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ÉVALUATION DES BESOINS EN INFORMATION AGRICOLE DANS LES ÉTATS DU GROUPE AFRIQUE-CARAÏBES-PACIFIQUE (ACP) AFRIQUE Étude sur : Burkina Faso Rapport final Préparé par : Souleymane Ouattara Pour le compte du Centre technique de coopération agricole et rurale (CTA) Projet N° : 4-7-41-254-7/ C 15/11/2007

Burkina Faso - Assessment of Agricultural Information Needs

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ÉVALUATION DES BESOINS EN INFORMATION AGRICOLE DANS LES ÉTATS DU GROUPE AFRIQUE-CARAÏBES-PACIFIQUE (ACP)

AFRIQUE

Étude sur : Burkina Faso

Rapport final

Préparé par :

Souleymane Ouattara

Pour le compte du

Centre technique de coopération agricole et rurale (CTA)

Projet N° : 4-7-41-254-7/ C

15/11/2007

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ÉVALUATION DES BESOINS EN INFORMATION AGRICOLE DANS LES ÉTATS DU GROUPE AFRIQUE-CARAÏBES-PACIFIQUE (ACP)

AFRIQUE

Étude sur : Burkina Faso

Rapport préparé par

Souleymane Ouattara

Pour le compte du

Centre technique de coopération agricole et rurale (CTA)

Projet N° : 4-7-41-254-7/ C

15/11/2007

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Notice légal Ce rapport à été commandité par le CTA afin d’affiner sa connaissance des besoins en information des pays ACP. Le CTA ne peut en aucun cas se porter garant de la fiabilité des données, inclues dans le rapport, ni prendre la responsabilité des usages qui pourraient en être fait. Les opinions exprimées ici sont celles de leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue du CTA. Le CTA se réserve le droit de sélectionner des projets et des recommandations portant sur son mandat. (ACP-UE) Centre Technique de Coopération Agricole et Rurale (CTA) Agro Business Park 2 6708 PW Wageningen Pays-Bas Site web : www.cta.int E-mail : [email protected]

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Remerciements

Une étude d’une telle ampleur sur les besoins en information agricole prenant en compte les supports conventionnels et modernes, les équipements, les ressources humaines et les pratiques en vue de donner une nouvelle dimension au partenariat entre le CTA et les ACP en matière de GIC et de TIC constituait en soi un défi. Pour le mener à bien, il fallait disposer des outils et de l’accompagnement approprié. Cet appui, Mme Christine Webster et M. Ibrahim Khadar de l’unité Planification et services communs (P&CS), du CTA, et M. Yawo Assigbley, coordonnateur de l’étude, nous l’ont fourni tout le long de l’étude.

Sur le terrain, à Fada, Bobo-Dioulasso, Banfora, Poura, Ouahigouya, Ouagadougou nos multiples interlocuteurs se sont montrés disponibles malgré la longueur du questionnaire et la nature des informations habituellement jugées confidentielles, comme le montant de leur budget. Ils l’ont fait avec le sentiment qu’il s’agit d’une étude vraiment pertinente. Beaucoup en attendent évidemment un éventuel appui, mais leur grande disponibilité est à la mesure de l’estime qu’ils portent au CTA, qu’ils considèrent comme l’organisation de référence en matière d’appui dans le domaine de la communication pour le développement.

Lors de l’atelier de validation des résultats, étape importante du processus, l’enthousiasme des participants, leur réel engagement dans la réflexion ont permis d’explorer ensemble les modalités d’un partenariat local.

A tous nos remerciements les plus sincères. Comme on dit chez nous « barka, anitié, fofo » !

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Sigles, abréviations et acronymes ACDI : Agence canadienne de développement international ACP : Afrique-Caraïbes-Pacifique ACP-CE : Afrique Caraïbes-Pacifique-Communauté Européenne

ADP : Assemblée des Députés du Peuple

ADPIC : Accord sur les Droits de Propriété Intellectuelle liés au Commerce

ADRAO : Association pour le Développement de la Riziculture en Afrique de l'Ouest

ADSL : Asymmetric Digital Subscriber Line

AEPJLN : Association des Editeurs et Publicateurs de journaux en Langues Nationales

AFD : Agence Française de Développement

AFDI : Agriculteurs Français et Développement International

AGR : Activités Génératrices de Revenus

ANPHV : Association Nationale des Producteurs de Haricot Vert APAG : Association pour la Promotion de l’Alphabétisation et de la post-

Alphabétisation dans le Ganzourgou APE : Accords de Partenariat Economique APLNS : Association pour la Promotion de la Langue Nuni dans la Sissili ARFA : Association pour la recherche et la formation en agro-écologie AS-F : Association Féminine AS-J : Association de Jeunes AS-P : Association Paysanne ATB : Atelier Théâtre Burkinabé

AUT : Autres

BACB : Banque Agricole et Commerciale du Burkina

BCEAO : Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest

BNQ : Banque/Organisme de crédit

BRS : Banque Régionale et de Solidarité CCI : Chambre de Commerce et d’Industrie CCPR : Code de Conduite pour une Pêche Responsable

CEDEAO : Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest

CENATRIN : Centre National de Traitement de l’Information CIERRO : Centre Inter africain d’Etudes en Radio Rurale de OuagadougouCIRDES : Centre International de recherche-développement sur l’Elevage

en zone Subhumide CISA : Centrale d’Information sur la Sécurité Alimentaire

CODDE : Collectif des Organisations de la société civile pour le Développement Durable

COM : Commerce, vente (y compris la recherche de débouchés) CNF : Groupe Confessionnel

CNRST : Centre National de Recherche Scientifique et Technologique

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CNSF : Centre National des Semences Forestières

CPF : Confédération Paysanne du Faso

CRA/N : Chambre Régionale Agricole/Nord CRDI : Centre de recherche pour le développement International CREDO : Christian Relief and Development Organisation CRS : Catholic Relief Service CSC : Conseil Supérieur de la Communication CSLP : Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté

CTA : Centre Technique de Coopération Agricole et Rurale DDT : Dichlorodiphényltrichloroéthane DELGI : Délégation Générale à l’Informatique DEP : Direction des Etudes et Planification DGEP : Direction Générale des Etudes et Planification DGPSA : Direction Générale des Prévisions et des Statistiques Agricoles DGPV : Direction Générale des Productions Végétales DGRE : Direction Générale des Ressources en eau DORA : Programme de distribution d’ouvrages de référence sur

l’agriculture DOS : Document d’Orientation Stratégique DSA : Direction des Statistiques Agricoles DSAP : Direction du Système d’Alerte Précoce DSI : Diffusion Sélective de l’Information DVRD : Direction de la Vulgarisation et de la Recherche –

Développement DRARHR/HB : Direction Régionale de l’Agriculture et des Ressources

Halieutiques/Hauts Bassins EDU : Education/enseignement 2IE : Institut International d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement ENF : Education Non Formelle ENIAM : Enquête Nationale sur l’Insécurité Alimentaire et la Malnutrition FAO : Food and Agriculture Organisation

FENOP : Fédération Nationale des Organisations Paysannes

FEB : Fédération des Eleveurs du Burkina FEPAB : Fédération des Producteurs Agricoles du Burkina FIDA : Fonds International de Développement Agricole FIN : Services financiers FNGN : Fédération Nationale des Groupements Naam FONAENF: Fonds pour l’Alphabétisation et l’Education Non Formelle FRM : Formation (niveau secondaire, supérieur et professionnel) GAR : Gestion Axée sur les Résultats GIC : Gestion de l’Information et de la Communication GOV : Département/Service ministériel GPS : Global Positioning System GPC: Groupement de Producteurs de Coton GSM : Global System for Mobile communications GTZ : Coopération technique allemande GRAF : Groupe de Recherche et d’Action sur le Foncier HKI : Hélène Keller International Jade Productions/CAN : Réseau des Journalistes en Afrique pour le Développement/

Centre Audionumérique ICRISAT : Institut International de Recherche sur les Cultures pour les

Tropiques Semi-arides

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IEC : Information, Education, Communication IFB : INADES/Formation Burkina IFDC :

Centre International pour la Fertilité des Sols et le Développement Agricole

IGB : Institut Géographique du Burkina ILC : Initiative Locale de Communication INA : Institut National de l'Alphabétisation INADES-Formation/Burkina :

Institut Africain de Développement Economiques et Social – centre de formation du Burkina

INERA : Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles INF : Services d’information INSD : Institut National de Statistique et de développement IPD-AOS: Institut Panafricain de Développement/Afrique de l’Ouest Sahel IRD : Institut de Recherche et de Développement JLN : Journaux en Langues Nationales MCS : Matrice de comptabilité sociale MEBA : Ministère de l’Enseignement de Base et de l’Alphabétisation MESSRS :

Ministère de l’Enseignement Secondaire Supérieur et de la Recherche Scientifique

MAHRH : Ministère de l’Agriculture de l’Hydraulique et des Ressources Halieutiques

MEDEV : Ministère de l’Economie et du Développement NTIC : Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication

ODE : Office de Développement des Eglises évangéliques OFF : Organisme officiel/Collectivité

OGM : Organismes Génétiquement Modifiés OMC : Organisation Mondiale du Commerce ONATEL : Office National des Télécommunications ONEA : Office National de l’Eau et de l’Assainissement

ONG : Organisation Non Gouvernementale

OP : Organisations Paysannes

OS : Objectif spécifique

OSEO : Oeuvre Suisse d'Entraide Ouvrière

PAGIRE : Plan d'Action pour la Gestion Intégrée des Ressources en Eau

PAO : Publication Assistée par Ordinateur

PDDEB : Plan Décennal de Développement de l’Education de Base

P&CS : Planification et Services Communs

PEV : Programme Elargi de Vaccination

PIB : Produit Intérieur Brut

PICOFA : Programme d’Investissement Communautaire en Fertilité Agricole

PISA : Programme d’Investissement du Secteur Agricole PMA : Pays Moyennement Avancés PNCD : Politique Nationale de Communication pour le Développement PNUD : Programme des Nations Unies pour le Développement PP : Politique et Planification PRV : Entreprise/Société privée PUB : Entreprise publique

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4R : Réseau des Radios et Revues Rurales RAF : Réorganisation Agraire et Foncière

RAO : Formation à la Radio Assistée par Ordinateur RCPB : Réseau des Caisses Populaires du Burkina

R&D : Recherche et Développement

RECOPA : Réseau de communication sur le pastoralisme

RED : Radio Evangile Développement REDDLOC : Réseau de Documentation sur le Développement Local ReR/BF : Réseau des Radios Rurales Locales du Burkina REG : Réglementation (mise en conformité, norme) RIDEB : Réseau d’Information et de Documentation Environnementale

du Burkina RGA : Recensement Général de l’Agriculture

RGL : Organisme/Réseau régional

RGPH: Recensement général de la population et de l’habitation

ROPPA : Réseau des Organisations Paysannes et des Producteurs Agricoles de l’Afrique de l’Ouest

RUR : Développement Rural

SDR : Stratégie de développement Rural

SEP : Service d’Etude et Programme

SIM : Système International des Marchés SKBO : Sikasso-Korhogo-Bobo SQR: Service Questions Réponses SMS : Short Message Service SOCOMA : Société Cotonnière du Gourma SOFITEX : Société Burkinabé des Fibres Textiles SONATUR : Société Nationale d’Aménagement des Terrains Urbains SONAGESS : Société Nationale des Gestions du Stock de Sécurité

Alimentaire SPBA : Services des Bonnes pratiques Agricoles SPONG : Secrétariat permanent des ONG SP-F : Fournisseur (produits chimiques, semences, etc) SP-P : Producteur (commerce agricole, société de pêche) TIC : Technologies et l’Information et de la Communication TEC : Tarif Extérieur Commun TNB : Télévision Nationale du Burkina TSBF : Programme de Biologie et de Fertilité des Sols Tropicaux UEMOA : Union Economique et Monétaire Ouest Africaine UNICEF : Fonds des Nations Unies pour l’Enfance UNJA/BF : Union Nationale des Jeunes Agriculteurs du Burkina Faso UNPCB/HB : Union Nationale des Producteurs du Coton du Burkina/Hauts

Bassins VIH : Virus de l’Immunodéficience Humaine VREO : Valorisation des Ressources en Eau de l’Ouest VUL : Vulgarisation et animation Taux de change de l’euro en F CFA à la date du 15 décembre 2007 : 1 euro= 655,957 F CFA

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Table des matières REMERCIEMENTS ............................................................................................................................. IV SIGLES, ABREVIATIONS ET ACRONYMES ...................................................................................... V RESUME ANALYTIQUE .......................................................................................................................1 1. INTRODUCTION ...............................................................................................................................6 2. PROFIL DU PAYS.............................................................................................................................7

2.1 Brève description du secteur de l’agriculture et des récents développements 8 2.1.1 Agriculture ............................................................................................................................8 2.1.2 Pêche...................................................................................................................................8 2.1.3 Ressources forestières.........................................................................................................8 2.1.4 Elevage .................................................................................................................................9

2.2 Brève description de la situation des infrastructures des TIC et des récents développements dans le secteur 10

3. SITUATION DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION POUR L’AGRICULTURE ET LE DEVELOPPEMENT RURAL ...................................................................................................12

3.1 Cadre institutionnel, politique et réglementaire de l’information et de la communication 12 3.2 Aspects opérationnels 15

3.2.1 Description des services d’information agricole...................................................................15 3.2.2 Les sources d’information ...................................................................................................17 3.2.3 Les produits et services d’information fournis......................................................................17 3.2.4 Capacité de gestion de l’information et de la communication ..............................................17

3.3 Interventions d’aide au développement de l’information et de la communication pour l’agriculture et le développement rural 20

4. ANALYSE DES BESOINS INSTITUTIONNELS (POINTS FORTS ET GOULOTS D’ETRANGLEMENTS/POINTS FAIBLES) ...................................................................................22

4.1 Besoins en information 22 4.2 Besoins en termes de renforcement des capacités (politiques et stratégie de l’IC, sensibilisation,

réseautage, compétences, formation, média, TIC, équipement) 48 4.3. Feedback sur l’utilisation des produits et services du CTA 67

5. CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS...................................................................................70 5.1. Conclusions 70

5.1.1 Besoins en information........................................................................................................70 5.1.2 Besoins en termes de renforcement des capacités .............................................................70 5.1.3 Points de vue sur les produits et services du CTA : points forts et points faibles,

leçons/principaux messages ................................................................................................71 5.1. 4 Partenaires et bénéficiaires potentiels................................................................................71

5.2 Recommandations 71 5.2.1 Besoins en information........................................................................................................71 5.2.2 Besoins en termes de renforcement des capacités .............................................................72 5.2.3 Produits et services du CTA ................................................................................................72 5.2.4 Partenaires et bénéficiaires potentiels.................................................................................73

6. PROPOSITION DE STRATEGIE D’INTERVENTION ET D’UN PLAN D’ACTIONS POUR LE CTA ...... 74 6.1 Stratégie d’intervention 74 6.2 Plan d’actions pour le CTA 75

ANNEXES ...........................................................................................................................................79 ANNEXE I : TERMES DE REFERENCE .............................................................................................80 ANNEXE II : PROFIL DU PAYS – BURKINA FASO...........................................................................87

II.1 Profil général du secteur de l’agriculture 87 II.1.1 Taille de la population agricole (hommes/femmes/jeunes) ..................................................87 II.1.2 Terres agricoles, forêts, zones de pêche.............................................................................88 II.1.3 Systèmes de production agricole ........................................................................................92 II.1.4 Poids de l’agriculture dans l’économie (en pourcentage du PIB)........................................95

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II.1.5 Denrées principales et produits agricoles secondaires.......................................................96 II.1.6 Principaux marchés à l’exportation.....................................................................................99 II.1.7 Accords commerciaux touchant à l’agriculture ..................................................................102 II.1.8 Politiques sectorielles en matière d’agriculture, de pêche et de ressources forestières ....106

II.2 Profil socio-économique 112 II.2.1 Démographie.....................................................................................................................112 II.2.2 Niveau d’alphabétisation et langues ..................................................................................115 II.2.3 Accès aux services de base ..............................................................................................118 II.2.4 Exode rural vers les zones urbaines .................................................................................125

II.3 Médias et télécommunications 126 II.3.1 Journaux et périodiques, magazines, stations de radio, chaînes de télévision..................126 II.3.2 Services de télécommunication (téléphonie fixe, mobile, etc.) ..........................................142 II.3.3 Ordinateurs et accès à Internet .........................................................................................148

ANNEXE III : PROFIL DES INSTITUTIONS......................................................................................150 III.1 Liste de toutes les institutions 150 III.2 Liste sélective des principales institutions 203

ANNEXES IV : LISTE DES PERSONNES INTERROGEES..............................................................263 ANNEXES V : REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES......................................................................266

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Résumé analytique Introduction Depuis 2003, le Centre technique de coopération agricole et rurale entreprend des études d’évaluation des besoins d’information agricole dans l’ensemble des régions ACP (Afrique-Caraïbes-Pacifique), conformément à son mandat. Ces études permettent non seulement de mesurer l’impact des produits, services et programmes du CTA mais aussi de connaître les besoins des partenaires du Centre et d’apprécier leur capacité à produire et diffuser localement des contenus et supports adaptés à leurs publics spécifiques. Cette approche pragmatique, axée sur l’écoute et le dialogue, permet au CTA de bien cibler ses interventions. Le Centre peut ainsi procéder à des choix stratégiques dans la mise en oeuvre de ses propres programmes et répondre de façon efficace à la demande des utilisateurs. C’est dans ce contexte que se situe la présente étude. Elle porte sur le Burkina Faso, un pays sahélien, d’Afrique de l’ouest. Objectif général L’étude vise à améliorer les stratégies de collaboration avec les organisations ACP actives dans l’agriculture et la pertinence de l’appui du CTA aux pays africains ACP. Méthodologie La démarche utilisée a alterné recherche bibliographique pour dresser le profil du pays, entretiens avec les institutions dans cinq des treize régions administratives du Burkina pour mieux cerner les besoins en GIC et un atelier de validation, destiné principalement au classement argumenté des services et produits du CTA.

Ces diverses activités ont été précédées les 16 et 17 août 2007, d’un atelier de cadrage à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Cette réunion de briefing rassemblait les chargés d’études des différents pays. Elle a permis aux consultants de faire connaissance, de rencontrer l’équipe du CTA et le coordonnateur de l’étude. Les termes de référence de l’étude ont été passés en revue ainsi que la typologie et les critères de sélection des institutions retenues ainsi que leur nombre, compris entre 10 et 15. Cette rencontre a permis d’identifier les institutions et d’enrichir les questionnaires à administrer. Concernant le style et la forme, il a été recommandé de simplifier l’écriture, de rendre le texte « vivant et agréable à lire » et de veiller à la bonne présentation du rapport. Sur place au Burkina, la recherche bibliographique s’est faite auprès d’une trentaine d’institutions et des centres de documentation disposant de données sur le pays, le secteur agricole et socio-économique et les médias et la télécommunication. L’exploitation des documents, la réalisation d’interviews avec des personnes ressources, les recherches en ligne ont permis de consulter les principales sources d’information agricoles pertinentes sur le Burkina. Afin de bien préparer les entretiens aussi bien au niveau central que dans les régions, le questionnaire a été envoyé par e-mail aux différentes institutions sélectionnées afin qu’elles en prennent connaissance avant les interviews. Des appels téléphoniques ont permis d’informer les institutions de l’envoi du mail et d’avoir confirmation de sa réception. Au total, trente (30) institutions ont été retenues pour les entretiens. Les résultats de la recherche terrain ont été dépouillés, expliqués et analysés selon les consignes définies au préalable lors du briefing d’Abidjan.

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Un atelier de validation, regroupant des instituions stratégiques telles la Fédération Nationale des Organisations Paysannes (FENOP), la radio munyu, la Confédération Paysanne du Faso (CPF), le Programme d’Investissement Communautaire pour la Fertilité Agricole (PICOFA), un programme du FIDA, le Centre International de Recherche-Développement sur l’élevage en zone Subhumide (CIRDES), etc. a été organisé afin de recueillir des informations qualitatives capables d’enrichir les résultats des entretiens. La rédaction finale du rapport fait suite à cet atelier, avec l’appui de M.Yawo Assigley, coordonnateur de l’étude. L’étude sur les besoins d’information agricole reste innovante à plus d’un titre, mais les conditions de sa mise en œuvre se sont avérées parfois difficiles. Les connexions internet sont très irrégulières dans les provinces, ce qui ne facilite pas les correspondances. La non disponibilité de certaines personnes ressources pour l’entretien dans des institutions stratégiques telles que la Direction Générale à l’Informatique (DELGI), le Centre National de Documentation Agricole (CNDA) et la Direction Générale des Prévisions et Statistiques Agricoles (DGPSA) sont également à relever. La longueur du questionnaire explique aussi la réticence de certains interlocuteurs, comme ce fut le cas à Bobo-Dioulasso, avec un éditeur. Résultats escomptés Les résultats attendus de l’étude étaient les suivants :

• une description et une analyse de l’état des infrastructures, des services d’information et des capacités de Gestion de l’Information et de la Communication (GIC) des institutions impliquées dans l’agriculture et le développement rural ;

• une identification des besoins en termes d’information et de renforcement des capacités de GIC pour les principales institutions et les potentiels partenaires clefs du CTA présents dans le secteur du développement agricole et rural ;

• une compilation de données de référence sur l’état de la GIC et des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) dans l’agriculture et le développement rural pour un meilleur suivi de la situation.

Conclusions et recommandations

Si l’étude sur les besoins d’information agricole s’avère cruciale pour le CTA pour mettre

en cohérence son mandat avec les orientations de son plan stratégique 2007-2010, elle représente une réelle opportunité pour les partenaires actuels et potentiels du CTA au Burkina. Elle peut en effet améliorer l’efficacité et l’efficience du Centre et accroître son rayon d’action. C’est pourquoi, il est impératif de mettre en place un dispositif de suivi avec l’appui du CTA pour que la dynamique créée par l’étude se maintienne.

Conclusions Besoins en information

Les institutions publiques, les ONG, les médias et réseaux de médias du Burkina expriment des besoins d’informations économiques, surtout sur le financement et le micro- crédit et la commercialisation des produits agricoles sur le marché européen, des données relatives au développement rural, aux problèmes liés à l’agriculture, aux ressources non agricoles et aux questions sociales. La demande concerne également la mise à disposition d’informations techniques, tel le système de tri, les nouvelles variétés, la lutte intégrée contre les nuisibles et l’acquisition d’équipements. Des attentes plus spécifiques portent sur les facteurs de production, notamment les engrais, en raison de la difficulté de s’approvisionner en produits de qualité pour cause de trafics de

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toutes sortes. Les enjeux nationaux et internationaux : désengagement de l’Etat du secteur productif, professionnalisation agricole, décentralisation, régionalisation, mondialisation, etc. font également l’objet de requêtes. Il en est de même pour les changements climatiques, la maîtrise de l’eau, la gestion des ressources naturelles, la sécurisation foncière, le changement de mentalité, la responsabilisation des acteurs pour le développement, la régionalisation, la mondialisation, le genre, les jeunes.

Besoins en termes de renforcement des capacités

Au Burkina, les besoins en renforcement des capacités sont immenses. Ils concernent surtout la formation, l’équipement, l’amélioration et l’élaboration de stratégies de communication. Mais leur prise en charge ne manque pas de soulever de nombreuses questions. En effet, sauf pour de rares disciplines, il existe localement des structures capables d’assurer des formations en GIC et en TIC y compris au niveau supérieur. C’est le cas des instituts d’informatiques relevant de l’Université de Ouagadougou et des nombreux instituts privés.

Les stages et autres sessions de formation, dont ceux organisés par le CTA pour la confection des pages web, des outils de communication de proximité, etc. ont permis à nombre de structures de disposer des compétences dans ce domaine. Mais l’impact de ces formations est discutable. Faute d’expérimentation, de moyens matériels et financiers, de suivi, ces acquis restent souvent théoriques et sans effet réel sur la production et la productivité agricoles. Le problème n’est pas tant de former, mais de s’assurer que la formation dispensée va produire du changement au sein de la structure. Tels qu’identifiés par les institutions enquêtées les besoins de formation concernent le renforcement des capacités des personnels chargés des GIC et TIC des organisations paysannes, des médias, des ONG et des institutions publiques. Les OP devraient être outillées pour élaborer des plans et stratégies de GIC en vue de rompre avec l’amateurisme. Les réseaux de médias, quant à eux, veulent renforcer leurs capacités en matière de collecte, de traitement de données, de journalisme et de montage numérique. Plus important, quel que soit le public concerné, principalement les médias, une réelle approche participative en matière de production de contenus constitue un impératif. Points de vue sur les produits et services du CTA : points forts et points faibles, leçons/principaux messages

Les entretiens réalisés et l’atelier de validation ont révélé le degré d’appréciation des produits et services du CTA par les utilisateurs. Les programmes de formation, les programmes d’appui aux séminaires se classent en tête, suivis de Spore. Les activités relatives aux TIC viennent en dernière position. Mais les plus accessibles sur le plan logistique et technique (existence d’équipements appropriés) viennent en tête. Ce classement fait par le groupe lors de l’atelier national suggère que tous les produits et services du CTA restent pertinents. Mais les plus accessibles sur le plan linguistique et technique (existence d’équipements) viennent en tête.

Partenaires et bénéficiaires potentiels Au regard des axes prioritaires dégagés par le plan d’actions 2007-2010 du CTA, à savoir : améliorer l’efficience et la durabilité du Centre, étendre son rayon d’action, faciliter l’accès à l’information, actualiser les thèmes d’information prioritaires et accroître les capacités des ACP en GIC et TIC, cinq organisations partenaires du CTA ont été sélectionnées. Deux anciens, deux nouveaux et une structure d’accompagnement. Ce sont :

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- la FENOP ; - Inades Formation ; - la FNGN ; - le PICOFA ; - Jade Productions-Centre audionumérique.

Recommandations

Besoins en information

Le CTA, conformément à son approche basée sur la demande devrait à travers son département produits et services d’information, s’efforcer de répondre aux besoins de ses partenaires en diversifiant davantage son offre et surtout en l’actualisant régulièrement. Les 30 institutions expriment principalement des besoins d’informations techniques, économiques, sociales et agricoles. Le CTA devrait davantage fonder sa fourniture d’informations sur les enjeux transversaux à actualiser régulièrement que sur un catalogue de thèmes figés. Ces besoins en information sont très fluctuants et évoluent au gré de l’actualité et d’autres facteurs socio-politique du pays. Dresser une liste de thèmes d’information présente certes un intérêt, mais ne permet ni réactivité ni proactivité.

Les informations produites localement, les expériences diverses dans le domaine du développement rural doivent être mieux valorisées et échangées entre partenaires d’un même pays et à l’échelle internationale en utilisant les ressources des TIC. Cela pourrait relever de la responsabilité du partenariat et du département services et canaux de communication du CTA, qui permettra de faire circuler le maximum d’information et d’expériences communautaires aujourd’hui sous valorisées.

Il est important que le CTA soutiennent les initiatives de valorisation et de partage d’expériences dans le domaine du développement rural auxquels les institutions interviewées accordent de l’importance.

Le CTA pourrait également encourager la production par les groupes de travail dans les pays, d’informations destinées à ses diverses publications, principalement Spore, et les dossiers techniques radio à travers son département techniques et systèmes de GIC.

Le gouvernement burkinabé, à travers les institutions publiques de développement telles le PICOFA dans l’Est ou les directions régionales de l’agriculture et l’élevage, comme la DVRD, devrait aider les producteurs ou soutenir les OP à l’identification et à l’actualisation des thèmes d’information à soumettre au CTA en vue de permettre au Centre d’améliorer son appui aux pays ACP.

Besoins en termes de renforcement des capacités

Au regard de cette situation, l’étude recommande que le CTA renforce son appui en gestion de l’information et de la communication à travers le réseau de partenaires au Burkina. En effet, pour la plupart des institutions contactées, les besoins en termes de renforcement de capacités se résument en l’acquisition de nouveaux équipements et la formation à l’utilisation de ces équipements, au plaidoyer et à l’élaboration de stratégies de communication. Le département techniques et systèmes de GIC du CTA devrait apporter un appui aux instituions en matière de renforcement des capacités et en élaboration de stratégies de communication pour les OP et en assistance pour le recrutement d’un personnel compétent en GIC.

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Le CTA est invité à organiser des séances de renforcement des capacités à l’intention des médias (Radio Taanba) et des instituts de recherches (INERA) qui expriment un besoin de formation continue des cadres en collecte, traitement, diffusion de l’information. Il est impératif pour le service techniques et système de GIC, d’assurer une meilleure promotion de la méthodologie des thèmes prioritaires d’information, en poursuivant les formations à son utilisation et en encourageant les pays où il est déjà connu, c’est le cas du Burkina, à l’utiliser au niveau local et national pour l’identification et l’actualisation des thèmes d’information à soumettre au CTA. Produits et services du CTA Au regard de l’analyse faite par les institutions sur les produits et services du CTA, l’auteur de l’étude recommande que le Centre: - s’appuie davantage sur ses partenaires pour élargir et adapter son offre de produits et

services d’information ; - renforce sa fourniture en produits et services électroniques ; - poursuive sa politique de développement des TICs (installation de télécentres

communautaires surtout), pour diffuser à une large échelle ses produits et services ; - diversifie ses partenaires pour disposer de nouveaux relais en vue d’une meilleure

diffusion de ses produits et services; - soit une plate-forme appelée à recevoir tous les produits des partenaires. Partenaires et bénéficiaires potentiels Pour une bonne collaboration, les interventions du CTA à l’endroit de ces partenaires devront :

- favoriser les échanges entre le CTA et le réseau des partenaires. Pour ce faire, la

promotion et la formation à l’utilisation des TIC dans toutes les institutions partenaires est nécessaire. Cela est vu par les institutions comme le gage d’échanges fructueux.

- respecter les clauses contractuelles. C’est la base de la durabilité de tout partenariat,

dont chaque partie doit tirer profit. Cela suppose que les partenaires soient outillés pour diffuser les informations du CTA en vue d’accroître son rayon d’action et sa durabilité. En retour, les partenaires attendent du CTA plus d’opportunités de formation et d’équipements en GIC et en TIC.

- impliquer tous les acteurs dans la mise en œuvre du partenariat, les informer

régulièrement. Cela permet à chacun de se sentir concerné par les actions à mener pour le renforcement de la collaboration.

Outre ces conditions, l’expérience enseigne que la réussite du partenariat à l’échelle locale doit bénéficier d’un accompagnement technique.

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1 INTRODUCTION 1. Créé en 1983, le Centre technique de coopération agricole et rurale (CTA) exerce ses activités dans le cadre de l’Accord de Cotonou ACP-CE. Il a donc pour mission d’élaborer et de fournir des services qui améliorent l’accès des pays ACP à l’information pour le développement agricole et rural, et de renforcer la capacité de ces pays à produire, acquérir, échanger et exploiter l’information dans ce domaine. 1. Les programmes du CTA s’articulent autour de trois principaux axes d’intervention :

- fournir un large éventail de produits et services d’information et mieux faire connaître les sources d’information pertinentes ;

- encourager l’utilisation combinée de canaux de communication adéquats et intensifier les contacts et les échanges d’informations (entre les acteurs ACP en particulier) ;

- renforcer la capacité ACP à produire et gérer l’information agricole, à élaborer et mettre en oeuvre des stratégies de gestion de l’information et de la communication (GIC), notamment en rapport avec la science et la technologie.

3. Cette mission du CTA se concrétise aujourd’hui à travers trois groupes de programmes/départements opérationnels :

- produits et services d’information ; - services et canaux de communication ; - techniques et systèmes de gestion de l’information et de la communication (GIC).

4. Ces départements opérationnels sont appuyés par l’unité Planification et services communs (P&CS) qui leur fournit la base méthodologique nécessaire pour mener à bien leur travail et assurer le suivi de l’environnement ACP, avec pour objectif d’identifier les questions et tendances naissantes et de formuler des propositions qui seront traduites dans les programmes et activités du Centre.

5. La présente évaluation des besoins en information agricole s’inscrit donc parfaitement dans le cadre du mandat de l’unité P&CS.

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2. PROFIL DU PAYS

6. D’une superficie de 274 000 km², le Burkina Faso, ex-Haute-Volta, est un pays sahélien enclavé de l’Afrique de l’ouest.

7. Selon les résultats du recensement général de la population et de l'habitation (RGPH) du Burkina Faso effectué par l’Institut national des statistiques et de la démographie en 2006, le pays compte 13 730 258 habitants, dont 6 635 318 d’hommes et 7 094 940 de femmes, soit 94 hommes pour 100 femmes. Les femmes représentent plus de la moitié de la population, qui réside principalement en zone rurale (près de 80% soit quatre Burkinabé sur cinq). 8. La répartition géographique de la population présente des inégalités selon les régions. La région du Centre, qui abrite Ouagadougou, la capitale administrative, du pays renferme 11,1% de l’ensemble de la population. Même si le phénomène d’urbanisation reste limité comparativement à d’autres villes d’Afrique, tout semble indiquer que les centres urbains continueront d’être d’importants pôles d’attraction dans les années à venir. 9. Les Burkinabé parlent une soixantaine de langues. Il existe cependant trois langues nationales : le mooré, le jula et le fulfuldé. 10. Selon le profil des Régions du Burkina Faso dressé par la Direction Générale de l’Aménagement Territorial, du Développement local et régional en décembre 2005, la croissance du PIB entre 2000 et 2004 a été relativement positive, passant de 1,6% en 2000 à 4,6% en 2004, avec des pics de forte croissance de 6,8% en 2001 et jusqu’à 8% en 2003, le tout dans une décélération du taux d’inflation de -0,3% en 2000 à -0,4% en 2004. 11. L’accès des pauvres aux services de l’éducation constitue l’un des axes prioritaires du Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté. A la rentrée 2003-2004, le taux brut de scolarisation au primaire était de 50,2% au niveau national, dont 44,5% pour les filles et 55,6% pour les garçons. La région du Centre est la plus fortement scolarisée avec un taux brut de 90% ; la région la moins scolarisée est celle du Sahel (27,9%). 12. Le pays se caractérise par des taux de mortalité générale et spécifiques élevés, respectivement de 15,2 pour mille et de 81 pour mille en 2003. Cette mortalité est due, entre autres causes, aux maladies transmissibles que sont le paludisme, les maladies cibles du Programme Elargi de Vaccination (PEV), la malnutrition, les maladies diarrhéiques, les infections respiratoires aiguës. Le taux de séroprévalence du Virus Immunodéficience Humaine (VIH) en fin 1998 se situait entre 7 et 10% de la population générale. On observe des flambées épidémiques d’ampleur variable dues aux maladies telles la rougeole, la méningite cérébro-spinale, la fièvre jaune et le choléra. 13. D'après le bilan des ressources en eau effectué en 2001 à l'occasion de la préparation du Plan d'Action pour la Gestion Intégrée des Ressources en Eau (PAGIRE), le Burkina Faso serait globalement en situation de pénurie, avec une quantité d'eau mobilisable de 850 m3 par an et par habitant, au lieu des 1000 m3 (normes des Nations Unies). L'hydrogéologie du pays ne permet pas non plus de mobiliser facilement les ressources en eau souterraine, puisque la moitié du territoire est située en zone de socle.

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2.1 Brève description du secteur de l’agriculture et des récents développements

2.1.1 Agriculture 14. Le Burkina Faso est un pays essentiellement agricole. Le secteur rural occupe une place prépondérante dans l’économie nationale : il emploie 86% de la population totale. Selon le profil des Régions du Burkina Faso dressé par la Direction Générale de l’Aménagement Territorial, du Développement local et régional en décembre 2005, environ 40% du PIB provient des activités agricoles, considérées comme les principales sources de croissance économique du pays.

15. Selon les résultats du recensement général de la population et de l'habitation (RGPH) du Burkina Faso effectué par l’Institut national des statistiques et de la démographie en 2006, au 31 décembre 2006, le Burkina comptait 1 424 909 ménages agricoles, représentant 81,5% des ménages de type économique. 85,5% de cet effectif exerce en zone rurale contre 14,6% en milieu urbain. 91,3% de ces ménages sont dirigés par des hommes, le reste par des femmes.

16. La taille moyenne des ménages agricoles est de 9 personnes. L’âge moyen des chefs d’exploitation est de 45 ans. Les ménages agricoles comptent environ 12 146 000 habitants, soit 87% de la population totale du pays. Preuve de son importance, le secteur de l’agriculture est placé sous la tutelle d’un ministre d’Etat. Le Ministère de l’agriculture de l’hydraulique et des ressources halieutiques compte une centaine de projets implantés dans presque toutes les régions du pays. 17. On compte près de 30 000 groupements villageois et co-opératives, regroupés dans les organisations professionnelles agricoles. Ces regroupements se font principalement autour des filières (céréales, coton, fruits et légumes, élevage, oléagineux, etc.) ou de spécificités (organisations de femmes, de jeunes, d’éleveurs…). A côté de la Confédération paysanne du Faso, la CPF, on compte près d’une dizaine de faîtières.

2.1.2 Pêche

18. Le Burkina Faso dispose d’un potentiel de 200 000 hectares d’eaux de surface répartis entre les fleuves, rivières, mares, lacs, barrages et retenues d’eau exploitables pour la pêche et la production halieutiques. Cinq barrages et onze cours d’eau constituent les principaux supports de production du poisson. Les principales communautés de pécheurs exercent essentiellement dans les zones de l’est, du nord-ouest et du Sahel.

19. La politique sectorielle dans le domaine des ressources halieutiques a été conduite pendant un quart de siècle par le Ministère chargé de l'environnement. Depuis 2002, elle relève du Ministère de l'agriculture, de l'hydraulique et des ressources halieutiques. D’après le profil des Régions du Burkina Faso dressé par la Direction Générale de l’Aménagement Territorial, du Développement local et régional en Décembre 2005, la filière pêche est une source d’emplois et de revenus pour les populations. Elle occupe à plein temps 13 000 personnes. La production annuelle en poisson est évaluée entre 6 000 tonnes et 8 000 tonnes. Le chiffre d’affaires avoisine 5 milliards et demi de francs CFA.

2.1.3 Ressources forestières

20. Le Code Forestier, voté sous la Loi n° 006/97/ADP du 30 janvier 1997, est la législation de base qui régit la gestion des ressources halieutiques. Il fixe conformément

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à la Politique Forestière Nationale, les principes fondamentaux pour la conservation et la protection des ressources halieutiques. Toutefois, d’autres instruments juridiques et directifs internationaux influencent la gestion de ces ressources, parmi lesquels on peut citer la Constitution du 2 juin 1991, le Code de l'Environnement, la Réorganisation Agraire et Foncière (RAF), la loi relative à la gestion de l’eau, le Code de Conduite pour une Pêche Responsable (CCPR), etc. 21. Les forêts naturelles occupent 50% de la superficie totale du pays. Chaque année, cette superficie recule de 50 000 ha, du fait de l’utilisation agricole et de la production du bois de chauffe. La politique gouvernementale en matière de foresterie a fait l'objet de relecture en 1995. Cette nouvelle politique, inscrite dans le document intitulé Politique Forestière Nationale, a défini des objectifs communs aux différents sous-secteurs, des options et approches opérationnelles spécifiques, des principes d'action également communs et une stratégie globale. Les ressources forestières relèvent du Ministère de l’environnement et du cadre de vie, qui possède des démembrements dans toutes les provinces et régions. L'importance économique des ressources végétales forestières (bois, pharmacopée, fruit telles que le karité, fourrage) et leur prise en compte dans la comptabilité publique connaît aujourd'hui un intérêt certain. Ainsi, selon la convention cadre des nations unies sur le changement climatique du Burkina, leur apport économique au Produit Intérieur Brut (PIB), représente 13% . Selon le rapport national sur la gestion des forêts du Burkina, des méthodes d’approche participative appropriée permettent de gagner la participation des populations sur une base volontaire et responsable à l’aménagement des forêts. On dénombre environ 300 Groupements Villageois de Gestion Forestière (GGF) totalisant en 1998 un effectif de plus de 11.100 membres et 200 Groupements d’Apiculteurs qui participent à la gestion des forêts aménagées par les deux projets étudiés. Cependant la participation des femmes est variable et relativement faible. Elles représentent en moyenne 25% de l’ensemble des effectifs des GGF dans le cadre du Projet Aménagement des Forêts.

2.1.4 Elevage

22. La pratique de l’élevage est généralement associée à celle des cultures pluviales. L’élevage occupe 8% de la population active du Burkina Faso et contribue pour 12% au PIB. Les produits de l’élevage et dérivés occupent la deuxième place en matière d’exportation. La tendance est au développement de l’élevage périurbain (porcins, ovins, caprins, volailles). Sur le plan spatial, la région du Sahel vient en tête pour les bovins, les ovins et les caprins. La région du Centre Ouest domine pour les porcins, les asins, les chiens, la pintade, la poule, la volaille. Les chats sont beaucoup plus nombreux au Centre Ouest et les dindons dans les Hauts Bassins. La production de canards domine à l’Est.

23. Le département chargé de l’élevage propose une division du pays en trois zones d’élevage : la zone Nord qui correspond au sahel burkinabé. C’est une zone pastorale intégrale avec une vocation de « naissage ». La zone centrale affiche une tendance pour le « ré-elevage » et l’embouche et la zone Sud, celle de l’intensification et de l’association agriculture-élevage 24. Le Burkina Faso a opté pour la politique des aménagements pastoraux pour assurer la sécurité des éleveurs et moderniser progressivement l’élevage. Le département chargé de l’élevage préconise le traçage et le respect des pistes à bétail et le désenclavement pour assurer la mobilité du bétail et le transfert des productions vers les centres de consommation des produits d’élevage. Le pays dispose de 10 zones pastorales actives d’une superficie totale de 541 711 ha et de 44 zones pastorales identifiées d’une superficie totale de 1 683 600 ha selon le profil des Régions du Burkina Faso dressé par la Direction Générale de l’Aménagement Territorial, du Développement

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local et régional en Décembre 2005. Ces aménagements visent, entre autres, à limiter les conflits entre agriculteurs et éleveurs, récurrents dans le pays.

2.2 Brève description de la situation des infrastructures des TIC et des récents développements dans le secteur

25. Au Burkina Faso, le domaine des télécommunications est l’apanage de trois opérateurs exploitant la téléphonie mobile depuis 2001, date de l’interconnexion des trois réseaux. Il s’agit de l’opérateur historique, l’ONATEL (Office national des télécommunications) et de sa filiale Telmob d’une part et de Telecel Faso et Celtel Burkina d’autre part. L’ONATEL jouit du monopole du téléphone fixe, du télex, du télégraphe et de l’accès à l’international. L’office dispose d’un réseau de liaisons, hertziennes à plus de 90%, d’une longueur totale de 2 700 km. 26. Il existe aussi un réseau de téléphonie rurale et un système de communication par radio mis en place par le Ministère de la santé pour le désenclavement de 120 formations sanitaires en zone rurale. Ce dispositif est en cours d’extension à 93 autres formations.

27. Le nombre de lignes installées a augmenté légèrement mais de façon régulière sur la période 2000-2006 avec plus de 18 500 abonnés. Cela est principalement dû à l’introduction de la boucle locale radio. La télédensité fixe, bien qu’elle soit passée de 0,47 téléphone pour 100 habitants en 2000 à 0,75 téléphone pour 100 habitants en 2006, reste encore très faible. Cette télédensité est inférieure à la télédensité moyenne de l’UEMOA pour l’année 2005, à savoir 1,1 téléphone pour 100 habitants. 28. Malgré la légère progression du parc de lignes fixes, les disparités régionales persistent. Une étude menée par la délégation Générale de l’Information, intitulé « Stratégie d’opérationnalisation du plan de développement de l’infrastructure nationale d’information et de communication », indique que le Centre, chef-lieu Ouagadougou, la capitale politique, est la région la plus couverte avec une télédensité de 4,53 téléphones pour 100 habitants, suivie de la région des Hauts-bassins, avec comme chef-lieu Bobo-Dioulasso, la capitale économique, qui affiche une télédensité de 1 téléphone pour 100 habitants. Ensuite vient un deuxième groupe de région (les Cascades, le Centre-Ouest, le Centre-Est, le Centre-Nord et le Nord ) avec une télédensité comprise entre 0,20 et 0,40. Le reste des treize (13) régions affiche une télédensité inférieure à 0,20. La télédensité fixe dans la région du Centre représente plus de quatre fois celle de la zone UEMOA et la télédensité de la région des Hauts-Bassins est presque égale à celle de la zone UEMOA. 29. Sur les 13 régions, 11 sont à la traîne en matière de couverture en téléphonie fixe. La stratégie de développement du service universel et la privatisation de l’ONATEL, intervenue en fin décembre 2006, devraient permettre de remédier à cette situation. 30. Les trois opérateurs de téléphonie mobile ont poursuivi le déploiement de leurs réseaux sur le territoire national conformément aux dispositions de leurs cahiers des charges. CELTEL Burkina, TELECEL Faso et TELMOB doivent chacun couvrir les 61 villes et localités et les axes routiers figurant dans leurs obligations ainsi que toutes les villes du Burkina Faso ayant une population d’au moins 10 000 habitants. Le déploiement du réseau était prévu pour être réalisé en cinq phases prenant fin en 2005. 31. Selon la Stratégie d’opérationnalisation du plan de développement de l’infrastructure nationale d’information et de communication, de la délégation Générale de l’Information, le nombre de localités couvertes par l’ensemble des opérateurs mobiles est passé de 16 en 2000 à près de 175 en fin 2006 suivant une courbe exponentielle. De 30 000 en

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2000, le parc d’abonnés mobiles est passé à plus de 1 000 000 en 2006. Ce qui démontre la justesse de la stratégie de libéralisation du secteur des télécommunications du gouvernement. Une étude de l’UEMOA sur l’évolution des télédensités de la zone sur la période 2001-2005 indique que le Burkina a presque atteint la télédensité mobile moyenne, à savoir 7,6 téléphones pour 100 habitants. 32. Le nombre d’ordinateurs et d’internautes pour 1 000 personnes est de 1,4 et 1,7 au Burkina contre 10,6 et 8,5 pour l’ensemble de l’Afrique. L’informatique a été introduite dans le pays en 1970 avec la création du Centre national de traitement de l’information (CENATRIN). A la fin des années 1980, deux autres instances voient le jour : le conseil supérieur à l’informatique du Faso et la Délégation générale à l’informatique. 33. Pour son plan d’équipement 2003-2007, l’ONATEL compte investir plus de 100 milliards de FCFA dans un programme global. La téléphonie rurale fait partie de ses priorités. L’opérateur historique a poursuivi l’extension de son réseau fixe aussi bien dans les zones urbaines que rurales par le déploiement notamment de la Boucle Locale Radio et ce réseau couvrait environ 280 localités en 2006 soit une augmentation de 85% par rapport à la couverture en 2 000. 34. La presse écrite burkinabé compte une douzaine de journaux publiés en français : 4 quotidiens, 7 hebdomadaires et 2 bimensuels. Les quatre quotidiens, dont trois sont implantés dans la capitale et l’autre à Bobo-Dioulasso, se disputent le maigre lectorat local. Le tirage de ces quotidiens varie entre 4 000 et 12 000 exemplaires, dont plus de la moitié est absorbée par le lectorat de la capitale, Ouagadougou. Les hebdomadaires et les bi-mensuels, plus ouverts à l’information politique sont fortement prisés par le lectorat urbain, friand d’information politique et de faits divers. Leur tirage n’excède pas 6 000 exemplaires par titre. 35. Les chaînes de radios diffusions sonores sont caractérisées par leur diversité et leur multiplicité. 72 chaînes de radios commerciales, confessionnelles, communautaires, associatives et étatiques se partagent le paysage médiatique sonore burkinabé. Les radios communautaires ayant pour vocation la communication pour le développement se caractérisent par un personnel peu formé, très mobile, et par une faible implication des populations dans la conception et la réalisation des programmes. La place occupée dans ces radios par les programmes d’information sur le développement reste faible. Leurs principaux atouts : l’utilisation des langues nationales et l’information de proximité.

36. A part la principale chaîne de télévision, la télévision nationale du Burkina (TNB) qui couvre l’ensemble du territoire burkinabé, les trois autres (une confessionnelle et deux commerciales) trouvent leur audience dans les deux principales villes : la capitale Ouagadougou et Bobo Dioulasso, vers lesquelles elles orientent leur programme. Avec pour mission d’assurer le service public télévisuel sur l’étendue du territoire et participer aux programmes de développement économique, la TNB propose chaque jour de 9h00 à 2h00 du matin un programme d’information qui s’efforce de répondre aux attentes de tous les Burkinabé. En ce sens, elle propose des tranches d’information en langue nationale bissa, bobo, bwamu, dafing, dagara, dioula, fulfudé, gulmachéma et lobiri, lyelé, mooré et san de 30 minutes à l’endroit du monde paysan et rural. Outre ces tranches d’information, la TNB, qui s’autoproclame « chaîne du plaisir partagé » propose des émissions comme identité culturelle, et yelsolma à l’endroit du monde rural.

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3. SITUATION DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION POUR L’AGRICULTURE ET LE DEVELOPPEMENT RURAL

37. Le paysage de l’information agricole et de la communication pour le développement

du Burkina souffre de nombreuses entraves, malgré un réel dynamisme. Outre la modicité des moyens consacrés à ce secteur, la faiblesse des infrastructures de télécommunication à l’échelle nationale, les contraintes concernent l’approche en matière d’identification des besoins d’information, de traitement et de diffusion de l’information.

3.1 Cadre institutionnel, politique et réglementaire de l’information et de la

communication

38. Le cadre juridique et institutionnel de l’information et de la communication au Burkina est marqué par le libéralisme politique, avec comme principales références la Constitution de juin 1991, le Code de l’information et la loi portant création du Conseil Supérieur de la Communication (CSC). Ce dispositif consacre une réelle avancée dans les libertés démocratiques et proclame la légalité de l’initiative privée dans le domaine de la communication.

39. Le gouvernement reconnaît l’importance du rôle des médias et les

télécommunications comme des facteurs de développement économique, social et culturel.

40. Tout comme il l’a fait pour le secteur agricole, l’Eat se désengage progressivement

des structures de production et de diffusion de l’information. Ce qui peut être interprété comme une volonté politique de consacrer l’indépendance, la crédibilité et l’objectivité de la presse et des médias.

41. De nouvelles associations issues du monde de l’information et de la communication

émergent et se positionnent sur le créeneau de la défense des intérêts des communicateurs. A ce titre, elles peuvent favoriser de nouvelles approches professionnelles.

42. Le caractère libéral du Code de l’information est reconnu aussi bien par les

professionnels des médias et de la communication que par les autorités. 43. La pratique de la liberté de la presse se renforce, comme en témoigne la

prolifération de nombreux titres et la création des stations de radios privées à caractère associatif ou communautaire qui traitent de tous les sujets sans en reférer à une instance quelconque.

44. Le Ministère chargé de l’information et de la communication mène diverses actions,

au nombre desquelles le renforcement de la couverture médiatique du territoire, l’amélioration du cadre législatif et réglementaire garantissant la libéralisation de la démocratisation de l’espace médiatique, la formation professionnelle des personnels de l’information et la gestion des infrastructures des organes de presse publique.

45. Le Conseil supérieur de la communication, chargé de la régulation de la

communication publique au Burkina Faso, de par ses initiatives en faveur d’une

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publicité responsable et pour l’usage équitable de l’espace médiatique public par le pouvoir et l’opposition favorise l’instauration d’une démocratie consensuelle.

46. La reconnaissance de l’importance de la place et du rôle de l’information agricole

par le gouvernement se caractérise par les efforts consentis pour la production de contenus techniques par la Direction de la Vulgarisation et de la Recherche Développement, la mise en place de centres chargés de la collecte, du traitement et de la diffusion de ce type d’information et par l’extension de la couverture médiatique sur l’ensemble du territoire, notamment la couverture télévisuelle.

47. La radiodiffusion télévisuelle a été introduite au Burkina Faso en 1963 avec

l’implantation d’un émetteur de 50 watts à Ouagadougou. Cet émetteur permettait uniquement aux habitants de la capitale de recevoir les émissions de la Télévision nationale. Selon le document de politique nationale de communication pour le développement du ministère de l’information, aujourd’hui, le parc d’émetteurs du Burkina comprend 18 sites localisés dans les grandes villes. Les émissions sont reçues par au moins 60% de la population burkinabé. Le gouvernement veut porter ce taux de couverture télévisuelle de 60 à 100%. Ce qui l’a conduit à élaborer un projet en conséquence. L’Etat accorde un intérêt particulier au développement de ce média qui, incontestablement, joue un rôle important dans l’information et la sensibilisation des populations rurales afin de les impliquer dans les actions et les programmes de développement. Les bénéficiaires de ce projet sont les populations urbaines, semi-urbaines et rurales. Le programme d’investissement de la couverture télévisuelle comprend l’acquisition, l’installation et l’exploitation d’émetteurs de systèmes rayonnants et d’équipements d’énergie.

48. Le gouvernement burkinabé a adopté en octobre 2004, un document de stratégie

d’opérationnalisation du plan de développement de l’infrastructure nationale d’information et de communication à travers les TIC, avec l’appui du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et du Centre de Recherche pour le Développement International (CRDI). L'utilisation et le déploiement des TIC devraient contribuer à faciliter la vie quotidienne dans tous les domaines : administration et services publics, soins de santé et information sanitaire, enseignement et formation, emploi et création d'emplois, affaires, agriculture, transports, protection de l'environnement et gestion des ressources naturelles, prévention des catastrophes naturelles, culture, et aussi pour promouvoir l'éradication de la pauvreté et atteindre d'autres objectifs de développement. Les TIC devraient également contribuer à instaurer des structures durables de production et de consommation et atténuer les obstacles traditionnels, donnant ainsi à tous la possibilité d'accéder aux marchés locaux et aux marchés mondiaux de façon plus équitable. Dans ce domaine spécifique de la production, les TIC devraient permettre la diffusion systématique d'informations sur l'agriculture l'élevage, la pêche, la sylviculture et l'alimentation, afin de faciliter l'accès à des connaissances et à des informations complètes, à jour et détaillées, en particulier dans les zones rurales.

49. La volonté politique de promouvoir l’information agricole et rurale se manifeste

aussi à travers la création du Centre National de Documentation Agricole (CNDA) et la Direction Générale des Prévisions et Statistiques Agricoles (DGPSA) Ces centres spécialisés sont sous la tutelle du Ministère de l’Agriculture, de l’hydraulique et des Ressources halieutiques. Ils mettent à la disposition de toutes les directions du Ministère et des partenaires au développement l’information nécessaire à la réalisation de leurs activités et servent de services de préarchivage pour les documents de ce Ministère. Ils disposent de base de données bibliographiques et élaborent des produits documentaires dans le domaine agricole : base de données documentaire, statistiques agricoles, bibliographie thématique

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des dossiers et films documentaires. Cependant, le CNDA ne dispose pas d’un plan stratégique d’information et son besoin d’acquérir de l’équipement et de bénéficier de formation est affecté par un manque criard de moyens financiers.

50. En novembre 2001, le gouvernement a approuvé un document relatif à une

Politique Nationale de Communication pour le Développement (PNCD). Elle a pour ambition l’élaboration et la mise en œuvre des politiques et stratégies sectorielles dans des domaines fondamentaux, tels que l’agriculture, l’élevage, l’environnement, l’hydraulique, la santé, l’éducation, la culture et le développement social. L’élaboration de ce document s’inscrit dans les grandes orientations nationales en matière de politique de développement, notamment « le Cadre Stratégique de lutte contre la Pauvreté » et les textes d’orientation de la décentralisation. Les besoins de financement du Programme d’appui à la mise en œuvre de la Politique Nationale de Communication pour le Développement et de ses 8 sous-programmes s’élèvent à 12 milliards F CFA soit près de 18 millions d’euros.

51. Si le cadre institutionnel, politique et réglementaire favorise le libre exercice du

métier d’informer et le développement des infrastructures de télécommunications, avec notamment le libéralisme politique datant de 1991, qui a favorisé le renforcement de la couverture médiatique du territoire surtout en zone rurale, force est d’en reconnaître les limites.

52. Les dispositions pénales comptent 64 articles sur les sanctions, les poursuites et

les répressions alors que la loi ne comporte que 144 articles au total.

53. Les syndicats de journalistes dénoncent régulièrement les définitions des notions de diffamation, «d’atteinte à l’honorabilité des corps constitués» ou de la sûreté de l’Etat qu’ils accusent de porter préjudice aux médias, dans la mesure où leur interprétation est «très ouverte». En effet, l’article 110 du code stipule que la diffamation commise par l’un des moyens énoncés à l’article 2 (à savoir des publications d’ordre général ou spécialisées, des affiches, des moyens audiovisuels ou tout autre support de communication de masse), envers les cours, les tribunaux, les forces armées ou les corps constitués sera punie d’un emprisonnement et/ou d’une amende. Au contraire, la protection des journalistes professionnels contre les offenses par actes, propos ou menaces commis à leur endroit pendant ou à l’occasion de l’exercice de leur profession est jugée vague. En effet, l’article 110 du code dit tout simplement que de telles offenses seront punies conformément aux textes en vigueur.

54. Les associations professionnelles du secteur des médias se considèrent sous-

représentées au sein du Conseil supérieur de la Communication avec trois membres sur un total de onze estimant que ce rapport traduit la volonté de l’exécutif de garder un certain contrôle sur le Conseil.

55. Le décret portant cahier des missions et des charges des radiodiffusions sonores et

télévisuelles est contraignant, notamment en cas de modification du capital social. L’article 18 interdit effectivement la détention de plus de 49% de parts sociales ou dans le capital d’une station de radiodiffusion sonore ou télévisuelle privée. L’article 19 interdit à quiconque d’être majoritaire dans une station de radiodiffusion sonore ou télévisuelle privée s’il détient déjà plus de 25% des parts sociales ou des actions dans une autre station de radiodiffusion sonore ou télévisuelle privée. Le cumul est autorisé lorsqu’il s’agit d’activités de communication audiovisuelle différentes: radio et télévision privées. Aux yeux des opérateurs économiques, cet article illustre la volonté de l’Etat d’exercer un contrôle sur le paysage médiatique. Ce que ce dernier récuse en faisant valoir son souci d’éviter une position dominante dans un

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domaine aussi sensible.

56. Il faut par ailleurs relever que les instruments existants sont plutôt tournés vers une communication de pointe, donc verticale. Il manque une liaison entre les politiques qui définissent les orientations pour le développement et les communicateurs chargés de transmettre ces informations. Aucune structure cadre n’assure la promotion d’une politique réelle de communication et d’information pour le développement.

57. Dans le domaine spécifique de l’information et de la communication rurale, le l’Etat

intervient peu et de moins en moins. Les organisations paysannes doivent se débrouiller par elles mêmes ou requérir l’appui d’ONG ou d’autres structures pour communiquer entre elles, produire des contenus d’information ou mener des activités de lobbying.

58. Le non respect des grilles de programme, la prédominance de l’information dite

institutionnelle et le manque d’intérêt des journalistes pour l’information agricole constituent des freins à la diffusion de celle-ci au Burkina.

3.2. Aspects opérationnels

59. A qui s’adressent les producteurs ruraux burkinabé pour satisfaire leurs besoins d’information ? La réponse à cette question varie considérablement d’une région à l’autre et d’une organisation à l’autre. Il apparaît cependant que le critère déterminant en la matière soit celui de la proximité. Les OP génèrent elles-mêmes l’information, mais elles recourent aux services techniques de l’Etat aux niveaux central et décentralisé, à la presse locale (journaux, périodiques, télévisions et radios associatives et communautaires), aux institutions locales, nationales, régionales et internationales.

3.2.1 Description des services d’information agricole

60. Les acteurs de l’information et de la communication pour le développement surprennent par leur diversité. Outre les faîtières, la direction de la vulgarisation agricole et de la recherche développement du ministère chargé de l’agriculture, le centre national de documentation agricole et les structures similaires, il faut compter les services similaires relevant d’institutions internationales et d’ONG, les médias.

61. Les organisations faîtières disposent de journaux, en français et en langues nationales, de radios, de sites web, parfois de chargés de communication. Plus important : leurs nombreux animateurs sur le terrain servent de relais pour assurer la remontée de l’information de la base vers les instances dirigeantes et inversement. 62. La plupart des OP emploient des animateurs sur le terrain, très au fait des réalités locales. Ils sont les principaux acteurs de l’information rurale et agricole. Ils utilisent divers moyens de communication : téléphone fixe, téléphone mobile (sms), le courrier et l’internet. D’autres moyens, de proximité existent également : messagers, journaux en langues nationale, radios associatives ou communautaires, manifestations publiques (« nabasga » ou fête traditionnelle, marché, crieurs publics…).

63. Les institutions publiques disposent de moyens (parc automobile, téléphone, fax, matériel de reprographie, internet). Ces organismes recourent aussi à la radio, à la télévision nationale et aux journaux de la place pour faire passer leurs messages. L’utilisation de la radio en particulier s’impose de plus en plus dans un contexte marqué

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par la réduction drastique du nombre d’encadreurs, dont la plupart assume des tâches administratives au détriment de l’appui conseil.

64. Les ONG et projets peuvent être considérés comme les plus nantis en moyens et ressources humaines en matière de communication. Ces organismes disposent d’embryons de services en charge de la communication et de l’information avec un personnel permanent. Ils possèdent des journaux en français ou en langue nationale, les bibliothèques et centres de documentation, les bibliomotos et financent des ateliers, des visites paysannes, les voyages d’échanges, publient des documents (livrets, bulletins …), réalisent ou font produire des films documentaires, etc. Mais pour beaucoup, la communication, c’est « faire le tam tam », autrement dit médiatiser ses activités plus pour sa visibilité que pour améliorer la production agricole ou l’écoulement des produits.

65. Quel que soit la nature et le rôle des institutions enquêtées, toutes reconnaissent la nécessité et l’importance de la gestion de l’information et de la communication et des TIC pour le développement rural.

66. Mais ni les institutions publiques ni les ONG encore moins les OP disposent d’un département en charge de l’information, de la communication et de la documentation doté de moyens humains, financiers et d’équipements suffisants. La plupart affectent cette fonction à un documentaliste, à un agent qui cumule cette tâche avec ses fonctions habituelles ou au chargé de suivi évaluation. Très souvent, le chargé de communication s’occupe davantage de relations publiques que d’un réel appui aux producteurs. Les recrutements sont généralement faits sur des budgets extérieurs et la fonction disparaît avec la fin de la subvention. Beaucoup d’OP, notamment les faîtières, recourent ponctuellement au service de consultants soit pour l’élaboration de leurs stratégies ou plans de communication soit pour confectionner des produits d’information (audio et vidéo cassettes, livrets, affiches, boîtes à images, etc.).

67. Dans le domaine de l’information documentaire, les centres de documentation agricole comme le CNDA et la DGPSA constituent les principaux services d’information documentaires de l’administration publiques. Le CNDA dispose de base de données bibliographiques. La direction générale des prévisions et des statistiques agricoles (DGPSA) est pour le Ministère de l’agriculture, le principal interlocuteur en matière de politique et de stratégie de sécurité alimentaire. La DGPSA élabore la méthodologie d’enquêtes statistiques et les supports de collecte des informations ; elle centralise les statistiques agricoles en provenance des services centraux et décentralisés du ministère. Cette structure analyse les données collectées sur le secteur agricole et publie les résultats consolidés dans des périodiques. Elle assure le suivi et l’évaluation des indicateurs de la situation alimentaire du pays en vue d’en établir le bilan et de proposer des mesures correctives. INADES/Formation, un partenaire de longue date du CTA, offre dans le paysage des ONG de l’information documentaire viable à travers son centre de documentation doté d’une base de données, même si elle n’est pas toujours actualisée. Dans le secteur privé, le RIDEBB constitue le principal promoteur des services d’information documentaire environnemental. Le RIDEBB, en tant que réseau, compte des membres, principalement auprès des centres de documentation environnementale dans toutes les régions du Burkina. Ces centres de documentation ont été équipés en matériel informatique et supports de gestion documentaire et leurs responsables formés en techniques documentaires. Ils ont participé à des ateliers de sensibilisation à l’esprit de réseau. Une expertise locale exise ainsi dans le domaine de la documentation et la circulation de l’information avec la centralisation des références bibliographiques dans une base de données commune avec environ 20 000 références.

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Il existe une multitude d’autres acteurs disposant de données pertinentes sur le monde rural, à commencer par le centre de documentation du secrétariat permanent des politiques agricoles. Les bibliothèques d’organisations régionales et internationales ou d’ONG comme celle de l’Institut de l’Eau et de l’Environnement (2IE), de l’IRD, du CILSS, du CIRDES, de la FAO, d’Afrique verte voire du PNUD et de la Banque Mondiale fournissent une documentation riche et variée sur l’agriculture et le développement rural au niveau national.

3.2.2 Les sources d’information 68. Pour accéder à l’information, les institutions enquêtées au Burkina se refèrent généralement aux organisations locales, régionales ou internationales. Les institutions publiques, les OP et les ONG voire les médias s’adressent au Ministère chargé de l’agriculture spécifiquement à travers le CNDA et la DGPSA (documents de politique, plans et programmes, paquets technologiques, statistiques agricoles…). Les instituts nationaux de recherche tels que le CNRST, le CNSF, l’INERA, l’Université de Ouagadougou fournissent à la demande des fiches techniques issues des résultats de la recherche. Parmi les fournisseurs d’intrants, King Agro et Nankosem (semences et intrants) sont les principales sources d’information des OP. Le réseau des caisses populaires constitue une source d’information surtout sur l’accès au crédit. Les centres de documentation des organismes internationaux tels la FAO, le CINU, le PAM, l’UEMOA, le CILSS etc. sont des sources non négligeages en matière de législation et de politiques agricoles qu’exploite la quasi totalité des institutions interviewées. 69. Le CTA, l’ADRAO, l’ICRISAT, l’IFDC, le CIRDES font partie des organismes régionaux ou internationaux dont les sites et les documents ou ateliers constituent une source d’information appréciée.

3.2.3 Les produits et services d’information fournis

70. Les produits et services d’information fournis par les différentes institutions varient selon la nature de la structure. 71. Les institutions publiques produisent principalement des rapports d’ateliers, des résultats de recherche, des journaux institutionnels, des services de liaison recherche-développement, des fiches techniques et des rapports scientifiques et techniques. 72. Les organisations paysannes produisent des bulletins et livrets en langue nationale, des affiches, dépliants, des cassettes vidéo et audio, organisent des animations publiques, des rapports des visites sur le terrain. Elles outillent leurs animateurs en compétences pour collecter, traiter et diffuser des données. 73. Les ONG quant à elles, alimentent des centres de documentation et des bases de données. Elles produisent des manuels pour l’éducation environnementale, publient des résultats d’études, des documents techniques sur l’agriculture, la gestion financière et comptable en langues nationales et en français, les actes d’ateliers, les ressources sur internet. 74. Au nombre des produits d’information des médias, on note les bulletins trimestriel, mensuel ou journalier d’information, les programmes radiophoniques et vidéo, les ressources sur internet.

3.2.4 Capacité de gestion de l’information et de la communication

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75. Toutes les institutions enquêtées font part de leur volonté d’améliorer la gestion de l’information et de la communication et les TIC pour accroître leurs performances. Certaines structures, notamment les ONG, recrutent des spécialistes en communication chargés des relations presse et de l’adaptation des résultats de recherche pour les producteurs ruraux. 76. Dans les institutions publiques, il n’existe pas de budget spécifique pour la GIC. Les fonds alloués ponctuellement, permettent de financer des voyages d’études, l’impression de brochures, rarement l’acquisition d’ouvrages ou la confection de messages et de supports adaptés aux besoins des utilisateurs finaux que sont les organisations paysannes. 77. Les données sur les budgets restent rares, sauf de la part d’OP. A titre d’exemple, la FENOP disposait en 2007 d’un budget annuel de 40 millions de F CFA acquis dans le cadre de son partenariat avec le CTA. Quant à l’Union Nationale des Producteurs de Coton du Burkina (UNPCB), les fonds mis à disposition pour la GIC se montent à 20 millions financés par la GTZ et Oxfam. Mais le gros des moyens provient du budget général de l’Union nationale des producteurs de coton.

78. Les organisations paysannes sont conscientes de l’importance de la GIC et des TIC. Elles y consacrent une partie de leurs maigres ressources. Parmi les organisations rencontrées, seules la CPF et l’UNPCB ont des chargés de GIC aux profils adaptés : niveau maîtrise en communication. La CPF, l’UNPCB et la FENOP disposent de stratégies de communication. Mais ces organisations constituent une exception. Dans le domaine de l’information et de la communication pour le développement, les OP burkinabé manquent de compétences, de moyens et d’équipements. 79. Les ONG disposent des capacités en GIC les plus viables sans pour autant avoir un budget spécifique. De toutes les ONG, Inades-formation, un partenaire de longue date du CTA, semble la mieux structurée en matière de GIC. Elle dispose d’une cellule communication paysanne employant deux personnes, chargées de l’appui aux groupements villageois pour la production des bulletins, la traduction, l’élaboration des livrets, etc. Deux administrateurs et sept rédacteurs animent le site web d’IFB. L’ONG ARFA dispose d’un agent commis à la GIC. L’association Tin Tua, spécialisée en alphabétisation, publie le bulletin Labaali, en gulmancema. Elle emploie des rédacteurs, un maquettiste et fait appel à de nombreux correspondants dans les villages de sa zone d’intervention. La FNGN possède quant à elle une radio, « La voix du paysan » et un solide réseau d’animateurs et d’animatrices. C’est aussi le cas de radio « Munyu » des femmes de la Comoé. 80. Les médias et réseaux de médias manquent de personnel qualifié en GIC. Dans de nombreux organes de presse visités, principalement en zone rurale, l’animateur de radio ou le chef de programme joue à la fois le rôle d’animateur, de journaliste et d’archiviste. Le budget en GIC, quand il existe, reste limité, voté au gré des besoins du moment. Il excède rarement les 5 millions FCFA. Les équipements sont vétustes. Le faible niveau du personnel, sa mobilité eu égard à son statut de volontaire, les incessants conflits de compétences entre les animateurs et les membres des conseils de gestion peu préparés les uns et les autres à jouer leur rôle fragilise ses radios rurales et communautaires. Les contenus des programmes, le plus souvent financés par des ONG ou des organisations internationales comme l’Unicef, Plan Burkina, le Catholic relief services traduisent davantage les préoccupations des commanditaires que ceux des publics des radios. 81. Malgré ces multiples entraves, les médias surtout de proximité, arrivent à fournir des programmes d’information sur le développement rural bien apprécié des populations, grâce au dynamisme d’animateurs demandeurs de plus de qualification.

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82. La gestion de l’information documentaire préoccupe de nombreux acteurs de la communication rurale. Ainsi de nombreuses ONG disposent d’un personnel affecté à ce volet. C’est le cas d’ARFA qui a responsabilisé un membre de son équipe pour gérer son centre de documentation. Tin Tua assure cette fonction à travers l’équipe chargée de la production de son journal, Labaali. L’association dispose d’une multitude de documents en langues nationales. L’équipe de rédaction joue aussi le rôle de gestionnaire de l’information documentaire. La GIC au sein de la FNGN relève de radio « La voix du paysan », avec une dizaine d’animateurs qui s’occupent aussi de l’archivage des cassettes audio. INADES/formation dispose d’une cellule communication paysanne qui compte deux agents. Ceux-ci ont chargés d’appuyer les producteurs pour la production et l’archivage des bulletins, la traduction, l’élaboration des livrets, etc. Inades Formation compte aussi deux administrateurs et sept rédacteurs de la page web de l’institution. 83. Le Centre national de documentation agricole (CNDA) relève de la DEP du Ministère de l’Agriculture, de l’hydraulique et des ressources halieutiques. Structure d’envergure nationale, le CNDA ne compte que deux professionnels chargés de la collecte, du traitement et de la diffusion de l’information. Le Centre n’a pas de budget propre. Son chef de service a bénéficié d’une formation en informatique documentaire et en conception de pages web. Il s’occupe des TIC et de la GIC. Cependant, le centre ne dispose pas d’un plan stratégique d’information et son besoin d’acquérir de l’équipement et de bénéficier de formation butte contre le manque de moyens financiers. La structure peine à jouer son rôle de centre de référence en matière d’information agricole. 84. La DGPSA dispose d’une Centrale d’information sur la sécurité alimentaire (CISA) qui assure et prend en charge le volet GIC au sein de la structure. Cette centrale est bien équipée aussi bien en ressources humaines que matérielles, avec un parc informatique bien fourni. En effet, le fonctionnement de ce département de la structure est assuré par un sociologue de la communication, spécialisé en TIC, des ingénieurs informaticiens, une économiste, assistante en gestion de base de données, un agroéconomiste spécialisé en gestion des bases de données, un documentaliste et un informaticien. La DGPSA produit des bulletins dont un trimestriel sur la sécurité alimentaire dénommée « Sécurité Alimentaire », un mensuel et deux autres produits en cas de nécessité, à savoir la lettre d’information AgriAlerte et le flash d’information. Il faut également noter l’existence d’un quotidien électronique de « veille informationnelle ». 85. Au Burkina, la plupart des ONG se préoccupent réellement de la GIC. Mais elles font face à un manque de moyens, de personnel et d’équipements. Parfois, l’adoption de solutions internes, à savoir confier cette mission à un agent en plus de ses attributions ne donne pas toujours les résultats escomptés. D’où une faible maîtrise de la gestion de l’information documentaire. 86. Les organisations paysannes font des efforts pour accorder une place à la gestion de l’information documentaire. Un communicateur-journaliste s’occupe de la gestion documentaire de la CPF et de la production d’un bulletin paraissant à intervalles réguliers. La FENOP gère un programme d’information communication financé par le CTA. Cette activité mobilise un cadre et le responsable de l’information au sein du bureau. L’organiation recourt aussi à des personnes ressources endogènes et externes (animateurs paysans, journalistes, etc.). L’UNPCB/HB dispose d’un service communication et relations publiques et d’un service suivi évaluation dirigé par une chargée de communication, titulaire comme celui de la CPF d’un diplôme universitaire acquis au département journalisme et communication de l’Université de Ouagadougou. L’ANPHV ne dispose pas de personne en charge de la gestion de l’information documentaire.

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87 Les organisations paysannes parviennent à compenser le manque de compétence des acteurs chargés de la diffusion et de la collecte de l’information, mais les moyens financiers et matériels font défaut. Ce qui limite leurs ambitions. 88. Au sein des médias et réseaux de médias enquêtés, la gestion de l’information documentaire relève du chef de programme ou de l’équipe de production. La radio « voix du paysan », en plus de cette équipe, dispose du club des fidèles auditeurs et des noyaux relais, chargés à l’échelle locale de la gestion de l’information. L’atelier théâtre du Burkina (ATB) a une division audio-visuelle et 3 personnes en charge de la production audiovisuelle avec un consultant externe chargé de la mise en ligne des informations. 89. Dans de nombreux réseaux, le coordonnateur, aidé par l’équipe de production, archivent les informations. 90. Les institutions publiques enquêtées font toutes un effort en matière de gestion de l’information et de la communication. Au niveau de la DVRD, c’est la SPBA (Service des Bonnes Pratiques Agricoles) qui exécute cette mission en liaison avec la recherche. L’INERA possède un service d’information scientifique en charge de l’information documentaire. A la DRAHRH/HB, le personnel du Service d’Etude et Planification (SEP/régionale) en liaison avec le SEP/provinciale gèrent l’information et la communication jusqu’au niveau des zones d’encadrements et des unités d’encadrement. La GIC se fait dans les deux sens. Au PICOFA, le personnel du service suivi-évaluation publie les résultats de la recherche. Il produit aussi des articles et d’autres supports, telles que des affiches via un prestataire. A la DRRA/Nord, le service études et programmes s’occupe de la gestion de l’information documentaire. Cette tâche incombe au secrétaire général dans le CRA/Nord. 91. Les réseaux régionaux et internationaux enquêtés accordent une place importante à la Gestion de l’information documentaire au sein de leur structure; pour le RIDEBB, ce volet est assuré par la fondatrice du réseau, une documentaliste de formation. Elle procède à la collecte de l’information qu’elle met en ligne. Les autres membres se chargent de la gestion des stocks d’ouvrages du réseau. Le RECOPA a un volet communication en son sein avec un assistant technique, des correspondants pastoraux chargés de collecter et de diffuser l’information et un communicateur chargé du traitement et du montage. Au CIRDES, la GIC relève du centre de documentation, du service informatique et de la cellule de communication et de formation.

3.3. Interventions d’aide au développement de l’information et de la communication pour l’agriculture et le développement rural

92. La politique nationale de vulgarisation des TIC initiée par le gouvernement a contribué à l’amélioration de l’acquisition d’équipements informatiques. Elle a également permis d’élargir la gamme et la qualité des services offerts aux utilisateurs, de réduire les coûts d’accès aux équipements et sur le plan institutionnel de créer la DELGI.

A travers la stratégie nationale des TIC élaborée pour promouvoir les nouvelles technologies, l’Etat envisage de planifier et intégrer les TIC dans les secteurs socio-économiques et politiques du pays. La e-gouvernance et la e-emploi sont les maîtres mots de cette politique entendue comme une utilisation intensive et optimale des nouvelles technologies de l’information et de la communication comme moyen et objectif de bonne gouvernance, ainsi qu’un paradigme sur lequel s’appuient désormais les politiques de modernisation et de transformation des sociétés.

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La libéralisation du secteur de la télécommunication par l’Etat, avec l’instauration de la concurrence, explique les efforts consentis par les opérateurs de téléphonie fixe et mobile pour leur réseau partout dans le pays. D’autres mesures contraignantes s’adressent plus aux opérateurs de téléphonie mobile qui doivent assurer le service universel en zone rurale. 93. Cependant, il faut noter le coût élevé de la communication (téléphone, connexion), les taxes douanières sur le matériel informatique (en baisse mais relativement élevées). En ce qui concerne l’informatique et Internet, par exemple, les taxes à l’importation sur les ordinateurs s’élèvent à 26,5%, davantage pour les pièces de rechange et consommables. Par ailleurs, il n’existe pas de structures de financement pour les organisations non commerciales et les particuliers.). L’absence d’initiative de production du matériel informatique (pièces de rechange) entrave le développement du secteur des TIC.

