes, formant un seulterritoire postal pour l’échangedes correspondances entre lespays qui y adhèrent. Cette unionprendra le nom d’Union PostaleUniverselle (UPU) en 1878. LeFrançais est encore aujourd’huilangue internationale pour l’UPU.

1879: Création du ministère desPostes et Télégraphes.

1881 : Création de la CaisseNationale d’Epargne. (CNE).

1911 : Première expérience dutransport de courrier par avion .Henri Péquet, aviateur français ,franchit le Gange sur une distancede 10 kms avec 15 kgs de courrier.

1912 : Premier vol postal officielen France effectué par le lieute-nant Nicaud sur un biplan Farman,de Nancy à Lunéville sur 27 kms.

1918 : Création des ChèquesPostaux. (CCP).

1927 : Organisation de la posteautomobile rurale qui combine parce service des opérations de gui-chet, de distribution et de transportde voyageurs.

1930 : Traversée de l’Atlantiquesud par Mermoz.

1935 : Organisation d’un réseauintérieur de jour avec la créationde la société Air Bleu. Un servicerégulier de nuit est inauguré en1939 avec des avions « Goëland

BULLETIN D'ABONNEMENT 1 AN

A retourner à A.C.E. PosteBP N° 25

75521 PARIS CEDEX 11

Je m'abonne à Liace pour une durée de 1 ansoit 4 numéros trimestriels pour 7 EUROS

NOM .............................................................

Prénom .........................................................

Adresse..........................................................

......................................................................

Code Postal.........................

Ville ..............................................................

Ci-joint chèque de 7 euros

L’ACTUALITE DE L’AMICALE AU PLUSVITE : CONSULTEZLE SITE INTERNETwww.ace-poste.com/

IDENTIFIANT :Nom (en majuscules)

MOT DE PASSE :numéro d’adhérent

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Décentralisation forçée pour l’ACE suite àla vente de ses locaux.

Poussée par la vague de ventes d’immeubles de La Poste, l’ACE - commenombre d’associations postales- a dû chercher un toit. Pas facile de se rel-oger en cette période de raréfaction des surfaces patrimoniales, mais lasolidarité postale a encore joué : le 11 septembre prochain, le 1er bureaunational de rentrée s’est donc tenu à Cachan, banlieue sud de Paris.

Le foyer de Cachan, est un établissement scolaire sous contrat d’association avec l’éducation nationale, composé d’un col-lège et d’un internat mixte accueillant depuis plus de 85 ans, des jeunes en difficulté, en priorité de familles de postiers outélécommunicants en détresse.

« Alors Doris, satisfait de cet aménagement? »« Pleinement, car l’enjeu était fort : conserver les installations précédentes et ne pas compliquer l’itinéraire des collèguesvenus de province. Il me semble que c’est fait : le centre offre un accès facile à deux pas de la Porte d’Orléans, que ce soitpar la route, l’autobus et le RER.*Des conditions matérielles d’accueil idéales -deux hôtels à proximité- et de travail optimum, sans négliger les économiesnon négligeables pour notre association.De plus, le fait de participer au soutien d’une association placée sous le signe fort de la solidarité est un argument de plus àvenir travailler ici». Le centre loue à l’ACE une superficiesuffisante pour installer son bureau, sesarchives, deux salles de travail équipées,et même un amphithéâtre pour lesassemblées générales. La restaurationest bien sûr, assurée sur place.Les prix des hôtels étant moins onéreuxque ceux de Paris, cela conforte la poli-tique de réduction des charges entrepri-ses par l’équipe de gestion.

Dans ce lieu chargé d’histoire, l’installa-tion soutenue par les retraités toujoursactifs, s’annonce sous les meilleurs aus-pices; tout pour favoriser une remise autravail rapide sur les dossiers nombreuxde la rentrée postale -ô combien-stratégique!

* Nationale 20, sortie Cachan; ou le bus197, ou le RER.

