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n5 - MARS 2018 C’est le printemps, tous au jardin ! Dossier

C’est le printemps, tous au jardin - Courbevoie · 2020-01-14 · NOS QUARTIERS n5 - MARS 2018 5 Les gelées passées, votre premier geste consiste à aérer la terre, sans toutefois

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n5 - MARS 2018

C’est le printemps, tous au jardin !

Dossier

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Nos quartiers est édité par la ville de Courbevoie. Tél. : 01 71 05 70 00 - [email protected] Directeur de la publication : Jacques Kossowski, maire de Courbevoie. Codirecteur de la publication : Marie-Pierre Limoge, 1re adjointe au maire déléguée à la démocratie locale et à la ville numérique. Coordination éditoriale : Cendrine Avisseau, directrice de la communication et des relations publiques. Rédactrice en chef : Jenaïe Attar. Rédactrice en chef photo : Vera Senesi. Rédaction : Stéphanie Marseille, E-media. Ti-rage : 50 000 exemplaires. Diffusion en boîte aux lettres. Création des maquettes et conception : CMP, Les Espaces multi-services, 56, bd de Courcerin, Croissy-Beaubourg, 77435 Marne-la-Vallée cedex 2. Tél.  : 01 64 62 26 00. Régie publicitaire : CMP David Tiefenbach 06 70 21 07 12 .  Impression : DE CHABROL 01 40 05 59 59 - Couverture : © Julia Dasic   Dépôt légal : 1er semestre 2018

Pour la première fois de son histoire, le salon de l’Agriculture 2018 a ac-cueilli le stand d’un invité peu commun : celui des Hauts-de-Seine. Dans un environnement extrêmement dense, notre département fait le pari de développer l’agriculture urbaine.

Nous sommes particulièrement heureux que l’exemple donné par Courbevoie essaime, car une telle pratique est, dans notre commune, une réalité depuis plusieurs années. Depuis 2012, la Ville a ainsi déve-loppé quatre jardins partagés : au Cœur-de-Ville (Château-du-Loir), au Faubourg-de-l’Arche (squares Normandie et des Fauvelles), et à Bécon dans le jardin Adelaïde.

C’est dans cet esprit que la municipalité en partenariat avec l’Éducation nationale a développé depuis 2015 le programme « Le Petit jardinier ». L’objectif a été de faire participer les enfants et leurs enseignants à la politique menée par la municipalité en faveur du développement du-rable. Le succès de cette opération nous a même poussés à la péren-niser : l’on compte désormais plusieurs écoles de la ville possédant un jardin pédagogique.

Nous avons aussi choisi de donner un caractère global à cette dé-marche. C’est la raison pour laquelle, en partenariat avec l’association Espaces, nous avons mis en place un point relais dans chaque quartier de la ville pour récupérer des bio-seaux, afin de valoriser plus facilement les déchets organiques produits par les ménages. C’est ensuite par le biais d’une plate-forme de compostage que la Ville réutilise ce fertilisant naturel et durable pour ses espaces verts.

Dans un même mouvement, la mairie appuie aussi le don de compos-teurs  aux  particuliers  qui  auraient  la  chance  de  bénéficier  d’un  jardin, afin qu’ils valorisent par eux-mêmes et pour eux-mêmes leurs déchets. 

C’est en menant ce travail avec patience et volonté que nous parvien-drons, au-delà même de Courbevoie, à redonner à la nature la place qu’elle mérite en ville.

Courbevoie au naturel

Jacques Kossowski,

maire de Courbevoie et président de Paris Ouest La Défense

Marie-Pierre Limoge,

1re adjointe au maire en charge de la démocratie locale et de la ville numérique, vice-présidente du Conseil départemental

des Hauts-de-Seine 

DossierC’est le printemps, tous au jardin ! ..................................................... 4

Gambetta

Projet pédagogique : Eole à l’école : épisode 2 ................................ 8

Trinity : Les liaisons urbaines se dessinent ..................................... 9

Portrait : Virgil Dethiere Tournez famille ! ........................................ 10

Cœur-de-Ville

Patrimoine : Hôtel de Guines - Un patrimoine secret ................... 12

Sortir : Au bureau, de midi à minuit ................................................. 14

Bécon

Balade : Le nouveau square Villebois-Mareuil ............................ 16

Portrait : Amal Cherfaoui Du sur-mesure à Bécon ........................ 17

Sortir : Changement de formule pour la brasserie Le Parc .... 18

Faubourg-de-l’Arche

Commerce : Leurs Petites Créations deviendront grandes ....... 20

Sortir : Le Faubourg-de-l’Arche fête le printemps ..................... 21

Se restaurer : Oh la vache ! .................................................................... 22

Espace d’expression ..................................... 24

Sommaire

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Dossier

4 NOS QUARTIERS n5 - MARS 2018

Les beaux jours reviennent, c’est le moment de préparer vos plantations. Et ce n’est pas parce qu’on habite en ville qu’il faut se priver du plaisir de faire pousser de jolies fleurs ou de cultiver ses propres légumes ! Sur votre balcon, votre parcelle de jardin partagé, ou - quelle chance ! - votre petit coin de jardin : voici les conseils des experts aux mains vertes de la ville, pour accompagner vos efforts.

C’est le printemps, tous au jardin !

Préparer le terrain

Si  vous  débutez,  vérifiez  d’abord  l’orienta-tion de votre balcon. Elle va déterminer votre choix de plantes. Votre potager doit être expo-sé au moins cinq heures par jour si vous culti-vez des haricots, des radis, des carottes, de l'ail, du céleri, de la salade, des épinards, des fraises. En plein soleil, vous pouvez planter du

Au balcon

melon, du poivron, du basilic, de l'aubergine, du concombre, des tomates ou de petits ro-siers. S'il est à l'ombre, choisissez des plantes qui ne nécessitent pas beaucoup de lumière : laitues, épinards, lierre, bégonias, etc.

Table de culture en bois imputrescible, mur végétal ou jardinières, les choix sont multiples

pour créer un potager dans un petit espace. Le potager carré est idéal. Simple à cultiver, il utilise un espace carré pour chaque légume, fleur, ou herbe aromatique. Vous pouvez plan-ter comme vous le souhaitez et selon la sai-son. Divisez la surface en carrés de 30cm.