94. Il n’existe pas de politique nationale prévue par l’Etat pour promouvoir l’information documentaire. Cependant, on note l’élaboration de politiques sectorielles de création ou de redynamisation de l’information documentaire dans certains ministères comme celui des infrastructures, de l’environnement ou de l’agriculture. Plus spécifiquement au sein de ce Ministère, l’Etat burkinabè a créé deux institutions en charge de l’information documentaire agricole : le CNDA et la DGPSA. A côté de ces institutions publiques, le PNUD est le principal bailleur de fonds dans l’intervention d’aide au développement de l’information documentaire. 95. Malgré ces efforts, le secteur de l’information et de la communication pour le développement traverse une crise sans précédent. Depuis l’arrêt du soutien de la Banque Mondiale à la vulgarisation agricole, les appuis restent ponctuels et très limités. La FAO et quelques ONG, comme le CISV italien, Oxfam, Agriterra, financent quelques programmes d’OP, le plus souvent limitées à quelques régions. La GTZ, la coopération danoise, nouvelles venues sur ce terrain, appuient la première union de producteurs de coton, dans l’Est du pays pour élaborer une stratégie de communication et la seconde la direction de la vulgarisation en vue d’éditer des brochures. La coopération française, principal soutien du secteur coton, s’est engagée à fournir à la Socoma, une filiale du groupe Dagris, un dispositif comprenant 200 paysans informateurs. L’Unicef, le Catholic relief services, Plan Burkina et divers projets financent le secteur en s’attachant à la promotion de leurs propres thématiques, pas celles de producteurs. Pour les années à venir, il n’existe pas de volonté de mettre en place un cadre regroupant les bailleurs de fonds désireux d’appuyer le secteur de l’information et de la communication en milieu rural en partant des préoccupations des producteurs ruraux. Les actions continueront sans doute d’être ponctuelles, limitées à quelques organisations et plus axées sur le lobbying et la communication pour le changement de comportement dans les domaines de la lutte contre le trafic des enfants, l’excision, le Sida que sur les techniques de production, la réglementation, etc.

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4. ANALYSE DES BESOINS INSTITUTIONNELS (POINTS FORTS ET GOULOTS D’ETRANGLEMENTS/POINTS FAIBLES)

Les besoins institutionnels des organisations interviewées au Burkina sont des besoins en information et en renforcement des capacités résumés dans les tableaux 1 et 2.

4.1 Besoins en information 96. Le tableau 1 permet d’avoir une vision synthétique des besoins d’information des principales institutions intervenant dans le secteur de l’agriculture au Burkina. Les besoins exprimés par les 30 institutions interrogées visent principalement la fourniture d’informations d’ordre général relatives au développement rural et d’information techniques, économiques et sociales.

Informations d’ordre général relatives au développement rural 97. Au Burkina Faso, près de 80% de la population est rurale. Ainsi, la quasi-totalité des institutions manifeste un intérêt particulier pour les informations relatives au développement rural. Mais les besoins varient en fonction des institutions. L’ANPHV privilégie le foncier, les techniques de production de nouvelles variétés et la culture bio. La radio « Voix du Paysan » voudrait disposer de données sur l’utilisation des pesticides, la récupération des terres dégradées, une préoccupation dans la région du nord, aux sols quasi improductifs. L’ONG ARFA, intervenant dans la sauvegarde de l’environnement, dans l’Est du pays, estime que les informations doivent être axées sur les ressources ligneuses et les produits forestiers. La FEB, souhaite des informations sur l’artisanat mais plus précisément sur les cuirs et peaux. Le PICOFA s’intéresse aux AGR et l’association Munyu à l’artisanat, notamment à la poterie et à la vannerie. 98. Le domaine social : l’éducation, la santé, l’alphabétisation… sont des secteurs sensibles qui canalisent beaucoup d’efforts de la part du gouvernement et des bailleurs de fonds. Pour les questions liées au développement social, la demande des institutions concerne les informations sur l’état de pauvreté des ménages, l’alphabétisation ou l’éducation et la santé qui constituent des questions transversales du développement au Burkina. 99. La demande relative aux informations sur les problèmes d’équilibre homme-femme (genre) reste forte. L’ONG ARFA souhaite recevoir des informations sur des expériences réussies en genre. La radio « voix du paysan » précise que ces informations doivent porter sur la valorisation de la femme et PICOFA soutient que le genre est une thématique actuelle et incontournable au Burkina. En effet, selon le profil du pays, les femmes représentent plus de la moitié de la population. Leur marginalisation, surtout en zone rurale, hypothèque le développement. 100. Les besoins d’information sur les réglementations nationales et internationales concernent de façon spécifique la dynamique des mouvements paysans, les questions touchant le monde rural : APE, coton, souveraineté alimentaire, OGM. Certaines institutions reconnaissent recevoir déjà des informations sur ces sujets mais, voudraient diversifier leurs sources, vu l’évolution rapide dans ce domaine. Elles citent également des informations qu’elles reçoivent par le biais du CTA et Via Campesina et le Roppa dont les publications ne paraissent plus. Les OP jugent cette information intéressante

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car, en tant que structures faîtières, elles se doivent de connaître les réglementations sur l’engrais et les semences au niveau international. Quant aux producteurs de haricot vert, ils s’intéressent à la traçabilité des produits et leur labellisation au profit de leurs membres, analphabètes pour la plupart. Le PICOFA souhaite disposer d’informations sur les conventions relatives à l’environnement. 101. Les informations sur les conférences et réunions intéressent en premier lieu les OP et les ONG tels qu’ARFA, la FENOP. Celle-ci estime qu’à partir de ces informations, elle pourra participer aux débats soit par voie électronique soit physiquement pour faire connaître l’organisation et ses positions. 102. Les institutions intéressées par les informations sur les foires commerciales souhaitent que les données issues de ces manifestations portent sur les produits biologiques. La radio « La voix du paysan » voudrait connaître le calendrier des foires commerciales régionales. 103. Les informations sur le développement et le financement de programmes suscitent l’intérêt de toutes les institutions. Elles veulent ainsi soit connaître ceux qui financent le développement afin d’y orienter leurs membres, ou nouer des relations de partenariat pour directement accéder à des fonds.

104. Il existe aussi d’autres besoins d’informations d’ordre général et relatives au développement rural. Cette demande concerne les démarches, récits d’expériences sur les préventions des conflits liées à l’exploitation des ressources naturelles, l’usage sécurisé des produits phytosanitaires, le plaidoyer et le lobbying, etc.

Informations techniques

105. Au Burkina Faso, environ 40% du PIB provient des activités agricoles, considérées comme les principales sources de croissance économique du pays. Par conséquent, les institutions souhaitent recevoir des informations sur les techniques agricoles tels les systèmes de tri. Tin Tua justifie ce choix par le désir de trouver une réponse aux difficultés qu’elle rencontre avec les producteurs semenciers, inconstants dans la maîtrise de l’itinéraire technique. Le PICOFA estime que ces informations vont lui permettre de faire une bonne sélection des semences améliorées.

106. Les OP et les ONG sont les plus intéressées par les informations sur la technologie post-récolte. ARFA souhaite que ces informations concernent la conservation. La FENOP voudrait produire des fiches pour ses membres en vue d’améliorer leur production. Un responsable d’OP constate : « les producteurs ont des problèmes pour conserver le niébé, l’oignon et la pomme de terre. Conséquence : pendant la récolte, ils bradent leurs produits. » 107. Les informations sur le conditionnement portent surtout sur l’étiquetage et la traçabilité. Beaucoup d’institutions de développement attribuent la contre performance de l’agriculture burkinabé à l’exportation à une faible maîtrise du conditionnement. Il s’agit donc d‘informations sur les technologies pour mieux conditionner les produits, sur les équipements, les gestes techniques… 108. Les informations sur l’achat/mise à disposition d’équipements concernent les équipements d’irrigation économes en eau, les tracteurs et charrues. 109. La demande en informations sur le transport (terrestre, maritime, aérien) se veut très pratique : prix par kg et par km d’un produit à exporter dans la sous-région et sur le marché international.

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110. L’utilisation des déchets préoccupe les institutions enquêtées. L’ONG Tin Tua s’y intéresse en raison de l’accent mis sur l’utilisation du compost dans sa zone d’intervention, dans l’Est du Burkina. La FEB souhaite des informations sur l’utilisation du fumier dans la fertilisation des sols. La FENOP justifie l’intérêt de cette information par le fait « qu’ici, ce sont les enveloppes du riz qui sont utilisées pour fertiliser les sols, mais ailleurs, les producteurs utilisent d’autres techniques que nous ignorons ». Les OP souhaitent donc disposer de données sur l’utilisation des déchets agricoles, l’utilisation des intrants. La CRA/N souhaiterait recevoir des informations sur l’utilisation des déchets qui polluent l’environnement. 111. Peu d’institutions s’intéressent aux brevets. Ce désintérêt s’explique sans doute par le fait que les organismes d’appui se positionnent davantage comme utilisateurs des produits de la recherche que comme structures capables de mettre au point des trouvailles dignes d’être intellectuellement protégées.

112. Les institutions qui désirent recevoir des informations sur la lutte intégrée contre les nuisibles fondent leur demande sur la nécessité de disposer de données sur les produits autorisés en agriculture biologique, les attaques acridiennes. 113. Dans la rubrique « autres informations techniques », les besoins concernent les techniques de production de compost, l’utilisation des intrants, les labels de qualité « afin que les producteurs puissent avoir leur marque et tirent le meilleur de leur production ». Il s’agit de disposer d’informations pour pouvoir protéger les produits exportés et éviter tout trafic. Autres centres d’intérêt : la technologie pré récolte, l’utilisation de résidus de récoltes et la protection animale.

Informations économiques

114. Au Burkina, la politique agricole vise la professionnalisation du secteur et l’accès au marché et au crédit par les producteurs. Mais la volonté du gouvernement butte contre le manque de moyens. Ainsi, les institutions désirent recevoir des informations économiques sur le financement et le micro-crédit. 115. Les informations sur les marchés semblent intéresser toutes les structures enquêtées. Cette demande concerne les données sur la vente des produits bio, le répertoire des clients… Les raisons d’une telle requête tiennent au besoin d’écouler sa production. « Nous appuyons les paysans semenciers. Le risque d’être confrontés à un problème d’écoulement est réel », explique un responsable de Tin Tua. La FENOP explique l’importance d’une telle information : « Sur les marchés locaux, les produits changent chaque jour de prix. Il faut que le producteur soit informé de ces fluctuations. Pour le haricot vert, depuis 10 ans, les prix n’ont pas changé : 325 Fcfa (environ 50 centimes) avant décembre et 300F après décembre. Il faudrait que les producteurs connaissent les prix du haricot vert à Rungis. Le sésame, c’est pareil. Le rôle du CTA c’est collecter les prix au niveau régional et international pour les fournir aux producteurs. Car au niveau national, il existe des systèmes d’information des marchés», explique Kindo, de l’Assocition Nationale des Producteurs de Haricot Vert (ANPHV). La radio « Voix du paysan » souhaite que ces informations portent sur la bourse des céréales. Le PICOFA estime que les données doivent se référer aux systèmes locaux d’information des marchés, les SIM. Mais au Burkina, les SIM ne brillent pas par leur efficacité. Les informations recueillies ne servent qu’à alimenter des bases de données pour les décideurs, pas à dynamiser le marché. 116. Les informations sur les profils des produits de base portent sur la connaissance de la qualité minimale des produits pour accéder aux marchés européens.

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117. Les informations sur les systèmes d’assurance des récoltes constituent une curiosité, car inconnues dans le pays. Toutefois les OP et certains médias, réseaux de médias (en particulier SKBO) et des institutions publiques au niveau régional souhaitent découvrir un tel dispositif, ses avantages pour les producteurs. 118. Les institutions expriment d’autres besoins d’informations économiques très spécifiques. Tin Tua s’intéresse à tout ce qui concerne la sécurisation foncière, l’ANPHV aux prix du haricot vert pratiqués en Europe. La FENOP désire disposer de données sur la formation des animateurs paysans chargés de la collecte des informations économiques. Le but est de les outiller pour les traiter professionnellement et les diffuser efficacement. « Car, explique un leader paysan, les SIM sont combattus par les producteurs ».

119. Au Burkina, les besoins en informations agricoles et rurales varient considérablement d’une institution à l’autre. La demande a trait aux principaux défis des producteurs ruraux, à savoir le défi économique, le défi écologique et le défi organisationnel, ainsi qu’aux difficultés de l’environnement socio-politique qui entravent la bonne marche des activités de production. L’information et la communication constituent des réponses à tous ces défis et particulièrement au défi organisationnel. En effet, la démobilisation au sein des groupements villageois, des coopératives voire des faîtières s’explique en grande partie par la méconnaissance des textes de lois par les membres et par la difficulté à faire circuler l’information au sein de la structure. A contrario, les organisations qui disposent d’un système performant d’information de leurs membres augmentent le niveau de participation de ceux-ci. Dans l’ouest du Burkina, Munyu, une organisation féminine, bénéficiaire de l’appui du CTA à travers la FENOP, dispose d’une radio. « Par le passé, quand on envoyait une convocation aux membres pour une réunion, certaines ne les recevaient pas et d’autres arrivaient quand la rencontre était terminée. Avec la radio, l’information atteint tout le monde dans les villages en même temps », rappelle la présidente de l’association.

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Tableau 1 : Tableau récapitulatif des besoins spécifiques en information des 30 institutions interviewées au Burkina

BESOINS EN INFORMATION

Institution Informations d’ordre général

relatives au développement rural

Informations techniques

Informations économiques

Besoins en formation

Types de formats

1

Association nationale des producteurs de haricot vert (ANPHV)

- Problèmes liés à l’agriculture : foncier et techniques de production de nouvelles variétés; production bio.

- Problèmes d’équilibre homme-femme (genre).

- Questions liées au développement social.

- Réglementations nationales et internationales.

- Conférences et réunions. - Foires commerciales. - Développement et financement de

programmes. - Réseaux disponibles axés sur

l’agriculture et le développement (régionaux et internationaux).

- Autres : traçabilité; usage sécurisé des produits phytosanitaires.

- Systèmes de tri - Technologie post-

récolte - Variétés de cultures - Conditionnement - Achat, mise à

disposition d’équipements

- Utilisation de déchets - Lutte intégrée contre

les nuisibles - Autres : techniques

de production de compost.

- Financement et micro-crédit.

- Données relatives

aux marchés. - Identification des

marchés. - Autres :

informations sur les prix pratiqués en Europe.

- Utilisation des technologies de communication dans la vulgarisation : édition.

- Gestion de

l’information au sein de l’organisation.

- Méthodologies

participatives -

- Information visuelle ou illustrée (en images) : 1er.

- Documents rédigés

dans la langue appropriée : 2è.

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BESOINS EN INFORMATION

Institution Informations d’ordre général

relatives au développement rural

Informations techniques

Informations économiques

Besoins en formation

Types de formats

2

Fédération Nationale des Organisations Paysannes (FENOP)

- Problèmes liés à l’agriculture : pouvoir informer les membres et les décideurs des problèmes que connaissent la base.

- Besoin de réglementations

nationales et internationales plus détaillées, malgré l’apport de l’AFDI et du CTA. Savoir les réglementation locale, et internationale.

- Conférences et réunions : besoin

de se faire entendre - Développement et financement de

programmes : Besoin de connaître pour collecter des fonds et réussir sa mission.

- Autre : besoin de capitaliser

d’autres expériences nouvelles.

- Technologie post-récolte : Mise à la disposition des membres de fiches sur la conservation du niébé, de l’oignon, la pomme de terre.

- Conditionnement :

informations sur les technologies de conditionnement.

- Transport (terrestre, maritime, aérien) : Besoin d’informations pratiques sur les coûts de transport.

- Utilisation des déchets informations sur l’utilisation des déchets agricoles.

- Autres : Labels de qualité pour la protection des propriétés intellectuelles.

- Données relatives aux marchés : les prix des produits sur les marchés régionaux et internationaux (le haricot vert, le sésame).

- Systèmes

d’assurance des récoltes : offre souvent incomprise mais intéressante

- Autre : Besoin de formation et de renforcement des capacités des animateurs.

- Utilisation des technologies de communication dans la vulgarisation : si on pouvait diffuser les fiches techniques par Internet, cd, mais ce sera pas accessible à la majorité des producteurs.

- Gestion de

l’information au sein de l’organisation : oui, car on constat le déficit d’information, les gens ne sont pas informés.

- Édition et mise en

forme des rapports : montage de documents.

- Méthodologies

participatives : prenant en compte tout un groupe d’acteurs.

- Autre : Besoin en

renforcement des capacités

- 1er : documents adaptés à une diffusion massive. On est une OP faîtière et notre souhait c’est de diffuser à la majorité de nos membres.

- 2e : information

visuelle ou illustrée (en images). La cassette vidéo attire les gens dans les villages.

28

BESOINS EN INFORMATION

Institution Informations d’ordre général

relatives au développement rural

Informations techniques

Informations économiques

Besoins en formation

Types de formats

3

Confédération Paysanne du Faso (CPF)

- Problèmes liés à l’agriculture. - Ressources non agricoles. - Problèmes d’équilibre homme-

femme (genre) - Réglementations nationales et

internationales. - Conférences et réunions. - Foires commerciales. - Développement et financement de

programmes. - Réseaux disponibles axés sur

l’agriculture et le développement (régionaux et internationaux).

- Autres : Besoin de plaidoyer et de lobbying.

- Systèmes de tri. - Technologie post-

récolte. - Variétés de cultures. - Conditionnement. - Achat/ mise à

disposition d’équipements.

- Transport (terrestre) - Brevets. - Profil industriel. - Lutte intégrée contre

les nuisibles. - Autres : utilisation des

intrants.

- Financement et micro-crédit

- Données relatives aux marchés

- Identification des marchés

- Profil des produits de base

- Systèmes d’assurance des récoltes : savoir ce que c’est.

- Utilisation des technologies de communication dans la vulgarisation : support vidéo

- Gestion de l’information au sein de l’organisation.

- Edition et mise en forme des rapports : montages de documents

- Méthodologies participatives

- 1er : résumés - 2è : documents

adaptés à une diffusion massive

4

Fédération des éleveurs du Burkina (FEB)

- Problèmes liés à l’agriculture - Ressources non agricoles :

artisanat (cuirs et peaux). - Questions liées au

développement social. - Problèmes d’équilibre homme-

femme (genre). - Réglementations nationales et

internationales. - Conférence et réunions. - Foires commerciales. - Développement et financement de

programmes. - Réseaux disponibles axés sur

l’agriculture et le développement (régionaux et internationaux).

- Autre : besoin de plaidoyer et de lobbying.

- Systèmes de tri. - Technologie post-

récolte. - Variétés de cultures. - Conditionnement. - Achat/ mise à

disposition d’équipements.

- Transport (terrestre). - Utilisation des

déchets : fumier. - Brevets. - Profils industriels. - Lutte intégrée contre

les nuisibles.

- Financement et micro-crédit.

- Données relatives

aux marchés. - Identification des

marchés. - Profils des

produits de base. - Systèmes

d’assurance des récoltes : savoir ce que c’est.

- Utilisation des technologies de communication dans la vulgarisation.

- Gestion de

l’information au sein de l’organisation.

- Edition et mise en

forme des rapports. montages de documents.

- Méthodologies

participatives.

- 1er : résumés. - 2è : documents

rédigés dans la langue appropriée.

29

BESOINS EN INFORMATION

Institution Informations d’ordre général

relatives au développement rural

Informations techniques

Informations économiques

Besoins en formation

Types de formats

5

Institut africain de développement économique et social – centre de formation du Burkina (Inades-Formation/ Burkina)

- Problèmes liés à l’agriculture. - Questions liées au

développement social : alphabétisation.

- Problèmes d’équilibre homme-femme (genre).

- Réglementations nationales et internationales.

- Conférences et réunions. - Développement et financement de

programmes. - Réseaux disponibles axés sur

l’agriculture et le développement (régionaux et internationaux).

- Technologie post-récolte.

- Variétés de cultures. - Conditionnement. - Achat/mise à

disposition d’équipements.

- Utilisation des

déchets. - Brevets. - Lutte intégrée contre

les nuisibles.

- Financement et micro-crédit.

- Données relatives

aux marchés. - Indentification des

marchés. - Profils des

produits de base. - Systèmes

d’assurance des récoltes.

- Utilisation des technologies de communication dans la vulgarisation : Assurer une meilleure mise en marché des produits par les producteurs

- Gestion de l’information au sein de l’organisation.

- Édition et mise en forme des rapports : montage de documents.

- Méthodologies participatives : Pour mieux dispenser la formation

- Autres : méthodologie TPI

- Documents rédigés dans la langue appropriée (1er) : en français de préférence.

- Information visuelle

ou illustrée (en images) (2e) : si seulement le texte n’est pas intéressant.

6

Association des Editeurs et Publicateurs de journaux en Langues Nationales (AEPJLN)

- Problèmes liés à l’agriculture. - Ressources non agricoles. - Questions liées au

développement social. - Question genre. - Développement et financement de

programme. - Réseaux disponibles axés sur

l’agriculture et le développement.

- Système de tri. - Technologie post-

récolte. - Variétés de cultures. - Conditionnement. - Achat et mise à

disposition d’équipement.

- Utilisation de déchets. - Lutte intégrée contre

les nuisibles.

- Financement et micro-crédit.

- Données relatives au marché.

- Identification des marchés.

- Profils des produits de base.

- Système d’assurance des récoltes : faire la connaissance.

- Utilisation des technologies de communication dans la vulgarisation.

- Gestion de l’information au sein de la radio.

- Edition et mise en forme des rapports : montage de documents.

- Méthodologies participatives.

- 1er : Documents adaptés à une diffusion massive.

- 2ème : Notes

d’information et synthèses.

30

BESOINS EN INFORMATION

Institution Informations d’ordre général

relatives au développement rural

Informations techniques

Informations économiques

Besoins en formation

Types de formats

7

Atelier théâtre Burkinabé (ATB)

- Développement social. - Problème d’équilibre homme-

femme. - Conférences et réunions. - Développement et Financement

de programme. - Réseaux disponibles axés sur

l’agriculture et le développement. - Autres : documents sur les arts du

spectacle - DSI et abonnement aux

Cédéroms/bases de données.

- Néant - Néant - Utilisation des technologies de communication dans la vulgarisation.

- Gestion de l’information au sein de la radio.

- Edition et mise en forme des rapports : montage de documents audio-visuels.

- Méthodologie participative.

- 1er : articles de revue : sur les arts du spectacle, ça coûte cher,

8

Institut de recherche de l’environnement et de recherches agricoles (INERA)

- Problèmes liés à l’agriculture. - Ressources non agricoles. - Développement social. - Réglementations nationales et

internationales. - Conférences et réunions. - Foires commerciales. - Développement et financement de

programme. - Réseaux disponibles axés sur

l’agriculture et le développement.

- Système de tri. - Technologie post-

récolt. - Variété de culture. - Conditionnement. - Achat et mise à

disposition d’équipement.

- Utilisation de déchets. - Brevets/ - Lutte intégrée contre

les nuisibles.

- Financement et micro-crédit.

- Données relatives

au marché. - Identification des

marchés. - Profils des

produits de base.

- Utilisation des technologies de communication dans la vulgarisation.

- Gestion de l’information au sein de l’institution.

- Edition et mise en forme des rapports : montage de documents.

- Méthodologies participatives.

- Autres : besoins de formation à la publication en ligne ; abonnement à des revues scientifiques.

- 1er : articles de revue.

- 2è : Résumés.

31

BESOINS EN INFORMATION

Institution Informations d’ordre général

relatives au développement rural

Informations techniques

Informations économiques

Besoins en formation

Types de formats

9

Direction de la vulgarisation et de la recherche -développement (DVRD)

- Problèmes liés à l’agriculture : la DVRD est une structure qui n’est pas informée donc, elle a besoin d’avoir des informations sur les nouvelles orientations agricoles.

- Questions liées au

développement social : informations utiles car c’est une structure qui tient compte des catégories sociales et économiques dans le cadre de la vulgarisation.

- Problèmes d’équilibre homme-

femme (genre) : principale de préoccupation du ministère.

- Réglementations nationales et

internationales : s’informer sur les différentes lois qui accompagnent la création des associations et organisations paysannes.

- Conférences et réunions : sur la

bioénergie, la biomasse, les nouvelles techniques de la vulgarisation, la biotechnologie et les OGM.

- Développement et financement de

programmes. - Réseaux disponibles axés sur

l’agriculture et le développement : pour plus d’ouverture sur les évolutions de l’agriculture.

- Autres : toute sorte d’information

pour une spécialisation nécessaire en agriculture.

- Système de tri. - Technologie post-

récolte : informations sur le traitement et la protection des grains entreposées.

- Variété de culture. - Conditionnement :

connaître comment assurer une bonne conservation des produits agricoles.

- Achat et mise à disposition d’équipements : équipements agricoles (tracteurs ; charrues..) Permettre aux producteurs de s’y adapter et les acquérir plus facilement.

- Utilisation de déchets : déchets utiles en agriculture (utilisation de la fumure organique).

- Brevets. - Profils industriels : les

agro-industries (unités de transformation des produits agricoles).

- Lutte intégrée contre les nuisibles : informations tenant compte des aspects agricoles, économiques et environnementaux

- Comment lutter contre les criquets

- Financement et micro-crédit.

- Données relatives

au marché : évolution du marché international afin d’orienter plus les producteurs.

- Identification des

marchés. - Profils des

produits de base. - Systèmes

d’assurance des récoltes : en avoir une lisibilité

- Utilisation des technologies de communication dans la vulgarisation : sur toute la ligne, sur les vidéo projecteurs, les rétroprojecteurs.

- Gestion de

l’information au sein de l’institution.

- Edition et mise en

forme des rapports : montage et production de documents,

- Méthodologie

participatives : formation en techniques andragogiques.

- Autres : Formation

- 1er : documents rédigés dans la langue appropriée : réception de certains documents

- 2è : articles de

revue : généralement l’accès aux revues est difficile.

32

BESOINS EN INFORMATION

Institution Informations d’ordre général

relatives au développement rural

Informations techniques

Informations économiques

Besoins en formation

Types de formats

10

Réseau d’information et de documentation environnementale du Burkina (RIDDEB)

- Problèmes liés à l’agriculture. - Questions liées au

développement social. - Conférences et réunions. - Développement et Financement

de programme. - Réseaux disponibles axés sur

l’agriculture et le développement.

- Système de tri. - Variété de cultures. - Conditionnement. - Utilisation des

déchets. - Lutte intégrée contre

les nuisibles.

- Financement et micro-crédit.

- Données relatives

au marché.

- Utilisation des technologies de communication dans la vulgarisation.

- Gestion de l’information au sein de l’organisation.

- Edition et mise en forme des rapports : montage de documents.

- 1er : résumé. - 2è : document

rédigés dans la langue appropriée.

33

BESOINS EN INFORMATION

Institution Informations d’ordre général

relatives au développement rural

Informations techniques

Informations économiques

Besoins en formation

Types de formats

11

Réseau de communication sur le pastoralisme (RECOPA)

- Problèmes liés à l’agriculture : les débats sur le développement intégré agriculture élevage.

- Question liées au développement social : éducation en terme d’alphabétisation.

- Problèmes d’équilibre homme-femme (genre) : information sur participation des femmes, la valorisation les potentialités des femmes dans l’élevage.

- L’équité dans l’accès aux ressources naturelles.

- Réglementations nationales et internationales : lois en vigueur en matière d’Elevage et recherche de synergie entre agriculture et élevage.

- Conférences et réunions : surtout en élevage et ayant un intérêt pour le RECOPA.

- Foires commerciales : foires sur le bétail.

- Développement et financement de programmes : les possibilités offertes.

- Réseaux disponibles axés sur l’agriculture et le développement : permettant la création pour le renforcement d’un mouvement associatif en plaidoyer.

- Système de tri : critères de sélection d’animaux.

- Conditionnement : des produits d’élevage (viande, lait).

- Achat/mise à disposition d’équipements : dans le cadre de la modernisation de la production.

- Transports (terrestre, maritime, aérien) : dans le cadre des échanges commerciaux bétail-viande-lait.

- Utilisation des déchets : la fumure organique.

- Brevets : en termes de certification de nos produits qui sont des produits naturels.

- Profils industriels : industrie de transformation : lait, viande, cuirs et peaux.

- Lutte intégrée contre les nuisibles : en termes de maladie de bétail, des espèces envahissantes de pâturage.

- Financement et micro-crédit.

- Données relatives

au marché. - Identification des

marchés : existence de potentiels marchés de bétail.

- Utilisation des technologies de communication dans la vulgarisation : formation en TIC et en GIC.

- Gestion de l’information au sein de l’organisation : circulation d’informations entre les membres du réseau et partage d’expériences.

- Edition et mise en forme des rapports : montage de documents.

- Méthodologie participative : formation en techniques de négociation, de gestion des conflits

- Utilisation des outils MARP, Contrôle Citoyen de l’Action Publique (CCAP), conventions locales.

- 1er : document rédigés dans la langue appropriée : problème d’exploitation de certains documents reçus en anglais. Exemple de quelques documents du WISP.

34

BESOINS EN INFORMATION

Institution Informations d’ordre général

relatives au développement rural

Informations techniques

Informations économiques

Besoins en formation

Types de formats

12

Jade productions/CAN

- Problème lié à l’agriculture. - Ressources non agricoles. - Questions liées au

développement social. - Problème d’équilibre homme-

femme (genre). - Réglementation nationale et

internationale. - Conférences et réunions. - Développement et financement de

programme. - Réseaux disponibles axés sur

l’agriculture et le développement (régionaux et internationaux).

- Néant - Néant - Utilisation des technologies de communication dans la vulgarisation.

- Gestion de l’information au sein de l’organisation.

- Édition et mise en forme des rapports : montage de documents.

- Méthodologies participatives.

- Langue appropriée : 1er.

- Documents adaptés

à une diffusion massive : 2e.

35

BESOINS EN INFORMATION

Institution Informations d’ordre général

relatives au développement rural

Informations techniques

Informations économiques

Besoins en formation

Types de formats

13

Association pour la recherche et la formation en agro-écologie (ARFA/ONG)

- Problèmes liés à l’agriculture. - Ressources non agricoles :

ressources ligneuses, produits forestiers.

- Questions liées au développement social : état de pauvreté des ménages.

- Problèmes d’équilibre homme-femme: partage d’expériences réussies en genre.

- Conférences et réunion : participation à des conférences sur l’écologie.

- Foires commerciales : existence des foires sur les produits bio.

- Développement et financement de programmes : partenaires et coopérations décentralisées.

- Réseaux disponibles axés sur l’agriculture et le développement (régionaux et internationaux) : besoins de réseaux pour les échanges d’expériences.

- Autres : prévention des conflits liés à l’exploitation des ressources naturelles.

- Technologie post-récolte : technique de conservation,

- Conditionnement : - étiquetage et

traçabilité - Achat/mise à

disposition d’équipements d’irrigation économes.

- Utilisation des déchets.

- Brevet. - Lutte intégré contre

les nuisibles : produits autorisés en agriculture.

- Financement et micro-crédit : procédure; banque de développement.

- Données relatives

aux marchés : marché bio répertoire des clients.

- Profil des produits

de base : connaissance de la qualité minimale pour accéder aux marchés européens.

- Utilisation des technologies de communication dans la vulgarisation : formation en GPS dans la culture bio.

- Gestion de l’information au sein de l’organisation : maîtriser les différents canaux de communication.

- Édition et mise en forme des rapports.

- Méthodologies participatives en développement local et décentralisation.

- Notes d’information et synthèses : 1er.

- Documents rédigés

dans la langue appropriée : 1er ex.

- Résumés : 2è.

36

BESOINS EN INFORMATION

Institution Informations d’ordre général

relatives au développement rural

Informations techniques

Informations économiques

Besoins en formation

Types de formats

14

Association Tintua

- Problèmes liés à l’agriculture. - Questions liées au

développement social : alphabétisation.

- Problèmes d’équilibre homme-femme.

- Réglementations nationales et internationales : dynamique des mouvements paysans; question touchant le monde rural : APE, coton, sécurité alimentaire.

- Conférences et réunions. - Foires commerciales. - Développement et financement de

programmes. - Réseaux disponibles axés sur

l’agriculture et le développement (régionaux et internationaux).

- Systèmes de tri - Technologie post-

récolte. - Variétés de cultures. - Conditionnement. - Achat/mise à

disposition d’équipements.

- Transport (terrestre, maritime, aérien)

- Utilisation des déchets

- Lutte intégrée contre les nuisibles.

- Financement et micro crédit.

- Données relatives aux marchés

- Profils des produits de base.

- Autres : Sécurisation foncière.

- Utilisation des technologies de communication dans la vulgarisation : produire des films vidéo en langues sur certaines techniques qu’on veut promouvoir. L’image est porteuse et ce qu’on fait captive.

- Gestion de l’information au sein de l’organisation.

- Édition et mise en forme des rapports : montage de documents. Renforcer l’existant.

- Méthodologies participatives : renforcer l’existant.

- 1er : articles de revue (cadres techniciens). Donne plus de détails.

- 2e : information

visuelle ou illustrée (en images) (producteurs ruraux).

37

BESOINS EN INFORMATION

Institution Informations d’ordre général

relatives au développement rural

Informations techniques

Informations économiques

Besoins en formation

Types de formats

15

Radio Taanba/ diocèse Fada (RTF)

- Ressources non agricoles. - Développement social. - Question genre. - Réglementations nationales et

internationales. - Conférences et réunions. - Foires commerciales. - Développement et financement de

programme. - Réseaux disponibles axés sur

l’agriculture et le développement.

- Système de tri . - Technologie post-

récolte. - Conditionnement. - Achat et mise à

disposition d’équipement.

- Transport. - Utilisation de déchets. - Brevets. - Lutte intégrée contre

les nuisibles.

- Financement et micro-crédit.

- Données relatives

au marché. - Identification des

marchés. - Profils des

produits de base.

- Utilisation des technologies de communication dans la vulgarisation des TICs.

- Gestion de l’information au sein de la radio.

- Édition et mise en forme des rapports : montage de documents.

- Méthodologies participatives.

- 1er : documents rédigés dans la langue appropriée.

- 2è : documents

adaptés à une diffusion massive.

38

BESOINS EN INFORMATION

Institution Informations d’ordre général

relatives au développement rural

Informations techniques

Informations économiques

Besoins en formation

Types de formats

16

Programme d’Investissement Communautaire en Fertilité Agricole (PICOFA)

- Problèmes liés à l’agriculture. - Ressources non agricoles : AGR. - Problèmes d’équilibre homme-

femme (genre) : thématique actuelle.

- Réglementations nationales et

internationales : conventions sur l’environnement;

- Développement et financement de

programmes. - Réseaux disponibles axés sur

l’agriculture et le développement (régionaux et internationaux).

- Systèmes de tri: semences améliorées.

- Technologie post-

récolte. - Variétés de cultures. - Achat/mise à

disposition d’équipements.

- Financement et micro-crédit.

- Données relatives

aux marchés : SIM.

- Utilisation des technologies de communication dans la vulgarisation : informations sur les paquets technologiques

- Gestion de l’information au sein de l’organisation :

- Traitement de l’information

- Édition et mise en forme des rapports : montage de documents.

- Méthodologies participatives : formation des animateurs en méthodologies participatives.

- 1er : documents rédigés dans la langue appropriée.

- 2è : Notes

d’information et synthèses

39

BESOINS EN INFORMATION

Institution Informations d’ordre général

relatives au développement rural

Informations techniques

Informations économiques

Besoins en formation

Types de formats

17

Union Nationale des Producteurs de Coton du Burkina (UNPCB)

- Problèmes liés à l’agriculture. - Questions liées au

développement social. - Problèmes d’équilibre homme-

femme (genre). - Réglementations nationales et

internationales. - Conférence et réunions. - Foires commerciales. - Développement et financement

de programmes. - Réseaux disponibles axés sur

l’agriculture et le développement (régionaux et internationaux).

-

- Systèmes de tri. - Technologie post-

récolte. - Variétés de cultures. - Conditionnement - Achat/ mise à

disposition d’équipements.

- Transport (terrestre). - Utilisation de déchets. - Lutte intégrée. - contre les nuisibles.

- Financement et micro-crédit.

- Données relatives

aux marchés. - Identification des

marchés. - Profils des

produits de base. - Systèmes

d’assurance des récoltes.

- Utilisation des technologies de communication dans la vulgarisation :

- Utilisation des TIC pour la vulgarisation.

- Gestion de l’information au sein de l’organisation : traitement etdiffusion de l’information.

- Edition et mise en forme des rapports :

- formation - Méthodologies

participatives : MARP, communication participative.

- Autres : formation en gestion de projets de communication.

- 1er : documents rédigés dans la langue appropriée.

- 2è : documents

adaptés à une diffusion massive.

40

BESOINS EN INFORMATION

Institution Informations d’ordre général

relatives au développement rural

Informations techniques

Informations économiques

Besoins en formation

Types de formats

18

Direction Régionale de l’Agriculture de l’Hydraulique et des Ressources Halieutiques/Hauts Bassins (DRAHRH/HB)

- Problèmes liés à l’agriculture. - Ressources non agricoles. - Questions liées au

développement social. - Problèmes d’équilibre homme-

femme (genre). - Foires commerciales. - Développement et financement de

programmes. - Réseaux disponibles axés sur

l’agriculture et le développement (régionaux et internationaux).

- Systèmes de tri. - Technologie post-

récolte. - Variétés de cultures. - Conditionnement. - Achat/ mise à

disposition d’équipements.

- Lutte intégrée contre

les nuisibles. - Autres : formation en

recyclage des restes de récoltes.

- Financement et micro-crédit.

- Données relatives

aux marchés. - Identification des

marchés. - Profils des

produits de base. - Systèmes

d’assurance des récoltes

- Utilisation des technologies de communication dans la vulgarisation :

- Gestion de l’information au sein de l’organisation : traitement et diffusion de l’information.

- Edition et mise en forme des rapports : montages de documents.

- Méthodologies participatives.

- Autres : formation

- 1er : documents rédigés dans la langue appropriée.

- 2è : résumés.

19

Centre International de Recherche-Développement sur l’Elevage en zone Subhumide (CIRDES)

- Problèmes liés à l’agriculture. - Développement social. - Conférences et réunions. - Foires commerciales. - Développement et financement de

programme. - Réseaux disponibles axés sur

l’agriculture et le développement.

- Achat et mise à disposition d’équipement.

- Lutte intégrée contre

les nuisibles.

- Financement et micro-crédit.

- Données relatives au marché.

- Identification des marchés.

- Profils des produits de base.

- Utilisation des technologies de communication dans la vulgarisation.

- Gestion de l’information au sein de l’organisation.

- Edition et mise en forme des rapports : montage de documents.

- 1er : information visuelle ou illustrée : très utilisé par les partenaires.

41

BESOINS EN INFORMATION

Institution Informations d’ordre général

relatives au développement rural

Informations techniques

Informations économiques

Besoins en formation

Types de formats

20

Association Munyu des femmes de la Comoé (AFC/Munyu)

- Problèmes liés à l’agriculture. - Ressources non agricoles :

artisanat (poterie, vannerie). - Questions liées au

développement social. - Problèmes d’équilibre homme-

femme (genre). - Réglementation nationale et

internationale. - Conférences et réunions. - Foires commerciales. - Développement et financement de

programmes. - Réseaux disponibles axés sur

l’agriculture et le développement (régionaux et internationaux).

- Systèmes de tri. - Technologie post-

récolte. - Variétés de cultures. - Conditionnement. - Achat/ mise à

disposition d’équipements.

- Transport terrestre. - Utilisation des

déchets. - Lutte intégrée contre

les nuisibles.

- Financement et micro-crédit.

- Données relatives

aux marchés. - Identification des

marchés. - Profils des

produits de base.

- Utilisation des technologies de communication dans la vulgarisation.

- Gestion de l’information au sein de l’organisation : traitement et communication de l’information.

- Edition et mise en forme des rapports : montages de documents.

- Méthodologies participatives.

- 1er Documents rédigés dans la langue appropriée.

- 2è Documents

adaptés à une diffusion massive

21

Radio FM Munyu « La voix de la femme » (Radio Munyu)

- Problèmes liés à l’agriculture, - Ressources non agricoles - Questions liées au

développement social - Question genre - Réglementations nationales et

internationales - Conférences et réunions - Foires commerciales - Développement et financement de

programme - Réseaux disponibles axés sur

l’agriculture et le développement

- Système de tri - Technologie post-

récolte - Variétés de cultures - Conditionnement - Achat et mise à

disposition d’équipement

- Transport - Utilisation de déchets - Lutte intégrée contre

les nuisibles

- Financement et micro-crédit.

- Données relatives au marché.

- Identification des marchés.

- Profils des produits de base.

- Utilisation des technologies de communication dans la vulgarisation

- Gestion de l’information au sein de la radio ;

- Édition et mise en forme des rapports : montage de documents ;

- Méthodologie participatives.

- 1er : information visuelle ou illustrée

42

BESOINS EN INFORMATION

Institution Informations d’ordre général

relatives au développement rural

Informations techniques

Informations économiques

Besoins en formation

Types de formats

22

Réseau ‘KURUMBA’ (SKBO)

- Problèmes liés à l’agriculture. - Ressources non agricoles. - Questions liées au

développement social. - Question genre. - Réglementations nationales et

internationales. - Conférences et réunions. - Foires commerciales. - Développement et financement de

programme. - Réseaux disponibles axés sur

l’agriculture et le développement.

- Système de tri. - Technologie post-

récolte. - Variétés de cultures, - Conditionnement. - Achat et mise à

disposition d’équipement.

- Transport. - Utilisation de déchets. - Lutte intégrée contre

les nuisibles. - Autre : formation en

technologie de labour.

- Financement et micro-crédit.

- Données relatives au marché.

- Identification des marchés.

- Profils des produits de base.

- Système d’assurance des récoltes : faire la connaissance serait intéressant.

- Utilisation des technologies de communication dans la vulgarisation : formation en traitement numérique de son

- Gestion de l’information au sein de la radio ;

- Edition et mise en forme des rapports : montage de documents ;

- -Méthodologie participatives.

- Néant

23

Fédération Nationale des Groupements Naam (FNGN)

- Problèmes liés à l’agriculture. - Ressources non agricoles. - Questions liées au

développement social. - Problèmes d’équilibre homme-

femme (genre). - Réglementations nationales et

internationales. - Conférences et réunions. - Foire commerciales. - Développement et financement de

programmes. - Réseaux disponibles axés sur

l’agriculture et le développement (régionaux et internationaux).

- Autre : information en Statistiques agricoles nationales.

- Système de tri.

- Technologie post-récolte.

- Variétés de cultures.

- Conditionnement. - Achat/mise à

disposition d’équipements.

- Transport (terrestre). - Utilisation des

déchets. - Lutte intégrée contre

les nuisibles.

- Financement et micro-crédit.

- Données relatives

aux marchés. - Indentification des

marchés. - Profils des

produits de base. - Systèmes

d’assurance des récoltes.

- Utilisation des technologies de communication dans la vulgarisation : production agricole.

- Gestion de l’information au sein de l’organisation :

- Édition et mise en forme des rapports : montage de documents.

- Méthodologies participatives.

- 1er Information visuelle ou illustrée (en image).

43

BESOINS EN INFORMATION

Institution Informations d’ordre général

relatives au développement rural

Informations techniques

Informations économiques

Besoins en formation

Types de formats

24

Radio « voix du paysan », VDP

- Problèmes liés à l’agriculture : - Utilisation des pesticides,

récupération des terres dégradée. - Ressources non agricoles. - Questions liées au

développement social. - Question genre : valorisation de la

femme. - Foires commerciales : régionales. - Réseaux disponibles axés sur

l’agriculture et le développement.

- Système de tri. - Technologie post-

récolte. - Variétés de cultures, - Conditionnement :

surtout sur la pomme de terre.

- Achat et mise à disposition d’équipement.

- Transport : terrestre - Utilisation de

déchets : intrants. - Lutte intégrée contre

les nuisibles : les attaques acridiennes.

- Financement et micro-crédit.

- Données relatives au marché

- Identification des marchés

- Profils des produits de base.

- Systèmes d’assurance des récoltes

- Utilisation des technologies de communication dans la vulgarisation.

- Gestion de l’information au sein de la radio.

- Edition et mise en forme des rapports : montage de documents.

- Méthodologies participatives.

- Autres : formation

- 1er : résumés - 2è : documents

adaptés à une diffusion massive

25

Direction Régionale des Ressources Animales/Nord (DRRA)

- Problèmes liés à l’agriculture. - Ressources non agricoles. - Questions liées au

développement social. - Problèmes d’équilibre homme-

femme (genre). - Réglementations nationales et

internationales. - Conférences et réunions. - Foires commerciales. - Développement et financement de

programmes. - Réseaux disponibles axés sur

l’agriculture et le développement (régionaux et internationaux).

- Variétés de cultures. - Achat/ mise à

disposition d’équipements.

- Utilisation des déchets.

- Financement et micro-crédit.

- Données relatives aux marchés.

- Identification des marchés.

- Utilisation des technologies de communication dans la vulgarisation.

- Gestion de l’information au sein de l’organisation.

- Edition et mise en forme des rapports : montages de documents.

- Méthodologies participatives.

- Autres : formation

- 1er : documents rédigés dans la langue appropriée.

- 2è : documents

adaptés à une diffusion massive.

44

BESOINS EN INFORMATION

Institution Informations d’ordre général

relatives au développement rural

Informations techniques

Informations économiques

Besoins en formation

Types de formats

26

Chambre Régionale d’Agriculture/Nord (CRA/N)

- Problèmes liés à l’agriculture. - Développement social : éducation,

santé. - Problème d’équilibre homme-

femme (genre). - Réglementations nationales et

internationales. - Conférences et réunions - Foires commerciales. - Développement et financement de

programme. - Réseaux disponibles axés sur

l’agriculture et le développement.

- Système de tri. - Technologie post-

récolte. - Variété de culture. - Conditionnement. - Achat et mise à

disposition d’équipement agricole : tracteurs, charrues.

- Utilisation de déchets : protection de l’environnement.

- Brevets. - Profils industriels. - Lutte intégrée contre

les nuisibles.

- Financement et micro-crédit.

- Données relatives au marché.

- Identification des marchés.

- Profils des produits de base.

- Utilisation des technologies de communication dans la vulgarisation : vulgarisation technologique des semences variétales, des pesticides, des engrains.

- Gestion de l’information au sein de l’organisation : connaissance des outils de l’information et leur utilisation et la publication de l’information ainsi que la méthode pour une bonne gestion de l’information.

- Edition et mise en forme des rapports : montage de documents et la structuration.

- Méthodologie participatives : approches participatives.

- Autres : formation

- 1er : résumés. - 2è : documents

adaptés à une diffusion massive.

45

BESOINS EN INFORMATION

Institution Informations d’ordre général

relatives au développement rural

Informations techniques

Informations économiques

Besoins en formation

Types de formats

27

Réseau des radios rurales locales du Burkina (ReR/BF)

- Problèmes liés à l’agriculture. - Questions liées au

développement social. - Problèmes d’équilibre homme-

femme (genre). - Réseaux disponibles axés sur

l’agriculture et le développement (régionaux et internationaux).

- Variétés de cultures. - Utilisation des

déchets.

- Financement et micro crédit.

- Utilisation des technologies de communication dans la vulgarisation : Internet, Audionumérique.

- -Édition et mise en forme des rapports : montage de documents.

- Documents rédigés dans la langue appropriée (1er).

- Documents adaptés

à une diffusion massive (2eme).

46

BESOINS EN INFORMATION

Institution Informations d’ordre général

relatives au développement rural

Informations techniques

Informations économiques

Besoins en formation

Types de formats

28

Union régionale des jeunes professionnels agricoles de l’Est (URPCE)

- Problèmes liés à l’agriculture : mécanismes de financement du monde rural ; protection environnementale; intégration agriculture-élevage; formation des jeunes agriculteurs

- Questions liées au développement social : l’implication des jeunes dans la mise en œuvre des programmes de développement.

- Problèmes d’équilibre homme-femme : prises en compte du genre dans la vie des OP.

- Réglementations nationales et internationales : les règles de l’OMC et les APE; au niveau national sur le code forestier qu’on ignore, ou le code sur le pastoralisme.

- Conférences et réunions : informations sur les réunions et conférences sur les politiques agricoles.

- Foires commerciales : informations sur les produits exposés et connaître les techniques maîtrisées par d’autres.

- Développement et financement de programmes.

- Réseaux disponibles axés sur l’agriculture et le développement (régionaux et internationaux) : avoir des informations sur ce que fait le Roppa et le CTA et même au niveau national.

- Autre : informations sur les normes de commercialisation des produits agricoles.

- Systèmes de tri : outils de production et de classement des produits agricoles.

- Technologie post-récolte : techniques de conservation des produits agricoles

- Variétés de cultures : cycles de production, fiches techniques

- Conditionnement. - Achat/mise à

disposition d’équipements : informations sur les équipements existant

- Transport (terrestre, maritime, aérien) : informations sur les coûts des transports et sur l’état des routes.

- Utilisation des déchets : informations sur la production rapide de la fumure organique.

- Brevets : lutte contre la piraterie

- Profils industriels : informations sur les firmes.

- Lutte intégrée contre les nuisibles.

- Autres : toutes informations disponibles sur les résultats de la recherche agricole.

- Financement et micro-crédit : taux d’intérêt et mécanismes de financement appropriés.

- Données relatives

aux marchés. - Identification des

marchés. - Profils des

produits de base.

- Utilisation des technologies de communication dans la vulgarisation : formation

- Gestion de l’information au sein de l’organisation : montage de documents

- Édition et mise en

forme des rapports. - Méthodologies

participatives : actualisation des méthodologies participatives et encadrement des formateurs sur la gestion des exploitations familiales.

- 1er : documents rédigés dans la langue appropriée :

- 2è : documents adaptés à une diffusion massive :

47

BESOINS EN INFORMATION

Institution Informations d’ordre général

relatives au développement rural

Informations techniques

Informations économiques

Besoins en formation

Types de formats

29

Centre National de Documentation Agricole (CNDA)

- Problèmes liés à l’agriculture; - Problèmes d’équilibre homme-

femme (genre) : liés au domaine agricole

- Réglementations nationales et

internationale: liées aux normes en rapport avec l’agriculture

- Conférences et réunions : sur

l’agriculture - Foires commerciales : sur

l’agriculture - Développement et financement de

programmes : lié à l’agriculture - Réseaux disponibles axés sur

l’agriculture et le développement (régionaux et internationaux) :

- Technologie post-récolte :

- Variétés de cultures - Conditionnement : - Achat/mise à

disposition d’équipements : agricoles

- Utilisation des

déchets : agricoles - Profils industriels :

transformation et technologie de produits agricoles

- Lutte intégrée contre

les nuisibles : domaine agricole

- Financement et micro crédit : lié à l’agriculture

- Données relatives

aux marchés : relatifs aux produits agricoles

- Profil des produits

de base : - Système

d’assurance des récoltes :

- Gestion de l’information au sein de l’organisation

- Édition et mise en

forme des rapports : montage de documents

- Méthodologies

participatives

- 1er : Documents rédigés dans la langue appropriée : problème d’exploitation des documents dans une autre langue que le français.

- 2è : Documents adaptés à une diffusion massive : possibilité de reproduire les documents

30

Direction Générale des Prévisions et des Statistiques Agricoles (DGPSA)

- Problèmes liés à l’agriculture (chocs : informations conjoncturelles, statistiques : informations structurelles)

- Réseaux disponibles axés sur

l’agriculture et le développement (régionaux et internationaux) :

- Lutte intégrée contre les nuisibles :

- Données relatives aux marchés :

- Identification des

marchés - Profil des produits

de base :

- Gestion de l’information au sein de l’organisation :

- Édition et mise en

forme des rapports : montage de documents

- 1er : Documents rédigés dans la langue appropriée

48

4.2 Besoins en termes de renforcement des capacités (politiques et stratégie de l’IC, sensibilisation, réseautage, compétences, formation, média, TIC, équipement)

120. Les besoins en renforcement des capacités des institutions interviewées au Burkina Faso sont multiples et varient en fonction des institutions (confère tableau 02). . 121. Les organisations paysannes comme la FENOP et l’APHV, plus modestes auront besoin d’un appui en personnel chargé des GIC et à l’acquisition de matériels informatiques ainsi que d’une formation à l’utilisation de ce matériel. 122. Les besoins de formation des institutions de recherches comme l’INERA concernent l’édition de documents sur les resultats de la recherche. 123. Pour les institutions publiques, plus nanties en personnel pris en charge par l’Etat, les besoins en renforcement de capacités portent sur : l’amélioration de la gestion de l’information au sein de l’institution, l’édition et mise en forme des rapports : montage et production de documents ; la formation en techniques andragogiques.. La Direction Régionale de l’Agriculture de l’Hydraulique et des Ressources Halieutiques des Hauts Bassins (DRAHRH/HB), résume spécifiquement les besoins en renforcement des capacités des institutions publiques en ces termes : formation en TIC et en GIC avec équipement à l’appui, élaboration de projets d’information; formation en planification de stratégies en TIC et en GIC. 124. Les médias et réseaux de médias ont surtout besoin de formations pour leurs ressources humaines chargées de la collecte et du traitement de l’information. 125. En analyse, on peut dire qu’au Burkina, les requêtes en renforcement des capacités pour toutes les institutions intègre la formation. Ainsi nous avons classé les besoins en formation par ordre d’importance. Ce qui donne les résultats suivant :

Thèmes de formation Rang Utilisation des technologies de communication dans la vulgarisation et la commercialisation

1er

Gestion de l’information au sein de l’organisation 2e Plaidoyer 3e Méthodologies participatives 4e

126. Lors des entretiens individuels et surtout de l’atelier de validation, les institutions ont développé un argumentaire pour justifier leur classement. 127. La formation en utilisation des technologies de communication dans la vulgarisation et la commercialisation permet de toucher un grand nombre de producteurs. La maîtrise des technologies de la communication vise à remédier au manque d’agents sur le terrain et surtout à leur diminution constante. Bien utiliser les technologies de communication permet aussi de diffuser les prix des produits quasiment en temps réel. « On peut en concertation avec l’observatoire du riz à Bobo-Dioulasso, principale zone de production, mettre en place un dispositif pour connaître les quantités de riz disponibles dans les coopératives », explique un responsable paysan. De la même façon, le PICOFA, qui dispose d’un système d’informations des produits et des intrants agricoles pourra diffuser ses données via un site accessible à tous ; et au besoin développer à partir de là un système de réseautage. La fédération des jeunes professionnels agricoles, dont les membres sont familiers à des recherches sur Internet, pensent pouvoir ainsi acquérir les compétences pour créer un système d’information pour la commercialisation et l’innovation technologique. « On a touché les centres de recherche et la direction de la

49

vulgarisation agricole. De tels sites ou bases de données ne sont pas facilement accessibles ou n’existent pas », explique Jules Zongo, un jeune agriculteur. Conscient qu’Internet reste un luxe en zone rurale, il suggère d’adapter à la radio ces informations pour toucher un large public. La formation devrait non seulement permettre le partage des informations entre tous acteurs du secteur agricole mais aussi faciliter les partenariats et le travail en commun. Plusieurs organisations peuvent travailler ensemble à distance. 128. Mais cet enthousiasme butte contre le manque d’équipements et la fiabilité de l’information. C’est pourquoi le besoin en équipement paraît aussi vital que la formation des animateurs en techniques de collecte, de traitement et de diffusion de l’information qu’en utilisation des TIC. Les autres contraintes concernent l’insuffisance des personnes ressources qualifiées pour alimenter régulièrement les sites. Les animateurs des radios communautaires doivent voir leurs compétences renforcées dans le domaine de l’animation et de la production et surtout du montage audionumérique, ceci dans la perspective de leur numérisation, sans oublier l’équipement et la mise en réseau et surtout la formation à l’animation des réseaux et à leur complémentarité s’avère indispensable. 129. La formation en gestion de l’information au sein de l’organisation s’avère cruciale pour toutes les institutions rencontrées. Elle répond à une exigence : assurer la circulation de l’information entre les structures dirigeantes, généralement bien équipées en outils de communication et les membres, dont la majorité vivent en zone rurale sans électricité ni téléphone encore moins internet. A titre d’exemple, les leaders connaissent le texte des APE, mais pas le maraîcher qui va en subir les conséquences. Manifestement, il existe un déficit d’information entre le sommet hyper informé et la base totalement marginalisée. La mauvaise gestion de l’information et de la communication au sein des structures peut créer un déphasage et des dysfonctionnements, voire une démobilisation des membres. La chargée de communication de l’UNPCB exprimait cette inquiétude en ces termes : « Les gens n’ont pas conscience de la valeur et des dangers de l’information. Certaines informations vitales mal diffusées ou pas au bon moment peuvent s’avérer des bombes pour l’institution ».

130. C’est pourquoi le renforcement des capacités des agents chargés de l’information et de la communication préoccupe toutes les institutions. Ces nouvelles aptitudes devraient permettre de vulgariser les informations au sein des équipes et de créer une synergie d’action. 131. La formation seule ne suffit pas. Il faut du matériel, dont le coût d’acquisition peut s’avérer élevé. De plus, un environnement défavorable peut bloquer l’utilisation. D’où la nécessité de former ou au moins de sensibiliser les responsables d’institutions de l’importance de la communication pour leurs structures. A quoi bon former un agent si le responsable de l’institution ignore tout de son utilité pour la structure? 132. Troisième besoin de formation par ordre de priorité : le plaidoyer. Il traduit le besoin pour les acteurs du monde rural de jouer leur rôle dans la prise de décision en matière de politique publique. « La bonne gouvernance exige une société civile de plus en plus forte. A ce titre, les OP doivent être formées en plaidoyer et lobbying pour faire adopter les changements dans le sens de leur intérêt», explique un responsable d’OP. Cette formation comprendrait aussi l’élaboration de stratégies de plaidoyer appropriées. 133. Le renforcement des capacités en méthodologies participatives se classe dernier, pas tellement parce que les institutions burkinabé en ignorent l’importance, mais parce que nombre d’entre elles disposent d’outils en la matière. Elles suggèrent donc de consacrer les efforts aux autres types de formation.

50

134. D’autres besoins en renforcement de capacités spécifiques concernent la formation en GPS pour la culture bio, la production des films vidéo en langues sur certaines techniques agricoles. « L’image est porteuse et ce qu’on fait captive », affirme un chargé du volet sécurité alimentaire d’un ONG. La demande porte aussi sur l’appui à l’élaboration de plans et stratégies de communication pour rompre avec l’amateurisme. De nombreuses institutions souhaitent recevoir des formations en édition et mise en forme des rapports et montage de documents. Car les personnes en charge des GIC disposent rarement de compétences en la matière.

51

Tableau 2 : Récapitulatif des besoins en termes de renforcement des capacités des 30 institutions interviewées (à partir des questionnaires,

entrevues, etc.) N° Institution Points forts Points faibles Besoins en termes de renforcement

des capacités 1

Association nationale des producteurs de haricot vert (ANPHV)

Existence de 49 animateurs endogènes dont 5 régionaux.

Existence de groupements

villageois à la cellule qui font le traitement de l’information.

Insuffisance de compétence des animateurs en matière de collecte et de traitement de données ; non maîtrise de l’outil informatique.

Pas de personnes en charge de TIC.

Formation en technique de collecte de données des animateurs.

Acquisition de matériel audio visuel. Mise en place de bibliothèques

villageoises avec formation de bibliothécaires.

Equipement informatique, élaboration d’un site Web.

Ressources humaines pour la prise en charge des TIC.

2

Fédération Nationale des Organisations Paysannes (FENOP)

Existence d’un chargé de programme à l’information communication et d’un responsable de l’information au sein du bureau.

Collaboration avec des personnes ressources endogènes et externes, ( animateurs paysans et journalistes ). Budget disponible : varie entre 30 à 50 millions de FCFA/an.

Sources d’information diversifiées. Existence d’un plan stratégique de

communication. Existence d’un site web. Existence d’un plan stratégique

globale de communication.

Insuffisance de compétences. Insuffisance de moyens

financiers pour mettre en oeuvre la stratégie de communication. Manque de formation,

d’équipements et de ressources financières.

Trop forte dépendance des facteurs extérieurs.

Formation des animateurs en TIC et acquisition de nouveaux équipements.

Formation d’un cadre pour la mise en

place d’une banque de données de la FENOP ou des OP du Burkina.

Moyens financiers pour mettre en œuvre

la stratégie de communication

52

N° Institution Points forts Points faibles Besoins en termes de renforcement des capacités

3

Confédération Paysanne du Faso (CPF)

Existence d’un service information

et communication. Chargé de communication qualifié

Accès à l’Internet et au WIFI.

Une seule personne s’occupe de la GIC avec des moyens dérisoires.

Pas de budget spécifique en communication.

Manque de matériels informatiques performants.

Pas d’informaticien spécialisé. Manque d’une unité en TIC. Pas de plan stratégique en TIC.

Budget propre, du matériel et du personnel.

Mise des ordinateurs en réseau. Amélioration de la gestion du site CPF Technique de production d’un bulletin

électronique. Unité avec un personnel bien formé en TIC

et du matériel informatique plus performant.

Effectif complémentaire pour la gestion de l’information et de communication.

4

Fédération des éleveurs du Burkina (FEB) S/C la CPF

Existence d’un service information

et communication. Accès à l’Internet et au WIFI.

Une seule personne qui s’occupe de la GIC avec des moyens dérisoires.

Pas de budget spécifique en communication.

Manque de matériels informatiques performants.

Pas d’informaticien spécialisé. Manque d’une unité en TIC. Pas de plan stratégique en TIC.

Budget propre, du matériel et du personnel.

Mise des ordinateurs en réseau. Amélioration de la gestion du site CPF et

du lancement d’un bulletin informatique. Une unité avec un personnel bien formé

en TIC et du matériel informatique plus performant.

Effectif complémentaire pour la gestion de l’information et de communication.

53

N° Institution Points forts Points faibles Besoins en termes de renforcement des capacités

5

Institut africain de développement économique et social – centre de formation du Burkina (Inades-Formation/Burkina

Ressources humaines en GIC relativement importante (11 personnes).

Existence d’une cellule communication paysanne.

Production des bulletins, la traduction, l’élaboration des livrets, etc.

Existence d’un site Web. Existence d’un service de

documentation avec un chargé de documentation.

Existence d’une commission informatique et d’un administrateur du réseau.

Existence d’une politique en TIC.

Une base de données non actualisées sur l’information agricole.

Absence de communicateurs pour aider à définir un plan de communication approprié.

Pas d’informaticien spécialisé. Appareils obsolètes datant de

1998 et après 2000. Un seul disque dur de

sauvegarde de 160 Go. Manque d’onduleurs.

Renouvellement du parc informatique dont les appareils sont obsolètes.

Acquisition de disques durs et d’onduleurs. Recrutement d’une personne ressource en

communication. Formation de la cellule communication

paysanne pour le renforcement des capacités en montage de documents, l’identification des besoins d’information à travers d’autres démarches, notamment la méthodologie de détermination des priorités.

Moyens financiers pour actualiser constamment l’information agricole.

Communicateurs pour aider à définir un plan de communication approprié.

Un informaticien spécialisé pour la sous traitance.

6

Association des Editeurs et Publicateurs de journaux en Langues Nationales (AEPJLN)

Existence de ressources humaines dont le coordonnateur appuyé par les rédacteurs des comités de rédaction membres de l’AEPJLN et l’Université ( département journalisme et communication) Existence d’une personne chargée de la gestion du site Internet.

Budget TIC de 400 000FCFA/an. Budget GIC de 12 millions de

Fcfa/an.

Difficulté des journaux membres dans les provinces d’avoir accès aux nouvelles technologies.

Les circuits de distribution sont difficiles à maîtriser.

Problème de spécificité des logiciels de traitement de texte en langues nationales.

Manque de professionnalisme des principaux animateurs des journaux.

Manque de personnel spécialisé en GIC et en TIC.

Matériel informatique dépassé.

Renforcement des capacités (formations spécifiques à l’édition, diffusion des JLN).

Formation en TIC. Ordinateurs performants et formation du

personnel pour la mise en pages et graphisme.

Matériels informatiques plus performants (ordinateurs pour le traitement des textes et de la PAO en langues nationales).

Formation des principaux animateurs des journaux.

Moyens financiers pour recruter du personnel spécialisé en GIC et en TIC.

54

N° Institution Points forts Points faibles Besoins en termes de renforcement des capacités

7

Atelier théâtre Burkinabè (ATB)

Existence d’une division audio-visuelle et d’un consultant externe chargé de la mise en ligne des informations.

Diversification des informations produites.

Existence d’un plan stratégique 2007-2010 incluant un plan d’information.

Existence d’un consultant externe et d’un informaticien interne qui s’occupent de l’animation et du suivi du site web.

Pas de budget spécifique consacré à l’information et à la communication.

Manque d’appui financier pour l’édition et la publication.

Difficulté de collaboration avec les médias publics, donc manque de visibilité.

Manque d’équipements adéquats pour l’audio-visuel, l’édition et la production de documents culturels.

Manque de moyens pour assurer l’administration et la gestion du site Internet en permanence.

Vétusté du matériel informatique.

Acquisition d’équipement audio-visuel (camera et enregistreurs)

Obtenir du financement pour faire des productions culturelles

Avoir des possibilités d’impression avec du matériel performant.

Formation en informatique avec équipements à la clé (ordinateurs et plus des logiciels de montage).

Collaboration avec les médias publics pour une meilleure visibilité.

Moyens financiers pour assurer l’administration et la gestion du site Internet en permanence ainsi que pour l’édition et la publication.

8

Institut de recherche de l’environnement et de recherches agricoles (INERA)

Existence d’un service d’information scientifique, technique et de la communication et un chef de service GIC, chercheur formé en rédaction scientifique.

Existence d’un service recherche-

développement qui travaille avec les organisations de producteurs.

Ressources humaines en

documentation. information produite diversifiée.

Manque de budget propre pour la GIC

Manque de personnel qualifié (un technicien documentaliste assure lui-même sa formation à ses frais et le chef du service communication n’a pas le statut d’un communicateur).

Difficulté de publication des résultats de la recherche par les journaux de la place.

Irrégularité dans la parution des revues scientifiques.

Manque d’équipements, vétusté des machines et manque de formation continue en TIC.

Recruter un communicateur qui sera en charge de la relation presse et des aspects de traduction des résultats de la recherche pour les paysans.

Allouer un budget propre à la GIC et former les correspondants en techniques de documentation.

Avoir un matériel de pointe en TIC, bénéficier d’une formation continue en TIC.

Rendre plus facile la publication des résultats de la recherche (par les journaux de la place) et rendre leur parution plus régulière dans les revues scientifiques.

55

N° Institution Points forts Points faibles Besoins en termes de renforcement des capacités

9

Direction de la vulgarisation et de la recherche -développement (DVRD)

Existence d’un personnel formé sur le tas en gestion de l’information et de communication.

Existence d’une cellule

informatique.

Pas de financement régulier. Mauvais état et vétusté du

matériel nécessaire à la production de documents techniques.

Pas de plan stratégique d’information.

Equipement en machines de qualité et performantes ; formation en informatique ; équipement en photocopieuse, scanner, vidéo projecteur, caméscope.

Appui financier et technique pour l’élaboration d’un plan stratégique d’information et de communication envisagé.

Financement pour assurer la formation en informatique des agents et disposer d’une personne ressource pour faire les formations en TIC.

10

Réseau d’information et de documentation environnementale du Burkina (RIDDEB)

Mise en ligne regulière des données et gestion des stocks d’ouvrages du réseau.

Existence d’une base de données

commune d’information sur l’environnement.

Existence d’une politique de

renforcement des moyens de collecte de documents sur l’environnement.

Manque de moyens matériels et financiers pour la gestion et le traitement de l’information.

Irrégularité dans la parution de ridebinfo

Manque de fonds pour les activités de formation en GIC.

Pas de département spécifique affecté aux TIC.

Manque d’équipements. Vétusté du matériel.

Manque de logiciel approprié.

Acquisition de moyens financiers pour la conduite des activités des 24 centres membres chargés de la GIC.

Acquisition d’équipements d’édition. Doter tous les 24 centres de micro-

ordinateurs, avoir des logiciels spécialisés en documentation et les accompagner de formation.

Acquisition de matériel neuf pour permettre à tous les centres d’avoir accès à internet.

La régularité dans la parution de ridebbinfo et besoin d’un département spécifique affecté aux TIC.

56

N° Institution Points forts Points faibles Besoins en termes de renforcement des capacités

11

Réseau de communication sur le pastoralisme (RECOPA)

Existence d’un volet communication au sein du réseau avec un assistant technique.

Existence de 27 correspondants pastoraux chargés de collecter et de diffuser l’information et un communicateur chargé du traitement et du montage.

Existence d’un budget de 9 290 000FCFA alloué à la GIC, d’une base de données et d’un réseau d’animateurs.

Mauvaise qualité des informations collectées.

Difficultés de mise en forme des

informations. Difficultés de déplacement des

correspondants.

Formation des correspondants en techniques de collecte et traitement de l’information.

Contractualisation avec un assistant technique.

Moyens de locomotion pour les correspondants pastoraux ; pour la gestion de l’information au sein de l’organisation.

Appui technique et financier pour un plan de communication en cours d’élaboration.

Formation des producteurs aux nouvelles technologies de l’information.

57

N° Institution Points forts Points faibles Besoins en termes de renforcement des capacités

12

Jade productions/CAN

Existence d’une unité documentaire avec des ouvrages spécialisés en communication pour le développement et information.

Existence d’une phonothèque comprenant des centaines d’émissions produites par les radios membres du RER Afrique aussi bien en français que dans les langues nationales.

Un ingénieur en électronique et spécialisé en informatique et un informaticien, spécialisé en montage audionumérique s’occupe des TIC.

Parc informatique bien fourni. Capacités en édition, en

production d’articles de presse écriite, en émissions audio et vidéo ;

Formateur en méthodologie de détermination des thèmes prioritaires d’information, région francophone

Existence de modules de formation des techniciens, animateurs et producteurs de radio et des membres des comités locaux de développement des radios ;

Capacités de formations in situ et à distance

Manque d’outils appropriés entraîne le problème de visibilité en GIC.

Pas de plan stratégique

d’information. Les coupures de connexion pour

causes de multiples travaux de l’Onatel.

Appui technique et financier pour la conception d’un site web en projet.

58

N° Institution Points forts Points faibles Besoins en termes de renforcement des capacités

13

Association pour la recherche et la formation en agro-écologie (ARFA/ONG)

Existence d’un gestionnaire du centre de documentation, service éducation environnementale (en direction de l’extérieur).

Animation dans les villages. Existence d’une base de données

en TIC et d’un responsable gestionnaire des TIC.

Manque de formation pour une meilleure maîtrise des différents canaux pour que l’information passe de façon efficace.

Manque de budget spécifique en TIC et en GIC.

Pas de politique ou de stratégie en matière de TIC.

Formation pour une meilleure maîtrise des différents canaux afin que l’information passe de façon efficace.

Appui technique et financier pour l’élaboration des stratégies de communication et pour la mise en réseau des ordinateurs et l’élaboration d’un site en perspective

14

Association Tin Tua

Un effort de vulgarisation, par exemple loi 14 avec livrets en langue nationale.

Beaucoup de ressources humaines.

Existence d’un centre de documentation, d’une équipe de rédaction du journal Labaali.

Existence d’un comité de lecture et d’animateurs dans les diéma.

Existence de deux informaticiens dont un spécialiste et de trois cybercafés.

Equipement de tous les diémas en ordinateurs qui sont alimentés grâce au PTF.

Existence d’un plan stratégique en TIC.

Existence de bibliomotos dans les diémas.

Existence d’une politique d’information qui consiste à lancer des concours pour encourager les gens à publier.

Pas de gestionnaire du centre de documentation.

Manque de structuration.

Absence de base de données.

Absence de documents de

formation. Manque de formation du

personnel en informatique. Pas d’exploitation optimale des

machines. Problème de serveur pour la

connexion Internet. Equipements dépassés.

Personnel qualifié en diagnostic,

d’élaboration de base de données et de stratégie en GIC.

Matériels informatiques performants et

formation des agents, des cadres ainsi que des agents de l’association en TIC.

Un documentaliste spécialisé dans la

production de documents de formation.

59

N° Institution Points forts Points faibles Besoins en termes de renforcement des capacités

15

Radio Taanba/ diocèse Fada (RTF)

Le chef de programme et le

directeur général s’occupent de la communication

Pas d’accès à l’Internet. Difficulté d’archivage et manque

de formation du personnel en GIC.

Pas de département en charge de TIC.

Mauvais entretien et maintenance des appareils.

Salle non adaptée pour un équipement de qualité et manque d’équipements de qualité.

Formation en techniques d’archivage et en montage audio avec du matériel numérique

Equipements performants et une bonne

maintenance des appareils avec une salle adaptée pour un équipement de qualité.

Formation du personnel en GIC et TIC

Connexion Internet.

16

Programme d’Investissement Communautaire en Fertilité Agricole (PICOFA)

Existence d’un service suivi-évaluation.

Information produite très diversifiée.

Existence d’un serveur et d’un réseau

Existence d’une connexion haut débit avec tous les postes connectés.

Pas de budget affecté à la communication.

Faibles capacités en termes de

ressources humaines et d’équipements.

Difficulté de conception de pages

web.

Renforcement des compétences, appui en équipements

Budget affecté à la communication. Complément d’effectif qualifié et

d’équipement plus performants. Moyens financiers et techniques pour la

conception de pages web.

60

N° Institution Points forts Points faibles Besoins en termes de renforcement des capacités

17

Union Nationale des Producteurs de Coton du Burkina (UNPCB)

Existence d’un service

communication et relation publiques et d’un service suivi évaluation pilotage.

Existence d’une équipe de cadres

qualifiés. Existence d’un plan stratégique

d’information et de communication

Difficultés à remonter

l’information de la base au sommet.

Faible équipement informatique

des organisations à la base. Difficulté de mettre les

organisations à la base en réseau

Renforcer les capacités des acteurs à la collecte des données et à la gestion et à la diffusion de l’information.

Appuyer les capacités des cadres à l’analyse et à la gestion de l’information : appui à mettre en place un centre de documentation et à installer des cellules multimédias d’information dans les structures à la base.

Fournir en grande quantité les publications gratuites et pertinentes du CTA.

Un système de connexion adapté. Acquisition de matériels plus performants

pour équiper en matériel informatique les organisations à la base, plus une formation en informatique.

18

Direction Régionale de l’Agriculture de l’Hydraulique et des Ressources Halieutiques/Hauts Bassins (DRAHRH/HB)

La GIC est assurée par le SEP/régional en liaison avec le SEP/provincial jusqu’au niveau des zones d’encadrements et des unités d’encadrement.

Information diversifiée.

Un maintenancier dans le Projet

Vréo (gestion des ressources en eau).

Contraintes d‘ordre matériel et financier.

Insuffisance de qualification en matière de GIC.

Insuffisance d’ordinateurs et de formation.

Manque de logiciel pour le traitement de données et manque de personnel qualifié en TIC.

Pas de stratégie de communication et d’information.

Installer une 2nde ligne téléphonique au SEP.

Fourniture de logiciels de base de données et l’accès à l’Internet.

Equipements et formation du personnel en GIC et TIC.

Appui financier pour équiper les services en outils informatiques (ordinateurs et logiciels pour le traitement de données).

61

N° Institution Points forts Points faibles Besoins en termes de renforcement des capacités

19

Centre International de Recherche-Développement sur l’Elevage en zone Subhumide (CIRDES)

Existence d’un centre de documentation, d’un service informatique et de la cellule de communication et de formation.

Existence d’une base de données

et d’un site web bien alimenté. Existence d’un plan stratégique de

communication. Existence d’un parc informatique

conséquent.

Pas de budget spécifique et les ressources allouées en fonction des projets du centre.

Insuffisance de moyens financiers.

Insuffisance de matériel d’édition, et d’outils de communication (script audio-visuel, prospectus et cassette)

Manque de visibilité pour le centre.

Une accessibilité très limitée des producteurs aux produits de la recherche vu que ceux-ci ont des moyens faibles de communication.

Difficulté de sécurisation du réseau informatique

Coût élevé des prestations de l’Onatel.

Manque de personnel (une seule informaticienne).

Moyens financiers pour rendre le Centre autonome et assurer le bon fonctionnement des 3 services chargés de la GIC et pour organiser des rencontres régulières.

Acquisition d’équipements d’édition et de

production audiovisuelle, renforcement du personnel du Centre de documentation par le recrutement d’une aide documentaliste.

Formation en communication des

entreprises et des organisations et mise en place d’un PAO) et d’un cyber express.

Protection des bâtiments et des

équipements par un paratonnerre et parafoudre

Avoir un téléphone IP, un serveur vocal et

le wifi. Facilité l’accès des produits de la

recherche aux producteurs Besoin de visibilité pour le centre.

Complément d’effectif pour le service informatique.

62

N° Institution Points forts Points faibles Besoins en termes de renforcement des capacités

20

Association Munyu des femmes de la Comoé (AFC/Munyu)

Existence de la radio Munyu avec à la base des correspondants villageois et une troupe théâtrale.

Existence de motos et d’un véhicule pour les déplacements des agents sur terrain.

Existence de 2 personnes non qualifiées en charge des TIC dont la secrétaire et la documentaliste archiviste.

Existence d’environ une dizaine de bibliothèques villageoises.

Radio communautaire manquant de journalistes professionnels

Insuffisance de moyens de déplacement

Difficultés de réception du signal dû à la situation géographique de certains villages

Pylone louée à l’ONATEL. Manque de personnel pour la

maintenance.

Implanter au moins 2 ou 3 stations relais. Qualifier son personnel en GIC Acquérir un pylone autonome Elargir son rayon de couverture Avoir des moyens de déplacement

sécurisés. Formation en informatique du personnel

chargé des TIC Avoir un personnel qualifié en

maintenance et gestion et une initiation pour tout le personnel.

Disposer de matériels plus performants. Recruter des journalistes professionnels à

la radio.

21

Radio FM Munyu « La voix de la femme » (Radio Munyu)

Radio et le Comité Munyu de Développement de Base.

Source d’information diversifiée.

Une seule personne en charge

des TIC.

Difficulté d’archivage, manque de formation du personnel en GIC et non accès à Internet

Formation en techniques d’archivage et formation du personnel en GIC

Accès à Internet ; Un disque dur externe avec une grande

capacité de stockage. Formation en TIC et montage numérique. Equipement afin d’élargir le rayon de

couverture de la radio.

22

Réseau ‘KURUMBA’ (SKBO)

Existence d’une équipe de production issue des 5 radios membres du réseau (dont 4 à Sikasso, une à Banfora et celui de Kologo en projet).

Existence de 2 studios de

montage numérique.

Pas de budget Pas de bibliothèque ni de base

de données Manque de personnel formé en

TIC, pas de connexion à d’Internet.

Pas de plan stratégique en TIC

Faire une enquête afin de mieux connaître la zone SKBO.

