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Campus mag février

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Le magazine des années étudiantes#146 février 2010

www.planetecampus.com

from paris with love : les américains débarquent à paris

Beauté : Un

maqUillage glamoUr

Musique : VV Brown

Mode: Prêt PoUr

le ski

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Sommaire

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Cinéma04 tRavolta fait son Ménagemusique 08 vv BRownMusique10 les chansons de luke17 Bons Plans idfBeauté22 un Maquillage glaMouRsoCiété30 violences dans les écoleserasmus31 les aventuRes de YassFormation32 les foRMations ingénieuR

Editomars…avec l’hiver qui fut mordant, on ne l’aura pas volé notre printemps. Hiver difficile, marqué par le froid et les cataclysmes. mais, et c’en est toute la beauté, mars accourt et réjouit, et annonce le redoux. et, puisqu’il est question de regain, mars est également le mois des combats. cela commence le 8 mars, avec la journée de la femme, journée semblant bien chiche en regard des inégalités persistantes mais qui reste un moment primordial pour raviver le débat. puis, le 20 mars, ce sera la journée de la francophonie et l’occasion de fédérer les populations autour de la culture francophone. L’occasion aussi, on l’espère, de valoriser les cultures afro-antillaises, que l’on évoque ces terres autrement que par le prisme des catastrophes naturelles. enfin, le 17 mars, puisque le combattant a besoin de se détendre, ce sera la fête de la saint-patrick. en vert, couleur de l’espoir…

56 rue gabriel Péri - 92120 Montrouge - tél. 01 55 58 13 40 - [email protected] - fax. 01 55 58 13 49

directrice de la publication Johanna Naon secrétariat Lydia faribault [email protected] ont participé à ce numéro :céline escouteloup, Jean michel cathelotte, mélissa idbazzi, Jonathan guez, antoine ginekis, Jonathan pretro, marion Odot, Laurent simon, françoise Krief, Diane Leprince, marielle cro, Diane Leprince, sarah riahi Publicité [email protected] Pôle culture : guillaume courchay [email protected] Pôle orientation : patrick assouline [email protected], rémi caparros, [email protected] Pôle grande consommation : amouyal Julia [email protected], frédéric Hérout; [email protected] Maquette scOB [email protected] impression partenaires graphique ©cara e. petrus / photo getty image Dépôt légal à parution. Toute reprodution d’articles, d’annonces, publicités est formellement interdite et engage les contrevenants à des poursuites judiciaires.La rédaction décline toute responsabilité du contenu éditorial des magazines campus mag, c ampus mag culture, campus mag Lycée campusmag est édité par 2NK meDias, s.a.r.L au capital de 90 000 euros. gérante : Johanna Naon issN 1267-7876.

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CinémaCinéma.par Déborah Julhés

une vraie mission, et un vrai partenaire, Charlie Wax (John Travolta), qu’il récupère le jour même à l’aéroport. Mais pour James, la confrontation aux méthodes musclées de cet agent su-rentraîné ne sera pas de tout repos.

Malgré un scénario quelque peu bancal, le film fonctionne plu-tôt bien, surtout grâce au duo d’acteurs. La classe de Jonathan Rhys Meyer (Match Point, Les Tudors) se marie bien avec le côté fougueux de John Travolta (pour ne citer que Pulp Fiction et dernièrement L’attaque du métro 123). D’ailleurs, pour le film, l’acteur de Pulp Fiction s’est amusé à aborder un look décalé en phase avec son personnage d’accro à la gâchette. Comme dans le film, Travolta, habitué des films d’actions, apprend les ficel-les du métier au novice Jonathan Rhys Meyer, plus éduqué aux costumes qu’aux revolvers. Le film est rythmé par des scènes d’actions explosives réalisées avec beaucoup de talent. Le film est chargé de clins d’œils aux films d’actions (James Bond pour le titre) et certaines scènes nous rappellent les films américains des années 80-90 (L’arme

« La classe de Jonathan Rhys Meyer (Match Point, Les Tudors) se marie bien avec le côté fougueux

de John Travolta »

TravolTa faiT le ménage dans

Paris.f rom Paris with Love : une recette efficace entre

action et humour.Le réalisateur Pierre Morel reste, avec From Paris with love, dans la même lignée que Taken : ac-teurs américains qui vont faire un peu de mé-nage dans les rues de Paris. Alors que son pré-

cédent film était plutôt solitaire, le réalisateur français se penche ici dans le buddy movie où il mêle action et humour. Le sexy Jonathan Rhys Meyer et l’explosant John Travolta se partagent le haut de l’affiche de ce film qui fait passer Taken pour un film à l’eau de rose.

James Reese (Jonathan Rhys Meyer) travaille comme assistant personnel de l’ambassadeur américain à Paris. Fort de cette position d’« insider », il se voit parfois contacté par les Forces Spéciales, à qui il rend quelques menus services. Une vraie frus-tration pour lui qui se rêve en James Bond, et qui ne demande qu’à sortir de l’ombre pour jouer les gros bras. Alors que se pré-pare un sommet international, le miracle arrive : on lui confie

tution, le scénario de From Paris…s’intéresse au sujet sensible du concept de martyr mais en évitant de tomber dans un aspect trop moralisateur qui aurait rendu le film trop lourd. Il remplit son contrat de film d’action à l’état pur et de divertissement.Comme pour Taken, Luc Besson est scénariste et producteur de ce film qui va à deux cent à l’heure et qui nous laisse peu de temps pour nous reposer. La formule avait plutôt bien marché (Taken est le plus gros succès français jamais réalisé sur le sol américain) pour son précédent film. On peut lui souhaiter la même fin pour From Paris with love.

From Paris with love de Pierre Morel avec John Travolta, Jonathan Rhys

Meyer, Kasia Smutniak …soRtie nationale :

le 17 févRieR

fatale pour l’humour et Die Hard pour les rythmes soutenus), entre course-poursuite en voiture et fusillades à gogo. Wax et Reese n’ont pas l’humour et les réparties de Martin Riggs et Ro-ger Murtaugh, mais ils s’en rapprochent.

Le long métrage mêle assez bien l’humour et les aspects som-bres du métier des Forces Spéciales. Il va nous montrer le côté sale du métier, alors que James Reese s’attend plus à être James Bond que Jack Bauer, il va être assez surpris de devoir se salir autant les mains. Alors que dans son précédent film, il se penchait sur la prosti-

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Cinéma dvd.par Jean michel cathelotte et Jonathan guez

lovelY BonesDrame/ThrillerU.S.A.De Peter JacksonAvec Mark Wahlberg, Rachel Weisz, Susan Sarandon, Stanley Tucci, Michael Imperioli, Saoirse Ronan… �0 février

Depuis qu’elle a été assassinée, la jeune susie observe le monde depuis son entre-deux-mondes onirique : comment ses parents tentent de s’en remettre, alors que son corps n’a pas été retrouvé et qu’ils ignorent qui l’a tuée et comment son meurtrier, un voisin, conti-nue sa vie tranquillement… Le réal de la trilogie du seigneur des anneaux, adapté, avec spielberg à la production, « La Nostalgie de l’ange » d’alice sebold ; voilà une grande œuvre. un film fort, émouvant et éprouvant !

anvilRéalisé par Sacha Gervasi Acajou Films / Zootrope FilmsDocumentaire a l’âge de quatorze ans, steve «Lips» Kudlow et son meilleur ami robb reiner fondent leur groupe de heavy metal aNviL, qui va influencer de nombreux

groupes tels que metallica, slayer et anthrax. au début des années 80, les membres de anvil sont considérés comme «les demi-dieux du heavy metal canadien ». malheureusement, leur gloire n’est que de courte durée… vingt- cinq ans plus tard, le groupe, resté inconnu, continue de rêver de gloire et de fortune. a 50 ans, Lips et robb décident de tenter une tournée en europe : résultat catastrophique. puis, ils sortent leur treizième disque, mais sans soutien de label, ils distribuent eux-mêmes leur album aux fans. voici une docufiction qui ne manque pas d’autodérision, ni de crédibilité ! plusieurs stars du « hard-rock » se sont prêtées au jeu lors d’interviews en disant à quel point, le groupe anvil, les ont influencées dans leur travail. ici, humour et cliché sont au service du rock. alors si vous aussi, vous avez loupé votre carrière de musicien, dites-vous que le plus important, c’est de ne pas s’arrêter de rêver.

sheRlock holMesActionU.S.A./G.B.De Guy RitchieAvec Robert Downey Jr., Jude Law, Rachel McAdams, Mark Strong…3 févrierHolmes & Watson… une équipe imbattable ! pourtant, quand

le meurtrier qu’ils viennent de capturer annonce qu’il reviendra d’entre les morts pour terminer son oeuvre, et le fait… Nos amis entament une enquête qui pourrait bien les dépasser. action, suspense et humour sont au rendez-vous de ce film très réussi qui, eNfiN, montre Holmes et Watson tels qu’ils étaient écrits : des hommes de réflexion eT d’action ! Le meilleur film de ritchie depuis snatch.

couRsieR 2� février Comédie française d’Hervé Renoh Avec Michaël Youn, Géraldine Nakache, Jimmy Jean-Louis... sam, petit coursier, galère financièrement. il promet à sa copine de nombreux projets, sans pouvoir avec certitude les accomplir. Lorsqu’un client suspect lui propose un gros

pourboire pour une course, il accepte sans se douter qu’il va passer la pire journée de sa vie... a mi-chemin entre la comédie et le film d’action, coursier possède une énergie folle. michael Youn s’est - un peu - calmé et les acteurs secondaires s’en sor-tent d’autant mieux. Le rythme s’essouffle légèrement vers la moitié du film, mais on en sort tout de même le sourire aux lèvres.

notoRious B.i.gRéalisé par george tillman Jr avec Jamal woolard, angela Bassettdvd : sortie le 17 février (fPe) christopher Wallace est un jeune garçon issu des quartiers malfamés de Brooklyn, qui a choisi pour s’en sortir de dealer du crack. Obsédé par l’argent, son business prend de l’ampleur, au point de se faire prendre par la police à même pas 20ans. a sa sortie de prison, il tente d’utiliser son don pour les lyrics pour percer dans la musique et oublier la drogue. lancée… voici l’histoire d’un destin tragique, qui raconte avec justesse comment deux stars du hip-hop ont disparus .

nuMeRo 9animationu.s.a.de shane ackeravec (voix v.o.) elijah Wood, Jennifer connelly, John c. reilly, martin Landau…Dans un monde post-apocalypti-que, où les machines ont décimé les humains, 9 poupées de tissu miraculeusement devenues vivantes tentent de survivre. Tim Burton et le réalisateur de Wan-ted et Nightwatch produisent ce magnifique conte sombre, et pourtant optimiste, où acker adapte son propre court mé-trage. une pure merveille. dvd/BR-d snd/M6 vidéo. vost/vf 5.1 (dts pour BR-d), 16/9. court métrage original, docs, sc. coupées, c. audio (BR-d : + docs et entretiens).

ultiMate gaMeaction/anticipationu.s.a.de Mark neveldine & Brian tay-lor avec gérard Butler, Michael c. hall, amber valletta…Dans un futur proche, des gamers télécommandent des condamnés à mort dans un jeu violent et mortel, slayers ; s’ils survivent à 30 parties, ils seront libérés. Kable n’est plus qu’à 3 victoires de la liberté. crétine et pleine de défauts, cette pseudo-révision de running man sous acide, par les créateurs de Hyper Tension, n’en est pas moins aussi jouissive qu’efficace. dvd/BR-d tf1 vidéo. vost/vf 5.1/dts, 16/9. B. ann., doc., c. audio (BR-d : + docs, m. of, entretiens).

voYage sous les MeRs 3ddocumentairefrance / u.s.a.de Jean-Jacques & françois Mantelloavec (narration) Marion cotillarda travers le voyage d’une tortue de mer, découvrez un monde féerique, fascinant et souvent dangereux. un magnifique do-cumentaire produit, à l’origine, pour les salles imaX, par des spécialistes du genre, sous le parrainage de Jean-michel cousteau.dbl. dvd/BR-d wild side video. vf dts & 2.0, 16/9. le choix entre les versions 2d et 3d, 4 paires de lunettes, m. of, fiches, b. annonces.