© Julia Dasic

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5NOS QUARTIERS n5 - MARS 2018

Les gelées passées, votre premier geste consiste à aérer la terre, sans toutefois la retourner complètement. Le sol est en ef-fet riche de micro-organismes qui la nour-rissent et il s’agit de ne pas les chasser. Pour ce faire, deux techniques : plantez une bêche ou une fourche dans le sol et  effectuez  un mouvement  de  bascule. Cela casse les mottes et fait des trous qui permettent à l’air et à l’eau de circu-ler sans déranger la vie qui grouille dans

Le conseil de Brahim Ait-Bihi, Le Camélia, fleuriste du Coeur-de-Ville : « Les hortensias et rhododendrons s’épanouissent en mi-ombre, les impatiences à l’ombre et les géraniums, dipladenias, fuschias, marguerites et kalanchoes ont plutôt besoin d’être exposés en plein soleil. Mais en mars on se contente de préparer la terre. Il vaut mieux attendre les saints de glace avant de planter ! »

Au jardin le sol. Vous pouvez également utiliser une grélinette, qui ameublit le sol sans le retourner : plantez-la dans le sol et tour-nez-la à droite et à gauche, pour remuer la terre à l’horizontale.

Une  fois  le  sol  ameubli,  épandez  votre compost et mélanger-le à la terre. Laissez reposer quelques jours. Le compost peut aussi être utilisé dans des pots et des jar-dinières.

Le conseil de Géraldine Corthier, fleuriste à Bécon : « Le choix du contenant est essentiel. Si on ne dispose pas de beaucoup d’espace, mieux vaut privilégier des plantes « jeunes » dont le système racinaire n’est pas encore trop développé et qui se contenteront de pots plus petits. En règle générale, on préconise un rempotage tous les deux à trois ans ».

Que planter en ville, si on s’est lassé des sempiternels géraniums et bégonias ? Toutes  les  herbes  aromatiques,  thym, coriandre, persil, basilic, sauge et autres ciboulette, se prêtent particulièrement bien à la culture en jardinières. Mais rien n’empêche de se lancer dans des cultures plus ambitieuses !

La limite des légumes pouvant être culti-vés est principalement fixée par  l’impor-tance de  leur  système  racinaire et donc par la profondeur des contenants, ainsi que par  l’agencement de votre balcon.  Il est préférable de renoncer aux légumes à enracinement trop profond comme les artichauts et les asperges. À éviter éga-lement les légumes dont les racines sont trop imposantes comme les betteraves, les salsifis ou les endives. Si votre espace est plutôt petit, choisissez des plantes qui se développent peu, elles prendront moins de place. Optez par exemple pour des courgettes ou des tomates cerise. S'il est plutôt grand, osez planter des lé-gumes prenant plus de place comme des carottes par exemple.

Pour poser toutes vos questions aux pros du jardinage, ne manquez pas la Fête des plantes, rendez-vous incon-

tournable du printemps !Le mardi 8 mai de 9 h à 18 h, avenue Léonard-de-Vinci.

Plus d'infos en page 21.

Si vous souhaitez réaliser un jardin déco-ratif, assurez-vous que les plantes vertes que vous choisirez sont adaptées à votre balcon. Pour décorer tout au long de l'an-née, optez pour des arbustes persistants, par exemple le laurier sauce, la lavande, le thym ou le bambou, très résistant. 

La culture de fruitiers sur un balcon est un peu plus restreinte que celle des lé-gumes, mais  elle  n’est  pas  impossible.  Il suffit  pour  cela  de  choisir  des  espèces naines que l’on appelle à juste titre "frui-tiers des balcons" comme le pêcher Gar-den Silver, l’abricotier Golden Aprigold, ou encore le cerisier Garden Bing.

D’autres fruitiers comme les fraisiers, le fruit de la passion ou les agrumes ont également  peu  de  difficultés  à  s’adapter à la vie en pot.

Semez, plantezFin mars, début avril, place aux semis et aux repiquages ! Que planter en ville ? Au potager, en mars-avril, on peut penser à : des radis, des salades, des choux, des

herbes aromatiques. La menthe poivrée, la sauge ou la lavande aident notamment à lutter contre les insectes nuisibles. Puis, d’avril à juin, on sème ou repique des plants de tomates, des aubergines, des courgettes, des courges. Les fruits ont en effet besoin d’un sol plus chaud et seront donc plantés en dernier. À compter d’avril, on peut aussi semer des soucis, des ca-pucines (utiles contre les pucerons), des bleuets, des pavots, du cosmos ou de la lavande, mais aussi, de la bourrache, utile contre les limaces.

Indispensable paillageDernière opération : le paillage. Qui n’est pas obligatoirement fait avec de la paille, mais peut se constituer de feuilles sé-chées,  d’écorces  de  bois,  etc.  Une  fois vos plantes sorties du sol et bien établies, paillez-en les pieds. Les avantages sont doubles : d’une part, le paillage retient bien l’humidité pendant l’été, mais, d’autre part, il empêche la croissance des mau-vaises herbes que vous ne souhaitez pas voir envahir votre potager.

Choisir ses plantes

© Julia Dasic

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Dossier

© Julia Dasic

Le compost, qu’est-ce que c’est ?

C’est ce qu’on obtient quand on permet à des déchets verts ou

organiques de se décomposer et de fermenter. La matière obtenue permet d’amender la terre cultivée, en l’enri-chissant avec des apports en nutriments naturels.

À quoi ça sert ?

Le compostage permet de transformer et de va-loriser les déchets orga-niques, obtenant, qui plus est, un engrais exempt de produits chimiques qu’on peut utiliser dans son jar-din, que cela soit au pota-ger ou dans les massifs.

Comment en fabriquer ?

L’idéal est de parvenir à al-terner les couches de déchets

azotés (épluchures de légumes, herbe tondue) et les couches

de déchets carbonés (feuilles, écorces). À l’automne, ne jetez pas

toutes les feuilles que vous pourriez ramasser dans le jardin : constituez-vous

un stock pour alimenter votre composteur en cours d’année. « Pour réussir votre compost, il

y a deux principes à respecter : bien l’hydrater et bien l’aérer , rappelle cependant Jacques Macret, directeur

des espaces verts de la ville de Courbe-voie. Remuez donc régulièrement votre compost, en l’arrosant, toutes les trois ou quatre semaines environ.

Quels sont les déchets à jeter au compos-teur ?

