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C’est en avril 1981 que les dirigeants m’offrirent un poste à la Commission decrédit. Une merveilleuse expérience qui dura 5 ans. Les réunions avaient lieu chaquejeudi soir à 18 heures. Après les réunions, tous échangeaient autour d’un apéritif et letout se terminait le plus souvent chez McDonald’s.

Je me rappelle aussi le Conseil d’administration de l’époque. Tout était secret ! Àce sujet, il faut que je vous raconte une anecdote. Moi et mes collègues de laCommission de crédit étions en réunion lorsque M. Robitaille dut s’absenter. Noussavions que des travaux d’agrandissement étaient à l’étude mais nous n’en savions pasplus. Notre curiosité nous poussa à ouvrir un tableau où étaient les plans. Mais voilàque M. Robitaille arriva au même moment. Dans une sainte colère, il referma au plusvite les panneaux. Je fus à un doigt de m’en faire casser quatre. Nous en avons bien riplus tard.

Je me rappelle aussi les fameux soupers annuels des fêtes pour le Conseild’administration. Les membres de la Commission de crédit n’étaient pas invités.Choqué que mon équipe soit mise à part, j’avisai M. Robitaille que les gens de laCommission de crédit voulaient un souper avec lui et que la facture serait présentéeau Conseil d’administration. Je peux vous dire que l’année suivante tous les dirigeantsde la Caisse étaient invités au souper annuel des fêtes. Depuis, il en a toujours étéainsi.

Mais voilà qu’en 1986, sans crier gare, les administrateurs m’invitent à siéger ausein du Conseil d’administration. Pour moi, ce fut la consécration. Je suis entré sur lapointe des pieds. J’ai d’abord écouté. Ensuite, je me suis renseigné et enfin, j’ai émismes idées. À ma grande surprise, je devenais président une première fois enmars 1987. Par la suite, je le fus à cinq autres reprises.

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1988 fut le début des années de croissance et de développement et le début duservice aux entreprises. Bonnes ou mauvaises expériences nous ont obligés à nousréajuster constamment. Les 10 dernières années ont été marquées par deschangements tant physiques que sur le plan des méthodes de travail. Toutes cestransformations nous ont permis de bien nous préparer à innover.

Mais les souvenirs de la Caisse Populaire de Saint-Yves qui resteront toujoursgravés dans ma mémoire sont les suivants : l’atteinte de l’objectif de collaborationétroite de tous les dirigeants, la vente du centre commercial de la Falaise et la fusionavec la Caisse Populaire Desjardins de Sillery, qui nous permettra d’édifier des basessolides pour l’avenir et d’affronter la concurrence sans cesse grandissante.

Que la chance et le succès accompagnent la Caisse afin de lui permettre demener à bien sa mission, dont le sociétaire est la raison d’être.

Jacques Marcoux

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Réunion de la Commission de créditde gauche à droite :

MM. Jacques Marcoux et Bertrand Jacques, Mme Monette Bujold,MM. Jocelyn Blais, Daniel Proteau et Georges Paquet.

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LES DIRECTEURS

M. J.A.D. Laberge, retraité, fut le premier gérant de la Caisse. Auparavant,M. Laberge avait été directeur à la Caisse Populaire Notre-Dame de Québec,appelée aujourd’hui La Caisse Populaire du Vieux-Québec. Il a occupé cettefonction à la Caisse de Saint-Yves au salaire de 1 $ pour la première année. Iltravaillait bénévolement sur des périodes pouvant aller de 9 h à 12 h et de 13 h à15 h tous les jours.

Extrait du procès-verbal d’une réunion du Conseil d’administration tenue le10 décembre 1957 :

Il est proposé par M. J.-Pierre Fournier, assisté par M. Raoul-V. Laliberté, qu’unesomme de cent piastres soit mise, à partir de janvier, à la disposition du gérant, commedédommagement pour le travail qu’il accomplit et les frais de déplacement. Adopté àl’unanimité !

Hommage aux

directeurs

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1956 à 1958 : J.A.D. Laberge

1958 à 1969J.-Léon Cantin

1969 à 1986Georges Robitaille

1986 à 1990Réjean Talbot

1990 à 1996Michel Bolduc

1996 à 1997Roger Marcoux

1997 à 1998Renée Morisset

L’idée d’écrire ce livre est une belle initiative qui vient d’une employée de laCaisse. Elle permet à plusieurs personnes, employés ou dirigeants, de nous rappelerdes événements ou des souvenirs qui ont marqué l’histoire de la Caisse.