Annie Bozzola, correspondante Liace IDF

Liace Magazine N° 87 - Septembre 2003 21

QUAND L’ACE SE MET AU VERT

Pour nous joindre :Amicale des Chefs

d’Etablissement de La PosteBP N° 4

94231 CACHAN CEDEXTéléphone : 01 46 64 20 84

E-mail :[email protected]

FAIRE VIVRE LE SITE INTERNET :A L’ATTENTION DES PRESIDENTS DEPAR-TEMENTAUXLe site Internet de l’ACE a été créé pour que l’adhérent retrouve facilement tou-tes les informations le concernant et particulièrement la vie de son département. Pour alimenter l’actualité départementale, ce qui est vivement conseillé, les pré-sidents départementaux (eux seuls sont habilités à le faire) doivent se rendre àl’adresse suivante : http://www.ace-poste.com/admin/. Le président départemen-tal arrive sur les pages administrations (pages vertes). Il suffit de taper son iden-tifiant (NOM EN MAJUSCULES) suivi de son mot de passe en majuscules (lemême que pour la connexion normale).

Les pages suivantes sont alors disponibles- gestion des actualités : la vie de l’ACE départementale (texte, photos, petits

potins etc…)- Agenda : le calendrier des rendez-vous de l’ACE départementale (réunions,

audiences etc…)- Gestion des adhérents : consultation de la liste des adhérents- Mailing list : adresser un mail à tous les adhérents qui le souhaitent- Statistiques : voir le nombre de consultations du site par les adhérents du dépar-

tement.

PRESIDENTS DEPARTEMENTAUX, N’HESITEZ PAS AINTERVENIR SUR LE SITE DE L’ACE, IL A ETE CONCUAUSSI POUR CELA.

En cas de difficultés, vous pouvez contacter Pierre CHATELET à l’adresse sui-vante : [email protected] ou [email protected]él : 03 87 90 79 19 ou 06 82 29 40 70Par ailleurs, la liste des présidents départementaux vient d’être adressée àPhilippe VERDIER, Directeur du Réseau, afin que ceux-ci aient accès à Internet(donc au site de l’ACE) depuis leur établissement. Tout devrait donc être rapide-ment opérationnel.

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22 Liace Magazine N° 87 - Septembre 2003

LA VIE DES DÉLÉGATIONS, EN RAISON DE L’ACTUALITÉ À BOUSCULER

DÉLÉGATIONBOURGOGNERHÔNE ALPES

ReconnaissanceGérard Lemaire Trésorier de lasection de la Drome, Receveur deLa Poste honoraire nous pried’insérer.

C’est en la maison de Pierrelatte,entourés de leurs amis et col-lègues, que Jim et Monique Gaynous ont reçu à l’occasion de leursretraites.En présence de M. Jean Mouton,Président du Conseil Général de laDrome, de M. Yves Le Bellec,Maire de Pierrelatte, de SylvianneCasi Présidente départementale del’A.C.E., des représentants desdiverses associations au seindesquelles nos deux récipi-endaires oeuvraient pour le biencommun.

Jim a été durant 4 ans Présidentdépartemental de la Drome,défendant sans relâche les Chefsd’établissement, quel que soit leurniveau, dans leurs difficultés quo-tidiennes, montant au créneau faceà la hiérarchie afin que soit recon-nu le métier de chacun d’entrenous. Auparavant Jim avait oeuvréavec la même détermination dansle Pas-de-Calais, l’Oise, le Vald’Oise et l’Ain. Monique, en plusde ses activités bénévoles à laPrévention Routière et auxDonneurs de Sang, a toujoursapporté la bonne parole dans lesétablissements de La Poste afin depromouvoir la Prévention et leSecourisme auprès de tous.

Après de très beaux et élogieuxdiscours, “Jim était celui quisavait toujours donner un avispertinent. Il a su créer un vérita-ble tissage de liens profonds avecla population. C’est tout cela quenous avons voulu honorer ce

DELEGATIONEST

AUDIENCE CHEZ LEDIRECTEUR DUCOURRIER A LADELEGATION

Une représentation de l’ACEcomposée de Georges BURLION,Yves BROSSEAU, HenriCHANUT, Thierry HIRSCH etBernard PACAULT a été reçue le4 juillet 2003 par ClaudeRIBIERE, Directeur du Courrierde la délégation Est et futurDirecteur Opérationnel TerritorialCourrier (DOTC) d’Alsace.Divers sujets ont été abordés etnotamment les nouvelles struc-tures, le domaine RH, la gestion,l’organisation et la PNA.