Tous les déchets verts, les épluchures de légumes et de fruits, à l’exception des plus acides (agrumes, sapin) sont les bienve-nus, de même que les coquilles d’œufs, le marc de café, les sachets de thé, le pain, les feuilles, les copeaux de bois, les cendres…. N’y  jetez pas  :  les  reliefs de  re-pas, surtout en sauce, les restes carnés ou laitiers, les matières grasses ou les déjec-tions de vos animaux.

Mais… comment faire, si on n’a pas de jardin ?

La Ville a disposé des points de compost collectifs dans chacun des quartiers et dis-tribue des bio-seaux vous permettant d’al-ler vider vos épluchures dans le bac col-lectif. Il est également prévu des dates de distribution du compost ainsi obtenu, que vous pouvez utiliser pour les plantations sur vos balcons. Si vous avez la chance de cultiver une parcelle dans un des jar-dins partagés de Courbevoie, vous pouvez aussi déverser vos déchets dans les bacs de  compostage  qui  s’y  trouvent  (jardins partagés du Château-du-Loir, Normandie, Adélaïde, des Fauvelles et Clos-Gauthier).

Delphine Modenèse : 26, rue Sainte-Marie – 01 43 33 17 87 

Atelier Géraldine Corthier :  19, rue Armand-Silvestre – 01 75 33 09 54 sur rendez-vous uniquement

Le Trèfle Enchanté : 11, avenue de la Liberté – 01 46 67 97 93 

Eau de Rose : 3, avenue Gallieni – 01 47 88 50 03 

Danièle Fleurs : 56, boulevard de Verdun – 01 47 68 86 56 

Vert ' Tiges : 50, avenue Pasteur – 01 41 25 74 36 

Monceau Fleurs : 40, rue de Bezons – 01 43 34 15 95

Marceau Fleurs : 2, rue Sébastopol – 01 43 33 65 99

Le Camélia : 2, rue de Colombes – 01 49 97 80 63

A Djahma¨Ys Deco : 76, rue Eugène-Caron – 09 83 44 47 10 

Flowers City : 14, rue de Dieppe – 01 47 68 10 92 

N’hésitez pas à demander conseil à vos fleuristes !

NOS QUARTIERS n5 - MARS 20186

Et si, plutôt que d’acheter du terreau, vous tentiez l’aventure du compost fait maison ? Explications.

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Gambetta

©Yann Rossignol

Nous avions quitté les enfants de l’école Guynemer en fin d’année 2017 lancés dans des projets autour de l’aménagement du RER Eole. L’aventure continue et c’est désormais sur le chantier que nous les retrouvons.

« Tout le monde est équipé ? » : il faut imaginer le regard des écoliers sur Romain, l’ingénieur qui, avec ses collègues du ser-vice prévention santé sécurité, les « escortent » pour sécuriser leur visite. Car c’est un grand moment. Munis d’un casque et d’un gilet fluorescent, perchés sur un escalier métallique, les membres de la petite troupe ont une vue plongeante sur les travaux, et aperçoivent, tout au bout, l’immense puits. Pelle-teuses, camions bennes, grue, treuils, et, bien sûr, nombreux compagnons, animent ce co-lossal chantier. Andy n’en perd pas une miette. Quant à Yas-mine, elle se demande si elle pourra garder la carte d’accès au chantier. Malheureusement, il faudra la rendre, sécurité oblige.

Bientôt, de nouvelles rencontres

Les équipes qui accueillent les enfants de  l’école  Guyne-mer et leur enseignante sont aux petits soins. En plus de la visite du chantier, deux autres activités sont au programme : un atelier créatif et le vision-nage d’un film explicatif. L’ate-lier créatif permet de créer une carte de vœux. Ambre, Shana, Alexandre et leurs ca-marades exécutent collages, découpages, coloriages et graphismes. Quant au vision-nage  du  film  de  présenta-tion, il détaille la construction du tronçon du RER E, entre Nanterre  et  Haussmann,  qui n’existe pas actuellement. « Quelle est la taille d’un bou-lon du tunnelier ? » : des ques-tions assez inattendues ac-

compagnent ce visionnage. Éloïse, chargée de donner les explications, fait écouter le bruit du camion quand il re-cule, rappelle que les travaux s’étendent  sur  55  km,  à  35 m de profondeur, sous les lignes déjà existantes et les réseaux. Joël réagit au quart de tour quand il est question de la conduite bleue visible avenue Gambetta,  qui  sert  à  pom-per l’eau du chantier : « C’est comme une paille géante ? ». Et puisqu’on parle d’eau, les « plongeurs », ceux qui vont intervenir pour changer les dents du tunnelier, sont l’objet de nombreuses interrogations. Patience… Certains d’entre eux devraient bientôt rendre visite aux écoliers pour expliquer leur mission. À suivre donc…

Projet pédagogique

8 NOS QUARTIERS n5 - MARS 2018

Eole à l’école : épisode 2

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9 ©Christophe_Boutet_Crochon_Brullmann_Associes ©Yann Rossignol NOS QUARTIERS n5 - MARS 2018

140 mètres de hauteur, 33 étages, 1 500 m² de terrasses, 49 000 m² de bureaux et 500 m² de commerces : la future tour Trinity consti-tue un nouveau challenge architectural dans le quartier de La Défense. Mais c’est avant tout un édifice qui va créer une liaison entre deux dalles du quartier d’affaires, jusqu’ici séparées par un axe routier, ainsi que de nouvelles liaisons entre le niveau rue et le ni-veau dalle. Elle constitue aussi une prouesse technique puisqu’elle enjambe l’avenue de la Division-Leclerc.

Un chantier, plusieurs pôlesLa  construction  de  la  tour Trinity,  lancée en 2017, sera achevée au premier se-mestre  2019.  Les  derniers  avancements concernent d’abord la partie du chantier située sous la dalle. Dans cette zone, les travaux de corps d’état techniques conti-nuent dans l’aire de livraison. Les réseaux de « sprinklage » (réseaux d’eau qui se déclenchent en cas d’incendie dans la tour) ont été installés. Le poste électrique a été livré et va permettre d’acheminer l’électricité dans l’ensemble des niveaux.

