CANTATE

lacirciiiitiiiacirciumliit Paroles de M A Achintrc--Musique de M J Bte Labelle

H K I gt M I

O N j j E O R G E ^ T I E N N E J C A R T I E F ^

M I J V r S T l t l S IJI3 pound V M I L I C E

PREMIERE PARTIE

I K I M t U A LKTKBNEI

lYaneais Anglais entants il mi mecircme pegravere Demandons tous ru ce jour solennel Que le Tregraves-Haut beacutenisse tioln I I I T O

C i I M I I I S I T lt gtbullgt durai gtllt ctit-nnl Mwnlnvs eacutepars de In lamille humaine Prenons un 1 1 1 1 parmi 1rs Ni 1 ions Nus iniirs unis ibjurenl toute haine Soigneur sur nous vus beacuteneacutedictions

R E F R A I N

Par nu rliini naleuresse Inipliiiiiiis du Si i i 111 i i i i m i M i l IV | - i - t bull -a^iss

Kl prudence ri aleur Sil dome la eltingtlaure u heacuteros au marlvr Il a lail I espeacuterance Pour In sombre avenir

R E C I T A T I F

C O U P D ΠI L S U B L H I S T O I R E D E L A C O L O N I E

Colomb depuis treize ans avail cuuquis un monde Majestoiix et lier jusquagrave la D U T profonde L e Saint Laurent roulait son Ilot libre indompteacute Vierge ericor rien ufivail troubleacute sa puivleacute

bull Lorsquun jour leuUIuml-eunp ses eaux capricieuses Courbent sous nu vainqueur leurs cimes orgueilleuses Parti de lOrient un Fraudais le premier Montait le Bouve Uni ceacutetait 1 A C O C K C M I T I K H

A son aspect soudain les Tr ibus icircles sauvages Accourent agrave IVnvi cutirir les f l MIX rivages Leurs devins et leurs chois le proclament partout Messager de V Esprit lils du tlrand Manitou Du pays en un jour il a lait la complegravete Partout bien accueilli sa marche est une feto E t ces bords inconnus nour la premiere fois Voien t un drapeau ilotter a I ombre de la croix

Mais bientocirct apregraves lui ces charnus couverts de buttes Virent d allreux combats et d lu roupies luttes Toujours l a r m e a la main les courageux colons Dun sang v ivace e t i iur feeypdwKvp lunr suions

2

Les (bullpis oiidovaieulen de vertes campagnes Et jusque surle flanc de nos riches montagnes De distance en distance une eacuteglise dans lair Lanccedilait laquo a llegravecke tttgucirce an milieu du deacutesert Des bourgs et des maisons agrave la faccedilade neuve iumltiantes se miraient dansraquo les ondes du lleuve Et la premiegravere Vil le en ce climat lointain Eelot en Arad ie au souffle 1e Gliampliiin Tandis que sur son roi sentinelle guerriegravere Comme un soldat debout veillant agrave la frontiegravere Il bacirctissait Queacutebec Emule en son labeur Maisonneuvo aussitocirct tonde une ville sœur Montreacuteal ijui seacutetend le long de ces rivages Dont le vieux sang Franccedilais a legravecondeacute les p lages But aux vaillants assauts de cruels ennemis Boulevart redouteacute couvrant tout le pays

Avance maintenant pionnier intreacutepide Le pays est ouvert un nouveau chef te guide Lassa fie va bientocirct courageux voyageur A deacutecouvrir an loin employer son ardeur liien narregravele ses pas nul peacuteril nul obstacle Lorsquagrave ses yeux ravis o sublime spectacle Un grand fleuve apparaicirct cest le Mississipi Dont le cours orageux senfuit vers le midi Les terns lie lOuest les Montagnes Moelleuses Livrent tous les secrets (le leurs cimes neigeuses Et la Fleur de Lys dor brille en ce continent Du Golfe du Mexique au Golfe Saint Laurent La colonie ainsi puissant ugrave sa naissance Fille du sol natal fut la Nouvelle France Noble nom que porta le pays tout entier Trois siegravecles avant nous GI OIUK A JACQUES C A R T I E R 1

3 C H ΠT J B

Justement Tiers dun passeacute lotit de gloire Knfants issus dun peuple de Heacuteros Comment cliunlni- dignement leur meacutemoire De leur vertu les glorieux travaux Vainqueurs du temps leurs elfortsmagnanimes Font aujourdhui notre orgueil notre espoir Faibles rivaux de vos aines sublimes De loin vous suivre est tout notre devoir

