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Cahiers Hors-série 4 EcoHabitat et réseaux : quels enjeux et quels échanges pour une démarche innovante adaptée au Sud-Ouest européen ? EcoHabitat y redes: ¿cuáles son los retos e intercambios para una dinámica innovadora y adaptada al suroeste europeo?

Cahiers EcoHabitat nº 4

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Publication qui contribue à la diffusion des résultats des travaux et réflexions des acteurs du projet EcoHabitat SUDOE (France et Espagne). Elle est également ouverte à des apports extérieurs correspondant aux thématiques développées dans le programme. Cette édition compile les présentations du Séminaire annuel EcoHabitat, réalisé en avril 2013 à Toulouse, France. Publicación que contribuye a la difusión de los resultados de los trabajos y las reflexiones de los actores del proyecto EcoHabitat SUDOE (Francia y España). Está abierta a las aportaciones exteriores correspondientes a las temáticas desarrolladas en el programa. Esta edición compila las presentaciones del Seminario anual EcoHabitat, realizado en Toulouse, Francia, en abril 2013 .

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Cahiers

Hors-série4

EcoHabitat et réseaux :quels enjeux et quels échanges pour une démarche innovante adaptée au Sud-Ouest européen ?

EcoHabitat y redes: ¿cuáles son los retos e intercambios para una dinámica innovadoray adaptada al suroeste europeo?

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Ordenamiento

Formaciones

Usos

Reglamentaciones

Construcción y recursos

Aménagement

Formations

Usages

Règlementations

Construction et ressources

Cahiers

Directeurs de la publication : Stéphane Carassou, Christine Monjon - Comité de lecture : Fernando Ramos, Ferran Sagarra Trias, Françoise Thellier, Alain Châtelet, Francisco Oliveira - Secrétariat de rédaction : Christine Monjon, César Juvé, Ximena Lopez-Rieux, Claude Maurette, Amélie Sigaudo, Thibault Barbé - Traductions : Carlos Paz - Graphisme et mise en page : Carlos Paz - Auteurs : Mathieu Dessans, Lucas Elicegui, Thomas Van de Velde, Philippe Vervier, Dominique Caradant, Pierre-Henry Cros, Patrick Thaunay, Nathalie Tornay, Daniel Tomasin, GT5 EcoHabitat, Fernando Ramos, Nadia Sbiti, Jocelyne Blaser, Myriam Montcouquiol, Eduard Otin, Helena Sanz, Jean-Baptiste Dürrenmatt, Gérard Poujade, Nicolas Golovtchenko, Nicolas Gayet, Josep Maria Borrell, Daniel Ferré, Ferran Sagarra, GT2 EcoHabitat - ISSN : En cours d’obtention - Couverture : Fotolia / dr

Rédaction : Toulouse Métropole - 6 rue René Leduc, BP 35821, 31505 Toulouse Cedex 5Tél. : 05 81 91 75 96 - [email protected] - [email protected]

* Ces articles sont des retranscriptions synthétiques des exposés qui ont eu lieu lors du Séminaire EcoHabitat le 8 et 9 avril 2013 réalisé à Toulouse.

Numéro 4 - Juillet 2013

Hors-série

www.ecohabitat-sudoe.eu

Cahiers EcoHabitat nº 4 – Hors-série

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SommaireÉdito

Vers une nouvelle optique d’échanges transnationaux

Des labels aux normes : quelle place pour l’innovation dans l’acte de construire ?

De los sellos de calidad a las normas: ¿cuál es el lugar de la innovación en la construcción?

Formaciones transnacionales adaptadas a las necesidades del espacio SUDOE

Escuchar a los usuarios

Declaración de intención

Hacia una nueva óptica de intercambios transnacionales

Editorial4

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Des formations transnationales adaptées aux besoins de l’espace SUDOE

À l’écoute des usagers

Déclaration d’intention

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La Fédération Sud-Ouest des SCOP BTP, un des trois partenaires français du projet EcoHabi-tat est un Syndicat professionnel d’employeurs, reconnu par les pouvoir publics (une des quatre

Organisations Patronales de la Branche BTP). Elle regroupe les SCOP (Sociétés COopératives et Participatives) du BTP de la région Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon, ce qui représente 75 Entreprises Coopératives comptant 1 100 salariés. La Fédération Sud-Ouest des SCOP BTP est partie prenante des défi s à relever par la fi lière BTP, induits par le Grenelle de l’Environnement. Ainsi elle :

Accompagne les entreprises coopératives BTP dans cette nécessaire mutation,• participe à la mise en œuvre de nouveaux outils de la fi lière,• collabore avec l’ensemble des partenaires du BTP à l’adaptation permanente des organismes de • la Branche.

La Fédération Sud-Ouest des SCOP du BTP s’est engagée dans le projet EcoHabitat depuis octobre 2010, afi n notamment, de contribuer à la mise en place d’un réseau transnational de construction durable SUDOE, ceci en association avec les partenaires privilégiés que sont le CRC/CeRCAD Midi Pyrénées, et le CREAHd Aquitaine.EcoHabitat constitue pour la Fédération Sud-Ouest des SCOP BTP un projet d’Intérêt Collectif au service de l’ensemble des parties prenantes (maîtres d’ouvrages, maîtres d’œuvre, entreprises, indus-tries, organismes de formation et laboratoires de recherche).Ce projet est un catalyseur qui devrait permettre à plus long terme, la création d’un cluster transnational sur le territoire SUDOE, incontournable en matière de construction et d’aménage-ment durable. Le 8 et 9 avril dernier s’est tenu à Toulouse le 5ème Séminaire du projet EcoHabitat, avec une conférence publique intitulée : « EcoHabitat et réseaux : quels enjeux et quels échanges pour une démarche innovante adaptée au Sud-Ouest Européen ? ».Ce séminaire a donné lieu à de fructueux échanges sur 3 des thématiques traitées dans le projet EcoHabitat :

• Le réseau EcoHabitat SUDOE : deux centres de ressources (CeRCAD Midi Pyrénées et CREAHd Aquitaine) et deux entreprises (Bnextenergy, et WEB-BLM) y ont présenté leurs projets, car les changements de paradigme qui s’opèrent aujourd’hui dans le Bâtiment, requièrent une mutualisa-tion de l’ensemble des ressources.

• Formations EcoHabitat SUDOE : après un état des lieux de la formation des Professionnels, du niveau CAP au niveau Master II, et une présentation par l’ADEME du projet européen BUS (Build Up Skills), un des partenaires catalans, GAIA, groupe d’entreprises espagnoles, illustra cette ques-tion par des situations vécues sur chantiers.

• Habitant : l’usager et les usages : différentes interventions ont pu permettre d’appréhender les im-portants enjeux relatifs à l’usage du logement, et au rôle de l’usager, ainsi que les différentes solutions qui peuvent être préconisées pour accompagner la modifi cation nécessaire des comportements.

Fédération Sud-Ouest des SCOP du BTP

Édito

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La Federación Sudoeste de SCOP BTP, uno de los tres socios franceses del proyecto EcoHabitat es un Sindicato profesional de empleadores, reconocido por los poderes públicos (una de las cuatro

Organizaciones patronales del ramo de la construcción). Reúne las SCOP (Sociedades Cooperativas y Participativas) de la construcción de la región Midi-Pyrénées y Languedoc-Roussillon, lo que re-presenta 75 Empresas cooperativas con 1 100 empleados.La Federación Sudoeste de SCOP BTP toma parte en los retos a lograr por la fi lial de construcción, inducidos por el Grenelle del medio ambiente. Así, ella:

• Acompaña a las empresas cooperativas de la construcción en esta mutación necesaria,• participa en la puesta en marcha de nuevas herramientas de la fi lial,• colabora con el conjunto de socios de la construcción en la adaptación permanente de los organis-

mos del ramo.

La Federación Sudoeste de SCOP BTP se ha implicado en el proyecto EcoHabitat desde octubre de 2010, para contribuir en la puesta en marcha de una red transnacional de construcción sostenible SUDOE, en asociación con socios privilegiados como CRC/CeRCAD Midi-Pyrénées y el CREAHd Aquitaine.EcoHabitat constituye un proyecto de interés colectivo al servicio del conjunto de actores (construc-tres, propietarios, empresas, industrias, organismos de formación y laboratorios de investigación, etc.) para la Federación Sudoeste de SCOP BTP.Este proyecto es un catalizador que permitirá en un largo plazo, la creación de un cluster trans-nacional en el territorio SUDOE, imprescindible en materia de construcción y ordenamiento soste-nible. El pasado 8 y 9 de abril se celebró el 5º Seminario del proyecto EcoHabitat en Toulouse, con una conferencia pública intitulada: “EcoHabitat y redes: ¿cuáles son los retos e intercambios para una dinámica innovadora y adaptada al suroeste europeo?”.Este seminario dio lugar a fructuosos intercambios sobre tres de las temáticas tratadas en el proyecto EcoHabitat:

• La red EcoHabitat SUDOE: dos centros de recursos (CeRCAD Midi-Pyrénées y CREAHd Aquitai-ne) y dos empresas (Bnextenergy y WEB-BLM) presentaron sus proyectos, dado que los cambios de paradigma que operan hoy en día en la Construcción requieren una puesta en común del conjunto de recursos.

• Formaciones EcoHabitat SUDOE: después de un inventario de la formación de los profesionales de nivel CAP al nivel Master II, y una presentación por parte de la ADEME del proyecto europeo BUS (Build UP Skills), uno de los socios catalanes, GAÏA, grupo de empresas españolas, ilustró esta cuestión con situaciones vividas en las obras.

• Habitante: el usuario y los usos: diferentes intervenciones permitieron comprender los importan-tes desafíos relativos al uso de la vivienda y del rol del usuario, así que las diferentes soluciones que pueden recomendarse para acompañar la modifi cación necesaria de los comportamientos.

Federación Sudoeste de SCOP BTP

Editorial

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Vers une nouvelle optiqued’échanges transnationaux

Hacia una nueva ópticade intercambios transnacionales

BNEXT Energy / Webinage / Acceptables Avenirs :Plateforme innovante de maîtrise des énergies dans l’habitat*

CREAHd Aquitaine : Pôle de Compétitivité Innovationdans la Construction*

Réseau de construction et aménagement : Retours d’expérience

Projet WEB-BLM : plateforme web collaborative pour la gestiondu cycle de vie d’un produit dans le secteur du BTP*

Perspective : la collaboration des acteurs de l’habitatpour un partage social

BNEXT Energy / Webinage / Acceptables Avenirs:Plataforma innovadora en el manejo de energías en la vivienda*

CREAHd Aquitainia: Polo de Competitividad Innovaciónen la Construcción*

Red de construcción y ordenamiento: Retroalimentación de experiencias

Proyecto WEB-BLM: plataforma web colaborativa para la gestión del ciclo de vida de un producto en el sector de la construcción*

Perspectiva: los actores de la vivienda colaboranpor un intercambio social

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Réseau de construction et aménagement :retours d’expérience

Le projet EcoHabitat part du constat que d’une part les échanges entre les acteurs liés à la construction et que d’autre part, les interactions entre les professionnels de la construction et l’urbanisme : académiques, industriels, entreprises, institutions et collectivités sont insuffisants.

Les réseaux et clusters se développent de manière exponentielle et sont aujourd’hui considérés comme des instruments permettant :

• Le renforcement des compétences de chaque acteur et l’amélioration dans leur activité respective ;

• la transversalité des compétences grâce à une meilleure compréhension et connaissances des problématiques et enjeux propres à chaque métier des acteurs de ces réseaux ;

• une meilleure visibilité et rayonnement sur le territoire.

Les réseaux liés à la construction sont pour la plupart à l’image de la prati-que cloisonnée et parfois limités à une filière. Pourtant, les territoires sont confrontés à des problématiques communes auxquelles il faut apporter des réponses : tels que le réchauffement climatique ou la récession économique.

Aujourd’hui nous sommes donc dans l’impératif du changement et beaucoup d’acteurs plaident pour une mutation des modes de production et pour une vision globale de l’écosystème de construction. Des nombreux questionne-ments sont soulevés par les intéressés : Quel est l’intérêt pour une collecti-vité, un universitaire, une entreprise, un institut d’un tel réseau ? Quels sont les avantages, inconvénients et opportunités des réseaux ? Qu’est-ce qu’un réseau transnational ? Quelles sont les caractéristiques des réseaux dynami-ques ? Quel intérêt pour un réseau SUDOE dans le domaine de l’éco-habitat ?

Le projet EcoHabitat propose le développement d’un réseau singulier qui ras-semblerait les différents acteurs de cet écosystème dans une optique d’échan-ges transnationaux. Au cours du quatrième séminaire du projet nous avons pu bénéficier de retour d’expérience de différents acteurs publics ou privés qui ont choisi de travailler au cœur d’un réseau.

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Red de construcción y ordenamiento:retroalimentación a partir de experiencias

El proyecto EcoHabitat parte del hecho de que los intercambios entre los ac-tores relacionados a la construcción y las interacciones entre los profesiona-les de la construcción y el urbanismo (académicos, industriales, empresas, instituciones y colectividades) son insuficientes.

Las redes y clusters se desarrollan de manera exponencial y son ahora consi-deradas como instrumentos que permiten:

El refuerzo de las competencias de cada actor y la mejora en su actividad • respectiva;la transversalidad de las competencias gracias a una mejor comprensión y • conocimiento de las problemáticas y desafíos propios a cada oficio de los actores de esas redes;una mejor visibilidad y proyección en el territorio.•

La mayoría de las redes en relación con la construcción están hechas a la ima-gen de una práctica encerrada en sí misma y a veces limitadas a un sector de ac-tividades. Sin embargo, los territorios confrontan problemáticas comunes que deben responderse, como el calentamiento global o la recesión económica.

Nos encontramos pues bajo el imperativo del cambio y muchos actores abo-gan por una mutación de los modos de producción y por una visión global del ecosistema de la construcción. Muchos cuestionamientos surgen por los intereses: ¿Cuál es el interés de una red para una colectividad, un universita-rio, una empresa o un instituto? ¿Cuáles son las ventajas, inconvenientes y oportunidades de las redes? ¿Qué es una red transnacional? ¿Cuáles son las características de las redes dinámicas? ¿Cuál es el interés de una red SUDOE en el ámbito de la eco-vivienda?

El proyecto EcoHabitat propone el desarrollo de una red singular que reuni-ría a los diferentes actores de este ecosistema en una óptica de intercambios transnacionales. Durante el cuarto seminario del proyecto pudimos benefi-ciarnos de la retroalimentación de las experiencias de los diferentes actores públicos o privados que eligieron trabajar dentro de una red.

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CREAHd Aquitaine : Pôle de CompétitivitéInnovation dans la Construction*CREAHd Aquitaine: Polo de CompetitividadInnovación en la Construcción*

Le pôle CREAHd créé en 2006 réunit en région Aquitaine plus d’une centaine de membres dans le do-maine de l’aménagement et de la construction, engagés dans une démarche d’innovation en développe-ment durable et compte parmi ces membres :

• Des entreprises et des organisations professionnelles• Des laboratoires et organismes de recherches publics et privés• Des établissements d’enseignement• Des partenaires institutionnels

Le CREAHd a pour vocation de développer la compétitivité et de soutenir l’innovation technologique des entreprises du BTP dans le domaine des nouveaux matériaux et processus constructifs durables qui recouvrent :

• Les matériaux, la conception et la mise en œuvre de chantiers durables• L’efficacité du chantier, l’amélioration des performances des bâtiments et des aménagements• La gestion de la fin du cycle de vie des bâtiments et le recyclage1

+Présentation à télécharger sur : bit.ly/1bD8S4v

Mathieu Dessans

Mathieu Dessans est Chargé de Développement Projet à CREAHd Aquitaine.

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Ce pôle vise à mettre en place une méthodologie de suivi des projets innovants au travers de diffé-rentes actions : repérage, accompagnement, finan-cement, mesures et indicateurs.