D’autres travaux se déroulent en parallèle sur la dalle. À ce niveau, le montage du platelage provisoire (plancher de char-pente) est terminé à l’entrée et à la sor-tie du tunnel. Cette extension permet de stocker du matériel sans empiéter sur la zone  de  travaux  et  gêner  les  équipes.  Il sera  démonté  à  la  fin  du  chantier.  Autre installation récente et cruciale : le mon-tage de l’outil grimpant. Ce coffrage spé-

Trinity Les liaisons urbaines se dessinent

cial montera au fur et à mesure, permet-tant de couler l’ensemble des murs du noyau, sans avoir à changer d’outil. 

3500 m² d’espaces urbains végétalisésEnfin,  les  liaisons urbaines constituent un pôle très important des travaux et surtout, à terme, une avancée pour les riverains puisque ces liaisons faciliteront la circula-tion piétonne entre La Défense et la ville, particulièrement le quartier Régnault. Désormais, trois liaisons verticales sont en service : une côté CNIT, une côté avenue de la Division-Leclerc et un escalier cen-tral reliant la rue et la dalle, dernière réali-sation en date. À terme, la dalle fertile de 3500 m² au pied de  la  tour Trinity créera un lien physique entièrement végétalisé.

Plus d’infos sur tour-trinity.com

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Gambetta

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Catherine Morelle [email protected]

Reçoit sur rendez-vous auprès du pôle démocratie locale – vie des quartiers , 01 71 05 72 49

Votre élue

©Yann RossignolNOS QUARTIERS n5 - MARS 2018

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Portrait : Virgil Dethiere Tournez famille !

ensuite un contrôle technique tous les deux ans ». Le manège du parc Freudenstadt compte une vingtaine de « sujets », fabri-qués en France et en  Italie et  choisis  en fonction des goûts des enfants : Reine des neiges, Spiderman… Virgil en change un ou deux tous les ans pour s’adapter aux modes enfantines.

Le manège sera maintenu pendant les travaux  de  requalification  de  l'avenue Gambetta.  Mais  l’essentiel  pour  Virgil Dethiere est que « les enfants auront tou-jours envie de faire du manège » et qu’il puisse, en famille, continuer à leur faire tourner la tête !

Le  quartier  Gambetta  évolue  mais  ce qui ne changera pas et sera toujours un repère pour les riverains et leur famille, c’est le manège du parc Freudenstadt. À sa tête, il y a Virgil Dethiere, mais à ses côtés, c’est une famille tout entière, très soudée, qui gère les manèges courbe-voisiens  depuis  30  ans.  Il  y  a  d’abord  eu celui du parc de Bécon et, années après années,  la confiance s’est  instaurée avec des générations de parents et d’enfants. Désormais, trois manèges divertissent les petits Courbevoisiens à travers la ville. Vir-gil était commerçant avant de rejoindre l’aventure par amour il y a 7 ans. Il a appris le métier sur le tas et découvert que ce monde de princesses et de superhéros est très réglementé : « Les soudures de la structure doivent répondre aux mêmes normes que dans l’aéronautique. Il y a un contrôle très strict en sortie d’usine, puis

Les Rendez-vous

samedi 31 mars de 10 h à 12 h, allée Mozart

mardi 15 mai à 20 h, école Guynemer, 79, rue du Capitaine Guynemer

samedi 9 juin de 14 h à 18 h, parc Freudenstadt

Espace Info Quartier

Conseil de quartier

Atelier de réparation de vélo Bicyclaide

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11NOS QUARTIERS n5 - MARS 2018

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Cœur-de-Ville

12 NOS QUARTIERS n5 - MARS 2018

Patrimoine

C’est un des rares vestiges d’un temps où Courbevoie abritait de nombreuses demeures de pres-tige, des terres, des bois, où l’on y vivait « à la campagne » dans des intérieurs remarquables. L’hôtel de Guines renferme bien des secrets. Ses propriétaires nous en dévoilent quelques-uns.

Un patrimoine secret

« On enrichit la compréhension de l’hôtel de Guines peu à peu »,  confie Stéphanie de Ricou. Avec son mari Cyril, ils forment un couple qui murmure à l’oreille des murs. Leur métier, leur passion, c’est la restauration de peintures et de sculptures. Sous leurs mains, les plus beaux décors et œuvres retrouvent un lustre oublié. Le Pavillon des Indes est l’un des chantiers de prestige auxquels ils ont participé à travers le monde. Aujourd’hui, ce sont eux qui perpétuent l’histoire de l’hôtel de Guines. 

De Boiston à de Frémont

« Il ne s’agit pas d’un hôtel particulier mais d’une maison des champs ou « folie », de « folié », qui signifie « sous les feuilles », précise Stéphanie de Ricou. À l’époque de sa construction, au XVIIe siècle, la bâtisse est bordée par  le  chemin de  la Garenne (rue Jean-Pierre-Timbaud) et le chemin de la Cazerne (rue de l’Alma). Elle est for-

mée de plusieurs maisons de vignerons que  Jean-Baptiste  Boiston,  un  sculpteur et ornemaniste très réputé, a rapprochées et auxquelles il a ajouté un atelier.

À partir de  1786,  le duc de Guines, qui a été ambassadeur de France en Angleterre et ministre de la Guerre, devient locataire du lieu. Ce franc-maçon, également mu-

sicien, y fait réaliser par Boiston de fabu-leux décors en plâtres autour des thèmes qu’il affectionne : la guerre et la musique. « Ce qui a sauvé cette maison, ce sont ses décors en plâtre réalisés par un sculpteur qui faisait de la gypserie. S’ils avaient été en bois, ils auraient été démontés », explique Stéphanie de Ricou.

©Yann Rossignol

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13 ©Yann Rossignol NOS QUARTIERS n5 - MARS 2018

Un destin épique

L’hôtel de  Guines  est  effectivement  un rescapé : les siècles qui se succèdent fragilisent  l’édifice  et  sa  conservation. Au XXe siècle, celui de l’urbanisation, l’histoire se corse. C’est la famille de Frémont qui est alors propriétaire  (elle  l’a été de 1830 à 2010). Un des descendants, Henri, passe une grande partie de sa vie à se battre pour  préserver  son  patrimoine.  Grâce  à sa ténacité, la maison est classée en 1962 aux Monuments Historiques, la préservant d’une possible démolition lors de l’éclo-sion du quartier Charras. Le hasard, qui fait parfois bien les choses, se charge du reste. En 1994, Cyril de Ricou participe à la restauration des bas-reliefs de la façade. Peu de temps après, avec son épouse, il s’installe tout près, rue Lambrecht, et passe  parfois  saluer  Henri  de  Frémont. Quand celui-ci décède en 2008, ses 12 en-fants souhaitent que la maison soit rache-tée par les de Ricou, et l’affaire se conclut 

en 2010. L’hôtel de Guines ne pouvait rêver mieux qu’être entre les mains de restau-rateurs motivés : « C’était très encrassé. On a enlevé tout ce que nous pouvions qui datait du XIXe siècle pour restaurer ce qui était d’origine », explique la propriétaire. Des milliers d’heures de travail ont ainsi rendu leur lustre au salon bleu et au grand salon. Pour financer de nouveaux travaux, Stéphanie  et  Cyril  de  Ricou  accueillent des concerts, des tournages et organisent des visites. Sous l’œil de leurs chiens Mars et Jupiter, nommés ainsi en hommage aux dieux de l’Olympe dont le décor du grand salon  est  inspiré.  Le  duc  de  Guines  doit apprécier.