Avoir une bibliothèque et une base de données.

Avoir un minimum de budget pour collecter et stocker des informations.

Formation sur l’utilisation des TIC et pour tout le traitement numérique.

Accès à Internet afin de rendre plus fluide la communication entre les différentes radios.

63

N° Institution Points forts Points faibles Besoins en termes de renforcement des capacités

23

Fédération Nationale des Groupement Naam (FNGN)

Existence d’un département de communication avec 10 animateurs de radio, un documentaliste

Collecte des données assurée par les responsables des différents départements.

Existence d’un parc informatique fourni.

Manque de formation en GIC ou insuffisance de formation.

Manque de moyens financiers pour la communication.

Pas de département en TIC, ni de budget et pas de formation propice pour les cadres.

Manque de plan stratégique en TIC.

Séances de formation au profit des animateurs et du documentaliste.

Formation en informatique des chefs de département

Accès à l’ADSL à Ouahigouha. Mise en réseau informatique. Acquisition de moyens financiers avec

équipements pour la communication.

24

Radio « voix du paysan » VDP

La radio, le club des fidèles auditeurs et les noyaux relais sont chargés de la gestion de l’information et de la communication.

Existence d’une seule personne avec une connaissance large en informatique.

Faiblesse des ressources humaines et manque de moyens financiers.

Pas de plan stratégique spécifique.

Manque de moyens financiers pour la maintenance des ordinateurs.

Avoir un budget propre de la radio en GIC et pouvoir faire la maintenance des ordinateurs.

Formation en techniques d’archivage.

Recyclage des animateurs et des techniciens.

Matériel plus performant.

Formation très pointue en TIC avec une personne attitrée pour les TIC

Recrutement d’un effectif complémentaire.

Appui technique et financier pour l’élaboration d’un plan stratégique de communication.

25

Direction Régionale des Ressources Animales/Nord (DRRA)

Le service étude et programme s’occupe de la gestion de l’information et de communication.

Existence d’un centre de documentation.

Accès à l’Internet.

Pas de documentaliste. Manque de formation en

informatique. Contraintes d‘ordre matériel et

financier. Insuffisance de qualification en

matière de GIC. Pas de plan stratégique de

communication.

Formation en GIC des agents Equipement, appui financier. 5 micro ordinateurs pour équiper le niveau

central et les directions provinciales Formation en informatique sur les logiciels

de traitement de texte et de gestion de base de données.

Recruter un documentaliste. Former en informatique l’agent chargé des

GIC

64

N° Institution Points forts Points faibles Besoins en termes de renforcement des capacités

26

Chambre Régionale d’Agriculture/Nord (CRA/N)

Le secrétaire général au sommet et à la base les animateurs endogènes s’occupent de la gestion de l’information.

Recours à la radio « voix du paysan » pour faire passer l’information.

2 personnes pas très qualifiées s’occupent de l’informatique.

Pas de budget spécifique pour la communication.

Manque de personnel. Insuffisance d’équipements. Manque de formation adéquate

en GIC. Problème de ligne afin de

dissocier l’Internet du téléphone. Pas de politique de l’information.

Elle se fait par l’utilisation de la voie hiérarchique pour faire la remontée.

Equipements pour une meilleure gestion de l’information.

Formation sur la collecte et le traitement des données.

Installation d’une ligne téléphonique afin de rendre la connexion à Internet indépendante.

Budget spécifique pour la communication. Recrutement et formation du personnel en

gestion de l’information et de communication.

27

Réseau des radios rurales locales du Burkina (ReR/BF)

L’animateur/coordonnateur du Réseau est chargé de la gestion de l’information et de communication.

Manque d‘ordinateurs dans certaines radios.

Problèmes de sources d’énergies et de ligne téléphoniques.

Pas d’accès à internet et formation insuffisante aux TIC ;

Connexion Internet. Ordinateurs pour certaines radios

membres du réseau. Formation continue des animateurs radio

et une formation aussi aux nouvelles technologies surtout pour les productions numériques.

28

Union régionale des jeunes professionnels agricoles de l’Est (URPCE)

Existence d’un journaliste communicateur, d’un informaticien (BTS) à mi temps au niveau central et des animateurs bénévoles d’antennes dans les régions.

Existence d’un budget annuel

estimé à 10 millions.

Faible formation des jeunes producteurs en TIC.

Manque de communicateur permanent.

Manque de matériel informatique pour les unions.

Irrégularité dans l’alimentation du site web de la fédération.

Insuffisance de formation des personnes en charge de la GIC.

Insuffisance de moyens financiers pour la collecte et la diffusion de l’information.

La fédération ne dispose pas d’un plan stratégique d’information.

Formation en informatique et en GIC. Acquisition d’ordinateur ; imprimante ;

photocopieuses ; scanners, appareils d’enregistrement.

Recrutement de personnel qualifié pour l’alimentation du site Web ; connexion Internet des antennes d’information et unions membres de la fédération.

Appui technique et financier pour la formation en techniques de collecte, de traitement des données et la diffusion de l’information.

65

N° Institution Points forts Points faibles Besoins en termes de renforcement des capacités

29

Centre National de Documentation Agricole (CNDA)

Existence d’une bibliothèque spécialisée dans le domaine agricole.

Existence d’une base de données bibliographiques.

Elaboration de produits documentaires

Mise en place d’une bibliothèque numérique et conception des pages web

Manque de ressources financières et de ressources humaines.

Le centre n’a plus accès à l’Internet, scanner peu performant, 02 ordinateurs sans le port USB.

Pas de budget spécifique, personnel très limité

Le centre a un besoin de 03 ordinateurs et d’un scanner performant

Possibilité de mettre ses ordinateurs en réseau

Bénéficier de formations pour son personnel.

Financement pour le recrutement de contractuels en vue du traitement des archives et l’informatisation des données.

66

N° Institution Points forts Points faibles Besoins en termes de renforcement des capacités

30

Direction Générale des Prévisions et des Statistiques Agricoles (DGPSA)

Existence d’une Centrale d’Information sur la Sécurité Alimentaire (CISA)

Existence d’un personnel dont la

qualification est assez variée (un sociologue de la communication, spécialisé en TIC; une économiste, assistante en gestion de base de donnée; un agroéconomiste, spécialisé en gestion des bases de données; un documentaliste et un informaticien

Production de bulletins : un

trimestriel sur la sécurité alimentaire dénommée « Sécurité Alimentaire »; une lettre d’information AgriAlerte produite en cas de nécessité, un flash d’information produit en cas de besoin ; un bulletin régional de sécurité alimentaire, mensuel et « Sisaveille », un quotidien de veille informationnelle

Existence d’un budget estimé à

80 000 000 FCFA Etat; 930 000 000 FCFA (moyenne sur 2007/2008) : Union européenne

La collecte, la numérisation et la mise en ligne de la documentation sur la sécurité alimentaire au niveau des régions, aléatoires.

L’élaboration de films

documentaires sur les thématiques de la sécurité alimentaire en particulier et du monde rural en général prévue et non réalisée

Manque de ligne spécialisée

Parc informatique insuffisant

Renforcer le parc informatique Assurer la formation des agents en

systèmes d’information sectoriels sur l’animation de la plateforme d’information sur la sécurité alimentaire (www.cisa.bf)

Disposer de logiciels antivirus et de

firewalls Formation en montage de films

documentaires sur les thématiques de la sécurité alimentaire.

L’établissement d’un plan stratégique de

TIC

67

4.3. Feedback sur l’utilisation des produits et services du CTA

135. Le classement ci-dessous résulte d’échanges lors des entretiens individuels, de groupe et au cours de l’atelier de validation sur les points forts et insuffisances des produits et services du CTA.

Tableau 3 : Classement des produits et services du CTA des institutions au cours

de l’atelier de validation Produits ou services Rang

Programme de formation du CTA ou d’autres institutions 1er

Programme d’appui aux séminaires 2e

Spore 2e ex aequo

Co séminaires 4e

DORA 5e

DSI 6e

Services questions-réponses (SQR) 7e

Séminaires annuels 8e

Observatoire des TIC 9e

Abonnements aux CD-roms, base de données 10e

136. Comment justifier un tel classement ? Si les programmes de formation se classent en tête, c’est parce qu’ils permettent d’acquérir des compétences utilisables sur le terrain pour lever des contraintes de production agricole ou en GIC ou TIC. C’est le cas de certains modules, notamment le cadre logique qui permet aux partenaires de monter des projets « bancables ». 137. Il est frappant a contrario de constater que les CD et autres produits électroniques se classent derniers. Ils fascinent, mais leur utilisation nécessite un équipement. De plus, la barrière linguistique, surtout pour les producteurs ruraux, en limite l’utilisation. Nombre d’utilisateurs considèrent les CD comme des films de divertissement et n’y recourent que s’ils correspondent à leur centre d’intérêt. 138. Le classement suggère que tous les produits et services restent pertinents, comme le laissent percevoir les points de vue des participants à l’atelier. 139. Programme de formation du CTA ou d’autres institutions. Les participants font remarquer qu’en matière de développement comme dans d’autres secteurs, tout commence par le renforcement des capacités aussi bien des techniciens que des producteurs. Ceux qui bénéficient des formations les transfèrent à leurs collègues de retour dans leurs institutions respectives. Ces sessions de formation permettent aussi des échanges d’expériences très utiles. Curieusement, ce service qui se classe premier est celui qui gagnerait à être amélioré. Faute d’accompagnement, les formations restent théoriques. Par exemple, suite à la formation sur la réception satellite, les participants ont reçu des appareils pour télécharger les données, mais celles-ci n’ont pas pu être diffusées, car les moyens pour établir des contrats de diffusion avec les radios faisaient défaut. De la même façon, à quoi bon former en édition si les documents ne peuvent

68

être publiés ? Le cas d’un guide sur l’itinéraire technique du haricot vert rédigé mais non édité questionne sur l’efficacité des formations. 140. Le programme d’appui aux séminaires se classe deuxième ex æquo avec Spore. Il permet aux partenaires de mettre en œuvre leurs propres activités. Ainsi, le Cirdes a bénéficié cette année de 20 000 euros pour un atelier sur les biocarburants. L’institution prépare une autre requête sur les changements climatiques. Ces financements permettent de prendre en charge les participants et dans le cas cité, les chercheurs africains. Seule contrainte identifiée par la représentante du Cirdes : les procédures souvent compliquées qui ne s’accommodent pas toujours avec les réalités du terrain.

141. Spore : la revue tire sa force de sa ligne éditoriale. Elle publie des informations venant de plusieurs pays sur divers thèmes. Elle traite en profondeur les sujets et de façon digeste. La rubrique « publications » de Spore présente de nouveaux ouvrages et indique le nombre de crédits pour les acquérir. Le périodique s’exploite simplement et voyage facilement, contrairement aux dossiers scientifiques. Il ne nécessite pas non plus un équipement comme pour la lecture des CD. Nul besoin de recourir à quelqu’un d’autre pour en comprendre le contenu. Spore constitue de ce fait une source d’informations de premier plan pour les producteurs, les agents de développement et les chercheurs, les animateurs de radio. Ces derniers l’exploitent pour combler leur temps d’antenne. Seule limite : Spore paraît en français et nécessite de pratiquer cette langue. Les animateurs des OP qui veulent l’utiliser pour les membres des OP à la base doivent le traduire. Ce qui demande un surcroît de travail. 142. Les co séminaires : Ils permettent d’avoir plusieurs points de vue sur un thème, en se frottant aux chercheurs, à d’autres organismes et producteurs. Ces rencontres favorisent le réseautage et l’établissement de relations avec d’autres institutions. 143. DORA est apprécié pour les ouvrages qu’elle permet d’obtenir sur les techniques de production, notamment l’élevage de l’aulocade des lapins, la production du maïs, la gestion des organisations. Il permet aux producteurs à la base d’améliorer leurs techniques de production, aux OP d’améliorer leur gestion et leur organisation. 144. La DSI permet de sélectionner l’information en partant de ses préoccupations pour éviter de prendre des documents non exploitables. A ce titre, elle fait gagner du temps. 145. Services questions réponses (SQR). Le mauvais classement du SQR s’explique par la faible performance du CNRST, chargé localement de ce programme. Non seulement, peu de gens connaissent l’existence de ce service, mais ceux qui lui adressent des questions obtiennent plus facilement satisfaction en recourant directement au CTA. C’est le cas d’un animateur de radio qui a utilisé le SQR pour une émission sur le carbure, un produit habituellement utilisé pour faire mûrir les fruits et écourter la cuisson de certains aliments comme le haricot. 146. Séminaires annuels. Ils favorisent les échanges d’expériences, le réseautage, les recommandations prises. Ils permettent aussi de se mettre à jour sur les thématiques du moment. Les participants à l’atelier d’Arnhem, de novembre 2007, citent par exemple le film sur les changements climatiques d’Al Gore. 147. Observatoire des TIC. Peu connu des participants, ceux-ci le jugent cependant indispensable dans le contexte actuel. Il permet d’avoir des informations récentes et de connaître les nouvelles opportunités des TIC. C’est l’avenir et il faut s’y adapter. Mais les TIC ne sont pas accessibles à la base. 148. Abonnements aux céderoms/base de données. Acquérir un CD ou accéder à une base de données permet de disposer d’énormément d’informations sur un support

69

adapté. Il est possible de trier et sélectionner l’information désirée dans la base de données. Toutefois, les céderoms et les bases de données nécessitent un équipement. Leurs messages doivent être adaptés pour en faciliter la compréhension par les producteurs ruraux.

70

5. CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS

149. Si l’étude sur les besoins d’information agricole s’avère cruciale pour le CTA pour mettre en cohérence son mandat avec les orientations de son plan stratégique 2007-2010, elle représente une réelle opportunité pour les partenaires actuels et potentiels du CTA au Burkina. Elle peut en effet améliorer l’efficacité et l’efficience du Centre et accroître son rayon d’action. C’est pourquoi, il est impératif de mettre en place un dispositif de suivi avec l’appui du CTA pour que la dynamique créée par l’étude se maintienne.

5.1. Conclusions

5.1.1 Besoins en information 150. Les institutions publiques, les ONG, les médias et réseaux de médias du Burkina expriment des besoins d’informations économiques, surtout sur le financement et le micro- crédit et la commercialisation des produits agricoles sur le marché européen, des données relatives au développement rural, aux problèmes liés à l’agriculture, aux ressources non agricoles et aux questions sociales. La demande concerne également la mise à disposition d’informations techniques, tel le système de tri, les nouvelles variétés, la lutte intégrée contre les nuisibles et l’acquisition d’équipements.

151. Des attentes plus spécifiques portent sur les facteurs de production, notamment les engrais, en raison de la difficulté de s’approvisionner en produits de qualité pour cause de trafics de toutes sortes. Les enjeux nationaux et internationaux : désengagement de l’Etat du secteur productif, professionnalisation agricole, décentralisation, régionalisation, mondialisation, etc. font également l’objet de requêtes. Il en est de même pour les changements climatiques, la maîtrise de l’eau, la gestion des ressources naturelles, la sécurisation foncière, le changement de mentalité, la responsabilisation des acteurs pour le développement, la régionalisation, la mondialisation, le genre, les jeunes.

5.1.2 Besoins en termes de renforcement des capacités 152. Au Burkina, les besoins en renforcement des capacités sont immenses. Ils concernent surtout la formation, l’équipement, l’amélioration et l’élaboration de stratégies de communication. Mais leur prise en charge ne manque pas de soulever de nombreuses questions. En effet, sauf pour de rares disciplines, il existe localement des structures capables d’assurer des formations en GIC et en TIC y compris au niveau supérieur. C’est le cas des instituts d’informatique relevant de l’Université de Ouagadougou et des nombreux instituts privés.

153. Les stages et autres sessions de formation, dont ceux organisés par le CTA pour la confection des pages web, des outils de communication de proximité, etc. ont permis à nombre de structures de disposer des compétences dans ce domaine. Mais l’impact de ces formations est discutable. Faute d’expérimentation, de moyens matériels et financiers, de suivi, ces acquis restent souvent théoriques et sans effet réel sur la production et la productivité agricoles. 154. Le problème n’est pas tant de former, mais de s’assurer que la formation dispensée va produire du changement au sein de la structure. Tels qu’identifiés par les institutions enquêtées les besoins de formation concernent le renforcement des capacités des personnels chargés des GIC et TIC des organisations paysannes, des médias, des ONG et

71

des institutions publiques. Les OP devraient être outillées pour élaborer des plans et stratégies de GIC en vue de rompre avec l’amateurisme. Les réseaux de médias, quant à eux, veulent renforcer leurs capacités en matière de collecte, de traitement de données, de journalisme et de montage numérique. Plus important, quel que soit le public concerné, principalement les médias, une réelle approche participative en matière de production de contenus constitue un impératif.

5.1.3 Points de vue sur les produits et services du CTA : points forts et points faibles, leçons/principaux messages

155. Les entretiens réalisés et l’atelier de validation ont révélé le degré d’appréciation des produits et services du CTA par les utilisateurs. Les programmes de formation, les programmes d’appui aux séminaires se classent en tête, suivis de Spore. Les activités relatives aux TIC viennent en dernière position. Mais les plus accessibles sur le plan logistique et technique (existence d’équipements appropriés) viennent en tête. 156. Ce classement fait par le groupe lors de l’atelier national suggère que tous les produits et services du CTA restent pertinents. Mais les plus accessibles sur le plan linguistique et technique (existence d’équipements) viennent en tête.

5.1. 4 Partenaires et bénéficiaires potentiels 157. Au regard des axes prioritaires dégagés par le plan d’actions 2007-2010 du CTA, à savoir : améliorer l’efficience et la durabilité du Centre, étendre son rayon d’action, faciliter l’accès à l’information, actualiser les thèmes d’information prioritaires et accroître les capacités des ACP en GIC et TIC, cinq organisations partenaires du CTA ont été sélectionnées. Deux anciens, deux nouveaux et une structure d’accompagnement. Ce sont : - la FENOP ; - Inades Formation ; - la FNGN ; - le PICOFA ; - Jade Productions-Centre audionumérique.

5.2 Recommandations

5.2.1 Besoins en information

158. Le CTA, conformément à son approche basée sur la demande devrait à travers son département produits et services d’information, s’efforcer de répondre aux besoins de ses partenaires en diversifiant davantage son offre et surtout en l’actualisant régulièrement. Les 30 institutions expriment principalement des besoins d’informations techniques, économiques, sociales et agricoles. 159. Le CTA à travers son département produits et services d’information devrait davantage fonder sa fourniture d’informations sur les enjeux transversaux à actualiser régulièrement que sur un catalogue de thèmes figés. Ces besoins en information sont très fluctuants et évoluent au gré de l’actualité et d’autres facteurs socio-politique du pays. Dresser une liste de thèmes d’information présente certes un intérêt, mais ne permet ni réactivité ni proactivité.

160. Les informations produites localement, les expériences diverses dans le domaine du développement rural doivent être mieux valorisées et échangées entre partenaires d’un même pays et à l’échelle internationale en utilisant les ressources des TIC. Cela pourrait relever de la responsabilité du partenariat et du département services et canaux de

72

communication du CTA, qui permettra de faire circuler le maximum d’information et d’expériences communautaires aujourd’hui sous valorisées.

161. Il est important que le CTA à travers son département services et canaux de communication soutiennent les initiatives de valorisation et de partage d’expériences dans le domaine du développement rural auxquels les institutions interviewées accordent de l’importance.

162. Le CTA pourrait également encourager la production par les groupes de travail dans les pays, d’informations destinées à ses diverses publications, principalement Spore, et les dossiers techniques radio à travers son département techniques et systèmes de GIC.

163. Le gouvernement burkinabé, à travers les institutions publiques de développement telles le PICOFA dans l’Est ou les directions régionales de l’agriculture et l’élévage, comme la DVRD, devrait aider les producteurs ou soutenir les OP à l’identification et à l’actualisation des thèmes d’information à soumettre au CTA en vue de permettre au Centre d’améliorer son appui aux pays ACP.

5.2.2 Besoins en termes de renforcement des capacités 164. Au regard de cette situation, l’étude recommande que le département services et canaux de communication du CTA renforce son appui en gestion de l’information et de la communication à travers le réseau de partenaires au Burkina. En effet, pour la plupart des institutions contactées, les besoins en terme de renforcement de capacités se résument en l’acquisition de nouveaux équipements et la formation à l’utilisation de ces équipements, au plaidoyer et à l’élaboration de stratégies de communication. 165. Le département techniques et systèmes de GIC du CTA devrait apporter un appui aux instituions en matière de renforcement des capacités et en élaboration de stratégies de communication pour les OP et en assistance pour le recrutement d’un personnel compétent en GIC. 166. Le département produits et services d’information est invité à organiser des séances de renforcement des capacités à l’intention des médias (Radio Taanba) et des instituts de recherches (INERA) qui expriment un besoin de formation continue des cadres en collecte, traitement et diffusion de l’information. 167. Il est impératif pour le service techniques et système de GIC, d’assurer une meilleure promotion de la méthodologie des thèmes prioritaires d’information , en poursuivant les formations à son utilisation et en encourageant les pays où il est déjà connu, c’est le cas du Burkina, à l’utiliser au niveau local et national pour l’identification et l’actualisation des thèmes d’information à soumettre au CTA.

5. 2. 3. Produits et services du CTA 168. Au regard de l’analyse faite par les institutions sur les produits et services du CTA, l’auteur de l’étude recommande que le Centre :

- s’appuie davantage sur ses partenaires pour élargir et adapter son offre de produits et

services d’information ; - renforce sa fourniture en produits et services électroniques ; - poursuive sa politique de développement des TICs (installation de télécentres

communautaires surtout), pour diffuser à une large échelle ses produits et services ;

73

- diversifie ses partenaires pour disposer de nouveaux relais en vue d’une meilleure diffusion de ses produits et services;

- soit une plate-forme appelée à recevoir tous les produits des partenaires.

5.2.4. Partenaires et bénéficiaires potentiels

169. Pour une bonne collaboration, les interventions du CTA à l’endroit de ces partenaires devront :

- favoriser les échanges entre le CTA et le réseau des partenaires. Pour ce faire, la

promotion et la formation à l’utilisation des TIC dans toutes les institutions partenaires est nécessaire. Cela est vu par les institutions comme le gage d’échanges fructueux.

- respecter les clauses contractuelles. C’est la base de la durabilité de tout partenariat,

dont chaque partie doit tirer profit. Cela suppose que les partenaires soient outillés pour diffuser les informations du CTA en vue d’accroître son rayon d’action et sa durabilité. En retour, les partenaires attendent du CTA plus d’opportunités de formation et d’équipements en GIC et en TIC.

- impliquer tous les acteurs dans la mise en œuvre du partenariat, les informer

régulièrement. Cela permet à chacun de se sentir concerné par les actions à mener pour le renforcement de la collaboration.

170. Outre ces conditions, l’expérience enseigne que la réussite du partenariat à l’échelle locale doit bénéficier d’un accompagnement technique.

74

6. PROPOSITION DE STRATEGIE D’INTERVENTION ET D’UN PLAN D’ACTIONS POUR LE CTA

6.1 Stratégie d’intervention

171. La stratégie d’intervention et le plan d’actions proposés découlent de l’analyse de la situation de la GIC et des TIC faite lors des entretiens individuels et de l’atelier de validation. Elle découle aussi des besoins en information, des besoins en renforcement des capacités des institutions et de l’analyse du partenariat entre le CTA et ses partenaires. 172. En rappel, sur les besoins en information, les partenaires attendent du CTA la diffusion d’informations variées allant des techniques de production au mécanisme de vente en passant par la protection de l’environnement et le bien être social et économique. Cependant, ils souhaitent que ces informations soient diffusées sur des supports facilement accessibles, tel Spore et non sur des CD et autres supports électroniques plutôt difficiles à utiliser en zone rurale. 173. Sur le renforcement des capacités, les institutions burkinabés attendent du CTA un appui technique, délaissé par l’Etat et insuffisamment pris en charge par les OP, les ONG et les projets. Les partenaires du CTA au Burkina privilégient l’accroissement de la production, de la productivité agricoles et la commercialisation. Ils veulent se donner les moyens d’y parvenir en améliorant leurs performances en GIC et TIC et en bénéficiant de programmes à mettre en œuvre localement. 174. Sur le partenariat, les partenaires du CTA, voient le partenariat comme un contrat gagnant-gagnant où le respect des clauses est le gage de la durabilité.

175. Les stratégies d’intervention du CTA qui découlent de cette analyse sont : la Production et la diffusion d’une l’information variée et adaptée aux besoins locaux ; le Renforcement des capacités des partenaires locaux en GIC et en TIC en vue d’une amélioration de la production agricole ; la Consolidation du partenariat.

75

6.2 Plan d’actions pour le CTA Tableau 4 : Activités à mettre en œuvre, échéancier et responsabilités

Activités Objectifs Responsables Résultats attendus Période

Axe stratégique 1 : Production et diffusion d’une l’information variée et adaptée aux besoins locaux Promotion de la méthodologie de détermination des thèmes prioritaires d’information

Favoriser l’expression des besoins prioritaires en d’information des partenaires

• CTA

• Formateurs francophones

Le CTA connaît les besoins d’information actualisés de ses partenaires burkinabé

Dès adoption du plan d’actions

Appui à la production et diffusion d’information par les partenaires burkinabé du CTA

Favoriser les capacités endogènes de production d’information au Burkina

Renforcer les capacités endogènes de production et diffusion d’information au Burkina

• CTA ;

• Jade Productions ;

• Inades Formation ;

• Réseau des radios rurales locales

• Radio rurale, radio La Voix du Paysan, radio Taamba, radio Munyu…

• Cirdes, Inera ;

• RIDDEB

Les partenaires du CTA disposent de compétences en matière de production et diffusion d’information

2e semestre 2009

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Activités Objectifs Responsables Résultats attendus Période Valorisation et échange d’expériences

Faciliter la circulation de bonnes pratiques entre les partenaires

• Membres du réseau des partenaires du CTA au Burkina ;

• Réseau des radios rurales locales ;

• Radio rurale ;

• Télévision nationale du Burkina ;

• AEPJLN ;

• SKBO ;

• Jade Productions ;

• RIDEBB, Centre national de documentation agricole …

Les partenaires du CTA au Burkina communiquent mieux leurs expériences qu’ils diffusent et partagent

1er semestre 2009

Axe stratégique 2 : Renforcement des capacités des partenaires locaux en GIC et en TIC en vue d’une amélioration de la production agricole Appui technique des partenaires en TIC et en élaboration de stratégies de communication et de plaidoyer

Outiller les partenaires pour une meilleure gestion de l’information et de la communication

- CTA ;

- Jade Productions

Les partenaires du CTA améliorent leurs capacités en TIC en vue d’influencer les politiques agricoles au niveau national

1er semestre 2010

77

Activités Objectifs Responsables Résultats attendus Période Promotion des approches participatives innovantes : techniques de coproduction d’information entre les OP, les ONG, les services techniques, les projets et les médias

Outiller les partenaires en approches participatives et en communication pour le développement

- CTA ;

- Jade Productions ;

- Inades Formation

Les partenaires disposent de techniques et de compétences pour une meilleure participation des bénéficiaires à la production et à la diffusion de l’information

2e semestre 2009

Intensification de la fourniture de produits et services électroniques

Accroître l’offre de services d’information prioritairement pour les produits électroniques

- CTA

Le CTA diversifie son offre d’information et réduit ses coûts en matière de fourniture de services d’information Les partenaires du CTA disposent d’une gamme variée de produits et services électroniques

1er semestre 2009

Installation de télécentres communautaires

Faciliter la diffusion de l’information dans les zones rurales

- CTA

Les bénéficiaires des partenaires du CTA améliorent leurs connaissances et adoptent de nouvelles pratiques et techniques pour l’accroissement de la production et de la productivité agricoles

2e semestre 2009

78

Activités Objectifs Responsables Résultats attendus Période Axe stratégique 3 : Consolidation du partenariat

Intensification des échanges entre le CTA et le réseau de ses partenaires au Burkina

Renforcer le partenariat entre le CTA et ses partenaires au Burkina

- CTA ;

- Partenaires

- Le CTA accroît sa légitimité de centre de coopération agricole et technique ;

- les partenaires améliorent leurs performances en GIC et TIC et développent leurs échanges.

En permanence

Elargissement du cercle des partenaires au Burkina

Accroître le rayon d’action du CTA

- CTA ;

- Partenaires

- Le CTA améliore sa visibilité et diffuse ses produits et services à une plus grande échelle et étend son rayon d’action.

En permanence

79

ANNEXES

80

ANNEXE I : TERMES DE REFERENCE « Évaluation des besoins en information agricole des états Africains ACP, au regard des produits et services du CTA – Afrique de l’Ouest » 1. Introduction

Le Centre technique de coopération agricole et rurale (CTA) a été créé en 1983, dans le cadre de la Convention de Lomé entre les États du groupe ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique) et les pays membres de L’union européenne. Depuis 2000, le CTA exerce ses activités dans le cadre de l’Accord de Cotonou ACP-CE. Le CTA a pour mission d’élaborer et de fournir des services qui améliorent l’accès des pays ACP à l’information pour le développement agricole et rural, et de renforcer la capacité de ces pays à produire, acquérir, échanger et exploiter l’information dans ce domaine. Les programmes du CTA s’articulent autour de trois principaux axes d’intervention : fournir un large éventail de produits et services d’information et mieux faire connaître les sources d’information pertinentes ; encourager l’utilisation combinée de canaux de communication adéquats et intensifier les contacts et les échanges d’informations (entre les acteurs ACP en particulier) ; renforcer la capacité ACP à produire et gérer l’information agricole, à élaborer et mettre en oeuvre des stratégies de gestion de l’information et de la communication (GIC), notamment en rapport avec la science et la technologie. Ces activités tiennent compte de l’évolution des méthodologies appliquées dans le traitement des questions transversales (le genre, les jeunes, les technologies de l’information et de la communication – TIC – et le capital social), des résultats d’évaluations d’impact et des évaluations de programmes, mais aussi des thèmes d’information prioritaires pour l’agriculture ACP1. Les activités du CTA sont aujourd’hui réparties entre trois groupes de programmes/départements opérationnels :

Produits et services d’information ; Services et canaux de communication ; Techniques et systèmes de gestion de l’information et de la communication (GIC).

Ces départements opérationnels sont appuyés par l’unité Planification et services communs (P&CS) qui leur fournit la base méthodologique nécessaire pour mener à bien leur travail et assure le suivi de l’environnement ACP, avec pour objectif d’identifier les questions et tendances naissantes et de formuler des propositions qui seront traduites dans les programmes et activités du Centre. La présente évaluation s’inscrit donc parfaitement dans le cadre du mandat de l’unité P&CS. 2. Rappel historique

Depuis 2003, le CTA entreprend systématiquement des études d’évaluation des besoins dans l’ensemble des régions ACP (Afrique-Caraïbes-Pacifique), régions qu’il a pour mission de servir en vertu du mandat qui lui a été confié. Ces études sont une réponse directe aux appels lancés au CTA – à travers diverses évaluations de ses produits, services et programmes – pour qu’il procède à des choix plus stratégiques lorsqu’il s’agit à la fois de mettre en oeuvre son propre agenda et de répondre à la demande des utilisateurs. En concevant son Plan stratégique et cadre d’action pour 2001–2005, le CTA a adopté une approche pragmatique, axée à la fois sur la nécessité urgente de répondre aux exigences

1 Les thèmes d’information prioritaires pour l’agriculture ACP ont fait l’objet de plusieurs études, ateliers et séminaires auxquels

ont pris part différentes parties prenantes, organisations et institutions du secteur du développement agricole et rural. Les documents afférents (ou des extraits de ces documents) seront fournis aux consultants.

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exprimées par les parties prenantes et l’intérêt, à long terme, d’élaborer des programmes qui prennent en compte les besoins futurs. Le nouveau Plan stratégique du Centre, qui couvre la période 2007–2010, s’articule autour de deux objectifs majeurs : (i) améliorer l’efficience du CTA et l’extension de son champ d’action en s’attaquant au problème majeur que représente la difficulté ou le manque d’accès à l’information dans les pays ACP ; (ii) affiner le profil du CTA et mieux identifier le « créneau » sur lequel il présente un avantage comparatif. C’est pourquoi il est crucial pour le CTA non seulement d’atteindre un plus grand nombre de bénéficiaires et de renforcer ses réseaux de partenariat, mais aussi de rendre plus accessibles les stratégies de TIC et de GIC. 3. Principaux enjeux

C’est essentiellement par le biais de ses partenaires des secteurs public et privé (centres de recherche, services de vulgarisation, bibliothèques, ONG, organisations paysannes, organisations et réseaux régionaux…) que le CTA s’efforce de promouvoir le développement agricole et rural. Dans le nouveau plan stratégique, les organisations ciblées vont s’étendre aux organes de presse, maisons d’édition, stations radiophoniques, chaînes de télévision et réseaux de journalistes ; ce qui permet au CTA d’élargir au maximum son rayon d’action. Au travers de ces partenariats, le CTA espère accroître le nombre d’organisations ACP capables d’accéder aux TIC et d’utiliser à la fois les technologies conventionnelles et modernes, de générer et de gérer l’information, mais aussi d’élaborer leurs propres stratégies de GIC. C’est pourquoi, il est très important d’identifier et de choisir les partenaires appropriés, en prenant en considération la couverture géographique, la décentralisation, la régionalisation et l’orientation thématique, sur la base de critères de sélection objectifs et transparents. 4. Objectif général Améliorer les stratégies de collaboration avec les organisations ACP actives dans l’agriculture et la pertinence de l’appui du CTA aux pays africains ACP.

5. Portée de l’étude L’étude s’attachera à :

passer en revue les principaux services et les acteurs du secteur de l’agriculture (en matière d’offre d’informations), en mettant l’accent sur leurs atouts, leurs points faibles et les opportunités de collaboration avec le CTA ;

identifier les besoins des acteurs clés / des principaux partenaires stratégiques pour les produits et services du CTA, en termes d’informations agricoles et de renforcement des capacités de GIC ;

identifier de potentiels partenaires stratégiques pour les activités et services du CTA (en accordant une attention particulière à des entités telles que les organes de presse, les maisons d’édition, les stations radiophoniques, les chaînes de télévision et les réseaux de journalistes) ;

élaborer des données de référence sur l’état de la GIC et des TIC dans le pays concerné pour faciliter les activités ultérieures de suivi et de mise à niveau.

L’étude devra aider le CTA à améliorer et mieux cibler ses interventions et activités en faveur des partenaires et bénéficiaires potentiels (notamment les femmes, les jeunes, le secteur privé et les organisations de la société civile) ; avoir un tableau plus détaillé de leurs besoins, mettre au point une stratégie adaptée et élaborer un cadre d’action en conséquence. L’étude devra également mettre en évidence les besoins spécifiques en produits et services du CTA et permettre ainsi d’en améliorer la fourniture.

82

6. Résultats attendus Les résultats attendus de cette étude sont les suivants :

1. une description et une analyse de l’état des infrastructures, des services d’information et des capacités de GIC des institutions impliquées dans l’agriculture et le développement rural ;

2. une identification des besoins en termes d’information et de renforcement des capacités de GIC pour les principales institutions et les potentiels partenaires clés du CTA présents dans le secteur du développement agricole et rural ;

3. une compilation de données de référence sur l’état de la GIC et des TIC dans l’agriculture et le développement rural pour un meilleur suivi de la situation.

Le profil de chaque pays étudié sera ainsi actualisé, avec des données fiables sur l’état des services d’information agricole, de la GIC et des TIC. Le CTA pourra alors décider, en connaissance de cause, des actions à mettre en oeuvre et des partenaires qu’elle aura à choisir. Ces données seront résumées dans un (1) rapport principal sur chaque pays étudié ne dépassant pas 30 pages hors annexes (voir la section 8 ci-dessous). 7. Méthodologie Le consultant utilisera des méthodes d’évaluation rapide, à la fois qualitative et quantitative :

1. passage en revue de la littérature et des sources d’information disponibles, y compris les conclusions des évaluations de programmes ;

2. entretiens avec les acteurs clés et les parties prenantes concernés ; 3. usage limité des questionnaires.

La méthode d’évaluation rapide permettra d’avoir un aperçu des principaux problèmes et de connaître les profils des entreprises / organisations dans chaque pays, informations qui pourraient, à l’avenir, servir de base à des études approfondies si nécessaire. 8. Rédaction des rapports Les rapports élaborés sur chacun des pays étudié ne dépasseront pas 30 pages (hors annexes) et seront structurés comme suit : Rapport principal

Remerciements Sigles, abréviations et acronymes Résumé analytique

1. Introduction 2. Profil du pays

2.1 Brève présentation de l’activité agricole et derniers développements notés dans le secteur :

2.1.1 Agriculture 2.1.2 Pêche 2.1.3 Foresterie 2.1.4 Pastoralisme / Élevage (s’il y a lieu)

2.2 Brève présentation des infrastructures de TIC et derniers développements notés dans le secteur

3. L’information et la communication pour le développement agricole et rural 3.1 Cadre institutionnel, réglementaire et politique

Diagnostic des politiques nationales et/ou sectorielles en matière d’information et de communication pour le développement agricole et rural ; définition des enjeux

83

stratégiques majeurs et des principales caractéristiques ; opportunités et risques liés à l’environnement politique, institutionnel et réglementaire.

3.2 Aspects opérationnels 3.2.1 Diagnostic des services et de l’information agricoles (principaux

acteurs du secteur de l’information et de la communication pour le développement agricole et rural)

3.2.2 Produits et services d’information offerts 3.2.3 Capacités de gestion de l’information et de la communication

3.3 Actions censées promouvoir l’information et la communication pour le développement agricole et rural

Cette section passe en revue les principales actions menées, planifiées ou prévues par l’État, les organismes donateurs et le secteur privé (par exemple, celui des télécommunications) pour répondre aux besoins identifiés. Une attention particulière doit être accordée aux priorités définies et aux moyens mobilisés, sans oublier les enseignements tirés des différentes interventions.

3.4. Analyse des besoins (goulots d’étranglement et insuffisances) 3.4.1 Besoins en informations 3.4.2 Besoins en termes de renforcement des capacités (politiques et stratégies d’information et de communication, sensibilisation, travail en réseau, compétences et savoir-faire, formation, médias, TIC, équipements).

4. Conclusions et recommandations 4.1 Conclusions

4.1.1 Besoins en informations 4.1.2 Besoins en termes de renforcement des capacités 4.1.3 Partenaires stratégiques potentiels

4.2 Recommandations 4.2.1 Besoins en termes de renforcement des capacités 4.2.2 Besoins en informations 4.2.3. Partenaires stratégiques potentiels (institutions)

5. Proposition d’une stratégie d’intervention et d’un plan d’action pour le CTA

En partant de l’analyse ci-dessus, faire le lien entre les besoins qui restent à satisfaire ou qui nécessitent d’autres actions et l’offre de produits et services du CTA. Cela devrait donner lieu à l’élaboration d’une stratégie globale et cohérente pour le CTA, avec la mise en place d’un plan d’action en fonction des priorités et d’un calendrier de mise en oeuvre.

Annexes 1. Termes de référence 2. Profil des pays concernés

2.1 État général de l’agriculture (sur la base de la documentation disponible) : 2.1.1 Taille de la population agricole (hommes / femmes / jeunes). 2.1.2 Superficie des terres cultivées, forêts, zones de pêche. 2.1.3 Systèmes agricoles. 2.1.4 Rôle de l’agriculture dans l’économie (en pourcentage du PIB). 2.1.5 Principales denrées agricoles et produits dérivés de l’agriculture. 2.1.6 Principaux marchés à l’exportation. 2.1.7 Accords commerciaux portant sur l’agriculture. 2.1.8 Politiques sectorielles axées sur l’agriculture, la pêche et la foresterie.

2.2 Profil socio-économique (sur la base de la documentation disponible) 2.2.1 Total de la population active, répartition démographique. 2.2.2 Niveau d’alphabétisation et langues parlées. 2.2.3 Accès aux services (santé, école, eau et électricité). 2.2.4 Exode rural

2.3 Médias et télécommunications (mise à jour / vérification)

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2.3.1 Journaux, périodiques, magazines, stations radiophoniques, chaînes de télévision. 2.3.2 Services de télécommunication (téléphone fixe, mobile, etc.). 2.3.3 Ordinateurs et accès au réseau Internet.

3. Profil des institutions 3.1 Liste de toutes les institutions présentes dans l’agriculture et le développement rural, y compris celles du secteur privé et les organisations de la société civile, avec le nom, les coordonnées et contact, le type et le rôle de chaque institution. 3.2 Parmi cette liste, les principales institutions clés impliquées dans l’information et la communication pour le développement agricole et rural, avec des données et informations détaillées sur celles-ci, les problèmes qu’elles rencontrent et les raisons pour lesquelles on les considère comme des acteurs clés du développement.

4. Une liste des personnes/institutions interrogées, avec leurs adresses, leurs numéros de

téléphone et fax, leurs adresses mail (le cas échéant). 5. Bibliographie. 9. Délais La version provisoire du rapport et de ses annexes devra être remise dans un délai de

trois mois à compter de la signature du contrat par le CTA. La version finale du rapport et de ses annexes devra être remise dans un délai de deux

semaines après réception des commentaires et observations du CTA. 10. Expertise requise dans le pays enquêté Les consultants nationaux doivent être titulaires d’un diplôme universitaire ou équivalent, et avoir au moins 10 ans d’expérience dans les domaines de l’agriculture, du développement rural ou des sciences sociales / économiques. Ils doivent avoir une parfaite connaissance du secteur agricole de leur pays, ainsi que des principales parties prenantes et institutions / organisations actives dans ce domaine. Des connaissances en sciences de l’information seront un atout supplémentaire. La capacité à communiquer et à rédiger en anglais ou en français est indispensable. La maîtrise d’au moins une des langues locales pour les besoins des échanges et des interviews sera également un avantage. En plus de disposer des compétences ci-dessus citées, le coordonnateur régional devra parler couramment l’anglais et le français, connaître les pays faisant l’objet de cette étude d’évaluation et avoir une expérience avérée dans la coordination d’études menées par plusieurs consultants à la fois, ainsi que dans la production de rapports de synthèse. La coordination globale de cette étude sera assurée par Melle Christine Webster, responsable adjointe de l’unité Planification et services communs du CTA. 11. Définition des rôles et responsabilités Coordonnateur régional Respecter le calendrier concernant la remise des rapports ainsi que les délais fixés. Aider à identifier / examiner les consultants nationaux. Assister aux réunions et pré-réunions d’information. Étudier les termes of référence. Finaliser les questionnaires2 et l’approche méthodologique, après avoir consulté comme

il se doit l’équipe du CTA.

2 Les documents utilisés dans les précédentes études d’évaluation des besoins sont disponibles et vont nécessiter quelques

légères modifications.

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Finaliser les notes d’information et les instructions3 destinées aux consultants locaux, afin de garantir une application précise et cohérente de la méthodologie convenue pour la collecte de données.

Répondre aux questions (techniques et d’autre ordre) des consultants locaux. Contrôler et fournir l’assistance technique et l’information nécessaires aux consultants

locaux pendant la phase d’étude. Revoir les rapports préliminaires et leurs conclusions sur le pays et renvoyer les

commentaires aux consultants locaux. Envoyer au CTA la version finale du projet de rapport pour « feedback ». Assurer la coordination et la cohérence des études. Préparer le rapport récapitulatif en prenant en compte les conclusions et

recommandations de l’ensemble des études par pays (table des matières à approuver). Consultants locaux Respecter le calendrier concernant la remise des rapports ainsi que les délais fixés. Assister aux réunions d’information. Se familiariser avec les documents de base reçus du CTA, y compris les termes de

référence. Étudier les documents nécessaires pour préparer le profil du pays, la liste des institutions

présentes dans l’agriculture, ainsi que la liste des institutions présélectionnées. Effectuer des visites d’étude dans le pays spécifié dans le contrat. Mener des interviews et collecter des informations dans le pays spécifié dans le contrat. Rédiger les projets de rapport sur le pays concerné et les envoyer au coordonnateur

régional pour commentaires et observations. Sur la base des commentaires émanant du coordonnateur régional, effectuer des mises

à jour et envoyer au CTA un projet de rapport et un rapport final dans les délais impartis. Finaliser les études par pays en tenant compte des commentaires et observations reçus

du CTA et envoyer le rapport final au CTA. Rôle du CTA Élaborer les termes de référence et préparer les documents de fond nécessaires. Nommer le coordonnateur régional et les consultants locaux ACP. Préparer les réunions d’information (« briefing ») des consultants et y assister. Inviter aux réunions d’information le coordonnateur régional et les consultants locaux. Fournir des données au coordonnateur régional pour contribuer à affiner les termes de

référence, les questionnaires et les directives pour les consultants, concernant la conduite des interviews et l’élaboration des rapports.

Fournir des documents de fond pertinents aux consultants locaux et au coordonnateur régional.

Établir le budget et discuter des obligations contractuelles avec l’équipe de consultants et le coordonnateur régional.

Être en liaison avec le coordonnateur régional tout au long de l’étude. Régler les factures pour les services rendus à temps et si les conditions de paiement

sont réunies. Garantir la supervision et la réalisation des études. Prendre en charge les coûts et frais convenus (billets d’avion aller-retour en classe

économique, hébergement à l’hôtel et indemnités journalières durant les réunions d’information ou les visites sur le terrain).

Faire des commentaires et observations aux consultants locaux sur les projets de rapport.

Faire des commentaires et observations au coordonnateur régional sur le rapport récapitulatif.

3 Voir note de bas de page ci-dessus.

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12. Calendrier de mise en oeuvre (CTA)

Préparation/Finalisation des termes de référence ; Identification/présélection des consultants (potentiels) ; Consultation du marché : janvier – avril 2007.

Sélection des consultants et élaboration des dispositions contractuelles : fin avril – mai 2007.

Réunion(s) d’information : juillet 2007. Début du contrat : juin/juillet 2007. Période de mise en oeuvre : juin 2007 – mars 2008. Fin du contrat : mars 2008.

13. Principaux documents mis à la disposition des consultants Le/la consultant(e) aura à sa disposition la documentation suivante :

Accord-cadre de Cotonou ; extraits des sections afférentes du Plan stratégique et cadre d’action du CTA (2007-

2010) ; rapports annuels ; documents concernant les thèmes d’information prioritaires identifiés pour la région

Afrique ; exemples de rapports de synthèse de précédentes études d’évaluation des besoins ; documents sur les produits et services fournis par le CTA.

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ANNEXE II : PROFIL DU PAYS – BURKINA FASO

II.1 Profil général du secteur de l’agriculture

II.1.1 Taille de la population agricole (hommes/femmes/jeunes) Le Burkina Faso est un pays essentiellement agricole. Au 31 décembre 2006, ce pays sahélien comptait 1 424 909 ménages agricoles, représentant 81,5% des ménages de type économique. 85,5% de cet effectif exerce en zone rurale contre 14,6% en milieu urbain. 91,3% de ces ménages sont dirigés par des hommes et 8,7% par des femmes. La taille moyenne des ménages agricoles est de 9 personnes. L’âge moyen des chefs d’exploitation est de 45 ans. Les ménages agricoles comptent environ 12 146 000 habitants, soit 87% de la population totale du pays. Tableau 1 : Population totale agricole

N° Régions Population du ménage % 1 Boucle du Mouhoun 1 381 476 11,37% 2 Centre Ouest 1 188 916 9,79% 3 Centre Nord 1 162 591 9,57% 4 Est 1 159 391 9,55% 5 Nord 1 143 230 9,41% 6 Hauts Bassins 1 130 437 9,31% 7 Centre Est 1 062 763 8,75% 8 Sahel 920 676 7,58% 9 Centre 696 102 5,73%

10 Plateau Central 687 628 5,66% 11 Centre Sud 633 670 5,22% 12 Sud Ouest 601 243 4,95% 13 Cascades 378 124 3,11% Burkina Faso 12 146 247 100,00%

Source : Direction Générale des prévisions et des Statistiques Agricoles (RGA, décembre 2006)

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Tableau 2 : Population totale agricole selon le sexe du chef de ménage

Sexe du chef de ménage Hommes Femmes

Régions

Somme % Somme %

Total du tableau

1 Centre 625 398 89,8% 70 704 10,2% 696 1022 Sud Ouest 549 778 91,4% 51 431 8,6% 601 2433 Centre Est 975 433 91,8% 87 330 8,2% 1 062 7634 Nord 1 064 669 93,1% 78 400 6,9% 1 143 2305 Centre Ouest 1 108 679 93,3% 80 237 6,7% 1 188 9166 Centre Sud 590 988 93,3% 42 682 6,7% 633 6707 Sahel 866 194 94,1% 54 425 5,9% 920 6768 Hauts Bassins 1 064 708 94,2% 65 687 5,8% 1 130 3959 Cascades 357 733 94,6% 20 391 5,4% 378 12410 Plateau Central 650 265 94,6% 37 363 5,4% 687 62811 Boucle du Mouhoun 1 307 787 94,7% 73 642 5,3% 1 381 47612 Centre Nord 1 11 858 95,6% 50 730 4,4% 1 162 60013 Est 1 121 187 96,7% 38 158 3,3% 1 159 391 Burkina Faso 11 394 677 93,8% 751 180 6,2% 12 146 263

Source : Direction Générale des prévisions et des Statistiques Agricoles (RGA, décembre 2006)

II.1.2 Terres agricoles, forêts, zones de pêche La superficie agricole du Burkina Faso est d’environ 9 millions d’hectares, dont environ 40% est emblavée annuellement. La céréaliculture traditionnelle en pluvial (mil, sorgho, fonio, maïs) occupe 88% des superficies cultivées, soit plus de 3 millions d’hectares, les cultures de rente occupant 12%. La culture du riz occupe près de 50 000 ha (dont 33 500 ha en riziculture de bas-fonds, 5 000 ha en riziculture pluviale et 11 500 ha en irrigué avec maîtrise totale de l’eau). Les autres cultures sont essentiellement le coton, l’arachide et les cultures maraîchères et fruitières ainsi que la canne à sucre et le niébé. Les superficies consacrées aux cultures céréalières diffèrent d’une région à l’autre. La Boucle du Mouhoun, appelée aussi « grenier du Burkina », leur consacre 15% de ses terres. Ce qui la classe en première position dans ce domaine. Suit la région du Centre Ouest (12,74%). C’est dans les régions du Centre et des Cascades, pourtant aux sols particulièrement riches, que les superficies céréalières sont les plus faibles (1,67% pour chacune de ses régions). La superficie moyenne emblavée de cultures céréalières est de 237 305 ha et sept régions se situent au-dessus de cette moyenne régionale. L’arachide se cultive en association avec les autres spéculations agricoles sur toute l’étendue du territoire. Cependant, on peut déceler un bassin arachidier dans le Boulgou au sud-est du pays. La production de sésame est très présente dans la boucle du Mouhoun et dans le plateau central. C’est une plante peu exigeante, produisant sur les sols sablonneux pauvres. Le niébé est cultivé dans toutes les zones du pays, la production est inégalement répartie : les régions du Centre-Nord (Kaya), du nord (Yako) du Mouhoun (Nouna, Dédougou), et du Centre-Ouest (Koudougou) sont les principales localités de forte production. La production de riz est inégalement répartie, les régions du Boulgou, des Hauts Bassins et dans une moindre mesure le Mouhoum sont les plus gros centres de production de riz avec en 2003 respectivement 29 104 tonnes, 20 373 tonnes, 9 620 tonnes en raison des exploitations sur les plaines aménagées.

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La pratique de l’élevage est généralement associée à celle des cultures pluviales. L’élevage occupe 8% de la population active du Burkina Faso et contribue pour 12% au PIB. Les produits de l’élevage et dérivés occupent la deuxième place en matière d’exportation. La tendance est au développement de l’élevage périurbain (porcins, ovins, caprins, volailles). Sur le plan spatial, la région du Sahel vient en tête pour les bovins, les ovins et les caprins.

La région du Centre Ouest domine pour les porcins, les asins, les chiens, la pintade, la poule, la volaille. Les chats sont beaucoup plus nombreux au Centre Ouest et les dindons dans les Hauts Bassins. La production de canards domine à l’Est.

Le département chargé de l’élevage propose une division du pays en trois zones d’élevage : la zone Nord qui correspond au sahel burkinabé. C’est une zone pastorale intégrale avec une vocation de « naissage ». La zone centrale affiche une tendance pour le « réelevage » et l’embouche et la zone Sud, celle de l’intensification et d’association agriculture-Elevage.

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Tableau 3 : Effectif du cheptel par région en 2003 Régions Bovins Ovins Caprins Porcins Equins Asins Chiens Chats Dindons Canards Pintades Poules Volailles Boucle du

Mouhoun

645 582 550 096 863 129 217 758 2020 94 122 68 587 30 373 6 547 6 236 3007289 3825461

Cascades 543 992 170 540 162 966 42 784 90 1 658 18 613 4 718 2 110 7 722 233 974 638 286 882 092

Centre 125 347 161 867 244 120 149 588 1 404 47 481 64 379 16 226 5 474 10 950 141 747 960 942 1 119 113

Centre Est 343 235 528 333 775 493 175 314 2 152 76 493 70 838 18 891 1 673 35 613 376 639 2 017 801 2 431 726

Centre Nord 411 728 741 670 924 585 61 478 0 0 44 012 21 489 441 17 959 214 125 1 760 083 1 992 608

Centre Ouest 567 733 745 205 1 216 875 367 617 376 122 497 122 029 41 951 6 771 30 157 1531 902 3 538 510 5 107 340

Centre Sud 255 788 288 624 546 342 100 364 762 68 187 43 409 15 394 1 868 10 077 629 432 1 830 682 2 472 059

Est 831 233 686 238 1 062 222 104 277 4 430 93 208 114 240 41 688 1 906 42 203 321 201 1 831 518 2 196 828

Hauts Bassins 1 214 034 614 371 587 233 212 813 508 80 591 73 925 42 246 9 147 5 088 647 410 3 052 861 3 714 506

Nord 333 718 665 210 900 118 109 330 7 388 92 343 40 542 10 089 2 237 5 308 396 849 1 819 146 2 223 540

Plateau

Central

260 646 416 885 622 288 91 142 1 776 92 308 39 968 12 816 281 7 048 202 092 1 495 911 1 705 332

Sahel 150 2534 940 126 1 682 756 3 210 10 567 64 119 11 832 24 061 824 12 393 162 634 999 049 1 174 900

Sud Ouest 275 974 193 475 447 560 251 176 424 2131 64 631 17 299 5 142 20 606 426 801 1 179 007 1 631 556

Burkina Faso 7 311 544 6 702 640 10 035 687 1 886 851 360 637 914 543 782 891 300 344 43 521 211 828 6 117 826 24 38 3 508 3 075 6683 Source : Profil des régions du Burkina Faso, Ministère de l’économie et du développement, décembre 2005, extrait de l’ENEC 2003

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Le Burkina Faso a opté pour la politique des aménagements pastoraux pour assurer la sécurité des éleveurs et moderniser progressivement l’élevage. Le département chargé de l’élevage préconise le traçage et le respect des pistes à bétail et le désenclavement pour assurer la mobilité du bétail et le transfert des productions vers les centres de consommation des produits d’élevage. Le pays dispose de 10 zones pastorales actives d’une superficie totale de 541 711 ha et 44 zones pastorales identifiées d’une superficie totale de 1 683 600 ha. Tableau 4 : zones pastorales actives

Cheptel Régions Zone Localisation (Province

Superficie (ha)

Nombre de familles

installées Bovins Ovins Caprins

Centre Est Nouhao Boulgou 95 000 917 42 000 16 350 17 440Centre Ouest

Yallé Sissili 40 000 115 9 116 1 635 1 635

Centre Sud Sondré-Est Zoundwéogo 16 459 480 6 390 2 071 1 000CEZIET Kénédougou 124 000 78 4 240 3 500 1 500Hauts

Bassins Sidéradougou Comoé+Houet

168 000 1 700 31 800 17 440 13 080

Gaongho-Sud Bazèga 6 762 125 7 300 5 000 2 800Gadéghin Ganzourgou 6 000 71 3 180 1 526 1 417

Plateau Central

Mankarga Ganzourgou 6 270 103 4 240 13 635 1 199Sahel Sambonay Sahel/Dori 36 520 298 9 000 15 000 25 000Sud Ouest Djigoué Poni 47 200 108 12 000 8 500 6 700Burkina Faso

Total 541 711 3 995 133 108 69 150 70 271

Source : Profil des régions du Burkina Faso, Ministère de l’économie et du développement, décembre 2005, extrait de la note d’orientation du plan d’action de la politique de développement du secteur élevage au Burkina Faso, 19 novembre 1997

Les forêts naturelles occupent 50% de la superficie totale du pays. Chaque année, cette superficie recule de 50 000 ha, du fait de l’utilisation agricole et de la production du bois de chauffe.

Tableau 5 : Situation des aires de protection de la faune au Burkina Faso

Aires de faune Localisation Superficie Date de création Parcs Nationaux : 2 Parc National du W Est 235 000 ha 19/08/54 Parc National de Pô, dit Parc National Kaboré Tambi

Centre Sud 155 500 ha 02/9/76

Réserves totales de faune : 4 Arly Est 76 000 ha 13/12/54 Singou Est 192 800 ha 03/08/55 Madjoari Est 17 000 ha 13/08/70 Bontioli Sud- Ouest 12 700 ha 29/03/57 Réserves partielles de faunes : 5 Arly Est 130 000 ha 13/12/54 Kourtiagou Est 51 000 ha 29/03/57

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Aires de faune Localisation Superficie Date de création Pama Est 220 000 ha 13/08/70 Bontioli Sud- Ouest 29 500 ha 29/03/54 Nabéré Sud- Ouest 36 500 ha 09/04/57 Forêts classées constituées en réserves de faune : 9

20/10/38

La Mou Hauts Bassins 34 000 ha 29/11/37 Diéfoula Cascades (Comoé) 85 000 ha 4/11/53 Foflandé Cascades (Comoé) 30 000 ha 04/08/55 Dida Cascades (Comoé) 75 000 ha 01/05/36 Logoniégué Cascades (Comoé) 29 000 ha 24/06/34 Laba Centre-Est 16 750 ha 19/06/37 Dibon Bougouriba 24 000 ha Deux « Balé » Mouhoun 57 000 ha Pâ Mouhoun 11 000 ha 19/06/37 Réserve sylvo-pastorale et partielle de la faune du Sahel

Sahel 1 600 000 ha

09/12/70

Ranch de gibier (occupant l’ancienne forêt de Nazinga)

Sud-Ouest 94 000 ha 04/12/54

La réserve de la biosphère dite « Mare aux hippopotames »

Hauts Bassins 19 200 ha 26/03/37

Source : Profil des régions du Burkina Faso, Ministère de l’économie et du développement, décembre 2005, extrait rapports Ministère de l’Environnement et du Cadre de Vie (MECV),

Deux sanctuaires ornithologiques verront le jour autour de la mare d’Oursi (site Ramsar) et de la rivière le Béli, au Sahel, d’une superficie de respectivement 45 000 et 160 000 ha.

La pêche : le Burkina Faso dispose d’un potentiel de 200 000 hectares d’eaux de surface réparties entre les fleuves, rivières, mares, lacs de barrages et retenues d’eaux exploitables pour la pêche et la production halieutique de façon générale. Les principaux supports de la production de poisson sont à ce jour :

- cinq barrages : Bagré (21 000 à 25.000 ha), de Kompienga (16 000 à 20.000 ha), du Sourou (10.000 ha), de Dourou / Kanazoé (8.000 ha) et de Ziga (7.000 à 10 000 ha) ;

- onze cours d’eau plus ou moins pérennes : Mouhoun, Nakambé, Nazinon, Pendjari, Comoé, Léraba, Béli, Faga, Goroual, Sirba et Tapoa.

Notons que le Burkina a toujours les possibilités d’accroître les superficies en eaux de surface et de par la volonté politique affirmée, de mobilisation des ressources en eaux malgré son relief généralement plat.

Au plan spatial, la zone Est et Centre-Est est composée des sites de la Kompienga, la Tapoa, la Sirba, Sidikoankpenga, Bagré ; la zone Nord-Ouest compte les petites pêcheries du Mouhoun et du Sourou ; la zone Ouest celle de la mare aux hippopotames de Balé, de la mare du Kou, des réservoirs de Douna, de Moussoudougou, Niofila, Tourny ainsi que des affluents du Mouhoun à hauteur de Séguéré, Bassora et Sikorola.

II.1.3 Systèmes de production agricole Les systèmes de production sont en perpétuelle mutation en raison de facteurs divers (démographie, climat, économie marchande, etc.) qui entraînent des changements de

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comportement des agriculteurs et des structures sociales. D’où la nécessité de revoir périodiquement la typologie des systèmes de production pour mettre en évidence la diversité existante.

L’agriculture burkinabé est dominée par environ 800.000 petites exploitations familiales mixtes (agriculture et élevage) caractérisées par des superficies de taille comprise entre 3 et 6 ha, des rendements généralement très faibles, à dominance extensive (moyens de travail manuels, utilisation de peu d’intrants externes). L’agriculture dans ces exploitations familiales est surtout une agriculture de subsistance. On note cependant l’introduction timide mais progressive de cultures marchandes (coton, cultures maraîchères) et d’activités génératrices de revenus. Avec la réalisation des grands aménagements hydro-agricoles et de barrages, les productions halieutiques se développent. Dans certaines régions, des entreprises agricoles (agro business) ont fait leur apparition. Ce sont des exploitations à plus grande taille, avec des moyens de production modernes et dont l’objectif principal est la rentabilisation économique des investissements. Les domaines d’activités couverts sont l’agriculture et l’élevage intensifs. On note enfin autour des grandes villes un développement de l’agriculture urbaine et péri urbaine dont l’objectif est de satisfaire les besoins des citadins en produits maraîchers et plantes ornementales. On peut donc distinguer :

⎨ les petites exploitations familiales, de petite taille (superficie variant entre 3 et 6 ha, nombre d’actifs compris entre 3 et 10, quelques ovins et de la volaille, pas de culture attelée, pas d’intrants), pratiquant une agriculture de subsistance (céréales traditionnelles, niébé). ⎨ les exploitations familiales de taille moyenne. A la différence du précédent, ce type d’exploitation dispose d’une chaîne de culture attelée et d’une charrette, d’une superficie d’au moins 6 ha, utilise des intrants et cultive du coton et du maïs. Son cheptel est plus étoffé avec des bovins et des ovins. ⎨ les grandes exploitations familiales. Elles se distinguent du précédent type par le nombre plus élevé d’attelages, le nombre d’actifs, la superficie de l’exploitation et on y cultive surtout du coton. Ces grandes exploitations disposent d’un cheptel très important. ⎨ les entreprises agricoles : ce sont de grandes exploitations disposant de plusieurs dizaines, voire des centaines d’hectares, pratiquant l’agrobusiness, avec des équipements souvent motorisés. On retrouve aussi ce type d’exploitation autour des grandes retenues d’eau où il est possible de mieux maîtriser la ressource pour des productions rizicoles, maraîchères, fruitières, halieutiques, arboricoles, etc.). Font également partie de cette catégorie, les grandes fermes agro-pastorales avec des productions animales en système intensif.

Les systèmes de production dominants apparaissent dans le tableau ci-dessous, suivant le découpage du pays en cinq régions agro-écologiques (INERA, 1985).

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Tableau 5 : Systèmes de production dominants par région agro-écologique

Zones agro- écologiques N° Nom

Systèmes de production agricole Systèmes de production animale

1 Sahel Cultures de céréales traditionnelles au sud, dans les bas-fonds avec quelques productions d’arachide et de sésame.

Elevage extensif nomade au nord. Semi-nomade ou transhumant. Productions halieutiques

Céréales traditionnelles. Arachide, niébé. Zone d'accueil et transit pour l'élevage

Zone faiblement peuplée, impliquant une migration qu'il est nécessaire de contrôler.

Céréales traditionnelles. Arachide, niébé. Zone d’extension de la culture de coton. Maraîchage et riz en bas fonds. Riziculture irriguée. Culture de la banane en amont de la Kompienga.

Zone faiblement peuplée, impliquant une migration qu'il est nécessaire de contrôler. Zone d'accueil et transit pour l’élevage. Production halieutique 2 Est

Riz en maîtrise totale. Cultures de saison sèche en riz, complété par du maïs et du maraîchage (Tenkodogo, Bagré)

Zones aménagées pour un élevage semi-intensif et intensif. Intégration élevage-agriculture; production halieutique.

Céréales traditionnelles. Arachide, sésame, niébé. Riz et maraîchage dans les bas-fonds. Coton dans les vallées aménagées.

Zone à sols très dégradés du fait d'une très forte densité démographique. Exode vers l'est et même le Sahel

3 Centre Céréales traditionnelles. Maïs. Arachide et niébé. Tubercules. Riz de bas fonds et pluvial. Zone d’extension du coton et de l’arboriculture.

Elevage intégré à l'agriculture notamment pour le trait.

Céréales traditionnelles. Sésame, arachide et niébé. Maraîchage et riz dans les bas-fonds.

Prédominance de petits ruminants 4 Nord-ouest Riz en maîtrise totale. Contre raison : riz en majorité,

complété par maïs et maraîchage Production halieutique

Céréales traditionnelles. Riz de bas fonds. Arachide, sésame et niébé.

Elevage bovin agro-pastoral. Zone de transhumance

Zone de culture cotonnière ancienne. Céréales traditionnelles et maïs. Riz de bas-fonds. Arboriculture (banane, mangue) et maraîchage.

Elevage bovin agro-pastoral. Zone de transhumance

Riz en maîtrise totale "au fil de l'eau". Contre saison (à 65%), riz en majorité complété par maïs et maraîchage

Pas d'élevage

Maïs. Céréales traditionnelles. Zone d’extension du coton. Tubercules. Arachide, sésame, niébé. Développement rapide de l'arboriculture (mangue, agrumes, anacarde)

Elevage bovin agro-pastoral. Zone de transhumance et de sédentarisation des éleveurs.

Canne à sucre à haute performance Elevage semi-intensif, production halieutique

5 Ouest

Céréales traditionnelles : maïs, arachide et niébé et tubercules (surtout igname).

Zone de transhumance et de sédentarisation des éleveurs.

Source : Diagnostic provisoire du programme d’investissement du secteur agricole (PISA), Ministère de l’Agriculture, de l’hydraulique et des ressources halieutiques, février 2003

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Carte 1 : systèmes de production agricole

Source : Diagnostic provisoire du programme d’investissement du secteur agricole (PISA), Ministère de

l’Agriculture, de l’hydraulique et des ressources halieutiques, février 2003

II.1.4 Poids de l’agriculture dans l’économie (en pourcentage du PIB)

Le Burkina Faso est un pays essentiellement agricole. Le secteur rural occupe une place prépondérante dans l’économie nationale : il emploie 86% de la population totale. Environ 40% du PIB provient des activités agricoles (agriculture 25%, élevage 12% et 3% foresterie et pêche), considérées comme les principales sources de croissance économique du pays. La production agricole au Burkina est fortement tributaire des aléas climatiques.

La croissance du PIB entre 2000 et 2004 a été relativement positive, passant de 1,6% en 2000 à 4,6% en 2004, avec des pics de forte croissance de 6,8% en 2001 et jusqu’à 8% en 2003, le tout dans une décélération du taux d’inflation de -0,3% en 2000 à -0,4% en 2004. Cette croissance est fortement tributaire de l’agriculture, qui tire l’économie nationale, et dont les effets multiplicateurs agissent sur l’ensemble des secteurs productifs du pays. Sur les 6,8% de taux de croissance du PIB en 2001, la contribution de l’agriculture atteint 5,42%. Il en est de même pour la croissance de 8% en 2003, dont 4,03% relevait du secteur agricole.

La croissance économique du Burkina Faso dépend donc de l’évolution de l’activité dans le secteur primaire, qui elle-même reste très dépendante de la variabilité du climat. En effet, une mauvaise saison de pluie provoque le ralentissement de la croissance économique.

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Inversement, l’année suivante, une bonne pluviométrie provoque une accélération de la croissance d’autant plus forte.

Tableau 6 : Contribution du secteur primaire (en %) à la croissance du PIB de 2000 à 2004 Année 2000 2001 2002 2003 2004

SECTEUR PRIMAIRE

-1,30% 5,42% 0,95% 4,03% -1,3%

Agriculture -2,48% 5,46% 1,78% 2,29% -1,6%

Elevage 0,97% 0,38% -0,78% 1,06% 0,1%

Pêche Chasse Forêt 0,21% -0,41% -0,05% 0,68% 0,2%

Source : MEDEV/DGEP : Situation économique et financière du Burkina Faso en 2004 et tendances pour 2005-2008, juin 2005

II.1.5 Denrées principales et produits agricoles secondaires Les filières agricoles ont fait l’objet d’études détaillées. Ces études ont conduit à l’analyse de quinze produits dont huit en productions végétales, cinq en production animale et deux en production forestière. Les productions végétales. Il s’agit des céréales traditionnelles (maïs, mil, sorgho), du niébé, du riz, des oléagineuxs (karité, arachide, sésame), du coton, des fruits et légumes. Le riz est dissocié des céréales sèches et constitue de ce fait une filière à part entière compte tenu de son importance.

L’analyse des sources de croissance de l’économie du Burkina Faso a permis l’identification de filières agricoles prioritaires et dont le nombre évolue constamment. A ce jour on compte sept filières dans le domaine végétal, à savoir :

- les céréales (sorgho, mil, maïs) ; - le niébé ; - les tubercules (igname et patate) ; - le coton ; - les fruits et légumes ; - les oléagineux (arachide, sésame, karité) et le - le riz.

Quatre de ces filières furent pendant longtemps les leviers de la croissance économique du pays de par les volumes produits ou exportés, avant d’être confrontées à des difficultés qui ont entraîné la baisse de la production et donc des exportations dans les années 1980/1990. Il s’agit des céréales traditionnelles, du coton, des fruits et légumes et des oléagineux. Le coton, les fruits et légumes et les oléagineux contribuent pour une part importante au PIB. La contribution des autres produits reste marginale : moins de 1%. Les céréales (mil, sorgho et maïs) occupent près de 88% des superficies emblavées et représentent en valeur plus de 50% de la production agricole du pays. La production est assurée surtout par des exploitants individuels. Elle est estimée en moyenne à 4 076 065 tonnes dont 1 184 283 tonnes de mil, 1 610 255 tonnes de sorgho, 665.508 tonnes de maïs (pour la campagne 2003/2004). La production du mil, du maïs et du sorgho se fait en culture pluviale. Elle est soumise aux variations climatiques.

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Les oléagineux. Cinq principales spéculations composent la filière : l’arachide, les graines de coton, les graines de sésame, le soja et les amandes de karité. Le tableau ci-après récapitule l’évolution de la production depuis une vingtaine d’années. Tableau 7 : Evolution de la production des oléagineux en tonnes de 1984 à 2003

Années Arachide Coton4 Sésame Soja 1984 48 672 84 600 6 781 2 1985 108 287 60 431 5 801 2 418 1986 143 534 245 887 10 472 2 758 1987 128 224 148 625 10 664 681 1988 161 637 180 915 9 483 1 100 1989 138 976 182 052 5 569 855 1990 134 235 216 626 7 500 2 800 1991 98 800 242 200 5 800 500 1992 143 400 172400 9 400 100 1993 206 322 114 763 8 252 4 014 1994 202 976 177 126 1 676 1 137 1995 180 532 150 451 7 762 3 322 1996 220 534 202 630 13 251 1 086 1997 152 128 343 106 7 523 3 777 1998 214 807 324 557 12 994 3 449 1999 282 754 257 121 12 601 4 174 2000 169 146 212 545 7 390 3 475 2001 301 092 395 031 31 230 3 814 2002 323 642 439 247 14 076 2 537 2003 358 121 471 945 18 472 5 687

Source : Diagnostic provisoire du programme d’investissement du secteur agricole (PISA), Ministère de l’Agriculture, de l’hydraulique et des ressources halieutiques, février 2003, extrait rapports de la direction des Statistiques Agricoles/DGPSA/MAHRH,

La production de l’arachide a sensiblement augmenté. Elle a été multipliée par 7,35 entre 1984 et 2003 et celle du coton graine par 5,57 (si on considère proportionnelle la production de graine par rapport à la fibre de coton). La production de sésame a triplé, tandis que celle du soja n’a que doublé entre 1985 et 2003. Les amandes de karité ne font pas l’objet d’une évaluation annuelle du fait du caractère naturel de la production. L’arachide est une culture secondaire qui est destinée à l’auto consommation d’abord et en complément de revenus monétaires par les femmes. La filière « fruits et légumes » fut pendant longtemps un des leviers de la croissance liée aux exportations qu’elle occasionnait. Elle concerne le maraîchage et les productions fruitières principalement les mangues, les agrumes, les bananes et la papaye. La filière est structurée autour des activités de production et récolte bord champ, de commercialisation, de transformation et d’exportation vers les pays voisins et l’Europe. Le niébé occupe une place importante dans l’alimentation de la population aussi bien en milieu urbain que rural. Les avantages liés à sa production et la forte demande tant interne qu’à l’exportation placent le niébé dans la filière stratégique pour la sécurité alimentaire du pays. Mais le niébé reste une culture secondaire par rapport aux céréales et se cultive en association avec elles. 4 Production de coton fibre non encore égréné.

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Le riz. Le tableau suivant donne une idée de l’évolution de la production de riz selon les types de culture, en pluvial ou irriguée. L’offre nationale de riz est passée en 10 ans, (1993 à 2003) de 53 809 tonnes à 95 494 tonnes soit une progression de 77,47%. Cette évolution est surtout le fait de la production de riz dans les bas-fonds aménagés et périmètres irrigués. En effet, alors que la production de riz pluvial baissait de 27,42% en 10 ans, celle du riz irrigué connaît une augmentation de 295,27% en neuf ans, passant de 14 267 tonnes en 1994 à 56 444 tonnes à 2003. Le rendement moyen au niveau national se situe à 3,564 tonnes à l’hectare. Tableau 8 : Production nationale du riz (en tonnes) de 1993 à 2003

Riz pluvial Riz irrigué Années Riz de bas-

fonds non aménagés

Riz de hautes terres

Ensemble (bas-fonds et hautes terres)

Riz de bas-fonds aménagés et périmètres

Ensemble

1993 36 204 17 605 53 809 Nd 53 8091994 22 254 24 488 46 742 14 267 61 0091995 46 277 10 763 57 041 26 985 84 0261996 59 167 17 973 77 140 33 809 110 9491997 46 033 9 620 55 653 33 863 89 5161998 42 954 9 817 52 772 36 226 88 9981999 nd nd nd nd 94 2092000 nd nd nd nd 66 3952001 53 029 12 685 65 714 44 154 109 8682002 32 022 10 909 42 931 46 172 89 1042003 29 373 9 677 39 050 56 444 95 494

Source : Diagnostic provisoire du programme d’investissement du secteur agricole (PISA), Ministère de l’Agriculture, de l’hydraulique et des ressources halieutiques, février 2003, extrait rapports de la direction des Statistiques Agricoles/DGPSA/MAHRH,

N.B. : nd = non disponible. La filière coton fait vivre plus de 3 millions de personnes, soit environ 20 % de la population totale du Burkina. Pour la campagne 2006, le pays récoltait près de 800 000 tonnes de coton graine.

La production fut pendant longtemps sous le contrôle de la Société des Fibres Textiles (SOFITEX) majoritairement détenue par l’Etat. Depuis la campagne 2004, deux autres compagnies exploitent le coton dans le pays. Il s’agit de la Société cotonnière du Gulmu (Socoma/Dagris) à l’Est et de Faso Coton au centre.

Les principaux acteurs de la filière sont donc les producteurs et leurs organisations de base, les entreprises de transformation et de commercialisation des produits dérivés du coton.

La production a évolué comme l’indique le tableau depuis une vingtaine d’années. De 84 600 tonnes en 1984, la production atteint 245 887 tonnes en 1986, avant d’amorcer une baisse jusqu’à 114 763 tonnes en 1993. Depuis la dévaluation de 1994, la production cotonnière connaît une reprise avec un niveau de production de 471 945 tonnes en 2003. En 2007, on estimait à près de 700 000 tonnes la production du pays. Ce qui place le Burkina au rang de premier pays ouest africain producteur et exportateur de coton.

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Tableau 9 : Evolution de la production de coton au Burkina Faso de 1984 à 2003 en tonnes

Années Coton 1984 84 600 1985 60 431 1986 245 887 1987 148 625 1988 180 915 1989 182 052 1990 216 626 1991 242 200 1992 172 400 1993 114 763 1994 177 126 1995 150 451 1996 202 630 1997 343 106 1998 324 557 1999 257 121 2000 212 545 2001 395 031 2002 439 247 2003 471 945

Source : Diagnostic provisoire du programme d’investissement du secteur agricole (PISA), Ministère de l’Agriculture, de l’hydraulique et des ressources halieutiques, février 2003, extrait rapports de la direction des Statistiques Agricoles/DGPSA/MAHRH,

La culture du coton est la filière la mieux organisée de toute l’économie : l’encadrement technique des producteurs, la fourniture des intrants agricoles à crédit, la collecte, le transport et l’égrenage se font sous la responsabilité des agents de la SOFITEX qui jouissait du monopole dans la filière. La cession partielle à deux autres sociétés privées de production ne modifiera pas l’organisation de base dont la SOFITEX tire ses performances.

II.1.6 Principaux marchés à l’exportation Le coton est le premier produit d’exportation du Burkina Faso. De 1997 à 2002, les recettes d’exportation du coton et des cotonnades ont représenté 44% à 58% de la valeur des exportations totales du pays. Plus de 95% des recettes liées à ces produits (coton et cotonnades) proviennent de la vente du coton en masse égrené, le reste étant constitué des exportations de fil de coton et de coton non égrené. Le principal client pour le coton masse égrené est la Suisse qui, tout au long de la période importe en moyenne 35% du volume et procure un peu plus de 30% de la valeur totale. Suivent ensuite la France (autour de 15% du volume), la Belgique et Singapour. La France et la Belgique enregistrent des importations du coton de l’ordre de 30 000 tonnes. Les exportations en volume vers la Suisse atteignaient 55 000 tonnes par an sur la période 1997-2002. Ce qui fait de ce pays, le premier pays exportateur. Sur la période 1997-2002, le Burkina a enregistré une trentaine de clients pour son coton. Cependant pas plus de cinq sont restés fidèles (France, Belgique, Suisse, Singapour, Royaume Uni). Cette situation est la traduction d’une concentration des clients et peut-être d’une offre insuffisante sur les autres marchés. La situation a beaucoup évolué depuis, car en février 2007, le directeur

100

général de la Sofitex, M. Célestin Tiendrébéogo, déclarait : "60% de la production cotonnière du Burkina Faso est exportée vers la Chine" Tableau 10 : Exportations de coton et dérivés Libellé Données 1997 1998 1999 2000 2001 2002

Poids net 101 907 115 023 114 190 118 058 110 315 142 056 Coton, non cassé ni peigné égrainé Valeur 78 807 96 807 95 649 74 323 75 090 71 569

Poids net 49 35 2 351 Dechets de fil valeur 1 9 0 83 Poids net 7 - 12 1 678 3 285 3 342 Fil de Coton valeur 13 - 12 1 848 3 782 3 509 Poids net 8 5 11 3 9 5 Autres Tissus valeur 9 6 14 4 10 10 Poids net 2 2 170 89 3 620 954 Autres dechets valeur 0 95 12 0 98 218 Poids net 4 - - 4 20 2 Autres tissus valeur 6 - - 8 25 1 Poids net 55 0 2 Autres Tissus Valeur 252 0 9 Poids net 101 986 117 249 114 337 119 749 114 600 146 362 TOTAL Valeur 79 097 96 973 95 698 76 184 79 087 75 316

Source : Balance commerciale et commerce extérieur période 1997-2002, août 2006, Ministère du Commerce, de la Promotion de l’Entreprise et de l’Artisanat.