B E P R A I N

lioiiueurhunnoiir aux vertus de nos pegraveres GlmuUms en elitmu- leurs liants faits leur valour Dignes Aveux cest un peuple de fregraveres Qui vous eeacutelegravebremiN eacutelans (le son crime fl j

4

SUITE DU RECITATIF

Planant agrave lhorizon jeune plein de courage Un aigle au vol hardi va foudre aux jours dorage Sur en sol convoiteacute Pays trop tocirct conquis Et trop tocirct pur le sorl t notre amour surpris (hi tes mœurs et tes lois la langue harmonieuse Survivent plein deacuteclat 0 Franco glorieuse Bnppelant quautrefois on vi l tes eacutetendards De ces climats lointains alfrouter les hazard Vous portez aujourdhui le joug de nouveaux maicirctres Toi mecircme ugrave Canada terre de nos ancecirctres

_ ( t i N B-Ce couplet ainsi que celui qui preacutecegravede le chœur de femmes et donlunts est dune plume eacutetrangegravere L e besoin dos repetitions ayant demand hi composition (Je ces deux strophsraquo (tirant un grave ualadiede Raideur

2

Les (bullpis oiidovaieulen de vertes campagnes Et jusque surle flanc de nos riches montagnes De distance en distance une eacuteglise dans lair Lanccedilait laquo a llegravecke tttgucirce an milieu du deacutesert Des bourgs et des maisons agrave la faccedilade neuve iumltiantes se miraient dansraquo les ondes du lleuve Et la premiegravere Vil le en ce climat lointain Eelot en Arad ie au souffle 1e Gliampliiin Tandis que sur son roi sentinelle guerriegravere Comme un soldat debout veillant agrave la frontiegravere Il bacirctissait Queacutebec Emule en son labeur Maisonneuvo aussitocirct tonde une ville sœur Montreacuteal ijui seacutetend le long de ces rivages Dont le vieux sang Franccedilais a legravecondeacute les p lages But aux vaillants assauts de cruels ennemis Boulevart redouteacute couvrant tout le pays

Avance maintenant pionnier intreacutepide Le pays est ouvert un nouveau chef te guide Lassa fie va bientocirct courageux voyageur A deacutecouvrir an loin employer son ardeur liien narregravele ses pas nul peacuteril nul obstacle Lorsquagrave ses yeux ravis o sublime spectacle Un grand fleuve apparaicirct cest le Mississipi Dont le cours orageux senfuit vers le midi Les terns lie lOuest les Montagnes Moelleuses Livrent tous les secrets (le leurs cimes neigeuses Et la Fleur de Lys dor brille en ce continent Du Golfe du Mexique au Golfe Saint Laurent La colonie ainsi puissant ugrave sa naissance Fille du sol natal fut la Nouvelle France Noble nom que porta le pays tout entier Trois siegravecles avant nous GI OIUK A JACQUES C A R T I E R 1

3 C H ΠT J B

Justement Tiers dun passeacute lotit de gloire Knfants issus dun peuple de Heacuteros Comment cliunlni- dignement leur meacutemoire De leur vertu les glorieux travaux Vainqueurs du temps leurs elfortsmagnanimes Font aujourdhui notre orgueil notre espoir Faibles rivaux de vos aines sublimes De loin vous suivre est tout notre devoir

B E P R A I N

lioiiueurhunnoiir aux vertus de nos pegraveres GlmuUms en elitmu- leurs liants faits leur valour Dignes Aveux cest un peuple de fregraveres Qui vous eeacutelegravebremiN eacutelans (le son crime fl j

4

SUITE DU RECITATIF

Planant agrave lhorizon jeune plein de courage Un aigle au vol hardi va foudre aux jours dorage Sur en sol convoiteacute Pays trop tocirct conquis Et trop tocirct pur le sorl t notre amour surpris (hi tes mœurs et tes lois la langue harmonieuse Survivent plein deacuteclat 0 Franco glorieuse Bnppelant quautrefois on vi l tes eacutetendards De ces climats lointains alfrouter les hazard Vous portez aujourdhui le joug de nouveaux maicirctres Toi mecircme ugrave Canada terre de nos ancecirctres