Le CREAHd accompagne les projets d’innovation afin de renforcer la compétitivité des entreprises en quatre étapes :

Le montage : identification des partenaires, mise • en relation, etc.La labellisation : expertise, évaluation, etc.• Le financement : possibilités de financements, • présentation projets au comité des financeurs.Le suivi : avancements, retour d’expérience, va-• lorisation, communication.

L’étape de labellisation via le Comité de Labellisa-tion a pour objet de proposer à la labellisation les projets en fonction des critères combinés de rece-vabilité des instances de financement, de la straté-gie de l’Association, de l’éthique et des priorités.

Ce réseau, diversifié par ces acteurs – entreprises, maitres d’ouvrages, architectes, bureaux d’étude,

1. Informations tirées du site internet http://creahd.com/#/pole_creahd/ 2. http://creahd.com/#/pole_creahd/missions_et_objectifs/

financeurs, acteurs de la recherches – et par les filières d’activité concernées – conception et construction, chantier durable, extension urbaine, gestion du patrimoine construit, recyclage et valo-risation, etc. – intervient sur l’ensemble du cycle de vies des ouvrages, aménagements et bâtiments soit de la conception à la déconstruction.

Cette organisation en réseau facilite l’entrée des nouveaux projets innovants sur le marché grâce à l’appui et à la mise en réseau de différents acteurs de la construction et de l’aménagement durable. Le suivi et la communication autour de ces projets ouvrent de nouvelles perspectives de partenariats et d’innovations dans la filière et vise à position-ner ces acteurs comme des leaders de la construc-tion durable sur le territoire.

Ce réseau se veut également de devenir un « site de référence européen et international en s’af-firmant comme le cadre de la convergence na-tionale en matière de retour d’expérience sur l’utilisation des écomatériaux et des systèmes constructifs durables »2.

Figure 1. Le Comité de Labellisation CREAHd.

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BNEXT Energy / Webinage / Acceptables Avenirs : Plateforme innovante de maîtrise des énergies dans l’habitat*BNEXT Energy / Webinage / Acceptables Avenirs:Plataforma innovadora en el manejo de energías en la vivienda*

Ensemble, trois sociétés ont défini une solution innovante et globale pour ancrer de façon durable les nouveaux comportements éco-responsables chez l’habitant. Ce projet s’appuie sur les trois partenaires suivants :

BNEXT Energy• Elle porte un regard nouveau sur les problématiques de gestion d’énergie dans les bâtiments et pro-pose une solution matérielle et logicielle de mesure en temps réel de la consommation énergétique.

Webinage• Propose aux professionnels de l’immobilier son expertise et sa solution numérique pour la gestion de proximité de la relation clients. Par l’adaptation et l’application des technologies de l’information et de la communication Webinage permet l’amélioration des relations de l’entreprise avec ses clients, fournisseurs et collaborateurs.

Acceptables Avenirs• Est une structure experte spécialisée dans des outils et services innovants de concertation et de né-gociation autour de projets à impacts sociétaux. Acceptables Avenirs propose un choix réduit de solu-tions énergétique.

+Présentation en deux parties à télécharger sur : bit.ly/12QL5XT (partie 1) et sur bit.ly/12Bergk (partie 2)

Lucas EliceguiThomas Van de VeldePhilippe Vervier

Lucas Elicegui est Président et Co-fondateur de Bnext Energy.Thomas Van de Veldewebinage est Directeur Général de Webinage. www.webinage.frPhilippe Vervier est PDG d’Acceptables Avenirs et Chercheur CNRS.

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Le projet de plateforme innovante de maîtrise des énergies dans l’habitat est une solution glo-bale et durable couvrant à la fois les aspects tech-nologique et sociétal en plaçant l’énergie au cœur du débat.

Cette approche novatrice à la fois technologique et dans l’accompagnement des parties prenantes apporte une méthodologie vers le changement pour les acteurs de proximité et les résidants. La plateforme évoluera facilement vers de nouveaux services, notamment le pilotage des énergies puis l’effacement diffus, grâce à son architecture lo-gicielle en mode « cloud » et ses équipements « smart grid ready ».

En mettant en commun leurs compétences ces acteurs ont relevé le défi de proposer une so-

lution innovante dans le domaine de la gestion énergétique. La transversalité des domaines d’ac-tion de chaque entreprise à permis l’élaboration d’un outil multifonction en gardant l’objectif d’une consommation maitrisée de l’énergie grâce aux éléments clés suivants :

• Le suivi énergétique en temps réel multi-flui-des et l’exploitation centralisée des données à la fois pour les exploitants et les habitants.

• L’interaction personnalisée avec l’habitant, multi-plateforme, multi-canal et intergénérationnelle.

• Une méthodologie d’accompagnement au chan-gement chez les habitants grâce une approche globale de concertation.

Tableau de bord de management énergétique

Accessible sur le Web

Observer Dashboard

CoordinateurRouteurNoeud Terminal

Communication sans-fil

Réseau de Capteurs ZigBee

Observer Com

Figure 1. Schéma de la proposition technique BNext Energy.

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Projet WEB-BLM : plateforme web collaborative pour la gestion du cycle de vie d’un produit dans le secteur du BTP*Proyecto WEB-BLM: plataforma web colaborativa para la gestión del ciclo de vida de un producto en el sector de la construcción*

Le projet de plateforme webcollaborative pour le secteur du BTP (WEB-BLM) s’appuie sur des appli-cations et des savoir-faire qui ont été développés et diffusés par les différents partenaires du projet. Ce projet s’appuie sur les quatre partenaires suivants :

FORMI SA• – Porteur du projetÉditeur de la plateforme web collaborative E-Project. Cette plate-forme permet la gestion documen-taire, gestion de projet, gestion financière des marchés, création de la base de données des ouvrages, gestion des OPR sur Tablet PC.

NOVADYS• Éditeur d’une gamme de solutions de travail collaboratif GED-ECM appelée Documind. Les solutions proposées couvrent l’ensemble de la chaîne documentaire depuis l’acquisition jusqu’à l’archivage sé-curisé des documents en passant par la modélisation de processus documentaires.

E-NEED• Éditeur et opérateur de composants logiciels et d’infrastructures. C’est un accélérateur technologique pour l’infogérance et le cloud.

IGE-XAO• Est un éditeur de logiciels et conçoit et commercialise des logiciels de Conception Assistée par Ordi-nateur dédiés à l’engineering des systèmes productifs.

+Présentation à télécharger sur : bit.ly/16EAErG

Dominique CaradantPierre-Henry CrosPatrick Thaunay

Dominique Caradant est Directeur Technique de FORMI SA.Pierre-Henry Cros d’E-need.Patrick Thaunay est Président de Novadys.

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Le projet WEB-BLM (Building LifeCycle Mana-gement – Gestion du cycle de vie du bâtiment) consiste en la mise en place d’une plateforme WEB collaborative de type « PLM » (Product Life Management – Gestion du Cycle de vie d’un pro-duit) dans le secteur du BTP. L’optimisation de la collaboration à tous les niveaux est au centre d’une démarche éco responsable dans le BTP. Ce projet est particulièrement novateur car il met en œuvre des applications transverses issues de dif-férents éditeurs sur une application WEB adap-tée au secteur du BTP.

Par l’alliance entre différents acteurs et savoir-faire, cette plate-forme collaborative devient

fédératrice entre les différents acteurs de la construction par la création d’un dialogue, en-tre tous les acteurs, impliqués dans la construc-tion du bâtiment (Maîtrise d’Ouvrages, Maîtrise d’Œuvre et entreprises) à chaque étape de son processus (programmation, conception, chan-tier, exploitation).

Cette association permet de répondre aux atten-tes très fortes des professionnels du BTP qui sont actuellement confrontés aux enjeux énergétiques du Grenelle de l’environnement, et à la réduction des coûts imposée par la situation économique actuelle.

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APS APD / Projet

DCE Consultation- Gestion de la consultation- Dématérialisation des DCE

Chantier

Exploitation

»Conception

- Aide à la programmation

- Dialogues avec utilisateurs- Gestion des échanges- - Fiches par locaux

- Partage des documents- Circuits de validation- Charte graphique DAO

- DOE fiable et complet- Informations d’exploitations- Gestion du patrimoine- GMAO, GTC...

- Gestion documents/délais - Gestion financière marchés- Gestion des OPR- Gestion des équipements

Figure 1. Votre projet de la conception à la maintenance.

Cahiers EcoHabitat nº 4 – Hors-série

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Les différentes interventions de la matinée du 9 avril 2013 sur le thème du « Réseau EcoHabitat SUDOE » ont été d’une grande richesse. Trois grandes remarques peuvent être faites en forme de rapide synthèse :

1°) La première remarque vise la circulation des données, avec la mise en place des réseaux des-

tinées à partager et à aider au développement des innovations sur le territoire SUDOE.

Sur ce point l’expérience du CREAHD Aquitaine et du CERCAD Midi-Pyrénées montrent combien la réunion et la collaboration des acteurs autour d’une structure souple comme l’association peut fonctionner dans la recherche et le partage des informations, dans l’accompagnement des projets et des pratiques professionnelles.

Il faut relever ici l’importance de la volonté publique et le rôle essentiel des collectivités territoriales et locales (notamment les Régions). On doit aussi mettre en évidence l’utilité des outils juridiques souples, telle l’association en droit français.

2°) La deuxième remarque vise la gestion de l’information. La nécessité de structurer l’informa-tion apparaît comme un élément fondateur des réseaux autant à l’échelle des structures, telle que le CREAHD Aquitaine et le CERCAD Midi-Pyrénées, avec une démarche d’évaluation fondée sur une grille d’analyse, qu’à l’échelle de BNEXT Energy et Web BDM qui communiquent des données à partir de plateformes collaboratives.

Cela sous-entend une (re)structuration de l’information qui est destinée aux experts, aux équipes de concepteurs (en considérant les pratiques des professionnels) et au grand public (avec l’objectif de sensibiliser et d’ancrer des comportements des habitants face à leur logement).

3°) Enfin il faut mentionner l’importance d’une troisième remarque visant un léger déficit rela-

tif au partage social. On a évoqué l’accès des plateformes. Il serait intéressant non seulement de développer cet accès pour les professionnels mais aussi pour les habitants. L’exemple de Lisbonne et de la Réhabilitation du quartier Bohavista remet le partage social au cœur des missions d’Eco-Habitat SUDOE.

Nathalie Tornay et Daniel Tomasin

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Perspective : la collaboration des acteurs del’habitat pour un partage social

Nathalie Tornay est post-doctorante à l’ENSA de Toulouse.Daniel Tomasin est Professeur émérite de l’université de Toulouse 1 Capitole.

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Las diferentes intervenciones de la mañana del 9 de abril de 2013 bajo el tema de “Red EcoHabitat SUDOE” tuvieron mucha riqueza en su contenido. Pueden hacerse en forma de una rápida síntesis tres observaciones:

1º) La primera observación se enfoca en la circulación de datos, con la puesta en marcha de las

redes destinadas a compartir y a ayudar al desarrollo de las innovaciones sobre el territorio SU-

DOE.

La experiencia del CREAHD Aquitaine y del CERCAD Midi-Pyrénées muestra en cuanto la reunión y la colaboración de los actores en torno a una estructura flexible como una asociación puede fun-cionar en la búsqueda e intercambio de informaciones, en el acompañamiento de proyectos y en las prácticas profesionales.

De aquí debe tomarse la importancia de la voluntad pública y el rol esencial de las colectividades territoriales y locales (especialmente las Regiones) También debe ponerse en evidencia la utilidad de las herramientas jurídicas flexibles, como la asociación en derecho francés.

2º) La segunda observación apunta a la gestión de la información. La necesidad de estructurar la información aparece como un elemento fundador de las redes tanto a la escala de las estructuras, como el CREAHD Aquitaine y el CERCAD Midi-Pyrénées, con un enfoque de evaluación fundado sobre una red de análisis, como a la escala de BNEXT Energy y Web BDM, que comunican la infor-mación a partir de plataformas colaborativas

Lo anterior sobrentiende una (r)estructuración de la información destinada a expertos, equipos de diseñadores (considerando las prácticas de los profesionales) y al gran público (con el objetivo de sensibilizar y de inculcar comportamientos en los habitantes con respecto a su vivienda).

3º) Finalmente debe mencionarse la importancia de una tercera observación que apunta a un li-

gero déficit relativo al intercambio social. Se ha evocado el acceso a plataformas. Sería interesante no sólo desarrollar el acceso para los profesionales sino también para los habitantes. El ejemplo de Lisboa y de la Rehabilitación del barrio Bohavista reintroduce el intercambio social en el centro de las misiones de EcoHabitat SUDOE.

Nathalie Tornay y Daniel Tomasin

17Cahiers EcoHabitat nº 4 – Hors-série

Perspectiva: los actores de la vivienda colaboran por un intercambio social

Nathalie Tornay es post-doctorante en la ENSA de Toulouse.Daniel Tomasin es Profesor emérito de la universidad de Toulouse 1 Capitole.

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Formation pour un habitat économique à partir de la responsabilitéenvironnementale dans le Sud-ouest européen

Praxibat et projet Built Up Skills : état des lieux, perspectives etpasserelles avec EcoHabitat*

A. Formation universitaire : La création d’un diplôme post-master EcoHabitat SUDOE*

B. La formation continue des professionnels*

Formación para un hábitat económico desde la responsabilidadambiental en el suroeste de Europa

Praxibat y proyecto Built Up Skills: inventario, perspectivas ypasarelas con EcoHabitat*

A. Formación universitaria: La creación de un diploma post-master EcoHabitat SUDOE*

B. Formación continua de los profesionales*29

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Des formations transnationales adaptées aux besoins de l’espace SUDOE

Formaciones transnacionales adaptadas a las necesidades del espacio SUDOE

Realidad y necesidades identifi cadas en la obra por parte de los agentes*

Formation : un enjeux crucial pour la qualité de l’habitat

Besoins et réalités identifi és par les agents dans le chantier*

Formación: un elemento crucial para la calidad de la vivienda

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19Cahiers EcoHabitat nº 4 – Hors-série

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Résumé :Construire un habitat social, économique et environnementalement responsable dépend prin-cipalement des agents qui interviennent dans le processus complet de sa réalisation. Cela devrait être compris comme une cible complète, qui s’appuie sur la « polis » (environ-nement législatif, planification territoriale, gouvernance politique et ses conséquences finan-cières), qui passe par l’« urbis » (planification urbanistique, réglementation edilicia, paysage urbain, stratégie des usages publics et privés) qui s’articulent sur la « re aedificatoria » (typo-logies constructives, codes techniques, évaluations énergétique et environnementale, optimi-sation des processus et des matériaux) et culmine dans le « arsutendi » (bonne utilisation, scé-nario des activités humaines qui techniquement requiert de la manutention, de la rénovation, de la réhabilitation, de l’adaptation aux nouveaux usages et des comportements de recyclage essentiels).Les acteurs de l’habitat sont multiples, ce qui nécessite de la minutie et la capacité de tous (politiques, gestionnaires, professionnels, techniciens et usagers) d’adopter une attitude res-ponsable depuis tous les points de vue environnementaux. Cette capacité et cette minutie sont une nécessité au développement durable dans le secteur de la construction dans l’ensemble des niveaux de l’implication professionnelle. EcoHabitat Sudoe explore deux formes de formations innovantes adaptées aux promoteurs, aux concepteurs, aux services techniques municipaux et à la main d’œuvre.

Un programme universitaire post-master, dirigé vers des professionnels (administrateurs, ur-banistes, architectes, ingénieurs) soutenu par un réseau de collaborations entre universitaires et administrateurs locaux qui promeut de nouvelles pratiques réglementaires pour un déve-loppement durable de l’habitat social dans le Sud-Ouest de l’Europe (SUDOE).

Des modules de formation professionnels pour une main d’œuvre qualifiée qui peut comprendre et appliquer les nouvelles technologies développées spécifiquement pour le territoire SUDOE.