Cinéma dvd

leBanon 3 février Drame de guerre israélien de Samuel Maoz Avec Yoav Donat, Itay Tiran, Oshri Cohen... mai 1982, guerre du Liban. shmulik fait partie du premier tank israélien à entrer au Liban. avec trois autres soldats qu’il ne connaît pas, il va devoir obéir aux ordres. et si possible survivre. Dans ce film de guerre atypique, nous

restons 1 h 20 aux côtés des soldats, enfermés dans le tank. etouffant mais intéressant, le réalisateur tente de nous faire re-vivre son expérience, où la petite histoire rejoint la grande. mais la force du film est aussi sa faiblesse : la vision d’une guerre est un peu restreinte lorsqu’on ne la regarde qu’à travers un canon.

une exécution oRdinaiRe 3 février Drame français de Marc Dugain Avec André Dussollier, Marina Hands, Edouard Baer... une jeune femme médecin qui tente désespérément de tomber enceinte avec son mari n’est pas vraiment appréciée de son service : elle pratique le magnétisme. Nous sommes à moscou en 1952, et il

n’est pas vraiment conseillé de sortir du lot. Les temps sont en effet dans la crainte constante de l’oppression communiste. un jour, on vient l’arrêter. morte de peur, elle ne s’imagine pas que son prochain patient sera... staline. Nous plongeons avec intérêt dans cette histoire véridique inspirée du livre éponyme, où les acteurs sont merveilleux de réalisme. Ça sent les césar.

i love You PhilliP MoRRis �0 février Comédie américaine de Glenn Ficarra, John Requa Avec Jim Carrey, Ewan McGregor, Leslie Mann... Basé sur une histoire vraie, ce film raconte l’épopée incroyable d’un texan qui, marié et père de famille, subit un grave accident de voiture. après s’en être

sorti par miracle, il décide de changer de vie... il sera gay et arnaqueur aux assurances. Légèrement décalé, « i love you phillip morris » nous plonge essentiellement dans l’univers carcéral. Le héros rencontrera un autre homme, et ils seront les codétenus les plus aimants de la prison. Touchant mais longuet, ce film nous surprend par l’incroyable inventivité d’un homme qui, par amour, devint le génie de l’évasion, quitte à ridiculiser le Texas... amusant.

valentine’s daYen salle le �� Février 20�0 Un film de Garry Marshall avec Julia Roberts, Jessica Alba, Jessica Biel, Ashton Kutcher, Jennifer GarnerLa saint valentin, revient une fois par an. Que ça vous plaise... ou non… grand maître de la

comédie romantique, réalisateur du célèbre pretty Woman, garry marshall sonde les cœurs qui, ce jour-là,

se cherchent dans Los angeles . il fait s’entrecroiser les destinées d’une multitude de personnages de tout âge. incarnés par l’un des plus beaux castings des deux dernières décennies. voici un film qui ne manque pas de rebondissements ! valentine’s Day est une comédie pluri-générationnelle qui entrecroise une multitude de situations et de personnages aux caractères bien trempés : amoureux transis et célibataires endurcis, couples âgés, coups de foudre enfantins et premier rendez-vous adolescent… une farandole de stars anime ce projet qui se révéla tout aussi attractif pour ceux qui avaient déjà tournés avec le réalisateur: «garry n’aspire qu’à une chose: raconter une belle histoire et faire rire les gens. et il y excelle.» a déclaré Julia roberts. pour ceux qui n’avaient pas encore travaillé avec lui : «participer à son film s’est imposé à nous tous comme une évidence.» en témoigne Jennifer garner. De belles déclarations pour un film dont le message est sans doute de croire en l’amour, même si cela comporte de nombreux risques…

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musiquemusique.par anne Boyer

V. V. Brown, nouvelle révélation pop-soul britannique, débarque enfin en France, avec un album trépidant, vitaminé et éclectique, Travelling Like the Light. Véritable concentré de tube, cet album aux rythmes endiablés est à l’image de la jeune anglaise, au look Vintage et coloré, qui l’a conçu. Ses mélodies efficaces et entraî-nantes vous rendent accro instantanément pour ne plus vous lâ-cher. Qui se cache derrière l’élégante et pétillante V. V. Brown ?Brushing au rouleau impeccable, un sourire aux lèvres, V. V. se li-vre en toute simplicité et nous raconte son incroyable parcours.

Tu es à la fois chanteuse, compositrice, interprète, productrice et tu joues une multitude d’instruments. Comment fais-tu tout cela ?(rires) Je ne sais pas ! J’ai grandi dans un environnement musical. Je faisais partie d’un gospel à l’église, c’est là que j’ai appris à jouer de plusieurs instruments, et ce, dès mon plus jeune âge.Je n’avais pas beaucoup d’argent quand j’ai commencé à chanter, je n’avais pas les moyens de m’offrir un producteur avec qui tra-vailler, alors j’ai dû apprendre à me débrouiller seule. C’est comme

«je portais en moi, quelque chose de très spirituel, une envie, un désir que je ne pouvais ignorer.»

ça que l’on progresse et que l’on évolue. Tout ce que j’ai appris, je l’ai appris très tôt, en écoutant mes chanteurs préférés comme Aretha Franklin, B52...

Tu as écrit ta première chanson à 5 ans ! Est-ce que tu as toujours su que la musique prendrait une place aussi importante dans ta vie?Oui, j’ai su toute petite que c’était ce que je voulais faire pour le restant de ma vie. Je l’ai compris immédiatement, j ‘étais très ma-ture, et cela m’a même un peu effrayée de savoir si tôt à quoi je me destinais ! C’était simplement une certitude que je portais en moi, quelque chose de très spirituel, une envie, un désir que je ne pouvais ignorer. Je suis passionnément amoureuse de la musique depuis toujours !

Ta musique est pleine d’énergie, elle est joyeuse et festive. Mais ça n’a pas toujours été facile pour toi de te faire un nom. Com-ment as-tu réussi à persévérer dans ce choix ?J’étais guidée par trois choses : la passion, la détermination et

même l’obsession. J’étais véritablement obsédée par la musique, je lui étais totalement soumise, comme une esclave ! Je ne pouvais tout simplement pas faire autre chose de ma vie. La musique me rend heureuse. J’ai appris à attendre le succès et les opportunités, en croyant ferme que cela finirait bien par arriver.

Tu as travaillé avec Madonna, tu as écrit pour les Pussy Cat Dolls et Sugababes, et P. Diddy t’a même proposé de produire ton album. Mais tu as refusé et décidé de travailler de ton côté. Pourquoi ?J’ai beaucoup de respect pour P. Diddy, mais nous ne sommes pas du même milieu et du même pays. Je suis anglaise et j’avais peur, aux Etats-Unis, de perdre ma personnalité, de perdre celle que j’avais réussi à devenir. J’étais parvenue à me trouver, à trouver mon style et ma propre voie, j’étais enfin devenue V. V. Brown. En travaillant avec P. Diddy, je serais devenue une diva du R’n’B. Or je ne suis pas comme ça, ça ne me ressemble pas. J’aime le R’n’B, mais tu sais, je suis une « nerd », j’aime collectionner les synthétiseurs et je ne crois pas que j’aurais été capable de faire ce que P. Diddy attendait de moi.Island Record (son label) me convient beaucoup plus, car ils ont produit des artistes comme Amy Winehouse, Bob Marley, U2, Flo-rence and the machine... Ce n’est pas nécessairement une question de style musical, mais Island Record nous laisse libre de faire notre propre musique, d’être ce que nous sommes. Ils ne nous disent pas comment nous habiller, quelle chanson écrire et c’est ce qui fait leur qualité. Tous leurs artistes ont une personnalité très forte, bien à eux. C’est pour cela que j’aime travailler avec eux. Je suis indépendante, je peux être moi-même.

Tu as eu des influences musicales multiples et variées dans ton enfance et ton adolescence, comme les Rolling Stones, Ruth Brown, Elvis Presley et même... Super Mario ! Est-ce qu’on peut parler de « salade composée musicale » ?Oui, parce qu’en fait j’aime vraiment tous les genres de musique. Je crois qu’il faut être fidèle à ce qu’on aime, et témoigner de ces goûts divers à travers la musique que l’on fait. Quand j’étais petite, je jouais à Mario pendant des heures et des heures, et j’adorais ça ! (elle se met à fredonner la musique avec un air malicieux). J’adore ces mélodies, et j’en ai mis dans mes chansons. Il y a aussi le petit morceau de piano (Chopstick) que l’on apprend quand on est en-fant. Tout le monde se reconnaît dans ces mélodies, je trouvais ça sympa de les incorporer à mes chansons. Je voulais montrer aux gens que j’aime plusieurs styles de musique, que je ne veux pas me limiter à un seul genre musical. On n’est pas forcé de ne faire que de la pop, que du jazz, que du R’n’B etc. On peut créer une « salade composée » et ça peut être... délicieux !

Tu mélanges des mélodies joyeuses, des rythmes entraînants avec des paroles assez tristes, qui parlent d’amour perdu, de pei-nes de cœur qui font référence à une histoire douloureuse. Est-ce que cela t’a aidé à oublier ?C’était comme une thérapie, oui. Ça m’a aidé à passer à autre chose, à sortir de cette histoire. Et je suis très heureuse maintenant, puisque ça m’a permis d’en faire un album ! C’est génial !En fait, je trouve ça plus facile d’écrire des chansons quand je vais mal. Quand tout va bien, je n’arrive pas à écrire ! (rires)

Comment as-tu préparé ton album ?Oh, j’écris vraiment comme cela vient, quand j’en ai envie, quand je sens l’inspiration. J’ai écrit cet album en une semaine, c’était tel-lement rapide ! J’ai vécu ça comme une révolution. Ce rêve d’enre-gistrer s’est transformé en un album. Ça a pris environ trois mois pour tout boucler. Je suis quelqu’un de très spontané, je n’aime pas trop réfléchir quand je fais de la musique. Je préfère travailler à l’instinct. Je ne voulais pas que cela soit trop planifié et calculé, révisé et modifié. Je trouve ça moins naturel. Ma façon de travailler est simple : j’écris, j’écris, j’écris ! Quand ce n’est pas bon, je jette à la poubelle, et quand c’est bon, c’est dans la boîte ! C’est comme ça que je suis (sourire).