Les oléagineux

- Les huiles. Les exportations totales d’huiles sont passées de 29 millions de FCFA en 1997 à 2,2 milliards de FCFA en 2002. Les pays de destination sont essentiellement ceux de l’UEMOA (Sénégal, Mali, Niger).

- Le beurre de karité. Les exportations de beurre de karité sont passées de 22 tonnes en 1997 à plus de 2000 tonnes en 1998 avant de s’établir à 160 tonnes en 2001 et 256 tonnes en 2002. Les pays de destinations sont Singapour, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Bénin, la Suisse.

- Les graines de sésame et de karité font l’objet des plus grosses exportations ainsi que les graines de coton autre que de semences. Ces produits représentent 90 à 98% des exportations totales de graines. Après avoir enregistré une baisse en 1999 et 2000, les exportations de graines connaissent à partir de 2001 une évolution satisfaisante. En 2001, plus de 32 000 tonnes ont été exportées. En 2002, ces volumes ont doublé pour se situer à 75 057 tonnes pour des recettes estimées à plus de 8,5 milliards de francs CFA. Les pays de destination du sésame sont essentiellement Singapour, la Suisse, le Japon et la France. Pour ce qui est des amandes de karité, la Côte d’Ivoire, Singapour, la Suisse et le Danemark constituent les principaux débouchés.

101

Tableau 11 : Exportation d’huile (Volumes en tonnes)

Libellé 1997 1998 1999 2000 2001 2002 Huile de coton 5 214 8 660 4 291Beurre de karité 22 2 191 286 153 160 256Huile de coton brute 74 509Autres 50 178 - 114 141 3Total 72 2 369 286 5 555 8 961 5 059Source : Balance commerciale et commerce extérieur période 1997-2002, août 2006, Ministère du Commerce, de

la Promotion de l’Entreprise et de l’Artisanat. Tableau 12 : Exportation de graines et noix (Exportations en tonnes)

Libellé 1997 1998 1999 2000 2001 2002 Graines de sésames 11 296 10 433 10 998 8 589 14 182 20 768Amandes de karité 10 040 20 453 8 198 11 082 17 980 36 951Graines de coton autre que de semences

168 20 858 7 475 4 982 10 535

Graines de coton de semences 96 600 125 159 Autre 1 120 2 869 702 156 288 1 952Total 22 720 55 213 27 498 24 809 32 609 70 206Source : Balance commerciale et commerce extérieur période 1997-2002, août 2006, Ministère du Commerce, de

la Promotion de l’Entreprise et de l’Artisanat.

Les fruits et légumes suscitent beaucoup d’espoir quant à l’amélioration des recettes d’exportation du Burkina. Des efforts ont été consentis dans ce sens. Mais l’évolution des recettes enregistrées pour les exportations de fruits et légumes laisse présager des difficultés à promouvoir ce secteur : difficultés qui vont du stockage à la mise en route de ces produits hautement périssables. Les recettes d’exportation des fruits et légumes ont représenté un peu moins de 2% des recettes d’exportation sur la période. Les exportations de fruits et légumes du Burkina portent principalement sur les mangues, la goyave, les oignons, le haricot, la tomate, les noix de cajou, les oranges. Au stade actuel, ce sont les exportations de haricot (principalement le haricot vert) suivi des noix de cajou qui représentent la plus grande partie (+90%) des exportations en fruits et légumes. La France est le premier acheteur avec plus de 96% des recettes. La Côte d’Ivoire, Hongkong, le Ghana sont également des clients, mais leurs importations sont variables et restent assez faibles. Les exportations de mangues connaissent ces dernières années une reprise et l’Allemagne a été le premier client en 2001 et 2002. Il est suivi par la France, le Niger, le Royaume Uni et la Suisse. Pour le haricot vert, les pays de destination sont principalement la France et la Côte d’Ivoire.

Tableau 13 : Exportation de fruits et légumes (Exportations en tonnes)

Libellé 1997 1998 1999 2000 2001 2002Haricots 6 470 11 813 7 411 13 527 9 655 11 189Noix de cajou 4 430 315 3 024 3 286 1 328 2 916Mangues 2 481 1 157 5 922 5 859 5 699 4 187Tomates 589 255 372 359 1 541 1 171Oignon 336 129 115 435 450 1 548Oranges 85 52 62 159 12 5

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Libellé 1997 1998 1999 2000 2001 2002Goyaves et mangoustans 37 51 191 126 31 4Autre fruits et légumes 1 372 199 554 2 350 1 541 1 171Total fruits et légumes 15 800 13 971 6 729 26 101 34 127 22 191Source : Balance commerciale et commerce extérieur période 1997-2002, août 2006, Ministère du

Commerce, de la Promotion de l’Entreprise et de l’Artisanat. Les exportations d’animaux vivants connaissent sur la période 1997-2000, une progression satisfaisante. Chaque année, ce sont près de 147 000 têtes de bovins et 400 000 têtes d’ovins et caprins qui sont exportés vers les pays voisins, principalement la Côte d’Ivoire. Depuis 1997, on estime en moyenne à 344 000 têtes l’effectif des caprins et bovins vendus annuellement en Côte d’Ivoire. Depuis 2000, les exportations de caprins et d’ovins à destination de ce pays ont baissé de plus de 85%, passant d’une moyenne d’environ 234 000 têtes par an de 1997 à 2000 à une moyenne de 30 000 têtes de 2001 à 2002. Les autres clients pour ces produits sont ceux de la CEDEAO (Togo, Nigeria, Ghana, Bénin). S’agissant des bovins, les principaux débouchés restent les marchés de la Côte d’Ivoire, du Togo et du Ghana. Tableau 14 : Exportations d’animaux vivants et de viandes (Volume en tonnes)

Libellé 1997 1998 1999 2000 2001 2002 Animaux vivants Anes, mulets et bardots, vivants

8 3 8

Caprins 3 197 3 213 2 808 2 666 2 540 1 632 Ovins 7 258 7 766 5 987 7 747 6 766 4 926 Bovins 37 840 36 757 31 826 33 317 27 14 893 Chevaux 4 2 9 7 770 3 Poules et Coqs 1 233 1 094 994 689 5 273 Autres volailles 10 11 3 114 664 23 Porcins 3 2 - - 78 - Total 49 546 48 845 41 635 44 544 - 21 750 Viandes Carcasses d’agneau - 4 - - - 1 Viandes bovines - 60 - - 74 60 Viandes porcines 12 5 4 51 30 Viandes de volaille Autres viandes 14 2 1 - 3 7 Total viande 14 78 6 4 127 98 Source : Balance commerciale et commerce extérieur période 1997-2002, août 2006, Ministère du

Commerce, de la Promotion de l’Entreprise et de l’Artisanat.

II.1.7 Accords commerciaux touchant à l’agriculture Le principal accord commercial du Burkina sur l’agriculture est celui de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC) signé avec 151 pays membres. Cet accord date de la période 1986-1994. Le Burkina y a adhéré en 1995. Il existe d’autres accords et instruments de politique régissant le commerce des produits agricoles au sein des pays membres de l’Union économique monétaire ouest africaine (UEMOA) et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO).

103

Les accords commerciaux internationaux L’Accord sur l’agriculture de l’OMC L’Accord porte sur le commerce international des produits agricoles. Au terme de cet accord, le pays signataire lève les restrictions quantitatives à l’entrée sur son territoire des produits agricoles et fait l’effort d’harmoniser ses politiques commerciales pour rendre le commerce plus équitable. En contrepartie, il peut accéder au vaste marché international. Sont visés, tous les produits agricoles, excepté le bois et les produits de la pêcherie. On distingue ainsi :

- les produits agricoles initiaux : lait, blé, les animaux vivants ; - les produits agricoles dérivés : pain, beurre, viande ; - et les produits agricoles transformés : chocolat, saucisse, saucisson, vins.

Les poissons et les produits de la sylviculture sont exclus de ces accords commerciaux sur l’agriculture de l’OMC. Les officiels du Ministère du commerce du Burkina Faso considèrent que cet accord offre deux grands avantages au pays. Il permet d’avoir une meilleure visibilité et une transparence des règles du commerce international et pourrait mettre fin aux subventions, notamment celles liées aux prix. Ce qui favorise en particulier les pays pauvres. L’accord permet aussi au Burkina d’aider ses producteurs dans la recherche, l’investissement, etc. Les techniciens du Ministère du Commerce considèrent cet accord sur l’agriculture comme le plus complexe, à l’origine de bien de blocages dans les négociations et de contentieux. Car il présente un intérêt pour chaque pays. Les cadres du Ministère du Commerce déplorent que le Burkina Faso ne profite pas à fond des dispositions de l’accord qui lui sont favorables, compte tenu de sa pauvreté. Tableau 15 : Les outils de politiques agricoles utilisés par le Burkina Faso, classés selon les différentes catégories de l’Accord Agricole de l’OMC

Soutien interne Accès au marché

Subventions aux

exportations Boîte orange

Boîte bleue Boîte verte

Droits de douanes fixes basés sur le TEC de l’UEMOA Valeur de référence pour les huiles végétales, la farine et le sucre Certificat sanitaire et bulletin de vérification pour les végétaux Certificat sanitaire pour les viandes, animaux vivants et produits de la chasse Certificat national de conformité pour certains produits (sucre, riz notamment)

Néant Néant Néant Financement de la vulgarisation Financement de la formation Financement de la recherche Financement des services de protection des végétaux Financement des services de santé animale Financement d’infrastructures collectives Définition de normes et réglementations Programmes de protection de l’environnement Stock de sécurité alimentaire Subventions à l’achat d’intrants ou investissements agriculteurs à faible revenu

L’ADPIC L’Accord sur les Droits de Propriété Intellectuelle liés au Commerce (ADPIC) constitue l’un des chapitres de l’Accord de Marrakech. L’Accord oblige les Etats membres à protéger les inventions de produits et procédés. Il couvre l’ensemble des droits de propriété intellectuelle

104

au travers d’instruments destinés à protéger les auteurs, inventeurs, marques, noms, contre les imitations et reproductions. Deux de ces instruments, les brevets et les indications géographiques, concernent l’agriculture. L’Accord ADPIC définit les domaines qui doivent être protégés (utilisation de produits chimiques dans l’agriculture, protection de la variété végétale, indications géographiques, etc.) et les moyens à mettre en œuvre pour cela. Il précise les périodes de transition pour la mise en œuvre complète de l’accord : 5 ans pour les pays en développement et 11 ans pour les PMA. Les accords de partenariat économique (APE) Non encore adoptés, les analystes redoutent leurs conséquences. Globalement, l’ouverture du marché du Burkina aux produits européens va exacerber la concurrence sur certains produits (lait par exemple), et on pourrait voir apparaître une concurrence sur des produits nouveaux. Ce pourrait être par exemple le cas de la pomme de terre : si aujourd’hui, la pomme de terre du Burkina peut faire face à la concurrence européenne, cela ne serait plus le cas avec une baisse du prix des pommes de terre importées. D’un autre côté, le prix de certains intrants nécessaires à la production agricole ou la transformation agro-alimentaire pourrait être abaissée par une libéralisation des échanges avec l’UE. Mais les droits de douane sur ces produits sont faibles (5 % pour les engrais par exemple), et donc le gain assez faible. Gain dont bénéficiera le consommateur final (le producteur agricole ici) qu’à condition que les importateurs retransmettent effectivement la baisse de prix.

Les accords ou instruments commerciaux régionaux Le tarif commun de l’Union économique et monétaires ouest africaine (UEMOA) L’UEMOA, dont le Burkina Faso est membre, a adopté et mis en œuvre depuis le 1

er janvier

2000 un tarif extérieur commun (TEC), qui s’impose à tous les membres. De plus, le marché commun a supprimé les droits de douane à l’entrée du Burkina pour les produits issus de la région. Tableau 16 : Le TEC de l’UEMOA Catégorie Type de produits Droit de

douane Fiscalité de porte

catégorie 0 biens sociaux essentiels : pétrole brut et semi raffiné, médicaments et produits médicaux, livres, journaux, papier journal

0 % 2 %

catégorie 1 biens de première nécessité, matières premières de base, biens d’équipement, intrants spécifiques

5 % 7 %

catégorie 2 autres intrants et produits intermédiaires 10 % 12 % catégorie 3 biens de consommation finale et autres biens 20 % 22 % Source : Enjeux des négociations commerciales pour l’agriculture au Burkina Faso, Anne Wagner et Bénédicte

Hermelin, GRET, 2005 Un grand nombre de produits agricoles est classé dans la catégorie des biens de consommation finale assujettis à un niveau de protection plus élevé. Tableau 17 : Montant du TEC sur les produits agricoles et alimentaires

Animaux vivants non reproducteurs 10 Viande 20 Poudre de lait 5 Babeurre, lactosérum, huile de beurre 5

105

Lait, crème, lait concentré, produits laitiers 20 Œufs 20 Autres produits animaux 5 Triple concentré de tomates non destiné à la vente au détail 10 Légumes 20 Toute préparation de légumes (sauf triple concentré de tomates ci dessus) 20 Farines de légumes ou tubercules 20 Fleurs 20 Dattes 5 Ecorces d’agrumes 5 Tous les autres fruits 20 Thé 10 Café 20 Epices 20 Céréales en grain (sauf riz décortiqué) 5 Semoule de froment 5 Riz décortiqué, semi blanchi, brisures 10 Autres formes de grains 10 Farines de céréales 20 Céréales transformées (pâtes, biscuits, etc. ;) 20 Malt 5 Amidon, fécule 10 Graines oléagineuses 5 Fèves de soja 10 Farines oléagineuses 10 Huiles ou graisses pour savon 5 Huiles végétales brutes 10 Huiles végétales raffinées 20 Produits animaux transformés (préparation de viande) 20 Autre sucre 5 Mélasse 10 Sucre de canne et betterave 20 Sucreries 20 Cacao brut 5 Graisse, beurre, pâte de cacao 10 Poudre de cacao et chocolat 20 Produits alimentaires destinés aux industries alimentaires (levures, améliorant de panification,…)

5

Boissons, vinaigre 10 Source : Enjeux des négociations commerciales pour l’agriculture au Burkina Faso, Anne Wagner et

Bénédicte Hermelin, GRET, 2005 La mise en application du TEC s’est traduite pour le Burkina Faso par une baisse des droits de douane. Pour les produits agricoles, la moyenne simple sur les droits de douane est passée de 29% en 1997 à 15% en 2003, ce qui représente une réduction de plus de 40%. L’application du TEC, qui a engendré une baisse des droits de douane pour presque tous les pays de l’UEMOA, s’est traduite par une augmentation des importations de riz, de pomme de terre, d’huiles végétales, de viande de volaille, de maïs. Les prix payés aux producteurs ont accusé une baisse de 70 % au Burkina Faso. Le Burkina Faso applique une TVA qui a un taux unique depuis 1993, et dont le niveau est de 18% depuis 1996, conformément à la réglementation de l’UEMOA. Les produits alimentaires non transformés et de première nécessité comptent parmi les produits pour lesquels une exonération de TVA est prévue par le régime commun de l’UEMOA.

106

Le Burkina a mis en place des droits d’accises sur certains produits, comme le café, le thé et la noix de kola pour lesquels elle est de 10%.

II.1.8 Politiques sectorielles en matière d’agriculture, de pêche et de ressources forestières

Le secteur agricole demeure, aux yeux de tous les gouvernements qui se sont succédés au Burkina, le moteur de développement économique et social du pays. Du fait de son importance, il devrait contribuer davantage à la croissance économique et aider à renforcer la position de l’économie nationale aux niveaux régional et mondial. Quatre axes guident les actions de l’Etat dans ce secteur. Ce sont : - un changement qualitatif dans les techniques de production ; - le développement de l’hydraulique agricole pour affranchir l’agriculture des aléas

climatiques ; - un environnement institutionnel favorable à l’investissement dans l’agriculture ; - la spécialisation des productions agricoles en fonction des zones écologiques. La politique de développement agricole du Burkina Faso s’articule et se consolide autour de sept grands axes d’orientation stratégiques qui découlent du Document d’Orientation Stratégique (DOS) élaborée en 1997 et de la Stratégie de développement Rural (SDR) élaborée en 2003. Il s’agit de : - accroître, diversifier et intensifier les productions agricoles, pastorales, forestières,

fauniques et halieutiques ; - renforcer la liaison production/marché ; - accroître et diversifier les sources de revenus ; - améliorer l’approvisionnement en eau potable et assainissement ; - assurer une gestion durable des ressources naturelles ; - renforcer les capacités des acteurs et créer un cadre institutionnel favorable ; - promouvoir l’approche genre en vue d’améliorer la situation économique et le statut

social des femmes et des jeunes en milieu rural. L’objectif global de la politique développement agricole c’est d’assurer de manière durable et continue la production agricole pour satisfaire les besoins des populations tout en maintenant et améliorant la qualité de la vie et de l’environnement, entre autres, par : - l’accroissement de la population agricole ; - la satisfaction des besoins alimentaires de la population ; - la continuité (durabilité) des actions menées et la reproductibilité des ressources

naturelles ; - l’amélioration de la vie ; - l’amélioration de la qualité de l’environnement.

Les objectifs spécifiques d’ordre économique : - diversifier et spécialiser la production agricole de façon régionale ; - intensifier et accroître la production agricole ; - mettre sur le marché des produits compétitifs ; - améliorer les revenus des producteurs. Les objectifs spécifiques d’ordre écologique : - freiner la dégradation des ressources naturelles, restaurer et maintenir l’équilibre

écologique du milieu ;

107

- améliorer la gestion de la fertilité des sols ; - assurer la maîtrise de l’eau et l’exploitation rationnelle des aménagements hydro-

agricoles. Les objectifs spécifiques d’ordre social : - assurer l’autosuffisance et la sécurisation alimentaire ; - contribuer à la lutte contre la pauvreté en zone rurale ; - promouvoir le rôle de la femme et des jeunes dans le secteur agricole. Le développement agricole se décline en sept actions prioritaires : - promotion des filières porteuses : organiser et renforcer les capacités des acteurs,

promouvoir des filières porteuses (fruits et légumes, céréales traditionnelles, riz, tubercules, oléagineux, jatropha curcas pour biocarburant, pêche, etc), favoriser l’émergence d’agrobusiness men, spécialiser l’agriculture régionale, conquérir des parts de marché aux plans national et international.

- développement de la petite irrigation : augmenter des superficies aménagées, équiper

les producteurs de moyens d’exhaure performants (motopompes, pompes immergées, etc.) ;

- développement de la mécanisation agricole : moderniser les exploitations agricoles,

équiper les acteurs de tracteurs, charrues etc. ; - développement du secteur semencier : produire des semences potagères, céréalières en

quantité et en qualité suffisantes, mettre en application la loi sur les semences ; - développement de l’hydraulique : construire de retenues d’eau, points d’eau modernes,

faire de grands aménagements hydro-agricoles ; - renforcement de l’opération saaga : couvrir l’ensemble du territoire de générateurs,

acquérir des appareils plus performants ; - sécurisation foncière : faciliter l’accès à la terre des couches vulnérables, élaborer et

mettre en application de la loi sur le foncier, améliorer la fertilité des sols. La politique gouvernementale en matière de secteur forestier a fait l'objet de relecture en 1995. Cette nouvelle politique inscrite dans le document intitulé « Politique Forestière Nationale » a défini des objectifs communs aux différents sous-secteurs, des options et approches opérationnelles spécifiques, des principes d'action également communs et une stratégie globale. Tels que définis dans le document cadre, les objectifs de la politique du secteur forestier auquel appartenaient les ressources halieutiques visent à : - définir la place et le rôle des trois sous-secteurs ; - préciser les options gouvernementales à travers les axes prioritaires de développement

qui s'y rapportent, en fonction des missions du Ministère de tutelle; - rationaliser la gestion des ressources des trois sous-secteurs; - conférer une base conceptuelle pour l'élaboration de la législation afférente à la gestion

des trois sous-secteurs; - constituer un outil de négociation et un cadre de référence quant aux concertations avec

les partenaires au développement pour la coordination et l'harmonisation des interventions menées dans les trois sous-secteurs.

108

Cinq options spécifiques au sous-secteur des pêches ont été retenues : - la rationalisation de l’exploitation des ressources halieutiques à travers l’exploitation

optimale du potentiel existant et des aménagements en vue de l’amélioration de la productivité et de l’augmentation de l’approvisionnement en poisson ;

- l’établissement de concessions de pêche au profit des populations riveraines en priorité ; - le développement de la pisciculture semi-intensive ; - la génération d’emplois et de revenus stables en milieu rural ; - la conservation des écosystèmes aquatiques naturels et des plans d’eau artificiels. En termes d'approches opérationnelles le choix s'est porté sur deux types: - l'approche écologique privilégiant l'accroissement de la production par l'exploitation

optimale du potentiel existant et par des aménagements appropriés dans le but d'améliorer la productivité ;

- l'approche programme sur la base de filières intégrées et reposant sur l'association de volets halieutiques et agropastoraux et sous-tendue par des opportunités de recyclage des déchets résultant des exploitations menées dans les secteurs agricole et pastoral.

Deux principes d'action également communs aux trois sous-secteurs ont été retenus: - une participation accrue des opérateurs économiques et des populations rurales

organisées en groupements ou structures appropriées ; - une affectation des contributions extérieures en priorité à l'acquisition de connaissances

et de technologies nouvelles et à l'amélioration des capacités des ressources humaines impliquées dans la gestion du secteur des ressources naturelles et des activités qui y sont développées (populations rurales, agents de l'Etat, opérateurs économiques, ONG).

II.1.9 Cadre institutionnel, réglementaire et politique pour l’information et la communication

Le cadre juridique et institutionnel de l’information et de la communication au Burkina est marqué par le libéralisme politique, avec comme principales références la Constitution de juin 1991, le Code de l’information et la loi portant création du Conseil Supérieur de la Communication (CSC). Le Ministère chargé de l’information mène diverses actions, au nombre desquelles le renforcement de la couverture médiatique du territoire, la mise en place d’un cadre législatif et réglementaire garantissant la libéralisation de la démocratisation de l’espace médiatique, la formation professionnelle des personnels de l’information et la gestion des infrastructures des organes de presse publique. Le conseil supérieur de la communication, chargé de la régulation de la communication publique au Burkina Faso, épaule le Ministère. Les politiques gouvernementales vont surtout dans le sens de l’extension de la couverture médiatique sur l’ensemble du territoire. La radiodiffusion télévisuelle a été introduite au Burkina Faso en 1963 avec l’implantation d’un émetteur de 50 watts à Ouagadougou. Cet émetteur permettait uniquement aux habitants de la capitale de recevoir les émissions de la Télévision nationale. Aujourd’hui, le parc d’émetteurs du Burkina comprend 18 sites localisés dans les grandes villes. Les émissions sont reçues par au moins 60% de la population burkinabé. Le Gouvernement veut porter ce taux de couverture télévisuelle de 60 à 100%. Ce qui l’a conduit à élaborer un projet en conséquence. L’Etat accorde un intérêt particulier au développement de ce média qui, incontestablement, joue un rôle important dans

109

l’information et la sensibilisation des populations afin de les impliquer dans les actions et les programmes de développement. Les bénéficiaires de ce projet sont les populations urbaines, semi-urbaines et rurales. Le programme d’investissement de la couverture télévisuelle comprend l’acquisition, l’installation et l’exploitation d’émetteurs de systèmes rayonnants et d’équipements d’énergie. La floraison des titres dans la presse privée et publique a encouragé la naissance des associations professionnelles de média chargées de la défense des valeurs et intérêts fondamentaux du journalisme et des journalistes. On en compte une quarantaine couvrant diverses thématiques : environnement, parlementarisme, médecine traditionnelle, intégration, NTIC, etc. En novembre 2001, le gouvernement a en outre approuvé un document relatif à une Politique Nationale de Communication pour le Développement (PNCD). Elle a pour ambition l’élaboration et la mise en œuvre des politiques et stratégies sectorielles dans des domaines fondamentaux, tels que l’agriculture, l’élevage, l’environnement, l’hydraulique, la santé, l’éducation, la culture et le développement social.

L’élaboration de ce document s’inscrit dans les grandes orientations nationales en matière de politique de développement, notamment « le Cadre Stratégique de lutte contre la Pauvreté », et les textes d’orientation de la décentralisation. Les besoins de financement du Programme d’appui à la mise en œuvre de la Politique Nationale de Communication pour le Développement et de ses 8 sous-programmes s’élèvent à 12 010 138 000 F CFA soit 17 157 380 dollars US.

110

Tableau 18 : Tableau récapitulatif des institutions, textes et politiques pour l’information et la communication au Burkina Faso Textes réglementaires Politiques sectorielles Cadre institutionnel La constitution burkinabé Article 8: « La liberté d’opinion, de presse et le droit à l’information sont garantis. Toute personne a le droit d’exprimer et de diffuser ses opinions dans le cadre des lois et règlements en vigueur ». Le code de l’information - Article 1er : « Le droit à l'information fait partie des droits fondamentaux du citoyen burkinabé ». - Article 2 : « L'information se réalise à travers des publications d'ordre général ou spécialisées, par des affiches, par des moyens audiovisuels et par tout autre support de communication de masse ». - Article 4 : « La création et l'exploitation des agences d'information, des organismes de radiodiffusion, de télévision et du cinéma sont libres conformément aux lois et règlements en vigueur ». - Article 6 : « L'édition, l'imprimerie, la publication, la librairie et la messagerie sont libres ».

Loi N° 028-2005/AN portant création, composition, attributions et fonctionnement du conseil supérieur de la communication

- Article 1 : « Il est créé une institution nationale indépendante dénommée Conseil Supérieur de la Communication, en abrégé CSC ».

Le Conseil Supérieur de la Communication

Le projet d’extension de la couverture télévisuelle à 100% Les bénéficiaires de ce projet sont les populations semi-urbaines et rurales. Le programme comprend l’acquisition, l’installation et l’exploitation d’émetteurs de systèmes rayonnants et d’équipements d’énergie. La Politique Nationale de Communication pour le Développement (PNCD) Elle a pour ambition l’élaboration et la mise en œuvre des politiques et stratégies sectorielles dans des domaines fondamentaux tels que l’agriculture, l’élevage, l’environnement, l’hydraulique, la santé, l’éducation, la culture et le développement social. Sous-programme de la PNCD : - Vulgarisation et diffusion du Programme National de Communication pour le Développement : elle vise la création des conditions d’une large diffusion du contenu de la Politique nationale de Communication pour le Développement, et du Programme d’Appui qui en est issu auprès des institutions et services publics et privés ; les ONG et associations de la Société Civile ; les organisations des producteurs ; les projets de développement ; les partenaires de la coopération bi et multilatérale. Elle porte sur la dépénalisation des délits de presse et l’établissement de la carte professionnelle de journaliste. - Formation et Recherche en Communication pour le développement : elle est ressentie comme une nécessité dans les écoles professionnelles et les services techniques de l’agriculture, de l’élevage, de l’environnement des eaux et forêts, de la Santé, de l’action sociale et de l’éducation - Développement et décentralisation des médias : Il s’agit d’améliorer la circulation des informations aux niveaux locaux, principalement dans les zones rurales.

- Le Ministère de l’information : il assure la mise en œuvre et le suivi de la politique du gouvernement en matière d’information. - Le conseil supérieur de la communication (CSC) : il est chargé de la régulation de la communication publique - Les associations professionnelles de médias : elles sont chargées de la défense des intérêts et des valeurs des journalistes, du journalisme et des organes d’information. (cf : annexes III)

111

Textes réglementaires Politiques sectorielles Cadre institutionnel est chargé de la régulation de la communication au public au Burkina Faso.

On entend par communication au public, toute mise à disposition du public ou de catégories de public, de signes, de signaux, d’écrits, d’images, de sons ou de messages de toute nature qui n’ont pas le caractère d’une correspondance privée.

- Développement et Décentralisation des télécommunications et des technologies de l’information et de la communication Le sous-programme a pour finalité principale de favoriser l’expansion des TIC à partir du réseau interurbain des télécommunications.

-Développement des canaux et moyens de communication de proximité : Le sous-programme vise à associer l’utilisation des moyens de communication traditionnelle à celle des grands moyens d’information pour la sensibilisation, et cette faisant, développer des axes de communication multidirectionnelle. - Elaboration des stratégies sectorielles de communication et appui aux activités de mise en œuvre et de suivi évaluation du Programme National de Communication pour le Développement Le sous-programme vise à donner les moyens aux secteurs de développement de promouvoir leurs propres stratégies de communication, en vue d’atteindre les objectifs définis par le gouvernement dans les domaines de l’éducation, de la santé, de l’élevage, de l’agriculture, de l’environnement, de l’information et du développement social.

112

II.2 Profil socio-économique

II.2.1 Démographie La population du Burkina Faso s’établit à 13 730 258 habitants composés de 6 635 318 hommes et 7 094 940, soit 94 hommes pour 100 femmes. Ces chiffres datent du dénombrement de 2006. Les femmes représentent 51,9% de la population globale contre 48,3% d’hommes. En effet, aussi bien en 1985 qu’en 1996, les femmes représentaient plus de la moitié de la population, soit respectivement 51,9% et 51,8% de l’ensemble. La grande majorité de cette population (10 963 875 habitants soit 79,7%) réside en milieu rural. En d’autres termes, quatre Burkinabé sur cinq exercent leurs activités en milieu rural. La répartition géographique de la population présente des inégalités selon les régions. En effet, la région du Centre qui abrite la capitale administrative du pays renferme 11,1% de l’ensemble de la population. Elle est suivie des régions de la boucle du Mouhoun (10,5%) et des Hauts-Bassins (10,3%). En revanche, la région des Cascades est la moins peuplée (3,8%), suivie dans l’ordre décroissant par les régions du Sud-Ouest (4,6%) et du Centre-Sud (4,7%) de la population du Burkina Tableau 19 : Répartition de la population résidente et des ménages par région et

milieu de résidence selon le sexe

REGION Ménages

Total POPULATION RESIDENTE

Masculin Féminin Nombre d’hommes pour

100 femmes ENSEMBLE BURKINA

Total 2 295 697 13 730 258 6 635 318 7 094 940 94Urbain 546 273 2 766 383 1 380 320 1 386 063 100Rural 1 749 424 10 963 875 5 254 998 5 708 877 92BOUCLE DU MOUHOUN

Total 245 029 1 434 847 710 212 724 635 98Urbain 21 455 113 213 56 477 56 736 100Rural 223 574 1 321 634 653 735 667 899 98CASCADES Total 85 843 524 956 257 993 266 963 97Urbain 19 355 96 736 48 792 47 944 102Rural 66 488 428 220 209 201 219 019 96CENTRE Total 310 808 1 523 980 764 554 759 426 101Urbain 244 681 1 181 702 596 396 585 306 102Rural 66 127 342 278 168 158 174 120 97CENTRE-EST Total 184 372 1 132 023 535 590 596 433 90Urbain 34 736 185 958 90 426 95 532 95Rural 149 636 946 065 445 164 500 901 89CENTRE-NORD

Total 178 294 1 203 073 567 742 635 331 89

113

REGION Ménages

Total POPULATION RESIDENTE

Masculin Féminin Nombre d’hommes pour

100 femmes Urbain 17 047 93 114 46 205 46 909 98Rural 161 247 1 109 959 521 537 588 422 89CENTRE-OUEST

Total 172 513 1 183 473 546 921 636 552 86Urbain 26 944 147 480 72 078 75 402 96Rural 145 569 1 035 993 474 843 561 150 85CENTRE-SUD Total 104 848 638 379 301 773 336 606 90Urbain 12 849 65 288 31 701 33 587 94Rural 91 999 573 091 270 072 303 019 89EST Total 191 922 1 209 399 593 772 615 627 96Urbain 14 895 76 042 39 033 37 009 105Rural 177 023 1 133 357 554 739 578 618 96HAUTS-BASSINS

Total 246 184 1 410 284 696 345 713 939 98Urbain 94 482 489 702 243 217 246 485 99Rural 151 702 920 582 453 128 467 454 97NORD Total 182 249 1 182 770 553 262 629 508 88Urbain 24 657 135 297 65 756 69 541 95Rural 157 592 1 047 473 487 506 559 967 87PLATEAU CENTRAL

Total 105 735 693 137 323 261 369 876 87Urbain 9 310 50 523 24 055 26 468 91Rural 96 425 642 614 299 206 343 408 87SAHEL Total 183 136 969 881 482 990 486 891 99Urbain 12 288 63 468 32 049 31 419 102Rural 170 848 906 413 450 941 455 472 99SUD-OUEST Total 104 768 624 056 300 903 323 153 93Urbain 13 574 67 860 34 135 33 725 101Rural 91 194 556 196 266 768 289 428 92Source : Recensement général de la population et de l’habitation (RGPH) de 2006 du Burkina Faso, résultats

préliminaires Selon l’analyse du Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) de 1996, la structure de la population du Burkina se présente comme suit : 9,8% de la population a moins de trois (03) ans, 56% entre 3 et 24 ans, 28,9%entre 25 et 59 ans et de 5,64%a plus de 60 ans. Les indéterminés représentent 0,4%.

114

Tableau 20 : Répartition de la population régionale par âge

TRANCHES

D’AGE

Boucle

Mouhoun

Cascades Centre Centre

Est

Centre

Nord

Centre

Ouest

Centre

Sud

Est Nord Hauts

Bas-

sins

Plateau

Central

Sahel Sud

Ouest

Total

Effectif 121 153 32 178 74 674 84 684 98 226 90 371 50 372 90 842 94 731 98 470 57 542 70 023 44 244 1 007 510 Moins de 3

ans % 10,32 9,63 7,93 9,93 10,58 9,58 9,52 10,64 9,92 9,55 10,06 9,89 9,12 9,77

Effectif 174 816 49 152 106 923 131 411 141 948 137 777 78 750 140

837

142 074 142

974

85 201 104

323

71 564 1 507 750 3- 6 ans

% 14,88 14,7 11,35 15,4 15,29 14,6 14,89 16,5 14,87 13,86 14,89 14,73 14,75 14,62

Effectif 220 645 64 530 157 097 163 415 172 377 186 120 103 854 157

777

186 418 187

808

111 013 117

353

93 237 1 921 644 7-12 ans

% 18,79 19,3 16,68 19,16 18,57 19,73 19,63 18,48 19,51 18,21 19,4 16,57 19,21 18,63

Effectif 180 827 51 934 160 516 121 568 139 583 151 851 77 078 124

431

150 577 165

078

86 236 106

858

71 105 1 587 642 13-19 ans

% 15,4 15,54 17,04 14,25 15,04 16,09 14,57 14,58 15,76 16,01 15,07 15,09 14,65 15,4

Effectif 87 898 23 588 96 635 57 290 64 347 60 845 33 033 66 552 64 053 87 265 37 190 58 451 30 315 767 462 20-24 ans

% 7,48 7,06 10,26 6,72 6,93 6,45 6,24 7,8 6,7 8,46 6,5 8,25 6,25 7,44

Effectif 316 844 95 648 301 517 237 823 253 051 251 838 149 768 230

847

246 982 299

684

155 268 212

218

145 688 2 897 176 25-59 ans

% 26,98 28,61 32,01 27,88 27,26 26,69 28,31 27,04 25,85 29,06 27,14 29,96 30,02 28,09

Effectif 68 694 16 308 36 753 53 702 54 951 61 605 36 189 38 929 67 848 45 394 37 884 36 740 27 063 582 060 60ans et

plus % 5,85 4,88 3,9 6,29 5,92 6,53 6,84 4,56 7,1 4,4 6,62 5,19 5,58 5,64

Effectif 3 579 965 7 779 3 206 3 838 3 131 1 652 3 491 2 737 4 704 1 820 2 366 2 097 41 362 Indéterm.

% 0,3 0,29 0,83 0,38 0,41 0,33 0,31 0,41 0,29 0,46 0,32 0,33 0,43 0 40

Total Effectif 1174 456 334 303 941 894 853 099 928 321 943 538 530 696 853

706

955 420 1 00

0000

572 154 708

332

485 313 10 312 609

Source : Recensement général de la population et de l’habitation (RGPH) de 2006 du Burkina Faso, résultats préliminaires

115

II.2.2 Niveau d’alphabétisation et langues Le Burkina Faso compte une soixantaine de langues. La langue la plus parlée sur tout le territoire national est le mooré. Elle est suivie par le fulfuldé/peulh et le dioula/bambara. Les langues nationales à influence régionale sont parlées au niveau de chaque région. En vertu de la loi no 013/96/ADP portant loi d'orientation de l'éducation, le français et les langues nationales sont les langues d'enseignement. Le Burkina compte une vingtaine de langues d’alphabétisation : le sissala, le kasena, le gulmacema, le dioula, le dagara, le lobiri, le san, le sonraï, le tamachek, le bwamu, le cara, le zarma, le haoussa, le cerma, le samogo, le bobo, le bissa, le nankana, le liyélé, le sikité et le winen. Le pays connaît un taux d’analphabétisme tellement élevé (80 %) qu’il constitue un véritable goulot d’étranglement au point de vue du développement économique. Parmi les pays d’Afrique subsaharienne, le Burkina affiche les taux les plus faibles de scolarisation et les plus forts d’analphabétisme. Selon l'Institut national de l'alphabétisation (INA), 24 % des Burkinabé étaient capables en 1994 d'écrire et de s'exprimer dans l'une des 24 langues maternelles faisant l'objet d'un enseignement, mais surtout en mooré, en dioula et en fulfuldé. Le taux d'alphabétisation est passé à 26 % en 1997, soit une évolution de 2%. Un plan décennal d'enseignement de ces langues mis sur pied devrait permettre d'augmenter le nombre d'alphabétisés en langue maternelle d'ici 2010. Il existe aussi des écoles bilingues (français-langues nationales). L'éducation bilingue a été mise au point par le Ministère de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation (MEBA) en 1994 avec l'appui technique et financier de l'Oeuvre suisse d'entraide ouvrière (OSEO). L'école bilingue est une école de cinq ans de cycle scolaire, au lieu de six ans pour l'école classique, et concilie «le savoir, le savoir-faire et le savoir-être» de l'enfant. Dans une école bilingue, la langue maternelle de l'élève est utilisée dès la première année dans une proportion de 90 %, contre 10 % pour le français. Par la suite, le français est graduellement introduit au fil des années en faveur du français pour constituer 90 % des activités pédagogiques à la cinquième année, contre 10 % pour la langue nationale. De deux classes mooré-français en 1994, l'éducation bilingue, aujourd'hui, compte 41 écoles bilingues expérimentées dans sept langues nationales et le français dans 10 des 13 régions du Burkina.

116

Tableau n° 21 : Synthétise l’état de l’alphabétisation au Burkina. Langues d’alphabétisation Niveau d’alphabétisation Écoles bilingues Cadre réglementaire

de l’alphabétisation au Burkina

- Une vingtaine de langues d’alphabétisation : le sissala, le kasena, le gulmacema, le dioula, le dagara, le lobiri, le san, le sonraï, le tamachek, le bwamu, le cara, le zarma, le haoussa, le cerma, le samogo, le bobo, le bissa, le nankana, le liyélé, le sikité et le winen.

- 24 % des Burkinabé étaient capables en 1994 d'écrire et de s'exprimer dans l'une des 24 langues maternelles faisant l'objet d'un enseignement, mais surtout en mooré, en dioula et en fulfuldé. - Le taux d'alphabétisation est passé à 26 % en 1997, soit une évolution de 2%.

- Les écoles bilingues utilisent une langue nationale comme langue fondamentale d’apprentissage et associent progressivement le français. Ce système d’enseignement est initialement réservé aux enfants des deux sexes ayant dépassé l’âge de la scolarisation (9-14ans). - Dans ses objectifs, l’éducation bilingue ambitionne d’améliorer d’une manière significative l’efficacité externe de l’école en ancrant les établissements bilingues dans leur contexte de développement local. Avec cette initiative, les sortants de ces écoles sont utiles à eux-mêmes et à leur communauté en tant qu’acteurs et bénéficiaires du développement au lieu d’être des candidats à l’exode, à la paresse, voire à la délinquance. Le lien entre l’éducation et la production est une réalité à travers des activités manuelles liées à l’économie locale. Il s’agit entre autres de l’élevage, de l’agriculture, du jardinage ... - Actuellement 7 langues nationales sont utilisées dans les écoles bilingues : le mooré, le jula, le fulfuldé, le gulmacéma, le dagara, le liélé, le bissa. - Sur les valeurs culturelles enseignées dans les écoles bilingues, on peut énumérer les contes et proverbes, les chants et danses, la musique du milieu et les instruments traditionnels de musique. - L’éducation bilingue a enregistré un taux de succès de 85,02% au certificat d’études primaires contre une moyenne nationale de 61,82% à la session de juin 2002 avec des enfants d’âge scolaire qui ont fait 5 ans de scolarité.

- En vertu de la loi n° 013/96/ADP portant loi d'orientation de l'éducation, le français et les langues nationales sont les langues d'enseignement. - Au Burkina Faso, la loi d’orientation de l’éducation dispose que l’éducation non formelle (l’ENF) concerne toutes les activités d’éducation et de formation, structurée et organisée dans un cadre non scolaire.

117

Tableau 22 : Répartition des grands groupes ethniques et linguistiques au Burkina Faso en 1996

Langues Nationales les plus parlées sur le territoire Langues étrangères

Mooré

Dioula/Bambara

Fulfudé/Peulh

Langues nationales les langues parlées au niveau régional

Français

Autre (étrangères)

Total

Régions

Effectif % Effectif % Effectif % Effectif % Effectif % Effectif % Effectif % Boucle du Mouhoun 324 591 6,2 49 032 14,9 80 665 8,1 717 645 19,4 2 123 3,5 400 1,8 1174456 11,4 Cascades 20 959 0,4 48 021 14,6 22 114 2,2 240 601 6,5 1 304 2,2 1 304 5,9 334 303 3,2 Centre 769 382 14,8 35 260 10,7 15 611 1,6 82 727 2,2 35 041 58,5 3 873 17,6 941 894 9,1 Centre Est 403 075 7,8 1 153 0,4 63 751 6,4 382 616 10,3 1 482 2,5 1 022 4,6 853 099 8,3 Centre Nord 813 054 15,6 1 046 0,3 86 600 8,7 25 532 0,7 1 322 2,2 767 3,5 928 321 9 Centre Ouest 562 436 10,8 2 841 0,9 41 619 4,2 333 499 9 2 836 4,7 307 1,4 943 538 9,2 Centre Sud 357 227 6,9 741 0,2 22 562 2,3 148 505 4 1 464 2,4 195 0,9 530 696 5,2 Est 127 208 2,4 1 602 0,5 115 353 11,6 600 601 16,2 1 370 2,3 7 572 34,4 853 706 8,3 Nord 867 242 16,7 1 556 0,5 56 014 5,6 28 337 0,8 2 074 3,5 197 0,9 955 420 9,3 Hauts Bassins 322 619 6,2 177 002 53,7 50 235 5,1 472 563 12,8 7 821 13,1 1 37 5,2 1031377 10 Plateau Central 528 843 10,2 354 0,1 26 286 2,7 16 061 0,4 592 1 18 0,1 572 154 5,6 Autres (étrangères) 84 946 1,6 985 0,3 405 063 40,8 211 274 5,7 1 043 1,7 5 021 22,8 708 332 6,9 Autres (nationales) 21 675 0,4 10 176 3,1 7 634 0,8 444 148 12 1 471 2,5 209 1 485 313 4,7 Burkina Faso 5 203 259 100 329 769 100 993 507 100 3 704 109 100 59 943 100 22 022 100 10 312 609 100

Source : Profil des régions du Burkina Faso, Ministère de l’Economie et du développement, décembre 2005

118

Carte 2 : Répartition linguistique et ethnique du Burkina

Source : Institut géographique du Burkina (IGB), 2002.

II.2.3 Accès aux services de base Education

L’une des plus grandes stratégies de lutte pour la réduction de la pauvreté tel que défini dans le CSLP (Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté) est la promotion de l’accès des pauvres aux services de l’éducation. A la rentrée 2003/2004, le taux brut de scolarisation au primaire était de 50,2% au niveau national dont 44,5% pour les filles et 55,6% pour les garçons. Au plan spatial la région du Centre est la plus fortement scolarisée avec un taux brut de 90% ; la région la moins scolarisée étant le Sahel (27,9%). Cinq régions se situent au dessus de la moyenne nationale. Il s’agit, du Centre (90%), des Hauts Bassins (59,6%), du Centre Ouest (53,6%), du Nord (53,4%) et des Cascades (53,2%). Tableau 23 : Répartition des taux bruts de scolarisation primaire 2003-2004 au

Burkina Faso Régions Taux brut de

scolarisation Taux de scolarisation

des filles Taux scolarisation

des garçons Boucle du Mouhoun 45,5 40,5 50,2 Cascades 53,2 46,4 59,8 Centre 90,0 88,4 91,6 Centre Est 46,5 41,7 51,0 Centre Nord 39,4 31,2 47,3 Centre Ouest 53,6 47,5 59,2 Centre Sud 49,9 46,5 53,2 Est 29,6 25,7 33,2 Nord 53,4 40,4 66,5 Hauts Bassins 59,6 53,6 65,3 Plateau Central 46,4 39,9 52,5 Sahel 27,9 24,8 30,7 Sud Ouest 48,8 42,6 54,2 Burkina Faso 50,2 44,5 55,6 Source : Profil des régions du Burkina Faso, Ministère de l'Economie et du développement, décembre 2005,

extrait profil des annuaires statistiques du MEBA, 2004, RGPH’96, INSD

119

Au secondaire, le taux brut de scolarisation au niveau national était de 13% en 2002/2003 dont 10,3% pour les filles et 15,7% pour les garçons. On remarque que le taux du Sahel est le plus faible du pays (3%) et le taux le plus élevé est celui du centre (38,6%). Trois régions ont un taux au-dessus de la moyenne nationale. Il s’agit du Centre (38,6%), des Cascades (16,1%) et des Hauts Bassins (19,3%). Le taux d’alphabétisation, avec un niveau de 23,6% en 2005, a connu une évolution de 8,3% depuis 2003. Compte tenu de l’ampleur de l’effort qui reste à fournir, ce rythme d’évolution (environ 2,8 points par an, entre 2003 et 2005 contre 1,5 de 1994 à 2003) ne permettra pas de réaliser l’objectif de 40% de taux d’alphabétisation en 2010 fixé dans le cadre du plan décennal de développement de l’éducation de base (PDDEB). On peut noter toutefois une constante amélioration de la situation avec le PDDEB qui prolonge les efforts accomplis par le Burkina Faso depuis plusieurs années. Tableau 24 : Répartition des taux bruts de scolarisation au secondaire 2002-2003 au

Burkina Faso Régions Taux brut de

scolarisation Tx de scolarisation

des filles Tx scolarisation des

garçons Boucle du Mouhoun 8,0 5,8 10,0Cascades 16,1 11,1 21,4Centre 38,6 36,6 40,8Centre Est 8,8 6,4 11,2Centre Nord 6,8 4,4 9,4Centre Ouest 12,5 8,3 17,0Centre Sud 9,3 6,8 11,8Est 5,9 4,0 7,9Nord 9,4 6,2 12,8Hauts Bassins 19,3 15,3 23,4Plateau Central 8,3 6,0 10,8Sahel 3,0 1,8 4,3Sud Ouest 10,1 6,3 13,3Burkina Faso 13,0 10,3 15,7Source : Profil des régions du Burkina Faso, Ministère de l'Economie et du développement, décembre 2005,

extrait bulletin des statistiques scolaires et universitaires 2002-2003, tome 1, DEP-MESSRS, RGPH’96, INSD

Electricité

Au Burkina Faso, l’électricité est un luxe. Seul 10,4% des ménages y ont accès. A ce jour, 45 chefs-lieux de province, 46 chefs-lieux de départements et 25 villages sur 8000 disposent d’électricité. Le mode d’éclairage dominant est le pétrole (71,2%) et le combustible le plus utilisé pour la cuisine est le bois (91,0%). Au plan spatial, l’électricité est plus utilisée dans les régions du Centre (42,8%) que dans les autres régions.

120

Tableau 25 : Localités électrifiées par la Société nationale burkinabé d’électricité (SONABEL)

Ville

Année d’électrification

Situation administrative

Source de financement

Ouagadougou 1954 Chef lieu de province SONABEL Bobo-Dioulasso 1954 Chef lieu de province SONABEL

Ouahigouya 1964 Chef lieu de province SONABEL Koudougou 1971 Chef lieu de province SONABEL

Banfora 1974 Chef lieu de province SONABEL Dedougou 1982 Chef lieu de province DANIDA

Tougan 1982 Chef lieu de province FED Gaoua 1983 Chef lieu de province DANIDA Fada 1983 Chef lieu de province DANIDA Dori 1983 Chef lieu de province DANIDA Kaya 1983 Chef lieu de province DANIDA

Tenkodogo 1983 Chef lieu de province DANIDA Orodara 1986 Chef lieu de province DANIDA

Pô 1986 Chef lieu de province DANIDA Koupela 1986 Chef lieu de province DANIDA

Pouytenga 1986 Chef lieu de département DANIDA Yako 1986 Chef lieu de province DANIDA Réo 1990 Chef lieu de province DANIDA

Kompienga 1990 Chef lieu de département SONABEL Ziniaré 1991 Chef lieu de province FED Poura 1991 Chef lieu de département SONABEL

Boromo 1991 Chef lieu de province SONABEL Zorgho 1994 Chef lieu de province SONABEL

Toussiana 1994 Chef lieu de département BEI Darsalamy 1995 Village BEI

Peni 1995 Chef lieu de département BEI Bérégadougou 1995 Chef lieu de département BEI

Nouna 1997 Chef lieu de province FED Gourcy 1997 Chef lieu de province SONABEL

Léo 1997 Chef lieu de province AFD Niangoloko 1997 Chef lieu de département SONABEL Kongoussi 1997 Chef lieu de province FED Diebougou 1997 Chef lieu de province FED Bogandé 1997 Chef lieu de province DANIDA

Bagré 1997 Chef lieu de département SONABEL Saaba 1998 Chef lieu de département SONABEL

Houndé 1999 Chef lieu de province SONABEL Fara 1999 Chef lieu de département SONABEL

Manga 2000 Chef lieu de province DANIDA Djibo 2000 Chef lieu de province DANIDA

Diapaga 2000 Chef lieu de province DANIDA Bittou 2000 Chef lieu de département DANIDA Boulsa 2000 Chef lieu de province DANIDA

Kombissiri 2000 Chef lieu de province DANIDA Garango 2000 Chef lieu de département DANIDA

Gorom-gorom 2000 Chef lieu de province DANIDA Dano 2002 Chef lieu de province SONABEL

121

Ville

Année d’électrification

Situation administrative

Source de financement

Dakola 2003 Village AFD Koubri 2003 Chef lieu de département SONABEL

Nongana 2004 Village SONABEL /SONATUR Zagtouli 2004 Village SONABEL /SONATUR Pabré 2004 Chef lieu de département SONABEL

Kamboinsé 2004 Village SONABEL Sapaga 2004 Village SONABEL/ SONATUR

Ligd-malguem 2004 Village SONABEL Source : Service de communication de la Sonabel, 2007

Outre la Sonabel, d’autres opérateurs, l’Agence française de développement (AFD) et la Coopération danoise ont financé l’électrification de six localités. La Sonabel et la Coopération danoise s’engagent à financer incessamment 36 localités, principalement des chefs lieux de province, de département et des villages. Des localités, au nombre de 19, pourraient aussi profiter de l’électricité grâce à l’interconnexion Bobo Dioulasso-Ouagadougou. Tableau 26 : Production et consommation d’électricité

Source d’énergie Régions Thermique Hydro-électrique

Solaire Nombre d’abonnées

Production annuelle (MWH)

Consommation annuelle (MWH)

Réseau en KM

Boucle du Mouhoun

x x 6 045 9 214 6 406 38 702

Cascades x x 6 810 0 11 658 169 Centre x x 114 009 253 783 252 112 2 294 Centre Est x x 6 127 442 9174 215 Centre Nord x x 3 832 5 132 4 365 187 Centre Ouest x x 7 129 7 735 9 723 407 Centre Sud x x 2 096 1 537 1 974 97 Est x x 2 793 23 333 4 959 126 Hauts Bassins x x 41 227 2 253 85 200 1 031 Nord x x 7 183 8 705 8 157 178 Plateau Central

x x 1 422 0 1 864 67

Sahel x x 2 415 3 328 2 864 80 Sud Ouest x x 2 735 3 378 3 093 127 Burkina Faso x x 203 823 318 840 401 549 43 681 Source : Profil des régions du Burkina Faso, Ministère de l'Economie et du développement, décembre 2005 Le pétrole est le mode d’éclairage le plus utilisé dans toutes les régions. Pour le combustible utilisé pour la cuisine, c’est le bois qui domine dans toutes les régions.

122

Tableau 27 : Répartition (en %) des ménages selon le mode d’éclairage et le combustible utilisé pour la cuisine

Mode d’éclairage Combustible utilisé pour la cuisine Régions

Electricité Pétrole Torches à pile

Bois Autre Total Bois Charbon Gaz Autre Total

Boucle du Mouhoun

4,2 89,2 4,3 1,3 1,1 100,0 96,1 2,5 1,0 0,4 100,0

Cascades 5,4 93,1 1,5 0,0 0,0 100,0 94,2 1,5 3,7 0,6 100,0 Centre 42,8 54,6 1,0 0,5 1,1 100,0 67,4 14,7 12,7 5,1 100,0 Centre Est 6,3 74,6 15,5 2,2 1,4 100,0 93,2 3,4 1,7 1,7 100,0 Centre Nord 4,0 55,1 32,3 7,4 1,2 100,0 96,9 1,3 0,9 0,9 100,0 Centre Ouest 6,1 86,3 5,0 1,5 1,1 100,0 94,7 3,6 0,8 0,9 100,0 Centre Sud 0,0 75,1 0,3 23,9 0,7 100,0 93,7 2,0 0,0 4,4 100,0 Est 4,0 52,4 31,6 10,8 1,1 100,0 94,5 1,8 1,1 2,6 100,0 Hauts Bassins

21,7 76,6 0,9 0,4 0,4 100,0 88,6 5,4 4,9 1,1 100,0

Nord 6,8 71,7 15,0 5,0 1,5 100,0 94,5 1,5 1,9 2,0 100,0 Plateau Central

2,0 71,3 22,0 4,2 0,5 100,0 96,7 1,0 2,0 0,2 100,0

Sahel 1,6 50,8 40,4 6,4 0,9 100,0 92,7 2,5 0,2 4,6 100,0 Sud Ouest 2,0 94,7 1,5 1,4 0,4 100,0 93,3 3,7 1,1 1,8 10,0 Burkina Faso

10,4 71,2 13,2 4,3 1,0 100,0 91,0 4,0 2,9 2,1 100,0

Source : Profil des régions du Burkina Faso, Ministère de l'Economie et du développement, décembre 2005, extrait résultats de l’EBCVM, INSD, 2003

Santé

La situation sanitaire du pays est caractérisée par des taux de mortalité générale et spécifiques élevés. Le taux de mortalité générale est de 15,2 pour mille. Le taux de mortalité infantile est passé de 105,3 pour mille en 1998 à 81 pour mille en 2003. Le taux de mortalité infanto-juvenile est passé, sur la même période, de 187 pour mille à 219,1 pour mille. Cette mortalité est due, entre autre, aux maladies transmissibles que sont le paludisme, les maladies cibles du PEV, la malnutrition, les maladies diarrhéiques, les infections respiratoires aiguës. Le taux de séroprévalence du VIH en fin 1998 se situait entre 7 et 10% de la population générale et est de 7,15% chez les femmes enceintes. Les ¾ des personnes atteintes sont des adultes jeunes de 15 à 40 ans. Le nombre de cas de SIDA notifiés ne cesse d’augmenter malgré une sous notification des cas. On observe des flambées épidémiques d’ampleur variable dues aux maladies telles la rougeole, la méningite cérébro-spinale, la fièvre jaune et le choléra.

123

Tableau 28 : Indicateurs de santé par région au Burkina Faso en 2003

Tx de couverture vaccinale Régions Taux de prévalence du SIDA BCG DTPC3 Rougeole Fièvre

jaune Boucle du Mouhoun 2,3 88,301 82,548 76,356 69 Cascades 2,4 83,988 80,077 73,253 65 Centre 0,2 77,810 70,244 58,661 61 Centre Est 1,3 85,324 88,117 78,571 74 Centre Nord 0,8 99,383 89,900 83,484 79 Centre Ouest 2,3 84,778 71,706 63,688 58 Centre Sud 0,6 82,948 75,428 63,338 61 Est 1,7 88,883 81,683 78,913 77 Nord 1,1 73,849 71,875 64,626 55 Hauts Bassins 1,7 92,316 72,655 68,000 63 Plateau Central 1,2 86,823 71,095 61,418 59 Sahel 0,1 70,778 68,780 70,115 63 Sud Ouest 3,7 113,207 102,037 87,469 80 Burkina Faso 1,8 86,32 78,30 71,08 66,32 Source : Profil des régions du Burkina Faso, Ministère de l'Economie et du développement, décembre 2005,

extrait DEP Santé-Annuaires Statistiques 2003 ; INSD : EDSBF III 2003 Tableau 29 : Evolution du taux de consultation selon le sexe et le milieu de résidence

(en %)

1994 1998 2003 Urbain Rural Ens. Urbain Rural Ens. Urbain Rural Ens. Masculin nd nd 6,5 4,7 2,4 2,8 5,4 3,7 4,0 Féminin nd nd 6,0 5,8 2,5 5,3 6,1 4,0 4,4 Ensemble 12,3 5,1 6,2 5,2 2,5 2,9 5,8 3,8 4,2 Sources : INSD, Enquête prioritaire 1998, Enquête burkinabé sur les conditions de vies des ménages, 2003

L’eau et l’assainissement Le tableau ci-dessous décrit la situation de l’approvisionnement en eau potable au regard des équipements en infrastructures hydrauliques en 2002 et 2003. La situation a certes considérablement évolué depuis, mais les données récentes restent parcellaires et difficilement exploitables. Tableau 30 : Etat des équipements, infrastructures et niveau de consommation d’eau

Régions Forages équipés

Points d’eau

en 2003

Reten-ues d’eau en 2001

Abon-nés en 2002

Bornes Fontai-

nes

Réseau en km

Adduc-tion (m³) en 2002

Consom mation

annuelle en 2002

Boucle du Mouhoun

2 482 3 131 51 1 448 1 448 161 874 193 708 877

Cascades 938 1 106 26 2 794 2 794 32 816 824 768 516 Centre 592 1 456 79 40 458 40 458 1 048 17 988 127 15 607 515 Centre Est 1 602 4 073 72 1 161 1 161 46 952 932 891 883 Centre Nord 3 225 5 196 160 925 925 85 405 083 384 969 Centre Ouest 2 736 3 890 157 2 914 2 914 224 1 239 281 1 000 588

124

Régions Forages équipés

Points d’eau

en 2003

Reten-ues d’eau en 2001

Abon-nés en 2002

Bornes Fontai-

nes

Réseau en km

Adduc-tion (m³) en 2002

Consom mation

annuelle en 2002

Centre Sud 1 401 2 994 106 481 481 58 297 731 275 003 Est 2 251 2 869 80 421 421 62 306 562 264 170 Hauts Bassins 1 277 1 644 40 15 766 15 766 474 7 477 806 6 345 594 Nord 2 529 3 619 138 1 692 1 692 26 1 019 335 815 104 Plateau Central 1 828 2 760 66 0 0 0 0 0 Sahel 1 804 2 704 142 665 665 48 381 857 351 274 Sud Ouest 1 476 1 491 34 92 92 19 68 098 65 116

Source : Profil des régions du Burkina Faso, Ministère de l’Economie et du développement, décembre 2005 D'après le bilan des ressources en eau effectué en 2001 à l'occasion de la préparation du Plan d'Action pour la Gestion Intégrée des Ressources en Eau (PAGIRE), le Burkina Faso serait globalement aujourd'hui en situation de pénurie, avec une quantité d'eau mobilisable de 850 m³ par an et par habitant. Le seuil de pénurie a été identifié par les Nations Unies à 1 000 m³ mobilisables par an et par habitant. La principale raison de ce déficit est une pluviométrie trop limitée. L'hydrogéologie du pays ne permet pas non plus de mobiliser facilement les ressources en eau souterraine, puisque la moitié du pays est situé en zone de socle. En milieu urbain (36 villes) malgré les bonnes performances de l'entreprise publique (ONEA), le taux de desserte en eau potable est estimé à 70%, avec un taux de connexion relativement faible (un branchement privé pour 36 personnes environ). A Ouagadougou une grande partie de la distribution se fait à partir de bornes-fontaines et de charretiers. La mise en service du barrage de Ziga devrait permettre de doubler progressivement le nombre de connexions individuelles (on estime la demande à plus de 60 000 branchements si le prix de vente est abaissé à 100 000 FCFA). Le véritable enjeu en milieu urbain est l'amélioration de la desserte dans les quartiers périphériques, où l'on estime que plus de 300 000 personnes ont un accès très limité aux services publics de base. Si l'on définit le rural (y compris les petites villes) comme les zones où le service n'est pas assuré par l'ONEA, l’entreprise publique d’eau et d’assainissement, le taux de couverture en milieu rural est estimé à 60%, avec de très fortes disparités sur le plan géographique - lorsqu'on multiplie le nombre de points d'eau par les 300 personnes qu'il est censé desservir, on obtient un taux de couverture des besoins théoriques supérieur à 100% dans certaines provinces. Le service en milieu rural est assuré en grande partie par des forages équipés de pompes manuelles, une technologie sur laquelle le Burkina Faso a très largement misé dans les années 1980 et 1990, notamment à cause de la difficulté de mobiliser les ressources en eau. Le taux d'accès à l'assainissement est assez faible en milieu rural (moins de 15%), surtout pour le traitement hygiénique des matières fécales. Au Burkina, 61% des populations sont privées d’accès à un point d’eau aménagé et 87% n’ont aucune installation sanitaire de qualité. On estime que 86,7% des ménages choisissent la nature comme lieux d’aisance. 13% des ménages utilisent les latrines traditionnelles contre 0,3 qui disposent de latrines hygiéniques. Selon les normes d'équipement en matière d'assainissement, seules les latrines dites hygiéniques (avec dalle) sont conformes.

125

II.2.4 Exode rural vers les zones urbaines Le phénomène migratoire est une donnée importante au Burkina Faso. Ses origines remontent à l’époque précoloniale avec les mouvements de peuplement. On distingue les migrations internes et les migrations internationales. Les migrations internes concernent les déplacements de populations à l’intérieur du pays d’une région à une autre. L’essentiel des migrations s’effectuent du plateau mossi, peu fertile, vers l’Ouest, le Sud et le Sud Ouest du pays, dotés de bonnes terres. Le facteur principal de migration interne est donc la recherche de terres agricoles exploitables. Les régions du Nord et du Centre Nord ont un solde migratoire négatif. Il en sort plus de personnes qu’il n’en rentre. Les régions les plus attractives sont le Centre et les Hauts Bassins. Les régions répulsives sont le Nord et le Centre Nord. Les principaux facteurs de migration interne sont entre autres l’exode rural, la recherche de terres agricoles, la recherche de pâturages. Les régions du Nord et du Centre Nord au solde migratoire négatif important, constituent les principaux foyers de départ des migrants. Dans ces régions, il sort plus de personnes qu’il ne rentre. Les régions du Centre, des Hauts Bassins, de l’Est, de la Boucle du Mouhoun et des Cascades, avec un solde migratoire nettement positif, se présentent comme les principaux foyers d’accueil de migrants. Tableau 31 : Entrants et sortants de migrants anciens de un an et plus par sexe au

Burkina Faso

SORTANTS ENTRANTS Régions Effectif % Effectif %

SOLDES

Boucle du Mouhoun 148 092 11,56 182 506 14,25 34 414Cascades 19 933 1,56 44 368 3,46 24 435Centre 74 100 5,79 269 899 21,07 195 799Centre Est 74 093 5,79 52 430 4,09 -21 663Centre Nord 156 420 12,21 49 448 3,86 -106 972Centre Ouest 126 956 9,91 131 889 10,30 4 933Centre Sud 82 615 6,45 46 506 3,63 -36 109Est 42 660 3,33 81 146 6,34 38 486Nord 249 833 19,51 54 325 4,24 -195 508Hauts Bassins 90 149 7,04 243 918 19,05 153 769Plateau Central 72 918 5,69 37 302 2,91 -35 616Sahel 87 607 6,84 41 098 3,21 -46 509Sud Ouest 45 554 3,56 27 919 2,18 -17 635Non déterminé 9 793 0,76 17 969 1,40 8 176Burkina Faso 1 280 723 100,00 1 280 723 100,00 0Source : Profil des régions du Burkina Faso, Ministère de l'Economie et du développement, décembre 2005,

extrait recensement général de la population, 1996, volume 2, INSD Ouagadougou et Bobo Dioulasso, à l’instar des grandes villes africaines, ont connu une croissance démographique importante au cours des dernières décennies. Entre 1975 et 1996, la population de la capitale a plus que quadruplé tandis que celle de la seconde ville du pays a presque triplé. Si la croissance de ces villes est remarquable, elle s’est toutefois notablement réduite ces dernières années. Le croît naturel ayant peu varié, les écarts de taux de croissance des villes entre 1975-1985 et 1985-1996 sont essentiellement dus à une moindre contribution des migrations

126

II.3 Médias et télécommunications

II.3.1 Journaux et périodiques, magazines, stations de radio, chaînes de télévision

Les journaux, périodiques et magazines écrits

La presse écrite burkinabé compte une dizaine de journaux publiés en français : 4 quotidiens, 7 hebdomadaires et 2 bimensuels. Les quatre quotidiens, dont trois sont implantés dans la capitale et l’autre à Bobo-Dioulasso, se disputent le maigre lectorat local. Le tirage de ces quotidiens varie entre 4000 et 12 000 exemplaires, dont plus de la moitié est absorbé par le lectorat de la capitale, Ouagadougou. Les hebdomadaires et les bi-mensuels, plus ouverts à l’information politique sont fortement prisés par le lectorat urbain, friand d’information politique et de faits divers. Leur tirage n’excède pas 6000 exemplaires par titre.

127

Ouagadougou (3)

N° Nom / adresse Identité du

propriétaire

Taux de tirage Nombre de pages Nombre de pages consacrées à l’agriculture

Points de vente

1

Quotidien Sidwaya 01 BP 504 Ouagadougou 01 Tel : 50 30 63 06/07 E-mail : [email protected] Site : www.sidwaya.bf

Service public ;

Ministère de l’information

4000 exemplaires

32 à 36 pages

Environ 6 pages

Vendu sur tout le pays grâce à un réseau de 45 correspondants -Siège du journal -Supermarchés -Kiosques à journaux -Vendeurs ambulants à la criée

2

L’Observateur Paalga 01 BP 584 Ouagadougou 01 tel : 50 33 27 05/ 50 3055 75 fax : 50 31 45 79 E-mail : [email protected] Site web : www.lobservateur.bf

Privé (Edouard Ouédraogo)

Environ 10 000 exemplaires

32 à 36 pages

2 rubriques consacrées au monde rural

Près de 6000 exemplaires sont vendus à Ouaga au siège du journal, dans les kiosque à journaux, au super marché et par des vendeurs ambulants. Véhiculé par des société de transport vers les provinces

3

Le Pays 01 BP 4577 Ouagadougou 01 tel : 50 36 20 46/ 50 36 17 30 fax : 50 36 03 78 E-mail : [email protected] Site web : www.lepays.bf

Privé (Boureima Jérémie Sigué)

Environ 12 000 exemplaires

28 à 36 pages

1/4 de l’information dans le journal

Ouaga est le principal lectorat ; suivi de Bobo. Les journaux arrivent dans les provinces grâce à 45 correspondants

Bobo-Dioulasso (1) 1

L’express du Faso 01 BP 1 Bobo-Dioulasso 01 tel/fax : 223 20 97 39 26

Privé (Jacques

Bama)

4 000

11 pages

Environ 4 pages du

journal

siège du journal à Bobo. Un correspondant à Ouaga assure la distribution dans la capitale. Très implanté dans la région de l’ouest.

128

Les hebdomadaires

Ouagadougou (7)

N° Nom ; adresse Identité du

propriétaire

Taux de tirage

Nombre de pages

Nombre de pages consacrées

à l’agriculture

Point de vente

1

Bendré 11 BP 1256 CMS Ouagadougou 11 tel : 50 33 27 11 Email : [email protected] Site : www.bendre.africa-web.org

Privé Chérif SY

4 000 à 6 000

25 à 30

Varie suivant l’actualité. Environ 2 en période de

campagne agricole. Bendré est surtout un

journal d’opinion

Le principal lectorat est ouagalais

Mais le journal est vendu et lu dans une vingtaine de provinces également

2

San Finna 01 BP 2061 Ouagadou 01 tel : 50 66 50 46 / 48/ 49 E-maol : [email protected] Site ; www.sanfinna.com

Privé

Mathieu N’Do

3 000 à 4 000

exemplaires

15 à 20 pages

Très faible : journal

d’opinion

Principalement vendu à Ouaga

3

L’indépendant 01 BP 6459 Ouagadougou 01 tel : 50 33 37 75 E-mail : [email protected] Site : www.independant.bf

Privée Liermé Somé

4 000 à 5 000

exemplaires

30 pages

Très faible : journal d’opinion

Principalement Ouagadougou où il est

très prisé par ceux qui sont friands d’information politique

4

Le journal du Jeudi (JJ) 01 BP 3654 Ouagadougou 01 te : 50 311 41 08 e-mail : [email protected] site : www.journaldujeudi.com

Privé Diallo Boubacar

5 000 à 8 000

exemplaires

30 à 32 pages

Journal satirique. L’information sur

l’agriculture et le monde rural est très faible et est toujours rattachée à la politique, rarement au

monde rural

Vendu et lu à Ouagadougou

principalement, il est aussi transporté et vendu dans les 45 provinces grâce

aux sociétés de transport et aux correspondants provinciaux.

5

Sidwaya Hebdo 01 BP 504 Ouagadougou 01 Tel : 50 30 63 06/07 E-mail : [email protected] Site : www.sidwaya.bf

Public

Ministère de l’information

Environ 3 000 à 4 000

exemplaires

Environ 20 pages

Très faible : journal de détente

Vendu et lu à Ouagadougou et dans

toutes les provinces par les 45 correspondants

129

6

L’Opinion 01 BP 6459 Ouagadougou 01 tel/fax : 226 50 30 89 49 E-mail :[email protected] Site : www ;zedom.bf

Privée

Lengani Issaka

3 000 à 4 000

exemplaires

Environ 15 à

20 pages

Très faible ; journal

d’opinion

Vendu et lu surtout à Ouagadougou et

dans une dizaine de provinces

7

L’hebdo du Burkina 01 BP 2075 Ouagdougou 01 tel : 226 50 31 47 62 fax : 226 50 31 47 63 E-mail : [email protected]

Zéphirin Poda

3 000

exemplaires environ

15 à 20 pages

Une rubrique

développement de 2 pages envion

Lu et vendu surtout à Ouagadougou

Les bimensuels

N° Nom, adresse Identité du propriétaire

Taux de tirage Nombre de pages

Nombre de pages consacrées à l’agriculture

Point de vente

1

L’événement 01 BP : 1860 Ouagadougou 01 tel : 50 31 69 34 téléfax : 226 50 31 69 34 E-mail : [email protected] Site :www.evenement-bf.net

Germain Bitiou Nama

4 000 à 5 000

exemplaires

20 à 25 pages

Journal d’opinion, l’information sur

l’agriculture se rattache plus à la politique qu’au

monde rural

Lu et vendu à Ouagadougou par les citadins friands d’information politique

2

La Colombe 01 BP 1860 Ouagadougou 01 tel : 226 50 38 52 30 E-mail : [email protected]

Abdouramane

Adoulaye Maiga

Environ 3 000

exemplaires

12 à 15 pages

Très faible

Lu et vendu surtout à Ouagadougou

130

Périodiques, revues, bulletins

Les périodiques, revues et bulletins sont surtout édités par les ONG, les Ministères ou des associations intervenant dans le monde rural. Avec un taux de tirage situé entre 1000 et 2 000 exemplaires, ces revues sont caractérisées par l’irrégularité de leurs parutions, faute de moyens financiers. Les plus réguliers sont : Labaali de l’association Tin tua (3500 exemplaires) ; « notre environnement » du Ministère de l’environnement (1000 exemplaires); « Bãngr nooma » (1000 exemplaires), « Hakilifalen » de Inades formation (1800 exemplaires) ; « Yamnekda » (1000). Les revues en langue nationale sont fortement présentes dans les zones alphabétisées suite à une volonté des associations et ONG, de créer un document pour aider les alphabétisés à ne pas perdre leurs acquis. Le contenu de ses revues et périodiques même s’il servent la politique ou la philosophie de l’institution qui les a créé, font une part belle à l’information agricole et rurale dans leurs pages, sachant que la plupart de ces ONG et associations interviennent dans ces domaines.

Nom, adresse

Identité du

propriétaire

Taux de tirage

Nombre

de pages

Nombre de pages

consacrées à l’agriculture

Points de vente

1

Notre environnement [email protected]

Ministère de l’environnement

1 000

Environ 20

Près de 80% du contenu

Disponible gratuitement au

centre de documentation du Ministère de l’environnement

2

Hakilifalen 01 BP 1022 Ouagadougou 01, province du Kadiogo, tél : 50 34 03 41 – 70 24 45 70

INADES-Formation

1 800

12 pages

Journal entièrement consacré au monde rural

Producteurs

alphabétisé de l’ouest du Burkina

3

Laabali 40 70 86 55/ 70 11 16 80

Tin Tua

3 500 exemplaires

16 pages format A4

Journal entièrement consacré au monde rural

et à l’agriculture

Producteurs

alphabétisés de l’Est du Burkina

4

Yamnekda Tel : 40 70 86 55/ 70 11 16 80

Association pour la

Promotion de l’Alphabétisation et de la post-Alphabétisation

dans le Ganzourgou

(APAG).

1 000

12 pagesA4

Journal

entièrement consacré au monde rural

et à l’agriculture

Producteurs alphabétisés du

ganzourgou

5

Bãngr nooma BP 148 – Kaya, province du Sanmatenga, tél : 40 45 31 42 - 70 28 26 11

l’association Bangr Nooma.

1 000 exemplaires

12 pages

Journal entièrement consacré au monde rural

et à l’agriculture

Producteurs

alphabétisés du Sanematenga

6

Jigiya 01 BP 3839, Bobo Dioulasso, province du Houet, tél : 76 58 47 85

INADES-Formation

1 000 exemplaires

12 pages

Journal entièrement consacré au monde rural

et à l’agriculture

Producteurs

alphabétisés du Houet

131

Nom, adresse

Identité du

propriétaire

Taux de tirage

Nombre

de pages

Nombre de pages

consacrées à l’agriculture

Points de vente

7

Luu nwen BP 190 Léo, province de la Sissili, tél : 50 41 34 52 – 76 46 89 50 (directeur de rédaction)

Association pour la

promotion de la langue nuni

dans la Sissili (APLNS)

1000 exemplaires

12 pages

Journal entièrement consacré au monde rural

et à l’agriculture

Producteurs

alphabétisés de la Sissili

8

Sísaala Labááre s/c AEP, BP 66 LEO, siège à Boura, province de la Sissili, tél : 50 41 37 06 – 76 48 27 63 (rédacteur en chef)

1 000 exemplaires

12 pages.

Journal entièrement consacré au monde rural

et à l’agriculture

Producteurs

alphabétisés de la Sissili au Ioba

et au Ghana

Les chaînes de télévision

A part la principale chaîne de télé, la télévision nationale du Burkina (TNB) qui couvre l’ensemble du territoire burkinabé, les trois autres (une confessionnelle et deux commerciales) trouvent leur audience dans les deux principales villes : la capitale Ouagadougou et Bobo dioulasso, vers lesquelles elles orientent les émissions de leur programme. Avec pour mission d’assurer le service public télévisuel sur l’entendue du territoire et participer aux programmes de développement économique, la télévision propose chaque jour de 9h00 à 2h00 du matin un programme d’information qui s’efforce de répondre au attentes de tous les Burkinabé. En ce sens, il propose des tranches d’information en langue nationale bissa, bobo, bwamu, dafing, dagara, dioula, fulfudé, gulmachéma et lobiri, lyelé, mooré et san de 30 minutes à l’endroit du monde paysan et rural. Outre ces tranches d’information, la TNB, qui se présente elle même comme « la chaîne du plaisir partagé » propose des émissions comme identité culturelle, et yelsolma à l’endroit du monde paysan.