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Formation pour un habitat économiqueà partir de la responsabilité environnementaledans le Sud-ouest européen

Cahiers EcoHabitat nº 4 – Hors-série

GT5 « Formations adaptées aux critères innovants de développement durable » est un des groupes de travail du projet EcoHabitat. Il est intégré par l’UPC - ETSAB, le PRES et la Fédération des SCOP du BTP.

GT5 EcoHabitat

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Principales actions transnationales du GT5 :

Identification de formations existantes et évalua-tion de la demande.

Création d’un post master EcoHabitat commun pour les trois universités (Barcelone, Toulouse et Lisbonne) avec un noyau de base à Barcelone (ET-SAB-UPC), avec la collaboration de l’Aire Métro-politaine de Barcelone et de modules spécifiques donnés à Toulouse et Lisbonne. La formation se-rait ouverte aux architectes, urbanistes, ingénieurs et aussi pour les administrateurs publics (program-me, structure du post master, forme un accord de collaboration, contenus, format, liste de contact, lancement et communication du master).

Constitution de modules de formation profession-nels de caractère interrégional SUDOE communs aux partenaires des régions de Barcelone et Tou-louse, transmissibles aux formateurs de techni-ciens. Ces « modules » sont des formations de cour-tes durées (deux à cinq jours) et seront construites en fonction des résultats du projet EcoHabitat, en collaboration avec les entreprises, les industriels et les centres de formations professionnels

Il se présente comme un programme post mas-ter universitaire européen avec trois objectifs généraux :

Apporter aux élèves une formation avancée, de • caractère multidisciplinaire, en relation entre ar-chitecture et durabilité avec la construction de bâtiments et la planification de villes et la prise en compte des critères de durabilité.

Une meilleure qualification des étudiants du pro-•

Cahiers EcoHabitat nº 4 – Hors-série

gramme post master tant au niveau théorique qu’au niveau pratique, pour affronter une transformation responsable du territoire, la ville et l’architecture, à toutes ses échelles, en accord avec les politiques de développement et de construction, un apport criti-que des règles locales, nationales et européennes.

Développement des capacités et acquisition de • connaissances pour l’emploi d’outils qui per-mettent une transformation durable du milieu construit et naturel à travers de la planification, des projets de ville et de bâtiments compris com-me processus actifs, cognitifs, avec des exigences technologiques précises et des répercutions so-ciales et économiques notables.

Structure et format :

Le programme post master propose de se structu-rer en trois domaines thématiques :

• Urbanisme et paysage urbain

• Technologie et réhabilitation

• Instruments pour le diagnostic, gestion etinnovation

Chaque domaine se configure à travers cinq mo-dules de deux jours intensifs de formation présen-tielle accompagnées de pratiques et de travail dans le réseau et culmine dans un travail de recherche tuteuré (Cf. affiche en lien).

Le trait d’union entre les trois domaines s’établit à travers un laboratoire transnational de projets, dans lequel on propose de mettre en commun une itinérance.

En relation avec le public-cible il est souhaitable d’ouvrir l’accessibilité à différents secteurs. Pour cela on veut promouvoir les expériences pluridis-ciplinaires entre les sciences exactes et les scien-ces sociales à travers le travail de laboratoire.

Méthodologie

Développement, Post Master Européen « Habitat etresponsabilité environnementaledans le sud de l’Europe »

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La Fédération SCOP BTP a formalisé une conven-tion depuis décembre 2012, qui se base sur la collaboration des agents spécialisés dans la construction de la région Midi-Pyrénées. CRC Mi-di-Pyrénées, CerCAD et SCOP BTP, développent un nouveau critère de formation professionnelle pour la production de l’Habitat social durable.

La formation continue pour professionnels de la construction a été conduite par les partenaires français en vertu de l’entente entre le CRC, SCOP BTP et CerCAD. Concrètement, ils ont étudié l’état des formations existantes (niveau V à II), une grille d’analyse sur la formation et l’emploi dans la construction et un rapport d’évaluation de l’offre et de la demande. Jusqu’à maintenant le tra-vail s’est orienté sur l’observation de l’attitude des entreprises face à la demande d’emploi en qualifi-cation énergétique.

Une étude, Praxibat (1), a aussi été réalisé, qui a pour objectif de structurer la formation continue pour les professionnels moyennant des platefor-mes éducatives locales, sous deux thématiques prioritaires, l’isolation et la ventilation. Afin de développer la formation pour les professionnels, deux actions préalables sont nécessaires. Évaluer et former les usagers cibles pour la formation, la formation des formateurs et présenter un pro-gramme de modules de formations (programme, format, contenu, durée, public-cible, objectifs) pour le lancement final du programme.

Programme « Built up Skills » du 4ème bulletin de la feuille de route du « Plan Bâtiment Gre-nelle 2012-2017 », qui a comme objectif priori-taire l’organisation de la formation et de l’aug-mentation des compétences professionnelles. Cette formation s’oriente principalement vers les « cols bleus » selon trois problématiques : la vision globale des édifices, le contrôle de pro-cessus et l’implantation. L’ensemble des acteurs

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Modules professionnels deformation continue

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du secteur de la construction doivent être ha-bilités et capables de respecter les objectifs de la RT2020 (acquisition de nouvelles pratiques pour les travailleurs, formation des responsa-bles en direction de chantier pour qu’ils aient une approche de qualité et une approche globale du chantier).

L’apport de Barcelone dans cette partie du pro-gramme est basé sur la collaboration qui est éta-blie entre la Escuela Sert del Colegio de Arquitectos de Catalunya et la Fundación laboral de la Construc-ción, groupe qui rassemble diverses instances du secteur de la construction.

L’établissement d’un cadre de référence pour la formation de tous les agents vers un habitat éco-nomique et socialement responsable veut se baser sur les critères de la Charte UNESCO-UIA pour la formation en Architecture et dans les critères du Green Building Council España, qui accompagnent les actions proposées.

Cet ensemble produira sans aucun doute un effet multiplicateur dont les fruits amélioreront le futur de l’habitat social du SUDOE.

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Resumen:Construir un hábitat social, económica y ambientalmente responsable, depende sobre todo de los agentes que intervienen en el proceso completo de su realización.Esta debe ser entendida como un ciclo completo, que se apoya en la “polis” (entorno legisla-tivo, planificación territorial, gobernanza política y sus consecuencias financieras), pasa por la “urbis” (planeamiento urbanístico, reglamentación edilicia, paisaje urbano, estrategia de usos públicos y privados), se articula en la “re aedificatoria” ( tipologías constructivas, códigos técnicos, evaluación energética y medioambiental, optimización de procesos y materiales) y culmina en el “ars utendi” (adecuada utilización como escenario de todo lo humano, que téc-nicamente requiere mantenimiento, reparación, rehabilitación, adaptación a nuevos usos y, finalmente, reciclaje de sus componentes básicos).Los agentes del hábitat son pues, múltiples, y resulta necesario concienciar y capacitar a todos ellos (políticos, gestores, profesionales, técnicos y usuarios) para desarrollar una actitud res-ponsable desde el punto de vista medioambiental.Esta capacitación y concienciación es una necesidad inminente para el desarrollo sostenible en el sector de la construcción desde todos los niveles de implicación profesional. EcoHabitat Sudoe explora dos formatos de formaciones innovadoras adaptadas a promotores, diseñadores, técnicos municipales y mano de obra.

Un programa post master universitario, dirigido a profesionales (administración, urbanistas, arquitectos, ingenieros) apoyado por una red de colaboración entre universidades y adminis-traciones locales que promuevan nuevas prácticas y apliquen nuevas reglamentaciones para un desarrollo sostenible del hábitat social en el suroeste de Europa (SUDOE).

Unos módulos profesionales de formación continua para una mano de obra calificada, que sepa entender y aplicar las nuevas tecnologías desarrolladas y específicas para el territorio SUDOE.

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Formación para un hábitat económico desde laresponsabilidad ambiental en el suroeste de Europa

Cahiers EcoHabitat nº 4 – Hors-série

GT5 EcoHabitat

GT5 “Formaciones adaptadas a los criterios innovantes de desarrollo sostenible” es uno de los grupos de trabajo del proyecto EcoHabitat. Está integrado por la UPC - ETSAB, el PRES y la Federación de SCOP BTP.

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Principales acciones transnacionales de GT5:

Identificación de formación existentes y la evalua-ción de la demanda.

Creación de un post Master EcoHabitat común para las tres universidades (Barcelona, Toulo-use y Lisboa) con un núcleo básico en Barcelona (ETSAB-UPC), con la colaboración del Área Me-tropolitana de Barcelona y módulos específicos impartidos en Toulouse y Lisboa. La formación estará abierta a arquitectos, urbanistas e ingenie-ros, así como a cargos de administración pública. (Programa, estructura del post-master, firma de un acuerdo de colaboración, contenidos, formato, lista de contactos, y lanzamiento y comunicación del Master.Constitución de módulos de formación profesio-nal de carácter interregional SUDOE comunes a los socios de las regiones de Barcelona y Toulouse, transmisibles a los formadores de técnicos. Estos “módulos” son formaciones de corta duración (dos a cinco días) y serán construidos, en función de los resultados del proyecto EcoHabitat, en co-laboración con las empresas, los industriales y los centros de formación profesional.

Se presenta un programa post master universita-rio europeo con tres objetivos generales:

Adquisición por parte de los estudiantes de una • formación avanzada, de carácter multidiscipli-nar, en la relación entre Arquitectura y Sosteni-bilidad, así como en la construcción de edificios y la planificación de ciudades con criterios de sostenibilidad.

Una mayor cualificación de los estudiantes del pro-• grama post-máster, tanto a nivel teórico como prác-

Cahiers EcoHabitat nº 4 – Hors-série

Metodología

Desarrollo,Post Master Europeo “Hábitat i responsa-bilidad ambiental en el sur de Europa”

tico, para afrontar una transformación responsable del territorio, la ciudad y la arquitectura, en todas sus escalas, acorde con las políticas de desarrollo y constructivamente crítica con las reglamentacio-nes autonómicas, nacionales y europeas.

Desarrollo de capacidades y destrezas en el co-• nocimiento y en el empleo de instrumentos que permitan una transformación sostenible del me-dio construido y natural, a través de la planifi-cación y el proyecto de ciudades y edificios, en-tendidos como procesos activos, cognoscitivos, con precisos requerimientos tecnológicos y de notoria repercusión social y económica.

Estructura y formato:

El programa post-master propuesto se estructura en tres ámbitos temáticos:

Urbanismo y paisaje urbano• Tecnología y rehabilitación• Instrumentos para la diagnosis, gestión e • innovación

Cada ámbito se configura mediante cinco módu-los de dos días intensivos de formación presencial acompañados de prácticas y trabajos en la red, y culmina en un trabajo de investigación tutelada (Ver poster adjunto).

El nexo de unión entre los tres ámbitos se esta-blece mediante un laboratorio transnacional de proyectos, cuya puesta en común se propone iti-nerante.

En relación al publico se esta de acuerdo en no cerrar la accesibilidad a diferentes sectores. Por lo cual se quiere promover las experiencias plu-ridisciplinares entre las politécnicas y las sociales mediante el trabajo de laboratorio.

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deben ser hábiles y capaces de respetar los objeti-vos de la RT2020 (adquisición de nuevas practicas para los obreros, formación de los responsables en dirección de obra para que tengan un enfoque de calidad y una conocimiento integral de la obra).

La aportación barcelonesa a esta parte del progra-ma radica en la colaboración ya establecida con la Escuela Sert del Colegio de Arquitectos de Ca-talunya, y a nivel de contactos con la Fundación laboral de la Construcción, entidad que agrupa di-versos estamentos del sector de la construcción.

El establecimiento de un marco de referencia para la formación de todos los agentes hacia un hábitat económica y socialmente responsable se preten-de basar en los criterios de la Carta UNESCO-UIA para la formación en Arquitectura y en los crite-rios del Green Building Council España, que acom-pañarán a las acciones propuestas.

El conjunto de todas ellas producirá sin duda un efecto multiplicador cuyos frutos mejorarán, sin duda, el futuro hábitat social del SUDOE.

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Módulos profesionales deformación continua:

La Federación del Sudoeste SCOP BTP ha forma-lizado un convenio desde diciembre de 2012, que se basa en la colaboración de agentes especializa-dos en la construcción de la región de Midi Pyré-nées. CRC Midi Pyrénées, CeRCAD y SCOP BTP, desarrollan unos nuevos criterios de formación profesional para la producción del Hábitat social sostenible.

La formación continua para profesionales de la construcción se ha liderado por los socios fran-ceses bajo el convenio entre CRC, SCOP BTP y CERCAD. Concretamente han estudiado el estado de las formaciones existentes (nivel V a II), una tabla de análisis sobre la formación y empleo en la construcción y un informe de evaluación de la oferta y demanda. Actualmente se esta trabajando sobre un observatorio sobre la actitud de las em-presas frente a la demanda de empleo en califica-ción energética.

Se esta desarrollando también el estudio Praxi-bat (1), que tiene como objetivo estructurar la formación continua para profesionales mediante plataformas educativas locales, bajo dos temáticas prioritarias, el aislamiento y la ventilación. Para el desarrollo de la formación para profesionales son necesarias dos acciones previas. Evaluar y formar al usuario de destino para la formación, formación de formadores, y presentar un programa de módu-los de formación (programa, formato, contenido, duración, público, objetivos) para lanzar a final del programa.

Programa “Built up Skills” del cuarto boletín de la hoja de ruta del “Plan Bâtiment Grenelle 2012-2017”, que tiene como objetivo prioritario la organización de la formación y el crecimiento de competencias profesionales. Se dirige básica-mente a “cols bleus” bajo tres cuestiones: la visión global de los edificios, el control de procesos y la implementación. Todo el personal que participa en los trabajos profesionales de la construcción

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A. Formation universitaire : La création d’undiplôme post-master EcoHabitat SUDOE*A. Formación universitaria: La creación de un diploma post-master EcoHabitat SUDOE*

Fernando RamosNadia Sbiti

Fernando Ramos est professeur à l’ETSAB (Escola Tècnica Superior d’Arquitectura de Barcelona).Nadia Sbiti est enseignante à l’École d’Architecture de Toulouse (ENSAT).

L’ensemble des formations existantes dans le domaine de la « responsabilité » économique et environ-nementale ont été identifiées dans les régions partenaires. Il apparaît dans un premier temps, que la Ca-talogne présente une offre, dans ce type de formation, moindre (50) que Midi-Pyrénées et qu’il n’existe pas de formations orientées sur l’habitat social et sur les « responsabilités » économiques et environne-mentales. En d’autre termes, il n’y n’existe pas de formation transversale relative aux aspects environne-mentaux, urbains, architecturaux, sociaux, économiques, techniques et juridiques du « logement social à faible impact environnemental ».

Il y a de nombreux acteurs qui entrent en jeu dans ce domaine, des politiques aux usagers, en passant par les concepteurs, les gestionnaires, les professionnels ou les techniciens. Dans ce sens, il semble opportun de proposer une formation universitaire destinée à des professionnels d’horizons divers mais directe-ment concernés par l’habitat social durable.

Il faut pour cela constituer un programme post-Master avec un noyau de base à Barcelone mais avec l’appui des universités lisboètes et toulousaines. Ce post-Master serait constitué de quatre modules : urbanisme et paysage urbain (planification comparative dans le Sud de l’Europe, la mobilité soutenable, le paysage urbain, l’espace public, la typologie des bâtiments selon les activités) ; technologie et réha-bilitation (réhabilitation des bâtiments, industrialisation, réduction de bilan énergétique, acoustique, environnemental, construction économique ; instruments pour le diagnostic (SIG en référence au déve-loppement durable, l’évaluation informatique adaptée au SUDOE) ; gestion et innovation. Les personnes qui auront assistés à ces modules, participeront à un laboratoire de projet multidisciplinaire, dans lequel les étudiants des différentes universités partenaires se rencontreront. Les trois universités auront des modules communs, mais aussi des modules spécifiques, les personnes concernées iront d’une université à l’autre selon leur intérêt pour les différents modules.