Quatre pièces de l'hôtel de Guines sont classées au titre des monu-ments historiques, dont le grand salon (photo de gauche) et le salon bleu (à droite).

L’hôtel de Guines se visite environ deux fois par an, sur demande à [email protected] (les demandes des particuliers se-ront regroupées, 12 à 15 personnes maximum).

Les étudiants en art, histoire de l’art ou les associations spécialisées dans le patrimoine peuvent contacter l’hô-tel  de  Guines  à  la  même  adresse, avec des groupes constitués de 12 à 15 personnes.

Pour visiter l’hôtel de Guines

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Cœur-de-Ville

14

Michel [email protected]

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NOS QUARTIERS n5 - MARS 2018

Sortir L’enseigne Au Bureau vient de s’ins-taller au rez-de-chaussée de l’Espace Carpeaux.  Un  lieu  inspiré  des  pubs  lon-doniens mais qui garde une touche « bras-serie »  so  frenchy*.  Le  concept  remporte un franc succès en France où une cen-taine d’établissements est désormais im-plantée. Sa formule, c’est justement qu’il y  a  plusieurs  formules,  en  fonction  des différents  moments  de  la  journée  ou  de la semaine : business au déjeuner, amitié pour  l’happy hour, sportif  lors de retrans-missions de matchs, familial le week-end… Pour répondre à une clientèle éclectique, la carte l’est tout autant. Elle est élaborée deux fois par an et propose toujours des produits phares comme les burgers, des pièces  du  boucher,  des  flammekueches et des desserts gourmands. Des concerts et des soirées à thème seront aussi ré-gulièrement organisés dans cet espace décoré de bois et de  tentures  rayées. La devise de l’enseigne ? Il se passe toujours quelque chose au bureau. Et pas que des réunions et des briefings autour d’une ma-chine à café…

* si française

Au bureau, de midi à minuit

13, boulevard Aristide-Briandwww.aubureau.fr

©dan_Gold

Les Rendez-vous

jeudi 12 avril à 20 h, au Centre Événementiel, 7, bd Aristide-Briand, salle de réception

samedi 7 avril de 14 h à 18 h, parc des Pléiades

Conseil de quartier

Atelier de réparation de vélo Bicyclaide

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15NOS QUARTIERS n5 - MARS 2018

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Bécon

16 © AXONOMETRIENOS QUARTIERS n5 - MARS 2018

Balade Le nouveau square Villebois-Mareuil

Les Courbevoisiens les plus petits ont eu la primeur des travaux de rénovation en-trepris dans ce square très apprécié du quartier. À l’été 2017, l’aire de jeux qui leur est destinée a été entièrement repensée et rénovée avec de nouvelles structures. Plusieurs  espaces  destinés  à  différentes classes d’âge (de 1 à 10 ans) ont ainsi été installés et font aujourd’hui le bonheur des jeunes Courbevoisiens, Désormais, tous les riverains vont pouvoir profiter de nouveaux aménagements. Ils pourront les 

apprécier dans le square mais aussi de l’extérieur.

Un espace vert plus accueillant En  effet,  la  nouvelle  clôture  s’intègre mieux à son environnement puisqu’elle a été décalée vers l’intérieur. Ceci a permis de créer une bande de plantations plus large, de part et d’autre des barrières, dans le parc ainsi que sur les rues Ville-bois-Mareuil et Armand-Silvestre.

En pénétrant dans le square, des bancs accueillent les visiteurs ainsi qu’un nou-veau sol, en béton désactivé clair. Pour agrémenter cet espace vert, des massifs arbustifs et des plantes vivaces ont été plantés en remplacement de certaines plantes vieillissantes, permettant aussi de  regarnir des zones ayant  souffert des usages et du temps. Six arbres caractéri-sés par un feuillage remarquable en au-tomne ont également intégré le square. Mais il n’est pas nécessaire d’attendre septembre et ses couleurs flamboyantes pour  en  profiter.  Les  beaux  jours  ap-prochent… le moment idéal pour découvrir le nouveau square Villebois-Mareuil.

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17NOS QUARTIERS n5 - MARS 2018

Portrait : Amal Cherfaoui

Pour les vêtements sur-mesure : compter 20 à 25 euros de l’heure, en-dehors des matières premières. Environ 150 euros pour un pantalon, de 90 à 120 euros pour une jupe et à partir de 180 euros pour une robe. Le prix  final dépend de  la difficulté du produit à créer.

Cours de couture1 cours de 2 h : 30 euros6 cours : 168 eurosÀ l’année, 24 cours : 570 euros

es  parents  la  voyaient  méde-cin, Amal, elle, rêvait de créer ses  propres  patrons.  Habitante du  quartier  de  Bécon  depuis 

16  ans,  Amal  Cherfaoui  est  née  à  Alger. C’est à Paris, après un bac S et une licence en informatique et gestion, qu’elle pour-suit, à 21 ans, les études qui l’intéressent vraiment, en s’orientant vers une école de stylisme  .  « Je voulais suivre une forma-tion exhaustive, afin de dessiner et de créer mes propres vêtements, passer du patron à la création ». Amal enchaîne ensuite les stages, notamment chez Véronique Leroy, créatrice belge, et Pronuptia. Elle obtient son  premier  poste  de  styliste  en Tunisie, dans une usine de vêtements de sports désireuse de créer sa propre collection. De retour à Paris, Amal travaille aux côtés d’une créatrice suédoise, qui adaptait des modèles de grands créateurs à la grande taille.