Les nouvelles structures :Le 1er septembre la DOTC seraopérante. Les groupements courri-er seront maintenus et devraientrester géographiquement iden-tiques. Avec le Directeur de

soir”(M. Le Bellec). “Je n’avaisjamais vu un couple, tout justearrivé, se mettre quelques joursaprès au service de la communecomme vous l’avez fait. Vous avezfédéré autour de vous la sympa-thie de tout le monde”(M. Mouton), c’est avec beaucoupd’émotion que Jim et Moniquerecevaient en plus de ces hom-mages bien légitimes, de trèsnombreux cadeaux, témoignagesdes liens d’amitié qu’ils ont sutisser tant auprès des collèguesque de la population dePierrelatte.

Jim a cessé son activité de Chefd’établissement à Pierrelatte, ilmène depuis 3 ans un très long ettrès dur combat contre la maladie.Nous lui souhaitons beaucoup decourage, nous savons qu’il en a àrevendre.

NDLR : Depuis la rédaction de cetarticle de Gérard LEMAIRE, nousavons appris la disparition de Jimaprès une longue maladie. AMonique son épouse et à safamille, l’amicale adresse ses trèssincères condoléances.

Jim GAY et son épouse ont fêté leurs départs en retraite, entourés des amis, collègues etnotables locaux.

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Groupement Courrier (DGC)resteraient un assistance, l’APC etun soutien opérationnel. En ce quiconcerne l’articulation entre legroupement et la DOTC, il y aura3 niveaux de gestion mais main-tien des 5 niveaux hiérarchiques,le DGC, élément avancé de laDOTC, étant le supérieur hiérar-chique des établissements cour-rier.Pour ce qui est du rôle du DCCdans la négociation des CAP, ilfaut considérer que c’est un médi-ateur. C’est la DOTC qui préparele CAP, mais c’est le DGC quiengagera les discussions avecl’établissement pour tenir comptedes spécificités locales.Les établissements ne participe-ront pas au Conseil de Direction,le DGC en assurera la démultipli-cation. Son rôle sera d’être un ani-mateur et de promouvoir ledéveloppement de ses collabora-teurs.

Domaine RH :Dans le cadre des nouvelles struc-tures et de la décentralisationannoncée, l’amicale a émis le

- manque de dialogue évidentdans l’attribution de cette partvariable. Pour Claude RIBIERE,chacun doit aller voir son patron.

- l’appréciation où la validationn’est pas effectuée par le N+ 2 del’établissement mais par le DGCquel que soit le niveau du DCC.Claude RIBIERE trouve égale-ment cette mesure absurde.

- discipline, récompenses : souhaitde l’ACE de pouvoir prendre auniveau de l’établissement cer-taines sanctions, ceci commeleviers d’action au même titreque les récompenses d’ailleurs.

Organisation :L’Amicale a souhaité savoirpourquoi la validation des régimesde travail ne pouvait se faire auniveau des établissements.Pour Claude RIBIERE, pas d’or-ganisation dans les bureaux. Leprocessus qu’il mettra en place :Diagnostic ? vérification ? valida-tion par le DCC, le DGC et leDirecteur de métier. Par ailleurs, ilne se déclare pas chaud pourdépasser les 39 h en DHT.Georges BURLION a déclaréqu’il serait nécessaire, au niveaudu RPDC, de moderniser, ratio-naliser l’outil.Thierry HIRSCH a souhaité savoirsi les experts OM seraient rat-tachés à l’établissement.Réponse : non à la direction.Qui est responsable de l’organisa-tion de l’établissement. Réponse :le chef d’établissement.