+Présentation à télécharger sur : bit.ly/15yIvrk (en espagnol)

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B. La formation continue des professionnels*B. Formación continua de los profesionales*

Jocelyne Blaser

Jocelyne Blaser est Directrice du CRC Midi-Pyrénées et Animatrice du CeRCAD Midi-Pyrénées.

Le CRC et est une association loi 1901 créée en 1976 qui un observatoire régional économique de la filière de la construction au sein d’un réseau national. Il a quatre types de missions : la concertation, l’information, la prévision et la réflexion.

Le CeRCAD (Centre de Ressources de la Construction et de l’Aménagement Durable) est un obser-vatoire régional opérationnel qui est un outil d’information auprès des professionnels qui a pour but d’accompagner l’évolution des pratiques des professionnels face aux enjeux du développement durable, partager et diffuser les savoirs et les savoir-faire ; améliorer et valoriser les initiatives et les innovations régionales.

Dans le cadre d’un groupe de travail, le CRC et le CeRCAD ont une démarche d’observation et d’évalua-tion dans laquelle ils vont repérer des opérations remarquables dans la région, publier des fiches d’opé-rations, créer un annuaire des acteurs intervenus sur les opérations repérées et réaliser une opération globale de certaines opérations.

Le CRC et le CeRCAD interviennent aussi dans le cadre d’un autre groupe de travail dans lequel ils vont recenser, qualifier et diffuser l’offre de formation initiale et continue pour les métiers du BTP et de l’amé-nagement ; mobiliser et sensibiliser des acteurs de la formation à travers l’organisation de journées techni-ques ; état des lieux des initiatives innovantes dans le cadre de l’appel à projet européen Built Up Skills.

+Présentation à télécharger sur : bit.ly/1dAlk34

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À travers le projet BUS (Built Up Skills), porté par l’ADEME, l’Alliance ville emploi, l’Afpa et le CSTB, il est recherché une montée en compétence des ouvriers et des artisans à l’horizon 2020, dans l’ensemble des États membre de l’Union européenne, plus trois États associés. Il s’agit de dresser un constat pour identifier les obstacles et constituer une feuille de route pour juin 2013 afin de pouvoir s’inscrire dans le deuxième appel à projet qui permettra de financer des opérations dans l’ingénierie de la formation et dans la formations de formateurs en lien avec le projet EcoHabitat.

Il existe quatre types d’obstacles : le marché de la construction ; la disponibilité des entreprises ; l’offre de formation et de services associés ; les problèmes juridiques et réglementaires.

Le marché du bâtiment est aujourd’hui confronté à une crise importante, pourtant il constitue un marché porteur. En effet, la France a plus de trente millions de logements dont 60% ont été construit avant 1975 et doivent donc bénéficier d’une rénovation énergétique pour atteindre les objectifs fixés par l’Europe autour des « 3x20 ». Ces objectifs sont loin d’être atteints et paradoxalement on constate actuellement une contraction du marché, ce qui contribue à une mauvaise lisibilité du marché pour les entreprises. Les domaines de la construction et du bâtiment sont encore très « inscrits » dans les métiers, c’est à dire que pour des travaux de rénovation dans un logement, on va changer les fenêtres ou le chauffage par exem-ple, mais on ne va pas s’inscrire dans une rénovation globale. En ce sens, on a un marché peu mature et les entreprises ne ressentent pas la nécessité de se former dans ce domaine-là.

Myriam Montcouquiol

Myriam Montcouquiol est Chargée de Mission Mobilisation des Professionnels du Bâtiment, ADEME Midi-Pyrénées.

Praxibat et projet Built Up Skills : état des lieux, perspectives et passerelles avec EcoHabitat*Praxibat y proyecto Built Up Skills: inventario,perspectivas y pasarelas con EcoHabitat*

Cahiers EcoHabitat nº 4 – Hors-série

+Présentations à télécharger sur : bit.ly/13mobGO et sur bit.ly/18jUrU8

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En ce qui concerne la mobilisation des entrepri-ses, il faut rappeler que dans le secteur du bâti-ment 90% des entreprises sont constituées de un à dix salariées et 50% des entreprises sont consti-tuée d’une seule personne. Les travailleurs se re-trouvent dans une situation d’isolement, d’autant plus grand lorsque l’on se situe dans un territoire très rural comme c’est le cas de Midi-Pyrénées. Il est difficile pour eux de se mettre en perspective et de penser au long terme pour savoir comme se positionner sur le marché. En outre, le système ac-tuel exige beaucoup de formations, les entreprises sont largement mobilisées sur les formations clas-siques et il est difficile d’aller au-delà et de faire comprendre aux travailleurs qu’il est nécessaire et utile de réaliser des formations.

Il existe un obstacle lié à l’offre de formation et de service, car celle-ci n’est pas toujours très lisi-ble. Les professionnels du bâtiment se retrouvent confrontés à une offre importante et multiple, mais souvent peu adaptée à ce secteur qui est avant tout pratique et manuel.

Le grenelle de l’environnement fixe un « sceau énergétique » qui en dix ans a engendré autant que ce qui a pu être fait en trente ans. Ceci a entraîné des difficultés juridiques et réglementaires pour les entreprises qui doivent s’adapter très rapide-ment aux nouvelles règles et normes. De nouvelles approches de travail doivent être abordées et pri-vilégiées, c’est à dire qu’il faut « casser » la logique de métiers pour avoir plutôt désormais un travail d’équipe centré sur la qualité et l’auto contrôle qui se heurte au contexte de crise généralisé. Les or-ganismes de formations reconnaissent que leurs outils de formations sont très découpés par mé-tiers et qu’il y a très peu de plateaux ou l’on peut mettre en œuvre l’ensemble des métiers pour faci-liter la compréhension globale du projet. L’ADEME met en place un dispositif de formation particuliè-rement intéressant en associant la formation, les formateurs et les plateaux de formations.

Le travail français a une particularité par rapport à celui des autres travaux européens, il y a bien

sûr eu une concertation nationale mais aussi une concertation locale. Il faut donc profiter de cette originalité pour élaborer et mettre en place des stratégies territoriales, en accompagnant notam-ment les TPE qui sont souvent particulièrement isolées et ancrées sur un territoire. 2014 va d’un certain côté constituer un tournant avec l’instau-ration de l’éco-conditionnalité qui va se traduire par un choix, seule les entreprises qualifiées pour-ront disposer de dispositifs fiscaux mis à dispo-sition des ménages ou des entreprises. Ainsi les entreprises qui auront fait le choix de réaliser des formations seront avantagées.

Il faut rénover en France 500 000 logements et en créer autant au niveau RT 2012, avec des person-nes compétentes. Pour réaliser cela il faut valoriser le secteur du bâtiment et les compétences tech-niques qui en découlent, avec un tout un travail de communication à réaliser sur les jeunes et les demandeurs d’emplois. Il s’agit aussi de valoriser les signes de qualité, le gouvernement cherche à simplifier tous les labels et modules de formation des entreprises comme le Grenelle de l’environne-ment en incitant les entreprises d’aller dans cette reconnaissance là et de monter en compétence, c’est le principe de l’éco-conditionnalité, la forma-tion va être le nœud du système.

Il faut aussi mobiliser et mutualiser l’ensemble des financements de l’Union, des collectivités, des orga-nismes publics et des entreprises, car tout ceci néces-site d’importants investissements et d’innovations.

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Esta presentación es hecha por una empresa asociada a Gaia, Tecon EvoluTion, que fabrica sistemas constructivos estructurales metálicos. Esta presentación retoma las experiencias vividas en obra y enfa-tiza los puntos críticos en el momento de implementar de los sistemas industrializados en obra. Algunos tienen que ver con falta de formación. Igualmente se hacen propuestas para mejorar el trabajo de todos los industriales.

En la obra, los proyectos ejecutivos están poco definidos y elaborados, con planos de obra que no inte-gran claramente los sistemas constructivos y los planos detallados de los otros sistemas industrializados utilizados.

En general hay una falta de apropiación de los contratistas de los sistemas industrializados utilizados en la obra lo cual hace necesaria una doble dirección aumentando los costos de obra.

Falta una planificación detallada que permita su actualización rápida y constante. Muchos de los nuevos sistemas necesitan cambios en las maneras habituales de trabajar en la obra y se requiere entonces que los contratistas estén listos a adaptar sus prácticas de manera a garantizar ritmos de trabajo óptimos, alta calidad y disminución de costos.

Buscar la manera de limitar la rotación constante de personal en la obra de manera a rentabilizar la formación.

+Presentación en descarga : bit.ly/10WODKF (en español)

Eduard Otin

Eduard Otin es Consejero delegado de Teccon Evolution (socio de GAIA).

Realidad y necesidades identifi cadas en la obrapor parte de los agentes*Besoins et réalités identifi és par les agents dans le chantier*

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La obra es el laboratorio para mejoras y desarrollos tecnológicos. Para que este enfoque se haga reali-dad es necesario un trabajo conjunto del proyecto, del arquitecto, ingeniero, contratista, promotor e industriales, desde la concepción del proyecto hasta la entrega.

Es necesario delimitar más claramente las respon-sabilidades de los industriales en las obras para lo cual es necesario generar nuevos modelos de con-tratos que precisen el papel y la responsabilidad de todos los agentes. Una pista es inspirarse de los contratos utilizados en el sector como el automó-vil, que contemplan plazos más largos, permitien-do más inversión privada en desarrollo de produc-tos y mejora de procesos.

La manera como se realizan las licitaciones públi-cas no facilita la innovación. Se necesitan concur-sos licitaciones en los cuales se incite a trabajar como equipo solidario los diferentes agentes que intervienen en la obra de manera a generar una manera diferente de trabajar, unos presupuestos más fiables y proyectos mejor definidos.

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La transition énergétique en cours modifie les habitudes dans le secteur du bâtiment. Lors de la table ronde consacrée aux formations Sudoe du séminaire interne d’EcoHabitat, il est apparu que l’approche séquencée du bâtiment, où chaque corps de métiers reste spécialisé dans son domaine de compétence, n’est plus adaptée aux nouvelles exigences de construction. Il semble nécessai-re aujourd’hui de développer une approche intégrée, ce qui inclut une multidisciplinarité et une meilleure compréhension entre les différents corps du bâtiment et plus largement de la construc-tion. Face à cet enjeu crucial, la réponse adaptée semble se trouver dans une meilleure formation

et qualification des différents corps de métiers concernés.

Les formations présentées au sein d’EcoHabitat tendent dans cette direction. Remarquons que les publics professionnels concernés par les différentes présentations ne sont pas du tout les mêmes, notamment en terme de qualification initiale.

• La création d’un post-master, en considérant la multitude de compétences concernées par le bâ-timent vise à proposer à des professionnels une ouverture, tant en termes de disciplines (apport de la sociologie, de l’urbanisme, d’outils techniques) qu’en termes de contextes nationaux de construction (aspect transnational de la formation entre Espagne, France et Portugal).

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Formation : un enjeux crucial pourla qualité de l’habitat

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• Le programme européen Build Up Skills, présenté par l’ADEME a comme objectif de produire un état des lieux des différentes formations. Ce dernier a permis de faire ressortir tous les obstacles rencontrés : faible lisibilité des formations, structure des entreprises (majoritairement des TPE ayant donc peu de temps et d’argent à consacrer à la formation), formations de base des entre-prises (majoritairement de niveau 5) nécessitant un important accompagnement, etc.

• Le CRC, association loi 1901 regroupant les professionnels de la construction de la région Mi-di-Pyrénées est l’observatoire économique de cette filière, et le CeRCAD en est l’observatoire opérationnel. Les cibles visées par ces organismes sont les professionnels de la construction, entreprises de toutes tailles et qui portent leur intérêt sur tous les types de bâtiments produits dans la région. Une des missions développées au sein de ces structures porte sur l’offre de for-mation en région et son adéquation avec les besoins des entreprises. À ce titre, plusieurs outils d’observation et de prospective ont été mis en place depuis quelques années.

- Le premier, le tableau de bord emploi-formation élaboré en partenariat avec le CCCA-BTP et le CarifOref, analyse annuellement l’adéquation entre les besoins prioritaires du secteur et la formation des jeunes.

- Le deuxième : le tableau de bord de la construction durable, suit l’implication des acteurs dans la dynamique de la qualification des entreprises aux enjeux du développement durable et celle de la formation des salariés.

- Le troisième, OSEREF (Observatoire de la Situation des Entreprises au Regard de l’Emploi et de

la Formation), est un outil de recueil de l’expression des besoins en recrutement et qualification par métier d’un large échantillon d’entreprises de la région.

Si la formation est un enjeu crucial, l’intervention de GAIA, en pointant d’autres problèmes, a dé-montré que celle-ci doit s’accompagner d’une réflexion plus large incluant la phase de chantier, mais aussi et surtout le code des marchés publics.

Dans la phase de chantier, il manque un langage commun aux différents intervenants ce qui pro-voque des incompréhensions retardant (voire empêchant) la bonne conduite de l’opération : fron-tière entre projet architectural et ingénierie floue, planning des maîtres d’ouvrage mal définis en l’absence d’ingénierie économique, documents de référence des différents corps de métiers non-similaires (plans d’architectes versus plan système technique). La formation, située bien en amont de la phase de chantier pourrait-elle suffire à offrir les clés d’une lecture commune de la construc-tion aux différents acteurs ? La question reste ouverte.

Le code des marchés publics paraît poser problème de part et d’autre de la frontière franco-espa-gnole, nous citerons ici différents éléments mentionnés :

• La phase de projet est séparée de la phase de chantier, en conséquence les entreprises intervien-

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nent sans connaître toutes les discussions et réflexions préalables au chantier donc in fine les objectifs du projet.

• Le code des marchés publics est basé sur des critères rigides qui ne facilitent ni l’innovation ni l’apport d’idées permettant d’enrichir la proposition.

• Les marchés publics empêchent l’engagement des différents partenaires sur un coût partagé de tous. Il en résulte qu’une mauvaise estimation des architectes peut avoir de graves conséquences.

• L’analyse des offres, en se concentrant majoritairement sur les coûts exclus les qualités techni-ques proposées par les entreprises.

• Les marchés publics, de par leur fonctionnement complexifient la coordination des interfaces entre les différents lots. Dès lors, comment garantir une place pour les PME avec une interven-tion efficiente ? Et comment garantir la maîtrise des coûts dans toute la chaîne de construction (CRM) tout en assurant qualité, respect des délais et efficacité économique et de confort dura-ble des bâtiments ?

• Les acheteurs publics doivent se professionnaliser, notamment dans la rédaction des APD.

Cette table-ronde conforte ainsi la nécessité d’une pluridisciplinarité et d’une approche intégrée du bâtiment. Si la formation est à même d’apporter de nombreuses réponses, d’autres éléments extérieurs nécessitent aussi d’être modifiés et c’est en cela qu’EcoHabitat, par la multiplicité des compétences apportées et thématiques traitées peut offrir des éléments de solution.

Helena Sanz et Jean-Baptiste Dürrenmatt

Helena Sanz est architecte, collaboratrice du groupe GT2 EcoHabitat.Jean-Baptiste Dürrenmatt est chargé de mission, Fédération Sud-Ouest des SCOP du BTP.

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El sector de la construcción se ve infuenciado más que nunca por cuestiones energéticas, definien-do claramente una situación de transición. Durante la mesa redonda de “Formaciones Sudoe“ del seminario interno EcoHabitat, se constató una falta de adecuación de las formaciones especiali-zadas en un campo de competencias a las nuevas exigencias de la construcción. Parece necesario desarrollar hoy en día un conocimiento integral, que incluye un enfoque pluridisciplinar y una mejor comprensión entre los diferentes oficios de la edificación y, más ampliamente, de la construcción. Frente a este desafío crucial, la respuesta parece encontrarse en una formación integral y una me-jor cualificación de los diferentes oficios de la construcción.

Las formaciones presentadas en el seno de EcoHabitat se orientan en esta dirección. Destacamos que los perfiles profesionales concernidos en cada una de las formaciones no son los mismos, espe-cialmente en términos de titulaciones universitarias y profesionales de la construcción.