Durant ses 41 ans d’existence, la Caisse Populaire de Saint-Yves a innové deplusieurs façons. Mentionnons par exemple le dernier projet immobilier de 1993. Àcette occasion, la Caisse a instauré un tout nouveau concept au secteur courant et acontribué à faire évoluer le concept de conseiller en finances personnelles. Cesinitiatives lui ont valu d’être vue comme le modèle de la caisse de l’an 2000. C’est àce moment que les employés ont emprunté un virage important, inscrit dans la visionde la caisse de demain, celui de l’offre élargie.

Que ce soit ce virage ou un autre, les employés de la Caisse de Saint-Yves onttoujours fait preuve d’une très grande capacité d’adaptation aux changements. J’en aiconnu plusieurs et je suis fière aujourd’hui d’avoir vécuavec eux des expériences exceptionnelles. Plusieurs ontquitté pour poursuivre une carrière au sein desdifférentes composantes du Mouvement Desjardins. Jepense entre autres à MM. Robin Bergeron et ClaudeLafond, qui ont commencé au poste de commis junior àla Caisse et qui aujourd’hui occupent respectivement leposte de directeur général à la Caisse Populaire deSt-Mathieu de Montmagny et le poste de directeurservice courant et administratif à la Caisse PopulaireSainte-Catherine. Ces exemples témoignent de la qualitédes gens au service des membres. Il y a aussi lesemployés qui m’ont accompagnée jusqu’à la fusion. Jesais que ces gens sont des atouts importants pour lanouvelle Caisse. Il faut dire que les derniers moisd’existence de la Caisse ont été remplis d’émotions provoquées par les multipleschangements. Malgré tous ces bouleversements, chaque employé a su être à la

Message de la

dernière directrice

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hauteur des attentes de la direction et a composé brillamment avec les différentessituations. La fusion est un autre virage important pour la Caisse de Saint-Yves. Unetelle décision de regroupement peut être jugée audacieuse mais également honnête etprometteuse pour ses propriétaires : les membres.

Un autre élément qui a permis à la Caisse Populaire de Saint-Yves de sedistinguer, c’est l’apport de ses dirigeants. De grands bénévoles dont plusieurs seretrouvent actifs au sein de différents organismes de la communauté. Je me rappelleM. Claude Monfette, ancien dirigeant de la Caisse, ancien marguillier et trésorierpour la paroisse. Je me rappelle aussi M. Alexandre Prévost, dirigeant de la Caisse etdirecteur général bénévole pour la fondation Moisson Québec. Chaque membre desdifférents conseils, en s’inspirant de son expérience professionnelle et de son vécu, asu aider les autres dirigeants dans la prise de décision. Les échanges étaient d’unegrande richesse et nous permettaient de toujours garder à l’esprit nos valeurscoopératives.

Je garderai toujours un bon souvenir de mon passage à la Caisse Populaire deSaint-Yves. Grâce à l’équipe formidable, au milieu de travail stimulant et à l’appui detous, j’ai acquis les connaissances nécessaires qui m’ont permis de progresser au seindu Mouvement Desjardins.

Renée Morisset

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LES EMPLOYÉS

Extrait du procès-verbal d’une réunion du Conseil d’administration tenue le 1

eroctobre 1958 :

Engagement de la première caissière

M. Raoul-V. Laliberté, secondé par M. Jacques A. Bastien, propose queMlle Sylvette H. Béland, de la Côte Gignac, soit engagée comme caissière au salairenominal de vingt-cinq dollars ($ 25.00) par semaine. Résolu à l’unanimité !

Mme Louise Côté, M. Stéphane Maranda, Mmes Lucille Blais, Lise Joncas, Claire Gagné et M. Claude Lafond.

Mmes Anne Fournier, Nancy Proulx, Justine Chamberland, Claire Gagné,Louise Côté et Sophie Tremblay.

Mme Martine Latour

Mmes Louise Toussaint, secrétaire etLucie Godbout, caissière.