La PNA :Au niveau commercial, pour lamajorité des contrats PNA ce serade la télévente. Néanmoins, il fau-dra toujours que le DCC rencontredes clients.En ce qui concerne la réforme dela PNA, il y aura un triple impact :

l’activité de l’agent disparaîtle bureau perd l’activité PNA,

souhait de pouvoir choisir ses col-laborateurs. Les personnels desdirections pourront être réonrien-tés vers l’opérationnel grâce à unsystème de tutorat pour une péri-ode de 6 à 18 mois, ce qui devraitpermettre de répondre à la situa-tion déficitaire en encadrementmaîtrise. En effet selon ClaudeRIBIERE, il faut un minimumd’encadrement ainsi pour 30 à 35facteurs, il faut deux chefsd’équipe. Pour GeorgesBURLION, il faut des normesmais pas trop, le comblement despostes d’encadrement maîtrisedevant se faire dans la discussionet le dialogue. L’amicale a encoreformulé dans le domaine RH,plusieurs remarques : le tableau demutation est pour les établisse-ments une procédure lourde quinuit à l’adaptation des forces detravail part variable :- il serait difficile d’accepter, pour

l’amicale, le projet visant àponctionner la part variable desopérationnels au profit des fonc-tionnels, d’autant que ce seraitune difficulté supplémentairepour la promotion.

Liace Magazine N° 87 - Septembre 2003 23

Didier BOUSSON remet à l’équipe féminine de Tours CTC, le trophée de L’ACE

LA VIE DES DÉLÉGATIONS (SUITE)

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diminution partielle augmentation du trafic

Un principe : intégration sur lestournées voiture sur la baseCATEDIVolet RHPerte globale réorientation accompagnementPerte partielle indemnisationContrôles à domicile : une solu-tion avec des contrôles aléatoiresse mettra en place dans l’avenir.

DÉLÉGATIONCENTRE MASSIFCENTRAL

POSTALITO AVEC L’ACED’INDRE ET LOIREBallons, boules, musique, soleil et

remportée grâce (et oui) à sonéquipe féminine …de foot.Enfin, 21 juin oblige, la journées’est terminée en musique avec laprestation de l’harmonie de laVallée de l’Indre, invitée à cetteoccasion.

chaleur, on se serait cru àMarseille. Pas loin du stade àentendre les shoots dans le ballon,les encouragements des specta-teurs et les coups de sifflets desarbitres. Pas loin du vieux port àvoir ces joueurs de pétanquepointer et tirer.C’est sous un soleil de plomb ques’est déroulé ce 21 juin lePOSTALITO 2003 en Indre etLoire.Co-organisatrice et animatrice del’évènement, l’ACE 37 a, pour lapremière année, mis en jeu untrophée récompensant l’entité, quis’est le mieux illustrée et lors dutournoi de foot, et lors du tournoide pétanque.Didier BOUSSION, vice-prési-dent de l’ACE 37, a eu l’honneurde remettre aux représentants duCTC de TOURS la récompense

24 Liace Magazine N° 87 - Septembre 2003

LA VIE DES DÉLÉGATIONS (SUITE)

VOUS CESSEZVOTRE ACTIVITE :

Pour ne pas interrompre votre vie amicaliste, signalezvotre changementd’adresse à l’aidedu bulletin inséré

dans la présente Liace.

GASTON GUEDNEE :sa dernière participationamicaliste.Le 25 juin 2003, à l’issue du bureau national de l’A.C.E., Gaston était venu nous rejoin-dre à PARIS, rue du Chemin Vert, car le Président Marc DAIGNEAU avait program-mé, pour l’après-midi, un déplacement à Ville d’Avray afin de rendre visite à RaphaëlDURA qui avait eu, les semaines précédentes, quelques ennuis de santé.

Durant tout le trajet, Marc et moi avons pu apprécier, une fois de plus, le dévouement,la vitalité, la fantaisie de Gaston qui, intarissable, évoquait pêle-mêle la maladie de sonépouse, ses souvenirs professionnels ou ses “exploits “ tunisiens - ces derniers ponc-tués de grands éclats de rire-

Nous retrouvions l’artiste, le chanteur de charme roucoulant “ le Bois de Meudon” ouaffirmant haut et fort qu’il était “fié-ère” d’être Bourguignon !

Mais aussi l’amicaliste désintéressé, l’ami sincère qui, lors du retour sur Paris, nous expri-mait sa satisfaction d’avoir pu constater la bonne forme de Raphaël et de Madame DURA.