• El post-master, al considerar la multitud de competencias requeridas en la edificación, busca proponer a los profesionales una apertura, tanto en términos de disciplinas (aporte de la sociolo-gía, del urbanismo, de las herramientas técnicas) como en términos de contextos nacionales de construcción (aspecto transnacional de la formación entre España, Francia y Portugal).

Formación: un elemento crucial parala calidad de la vivienda

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• El programa europeo Build Up Skills, presentado por la ADEME, produce un inventario de las dife-rentes formaciones que ha permitido identificar todos los obstáculos encontrados: difícil visibili-dad de las formaciones, estructura de las empresas, en su mayoría muy pequeñas, que cuentan con poco tiempo y dinero para dedicarlos a la formación; formaciones de base de las empresas, principalmente de nivel 5, que necesitan un importante acompañamiento, etc.

• CRC, asociación desde 1901 que reúne a los profesionales de la construcción de Midi-Pyrénees y se dedica a la investigación económica y su observatorio operacional CeRCAD. Su objetivo son los profesionales de la construcción y las empresas de todos los tamaños, y su interés se dirige hacia todos los tipos de edificación de la región. Una de las tareas desarrolladas por estas estructuras es la oferta de formación en región y su adecuación a las necesidades de las empresas. En este sentido se han implementado varias herramientas de observación y de prospectiva desde hace algunos años.

- En primer lugar se ha desarrollado una tabla de relación entre empleo y formación elaborado entre la asociación entre el CCCA-BTP y el CartifOref, donde se analiza anualmente la adecua-ción de las necesidades prioritarias del sector y las formaciones existentes para los jóvenes.

- En segundo lugar una tabla sobre la construcción sostenible, que evalúa la implicación de los actores dentro de la dinámica de cualificación de empresas en los retos del desarrollo sostenible y la formación de sus empleados.

- En tercer lugar, OSEREF (Observatoire de la Situation des Entreprises au Regard de l’Emploi et de la Formation), que es una herramienta para recoger las necesidades de contratación y cualifi-cación laboral mediante un estudio de una amplia muestra de empresas de la región.

Si la formación es un desafío crucial, la intervención del Sr. Eduard Otin miembro de GAIA, señaló otros problemas. Coloca en evidencia que la formación debe acompañarse de una reflexión más amplia que incluye la fase de desarrollo de la obra, y sobre todo las propuestas de programa pre-sentadas en las licitaciones públicas.

En la fase de obra, falta un lenguaje común a los diferentes sectores participantes, lo que provoca incomprensiones que retardan (incluso impiden) la buena conducción de la obra: frontera entre proyecto arquitectónico e ingeniería poco clara; planeación de los constructores mal definida a causa de la ausencia de une ingeniería económica; documentos de referencia de los diferentes ofi-cios no similares (planos de arquitectos versus planos del sistema técnico). ¿La formación, situada con antelación a la fase de la obra podría bastar para ofrecer las claves de una lectura común de la construcción a los diferentes sectores de la edificación? Es una de las cues-tiones formuladas.

El código de los mercados públicos parece ser problemático en ambos lados de la frontera franco-española, citamos aquí los diferentes puntos tratados:

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• La fase de proyecto se separa de la fase de obra por lo tanto, como consecuencia las empresas intervienen sin conocer todos los debates y reflexiones anteriores a la obra, por lo que habitual-mente se desvirtúan los objetivos del proyecto.

• El código de las licitaciones públicas se rigen por criterios muy rígidos y no dan cabida a la inno-vación ni a aportaciones de ideas que sumen riqueza a la propuesta.

• Los mercados públicos impiden la implicación de diferentes socios sobre un coste compartido entre todos. Este punto puede suponer costes adicionales con consecuencias graves para los arquitectos que habitualmente tienen que recurrir a la subcontratación de algunos servicios.

• Las ofertas se analizan desde una perspectiva claramente económica y no se tiene en cuenta otras cualidades técnicas propuestas por las empresas.

• La contratación pública tiene un funcionamiento complejo en la coordinación y gestión de las actuaciones en diferentes parcelas o sectores. Por lo tanto ¿cómo podemos garantizar operacio-nes eficientes entre las PYMES que intervienen en la construcción? ¿Cómo podemos garantizar el control, los costes y la calidad para que un edificio sea eficiente y sostenible?

• Los compradores públicos deben profesionalizarse, especialmente en la redacción de los Ante-proyectos detallados (APD).

Esta mesa redonda conforta así la necesidad de una pluridisciplinariedad y de un enfoque integrado de la construcción. Si la formación puede aportar numerosas respuestas, existen exigencias comple-mentarias que van en paralelo en el proceso proyecto-construcción. EcoHabitat Sudoe, por la multi-plicidad de las competencias aportadas y las temáticas tratadas, puede ofrecer soluciones de forma-ciones que acerquen a los profesionales a los requerimientos del sector constructivo de hoy en día.

Helena Sanz y Jean-Baptiste Dürrenmatt

Helena Sanz es arquitecta, colaboradora del grupo GT2 EcoHabitat.Jean-Baptiste Dürrenmatt es encargado de misión en la Federación Sudoeste de las SCOP BTP.

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Perceptions et appropriations des habitants d’une réhabilitationénergétique et d’une construction BBC

L’Usage que les habitants peuvent faire de leur cité et l’adaptation des comportements

Habitant-usager et usages

L’implication des usagers

Respuesta del usuario ante la implantación de elementos pasivos yactivos en la vivienda*

L’habitant et ses pratiques au centre de nos préoccupations

Percepción y apropriación de los habitantes de unarehabilitación energética y de una construcción BBC

El uso que los habitantes pueden hacer de su ciudad y la adaptación de los comportamientos

Habitante-usuario y usos

La implicación de los usuarios

Réponse de l’usager vis-à-vis de la mise en place d’éléments passif et actifs dans le logement*

El habitante y sus prácticas al centro de nuestras preocupaciones

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À l’écoute des usagers

Escuchar a los usuarios

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La multiplication de normes, réglementations et labels font de l’acte de construire une activité de plus en plus complexe, aussi bien pour le concep-teur que pour le maître d’ouvrage, l’industriel et l’usager.

La prise en compte de la qualité environnementale est devenue une ques-tion de société, et s’est traduite en France par le Grenelle. Ce prise en compte conduit à la gestion et à l’économie des ressources dans les projets et se tra-duise concrètement dans les logements par la mise en place des dispositifs qui ont comme but de réaliser des économies d’énergie et d’eau, ainsi que de diminuer et traiter les déchets.

Les groupes de travail EcoHabitat constatent une convergence de conditions géographiques, climatiques, sociologiques, urbanistiques sur le territoire Su-doe, mais il n’existe pas d’approche commune en termes de normes aux vues des spécificités du territoire. De ce fait, on observe que dans des nombreux cas les dispositifs préconisés et installés ne sont pas totalement adaptés ni aux spécificités climatiques ni aux pratiques socioculturelles réduisant ainsi les bénéfices espérés. Bien au contraire, ils augmentent considérablement le coût.

Pour EcoHabitat l’usager et les usages sont une préoccupation conjonctu-relle et transversale d’innovation, adaptation et durabilité des projets.

Habitant-usager et usages

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Habitante-usuario y usos

La multiplicación de normas, reglamentaciones y sellos de calidad hacen del acto de construir una actividad cada vez más compleja, tanto para quien dise-ña como para el constructor, el industrial y el usuario.

La consideración de la calidad medioambiental se ha vuelto una cuestión de sociedad y se ha traducido en Francia por el Grenelle. Dicha consideración conduce a la gestión y a la economía de los recursos en los proyectos y se traduce concretamente en la vivienda por la puesta en marcha de dispositivos que tienen como objetivo ahorrar energía y agua, así como disminuir y tratar los desechos.

Los grupos de trabajo EcoHabitat constatan una convergencia de condiciones geográficas, climáticas, sociológicas, urbanísticas en el territorio Sudoe, pero no existe un enfoque común en términos de normas respecto a las especifici-dades del territorio. De este hecho observamos que en numerosos casos los dispositivos recomendados e instalados no están totalmente adaptados ni a las especificidades climáticas ni a las prácticas socioculturales, reducien-do así los beneficios esperados. Al contrario, aumentan considerablemente el costo.

Para EcoHabitat el usuario y los usos representan una preocupación coyun-tural y transversal de innovación, adaptación y durabilidad de los proyectos.

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L’Usage que les habitants peuvent faire de leur cité et l’adaptation des comportements*El uso que los habitantes pueden hacer de su ciudad y la adaptación de los comportamientos*

Le Séquestre a été une des premières communes de France à aménager un éco-quartier dans les années 2000. Ce qui a engendré l’émergence de nombreuses problématiques, par exemple celle liée au confort de vie en fonction des trajets travail-logement.

Une autre des problématiques a été la question des usages de la ville, en l’occurrence de la ville en tant qu’habitat, il va falloir prendre le risque d’envisager et de réfléchir à la façon dont les futurs habitants vont avoir envie de vivre tout en ayant des exigences environnementales élevées.

Le Séquestre a associé à la concertation plutôt les actuels résidents que les futurs arrivants. On s’aperçoit que les habitants actuels vont être très exigeants envers les nouveaux arrivants en terme de comporte-ment social et environnemental, plus qu’envers eux même ou leurs voisins actuels. En effet, si les nou-veaux arrivants veulent être acceptés il faut qu’ils soient exemplaires.

La municipalité du Séquestre a cherché à mettre en avant la concertation citoyenne sur la façon de construire et d’habiter un éco-quartier, afin que celui-ci soit le fruit de ses habitants et non d’une dé-cision et d’une vision politique voire technocratique. Elle facilite l’association des futurs habitants qui permet une appropriation et une adhésion du projet par ses habitants.

De cette façon, un certain nombre de règles ont été mises en place afin de normaliser des questions ur-baines qui se voulaient innovantes : la place de la voiture en ville, la production et la gestion des déchets, la consommation d’énergie, notamment. La construction de l’éco-quartier a été accompagnée par des as-sociations qui ont permis de compléter la concertation : désignation des lots constructifs, par exemple.

Gérard Poujade

Gérard Poujade est Maire du Séquestre et Conseiller régional.

Cahiers EcoHabitat nº 4 – Hors-série

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Aujourd’hui, les premiers habitants se sont instal-lés dans l’éco-quartier et on peut réaliser un pre-mier retour d’expérience sur les comportements. On peut en premier lieu aborder le bilan carbone du quartier qui est positif, c’est à dire une gestion exemplaire, une faible consommation en énergie et production de déchets. Toutefois, la partie plus ancienne du quartier dans laquelle l’enquête et la concertation préalables avaient été réalisées, les freins aux changements sont encore nombreux et les habitants expriment des résistances en ce qui concerne la modification de leurs habitudes.

Ainsi constate-t-on deux tendances comporte-mentales, celle des anciens habitants, qui ont des habitudes plus classiques et celle des nouveaux habitants, qui ont largement intégré la question environnementale et les éco-gestes dans leur quo-tidien. Toutefois, on peut imaginer que les habitu-des vont évoluer avec le temps.

On peut aussi faire une distinction entre les ha-bitants qui vont être propriétaires et les habitants qui vont être locataires. En effet, cette différence va impacter sur le degré d’attachement que les ha-bitants ressentent par rapport à leur quartier et sur le fait de se sentir concerné ou non par la vie de la communauté comme par les questions envi-ronnementales des habitants.

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Perceptions et appropriations des habitantsd’une réhabilitation énergétique et d’uneconstruction BBC*Percepción y apropriación de los habitantes de unarehabilitación energética y de una construcción BBC*

Ce chercheur présente un résumé des résultats d’une étude sociologique enquête École 2012 – 2013 mené dans le cadre d’EcoHabitat par le MASTER MAPE. Cette étude a été portée sur deux terrains :

Un dans lequel il a y une population déjà habitant qui s’agit de convaincre de l’utilité des propositions en matière d’amélioration de l’habitat et son intérêt à adhérer aux dispositifs (Daste).Le second cas est un nouveau projet avec une nouvelle population (La Castille).

L’objectif :Prendre en compte et analyser la parole des habitants pour :

Identifier les usages concernant leur logement et les dispositifs techniques ;• saisir les besoins des habitants en termes de confort ;• interroger les moyens d’information ;• analyser les attentes des habitants face à la réhabilitation pour Daste ;• étudier l’appropriation des nouveaux logements BBC pour la Castille.•

La méthodologie :2011 – 2012 : articulation de trois méthodes

Analyse socio-historique par recherche documentaire ;• analyse quantitative par questionnaire. 32 logements sur 50 dans la cité Daste, 13 logements sur 23 de • la Castille ;analyse qualitative par la photographie : création d’un corpus de 67 photographies.•

2012 – 2013 : La méthode pour la Castille car les travaux a Daste ne sont pas terminés :Analyse quantitative et qualitative des entretiens : 1é entretiens représentant 12 logements sur 23.•

Nicolas Golovtchenko

Nicolas Golovtchenko est Sociologue, Université de Toulouse le Mirail.

Cahiers EcoHabitat nº 4 – Hors-série

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Daste :• Les travaux pour améliorer les propriétés ther-

miques ne sont pas vraiment attendus, ils dési-rent plutôt des travaux de confort acoustique car c’est techniquement plus compliqué.

• La population habitant est plutôt âgée à la re-traite, attachée au logement, et souhaitant deve-nir propriétaire.

• Un taux important de participation aux réunions d’information et ceux qui ne participent pas trouvent en grand partie que ce sont des bons moyens pour comprendre l’ensemble du projet et pour exposer son point de vue.

• Les habitants sont plus concernés par les ques-tions acoustiques que thermiques et les travaux réalisées créent une certaine frustration.

La Castille :• Dimensions questionnées lors des entretiens : Le

parcours résidentiel, la perception du quartier, le relationnel, le confort dans le logement (ther-mique, acoustique, visuel...), l’appropriation des dispositifs techniques.

• L’habitant type est une personne entre 25 et 34 ans, vivant seule, sans enfants, employée et sou-haitant devenir propriétaire.

• Implication limitée des habitants dans l’objectif de baisse de la consommation énergétique et fai-ble appropriation des dispositifs techniques.

• Le confort thermique est important pour ces lo-cataires mais il fait défaut en été ils ne sont pas satisfaits du confort acoustique.

La grande partie ne connaissent pas réellement à quoi correspond la norme BBC. Ni les spécificités tels que l’isolation des murs, les panneaux photo-voltaïques, la VMC double flux, le régulateur de chaudière. Les usagers suivent de moins en moins les recommandations du bailleur. Un an après il y a une forme de démobilisation.

En conclusion ce n’est pas parce que l’on habite un logement BBC, que l’on pratique pendant un an que l’on va s’approprier le dispositif technique. Il faut un accompagnent, celui-ci était là, peut être insuffisant mais il été là.

L’appropriation d’un logement BBC n’est pas na-turelle, il faut mettre en place des dispositifs d’ac-compagnement et un long suivi dans le temps.

Cahiers EcoHabitat nº 4 – Hors-série

La Castilla © Habitat Toulouse

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L’implication des usagers*La implicación de los usuarios*

l’ARPE est un opérateur technique de la région.

La qualité environnementale implique des techniques innovantes intégrées au logement ou de nouvelles façons d’habiter comme dans un BBC ou un logement bioclimatique. Les techniques peuvent se heurter aux utilisateurs, on peut observer ainsi des hausses de consommation énergétique par rapport aux prévi-sions, des problèmes avec l’entretien et la maintenance des équipements, ou une attention moins grande de la consommation par l’usager à cause de l’élément technologique.

Généralement, on explique que c’est à l’utilisateur de s’adapter, mais on s’aperçoit que les industriels et les concepteurs sont aussi partie prenante de cette adaptation. Il faut, en effet, prendre beaucoup de pré-caution dans le stade de la conception, ou les prévisions et les hypothèses de consommation sont réali-sées. En théorie, les utilisateurs ont une forte marge de progression dans leur comportement. Cependant les usagers de l’habitat social sont a priori dans des situations précaires et ont, souvent, déjà développé des techniques assez sophistiquées pour limiter leur consommation énergétique.