Hommage auxemployés

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PLUS DE 25 ANS DE SERVICEMorrissette, Nicole

15-25 ANS DE SERVICEBlais, Rose-Aimée

Falardeau, Sylvie *Ferland, Yolande

Leclerc, Louis

10-15 ANS DE SERVICEBernier, Brigitte *

Chamberland, JustineCôté, Louise *Gagné, Claire

Godbout, LucieJoncas, Lise *

Morisset, RenéeToussaint, LouiseThériault, Claire

5-10 ANS DE SERVICE

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Arguin, GhislaineArsenault, MireilleBédard, Francine *Bégin, MichelleBlais, LucilleBluteau, JacyntheBujold, MonetteDumais, JoséeFortin, GastonGagnon, Daniel

Gravel, Lina *Lafond, ClaudeLatour, MartineMaranda, StéphaneMassicotte, ClaudePaquet, GeorgesRhéaume, JohanneTremblay, ChristineTremblay, Gaston

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D E S A I N T - Y V E S

MOINS DE 5 ANS DE SERVICE

AAlbert, DanielleAlly, DanielleAspirot, Marie-France *Audet, JohanneAuger, GeorgesAuger, Julie B.

BBaillargeon, LindaBastien, Jacques A.Beaudin, Anne-M.Beaulieu, HélèneBeaulieu, YolandeBégin, RégentBéland, SylvetteBélanger, ÉricBélanger, HélèneBélanger, JacquesBellemare, Marc-A.Bénard, RochBergeron, RobinBernier, SylvieBerthiaume, HélèneBertrand, MartineBilocq, Francine *Bilodeau, Pierre *Bisson, JulieBoisvert, Isabelle *Bouchard, BrunoBouchard, JoséeBreton, Lynda *Brouard, AngèleBureau, Claude

CCamiré, CarmenCantin, AnnieCantin, RaymondeCarrier, HélèneCarrier, SylvieCarrière, AndréChartrand, SylvieChevrier, AnneConstantineau, AlineCôté, FrancineCôté, MartineCourchesne, JeanCrépin, Manon

DDe Conde, ArnauldDe Grandmont, HélèneDeschênes, PierreDesrochers, JulieDion, Micheline S.Doyon, Chantale *Doyon, DeniseDrolet, Claude *Dubreuil, Jean-J.Duchesne, Christiane D.Dufour, Jacqueline

E-FFontaine, NicoleForgues, GilbertFortin, DanielleFournier, AnneFournier, LorraineFreeman, DianaFreeman, Dorothy

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D E S A I N T - Y V E S

GGagnon, Thérèse M.Garneau, LilianeGauthier, SylvieGendreau, AndréeGenois, NathalieGiasson, MadeleineGingras, CatherineGingras, GuylaineGirard, SuzanneGladu, FernandGuertin, Lisette

HHamel, Josée *Hillinger, Marie-P.Houde, SylvieHudon, LauréatHuron, Nicole

I-JImbeault, CaroleJuneau, Lucie

K-LLaberge, NoëllaLabrecque, Charles-A.Labrie, MurielleLacasse, DianeLacasse, ManonLachance, MarjenkaLacroix, Jean-Hubert S.Lafond, DanielLagacé, Jean-Guy *Laliberté, HélèneLaliberté, LucieLaliberté, MadeleineLaliberté, Marie-JoséeLapointe, LaurentLapointe, MichèleLavoie, JacquesLeblanc, HélèneLeblanc, MichelineLeclerc, MarieLeclerc, MartineLeclerc, MichelLeduc, Marie-DanielleLégaré, MadeleineLegros, GinetteLehouillier, MarjolaineLemay, LineL’Heureux, Diane

MMarcouiller, Nathalie *Marier, DenyseMercier, IsabelleMorais, ThérèseMoreau, JohanneMorissette, MadeleineMorissette, Sonya

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NNadeau, RachelNoël, Madeleine

O-PPaquet, AnnePaquet, GhislainParadis, LuciePaupardin, DenysePellerin, HuguettePelletier, PascalePerreault, Claudette *Pérusse, LouisePicard, SuzannePlamondon, LisePouliot, LucieProteau, DanielProulx, NancyProvencher, Denis

Q-RRacine, FranceRobert, MoniqueRobin, GaétaneRobitaille, LucieRoussel, SylvieRoy, LorraineRoy, Valérie

SSamson, LouiseSamson, MoniqueSanschagrin, RogerSansfaçon, PierreSinclair, KarineSt-Pierre, Mireille

TTabet, Mireille B.Tancrède, LindaTessier, SylvieThibault, ChantaleThiboutot, DanielleThivierge, NicoleTremblay, LucieTremblay, SophieTremblay, SylvieTrépanier, Marie-H.Trottier, DianeTurcotte, Marie-C.Turmel, Julie

U à ZVachon, J. LudovicVallières, Mario *Villeneuve, Monique

* Employé(e) faisant partie de lanouvelle équipe de la CaisseDesjardins de Sillery.