Quelles sont les chansons de ton album que tu préfères ?Mes deux chansons préférées sont Quick fix et Back in time. Mes deux petits frères jumeaux de 9 ans chantent avec moi sur Quick fix, ils font les choeurs, c’est trop mignon !

Tu as toujours rêvé de devenir chanteuse, et ce rêve, tu l’as réalisé aujourd’hui. Est-ce que tu réalises ce qui t’arrive ?Je n’ai pas encore tout à fait réussi ! La route est longue !J’ai commencé à réaliser ce qui m’arrivait quand j’ai entendu les flashs incessants de tous ces paparazzis. Ça m’a fait peur, et j’ai réalisé que je ne serai plus tout à fait la même, ou du moins que je n’étais plus dans la même situation qu’auparavant. Et même aujourd’hui, en France, il y avait tous ces paparazzis quand je suis sortie de la station de radio, ça m’a choquée et même un peu effrayée ! Cela crépitait de partout, je n’ai pas encore tout à fait l’habitude, je crois ! Je suis une fille normale, je ne suis ni une star, ni une diva ! Je suis plutôt un peu geek, je n’aime pas la célébrité... Tout ce que j’aime, c’est la musique.

Tu as posé récemment pour Vogue. Que représente la mode pour toi ? Est-ce que cela t’a toujours intéressée ?Oh oui, j’adore la mode, vraiment ! J’ai toujours aimé dévorer les magazines comme Vogue. Pour moi, je crois que c’est simplement une autre manière de m’exprimer. Avant, plus je prenais confian-ce en moi, plus mes tenues étaient originales et un peu folles. Aujourd’hui, plus je gagne en maturité, plus je m’habille de façon « classique ». C’est pourquoi j’adore Paris ! La mode ici est très classique, très sophistiquée, et je trouve cela vraiment bien.J’ai déjà posé pour le Vogue américain et le Vogue anglais, il ne manque plus que le Vogue français pour que ce soit parfait ! C’était vraiment génial de poser pour ce magazine, parce que pour moi, c’est vraiment LA bible de la mode ! J’ai pleuré de joie, c’était une expérience tellement excitante !Parce que Vogue ne célèbre pas la « beauté noire ». Alors quand ils m’ont proposé de poser pour eux, j’étais vraiment très honorée.Mon style vestimentaire fait partie de moi, je me définis comme « Vintage geek chic » ! (rires)

Traveling like the lightAZ / universal music

V. V. BROWN : EXPLOSIVE ! ©

DR

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les chansons de luke

musiquemusique.par alexandre Dubois

Dix ans que vous faites partie de la famille du rock français, quel regard portez-vous aujourd’hui sur votre carrière ?JP : Je ne pense pas que l’un d’entre nous porte vraiment un regard sur le passé.Thomas : Nous ne nous en sommes pas rendu compte en fait, c’est passé très vite. Dix ans, en termes de créa-tion, cela reste un très court terme.JP : Nous pensons plus au fait de passer un cran à cha-que nouvel album.Thomas : On portera vrai-ment un regard lorsqu’on sera morts (rires). Nous sommes dans le concret, on avance pas à pas, de manière artisanale. Je pense qu’on porte plus un regard modeste sur le futur. On veut défendre nos chansons, et on pense déjà aux prochaines.

Vous avez clos votre dernière tournée fin août 2008. Vous revoilà un an et demi plus tard avec un nouvel album... vous en avez mis du temps !JP : Après la tournée, on a pris nos distances les uns par rapport aux autres. De plus, comme Thomas est celui qui écrit, il lui faut une pé-riode d’éloignement pour se coltiner ses pages blanches tout seul. Et nous nous sommes retrouvés début 2009 pour voir ce que Thomas avait dans son sac, le déballer et le faire nôtre.Thomas : A partir du moment où tu essayes d’écrire des textes pas trop bêtes, de faire une musique pas trop débile, et quand tu fais

tout toi-même, cela fait beaucoup au bout. Je ne dis pas que ce que l’on fait est mieux ou moins bien que les autres, je dis juste que lorsque tu essayes de ne pas paraître tropindigent aux gens, cela prend du temps.JP : On sortait aussi d’une tournée qui était assez phy-sique pendant laquelle on jouait, plus de deux heures par soir, un répertoire avec un angle très rock (pronon-cer « wrock », ndlr), plus tout le côté extra musical qu’implique une tournée. Nous n’avons jamais réussi à écrire et composer en même temps.

Thomas : Je suis assez pudique aussi, ce qui est étrange pour un chanteur, mais je ne peux pas travailler avec des gens autour qui peuvent m’entendre. J’ai besoin d’une intimité totale.

C’est votre cinquième disque : quatre albums studio et un live. Etes-vous prêts à attaquer une nouvelle décennie ?JP : Tu arrêtes avec tes décennies (rires). On a surtout envie de faire des concerts, car ce nouvel album, ces nouveaux morceaux, n’ont pas encore existé en live. Ils ont été construits touche par touche, piste par piste, de façon assez précise, comme un vrai travail d’hor-loger ou d’orfèvre. J’ai donc hâte de les répéter pour les entendre vraiment nous-mêmes, avec du volume, tous les quatre dans une même pièce, avant même le public.

Quand on parle du groupe Luke, composé de Thomas, Romain, Damien et Jean-Pierre, on pense immédiatement à l’album «La

tête en arrière», écoulé à plus de 300 000exemplaires, et surtout au rock français. Eh bien, le quatuor

revient cette fois avec un nouvel opus, qui, d’autre part, risque d’en surprendre plus d’un. Luke est de retour avec un rock

adouci, qui fait penser aux plus grandes chansons françaises.

Ce nouvel album est différent du précédent, surtout dans l’instru-mentation. Il y a plus de guitares sèches, acoustiques...Thomas : Oui, c’est vrai, on a essayé de ne pas prendre les mêmes réflexes d’arrangements.JP : Cette histoire de guitares acoustiques, c’est aussi finalement une réaction à la fin de la tournée. Je crois que nous avions vraiment la tête comme un chaudron à la fin des concerts, même si on a adoré proposer quelque chose de très puissant, tendu, électrique et urbain. Mais nous n’en pouvions plus de faire autant de bruit (rires). On avait envie de ce côté boisé, plus humain que ce que l’on venait de faire pendant un an et demi.Thomas : Un disque de campagne (rires). On espère vraiment que ce disque va dépasser les clivages des étiquettes et qu’on n’en par-lera pas comme d’un album rock, mais plus comme d’un album de chansons, car ce sont des chansons françaises.

Vous avez, en fait, repris le rock par le biais de la chanson française ?Thomas : Oui, c’est ça. A un moment donné, je me suis posé la ques-tion de savoir ce que je faisais. Je fais des chansons en français, mais je n’ai jamais réellement écouté des chansons en français. Comme tout le monde, j’ai été un enfant influencé par la culture anglo-saxonne en pensant que c’était la contre-culture parfaite. Je me suis aperçu que je manquais cruellement de cette culture française et donc je me suis penché sur la chanson française, de Souchon à Brassens, en passant par Renaud et Nougaro. Je me suis retrouvé face à un panel de chansons extraordinaires qui racontaient toutes quelque chose, et j’ai arrêté de me sentir supérieur parce que je faisais du rock. Chaque génération pense être meilleure que la précédente alors qu’en fait, nos aînés ont vécu les mêmes choses. J’ai eu besoin de repasser par cette case « chansons ».

On trouve beaucoup de personnages sur cet album, des histoires un peu tordues avec un début et une fin, comme dans les contes d’Andersen, de Grimm, ou plus récemment Tim Burton...Thomas : J’ai essayé de trouver de nouvelles images dans mes tex-tes, de créer des personnages, de raconter des histoires, d’être plus proche du conte. Je n’ai pas voulu me la jouer poète abstrait et j’ai essayé d’écrire des phrases moins compliquées. Je n’ai pris que des personnages ancestraux, totémiques, comme le clown ou Faustine (référence à Faust, ndlr), et de les remettre au goût du jour.

Le titre de l’album, D’autre part, c’est justement une référence à tous les changements que vous avez opérés, de l’instrumentation aux textes ?Thomas : Je me suis rendu compte que tu cherches toujours à es-sayer de faire quelque chose de radicalement différent, et qu’au bout du compte, cela ressemble vraiment à ce que tu as fait avant (rires).JP : Tu as l’impression d’avoir fait la révolution, mais en fait non (rires). On met un orgue sur un couplet, une guitare acoustique ou une mandoline, et on a l’impression que c’est énorme, mais vu de l’extérieur, c’est juste le même truc que d’habitude avec des instru-ments différents.Thomas : Donc voilà, c’est d’une part et d’autre part (rires).JP : Les deux parts ne sont pas si éloignées finalement (rires).

« On espère vraiment que l’on parlera de ce disque comme d’un album de chansons »

la tête en arrièreJive Epic / Sony Bmg

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caMPus vous PRoPose sa

PlaYlist Musique du Mois

PouR le PlaisiR de vos

oReilles :

timbaland - morning after

vv Brown - Leave

Potishead - glory Box

coeur de Pirate - pour un

infidèle

sabrina starke - Do for love

(http://www.myspace.com/sabrinastarke)

angelique kidjo - petite fleur

fleur de saison - emilie simon

charlotte gainsbourg - Heaven

can wait

hindi Zahra - Beautiful Tango

musique.par alexandre Dubois musique

Gush va vous gicler

à la figure

Alors que trois Gush sur quatre sont en vacances, c’est Xavier, le chanteur principal du groupe, que j’ai le plaisir de rencontrer. Si vous ne connaissez pas encore Gush, préparez-vous car ces quatre musiciens vont jaillir dans les bacs d’ici peu. Dix ans de musique déjà et une moyenne d’âge de 28 ans, Xavier, Vincent, Yan et Mathieu ont trouvé leur style musical. Très prolifique, le groupe aimerait sortir un à deux disques par an, voire même plutôt des EP. Composer, enregistrer, mixer et sortir les mor-ceaux dès le lendemain. En attendant, découvrez Everybody’s God, la claque de ce début d’année et mon gros coup de coeur.

Dans Gush, il paraît qu’il y a quatre meneurs...C’est ce que tout le monde dit (rires), mais jamais nous ne nous sommes dit cela. Il se trouve que nous sommes quatre auteurs-com-positeurs et que nous chantons tous. Effectivement, chacun de nous pourrait faire un disque en solo, ce n’est pas ce que nous voulons. Nous composons chacun dans notre coin et ensuite, on montre ce qu’on a fait aux autres et tout le monde apporte sa patte au morceau. Il n’y a pas de règle, chaque morceau vient un peu de chacun de nous. Cela peut prendre une heure ou une nuit, mais le mieux, c’est quand cela sort d’un seul jet.

D’où le nom du groupe, Gush, qui signifie « jaillissement » ?C’est vrai que lorsqu’un morceau sort d’un jet, c’est plus frais. C’est un seul moment unique et c’est génial. Et nous avons choisi ce nom parce qu’il symbolise l’énergie, ce qui jaillit comme un geyser. Quel-que chose qui gicle à la figure.