La qualité d’usage consiste à améliorer la qualité d’un projet en obtenant l’adhésion des usagers et en mettant en place une corresponsabilité avec les locataires afin de prévenir la précarité énergétique.La qualité d’usage devient aujourd’hui majeure au moment où de nombreux changements s’opèrent : la façon d’habiter, les comportements liés à l’énergie, la modification des structures familiales. La qualité d’usage est la prise en compte, dans la conception des espaces de vie, des besoins actuels et futurs de tous les utilisateurs et usagers. La qualité d’usage concerne l’ensemble des bâtiments : neufs, réhabilités ou reconstruits. Mais il faut pour cela que les acteurs travaillent de conserve : concepteurs, construc-teurs, maintenance et locataires.

+Présentation à télécharger sur : bit.ly/18YOfQR

Nicolas Gayet

Nicolas Gayet est Conseiller technique à l’ARPE Midi-Pyrénées (Agence régionale du developpement durable).

Cahiers EcoHabitat nº 4 – Hors-série

Qui doit s’adapter ?

Mieux appréhender la qualité d’usage

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Afin de garantir une bonne utilisation des loge-ments, il faut instaurer une démarche de cores-ponsabilité et prévenir la précarité énergétique, en informant, en sensibilisant et en accompagnant.

• Plaquettes de sensibilisation : ARPE, Promologis (BBC), AQC.

• Outils : calendrier (relevés conso, écogestes), ta-bleau de suivi de consomation, etc.

• Energy Box : LBC, thermomètre, mousseurs.• Formation des agents de proximité : c’est la for-

mation des personnes qui vont être au contact de l’usager. L’ARPE a formé environ 100 personnes.

• Création de poste d’écoconseiller : Lot Habitat, Alogéa…

• Animation spécifique : Médiaterre, animation bas d’immeuble ou cage d’escalier.

• Mesures et suivi : une ampleur qui dépend de la vocation finale, approche Web possible (Toit Angevin).

• Les comportements ont un impact significatif, notamment en basse consommation.

• Neuf et réhabilitation : nécessitent environ de 2 à 3 ans d’optimisation pour atteindre les objectifs « énergie ».

• Les premières années de prise en main sont capitales.

• Attention cependant à l’électricité spécifique, peu maîtrisable (notamment le taux d’équipement).

• Les écarts ne relèvent pas tout le temps des usa-

gers, mais aussi de la mise en œuvre et des régla-ges à la livraison.

• Besoin de continuité dans la sensibilisation pour maintenir les résultats dans le temps.

• Faire confiance aux solutions humaines et usagers pour ne pas partir dans le tout technologique avec son taux de nuisances, énergie grise et autres.

Permettre une bonne utilisationdu logement

Conclusion

Plusieurs exemples pour atteindreune bonne utilisation

Phases préalables

Programmation Conception Travaux Livraison Vie du

bâtiment

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Respuesta del usuario ante la implantación de ele-mentos pasivos y activos en la vivienda*Réponse de l’usager vis-à-vis de la mise en placed’éléments passif et actifs dans le logement*

La eficiencia energética durante la vida útil de las promociones públicas de viviendas del Área Metro-politana de Barcelona: Respuesta del usuario ante la implantación de los elementos pasivos y activos en promociones de venta de Vivienda de Protección Oficial.

Su exposición se enfoca particularmente sobre los sistemas pasivos que son los que más interesan en su política de venta. Esto lo hace a partir de diferentes ejemplos de proyectos realizados en los cuales la experiencia de comportamientos del usuario han sido las menos satisfactorias, porque es de este tipo de experiencias que se puede aprender. La presentación se enfoca en tres puntos:

En general sobre los proyectos se observa que las personas mejoran el interior de sus viviendas pero es muy difícil que se reúnan y se pongan de acuerdo para realizar las mejoras de las partes comunes. Por ejemplo no conciben el mantenimiento de un espacio exterior que es suyo.

Un edificio en donde la innovación es posible y está proyectado para aprovechar al máximo la ventilación natural, todos los habitantes preguntaban sin embargo en donde podían colocar el aire acondicionado.

En otro proyecto se realiza un parque interior pero por alguna razón se prohíbe a los niños jugar en él, así este espacio deja de tener sentido y uso, generando falta de mantenimiento y una serie de problemas.

Josep Maria Borrell

Josep Maria Borrell es Jefe del Servicio de construcción de IMPSOL (Instituto Metropolitano de Promoción del Suelo y Gestión Patrimonial de Barcelona.

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1. Conciencia comunitaria de mantenimiento del bien común: valores individuales vsvalores colectivos

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En otro ejemplo una parte de la cubierta es ajardi-nada para que los usuarios se apropien y generen huertos urbanos pero los habitantes no lo hacen.

Estas observaciones llevan a concluir que:

• En los proyectos se deben priorizar los sistemas que no dependan del mantenimiento comunitario.

• Implementar regulaciones periódicas y avanzar en la educación del usuario hacia la conservación del bien común.

En uno de los ejemplos se privilegia la orientación para que todas las viviendas tengan la sala de estar al sur y se prevén pasarelas de ventilación semi-abiertas que permiten la ventilación cruzada. Pero cuando llueve estas pasarelas se mojan y finalmen-te los usuarios prefieren el cerramiento de estas pasarelas anulando la ventilación cruzada.

Los diferentes ejemplos permiten de concluir que los usuarios no están dispuestos a renunciar a cier-to nivel de confort en pro del ahorro energético. La sociedad nos está programando para comprar electrodomésticos de tipo A pero no para consu-mir menos energía.

Los sistemas implementados no pueden aminorar las expectativas de confort bajo el punto de vista de los usuarios y se debe avanzar en la educación del usuario hacia la importancia de la reducción del consumo de energía.

El usuario es mucho más receptivo hacia el ahorro energético si este no afecta o favorece su economía.

Ser eficaz o sostenible en términos de energía como promotor es adecuar la implementación de sistemas activos y pasivos de ahorro energético al límite de lo que los usuarios pueden asumir en tér-minos de: Mantenimiento que generan, grado de confort que suponen y de economía que generan.

Por ejemplo el caso de los paneles solares genera

un mantenimiento específico que si la comunidad no asume esto genera problemas.

Para incrementar el grado de sensibilización con el ahorro energético por parte de los propietarios la única vía es la educación de los adjudicatarios concienciándolos de los beneficios a obtener y el seguimiento en fase de post-venta.

Los sistemas implementados han de ser sencillos y didácticos. Es la elección de l’IMPSOL quien apuesta por sistemas básicos y que se pueden con-trolar como:

• La optima orientación de las viviendas.

• Favorecer la ventilación transversal.

• La protección solar.

• El incremento de aislamientos.

• La industrialización de procesos.

• Los materiales con eco-etiqueta.

• Sin renunciar a la más alta de las calificaciones energéticas.

• El promotor público debe innovar pero debe ase-gurar la venta y el seguimiento de post-venta.

2. Confort: la renuncia a cierto confort frente a ahorro energético

3. Economía y durabilidad

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Dans chacune des interventions les usages, l’appropriation et l’association de l’habitat-usager ont été abordés en passant de l’échelle du bâtiment à celle de l’écoquartier. Les retours d’expérience ont mis en évidence les similitudes et les différences rencontrées dans ces processus lorsqu’il s’agit d’une construction neuve, une opération de démolition-reconstruction ou d’une réhabilitation. Également l’accent a été mis sur les processus d’appropriation différentiels entre un locataire et un propriétaire autant dans le contexte français que dans le contexte espagnol.Les différentes interventions et les discussions que celles-ci ont suscité sont présentées sous forme de synthèse et regroupées sous trois sujets : l’appropriation, l’usage et l’interface systèmes-usagers.

L’appropriation

L’appropriation des nouveaux logements conçus pour répondre aux nouvelles exigences environ-nementales n’est pas naturelle aussi bien pour les locataires que pour les propriétaires. Tous ces nouveaux systèmes autant passifs qu’actifs requièrent la mise en place des dispositifs d’accompa-gnement et de suivie sur le long terme pour que les usagers acquièrent les comportements ver-tueux nécessaires afin atteindre les prévisions des économies et des consommations.Dans l’accession à la propriété collective la gestion et maintenance des espaces et des équipements communs reste vital dans l’accomplissement des objectifs environnementaux des projets à long terme. Les différentes expériences françaises et catalanes exposées font ressortir d’importantes différences dans la façon de s’approprier le fonctionnement et la maintenance des espaces privés et des espaces communs. C’est particulièrement difficile pour une population qui a été pendant long temps locataires et qui devient un jour propriétaire, de s’approprier des espaces communs en termes de maintenance. Il faut un temps important d’adaptation pour changer de comportement vis à vis de la gestion de ces espaces et se remettre dans la peau d’un propriétaire qui s’approprie l’ensemble du projet. Processus que requiert également un temps de sensibilisation, information et accompagnement.

Cahiers EcoHabitat nº 4 – Hors-série

L’habitant et sespratiques au centre de nos préoccupations

Izards © Toulouse Métropole

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Le processus d’appropriation de ces types des logements neufs ou de réhabilitation nécessitent

au moins trois ans d’accompagnement et de suivi pour que les comportements aillent avec les prévisions. Vivre en accord avec les démarches environnementales requiert de la part des habi-tants-usagers une adhésion et un engagement vers un nouveaux choix de vie. Il est nécessaire que le projet réveille leur intérêt et qu’ils trouvent une rationalité à agir de la manière désirée et faire le choix. De leur capacité à adhérer et à accepter le projet et les comportements qui vont avec, dé-prendra la réussite du projet en termes environnementales et des prévisions consommation. Dans ce sens, l’association des habitants-usagers, le plus tôt possible, dans toutes les phases du projet reste importante, et les premières années d’utilisation du projet sont capitales dans ce moment de choix de vie, d’appropriation et d’adhésion au projet. L’association des habitants-usgers dans les projets neufs reste une difficulté, car il faut associer une population que va vivre là mais qui n’est pas encore là ; pour y remédier on mobilise alors une po-pulation voisine qui est là mais qui n’adhère pas forcement au projet et n’utilisera pas directement. Les différents exemples révèlent la difficulté réelle d’entraîner une population plus large de celle qui est particulièrement concernée par le projet.Des questions restent au sujet de l’association des habitants-usagers : comment avoir un plus grand impact sur une population qui persiste qui a pris des habitudes, pour adhérer aux projets qui impliquent la modification de certains comportements ? (Comme dans les cas de réhabilitations énergétiques ou les voisins des écoquartiers)Comment faire pour que la population s’approprie au mieux et soit plus en cohérence avec ces nouveaux bâtiments de plus en plus performants qui sont livrés aujourd’hui ? Comment intégrer l’appropriation lente qui demande du temps pour que les habitants s’appro-prient concrètement ces nouveaux logements ?Une des pistes soulevée lors du séminaire se trouve dans la prise en compte des usages.

L’usage

Chaque intervention a abordée l’impact significatif des comportements des usagers dans les pré-visions de ces nouveaux bâtiments, dit « autrement », dans la façon d’utiliser et d’habiter les bâ-timents et dans les résultats de consommation. Il faut évidemment encore des adaptations. Le discours prédominant est que ce sont aux utilisateurs de s’adapter, mais les discussions montrent que les industriels doivent le faire autant que les concepteurs. À travers les différents exemples, on observe que l’usage n’est pas forcement conforme à la conception et celui-ci s’impose difficilement à l’heure actuelle. Le constat se révèle après la livraison.Dans ce domaine il en résulte le besoin posé par les chercheurs et concepteurs de modéliser l’in-

teraction des comportements humains avec le bâtiment. En effet, la prise en compte de l’habitant est une nécessité sociale, sociétale et scientifique quand on veut évaluer la consommation d’un logement. Dans les simulations thermiques dynamiques on arrive à proposer maintenant deux scénarios de consommation : celui avec un comportement vertueux et celui dans lequel l’usager va dériver complètement. Quand on a intégré tous les domaines dans lesquels il peut dériver, on arrive à multiplier la consommation de chauffage par trois ou quatre par rapport au scénario stan-dard prévu par la réglementation thermique. La marge d’erreur liée au comportement de l’usager aujourd’hui peut peser 50 % voir plus si l’on cumule toutes les dérives. Il y a un besoin au niveau

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scientifique d’arriver à modéliser le comportement humain de manière à les réinjecter dans les simulations thermiques des bâtiments, ce qui se fait très peu à l’heure actuel.La limite de la modélisation des comportements est de prendre un habitant standard unique qui n’existe pas. Le travail avec les usagers doit permettre de prendre en compte l’expérience concrète de l’appropriation d’un logement dans la diversité des modes de vie. Ce qui demande de travailler avec un niveau de finesse très élevé sur les divers comportements d’appropriation des logements.Ainsi, les concepteurs pourront insérer le plus en amont possible, la qualité d’usage dans leurs démarches, en d’autres termes, prendre en compte les besoins actuels et futurs des utilisateurs en se basant sur le mode de vie globale observé. Ceci requiert donc une pensée systématique dans la conception des bâtiments. Les industriels et concepteurs doivent intégrer de plus en plus la problé-matique de l’usage et la volonté de l’habitant à ne pas se compliquer la vie dans son quotidien.Ce qui nous amène vers l’interface entre l’habitant-usager et les systèmes utilisés dans les bâtiments.

Interface systèmes-usagers

C’est en amont de la conception qu’il faut essayer de répondre aux enjeux environnementaux : particulièrement les consommations d’énergie et d’eau (entre autres). Il faudrait donc réfléchir au confort d’hiver et d’été et aux systèmes nécessaires pour y parvenir. Mais la qualité de réalisation et les mal façons sont aussi des facteurs de dysfonctionnement par rapport au projet initial et non seulement les usages. Une des avancés nécessaires dans les projets est de travailler sur la simplicité d’usage et de

l’outillage des logements, et de veiller à ne pas surcharger technologiquement. En effet, la concep-tion doit aussi faire confiance aux solutions humaines et aux usagers pour ne pas partir dans le « tout technologique » avec son taux de nuisances et de consommation d’énergie grise.Les systèmes que l’on met en œuvre doivent être simples et didactiques et ne doivent pas diminuer les expectatives de confort du point de vue des usagers dans différents domaines : acoustique, visuel, thermique, d’usage... Le choix des systèmes et des matériaux rebondit sur la maîtrise des coûts en termes d’investisse-ment, de gestion et de maintenance ; il est donc nécessaire de privilégier les systèmes passifs, en répondant aux performances énergétiques les plus élevés. Cependant tous les acteurs doivent être sensibilisés et formés à la diminution de consommation énergétique, dans la production, l’acheminement et la production des matériaux, dans l’usage des bâtiments et dans la maintenance.

Daniel Ferré

Daniel Ferré est Directeur de la production et du développement d’Habitat Toulouse.

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En cada una de las intervenciones, los usos, la apropiación y la asociación del habitante-usuario fueron abordadas pasando de la escala del edificio a la del eco-barrio. La retroalimentación de las experiencias permitió evidenciar las similitudes y las diferencias en los procesos de apropiación en función de la naturaleza de las construcciones: construcción nueva, operación de demolición-reconstrucción o rehabilitación. Se puso especial atención en los procesos de apropiación diferen-ciales entre un locatario y un propietario tanto en el contexto francés como el español.Las diferentes intervenciones y discusiones que se suscitaron se presentan en síntesis y se agrupan en tres temas: la apropiación, el uso y la interface sistemas-usuarios.