Ouagadougou

Nom, adresse

Identité du propriétaire

Heures de diffusion

(GMT)

Fréquence émissions

consacrées à l’agriculture et au monde rural

Audience

1

Télévision nationale du Burkina (TNB) Adresse:01 BP 2530 Ouagadougou 01 Tél :( 226) 50 31-83-53/63 Fax : (226) 50 32-48-09 Site : www.tnb.bf

Ministère de l’information

9h à 2h

Journal en

langues nationales (quotidien) -yelsolma

(hebdomadaire)

Grande audience : territoire national

2

Canal viim Koega 01 BP 108 Ouagadougou 01

Eglise protestante

9h-23h

NEANT

Citadins de Ouagadougou

et de Bobo-Dioulasso 3

Canal 3 Burkina 11 BP 340 11 Ouagadougou Tel : 50 30 06 54/ 50 30 06 55 Fax : 50 30 06 62 Site : www.tvcanal3.bf

Groupe d’actionnaires

Chef de station : Georges Fadoul

8h-2h

Très faibles et très variable

Citadins de

Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso

4

Sport and Music TV (SMTV) Tel : 50 36 53 53

Pivré : Ismaël

Nignan

8h-2h

Néant

Citadins de Ouagadougou et de

Bobo-Dioulasso

132

Les chaînes de radios diffusion sonores Les chaînes de radios diffusions sonores sont caractérisées par leur diversité et leur multiplicité. 72 chaînes de radios commerciales, confessionnelles, communautaires, associatives et étatiques se partagent le paysage médiatique sonore burkinabé. Le respect de la grille de programmes est la chose la moins partagée par ces radios. Cela peut constituer à la fois un atout et un désavantage pour les partenaires des radios, en ce sens que des émissions ponctuelles sur le développement rural et agricole peuvent être improvisées facilement, tout comme elles peuvent être suspendues sans raison valable.

Ouagadougou (7)

Nom, adresse

Identité du propriétaire

Heures de Diffusion

(GMT)

Emissions

consacrées à l’agriculture

Fréquence des

émissions consacrée à l’agriculture

Audience

1

Radio Nationale du Burkina 03 BP 7029 Ouagadougou 01/ Tel: 50 32 43 02 / 03/04/99 Fax : 50 31 04 41

Ministère de l’information

5h-0h

Documentaires, des éditions de journal

Quotidienne

Territoire national

2

Radio rurale 03 BP 7029 Ouagadougou 01 Tel: 50 32 43 02/03/04 Fax: 50 31 04 41

Ministère de l’information

5h-0h

Toutes les émissions

Quotidienne et hebdoma-

daire

Territoire national

3

Canal Arc-en-ciel: 03 BP 7029 Ouagadougou / Tel: 50 32 41 41 / 50 32 45 45 / Fax: 50 31 04 41 Ministère de l’information

Ministère de l’information

5h-0h

Bobo-Dioulasso

5

Radio régionale de Bobo Tel : 20 98 01 44 & 2097 14 13 Direction régionale du Ministère de l’information

Ministère de l’information

5h-0h

6

Radio Bobo (Canal Arc-en-ciel Plus) BP 392 Bobo Tel: 97 14 13/11 Fax: 94 14 11 Direction régionale du Ministère de l’information

Ministère de l’information

5h-0h

133

Gaoua 1

Radio régionale de Gaoua: BP 29 Gaoua (province de Poni) Tel: 87 03 49/ 87 01 98 /87 03 48 Fax: 87 01 83 E-mail : [email protected]

Ministère de l’information

93h/semaine

- A l’écoute des

producteurs (dans 4 langues nationales

- le magazine féminin

Quotidienne (6h/semaine)

Toute la région du Sud-Ouest soit 4 provinces, 28 départements avec une population estimée à 500 000 auditeurs

Radios locales 9 Kongoussi 1

Radio voix des lacs de Kongoussi Tel : 40 45 90 99 Direction provinciale du Ministère de l’information

Public (Direction provinciale du Ministère de l’infor-mation)

Irrégulier

- le carrefour de

développement

Gassan 1

Radio Gassan 03 BP 561 Ouagadougou 03 tel : 20 53 63 03/ 20 53 63 23

Public (Direction provinciale du Ministère de l’infor-mation)

19h-22h

- la voix de l’agro-

pasteur - femme et

développement - l’environnement

et nous

Hebdoma-daire soit 1h30mn/ semaine

Gassan, Kougny ; yé, Lanfiéra ; Kassoum ; Tougan, Toma (environ 50 000 auditeurs)

Orodara 1 Radio voix du

verger Tel : 20 99 51 87

Direction provinciale du Ministère de l’information

Diapaga 1

Radio Buayaba BP 04 Diapaga tel : 40 79 10 23

Direction provinciale du Ministère de l’information

7h-22h

« débat dans le village », « notre environnement », « patrimoine culturel », « notre santé »

quotidienne

300 000 auditeurs de la Tapoa

Djibasso 1 Radio Djibasso

03 BP 7045 Ouagadougou 0 3 tel : 50 32 48 33à48

Direction provinciale du Ministère de l’information

Pô 1

1 Radio Goulou Tel : 50 39 02 49/50

Direction provinciale du Ministère de l’information

Poura 1 Radio Poura - La co-production

134

1

Tel : 20 53 84 44/ 76 60 02 29 Fax : 20 53 84 81 E-mail : [email protected]

Direction provinciale du Ministère de l’information

7h-10h ; 17h-23h

- la « sofitex » (producteurs de coton)

- les secteurs du développement

Quotidienne : une émission par jour

Environ 7 500 habitants

Gayeri 1

1

Radio Gayeri Tel : 40 77 80 22/76 47 63 43

Direction provinciale du Ministère de l’information

-A l’écoute des producteurs (mooré, gourmatchéma ; fulfudé)

Hebdoma-daire (1h)

Matiacoualy, et Boulgou (Fada) Litougou (Bagandé) Foutouri boutiébougou

Dori 1 Radio rurale du

Sahel Tel : 40 46 00 52 70 72 64 44

Direction provinciale du Ministère de l’information

6h-9h et 12h-21h

Emissions ponctuelles sur l’agriculture, l’élevage et l’environnement

quotidienne

Dori ; Gorom ; Séba ; Soum

Ouargaye 1 Radio Ouargaye

Direction provin-ciale du Ministère de l’information

Nouna 1 Radio Nouna

Direction provinciale du Ministère de l’information

Radios internationales : 4 Ouagadougou

1

Radio France Internationale (RFI) Tel : 70 20 59 52 Alpha Barry (correspondant

Gouvernem-ent français

24h/24

2

Africa N°1 Tel : 50 32 43 02/03 Louis Barthélémy (correspondant)

Gouvernem-ent gabonais et intérêts privés

24h/24

3

BBC 06 BP 9820 Ouagadougou Tél. 50 36 90 06 Mathieu Bonkoungou correspondant Tel : 70 21 07 18

Gouvernem-ent britanique

24h/24

4

Voice Of America (VOA) Zoungrana Wonogo (correspondant) Tel : 70 25 15 48

Gouvernem-ent américain

24h/24

135

Radios confessionnelles 17 Radios catholiques (9) Ouagadougou 1

Radio Maria Adresse : 01 BP 90 Ouagadougou 01 Tel : (226) 50 31 70 70 Fax : (226) 50 31 29 70

Archidio-cèse de Ouaga : Abbé Henri Noel Zongo

16h/30 jour

Information sociale sur le monde rural

Hebdoma-

daire

Kokologho ; Zorgho ; Manga ; Kongoussi ; Kaya

Ouahigouya 1 Radio notre dame

du Sahel BP 112 Tel : 40 55 05 21 Abbé Augustin Ouédraogo

Koudougou 1 Radio notre dame

du Sahel BP 112 Tel : 40 55 05 21 Abbé Augustin Ouédraogo

Diébougou 1 Radio CEDICOM

Fréquence Espoir BP 35 Tel/fax : 20 52 03 22 Camille Tapsoba

Manga 1

Radio notre Dame de la paix Tel : 50 40 02 02

Diocèse de Manga (Abbé Yabré Bernard

7h30-10h ; 12h-15h ; 17h30-22h

Néant

Néant

Koupéla 1 Radio Maria

Koupéla Tel : 40 70 00 10

Fada N’gourma 1 Radio Taanba

BP 12 Tel : 40 77 02 33 Mgr Paul Ouédraogo

Yako 1 Radio

NatigmBZanga BP 04 Tel : 40 54 03 60

Radios protestantes (7) Ouagadougou 2

1

Radio évangile et développement (RED) Tel : 50 43 51 56

Joanna Ilboudo

5h30-00h

-Il était une fois, « les -défis de l’Afrique » -Le citoyen

Hebdoma-daire

Yako ; Ouayigouya Houndé ; Bobo ; Léo

136

2

Radio Lumière vie et développement Tel : 50 38 16 96 Pasteur Samuel Yaméogo

Bobo-Dioulasso 2

1

Radio évangile et développement (RED Bobo) 03 BP : 4105 Bobo 03 Tel : 20 97 00 50

Sou Dieudonné

6h-22h

Plateau-agro

Quotidienne (30 mn)

Hauts-bassins, province du houet, départem-ent : koro ; kotedougou ; koumi ; souhidou-gou ; dindérésso ; dandé ; N’dorola

2

Radio de l’alliance chrétienne BP 128 Bobo Tel : 20 97 24 03

Ouayigouya 1 Radio évangile et

développement (RED Ouayigouya) BP 30 Tel : 40 55 40 86 Joanna Ilboudo

Gaoua 1 Radio Evangile du

Sud-Ouest BP : 31 Tel : 20 87 00 04 Daniel N Kambou

Léo 1 Radio évangile et

développement (RED Léo) BP : 98 Tel : 50 41 31 71 Joanna Ilboudo

Saponé 1 Radio Palabre

Radios musulmanes (2) Ouagadougou 1

Radio Al Houda Tel : 50 38 66 60

Issoufou Kanazoé

6h-23h « un homme, une vie », «notre santé »,

Journalière de 30 mn

Citadins de Ouagadougou

Bobo-Dioulasso 1 Radio Al Mafaz

tel : 20 97 50 30 El hadj Ibrahim Sarambé

137

Radios commerciales (21) Ouagadougou 6

1

Radio Horizon FM Fréquence magique Tel : 50 33 23 23/ 70 20 45 00

Moustapha Thiombiano

10h30mn

Questions d’agriculture

Hebdoma-daire

3 millions auditeurs comprenant : Bobo ; Koudougou, Banfora, Dédougou ; Kaya ; Dori ; Tenkodogo ; Garango ; Pô

2

Radio Pulsar Tel : 50 30 75 45/ 50 31 41 99 Ousmane Ouédraogo

3

Radio Savane FM Tel : 50 33 03 33/34 Charlemagne Abissi K

4

Radio Ouaga FM Tel : 50 37 53 52 /70 26 29 28 E-mail : [email protected] Site : www.netaccess.bf

Joachim Baky

24h/24h

Journal quotidien

quotidienne

Plus de 2 millions d’habitants : Ouaga ; Bobo et environnants

5

Radio Nostalgie-Ouaga Tel : 50 30 20 20

Z. Victor

Ouédraogo

24h/24h

Néant

néant

Kadiogo principale-ment

6

Radio jeunesse Tel : 50 30 17 66

Paul Ismael Ouédraogo

7h-22h

« forum des jeunes », médecine africaine » et identité africaine »

hebdoma-

daire

Citadins de Ouagadou-gou

Bobo-Dioulasso (2)

1

Radio Balafon BP : 2827 Bobo-Dioulasso Tel : 20 97 06 66/70 27 34 91 e-mail : [email protected]

Moustapha Thiombiano

5 h du matin-2h du

matin

Le monde rural

Hebdoma-daire

Hauts-Bassins

2

Média star BP 2178 Tel : 20 97 57 50 Souleymane Diakité

Dori 1 Radio du grand

Nord Tel : 40 46 06 05/ 70 34 35 00

Moustapha Thiombiano

5h à 24h

La lumière dans toute

sa diversité

Hebdoma-

daire

Dori ; Gorgadji ; Sampelga ; Seytenga

Garango 1 Radio FM Boulgou

BP : 269 Tel : 40 71 30 30/ 70 33 33 25

Moustapha Thiombiano

6h à 23 h

Agro- info

Hebdoma-

daire

Province du Boulgou

138

Ouayigouya 1 Radio Zoodo

BP : 112 Tel : 40 55 05 21 Ouédraogo Treboul

Solenzo 1 Radio Lotmu FM

Yaya Sori

Koudougou 1 Radio Wiskamba

BP: 283 Koudougou Tel : 50 44 00 86

Moustapha Thiombiano

5h à 24 h

Le monde rural

Hebdoma-

daire

Environ 500 000 habitants du Boulkiemdé

Tenkodogo 1 Radio Frontière

BP : 269 Tenkodogo Tel : 40 71 03 15/70 33 33 25

Moustapha Thiombiano

5h30-24h

Agro-info/environne-ment et technologie -Koob- la-Gulg Kibay wakato (information sur l’agriculture et

l’élévage)

Hebdoma-daire

En partie la région du

centre-est.

Pouytenga 1

Radio Nabonswendé Bp : 95 Pouytenga Tel : 40 70 67 41/70 26 01 35/ 70 29 36 83

Hamado Cissaogo

5h à 24h

Kakoadb sonsga (causerie des agriculteurs)

Hebdoma-daire

Environ 100 000 habitants dans les département de: Andemtenga; Pouytenga; Koupéla; Kando; Zoungou; Zorgho; Baskouré; Tenkodogo; Boulasa; Gounghin…

Kaya 1 Radio FM

Sanementenga BP : 180 Tel : 40 45 37 75/ 70 60 06 96 Fax : s/c : 40 45 00 35

Moustapha Thombiano

-Koadb la goulg sonsga (émission agricole et élevage) -Koob kibaye wakato (émission sur l’agriculture)

Quotidienne

Province du Sanement-enga et une partie de l’Oubritenga

Pô 1 Radio Djongo

Tel : 50 39 021 46 Issouf Zou

Banfora 1 Radio Cascade

FM Tel : 20 88 04 04 Loiuse Koné

139

Dédougou 1 Radio Bankuy FM

BP: 221 DédougouTel : 20 52 11 11/76 01 23 30/70 27 51 81

Moustapha Thombiano

5h à 24H

Néant

néant

Koupéla 1 Radio Kourita

Tel : 40 70 00 80 70 21 31 76 Adolphe Lofo

Radios communautaires/ associatives (15) Ouagadougou 2

1

Radio Salankoloto 01 BP: 1095 Oagadougou 01 Tel: 50 33 22 80/70 20 65 21

Roger Nikièma

5h30-00h

Deux émissions sur

l’agriculture et l’élevage

Hebdoma-daire

Kadiogo et 5 provinces du

Burkina

2

Radio Gambidi 01 BP 5743 Ouaga 01 tel : 50 36 59 42 Jean Pierre Guingané

Koudougou 1 Radio Palabre

Beneebnoma BP : 196 Tel : 50 44 00 81/76 62 42 35 Fax: 50 44 00 86 e-mail: [email protected]

Koudbi Koala

5h30-23h

Agro-info (3 langues) La vie des communes (3 langues) Dialogue communautaire

Quotidienne (12h/semai-

ne)

Boulkiemdé ; Sanguié ; Ziro ; Sissili

Ouahigouya 1 Radio La voix du

paysan BP : 100 ouayigouya Tel : 40 55 02 60/70 28 26 27

Bernard Lédea

Ouédraogo

5h 30 à 23h

-le monde rural vous parle -la vie des associations -Les nouvelles méthodes culturales

Quotidienne (4 à 5 h/ semaine)

Toute la région du Nord ; une partie de la province du Sourou ; le Soum ; le Bam et le Mali

Dori 1 Radio Daandé

Sahel Tel : 40 46 01 46/ 70 23 91 21

Aboubacar

Dicko

10h-13h ; 16h-23h

-Guurey men

Hebdoma-daire

Dori ; Bani ; Samplega ; Seytenga ; Essakan ; Gorom

Léo 1

Radio Nemaro Tel : 50 41 36 91/ 92/ 76 68 44 66

Oumar Niangao

8h-22h

Magazine agricole -parole aux agriculteurs -L’agriculture et l’élevage quel rapport ?

Hebdoma-daire

40 000 auditeurs touchés dans 6 départem-ents

140

Saponé 1 Radio Vive le

paysan BP : 74 Saponé Tel : 50 40 56 08/21/76 47 22 64 E-mailvive.le.paysan@ fasonet.bf

Chef de station :

Emmanuel Ilboudo

18h-23h

-Koadb Kibaré (le message du paysan) -Teng Koglgo (protection du sol) -gestion des revenus agricoles

Hebdoma-daire, tous les mercredis (1h)

Bazèga ; centre-sud

Ziniaré 1 Radio Kakoad yam

vénégré BP : 321 Tel : 50 30 97 75 /69 Jean-Baptiste Sawadogo

Boulsa 1

Radio Nayinéré BP : 218 Boulsa Tel : 40 70 96 68/ 70 31 34 20

Samuel Bamogo

8h-22h

-Le monde rural, Appui-conseil aux

agriculteurs

Hebdoma-daire

(2h/semai-ne)

Plus de 15 000 auditeurs touchées dans 5 départe- ments parmi les 8 départements de la province

Gorom-Gorom 1

Radio Waldé EJEFBP: 43 Gorom-Gorom Tel : 40 46 91 37/70 33 90 66

Mohamed Sidi Tiral

7h-9h ; 12h-14h ; 19-21h

-délimitation des zones agricoles -fixation du début et de fin des cultures -conflits entre éleveurs et agriculteurs -La vie des organisations paysannes -Autosuffisance alimentaire

Hebdoma-daire (2h par

semaine)

Environ 1 00 000

auditeurs du département de Gorom-

Gorom dans 50 villages.

Solenzo 1

Radio des cotonniers BP : 164 Solenzo Banwa Tel :20 53 7406/ 76 41 33 81 E-mail : [email protected]

François B Traoré

6h-15h ; 17h-23h

-Découverte des GPC (groupement des producteurs de coton)-Nouvelles techniques de culture -la santé de l’agriculture - des messages sur l’agriculture chaque 2 heures

Hebdoma-

daire (4 h/semaine) à

rediffuser

Banwa ; Kossi ;

Mouhoun ; Ballé ; Houet ;

le Mali

Réo 1

Radio la voix du Sanguié BP 76 réo Tel : 76 60 84 96/70 35 25 56

Bamouni Eugène

Lundi-vendredi : 6h du matin-10h du matin et 12h-21h. Samedi-Dimanche : 6h du matin à 21 h.

-Agro-info (lyélé et français) -Environnement et eau

Hebdoma-daire (3h)

Sanguié ; Boulkièmdé

141

Banfora 1

1

Radio FM Munyu « la voix de la femme » BP : 298 Banfora Tel : 20 91 02 50/20 91 08 08 E-mail : assomunyu [email protected] [email protected]

Mme Héma Laurence

Lundi-vendredi : 6h-08h ; 12h-14h30 ; 16h-22h Samedi-dimanche : 6h-23h

-magazinee du monde rural -femme sur le chantier de développement -vie des associations et groupements féminins carte postale

Seule la carte postale est hebdomadaire, le reste est quotidien avec 8h30 par semaine

500 000 à 750 000 auditeurs dans la région des cascades, une partie des provinces Houet ; kénédougou ; région de Sikasso au Mali et Korogo (Côte d’Ivoire)

Orodara 1

1

Radio Kénédougou « la Voix du Verger » BP : 60 Orodara Tel : 20 99 51 87/76 61 42 13

Chef de station : Lassina Konaté

6h-8h ; 12h-14h ; 18h-

22h

la parole aux paysans

Hebdoma-daire (2h)

Orodara ; Samogoyiri ; Kangala ; Kologo ; Djigouéra ; Banzon ; Samorogouan ; Sindo ; Kourouma ; Kourinion ; Karangasso-sambla ; Bérégadougou ; Toussiana ; Banfora ; Moussodougou et les départements de la région des hauts- bassins

142

II.3.2 Services de télécommunication (téléphonie fixe, mobile, etc.) Il existe 3 opérateurs, exploitant des réseaux GSM, à savoir Telmob, Telecel Faso et Celtel Burkina depuis 2001, date de l’interconnexion des trois réseaux. L’Office national des télécommunications (ONATEL) jouit du monopole du téléphone fixe, du télex, du télégraphe et de l’accès à l’international. L’ONATEL dispose d’un seau de liaisons, hertziennes à plus de 90%, d’une longueur totale de 2700 km. Il existe aussi un réseau de téléphonie rurale et un réseau de communication par radio mis en place par le Ministère de la santé pour le désenclavement de 120 formations sanitaires en zone rurale. Ce dispositif est en cours d’extension à 93 autres formations. Pour son plan d’équipement 2003-2007, l’Onatel compte investir plus de 100 milliards de Fcfa dans un programme global. La téléphonie rurale fait partie de ses priorités.

Téléphonie fixe Office national de télécommunications (ONATEL) Avenue de la Nation 01 B.P 10 000 Ouagadougou 01 : Burkina Faso Tél : (00 226) 50 33 40 01 - Fax : (00 226) 50 31 03 31 Site internet : www.onatel.bf Coût 3 mn de communication : 50F TTC Tableau 31 : Couverture, parc et télédensité nationale

ANNEES Indicateurs 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

Villes et localités couvertes 152 173 187 191 208 251 280

Nombre de lignes fixes 53 217 58 036 61 908 66 639 85 225 91 191 99 149

Densité téléphonique 0,47 0,50 0,52 0,55 0,68 0,71 0,75

Source : Ministère des Postes et des Technologies de l’Information et de la Communication. 2007. Analyse du secteur des TIC-Télécommunications.

143

Graphique 1 : Evolution du nombre de localités couvertes Source : Ministère des Postes et des Technologies de l’Information et de la Communication. 2007. Analyse du secteur des TIC- Télécommunications. L’opérateur historique ONATEL a poursuivi l’extension de son réseau fixe aussi bien dans les zones urbaines que rurales par le déploiement notamment de la Boucle Locale Radio et ce réseau couvrait environ 280 localités en 2006 soit une augmentation de 85% par rapport à la couverture en 2000. Graphique 2 : Evolution des abonnés fixes Source : Ministère des Postes et des Technologies de l’Information et de la Communication. 2007. Analyse du secteur des TIC-Télécommunications. Le nombre de lignes installées a augmenté légèrement mais de façon régulière sur la période 2000-2006. On remarque un pic important (plus de 18 500 abonnés) entre 2003 et 2004. Cela est principalement dû à l’introduction de la boucle locale radio.

Evolution du nombre de localités couvertes

050

100150200

250300

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

Années

Evolution des abonnés fixes

0

20000

40000

60000

80000

100000

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

Années

144

Graphique 3 : Evolution de la télédensité fixe Source : Ministère des Postes et des Technologies de l’Information et de la Communication. 2007. Analyse du secteur des TIC-Télécommunications. La télédensité fixe, bien qu’elle soit passée de 0,47 téléphone pour 100 habitants en 2000 à 0,75 téléphone pour 100 habitants en 2006, reste encore très faible. Cette télédensité est inférieure à la télédensité moyenne de l’UEMOA pour l’année 2005 qui est de 1,1 téléphone pour 100 habitants. L’une des raisons principales de la privatisation de l’ONATEL, intervenue en fin décembre 2006, est de remédier à cet état de fait.

Evolution de la télédensité fixe

00,10,20,30,40,50,60,70,8

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

Années

145

La télédensité fixe nationale qui est de 0,75 en 2006, se décline comme suit au niveau des treize (13) régions administratives du Burkina Faso : Source : Ministère des Postes et des Technologies de l’Information et de la Communication. 2007. Analyse du secteur des TIC-Télécommunications.

La carte représentant les treize (13) régions du Burkina et le graphique ci-dessus intitulé « télédensité » appelle quelques observations.

Malgré la légère progression du parc de lignes fixes, les disparités régionales persistent. La région du Centre dont le chef-lieu est Ouagadougou, la capitale politique, est la région la plus couverte avec une télédensité de 4,53 téléphones pour 100 habitants ; elle est suivie de la région des Hauts-bassins avec comme chef-lieu Bobo-Dioulasso, la capitale économique, qui a une télédensité de 1 téléphone pour 100 habitants.

Ensuite vient un deuxième groupe (Les Cascades, le Centre-Ouest, le Centre-Est, le Centre-Nord et le Nord) avec une télédensité comprise entre 0,20 et 0,40.

Enfin, on a un groupe ayant une télédensité inférieure à 0,20 et composé du reste des treize (13) régions.

La télédensité fixe dans la région du Centre représente plus de quatre fois celle de la zone UEMOA et la télédensité de la région des Hauts-Bassins est presque égale à celle de la zone UEMOA. Sur les treize (13) régions, onze (11) régions sont à la traîne en matière de couverture en téléphonie fixe. La stratégie de développement du service universel et la privatisation de l’ONATEL vont permettre de remédier à cette situation.

0,14

0,39

4,53

0,24

0,23

0,31

0,170,95

0,24

0,08

0,13

0,13

0,18

146

Téléphonie mobile 1 - TELMOB, filiale de l’ONATEL Avenue de la Nation 01 B.P 10 000 Ouagadougou 01 : Burkina Faso Tél : (00 226) 50 33 40 01 - Fax : (00 226) 50 31 03 31 Site internet : www.telmob.bf Tableau 32 : Coordonnées responsables de la société Telmob

Fonction Bureau Cellulaire E-mail Directeur TELMOB 50 49 42 41 - [email protected] Chef Département Commercial 50 49 42 78 - [email protected] Chef Département Marketing 50 49 42 62 - [email protected] Chef Département Exploitation 50 49 42 60 70 20 11 80 [email protected] Chef Département Admin. & Financier 50 49 42 65 70 20 11 60 [email protected] Service Communication 50 49 42 68 70 20 11 68 [email protected] Standard 50 30 30 30 - - Fax : 50 49 42 78 - - Tabeau 33 : L es tarifs pratiqués par Telmob Communication

Tarifs local en FCFA

Hors Taxes

Tarifs interurbain

en FCFA Hors Taxes

Tarifs au sein de Telmob

Coût sms vers les autres réseaux

cellulaires

Tarifs vers les autres réseaux

cellulaires Mobile prépayé

vers fixe

120

160 135,6 135,6

200 Mobile prépayé

vers fixe

114

152 128,82 128,82 190

Source : Ministère des Postes et des Technologies de l’Information et de la Communication. 2007. Analyse du secteur des TIC-Télécommunications. 2. Telecel Faso 08 B.P 11059 Ouagadougou 08 - Burkina Faso Tel. : (00 226) 50 33 35 56 - Fax : (00 226) 50 33 35 58

Site internet : www.telecelfaso.bf Coût de la communication vers fixe et mobile : 150 F TTC la minute 3. Celtel Burkina 01 B.P 6622 Ouagadougou 01 - Burkina Faso Tél. : (00 226) 50 34 44 55 - Fax (00 226) 50 34 17 67

Site internet : www.bf.celtel.com

147

Tableau 34 : Les tarifs pratiqués par Celtel (Prix par minute en F CFA)

Destinations Heures creuses Heures pleines Celtel à Celtel 135 150 Celtel à autre mobile 223 280 Celtel à ligne fixe local 175 210 Celtel à national 199 250 Source : Ministère des Postes et des Technologies de l’Information et de la Communication. 2007. Analyse du secteur des TIC-Télécommunications. Couverture, parc et télédensité nationale pour le mobile

Tableau 35 : Evolution du nombre d’abonnés et de la densité téléphonique

ANNEES Indicateurs 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

Villes et localités couvertes 16 16 20 31 65 107 175

Nombre d’abonnés 30 245 76 186 111

013 238 094 395 939 633 554 1 016 605

Densité téléphonique 0,27 0,66 0,93 1,95 3,17 4,95 7,75

Source : Ministère des Postes et des Technologies de l’Information et de la Communication. 2007. Analyse du secteur des TIC-Télécommunications. Graphique 4 : Evolution du nombre de localités couvertes Source : Ministère des Postes et des Technologies de l’Information et de la Communication. 2007. Analyse du secteur des TIC-Télécommunications. Les trois opérateurs de téléphonie mobile ont poursuivi le déploiement de leurs réseaux sur le territoire national conformément aux dispositions de leurs cahiers des charges respectifs. Celtel Burkina Faso, TELECEL Faso et TELMOB doivent chacun couvrir les 61 villes et localités et les axes routiers figurant dans leurs cahiers des charges ainsi que toutes les villes du Burkina Faso ayant une population d’au moins 10 000 habitants. Le déploiement du réseau était prévu pour être réalisé en cinq phases prenant fin en 2005. Le nombre de localités couvertes par l’ensemble des opérateurs mobiles est passé de 16 en 2000 à près de 175 localités en fin 2006 suivant une courbe exponentielle.

Evolution du nombre de localités couvertes

0

50

100

150

200

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

Années

148

Graphique 5 : Evolution du nombre d’abonnés mobiles Source : Ministère des Postes et des Technologies de l’Information et de la Communication. 2007. Analyse du secteur des TIC-Télécommunications. Le graphique ci-dessus illustre la croissance exponentielle du parc d’abonnés mobiles qui est passé de 30 000 abonnés en 2000 à plus de 1 000 000 en 2006. Ce qui démontre la justesse de la stratégie de libéralisation du secteur des télécommunications du Gouvernement du Burkina Faso malgré les importantes contre-performances enregistrées par l’un des opérateurs dans l’exécution des obligations de son cahier de charges. Graphique 6 : évolution de la télédensité mobile Source : Ministère des Postes et des Technologies de l’Information et de la Communication. 2007. Analyse du secteur des TIC-Télécommunications.

Une étude de l’UEMOA sur l’évolution des télédensités de la zone UEMOA sur la période 2001-2005 montre que le Burkina a presque atteint la télédensité mobile moyenne qui était de 7,6 téléphones pour 100 habitants.

II.3.3 Ordinateurs et accès à Internet L’informatique a été introduite dans le pays en 1970 avec la création du Centre national de traitement de l’information (CENATRIN). A la fin des années 1980, deux autres instances voient le jour :

- le conseil supérieur à l’informatique du Faso; - la délégation générale à l’informatique.

Nombre d’ordinateurs et nombre d’internautes pour 1000 personnes : 1,4 et 1,7 contre 10,6 et 8,5 pour l’ensemble de l’Afrique. Tableau 36 : Coût de 10 heures de connexion par mois

Evolution du nombre d'abonnés mobiles

0

200000

400000

600000

800000

1000000

1200000

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

Années

Evolution de la télédensité mobile

0

2

4

6

8

10

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

Années

149

Nom de l’opérateur Coordonnées

Coût 10H communication

ONATEL/FASONET (fixe, capitaux privés internationaux franco-marocains-publics)

Avenue de la Nation 01 B.P 10 000 Ouagadougou 01, Burkina Faso Tél : + 226 50 33 40 01 Fax : + 226) 50 31 03 31 Site internet : www.onatel.bf

10 030 F forfait mensuel pour 10 heures de connexion par RTC et sans incidence pour l’ADSL

LIPTINFOR (privé, groupe CFAO)

Avenue Dimdolobsom 01 B.P 4841 Ouagadougou 01 Tél.: 50 31 11 05 Fax : 50 31 11 81 Site web : www.liptinfor.bf

5 000 F pour 5 H. En cas de dépassement, facturation 20F la minute.

CENATRIN (public) 876, bd du Faso 01 B.P 1132 Ouagadougou 01 Tél.: 50 30 66 62/63 Fax : 50 30 86 73 Site web : www.cenatrin.bf

Non communiqué

DELGI (public) 01 B.P 1332 Ouagadougou 01 Tél. : 50 32 48 40 - Fax : 50 31 83 50 Site web : www.delgi.gov.bf

Non communiqué

Tableau 37 : Coût ADSL – redevances mensuelles

Débit Tarifs TTC ADSL 128 K 19 900 ADSL 256K 34 900 ADSL 512 K 59 900 ADSL 1M 114 900 ADSL 2M 219 900

- Source : Ministère des Postes et des Technologies de l’Information et de la Communication. 2007. Analyse du secteur des TIC-Télécommunications.

150

ANNEXE III : PROFIL DES INSTITUTIONS

III.1 Liste de toutes les institutions

Les institutions publiques Les institutions publiques au Burkina regroupent les ministères et les institutions en charge de l’agriculture et de développement rural au Burkina. On compte 11 institutions centrales qui ont des ramifications au niveau régional (13) et provincial (45). Ces services déconcentrés dépendent directement des directions centrales et ont la lourde tâche d'assurer le fonctionnement et la gestion des structures des institutions relevant de leur ressort territoriale. Ainsi ils sont plus en contact avec la population à la base avec qui et pour qui ils travaillent.

N° Nom, contacts et coordonnées Type Rôle 1

Ministère d’Etat, Ministère de l’agriculture, de l’hydraulique et des ressources halieutiques (MAHRH) Salif Diallo 03 BP 7005 Ouagadougou 03 tel : 50 49 99 00/01/02/03/04/ fax : 50 37 58 00 site internet : www.agriculture.gov.bf

GOV

VUL, PP, RUR

2

Direction des écoles et centres de formation (DECF/MAHRH) 03 BP 7005 Ouagadougou 03 tel : 50 49 99 33

EDU ; GOV

FRM, VUL

3

Direction générale des productions végétales (DGPV/MAHRH) Tel : 50 49 99 00 Fax : 5037 58 05

GOV

VUL, PP

4

Direction de la protection des végétaux et du conditionnement (DPVC/MAHRH) Tel : 50 36 18 65

GOV

VUL, REG

5 Direction de la promotion des filières végétales (DPFV/MAHRH) Tel : 50 49 99 00/ P 44 14

GOV VUL

6

Direction de la vulgarisation, de la recherche et du développement (DVRD/MAHRH) Tel : 50 49 99 00/ P 44 11

GOV

VUL, R&D

7

Direction générale du génie rural (DGGR/MAHRH) Tel : 50 49 99 00/P 43 07

GOV

RUR, R&D

8 Direction des infrastructures hydro agricole (DIHA/MAHRH) Tel : 50 49 99 00 : P 42 04

GOV RUR

9 Direction du développement de l’irrigation (DDI/MAHRH) Tel : 50 37 58 36

GOV PP, VUL

10

Direction générale des prévisions et statistiques agricoles (DGPSA/MAHRH) Tel : 50 32 45 79 Fax : 50 30 54 86

GOV

INF, PP

11

Direction générale du foncier rural et organisations paysannes (DGFROP/MAHRH) Tel : 50 49 99 00/ P 43 21

GOV

RUR, R&D

12 Direction générale des ressources en eau (DGRE/MAHRH) Tel : 50 49 99 00/ P 42001 Fax : 50 37 48 62

GOV PP, R&D

13

Direction de l’appui aux organisations agricoles et initiatives rurales (DOPAIR/ MAHRH) Tel : 50 32 45 74/75

GOV

VUL, PP, RUR

151

N° Nom, contacts et coordonnées Type Rôle 14 Direction générale des ressources halieutiques (DGRH/MAHRH)

Tel : 50 32 60 36 GOV VUL, R&D, PP

15

Bureau national des sols (BUNASOL/MAHRH) Tel : 50 36 11 03/50 36 18 85 Fax : 50 36 20 96

GOV

R&D

16 Secrétariat permanent aux aides du PAM Tel : 50 37 16 78/50 37 16 79

GOV PP

Services déconcentrés du Ministère de l’Agriculture 1

Direction régionale de l’agriculture, de l’hydraulique et des ressources halieutiques de la Boucle du Mouhoun BP 15 Dédougou Tel : 20 52 01 57/ 20 52 02 29/ 20 52 02 21

GOV

R&D ; RUR

2

Direction régionale de l’agriculture, de l’hydraulique et des ressources halieutiques des Cascades Tel : 20 91 01 41

GOV

R&D ; RUR

2

Direction régionale de l’agriculture, de l’hydraulique et des ressources halieutiques du Centre-Est Tel : 40 71 00 92/66

GOV

R&D ; RUR

3

Direction régionale de l’agriculture, de l’hydraulique et des ressources halieutiques du Centre-Nord Tel : 40 45 32 64/ 40 45 35 03

GOV

R&D ; RUR

4

Direction régionale de l’agriculture, de l’hydraulique et des ressources halieutiques du Centre- Ouest Tel : 50 44 07 53/ 50 44 07 53

GOV

R&D ; RUR

5

Direction régionale de l’agriculture, de l’hydraulique et des ressources halieutiques du Centre-Sud Tel : 50 40 00 59

GOV

R&D ; RUR

6

Direction régionale de l’agriculture, de l’hydraulique et des ressources halieutiques de l'Est Tel : 40 77 01 34/ 40 77 01 48

GOV

R&D ; RUR

7

Direction régionale de l’agriculture, de l’hydraulique et des ressources halieutiques des Hauts-Bassins Tel : 20 98 02 10

GOV

R&D ; RUR

8

Direction régionale de l’agriculture, de l’hydraulique et des ressources halieutiques du Nord Tel : 40 55 01 70

GOV

R&D ; RUR

9

Direction régionale de l’agriculture, de l’hydraulique et des ressources halieutiques du Plateau Central Tel : 50 30 94 88/89

GOV

R&D ; RUR

10

Direction régionale de l’agriculture, de l’hydraulique et des ressources halieutiques du Sahel Tel : 40 46 02 05

GOV

R&D ; RUR

11

Direction régionale de l’agriculture, de l’hydraulique et des ressources halieutiques du Sud-Ouest. Tel : 20 90 50 74/ 20 90 50 71 Fax : 20 90 51 34

GOV

R&D ; RUR

PROJETS ET PROGRAMMES DE DEVELOPPEMENT RURAL/ DEVELOPPEMENT LOCAL DECENTRALISE Ouagadougou

1

600.000 fosses: Opération 600.000 Fosses fumières Ouagadougou DVRD/IGFS Tel : 50 30 20 61/50 31 02 06

GOV

RUR ; R&D ; VUL

2

Appui/ Sim : Programme d’appui institutionnel au secteur agricole : volet appui au système d’information sur les marché de la SONAGESS SONAGESS Ouagadougou 01 BP 354 Ouagadougou 01 Tel: 50 31 28 05

GOV

INF ; VUL

152

N° Nom, contacts et coordonnées Type Rôle 3

Appui/DEP FOESMR : Programme d’Appui Institutionnel au secteur agricole : volet appui à la DEP et au FOESMR DP/MAHRH 03 BP 7010 Ouagadougou 03 Tel : 50 49 99 20

GOV

R&D ; VUL ; RUR ;

REG

4

FLCD-RPS : Fonds Italie Cilss de Lutte Contre la Désertification pour la Réduction de la Pauvreté au Sahel Zogona Ouest, Secteur 13, lot N°1, parcelle N°4 ex siège PPIV Tel : 50-30-43-76 e-mail : [email protected]

GOV

R&D ; RUR

5

GCP/BKF/042/LIB Soutien au PSSA : Programme Spécial de Sécurité Alimentaire PSSA s/c SP/CPC-SA ; SONAGESS, Avenue KWAME N'KRUMAH Tel : 50 30-71-72 E-mail : [email protected]

GOV

RUR ; R&D ; VUL

6

PAC: Plan d’Action Céréales Tel : 50 34 49 89

GOV

RUR R&D INF

7

PADAB II : Programme d’Appui au Développement de l’Agriculture du Burkina Faso Phase 2 03 BP 7010 Ouagadougou 03 Tel : 50 49 99 20 / 70 24 31 53

GOV

R&D ; VUL ;

RUR

8

PROFIL : Projet d’Appui aux Filières Agricoles Tel : 50 30 15 53

GOV

RUR VUL R&D

9

DYFAB : Dynamisation des Filières Agricoles du Burkina Faso 532, avenue de la Résistance du 17 mai à Ouagadougou. 10 BP 13 725 OUAGADOUGOU 10 Tel : 50 31 40 52/57 Fax (+226) : 50 30 15 53 E-mail : [email protected] ou [email protected]

GOV

VUL ; INF ; RUR R&D

10 PAFASP : Programme d’Appui aux Filières Agro-Sylvo-Pastorales Tel : 50 30 42 79/80

GOV

VUL R&D RUR

11

TEAM 9 : Projet de Développement de la Mécanisation Agricole et de Soutien au Secteur Hydraulique Fonds de l’Eau et de l’Equipement Rural 01 BP 1950 Ouagadougou 01 Tel : 50 32 40 51

GOV

R&D VUL COM

13

PAI/SE-CNSA/PA-SISA : Projet d’Appui Institutionnel au Secrétariat Exécutif du Conseil National de Sécurité Alimentaire pour le Plan d’Action Système d’Information sur la Sécurité Alimentaire5 01 BP 4644 Ouagadougou 01 tel : 50 31 69 52 E-mail : [email protected]

GOV

INF ; VUL RUR R&D

14

PAM/BKF 6231 : Projet PAM BKF 6131 Développement Rural 01 BP 5586 Ouagadougou 01 tel : 50 37 16 78 /79 E-mail :[email protected]

GOV

RUR R&D

15

PDA/GTZ-KFW : Programme de Développement de l’Agriculture/GTZ-KFW C/O bureau GTZ, 01 BP 1485 Ouagadougou 01 Tel : 50 33 19 10/ 50 30 76 40 E-mail : [email protected]

GOV

R&D RUR VUL

16

PITDTE/BN : Projet Inversion de la Tendance à la Dégradation des Terres et des Eaux dans le Bassin du Niger Tel : 50 37 48 71 à 78

GOV

R&D VUL

153

N° Nom, contacts et coordonnées Type Rôle E-mail :[email protected]

17

PNGT II : Programme National de Gestion des Terroirs II 734, Rue Agostino Neto ; 01 BP 1487 Ouagadougou 01 tel: 50 32 47 53 / 54 Fax : 50 31 74 10 E-mail : [email protected]

GOV

RUR

R&D

18

Niger-Hycos : Projet Niger Hycos DGRE 03 B.P 7025 Ouagadougou 03 Tel : 50 37 48 76/78 ; 50 31 73 88

GOV

R&D RUR

19

PPRP/CHINE : Projet de Production du Riz Pluvial/CHINE Ouagadougou s/c DPFV/DGPV Tel : 50 34 19 01/03

GOV

R&D RUR VUL

20

RGA : Recensement Général de l’Agriculture DGPSA Tel : 50 32 45 79/80

GOV

PP

R&D 21

PULCPA : Projet d’Urgence de Lutte contre le Criquet Pelérin en Afrique 01 BP 1764 Ouagadougou 01 Tel : 50 30 00 38 E-mail : [email protected]

GOV

R&D VUL

22

PUNMA : Projet Unité Nationale de Mécanisation Agricole 01 BP 1764 Ouagadougou 01 Tel : 50 33 10 61

GOV

R&D VUL COM

23

SCASA : Suivi de la Campagne Agricole et de la Situation Alimentaire Secteur 4 Ouagadougou Tel : 50 32 45 79 E-mail : [email protected]

GOV

REG ; R&D

24

CI-SISA : Centrale d’information du Plan d’Action du Système d’Information sur la Sécurité Alimentaire DGPSA/CI-SISA Tel : 50 32 45 79/80 E-mail : [email protected]

GOV

INF ; VUL

25

FNOP/INT/109/NOR : Appui Technique et renforcement des capacitésDGPSA/DSA Tel : 50 32 45 79/80 E-mail : [email protected]

GOV

R&D VUL

Bobo-Dioulasso 1

PDIS : Programme de Développement Intégré de la vallée de Samendeni Tel : 20 97-37-69

GOV

RUR R&D VUL

2 PDLO : Programme de Développement Local de l’Ouest Tel : 20 97 19 31

GOV

RUR VUL

3

PFDL/BH : Programme d’appui à la gestion du Fonds de Développement Local dans les Provinces des Balé et du Houet BP 3505, n° 920 Av Guimbi OUATTARA, Bobo-Dioulaso Tel : 20 97 12 85 E-mail : [email protected]

GOV

REG RUR

Kouritenga/Gnagna 1 PADER-GK : Projet d’Appui au Développement Rural Décentralisé

dans les provinces de la Gnagna et du Kourittenga

GOV RUR R&D

2

PFDL/CE : Programme d’appui à la gestion du Fonds de Développement Local dans la Région du Centre Est Koupéla (Chef lieu de la province du KOURITENGA) B.P. 186 KOUPELA Tel : 40 70 03 17 E-mail : [email protected]

GOV

R&R REG R&D

Yako

154

N° Nom, contacts et coordonnées Type Rôle 1

PDRD : Programme de développement rural durable Tel : 40 55 90 95 /40 55 91 36

GOV

R&R R&D VUL

Kombissiri 1

PDRDP/Bazéga-Kadiogo : Projet de Developpement Rural Decentralisé et Participatif BAZEGA-KADIOGO BP 168- Kombissiri Tel : 50 40-50-65/50 40 51 17

GOV

RUR R&D VUL

Banfora 1

PADL/CLK : Projet d’Appui au Développement Local des provinces de la Comoé, Léraba et du Kénédougou Tel : 20 91 03 54/ 70 24 66 81

GOV

RUR VUL R&D

Pama

1

PADL/Kom : Programme d’Appui au Développement Local dans la Kompienga BP 15 PAMA Tel : 40 77 60 77 E-mail : [email protected]

GOV

RUR VUL

Fada N’gourma 1

PICOFA : Programme d’investissement communautaire en fertilité agricole Tel : 40 77 11 72 E-mail : [email protected]

GOV

R&D RUR VUL

Boulsa 1

PAPNA : Projet de Développement des Ressources Agro-Pastorales du Namentenga BOULSA – province du Namentenga. BP. 284 BOULSA 40 70 96 79 Fax : 40 70 96 52 E-mail :[email protected]

GOV

RUR R&D VUL

Gaoua 1

PDRSO : Projet de Développement Rural du Sud-Ouest Gaoua, Province du Poni BP 38 Gaoua Tel : 20 90 00 08/ 09 Fax : 20 90 00 07 E-mail :[email protected]

GOV

RUR

Ziniaré 1

PPOKK/ECOSOC : Projet Participatif OUBRITENGA-KADIOGO-KOURWEOGO/Economie-Sociale Ziniaré 06 BP 9516 Ouagadougou 06 Tel : 50 35 61 72

GOV

RUR

Ouayigouya 1

PSA/RTD : Projet de sécurité Alimentaire par la Récupération des Terres Dégradées dans le Nord du burkina 01 BP 210 Ouayigouya 01 tel : 40 55 49 51

GOV

R&D RUR VUL

Projets et programmes hydrauliques agricoles Ouagadougou

1

2000 ha Blé/Di : Projet d’Aménagement de 2000 ha pour la culture du Blé dans la vallée du Sourou (AMVS) 01 BP 2096 Ouagadougou 01 Tel : 50 37 43 68/69 Fax ; 50 37 43 70 E-mail : [email protected]

GOV

R&D RUR

PAH/LIPTAKO phase III: Projet d’Aménagement Hydraulique dans la

155

N° Nom, contacts et coordonnées Type Rôle

2 Région du Liptako Gourma phase III 03 BP 7025 Ouagadougou 03 Tel : 50 32 46 99

GOV

R&D RUR

3

PBIV : Projet Bouli et Irrigation Villageoise 03 BP 7025 Ouagadougou 03 50 49 99 00 à 09 Poste 4205

GOV

R&D RUR VUL

4

PDH-DOUROU : Projet d’Aménagement Hydro Agricole de DOUROU, Barrage de Toece DGGR/MAHRH 03 BP 7025 Ouagadougou 03 50 49 99 00 à 09 Poste 4326

GOV

RUR R&D

5

PDPIV : Programme D’extension de la Petite Irrigation 03 BP 7053 Ouagadougou 03 50 49 99 00 à 09 E-mail :[email protected]

GOV

R&D RUR VUL

6 PDRI/BAGRE : Projet de Développement Rural Intégré de BAGRE P.68

GOV

RUR VUL

7

PDH-DOUROU : Projet d’Aménagement Hydro Agricole de DOUROU, Barrage de Toece DGGR/MAHRH 03 BP 7025 Ouagadougou 03 Tel : 50 49 99 00 à 09 Poste 4326

GOV

R&D RUR

8 PDRI/BAGRE : Projet de Développement Rural Intégré de BAGRE Tel : 50 32 40 28 / 49

GOV

RUR VUL

9

PMS/Barrage de Bagré : Projet Mise en Sécurité du Barrage de BagréTel : 50 37 48 71/77 70 26 20 57

GOV

R&D RUR VUL

10

PVEN : Projet de Valorisation de l’Eau dans le Nord 03 BP 7025 Ouaga 03 50 49 99 00 - 09

GOV

VUL R&D RUR

11

SAAGA : Operation SAAGA DGIRH Ouagadougou Tél : 50 30 04 58

GOV

R&D

Bobo-Dioulasso

1 PA/FR : Plan d’Actions pour la Filière Riz Tel : 20 97 40 28 E-mail : [email protected]

GOV

PP R&D

2 PROJET SAMENDENI : Projet Barrage de SAMENDENI 01 BP 143 Bobo Dioulasso 01 20 97 37 69 fax 20 97 37 05 E-mail : [email protected]

GOV

R&D RUR VUL

3

PABSO : programme d’aménagement de bas fonds dans le sud ouest et la sissili O1 BP 743 BOBO DIOULASSO 01 20 98 53 01

GOV

R&D

Ziniaré 1

PBB/BAD : Projet de mise en valeur et de gestion durable des petits barrages/BAD BP 502 Ziniaré 50 30 99 73/75 E-mail :[email protected] ou [email protected]

GOV

R&D RUR

Koudougou 1 PDHA SOUM : Projet de Développement Hydro Agricole de Soum

Tel : 50 32 43 32

GOV RUR R&D

Fada N’Gourma PPB/EST : Projet de développement agricole en aval des Petits

156

N° Nom, contacts et coordonnées Type Rôle 1

Barrages à l’est Fada N’Gourma BP 168 Direction régionale de l’agriculture, de l’hydraulique et des ressources halieutiques Tel: 40 77 0 1 23

GOV

R&D RUR

Projets et programmes d’hydraulique urbaine Ouagadougou

1

AEP/DORI-YAKOUTA : AEP DORI à Partir du Barrage de YAKOUTA ONEA BP 170 Ouagadougou Tel : 50 43 19 00/09 E-mail : [email protected]

GOV

RUR R&D

2

AEP/FADA-TANDJARI : Approvisionnement en Eau Potable de FADA à Partir du Barrage de TANDJARI ONEA BP 170 Ouagadougou Tel : 50 43 19 00/09 E-mail : [email protected]

GOV

R&D RUR

3

AEP/OUAGA-ZIGA : Projet d’Approvisionnement en Eau de la Ville de OUAGADOUGOU à Partir du Barrage de ZIGA ONEA BP 170 Ouagadougou Tel: 50 43 19 00/09 E-mail : [email protected]

GOV

R&D

4

P.A.R./SGIH : Programme d’Application de la Réforme du Système de Gestion des Infrastructures Hydrauliques d’AEP en milieux rural et semi-urbain 10 BP : 785 Ouaga 10 Tel : 50 38 64 68 E-mail : [email protected]

GOV

PP

R&D RUR REG

5

PINOH- AEPA : Projet d’Inventaire National des Ouvrages Hydrauliques et d’Elaboration du Programme National AEPA 03 BP 7025 Ouagadougou 03 Tel : 50 30 65 03

GOV

R&D

6

PEA – SO : Programme Eau et Assainissement dans les petites et moyennes villes situées dans la région du Sud-Ouest et les régions limitrophes dans le Bassin du Mouhoun » ONEA 01 BP 170 Ouaga 01 Tel : 50 43 19 00 à 08 E-mail : [email protected]

GOV

R&D RUR VUL

7

PEA : Programme Eau et Assainissement des petites et moyennes villes 01 BP 1485 – Ouagadougou 01 Tel : 50 30 09 64 [email protected]

GOV

R&D VUL

8

PRS II: Programme Solaire Régional phase II 03 BP 7025 Ouagadougou 03 Tel : 50 30 11 12

GOV

R&D VUL

9

WAC II : Programme Water for African Cities, phase II (Programme Eau pour les Villes Africains) Tel : 50 37 48 76-78 E-mail : [email protected]

GOV

R&D VUL

10

PAEPA OUAGA-BOBO : Programme d’Approvisionnement en Eau Potable et d’Assainissement Tel : 50 37 45 71/76 E-mail :[email protected]

GOV

R&D VUL

Bobo-dioulasso 1

PCPEK : Projet de construction de Points d’Eau dans la province du Kénédougou SC/DRAHRH-HB BP 577 Bobo-Dioulasso Tel : 20 97 77 37/ 20 97 02 56 E-mail : [email protected]

GOV

RUR R&D VUL

157

N° Nom, contacts et coordonnées Type Rôle

2

VREO : Programme de Valorisation des Ressources en Eau de l’Ouest du Burkina Faso 01 BP 39 Bobo-Dioulasso 01 Tel : 20 98 25 83 E-mail : [email protected].

GOV

R&D RUR

Projets et programmes d’hydraulique villageoise Ouagadougou

1

PHR 300 Forages UEMOA : Programme Hydraulique Régional UEMOA du Burkina Faso FEER : 01 BP 1950 Ouagadougou 01 Tel : 50 32 40 51/ 52/53 E-mail : [email protected]

GOV

R&D PP

2

AI/PADSEA II : Composante Appui Institutionnel du PADSEA II 03 BP 7025 Ouagadougou Tel: 50 37 48 76

GOV

R&D PP

3

PADSEA II : Composante Appui au Pagire Tel : 50 32 41 42/50 32 42 47 E-mail : [email protected]

GOV

R&D PP

4

PHV- EST : Projet Hydraulique Villageois de l’Est 03 BP 7025 Ouagadougou 03 Tel : 50 37 48 71 à 78 E-mail : [email protected]

GOV

RUR R&D

5

Projet 1000 Forages / CHINE Direction Générale de l’Approvisionnement en Eau Potable 01 BP 7025 Ouagadougou 01 Tel : 50 37 48 71-78 Fax : 50 37 48 62

GOV

R&D VUL RUR

BOUCLE DU MOUHOUN/ CENTRE EST/NORD 1

PADSEA II : Composante EAu –Hygiène-Assainissement en Milieu Rural (EHA/MR) Boucle du mouhoun : 20 52 02 21/29 Centre est : 40 71 01 68 Nord : 40 55 05 48

GOV

RUR VUL

Boromo 1

PHV / MB : Projet d’Hydraulique Villageoise du Mohoun et des Balé BP : 659 BOROMO Tel : 20 53 81 53

GOV

RUR R&D VUL

PROJETS ET PROGRAMMES DE DEVELOPPEMENT DE RESSOURCES HALIEUTIQUES Ouagadougou

1

CADIPP : Projet d’Expansion du Centre d’Approvisionnement, de Distribution des Produits de la Pêche 01 BP 4420 Ouagadougou 01 Tel : 50 35 64 90 E-mail : [email protected]

GOV

VUL R&D

2

PACAFA : projet d’appui à la coordination des activités de l a filière aquaculture7 01 BP 1485 Ouagadougou 01 Tel : 50 36 10 40 E-mail : [email protected]

GOV

REG PP

R&D Tenkodogo

1 PEP : PROJET d’Elevage Piscicole BP: 191 Tenkodogo Tel : 40 71 40 64

GOV

RUR VUL

Ministère des ressources animales (MRA)

158

N° Nom, contacts et coordonnées Type Rôle 03 BP 7026 Ouagadougou 03 tel : 50 32 61 07 : 50 32 46 51 fax : 50 31 84 75 site internet : www.mra.gov.bf

GOV

PP, RUR ;R&D

1

Direction de l’intensification et de la promotion des productions animales (DIPPA/MRA) Tel : 50 30 66 88

GOV

VUL ; COM

2 Direction de la santé animale (DSA/MRA) Tel : 50 30 66 88/P 210 Fax : 50 31 35 29

GOV R&D

3

Direction de la vulgarisation de l’appui à l’organisation des producteurs (DVA/OP/MRA) Tel : 50 32 60 55

GOV

VUL

4 Direction des aménagements pastoraux et du foncier (DAPF/MRA) Tel : 50 31 10 76

GOV R&D ; RUR

5 Direction générale des productions animales (DGPA/MRA) Tel : 50 32 63 38

GOV R&D ; VUL

6 Direction générale des services vétérinaires (DGSV/MRA) Tel : 50 32 45 84

GOV R&D

7 Ecole nationale de l’élevage et de la santé animale (ENESA/MRA) Tel : 50 32 46 57

EDU ; GOV

FRM

8 Laboratoire national d’élevage (LNE/MRA) Tel : 50 32 46 35

GOV R&D

Services déconcentrés du Ministère des ressources animales

1 Direction régionale des ressources animales de la Boucle du Mouhoun Tel : 20 52 00 10/ 20 52 01 49

GOV

R&D ; RUR

2 Direction régionale des ressources animales des Cascades Tel : 20 91 03 00

GOV R&D ; RUR

3 Direction régionale des ressources animales du Centre-Est Tel : 40 71 03 37

GOV R&D ; RUR

4 Direction régionale des ressources animales du Centre-Nord Tel : 40 45 39 59/ 40 45 39 59

GOV R&D ; RUR

5 Direction régionale des ressources animales du Centre- Ouest Tel :

GOV R&D ; RUR

6 Direction régionale des ressources animales du Centre-Sud Tel : 50 40 00 17/29

GOV R&D ; RUR

7 Direction régionale des ressources animales de l'Est Tel : 40 77 07 82

GOV R&D ; RUR

8 Direction régionale des ressources animales des Hauts-Bassins Tel :

GOV R&D ; RUR

9 Direction régionale des ressources animales du Nord Tel : 40 55 05 88

GOV R&D ; RUR

10 Direction régionale des ressources animales du Plateau Central Tel : 50 30 99 05

GOV R&D ; RUR

11 Direction régionale des ressources animales du Sahel Tel : 40 46 03 93

GOV R&D ; RUR

12 Direction régionale des ressources animales du Sud-Ouest. Tel : 20 90 50 07

GOV R&D ; RUR

Projets du Ministère des ressources animales 1 Programme de développement des animaux villageois (PDAV/MRA)

Tel : 50 35 61 34 fax : 50 35 61 63 GOV R&D, DED

2 Projet d’appui à la vulgarisation de l’Elevage (PAVE/MRA) Tel : 50 36 59 18

GOV VUL

3

Projet de soutien et de diffusion du ZEBU AZAWAK PSDAZA II (PSDAZA II) Docteur Augustin Kaboré Tel : 50 33 52 95

GOV

VUL ; RUR ; R&D

Cuirs et peaux

159

N° Nom, contacts et coordonnées Type Rôle 4 Drissa Siri

Tel : 70 25 57 07 GOV RUR ; R&D

5

PDRAG Dr Poyga Fernand Tel : 70 23 41 99

GOV

RUR ; R&D

6

PDES II Boureima Diabaté Tel : 76 43 79 97

GOV

RUR ; R&D

7

PDLG Maxime Ouédraogo Tel : 40 46 04 24

GOV

RUR ; R&D

6 PAEOB Tel : 20 98 45 33

GOV RUR

7

PMVV-Nouaho N. Alexis Zabsoré Tel : 76 50 89 02

GOV

RUR ; R&D

8

ZEPESA Ibra Salifou Tel : 40 46 91 24

GOV

RUR

9

Programme de développement de l’agriculture villageoise (PDAV) Hervé Zoungrana Tel : 50 35 61 34

GOV

R&D ; RUR ; VUL

Ministère de l’environnement et du cadre de vie (MECV) 03 BP 7044 Ouagadougou 03 tel : 50 32 40 74à78 site internet : www.environnement.bf

GOV

PP ; VUL

1 Centre national des semences forestières (CNCF/ MECV) Tel : 50 35 61 11/50 35 80 13 Fax : 50 35 61 10

GOV R&D ; VUL ; INF

2 Direction de la foresterie rurale (DFR/MECV) Tel : 50 32 46 44 Fax : 50 32 46 45

GOV RUR ; PP ; R&D

3 Direction des aménagements forestiers (DAFOR/MECV) Tel : 50 35 60 34

GOV PP ; R&D

4

Direction des parcs nationaux, réserves de faunes et des chasses (DPRFC/MECV) Tel : 50 35 69 71

GOV

REG ; R&D

5 Direction générale de l’amélioration du cadre de vie (DGACV/MECV) Tel : 50 31 16 76

GOV VUL ; PP

6 Direction générale de l’environnement (DGPE/MECV) Tel : 50 32 40 74/75/ P 373

GOV RUR, R&D

7 Direction générale des eaux et forêts (DGEF/MECV) Tel : 50 36 30 21 Fax : 50 36 27 91

GOV VUL, R&D ; REG

8

Secrétariat permanent du conseil national pour l’environnement et le développement durable S/P CONEDD//MECV Tel : 50 32 46 44

GOV

VUL ;R&D

9

Direction régionale de l’environnement et des eaux et forêts du centre (DREEF/C/MECV) Tel : 50 30 72 94

GOV

VUL, R&D ; REG

Services déconcentrés du Ministère de l’environnement 1 Direction régionale de l’environnement de la Boucle du Mouhoun

Tel : 20 52 02 31 GOV RUR, R&D

2 Direction régionale de l’environnement des Cascades Tel : 20 91 00 07 /20 91 06 68

GOV RUR, R&D

3 Direction régionale de l’environnement du Centre-Est Tel : 40 71 00 47/52

GOV RUR, R&D

4 Direction régionale de l’environnement du Centre-Nord Tel : 40 45 33 36/ 40 45 32 34

GOV RUR, R&D

5 Direction régionale de l’environnement du Centre- Ouest Tel : 50 44 07 72/ fax : 50 44 03 76

GOV RUR, R&D

160

N° Nom, contacts et coordonnées Type Rôle 6 Direction régionale de l’environnement du Centre-Sud

Tel : 50 40 00 20 GOV RUR, R&D

7 Direction régionale de l’environnement de l'Est Tel : 40 77 04 97/ 40 77 01 30 fax : 40 77 02 36

GOV RUR, R&D

8 Direction régionale de l’environnement des Hauts-Bassins Tel : 20 97 22 10

GOV RUR, R&D

9 Direction régionale de l’environnement du Nord Tel : 40 55 02 76/ 40 55 02 23

GOV RUR, R&D

10 Direction régionale de l’environnement du Plateau Central Tel : 50 30 97 12

GOV RUR, R&D

11 Direction régionale de l’environnement du Sahel Tel :

GOV RUR, R&D

12 Direction régionale de l’environnement du Sud-Ouest. Tel : 20 90 53 96

GOV RUR, R&D

Autres Ministères et institutions 1

Ministère de l’économie et du développement (MEDV) 03 BP 712 Ouagadougou 03 tel : 50 32 43 20/18 fax : 50 33 08 19 Site internet : www.medv.gov.bf

GOV

RUR ; PP ; REG

2

Secrétariat permanent de la coordination des politiques sectorielles agricoles 03 BP 7010 Ouagadougou 03 Tel : 50324037

GOV

PP ; R&D ; REG

3

Cellule d’appui au programme de développement local (CA-PDL/ MED) Tel : 50 31 65 78

GOV

RUR

4

Direction du suivi des organisations non gouvernementales (DSONG/MED) Tel : 50 32 40 85 :50 32 41 55

GOV

REG, R&D

5

Direction générale de l’aménagement du territoire, développement local et régional (DGAAT-DLR/ MED) Tel : 50 32 46 82/83

GOV

RUR

6

Secrétariat technique pour la coordination des programmes de développement économique et social (SPC-PDES/MED) Tel : 50 32 40 56

GOV

PP ; REG ; RUR

Services déconcentrés du Ministère de l’économie et du développement 1

Direction régionale de l’économie et du développement de la Boucle du Mouhoun Tel :

GOV

RUR, R&D

2

Direction régionale de l’économie et du développement des Cascades Tel : 20 91 03 01/ 20 91 04 53

GOV

RUR, R&D

3 Direction régionale de l’économie et du développement du Centre Tel :

GOV RUR, R&D

4 Direction régionale de l’économie et du développement du Centre-EstTel :

GOV RUR, R&D

5

Direction régionale de l’économie et du développement du Centre-Nord Tel :

GOV

RUR, R&D

6

Direction régionale de l’économie et du développement du Centre- Ouest Tel :

GOV

RUR, R&D

7

Direction régionale de l’économie et du développement du Centre-Sud Tel :

GOV

RUR, R&D

8 Direction régionale de l’économie et du développement de l'Est Tel :

GOV RUR, R&D

161

N° Nom, contacts et coordonnées Type Rôle 9

Direction régionale de l’économie et du développement des Hauts-Bassins Tel :

GOV

RUR, R&D

10 Direction régionale de l’économie et du développement du Nord Tel :

GOV RUR, R&D

11

Direction régionale de l’économie et du développement du Plateau Central Tel : 50 30 94 94/ 50 30 99 05

GOV

RUR, R&D

12 Direction régionale de l’économie et du développement du Sahel Tel :

GOV RUR, R&D

13

Direction régionale de l’économie et du développement du Sud-Ouest. Tel :

GOV

RUR, R&D

Ministère du commerce, de l’artisanat et de la promotion de l’entreprise (MCAPE) 01 BP 365 Ouagadougou 01 Tel : 50 32 47 86à99 site internet : www.commerce.gov.bf

GOV

PP

1

Direction de la promotion des investissements des PME (PDI/PME-PMI/ MCAPE) Tel : 50 32 47 86à99/ P 334

GOV

VUL

2

Coordination du programme de réhabilitation économique de la région de Bobo-Dioulasso Tel : 20 97 14 45

GOV

PP ; REG

3 Direction générale de la promotion du secteur privé (DGPSP/MCAPE) Tel : 50 32 47 86à99/ P 308

GOV SP-F ; VUL

4 Direction générale du commerce (DGC/MCAPE) Tel : 50 32 60 04

GOV COM

5

Direction générale du développement industriel (DGDI/MCAPE) Tel : 50 32 47 86à99/ P : 322 Fax : 50 30 73 05

GOV

PP ; COM

6

DPI/PME/PMI (MCAPE) Tel :50 33 25 89

GOV COM

7

Inspection générale des entreprises publiques et parapubliques (IEPP/MCAPE) Tel : 50 32 47 86à99/ P 369

GOV

PP ; COM

8 Inspection générale des affaires économiques (IGAE/MCAPE) Tel : 50 32 40 42

GOV FIN

9

Projet d’appui à la compétitivité et au développement de l’entreprise (PACDE/MCAPE) Tel : 50 38 65 11

GOV COM

10

Projet de renforcement des capacités des entreprises (PRCE/MCAPE) Tel : 50302900

GOV COM

Services déconcentrés du Ministère de commerce, de l’artisanat et de la promotion de l’entreprise 1 Direction régionale du commerce de la Boucle du Mouhoun

Tel : GOV RUR ; R&D

2 Direction régionale du commerce des Cascades Tel : 20 91 01 13

GOV RUR ; R&D

3 Direction régionale du commerce du Centre Tel :

GOV RUR ; R&D

4 Direction régionale du commerce du Centre-Est Tel :

GOV RUR ; R&D

5 Direction régionale du commerce du Centre-Nord Tel :

GOV RUR ; R&D

6 Direction régionale du commerce du Centre- Ouest Tel :

GOV RUR ; R&D

7 Direction régionale du commerce du Centre-Sud GOV RUR ; R&D

162

N° Nom, contacts et coordonnées Type Rôle Tel :

8 Direction régionale du commerce de l'Est Tel :

GOV RUR ; R&D

9 Direction régionale du commerce des Hauts-Bassins Tel : 20 97 20 39

GOV RUR ; R&D

10 Direction régionale du commerce du Nord Tel :

GOV RUR ; R&D

11 Direction régionale du commerce du Plateau Central Tel :

GOV RUR ; R&D

12 Direction régionale du commerce du Sahel Tel :

GOV RUR ; R&D

13 Direction régionale du commerce du Sud-Ouest. Tel :

GOV RUR ; R&D

Ministère de la promotion de la femme (MPF) Tel : 50 30 05 54 Site internet : www.mpf.gov.bf

GOV

PP

1

Direction de la coordination des associations de féminines (DCAF/MPF) Tel : 50 30 01 14

GOV

PP ; REG

2

Direction de l’encadrement et du suivi des actions en faveur de la femme et de la jeune fille /MPF Tel : 50 30 05 54/ P333

GOV

REG ; PP

3

Direction du plaidoyer et de la réhabilitation pour la promotion de la femme/MPF Tel : 50 30 05 54/P 324

GOV

VUL

4 Direction genre pour le développement (DGD/MPF) Tel : 50 30 05 54/330

GOV R&D ; RUR

Services déconcentrés du Ministère de la promotion de la femme

1

Direction régionale de la promotion de la femme DRPF/ Boucle du Mouhoun Tel : 20 52 08 51

GOV

RUR, VUL

2 DRPF/cascades Tel : 20 91 01 06

GOV RUR, VUL

3 DRPF/ Centre Est Tel : 40 71 00 62

GOV RUR, VUL

4 DRPF/centre nord Tel : 40 45 38 66

GOV RUR, VUL

5 DRPF/Centre Ouest Tel : 50 44 10 20

GOV RUR, VUL

6 DRPF/ centre Sud Tel : 50 40 0231

GOV RUR ; VUL

7 DRPF/Est Tel : 40 77 09 76

GOV RUR ; VUL

8 DRPF/Nord Tel : 40 55 44 42

GOV RUR ; VUL

9 DRPF/plateau central Tel : 50 30 97 53

GOV RUR ; VUL

10 DRPF/Sahel Tel : 40 4606 49

GOV RUR ; VUL

11 DRPF/Sud ouest Tel : 20 90 04 09

GOV RUR ; VUL

Projets du Ministère de la promotion de la femme 1 Projet Karité/MPF

Tel : 50 31 77 56 GOV R&D, VUL

2

Secrétariat permanent de la commission nationale de promotion de la femme Tel : 50 30 05 54/ P 333

GOV

PP

163

N° Nom, contacts et coordonnées Type Rôle Ministère des postes et des technologies de l’information et de la

communication (MPTIC) Tel : 50 31 38 76/ 50 33 73 85/86 site internet : www.mpt.bf

GOV

INF, PP

1

Autorité nationale de régulation des télécommunications (ARTEL/MPTIC) 01 BP 5175 Ouagadougou 01 Tel : 50 37 53 60à62 Fax : 50 37 53 64

GOV

INF ; REG

2

Office national des télécommunications (ONATEL/ MPTIC) 01 BP : 10 000 Ouagadougou 01 tel : 50 33 40 01 fax : 50 31 03 31

GOV

Autre :

télécommunication

3

Société nationale des postes (SONAPOST/MPTIC) 01 BP 6000 Ouagadougou 01 tel : 50 30 64 20/ 50 33 73 85/86 fax : 50 33 51 51

GOV

INF

Services déconcentrés du Ministère des potes et des technologies de l’information et de la communication

1 Direction régionale des postes et des technologies des cascades Tel : 20 91 20 17

GOV RUR ; R&D ; INF

Ministère de l’information (MI) 03 BP 7045 Ouagadougou 03 tel : 50 32 48 33 à 48 site internet : www.information.gov.bf

GOV

PP

1 Direction de l’agence d’information (AIB/MI) Tel : 50 32 46 39

GOV INF

2 Direction des centres d’émissions (DCE/MI) Tel : 50 30 33 03

GOV INF

3

Direction des centres de formation professionnelle de l’information (DCFPI/MI) Tel : 50 32 43 89

EDU

INF ; PP

4 Direction de la Radio-Rurale/MI Tel : 50 32 43 03/04/ 50 32 43 99

GOV INF

5

Direction générale de la radiodiffusion télévision du Burkina (RGRTB/MI) Tel : 50 32 43 03

GOV

INF

6 Direction générale des éditions Sidwaya/MI Tel : 50 30 63 06/07

GOV INF

Services déconcentrés du Ministère de l’information 1 Direction régionale de l’information des hauts-bassins

Tel : 20 91 04 48 GOV INF

Autres institutions Conseil supérieur de la communication (CSC)

01 BP 4878 Ouagadougou 01 tel : 50 30 11 24 fax : (+00226) 50 30 11 33 e-mail : [email protected] site internet : www.csc.bf

OFF

AUT : service de régulation

d’information

Conseil économique et social (CES) 01 BP 6162 Ouagadougou 01 tel : 50 32 40 90/ 91 50 30 58 27 fax : 50 31 06 54 e-mail : [email protected] site internet : www.ces.gov.bf

OFF

PP

164

Médias et réseaux de médias impliqués dans des activités agricoles et du monde rural

LES MEDIAS Libéralisation des ondes, printemps des publications … Au Burkina, depuis la fin du monopole d’Etat sur les ondes et la presse écrite en 1991, suite au discours de la Baule prononcé par le Président François Mitterrand sur l’ouverture démocratique, le paysage médiatique s’est considérablement enrichi. Le pays compte environ 21 journaux, 72 radios, 5 chaînes de télévision sans oublier une offre abondante en programmes étrangers diffusées par des chaînes satellitaires, pour le moment limité aux zones urbaines et à un public restreint. La plupart de ces publications et stations diffusent en français et dans la soixantaine de langues nationales du pays.

Les radios associatives et communautaires représentent le tiers du parc radiophonique national. Elles sont actuellement au nombre de 20 contre 18 radios confessionnelles et 19 radios commerciales. Cette tendance à la création des radios communautaires devrait se poursuivre, tant est grand le besoin des organisations paysannes et des communes de se doter d’outils de communication de proximité. A la faveur d’un appel à candidature lancé en février 2007, le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) a accordé des ondes à 33 nouveaux postulants de médias audiovisuels dont 15 radios associatives et communautaires, 8 radios confessionnelles, 8 commerciales et 2 télévisions. Cette frénésie de création de nouvelles stations de radios et télévisions devrait se poursuivre, car dans les petites localités l’occupation des ondes reste encore faible voire nulle. Seule ombre au tableau pour les radios communautaires : la pauvreté des programmes, le faible niveau et la trop grande mobilité du personnel, les nombreuses pannes des équipements... qui limitent considérablement le bon fonctionnement et l’efficacité d’un grand nombre de ces outils de communication de proximité.

Les radios Le Burkina compte environ 76 radios réparties de façon inégalitaire dans le pays. Les

deux grandes villes, Ouagadougou, la capitale, et Bobo-Dioulasso abritent les 2/3 des radios. Les villes secondaires et les provinces comptent surtout des radios communautaires et associatives. Nombre de ces radios traitent les sujets sur le développement, tel que cela apparaît dans leurs grilles de programmes et surtout dans leur cahier de charges. Celui-ci leur fait obligation de diffuser un certain nombre d’heures de programmes éducatifs, de culture locale, etc.