Dans Gush, il y a les deux frères, le cousin des deux frères et le cou-sin du cousin. La musique en famille, ça se passe comment ?(rires) Avec mon frère Vincent, le batteur, j’ai vraiment un rapport fraternel complice, c’est-à-dire qu’on a les mêmes envies, nous som-mes sur la même longueur d’onde. Et comme on a toujours habité ensemble, encore aujourd’hui, on peut dire qu’on vient du même milieu. On se connaît très bien et lorsque quelque chose ne va pas,

on se le dit tout de suite et sans pincettes. Mais on s’entend tous très bien.

Des anecdotes familiales ?Toujours avec mon frère (rires), lorsqu’on joue rien que tous les deux et que nous improvisons, parfois on part sur un même délire rythmique (il imite le bruit d’une batterie). Alors là on s’arrête, on se regarde et on éclate de rire. C’est surprenant d’apercevoir d’un coup cette ligne directrice commune qui ressort, quand on joue la même chose au même moment. C’est assez cool. Mais il y a d’autres moments où on s’engueule. Par exemple, un jour quand nous étions gamins, on s’engueulait pour des conneries et il a donné un coup dans ma guitare qui est tombée et qui s’est cassée. Je suis devenu fou et je lui ai fait mal, il est parti en rampant (rires).

Justement, Vincent et toi, encore, il paraît que vous avez été castés pour partir sur la première tournée de Emma Daumas ?Oui c’est vrai (rires). Mais comment sais-tu ça ? C’était il y a sept ou huit ans, nous avions déjà notre groupe, nous sortions tout juste de l’Ecole et on disait à nos parents que nous voulions faire de la musique. Du coup, ils avaient peur pour nous et notre avenir. Jouer avec Emma (Daumas, ndlr) les a rassurés, car cela nous a permis de devenir intermittents du spectacle, de vivre une tournée profession-nelle dans de vraies conditions et d’apprendre énormément, même si musicalement, ce n’est pas notre période la plus enrichissante. Nous n’avons pas joué sur le disque, uniquement sur la tournée.

Parlons un peu de votre album, Everybody’s God, et surtout du premier morceau, Big Wheel, qui est très surprenant. Une entrée en matière puissante, presque tribale...C’est vrai (rires). Sur les vingt titres que nous avions composés pour

« Dans le groupe, nous sommes tous un peu en quête »

cet album, il y en a pas mal de cette trempe. On s’est fait un petit trip guerrier (rires), même si ce n’est pas ce qui ressort majoritairement sur le disque. C’est Vincent qui a écrit Big Wheel, et c’est un ovni. Cela parle de notre vision de la vie, de la grande roue du destin, des karmas... C’est pour cela qu’on a voulu mettre ce morceau en premier.

Il y a ce style un peu tribal sur le premier morceau, mais ensuite cela change. Chaque titre possède un style différent, un style qui lui est propre. Finalement, c’est quoi le style de Gush ?Nous sommes vraiment fans de plein de musiques différentes. Par exemple, Vincent est parti en Afrique faire une tournée avec un maî-tre de balafon et il l’a accompagné un peu partout. C’est le genre de choses qu’on aime faire. On s’inspire de beaucoup de musiques du monde entier et cela se ressent. On aime bien la musique black soul des années 70 à 90, on en a comme disques de chevet (rires). On aime aussi des groupes comme les Beasty Boys, les Beatles et AC/DC, ou des artistes comme Gainsbourg ou Mozart. Yan écoute beaucoup de hip hop et d’autres nouveautés. C’est très éclectique et on essaye d’en faire un mélange qui colle à la pop.

Toujours dans la surprise, le titre de l’album, Everybody’s God. Cela annonce la couleur...Dans le groupe, nous sommes tous un peu en quête, on travaille

beaucoup sur nous-mêmes. D’ailleurs, Big Wheel représente bien cet état d’esprit. Tu sais, c’est dur d’être 24h/24 ensemble et d’essayer de s’harmoniser quand chacun veut amener son point de vue. Nous essayons donc de nous élever sur tous les plans, de nous appréhen-der. Les chansons parlent de cela… d’où le titre de l’album car je pense que chaque personne a ce désir en elle, celui de se grandir spirituellement. Et par ailleurs, parce qu’il faut bien l’avouer, quand tu nous vois sur scène, c’est comme si tu voyais arriver quatre dieux vivants (rires).

everybody’s godcinq 7 / Wagram

Rom

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la licoRne, toMe 3 : les eaux noiRes de venisede Mathieu gabella et anthony Jean, chez delcourt, 13,95 eurosalors que l’espèce humaine est menacée par un poison nommé vermine, ambroise paré chirurgien et anatomi-ste français du Xvie siècle, considéré comme le père de la chirurgie moderne – part à la conquête du seul remède pouvant contrer ce mal abso-lu: la corne de licorne. après avoir rencontré le redoutable Kraken, il rejoint ses amis à venise pour une énième empoignade avec l’ennemi. Troisième opus d’une série captivante en plein cœur de la renaissance.

diaBles sucRésde clément Baloup et Mathieu Jiro, chez gallimard, 16,50 eurosÀ l’heure des grands débats autour de l’identité nationa-le, la diversité occupe une place de premier choix, et ce n’est pas clément Baloup et mathieu Jiro qui diront le contraire. auteurs de Diables sucrés, ces deux artistes mêlent dans cette œuvre : conte fantastique guyanais, légendes européennes et histoires japonaises, pour un résultat époustouflant de fantaisie et d’émotions à fleur de peau… Quand on vous dit que « tout le monde il est beau ! »

Black ButleR

de Yana toboso, chez kana, 6,50 euros

sebastian est un drôle de majordome.

au service d’un héritier d’une grande

famille de la noblesse anglaise,

celui-ci excelle dans de nombreux

domaines tout à fait conventionnels

comme la cuisine, mais également

dans d’autres pour le moins

particuliers comme… les arts

martiaux. Dévoué corps et âme

à son maître, sebastian devra faire

preuve d’ingéniosité si jamais un malheur arri-

vait… une histoire divertissante et pleine de fraîcheur.

shoRt scoRiesde Yan lindingre, chez les Requins Marteaux, 13 euroscomment définir Yan Lindingre ? irrévérencieux, foutraque et sacrément cocasse ? Oui, sûrement les trois à la fois. il nous revient avec douze historiettes délirantes à souhait et dia-blement efficaces… du Lindingre en somme. une préface signée Benoît Delépine (le fameux mickaël Kael de groland magzine) couronne le tout et rajoute du piment à une recette déjà bien épicée.

les contes MacaBResd’edgar allan Poe, illustré par Benjamin lacombe, chez soleil, 27,50 eurosil fallait l’oser. s’attaquer à un monstre sacré tel qu’edgar allan poe en a rebuté plus d’un. plus que courageux, le téméraire et non moins ta-lentueux Benjamin Lacombe illustre dans Les contes ma-cabres une dizaine d’histoires du grand maître de la littéra-ture fantastique. au menu, on retrouve notamment Le chat noir, Bérénice et La chute de la maison usher. appuyé par un récit de génie qui n’a plus aucun secret pour personne, le graphisme prend une dimension surnaturelle et fantastique dans tous les sens du terme.

BOuquin.par Jonathan pretro

pour ceux qui ne connaitraient pas encore la ville la plus hype du moment, ceci est pour vous : votre guide du routard sous le bras, sautez dans un eurostar, et partez à l’assaut, de jour comme de nuit, de l’envoûtante et trépidante capitale britannique, j’ai nommé Londres...

On ne découvre pas Londres en une fois. Patrie du célèbre Harry Potter, du chapeau melon de Sherlock Holmes, cen-tre culturel et musical incontournable mais aussi siège de la très conventionnelle monarchie anglaise, Londres offre

mille visages, tous plus stimulants et dépaysants les uns des autres !Cette ville cosmopolite, mégapole de tous les contrastes où se côtoient sans complexe le moderne et l’historique, l’avant-gardisme et le rétro, est sans conteste le rendez-vous privilégié de la jeunesse européenne en quête d’excentricité, de culture et de divertissement.Le jour, vous pourrez satisfaire votre soif de culture en usant vos semelles dans les innombrables musées et galeries qui foisonnent à Londres : la National Gallery, le British Museum, la Tate Modern, le Victoria and Albert Museum, la National Portrait Gallery pour ne ci-ter qu’eux. Et pour ne rien gâter, ces trésors culturels sont en majorité gratuits.

Pour ceux que les peintures et les momies rebutent, pas de panique! Londres, c’est tout sauf l’ennui. On vous conseille de monter à bord des fameux bus rouges à deux étages pour découvrir les grandes ar-tères de cette ville vibrante et surprenante. Rien de mieux que flâner un peu le long de la Tamise, jeter un oeil au fameux Globe Theatre, où un certain Shakespeare fit ses premiers pas, et déguster un bagel sur les docks!Du côté du palais royal, ne manquez pas le pompeux rituel, so british,

de la relève de la garde devant Buckingham Palace, résidence officielle de Sa Gracieuse Majesté la reine Elisabeth II.Pour les demoiselles à qui des envies frénétiques de shopping donnent des fourmis dans les jambes, Londres devrait satisfaire votre appétit au-delà de vos espérances : outre l’incontournable Oxford Street, où vous trouverez vos boutiques branchées préférées et où vous passerez des heures à explorer, rayon par rayon, les trésors dont regorgent le cultissime Top Shop, vous pourrez aussi dénicher des fringues Vintage à faire pâlir d’envie vos copines dans les nombreuses charity shops où les friperies de Brick Lane...Une fois les magasins fermés, et le soleil couché, un rituel anglais ty-pique et sympathique s’impose : le « pub crawl », en français la tour-née des pubs entre amis. Chacun paie sa tournée, et on goûte avec bonheur à l’atmosphère si particulière de ces lieux de rencontre par excellence, où on laisse son origine sociale au placard.Londres, c’est aussi la ville des comédies musicales, ces music hall qui jouent à guichets fermés tous les soirs et qui régalent les spectateurs par leur programmation éclectique et d’une qualité qui n’est plus à prouver. Grease, Mamma Mia, West Side Story, tous les classiques y sont donnés.Indispensable rituel dominical londonien : Camden Town, berceau de la culture punk anglaise, ses marchés et ses puces, qui vaut vraiment le coup d’oeil pour ses vieilles bâtisses et ses rues colorées et bondées.Londres c’est aussi Picadilly Circus et ses panneaux publicitaires lumineux géants, Covent Garden, la galerie commerçante cou-verte populaire et cosy, ou encore le quartier de Soho, véritable concentré de sex-shops, de boutiques branchées et de bars gays. Le plus simple reste encore d’aller voir par vous-même, de vous jeter sans retenue dans ce bouillon de culture où il fait bon vivre et qui vous colle à la peau. Vous ne serez pas déçus et une fois de retour, vous ne rêverez que d’une seule chose : y retourner !

Les bons pLans du RoutaRdace Hotel : 16-22, Gunterstone Rd, W14 9BU. 020-7602-6600. ace-hotel.co.uk M. : Barons. Dortoir 4-8 lits 18-29,50 £ avec ou sans douche privée; doubles 53-64 £. Petit déj inclus. AJ propre, moderne, claire, et tout confort dans 4 jolies maisons victoriennes. Déco acidulée vert pomme et gris métallisé très sympa. Grand jardin à l’arrière avec barbecue, et hot tub pour se délasser.