La apropiación

Las nuevas viviendas, concebidas para responder a las nuevas exigencias medioambientales, no se apropian naturalmente ni por los locatarios ni por los propietarios. La puesta en marcha de nuevos sistemas tanto activos como pasivos requiere de establecer dispositivos de acompañamiento y seguimiento a largo plazo. Dicho acompañamiento permitirá que los usuarios adquieran compor-tamientos virtuosos necesarios al ahorro en el consumo.En la accesión de la propiedad colectiva, la gestión y el mantenimiento de los espacios y los equipos comunes es importante para lograr los objetivos medioambientales a largo plazo de los proyectos. Las diferentes experiencias francesas y catalanas expuestas destacan las importantes disparidades en la manera de apropiarse del funcionamiento y el mantenimiento de los espacios privados y comunes. Por ejemplo, es particularmente difícil para una población que ha sido locataria durante mucho tiempo volverse propietaria y apropiarse de los espacios comunes para su mantenimiento.

Cahiers EcoHabitat nº 4 – Hors-série

El habitante y sus prácticas al centrode nuestras preocupaciones

Borderouge © Toulouse Métropole

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El tiempo de adaptación para cambiar de comportamiento respecto a la gestión de estos espacios suele ser importante, requiere también de un tiempo de sensibilización, de información y de acom-pañamiento.Los procesos de apropiación de las viviendas nuevas o rehabilitadas necesitan por lo menos tres

años de acompañamiento y seguimiento para modificar los comportamientos. Vivir en acuerdo con los requerimientos medioambientales demanda de los habitantes-usuarios una adhesión y un compromiso personal con ese nuevo tipo de vida.Es necesario que los habitantes-usuarios encuentren una racionalización a la modificación de su estilo de vida y para ello el proyecto debe despertar su interés. El logro del proyecto en términos medioambientales y de reducción de las consumiciones depende integralmente de la adhesión y de la buena voluntad de los usuarios locales. Para ellos se necesita integrar a los habitantes-usuarios lo más rápido posible en las fases de desarrollo del proyecto y los primeros años de utilización son capitales una vez que inicia la fase de apropiación y adhesión así como para la decisión de seguir un nuevo modo de vida.La asociación de los habitantes-usuarios en los nuevos proyectos sigue siendo difícil. En efecto, debe asociarse a una población que no vive aún en las viviendas a través de actores externos, que pueden estar representados por una población vecina. Los diferentes ejemplos presentados reve-laron los numerosos obstáculos para la movilización y la adhesión de una población que no está concernida aún por tales proyectos.Varias preguntas subsisten con respecto a la asociación de los habitantes-usuarios a un proyecto: ¿Cómo modificar ciertos comportamientos de uso en una población que tiene hábitos y modos de vida definidos, como en el caso de rehabilitaciones energéticas o en poblaciones vecinas de los eco-barrios?¿Cómo implicar a la población para que se apropie lo mejor posible de los edificios cada vez más eficientes?¿Cómo acompañar a los habitantes en la apropiación completa de estos nuevos usos?Una de las pistas obtenidas durante el seminario se encuentra en la consideración de los usos.

Uso

Las intervenciones destacaron el impacto significativo de los comportamientos de los habitantes –modos de utilización y de habitación– en los resultados y ahorros de consumición en estos nuevos edificios. Evidentemente los usuarios son los actores centrales y deben adaptarse a los nuevos mo-dos de utilización de la vivienda, pero en las discusiones se puso en evidencia que los diseñadores y los industriales también deben tomar parte en estos cambios de comportamiento.Mediante diferentes ejemplos pudimos constatar que la utilización real de los edificios no es con-forme con los usos que se previeron durante el diseño. Esta divergencia en los usos no se aprecia sino después de un cierto tiempo de utilización. Entonces es necesario que los investigadores y

diseñadores integren y modelen la interacción de los comportamientos humanos con el edificio. En efecto, la consideración del habitante es una necesidad social y científica cuando se evalúa la consumición en una vivienda. Gracias a las simulaciones termodinámicas se logran proponer ahora dos escenarios de consumición: uno en el que el habitante tendrá un comportamiento virtuoso en la utilización del edificio y un segundo en que se destaca un uso derivado del edificio por parte

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del habitante. En el segundo caso las experiencias prueban que, por ejemplo, la consumición en calefacción puede multiplicarse por tres o cuatro respecto al escenario estándar previsto por la reglamentación térmica. La diferencia de resultados puede alcanzar 50 % o más en función del comportamiento del usuario si se consideran todos los derivados posibles.En a nivel del diseño científico que debe modelarse el comportamiento humano con el fin de adap-tar e integrar mejor las simulaciones térmicas al uso real del edificio. Actualmente esta considera-ción es muy pobre. El límite de la modelización de los comportamientos es que no podemos supo-ner que cada habitante usará de la misma forma el edificio. A estas modelizaciones y perspectivas debemos añadir la experiencia concreta de los usuarios al apropiarse una vivienda en función de su modo de vida. Este trabajo muy preciso debe realizarse en los diferentes comportamientos de apropiación de las viviendas. Así, los diseñadores podrán integrar con antelación la calidad de uso en sus procesos y modelizaciones para considerar las necesidades actuales y futuras de los usua-rios, basándose en el modo de vida global y total observado. Este método requiere un pensamiento sistémico en el diseño global de los edificios. Los industriales y diseñadores deben integrar cada vez más la problemática del uso durante el diseño.Lo anterior nos lleva a la interface entre el habitante-usuario y los sistemas utilizados en los edificios.

Interfaz sistemas-usuarios

Durante la fase de diseño debe intentarse responder con anterioridad a los riesgos medioambien-tales, particularmente a la problemática del consumo de energía y de agua, que conlleva profundas reflexiones sobre la noción de confort de invierno y de verano, así que sobre los sistemas necesarios para lograr los objetivos. Sin embargo otros parámetros como la calidad de realización y lo mal hecho pueden modificar el impacto de los usos y son factores de disfuncionamiento respecto al proyecto inicial.Uno de los avances necesarios en los proyectos es trabajar sobre la simplicidad de uso y el equipo

de las viviendas, y de cuidar de no sobrecargarlos tecnológicamente. El diseño también debe con-fiar en las soluciones humanas y en los usuarios para no entrar en el esquema “todo tecnológico”, con su tasa de molestias y de consumo de materia gris.Los sistemas que se implementan deben ser simples y didácticos y no deben disminuir las expecta-tivas de confort desde el punto de vista de los usuarios en los diferentes ámbitos: acústico, visual, térmico, de uso…La elección de los sistemas y materiales tiene un impacto en el control de costos en términos de inversión, gestión y mantenimiento; de este hecho es necesario privilegiar los sistemas pasivos que responden al rendimiento energético más elevado.Sin embargo todos los actores deben estar sensibilizados y formados en la reducción de estos con-sumos energéticos durante las etapas de producción, traslado y producción de los materiales, en el marco del uso de los edificios y del mantenimiento.

Daniel Ferré

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Daniel Ferré es Director de producción y desarrollo de Habitat Toulouse.

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Vers un cadre de critères de références communs et spécialisés pour le Sud-Ouest Européen

Dès labels aux normes : quelle place pour l’innovation dans l’acte de construire ?

Déclaration d’intention

Hacia un marco de criterios de referencia comunes y especializados para el suroeste europeo

De los sellos de calidad a las normas: ¿cuál es el lugar de lainnovación en la construcción?

Declaración de intención

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Des labels aux normes : quelle place pour l’innovation dans l’acte de construire ?

De los sellos de calidad a las normas: ¿cuál es el lugar de la innovaciónen la construcción?

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Les enjeux du développement durable suscitent d’ambitieux projets dépassant les seules contraintes réglementaires. Pour que ces démarches respectueuses de l’envi-ronnement soient identifiées et reconnues, ces bâtiments font l’objet de certifications (processus de vérification du respect d’un référentiel), ou de labels (garantissant le respect d’un cahier des charges ou référentiel qui définit les objectifs de performances qualitatifs et/ou quantitatifs à atteindre). Aussi ces projets peuvent développer un rôle moteur en stimulant l’innovation des sciences et techniques sur les enjeux écologi-ques, économiques ou sociaux.

Ainsi, on observe de nos jours un nombre croissant de labels et certifications en Fran-ce et en Europe. Cela est illustré à l’échelle urbaine avec le lancement en décembre dernier du label EcoQuartier en France, ou la constitution d’un cadre de références à l’échelle européenne qui s’est formée avec Reference Framework for Sustainable Euro-pean Cities (RFSE), ou encore des nouveaux outils qui apparaissent comme Approche Environnementale de l’Urbanisme (AEU®), HQE® Aménagement, etc. À l’échelle archi-tecturale, différents labels et certifications existent et permettent la reconnaissance par un organisme indépendant de la qualité environnementale d’un bâtiment, comme les labels Effinergie, Minergie, Passivhaus ou les démarches HQE® ou encore les labels Promotelec Performance, etc.

Qu’en est-il dans la réalité ? Quels rôles jouent les certifications, labels dans l’innova-tion ? Quels sont leurs impacts sur les pratiques des professionnels ?

Le rôle d’un label se limite-t-il à l’expérimentation d’objectifs performanciels quantita-tifs et/ou qualitatifs afin d’élaborer des futures normes de la réglementation ? Ce phé-nomène peut être démontré par l’application du label Bâtiment Basse Consommation (BBC) qui a formé un terrain d’expérimentation pour élaborer la réglementation ther-mique RT 2012. Dans ce contexte, comment est intégrée la question de l’innovation, ici basée sur la performance de l’enveloppe du bâti ? Quelles sont les conséquences sur le choix des matériaux, des systèmes constructifs, de leurs mises en œuvre, etc.

Plus largement, face à ces certifications et labels portés par des acteurs multiples, il pa-raît important de se questionner sur les enjeux de ces démarches, de leurs impacts sur les pratiques des professionnels et plus particulièrement sur la place de l’innovation autant écologique, qu’économique, que sociale.

Des labels aux normes : quelle place pourl’innovation dans l’acte de construire ?

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De los sellos de calidad a las normas: ¿cuál es el lugar de la innovación en la construcción?

Los desafíos del desarrollo sostenible suscitan proyectos ambiciosos que rebasan las simples restricciones reglamentarias. Para que estos propósitos respetuosos del medio ambiente sean identificados y reconocidos, estos edificios son certificados (proceso de verificación del cumplimiento de unos criterios de referencia ), o de sellos de calidad (garantizando el cumplimiento de un pliego de condiciones o de un marco de referencia que defina los objetivos de desempeños cualitativos y/o cuantitativos a lograr). Estos pro-yectos también pueden desarrollar un rol motor al estimular la innovación de las ciencias y técnicas sobre los desafíos ecológicos, económicos o sociales.

Así observamos en la actualidad un creciente número de sellos y certificaciones de ca-lidad en Francia y Europa. Esto se ilustra a escala urbana con el lanzamiento el pasado diciembre del último sello EcoQuartier en Francia, o con la constitución de un marco de referencias a escala europea formado con Reference Framework for Sustainable European Cities (RFSE), o aún con nuevas herramientas que surgen, como Approche Environnemen-tale de l’Urbanisme (AEU®), HQE® Aménagement, etc. A escala arquitectural, existen di-ferentes sellos y certificaciones, y permiten el reconocimiento por parte de un organismo independiente de la calidad medioambiental de un edificio, como los sellos Effinergie, Mi-nergie, Passivhaus o los trámites HQE® o también los sellos Promotelec Performance, etc.

¿Qué ocurre en realidad? ¿Cuáles son los roles de las certificaciones y sellos de calidad en la innovación? ¿Cuáles son sus impactos en las prácticas de los profesionales?

¿El rol de un sello se limita a la experimentación de objetivos de desempeño cuantitati-vos y/o cualitativos para elaborar futuras normas de la reglamentación? Este fenómeno puede ser demostrado por la aplicación del sello Bâtiment Basse Consommation (BBC, Edificio de Bajo Consumo) que formó un terreno de experimentación para elaborar la re-glamentación térmica RT 2012 en Francia. En este contexto, ¿cómo se integra la cuestión de la innovación, basada aquí en el desempeño del envolvente del edificio? ¿Cuáles son las consecuencias sobre la elección de los materiales, de los sistemas construidos, de sus puestas en marcha, etcétera?

Más ampliamente, frente a estas certificaciones y sellos llevados por múltiples actores, parece importante cuestionarse sobre los desafíos de dichos métodos, de sus impactos sobre las prácticas de los profesionales y, particularmente, sobre el lugar de la innovación tanto ecológica como económica y social.

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Résumé :

Pendant les dernières années de nouvelles règles ont été créées, au niveau national et au ni-veau européen, qui affectent les actions des autorités régionales et locales en relation avec le développement durable des villes. Les nouvelles normes impactent directement la gestion responsable de l’environnement, principalement à travers la réduction de la consommation de ressources (énergie et eau) qui peut contribuer au contrôle passif d’une architecture bien conçue de la gestion des déchets aux aspects sociaux économiques : complémentarité des acti-vités, accessibilité au logement ou à l’éducation/la formation/l’apprentissage des usagers.

A la base des caractéristiques propres au territoire du Sud-Ouest européen, EcoHabitat Su-doe, propose un cadre de critères de références communs au domaine de compétence ter-ritorial spécifique – que la mise en évidence des différences et des diversités en relation aux autres domaines – qui servent comme base pour des recommandations réglementaires du Sud-Ouest européen.

Mots clés :

Critères de référence – Sud-Ouest européen – code réglementaire – développement durable

GT2 « Innovation des pratiques de gouvernance et de conception de l’habitat durable » est un des groupes de travail du projet EcoHabitat. Il est intégré par l’UPC - ETSAB et le PRES.

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Vers un cadre de critères de références communs et spécialisés pour le Sud-Ouest Européen

Cahiers EcoHabitat nº 4 – Hors-série

Résumé

GT2 EcoHabitat

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On peut se demander dans quelle mesure est pos-sible l’application de ce cadre de critères et de pra-tiques innovantes dans un territoire qui, comme le SUDOE, part des cadres réglementaires, hétérogè-nes dans chaque domaine national. D’un autre côté les distinctions réglementaires, homogènes dans les territoires nationaux étendus, ne s’ajustent pas toujours aux exigences socio-économiques et aux caractéristiques géo-climatiques locales.

Le travail dans le projet EcoHabitat a été réalisé en trois étapes : investigation/recherche du cadre ré-glementaire et comparaison transnationale, mise en œuvre expérimentale des critères à travers des exercices universitaires et définition du cadre des critères de références et recommandations pour le territoire SUDOE.

La première étape a été dédiée à la compilation pour domaines réglementaires d’application (échelon national, régional et local) en France et en Espagne. La norme existante dans chaque pays s’est croisée avec l’autre, à travers une analyse comparative et selon des thématiques différentes. Pour résultat de cette première étape, s’est dévelop-pé un outil de consultation en ligne sur internet.

Plus tard, dans la seconde étape, il a été proposé l’application pratique de chacun des critères sé-lectionnés dans la première étape, comme base et programme d’exercice universitaire consis-tant dans la conception d’un « Écoquartier » dans l’École Technique Supérieure d’Architecture de Barcelone (ETSAB) et dans l’École Nationale Su-périeure de Toulouse (ENSA).

La troisième étape, actuellement en phase de dé-veloppement consiste à identifier des initiatives innovantes en cours et de nouvelles pratiques en la matière et étudier le domaine territorial du Sud Ouest Européen et sa diversité interne plus signi-ficative. Les critères de références seront soumis à la discussion/au débat d’un comité d’expert formé par des agents impliqués dans la promotion et la construction de l’habitat social.

Méthodologie

L’outil de comparaison réglementaire en ligne en matière de développement durable et d’habitat social ne se présente pas seulement comme un instrument de consultation, mais qui note aussi la conception d’un réseau de collaboration transna-tional pour le territoire SUDOE. Cette action est conduite par l’Aire Métropolitaine de Barcelone et l’École Technique Supérieure d’Architecture de Barcelone, de l’Université Polytechnique de Catalogne, avec l’Institut des Études Juridiques de l’Urbanisme et de la Construction IEJUC (UT1) et le Laboratoire de Recherche d’architecture (LRA) de Toulouse.