N° Nom, adresses Type Rôle Radios étatiques : 6

Ouagadougou 3

1 Radio Nationale du Burkina 03 BP 7029 Ouagadougou 01/ Tel: 50 32 43 02 / 03/04/99 Fax : 50 31 04 41 Ministère de l’information

PUB

INF

2

Radio rurale 03 BP 7029 Ouagadougou 01 Tel: 50 32 43 02/03/04/ Fax: 50 31 04 41 DG : Inoussa Kinda : 76 54 54 92 Ministère de l’information

PUB

INF ; RUR

165

3

Canal Arc-en-ciel: 03 BP 7029 Ouagadougou / Tel: 50 32 41 41 / 50 32 45 45 / Fax: 50 31 04 41 Ministère de l’information

PUB

INF

Bobo-dioulasso 2

4 Radio régionale de Bobo Tel : 20 98 01 44 2097 14 13 Direction régionale du Ministère de l’information

PUB ; régionale

INF ; RUR

5

Radio Bobo (Canal Arc-en-ciel Plus) BP 392 Bobo Tel: 97 14 13/11 Fax: 94 14 11 Direction régionale du Ministère de l’information

PUB

INF ; RUR

Gaoua 1

6 Radio régionale de Gaoua: BP 29 Gaoua (province de Poni) Tel: 87 03 49/ 87 01 98 /87 03 48 Fax: 87 01 83 Direction régionale du minstère de l’information

PUB ; régionale INF ; RUR

Radios locales 10 Kongoussi 1

7

Radio voix des lacs de Kongoussi Tel : 40 45 90 99 Direction provinciale du Ministère de l’information

PUB ; locale

INF ; RUR

Gassan 1

8 Radio Gassan 03 BP 7045 Ouagadougou 03 tel : 20 53 63 00/ 20 53 63 23 Direction provinciale du Ministère de l’information

PUB ; locale

INF ; RUR

Orodara 1

9 Radio voix du verger Tel : 20 99 51 87 Direction provinciale du Ministère de l’information

PUB ; locale

INF ; RUR

Diapaga 1

10 Radio Buayaba BP 04 Diapaga tel : 40 79 10 23 Direction provinciale du Ministère de l’information

PUB ; locale

INF ; RUR

Djibasso 1

11

Radio Djibasso 03 BP 7045 Ouagadougou 0 3 tel : 50 32 48 33à48 Direction provinciale du Ministère de l’information

PUB ; locale

INF ; RUR

Pô 1

12 Radio Goulou Tel : 50 39 02 49/50 Direction provinciale du Ministère de l’information

PRV, locale

INF ; VUL ; RUR

Poura 1

13 Radio Poura Tel : 20 53 84 44 Direction provinciale du Ministère de l’information

PUB ; locale

INF ; RUR

Gayeri 1 14 Radio Gayeri

Direction provinciale du Ministère de l’information PUB ; locale INF ; RUR

Ouargaye 1 15 Radio Ouargaye

Direction provinciale du Ministère de l’information PUB ; locale INF ; RUR

166

Nouna 1 16 Radio Nouna

Direction provinciale du Ministère de l’information PUB ; locale INF ; RUR

Radios internationales : 4 Ouagadougou

17

Radio France Internationale (RFI) Tel : 70 20 59 52 Alpha Barry (correspondant)

AUT : radio

internationale

INF

18

Africa N°1 Tel : 50 32 43 02/03 Louis Barthélémie (correspondant)

AUT : radio

internationale

INF

19

BBC 06 BP 9820 Ouagadougou Tél. 50 36 90 06 Mathieu Bonkoungou correspondant Tel : 70 21 07 18

AUT : radio

internationale

INF

20

Voice Of America (VOA) Zoungrana Wonogo (correspondant) Tel : 70 25 15 48

AUT : radio

internationale

INF

Radios confessionnelles 18

Radios catholiques 9 Ouagadougou 1

21

Radio Maria Adresse : 01 BP 90 Ouagadougou 01 Tel : (226) 50 31 70 70 / 50 33 63 93 Fax : (226) 50 31 29 70 Abbé Joseph Kinda

CNF

INF

Ouahigouya 1

22

Radio notre dame du Sahel BP 112 Tel : 40 55 05 21 Abbé Augustin Ouédraogo

CNF

INF ; RUR

Koudougou 1

23

Radio notre Dame de la réconciliation BP : 34 Tel : 50 44 07 61 Abbé Janvier Marie Yaméogo

CNF

INF ; RUR

Diébougou 1

24 Radio Unitas Tel : 35 Tel : 20 86 00 12 Abbé Paul Dah

CNF

INF ; RUR

Dédougou 1

25

Radio CEDICOM fréquence Espoir BP 325 Tel/fax : 20 52 03 22 Camille Tapsoba

CNF

INF ; RUR

Manga

26 Radio notre Dame de la paix Tel : 50 40 02 02 Abbé Bernard Yabré : 70 22 03 49

CNF INF ; RUR

Koupéla 27 Radio Maria Koupéla

Tel : 40 70 00 10 CNF INF ; RUR

Fada N’gourma

28 Radio Taanba BP 12 Tel : 40 77 02 33

CNF

INF ; RUR

167

Mgr Paul Ouédraogo Yako

29

Radio NatigmBZanga BP 04 Tel : 40 54 03 60

CNF

INF ; RUR

Radios protestantes 8

Ouagadougou 2

30 Radio évangile et développement (RED) Tel : 50 43 51 56 Joanna Ilboudo

CNF

INF

31 Radio Lumière vie et développement

Tel : 50 38 16 96 Pasteur Samuel Yaméogo

CNF

INF

Bobo-Dioulasso 2

32 Radio évangile et développement (RED Bobo) 03 BP 4105 Tel : 20 97 00 50 03 76 60 72 41 Sou Dieudonné

CNF

INF

33

Radio de l’alliance chrétienne BP 128 Bobo Tel : 20 97 24 03

CNF

INF

Ouayigouya 1

34

Radio évangile et développement (RED Ouayigouya) BP 30 Tel : 40 55 40 86 Joanna Ilboudo

CNF

INF ; RUR

Gaoua 1

35

Radio Evangile du Sud-Ouest BP : 31 Tel : 20 87 00 04 Daniel N Kambou

CNF

INF ; RUR

Léo 1

36 Radio évangile et développement (RED Léo)BP : 98 Tel : 50 41 31 71 Joanna Ilboudo

CNF

INF ; RUR

Saponé 1

37 Radio Palabre

CNF

INF ; RUR

Radios musulmanes 2 Ouagadougou 1

38

Radio Al Houda Tel : 50 38 66 60 Issoufou Kanazoé

CNF

INF

Bobo-Dioulasso 1

39 Radio Al Mafaz tel : 20 97 50 30 El hadj Ibrahim Sarambé

CNF

INF

2 N° Nom, adresse

Type

Rôle

Radios commerciales 21

3 OUAGADOUGOU 06

Radio Horizon FM Fréquence magique PRV: radio

168

40 Tel : 50 35 92 92/ 50 33 23 23/ 70 20 45 00 Moustapha Thiombiano

commerciale INF

41

Radio Pulsar Tel : 50 30 75 45/ 50 31 41 99 Ousmane Ouédraogo

PRV: radio commerciale

INF

42

Radio Savane FM Tel : 50 33 03 33/34 Charlemagne Abissi K

PRV: radio commerciale

INF

43 Radio Ouaga FM Tel : 50 33 04 33/50 33 05 058

PRV: radio commerciale

INF

44

Radio Nostalgie-Ouaga Tel : 50 31 26 35 Z. Victor Ouédraogo

PRV INF

45

Radio jeunesse Tel : 50 30 17 66 Paul ismael ouédraogo

PRV: radio commerciale

INF

4 BOBO-DIOULASSO 2

46

Radio Balafon BP 2827 Tel : 20 97 27 27 Judith Sylvie Tiemdé : 70 27 34 91

PRV : radio commerciale

INF

47

Média star BP 2178 Tel : 20 97 57 50 Souleymane Diakité

PRV: radio commerciale

INF

Dori 1

48 Radio du grand Nord Tel : 40 66 06 13 Salifou Ouédraogo

PRV: radio commerciale

INF

Garango 1

49 Radio FM Boulgou Tel : 40 71 07 49 Oumarou Zeba

Ouayigouya 1

50

Radio Zoodo BP : 112 Tel : 40 55 05 21 Ouédraogo Treboul

PRV: radio commerciale

INF

Solenzo 1 51 Radio Lotmu FM

Yaya Sori PRV : radio

commerciale INF

Koudougou 1

52

Radio Wiskamba Tel : 50 44 00 86 K Eric Claver

PRV: radio commerciale

INF

Tenkodogo 1

53 Radio Frontière Tel : 40 71 03 15 Issouf Tiendrébéogo

PRV: radio commerciale

INF

Pouytenga 1

54 Radio Nabonswendé Bp : 96 Tel : 70 68 98 Hamado Cissaogo

PRV: radio commerciale

INF

169

Kaya 2

55 Radio FM Sanementenga BP : 180 Tel : 40 45 37 75/ 40 45 31 00 Madi Ouédraogo

PRV: radio commerciale

INF

56 Radio FM (kaya) Tel : 40 45 38 18

PRV: radio commerciale

INF

Pô 1

57 Radio Djongo Tel : 50 39 021 46 Issouf Zou

PRV: radio commerciale

INF

Banfora 1

58 Radio Cascade FM Tel : 20 88 04 04 Loiuse Koné

PRV: radio commerciale

INF

Dédougou 1

59

Radio Bankuy FM Tel : 20 52 11 11 Mustapha T : 76 01 23 30/ 70 27 51 81 Aboubacar Ouédraogo

PRV: radio commerciale

INF

Koupéla 1

60 Radio Kourita Tel : 40 70 00 80 70 21 31 76 Adolphe Lofo

PRV: radio commerciale

INF

RADIOS COMMUNAUTAIRES/ ASSOCIATIVES 15 Ouagadougou 2

61

Radio Salankoloto Tel : 50 31 64 93 Roger Nikièma

PRV: radio commerciale

INF

62

Radio Gambidi 01 BP 5743 Ouaga 01 tel : 50 36 59 42 Jean Pierre Guingané

PRV: radio commerciale

INF

Koudougou 1

63

Radio Palabre Beneebnoma BP : 196 Tel : 50 44 00 81 Koudbi Koala

PRV : radio

communautaire

INF

Diébougou 1

64 Radio la voix du sud Ouest BP : 11 Eli Ollé Sou

PRV, Radio communautaire

INF ; VUL ; RUR

Kaya 1

65 Radio Manegda BP 21 Tel : 40 45 34 22

PRV, Radio communautaire

INF ; VUL ; RUR

Banfora 1

66 Radio Munyu BP : 298, Banfora Tel : 20 88 02 50

PRV, Radio communautaire

INF ; VUL ; RUR

Ouayigouya 1

67

Radio la voix du paysan BP 100 Tel : 40 55 02 60 70 28 56 27 Justin Sawadogo

PRV, Radio associatif

INF ; VUL ; RUR

Dori 1

170

68

Radio Daandé Sahel Tel : 40 66 00 68 Aboubacar Dicko

PRV, Radio communautaire

INF ; VUL ; RUR

Léo 1

69 Radio Nemaro Oumar Niangao

PRV, Radio associative

INF ; VUL ; RUR

Saponé 1

70

Radio Vive le paysan BP : 74 Tel : 50 40 56 08 vive.le.paysan fasonet.bf Adrien Vitou

PRV, Radio communautaire

INF ; VUL ; RUR

Ziniaré 1

71 Radio Kakoad yam vénégré BP : 321 Tel : 50 30 97 75/69 Jean-Baptiste Sawadogo

PRV, Radio communautaire

INF ; VUL ; RUR

Boulsa 1

72 Radio Nayinéré Tel : 70 24 76 89 Jean salam Sawadogo

PRV, Radio associative

INF ; VUL ; RUR

Gorom-Gorom 1

73

Radio Waldé EJEF Tel : 40 46 91 37 70 33 90 66 Tiralag Sidi

PRV, Radio associative

INF ; VUL ; RUR

Solenzo 1

74 Radio des cotonniers Tel : 20 97 33 10 François B Traoré

PRV, Radio associatif

INF ; VUL ; RUR

Réo 1

75 Radio la voix du Sanguié BP 75 Benjamin Bationo Tel : 50 44 50 16/17

PRV, Radio associative

INF, VUL

La télévision

Le Burkina compte cinq chaînes de télévision (une publique, une confessionnelle, deux privée et une étrangère), toutes implantées dans la capitale Ouagadougou. Hormis la Télévision Nationale du Burkina (TNB) qui couvre 80% du territoire, seule Canal 3 a une représentation dans la ville économique, Bobo-Dioulasso. Les autres chaînes restent urbaines. La TNB et Canal3 diffusent des programmes sur le développement confectionnés localement ou fruits de la coopération avec des chaînes étrangères. N° Nom, adresse Type Rôle Ouagadougou 5

1

Télévision nationale du Burkina (TNB) Adresse:01 BP 2530 Ouagadougou 01 Tél :( 226) 50 31-83-53/63 Fax : (226) 50 32-48-09 Site : www.tnb.bf Responsable Yacouba Traoré

PUB

INF

2

Canal viim Koega 01 BP 108 Ouagadougou 01 Tel. (00226) 50 38 18 16

CNF

INF ; RUR

171

3

Canal 3 Burkina 11 BP 340 11 Ouagadougou Tel : 50 30 06 54/ 50 30 06 55 Fax : 50 30 06 62

PRV

INF

4

Sport and Music TV (SMTV) Tel : 50 36 53 53 Responsable : Ismael Nignan

PRV

INF

5

M.M.T.V : Multimédia Télévision Tel. : (00226) 30 54 55 Fax : (00226) 31 44 58 01 BP 5592 Ouagadougou 01

AUT : étrangère

INF

Bobo-Dioulasso 2 Télévision nationale du Burkina (TNB)

Tel : 20 98 30 29

PUB

INF ; RUR Canal 3 Burkina

S/C Ouaga 11 BP 340 11 Ouagadougou Tel : 50 30 06 54/ 50 30 06 55 Fax : 50 30 06 62

PRV

INF ; RUR

La presse écrite Une vingtaine de journaux en français se partagent le maigre lectorat burkinabé. Même si les journaux s’efforcent de couvrir l’actualité dans les régions et d’y constituer des points de vente, le gros du public est urbain. A part les journaux du groupe Sidwaya, propriété de l’Etat, tous les autres journaux appartiennent à des promoteurs privés. L’analphabétisme et la pauvreté limitent le tirage des journaux qui excèdent rarement les 10 000 exemplaires tous périodiques confondus. N° Nom, adresse Type Rôle

Quotidiens 4 Ouagadougou 3

1

Quotidien Sidwaya 01 BP : 504 Ouagadougou 01 Tel : 50 30 63 06/07 E-mail : [email protected] Site : www.sidwaya.bf Ministère de l’information

PUB

INF

2

L’Observateur Paalga 01 BP : 584 Ouagadougou 01 tel : 50 33 27 05/ 50 3055 75 fax : 50 31 45 79 E-mail : [email protected] Site web : www.lobservateur.bf Edouard Ouédraogo

PRV

INF

3

Le Pays 01 BP 4577 Ouagadougou 01 tel : 50 36 20 46/ 50 36 17 30 fax : 50 36 03 78 E-mail : [email protected] Site web : www.lepays.bf Boureima jérémie Sigué

PRV

INF

Bobo-Dioulasso 1 4

L’express du Faso 01 BP 1 Bobo-dioulasso 01 tel/fax : 223 20 97 39 26 Jacques Bama

PRV INF ; RUR

Hebdomadaires 7 Ouagadougou 07

172

N° Nom, adresse Type Rôle 1

Bendré 11 BP : 1256 CMS Ouagadougou 11 tel : 50 33 27 11 E-mail : [email protected] Site : www.bendre.africa-web.org Chérif SY

PRV

INF

N° Nom, adresse Type Rôle

2

San Finna 01 BP 2061 Ouagadou 01 tel : 50 66 50 46 / 48/ 49 Email : [email protected] Site : www.sanfinna.com Mathieu N’Do

PRV

INF

3

L’indépendant 01 BP 6459 Ouagadougou 01 tel : 50 33 37 75 E-mail : [email protected] Site : www.independant.bf Liermé Somé

PRV

INF

4

L’hebdo du Burkina 01 BP 2075 Ouagdougou 01 tel : 226 50 31 47 62 fax : 226 50 31 47 63 E-mail : [email protected] Zéphirin Poda

PRV

INF

5

Le journal du Jeudi (JJ) 01 BP 3654 Ouagadougou 01 te : 50 311 41 08 e-mail : [email protected] site : www.journaldujeudi.com Diallo Boubacar

PRV

INF

6

Sidwaya Hebdo 01 BP : 504 Ouagadougou 01 Tel : 50 30 63 06/07 E-mail : [email protected] Site : www.sidwaya.bf Ministère de l’information

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INF

7

L’Opinion 01 BP 6459 Ouagadougou 01 tel/fax : 226 50 30 89 49 E-mail :[email protected] Site : www.zedom.bf Lengani Issaka

PRV

INF

Bi-mensuels 2 Ouagadougou 2

1

L’événement 01 BP : 1860 Ouagadougou 01 tel : 50 31 69 34 téléfax : 226 50 31 69 34 E-mail : [email protected] Site :www.evenement-bf.net Germain Bitiou Nama

PRV

INF

N° Nom, adresse Type Rôle

2

La Colombe 01 BP 1860 Ouagadougou 01 tel : 226 50 38 52 30

PRV

INF

173

E-mail : [email protected] Abdouramane Adoulaye Maiga

Mensuels 5 Ouagadougou 2

1

Votre santé 01 BP 4577 Ouagadougou 01 tel : 50 36 20 46/ 50 36 17 30 fax : 50 36 03 78 E-mail : [email protected] Site web : www.lepays.bf Boureima Sigué

PRV

INF

2

Carrefour Africain 01 BP : 504 Ouagadougou 01 Tel : 50 30 63 06/07 E-mail : [email protected] Site : www.sidwaya.bf Ministère de l’information

PUB

INF

Bobo-dioulasso 1 3

Libération Tel : 76 64 01 34 Hamed Zerbo

PRV

INF

Dori 1 4 La voix du Sahel

Prométhée Kassoum Bako PRV INF ; RUR

Ouahigouya 1 5

L’Amazone BP : 386 Ouayigouya Tel : 78 86 93 50 Habibata Gassambé

PRV

INF, RUR

Les outils de communication de proximité

Organes et associations de communication de proximité/traditionnelle

Le théâtre forum est devenu au fil des ans un outil de développement au Burkina. Les troupes essaiment ici et là, parfois à l’initiative de compagnies quasi professionnelles comme l’atelier-théâtre burkinabé ou le théâtre de la fraternité. Il faut noter également l’émergence d’associations des journaux en langues nationales et des associations de médias communautaires. Le pays en compte 6.

N° Nom, adresse Type Rôle

Troupes de théâtre 53 Ouagadougou 05

1

Atelier Théâtre Burkinabé 01 BP 2121 Ouagadougou 01 tel : 50 34 03 09 Prospère Compaoré

PRV

INF, RUR

2

Théâtre de la Fraternité Tel : 50 36 56 35 Jean pierre Guingané

PRV

INF ; RUR

3 Troupe la parole Tel : 50 30 10 78/78 80 20 39/ 76 42 04 78

PRV INF ; RUR

4 Troupe la convergence Tel : 50 31 47 92/50 36 82 53/ 70 23 17 52

PRV INF ; RUR

5 Théâtre du progrès Tel: 50 34 52 74/ 7026 55 98

PRV INF ; RUR

174

N° Nom, adresse Type Rôle Bazèga 1

6 Bienvenue au théâtre de Kombissiri PRV INF ; RUR Bougouriba 3

7 Fadehoueré de lolonioro Tel : 78 85 65 39/ 76 08 47 82

PRV INF ; RUR

8 Troupe culturelle de diébougou (TCD) Tel : 20 90 50 40

PRV INF ; RUR

9 UJFRAD de Diébougou Tel : 78 85 06 53/ 78 84 58 30 78 85 15 39

PRV INF ; RUR

Boulgou 3 10 Troupe vénègré de Tenkodogo

Tel : 70 19 38 18/ 76 50 30 39/ 78 85 45 56 PRV INF ; RUR

11 Troupe Malgré de Tenkodogo Tel : 70 32 03 90

PRV INF ; RUR

12 CTJB de tenkodogo Tel : 76 61 74 s/c : 40 71 05 95

PRV INF ; RUR

Comoé 2 13 Troupe Briguer de Bérégadoougou

Tel : 20 91 82 03/ 2098 89 94/ 76 49 54 04 PRV INF ; RUR

14 Association groupe culturel Tel : 76 63 56 28/ 70 31 87 60

PRV INF ; RUR

N° Nom, adresse Type Rôle Dédougou 1

15 Troupe du lac de dédougou Tel : 20 52 03 67

PRV INF ; RUR

Gnagna 2

16 Bouama Bogandé Tel : 70 36 24 77/ 40 77 90 08 40 77 90 46

PRV

INF ; RUR

17 Fimba de Bogandé Tel : 40 77 91 09/ 70 36 22 51

PRV INF ; RUR

Gourma 18 Troupe Yenyenna

Tel : 40 77 06 19/ 76 10 65 39 PRV INF ; RUR

Houet 3 19 Sayon de Bobo-Dioulasso

Tel : 76 60 94 14/ 20 97 15 05/78 81 52 22 PRV INF ; RUR

20

Ensemble Badenya de Bobo Tel : 20 98 01 91/ 76 60 94 14 76 65 38 18

PRV INF ; RUR

21 Traces théâtre de Bobo Tel : 70 24 41 17/ 20 97 46 59

PRV INF ; RUR

Ioba 1

22 Templa de Guegueré Télc dano : 20 90 83 26/ 78 85 93 53/ 78 86 64 33

PRV

INF ; RUR

Kénédougou 2 23 Kènè espoir de Diassaga (ex sinia Sigui)

Tel : 20 99 51 75/ 70 12 50 61 PRV INF ; RUR

24 Songni de Samorogouan Tel : 20 99 50 94/ 70 24 24 75

PRV INF ; RUR

Kompienga 2 25 Palimani de Pama

Tel : 40 77 60 16 PRV INF ; RUR

26 Fimba de Kompienga Tel : 40 77 60 16

PRV INF ; RUR

Kossi 1

175

27 Compagnie Faso théâtre (COFATH) Tel : 20 53 70 11/ 70 11 04 89

PRV INF ; RUR

Kouritenga 28 Sagl taab de Koupéla

Tel : 70 28 14 26 PRV INF ; RUR

Lorum 1 29 Atelier théâtre de Loroum

Tel : 40 55 70 17/ 40 55 70 20/ 70 25 56 32 PRV INF ; RUR

Mouhoun 2

30 Troupe de la Solidarité de dédougou Tel : 20 52 03 02/ 70 71 64 79

PRV INF ; RUR

31 Troupe du Lac de Dédougou Tel : 20 52 03 67/ 70 12 97 56

PRV INF ; RUR

Nahouri 1 32 Dikwé Bunga

Tel : 76 59 82 57/ 40 40 30 35 PRV INF ; RUR

Namentanga 2

33 Troupe vénegda de l’associaition « teeli-kiiba Tel : 40 70 97 07 : 76 49 08 16

PRV

INF ; RUR

34 Trésor de boulsa Tel : 40 70 96 23

PRV INF ; RUR

Noubiel 1 35 Troupe Da Maar de batié

Tel : 20 90 40 27/ 76 04 15 97 PRV INF ; RUR

Oubritenga 2 36 Trooupe Naaba Oubri

Tel : 76 65 58 13/ 50 3097 10 PRV INF ; RUR

37 Troupe véneg-taab yam de Guiè Tel : 76 57 76 63/ 50 38 27 98/50 39 19 67

PRV INF ; RUR

Passoré 1 38 Raat nééré de Latodin

Tel : 40 54 60 51/ 40 54 01 79 PRV INF ; RUR

Poni 3 39 Nani Palé fe Gaoua

Tel : 78 81 39 89/20 90 00 78 PRV INF ; RUR

40 Troupe ASP (anti sida planification) Tel : 20 90 04 13/ 20 90 05 10/ 78 85 60 20

PRV INF ; RUR

41 El Touma de Gaoua Tel : 20 90 00 62 :70 11 53 30

PRV INF ; RUR

Sanematenga 3 42 Teedbeogo de Kaya

Tel : 70 23 46 58/ 40 45 31 40/ 70 74 02 81 PRV INF ; RUR

43 Rasolgsida de barsarlgho Tel : 70 28 69 46/ 40 45 80 90/ 50 45 80 44

PRV INF ; RUR

44 Buudnooma de kaya Tel : 40 45 37 89/ 40 45 32 90

PRV INF ; RUR

Seno 1 45 Djitaaré de Dori

Tel : 40 46 02 24/ 70 24 80 02 PRV INF ; RUR

Sissili 1 46 Dabari youan de Léo

Tel : 50 41 34 55 PRV INF ; RUR

Sourou 1

47 TFAPS de Tougan Tel : 20 53 41 08

PRV INF ; RUR

Tapoa 1

176

48 Tintaani de Diapaga Tel : 40 79 10 02/ 40 79 11 25

PRV INF ; RUR

Yatenga 1 49 Arcan de Ouayigouya

Tel : 76 63 68 92/40 55 00 69 PRV INF ; RUR

Ziro 1 50 Zoumbala de sapouy

Tel : 50 41 36 13/ 50 41 36 46/ 50 41 36 54 PRV INF ; RUR

Zondoma 1 51 Association jeunesse espoir

Tel : 70 74 93 36/ 40 54 71 02 PRV INF ; RUR

Zoundwéogo 2 52 Nongtaaba de Guiénè

Tel : 76 63 69 24/ 76 57 75 29 PRV INF ; RUR

53 Sagltaaba de Manga Tel : 70 75 69 74/ 50 40 01 00 : 50 40 01 79

PRV INF ; RUR

Associations de médias communautaires 6 Ouagadougou 6

1 Association Rayimkudumdé (AR) Tel : 50 32 45 45

AS INF

2

Association des Editeurs et publicateurs des journaux en langues nationales (AEPJLN) Tel : 50 38 12 77/ 50 36 00 95

AS

INF

3 Association des radios communautaires (ARC) Tel : 76 62 23 82

AS INF

4 Association des médias communautaires (AMC) Tel : 50 30 89 91/ 50 31 16 36/ 70 20 02 60

AS INF

5 Réseau des journalistes en médecine traditionnelle (REJOMETRA) Tel : 70 26 18 20

AS INF

6 Réseau des radios et revues rurales (4R) Tel : 50 34 28 29/ 50 34 05 19

AS INF

Associations professionnelles des médias et de la communication Le Burkina compte 25 réseaux de médias et de la communication, mis en place par la profession comme l’AJB et le Synatic ou à l’initiative d’un bailleur de fonds pour mener à bien une activité. Tous ces regroupements professionnels engagés dans la défense des intérêts de leurs membres ou qui luttent pour une cause sont basés à Ouagadougou, la capitale, avec, pour certains, des représentations à l’intérieur du pays. Nombre de ces réseaux dormants, faute de moyens et de vision stratégique, ne s’activent que pour saisir des opportunités en lien avec leur objet. N° Nom, adresse Type Rôle Ouagadougou 25

1

Association des Journalistes du Burkina (AJB) Tel : 50 35 87 00

AS

INF

2

Syndicat national des Travailleurs de l’information et de la Communication (SYNATC) Tel : 70 26 20 26

PUB

INF

177

N° Nom, adresse Type Rôle 3

Organisation Nationale de la Presse (ONAP) Tel : 50 31 41 50 70 20 37 57

PUB

INF

4

Association des Professionnelles Africaines de la Communication (APAC) Tel : 70 25 30 53

AS

INF

5

Union Nationale de l’Audiovisuel Libre du Faso (UNALFA) Tel : 50 43 51 56 76 61 28 72

PUB

INF

6

Association des Radios Télévisions Privées du Burkina (ARTPB) Tel : 70 20 45 00

AS

INF

9

Réseau des Journalistes traitant de l’Information Judiciaire (RJIJ) Tel : 70 21 02 44

AS

INF

10

Union Catholique Africaine de la Presse du Burkina (UCAP-B) Tel : 70 25 00 47

CNF

INF

11 Club de la Presse Diplomatique (CPD) Tel : 50 31 16 80

AS INF

12

Club des Journalistes pour l’Environnement (CJE) Tel : 50 32 45 06 70 25 23 30

AS

INF

13

Réseau des Journalistes en Population et Développement (RJPOD) Tel : 50 30 63 06

RGL

INF

14

Réseau Burkinabé des Communications pour l’Environnement (RBCE) Tel : 70 24 99 90

RGL

INF

15 Réseau des journalistes de l’Education (RJE)Tel : 50 36 63 56

RGL INF

16 Association Panafricaine des Communicateurs pour l’Intégration (APCI) Tel : 50 32 44 04

AS

INF

17

Cercle des Journalistes Parlementaires (CJP) Tel : 50 31 44 49 50 31 46 84

RGL

INF

18

Réseau des Journalistes en Information Economique (RJIE) Tel : 50 32 43 02 / 03

RGL

INF

19

Association des Journalistes d’Information sur le Bâtiment, l’Habitat et de la construction (AJIBHA) Tel : 50 36 63 56 70 24 96 96

AS

INF

20

Club de la Presse des Nations Unies (CPONU) Tel : 70 21 02 45

RGL

INF

21

Association pour la promotion des TIC dans les médias (CLUBAROBASE) Tel : 70 23 17 44

AS

INF

22

Réseau des Journalistes Burkinabè de Lutte contre le Sida et les IST (RJBLD) Tel : 76 63 20 78

RGL

INF

178

23

Société des Editeurs de la Presse (SEP) 11 BP : 1256 CMS Ouagadougou 11 tel : 50 33 27 11

AS

INF

24

Ligue des communicateurs du Burkina (LICOB) Tel : 50 31 35 46

AS

INF

25 Reporters du Faso Tel : 70 26 28 50

AS INF

Agences de presse, agences conseil en communication, agences de

publicité, maisons d’édition Le Burkina compte des agences de presse en nombre très limité et une multitude d’agences conseil en communication. Les maisons d’édition dignes de ce nom n’excèdent pas deux dans tout le pays.

N° Nom, adresse Type Rôle Agences de presse 2

Ouagadougou 2 1 Agence d’information du Burkina (AIB)

Tel : 50 32 46 39 PUB INF

2

Réseau des journalistes en Afrique pour le développement/Centre audionumérique (JADE Productions) 01 BP 6624 Ouagadougou 01 tel : 226 50 38 46 41 fax : 226 50 382325 E-mail : [email protected]

RGL

INF

Maisons d’édition 2 Ouagadougou 1

1

Harmattan Burkina Faso 15. 16 route de pô, patte d’oie 12 BP 167 Ouagadougou 12 tel : 50 37 54 36 E-mail : [email protected]

PRV

INF

Bobo-Dioulasso 1

2 Faso Livres 01 BP 658 Bobo 01 tel : 20 98 28 01

PRV

INF

Agences de communication 11 Ouagadougou 11

1

Edifice 10 BP43 590 Ouagadougou 01 Tel : 50 31 41 03

PRV

INF

2

Objectif BP 5286 Tel : 50 33 51 61

PRV

3

Efficience 11 BP 206 Ouagadougou 11 Tel : 50 35 10 35

PRV

INF

4

Synergie 01 BP 3613 Ouagadougou 01 Tel : 50 30 16 54

PRV

INF

5

Accent sud 10 BP 13616 Tel : 50399210

PRV

INF

6

Agence Bogolan 04 BP 8068 Ouagadougou 04 Tel : 50 34 34 11

PRV

INF

179

7 Agence Wel mous pub Tel : 50 30 26 22

PRV INF

8 Azur conseil 01 BP 2258 Ouagadougou 01 Tel : 50 31 6968

PRV

INF

9

Deficom 01 BP 2120 Ouagadougou 01 Tel : 50 30 54 57

PRV

INF

10

Agence conseil en communication et développement Kory concept Tel : 70 25 24 95

PRV

INF

11

Synergie ACE développement 01 BP 3613 Ouagadougou 01 Tel : 50 30 29 29

PRV

INF

Organisations intergouvernementales ou non gouvernementales Organisations oeuvrant dans le domaine du développement rural : 67 N° Dénomination, contact et coordonnées Type Rôle Centre, Ouagadougou : 50

1

Association Burkinabé Action Communautaire ABAC 01 BP 4071 Ouagadougou 01 Tél. : 50-36-35-02/ 50-36-26-30 fax : 50-36-02-18 E-mail : [email protected]

ONG

RUR ; R&D

2

Association Burkinabé de Recherche Action et Autoformation pour le Développement ABRAAD 01 BP 865 Ouagadougou 01 Tél : 50-36-09-27

ONG

RUR ; FRM

3

Association des Volontaires pour le Développement, l’Environnement, l’Autopromotion et la Solidarité AVD 01 BP 4683 Ouagadougou 01 tél : 40-45-74-20 fax : 50-30-86-17

ONG

RUR

4

Fondation Nationale pour le Développement de la Solidarité FONADES 01 BP 523 Ouagadougou 01 tél : 36 37 68/36 10 79 fax : 36 10 79 E-mail : [email protected]

ONG

RUR

5

Groupe de Recherche, d’Action pour un Développement Endogène de la Femme Rurale au Burkina GRADE/FRB 01 BP 3656 Ouagadougou 01 fax: 34 51 33

ONG

RUR

6 Opération Oasis Sahéliens OOS 01 BP 6623 Ouagadougou 01

ONG RUR

7

Promotion du Développement Industriel, Artisanal et Agricole PRODIA-AC 01 BP 2344 Ouagadougou 01 tél : 34 31 11 fax : 31 71 47

ONG

RUR ; FIN

180

N° Dénomination, contact et coordonnées Type Rôle 8

SOS Sahel International SOSSI 01 BP 1170 Ouagadougou 01 E-mail : [email protected]

ONG

9

Association pour le Développement Economique et Social de Thiou et de Kain ADESTK 01 BP 6757 Ouagadougou 01 Tél : 34 04 52 44 03 58

ONG

RUR

10 Sahel Action SA 01 BP 2247 Ouagadougou 01

ONG RUR

11

Association pour la Paix et la Solidarité APS 01 BP 1940 Ouagadougou 01 Tél : 50 31 54 09 Fax : 50 30 32 53/50 34 21 96 E-mail : [email protected]

ONG

RUR

12

Fédération pour le Développement des Communautaires FADCO 01 BP 788 Ouagadougou 01 Tél : 50 36 51 32 Fax : 50 31 78 67

ONG

RUR ; COM ; FIN

13

Solidarité des Jeunes pour le Développement SAMBIS-SI 08 BP 11050 Ouagadougou 08 Tél : 50 30 13 19

ONG

RUR ; FRM

14

Association des Volontaires pour le Développement Paysan VADP 01 BP 1256 Ouagadougou 01 tél : 50 43 58 86

ONG

RUR ; FIN

15

Service d’Accompagnement/Renforcement de l’Autonomie des Unions de Développement SARAAUD 01 BP 6108 Ouagadougou 01 E-mail : [email protected]

ONG

RUR ; FRM

16

Association Frère Neb La Boumbou AFNB 01 BP 191 Ouagadougou 01 Tél : 50 30 53 58

ONG

RUR

17

Africa’Sustainable Developpement Council ASUDEC 01 BP 4782 Ouagadougou 01 Tél : 50 36 23 36 Fax : 50 36 24 28 E-mail : salibo@univ-Ouagat

ONG

RUR

18

Association pour le Développement et la Protection de l’Environnement ADPE 01 BP 1922 Ouagadougou 01 Tél : 50 36 97 50 Fax : 50 36 62 68

ONG

RUR

19

Groupement Raasabs Wende GRW 01 BP 9084 Ouagadougou 01 Tél : 50 36 46 91 Fax : 50 36 46 91

ONG

RUR

20

Association des Eleveurs et Exploitants de Bétail au Burkina ASS.ELE.EX.BO 01 BP 4423 Ouagadougou 01 Tél : 50 31 70 26

ONG

RUR

21

Association Vive le Berger VIB 01 BP 4586 Ouagadougou 01 Tél : 50 34 29 16 Fax : 50 35 29 16

ONG

RUR ; FRM

181

N° Dénomination, contact et coordonnées Type Rôle

22

Coordination d’Initiative de Développement Intégral CIDI 06 BP 9015 Ouagadougou 06 Tél : 50 36 14 23 20 90 91 17 Fax : 50 36 14 23 E-mail : [email protected]

ONG

RUR ; FRM

23

Action pour la Promotion des Initiatives Locales APIL 11 BP 792 CMS Ouagadougou 11 Tél: 50 30 99 03 E-mail : [email protected]

ONG

RUR

24

Fondation pour le Développement Communautaire FDC/BF 01 BP 642 Ouagadougou 01 Tél : 50 36 41 19 Fax : 50 36 41 21 E-mail [email protected]

ONG

RUR

25

Nong Taaba de Dapoury ANTD 03 BP 7048 Ouagadougou 03 Tél : 50 43 11 59

ONG

RUR

26

Initiatives Communautaires pour le Développement ICODEV 01 BP 3522 Ouagadougou 01 Tél : 40 77 90 46 Fax : 40 77 90 46 E-mail : [email protected]

27 Association es Volontaires pour le Développement au Sahel

28

Association de Jeunesse d’Action de Coopération et de Solidarité AJACS 01 BP 66108 Ouagadougou 01 Tél : 50 38 48 54/ 34 03 25

ONG

RUR ; FRM

29

Les Puisatiers/ LES PUISATIERS 01 BP 5293 Ouagadougou 01 Tél : 50 36-22-58

ONG

RUR

30

Terre Verte TV 01 BP 551 Ouagadougou 01 Tél : 50 36-23-65 Fax : 50 38-27-98

ONG

RUR

31

Sasakawa Global 2000 SG2000 01 BP 6149 Ouagadougou 01 Tél : 50 34-37-57

ONG

RUR

32

Développement et Solidarité (DS) BP 2985 Tél. : 50 38 43 29

ONG

RUR

33

Fondation Nationale Développement et Solidarité (FNDS) 01 BP 523 Ouagadougou 01 Tél. : 50 36 10 79

ONG

RUR

34

Fondation Naturama (FN) 01 BP 6133 Ouagadougou 01 Tél. : 50 36 49 59 Fax: (+226) 36 51 18 E-mail: [email protected] / [email protected] Site: www.agricta.org

ONG

AUT : Préservation de l’environnement, promouvoir les

idéaux de conservation et

de développement durable au sein

de la société civile burkinabé.

182

N° Dénomination, contact et coordonnées Type Rôle

35

Sahel Solidarité (SS) 01 BP 375/ BP372 Ouagadougou 01 Tél. : 50 31 18 85 Fax : 50 31 71 22 E-mail : [email protected] Site web : www.sahelsoli.bfdarite

ONG

RUR ; FRM

36

Secrétariat Permanent des ONG (SPONG) Ouagadougou Tél. : 50 36 09 95 Fax : 50 36 09 97 Site : www.ong-ngo.org

ONG

REG (ONG)

37

Association Jeunesse d’Action, Coopération et la Solidarité (AJA-CS) 01 BP 629 Ouagadougou 01 Tél. : 50 30 60 15 SITE : www.conacod.gov.bf

ONG

RUR

38

Association pour la Promotion de l’Alimentation Infantile au Burkina (APAIB) 01 BP 6287 Ouagadougou 01 Tél. : 50 31 41 09

ONG

R&D ; REG

39

Association pour le Développement Delwendé (ADD) 02 BP 5178 Ouagadougou 02 Tél. : 50 34 32 18 Site : www.ccaeburkina.org

ONG

VUL ; COM ; RUR

40

Centre Ecologique Albert Schweitzer (CEAS) Ouagadougou 01 BP 3306 Ouagadougou 01 Tél : 50 30-23-93/50 34 30 08 Fax : 50 34-10-65 E-mail : [email protected]

ONG

VUL ; R&D, COM

41

Association nationale d'action rurale (ANAR) 01 B.P. 2314, Ouagadougou 01 Burkina Faso Tél : 226 50 30 32 53 Fax : 226 50 30 32 53 E-mail : [email protected] [email protected] [email protected]

ONG

RUR ; PP

183

N° Dénomination, contact et coordonnées Type Rôle

42 Burkinian Community Action Association 01 B.P. 4071, Ouagadougou 01 Burkina Faso Tél: 226 50 36 35 02 Fax: 226 50 36 36 30

ONG

RUR ; VUL ; PP

43

Sentinelle (Cellule d’Appui aux Coopératives Agricoles) ASBL 01 BP 6940 Ouagadougou 01 tél : 50 38 04 57 fax : 50 38 04 57

ONG

44

Centre Régional pour l’Eau Potable et l’Assainissement à faible coût (CREPA) 03 BP 7117 Ouagadougou 01 Tél. : 50 36 62 10/11 fax : 50 36 62 08 Site : www.reseaucrepa.org

ONG

R&D ; VUL

45

Association Mains Unies du Sahel (AMUS) 01 BP 59 25 Ouagadougou 01 Tél. : 50 48 56 55 /56

ONG

RUR

46

Association daba 07 BP25 Ouagadougou 07 tél : 50 35 12 32 Site : www.assodaba.free.fr

ONG

RUR

47

Association vive le paysan (AVP) 05 BP 6274 Ouagadougou 05 tél : 50 31 16 36/50 38 40 35 Fax : 226 50 30 52 80 E-mail : [email protected]

ONG

RUR; VUL

48

Réseau de communication, d'information et de formation des femmes dans les ONG (RECIF/ONG) 01 B.P. 6473, Ouagadougou, 01, Burkina Faso Tél : 226 50 31 22 25 Fax : 226 50 31 22 E-mail : [email protected]

ONG

RUR ; INF ; FRM

49

DIAKONIA (DIAKONIA) 3191 Ouagadougou 01 Tél : 35 90 19 Fax : 35 90 22 E-mail : [email protected]

ONG

RUR, FRM

50

Autorité de Développement Intégré de la Région du Liptako-Gourma (ADIRLG) 01 BP 619 Ouagadougou 01 Tél. : 50 30 61 48

ONG

RUR ; REG

Ouahigouya 5 1

Fédération des Unions des Groupements Naam (FUGN) Ouahigouya BP 100 Tél. : 40 55 04 11 Fax : 226 40 55 01 62 E-mail : [email protected]

ONG

RUR ; VUL ; R&D

184

N° Dénomination, contact et coordonnées Type Rôle 2

Groupements des artisans ruraux du Yatenga (GARY) Ouahigouya BP 274 Tél : 40 55 00 84

ONG

RUR ; COM

3

Association des groupements paysans (AGP) Ouahigouya BP 345 Tél : 40 55 08 81/ 39

ONG

RUR

4

Association Internationale Six ‘S’ BP 100 Ouahigouya Tél. : 40 55 04 11

ONG

RUR

5

Burkina Vert (BURKINA VERT) BP 325 Ouahigouya Tél : 40 55 31 18/70 24 05 37 E-mail : [email protected]

ONG

RUR

Fada N’Gourma 3 1

Association d’appui et promotion rurale du Gulmu (APRG) Fada BP 72 Tél : 40 77 01 38 Fax: 40-77-00-81 E-mail: [email protected]

ONG

RUR

2

Association Tin-Tua (ATT) Fada BP 167 Tél. : 40 77 10 48/40 70 01 26 Fax : 40 77 02 08 E-mail [email protected]

ONG

RUR ; EDU ; AUT :

alphabétisation, Promotion de la

femme 3

Développement des Aires Protégées (ADAP) BP 113 Fada N'Gourma Tél : 40 77 10 11/50 39 13 91 E-mail : [email protected]

ONG

RUR

Sahel 3 1

Association pour le Développement Agro-industriel du Sahel (ADIS) Sahel BP 154 Tél : 40 70 00 57

ONG

RUR

2

Association pour la Protection de la Nature (APN-Sahel) 190 Djibo Tél : 40 55 10 74 Fax : 40 55 10 16

ONG

RUR ; FRM

3

Association pour la Gestion de l’Environnement et le Développement (AGED) BP 129 Dori Tél : 40 46 02 00 E-mail : [email protected]

ONG

RUR

185

N° Dénomination, contact et coordonnées Type Rôle

Kaya 1 1

Association pour le Développement de la Région de Kaya (ADRK) BP 54 Kaya Tél : 226 45 32 29 / 45 32 30 Fax : 226 45 62 29

ONG

RUR ; FIN

Yako 1 1

Comité de développement de la région de Yako (CDRY) BP 29 Tél : 40 55 90 56 Site web : www.premature.gov

ONG

RUR

Koudougou 1

1

Action Micro Barrages (AMB) BP26 Koudougou Tél. : 50 44 03 34 E-mail : [email protected]

ONG

RUR

Tougan 1 1

Assocition Benkadi BENKADI BP 179 Tougan Tél : 50-34-06-90

ONG

RUR; FRM

Ziniare 2 1

Comité de Développement du Monde Rural Nongtaaba (CDMRN) BP 336 Ziniaré Tél: 50-31-30-25 Fax: 50-30-97-59 E-mail : [email protected]

ONG

RUR

2

Fédération des Groupements Wend Yam de Kulkenka (FGWYK) 321 Ziniaré Tél : 50 30 97 69 Fax : 50 30 97 69

ONG

RUR

ONG Régionales : 7 1

Association Afrique Verte 01 BP 6129 Ouagadougou 01 Tél : 50 34 11 89 E-mail : [email protected] Site :www.afriqueverte.org

ONG

RUR ; COM

2

Association Française des Volontaires du Progrès AFVP 01 BP 947 Ouagadougou 01 Tél : 5030 70 43 Fax : 50 31-25-9

ONG

RUR

3

Société Coopérative Ouvrière de Production SCOP/CICOPA 01 BP 360 Ouagadougou 01 Tél : 50 31-08-42/50 31-08-43 Fax : 50 31-58-74

ONG

RUR

4

Alliance Coopérative Internationale-Bureau Régional pour l’Afrique de l’Ouest ACI-BRAO, BP 6465 Ouagadougou Tél : 50-30-73-28 Fax : 5030-73-29

ONG

RUR

5

Service Inter-Africain sur les Techniques Appropiées SIATA 01 BP1485 Ouagadougou 01/ 03 BP 7190 Ouagadougou 03 Tél : 50 36 05 48 Fax : 50 30 05 48

ONG

RUR ;

186

N° Dénomination, contact et coordonnées Type Rôle 6

Association Solidaire Afrique de l’Ouest ASAO 06 BP 9908 ouagadougou 06 Tél :50 36 11 01 Fax : 5036 56 89

ONG

RUR

7

Association pour la Promotion de l’Elevage au Sahel et en Savane (APESS) Dori B.P. 291 Dori Tél. : 40 46 02 02 Fax : 40 46 01 25 E-mail : [email protected]

ONG

RUR ; PP ; REG

ONG Internationales 30 1

Agriculteurs français et développement international (AFDI) 09 BP 1164 Ouagadougou 09 Tél. : 50 36 34 29 Site : www.afdi-opa.org

ONG

RUR ; PP ; R&D

2

Eau Santé et Agriculture en milieu Tropical (ESA) 01 BP 182 Ouagadougou 01 Tél. : 50 30 17 10 SITE : www.ambafrance-bf.org

ONG

R&D ; RUR

3

Organisation Néerlandaise de Développement (SNV) 01 BP 625 Ouagadougou 01 Tél. : 50 34 25 23/50 34 40 59 Fax : 50 34 11 57 E-mail : [email protected] Site web : www.snvburkina.org

ONG

RUR ; R&D

4

Association Belgo Burkina pour le Développement (SOS Belge) BP 9800 Ouagadougou Tél. : 50 36 11 37

ONG

RUR ; R&D

5

Association des Nations Unies Service International 01 BP 6143 Ouagadougou 01 Tél. : 50 31 17 45

ONG

R&D ; PP

6

Organisation Néerlandaise pour la Coopération Internationale (NOVIB) BP 9037 Ouagadougou Tél. : 50 36 30 32

ONG

PP ; R&D ; RUR

7

Handicap International (HI) 01 BP 341 Ouagadougou 01 Tél. : 50 38 15 45

ONG

RUR

8

OXFAM Belgique 01 BP 6143 Ouagadougou 01 Tél. : 50 36 39 32 Site :www.ccaeburkina.org

ONG

PP, RUR

9

OXFAM U.K 01 BP 489 Ouagadougou 01 Tél. : 50 36 18 07/5036 28 80 Site :www.oxfam.org.uk

ONG

RUR ; PP

10

OXFAM Internationale Ouagadougou Tél : 50 36 20 68 Site web : www.oxfam.org

ONG

RUR; PP; R&D

11

OXFAM-QUEBEC/ OXFAM-Q 106 Ouagadougou Tél : 50 36-11-18 Fax : 50 31-06-48 E-mail : [email protected]

ONG

RUR ; R&D

187

N° Dénomination, contact et coordonnées Type Rôle

12 Service Allemand de Développement (DED) 01 BP 351 Ouagadougou 01 Tél. : 50 30 20 88 Fax : 50 34 00 59

ONG

RUR ; PP

13

Solidarité Internationale pour le Développement au Sahel (SIDIS) 01 BP 262 Ouagadougou 01 Tél : 50-31-28-88 Fax : 50-31-80-19

ONG

RUR, FRM

14

Terre des Hommes Burkina (THB) 01 BP 2212 Ouagadougou 01 Tél. /Fax : 50 31 30 95 Site :www.tdh.ch/

ONG

RUR ; AUT : Lutte contre le trafic d’enfant,

promotion de la femme

15

Tree Aid West Africa (TAWA) 06 BP 9321 Ouagadougou 06 tél: 50 36 35 34 fax:50 36 02 53 Site :www.reliefweb.int

ONG

RUR; AUT:

protection de l’environnement

16

Union Mondiale pour la Nature (IUCN) 01 BP 3133 Ouagadougou 01 Tél. : 50 31 31 54 Site : www.iucn.org/

ONG

PP ; R&D

17

Coordonner Hygiène Agriculture Nutrition Civilisation Education du Sud (CHANCE-S) 09 BP 701 Ouagadougou 09 Tél. :50 30 76 40

ONG

R&D ; RUR

18

Doudbs-Besancon-Samogoyiri DBS 05 BP 6263 Ouagadougou 05 Tél : 50 38-42-09

ONG

RUR

19

Freedom From Hunger FFH 01 BP 5382 Ouagadougou 01 Tél : 50 30-48-41 Fax : 50 30-49-10

ONG

RUR ; FIN

20

Hunger Project Burkina Faso HP-BF 01 BP 5653 Ouagadougou 01 Tél : 50 30-71-10 Fax : 50 30-70-97 E-mail : [email protected]

ONG

RUR ; FRM

21

Entreprise Work Worship EWW 09 BP 408 Ouagadougou 09 Tél : 50 31-78-59 E-mail : [email protected]

ONG

RUR ; FRM

22

Entraide Universitaire Mondiale du Canada EUMC 01 BP 3440 Ouagadougou 01 Tél : 50 36 38 48 Fax : 50 36 07 52 E-mail : [email protected]

ONG

RUR

23

International SIX "S" 01 BP 5653 Ouagadougou 01 Tél : 50 31-59-45 Fax : 50 31-60-64

ONG

RUR; FRM

24

ONG HELVETAS 06 BP 9051 Ouagadougou 06 Tél : 50 31 22 27 76 57 89 97 E-mail : [email protected]

ONG

RUR

188

N° Dénomination, contact et coordonnées Type Rôle

25

Para El Dessarrollo BIBIR 03 BP 712 Ouagadougou 03 Tél : 40 55 44 76 (Yatenga) Fax : 40 55 44 76 E-mail : [email protected]

ONG

RUR

26

MANITESE-76 01 BP 5365 Ouagadougou 01 Tél : 50 31-06-00 Fax : 50 31-06-00

ONG

RUR

27

Diobass Ecologie et Société DIOBASS 09 BP 329 Ouagadougou 09 Tél : 50-37-18-87 20-25-15-01(Sissili) E-mail : [email protected]

ONG

RUR ; FRM

28

Fondation pour les Projets Urbains, Pays liés à la Coopération Internationale SUPO 01 BP 1831 Ouagadougou 01 Tél : 50 34 21 56

ONG

RUR

29

Association de Solidarité Internationale pour le Développement Intégré au Sahel (ASIDIS) Sahel BP 345 Tél. : 40 55 08 61

ONG

RUR

30

Coopération de Développemnt International de l’Union des Producteurs Agricoles (CDI-UPA BP : 74 Dédougou Tél : 20-52-01-19 Fax : 20-59-03-74

ONG

RUR

- Organisations confessionnelles : 13 N° Nom, contact et coordonnées Type Rôle 1

Association des Eglises Evangéliques Reforme du Burkina AEERB 01 BP 3946 Ouagadougou 01 Tél : 50-34-03-78

CNF

RUR

2

Office de Développement des Eglises ODE 108 Ouagadougou 01 Tél : 36 34 63/30-02-29 fax : 36 34 66 E-mail : [email protected]

CNF

RUR ; FRM

3

Catholic relief service 01 BP 469 Ouagadougou 01 tél : 50 34 3470

CNF

RUR

4

Organisation Catholique pour le Développment et la Solidarité OCADES Burkina 01 BP 1195 Ouagadougou 01 tél:50 37 16 66/5037 34 13 E-mail : [email protected]

CFN

RUR

5

CREDO 01 BP3801Ouagadougou 01 tél: 50 34 02 02/50 34 25 25/34 40 98 / Fax : (226) 34 71 06. E-mail : [email protected]

CFN

RUR; FRM

189

N° Nom, contact et coordonnées Type Rôle 6

Association Evangélique d’Appui au Développement (AEAD) 01 BP 4326 Ouagadougou 01 tél : 50 30 35 42 E-mail :[email protected]/ [email protected]

CFN

RUR

7

Association Frères de la Sainte Famille, Œuvre Sociale AFSF/OS 01 BP 3512 Ouagadougou 01 Tél : 33 65 29 31 03 56 30 72 5 Fax :33 65 29 E-mail : [email protected]

CFN

RUR

8

Alliance Missionnaire Internationale AMI 01 BP 640 Ouagadougou 01 Tél : 50-34-33-10/50- 34-13-89 Fax : 50-34-07-24 E-mail : [email protected]

CFN RUR

9

Emmaus Italia EI 01 BP 5655 Ouagadougou 01 Tél : 50 34-07-76

CFN RUR

10

Association ecclésiastique de développement (Kaya) BP 141 Tél : 40 45 32 72

CNF RUR

11

Jeunesse agricole catholique - Burkina Faso c/o Pere Gerard Riblier, Mission Catholique, B.P. 03, Diapaga - Fada N’gourma, Burkina Faso tél : 226 40 79 19 25 / 79 01 34 Fax : 226 40 77 00 77

CFN RUR

12 Union Fraternelle des Croyants de Dori UFC/Dori 01 Dori

CFN RUR

13

Union Fraternelle des Croyants de Gorom-Gorom UFC/Gorom-Gorom 9 Gorom

CFN RUR

- Organisations intergouvernementales (OIG) : N° Nom, Contact et coordonnées type rôle 1

Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) Ouagadougou Tél. : 50 30 62 94/50 30 63 12/14 SITE www.pnud.bf

AUT : OIG

RUR ; PP ; R&D

2

Programme Alimentaire Mondial (PAM) 01 BP 575 Ouagadougou 01 Tél. : 50 30 60 77/50 30 84 21 Site : www.wfp.org

AUT : OIG

RUR ; PP ; R&d

3

Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation (FAO) 01 BP 2540 Ouagadougou 01 Tél. : 50 30 60 57/ 58 Site : www.fao.org

AUT : OIG

RUR ; PP ; R&D

4

Comité Internationale de Lutte contre la Sécheresse au Sahel (CILSS) 03 BP 7049 Ouagadougou 03 Tél. : 50 37 41 25/26/27 Site web : www1.netaccess.bf

AUT : OIG

AUT : Lutte contre la désertification

5

Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) 01 BP 575 Ouagadougou 01 tél: 50 30 67 62-514 fax:50 31 04 70 E-mail: office.burkinafasounido.org

AUT : OIG

RUR ; PP ; R&D

190

N° Nom, Contact et coordonnées type rôle 6

Fonds des Nation Unies pour l’Enfance (UNICEF) 01BP 3420 Ouagadougou 01 Tél : 50 30 04 00/47/50 30 14 66 E-mail :[email protected] Site : www.unicef.org

AUT : OIG

PP ; RUR ; R&D

7

Organisation Nationale pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) 01 BP 575 Ouagadougou 01 Tél. : 50 30 60 59

AUT : OIG

PP ; RUR ; R&D

8

Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) BP543 Ouagadougou Tél. : 50 31 85 59

OFF

FIN

9

Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) Mr. Salif SOW E-mail : [email protected]

OFF

RUR; FIN

10

Agence française de développement (AFD) 01 BP 529 Ouagadougou 01 Tél. : 50 30 60 92 Site : www.ambafrance-bf.org

OFF

RUR, FIN

Centres de recherche agricoles nationaux : Centre 4 1

Institut National de Recherche Agricole (INERA) Ouagadougou Tél:50 31 92 02 E-mail : inera.direction fasonet.bf Site : www.inera.bf

Aut : structure de recherche du centre

Nationale de Recherche

Scientifique du Burkina ...

PP ; R&D ; VUL

2

Centre National des Semences Forestières (CNSF) 01 BP 2682, Ouagadougou 01 Téléphone +226 301-233 Télécopie +226 301-232 Télex 5348 BF

AUT : Centre de

Recherche

R&D ; VUL

3

Centre National de la Recherche Scientifique et Technologique (CNRST) 03 BP 7047 Ouagadougou 03 tél : 50 3246 48 fax : 50 3150 03 Email : dgcnrst @fasonet .bf

AUT: Centre de

Recherche

R&D; VUL

4

Groupe de Recherche et d’Action sur le Foncier (GRAF) 11 BP146 Ouagadougou 11 tél : 50 34 14 57 Site web : graf.zcp.bf

AUT : Groupe de

Recherche

RUR ; R&D

Centre de Recherche Agricoles Nationaux : Décentralisés 8 1

Centre Agricole Polyvalent de Matroukou (CAPM) Bobo-Dioulasso BP130 Tél. : 20 97 06 98

EDU

FRM

2

Institut Nationale de Recherche Agricole (INERA)-Station e Farako-BA Bobo-Dioulasso 01 BP 910 Tél : 20 97 33 78/ 20 98 23 39

Aut : structure de recherche du centre

Nationale de Recherche Scientifique

RUR ; R&D

191

N° Nom, Contact et coordonnées type rôle 3

INERA-Station de Recherche Banfora BP 33 Tél : 20 91 00 06

Aut : structure de recherche du centre

Nationale de Recherche Scientifique

RUR ; R&D

4

Centre Agricole Selentaaba Fada BP 181 Tel : 40 77 02 12

EDU

FRM

5

Centre de formation rural de Faunboanli B.P. 03, Diapaga, Burkina Faso Fada Tél : 226 40 79 10 15

EDU

RUR ; VUL

6

Station de Recherche Agricole de Kouare Fada Tél : 40 77 01 87 Fax : 40 77 02 37

Aut : Centre de recherche

RUR ; R&D

7

INERA : Institut National de l’Environnement et de la Recherche (Fada) Tél : 40 77 01 87

Aut : structure de recherche du centre

Nationale de Recherche Scientifique

RUR ; R&D

8

INERA : Institut de l’Environnement et de la Recherche Agricole (Dori) Tél : 40 66 00 54

Aut : structure de recherche du centre

Nationale de Recherche Scientifique

RUR ; R&D

Centres internationaux de recherche agricole (CIRA) 4 1

Groupe des Ecoles EIER-ETSHER 01 BP 594 Ouagadougou 01 Tél. : 50 30 20 53/50 30 71 16 11/ 75 Fax : 50 31 27 24

EDU

FRM

2

Groupe de Recherche et d’Action pour un Développement Endogène (GRADE) 01 BP3656 Ouagadougou 01 tél : 50 34 33 67

EDU

R&D

3

Institut Panafricain pour le Développement Afrique de l’Ouest/Sahel (IPD/AOS) 01 BP1756 Ouagadougou 01 tél : 50 36 48 07 fax : 50 36 47 30 E-mail : [email protected]

EDU

FRM

4

L'Institut Africain pour le Développement Economique et Social - Centre Africain de Formation, (Inades-Formation) 01 BP 1022 Ougadougou 01 Tél. : (226) 34 28 29 / 34 03 41 Fax : (226) 34 05 19 E. Mail : [email protected] [email protected]

EDU

FRM ; RUR

- Organisations de producteurs/paysans 15 N° Nom, contact et coordonnées Type Rôle 1

Confédération Paysanne du Faso (CPF) 01 BP 2978 Ouagadougou 01 Tél : 50 30 18 44 / 70 21 50 73 Fax : 50 30 18 44 E-mail :[email protected]

AS-P

VUL ; RUR

192

N° Nom, contact et coordonnées Type Rôle 2

Fédération des professionnelles agricoles du Burkina (FEPA/B) Ouagadougou Birba Prosper Tél : 226 50 33 38 75/ 70 21 39 23 Fax : 226 50 33 38 77 E-mail :[email protected]

AS-P

RUR ; SP-P

3

Fédération Nationale des Jeunes Professionnels Agricoles du Faso (FNJPAF) OUEDRAOGO Jean Marie (70 26 89 25) Ouagadougou Tél : 50 34 20 57

AS-P

RUR ; SP-P

4

Fédération des éleveurs du Burkina (FEB) GAÏKO Korotimi (76 05 44 98 Tél : 50 34 51 21 E-mail :

AS-P

RUR ; COM

5

Fédération nationale des organisations paysannes (FENOP) ; 09 BP 977 Ouagadougou 09 tél:50 36 11 51 Site web : fenop.zcp.bf

AS-P

VUL ; RUR ; INF

6

Union nationale des producteurs de coton du Burkina (UNPCB) Bobo-Dioulasso TRAORE François (70 21 50 73/76 56 09 00) Tél : 20 97 33 10 E-mail : [email protected]

AS-P

RUR ; COM ; SP-P

7

Union Nationale des Producteurs de Riz du Burkina (UNPRB) KIENU Georges (70 38 15 23/76 47 23 70 Ouagadougou Tél : 50 48 60 62

AS-P

RUR, SP-P ; COM

8

Fédération nationale des femmes rurales du Burkina (FENAFER-B) Sanmatenga (Kaya) Mme SIMPORE (70 15 41 56 Site web : www.abcburkina.net

AS-P

RUR ; SP-P

9 Union Nationale des Producteurs Semenciers du Burkina (UNPSB)

AS-P RUR ; COM ; SP-P

10 Union Nationale des Producteurs des Fruits et Légumes (UNPFL)

AS-P RUR ; COM ; SP-P

11 Union des Groupements pour la Commercialisation des Produits Agricoles (UGCP)

AS-P RUR ; COM

12 Union Nationale des Apiculteurs du Burkina Faso (UNAB)

AS-P RUR ; SP-P

13 Fédération Nationale des Acteurs de la Filière Pêche (FENAFIP)

AS-P RUR ; SP-P

14

Fédération Nationale des Unions de Groupements de Gestion Forestière (FNUGEF) Site web :

AS-P

RUR

15

Association Nationale des Producteurs de Haricot vert (ANPHV) 06 BP 9995 Ouagadougou 06 Tél : 50 42 18 47 Fax : 50 36 36 44 E-mail : [email protected]

AS-P

VUL ; SP-P ; RUR

193

N° Nom, contact et coordonnées Type Rôle Chambres régionales agricoles 14

1

Chambre Régionale d’Agriculteurs (BN/CRA) SAWADOPGO Nebnoma Tél : 50 36 41 27/28 Site web : www.abcburkina.net

RGL

RUR

2

Les Cascades/CRA SOMBIE Antoine Tél : 20 91 16 08/78 81 85 55 (Président)

RGL

RUR

3

Les Haut Bassins/CRA DAO Bassika Tél. : 20 97 20 44/70 33 84 51 (Président)

RGL

RUR

4

Les Sud-Ouest/CRA PODA François d’Assises Tél : 20 90 44 40/76 61 04 81 (Président)

RGL

RUR

5

La Bouche du Mouhoun/CRA TRAORE Karim Tél : 70 27 51 88/76 56 09 01 (Président)

RGL

RUR

6

Le Centre Ouest/CRA YERBANGA R. Arthur Tél : 50 44 12 30/76 66 43 45 (Président)

RGL

RUR

7

Le Nord/CRA SAWADOGO Nebnoma Tél : 40 55 30 28/70 22 58 34 (Président

RGL

RUR

8

Le Plateau Central/CRA NASSA B. Robert Tél : 50 30 94 89/70 21 10 56(Président)

RGL

RUR

9

Le Centre Nord/CRA OUEDRAOGO SAïdou Tél : 76 65 24 27 (Président)

RGL

RUR

10

Le Sahel/CRA SEYDOU AG Madiane Tél : 78 87 69 23 (Président)

RGL

RUR

11

L’Est/CRA MOYENGA Pierre Tél : 40 77 01 32/ 70 12 91 87 (Président)

RGL

RUR

12

Le Centre Est/CRA NOUGTARA T. Yacouba Tél : 76 61 71 02 (Président)

RGL

RUR

13

Le Centre Sud/CRA YOGO Ouboli Jonas Tél : 70 21 17 68/70 31 74 10 (Président

RGL

RUR

14

Le Centre/CRA OUEDRAOGO G. Adama Tél : 70 63 32 95 (Président)

RGL

RUR

- Associations

Association de femmes 12 N° Nom, contact et coordonnées Type Rôle

1

Entraide féminine burkinabé 01BP 339 Ouagadougou 01 Tél : 50 30 81 39

AS-F

RUR

2

Promo femmes développement sport 01 BP 2532 Ouagadougou 01 tél : 50 31 30 52 Fax : 226 50 31 30 52 E-mail : [email protected]

AS-F

RUR

194

Association de femmes 12 3

Amicale des Femmes du Burkina AFB BP : 3228 Ouagadougou Tél : 50 31 37 54

AS-F

RUR

4

Amicale des femmes forestières du Burkina Faso 05 BP 6246 Ouagadougou, 05, Burkina Faso Tél. :50 30 09 09

AS-F

VUL ; RUR

5

Association des Femmes Pag-la-Yiri AF/PLY 09 BP 335 Ouagadougou 09 Tél : 50 36 34 00/40 7142 04 Fax : 226 31 24 21 E-mail : [email protected]

AS-F

VUL ; RUR ; COM

6

Promotion Femmes, Développement Solidarité PF/DS 01 BP 2532 Ouagadougou 01 E-mail : [email protected]

AS-F

RUR ; FIN

7

Association Femme pour l’Entre aide au Développement Durable AFEDD 03 BP 7124 Ouagadougou 03 Tél : 5036 00 31 E-mail :[email protected]

AS-F

RUR ; FIN

8

Association Koom pour le l’Auto-Promotion des Femmes du Burkina AKA FEM/BF 01 BP 5918 Ouagadougou 01 Tél : 50-36-40-38/ 70-26-02-80

AS-F

RUR

9

Fédération des Femmes du Burkina FFB 01 BP 1159 Ouagadougou 01 tél : 50-31-45-80 Fax : 50-33-43-10

AS-F

RUR

10

Forum Africain pour le Développement/Voix de Femme FAD/VF 09 BP 1011 Ouagadougou 09 Tél : 50 36 23 00/20 53 42 36

AS-F

RUR ; FRM

11

Association Femmes 2000 AF/2000 BP 55 Ziniaré Tél : 50 30 98 80/ 70 27 49 52/ 76 68 68 45 E-mail : [email protected]

AS-F

RUR ; FRM

12 Association des femmes de Zabré 09 BP 50 36 34 00

AS-F RUR

Association de jeunes 1

Association jeunesse environnement - développement au Sahel (AJE-DS) 01 B.P. 6404, Ouagadougou 01, Burkina Faso tél: 226 32 48 70 / 32 48 72 fax : 226 36 58 76 / 30 90 03

AS-J

VUL; PP

Coopératives 1 1

Union des Coopératives Agricole et Maraîchère du Burkina (UCOBAM) Ouagadougou Tél : 50 30 65 27 Fax : 50 30 65 28 E-mail : [email protected]

AS-P

RUR, SP-P; COM

- Organisations du secteur privé : 8

195

Banques et organismes de crédit : 8 1

Banque Agricole et Commerciale du Burkina (BACB) 01 BP 1644 Ouagadougou 01 Tél. : 50 33 33 33 fax : 50 31 43 52 E.mail :[email protected]

BNQ

FIN

2

Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) 01 BP 4893 Ouagadougou 01 Tél. : 50 31 07 94

BNQ

FIN

3

Banque Régionale de Solidarité (BRS) 01 BP 1303 Ouagadougou 01 Tél. : 50 49 60 00 fax : 50 30 34 80 E-mail :[email protected]

BNQ

FIN

4

Réseau des Caisses Populaires du Burkina Faso 38, avenue Raoul Folléreau, 01 B.P. 5382, Ouagadougou, Burkina Faso tél : 226 50 30 48 41 / 50 33 20 05 fax : 226 52 304 910 E-mail : [email protected]

BNQ

FIN

5

FAARF Credit Service Ouagadougou Burkina Faso Tél : 226 50 31 15 93 Fax : 226 31 62 73 E-mail : faarf@cenatrin. bf

BNQ

FIN; RUR

6

Promo Développement Industriel Artisanal Agricole (PRODIA) 01 BP2532 Ouagadougou 01 tel : 50 31 30 52

BNQ

FIN; RUR

7

Groupe de Recherche, d’Etude et de la Formation-Femme-Action GREFF 01 BP 633 Ouagadougou 01 fax : 30 67 67

BNQ

FIN ; RUR

8

Caisse villageoise d'épargne et de crédit - Burkina Faso BP. 109, Djibo, Soum, Burkina Faso Tél : 226 40 55 10 10 Fax : 226 40 55 10 10

BNQ

FIN

Chambre de commerce et d’industrie 8 1

Chambre de Commerce d’Industrie et d’Artisanat du Burkina Faso (CCIA-BF) 01 BP 502 Ouagadougou 01 tél : 50 30 61 14/15 fax : 50 30 71 11 E.mail : [email protected]

CCI

COM ; PP

2

Chambre de Commerce, d’Industrie et d’artisanat du Burkina Faso (CCIA BF) (unité d’exploitation de Bobo-Dioulasso) 01 BP 148 Bobo-Dioulasso 01 Tél : 20 9802077/ 20 97 12 43 Fax : 20 97 01 66 E-mail : [email protected]

CCI

COM ; PP

3

Chambre de Commerce, d’Industrie et d’artisanat du Burkina Faso (CCIA BF) (unité d’exploitation de Banfora) Tél : 20 91 05 32

CCI

COM ; PP

4

Chambre de Commerce, d’Industrie et d’artisanat du Burkina Faso (CCIA BF) (unité d’exploitation de Bitou) Tél : 40 71 44 25

CCI

COM ; PP

5

Chambre de Commerce, d’Industrie et d’artisanat du Burkina Faso (CCIA BF) (unité d’exploitation de Fada N’Gourma) Tél : 50 77 00 62

CCI

COM ; PP

196

6

Chambre de Commerce, d’Industrie et d’artisanat du Burkina Faso (CCIA BF) (unité d’exploitation de Koudougou) Tél : 50 44 02 70

CCI

COM ; PP

7

Chambre de Commerce, d’Industrie et d’artisanat du Burkina Faso (CCIA BF) (Représentation de Koupéla) Tél : 40 70 02 19 Fax : 40 70 02 66

CCI

COM ; PP 8

Chambre de Commerce, d’Industrie et d’artisanat du Burkina Faso (CCIA BF) (unité d’exploitation de Pô) Tél : 50 40 30 00

CCI

COM ; PP

Entreprises/Sociétés privées 12 Ouagadougou : 6

1

Société Ganesha 08 BP 6134 Ouagadougou 08 tel: 50 31 57 83

PRV

PS-F ; COM

2

SOBURCOM BP 1314 Ouagadougou Tél : 50 31 33 69

PRV

SP-F ; COM

3

Burkina Matériels Agricoles 01 BP 377 Ouagadougou 01 Tél : 50 33 41 93

PRV

PS-F ; COM

4

Burkina Matériels Agricoles 01 BP 377 Ouagadougou 01 Tél : 50 33 41 93

PRV

SP-F ; COM

5

SMC inter-supplies machines and chemicals 01 BP 5579 Ouagadougou 01 tel: 50 30 86 82

PRV

PS-F; COM

6 Ets Dicko Aliou 01 BP 13635 Ouagadougou 01 tél : 50 36 22 19

PRV

COM

Bobo-Dioulasso : 5 7

Société Chimique et Agricole Burkinabé SCAB 01 BP 604 Bobo-Dioulasso 01 Tél : 20 97 12 72 Fax : 20 97 19 62 E-mail : [email protected] Site web : www.scpasivex.com

PRV

COM

8

Etablissement de Commerce Industrie-ECOMI BP2380 Bobo-Dioulasso Tél : 20 97 68 58/20 97 47 85

PRV

COM

9

Energie Solaire Afrique-Enersol A. 01 BP 984 Bobo- Dioulasso 01 Tél : 20 97 14 87

PRV

SP-F ; COM

10

Société Industrielle de Fabrication Savonnerie Huilerie BARRO & CIE SOFIB SOFIB Savonnerie 01 BP 573 Bobo-Dioulaso 01 Tél: 20 97 04 43 Fax: 20 97 21 26/20 97 22 38

PRV

COM; SP-M

11

SOFIB Huilerie 01 BP 2057 Bobo-Dioulasso 01 Tél: 20 97 20 43 Fax: 20 97 21 28/20 97 22 38

PRV

COM; SP-M

Banfora: 1

12

Société Nouvelle Sucrière de la Comoé (SN SO. CU. CO) Banfora BP 13 Tél : 20 91 81 11 Fax : 20 91 80 12 BP 79 Ouagadougou- Représentation E.mail : [email protected]

PRV

COM ; SP-M

197

- Autres Sociétés cotonnières et de transformation 4

1

Société Burkinabé des Fibres Textiles (SOFITEX) 01 BP 1650 Ouagadougou 01 Tél : 50 30 42 30 Fax : 50 30 42 32 E-mail : [email protected] Site Web : www.sofitex.bf

PUB

COM, PP

2

L’Africaine des Industries Textiles (AIT) 01 BP 593 Ouagadougou, Burkina Faso Tél.: 50 35 60 03 /50 35 60 03

PUB

COM , PP

3

FASO COTON 01 BP1454 Ouagadougou, Burkina Faso Tél.:50 34 30 39 /50 34 02 20/50 34 20 72

PUB

COM , PP

4

BRAKINA 01 BP 519 Ouagadougou 01 Tél : 50 32 55 50à56 Fax : 50 35 60 22 Bobo-Dioulasso 01 BP 304 Tél : 20 97 02 06 Fax : 20 97 11 72

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COM ; SP-M

Sociétés cotonnières et de transformation décentralisées 9 1

Société Burkinabé des Fibres Textiles (SOFITEX) 01 BP 147 Bobo-Dioulasso 01 Tél : 20 97 00 24/25 Fax : 20 97 00 23/20 98 18 96 E-mail : [email protected] Site Web : www.sofitex.bf

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COM , PP

2

SN- CITEC Bobo-Dioulasso 01 BP 1300 Bobo-Dioulaso 01 Tél : 20 97 25 50/51 Fax : 20 97 27 01 E-mail : [email protected]

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COM, PP

3

Société Burkinabé des Fibres Textiles (SOFITEX) Dédougou Tél : 20 90 50 83 (Fax)

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COM

4

Société Burkinabé des Fibres Textiles (SOFITEX) Fada N’Gourma Tél : 40 77 04 31 Fax : 40 77 06 91

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COM

5

Société Burkinabé des Fibres Textiles (SOFITEX) Koudougou Bp 108 KDG Tél : 50 44 01 39/ 50 44 11 69

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COM

6

Société Burkinabé des Fibres Textiles (SOFITEX) Zorgho BP 85 Tél : 40 70 86 74

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COM

7

Société Burkinabé des Fibres Textiles (SOFITEX) Léo Tél : 5041 31 64

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COM

8

Société Burkinabé des Fibres Textiles (SOFITEX) Diébougou Tél : 20 90 50 52/20 90 51 24

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COM

9

Société Cotonnière du Gourma (SOCOMA) BP 265 Fada N'Gourma Burkina Faso Tel: 00 (226) 40 77 010 03 ou 11 90 Fax: 00 (226) 40 77 06 91 Email: [email protected]

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COM

198

- Centres de documentation agricole : 28

N° Nom, Contact et coordonnées Type Rôle

Ouagadougou : 22 1

Réseau d’Information et de Documentation du Burkina Faso (RIDEB) Ouédraogo Y. Alain 03 BP 7056 Ouagadougou 03 Tél : 50 32 43 84 E-mail : rideb2003yahoo.fr

AUT : Centre d’information

VUL ; INF

2

Centre National de Documentation Agricole du Ministère de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources Halieutiques (MAHRH) BP 7010 Ouagadougou SAWADOGO Germaine Tél : 50 32 41 47/50 37 18 43 E-mail : [email protected]

AUT : Centre d’information

VUL ; INF

3

Service de Documentation du Secrétariat Permanent de la Coordination des Politiques Sectorielles Agricoles (SPCPSA) OUATTARA/OUEDRAOGO Habibou 03 BP 7010 Ouagadougou 03 tél : 50 31 84 61/50 32 40 37 E-mail : [email protected]

AUT : Centre d’information

VUL ; INF

4

Centre de Documentation du Ministère de l’Environnement et du Cadre de Vie (MECV) KONKOBO Cécile 01 BP 7004 Ouagadougou 01 tél : 50 32 40 84 E-mail : [email protected]

AUT : Centre d’information

VUL ; INF

5

Centre International de Recherche et de Développement CIRD 2298 Ouagadougou Tél : 50 30-06-95/40 41 30 93 [email protected]

AUT : Centre d’information

VUL ; INF

6

Centre de Documentation du Secrétariat Permanent du Conseil National pour l’Environnement et le Développement Durable (SP/CONEDD) BAMBARA Barnabé 01 BP 6486 Ouagadougou 01 tél : 50 30 73 43 E-mail : [email protected]

AUT : Centre d’information

VUL ; INF

7

Centre de documentation du Centre Régional pour l’Eau Potable et l’Assainissement à faible coût (CREPA) KAMBOU/KADIO Kabou 03 BP 7112 Ouagadougou 03 Tél : (226) 50 36 62 10 /11 Fax : (226) 50 36 62 08 E-mail : [email protected] Site web : www.reseaucrepa.org

AUT : Centre d’information

VUL ; INF

199

N° Nom, Contact et coordonnées Type Rôle 8

Centre de documentation de Fondation des Amis de la Nature (NATURAMA) ZOUGMORE Cathérine 01 BP 6133 Ouagadougou 01 tél : 50 37 32 40/62 fax : 50 37 28 86 E-mail : [email protected] Site web: www.naturama.org

AUT : Centre d’information

VUL ; INF

9

Centre de documentation du Centre National de Semences Forestières (CNSF) SAWADOGO Rose Marie 01 BP2682 Ouagadougou 01 Tél : 50 35 61 11/50 35 80 13 E-mail : [email protected]

AUT : Centre d’information

VUL ; INF

10

Centre de documentation de la Direction Générale des Eaux et Forêts (DGEF) NACOULMA Laurent, FOFANA Haoua 03 BP 7044 Ouagadougou 03 Tél : 50 36 30 21 Fax : 50 36 27 91 E-mail : [email protected]

AUT : Centre d’information

VUL ; INF

11

Centre National d’Information sur l’Eau de la Direction Générale de l’Inventaire des Ressources Hydrauliques (D.G.I.R.H) TAMBOURA Djibrilou 03 BP 7025 Ouagadougou Tél : 50 32 42 63 E-mail : [email protected] Site web : www.eauburkina.bf

AUT : Centre d’information

VUL ; INF

12

Centre de documentation IPD-AOS Ouagadougou Tél. : (226) 50 36 47 62 / 50 36 48 08 - Télécopie : (226) 50 36 47 31 Courriel : [email protected] et [email protected] Site internet : www.ipdaos.bf

AUT : Centre d’information

VUL ; INF

13

Centre de Documentation du Ranch de Gibier de Nazinga (CD/RGN) YAMEOGO Dieudonné (forestier) 06 BP 9447 Ouagadougou 06 tél (Nazinga) : 50 41 38 18/17 Ouaga : 50 30 84 43

AUT : Centre d’information

VUL ; INF

14

Centre de Documentation et d’Information de l’Hydraulique et d’Equipement Rural (CDI-HER) du Groupe Ecole Inter Etats des Ingénieurs de l’Hydraulique Rural (EIER) de l’Equipement/Ecole des Techniciens Supérieurs de l’Hydraulique et de l’Equipement Rural (ETSHER) KONSEIBO Sanata 01 BP 594 Ouagadougou 01 tél : 50 30 71 16/50 30 20 53 fax : 50 31 27 24 E-mail : [email protected] Site web : www.eieretsher.org

AUT : Centre d’information

VUL ; INF

200

N° Nom, Contact et coordonnées Type Rôle

15

Centre de Documentation et d’Information (CDI) de l’Institut de l’Environnement et de la Recherche Agricole (INERA) HIEN Thérèse 04 BP 8645 Ouagadougou 04 tél : 50 34 02 72/50 34 71 12 E-mail : [email protected] Site web: www.inera.bf

AUT : Centre d’information

VUL ; INF

16

Centre de Documentation du Programme National de Gestion des Terroirs2 (PNGT2) SORGHO Philippe 01 BP 1487 Ouagadougou 01 tél : 50 32 47 53/54 E-mail : [email protected] Site web : www.pngt.gov.bf

AUT : Centre d’information

VUL ; INF

17

Centre d’Analyse des Politiques Economiques et Sociales (CAPES) 01 BP 1919 Ouagadougou 01 Burkina Faso tél : 50.36.96.14 contact Webmaster : capes@capes.