_ ( t i N B-Ce couplet ainsi que celui qui preacutecegravede le chœur de femmes et donlunts est dune plume eacutetrangegravere L e besoin dos repetitions ayant demand hi composition (Je ces deux strophsraquo (tirant un grave ualadiede Raideur

3

Cent ans deacutejagrave passeacutes lu vis Irui pavillon Jusque alors redoutable h la tiegravero Alla ai S incliner glorieux munie dans sa deacutefaite Sauvegardant tes droits amoindrir la conquecircte Tandis que tes combats rendaient mut lunivers Sympathique agrave ta cause agrave les nobles revers Qui Montcalm eacuteperdu voyait fuir la victoire K l tombait foudroyeacute deacutejagrave mucircr pour la gloire A v e c W o l f son rival tous deux frappas ait enmr Mouraient en chevaliers sans reproche et suis peur T e s lils gardant alors leur mille indeacutependance Deacutepouilleacutes non vaincus deacutefendent ta puissance Toujours un sorvilour agrave ta gloire attache Illustra son pays Faut-il nommer Tacheacute Guerrier Leacutegislateur Ministre Politique N o b l e cœur ferme appui de lagrave chose publique Deacutevoueacute citoyen modeste eu sa vertu Mourant soldat chreacutetien comme il avait veacutecu

Soudain quel grand spectacle et quelle nouvelle egravere S ouvre aux yeux eacutetonnes dans ce vaste heacutemisphegravere L a foule dit lirai GONFKDKHATION C est un peuple nouveau devenant Nutinn E t ce triomphe heureux pacifique victoire Sera lun des grands faits de noir jeune histoire Vous mesurez des yeux sur ce grand continent L a part aujourdhui faite aux lils du Saint Laurent Hau t et Bas-CanadaBrunswick Nouvelle-Ecosse Provinces saluez L e nain sest fait colosse Et si jamais un nom illustre souvenir Doi t un jour radieux briller dans l avenir Cest celui dont la vie et la noble existence -F idegrave le agrave l Angleterre amicale agrave la France S employa toute ent ierraquo agrave grandir son pays Pur deacutesinteacuteresseacute sourd aux voix des partis Marchant droit agrave son but tel agrave sa deacutecouverte Jadis marcha l ayeul sur la mer entrouverte Cest le second du nom le plus noble heacuteritier Du Malouin hardi GLOIHK V GKOKOC CAIITIKB

S C H ΠU R

0 Canada tes annales sont belles Deacutejagrave ton peuple illustre agrave son berceau Sut moissonner des palmes immortelles Mais il pressent un jour encor plus beau Quand le payseacutetendant ses limites Voit devant lui seacutelargir lhorizon A ses enfants il faut plus de meacuterites Cest agrave la gloire agrave tracer leur blason

E E F B A I N

Honneur Honneur aux vertus de nos pegraveres Chantons eu chœur leurs exploits leurs bienfaits Dignes Aveux cest un peuple do fregraveres Qui vous ceacutelegravebre acclamant vos hauts faits

6

Mais agrave chanter gloire et conquecircte La droit nest pas aux seuls guerriers Femmes enfants aux jours de fecircte Couronnons-nous de tours lauriers

CHŒUR DE FEMMES ET DENFANTS

Ceacuteleacutebrons chantons la gloire Du pays de nos aveux Eternisons la meacutemoire De ces temps si merveilleux

4

Nous enfants demi lu jeunesse Fait lespoir de lavenir lio]iotons avec ivresse Xobte Hanij iv peut mentir

Kl nous megraveres nous eacutepouses De nos lils formant le riiur Knsoigttons Megraveres jalouses Ces vertus agrave leur aieur

O CANADA MON P A Y S 1 RIES AMU)RS 8 luiulfs ilr Ilinn M Ii K turltrr Petulant non cours

dEtude au Collegraveijr)

Outline le i l i l nu v ieil adage Hieu nest si beau i[tie son pays Kt d e le chanter cest lusage Le mien je (bullhaute agrave mes amis bis)

Leacutetranger oit avec un œil denvie Du Suinl-Lauioul l e majestueux cours A son aspect l e Canadien seacutecrie ( ) Canada mou pays mes amours Mon pugt mon pays mes amours [bin)

Maints ruisseaux et maintes riviegraveres Arrosent nos fertiles champs Kl de nos montagnes al l iens De loin ou oil les longs peticlianls

Vallons coteaux forecircts duties rapides De tant dobjets csl-il plus heau concours Qui naimerail tes lacs aux eaux limpides ( (Canada mon pays mes amours