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À mes débuts à la Caisse Populaire de Saint-Yves, je n’aurais jamais imaginédevenir un jour l’employée ayant cumulé le plus grand nombre d’années de travail ausein de l’institution. Plus de 30 ans de service m’ont conduite au sommet, là où lessouvenirs ne peuvent plus être « comptés » mais bien « contés ». Laissez-moi doncpartager avec vous ceux qui resteront toujours vivants dans ma mémoire.

Alors que je travaillais à la Caisse depuis six mois, j’ai fait une rencontre que jen’oublierai jamais. Un petit garçon, avec sa brouette pleine de bouteilles, se présenta àmon guichet. Il voulait échanger ses bouteilles contre une part sociale au montant de5 $. Son père lui avait dit qu’il devait s’ouvrir un compte pour y déposer seséconomies.

Je me rappellerai toujours le comptoir à l’édifice S.S.Q. En effet, de 1970 à 1987,la Caisse louait un local à la Mutuelle S.S.Q. pour offrir des services financiers auxemployés de l’entreprise. Environ trois fois par semaine,deux caissières se rendaient en taxi au comptoir. Ellesapportaient avec elles l’argent de leur caisse. Un jour,deux hommes, armés de mitraillettes, les attendirent etles obligèrent à leur remettre l’argent. Dansl’énervement, une des deux employées brisa ses lunettes.À son retour à la Caisse, elle fit une requête auprès dudirecteur pour le remplacement de celles-ci. Sa demandefut refusée parce que sa réclamation aurait fait augmenterles primes d’assurance de la Caisse. Après ce vol, lesemployés continuèrent à se rendre à l’édifice S.S.Q. entaxi, mais pour leur protection, un agent de sécurité lessuivait désormais dans un autre véhicule.

Parlant de sécurité, je me souviendrai toujours de notre comptable du début desannées 80, M. Daniel Gagnon. Dans le but de respecter les normes de sécurité,M. Gagnon décida, un bon matin, de procéder au changement des combinaisons dela porte de la chambre forte. Le soir venu, il les y enferma par erreur. Imaginez lelendemain ! M. Gagnon passa l’avant-midi à composer et à recomposer des

Message de ladoyenne

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combinaisons en espérant voir la porte s’ouvrir. Malheureusement, le perçage de cettedernière eut lieu en après-midi.

Je me souviens également de la première cuisine de la Caisse. Il aurait fallu laconserver car jamais vous n’en trouverez une semblable. Deux personnes pouvaients’asseoir à la table pour dîner. Si une troisième se joignait à elles, elle devait s’asseoirsur le comptoir car il n’y avait pas de place pour l’ajout d’une autre chaise. Je voisencore Noëlla Laberge qui mangeait son omelette assise sur le comptoir !

Bien sûr, il y a les changements technologiques qui ont laissé leurs traces. Lesappareils des années 90 sont bien différents de ceux que l’on utilisait il y a plus de30 ans. Je me rappelle qu’à mes débuts, nous avions une seule machine à additionnerpour cinq employés. Je n’ai pas besoin de vous dire que la machine ne chômait pas. Jeme rappelle aussi le filmage des pièces débit-crédit. Elles étaient filmées une à la fois,d’abord le recto et ensuite le verso.

Mais c’est l’avènement de l’informatique qui a le plus amélioré les méthodes detravail. Son arrivée a été grandement appréciée, en particulier pour des opérationscomme le calcul des intérêts. Auparavant, celui-ci était effectué manuellement par lesemployés après les heures de travail. Il fallait inscrire chaque entrée aux livrets desmembres et balancer le tout. Il faut aussi mentionner qu’avant l’arrivée del’informatique, toutes les écritures aux livrets des sociétaires - dépôts, retraits,chèques, frais d’administration, intérêts… - étaient faites à la main.