Un atelier de coutureElle se frotte aussi à la confection d’uni-formes portés par les hôtesses de l’air ou les vendeuses de grands magasins. Amal conçoit et coud sa propre robe de ma-riée. Devenue maman, la jeune femme interrompt sa carrière pendant 18 mois, le temps  d’élever  son  enfant.  Puis,  s’essaye à la grande distribution et à la vente par correspondance,  dessinant  les  prototypes de vêtements qui sont ensuite taillés dans d’autres pays. À l’arrivée de son second en-fant, elle prend un congé parental et com-mence à coudre petits objets et accessoires qui constituent une réserve inépuisable de cadeaux de Noël faits maison. Puis, après un détour par le prêt-à-porter, Amal se met à son compte. À Bécon, elle ouvre, en 2013, un atelier de couture dans un appartement. C’est son petit univers personnel, là où elle crée ses tote-bags en tissu Liberty et pro-pose de réaliser des vêtements sur mesure. « Toutes mes créations ont une petite histoire. Ici, c’est de la dentelle chinée auprès de la Croix-Rouge, par exemple. J’aime bien l’idée de donner une seconde vie à quelque chose ». Amal  y  dispense  également  des  cours  de couture, pour des groupes de quatre per-sonnes maximum. La styliste béconaise se déplace aussi en entreprise, animant des

cours de couture pour le compte du comi-té d’entreprise de Thalès, par exemple. Et, depuis cinq ans, elle conçoit et réalise les costumes pour le spectacle de danse du conservatoire d’Asnières. En cours d’année, c’est aux Bruyères gourmandes et dans  le showroom d’Anne-Julie Buisson  (9 bis,  rue Baliat) qu’on peut notamment la retrouver. 

©Yann Rossignol

Amal Cherfaoui70-72, rue du 22 septembre Tél. : 06 22 85 02 32 [email protected]

www.ateliermodecreation.com

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Bécon

18

Hervé de Compiè[email protected]

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©Yann RossignolNOS QUARTIERS n5 - MARS 2018

Sortir Changement de formule pour la brasserie Le Parc

Non, il ne s’agit pas d’un espace vert ré-cemment aménagé dans le quartier, plu-tôt d’un nouvel espace de gourmandise et de soirées festives. La brasserie Le Parc a changé de mains et désormais, elles sont quatre, celles de Roberta et Jean-Baptiste,  deux  trentenaires,  à  s’ac-tiver pour faire bouger le quartier, épau-lés par Gigi, leur « serveuse adorée ». Leur objectif : proposer des soirées à thèmes, en semaine et le week-end, pour tous les âges et tous les styles. La recette semble déjà faire mouche comme en témoigne

leur premier grand succès, remporté par une soirée consacrée à un jeu vidéo très populaire, à laquelle petits et grands ont été nombreux à participer. Football, disco, jeux de société : ce ne sont pas les idées qui manquent à Roberta et Jean-Baptiste pour animer les soirées béconnaises. Bien sûr, la brasserie continue de proposer des petits déjeuners le matin et de la cuisine familiale  le  midi.  Une  privatisation  est également possible, pour des anniver-saires, des baptêmes…, avec un service à table ou une formule buffet.

Brasserie Le Parc15, rue Louis UlbachTél. : 01 43 33 01 10

Du lundi au vendredi, de 7 h 30 à 23 hLe samedi, de 7 h 30 à 2 hLe dimanche, sur réservation

Les Rendez-vous jeudi 5 avril à 20 h, école Armand-Silvestre, 186, rue Armand-Silvestre

samedi 26 mai de 14 h à 18 h, parc de Bécon devant l’école Théophile-Gaultier

Conseil de quartier

Atelier de réparation de vélo Bicyclaide

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19NOS QUARTIERS n5 - MARS 2018

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Faubourg-de-l’Arche

20 ©Yann RossignolNOS QUARTIERS n5 - MARS 2018

Commerce

Leurs Petites Créations deviendront grandesIl  y  a  10  ans,  Samuel  Regnier  et  Ludmil-la Gontrand pensaient-ils que  leur petite affaire  de  broderies  et  de  transferts  de-viendrait un commerce incontournable du Faubourg-de-l’Arche ? Lui venait du monde de l’événementiel, elle était en reconversion professionnelle. C’est dans leur appartement qu’ils réalisent leurs premiers marquages et flocage de vête-ments, et composent des créations bro-dées personnalisées. Le bouche-à-oreille aidant, les commandes se multiplient et finalement, Les Petites Créations De l’Arche s’installent avenue Puvis-de-Chavannes. L’équipe s’est agrandie : Ludmilla est en charge des demandes des particuliers, Samuel assure la gestion administrative et commerciale, secondé par Laurent, qui supervise  la  partie  broderie,  et  par  Guil-laume qui vient en renfort.

Transferts et broderies personnalisés

Leurs créations s’adressent aussi bien aux entreprises qu’aux particuliers comme l’explique Samuel : « L’avantage, c’est que nous avons les machines sur place. Si un client veut une seule broderie ou au contraire toute une série, c’est tout à fait possible ». Tabliers, vestes de cuisine, ser-viettes de table ou T-shirts remportent un franc succès, et Les Petites Créations De l’Arche fournissent des clients aussi divers  que  l’équipe  de  hockey  sur  glace de Courbevoie pour les tenues hors glace (sweats, casquettes, sacs…), le conseil municipal des jeunes, le VAL (bonnets et T-shirts pour les moniteurs), et de grands groupes  tels  que  BMW  ou  encore  En-gie. Maintenant, ils visent une production moins artisanale. Pour cela ils sont en quête d’un local plus grand qui leur per-mettra de s’équiper de machines plus performantes. Mais Les Petites Créations De l’Arche, c’est aussi un relais colis, une rareté dans le quartier. C’est parfois une mission un peu encombrante mais « c’est un service que je souhaitais rendre », in-siste  Samuel.  Un  service  très  apprécié des habitants voisins, d’autant que le re-lais est référencé sur de nombreux sites de vente en ligne.

Voilà un commerce qui tisse son réseau dans le quartier. À sa tête, Ludmilla et Samuel, associés à Laurent, fourmillent de projets.