Les ((italic saisons de lanneacutee Ollrent tour-agrave loin - leurs attraits L e printemps I amante enjoueacutee H i oiumll ses fleurs ses verts bosquets

Le moissonneur leacuteteacute joyeux sapprecircte A recueillir le fruit de ses labours Kl lout lautomne cl loul lhiver on leumlle () Canada mon pay mes amours

Le Canadien connue ses pegraveres Aime agrave chauler agrave seacuteiiayer Doux aiseacute vif eu ses maniegraveres Poli galunl hospitalier

A sou pay- il ne fut jamais traicirctre A lesclavage il rista toujours Kt sa maxime est lu paix ie bicn-egraveire Du Canada son pays se- amours

t ) mon pays de lu nature Vraiment lu fus leiifanl cheacuteri Mais leacutetranger souvent parjure lin Ion sein le trouble a nourri

lutssetit tous tes (Mitants eiilln se joindre Kt valeureux voler agrave ton secours Car hraquo beau jour deacutejagrave commence il poindre O Camulii mon pays mes amours

2e PARTIE

miwm mm Mwmmm mvmm 1mdashLE BAS-CANADA

Itepnsiltt jiai- les Labnu eacutevites

I t K C H A I l l

Jadis mitiHls perdu- en des plaines immenses On tvait des troupeaux mils grains nulles semences Nos pegraveres descendus de ces peuples pasterns Aoyant un eacutepi dor devinrent laboureurs

5

ciiofaji icirc

Cest lour amour pom ltiic vieille mori-Qui senflammait t r a v e r s si- mille ans A fait beacutenir ces fuies bull la terre Ces travailleurs quougrave nomme laysam Vrais nourriciers icircles villes souveraines A u venl du ciel nous jettons notre jjrain Nugt iluis labeurs livoiiilt iil mouls et plaines ICI sans nus bras vougt nauriez point de pain

REFRAIN

A nous les fruits les moissons de laulomne Les plaisirs purs le travail In santeacute Ces vrais treacutesors h- hou Dieu nous les dnmif A lui la gloire ugrave non- la liberteacute

IImdashLE HAUT-CANADA jttfv ftfiftlrhriiri (te Foretraquo

BECITAT1F

Le chant du coq degraves laube matinale Kst le clairon sonnant mitre reacuteveil La tiachc en main sous le froid la ralale [es bugravechei Oils deacutewiiiceut le M i l e i l

C I M I T

Hocirctes de la forecirct profonde Nous travaillons M O U S le ciel bliraquou Notre ii iivio cniuelussanl l e mumlr V a du pole au tropique en leu Bugraveeberons sous les roups de liagraveehe le checircne al i i M geacutemit blesseacute Frappons sans trecircve ni relacircche Le eacuteunt toiu(gtbullbull terrasseacute

lan punpnn frappons eu cadencraquo lan pan pan encore debout

Pan pan pan larbre Sraquo balance lan pan pan cest ledernief coup

LACAcircDIENNE A i raquo

Perdue rrrnnte en (bullbull deacutesert sauvage Je pleure heacutelassur mon triste destin

Mon pen- iiiurl eacuteperdus au rivage I Parents amis transporteacutes au lointain

Autre lo is^ ( | 0 | 1 | V 1 n a t a | i 11-nellccedils caresseraquo

I Vous necirctes plus pour moi quun souvenir I l leureux moments jours rempli de promesses ^ Vous avez fui pour ne plus revenir

f Larmes seacutechez Lu douce Krangelin J De l Aradie evprima le malheur

Aiijourd lint ( 1 | S S I - (1 s o u s | R t m p q U j B m i n laquo

Et lavenir mollri jiaix et bonlienr

I I I mdash L A N O U V E L L E - E C O S S E

Rcpritcnttc par rflaquow ttrhnir et des Matelots

RECITATIF

V o y e z lagrave-bas au large ougrave la mer eacutetincelle Disparaicirctre bondir sous la vague rebelle Les barques des pecirccheurs Tout iter do leurs t ravtu Ils deacutedaignent la tene ils remuent sur les eaux

4

Nous enfants demi lu jeunesse Fait lespoir de lavenir lio]iotons avec ivresse Xobte Hanij iv peut mentir

Kl nous megraveres nous eacutepouses De nos lils formant le riiur Knsoigttons Megraveres jalouses Ces vertus agrave leur aieur