Gare de Lyon, il avait tenu à m’accompagner jusqu’à mon T.G.V. avant de repartir de cette démarche un peu sautillante, lebuste penché en avant comme pour aller plus vite. Et 2 heures plus tard, il téléphonait pour savoir si mon voyage s’était effec-tué dans de bonnes conditions. Ainsi était Gaston.

Adieu l’artiste, adieu l’ami …

Tes collègues ne t’ont pas oublié durant ton douloureux séjour à l’hôpital et aujourd’hui, alors que l’ACE s’installe aufoyer de Cachan - pour lequel tu as tant œuvré - nous sommes nombreux à nous sentir, nous aussi, un peu orphelins.

Bernard MOREAU

Gaston c’était aussi l’artiste, le chan-teur de charme…

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LES RETRAITÉS

LES RETRAITES A LA POSTE ,OU QUAND ACTIFS, RETRAITES ET

ENTREPRISE SE TROUVENTCONCERNES

LE CONSTAT

“En vertu de la loi de 1990, La Posteassure la prise en charge intégrale desdépenses de pensions de ses agents,mais avec une évolution temporaire-ment neutralisée.”En effet,“Compte tenu de la démographie deses effectifs et du nombre de pension-nés, les prévisions réalisées dans lecadre du contrat de plan 1998 / 2001,ont mis en évidence un accroissementimportant des charges de retraite sup-portées par La Poste. Aussi, le contrata-t-il prévu de neutraliser cette dérivedu coût des pensions et de stabiliserleur montant en francs constants auniveau de 1997. L’Etat assure cettedérive annuelle, soit environ 100millions d’euros par an.”

Il faut savoir que,“Depuis 1997, la charge supportéepar l’Etat a grossi pour atteindre 110millions d’euros en 2001”.

“Une menace persistante pour lemoyen terme “

“Votre rapporteur ne craint pas dedire qu’un statut quo sur le dossierdes retraites serait tout simplementmortel pour La Poste. Cette bombeà retardement doit être désamorcéepar un accord entre La Poste etl’Etat sur ce sujet. Cet accord pour-rait être intégré dans le contrat encours de négociation.”

QUELLESSOLUTIONS ?

Quatre options se trouvent, en théorie,ouvertes :

“1. l’option du désistement del’Etat : si l’Etat interrompt soneffort de soutien, conformément autexte de loi de 1990, et cesse de neu-traliser la dérive du poids des pen-sions pour La Poste, celle-ci se trou-vera dans une situation explosive,difficilement envisageable, puis-qu’elle aurait à servir in fine prèsde 3 milliards d’euros de pensionsmais percevrait, pour les financer,des cotisations salariales tendant

“A compter de 2010, le régime desretraites comptera plus de retraitésque de cotisants et les prévisions sonttrès préoccupantes à l’horizon 2015”.

“En 2001, La Poste a supporté au titredes charges de retraites un taux decotisation employeur implicite équi-valent à 44.2 % de la masse des trai-tements versés à ses agents fonction-naires. Votre rapporteur en conclutque, pour rétablir une égalité entreLa Poste et ses concurrents, le mon-tant de charges de retraite que sup-porte La Poste devrait être réduitde 370 millions d’euros. Il resteque l’accroissement du taux decotisations supporté par La Posteprendra d’ici 10 ans des propor-tions insoutenables”. “Si le trend actuel se poursuit et quel’Etat ne proroge pas la prise en char-ge qu’il a assumée dans le contratéchu, La Poste supportera des char-ges de retraites en 2010 représentantprès des trois quarts de la masse destraitements versés aux fonctionnairesactifs, en raison de la réduction méca-nique de cette masse salariale de 2,5points par an“!

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Les lecteurs de Liace trouveront ci-dessous quelques paragraphes extraits d’un important rapport, parailleurs entièrement accessible via notre site Internet, (www.ace-poste.com) rédigé par la commissiondes Affaires économiques du Plan du sénat sur l’avenir de La Poste. Les parties du texte reprises parla section des retraités concernent plus spécialement la situation des retraites à La Poste. Le rapporteurGérard LARCHER, sénateur, nous livre quelques réflexions sur le constat fait aujourd’hui et quelquespistes pour l’avenir afin de régler au mieux ce dossier difficile.