Masala Zone : 9, Marshall St, W1F 7ER. 020-7287-9966. M. : Piccadilly Circus. Tlj 12h-15h30, 17h30-23h. Formule lunch 8,35 £, plats 6-12,50 £. Cantine indienne branchée pour faire un repas équilibré. Bon thali (petit plateau métallique) avec différentes préparations de légumes.

the social : 5, Little Portland St, W1W 7JD. 020-7636-4992 thesocial.com M. : Oxford Circus. Tlj 12h-minuit Entrée parfois payante 5£. bar-boîte sur 2 niveaux que les meilleurs DJs du moment remplissent de décibels survoltés. Bonne scène alternative comme on l’aime, où se produisent de jeunes groupes un peu déjantés !

LONDON ROCKS !

.par anne Boyer vOYaGe

Guide Londres : 9.90 euros

Guide de conversation anglais : 6.90 euros

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xxx holicauteur : clamp / Miyuki etôediteur : Pika editionPrix : 7,90 eurosun jour, alors que Watanuki sortait du lycée, il est guidé malgré lui par une étrange force qui le pousse à entrer dans la maison d’une étrange médium, Yûko. sa bouti-que exauce les vœux. Yûko lui explique que s’il veut arrêter de voir les esprits, il devra travailler pour elle. et voilà notre Watanuki qui se retrouve employé de maison: nourriture et saké à volonté pour madame ! XXX Holic est l’un des meilleurs mangas de ces dernières années.

kuRogane no lineBaRRels

auteur : eiichi shimizu

editeur : glénat

Prix : 7,50 euros

souffre-douleur de ses camarades,

Koichi est un adolescent plutôt fragile

dont le souhait est devenir un héros.

un jour, un satellite vient s’écraser,

plongeant le jeune homme dans

un profond coma. À son réveil,

il découvre qu’il est devenu un

“factor” : un pilote de robots

géants appelés Linebarrels. il est

avide de puissance et de pouvoir, au point de

mépriser totalement ceux qui l’ont toujours soutenu.

il va être très intéressant de voir l’évolution de Koichi,

vivement la suite !

dooRs of chaosauteur : Ryoko Mitsuki editeur : soleil Prix : 6,95 eurosLe monde vit protégé du chaos grâce à quatre portes maintenues sellées. Dans un palais tenu à l’écart, vit deux soeurs, mizeria l’ainée et clarisa, sa cadette. Leur destin va pourtant prendre une tournure dramatique lorsque leur protecteur, rikther, kidnappe clarisa et tente d’ouvrie toutes les portes.mizeria part à la recherche de sa sœur pour refermer chaque porte que sa sœur ouvrira. un shojo plutôt sombre, sublimé par un graphisme fin et harmonieux.

hYde & closeRauteur : haro asô editeur : delcourt Prix : 6,25 eurosshunpei closer est un collé-gien froussard qui fuit devant toute difficulté. pourtant, il rêve de devenir aussi fort et « cool » que son grand-père. il ne lui reste comme souvenir de lui qu’un simple ours en peluche surnommé Hyde. un jour, il reçoit un étrange colis, contenant un singe en pelu-che vivant qui tente d’attaquer closer. il apprend alors que son grand-père est en fait le roi des sorciers, et que celui qui mangera le cœur de son petit-fils deviendra le nouveau roi. Les personnages sont assez atypiques . après tout, qui cacherait une tronçonneu-se dans un jouet si petit ?

BOuquin.par mélissa idbazzi

Black lagoonauteur : Rei hiroe editeur : kaze Manga Prix : 6,95 eurosvoici un manga décapant aux allures de pirateries contemporaines assez violentes. Les membres de l’équipage du Black Lagoon sont peut-être les derniers exemples des pirates où chacun mène sa vie comme il l’entend : Dutch le commandant, Levi véritable garçon manqué et Benny le petit génie de la mécanique. Lors d’une mission de « transport », rokurô Okajima, est embarqué dans des histoires de mafieux. il se retrouve propulsé dans un monde d’aventures et d’action à cent milles lieux de sa vie douillette d’employé de bureau.

l’illusion conJugale

De eric assous mise en scène Jean-Luc moreau avec isa-belle gélinas, Jean-Luc mo-reau et José paul prendre son conjoint pour confident peut conduire à la catastrophe… avouer certains petits écarts engendre jalousies, remises en question, suspicions. pas idéal pour préserver un couple ! reprise de cette sympathique comédie au Théâtre Tristan Bernard.�� rue du Rocher, Paris �èmeLoc. : 0� �� 22 0� �0

du théâtRe cheZ MaxiM’s !

vous n’êtes jamais entré chez maxim’s ? voilà une occasion d’admirer ce lieu magique les lundis soirs pour 15 euros !en effet, le restaurant étant fermé ce jour de la semaine, le lieu est transformé en salle de spectacle style cabaret !au programme actuellement, du divertissement avec fey-deau et Offenbach orchestré par gérard chambre et sa

Votre espaceidf

troupe de comédiens-chan-teurs. en première partie, le délicieux « feu la mère de madame » de feydeau suivi du « petit groom de chez maxim’s », avec un texte imaginé par gérard chambre et agrémenté de quelques extraits d’airs célèbres d’Of-fenbach. Tous les lundis à 2� h, tarif 30 euros, étudiants �� euros.Chez Maxim’s, 3 rue Royale, Paris �èmeRéservations : 0� �2 �� �0 �2

noRMa au théâtRe du châtelet

attention ! chef-d’œuvre à voir absolument, d’autant que cela faisait huit ans que l’opéra de Bellini n’était pas donné sur une scène pari-sienne. c’est la jeune soprano Lena Tetriani qui interprétera donc le merveilleux « casta Diva » et nous racontera son drame de prêtresse qui a rompu son vœu de chasteté, au temps des gaulois et des romains… La mise en scène est de peter mussbach. � représentations du �� au 2� janvier Théâtre du ChâteletLoc. : 0� �0 2� 2� �0

scènes RuRales en seine-et-MaRne

vous habitez en seine-et-marne ou dans l’est de paris… visitez des petits

MonuMenta aux confins de la MoRt : les séPulcRes hantés de chRistian Boltanskimonumenta mérite son nom titanesque. christian Boltanski créé une installation gigantesque sur les thèmes de la mort et de la transmission. La verrière de la Nef du grand palais, si romantique dès le printemps grâce à sa structure vert-de-gris, se transmue en écrin glacial, éclairé d’une lumière atone et aveugle pour l’installation saisissante de l’artiste : personnes. une muraille de boîtes de fer rouillées et numérotées accueille un visiteur assourdi par des bruits répétitifs et mats. La dépassant, il entre en immersion dans un univers sépulcral à la température polaire. au sol, des vêtements qui furent portés sont étalés, parqués dans les mêmes espaces parfaitement alignés. cheminant avec autant de déférence que l’exigerait un cimetière, le promeneur se prend à songer aux camps de concentration. La mélopée itérative de graves palpitations de cœurs introduit du vivant dans un paysage mortifère. Le flâneur imagine alors ceux qui les ont un jour revêtus, insufflant de la vie parmi la désolation transparaissant de ce paysage. plus loin, une monumentale pile de vêtements éveille l’image du charnier. une pince mécanique vient s’y approvisionner avec une froide régularité. elle se saisit de vêtements comme de chiffons, les soulève jusqu’au faîte de la verrière, les laisse choir et rejoindre l’amas de ceux qui ont déjà chu. christian Boltanski évoque la main divine qui prend et jette indifféremment. richard serra, invité de la dernière monumenta, avait érigé des plaques d’acier verticales. christian Boltanski, lui, étale des vêtements à l’horizontale, semblant évoquer l’humilité dont devrait faire preuve l’homme face à l’inéluctabilité de sa propre mort.

règlement déposé sur le site

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villages tout en assistant à de grandes pièces pour 6 euros la place ! c’est en effet possible grâce à la très riche programmation élaborée depuis plusieurs années par act’art, organisme soutenu par le conseil général de seine-et-marne et qui vous permet de voir des créations, avant même qu’elles soient à l’affiche dans la capitale ! c’est le cas de « Débrayage » de rémi de vos qu’on a pu voir en avant-première, une pièce qui décrit ce qui vous attend lorsque vous entrerez dans le monde du travail ! De quoi frissonner… mais rassurez-vous, la vie en entreprise est

décrite avec humour grinçant, comique, subtil et rythme effréné, grâce à des saynètes interprétées par trois brillants comédiens tour à tour aliénés, soumis, désespérés, révoltés ou pris à leur propre piège ! Les séances de relaxation ou de respiration positiviste n’y feront pas grand chose ! Que cela ne vous empêche tout de même pas de réussir vos diplômes !Pour connaître les autres spectacles de la saison, allez sur le site www.actart��.com ou appelez le 0� �� �3 03 30Prochain évènement à ne pas rater : Hoptimum, festival Hip Hop du � au 2� mars.

Votre espace

le chalet de l’hoRReuR et de la tRouille qui fait PeuR

interprétée de main de maître par des acteurs talentueux et confirmés (Bertrand fournel et isabelle parsy en tête), cette comédie est sûrement l’une des meilleures de l’année. en plus d’être composé d’ingrédients à succès comme le gag ou le quiproquo, Le chalet de

l’horreur allie également suspense et satire sociale… et le moins que l’on puisse dire est que le résultat est largement au rendez-vous.Comédie et boulevard jusqu’au 2� mars Comédie de Paris �2, rue Fontaine , Paris �e – location au 0� �2 �� 32 22

la Ronde

À l’orée de la première guerre mondiale, La ronde raconte les

giacoMo suR les Planches

L’histoire d’un fils d’immigré italien qui débarque en france dans les années 60. seul sur scène, gilbert ponté interprète plus d’une trentaine de personnages. infatigable et insatiable, notre unique comédien réalise une performance incroyable en jonglant à merveille avec chaque personnage. Le spectateur est littéralement absorbé par la performance scénique de l’acteur et boit ses paroles comme du petit-lait. L’histoire est tout simplement captivante et passionnante. Contemporain – La Manufacture des Abbesses – �, rue Véron – Paris ��e – location au 0� �2 33 �2 03

l’affaiRe seZnec

sûrement l’un des spectacles de l’année. seznec ou le procès d’un homme soupçonné d’avoir assassiné un conseiller général dans les années 1920. réalisée et présentée par robert Hossein, cette pièce se veut interactive : en effet, les spectateurs participent au procès en qualité de jurés. autre démesure, pas moins de 26 comédiens prennent place sur scène ! parisiennes, parisiens, franciliennes, franciliens, vous êtes attendus pour ce procès… « impitoyable » !

jusqu’au 2� mars – Théâtre de Paris ��, rue Blanche – Paris �e – location au 0� �� �� 3� 23