O CANADA MON P A Y S 1 RIES AMU)RS 8 luiulfs ilr Ilinn M Ii K turltrr Petulant non cours

dEtude au Collegraveijr)

Outline le i l i l nu v ieil adage Hieu nest si beau i[tie son pays Kt d e le chanter cest lusage Le mien je (bullhaute agrave mes amis bis)

Leacutetranger oit avec un œil denvie Du Suinl-Lauioul l e majestueux cours A son aspect l e Canadien seacutecrie ( ) Canada mou pays mes amours Mon pugt mon pays mes amours [bin)

Maints ruisseaux et maintes riviegraveres Arrosent nos fertiles champs Kl de nos montagnes al l iens De loin ou oil les longs peticlianls

Vallons coteaux forecircts duties rapides De tant dobjets csl-il plus heau concours Qui naimerail tes lacs aux eaux limpides ( (Canada mon pays mes amours

Les ((italic saisons de lanneacutee Ollrent tour-agrave loin - leurs attraits L e printemps I amante enjoueacutee H i oiumll ses fleurs ses verts bosquets

Le moissonneur leacuteteacute joyeux sapprecircte A recueillir le fruit de ses labours Kl lout lautomne cl loul lhiver on leumlle () Canada mon pay mes amours

Le Canadien connue ses pegraveres Aime agrave chauler agrave seacuteiiayer Doux aiseacute vif eu ses maniegraveres Poli galunl hospitalier

A sou pay- il ne fut jamais traicirctre A lesclavage il rista toujours Kt sa maxime est lu paix ie bicn-egraveire Du Canada son pays se- amours

t ) mon pays de lu nature Vraiment lu fus leiifanl cheacuteri Mais leacutetranger souvent parjure lin Ion sein le trouble a nourri

lutssetit tous tes (Mitants eiilln se joindre Kt valeureux voler agrave ton secours Car hraquo beau jour deacutejagrave commence il poindre O Camulii mon pays mes amours

2e PARTIE

miwm mm Mwmmm mvmm 1mdashLE BAS-CANADA

Itepnsiltt jiai- les Labnu eacutevites

I t K C H A I l l

Jadis mitiHls perdu- en des plaines immenses On tvait des troupeaux mils grains nulles semences Nos pegraveres descendus de ces peuples pasterns Aoyant un eacutepi dor devinrent laboureurs

5

ciiofaji icirc

Cest lour amour pom ltiic vieille mori-Qui senflammait t r a v e r s si- mille ans A fait beacutenir ces fuies bull la terre Ces travailleurs quougrave nomme laysam Vrais nourriciers icircles villes souveraines A u venl du ciel nous jettons notre jjrain Nugt iluis labeurs livoiiilt iil mouls et plaines ICI sans nus bras vougt nauriez point de pain

REFRAIN

A nous les fruits les moissons de laulomne Les plaisirs purs le travail In santeacute Ces vrais treacutesors h- hou Dieu nous les dnmif A lui la gloire ugrave non- la liberteacute

IImdashLE HAUT-CANADA jttfv ftfiftlrhriiri (te Foretraquo

BECITAT1F

Le chant du coq degraves laube matinale Kst le clairon sonnant mitre reacuteveil La tiachc en main sous le froid la ralale [es bugravechei Oils deacutewiiiceut le M i l e i l

C I M I T

Hocirctes de la forecirct profonde Nous travaillons M O U S le ciel bliraquou Notre ii iivio cniuelussanl l e mumlr V a du pole au tropique en leu Bugraveeberons sous les roups de liagraveehe le checircne al i i M geacutemit blesseacute Frappons sans trecircve ni relacircche Le eacuteunt toiu(gtbullbull terrasseacute

lan punpnn frappons eu cadencraquo lan pan pan encore debout

Pan pan pan larbre Sraquo balance lan pan pan cest ledernief coup

LACAcircDIENNE A i raquo

Perdue rrrnnte en (bullbull deacutesert sauvage Je pleure heacutelassur mon triste destin

Mon pen- iiiurl eacuteperdus au rivage I Parents amis transporteacutes au lointain