Page 24: BUREAU NATIONAL DU 11 SEPTEMBRE 2003 - ACE …Le discours s’est voulu cohérent et rassurant. Mais ce sera difficile pen-dant 2 ans. On compte sur les CE pour inventer et innover

vers zéro ( du fait du nombredécroissant de fonctionnaires “ ;

“2. l’option de la continuité : sil’Etat persiste dans son engage-ment de neutralisation de l’évolu-tion de la charge de pensions sup-portée par La Poste et donc dedérogation par rapport à la loi de1990, ( solution qui pourrait soule-ver des questions de comptabilitéavec le droit communautaire),celle-ci conserve malgré tout unhandicap concurrentiel majeur, àsavoir les 8 points de cotisationsemployeur supplémentaires parrapport à ses concurrents ; enoutre, pour l’Etat, la hausse spon-tanée des dépenses de pension (+5% par an) due à l’accélération desdéparts en retraite accroîtra méca-niquement le montant de la prise encharge annuelle “ ;

“ 3. L’option France Télécom :l’Etat pourrait assurer à La Poste,comme il l’a fait pour FranceTélécom, l’équité concurrentielleen prenant à sa charge le surcoûtque représentent les pensions desagents fonctionnaires de La Poste.Mais cette option supposerait, pourdes raisons autant politiques quefinancières, le versement d’unesoulte par La Poste, ce que l’état deses fonds propres ne permet pasd’imaginer aisément aujourd’hui.Si l’option France Télécom appa-raît difficilement concevableimmédiatement, peut-être l’Etatpourrait-il prendre l’engagementde recourir, à moyen terme (2007),à cette solution définitive du dossierdes retraites ? Toutefois, cette solu-tion pourrait présenter des risquesà l’égard du droit communautaire,comme l’atteste la demande de ren-seignements récemment adresséepar la Commission européenne surles modalités de règlement du dos-sier des retraites pour France

nancement des pensions des fonc-tionnaires par cotisations des sala-riés de droit privé présenterait l’a-vantage d’être adapté à la situationde transition entre public et privédans laquelle se trouve La Poste etde renouer avec le principe derépartition, dont la logique estaujourd’hui rompue au sein de LaPoste, les cotisants ne finançantplus les pensions de retraités.Toutefois, une telle évolution s’ins-crit en décalage avec la réforme desretraites actuellement engagée parle gouvernement”.

Au terme de ce large tour d’horizondes options imaginables, votre com-mission et son groupe d’étude souli-gnent en tout cas l’intérêt vital pourLa Poste de ne retarder le règle-ment du problème, que le tempsenvenimerait naturellement. Adéfaut d’une réponse définitive, lecontrat de plan devrait, à tout lemoins, en définir les principes”.

Ces extraits sont donc contenus dansun rapport du sénat datant de juin2003 et riches d’enseignement sur lasituation de La Poste, en général, vupar les “politiques”. Je ne peux quevous encourager, retraités et actifs, àprendre connaissance de ce longexposé.

Marc Daigneau

Télécom …” ;

4. l’option “répartition postale” : ils’agirait de valoriser pour La Postel’apport de cotisations salarialesqu’elle fait aujourd’hui au régimegénéral par le biais de ses contrac-tuels de droit privé (jeunes et ennombre croissant), en échanged’une reprise en charge par le régi-me général de droits correspon-dants des pensionnés fonctionnai-res. Puisqu’il est impossible juridi-quement d’intégrer le régime depensions des fonctionnairesemployés par La Poste au sein durégime général, ce schéma s’appa-renterait à un adossement financierau régime général, à défaut d’inté-gration pleine et entière. Il impli-querait sans doute la créationd’une caisse autonome sous laforme d’un établissement publicadministratif (ce qui permettrait deréintégrer les comptes de cette cais-se au sein du budget de l’Etat). Lescotisations des salariés de droitprivé se répartiraient ainsi entre lerégime général, le régime complé-mentaire, et le régime supplémen-taire d’entreprise ainsi créé”. “Un tel régime -chapeau avec refi-

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LES RETRAITÉS

Marc DAIGNEAU, président de la sectiondes retraités

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