C’est pour cela que cet outil de transfert de tech-nologies à la portée de tous qu’est la page web, sert pour la diffusion de travail de R&D et pour capter de nouveaux intéressés pour participer au réseau de collaboration sous le nom de Sudoe Lab qui, potentiellement et à travers de futures initiatives, peut compiler systématiquement des informations actualisées pour offrir une vision de l’évolution ré-glementaire du territoire SUDOE.

Dans Sudoe Lab, nous classons chaque thématique à travers une matrice qui collecte toutes les me-sures réglementaires en accord avec son échelle territoriale, comme le montre la figure suivante. Chaque « étiquette » du tableau est connectée par un lien hypertexte à la collection de textes offi-ciels des produits affectés et ses références légales (Figure 1).

Chaque aspect du développement durable est un objet d’analyse transnational. Les mécanismes de régulation sont collectés dans un graphique pour visualiser l’impact du thème étudié en accord avec son échelle d’action. Par exemple, les graphiques radiaux, dans la figure suivante (Figure 2), dessi-nent un parallèle entre la responsabilité de chaque niveau d’administration dans la gestion de ces res-sources entre France et Espagne. Ce qui contribue à mettre en évidence que l’énergie (bleu) est exclu-sivement aux mains de l’administration nationale en France, tandis qu’en Espagne c’est les niveaux nationaux et régionaux. Cette étape d’analyse est

Présentation des résultats

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décisive dans l’élection de deux ou trois critères et restent à approfondir.

Comme résultat de la seconde étape de travail, il a été réalisé des applications expérimentales sur des pratiques communes dans le domaine SUDOE à travers des exercices transnationaux d’apprentis-sage pour les étudiants des écoles d’Architecture

Figure 1.Exemple de l’interface du réseau transnational pris du site web SUDOE.LAB.

Figure 2.Exemple de l’analyse schématique de la gestion de ressources en France et en Espagne.

de Barcelone (ETSAB-UPC) et Toulouse (ENSA). Les thèmes sont, à Barcelone, une réhabilitation énergétique du secteur La Granja en Molins de Rei, dirigée par le professeur Jocelyne M. de Bot-ton, et un projet pour d’écoquartier dans le sec-teur Redosa Vallensana en Cerdanola del Vallès, dirigée par les professeurs Francesc Peremiquel, Hordi Franquesa et Montse Torres et à Toulouse, le projet de logement et quartier durable de Saint-Martin du Touch, dirigé par les professeurs F. Bon-neaud, D. Bruggeman, P. Fave et G. Salieres.

La troisième et dernière étape, s’est concentrée en trois points de réflexion qui mettent en évidence une préoccupation commune pour la l’ensemble du territoire Sudoe.

Un premier point a été dédié à la réhabilitation énergétique et constructive, la collecte de règles d’application à la réhabilitation constructive et énergétique avec les initiatives d’application dans les deux pays, pour délimiter des critères com-muns de références.

Ecoquartier Secteur Redosa en Cerdanola del Vallès, Barcelona

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1. Projet de composition orienté et travaillé à partir de l’espace public.

2. Projet de composition avec typologie et itinéraire piéton.

3. Projet de composition de 55 logements dans le quartier de « La Gare »à Saint-Martin du Touch, Toulouse.

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Un second point consiste dans une analyse régio-nale depuis le point de vue environnemental, sous la forme de l’Atlas du Territoire Sudoe, qui met en évidence les particularités géographiques, cli-matiques, du paysage, de la morphologie urbaine et socio-économique.

Un troisième niveau qui propose de nouvelles pratiques pour la formation, l’usager et la main-tenance responsable du logement par les utilisa-teurs, avec un objectif d’économies énergétiques. Un décalogue accessible à la population et une étude de consommation domestique d’un loge-ment standard en construction, avec de possibles recommandations pour introduire dans le catalo-gue du bâtiment.

Établir un cadre de critères de références spéci-fiques pour le territoire Sudoe, précise une vue d’échelle supranationale pour la région qui éta-bli des critères communs d’actualisation pour la conception d’un habitat durable. La comparaison de la réglementation existante, la compilation des initiatives innovantes, la mise en pratique des cri-tères sélectionnés et une lecture biophysique du territoire marquent le départ pour aller vers un ca-dre de critères de références communes. EcoHabi-tat Sudoe complémente son action avec un réseau de collaboration transnational à titre de comité d’experts qui mettent sur la table ces nécessités intrinsèques de la région Sudoe, et sont capables de donner une continuité à des critères fondamen-taux pour développer des réglementation régiona-les dans le domaine européen.

Conclusions

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Resumen:

Durante los últimos años han surgido nuevas reglamentaciones a nivel nacional y en el ámbito europeo que afectan a la acción de las autoridades regionales o locales en relación al desarro-llo sostenible de sus ciudades. Las nuevas normativas inciden concretamente en el gestión responsable del medio ambiente, principalmente a través de la reducción del consumo de recursos (energía y agua) que puede aportar tanto el control pasivo de una arquitectura bien diseñada al efecto, la gestión de residuos como o aspectos socioeconómicos: complementarie-dad de actividades, accesibilidad a la vivienda o educación de los usuarios.

En base a las características propias del territorio del suroeste europeo, Ecohabitat Sudoe, propone un marco de criterios de referencia comunes a su ámbito territorial específico que –al poner en relieve las diferencias y la diversidad en relación a otros ámbitos– sirvan como base para unas recomendaciones reglamentarias del suroeste europeo

Palabras clave:

Criterios de referencia – sudoeste de Europa – Reglamentación – desarrollo sustentable

Hacia un marco de criterios de referencia comunes y especializados para el suroeste europeo

Resumen

GT2 EcoHabitat

GT2 “Innovación de las prácticas de gubernancia y de concepción de la vivienda sostenible” es uno de los grupos de trabajo del proyecto EcoHabitat. Está integrado por el UPC - ETSAB y el PRES.

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Cabe preguntarse hasta que punto es posible la aplicación de este marco común de criterios y prácticas innovadoras en un territorio que, como el SUDOE, parte de unos marcos reglamentarios existentes muy heterogéneos en cada ámbito na-cional. Por otro lado los distintos reglamentos, homogéneos en territorios nacionales extensos, no se ajustan a veces a los requerimientos so-cioeconómicos y a las características geo-climá-ticas locales.

El trabajo se ha realizado en tres estadios; inves-tigación del marco reglamentario y comparación transnacional, la puesta en práctica experimental de los criterios mediante ejercicios universita-rios, y la definición del marco de los criterios de referencia y recomendaciones para el territorio Sudoe.

El primer estadio va dedicado a la recopilación por ámbitos reglamentarios de aplicación (a esca-la nacional, regional y local) en Francia y España. La normativa existente en cada país se ha cruzado con la otra, mediante un análisis comparativo y según temáticas diferenciadas. Como resultado de este primer estadio, se ha desarrollado una herra-mienta “on line” de consulta.

Posteriormente, en el segundo estadio, se han puesto en práctica la aplicación de algunos cri-terios seleccionados de la primera etapa, como base y programa de ejercicio universitario con-sistente en el diseño de un “Ecobarrio” en la Es-cola Tècnica Superior d’Arquitectura de Barcelo-na (ETSAB) y en la École Nationale Superieure de Toulouse (ENSA).

La tercera etapa, actualmente en fase de desarrollo consiste en identificar iniciativas innovadoras en marcha y nuevas prácticas en la materia y estudiar el ámbito territorial del suroeste europeo y su di-versidad interna más significativa. Los criterios de referencia se pondrán a debate de un comité de expertos formado por agentes implicados en la promoción y la construcción del hábitat social.

Metodología

La herramienta de comparación reglamentaria on-line en materia de desarrollo sostenible y de hábi-tat social no solamente se presenta como un ins-trumento de consulta sino que constata también la concepción de una red de colaboración transna-cional para el territorio SUDOE. Esta acción está liderada por l’Àrea Metropolitana de Barcelona y la Escuela Técnica Superior de Arquitectura de Barcelona de la Universidad Politécnica de Ca-taluña, juntamente con el Institut des Etudes Juri-diques de l’urbanisme et de la Construction IEJUC (UT1) y el Laboratoire de Recherche d’architecture (LRA) de Toulouse.

Es por esto que esta herramienta de transferencia de tecnología al alcance de todos que es la página web, también sirve para la difusión de trabajos de I+D y para la captación de nuevos contactos in-teresados en participar en la red de colaboración bajo el nombre de Sudoe Lab que, potencialmen-te y mediante futuras iniciativas, puede recopilar sistemáticamente información actualizada hasta ofrecer una visión de la evolución reglamentaria del territorio SUDOE.

En Sudoe Lab clasificamos cada temática mediante una matriz que recoge todas las medidas reglamen-tarias de acuerdo con su escala territorial, como se muestra en la siguiente figura. Cada “etiqueta” de la tabla está conectada por un enlace de hipertexto a la colección de textos oficiales de los productos afectados y sus referencias legales (Figura 1).

Cada aspecto del desarrollo sostenible es objeto de un análisis transnacional. Para ello, los meca-nismos de regulación son recogidos en una gráfica para visualizar el impacto del tema estudiado de acuerdo con su escala de acción. Por ejemplo, los gráficos radiales que se muestra en la siguiente fi-gura, trazan un paralelo entre la responsabilidad de cada nivel de la administración en la gestión de estos recursos en Francia y en España. Esto ayuda a poner de relieve que la energía (azul) está exclu-sivamente en manos de la administración nacional en Francia, mientras que en España lo está de los niveles nacional y regional. Este paso de análisis es

Presentación de resultados

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Barcelona (ETSAB-UPC) y Toulouse (ENSA). Los temas son, en Barcelona, una rehabilitación ener-gética del sector La Granja en Molins de Rei, diri-gida por la profesora Jocelyne M. de Botton, y un proyecto para Ecobarrio en el sector Redosa Va-llensana en Cerdañola del Vallès, dirigida por los profesores Francesc Peremiquel, Jordi Franquesa y Montse Torres, y, en Toulouse, el proyecto de vivienda y barrio sostenible de Saint Martin du Touch, dirigida por los profesores F. Bonneaud, D. Bruggeman, P. Fave y G.Salieres.

La tercera y última etapa, se ha concentrado en tres puntos de reflexión, que destacan una pre-ocupación común para el conjunto del territorio Sudoe.

Un primer punto se ha dedicado a la rehabilita-ción energética y constructiva, recogiendo la normativa de aplicación a la rehabilitación cons-tructiva y energética juntamente con iniciativas de aplicación en ambos países, para acotar unos criterios comunes de referencia.

69Cahiers EcoHabitat nº 4 – Hors-série

decisivo en la elección de dos o tres criterios que son objeto profundización.

Como resultado del segundo estadio del trabajo se han realizado aplicaciones experimentales sobre prácticas comunes en el ámbito SUDOE median-te ejercicios transnacionales de aprendizaje para los estudiantes de las escuelas de Arquitectura de

Figura 1.Ejemplo de la interfaz de la red transnacional extraído del sitio web SUDOE.LAB.

Figura 2.Ejemplo de análisis esquemático de la gestión de recursos en Francia y España.

Ecobarrio Sector Redosa en Cerdañola del Vallès, Barcelona

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1. Proyecto de ordenación orientado y trabajado desde el espacio público.

2. Proyecto de ordenación con tipología y recorridos peatonales.

3. Proyecto de ordenación de 55 viviendas en el barrio de “La Gare”en Saint-Martin du Touch, Toulouse.

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Un segundo punto consiste en un análisis regio-nal desde el punto de vista medio ambiental, en forma de Atlas del Territorio Sudoe, dónde se ponen en relieve las particularidades geográficas, climáticas, del paisaje, de la morfología urbana y socio-económicas.

Un tercer nivel que propone nuevas prácticas para la formación, el uso y el mantenimiento respon-sable de la vivienda por parte del usuario, con un objetivo de ahorro energético. Se está elaborando un decálogo accesible a la población y un estudio del consumo doméstico de una vivienda estándar, juntamente con posibles recomendaciones a intro-ducir en el libro del edificio

Establecer un marco de criterios de referencia específicos para el territorio Sudoe, precisa de una mirada a escala supranacional sobre la región Sudoe que establezca criterios comunes de actua-ción para la concepción de un hábitat sostenible. La comparación de la reglamentación existente, la recopilación de las iniciativas novedosas, la pues-ta en práctica de criterios seleccionados, y una lectura biofísica del territorio marcan un inicio hacia el establecimiento de un marco de criterios de referencia comunes. Ecohabitat Sudoe com-plementa estas acciones con una red de colabora-ción transnacional a modo de comité de expertos que pongan sobre la mesa estas necesidades in-trínsecas de la región Sudoe, y sean capaces de dar continuidad a unos criterios fundamentales para desarrollar posibles reglamentaciones regio-nales en el ámbito Europeo.

Conclusiones

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Préambule :

Par cette déclaration d’intention, les partenaires du projet INTERREG IV B SUDOE EcoHa-bitat signataires, représentant les collectivités locales et leurs bailleurs sociaux, les institu-tions académiques scientifiques et écoles d’architecture, les entreprises de construction et les industriels fabricants de composants, rappelons l’importance pour nos institutions de la coopération internationale et réitérons notre volonté de développer et pérenniser les objectifs et actions suivantes :

Nous nous engageons à développer les principes fondateurs d’un cadre et des critères de référence adaptés aux particularités du Sud-Ouest Européen pour la conception et la construction de l’habitat urbain durable sur ce territoire.

Les trois axes de ce référentiel seront :

Les opérations urbaines.•

Les opérations de réhabilitation de l’habitat.•

Les opérations de construction neuve.•

Cet engagement s’étend à la communication et la promotion de ces critères de référence à tra-vers divers événements et notamment l’organisation d’une biennale. Ces manifestations per-mettront les échanges de bonnes pratiques et d’expériences favorisant l’innovation.

Nous nous engageons également a renforcer et pérenniser le réseau transnational du pro-jet EcoHabitat qui sera à l’initiative de :

Conférences et ateliers internationaux.•

Groupes de travail thématiques afin d’approfondir les sujets spécifiques du projet.•

Coopérations pluridisciplinaires et plurisectorielles.•

Fait à Toulouse le 9 avril 2013.

Objectif n°1

Objectif n°2

Déclaration d’intention

Sergi Urquizu, Ferran Sagarra, Amadeu Iglesias, Ferran Bermejo, Ramón Torra, Stéphane Carrassou, Marie-France Barthet, Gérard Liberos et José Cohen Aknine.

© Toulouse Métropole

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74Cahiers EcoHabitat nº 4 – Hors-série

Preámbulo:

Por medio de esta declaración nosotros los socios del proyecto INTERREG IV B SUDOE EcoHabitat, abajo firmantes, representantes de autoridades locales, colectivos territoriales, universidades, institutos, industrias y empresas.

Manifestamos la importancia que tiene para nuestras instituciones la cooperación internacio-nal y ratificamos nuestra voluntad de desarrollar y hacer perdurar en el tiempo las siguientes acciones y objetivos:

Nos comprometemos a desarrollar los elementos fundamentales para construir y conso-lidar unos criterios de referencia adaptados al Sur Oeste europeo para la concepción y construcción de vivienda sostenible y durable en estos territorios.

Los tres ejes principales de este sistema serán :

Transformación urbana.•

Rehabilitación.•

Construcción de nueva planta.•

Este compromiso abarca la promoción y comunicación del sistema de referencia, a través de diferentes eventos, destacando la organización de una bienal. Estos eventos favorecerán, el in-tercambio de buenas prácticas y de experiencias innovadoras.

Nos implicamos igualmente a reforzar y mantener la red transnacional del proyecto Eco-Habitat, que fomentará:

Conferencias y talleres internacionales.•

Grupos de trabajo temáticos para profundizar los temas específicos del proyecto.•

La cooperación plurudisciplinar y plurisectorial.•

Toulouse 9 de abril de 2013.

Declaración de intención

Objetivo n°1

Objetivo n°2

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75Cahiers EcoHabitat nº 4 – Hors-série

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Programme de coopération transnationale

INTERREG IV B SUDOE

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