BoiRe, fuMeR et conduiRe vite

Le soir du réveillon du Nouvel an, trois individus se retrouvent, bien malgré eux, en salle de garde à vue dans un commissariat parisien : l’un parce qu’il a fait un excès de vitesse, l’autre parce qu’il a trop bu et le troisième parce qu’il a fumé dans un lieu strictement interdit. surgit une avocate commise d’office pour les défendre en ce soir du 31 décembre...Le nouveau spectacle de et avec philippe Lellouche. avec aussi vanessa Demouy, christian vadim, David Brecourt. La Grande Comédie. �0, rue de Clichy. Paris �ème. Location : 0� �� �� 03 ��

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Votre espace par Laurent simon et David. r muLTimédia

effet de Masse en PeRsPective !voilà un second volet comme on les aime ! si vous avez pleuré après avoir fini le premier opus (je ne vivrai plus jamais cela, snif !), réjouissez-vous : vous pourrez même reprendre votre sauvegarde pour reprendre le jeu là où vous l’aviez laissé. Le commandant shepard va donc reprendre du service pour tenter, avec vos

alliés hors normes, de faire face à la nouvelle menace de l’univers (rien que cela). Haletant de bout en bout, parsemé de « ouaou comment ils ont fait ça… trop forts », mass effect 2 s’annonce comme l’un des plus gros hits à venir, où vous apprendrez enfin ce qui est advenu de vos amis à la fin du premier volet. Nouveauté affichée par les développeurs, la possibilité de suivre de nombreuses aventures secondaires. De quoi repousser le plus loin possible la fin du jeu. graphiquement ? au top de ce que savent faire les machines ! Ni plus, ni moins.DarkSiders sur PS3, X3�0, �� euros selon support, HHHH

Ring the BaBelpetit jeu sur iphone (appstore), Babel rising est accrocheur et vraiment attachant. L’idée est simple : vous devez empêcher les hommes de construire la tour

de Babel. a votre disposition : la possibilité de lancer des éclairs, des tempêtes de feu, des tsunamis dévastateurs. mais les hommes reviennent inlassablement, bien décidés à ériger cette tour de connaissances… graphiquement, le jeu joue bien son rôle en donnant un cachet attachant à tous les petits hommes que vous lessivez. Les choix de mouvements à faire pour lancer telle ou telle calamité sont simples et biens vus. un jeu vraiment parfait pour l’iphone, pour 79 centimes ! petit détail qui montre combien le jeu est abouti : si vous quittez le jeu, à tout moment vous pourrez le reprendre au même instant. plus qu’appréciable.Babel Rising sur IPhone, via l’Appstore, 0,�� euros, HHH

tetRis casse des BRiquesL’annonce qui est tombée a cassé toutes les briques : les ventes totales de Tetris sur téléphones portables viennent de dépasser les 100 millions d’exemplaires (depuis 2005). il faut dire que les ventes sur iphone ont dû encore booster les ventes, mais cela reflète encore et toujours le fait que graphismes et production ne font pas tout : un petit jeu simple peut vous rendre multimillionnaires !Tetris, de EA, sur téléphones portables (dont iPhone), 3,�� euros,HHHH (indémodable)

alwaYs look at the daRk side of lifeGros hit sur les routes des consoles nextgen, DarkSiders vous plonge dans un univers post apocalyptique très gothique, violent et incroyablement libre. Il ne reste plus rien de New York. Sauf Guerre, votre personnage, chevauchant un destrier démoniaque. A eux deux, ils sont les derniers remparts contre l’invasion des puissances des ténèbres sur Terre. Si l’on retrouve une forte inspiration dans la démesure du mythique God of War, ce jeu va plus loin. Oui, patience ! Vous allez pouvoir rencontrer des monstres gigantesques, beaucoup plus forts que vous, dont il faudra trouver la faille (en utilisant, en plus d’une épée surdimensionnée, quelques cellules grises). Et l’humanité (ce qu’il en reste) compte sur vous ! En plus de cette succulente inspiration God of War, DarkSiders arrive à vous propulser aussi dans la complexité ludique d’un superbe Zelda en vous permettant de faire évoluer diverses capacités destructrices de Guerre, mais aussi en vous mettant face à quelques énigmes savoureuses. C’est beau, inspiré, abouti, accrocheur et défouloir. Un grand jeu, qui prend de plus en plus d’ampleur au fil des heures de jeu (ce qui ne vous pousse franchement pas à aller vous coucher). Bref, un indispensable jeu destructeur qui ira à ravir avec toute console X3�0 ou PS3 qui se respecte. DarkSiders sur PS3, X3�0, �� euros selon support, HHHH

Might Be Magic ?clash of Heroes représente la superbe licence might & magic sur Ds. a la croisée d’un puzzle-game (des petites énigmes casse-tête viendront agrémenter vos soirées) et d’un jeu de rôle assez profond, ce clash of Heroes vous permet d’incarner au choix cinq héros aux pouvoirs bien spécifiques. Très simple d’accès, ce jeu réussit la prouesse d’accrocher les joueurs les plus exigeants, adeptes des jeux de rôle, comme les joueurs plus novices, fuyant la complexité parfois inutile de ces jeux. simplicité et profondeur ! a noter, le mode deux joueurs est un vrai plus.Might & Magic : clash of heroes sur DS, 3�,�� euros, HHH

histoires d’amour souvent légères et parfois profondes de couples à la recherche de sensations fortes et de moments de tendresse. Que l’on soit musicien, belle de nuit, soldat ou bien comédienne, chacun a besoin d’y trouver son compte en amour. Brillamment interprétée, cette pièce brille par son humour, son esthétisme et sa musicalité. Classique jusqu’au 2� février Théâtre de Poche ��, boule-vard du Montparnasse – Paris �e – location au 0� �� ��

chantal ladesou dans « J’ai l’iMPRession que Je vous Plais… »

surprenante, gaffeuse, charmeuse, la vie de chantal Ladesou est une suite de quiproquos. « J’ai regardé vivre la maison et je vous la raconte. Deux ados qui partent, un vieux qui rentre. Où ranger un mari chez soi, gestion de carrière et gestion de frigo… c’est un reportage de guerre ». chantal Ladesou sert un spectacle d’humour bien à elle, sur le théâtre et les travers du métier, les coulisses de la vie conjugale et les péripéties familiales.Théâtre rive gauche. 6, rue de la gaîté. paris 14ème. métro gaîté.

l’école des feMMes

arnolphe, un riche bourgeois, d’âge mûr, effroyablement jaloux, égoïste et arrogant est persuadé que d’infinies

précautions lui permettront d’asservir le coeur d’agnès, sa jeune et jolie pupille…rentrant d’une visite en province, il se prépare donc à épouser la jeune femme, qu’il a recueillie enfant, élevé et façonné à sa convenance. son système : « la rendre idiote autant qu’il se pourrait ». mais pendant son absence, agnès a rencontré Horace…Le Lucernaire. �3, rue Notre-Dame-des-Champs. Paris �ème. Métro Vavin ou Notre-Dame-des-Champs.

le coMte de BoudeRBala

après les premières parties de grand corps malade à travers toute la france, plusieurs scènes parisiennes et autres festivals, sami dit le comte de Bouderbala (comte des désargentés) présente son show. entre slam (« poésie urbaine ») et stand up (« debout »), sami nous livre sa version des faits, une vision décalée et originale des grands thèmes de société.Théâtre du Gymnase. 33, bd Bonne Nouvelle. Paris �0ème. Métro : Bonne Nouvelle. Tel : 0� �2 �� �� ��

la Patience des Buffles

De quoi s’agit-il ? D’amour avant tout, mais aussi... de colère, de regrets, de danse, de dépêche mode, des farc, de sexe, de haine, de gorilles au dos argenté, du temps qui passe, de celui qui reste, de sudoku, d’espoir, de corps qui parlent, de tout et de rien... et tout cela en même temps.un chassé-croisé amoureux, burlesque et visuel qui nous ramène à nos petites histoires personnelles et nous rappelle tout ce que nous avons encore à vivre et, peut-être aussi, ce à quoi nous avons échappé. La Manufacture des Abbes-ses. � rue Véron. Paris ��ème . M° Abbesses. Loc. : 0� �2 33 �2 03.

gouttes dans l’océan

allemagne, années 70. Léopold, une trentaine d’années, est fiancé à véra ; franz, étudiant fauché de dix ans son cadet, fiancé à anna. un soir, le premier rencontre le second, et l’invite chez lui. ce dernier accepte… fassbinder résumait cette pièce ainsi : une comédie avec fin pseudo tragique.Théâtre Mouffetard. �3, rue Mouffetard. Paris �ème. Métro Place Monge.

waRRen Zavatta

a plat, grand papa, Hourrah !au départ, on pense que ce géant aux pieds de ciel a beaucoup souffert de ce qu’était réellement son illustre grand père, achille Zavatta, mais au fil du spectacle et de sa vie, qu’il nous déroule avec un humour incisif, on comprend qu’il fait bien partie de cette famille du cirque : nomade, brillant et porteur de rêves .Bien sûr, il balance.Bien sûr, il montre que le cirque peut être ringard à force de ne pas évoluer.Bien sûr, il aurait voulu un autre grand-père, plus « idéal ».Bien sûr, il aurait voulu une autre vie …mais non, finalement, tout cela l’a forgé et rendu plus fort.sans rien rejeter vraiment du monde du cirque, il nous en donne à travers un filtre hyper-lucide une image qui fera encore rêver longtemps, mais un instant, il nous fait comprendre que ça n’est pas la « vraie » vie. c’est pour ça qu’on rêve…Retrouvez les lieux et dates de la tournée sur www.warrenzavatta.comTarifs : 2� euros / �� euros / �2 euros (- de 2� ans)

idf

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Un mascara qui vous permet d’avoir des cils plus longs, un maquillage qui va subli-mer votre regard, des rouges à lèvres aux couleurs naturelles qui vous donneront des lèvres magnifiques, des mains parfaitement manucurées, un teint halé en plein hiver : tout cela est possible. Nous vous offrons une sélection de produits qui vous permettra d’avoir un maquillage qui effacera toutes les petites imperfections du quotidien. ( Page à conserver)

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BeauTé.par sarah riahi

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fOrmaTiOn.par Ornella Lamberti

généRalitésSi vous vous orientez vers ces métiers car vous avez la bougeotte et aimez voyager, sachez que peu de professionnels du tourisme parcourent le monde en réalité. Effectivement, ce secteur recrute majoritairement des conseillers et des commerciaux. Cependant, rien n’est impossible, il suffit d’être bien renseigné sur les métiers qui font voyager dans le tourisme. Autre chose : la plupart de ces professions exigent un bac+2 au minimum. On peut catégoriser ces métiers par secteur : les métiers du voyage, les métiers de l’hôtellerie-restauration, les métiers du développe-ment touristique et de l’accueil, enfin les métiers du guidage.

les MétieRs du voYagePivots de ce secteur, les métiers du voyage emploient des conseillers en agence de voyage, des concepteurs de projets touristiques et des commerciaux.Les conseillers en agence de voyage ou en tour-opérateur ont pour mission de conseiller le client par rapport à ses envies de voyage, de vérifier les disponibilités des vols, hôtels et autres, enfin de passer les réservations. Il assure un suivi clientèle, gère les particuliers, les voyageurs d’affaires et les groupes. Pour accéder à ce poste, un BTS Tourisme, si possible VPT (Vente et Productions Touristiques), semble tout à fait indiqué. Pour les plus ambitieux, il est possible d’être directeur d’une agence de voyage. Auquel cas, sortir d’une école de commerce est préférable.