Autre lo is^ ( | 0 | 1 | V 1 n a t a | i 11-nellccedils caresseraquo

I Vous necirctes plus pour moi quun souvenir I l leureux moments jours rempli de promesses ^ Vous avez fui pour ne plus revenir

f Larmes seacutechez Lu douce Krangelin J De l Aradie evprima le malheur

Aiijourd lint ( 1 | S S I - (1 s o u s | R t m p q U j B m i n laquo

Et lavenir mollri jiaix et bonlienr

I I I mdash L A N O U V E L L E - E C O S S E

Rcpritcnttc par rflaquow ttrhnir et des Matelots

RECITATIF

V o y e z lagrave-bas au large ougrave la mer eacutetincelle Disparaicirctre bondir sous la vague rebelle Les barques des pecirccheurs Tout iter do leurs t ravtu Ils deacutedaignent la tene ils remuent sur les eaux

5

ciiofaji icirc

Cest lour amour pom ltiic vieille mori-Qui senflammait t r a v e r s si- mille ans A fait beacutenir ces fuies bull la terre Ces travailleurs quougrave nomme laysam Vrais nourriciers icircles villes souveraines A u venl du ciel nous jettons notre jjrain Nugt iluis labeurs livoiiilt iil mouls et plaines ICI sans nus bras vougt nauriez point de pain

REFRAIN

A nous les fruits les moissons de laulomne Les plaisirs purs le travail In santeacute Ces vrais treacutesors h- hou Dieu nous les dnmif A lui la gloire ugrave non- la liberteacute

IImdashLE HAUT-CANADA jttfv ftfiftlrhriiri (te Foretraquo

BECITAT1F

Le chant du coq degraves laube matinale Kst le clairon sonnant mitre reacuteveil La tiachc en main sous le froid la ralale [es bugravechei Oils deacutewiiiceut le M i l e i l

C I M I T

Hocirctes de la forecirct profonde Nous travaillons M O U S le ciel bliraquou Notre ii iivio cniuelussanl l e mumlr V a du pole au tropique en leu Bugraveeberons sous les roups de liagraveehe le checircne al i i M geacutemit blesseacute Frappons sans trecircve ni relacircche Le eacuteunt toiu(gtbullbull terrasseacute

lan punpnn frappons eu cadencraquo lan pan pan encore debout

Pan pan pan larbre Sraquo balance lan pan pan cest ledernief coup

LACAcircDIENNE A i raquo

Perdue rrrnnte en (bullbull deacutesert sauvage Je pleure heacutelassur mon triste destin

Mon pen- iiiurl eacuteperdus au rivage I Parents amis transporteacutes au lointain

Autre lo is^ ( | 0 | 1 | V 1 n a t a | i 11-nellccedils caresseraquo

I Vous necirctes plus pour moi quun souvenir I l leureux moments jours rempli de promesses ^ Vous avez fui pour ne plus revenir

f Larmes seacutechez Lu douce Krangelin J De l Aradie evprima le malheur

Aiijourd lint ( 1 | S S I - (1 s o u s | R t m p q U j B m i n laquo

Et lavenir mollri jiaix et bonlienr

I I I mdash L A N O U V E L L E - E C O S S E

Rcpritcnttc par rflaquow ttrhnir et des Matelots

RECITATIF

V o y e z lagrave-bas au large ougrave la mer eacutetincelle Disparaicirctre bondir sous la vague rebelle Les barques des pecirccheurs Tout iter do leurs t ravtu Ils deacutedaignent la tene ils remuent sur les eaux

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CHANSON DES PECHEURS

Compagnon au ri vagi Cest linstant du reacuteveil Alerte sur la plaire Devanccedilons le soleil Sons les IVmx le l Aurore LOrient se nmgi l La vague se colore K l la mer resplendit

BEPnm

Partons la mer est belle El le ciel est dazur La hrise nous appelle Peacutecheurs le temps est sur

Sous la lame mouvante Aux bords Cranteacutes dargent Sous la va^iie eacutecumanlo Mon lourd lilel deseend Ou bien il se deacuteploie El ses mille reacuteseaux Vont saisir une proie Nageant au sein des eaux

HEHPXtAIlX

Sur la nier azureacutee Bondit le Marsouin La pegraveche est assureacutee L e preacutesage esl certain

Peacutecheur ouvre la voile Cesl lheure du relmir Sous le ciel qui seacutetnile Deacutejagrave senluil le jour Vois-tu dans le vil lage Seacuteclairer ta maison E l ta lille au r iv jge Consultant lhorizon

BEFKAIN

Reviens la merest belle Peacutecheur voici le sou Et la mer eacutel incelle Feacuteerique miroir