AUT : Centre d’information

VUL ; INF

18

Centre de documentation sur la Recherche pour le Développement (IRD) 01 BP 182 Ouagadougou 01 Tél. : (226) 50 30 67 37 - (226) 50 43 53 12 Courriel : [email protected] Site web : www.ird.bf

AUT : Centre d’information

VUL ; INF

19

CINU: Centre d'Information des Nations Unies 14, Avenue de la Grande Chancellerie 01 B.P. 135 Ouagadougou 01 - Burkina Faso Téléphone : (226) 30.60.76 (226) 33.65.03 Télécopie : (226) 31.13.22 E-mail : [email protected] Site web : www.cinu-burkina.org

AUT : Centre d’information

VUL ; INF

20

Centre de Documentation (CIRAD) Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement Avenue du Président Kennedy, 01 BP 596 Ouagadougou 01 Burkina Faso tél. : +226 50 30 70 70 fax : +226 50 30 76 17 courriel : [email protected]

AUT : Centre d’information

VUL ; INF

21

Centre de Documentation du Secrétariat Permanent des Organisations Non Gouvernementales (SPONG) ZONGO Charles Ignace 01 BP 131 Ouagadougou 01 tél : 50 31 71 02 fax : 50 30 40 20 E-mail : [email protected] Site web : www.or.jp

AUT : Centre d’information

VUL ; INF

22

Centre de Documentation de l’Union Mondiale pour la Nature (UICN) DIATTO/OUOBA Lydie 01 BP 1618 Ouagadougou 01 tél : 50 33 40 23/50 32 85 00 fax : 50 30 75 61 E-mail :[email protected]

AUT : Centre d’information

VUL ; INF

201

N° Nom, Contact et coordonnées Type Rôle Bobo-Dioulasso : 05

23

Centre de documentation du Centre Internationale Recherche-Développement en Zone Subhumide (CIRDES) SOURA/ PALE Toussint 01 BP 454 Bobo-Dioulaso 01 tél : (226) 20 97 22 87/20 97 20 53 fax : (226) 20 97 20 53 E-mail : [email protected]

AUT : Centre d’information

VUL ; INF

24

Bibliothèque Universitaire Centrale de l’Université Polytechnique de Bobo-Dioulasso (BUC/UPB) TRAORE Minata 01 BP 1091 Bobo-Dioulasso 01 tél : 20 98 06 35 fax : 20 98 25 77

AUT : Centre d’information

VUL ; INF

25

Centre de documentation du Projet d’Appui aux Micro Entreprises Rurales/ Bobo-Dioulasso (PAMER) Flore Suzanne PALENFO 01BP 728 Bobo-Dioulasso 01 tél : 20 97 54 40 E-mail : [email protected]

AUT : Centre d’information

VUL ; INF

26

Centre de documentation de l’Ecole Nationale des Eaux et Forêts/ Bobo-Dioulasso KANZIE Edith 01 BP 1105 Bobo-Dioulasso 01 Tél : 20 97 06 89/20 97 10 96 Fax : 20 97 10 96 E-mail : [email protected]

AUT : Centre d’information

VUL ; INF

27

Service de documentation du Communication Audiovisuelle (SDCA) du Centre Régional de Recherche Agricole (CRREA) de l’Ouest DIAGBOUGA/MEDA Ano D. Benoîta BP 910 Bobo-Dioulasso Tél : 20 98 23 29/20 97 09 60 Fax : 20 97 01 59 E-mail : [email protected] ; [email protected]

AUT : Centre d’information

VUL ; INF

Ouahigouya : 1

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Centre de documentation de la FUGN/Six ‘S’ SAVADOGO Boureima, SAWADOGO Neb noma BP 100 Ouahigouya Tél : 40 55 00 38/40 55 04 11 E-mail : [email protected]

AUT : Centre d’information

VUL ; INF

Tenkodogo : 1

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Centre de documentation du Projet d’Appui aux Micro Entreprises Rurales/Tenkodogo (PAMER) Ludovic BATIONO 01 BP 237 Tenkodogo01 tél : 40 71 05 87 E-mail : [email protected]

AUT : Centre d’information

VUL ; INF

202

Abréviations utilisées

Type AS-P Association paysanne (y compris les coopératives)

AS-F Association féminine AS-J Association de jeunes BNQ Banque ou organisme de crédit CCI Chambre de commerce et d’industrie CNF Groupe confessionnel EDU Éducation/enseignement GOV Département/service ministériel ONG Organisation non gouvernementale PRV Entreprise/société privée RGL Organisme/réseau/projet régional OFF Organisme officiel/collectivité PUB Entreprise publique AUT Autre

Rôle VUL Vulgarisation et animation

INF Services d’information FIN Services financier PP Politique et planification SP-X Secteur privé – Exportateur (produits frais, congelés et séchés) SP-M Secteur privé – Produits manufacturés (tanneur, embouteilleur, raffineur, torréfacteur) PS-P Secteur privé – Producteur (commerce agricole, société de pêche) PS-F Secteur privé – Fournisseur (produits chimiques, équipements, semences) R&D Recherche et développement REG Réglementation (mise en conformité, normes) FRM Formation (niveau secondaire, supérieur et professionnel) COM Commerce et vente (y compris la recherche de débouchés) RUR Développement rural AUT Autre

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III.2 Liste sélective des principales institutions Au regard des axes prioritaires dégagés par le plan d’action 2007-2010 du CTA, à savoir : améliorer l’efficience et la durabilité du Centre, étendre son rayon d’action, faciliter l’accès à l’information, actualiser les thèmes d’information prioritaires et accroître les capacités des ACP en GIC et TIC, les organisations partenaires du CTA au Burkina ont été sélectionnées selon les critères suivants :

- travailler dans le développement rural ; - avoir une taille critique : envergure nationale ou régionale ; - mettre en œuvre des activités d’information et de communication pour le

développement ; - disposer de légitimité dans leur zone d’intervention ; - disposer d’un dispositif d’intervention décentralisé avec des animateurs sur le terrain ; - à défaut d’une connexion haut débit, être connecté à Internet ; - avoir un minimum d’équipements et de ressources humaines.

1-Fédération Nationale des Groupements Naam (FNGN) Nom de l’Institution/Organisation : Fédération Nationale des Groupements Naam BP 100 Ouahigouha, secteur 2 Burkina Faso Tél. : 40 55 04 11 Fax : 01 62 40 55/34 0 55 30 05 Email : [email protected] Site Internet : www.fugnouahigouha.free.fr Définition de mission/objectifs : Responsabiliser chaque personne, groupement, communauté à partir de ses problèmes, les rendre auteurs et acteurs de ses projets et programmes de développement afin de lutter contre la faim et la pauvreté. Domaine d’expertise : - Accompagnement des unions dans la réalisation des projets et programmes - Restauration des sols - Sécurité alimentaire - Protection de l’environnement - Alphabétisation par la formation et la communication - Lutte contre l’excision - Micro finance : maraîchage, Elevage, transport des produits agricoles - Gestion des projets et programmes - Recherche action en production agricole. Nombre d’employés (administrateurs, personnel technique, de bureau, etc. à titre temporaire/ permanent) : - 56 employés permanents ; - une centaine d’animateurs endogènes bénévoles employés parfois à temps partiel Filiales/ représentations, autres sites : Présent dans 29 des 45 provinces du Burkina Budget annuel : 350 millions FCFA environ 535 000 euros

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1-Fédération Nationale des Groupements Naam (FNGN) Sources de financement, y compris les principaux bailleurs de fonds/ agences de parrainage : - cotisation des membres ; - frais d’adhésion ; - partenaires techniques et financiers ; - dons, revenus sur prestation de service ; - subventions de l’Etat (radio). Programmes/ projets mise en œuvre : - émission radiophoniques et animations sur le terrain sur des problèmes sociaux (sida, excision, droit des enfants avec UNICEF et Plan Burkina) ; - formation des animateurs en technique de production d’émission sur les droits humains et en technique de communication sur les enfants. Groupe cible : Paysans membres de la FNGN Producteurs Degré d’interaction avec le CTA : - Magazine Spore - Publication CTA Participation aux : - Séminaires annuels du CTA (réunions internationales sur des thèmes d’intérêt majeur tels que la fertilité des sols, la sécurité alimentaire……) - Programmes de formation du CTA ou d’autres institutions Degré de collaboration/ interaction avec d’autres institutions : - FEPAB, Chambre Régionale d’Agriculture, Cadre de concertation technique provinciale, Comité de sécurisation alimentaire, INERA, CODDE (Collectif des Organisations de la société civile pour le Développement Durable) : projet commun, échange d’information - SPONG, UNICEF, PNUD, Plan Burkina, Coopération Suisse, AFDI, CISV : programme d’appui ou micro finance - Oxfam international, FONAENF, SOS Faim; Center Women, Nouvelle planète, Hunger projet, SOS Sahel international, Danchurchaid, OXFAM Solidarité (échange d’information et projets en commun) Prise en charge des besoins en information : - un département communication est en charge des GIC. Il comprend 10 personnes tous animateurs de radio et 1 documentaliste. Les responsables des différents départements font la collecte des données également. Principaux besoins en information non encore satisfaits : - séance de formation au profit des animateurs et documentaliste ; - acquisition de moyens financiers avec équipement à l’appui. Principaux problèmes rencontrés dans la gestion de l’information et de la communication : - insuffisance de formation en GIC et TIC ; - manque de moyens financiers pour alimenter la communication.

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1-Fédération Nationale des Groupements Naam (FNGN) Pourquoi avoir sélectionné cette institution ? La FNGN est une organisation très crédible, présente dans toute la région du nord. Anciennement connue sous le nom de 6S, la FNGN constitue un véritable laboratoire dans le domaine du développement. Elle peut constituer un terrain de recherche action intéressant en information et communication. La structure de par son étendue peut facilement faire remonter les besoins d’informations de ses membres et servir de relais pour la diffusion de l’information du CTA à la base. La FNGN intervient dans une zone agro-écologique fragile, celle du Sahel. La Fédération peut partager ses préoccupations et ses expériences réussies dans le domaine de la diversité biologique, des changements climatiques. De plus, la structure dispose d’une radio qui peut non seulement produire des contenus pour le CTA mais diffuser, en les adaptant, les dossiers techniques radio. 2-Institut africain de développement économiques et social – centre de formation du Burkina (Inades-Formation/Burkina) Nom de l’Institution/Organisation : Institut Africain de Développement Economiques et Social-Centre de Formation du Burkina 01 BP 1022 Ouagadougou 01 995, avenue du conseil de l’Entente, secteur 9, Gounghin, Ouagadougou Burkina Faso Tél. : + 226 50342829 & 50340341 Fax : + 226 50340519 Email : [email protected] Site Internet : www.inadesfo.net Définition de mission/objectifs : INADES-Formation/Burkina partage la même mission que l’ensemble du réseau à savoir « travailler à la promotion économique et sociale des populations rurales en accordant une importance toute particulière à leur participation libre et responsable à la transformation de leur société ». Domaine d’expertise : 6 domaines principaux : - décentralisation : objectifs similaires à ceux d’IF en matière de participation libre et

responsable dans la transformation de la société ; - sensibiliser les populations pour qu’elles s’impliquent : élaborer le budget communal,

pourquoi payer ses taxes, la mise en place de médiateurs communautaires pour régler les conflits ;

- filières : aider les producteurs à tirer le meilleur de leurs productions agricoles pour s’insérer dans le marché local et sous régional voire mondial ;

- organisation et structuration du monde rural : pourquoi se regrouper, comment travailler et donner du sens aux regroupements. Outiller les OP pour élaborer des plans d’actions.

- micro finance : réflexion sur la stratégie pour faire fructifier leurs propres affaires, mise en place des fonds de solidarité et de développement (Fonsdev), des caisses gérées par les producteurs eux mêmes ;

- communication paysanne : production des bulletins d’informations plaidoyer pour la préservation du patrimoine génétique africain et pour le commerce équitable.

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2-Institut africain de développement économiques et social – centre de formation du Burkina (Inades-Formation/Burkina) Nombre d’employés (administrateurs, personnel technique, de bureau, etc. à titre temporaire/ permanent) : (administrateurs, personnel technique, de bureau, etc. à titre temporaire/ permanent) : Nombre total d’employés : 24 dont 12 : direction : 1/ SAF : 1 / formateurs : 5 / personnel d’appui : 5 Nombre total d’employés : 24 dont 12 : direction : 1/ SAF : 1 / formateurs : 5 / personnel d’appui : 5 Filiales/ représentations, autres sites : Membre du réseau panafricain Inades Formation Budget annuel : Entre 150 et 200 millions Fcfa environ 305 000 euros Sources de financement, y compris les principaux bailleurs de fonds/ agences de parrainage : Broederlijk delen ; Misereor ; CTA ; Union européenne Programmes/ projets mise en œuvre : - programme de Tanlili avec l’université de Milan pour collecter des données sur les campagnes agricoles et l’évolution de l’environnement ; - programmes du CTA Groupe cible : - producteurs ruraux organisés ou pas - agents de développement - étudiants On touche les autres parce qu’on sait qu’ils vont travailler avec les producteurs. Degré d’interaction avec le CTA : - magazine Spore ; - publications CTA ; Participation aux : - ateliers d’échanges avec les partenaires nationaux et locaux du CTA Degré de collaboration/ interaction avec d’autres institutions : - Institut de la Banque Mondiale : identification des besoins en renforcement des capacités des acteurs des filières ; - Union européenne (fonds d’appui à l’état de droit) ; - Oxfam Intermon : lobbying, programme d’appui aux filières et à la décentralisation ; - Misereor : campagne plaidoyer - IPD /AOS : en lien avec l’institut de la Banque Mondiale, Cefoc-2 IE. Prise en charge des besoins en information : 11 employés au total s’occupent de la GIC. Principaux besoins en information non encore satisfaits : - programme d’appui à la décentralisation ; - accès au marché des producteurs ; - influence des politiques : les informations qui circulent par Internet ou des conférences publiques, de presse, passage de films à la télé ; - valorisation des expériences paysannes par la production diffusion du matériel pédagogique. - production de livrets sur les expériences paysannes novatrices à diffuser : exemples : la cuvette à tomate, fauche et conservation du fourrage naturel et couveuse améliorée. Principaux problèmes rencontrés dans la gestion de l’information et de la

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2-Institut africain de développement économiques et social – centre de formation du Burkina (Inades-Formation/Burkina) communication : L’information agricole doit être actualisée constamment. Et les moyens font défaut. Compte tenu de l’évolution, les gens veulent savoir ce que sont les APE, les OGM, etc. Exemple : certains livrets datent de 1975 et il faut adapter les contenus. Les techniques et les produits ont évolué et certains produits comme le DDT ne sont plus utilisables. Il y a aussi de nouvelles spéculations comme la banane, et on a trouvé par exemple un itinéraire pour le Burkina et le livret doit le reprendre. Autres exemples : les résultats de recherche et la capitalisation des expériences paysannes. Les qualifications posent problème, mais peuvent être résolues au niveau du réseau et de l’association. L’absence de communicateurs pour aider à définir un plan de communication approprié. Pourquoi avoir sélectionné cette institution ? Inades Formation est membre d’un réseau panafricain d’appui à la promotion paysanne. A ce titre, Inades Formation Burkina représente une opportunité pour accroître le rayon d’action du CTA. L’organisation est partenaire du CTA. Elle connaît donc les procédures du Centre et peut en faciliter l’appropriation par les futurs partenaires du CTA au Burkina. Tout aussi important, Inades Formation dispose d’une riche documentation qu’elle peut mettre à la disposition des autres membres du réseau des partenaires et des autres pays ACP. Son action dans le domaine du plaidoyer contre les OGM peut donner un autre éclairage sur ces organismes aux autres partenaires et au grand public. 3-Fédération Nationale des Organisations Paysannes (FENOP) Nom de l’Institution/Organisation : Fédération Nationale des Organisations Paysannes 09 BP 977 OUAGA 09 BURKINA FASO Tél. : 226 50 39 10 21 ou 76 60 9052 Fax : 50 36 36 44 Email : [email protected] ou [email protected] Site Internet : www.fenop.zcp.bf Définition de mission/objectifs : représenter les membres auprès des partenaires, négociation ; - informer, former ; - faire de l’intermédiation ; - développer des actions visant surtout au renforcement des capacités stratégiques et opérationnelles des organisations paysannes dans les domaines de la production, de l’environnement, du social, etc. ; - contribuer à l’émergence d’un cadre institutionnel favorable à l’évolution des organisations paysannes et garant de la réussite de leurs actions opérationnelles ; - favoriser un échange inter associations, une interconnexion entre les organisations paysannes et un dialogue entre celles-ci et les autres groupes d’acteurs de développement (institutions, organismes, etc.) Domaine d’expertise :

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3-Fédération Nationale des Organisations Paysannes (FENOP)

Communication, information La communication-information constitue l’axe central de la stratégie de la FENOP (édition de bulletin, appui à des initiatives locales de communication, production d’émissions, collaboration avec l’existant, mise en place de bibliothèques villageoises, mise à jour du site Web, etc.

Formation Renforcement des capacités des membres sur des sujets spécifiques tels que : - les techniques de production ; - la gestion économique ; - la gestion des ressources naturelles ; - la négociation ; - l’analyse des politiques, etc. ; - les échanges paysans ; - l’expérimentation. A travers son réseau la FENOP diffuse et accompagne l’expérimentation d’innovations techniques ou paysannes dans les domaines de la production, de la conservation, commercialisation communication, etc.

Intermédiation La FENOP appuie ses membres dans la recherche de financement de leurs programmes. Nombre d’employés (administrateurs, personnel technique, de bureau, etc. à titre temporaire/ permanent) : Nombre d’employés (administrateurs, personnel technique, de bureau, etc. à titre temporaire/ permanent) : 57 Administrateurs 7 Administrateurs, membres du bureau Actuellement deux (2) employés permanents Trois (3) à titre temporaire 20 animateurs bénévoles Filiales/ représentations, autres sites : Conseils régionaux (6), fédérations provinciales, coopératives, unions départementales Budget annuel : 70 000 000FCFA soit 107 000 euros. Sources de financement, y compris les principaux bailleurs de fonds/ agences de parrainage : SIDI ; AGRICORD ; Coopération suisse ; Pays bas Danemark ; CTA ;Oxfam Intermon ; Cisv ; les cotisations et les prestations de services. Programmes/ projets mise en œuvre : Programme de mise en place des outils de communication de proximité : appui CTA et OXFAM - Programme de renforcement des initiatives locales de communication/information : appui CTA et OXFAM - Renforcement de l’accès des producteurs ruraux à l’information agricole par le biais du développement des initiatives locales : appui CTA. Groupe cible : Les paysans et les autres acteurs intervenant dans le monde rural Degré d’interaction avec le CTA : - Spore

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3-Fédération Nationale des Organisations Paysannes (FENOP) - Publications du CTA - DORA - Service questions-réponses - Programme de formation du CTA et autres institutions Degré de collaboration/ interaction avec d’autres institutions : JADE /SYFIA : Réseau des Journalistes en Afrique pour le Développement CIERRO : Centre International d’Etude en Radio Rural de Ouagadougou INADES : Institut Africain de Développement Economiques et Social IPD-AOS: Institut Panafricain de Développement/Afrique de l’Ouest Sahel FAO : Food and Agriculture Organisation ROPPA : Réseau des Organisations Paysannes et des Producteurs Agricoles de l’Afrique de l’Ouest

OXFAM; CNCR; AOPP; INTER RESEAUX; FIDAFRIQUE; VIA CAMPESINA ; CTA ; IED; AFDI : Agriculteurs Français et Développement International AGRICORD Prise en charge des besoins en information : Le chargé de programme à l’information communication et le responsable de l’information au sein du bureau (un administrateur) Il existe aussi une commission avec 3 à 5 membres dont le rôle est de fixer les orientations des activités de communication et des actions à proposer au CA avec l’appui du technicien. Ils participent à la priorisation des thématiques. La Fenop appuie la publication de « Jen gomen ». La FENOP travaille avec des personnes ressources endogènes et externes (animateurs paysans, journalistes etc.) La commission information et le chargé de programmes informations mettent à jour le site avec l’appui de l’AFDI. Il existe un site web et par le passé il existait un système intranet, internet avec la mise à jour des infos en ligne. Principaux besoins en information non encore satisfaits : La formation d’un cadre dans la mise en place d’une banque de données de la FENOP ou des OP du Burkina. Appui du CTA sollicité. Principaux problèmes rencontrés dans la gestion de l’information et de la communication : - l’insuffisance de compétences ; - l’insuffisance de moyens financiers pour mettre en ouvre la stratégie de communication de la Fenop Pourquoi avoir sélectionné cette institution ? La FENOP est une organisation paysanne. En tant que faîtière, elle regroupe des unions départementales, provinciales et régionales. En théorie, elle peut toucher près de 500 000 producteurs ruraux. Elle constitue de ce fait un puissant relais pour faire remonter l’information du terrain et pour l’y diffuser. La FENOP constitue l’un des partenaires de longue date du CTA qui peut se prévaloir d’une expérience dans la mise en œuvre de programmes d’information communication avec le Centre. C’est le cas notamment des Initiatives locales de communication (ILC) qui permettent aux membres au niveau du terrain de mettre en œuvre des activités de communication de proximité au profit de leurs membres. On peut ainsi citer les émissions de radio, les journaux en langues nationales, les bibliothèques villageoises. La Fenop a accumulé au fil des ans une solide expérience sur la question de l’utilisation des langues nationales.

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4-Programme d’Investissement Communautaire en Fertilité Agricole (PICOFA) Nom de l’Institution/Organisation : Programme d’Investissement Communautaire en Fertilité Agricole BP 272 Fada N’gourma/BF Tél. : 40 77 11 73/80 e-m : [email protected] Site web : www.picofa-bf.org fax : 40 77 11 72 Définition de mission/objectifs : - opérationnaliser la stratégie nationale et le plan d’action de gestion intégrée de la fertilité des sols à travers l’amélioration de la sécurité alimentaire et la réduction de la pauvreté des populations rurales dans l’Est du Burkina ; - renversement de la tendance actuelle à la destruction du capital naturel de production agricole et d’élevage (sols et eaux) ; - gestion durable des ressources naturelles ; - intensification des systèmes traditionnels. Domaine d’expertise : 1. Partenariat et renforcement des capacités à la base : partenariat à travers de conventions mises en place en partant des besoins des bénéficiaires. 2. Appui à la maîtrise ouvrages et fertilité des sols : investissements pour la GRN : aménagement de bassins versants, CES AGF, bas fonds, périmètres en bordure des retenues d’eau, infrastructures complémentaires, banques de céréales, centres permanents d’alphabétisation et de formation, création de points d’eau. 3. Elevage et AGR : pour la valorisation des produits de l’agriculture à travers la formation des femmes et des jeunes et leur organisation en filières. 4) Promotion d’un environnement favorable agriculture durable à travers un fonds qui finance des micro-programmes des villages. 5) Gestion et organisation du programme Nombre d’employés (administrateurs, personnel technique, de bureau, etc. à titre temporaire/ permanent) : Environ 20 avec les structures au niveau central, avec le SG, la DEP, la DGCopp, les bailleurs de fonds, les directeurs régionaux, les autres projets et programmes) et l’Unité de gestion du programme personnel technique (Tapoa : 10, Gourma : 10 et Gayéri et Komandjari : 25 ). Filiales/ représentations, autres sites : Néant Budget annuel : 17 milliards/ 5 ans soit 2,5 milliards/an (3,9 millions d’euros par an) Sources de financement, y compris les principaux bailleurs de fonds/ agences de parrainage : FIDA (42,7%); BAD (26,3%); BOAD (8,8%); Etat (16,6%); bénéficiaires (10,6%) Programmes/ projets mise en œuvre : - Réseau Fidafrique : écriture pages web qui concourt à la gestion de l’information; participation à deux ateliers de formation et organisation - Projet Communication pour le développement basé à Ségou;

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4-Programme d’Investissement Communautaire en Fertilité Agricole (PICOFA) - Echanges d’expériences avec des projets au Sénégal, au Mali et au Burkina; - Formation de 5 jours en communication pour le développement en IEC avec le SP Coned. Groupe cible : Jeunes et femmes Degré d’interaction avec le CTA : Néant Degré de collaboration/ interaction avec d’autres institutions :

- nationales : Bunasols : bureau national des sol, SP Coned, Inera : intitut national de l’environnement et de recherche agricole, Ifdc,

internationales : Ipgri, Centre international de recherche-développement sur l’élevage en zone subhumide (Cirdes). Prise en charge des besoins en information : - le service suivi-évaluation fait publier les résultats à travers rapports et système de collecte de données pour produire des articles et cela se fait avec les autres services ; - la production d’affiches se fait via un prestataire, pareil pour les pièces théâtrales ; - production d’émissions de radio ; Il existe un serveur et il y a un réseautage. Existence d’une connexion haut débit et tous les postes sont connectés Principaux besoins en information non encore satisfaits : Former le personnel en système d’information géographique Principaux problèmes rencontrés dans la gestion de l’information et de la communication : faibles capacités en terme de ressources humaines et d’équipements Pourquoi avoir sélectionné cette institution ? Le PICOFA intervient dans l’Est du Burkina. Il a été choisi pour cette raison et en raison de son implication dans la préservation des ressources naturelles, à travers les actions de fertilisation des sols qui peuvent profiter à d’autres régions du Burkina. Son statut d’institution publique ne manque pas non plus d’intérêt pour faire entendre la voix des partenaires, principalement des organisations de la société civile par les décideurs. Le PICOFA est très engagé dans le développement des TIC au profit de ses partenaires, notamment ses opérateurs qui interviennent dans les trois provinces de l’Est. Le Projet dispose de moyens et peut, moyennant certaines conditions, contribuer au financement de certaines activités du réseau des partenaires du CTA. 5-Réseau des Journalistes en Afrique pour le développement (Jade Productions) Nom de l’Institution/Organisation : Réseau des Journalistes en Afrique pour le développement Adresse postale : 01 BP 6624 Adresse physique du siège social : Ouagadougou 01 Pays : Burkina Faso Tél. : + 226 50384641 & 50385969 Fax : + 226 50382325 Email : [email protected] Site Internet : en construction

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5-Réseau des Journalistes en Afrique pour le développement (Jade Productions) Définition de mission/objectifs : contribuer à améliorer les performances des programmes de développement par l’utilisation de la communication participative Domaine d’expertise : Général :

- production et formation en presse écrite, radio, télévision, TIC ; - édition ; - études et évaluations ; - communication pour le développement ; - approche participative ; - recherche action.

I - mise en œuvre du programme d’appui aux médias du sud (OIF)

- production d’articles de presse ; - formation tutorat des animateurs des radios communautaires ; - formation tutorat des étudiants en journalisme et communication de l’Université de Ouagadougou.

II - mise en œuvre du programme « centre audionumérique » (OIF) : appui à 200 radios de 15 pays d’Afrique et de l’Océan indien, animation du réseau des radios rurales locales (RER Afrique) Radiodiffusion et audio

- Audit de stations - Etudes de faisabilité technique de nouvelles installations - Formation en maintenance d’équipements radio analogiques et numériques, - Recettes de nouvelles stations, - Conseils - Montage et mixage d’émissions radio - Formation au montage et mixage son - Formation aux genres radiophoniques - Formation en gestion, marketing et recherche de financements

Technologies de l’information et de la communication (TIC)

- Formation à la Radio Assistée par Ordinateur (RAO) ; - automatisation de la diffusion des programmes , - Installation réseau (câblage + configuration), - Formation à l’audionumérique ; édition audio - Formation à l’utilisation et à l’élaboration des services du TIC (courriel, navigation, sites web ...), - Formation à la maintenance software et hardware des micro ordinateurs, - Archivage numérique d’éléments (documents, images, émissions..) sur support DVD.

Vidéo - Réalisation et montage de films (documentaires, spots publicitaires, émissions télévisées, manifestations et spectacles, clips vidéo) - Montage et mixage de bandes sonores de films (fiction, documentaires, etc.) - Montages de fiction (long et court métrage) - Formation au montage vidéo

Edition et graphisme

- Traitement d’images - Conception d’ouvrages, de brochures, de dépliants, d’affiches

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5-Réseau des Journalistes en Afrique pour le développement (Jade Productions) Nombre d’employés (administrateurs, personnel technique, de bureau, etc. à titre temporaire/ permanent) : l’équipe actuelle de S.C.P. Jade Productions/CAN compte : - 5 consultants seniors permanents ; - 2 consultants juniors permanents ; - 1 secrétaire comptable ; - 1 chauffeur ; - un coursier ; - un pool de consultants pluridisciplinaires. Compétences : voir spécialités plus haut. L’équipe senior comprend un ingénieur en électronique et informatique, deux formateurs en presse écrite et radio, une spécialiste en sciences sociales. Filiales/ représentations, autres sites : néant Budget annuel : 250 millions Fcfa, soit 153 000 euros Sources de financement, y compris les principaux bailleurs de fonds/ agences de parrainage : Organisation internationale de la Francophonie (OIF) + prestations (structures de l’Etat, ONG, projets, organisations internationales (FAO, PNUD, GTZ, ACDI, Banque Mondiale, CTA, OCDE …), etc. Programmes/ projets mise en œuvre : Réalisation, production, études et évaluations Groupe cible : organes de presse, structures de gestion des radios locales, organisations paysannes, communautés rurales Moyens mis en œuvre pour les contacter : Internet, téléphone, fax, visites, ateliers, programmes Degré d’interaction avec le CTA : Spore, publications, séminaires annuels, co séminaires, programmes de formation Degré de collaboration/ interaction avec d’autres institutions : GRAF, GTZ, PNUD, Banque Mondiale, CTA (appui à des initiatives de communication), Syfia international, Organisation internationale de la francophonie, CRDI (mise en œuvre d’un programme commun), Inter réseaux (partage d’informations) Prise en charge des besoins en information : . Le premier métier de l’entreprise étant la gestion de l’information et de la communication, toute l’équipe est mobilisée à cette fin. Jade Productions/CAN possède une petite unité documentaire avec des ouvrages spécialisés en communication pour le développement et information, elle publie et diffuse au sein du groupe de presse Syfia, un fil de 24 articles par mois sur les questions de développement, société, etc. en Afrique et sur les grandes questions en débat au niveau international. Jade Productions, à travers le CAN dispose d’une phonothèque comprenant des centaines d’émissions produites par les radios membres du RER Afrique aussi bien en français que dans les langues nationales. Les contraintes en GIC concernent la visibilité, faute d’outils appropriés. Pour y faire, la structure pense à la mise en service d’un site web. Les programmes exécutées sont divers et variés (voir les activités décrites précédemment). L’institution ne possède ni politique d’information ni plan stratégique d’information. Principaux besoins en information non encore satisfaits :

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5-Réseau des Journalistes en Afrique pour le développement (Jade Productions) problèmes liés au développement rural, accords internationaux, etc. Principaux problèmes rencontrés dans la gestion de l’information et de la communication : faibles capacités en terme de ressources humaines et d’équipements Pourquoi avoir sélectionné cette institution ? Jade Productions est une structure certes privée, mais elle bénéficie d’une reconnaissance des organisations de la société civile, notamment les OP et les ONG qui lui font appel dans le domaine de la communication pour le développement depuis près d’une dizaine d’années. La structure travaille aussi avec le CTA depuis 1999. Son responsable, Souleymane Ouattara, a contribué à l’expérimentation de la méthodologie de détermination des thèmes prioritaires d’information. Il a appuyé plusieurs départements du CTA dans la production d’outils de communication, et plusieurs partenaires du CTA dans la mise en œuvre de leurs programmes (Fenop Burkina, Fupro Bénin, Avidel, etc.). Ces atouts justifient le choix de Jade Productions pour l’animation du réseau des partenaires du CTA au Burkina. 6-Association pour la recherche et la formation en agro-écologie (ARFA/ONG) Nom de l’Institution/Organisation : Association pour la recherche et la formation en agro-écologie (ARFA/ONG) BP 15 Fada Burkina Faso Tél. :40770670 Fax : 40770714 Email : [email protected] Définition de mission/objectifs : -Contribuer au maintien et à la promotion d’un environnement sain et productif par la création, avec l’engagement déterminé des collectivités villageoises d’une agriculture nouvelle basée sur l’agro-écologie. -Influencer les actions des programmes locaux et/ou nationaux en faveur du développement des pratiques en agro-écologie. -Travailler en réseau (niveau base et niveau structure d’appui) comme voie possible à l’avènement d’un développement juste, équitable et adapté. Domaine d’expertise : 1- Conservation et restauration des eaux et des sols (CES DRS) 2 – éducation environnementale en milieu scolaire, rural et urbain 3 – promotion des filières agricoles (appui à la production, commercialisation, certification biologique pour divers produits dont sésame et légumes…) 4 – formation technique et civique (agriculture, alphabétisation, apprentissage français

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6-Association pour la recherche et la formation en agro-écologie (ARFA/ONG) fondamental, droits humains) 5 – conseil en gestion aux exploitations agricoles Nombre d’employés (administrateurs, personnel technique, de bureau, etc. à titre temporaire/ permanent) : Nombre total d’employés (administrateurs (8), personnel technique et de bureau (13) pour l’alpha : environ 20, à temps partiel, personnel de projets, ou bénévoles) Compétences : agronomie, gestionnaire, secrétariat et techniciens: agronome, sociologue, forestiers, agents d’agriculture Filiales/ représentations, autres sites : Néant Budget annuel : 150 millions FCFA Sources de financement, y compris les principaux bailleurs de fonds/ agences de parrainage : Pain pour le Monde, Intermon Oxfam, Union européenne, Rain Water, Solidarité Tiers Monde; fonds propres et contributions des bénéficiaires : entre 10 et 15% Programmes/ projets mise en œuvre : - décentralisation du service national des statistiques pour apprécier les besoins des services en information statistique ; - cadres de concertation provinciale et régionale - assemblée des chefs de projets et programmes de la région ; - ateliers de restitution sur des études ; - Oxfam Québec envoie des jeunes qui vont dans les services pour formation et maintenance et on a reçu deux stagiaires et on a formé des agents en interne. Groupe cible : 1 - Paysans : séances de travail, animations dans les villages, manuels traduits en LN, les visites, les formations sur site ou à la ferme, théâtre, projections vidéo ; figurines Graap 2 – Elèves primaires et secondaires : séjours d’initiation à la ferme, les manuels d’éducation environnementale ; théâtre ; activités d’appui à la production (maraîchage, reboisement, etc.), formation des maîtres ; voyages d’échanges 3 – Collectivités territoriales (communes, administrations) : assemblées générales ;participation aux journées constituées (5 Juin par exemple avec des émissions radio) ; participation aux cadres de concertation ; plaques de sensibilisation implantées dans la ville sur la préservations de l’environnement, centre de documentation sur l’environnement … Degré d’interaction avec le CTA : - Spore - Publication CTA Participation au programme de formation du CTA ou d’autres institutions Degré de collaboration/ interaction avec d’autres institutions : Service déconcerté de l’Etat en charge du développement rural et de l’éducation : MAHRH ; MECV - Projet et programme de développement de l’est : ADELE ; PDA ; PICOFA Collectif d’ONG : DSONG ; SPONG - ONG internationales : oxfam ; Pan-Africa sur les pesticides Prise en charge des besoins en information : Gestionnaire du centre de documentation, service éducation environnementale (en direction de l’extérieur) et à l’intérieur le chef SAF gère l’information au sein de la structure. Avec la base de données, il y a un responsable qui est un assistant technique. En perspective, mise en place d’un réseau d’ordinateurs

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6-Association pour la recherche et la formation en agro-écologie (ARFA/ONG) Principaux besoins en information non encore satisfaits : L’élaboration des stratégies de communication et la mise en réseau en perspective du projet de site. Principaux problèmes rencontrés dans la gestion de l’information et de la communication : Manque de formation pour une meilleure maîtrise des différents canaux pour que l’information passe de façon efficace. Au niveau interne, les outils à utiliser pour faciliter la communication entre les services de manière efficace ne sont pas au point. Pourquoi avoir sélectionné cette institution ? L’ONG/ARFA est actif dans l’Est du Burkina. Elle a été choisie par ce qu’elle intervient dans la conservation et la restauration des eaux et des sols ; à cause de son appui à la production, à la commercialisation, à la certification biologique pour divers produits dont sésame et légume…elle fait également de la formation technique et civique et ne manque pas de conseiller les exploitants en matière de gestion. Sa principale cible que son les paysans font de l’ONG un acteur incontournable pour le développement de la région de l’est. 7-Association Tintua (ATT) Nom de l’Institution/Organisation : Association Tintua (ATT) BP 167 Fada N’Gourma, secteur 3 Burkina Faso Tél : 40 77 01 26/40 77 03 10 Fax : 40 77 02 28 E-mail : [email protected] Site web : www.tintua.org Définition de mission/objectifs : tintua vise la réduction de la pauvreté au niveau des membres de l’association et assurer une viabilité organisationnelle de la population rurale. Elle a pour objectif de promouvoir un développement durable par l’éducation (alphabétisation et la formation) Domaine d’expertise : Education de base avec 5 axes où on retrouve les autres domaines : promotion d’un environnement lettré ; atteinte d’une sécurité alimentaire ; renforcement de la solidarité entre jeunes du sud et du nord ; innovation pédagogique et renforcement des capacités des organisations. Nombre d’employés (administrateurs, personnel technique, de bureau, etc. à titre temporaire/ permanent) : 20 personnel technique et 10 personnel de bureau ,plus 16 administrateurs qui sont le conseil de gestion. Compétences : Linguistique ; genre ; sociologie ; techniciens supérieurs d’agriculture ; gestion ; production journalistique Filiales/ représentations, autres sites :

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7-Association Tintua (ATT) Diémas (16 unions départementales). Union d’au moins 12 GV géographiquement proches et qui acceptent de travailler ensemble. Budget annuel : Néant Sources de financement, y compris les principaux bailleurs de fonds/ agences de parrainage : Diakonia, ambassade des Pays Bas, Coopération suisse, Novib, Club 2/3, pain pour le monde, l’Etat burkinabé Programmes/ projets mise en œuvre : Pas de programme élaboré, sauf au niveau de Labaali. Pour le dernier plan quinquennal, on avait essayé d’organiser cela avec le centre de documentation, la base de données et le journal devait faire plus d’efforts. On avait en vue la création d’une radio communautaire. Equiper le maximum de diemas en ordinateurs et aujourd’hui tous les diemas doivent être équipés. Et avec les PTF on peut alimenter l’ordinateur. Certains ont des plaques solaires. Il y a 3 cybers, dont la plupart datent de trois ans. Formations : tous les utilisateurs de machines dans les diemas ont été formés. Pareil pour les gestionnaires de cybers. Groupe cible : Diéma ; producteurs membres de diéma et groupement des producteurs Degré d’interaction avec le CTA : - Magazine Spore - Co-séminaires (séminaires co-organisés par le CTA et d’autres agences comme l’IICA, la FAO, etc.) 2004 : participation à un voyage d’études au Niger sur l’agroforesterie Degré de collaboration/ interaction avec d’autres institutions : 1- INERA : échanges d’information, formation 2 - INA : mise en œuvre de projets communs d’alphabétisation et échanges d’information, formation 3 - DEDA – Université de Ouagadougou : formation Prise en charge des besoins en information : Un effort de vulgarisation, par exemple loi 14 avec livrets en LN.

- On a un centre de documentation, mais pas encore de gestionnaire. - équipe de Labaali ; - comité de lecture et d’adaptation ; - animateurs dans les diémas et tout le personnel technique au siège ;

2 informaticiens embauchés en temps plein dont un spécialité; il y a des ordinateurs un peu partout, dans les diémas : 3 cyber à Fada, Diapaga et Bogandé. Principaux besoins en information non encore satisfaits : Personnel qualifié ; diagnostic et stratégie ; matériels plus performants, formation capitale et importante. Cela pourrait concerner les chefs de départements et les chargés de suivi.. Principaux problèmes rencontrés dans la gestion de l’information et de la communication : - manque de structuration ; - absence d’une personne en charge de ce volet ; - absence de base de données on nous le reproche. L’une de nos difficultés c’est la constitution d’une base de données. Exemple : les formations. On en a donné beaucoup : nous-mêmes et avec les partenaires techniques de l’Etat. Avec le recul, on n’a aucun document de formation. Or on aurait pu traduire ces documents en langues et les diffuser. - Manque de formation du personnel en informatique : on le fait sur le tas ; - Problème de serveur pour la connexion Internet ;

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7-Association Tintua (ATT) - Equipements dépassés Pourquoi avoir sélectionné cette institution ? Tin Tua est une association bien structurée qui intervient partout à l’Est et touchent une grande majorité des différentes couches sociales. Il peut être d’un grand apport pour la remontée de l’information de la base et pour la diffusion à la base. Elle travaille dans plusieurs domaines tels que l’éducation (alphabétisation et la formation) ; l’innovation pédagogique et le renforcement des capacités des organisations. Grâce à ses bibliomotos, Tin Tua arrive à faire un effort de vulgarisation des livrets en langues nationales auprès d’un bon nombre de ruraux dans l’Est du pays. En somme, l’association oeuvre à promouvoir un développement durable par l’éducation en milieu rural avec un minimum d’équipements et de ressources humaines. 8-Association nationale des producteurs de haricot vert (ANPHV) Nom de l’Institution/Organisation : Association nationale des producteurs de haricot vert (ANPHV) 06 BP : 9995 Ouaga 06/ Ouagadougou, secteur 28, prolongement Charles d Gaule, rue Gurm, route de Tabtenga, pore 444 Burkina Faso tel : 00226 50 42 18 47/ 76 61 12 77 fax : 00226 50 36 36 44 e-mail : [email protected] Définition de mission/objectifs : l’ANPHV a pour objectif principal la valorisation de l’activité de production de haricot vert à travers une qualité et une maîtrise toujours plus grande du travail. Il s’agit de transformer la production de haricot vert en un emploi valorisant et durable. Pour cela ; elle entend : - Favoriser des échanges entre les producteurs de haricot vert - Contribuer à la diffusion de nouvelles techniques et technologie, fruit de la recherche technique et ou paysanne ; - Favoriser l’approvisionnement en intrants et le contrôle de la qualité de ces intrants ; renforcer les capacités organisationnelles et de négociation de ses membres ; - Favoriser l’accès des membres aux appuis financiers pour l’équipement et les

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8-Association nationale des producteurs de haricot vert (ANPHV) investissements ; mettre en place une stratégie et des outils de communication, d’une part, entre les organisations des producteurs et d’autres part entre les producteurs et les autres groupes d’acteurs ( exportateurs, fournisseurs d’intrants, transporteurs). Domaine d’expertise : formation en technique d’animation ; sensibilisation des producteurs ; formation des producteurs sur la protection des cultures ; acquisition de matériel audio-visuel ; formation réflexion marketing Nombre d’employés (administrateurs, personnel technique, de bureau, etc. à titre temporaire/ permanent) : 49 animateurs à temps partiel et 1 animateurs principal chargé de la gestion des activités avec une secrétaire tous les deux travaillant en temps plein. Filiales/ représentations, autres sites : union des maraîchers de Bourzanga dans le Bam ; SOGECAM dans le Sourou ; Arzoum Baongo de Koubri dans le Zoudwéogo. Budget annuel : 13 000 000 fcfa soit 19 819 euro Sources de financement, y compris les principaux bailleurs de fonds/ agences de parrainage : cotisation des groupement (10 000fcfa) soit 4 kg d’haricot vert/producteurs ; financement du comité de liaison europe Afrique ; caraïbes pacificque ; de l’AFDI et du programme initiative pesticide Programmes/ projets mise en œuvre : Néant Groupe cible : producteurs membres dans 49 villages du Burkina soit plus de 5 000 producteurs dans les provinces du Bam ; Zounwéogo ; Kadiogo ; Oubritenga ; Sanmatenga ;yatenga ; Lorom ; Sourou ; Houet et Boulkièmdé. Les moyens mis en œuvre pour les contacter : mission des animateurs sur le terrain, téléphone fixe et mobile ; courriers et commissions orales Degré d’interaction avec le CTA : - Spore - Publication CTA - DORA Participation aux - Séminaires annuels du CTA - Programme de formation du CTA ou d’autres institutions Degré de collaboration/ interaction avec d’autres institutions : Réseau AFDI (conseil à l’exploitation familiale) ; SOS Sahel international (relance de la filière haricot vert), ISCOS ; FENOP ; FEPAB ; CPF ; UCOBAM Prise en charge des besoins en information : 49 animateurs endogènes niveau CEPE ; 5 animateurs régionaux niveau BEPC et un animateur principal niveau BAC, aidés par des consultants à temps partiel. 2 Ordinateurs portables ; logiciels : word , exel et une boîte à outil Principaux besoins en information non encore satisfaits : Formation en technique de collecte de données des animateurs et l’acquisition de matériel audio visuel. Ainsi que la mise en place de bibliothèques villageoises avec formation de bibliothécaires. Equipements et un site Web pour mieux organiser la recherche de débouchés et la commande en intrants. Principaux problèmes rencontrés dans la gestion de l’information et de la

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8-Association nationale des producteurs de haricot vert (ANPHV) communication : Insuffisance de compétence des animateurs en matière de collecte et de traitement de données ; non maîtrise de l’outil informatique. Manque d’équipement et de formation Pourquoi avoir sélectionné cette institution ? L’haricot vert est l’une des denrées principales qui contribue beaucoup à l’économie du pays. En théorie, l’ANPHV est une association qui regroupe plus de 5 000 producteurs en provenance de 49 villages. L’association favorise des échanges entre les producteurs de haricot vert ; contribue à la diffusion de nouvelles techniques et technologies, fruit de la recherche technique et/ou paysanne. Elle dispose également d’un dispositif d’intervention décentralisé avec des animateurs sur le terrain. Ayant la possibilité de faire la diffusion des recherche, cette association peut permettre aussi à des partenaires d’autres pays du CTA de profiter de ses résultats de recherche. 9-Confédération Paysanne du Faso (CPF) Nom de l’Institution/Organisation : Confédération Paysanne du Faso (CPF) 01 BP 2978 Ouagadougou 01 01 BP 2978 Ouagadougou 01 Adresse physique du siège social avenue Maurice YAMEOGO BURKINA FASO Tél : 50 30 18 44 Fax : 50 30 18 44 Email : [email protected] Site Internet : wwwcpf.bf; Domaine/Recoppa : wwwrecoppa.org (avec la page pays : Burkina) Définition de mission/objectifs : - La promotion de la solidarité entre les organisations membres de la confédération - La concertation et la coopération entre la confédération et d'autres organisations faîtières aux niveaux national et international ; - La négociation avec l'Etat et les partenaires au développement sur les questions d'intérêt commun aux organisations membres aux niveaux national et international (orientation de la politique agricole, fiscalisation des intrants, produits et équipements agricoles, question foncière, code des investissements en agriculture et en élevage etc.); - La collecte, le traitement et la diffusion des informations d'ordre général (touchant au monde rural) et spécifique ( sur demande des organisations membres) - La création d’un fonds pour le financement des audits ou contrôles externes de ses affiliés, des sociétés coopératives et groupements à leur demande - L’assistance à l’éducation et à la formation continue des coopérateurs - L’étude et la défense des intérêts de ses affiliés et des sociétés coopératives et groupements ; - La promotion de l’inter coopération - La vulgarisation et le suivi de l’application de la loi coopérative de façon permanente et adéquate -L'accomplissement de tout acte se rattachant directement ou indirectement à l'objet social ou susceptible d'en favoriser la réalisation - Etre un cadre d'échange et de concertation - Représenter ses membres au plan national et international - Assurer la défense des intérêts matériels et moraux des organisations membres

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9-Confédération Paysanne du Faso (CPF) - Accompagner la professionnalisation des agriculteurs et des agricultrices Domaine d’expertise : Plan d’action triennal reparti sur 5 axes : . Axe 1 : organisation et structuration de la CPF . Axe 2 : renforcement des capacités stratégiques de la CPF . Axe 3 : Système d’information et de la communication de la CPF . Axe 4 : services techniques et économiques rendus aux membres . Axe 5 : appui institutionnel aux Organisations Paysannes Faîtières (OPF). Nombre d’employés (administrateurs, personnel technique, de bureau, etc. à titre temporaire/ permanent) : nombre total d’employés : 22 dont -25 membres du conseil d’administration dont un bureau de conseil de gestion de 15 membres qui sont des bénévoles ; - 6 personnes qui sont le personnel technique et de bureau qui travaillent à temps plein. Filiales/ représentations, autres sites : cadres de concertation dans 7 régions (Cascades, Centre Ouest, Centre Nord, Nord, Plateau central et le Sud Ouest). Il y a un siège de la CPF dans chaque région et ils ont le même domaine d’intervention que le siège central. Budget annuel : environ 60 millions FCFA/an Sources de financement, y compris les principaux bailleurs de fonds/ agences de parrainage : cotisation des fédérations membres ; subvention des partenaires (FAO, FIDA : Fond International de Développement Agricole, ONG Italienne CISV, OXFAM International, AFDI, GRADE…). Programmes/ projets mise en œuvre : - Production de TCP (programme de renforcement des capacités des Organisation Paysannes : OP) financé par la FAO ; - Exécution d’un programme de mise en place des cadres de concertation ; - Conduction de programme avec OXFAM Solidarité (1et2) pour le renforcement des capacités des OP ; - Lobbying, plaidoyer sur les APE financé par OXFAM international ; - Fond de lutte contre la désertification financé par l’ONG Italienne Helvetas - Projet Mistowa Qui est un projet qui vise à améliorer les SIM à l’intérieur des OP et des organisations de commerce : un projet de l’IFDC /USAD : Centre International pour la Fertilisation des Sols et le Développement Agricole Groupe cible : Cibles primaires qui sont des producteurs organisés : groupements et coopératives ; unions ; OPF. Cibles secondaires que sont l’Etat ; les partenaires techniques et financiers et les ONG et développement. Moyens mise en œuvre pour les contacter : Communication de proximité (échanges de groupes ; animations) et la communication de masse (le téléphone ; les radios ; les journaux et l’Internet). Degré d’interaction avec le CTA : Néant Degré de collaboration/ interaction avec d’autres institutions : - SP/CPSA ; les Ministères de l’Agriculture, des Ressources animales et de l’Environnement : participation aux grandes décisions et à l’adoption des ses décisions.

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9-Confédération Paysanne du Faso (CPF) - FAO ; GRADE ; OXFAM International : partenariat technique et financier et mise en œuvre de projet et programme Prise en charge des besoins en information : une seule personne avec des moyens dérisoires qui est un communicateur et journaliste avec 2 ans d’expérience. Néant pour les TIC, la CPF fait appel à des spécialistes en informatique en cas de besoin et pour le maintien des appareils. Principaux besoins en information non encore satisfaits : - Un budget en GIC ; - du matériel et du personnel. - une unité en TIC ; - du matériel informatique plus performant Principaux problèmes rencontrés dans la gestion de l’information et de la communication : Pas de budget en communication propre ; - Manque de personnel en GIC. - Insuffisance du matériel informatique (en nombre et en performance) ; - Manque d’une unité en TIC. Pourquoi avoir sélectionné cette institution ? En tant que confédération paysanne, elle regroupe toutes les organisations paysannes dont les groupements, les coopératives et les unions. C’est une struccture bien organisée qui fait la collecte, le traitement et la diffusion des informations d’ordre général qui touchent le monde rural et d’orde spécifique sur demande des organisations membres. Par ailleurs, elle fait la vulgarisation et le suivi de l’application de la loi coopérative de façon permanente et adéquate ; elle représente ses membres au plan national et international ; c’est un cadre d’échange et de concertation. La structure accompagne la professionnalisation des agriculteurs et des agricultrices. 10-Fédération des éleveurs du Burkina (FEB) Nom de l’Institution/Organisation : Fédération des éleveurs du Burkina (FEB) S/C (CPF) 01 BP 2978 Ouagadougou 01 Adresse physique du siège social : avenue Maurice YAMEOGO BURKINA FASO Tél. (226) 50 31 61 68/50 32 60 50 Email/CPF : Email : [email protected] Définition de mission/objectifs : La FEB a pour mission de défendre les intérêts des éleveurs. Œuvrer à la croissance durable de l’Elevage au Burkina Faso et contribuer à la définition de stratégies pour sa promotion. Objectifs : - Restructuration de la fédération - Contribution à la gestion des ressources naturelles - Elaboration et mise en œuvre d’une stratégie de renforcement des capacités des membres- Diffusion des textes législatifs et réglementaires - Contribution à la gestion des conflits agro-sylvo-pastoraux - Recherche de fournisseurs d’intrants, de clients et les prix et leur mise en relation avec les adhérents - Recherche de financement pour les activités

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10-Fédération des éleveurs du Burkina (FEB) - Assurer une gestion transparente de l’organisation Domaine d’expertise : . Formation et information des membres sur les textes régissant la transhumance ; . Organisation de voyages d’études et de concertation au profit des membres ; . Organiser des campagnes de sensibilisation et d’information . L’alphabétisation ; . Appui au niveau des organisations de base ; . Santé animale ; . Organisation de cadres de concertation avec les autres acteurs des filières . Contribution à la définition et à la mise en œuvre des politiques de développement de l’élevage (fauche et conservation du fourrage, aménagement pastoral, prophylaxie sanitaire etc..) ; . Promotion de la commercialisation : création d’un bulletin et émissions radio sur les offres de marché et formation des membres sur la commercialisation Nombre d’employés (administrateurs, personnel technique, de bureau, etc. à titre temporaire/ permanent) : 18 personnes dans le bureau + 3 membres du conseil de contrôle Filiales/ représentations, autres sites : représentations dans chaque cadre de concertation de la CPF dans 7 régions (Cascades, Centre Ouest, Centre Nord, Nord, Plateau central et le Sud Ouest). Ils ont le même domaine d’intervention que la FEB au centre. Budget annuel : Néant Sources de financement, y compris les principaux bailleurs de fonds/ agences de parrainage : Cotisation des fédérations membres Programmes/ projets mise en œuvre : - Les rencontres par le biais de la CPF pour faire passer l’information dans le cadre de la sensibilisation. - Projet Mistowa Qui est un projet qui vise à améliorer les SIM à l’intérieur des OP et des organisations de commerce : un projet de l’IFDC /USAD : Centre International pour la Fertilisation des Sols et le Développement Agricole Groupe cible : Eleveurs traditionnels ; . Producteurs laitiers . Organisations de cuirs et peaux . Ceux qui font l’embouche. Moyens mise en œuvre pour les contacter : médias (radios de proximités) ; approche de bouche à bouche ; présence des membres sur le terrain dans les régions; lors des regroupements des éleveurs par les services techniques de l’Etat. Degré d’interaction avec le CTA : Néant Degré de collaboration/ interaction avec d’autres institutions : - Ministère des ressources animales : Appui technique ; échanges d’information et suivi des activités - CIRDES : échanges d’information Prise en charge des besoins en information : Une seule personne avec des moyens dérisoires qui est un communicateur et journaliste avec 2 ans d’expérience.

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10-Fédération des éleveurs du Burkina (FEB) Néant pour les TIC, la CPF fait appel à des spécialistes en informatique en cas de besoin et pour le maintien des appareils. Principaux besoins en information non encore satisfaits : - un budget en GIC ; - du matériel et du personnel. - une unité en TIC ; - du matériel informatique plus performant Principaux problèmes rencontrés dans la gestion de l’information et de la communication : Pas de budget en communication propre ; - Manque de personnel en GIC. - Insuffisance du matériel informatique (en nombre et en performance) ; - Manque d’une unité en TIC. Pourquoi avoir sélectionné cette institution ? La FEB est une fédération qui regroupe des éleveurs traditionnels, des producteurs laitiers, des organisations de cuirs et peaux et tous ceux qui font l’embouche. Elle défend les intérêts des éleveurs, œuvre à la croissance durable de l’élevage au Burkina Faso et contribue à la définition de stratégie pour sa promotion. C’est donc une structure qui pourrait échanger ses expériences avec d’autres institutions partenaires du CTA en matière d’élevage. 11-Union nationale des Producteurs de Coton du Burkina (UNPCB) Nom de l’Institution/Organisation : Union Nationale des Producteurs de Coton du Burkina (UNPCB/HB) 02 BP 1677 Bobo-Dioulasso 02 Burkina Faso Tél : 20 97 33 10 Fax : (226) 20 97 20 59 Email : [email protected] Union Nationale des Producteurs de Coton du Burkina (UNPCB/HB) 02 BP 1677 Bobo-Dioulasso 02 Burkina Faso Tél : 20 97 33 10 Fax : (226) 20 97 20 59 Email : [email protected] Définition de mission/objectifs : - La mission de l’UNPCB c’est de représenter les producteurs du coton auprès des autres acteurs de la filière. Et a pour objectifs de : - Normaliser les relations techniques, économiques et financières avec les partenaires de la filière, - Participer à la co-gestion de la filière, - Promouvoir la culture du coton et les cultures vivrières qui y sont associées, - S’impliquer dans les décisions d’octroi de crédit à la base et dans la gestion de l’endettement, - Promouvoir par l’information et la formation, la recherche et la diffusion d’innovations techniques, économiques et sociales aux services des producteurs du coton. Domaine d’expertise :

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11-Union nationale des Producteurs de Coton du Burkina (UNPCB) lobbying plaidoyer, appui-conseil, appui au développement communautaire (leadership, actions menées par les membres à la base tel que intervention dans la construction des infrastructures modernes au niveau des villages et département producteurs de coton…). Nombre d’employés (administrateurs, personnel technique, de bureau, etc. à titre temporaire/ permanent) : Nombre total d’employés : 22 membres du conseil de gestion et 113 employés toutes catégories confondues. Filiales/ représentations, autres sites : Représentations qui sont des Unions Provinciales dans 36 provinces productrices de coton qui ont les mêmes domaines d’intervention que ceux de l’institut mère. Budget annuel : Confidentiel Sources de financement, y compris les principaux bailleurs de fonds/ agences de parrainage : Cotisation des fédérations membres Programmes/ projets mise en œuvre : - La campagne contre la subvention au coton, la campagne contre les APE, etc. - Construction d’un site APROCA (Association des Producteurs de Coton Africain. - L’UNPCB a participé à son animation et la construction d’une lettre électronique mensuel à nos membres et partenaires. Groupe cible : élus des organisations de producteurs de coton, producteurs de coton, population rurale, étudiants, chercheurs et les partenaires. Degré d’interaction avec le CTA : -Magazine Spore, mais en nombre de numéros très insuffisants -participation aux co-séminaires (séminaires co-organisés par le CTA et d’autres agences comme l’IICA, la FAO, etc.) Degré de collaboration/ interaction avec d’autres institutions : - Oxfam, PDA/GTZ, ICCO, Helvets : mise en œuvre de projet - Sofitex, SOCOMA, FASOCOTON ; AProCA : appui ponctuel là la conception d’outils de communication, échanges d’informations. Prise en charge des besoins en information : une équipe de cadre qualifiés, dont une communicatrice formée à la communication Participative ; 3 cadres (économists et agronome avec une expérience en suivi évaluation) ; un pool d’élus expérimenté dans la gestion de l’information ; sur le terrain, des agents d’appuis aux producteurs, chargés entre autres taches, de diffuser et de collecter l’information auprès des producteurs à la base. Il y a 2 Agro économistes au siège et 4 sur le terrain pour le programme coton biotechnologie. Principaux besoins en information non encore satisfaits : Réelle nécessité de renforcer les capacités des acteurs à la collecte des données et à la gestion et à la diffusion de l’information, appuyer les capacités des cadres à l’analyse et à la gestion de l’information, appuyer l’UNPCB à mettre en place un centre de documentation et à installer des cellules multimédias d’information dans ses structures à la base. Fournir en grande quantité les publications gratuites et pertinentes du CTA. Acquisition de matériel plus performants, formation du personnels qui interviennent dans les TIC, disposition de système de connexion adapté (exemple : système de connexion électrique ou avec panneau solaire, connexion par satellite des organisations à la base) et le renforcement du parc informatique des organisations à la base.

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11-Union nationale des Producteurs de Coton du Burkina (UNPCB) Principaux problèmes rencontrés dans la gestion de l’information et de la communication : - Difficultés à remonter l’information de la base au sommet à cause de la faible capacité des acteurs à la base à mener cette action (les agents de terrain ont un profil de gestionnaires et de financier donc, ils n’ont pas les moyens intellectuels pour servir de relais au niveau GIC). - Le faible équipement informatique de ses organisations à la base (Unions Provinciales et des difficultés à mettre les organisations à la base en réseau). Pourquoi avoir sélectionné cette institution ? L’UNPCB est l’organisation faîtière des groupements des producteurs de coton au Burkina Faso. Elle représente les producteurs du coton auprès des autres acteurs de la filière. C’est aussi une structure qui œuvre à promouvoir la culture du coton et des cultures vivrières qui y sont asociées. Elle œuvre aussi à la promotion par l’information et la formation, la recherche et la diffusion d’innovations techniques, économiques et sociales aux services des producteurs de coton. L’UNPCB regroupe principalement les élus des organisations de producteurs de coton et les producteurs de coton. Elle est représentée par des Unions Provinciales dans 36 provinces du pays qui sont des provinces productrices du coton, soit un total de près de 325 000 producteurs. C’est une structure qui touche une bonne partie du pays et son centre d’intérêt est d’un grand apport pour l’économie du Burkina. En somme, l’UNPCB travail dans le développement rural et dispose d’un minimum d’équipements et de ressources humaines pour cela. 12-Radio Taanba/diocèse Fada (RTF) Nom de l’Institution/Organisation : Radio Taanba/diocèse Fada (RTF) BP 12 ; secteur 12-Fada-BF Tel : 40 77 02 33 Fax : 40 77 04 96 Em : [email protected] Définition de mission/objectifs : La radio a pour mission d’être un instrument de la pastorale diocésaine qui met « les moyens de communication sociale au service de l’évangélisation et du développement » ; être un canal d’information, de formation et de sensibilisation; être un médium où sont véhiculées les valeurs comme l’intégration, la solidarité, la tolérance etc. Objectif: - Donner l’information aux populations ; - Aider les populations à améliorer leurs conditions de vie. Domaine d’expertise : Production d’émission sur les droits et devoirs des enfants et de la femme ; sur les nouvelles techniques de cultures. Nombre d’employés (administrateurs, personnel technique, de bureau, etc. à titre temporaire/ permanent) : Nombre total d’employés : 10 permanents dont 3 administrateurs, 7 techniciens animateur

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12-Radio Taanba/diocèse Fada (RTF) et un stagiaire, une trentaine de collaborateurs qui sont des groupes d’animateurs en langue nationale. Filiales/ représentations, autres sites : 13 correspondants dans les 13 paroisses de fada : agents de collecte et de diffusion d’information Budget annuel : 20 000 000fcfa/an Sources de financement, y compris les principaux bailleurs de fonds/ agences de parrainage : subvention du diocèse et de l’Etat ; dotation des partenaires pour des campagnes de sensibilisation ; recette sur prestation et dons divers. Programmes/ projets mise en œuvre : - Programme d’accompagnement du processus de décentralisation au Burkina ; - Atelier de formation annuelle sur la collecte et le traitement de données - Initiation au montage numérique Groupe cible : monde rurale et urbain ; la jeunesse ; l’enfance ; les groupes ethniques : gulmantché, moosé, peulh. Couvre toute la province du gourma et une partie des provinces voisines ( Komandjari, Gnagna ; Kouritenga ; Koulpélogo et la Tapoa). Degré d’interaction avec le CTA : Néant Degré de collaboration/ interaction avec d’autres institutions : - Unicef et plan-Burkina : promotion des droit de l’enfant et de la femme - Picofa : sensibilisation sur la refertilisation des sols - Services déconcentrés de l’Etat : échange d’information - Arfa et Tintua : production d’émissions Prise en charge des besoins en information : chef de programme (bac+ formation en collecte et traitement d’information) et directeur général (licence en communication) Principaux besoins en information non encore satisfaits : - Formation en techniques d’archivage ; en montage audio avec du matériel numérique - Equipements ; bonne maintenance des équipements et accès à Internet Principaux problèmes rencontrés dans la gestion de l’information et de la communication : - insuffisance de formation en GIC et TIC ; - manque de moyens financiers pour alimenter la communication. Pourquoi avoir sélectionné cette institution ? La radio Taanba, radio évangélique qui est un canal d’information, de formation et de sensibilisation ; un médium où sont véhiculées les valeurs comme l’intégration, la solidarité, la tolérance. La radio produit des émissions sur les droits et devoirs des enfants et de la femme ; sur les nouvelles techniques de cultures donc, elle met en œuvre des activités d’information et de communication pour le développement. Et arrive à s’implanter dans une zone où les radios commerciales ont échoué.

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13-Radio FM Munyu « La voix des femmes » (Radio Munyu) Nom de l’Institution/Organisation : Radio FM Munyu « La voix de la femme » (Radio Munyu) BP 298 Tél : 20 91 08 08 Email : [email protected] Définition de mission/objectifs : Elle a pour mission de : - Informer la population en général et les femmes en particulier, - Sensibiliser, - Former la population et surtout les couches défavorisées. Objectif: Objectif global de la radio c’est de contribuer à rendre visible les actions de l’Association Munyu tant au niveau régional dans sa zone d’intervention qu’au niveau national et international. - Informer, Sensibiliser et Eduquer les femmes, les hommes et toute la communauté en vue d’un changement qualitatif de comportement envers la femme et la fille. - Promouvoir un développement économique, social et durable de la zone. Domaine d’expertise : Réalisation et diffusion d’émission (émissions sur le code de la personne et de la famille, sur l’agriculture, l’environnement, santé, l’éducation) ; émissions sur la culture, les jeux publics, des théâtres radiophoniques et les magazines du monde rural. Nombre d’employés (administrateurs, personnel technique, de bureau, etc. à titre temporaire/ permanent) : Nombre d’employés : 16 qui travail en temps plein avec 5 animateurs bénévoles (4 de l’Association et non membre de l’Association.) Filiales/ représentations, autres sites : 106 correspondants dans 53 villages à raisons de 2 correspondants par village. Ils assurent le suivi des activités en ce concerne l’information. Budget annuel : 39 909 283FCFA/ans. Sources de financement, y compris les principaux bailleurs de fonds/ agences de parrainage : Revenus des prestations de services (communiqués, annonces) ; apport de l’Association, les subventions de l’Etat, partenaires de l’Association comme l’UNICEF, OXFAM Québec et OXFAM Grande Bretagne. Programmes/ projets mise en œuvre : - Plan Intégrés de Communication (PIC) de l’UNICEF sur le programme éducation, le PIC du Comité National Permanent de Lutte contre la pratique de l’Excision, de la lutte contre le trafic des enfants, le changement de comportement, le programme lutte contre la tuberculose et le programme palu. - Production des émissions des services des partenaires (FENOP par le biais du CTA) ; - Montage numérique et stockage des émissions pour passer de l’analogie au numérique. Groupe cible : Accent mis particulièrement sur les femmes et les enfants mais, toute la population est concernée en général. Degré d’interaction avec le CTA : - Magazine Spore, - Publication CTA, La radio a pris part aux :

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13-Radio FM Munyu « La voix des femmes » (Radio Munyu) - Programmes de formation du CTA ou d’autres institutions Degré de collaboration/ interaction avec d’autres institutions : La radio étant un outil de travail de l’Association, les partenaires de l’Association sont également ceux de la Radio et la nature de la collaboration est idem à celle de l’Association Munyu. Ce sont : - Nationales FENOP, Comité National de Lutte contre la Pratique de l’Excision, Services Techniques et Régionale des Domaines d’intervention de l’Association ; pour la mise en commun des projets et les échanges d’information. - Internationales UNICEF, Terre des Hommes Allemagne, Pacte/AEC pour des appui techniques et la mise en commun des projets. Prise en charge des besoins en information : -La radio et le Comité Munyu de Développement de Base qui travail surtout avec l’association mais, travail aussi beaucoup avec la radio en ce qui est de la GIC -Une personne en charge des TIC numérique (service maintenance et technique) avec 2 suppliants Principaux besoins en information non encore satisfaits : - Formation en techniques d’archivage ; et formation du personnel en montage numérique - Équipements (ordinateurs, disque dur externes de grande capacité de stockage -Accès à Internet Principaux problèmes rencontrés dans la gestion de l’information et de la communication : Difficulté d’archivage, manque de formation du personnel, pas assez d’ordinateurs et problème de modem pour l’utilisation de l’Internet Pourquoi avoir sélectionné cette institution ? La radio FM Munyu est avant tout un outil de travail pour l’association Munyu qui s’en sert pour rendre visible ses actions. Cette radio met l’accent particulièrement sur les femmes et les enfants mais, aussi sur toute la population en général. Partant du fait que cette radio informe, sensibilise, et éduque les femmes, les hommes et toutes la communauté en vue d’un changement de comportement envers la femmes et la fille, on peut dire qu’elle œuvre de ce fait à un développement économique, social et durable de la zone. 14-Réseau ‘KURUMBA’ (SKBO) Nom de l’Institution/Organisation : Réseau ‘KURUMBA’ (SKBO) S/C BP 298 Banfora S/C Tél : 20 91 02 50 Email : [email protected] Définition de mission/objectifs : Elle a pour mission d’étudier les questions transfrontalières pour un mieux être des populations de part et d’autres des frontières. l’objectif du Réseau c’est de travailler à un développement réel des populations qui bien qu’elle soit de part et d’autres des frontières partage le même destin dans la zone des pays Sikasso-Korogo-Bobo (SKBO) Domaine d’expertise : Réalisation et diffusion d’émissions sur des thèmes tel que la santé, l’agriculture, le

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14-Réseau ‘KURUMBA’ (SKBO) commerce, l’éducation et l’environnement. Nombre d’employés (administrateurs, personnel technique, de bureau, etc. à titre temporaire/ permanent) : Tout est en projet. - Le personnel de chaque radio membre se retrouve de temps en temps pour produire des émissions d’intérêt commun ; ce sont des producteurs d’émission. - Le coordonnateur et le chef de production. -L’Assemblée Générale des différentes radios. Filiales/ représentations, autres sites : Réseau des radios de la zone transfrontalière entre le Mali, Korogo et Bobo-Dioulasso. Il y a 4 radios membres au Mali, une radio à Banfora et très bientôt, l’ouverture d’une nouvelle radio catholique ‘Teriya’ à Banfora. Il n’y a pas de radio à Korogo pour le moment parce que le pays était en crise pendant la création du réseau en 2005 à Sikasso. Budget annuel : Nouveau réseau sans budget spécifique, seulement des projets présentés aux PDM (Partenaires pour le développement Municipal). Donc, budget en cours. Sources de financement, y compris les principaux bailleurs de fonds/ agences de parrainage : Eventuels partenaires qui pourront financer : CILSS, UEMOA, CEDEAO, et les cotisations de chaque membre Programmes/ projets mise en œuvre : - Production d’émissions sur la santé, l’agriculture, le commerce et l’environnement. - Formation brève sur l’utilisation des logiciels de montage de son et utilisation des enregistreurs numériques. Groupe cible : L’ensemble de la population rurale de part et d’autres des frontières dans la zone SKBO. Degré d’interaction avec le CTA : Néant Degré de collaboration/ interaction avec d’autres institutions : Le Partenariat de Développement Municipal (PDM) a soutenu les activités du réseau dans sa mise en œuvre et dans la production des émissions qui ont eu lieu. Le PDM a également aidé le réseau pour l’équipement de ses 2 studios de montage numérique Prise en charge des besoins en information : - l’équipe de production composée de 5 membres dont un par chaque radio membre et le coordonnateur. - Ce sont les techniciens des différentes radios qui travaillent dans ces studios de montage numérique. Principaux besoins en information non encore satisfaits : - Faire une enquête afin de mieux connaître la zone SKBO, - Avoir une bibliothèque, - Avoir un minimum de budget pour collecter et stocker des informations - Formation sur l’utilisation des TIC en général et pour tout le traitement numérique ; - Accès à Internet afin de rendre plus fluide la communication entre les différentes radios Principaux problèmes rencontrés dans la gestion de l’information et de la communication : - Non disponibilité d’une bibliothèque ou d’une base de données. - Manque de personnel formé en TIC, problème d’Internet qui rend difficile la communication entre les différentes radios

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14-Réseau ‘KURUMBA’ (SKBO) Pourquoi avoir sélectionné cette institution ? Réseau des radios de la zone transfrontalière entre le Mali, Korogo et Bobo-Dioulasso, ce réseau est un bon moyen pour faire divulguer l’information de part et d’autre de ces frontières. 15-Association des Editeurs et Publicateurs de Journaux en Langues Nationales (AEPJLN) Nom de l’Institution/Organisation : Association des Editeurs et Publicateurs de journaux en Langues Nationales (AEPJLN) 01 BP 1197 Ouagadougou 01 secteur 29; BURKINA FASO Tél. :+226 50 36 12 78 Email : [email protected] Site Internet : www.aepjln.org Définition de mission/objectifs : 1. Promouvoir les journaux en langues nationales par : 2. Défendre les intérêts matériels et moraux de ses membres 3. Appuyer la post-alphabétisation 4. Créer, entretenir et développer des rapports de confraternité avec les autres organes de presse Domaine d’expertise : .Promotion de l’information en langues nationales par l’édition et la diffusion de journaux .Formation des membres aux techniques rédactionnelles, de gestion d’entreprise de presse .Traduction, PAO, .Recherche des financements .Suivi appui évaluation. Nombre d’employés (administrateurs, personnel technique, de bureau, etc. à titre temporaire/ permanent) : 7 membres du conseil d’administration 2 personnels techniques et de bureau personnel de projet

• Coordonnateur Une secrétaire comptable Filiales/ représentations, autres sites : Néant Budget annuel : 20 millions FCFA. Sources de financement, y compris les principaux bailleurs de fonds/ agences de parrainage : .Coopération Suisse .Subvention de l’Etat à la presse privée .Cotisation des membres Programmes/ projets mise en œuvre :

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15-Association des Editeurs et Publicateurs de Journaux en Langues Nationales (AEPJLN) - PEV : programme élargie de vaccination avec le Ministère de la santé - UNICEF sur les droits des enfants - SOFITEX sur les campagnes cotonnières - Grippe aviaire : Ministère des ressources animales - Éducation alphabétisation : MEBA - Formations aux techniques journalistiques : collecte traitement diffusion, financer par l’OSEO (œuvre Suisse d’entraide Ouvrière) Groupe cible : .Alphabétisés et néo alphabétisés Degré d’interaction avec le CTA : -Magazine Spore Degré de collaboration/ interaction avec d’autres institutions : - Services techniques déconcentrés de l’Etat : recherche et la diffusion d’information - UNICEF, SOFITEX, l’OSEO : recherche et la diffusion de l’information Prise en charge des besoins en information : le coordonnateurs aidé par les : - Rédacteurs des comités de rédaction membres de l’AEPJLN - Universitaires département de l’information Une personne formée qui a des compétences dans la gestion des TIC. Principaux besoins en information non encore satisfaits :

• Renforcer les capacités (formations spécifiques à l’édition, diffusion des JLN) • Moyens matériels (ordinateurs pour le traitement des textes et de la PAO en langues

nationales) • Moyens financiers • Formation en TIC; • Ordinateurs performants; • Personnel pour la mise en page et graphisme

Principaux problèmes rencontrés dans la gestion de l’information et de la communication : - Difficulté pour les journaux dans les provinces d’avoir accès aux nouvelles technologies; - Les circuits de distribution sont difficiles à maîtriser compte tenu de l’enclavement; - Spécificité des logiciels de traitement de texte en langues nationales ; - Manque de professionnalisme des principaux animateurs des journaux - Manque de personnel spécialisé en GIC - Manque de personnel formé en TIC, - Matériel informatique dépassé Pourquoi avoir sélectionné cette institution ? L’AEPJLN est une association des éditeurs et publicateurs des journaux en langues nationales qui œuvre pour la promotion de l’information en langues nationales par l’édition et la diffusion de journaux. Cette association met en œuvre des activités d’information et de communication pour le développement tout en s’intéressant aux alphabétisés et aux néo-alphabétisés et en appuyant la post-alphabétisation. Elle est l’une des rares institutions à œuvrer dans ce domaine au plan national.

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16- Radio « la voix du paysan » (VDP) Nom de l’Institution/Organisation : Radio « la voix du paysan » (VDP) BP 100 Ouahigouha Adresse physique : secteur 1; Burkina Faso Tél : 40 55 02 60 Définition de mission/objectifs : Relayant les animateurs ruraux de la FNGN qui sillonnaient les campagnes à vélo, armés de leur porte-voix, elle s’est assignée les missions primordiales suivantes :

- Introduire et vulgariser les nouvelles technologies agricoles - Informer sur les évènements régionaux, nationaux et internationaux - Sensibiliser la population sur les différentes fléaux (sécheresse, santé, faim, etc.) ;

menaçant la région et proposer des moyens de lutte pour les éradiquer - Favoriser l’épanouissement de la population en respectant les traditions positives - Distraire.

Objectif: Objectif global de la radio c’est de libérer la parole paysanne et créer les meilleures conditions pour une communication participative. Domaine d’expertise : - Réalisation et diffusion d’émission (émission éducatives, culturelles, techniques culturales et les innovations technologiques) - Les pages d’informations générales - Emissions récréatives (sport, musique, humour) Nombre d’employés (administrateurs, personnel technique, de bureau, etc. à titre temporaire/ permanent) : Nombre total d’employés : 8 personnes dont 1 directeur, 1 secrétaire comptable, 1 responsable chargé du marketing, 1 chef des programmes, 1chef du service technique, 1 chef chargé de production et 2 aide techniciens. Il y a également une vingtaine de collaborateurs extérieurs qui sont des bénévoles et les 112 noyaux relais auxquels la radio fait appel de temps en temps pour un travail à temps partiel. Filiales/ représentations, autres sites : 112 noyaux relais installés dans 112 villages. Ils assurent le suivi des activités en ce concerne l’information. Budget annuel : 16 millions FCFA/ an. Sources de financement, y compris les principaux bailleurs de fonds/ agences de parrainage : - Revenus des prestations de services (communiqués, annonces) ; - Apport de l’Association, - Subventions de l’Etat, - Contract d’émission avec les partenaires tels que l’UNICEF, la FNGN, les Ministères de l’agriculture, de l’environnement, de la santé. Programmes/ projets mise en œuvre : -Programme palu, sida et tuberculose (Ministère de la santé) - Programme lutte contre la pratique de l’excision (CNLPE) - Programme de récupération des terres dégradés ; programme de développement rural durable : PDRD ; programme de conservation des eaux et des sols (Ministère de l’agriculture) - Programme de développement communautaire et locale et le programme national de la gestion des terroirs. - Formation des animateurs par la CISB, une coopération italienne.

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16- Radio « la voix du paysan » (VDP) Groupe cible : La population rurale et les populations des villes moyennes avec un rayon de couverture d’environ 100Km. Degré d’interaction avec le CTA : -Magazine Spore, -Publication CTA, La radio a pris part aux : -Programmes de formation du CTA ou d’autres institutions Degré de collaboration/ interaction avec d’autres institutions : Nationales : Ministères de l’Agriculture, de la Santé, de l’Environnement, de la jeunesse et de l’emploi : contrats d’émission ; appui financier et échange d’information Internationales : - Radio Suisse Romande : signature d’un protocole de partenariat - UNICEF : contrats d’émissions Prise en charge des besoins en information : La radio, le club des fidèles auditeurs et les noyaux relais sont chargés de la gestion de l’information et de la communication. Il y a aussi le responsable du marketing Principaux besoins en information non encore satisfaits : - Avoir un budget propre à la radio en GIC - Formation en techniques d’archivage ; et augmentation du nombre de personnes formés en GIC.

- Une personne attitrée pour les TIC

- Matériel plus performant - Formation très pointue en TIC Principaux problèmes rencontrés dans la gestion de l’information et de la communication : Manque de personnel spécifié en TIC, problème de finance pour la maintenance des ordinateurs et besoin de recyclage des animateurs. Pourquoi avoir sélectionné cette institution ? La radio « voix du paysan » est un outil de travail de la FNGN qui l’a créée pour relayer ses animateurs ruraux qui sillonnaient les campagnes à vélo, armés de leur porte-voix pour faire passer l’information. Cette radio travaille à libérer la parole paysanne et à créer les meilleures conditions pour une communication participative. De ce fait, elle met en œuvre des activités d’information et de communication pour le développement. Avec ses 112 noyaux relais installés dans 112 villages qui assurent le suivi des activités en ce qui concerne l’information, on peut dire que cette radio dispose d’un dispositif d’intervention décentralisé avec des animateurs sur le terrain.