les MétieRs de l’hôtelleRie et de la RestauRationSecteur permettant réellement de voyager, certains métiers de l’hôtellerie et de la restauration sont, en outre, accessibles sans avoir nécessairement fait d’études supérieures. L’accueil et la prise en charge de la clientèle dans les hôtels sont le fait du chef de réception qui coordonne le personnel, du ré-ceptionniste et de l’employé de réception. Un très bon relationnel ainsi que l’usage courant d’au moins une langue étrangère est né-

cessaire. En ce qui concerne les études, selon le grade visé, il est pos-sible de passer par un CAP Services Hôteliers, un BEP Métiers de la restauration et de l’hôtellerie, un BAC technologique hôtellerie ou encore un BTS Hôtellerie-restauration, de préférence option mer-catique et gestion hôtelière. Pour ceux qui envisagent de devenir directeur d’hôtel, une fois de plus, sortir d’une école de commerce est fortement conseillé. En particulier, un MBA International hotel management peut permettre de voyager et d’avoir des responsa-bilités. L’entretien des chambres et des parties communes nécessitent des gouvernantes, des femmes de chambre et des employés d’étage. Ici, un CAP maintenance et hygiène des locaux ou un BP gouvernante sont les formations indiquées.

les MétieRs du déveloPPeMent touRistique et de l’accueilAccueillir les visiteurs étrangers ou provinciaux, promouvoir un territoire, telles sont les missions des employés du développement touristique et de l’accueil, qui dépendent exclusivement de l’ini-tiative publique (office de tourisme, comités départementaux ou régionaux du tourisme, etc.). L’animateur de tourisme local se charge de l’organisation de l’offre touristique d’un territoire donné. Les événements et manifestations mettant en valeur sa région sont ses fiefs. Il travaille généralement en office de tourisme, pour les associations ou pour les collectivités territoriales. L’agent de développement du tourisme local prépare la stratégie touristique et assure le suivi des prises de décisions en conséquence. Il est sous l’égide d’élus, de décideurs institutionnels et de professionnels du tourisme. Ces deux métiers nécessitent une licence ou un master 1. L’agent chargé d’accueil touristique travaille dans un office de tourisme, pour une association, pour les collec-tivités territoriales, etc. : il informe les visiteurs. Il peut également travailler pour un club de vacances. Ici, un BAC ou un BTS Tou-risme Animation et Gestion sont conseillés.

Secteur extrêmement attractif et en pleine expansion, le tourisme offre une grande diversité de métiers. Quels sont les préjugés et les réalités de ce secteur ? Quels métiers sont concernés ? Enfin, quelles formations permettent d’y accéder ? Tour d’horizon (c’est le cas de le dire).

Les métiers du tourisme

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fOrmaTiOn.par Ornella Lamberti

c ertes, la prépa reste la voie royale pour accéder à ces formations prestigieuses. Fort heureusement pour la mixité de ces établissements (objet d’un récent débat par ailleurs), les étudiants qui sont titulaires

d’un diplôme à bac+2 voire à bac +3, +4 ou même +5 peuvent également prétendre à l’intégration d’une école de commerce ou d’ingénieurs. Effectivement, la prépa est un type de formation qui ne convient pas à tout le monde. Certains préfèrent être autonomes et déve-lopper une double compétence. C’est tout à fait louable, l’essentiel est de savoir la valoriser. Par exemple, les recruteurs sont friands des doubles diplômés droit/école de commerce.

les écoles de coMMeRcePour intégrer une école de commerce en admissions parallèles, il est nécessaire de passer un concours.

le concouRs PasseRelle Ce concours est commun à 18 écoles : Advancia Paris, Ceram Sophia-Antipolis, Ecole de Management de Normandie, Ecole de Management de Strasbourg, ESC Amiens Picardie, ESC Bretagne-Brest, ESC Chambéry Savoie, ESC La Rochelle, ESC Clermont-Ferrand, ESC Dijon, ESC Grenoble, ESC Lille, ESC Montpellier, ESC Pau, ESC Saint-Etienne, ESC Troyes, Negocia Paris, ESC Rennes.Passerelle 1 : concours destiné aux étudiants titulaires d’un DUT, d’un BTS ou d’un diplôme à bac+2 qui intègreront, s’ils réussis-sent, la première année. Il comprend le Test ARPEGE (un test de culture générale, un test de mémorisation, un test algébrique, un test de logique), un test d’anglais (oral et écrit), une synthèse de dossier et une épreuve au choix. Un entretien de motivation clôt le parcours du combattant. Attention, certaines écoles ont des épreuves orales de langue spécifiques. Passerelle 2 : concours destiné aux étudiants titulaires d’un bac+3, d’un bac+4, d’un diplôme de sortie d’un Institut d’Etudes Politiques, d’un diplôme d’ingénieur, de médecin, de pharmacien ou d’architecte pour une intégration directement à la deuxième année du cursus. Il comprend le Test Tage Mage (test d’aptitude à la gestion des entreprises), un test d’anglais (oral et écrit), une synthèse de dossier, une épreuve au choix et, bien entendu, l’iné-vitable entretien de motivation.Frais d’inscription : épreuves écrites : 300 euros pour les 18 écoles de la Banque. Epreuves orales : 50 euros par école. Les étudiants

boursiers bénéficieront d’un demi-tarif sur présentation d’un jus-tificatif. Clôture des inscriptions : 31 mars 2010.

le concouRs tReMPlinCe concours est commun à 6 écoles : BEM Bordeaux Manage-ment School, Euromed Marseille, ICN Nancy, Reims Management School, Rouen Business School et ESC Tours-Poitiers.Tremplin 1 : concours destiné aux étudiants titulaires d’un bac+2 (BTS, DUT, Licence 2) pour une intégration à la première année. Il comprend un test d’anglais (oral et écrit), un test d’aptitude aux études de gestion Tage Mage, une note de synthèse et des entre-tiens de motivation.Tremplin 2 : concours destiné aux étudiants titulaires d’un bac+3/+4 (Licence, Master 1, diplôme d’ingénieur, Bachelor, etc.) pour une intégration en deuxième année. Mêmes épreuves que Tremplin 1, la note de synthèse exceptée.Clôture des inscriptions : le 3 mars 2010. Les boursiers bénéficient d’une réduction de 50 % des frais d’inscription aux concours. Attention, depuis 2008 les Concours Profils n’existent plus. Les écoles partenaires ont rejoint les concours Passerelle et Tremplin.

les écoles d’ingénieuRsLes titulaires d’un DEUG, d’un BTS ou d’un DUT peuvent in-tégrer une école d’ingénieurs en première année. Les diplômés de Master 1, et parfois de licence, peuvent intégrer ces écoles en deuxième année. La banque d’épreuves DUT/BTSCette banque d’épreuves regroupe 21 écoles d’ingénieurs parmi lesquelles l’ENSEA, Arts et Métiers ParisTech, ESTP, ENS Cachan. Quatre options sont ouvertes pour ce concours : génie électrique, génie informatique, génie mécanique et génie civil. L’écrit com-porte trois épreuves écrites sous forme de QCM (mathématiques, l’option choisie, langues), des épreuves orales (mathématiques, puis diverses matières selon l’option choisie). Pour certaines éco-les, il faut passer des épreuves spécifiques supplémentaires.Date de clôture des inscriptions sur Internet : le 9 mars 2010. Les étudiants boursiers sont exonérés de 50 % des frais de dossier.Le Concours DEUG-L2Ce concours national permet aux étudiants ayant validé quatre semestres à l’université dans le domaine des sciences et techno-logies d’intégrer une école d’ingénieurs. 33 écoles sont accessibles par ce biaisA vos révisions donc !

Vous avez un bac+2 ou un bac +3, +4, +5 en poche et vous souhaitez rejoindre une école de commerce et de gestion ou une école d’ingénieurs? C’est tout à fait possible grâce aux admissions parallèles. Qui peut y prétendre ? Comment ça marche ? Explications ci-dessous.

Les admissions parallèles

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sOCiéTé.par anne Boyer .par Yass ajang fOrmaTiOn

ma vie à La CiTY – 6e parTie :

disCussiOns CrOisées sur L’arT de vivre OuTre-manChe

J’avais été dupée. Ma chef avait demandé à me voir parce qu’elle voulait partir en Iran, découvrir ce pays qui la fascinait tant. J’avais tout prévu. Mais je n’avais pas prévu le discours sur l’Angleterre. Car elle avait beau ne plus être ma supérieure, je n’avais pas envie de l’offenser, elle ou sa patrie. Mais à mon plus grand étonnement, de nous deux,

c’est elle qui a tenu le discours le plus critique à l’égard de son pays. Ainsi, nous avons passé la soirée à comparer les sociétés françaises et anglaises. Médias, politique, système éducatif, sécurité sociale, mode de vie, qualité de vie. Chaque point que nous soulevions donnait la France gagnante. Les médias: La discussion donnait d’abord l’avantage à l’Angleterre et ses journalistes insoumis. Je reconnaissais que les journalistes français étaient trop respectueux de l’ordre établi, de l’institution républicaine et de ses représentants. Tandis que les journalistes anglais n’hésitaient pas à bousculer les politiciens au premier rang desquels le premier ministre Gordon Brown, qui fut traîné dans la boue à l’automne dernier, pour avoir fait « 26 fautes d’orthographe» dans une lettre de condoléances écrite à la mère d’un soldat mort en Afghanistan. Mais au final, ma chef regrettait le tournant qu’avait pris la presse britannique. « As-tu vu la page 3 du Sun ? », me demanda-t-elle. La « page 3 du Sun» est une expression consacrée en Angleterre : c’est la page de la femme nue. Je lui expliquai que j’avais réussi à ne pas ouvrir Le Sun tout le temps que j’avais été là-bas, ni la presse gratuite incarnée par « Metro ». Le « Metro » anglais n’a rien à voir avec le « Metro » français. Je ne peux pas vous l’analyser rubrique par rubrique, car je ne l’ai ouvert qu’une seule fois, mais cette seule fois m’a suffi. Exit les rubriques politique-société-monde-faits divers-culture…, le « Metro » anglais n’est qu’une succession de faits divers, et par faits divers, j’entends de ces faits lugubres qui vous coupent la faim le matin : « professeur sort avec son élève de 15 ans », « fille tue ses parents et son frère », « infirmière incriminée pour pédophilie »...Voilà pourquoi je ne la lis pas, parce qu’au bout du troisième article, j’ai perdu la foi en la race humaine. Et je me retiens chaque fois de demander à mon voisin dans le métro de m’expliquer comment il peut s’infliger cette lecture à 8 h du matin…La qualité de vie. Mon ancienne supérieure est une grande amoureuse de la France. Et elle me les compta une fois encore à ce dîner : les horaires de travail, les cinq semaines de congés payés (« et nous avons une 6e dans l’entreprise »), l’offre culturelle à profusion…

L’auTre sOir, je dînais aveC mOn anCienne supérieure dans un resTau-ranT parisien. de naTiOnaLiTé BriTannique, CeLLe-Ci avaiT vOuLu me re-

vOir duranT mOn passaGe à paris pOur « reCueiLLir mes impressiOns sur sOn paYs ».