Mousse marin neacute clans la hucircno J aime la mer j en suis jaloux Laissant repos g lo i re fortune P o u r loceacutean ot son courroux Gai matelot quand la tempecircte Souffle mugit troublant les airs M a vo i l e blanche et la mouette Semblent voler dans les eacuteclairs Pu i s quand le calme apregraves lorage Deacuteride enfin le front des cieux J accoste alerte et sur la plage Je bois je chante insoucieux

EEFKAIN

Hisso le foc largue lamarre Mon brick se berce sur le flot L œi l nu bossoir ve i l l e agrave la barre

bullVoilagravejlos cris du matelot

7

Je porto It treacutesors ills Mondes A chaque bum raquo lu ruaivcin Kt dans mrs courses vagabondes J ai sillonneacute toutes lus murs A u x eaux do l Inde et d Ameacuterique Jai coule-bas cent ga l ions Jai lait la traite agrave Mozambique Kt deacutevore des millions Aussi j espegravere vieux corsaire Dormir un jour au soin des Ilots L a v a g u e bleue est le suaire L e vrai linceul des matelots

REFRAIN

Hisse le loc largue lamarre Mon brick se berce sur le Ilot L œi l au bossoir v e i l l e la barre Vo i l agrave les cris du matelot

IY mdash L E N O U V E A U - B R U N S W I C K

lUpreacutesenteacute par les Ouvriers

RECITATIF Entendez-vous les marteaux sur l enclume Dominan t tout le tracas et le bruit L e meacutetal fond il bouillonne il eacutecume l o rge ouvr ier et le jour et la nuit

CHANT

Do la nature imitant les merveilles N o t r e g eacute n i e inventa les meacutetiers T o u s nos outils sont l œuvre de nos ve i l l e s L e s iegravec le marche honneur aux ouvriers Gur l industrie est la reine feacuteconde Qui sous ses lois transforme lunivers Deacutejagrave par e l le unie au Nouveau-Monde L a v ie i l l e Europe a triompheacute des mers

EBFRAIN

Dispos j oyeux dans latelier sonore A nos t ravaux mecirclons un gai refrain U n e chanson rend plus leacutegers encore L e s lourds marteaux qui faccedilonnent l airain

SJIATtJ)R (avant Ccopy laquocopyetraant)

Unis tous quatre agrave la cause commune Degraves aujourdhui lions-y notre sort N o u s n aurons plus quune mecircme fortune Restons amis fregraveres jusquagrave la mort

Chanteacute par les repreacutesentants icircles quatre Province

( J L A T U O R

Sur notre honneur sur la foi de nos pegraveres Chacune ici nous jurons devant vous D e soutenir deacutefendre contre tous L e Canada ses provinces prospegraveres Ser reacutes autour de ce jeune Drapeau Ne_oraignons plus l eacutetranger Ja conquecircte Chaccedilfuecirc HIcircGmbaC devreicirciumlitjaUnnlaquo feto Chacircocircvltx Agraveataiumlileun Vtoifiphc iiegraveuwu -

8

F AUGUSTE ACniSTKE

M R GENERAL APRES LE SERMENT DES PROYINGES Quelle repose au fonds (le lAme L a lieacutero cl belliqueuse (lamine Do ens ancecirctres valeureux Qui dans les jours icircle uns alarmes Toujours debout el sous les armes Frappeacutes au eicur mouraient heureux

A v e c la paix vient labondance Semant partout et des fruits et des Heurs Puis derriegravere elle lespeacuterance Dun seul sourire essuyeacute tous nos pleurs

Ceacuteleacutebrons les gloires feacutecondes )a la concorde et de la paix Assez de sang dans les deux mondes (Agrave)itla jadis pour le progregraves

Non plus de guerre Plus de misegravere Notre soleil list plus vermeil Et respiTaneo Montre davance Ile doux loisirs Do purs plaisirs Point de vain songe Ni de mensonge Mais wr i t e Mais liberteacute

Chants dalleacutegresse Joyeuse ivresse Moulez en choMir Vers le Seigneur A celle cause Dhier eacuteclose Protons toujours Aide et secours La Providence Par sa puissance Conservera Le Canada

7

Je porto It treacutesors ills Mondes A chaque bum raquo lu ruaivcin Kt dans mrs courses vagabondes J ai sillonneacute toutes lus murs A u x eaux do l Inde et d Ameacuterique Jai coule-bas cent ga l ions Jai lait la traite agrave Mozambique Kt deacutevore des millions Aussi j espegravere vieux corsaire Dormir un jour au soin des Ilots L a v a g u e bleue est le suaire L e vrai linceul des matelots