Mon travail à la Caisse a marqué mes souvenirs d’une autre façon bienparticulière. Au fil des ans, j’y ai côtoyé beaucoup de personnes. J’ai connu plusieursdirigeants, directeurs, employés et sociétaires à la Caisse. J’ai toujours eu un grandplaisir à aider, à conseiller ou encore à servir ces gens.

En décembre 1997, le temps était venu pour moi de joindre les rangs desretraités. J’ai accompagné la Caisse jusqu’à sa fusion. Maintenant, je laisse la place auxplus jeunes pour qu’ils puissent relever le grand défi qui s’annonce. Quant à nous, lesplus vieux, je souhaite que nous gardions toujours vivants dans nos cœurs nossouvenirs les plus précieux de l’histoire de la Caisse Populaire de Saint-Yves.

Nicole Morrissette

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La dernièreéquipe

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De gauche à droite :

Première rangée :M. Jean-Guy Lagacé, Mmes Lise Joncas, Claude Drolet, Josée Hamel et Claudette Perreault.

Deuxième rangée :Mmes Marie-France Aspirot, Renée Morisset, Lina Gravel, Brigitte Bernier,

Francine Bédard et Nathalie Marcouiller.

Troisième rangée :Mmes Francine Bilocq, Isabelle Boisvert, Louise Côté, Sylvie Falardeau et Lynda Breton,

M. Mario Vallières, Mme Chantale Doyon et M. Pierre Bilodeau.

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LA CAISSE

Extrait du procès-verbal de lapremière réunion de l’assembléegénérale annuelle de la CaissePopulaire de Saint-Yves, tenue le12 janvier 1958 :

Il est proposé par M. Gauthier,assisté de M. Jean-P. Delisle, que desremerciements soient notés à M. EugèneChalifour, qui met gratuitement ànotre disposition des locaux convenables.Adopté à l’unanimité !

Extrait du procès-verbal de la deuxième assemblée générale annuelle de la CaissePopulaire de Saint-Yves, tenue le 15 décembre 1958 :

Il est proposé par M. Raoul-V. Laliberté et résolu à l’unanimité que desremerciements soient transmis à M. Eugène Chalifour pour tout ce qu’il a bien voulufaire pour l’avancement de la Caisse Populaire de Saint-Yves. M. le président, LouisFor tin, déclare que si noussommes aujourd’hui installéscomme des princes, c’est grâce àM. Chalifour.

La Caisse Populaire de Saint-Yvesaprès la construction de la chambre forte en 1962.

La Caisse Populaire de Saint-Yvesaprès l’agrandissement de 1986.

Les changements

Physiques

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PREMIER LOCAL DE LA CAISSE

Dès janvier 1957, la Caisse de Saint-Yves a son siège social au Centre d’achats duParc Falaise. M. Eugène Chalifour, propriétaire, prête gratuitement un local au sous-solde l’édifice. Toutes les activités de la Caisse se déroulent dans cette pièce d’une grandeurapproximative de 12 pieds sur 15.

DÉMÉNAGEMENT DANS UN NOUVEAU LOCAL

Extrait du procès-verbal d’une réunion du Conseil d’administration tenuele 7 septembre 1958 :

M. Jean Sansfaçon de la Commission de crédit explique ensuite, comme représentantde la Compagnie Chalifour, ce qu’il pense faire pour l’avenir de la Caisse. Il montre lesplans des futurs locaux qui pourraient être mis à la disposition de la Caisse avec un loyersur notre actif. Après une discussion animée et constructive entre tous les membresdirigeants, il est proposé par M. Raoul-V. Laliberté et résolu à l’unanimité que lesbureaux actuels de la Caisse Populaire de Saint-Yves soient déménagés dans les nouveauxlocaux dès que ceux-ci seront parachevés.

En fin d’année 1958, la Caisse s’installe dans un nouveau local donnant sur lafaçade du Centre à l’extrémité ouest. Aujourd’hui, la Caisse occupe toujours ce localqui a cependant été agrandi à plusieurs reprises.

AGRANDISSEMENT DU LOCAL DE LA CAISSE ETCONSTRUCTION DE LA CHAMBRE FORTE

Extrait du procès-verbal d’une réunion du Conseil d’administration tenuele 8 août 1962 :

M. Jacques Bastien, secondé par M. Laval Godbout, propose que le gérant demande àl’architecte Louis Carrier de préparer les plans et devis pour l’agrandissement desbureaux de la Caisse Populaire de Saint-Yves et pour la construction d’une chambreforte. Adopté à l’unanimité !