« Les Anglais se sont lancés dans une course à l’argent et ont tout sacrifié sur l’autel du succès », me dit-elle.« Mais alors, qu’est-ce qui te plaît dans mon pays ? » finit-elle par me demander. Question fatale. Après une telle discussion, les arguments me manquent. « Les Anglais savent s’amuser » ! C’est vrai ça, j’avais presque oublié. Mais toutes les soirées (house party, club party, dinner party) que j’ai pu faire avec des Anglais ont été des moments mémorables – à côté, les WG parties berlinoises ressemblent à une après-midi tricot.

l e Ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux, a déclaré après le drame du Kremlin-Bicêtre, qu’il ne s’agissait

pas « d’un phénomène de bande» mais plutôt «d’un drame individuel». Le ly-cée en question, qui n’avait jusqu’alors connu aucun incident notable, ne semble pas disposer d’assez de moyens en matière de surveillants et d’enca-drements pour prendre en charge les quelque 1500 élèves.

des solutions Justes ?La série noire des agressions et violen-ces à l’école s’allonge à nouveau. Cha-que mois, le ministère de l’Education Nationale relève une vingtaine de « faits graves » commis avec des couteaux ou des bâtons dans les lycées et les collèges. Xavier Darcos, alors ministre de l’Education Nationale, envisageait l’installation de portiques de détection de métaux devant certains établissements pour endiguer le phéno-mène. Mais les caméras, les fouilles et les rondes d’agents de sécu-rité à l’entrée des lycées sont-ils la solution à cette généralisation de la violence au sein du système scolaire ? Les agressions à l’encontre des enseignants sont mises en avant, donc plus visibles, mais la plupart des violences sont en réalité cel-les qui se font entre élèves. De peur d’exciter le courroux de leurs agresseurs, les élèves choisis comme cible par des lycéens souvent plus âgés qu’eux n’osent pas se plaindre auprès des professeurs ou du personnel d’encadrement. De plus, le dialogue entre jeunes et adultes étant souvent difficile, les élèves se méfient autant du corps enseignant qui les entoure que de leurs tortionnaires.

la nécessité du dialogueComment répondre de façon juste et adéquate à ces problèmes de violence de plus en plus fréquents, sans tomber dans un excès de sécurité et de surveillance ? Que faut-il mettre en œuvre pour pacifier les relations entre élèves et enseignants, afin que l’école reste une enceinte de protection et un lieu d’apprentissage avant tout ? Autant de questions qui se posent dans un débat qui semble

refaire surface chaque année. Il fau-drait avant tout rétablir le dialogue en-tre jeunes et adultes, qui semblent ne plus se comprendre. Il en résulte des frustrations et des rancunes, points de départ des violences et des rejets de l’enseignement, d’un côté comme de l’autre. C’est ainsi qu’un cercle vicieux se met en place, où chacun rejette la responsabilité sur l’autre.La méfiance qui s’installe entre des élèves, issus de contextes familiaux difficiles et victimes de leur milieu et parfois même de leurs origines, et des enseignants sur la défensive, qui à force d’être rejetés et non respectés tombent eux aussi dans les préjugés, en est un premier facteur. Les torts sont à cher-

cher des deux côtés, mais tant que jeunes et adultes ne rentreront pas dans une relation de respect mutuel et que les élèves n’accep-teront pas l’autorité de fait dont dispose le professeur, les choses ne pourront pas avancer.

l’iMPoRtance de l’oRientationLes conditions dans lesquelles les élèves étudient sont, elles aussi, responsables de ce climat de tensions, d’indifférence et d’échec qui prévaut dans certains établissements. Beaucoup d’élèves ne se sen-tent pas à leur place dans des filières trop élitistes ou dans lesquel-les ils sont catapultés sans qu’on se soit intéressé un tant soit peu à leur profil, leurs aspirations et leurs compétences. Les principaux intéressés ne sont pas assez informés de toutes les voies qui s’of-frent à eux, et le système français marginalise sans doute un peu les filières dites « techniques » au profit des généralistes, que l’on présente trop souvent comme LA voie à suivre en se méfiant des autres, sans assez les connaître.Un élève bien orienté, qui s’intéresse à ce qu’il fait, et à ce qu’il apprend, aura à cœur de réussir dans son domaine et aura par conséquent moins de risques de se détourner du système scolaire qui lui aura donné sa chance, en lui proposant une voie qui lui corresponde.

La mort du jeune Hakim, lycéen de 18 ans poignardé par un autre élève au début du mois de janvier, a relancé la polémique sur les violences à l’école. De quoi témoigne cette recrudescence de vio-lence, parmi les élèves ou contre le corps enseignant ?

Violences dans les écoles : quelles solutions ?

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Un dossier unique et gratuit de candidature sur le portail : http://astgrandesecoles.fr

L’École des Ponts ParisTech, SUPAERO-ISAE, ENSTA ParisTech, Télécom ParisTech, MINES ParisTech, MINES de Saint-Etienne, MINES de Nancy, Télécom Bretagne et Arts et Métiers ParisTech se regroupent pour mutualiser leur recrutement. Les candidatures sont ouvertes aux étudiants d’universités dans un domaine scientifique : Mathématiques, Physique, Electroni-que-Electricité-Automatique, Informatique, Sciences de l’ingé-nieur, Mécanique, Génie civil.

Ces 9 écoles proposent des domaines applicatifs variés : Mathématiques et mathématiques appliquées ; Sciences de la ma-tière ; Aéronautique et spatial ; Télécommunications ; Génie civil ; Energie, environnement et développement durable ; Informatique ; Transports terrestres, maritimes et ferroviaires ; Conception, Inno-vation et Management de projet ; Sciences économiques et sociales.

L’admission sur titre est une formidable passerelle entre univer-sités scientifiques et écoles d’ingénieurs !l Les dates clés : ➢ n Dépôt en ligne des dossiers jusqu’au mercredi 31 mars 2010 inclus➢ n Pré-sélection des dossiers : vendredi 23 avril 2010

➢ n Tests écrits dans 10 villes de France, au choix : Lundi 3 mai 2010➢ n Oraux dans l’école où le candidat est admissible : du 25 mai au 15 juin 2010 n Résultats d’admission publiés le 25 juin 2010 n Rentrée en école d’ingénieurs : septembre 2010l Les tests écrits pour les candidats présélectionnés auront lieu le 3 mai 2010, dans dix villes de France, au choix du candidat : Lille, Paris, Nancy, Brest, Rennes, Saint-Etienne, Toulouse, Bordeaux-Talence, Sophia-Antipolis, Aix en Provence.l Les oraux se tiendront ensuite, dans les écoles où le candidat sera admissible.l Un contact unique : [email protected]

Pour en savoir plus sur les écoles et leurs domaines de spéciali-sation :

u L’Ecole des Ponts ParisTech : www.enpc.fru SUPAERO-ISAE : www.isae.fru ENSTA ParisTech : www.ensta.fru Télécom ParisTech : www.telecom-paristech.fru MINES ParisTech : www.ensmp.fru MINES Saint-Etienne : www.emse.fru MINES Nancy : www.mines.inpl-nancy.fru Télécom Bretagne : www.telecom-bretagne.euu Arts et Métiers ParisTech : www.ensam.eu

Osez une grande école d’ingénieurs !!

Étudiants en L3 et M1 scientifiques, candidatez dès aujourd’hui à 9 grandes écoles : près de 350 places sont ouvertes pour intégrer un cursus d’ingénieur à la rentrée 2010-2011.

fOrmaTiOn.

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fOrmaTiOn.

EPSICréée en 1961 par le Groupement Professionnel National de

l’Informatique (GPNI), l’EPSI propose aujourd’hui deux cycles de formation : un post-Bac de deux ans et un post-Bac+2 qui conduit à un titre national Bac+5 (certifié Niveau I par l’Etat). Présente en régions depuis 1981 l’école est implantée à Paris, Bordeaux,

Montpellier, Arras, Nantes et Lyon. Dotée d’une excellente réputation elle est très bien insérée dans le tissu économique,

point primordial en ces temps de crise.

RencontRe avec alBeRt cohen son diRecteuR généRal.

Il existe de nombreuses écoles d’informatique et pour le néophyte elles se ressemblent toutes, pouvez-vous nous dire ce qui différen-cie l’EPSI ?Il y a plusieurs éléments qui caractérisent l’âme de l’EPSI. Tout d’abord, créée par des professionnels, l’école a su rester en contact permanent avec les entreprises pour sans cesse adapter son program-me et faciliter l’insertion professionnelle des étudiants. Deuxième-ment nous dispensons une pédagogie active dans des classes d’effec-tifs réduits où l’enseignant apporte un encadrement réel afin d’aider l’étudiant en difficulté et stimuler celui qui a des facilités. C’est une école à taille humaine, où les étudiants ne sont pas réduits à un nu-méro ou un login. Et troisièmement le réseau des 6 établissements qui travaillent en parfaite synergie. Je pourrais aussi vous parler de nos équipements, du double diplôme avec le Griffith College de Du-blin, nos excellents résultats à divers concours, nos laboratoires de recherche,… mais ce serait trop long.

1ère école d’informatique en France, pourquoi est-ce que l’on en-tend peu parler de vous ?Avec les temps nous avons acquis une très bonne renommée auprès des entreprises, les géants du CAC40 comme les PME en région, et nos classes se remplissent par le bouche à oreille à partir de ces en-treprises. L’EPSI c’est un peu la bonne adresse que l’on s’échange ! Le grand public nous connait moins bien il est vrai, notamment parce que nous préférons investir nos budgets dans la pédagogie plutôt que dans des publicités TV fort coûteuses.

Dans ce numéro nous parlons des inscriptions en septembre, il me semble que vous faites partie des rares écoles post-bac qui accep-tent encore des étudiants ?Effectivement, pour les étudiants post-bac la rentrée à lieu le 7 sep-tembre. Néanmoins nous étudions tous les dossiers que nous pour-rions recevoir après cette date. Vous l’avez rappelé, il existe de nom-breux cas de figures qui font qu’un étudiant doive chercher une école en septembre et il est injuste de le faire perdre une année entière pour 2 ou 3 semaines perdues qu’il peut très vite rattraper s’il est motivé. C’est pourquoi chaque année, nous donnons leur chance à quelques inscriptions tardives, la clé étant la motivation.Pour ce qui est des recrutements post Bac+2 la rentrée étant début octobre les inscriptions sont aussi possible en fonction des profils.Contacts : www.epsi.fr

· EPSI Paris - Tel : 01 55 90 06 3070 rue Marius Aufan 92300 Levallois Perret

· EPSI Bordeaux - Tel : 05 56 43 13 1373 rue de Marseille 33200 Bordeaux

· EPSI Montpellier - Tel : 04 67 04 20 01437 rue des Apothicaires 34090 Montpellier

· EPSI Arras - Tel : 03 21 71 33 34Esp. Technopolis, 23/25 rue du Dépôt - 62000 Arras

· EPSI NANTES - 114 rue des Hauts Pavés 44000 Nantes - TEL : 02 40 76 60 87

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