REFRAIN

Hisse le loc largue lamarre Mon brick se berce sur le Ilot L œi l au bossoir v e i l l e la barre Vo i l agrave les cris du matelot

IY mdash L E N O U V E A U - B R U N S W I C K

lUpreacutesenteacute par les Ouvriers

RECITATIF Entendez-vous les marteaux sur l enclume Dominan t tout le tracas et le bruit L e meacutetal fond il bouillonne il eacutecume l o rge ouvr ier et le jour et la nuit

CHANT

Do la nature imitant les merveilles N o t r e g eacute n i e inventa les meacutetiers T o u s nos outils sont l œuvre de nos ve i l l e s L e s iegravec le marche honneur aux ouvriers Gur l industrie est la reine feacuteconde Qui sous ses lois transforme lunivers Deacutejagrave par e l le unie au Nouveau-Monde L a v ie i l l e Europe a triompheacute des mers

EBFRAIN

Dispos j oyeux dans latelier sonore A nos t ravaux mecirclons un gai refrain U n e chanson rend plus leacutegers encore L e s lourds marteaux qui faccedilonnent l airain

SJIATtJ)R (avant Ccopy laquocopyetraant)

Unis tous quatre agrave la cause commune Degraves aujourdhui lions-y notre sort N o u s n aurons plus quune mecircme fortune Restons amis fregraveres jusquagrave la mort

Chanteacute par les repreacutesentants icircles quatre Province

( J L A T U O R

Sur notre honneur sur la foi de nos pegraveres Chacune ici nous jurons devant vous D e soutenir deacutefendre contre tous L e Canada ses provinces prospegraveres Ser reacutes autour de ce jeune Drapeau Ne_oraignons plus l eacutetranger Ja conquecircte Chaccedilfuecirc HIcircGmbaC devreicirciumlitjaUnnlaquo feto Chacircocircvltx Agraveataiumlileun Vtoifiphc iiegraveuwu -

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F AUGUSTE ACniSTKE

M R GENERAL APRES LE SERMENT DES PROYINGES Quelle repose au fonds (le lAme L a lieacutero cl belliqueuse (lamine Do ens ancecirctres valeureux Qui dans les jours icircle uns alarmes Toujours debout el sous les armes Frappeacutes au eicur mouraient heureux

A v e c la paix vient labondance Semant partout et des fruits et des Heurs Puis derriegravere elle lespeacuterance Dun seul sourire essuyeacute tous nos pleurs

Ceacuteleacutebrons les gloires feacutecondes )a la concorde et de la paix Assez de sang dans les deux mondes (Agrave)itla jadis pour le progregraves

Non plus de guerre Plus de misegravere Notre soleil list plus vermeil Et respiTaneo Montre davance Ile doux loisirs Do purs plaisirs Point de vain songe Ni de mensonge Mais wr i t e Mais liberteacute

Chants dalleacutegresse Joyeuse ivresse Moulez en choMir Vers le Seigneur A celle cause Dhier eacuteclose Protons toujours Aide et secours La Providence Par sa puissance Conservera Le Canada

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F AUGUSTE ACniSTKE

M R GENERAL APRES LE SERMENT DES PROYINGES Quelle repose au fonds (le lAme L a lieacutero cl belliqueuse (lamine Do ens ancecirctres valeureux Qui dans les jours icircle uns alarmes Toujours debout el sous les armes Frappeacutes au eicur mouraient heureux

A v e c la paix vient labondance Semant partout et des fruits et des Heurs Puis derriegravere elle lespeacuterance Dun seul sourire essuyeacute tous nos pleurs

Ceacuteleacutebrons les gloires feacutecondes )a la concorde et de la paix Assez de sang dans les deux mondes (Agrave)itla jadis pour le progregraves

Non plus de guerre Plus de misegravere Notre soleil list plus vermeil Et respiTaneo Montre davance Ile doux loisirs Do purs plaisirs Point de vain songe Ni de mensonge Mais wr i t e Mais liberteacute

Chants dalleacutegresse Joyeuse ivresse Moulez en choMir Vers le Seigneur A celle cause Dhier eacuteclose Protons toujours Aide et secours La Providence Par sa puissance Conservera Le Canada