17, avenue Puvis de ChavannesTél. : 01 71 05 55 23

lpcda.fr

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21 ©Yann Rossignol NOS QUARTIERS n5 - MARS 2018

Sortir

Le Faubourg-de-l’Arche fête le printemps Avec l’arrivée des beaux jours et la lecture de notre dossier sur le jar-dinage en ville  (voir  pages  4-6),  une envie de fleurir votre balcon vous sai-sit… Mais  comment  vous y  prendre ? Commencez par vous rendre à la quatrième édition du marché aux plantes du Faubourg-de-l’Arche le mardi 8 mai  ! Horticulteurs, pépinié-ristes et fleuristes vous prodigueront leurs conseils pour mener à bien tous vos projets de verdissement. Mais la journée sera aussi propice à la convi-vialité et à la gourmandise avec le retour du marché gourmand. Vous pourrez  y  découvrir  de  nombreuses spécialités culinaires à déguster sur place (pensez à apporter vos cou-verts et nécessaire de pique-nique). Plusieurs animations viendront com-pléter cette journée festive : concert,

exposition sur les pesticides, ate-liers de compostage, jardin des senteurs (un jardin éphémère en tenue d’époque et des démons-trations sur la fabrication des par-fums)…  Enfin,  les  tricots  réalisés depuis quelques mois par les ha-bitants du quartier pour habiller les pieds d’arbre seront inaugurés.

Mardi 8 mai de 9 h à 18 hMarché gourmand : parc du MillénaireMarché aux plantes : avenue Léonard-de-Vinci

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Faubourg-de-l’Arche

22

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NOS QUARTIERS n5 - MARS 2018

Croquer dans un burger 100 % français : vous en rêviez ? La Maison de l’Au-brac, institution parisienne, l’a fait. C’est au Faubourg-de-l’Arche, à quelques

encablures du pôle universitaire Léo-nard-de-Vinci, qu’elle a ouvert son pre-mier Aubrac Corner.  Ici pas de  frites pour accompagner les burgers mais de l’aligot ou de la salade. La viande est exclusive-

ment issue de la ferme des Vialars, fon-dateurs de la Maison de l’Aubrac, où l’on prône le respect des animaux, et où sont bannis  OGM,  hormones  de  croissance  et autres antibiotiques préventifs. L’Aubrac Corner, c’est aussi un lieu d’afterwork : en  fin  de  journée,  place  aux  planches de charcuterie, aux bières travaillées ou au vin (à consommer avec modération).

Se restaurer

Oh la vache !

Aubrac Corner22/24 allée de l’ArcheTél. 01 43 33 48 59Du lundi au vendrediDe 11 h à minuit

Car cette nouvelle enseigne revendique sa convivialité dans un décor aux teintes chaleureuses meublé de confortables chaises, et agrémenté d’un billard (en libre accès) et d’un flipper. Et bientôt sera instal-lée  une  terrasse  chauffée  d’une  centaine de places, équipée de fauteuils et de cana-pés. De quoi apprécier ce petit coin d’Au-brac, à deux pas de La Défense.

©Yann Rossignol

Les Rendez-vous

mardi 8 mai de 13 h à 17 h, pendant la Fête des plantes

Atelier de réparation de vélo Bicyclaide

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23NOS QUARTIERS n5 - MARS 2018

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Espace d’expression

COURBEVOIE BLEU MARINE

QUI L'EÛT CRU ?

La Seine connait régulièrement des périodes de

crues. Cette année, elle a failli égaler en hauteur

la dernière de juin 2016, avec un pic de presque 

6  m.  En  dehors  des  problèmes  d'inondations, 

cette crue apporte son lot de désagréments.

Ainsi, les rats deviennent plus visibles. Les ter-

riers inondés près des berges poussent leurs

occupants à s'échapper en surface pour re-

construire ailleurs d'autres galeries. Après la

décrue, ils risquent de conserver ces nouveaux

terriers surtout s'ils trouvent de la nourriture. Ne

participons pas à leur prolifération avec nos dé-

chets dont ils se régalent !

Cette crue révèle aussi un aspect peu glorieux

de notre société de consommation. Depuis

le début de la crue, toutes sortes de détritus

(des plastiques, des bouteilles, des boites de

conserve, des pneus, des meubles, etc.) se sont

retrouvés bloqués en amont de Courbevoie à

l'écluse de Suresnes mais surtout en aval, à

l'écluse de Méricourt dans les Yvelines. A ce

dernier barrage, la Seine a été recouverte d'une

soupe de ces déchets transportés depuis la ré-

gion parisienne et étalés  sur 8000 m² sur une 

hauteur de 80 cm ! Ils représentent 250 tonnes 

de détritus charriés par la Seine !

Face à ces amoncellements de déchets, il faut

les  retirer  avant  le  passage  des  écluses  afin 

qu'ils ne polluent ni les berges en aval, ni la

Manche. A Méricourt, l'évacuation des détritus

à l'aide d'un « bateau aspirateur » est estimée à

environ 200 000 euros.

Sans attendre les débordements causés par les

crues, c'est quotidiennement que nous devons

être vigilants avec nos déchets. A Courbevoie,

la SNBS organise chaque année un jour de ra-

massage des détritus échoués sur nos berges.

Bravo  pour  ces  opérations  nécessaires  pour 

l'environnement! L'ingestion de déchets plas-

tique est une cause de mortalité qui affecte au-

tant les oiseaux que les poissons, et perturbe

fortement l'écosystème aquatique.

La Seine ne doit pas devenir un égout !

Floriane Deniau

Conseillère municipale

[email protected]

06 51 73 26 85

GROUPE DIVERS DROITE

CONFÉRENCE INVITATION MERCREDI 28 MARS SUR LE GASPILLAGE ALIMENTAIRE

Bonjour à tous,

Avec Aurore Saboungi (présidente de l’associa-

tion Rencontre avec la langue Française) et l’as-

sociation Courbevoie  3.0,  nous  avons  le plaisir 

de vous inviter à une conférence sur le gaspil-

lage alimentaire. Nous ferons le point ensemble

sur quatre années de travail à Courbevoie, en

France, en Europe et dans le monde.

Notre  invitée  exceptionnelle  sera  Genevieve 

Wills  (responsable  du  programme  alimentaire 

mondial des Nations-Unies en France). Elle par-

ticipera à cette conférence avec nous et nous

en sommes honorés.

Pour rappel, la loi permet la distribution de plus

de 10 millions de repas en France chaque an-

née. Cela représente une hausse de 22% des

dons alimentaires en France.