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17-Direction de la vulgarisation et de la recherche développement (DVRD) Nom de l’Institution/Organisation : Direction de la vulgarisation et de la recherche développement (DVRD)

01 BP 1764 Ouagadougou 01 quartier Ouaga 2000, immeuble MAHRH Burkina Faso Tel : 50 49 99 00 à 09/70 27 19 66

Fax : 50 37 58 05 Définition de mission/objectifs : la DVRD est chargée de : - Concevoir et mettre en œuvre des méthodes et systèmes participatifs de vulgarisation et d’appui-conseil en matière de production végétale ; - Élaborer et coordonner la mise en œuvre de la politique de mécanisation agricole ; - Élaborer et coordonner des stratégies et des plans d’actions de restauration et de maintien de la fertilité des sols ; - Définir les contenues et les approches de recherche-développement en relation avec la recherche agronomique, les producteurs, leurs organisations et toutes autres structures compétentes ; -Adapter les innovations technologiques aux besoins des différents types de producteurs et en tenant compte des contraintes de production spécifiques des régions agro écologiques. -Contribuer à l’élaboration et/ou traduire et diffuser les techniques modernes de productions végétales et de gestion de ressources naturelles validées par la recherches agronomique à travers des canaux appropriés de vulgarisation et d’appui-conseil. -promouvoir les bonnes pratiques agricoles dans les exploitations. -introduire, tester et diffuser les technologies de production, de conservation et transformation adaptées. - Recueillir et capitaliser les innovations résultant des pratiques paysannes et des travaux de recherches. - Promouvoir les activités de transformation des produits alimentaires tout en améliorant leur qualité nutritionnelle. - Contrôler la qualité des engrais ou des équipements agricoles. - Promouvoir la prise en compte du genre dans l’élaboration, la mise en œuvre et le suivi évaluation des projets et programmes - Contribuer aux suivis et à l’évaluation des actions des projets et programmes de développement dans les domaines de la mécanisation, la fertilité des sols, la recherche-développement et la technologie agro alimentaire. Domaine d’expertise : 1) Renforcement des capacités des agents et des communautés en analyse socio économique selon le genre (ASEG) 2) Amélioration des connaissances techniques des agents sur les équipements agricoles. 3) Renforcement des capacités des agents et des producteurs/trices sur la production de fumure organique. 4) Promotion de bonnes pratiques agricoles. 5) vulgarisation/diffusion de la loi instituant un contrôle des engrais au Burkina. 6) Elaboration d’un système national de vulgarisation en adéquation avec les reformes politiques et institutionnelles du Burkina ; 7) Appui-conseil en matière de nutrition et de technologie agro alimentaire. 8) Diffusion d’innovations techniques issues du PADAB1 9) développement de partenariat entre la DVRD et les autres structures techniques du MAHRH et du développement rural. 10) introduction et vulgarisation de la culture des mucuna pour la lutte contre le striga. 11) équipement et motorisation des petits producteurs. Nombre d’employés (administrateurs, personnel technique, de bureau, etc. à titre temporaire/ permanent) :

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17-Direction de la vulgarisation et de la recherche développement (DVRD) Total des employés : 44 personnel technique 36 personnels de projet ; 4 personnels de bureau Filiales/ représentations, autres sites : les directions régionales de l’agriculture, de l’hydraulique et des ressources halieutiques (DRAHRH), ses structures déconcentrées de vulgarisation et d’appui conseil agricole. Budget annuel : pas de budgétisation formelle depuis 2001 Sources de financement, y compris les principaux bailleurs de fonds/ agences de parrainage : projet unité nationales de mécanisation agricole (PUMA) financé par la république de chine à travers les engagements nationaux ; budget de l’Etat ; Fao ; Programme PADAB1 à hauteur de 4 millions de FCFA Programmes/ projets mise en œuvre : - Formation de 50 vulgarisateur sur les engrais et fumure organique, de 255 vulgarisateurs sur l’utilisation de l’activeur compost plus ; formation de 15 cadres de conception des structures centrales de développement rural en analyse socio économique selon le genre ; formation de 40 000 producteurs sur la production du compost plus en fosses ou en tas. - 2 agents ont bénéficié de 30 heures de formation en informatique en septembre 2006 Groupe cible : Petits et moyens producteurs vivriers ; producteurs organisés dans les périmètres/bas-fonds aménagés ; grands producteurs et agro businessmen ; organisations professionnelles agricoles. Degré d’interaction avec le CTA : -Magazine Spore Degré de collaboration/ interaction avec d’autres institutions : - le CNRST dont l’INERA l’IRSAT l’IRSS - La FAO Prise en charge des besoins en information : la SPBA exécute sa mission en liaison avec la recherche pour faire de la vulgarisation Principaux besoins en information non encore satisfaits : formation des agents en informatique, équipement (en machines de qualité et performantes, en photocopieuse ; scanner ; vidéo projecteur ; caméoscoope). Principaux problèmes rencontrés dans la gestion de l’information et de la communication : Mauvais état et vétusté du matériel nécessaire à la production de documents techniques dont la vulgarisation a besoin. Pourquoi avoir sélectionné cette institution ? La DVRD est une structure de l’Etat qui travaille avec le monde rural. Elle est beaucoup impliquée dans la promotion de bonnes pratiques agricoles, dans l’équipement et la motorisation des petits producteurs, dans l’introduction et la vulgarisation de la culture des mucus pour lutter contre le striga et dans l’élaboration d’un système national de vulgarisation en adéquation avec les reformes politiques et institutionnelles du Burkina. Cette structure s’intéresse à tous le producteurs organisés ainsi qu’aux organisations professionnelles agricoles donc, elle travaille dans le développement rural.

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18-Institut de recherche de l’environnement et de recherches agricoles (INERA) Nom de l’Institution/Organisation : Institut de recherche de l’environnement et de recherches agricoles (INERA) BP : 04 BP 864 Ouagadougou 04 Burkina Faso Tel : 50 34 71 12/ 50 30 02 70 Fax : 00226 50 34 02 71 Site internet : www.inera.bf Définition de mission/objectifs : - Mettre en œuvre les politiques de recherche agricole et environnementale - Organiser et gérer les recherches agricoles - Valoriser les résultats scientifiques et écologiques - Assurer l’appui technique au développement agricole - Contribuer à la formation et à l’information scientifique et technique du personnel de recherche et de développement - Assurer la liaison recherche/développement et le transfert de technologie aux producteurs. - Promouvoir la gestion durable des ressources naturelles. Domaine d’expertise : - Mettre en œuvre les politiques de recherche agricole et environnementale - Organiser et gérer les recherches agricoles - Valoriser les résultats scientifiques et écologiques - Assurer l’appui technique au développement agricole - Contribuer à la formation et à l’information scientifique et technique du personnel de recherche et de développement - Assurer la liaison recherche/développement et le transfert de technologie aux producteurs. - Promouvoir la gestion durable des ressources naturelles. Nombre d’employés (administrateurs, personnel technique, de bureau, etc. à titre temporaire/ permanent) : INERA compte au total 560 agents dont 415 contractuel de l’Etat et 145 fonctionnaires. Ce sont : - Directeur de recherche animales et agricole : 4 - Maîtres de recherche : 10 - Chargé de recherche : 52 - Attachés de recherche : 25 - Ingénieur de recherche : 82 -Techniciens supérieurs de recherche : 115 Personnel administratif : comptables ; informaticiens ; gestionnaires des ressources humaines : 81 Personnel de soutien : chauffeurs ; gardiennage ; secrétaires : 191 Département et division technique : quatre départements de recherche que sont : - Département Production animale - Département production agricole -Département production forestière - Département gestion des ressources naturelles et des systèmes de production. Filiales/ représentations, autres sites : INERA est représentée dans 5 régions agroécologiques qui sont des centres régionaux de recherche environnementaux et agricoles (CREA) à Farakoba (ouest), à Di (Nord-ouest) à Saria (centre) à Dori (Sahel) et à Fada (Est). Plus un centre régional environnemental et agricole de formation (CREAF) à Kambouinsin. Budget annuel : 1 milliard 500 millions Fcfa/an Sources de financement, y compris les principaux bailleurs de fonds/ agences de

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18-Institut de recherche de l’environnement et de recherches agricoles (INERA) parrainage Etat burkinabé ; conventions et projets avec des organisations Internationales (Fao) et les recettes propres. Programmes/ projets mise en œuvre : - Formation des chercheurs en rédaction scientifique en 2005 au Togo, en 2004 au Niger, en 2003 en Ile Maurice et en 2006 au Burkina. - Production d’un ouvrage sur la rédaction scientifique « guide de la communication scientifique » avec l’institut du sahel. Groupe cible : producteurs paysans ; organisations de producteurs ; producteurs privés ; industriels ; décideurs politiques et les étudiants. Degré d’interaction avec le CTA : - Magazine Spore - Publications CTA - Dora - DSI - Programmes de formation du CTA ou d’autres institutions - Programme d’appui aux séminaires Degré de collaboration/ interaction avec d’autres institutions : -Institut de recherche du Burkina (CNRST) : échange d’information et programme commun de recherche. -le CORAF : partage d’information et de programmes de recherche. Prise en charge des besoins en information : Un service d’information scientifique, technique et de la communication et un chef de service. L’institut a aussi un service recherche-développement qui travail avec les organisations de producteurs. Il y a aussi une cellule informatique gérer par 2 informaticiens et des stagiaires en passage. Principaux besoins en information non encore satisfaits : - Recruter un communicateur qui sera en charge de la relation presse et des aspects de traduction des résultats de la recherche pour les paysans. - Alloué un budget propre à la GIC et former les correspondants en technique de documentation. - Avoir un matériel de pointe en TIC, bénéficier d’une formation continue en TIC. Principaux problèmes rencontrés dans la gestion de l’information et de la communication : - Manque de budget propre pour la GIC ; - Manque de personnel qualifier (un technicien documentaliste assure lui-même sa formation à ses frais et le chef du service communication n’a pas le statut d’un communicateur) - Difficulté de publication des résultats de la recherche par les journaux de la place) irrégularité dans la parution des revues scientifiques. - Manque d’équipement, vétusté des machines qui se plantent et manque de formation continue en TIC Pourquoi avoir sélectionné cette institution ? L’INERA est une structure étatique représentée dans 5 régions agroécologiques qui sont des centres régionaux de recherche environnementaux et agricoles (CREA). Plus un centre régional environnemental et agricole de formation (CREAF) à Kambouinsin à quelques Km de Ouagadougou. L’INERA met en œuvre les politiques de recherche agricole et environnementale, organise et gère les recherches agricoles, valorise les résultats scientifiques et écologiques, assure l’appui technique au développement agricole et assure

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18-Institut de recherche de l’environnement et de recherches agricoles (INERA) la liaison recherche/développement et le transfert de technologie aux producteurs. L’INERA est beaucoup engagée dans la communication scientifique, c’est une école agronomique qui peut être d’un grand apport dans les échanges d’expériences avec d’autres partenaires du CTA. 19-Direction Régionale de l’Agriculture de l’Hydraulique et des Ressources Halieutiques/Hauts Bassins (DRAHRH/HB) Nom de l’Institution/Organisation : Direction Régionale de l’Agriculture de l’Hydraulique et des Ressources Halieutiques/Hauts Bassins (DRAHRH/HB) BP577 Bobo-Dioulasso, Avenue du Général Charles de Gaules, Rue N°1.32, N° d’agréage 788, Burkina Faso Tél : 20 97 11 48/20 97 23 02 Fax : 20 97 18 23 Email : [email protected] Définition de mission/objectifs : La DRAHRH a pour mission d’assurer e fonctionnement et la gestion des structures décentralisées du Ministère de l’Agriculture de l’Hydraulique et de Ressources Halieutiques au niveau de la région. Elle est également chargée de coordonner, contrôler les activités des Directions provinciales, les projets et programmes et de suivre l’action des ONG. Elle a pour objectif de promouvoir la production agricole, halieutique et la gestion des ressources en eau. Domaine d’expertise : - Appui conseil au monde rural ; - Promotion des filières agricoles - Aménagement et la vulgarisation de la petite irrigation villageoise - Promotion et l’exploitation des ressources halieutiques, - Suivi et l’étude et la planification des activités, - L’approvisionnement en eau potable, - Formation des producteurs sur des thèmes spécifiques selon le besoin sur le terrain par des agents du service. Nombre d’employés (administrateurs, personnel technique, de bureau, etc. à titre temporaire/ permanent) : - Nombre total des employés : 189 - Personnel technique : 147 - Personnel formateur : 37 - Personnel ingénieur : 3 - Adjoint des services financiers : 1 - Agent de bureau : 1 Filiales/ représentations, autres sites : 13DRAHRH dans les 13 régions du pays avec chacune 3 directions provinciales (DPAHRH) dont celles des Hauts Bassins sont dans le Houet, le Kénédougou et Tuy. Budget annuel : Néant Sources de financement, y compris les principaux bailleurs de fonds/ agences de

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19-Direction Régionale de l’Agriculture de l’Hydraulique et des Ressources Halieutiques/Hauts Bassins (DRAHRH/HB) parrainage Etat burkinabé Programmes/ projets mise en œuvre : EPA : Enquête Permanente Agricole programmée chaque année RGA : Recensement Général de l’Agriculture Groupe cible : Producteurs, transformateurs et les organisations paysannes (groupements, faîtières, unions, coopératives …) Degré d’interaction avec le CTA : Recevait: - Magazine Spore Degré de collaboration/ interaction avec d’autres institutions : - Comité Inter Professionnel du Céréale pour les échanges d’expériences, de cadre de formation et d’édition en commun ; - SONAGES à travers le Système d’Information des Marchés (SIM) ; - AGRIMET qui les envoi des informations par rapport à l’évolution de la campagne dans la sous région ainsi que les prévisions climatiques ; - FAO avec son programme spécial de sécurisation alimentaire ; - BECEAO pour échanger des informations avec la section économique sur le déroulement de la campagne et la Météo nationale pour les relevés pluviométriques. Prise en charge des besoins en information : Le SEP/régionale en liaison avec le SEP/provinciale sont chargés de la GIC jusqu’au niveau des Zones d’encadrements et des unités d’encadrement. La GIC se fait dans les deux sens. Il y a également le Projet Vréo (gestion des ressources en eau) avec un maintenancier. Principaux besoins en information non encore satisfaits : - Formation en GIC des agents qui s’occupent du domaine, équipement et appui financier. - Equiper les services en outils informatiques, - Installer une 2nde ligne téléphonique au SEP, - Conception de logiciels de base de données et l’accès à l’Internet Principaux problèmes rencontrés dans la gestion de l’information et de la communication : - Contraintes d‘ordre matériel (ordinateurs) et financières ; - Insuffisance de qualification en matière de la GIC et de TIC - Manque de logiciel pour le traitement de données. Pourquoi avoir sélectionné cette institution ? La DRAHRH/Hauts Bassins qui représente le Ministère de l’Agriculture de l’Hydraulique et des Ressources Halieutiques est surtout impliquée dans la promotion des filières agricoles, la promotion et l’exploitation des ressources halieutiques et l’appui conseil au monde rural. Cette structure travail donc pour le développement agricole dans cette région qui est la plus arrosée du pays.

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20-Direction Régionale des Ressources Animales/Nord (DRRA/N) Nom de l’Institution/Organisation : Direction Régionale des Ressources Animales/Nord (DRRA/N) BP : 37 Ouahigouya ; secteur 10 Burkina Faso Tél. : 40 55 03 93 Définition de mission/objectifs : Mise en œuvre des programmes de développement de l’élevage dans la région du nord. Ainsi, la DRRA a pour objectif d’assurer la santé animale, de vulgariser les termes techniques aux producteurs, de procéder à des formations et sensibilisation en améliorant de la conduite des éleveurs et les conditions des producteurs. Domaine d’expertise : - Amélioration de la productivité des animaux (viande, lait œufs) - Sécurisation des activités d’élevage (sécurisation foncière, santé animale, alimentation des animaux, habitat des animaux, gestion des espaces de parcours, organisation de la transhumance - Professionnalisation des acteurs (vulgarisation des techniques modernes de production, renforcement des capacités des acteurs. - Appui à l’aménagement de zone et de piste à bétail (de zones à vocation pastorale et d’aire de pâture) Nombre d’employés (administrateurs, personnel technique, de bureau, etc. à titre temporaire/ permanent) : Nombre total des employés : 34 permanents et quelques temps des stagiaires : 5/an Filiales/ représentations, autres sites : 4 direction provinciales : Yatenga ; Loroum ; Passoré et le Zomdoma Budget annuel : 250 000 000 FCFA/an Sources de financement, y compris les principaux bailleurs de fonds/ agences de parrainage Etat Burkinabé (pour les salaires); partenaires techniques (projets et programmes pour les investissement productifs : PDRD et PDAV) et les prestations de services (formation et études) Programmes/ projets mise en œuvre : Néant Groupe cible : les éleveurs (éleveurs engraisseurs, emboucheurs, éleveurs laitiers, les aviculteurs…) et leurs associations ou groupements ; les transformateurs de produits animaux (bouchers ; transformateurs de lait…) ; les commerçants de bétail. Ces producteurs de bétail sont organisés ou individuels. Degré d’interaction avec le CTA : - Magazine Spore Degré de collaboration/ interaction avec d’autres institutions : - Ministères des ressources Animale, Agriculture, l’Action Sociale… tous les Ministères : échange d’information surtout - Les programmes PRDR à Yako et PDAV : signature d’un protocole d’accord pour l’exécution de certaines activités qui relèvent de ses projets Prise en charge des besoins en information : le directeur provinciale et le chef de service étude et programme qui est un technicien supérieur d’Elevage. Principaux besoins en information non encore satisfaits :

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20-Direction Régionale des Ressources Animales/Nord (DRRA/N) - Formation en GIC des agents qui s’occupent du domaine, équipement et appui financier. - 5 micro ordinateurs pour équiper le niveau central et les directions provinciales ; formation en informatique sur les logiciels de traitement de texte et de gestion de base de données…) Principaux problèmes rencontrés dans la gestion de l’information et de la communication : - Manque d’information en informatique pour l’agent chargé des GIC - Insuffisance de qualification en matière de la GIC - Insuffisance de matériel informatique, insuffisance de formation en informatique Pourquoi avoir sélectionné cette institution ? La Direction régionale des ressources animales/Nord est une institution qui relève le Ministère des Ressources Animales au nord. Structure étatique, elle est impliquée dans la sécurisation des activités d’élevage, la professionnalisation des acteurs à travers la vulgarisation des techniques modernes de production et le renforcement des capacités des acteurs. Son intervention au nord, zone où l’élevage est pratiqué à grande échelle dans le pays, fait que cette structure est un atout pour le développement de l’élevage. Le choix de l’institution s’explique donc par le fait qu’elle œuvre pour le développement rural, elle est d’une envergure nationale et dispose de légitimité dans sa zone d’intervention. 21-Chambre Régionale d’Agriculture/Nord (CRA/Nord) Nom de l’Institution/Organisation : Chambre Régionale d’Agriculture/Nord (CRA/Nord) BP : 39 Ouahigouya ; secteur 1 route de Séguénéga, Burkina Faso Tel : 40 55 30 28 Fax : 40 55 30 28 Email : [email protected] Définition de mission/objectifs : Trois missions essentielles : 1- Mission de représentation et de concertation : 2- Mission d’information et de formation : 3- Mission de promotion, d’appui aux projets de développement des agriculteurs et de leurs organisations : Objectifs : - Professionnalisation - Développement des filières de production ; producteurs par filière : producteurs, acheteurs, transformateurs, transporteurs et les consommateurs - Lutte contre la pauvreté et l’insécurité alimentaire Domaine d’expertise : - Mise en place des cadres interprofessionnels pour permettre une libre expression des différents acteurs de la filière ; - Formation en organisation et en gestion des membres de organisations professionnelles agricoles (rendre les structures plus dynamiques ; formation en marketing et technique et production) ; - Organisation des journées de promotion et de commercialisation ; - Développement du partenariat avec les services de l’Etat, des projets et des programmes ;

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21-Chambre Régionale d’Agriculture/Nord (CRA/Nord) - Séminaires de fin campagne (faire le bilan avec les membres consulaires de la chambre ; - Renforcer les capacités en gestion des producteurs des filières maraîchères bétail et viande et de la transformation des produits agro-pastoraux ; - Former les acteurs des filières maraîchères, bétails et viande et de sésame et de transformation en technique de communication à la négociation et de plaidoyer. Nombre d’employés (administrateurs, personnel technique, de bureau, etc. à titre temporaire/ permanent) : 40 délégués bénévoles avec un personnel de 3 personnes recruter par l’Etat dont 1 secrétaire général, 1 assistant comptable et 1 secrétaire de direction. Filiales/ représentations, autres sites : représentations provinciales : Yatenga ; Passoré ; Zomdoma et le Lorum. En plus il y a des représentations dans les 12 autres régions avec les mêmes domaines d’intervention. Budget annuel : environ 10 millions Fcfa/an Sources de financement, y compris les principaux bailleurs de fonds/ agences de parrainage l’Etat ; prestations ; subvention de partenaires financiers (PDRD, PAFAP : Projet d’Appui aux Filières Agro-sylvo-Pastorales ; ambassade Suisse). Programmes/ projets mise en œuvre : - Journées de promotion et commercialisation appuyées par la coopération Suisse ; - Formation technique d’animation, en gestion du groupe et en collecte de données du groupe animateur endogène qui à leur tour vont former les groupements et les unions ; - Expérimentation du système goût à goût (appuyé par la coopération Suisse) ; - Recherche de nouvelles semences de sorgho et de niébé par les paysans innovateurs avec la collaboration de l’INERA : la recherche a permis d’obtenir du sorgho et niébé de cycle court (60 à 70 jours). Groupe cible : Les agriculteurs (maraîchers, les producteurs) ; les éleveurs (bétail et viande et embouche) ; l’environnement (groupement de protection de la nature). Toutes ces structures qu’elles soient organisées ou pas. Degré d’interaction avec le CTA : - Publications CTA Degré de collaboration/ interaction avec d’autres institutions : - Les Ministères de l’Agriculture, de l’Elevage, de l’Environnement le MEBA et les autres CRA : mise en œuvre des projets et échanges d’information. - Coopération Suisse : appui à la mise en œuvre des projets. - Les CRA sous-régionales : échanges d’informations, concertations pour donner les positions des producteurs face aux décisions de l’Etat (prix des produits, conditions d’accès aux marchés). Prise en charge des besoins en information : Au sommet c’est le secrétaire général qui fait la synthèse des informations pour les faire passer lors des différentes rencontres mensuels aussi bien au niveau régional, provincial que départemental. A la base, ce sont les animateurs endogènes qui sont chargés de ce volet. La radio « voix du paysan » pour faire passer l’information en cas d’importants projets Il y a aussi la secrétaire et le comptable Principaux besoins en information non encore satisfaits : - Mise ne place d’un groupe de paysan pour la réalisation d’un dépliant pour mieux faire connaître la chambre et ses réalisations ;

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21-Chambre Régionale d’Agriculture/Nord (CRA/Nord) - Besoin d’équipement pour une meilleure gestion de l’information ; - Formation sur la collecte des données et le traitement des données ; - Installation d’une ligne téléphonique afin de rendre la connexion à l’Internet indépendante. - Avoir un matériel de pointe en TIC, bénéficier d’une formation continue en TIC. Principaux problèmes rencontrés dans la gestion de l’information et de la communication : - Manque de personnel qualifié - Insuffisance d’équipements - Manque de formation adéquate en GIC - Problème de ligne afin de dissocier l’Internet au téléphone. Pourquoi avoir sélectionné cette institution ? La Chambre Régionale d’Agriculture (CRA) représente la profession agricole dans toute sa diversité partout où on parle du métier agricole. C’est un outil de développement aux mains des agriculteurs et ces chambres d’agriculture sont implantées dans les 13 régions du pays. Oeuvrant pour le renforcement des capacités en gestion des producteurs des filières maraîchères, bétail et viande et de la transformation des produits agro-pastoraux ; cette structure travaille dans le développement rural et met en œuvre des activités d’information et de communication pour ce développement. 22-Association Munyu des femmes de la Comoé (AFC/Munyu) Nom de l’Institution/Organisation : Association Munyu des femmes de la Comoé (AFC/Munyu) BP 298, secteur 1 Banfora, Burkina Faso Tél : 20 91 02 50/20 91 07 94 Email : [email protected] Définition de mission/objectifs : « l’AFC/Munyu » s’est donné pour mission de contribuer à l’amélioration du statut de la femme en vue du bien être de la mère et de l’enfant. Pour ce faire, l’Association vise les objectifs suivants : elle vise globalement l’éveil de la femme burkinabé (par rapport à ses droits et à ses devoirs), la promotion de son statut et son développement socio économique par des initiatives individuelles et collectives à travers les actions suivantes : - Lutter contre l’analphabétisme en général et assurer une éducation et une formation adéquate aux filles et aux femmes ; - Promouvoir la santé de la femme et de l’enfant ; - Développer des activités génératrices de revenus des femmes ; - Promouvoir l’équité genre pour une culture de paix durable ; - Développer des liens de solidarité entre tous ses membres ; - Renforcer les compétences des membres de « AFC/Munyu » par des formations ; - Consolider les acquis de l’Association pour son renforcement institutionnel ; - Travailler à mobiliser des ressources pour une auto prise en charge progressive de « l’AFC/Munyu ». Domaine d’expertise : Education (centre de formation pour jeune fille) ; santé (activités de sensibilisation) ; promotion économique (aider les femmes à avoir les moulins à grain et la gérance d’un

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22-Association Munyu des femmes de la Comoé (AFC/Munyu) restaurant populaire) ; environnement (sensibilisation par rapport à la coupe abusive du bois) ; développement rural ; communication/information (par la gestion d’une radio communautaire comme outil de travail). Nombre d’employés (administrateurs, personnel technique, de bureau, etc. à titre temporaire/ permanent) : en gros 38 employés dont 13 personnes du bureau exécutif qui sont des bénévoles. Il y a également 164 bureaux de base avec 9 personnes dans chaque bureau. Filiales/ représentations, autres sites : Démembrements dans les 17 départements de la région des Cascades ayant les mêmes domaines d’intervention que l’Association mère Budget annuel : 500 000 000FCFA/an en gros Sources de financement, y compris les principaux bailleurs de fonds/ agences de parrainage Cotisation des membres, les activités génératrices de revenus (Restaurant), subvention de certains bayeurs : OXFAM Québec, Grande Bretagne, Cardinal léger et UNICEF pour le financement des micro projets. Programmes/ projets mise en œuvre : Pics sur la lutte contre l’excision et contre le trafic des enfants pratiquement chaque année. Création d’une troupe théâtrale en 2005. Groupe cible : Femmes en général mais, à travers elles, tout le monde est concerné Degré d’interaction avec le CTA : - Magazine Spore, - Publication CTA, - Abonnement aux Cédéroms/Bases de données. L’Association a pris part aux : - Séminaires annuels du CTA (réunions internationales sur des thèmes d’intérêt majeur tels que la fertilité des sols, la sécurisation alimentaires…) ; - Co-séminaires (séminaires co-organisés par le CTA et d’autres agences comme l’IICA, la FAO, ETC.) ; - Programmes de formation du CTA ou d’autres institutions ; - Programme d’appui aux séminaires Degré de collaboration/ interaction avec d’autres institutions : - Nationales FENOP, Comité National de Lutte contre la Pratique de l’Excision, Services Techniques et Régionale des Domaines d’intervention de l’Association ; pour la mise en commun des projets et les échanges d’information. - Internationales UNICEF, Terre des Hommes Allemagne, Pacte/AEC pour des appuis techniques et la mise en commun des projets. Prise en charge des besoins en information : - la radio Munyu avec à la base des correspondants villageoise et une troupe théâtrale - La secrétaire principale et la documentaliste archiviste qui ne sont pas des professionnelles en matière de TIC. Principaux besoins en information non encore satisfaits : - Avoir au moins 2 ou 3 station relais, qualifier son personnel en GIC, avoir un pilonne autonome et des moyens de déplacement un peu sécurisants. - Formation en informatique du personnel chargé des TIC Principaux problèmes rencontrés dans la gestion de l’information et de la

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22-Association Munyu des femmes de la Comoé (AFC/Munyu) communication : Radio communautaire avec un manque de journalistes professionnels, problème de moyen de déplacement pour aller dans les villages, problème de réception dû à la situation géographique de certains villages environnants, pilonne propre à la radio, elle s’est associée à celle de l’ONATEL. Manque de personnel qui ait fait la maintenance. Pourquoi avoir sélectionné cette institution ? L’AFC/Munyu est une association des femmes qui est beaucoup impliquée dans l’éducation, la santé, la promotion économique, l’environnement, la communication/ information et le développement rural. Ayant sa radio comme outil de travail avec à la base des correspondants villageoise et une troupe théâtrale, l’association Munyu dispose donc d’un dispositif d’intervention décentralisé avec des animateurs sur le terrain. 23-Centre International de Recherche-Développement sur l’Elevage en zone Subhumide (CIRDES) Nom de l’Institution/Organisation : Centre International de Recherche-Développement sur l’Elevage en zone Subhumide (CIRDES) BP : 01 BP 454 Bobo-Dioulasso ; Burkina Faso Adresse : N° 559, rue 5-31 angle avenue du gouverneur Louveau Burkina Faso Tel : 00226 20 97 20 53/20 97 26 38 Fax : 00226 20 97 23 20 E-mail : [email protected] Site internet : www.cirdes.org Définition de mission/objectifs : Le CIRDES a pour mandat d’améliorer la santé des animaux domestiques et accroître leur productivité en vue de satisfaire aux besoins croissants des populations, notamment en viande et lait, et d’augmenter leurs revenus. Le CIRDES doit aussi contribuer à la réduction de la pauvreté dans les pays membres et cela dans le respect de l’équilibre écologique. Mission : Pour réaliser ce mandat, le centre, en collaboration avec les systèmes nationaux de recherche agricole conduit des activités de recherche, de formation et de diffusion de résultats visant : - L’amélioration de la santé et de la production animales - La conservation génétique des espèces - La préservation de l’environnement - La formation, les échanges et le transfert de technologies. Domaine d’expertise : le centre a développé une expertise dans la recherche zootechnique et vétérinaire, notamment dans les domaines suivants : - La lutte contre les maladies à transmission vectorielle (glossines et tiques) - La conservation de la biodiversité des races animales - Les cultures fourragères - La formation des scientifiques, des techniciens d’élevage et des producteurs Nombre d’employés (administrateurs, personnel technique, de bureau, etc. à titre

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23-Centre International de Recherche-Développement sur l’Elevage en zone Subhumide (CIRDES) temporaire/ permanent) : le CIRDES compte au total 69 agents : 16 chercheurs, appuyés par 5 étudiants en année de thèse, 1 en année de doctorat, et 17 techniciens toutes catégories confondues. Il a une direction générale composée de 5 personnes, une direction scientifique de 06 personnes et une direction de l’administration et des finances : comptabilité ; gestion des ressources humaines ; achat et stocks ; maintenance. Filiales/ représentations, autres sites : Néant Budget annuel : 850 millions/an pour les 5 dernières années Sources de financement, y compris les principaux bailleurs de fonds/ agences de parrainage - Cotisation des Etats membres - Coopération bilatérale et internationale (France ; BMZ ; UE ; UEMOA ; Bill Gates ; BAD) - Fonds compétitifs suite à des appels d’offres. Programmes/ projets mise en œuvre : le projet Centre d’excellence de l’UEMOA ; le projet FSP (Fond de Solidarité Prioritaire) du Ministère des affaires étrangères française qui a permis le renforcement du réseau informatique et de télécommunication ; le projet CORAF/Transfert de technologie a permis de transférer divers moyens (matériels, équipements scientifiques) ; et le projet SIST (Système d’Informations Scientifiques et Techniques). le projet PACER-UEMOA et le programme FSP (Fond de Solidarité Prioritaire) du Ministère des Affaires Etrangères française : renforcement des capacités de communication au CIRDES à travers les TIC. Ce projet comporte 2 volets : - Volet équipement : serveurs, imprimantes, scanners, unités de sauvegarde, armoire informatique, ordinateurs de bureau et portable - Volet formation : formation des 3 agents qui travaillent pour la GIC et les TIC : . Formation de l’informaticienne en administration réseau sous LINUX niveau 2. . Formation de la documentaliste en gestion de l’information documentaire . Formation de la communicatrice et de l’informaticienne à l’utilisation du logiciel SPIP Groupe cible : - Décideurs : notes d’information ; coupures de presse ; foires ; salons - Partenaires au développement : Notes d’information, rapports techniques - Chercheurs : fiches techniques, articles scientifiques, posters, photos, manuels techniques, dépliants, media audio-visuel, atelier, stage. -Techniciens : fiches techniques, posters, photos, manuels techniques, dépliants, media audio-visuel, ateliers. - Services d’encadrement : fiches techniques, posters, photos, manuels techniques, dépliants, media audio-visuel, ateliers. - Organisations paysannes : posters, photos, manuels techniques, dépliants, media audio-visuel, ateliers. Autres moyens : internet. Degré d’interaction avec le CTA : - Spore ; publication CTA Participation aux : - Programme de formation du CTA ou d’autres institutions - Programme d’appui aux séminaires. Degré de collaboration/ interaction avec d’autres institutions :

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23-Centre International de Recherche-Développement sur l’Elevage en zone Subhumide (CIRDES) - Système nationaux de recherche agricole (SNRA) : échange d’information scientifique et recherche en partenariat - Centres internationaux de recherche (CIRAD, ILRI, IRD) : échange d’information scientifique et recherche en partenariat - Structure de recherche du nord (l’institut de Médecine tropicale d’Anvers et l’institut interuniversitaires des Flandres pour la biotechnologie en Belgique ; l’université Simon Bolivar au Venezuela) : échange d’information scientifique et recherche en partenariat. - Organisations internationales (AIEA ; FAO ; CORAF ; UEMOA ; CILSS) : financement. Prise en charge des besoins en information : La GIC est assurée au CIRDES par le centre de documentation, le service informatique et la cellule de communication et de formation. le centre dispose d’un service informatique composé d’une seule informaticienne. Principaux besoins en information non encore satisfaits : - Moyens financiers pour rendre le centre autonome et assurer le bon fonctionnement des 3 services chargés de la GIC. Et pour organiser des rencontres régulières - Acquisition d’équipement d’édition et de production audiovisuelle, - Renforcement du personnel du Centre de documentation par le recrutement d’une aide documentaliste - Formation en communication des entreprises et des organisations. - Mise en place d’un PAO (Programmation d’Assistance à l’Ordinateur) et d’un cyber express. - Protection des bâtiments par un paratonnerre et parafoudre - Téléphone IP pour réduire les coûts de la communication - Terveur vocal pour faciliter l’accès de nos services aux partenaires extérieurs - Wifi. Principaux problèmes rencontrés dans la gestion de l’information et de la communication : - Insuffisance de moyens financiers, - Insuffisance de matériel d’édition, et d’outils de communication (script audio-visuel, prospectus et cassette ; - Insuffisance de moyens pour la tenue de rencontres d’échanges d’information sur le plan régional et national des pays membres. - Manque de visibilité pour le centre. - Une accessibilité très limitée des producteurs aux produits de la recherche vu que ceux-ci ont des moyens faibles de communication. Le réseau informatique se trouve buté à un problème de sécurité car en dehors des onduleurs, il n’existe aucun autre système de sécurité physique pour la protection des équipements. - Coût élevé des prestations de l’ONATEL - Manque de personnel (1 seule informaticienne). Pourquoi avoir sélectionné cette institution ? Le CIRDES est centre international qui œuvre pour améliorer la santé des animaux domestiques et accroître leur productivité en vue de satisfaire aux besoins croissants des populations. Le centre est également impliqué dans la préservation de l’environnement ainsi que dans la formation, les échanges et le transfert de technologies. D’une envergure régionale, le CIRDES met ses résultats de recherche à la disposition d’un grand nombre d’acteurs dont les décideurs, les partenaires au développement, les chercheurs, les services d’encadrement ainsi que les organisations paysannes et ce, à travers des activités d’information et de communication pour le développement. Le centre peut donc être d’un grand apport pour les échanges expériences sur l’élevage.

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24-Réseau d’information et de documentation environnementale du Burkina (RIDDEB) Nom de l’Institution/Organisation : Réseau d’information et de documentation environnementale du Burkina (RIDDEB) Adresse postale : néant Adresse physique : pas de siège physique, les locaux du conedd abrite le RIDDEB. S/C Ministère de l’environnement et du cadre de vie. Burkina Faso Tel : s/c conned : 50 32 46 44/45 Email : [email protected] Site Internet en cours Définition de mission/objectifs : Le Riddeb a pour mission : « la mise en commun des informations documentaire relative à l’environnement des centres membres du Riddeb ». Son objectif est : Mettre l’information environnemental à la disposition de tous ceux qui œuvre dans le domaine de la préservation de l’environnement pour des prises de décision conséquentes. Domaine d’expertise : - Mise en réseau des données environnementales gérées au niveau de chaque centre membre du Riddeb. - Renforcement des capacités dans la gestion de l’information environnementale. Nombre d’employés (administrateurs, personnel technique, de bureau, etc. à titre temporaire/ permanent) : Le bureau exécutif du Riddeb dirige les activités du Réseau. Ils sont au total 09 personnes élues pour 3 ans. Filiales/ représentations, autres sites : Une filiale à Bobo et 24 centres de documentation à Ouagadougou, Ouahigouya ; Bobo et Tenkodogo. Budget annuel : 5 000 000Fcfa/an Sources de financement, y compris les principaux bailleurs de fonds/ agences de parrainage Cotisation des membres (5 000f/an), recette de prestation et la contribution des partenaires comme le Conned, l’APFE. Programmes/ projets mise en œuvre : - Séminaires de formation sur le documentation environnementale et formation sur l’informatique documentaire (logiciel Winsis). - Voyage d’étude sur la gestion documentaire à Dakar au profit des 3/4 des membres. - Activités de formation sur l’utilisation du logiciel winsis à tous les membres sur 3 ans. Groupe cible : Tous les acteurs de la protection de l’environnement : forestiers, agronome… et tous ceux qui interviennent dans la dégradation de l’écosystème et dans la pollution de l’environnement : industrie, usines, coupeurs abusifs du bois… Degré d’interaction avec le CTA : Néant Degré de collaboration/ interaction avec d’autres institutions : L’IFLA ; l’association des documentalistes belges, Inda tiers-monde : pour des échanges d’information. Prise en charge des besoins en information : la GIC est assurée au Riddeb par la fondatrice du réseau. Elle fait la collecte de

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24-Réseau d’information et de documentation environnementale du Burkina (RIDDEB) l’information et la met en ligne. Sinon l’ensemble des membres se charge de la gestion des stocks d’ouvrage du réseau. Principaux besoins en information non encore satisfaits : - Acquisition de moyens financiers pour la conduite des activités des 24 centres chargés de la GIC. - Acquisition d’équipement d’édition. - Doter tous les 24 centres de micro-ordinateurs avoir des logiciel spécialisé en documentation et leur donner accompagner de formation. Acquisition de matériel neuf ; permettre à tous les centres d’avoir un accès à internet. Acquisition d’autres logiciels pour voir les avantages liés à ces logiciels accompagnés d’une formation conséquente. Principaux problèmes rencontrés dans la gestion de l’information et de la communication : - Manque de moyens matériels et financiers pour la gestion et le traitement de l’information. - Irrégularité dans la parution de ridebbinfo ; - Manque de fond pour les activités de formation à la GIC, vétusté du matériel ; manque de logiciel approprié. Pourquoi avoir sélectionné cette institution ? Le RIDDEB est un réseau d’information et de documentation environnemental qui regroupe 24 centres de documentation et œuvre à mettre en réseau des données environnementales au niveau de chaque centre membre. Le réseau met en œuvre des activités d’information et de communication pour le développement qu’il met à la disposition de tous les acteurs qui oeuvrent dans le domaine de la préservation de l’environnement de l’information environnementale pour des prises de décision conséquentes. C’est un centre d’une envergure nationale qui travaille dans le développement rural par son implication dans le renforcement des capacités dans la gestion de l’information environnementale. 25-Réseau de communication sur le pastoralisme (RECOPA) Nom de l’Institution/Organisation : Réseau de communication sur le pastoralisme

(RECOPA) BP : 200 Adresse physique : 1200 logements Ouagadougou villa 1001 Burkina Faso Tel : 50 36 24 93 77/40 77 06 20 Email : [email protected] Site Internet en cours : www.recopa.org Définition de mission/objectifs : Améliorer les conditions de vie des pasteurs OG : renforcer les capacités des pasteurs et leurs organisations à participer à l’élaboration, l’analyse et la mise en œuvre de l’ensemble des textes et lois qui touchent au développement du pastoralisme. OS1 : appuyer les organisations dans l’analyse des politiques, lois et textes existants et les nouveaux en préparation par rapport aux enjeux du pastoralisme OS2 : sensibiliser l’opinion sur la nécessité de la prise en compte de la problématique pastorale dans la définition des plans de développement sectoriels. OS3 : réconcilier les différents intérêts des utilisateurs des ressources naturelles au niveau local, national, régional, international par l’identification et le marquage des ressources

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25-Réseau de communication sur le pastoralisme (RECOPA) stratégiques : points d’e aux, zones de pâture. OS4 : favoriser l’activité féminine pastorale par l’amélioration et la production du lait et produits dérivés. Domaine d’expertise : Pastoralisme : identification, négociation et matérialisation des ressources pastorales, gestion des conflits en milieu rural et communication Nombre d’employés (administrateurs, personnel technique, de bureau, etc. à titre temporaire/ permanent) : Nombre total d’employés (27 correspondants pastoraux dans les départements de la région de l’est, 11 salariés du programme) Filiales/ représentations, autres sites : Bureaux régionaux de l’est : Fada ; du Nord : Dori ; de l’ouest : Bobo Budget annuel : 100 000 000fcfa/an Sources de financement, y compris les principaux bailleurs de fonds/ agences de parrainage Bureau de la coopération suisse à Ouagadougou Programmes/ projets mise en œuvre : - Formation des correspondants en collecte de donnée ; Bulletin Jango men - Plan d’information : plan de communication en cours d’élaboration Groupe cible : les agro-pasteurs hommes et femmes Degré d’interaction avec le CTA : - Magazine Spore ; - Participation aux séminaires annuels du CTA ; co-séminaire Degré de collaboration/ interaction avec d’autres institutions : - Bureau de la coopération suisse : financement d’un programme ; - Association eau-vive internationale : mise en œuvre de projet commun FENOP : échange d’information - UICN : appui financier (projet interface bétail faune) Prise en charge des besoins en information : il existe un volet communication au sein du réseau avec un assistant technique. Il y a 27 correspondants pastoraux chargés de collecter et de diffuser l’information. Un communicateur chargé du traitement et du montage. Principaux besoins en information non encore satisfaits : - Formation des correspondants en technique de collecte et traitement de l’information - Contractualisation avec un assistant technique ; - Moyens de locomotion pour les correspondants pastoraux ; - Gestion de l’information au sein de l’organisation ; - Edition et mise en forme des rapports : montage de document ; - Méthodologie participative Principaux problèmes rencontrés dans la gestion de l’information et de la communication : Mauvaise qualité des informations collectées ; difficultés de montage des informations ; difficultés de déplacement des correspondants et manque de ressource humaine.

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25-Réseau de communication sur le pastoralisme (RECOPA) Pourquoi avoir sélectionné cette institution ? Le RECOPA, réseau de communication sur le pastoralisme intervient à l’est, au nord et à l’ouest du pays. Le réseau est impliqué dans l’indentification, la négociation et matérialisation des ressources pastorales, ainsi qu’à la gestion des conflits en milieu rural et communication. C’est donc un réseau qui met en œuvre des activités d’information et de communication pour le développement. Avec des correspondants pastoraux chargés de collecter et de diffuser l’information et l’existence d’un communicateur chargé du traitement et du montage, ce réseau dispose donc d’un dispositif d’intervention décentralisé avec des animateurs sur le terrain. 26-Atelier théâtre Burkinabé (ATB) Nom de l’Institution/Organisation : Atelier théâtre Burkinabé (ATB) 01 BP 2121 Ouagadougou 01 Secteur 8 Gounghin Ouagadougou BF Tel : 50340309 Fax : 50 34 03 09 E-mail : [email protected] Site internet : www.atb.bf Définition de mission/objectifs : Créer des pièces de théâtre ; faire de la sensibilisation et éveiller les consciences pour le changement de comportement ; mettre à nu les problèmes de société et du monde rural en vue de sensibiliser sur les problèmes du monde rural. Domaine d’expertise : Créer des pièces de théâtre ; faire de la sensibilisation et éveiller les consciences pour le changement de comportement ; mettre à nu les problèmes de société et du monde rural en vue de sensibiliser sur les problèmes du monde rural. Nombre d’employés (administrateurs, personnel technique, de bureau, etc. à titre temporaire/ permanent) : Nombre total des employés : environ 40 personnes. Personnel de bureau : 2 secrétaires ; un directeur. Personnel d’appui (chauffeur, gardien, personnel de nettoyage) : 10 Comédiens (personnel non permanent) : environ 28. Filiales/ représentations, autres sites : Néant Budget annuel : Au-delà de 10 000 000 FCFA Sources de financement, y compris les principaux bailleurs de fonds/ agences de parrainage Recettes de spectacle commandés ; et subvention d’ONG ou d’institutions internationales. Programmes/ projets mise en œuvre :

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26-Atelier théâtre Burkinabé (ATB) - Participation à des ateliers et séminaires sur les arts du spectacle. - Elaboration de 2 vidéos pédagogiques et d’une vidéo pédagogique au profit de l’UNESCO. - Encadrement d’ateliers internationaux sur le théâtre forum qui a abouti à l’édition du document « ACT learn and teach theatre HIV and AIDS. » - Initiation du théâtre communautaire. - Réception en 2005 lors de la semaine nationale de l’Internet du prix du meilleur site. Groupe cible : Public du monde rural : paysans ; femmes et enfants ; groupements paysans ; agriculteurs. Il y a aussi les ONG ; les organisation paysannes ; et les associations et Institution commanditaires des pièces théâtrales. Degré d’interaction avec le CTA : Néant Degré de collaboration/ interaction avec d’autres institutions : - Les ONG telles que : le MBDHP ; le REN-LAC ; le GRAF ; promo femme ; marche mondiale des femme - Organisme internationaux : UNESCO et l’UNICEF Nature de la collaboration : conception de théâtre forum ; échange d’information ; conception et mise en scène de théâtre communautaire Prise en charge des besoins en information : Il existe une division audio-visuelle et 3 personnes en charge de la production audiovisuelle et un consultant externe est chargé de la mise en ligne des informations. Principaux besoins en information non encore satisfaits : - Acquisition d’équipement audio-visuel (camera et enregistreurs), obtenir du financement pour faire des production culturelle - Formation avec équipement à la clé, afin de mettre à profit ce qui a été appris lors de la formation. (ordinateurs ; plus des logiciels de montage). Principaux problèmes rencontrés dans la gestion de l’information et de la communication : - Manque d’appui financier pour l’édition et la publication. Difficulté de collaboration avec les médias publics donc manque de visibilité. - Manque d’équipements adéquats pour l’audio-visuel, l’édition et la production de document culturel. - L’administration et la gestion du site Internet sont très chères, mais on manque de moyens pour avoir quelqu’un qui s’en occupe en permanence. - Manque de formation en informatique. Pourquoi avoir sélectionné cette institution ? L’ATB est un atelier théâtre qui fait de la sensibilisation et éveil les consciences pour le changement de comportement ; met à nu les problèmes de société et du monde rural en vue de sensibiliser sur les problèmes de développement. Ces activités qui sont des activités d’information et de communication, rentrent dans le cadre du développement rural. Avec un public qu’est le monde rural en majorité, l’ATB est un messager idéal pour faire passer l’information à travers le divertissement.

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27-Union Régionale des Producteurs de Coton de l’EST (URPCE) Nom de l’Institution/Organisation : Union Régionale des Producteurs de Coton de l’Est (URPCE) S/C BP : 206 Fada N’Gourma Adresse physique du siège social : secteur 1 /Fada N’Gourma Burkina Faso Tél. : 40 77 10 46 Email : urpce @ fasonet.bf Définition de mission/objectifs : L’URPCE a pour mission l’amélioration de la productivité, de la commercialisation primaire du coton graine, des céréales et autres spéculations de ses membres ainsi que l’amélioration de leurs conditions de vie. Pour ce faire, elle se fixe un certain nombre d’objectifs que sont : -La concertation permanente entre les membres pour la recherche de solutions aux problèmes généraux de la production cotonnière et céréalières; -L’organisation de la commercialisation primaire du coton graine; -La défense des intérêts matériels et moraux de ses membres et l’élaboration des projets d’appui visant l’amélioration des conditions de vie des producteurs de coton; -L’éducation et la sensibilisation des Unions de base sur la question fondamentale de la production et de la commercialisation; -La promotion de la solidarité entre les membres et tout particulièrement la caution solidaire pour le remboursement des crédits des facteurs de production acquis annuellement par ceux-ci; -La promotion de la culture cotonnière intensive conformément aux objectifs fixés au plan national et éventuellement en accord avec les partenaires commerciaux; -L’encouragement et le suivi de la mise en place d’une gestion comptable appropriée et conforme à la norme nationale; -L’implication dans la gestion des ressources naturelles, dans la protection de l’environnement et la régénération des sols. Domaine d’expertise : Appui aux producteurs de base à la gestion transparente, démocratique, au respect des textes les régissant, au respect des itinéraires techniques, animation sur la vie coopérative, sensibilisation à la production et à la commercialisation primaire du coton et à la diversification, formation à l’utilisation des outils de gestion. Nombre d’employés (administrateurs, personnel technique, de bureau, etc. à titre temporaire/ permanent) : L’URPCE emploie aujourd’hui sept (07) techniciens en gestion qui sont des permanents, et six (06) responsables de bureau qui sont des bénévoles. Filiales/ représentations, autres sites : Néant Budget annuel : 50 000 000Fcfa/an Sources de financement, y compris les principaux bailleurs de fonds/ agences de parrainage Cotisations des membres (producteurs de coton). Programmes/ projets mise en œuvre : il existe un partenariat public privé avec le PDA en cours, PPP en cours dans le cadre du PRFCB. Groupe cible :

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27-Union Régionale des Producteurs de Coton de l’EST (URPCE) Producteurs de coton de la zone cotonnière de l’EST. Degré d’interaction avec le CTA : Néant Degré de collaboration/ interaction avec d’autres institutions : - SOCOMA est un partenaire technique, - BACB est un partenaire financier, - GTZ/PDA est un partenaire financier. Prise en charge des besoins en information : L’inspecteur en gestion joue ce rôle de façon informelle. Principaux besoins en information non encore satisfaits : Formation dans ce domaine et appui en l’équipement. Principaux problèmes rencontrés dans la gestion de l’information et de la communication : - Manque d’équipements, mise en réseau informatique et centralisation des données. - Manque de formation en informatique. Pourquoi avoir sélectionné cette institution ? L’URPCE est une union régionale des producteurs de coton qui intervienne à l’est. Cette structure œuvre à l’appui aux producteurs de base à la gestion transparente, à l’animation sur la vie coopérative, la sensibilisation à la production et à la commercialisation primaire du coton et à la formation à l’utilisation des outils de gestion. La structure est également impliquée dans la gestion des ressources naturelles, dans la protection de l’environnement et la régénération des sols. Elle travaille donc dans le développement rural. 28-RESEAU DES RADIOS RURALES LOCALES DU BURKINA (ReR/BF) Nom de l’Institution/Organisation : RESEAU DES RADIOS RURALES LOCALES DU BURKINA (ReR/BF) BP : 65 POURA, Province des BALE, BURKINA FASO Tél. : +226 20 53 84 44 Fax : +226 20.53.84.81 Fax : +226 20.53.84.81 Site Internet : [email protected] Définition de mission/objectifs : - Créer un cadre d’échange et de concertation entre ses membres - Servir de point focal des activités du Plan intégral de Communication (PIC) - Promouvoir les nouvelles technologies de communication en milieu rural - Libération de la parole des populations locales - Valoriser les savoirs, savoirs faire et savoir être des populations ou sont implantées nos radios - L’appui et l’accompagnement des initiatives de développement socio économiques dans nos milieux d’implantations - Valoriser les langues locales, la culture et le patrimoine local en générale. Domaine d’expertise :

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28-RESEAU DES RADIOS RURALES LOCALES DU BURKINA (ReR/BF) Communication pour le développement. Nombre d’employés (administrateurs, personnel technique, de bureau, etc. à titre temporaire/ permanent) : -Tous les membres du réseau notamment les chefs des stations - Bénévoles Filiales/ représentations, autres sites : Néant Budget annuel : Néant Sources de financement, y compris les principaux bailleurs de fonds/ agences de parrainage - Cotisations des membres - Productions et diffusions émissions partenaires Programmes/ projets mise en œuvre :

Coproductions Prestations de services Formations en gestions, management et TIC

Audionumériques; logiciels divers (Word, excels power point, Internet etc.….. - Plusieurs sessions de formations organisées par le CF/URTNA - Formations individuels sur le tas et / ou aux frais personnels - Formations par des institutions et universités Groupe cible : le monde rural Degré d’interaction avec le CTA : Néant Degré de collaboration/ interaction avec d’autres institutions : UNICEF ; Institut PANOS. JADE ; SYFIA ; Intemedia consultants Afrique ; Plan International ; OIF ; URTNA ; AMARC ; Ministères. Nature de la collaboration : Formations, contrats de prestations de services, partenariat ponctuel équipements et appui conseil. Prise en charge des besoins en information : L’animateur coordonnateur du RESEAU. Principaux besoins en information non encore satisfaits : Formation dans en communication et appui à l’équipement Principaux problèmes rencontrés dans la gestion de l’information et de la communication : - Manque d‘ordinateurs dans certaines radios - Problèmes de sources d’énergies et de ligne téléphoniques - Non connexion au NET - Formation insuffisante aux TIC Pourquoi avoir sélectionné cette institution ? ReR/BF est un réseau des radios rurales locales qui est impliqué dans la communication pour le développement rural. Le réseau travaille à promouvoir les nouvelles technologies de communication en milieu rural, à libérer la parole des populations locales et à valoriser les langues locales, la culture et le patrimoine local en générale. De ce fait, il peut être noter que le réseau met en œuvre des activités d’information et de communication pour le développement du monde rural et touche un public assez diversifié.

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29-Centre National de Documentation Agricole (CNDA) Nom de l’Institution/Organisation : Centre National de Documentation Agricole (CNDA) 03 BP 7010 Ouagadougou 03 Burkina Faso Tél. : 50 32 41 47 Définition de mission/objectifs : - Collecter, traiter, stocker et diffuser l’information agricole - Servir de service de préarchivage pour les archives du Ministère - Mettre à la disposition de toutes les directions du Ministère et des partenaires au développement l’information nécessaire à la réalisation de leurs activités. Domaine d’expertise : 1- Mise en réseau de la bibliothèque virtuelle et alimentation de la base de données 2- Tri, traitement, classement et saisies des archives stockées 3- Recherche et répertoriation de tous les textes portant organisation du département, à défaut, portant définition des secteurs ministériels 4- Elaboration et diffusion de produits documentaires (listes de nouvelles acquisitions, bibliographie thématique et dossiers documentaires) 5- Financement à rechercher pour des formations dans les nouvelles technologies de l’information 6- Stage auprès de la FAO pour une appropriation de la méthodologie AGRIS. Nombre d’employés (administrateurs, personnel technique, de bureau, etc. à titre temporaire/ permanent) : 03 personnes à temps plein Département et division technique : 1personne pour le traitement/diffusion 2 personnes pour la reprographie Filiales/ représentations, autres sites : Néant Budget annuel : budget intégré dans celui de la Direction des Etudes et de la Planification (direction de laquelle relève le CNDA) Sources de financement, y compris les principaux bailleurs de fonds/ agences de parrainage L’Etat burkinabé Programmes/ projets mise en œuvre : - Traitement manuel et informatique d’un lot d’environ 600 dossiers (d’archives) - Participation à des formations sur la Gestion Axée sur les Résultats (GAR) organisées par le Ministère de l’agriculture - La mise en place d’une bibliothèque numérique et la conception des pages Web. Groupe cible : – Les techniciens du Ministère – Elèves et étudiants – Consultants et agents d’autres Ministères Degré d’interaction avec le CTA : - Magazine Spore - Publication CTA - DORA (Programme de distribution d’ouvrages de référence sur l’agriculture) - Abonnement aux Cédéroms/Bases de données

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29-Centre National de Documentation Agricole (CNDA) - Service questions-réponses (SQR) Participation aux co-séminaires (séminaires co-organisés par le CTA et d’autres agences comme l’ILCA, la FAO, etc.) Degré de collaboration/ interaction avec d’autres institutions : Nationales : - centres de documentation de l’INERA, du SP/CONEDD, du Ministère de l’environnement et le centre national de l’information en eau : échanges d’information - le RIDEB, le REDDLOC (Réseau de Documentation sur le Développement Local) : échange d’information Internationales : - FAO : don d’information Prise en charge des besoins en information : le centre de documentation pris en charge par 02 professionnels. Principaux besoins en information non encore satisfaits : - Besoin de formation du personnel et du financement pour le recrutement de contractuels en vue du traitement des archives et l’informatisation des données. - Le centre a un besoin de 03 ordinateurs et d’un scanner performants, veut avoir la possibilité de mettre ses ordinateurs en réseau et bénéficier de formations pour son personnel. Principaux problèmes rencontrés dans la gestion de l’information et de la communication : - Manque de ressources financières et de ressources humaines. - le centre n’a plus accès à l’Internet, scanner peu performant, 02 ordinateurs sans le port USB. Pourquoi avoir sélectionné cette institution ? Le CNDA est un centre spécialisé de documentation étatique. Cette structure est un service de préarchivage pour les archives du Ministère de l’agriculture duquel elle relève. Etant une institution qui met à la disposition de toutes les directions du Ministère et des partenaires au développement l’information nécessaire à la réalisation de leurs activités, le CNDA travaille dans le développement du monde rural tout en mettant en œuvre des activités d’information et de communication pour le développement. C’est aussi une institution qui collecte, traite, stocke et diffuse l’information agricole donc travail dans le développement rural. 30-Direction Générale des Prévisions et des Statistiques Agricoles (DGPSA)

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30-Direction Générale des Prévisions et des Statistiques Agricoles (DGPSA) Nom de l’Institution/Organisation : Direction Générale des Prévisions et des Statistiques Agricoles (DGPSA) 03 BP 7010 Ouagadougou, 03 Burkina Faso Avenue du Général Aboubacar Sangoulé LAMIZANA, en Face de l’Hôtel de l’indépendance.Tél. : (00226) 50 32 45 79/80 Fax : (00226) 50 30 54 86 Email : [email protected] ou [email protected] Site Internet : www.sisa.bf Définition de mission/objectifs : Définition de mission:la direction générale des prévisions et des statistiques agricoles a pour mission, le suivi régulier des indicateurs de la situation alimentaire du Burkina Faso, la réalisation des études et enquêtes nécessaires à la définition des stratégies et programme de lutte contre l’insécurité alimentaire, la collecte, l’exploitation et la diffusion de l’information sur l’évolution de la situation alimentaire et la mobilisation de l’aide alimentaire. Objectifs : A ce titre, elle est chargée de

• Concevoir la méthodologie d’enquêtes statistiques et les supports de collecte des informations ;

• Stocker, gérer et distribuer les aides alimentaires mises à la disposition du département par certains projets ou organismes ;

• Centraliser les statistiques agricoles en provenance des structures et constituer ainsi une banque de données ;

• Analyser les données collectées sur le secteur agricole et publier les résultats consolidés dans des périodiques ;

• Suivre et évaluer les indicateurs de la situation alimentaire du pays en vue d’en établir le bilan et de proposer des mesures correctives.

Elle est pour le Ministère, le principal interlocuteur en matière de politique et de stratégie de sécurité alimentaire. Les grands enjeux des statistiques agropastorales sont leur désagrégation géographique Domaine d’expertise : - Le Recensement Général de l’Agriculture (RGA 2006-2010) : Opération statistique dont l’un des objectifs est de fournir un référentiel technique pour les enquêtes annuelles de production. - L’enquête Permanente Agricole (EPA) qui donne l’essentiel des statistiques de production végétale. - Le renforcement des capacités opérationnelles des bases de données thématiques (Développer et mettre à jour des base de données client/fournisseurs, des bases de données documentaire) - La diffusion des produits d’information sur la base régulière et liés à la satisfaction des utilisateurs (CD Rom, bulletin électronique, bulletin physiques..) - Le développement des outils technologiques ou méthodologiques permettant d’assurer le rôle de guichet unique (la mise en place des outils de transmission…) - Matrice de comptabilité sociale (MCS) - Formation en information du dispositif décentralisé - Formation sur les outils d’analyse de la vulnérabilité - Evaluation mensuelle de la sécurité alimentaire

260

30-Direction Générale des Prévisions et des Statistiques Agricoles (DGPSA) - Mission d’évaluation terrain Etat/partenaires - Réaliser des rapports thématiques sur la sécurité alimentaire - Animer une cellule d’anticipation - Rapport annuel sur l’état de la sous alimentation au Burkina Faso - Mise en place des équipes pluridisciplinaires d'appui à l'analyse et d"évaluation des impacts socio économiques des politiques de sécurité alimentaire - Mise en place de cellules régionales de statistique agricole et sécurité alimentaire - Normalisation des méthodes de relever des prix des systèmes d’information sectoriels. Nombre d’employés (administrateurs, personnel technique, de bureau, etc. à titre temporaire/ permanent) :

- Nombre total d’employés : 84 - Administrateurs : 03 - Personnel technique et de bureau : 81 (Titre temporaire) : 05 - Personnel technique et de bureau (Personnel de projets): 18

Département et division technique : - Direction des Statistiques Agricoles (DSA) - Direction du Système d’Alerte Précoce (DSAP) - Centrale d’Information sur la Sécurité Alimentaire (CISA) Filiales/ représentations, autres sites : La Direction Générale des Prévisions et des Statistiques Agricoles est rattachée au Ministère de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources Halieutiques (MAHRH). Elle travaille à la base avec des Directions Régionale de l’Agriculture, l’Hydraulique et des Ressources Halieutiques (MAHRH). Budget annuel : 80 000 000 Fcfa Etat 930 000 000 Fcfa (moyenne sur 2007/2008) : Union européenne Sources de financement, y compris les principaux bailleurs de fonds/ agences de parrainage

- État - Union Européenne

Financement temporaire (Pam, Fao) Programmes/ projets mise en œuvre : - Enquête Permanente Agricole (EPA) - Recensement Générale l’Agriculture (RGA) - Enquête Nationale sur Insécurité Alimentaire et la Malnutrition (ENIAM) : DGPSA, PAM, -FAO, UNICEF, Eau Vive…… - Bilan céréalier - Identification des Zones à risque alimentaire (ZAR) - Formation à la Gestion documentaire et utilisation du logiciel WINISIS - Atlas dynamique sur la sécurité alimentaire - La plateforme d’information sur la sécurité alimentaire (www.sisa.bf) - Formation sur le site agritrade (Mistowa) - Formation en gestion de site web - Formation en photoshop - Formation sur la veille - Formation en administration réseau Groupe cible :

261

30-Direction Générale des Prévisions et des Statistiques Agricoles (DGPSA)

- Les décideurs - Institutions et ambassades - Services nationaux et internationaux - ONG et projets - Les acteurs du monde rural - Consultants

Moyens mis en œuvre pour les contacter - Messagerie électronique -Téléphone - Site web - Support physique Degré d’interaction avec le CTA : - Magazine Spore - Participation aux programmes de formation du CTA ou d’autres Institutions. Degré de collaboration/ interaction avec d’autres institutions : avec d’autres institutions : Nationales: MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE, SE/CNSA, SP-CPSA, SONAGESS, METEO, SP/PAM, DGPV, DGRE, CRS, BCEAO, INTERMON OXFAM, PLAN INTERNATIONAL, HKI, SNIS/SANTE, ODE, AFRIQUE VERTE, AFRICARE, SP/CONEDD, CREDO, CROIX ROUGE : Nature de la collaboration : - Échange d’information et de données - Mise en oeuvre de projets communs Internationales : UNION EUROPÉENNE, FAO, PAM, CILSS, UNICEF, WORLDBANK, AGRHYMET Nature de la collaboration : - Partenaires techniques et financiers - Mise en oeuvre de projets communs Prise en charge des besoins en information : Il existe une Centrale d’Information sur la Sécurité Alimentaire (CISA) qui assure et prend en charge le volet GIC au sein la Direction Générale des Prévisions et des Statistiques Agricoles (DGPSA) Le personnel de cette centrale est composé d’un sociologue de la communication, spécialisé en TIC; d’une économiste, assistante en gestion de base de donnée; d’un agroéconomiste, spécialisé en gestion des bases de donnée; d’un documentaliste et d’un informaticien. Principaux besoins en information non encore satisfaits : - Formation en montage de film documentaire sur les thématiques de la sécurité alimentaire.La formation des systèmes d’information sectoriels sur l’animation de la plateforme d’information sur la sécurité alimentaire (www.sisa.bf) - Logiciel antivirus - Firewall Principaux problèmes rencontrés dans la gestion de l’information et de la communication : - La collecte, la numérisation et de la mise en ligne de la documentation sur la sécurité

alimentaire au niveau des régions. L’élaboration de films documentaires sur les thématiques de la sécurité alimentaire en

262

30-Direction Générale des Prévisions et des Statistiques Agricoles (DGPSA) particulier et du monde rural en général Pourquoi avoir sélectionné cette institution ? La Direction Générale des Prévisions et des Statistiques Agricoles (DGPSA) est rattachée au Ministère de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources Halieutiques (MAHRH). Elle travaille à la base avec des Directions Régionale de l’Agriculture, l’Hydraulique et des Ressources Halieutiques (MAHRH), donc est d’une envergure national. Cette institution est chargée de la réalisation des études et enquêtes nécessaires à la définition des stratégies et programme de lutte contre l’insécurité alimentaire, la collecte, l’exploitation et la diffusion de l’information sur l’évolution de la situation alimentaire et la mobilisation de l’aide alimentaire. De ce fait, la DGPSA peut être considérée comme une structure qui met en œuvre des activités d’information et de communication pour le développement. Elle touche un bon nombre d’acteurs dont les décideurs, les institutions et ambassades, les acteurs du monde rural… La DGPSA dispose d’une connexion haut débit et d’un minimum d’équipements et de ressources humaines.

263

ANNEXES IV : LISTE DES PERSONNES INTERROGEES

N° Nom et prénom

Fonction Institution Contact Date Lieu

1

KINDO Soumaila

Animateur

principal chargé de gestion des

activités quotidiennes

Association nationale des producteurs de haricot vert (ANPH)

Tél : 50 42 18 47/ 76

61 12 77 e-mail :

[email protected]

7/8/07

Ouagadougou

2

SANOU Issouf

Coordonnateur

des programmes

Fédération Nationale

des Organisations Paysannes (FENOP)

Tél : 50 39 10 21 ou 76 60 9052

Email : [email protected] ou [email protected]

r

7/8/07

Idem

3

OUEDRAOGO

Omar

chargé de communication

Confédération Paysanne du Faso

(CPF)

Tél : 50 30 18 44 Email :

[email protected]

9/11/07

Idem

4

Mme GARIKO Korotoumou

Secrétaire à la promotion féminine

Fédération des éleveurs du Burkina

(FEB)

Tél. 50 31 61 68/50 32 60 50

Email/CPF : Email : [email protected]

15/11/07

Idem

5

Mme

OUATTARA Bernadette

née WININGA

Directrice

Institut africain de développement

économiques et social – centre de formation du Burkina (Inades-Formation/Burkina

Tél. : 50342829

& 50340341 Email :

[email protected]

3/9/07

Idem

6

Mr ZONGO Evariste

Coordonnateur

Association des Editeurs et

Publicateurs de journaux en Langues Nationales (AEPJLN)

Tél. :+226 50361278

Email : [email protected]

9/11/07

Idem

7

KOMPAORE

Prospère

Directeur de

l’ATB

Atelier théâtre Burkinabè

(ATB)

Tel : 50340309 e-mail :

[email protected]

8/11/07

Idem

8

Bonzi Marcel

Chef du service

information scientifique et

technique et de la communi-

cation

Institut de recherche de l’environnement et

de recherches agricoles (INERA)

Tel : 50 34 71 12/ 50

30 02 70 Fax : 226 50 34 02

71 Site internet : www.inera.bf

8/11/07

idem

9

TOE Bassana Jean

Directeur

Direction de la vulgarisation et de la

recherche -développement

(DVRD)

Tel : 50 49 99 00 à 09/70 27 19 66

9/11/07

Idem

10

OUEDRAOGO Abel

Président

Réseau d’information et de documentation environnementale du

Burkina (RIDDEB)

Tel : 50 32 46 44/45/ 76 59 39 54

E-mail : riddeb@yahoogroup

s.fr

13/11/07

Idem

11

Mme Agnès

GNISSI

Coordonnatrice

Réseau de communication sur le

pastoralisme

Tel : 50 36 24 93 77/40 77 06 20

E-mail :

5/10/07

Idem

264

N° Nom et prénom

Fonction Institution Contact Date Lieu

(RECOPA) [email protected]

12

Mme SORGHO

Valérie

Journaliste/com

municatrice

Jade productions/CAN

Tél. : 50 38 46 41 Email :

[email protected]

9/9/07

Idem

13 Mme SAWADOGO

Germaine

Chef de service Centre National de Documentation

Agricole (CNDA)

03 BP 7010 Ouagadougou 03

Burkina Faso Tél. : 50 32 41 47

13/05/08

Idem

14 Mr OUEDRAOGO Mahamadou

Sociologue de la communication, Chargé de veille

et TIC

Direction Générale des Prévisions et des

Statistiques Agricoles (DGPSA)

Tél. : (00226) 50 32 45 79/80

Fax : (00226) 50 30 54 86 Email :

[email protected] ou

[email protected]

Site Internet : www.sisa.bf

15 mai 2008

Idem

15

Mr Mathieu B. SAWADOGO

Directeur

Association pour la recherche et la

formation en agro-écologie (ARFA/ONG)

Tél. :40770670 & 70 26 94 16

Email : [email protected]

3/10/07

Fada

N’Gourma

16

Mr TRAORE Abdoulaye

Désiré

Coordonnateur PGRN Mani

Association Tintua

BP 167 Fada N’Gourma, secteur 3

Burkina Faso Tél : 40 77 01 26/40

77 03 10 Fax : 40 77 02 28

E-mail : [email protected]

Site : www.tintua.org

3/10/07

Idem

17

ILBOUDO Athanase

Directeur technique

Radio Taanba/ diocèse

Fada (RTF)

Tel : 40 77 02 33 Fax : 40 77 04 96

Em : radiotaanba@yahoo.

fr

4/10/07

Idem

18

Mr BAZI M.

Hervé

Agro pédologue

Programme d’Investissement

Communautaire en Fertilité Agricole

(PICOFA)

Tel : 40 77 11 73/80 e-m :

[email protected] Site web :

www.picofa-bf.org

4/10/07

Idem

19

Mme Rose

SOMDA

Chargée de

communication

Union Nationale des

Producteurs de Coton du Burkina (UNPCB)

Tél : 20 97 33 10 Fax : (226) 20 97 20

59 Email :

[email protected]

30/10/07

Bobo-Diou-lasso

20

SANON K. Bruno

chef de service des études et de la planification et chargé du suivi

évaluation

Direction Régionale de l’Agriculture de

l’Hydraulique et des Ressources

Halieutiques/Hauts Bassins

(DRAHRH/HB)

Tél : 20 97 11 48/20 97 23 02 Fax : 20

97 18 23 Email :

[email protected]

31/10/07

Idem

21

Abdoulaye GOURO

Directeur général

Centre International de Recherche-

Développement sur l’Elevage en zone

Subhumide (CIRDES)

Tel : 00226 20 97 20 53/20 97 26 38

E-mail : [email protected]

30/10/07

Idem

265

N° Nom et prénom

Fonction Institution Contact Date Lieu

22

Mme Laurence

HEMA : Mme KASA Aïssatou :

Présidente de l’Association Chargée de

communication

Association Munyu des femmes de la Comoé

(AFC/Munyu)

Tél : 20 91 02 50/20 91 07 94 Email :

[email protected]

25/10/07

Banfora

23

Mme Juliette

SOUGUE

Chef de station

Radio FM Munyu « La

voix de la femme » (Radio Munyu)

Tél : 20 91 08 08 Email :

[email protected]

26/10/07

Idem

24

Mr Labé Jean-Baptiste

TRAORE et Mme ZERBO

Yvonne

Membres de l’équipe de production

Réseau ‘KURUMBA’

(SKBO)

Tél : 20 91 02 50 Email :

[email protected]

26/10/07

Idem

25

Mr GANAME

Amidou : Mr Moctar KEITA :

Secrétaire

général Cellule projet programme

Fédération Nationale

des Groupement Naam (FNGN)

Tél : 40 55 04 11 Fax : 01 62 4 55/01

62 30 05 Email :

[email protected]

26/11/07

Ouahi-gouya

26

COULIBALY

Mamadou Chériff

Chef de

programme

Radio « voix du paysan » VDP

Tél : 40 55 02 60 Fax : 4055 01 62

20/11/07

Idem

27

Mr Jean Bocso SAWADOGO

Chef de service étude et

programmation

Direction Régionale des Ressources

Animales/Nord (DRRA)

Tél : 40 55 03 93 Cél : 70 38 43 33

20/11/07

Idem

28

SAWADOGO

Alidou

Secrétaire

général/CRA

Chambre Régionale d’Agriculture/Nord

(CRA/N)

Tél : 40 55 30 28 Fax : 40 55 30 28

Email : [email protected]

21/11/07

Idem

29

Lamoussa Arsène NAPON

Animateur

coordinateur

Réseau des radios rurales locales du Burkina (ReR/BF)

Tél. : 20 53 84 44

Email : rer [email protected]

23/8/07

Poura

30

M. Jules Zongo

Secrétaire

général

Union régionale des producteurs de coton

de l’est

Tel : 40 77 10 46 Email :

[email protected]

09/09/07

Fada

266

ANNEXES V : REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 1- Anne Wagner et Bénédicte Hermelin, GRE, T. 2005. Enjeux des négociations

commerciales pour l’agriculture au Burkina Faso. Burkina Faso. 2- Bassirou Sanogo. Mai 2004. Diagnostic et stratégie de communication de la

Confédération paysanne du Faso (CPF) et des faîtières (UNPCB, FEPAB, FNJPAF, FEB, FENAFER-B), rapport final. Ouagadougou, Burkina Faso.

3- Centre de Recherche pour le Développement International, Rapport provisoire de formulation du projet de télécentres communautaires polyvalents (TCP). Mai 1999. Ouagadougou, Burkina Faso.

4- Conseil supérieur de la communication. Août 2004. Répertoire des médias au Burkina Faso. Burkina Faso.

5- Conseil supérieur de la communication. 2006. Rapport public 2005. Ouagadougou, Burkina Faso.

6- Délégation Générale de l’Information. 2004. Stratégie d’opérationnalisation du plan de développement de l’infrastructure nationale d’information et de communication, Elaborée avec le concours de la Banque Mondiale et du PNUD Adopté par le Conseil des Ministres du 13 octobre 2004, Ouagadougou, Burkina Faso.

7- 8-

Direction Générale de l’Aménagement Territorial, du Développement local et régional. Décembre 2005. Profil des Régions du Burkina Faso ; Ouagadougou, Burkina FAso Direction de la vulgarisation agricole et de la recherche développement. Novembre 2006. Mécanismes et impact de l’utilisation des résultats de recherche et de la vulgarisation agricole sur l’agriculture au Burkina Faso. Ouagadougou, Burkina Faso.

9- Direction de la vulgarisation agricole et de la recherche développement. 2007. Contexte général de la réorganisation de la vulgarisation et de l’appui conseil. Ouagadougou, Burkina Faso

10- Institut national des statistiques et de la démographie. 2006. Recensement général de la population et de l'habitation (RGPH) du Burkina Faso- résultats préliminaires. Burkina Faso.

11- Iram-Cirad-Solagral. Avril 2003. Elaboration d’un cadre de négociation pour la définition des politiques agricoles.

12- Ministère de l’agriculture de l’hydraulique et des ressources halieutiques, direction générale des prévisions et des statistiques agricoles. Décembre 2006. Résultats préliminaires de la première phase du recensement général de l'agriculture (RGA) 2006-2010 ; module agricole. Burkina Faso.

13- Ministère de l'agriculture, de l'hydraulique et des ressources halieutiques. Février 2003. Diagnostic provisoire du programme d'investissement du secteur agricole (PISA). Burkina Faso.

14- Ministère de l'agriculture, de l'hydraulique et des ressources halieutiques. Février 2003. Stratégie nationale et programme prioritaires de développement et de gestion des ressources halieutiques (version finale provisoire). Burkina Faso.

15- Ministère du Commerce, de la Promotion de l'Entreprise et de l'Artisanat. Août 2006. Balance commerciale extérieure /période 1997-2002. Burkina Faso.

16- Ministère de l’Economie et du développement, conseil national de la prospective. 2005. Etude nationale prospective « Burkina 2025 », rapport général. Ouagadougou, Burkina Faso.

17- Ministère de l'Economie et du Développement. Décembre 2005. Profil des régions du Burkina Faso.

18- Ministère des Postes et des Technologies de l’Information et de la Communication, 2007. Analyse du secteur des TIC-Télécommunications. Burkina Faso.

267

19- Organisation mondiale du commerce. 2003. Série des accords de l'OMC-agriculture. 20- Rachid Traoré. 2007-11-16. La gouvernance au Burkina Faso : place et rôles des

directeurs de la communication et de la presse ministérielle. Ouagadougou, Burkina Faso.

21- Secrétariat international de l’eau, Montréal. Mai 2005. Livre bleu, Burkina Faso : l’eau, la vie, le développement humain. Montréal. 8 p.

Stratégie d’opérationnalisation du plan de développement de l’infrastructure nationale d’information et de communication. 2004 – 2006. Ouagadougou, Burkina Faso

Sites Internet visités

21- Site du conseil supérieur de la communication (www.csc.bf) 22- Site du Ministère de l'information (www.information.gov.bf)