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Lors de cet agrandissement, la chambre forte de la Caisse est construite àl’endroit où elle se situe aujourd’hui et la superficie du local est augmentée pour unepremière fois.

RÉAMÉNAGEMENT DE LA CAISSE

En 1973, le local de la Caisse est réaménagé. Trois nouveaux bureaux sontajoutés à l’extrémité sud et le comptoir est prolongé au nord. Un guichet-piéton estinstallé près de la porte d’entrée de la Caisse.

AGRANDISSEMENT DE LA CAISSE

Un autre agrandissement de la Caisse a lieu en 1982. Deux autres bureaux sontajoutés au sud du local ainsi qu’une salle de travail pour les commis. Au sous-sol, unepremière salle de réunion et une grande cuisine pour les employés sont aménagées.

AGRANDISSEMENT DE LA CHAMBRE FORTE ET CONSTRUCTIOND’UNE DEUXIÈME AU SOUS-SOL

En 1985, la chambre forte de la Caisse est agrandie par l’extérieur du côté ouestdu Centre. Également, une deuxième est construite au sous-sol, sous la première.

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La Caisse en 1966 :M. Gilbert Forgues, assistant,Mmes Louise Toussaint, secrétaire,Rose A. Vachon, 1re caissière,Mireille Arsenault, caissière,Rachel Nadeau, caissière etM. Pierre Sansfaçon.

La Caisse en 1967

AGRANDISSEMENTS DE LA CAISSE

La Caisse subit un nouvel agrandissement en 1986. Les changements sontmajeurs. La Caisse s’approprie les locaux du salon de coiffure pour femmes, du salonde coiffure pour hommes et du restaurant. Ce dernier ferme ses portes et les deux

autres commerçants sont relocalisésdans de nouveaux locaux au sous-sol.La salle de travail des commiss’agrandit considérablement et denouveaux bureaux sont ajoutés.

La réception est relocalisée, faisantmaintenant face au comptoir descaisses et une guérite pour le gardienarmé est construite près de la ported’entrée. En octobre 1986, c’est l’inauguration des nouveaux locaux. En mêmetemps, la Caisse souligne son 30e anniversaire de fondation.

Mais les besoins d’espace se font encore sentir. En 1993, un autre agrandissementa lieu. La Caisse prend le local de la tabagie, qu’elle réaménage en bureaux. Une

chambre forte à documents estconstruite près de la salle detravail des commis. Le comptoirdes caisses est transformé. LaCaisse de Saint-Yves est une despremières institutions financièresdu Mouvement Desjardins àoffrir à ses membres le nouveauconcept du caissier et du membreassis, favorisant ainsi un serviceplus personnalisé et l’offre deproduits élargie.

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La Caisse avant 1986

La Caisse en 1986

La Caisse en 1993

Inauguration d’octobre 1986 30e anniversaire de la Caisse

de gauche à droite :

M. Réjean Talbot, directeur général de la Caisse,M. Jacques Bertrand, président de la Fédération des caissespopulaires Desjardins de Québec etM. François L’Anglais, président de la Caisse.

Inauguration de novembre 1993

de gauche à droite :

M. Michel Montambault, curé de la paroisse de Saint-Yves,Mme Hélène Scherrer, conseillère municipale,M. Gilles Guérin, président de la Caisse,M. Philippe Paré, député de Louis-Hébert,M. Yvan Caron, président de la Fédérationdes caisses populaires Desjardins de Québec,Mme Margaret Delisle, maire de Sillery etM. Michel Bolduc, directeur général de la Caisse.

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Octobre 1986 :

L’atmosphère était à la fête.

Environ 1000 personnes ont visité leur Caisse populaire.

La caisse et son

Centre Commercial

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1961

La Caisse Populaire de Saint-Yves achète le Centre d’achats du Parc Falaise deM. Eugène Chalifour au prix de 210 000 $.

Le Centre commercial des années soixante

Station-service Aigle d’Or1995

La Caisse Populaire de Saint-Yves vend le Centre commercial de la Falaise pourla somme de 2700000 $.

1985-1986 1998

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