Cela prouve que notre travail, commencé à

Courbevoie, est concret et qu’il a un impact sur

la vie des citoyens.

Nous comptons sur votre présence le mercredi

28 mars.

Thème  : « Gaspillage alimentaire  : de Courbe-

voie aux Nations Unies »

Date : Mercredi 28 mars de 19h à 21h

Lieu  : Maison des associations espace Gaultier 

(73, rue Gaultier 92400 Courbevoie)

Entrée libre.

Arash Derambarsh

Président de groupe

Conseiller municipal

06 60 29 40 46 / [email protected]

Twitter : @Arash

Dominique Fratellia

Conseillère municipale

24 NOS QUARTIERS n5 - MARS 2018 ©Yann Rossignol

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LA DÉFENSE DES INTÉRÊTS

DE COURBEVOIE

LE FAUBOURG DE L’ARCHE, QUARTIER PILOTE DE LA PRISE EN CHARGE DES MALAISES CARDIAQUES

Chaque année en France, on recense envi-

ron 50 000 crises cardiaques. Toutes ne sont

pas mortelles, mais à l’heure où cette tribune

est écrite, 317 personnes en auraient déjà péri 

cette année. Notre pays est malheureusement 

l’un des mauvais élèves de la formation de ses

citoyens pour réagir à ce type d’accidents. Au-

jourd’hui, seuls 4 français sur 10 se disent prêts 

à intervenir s’ils assistaient à un malaise car-

diaque.

Le  défaut  d’information,  la  complexité  –  lar-

gement  fantasmée – de  la prise en charge,  la 

peur de mal faire et d’aggraver la situation sont

autant de facteurs qui nous empêchent de pro-

gresser sur ce sujet. Cela est terriblement dom-

mageable compte tenu des conséquences.

Il faut combattre avec vigueur ces préjugés. Car 

les chances de survie augmentent proportion-

nellement à la rapidité de la prise en charge et

de la dispense des premiers soins.

L’essentiel est en effet de préserver artificielle-

ment un mouvement du cœur afin que celui-ci 

puisse repartir sous l’effet d’un choc de défibril-

lation.

Pour cette raison, la Ville va proposer une for-

mation à destination de tous les commerçants

du quartier du Faubourg de l’Arche pour leur

apprendre à réagir en de telles situations. Une 

telle action devrait ensuite se poursuivre dans

les autres quartiers. Accompagnés par des

experts de la Protection civile ou de la Croix

rouge, les commerçants formés pourraient

alors  constituer  un  réseau  de  vigies  efficaces 

car capables d’intervenir rapidement.

En  les  identifiant  ensuite grâce à  la pose d’un 

macaron sur leur devanture, le public saurait

pourvoir faire appel à des personnes référentes

pour les premiers soins, en attendant l’arrivée

des secours.

La majorité municipale

TOUS POUR COURBEVOIE

DES IDÉES POUR FAIRE VIVRE NOS CONSEILS DE QUARTIER

Nos nouveaux conseillers de quartier ont été

désignés en juin 2017.

Pourtant, huit mois plus tard, nos quatre

maires-adjoints qui président les conseils de

quartier et « ont en charge le fonctionnement

de la démocratie locale sur la Ville » selon les

termes de la charte (en ligne) des conseils de

quartier ne les ont réunis en séance plénière

qu’une seule fois et plusieurs commissions thé-

matiques n’ont encore jamais été convoquées !

A ce rythme-là,  la démotivation chronique des 

conseillers de quartier rencontrée ces der-

nières années a peu de chance de se résoudre.

Comme les idées sembleraient manquer à la

municipalité pour que la « démocratie locale

et participative » soit plus qu’un terme creux,

le groupe Tous Pour Courbevoie se permet

quelques propositions.

Alors que les projets se multiplient un peu par-

tout  dans  les  différents  quartiers  de  Courbe-

voie (village Delage à Bécon, aménagement de 

l’avenue  Gambetta,  marché  de  Charras  dans 

le Cœur de ville, grands travaux boulevard de

la Mission Marchand et destruction de l’école

Musset), l’expertise des conseillers de quartier,

en tant qu’usagers de leur quartier, pourrait être

utilisée pour orienter ce type de projets urbains 

lors des phases conceptuelles, puis pour les

suivre  en  phase  de  travaux  afin  de  limiter  les 

impacts pour les riverains.

De même, une part réelle du budget de la ville

pourrait être allouée pour des projets participa-

tifs proposés par les habitants et qui seraient

discutés, affinés avec eux, avant d’être décidés 

par  les  conseils de quartier. Un nombre crois-

sant de villes le fait, pourquoi pas Courbevoie ?

Enfin, tout simplement, pourrait-on commencer 

par permettre aux conseillers de quartier de

jouer leur rôle en leur donnant les documents

des projets à l’avance afin qu’ils aient le temps 

de les étudier et de simplement se forger un

avis.

Alban Thomas,

président du groupe Tous Pour Courbevoie

www.touspourcourbevoie.fr

www.quartierscourbevoie.fr

07 83 73 05 92

EUROPE ECOLOGIE LES VERTS

DEMANDONS UNE MEILLEURE GESTION DE NOS DÉCHETS VERTS MÉNAGERS ! - 2

Mais ces points de collecte sont rares, saturés

et pas toujours situés à des endroits judicieux

pour nos besoins.

Nous demandons à la mairie de les multiplier,

de les implanter dans les endroits visibles et

stratégiques de circulation piétonne. Nous sou-

haitons aussi une communication claire sur ce

sujet afin d’en assurer un réel succès.

Ghizlaine Guessous

Conseillère municipale écologiste

06 62 85 16 01

[email protected]

CONSEILLER MUNICIPAL NON INSCRIT

DEMANDONS UNE MEILLEURE GESTION DE NOS DÉCHETS VERTS MÉNAGERS ! - 1La gestion de nos déchets verts ménagers est

une nécessité écologique criante. Composter

signifie recycler ses déchets organiques et 

réduire la portion de ce que nous jetons de

nos cuisines. Ce processus permet d’avoir un

engrais 100% d’origine naturelle.

Aujourd’hui, la municipalité a installé des points

de collecte pour le bio déchet par quartier.

Karim Larnaout

Conseiller municipal indépendant

www.karimlarnaout.blogspot.fr

25NOS QUARTIERS n5 - MARS 2018

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26 NOS QUARTIERS n5 - MARS 2018

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