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CARDIOVASCULAIRE Moyens de prévention Quels sont les moyens de rédui- re vos risques de maladies Cardio- vasculaires ? Rehabilitation Comment se remettre d’une Maladie Cardio- vasculaire ? Recherche et Innovations Quels sont les traitements de demain ? 6 CONSEILS POUR UN CŒUR SAIN PR. LUDWIG K. VON SEGESSER Un expert explique les derniers traite- ments des maladies Cardiovasculaires PHOTO : CHUV JOURNÉE MONDIALE DU CœUR Rencontre avec le Professeur Roger Darioli , Président de «l’European Association for Health Promotion » PHOTO : MATHIAS LEEMANN UN SUPPLÉMENT PUBLICITAIRE RÉDIGÉ ET PRODUIT PAR MEDIAPLANET No.1/Sep ’10 Votre guide pour un coeur sain Votre partenaire pour la transplantation Astellas Pharma SA, Grindelstrasse 6, 8304 Wallisellen www.astellas.ch

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CardiovasCulaire

Moyens de prévention Quels sont les moyens de rédui-re vos risques de maladies Cardio-vasculaires ?

Rehabilitation Comment se remettre d’une Maladie Cardio-vasculaire ?

Recherche et Innovations Quels sont les traitements de demain ?

6conseils

PoUR Un cŒUR sAin

PR. lUdwig K. Von segesseRUn expert explique les derniers traite-ments des maladies cardiovasculairesPhoto : ChUV

Journée Mondiale du Cœur

Rencontre avec le Professeur Roger darioli, Président de «l’European Association for Health Promotion »

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Un sUppléMent pUblICItaIRe RédIgé et pRodUIt paR MedIaplanet

No.1/sep ’10Votre guide pour un coeur sain

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www.astellas.ch

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2 · septeMbRe 2010 Un sUppléMent pUblICItaIRe RédIgé et pRodUIt paR MedIaplanet

Les maladies cardiovasculaires présen-tent un paradoxe considérable. Elles sont les principales causes de décès en Suisse et dans le monde, avec 17,1 millions de personnes touchées dans le monde cha-que année. Pourtant, un grand nombre de décès prématurés pourrait être évité grâce à des gestes simples comme une alimentation saine, une activité physi-que régulière et l’arrêt du tabac.

La Fédération Mondiale du Cœur est déterminée à aider la population à mener une vie meilleure et plus lon-gue grâce à la prévention et au contrô-le des maladies et accidents du cœur. En coopération avec les représentants de la santé publique et du corps médical, nous avons réalisé un certain nombre d’étapes visant à atteindre cet objectif au cours des dix dernières années. Les maladies cardiovasculaires sont davan-tage reconnues comme une priorité de santé publique ; les dispositions législa-tives interdisant de fumer dans les es-paces publics ont été mises en place et les progrès de la médecine nous aident à traiter plus efficacement les maladies cardiaques.

Alors pourquoi les maladies cardio-vasculaires prennent encore tant de vies ? Il existe un certain nombre de comportements à corriger afin de main-

tenir notre cœur en bonne santé : un rythme effréné, un mode de vie séden-taire, le manque de temps pour des ac-tivités physiques, des repas déséquili-brés avalés sur le pouce, l’exposition à la fumée de tabac et les idées fausses sur les bons gestes à adopter pour rester en bonne santé.

En outre, nous ignorons trop sou-vent certains indicateurs de santé, tels que l’hypertension artérielle et le taux de cholestérol. De plus, nous supposons à tort que les maladies cardiaques sont progressives et donnent plusieurs aver-tissements avant de causer un réel pré-judice. Ce n’est pas nécessairement le cas, un accident grave comme une crise cardiaque peut frapper au moment où l’on s’y attend le moins.

Que pouvons-nous faire pour garder notre cœur en bonne santé ? Manger sai-nement est une étape importante, car cela peut vous aider à maintenir votre poids, votre taux de cholestérol et votre tension artérielle sous contrôle. Manger sainement procède d’une alimentation riche en fruits et légumes et de quanti-tés réduites en matières grasses, sel et sucre. Comme nous passons une partie importante de notre journée au travail, planifier à l’avance des repas sains peut souvent être une bonne idée.

« la grande majorité de ces maladies pourraient être évitées en changeant nos comportements »

Prof. VogtChef de Service Cardiologie (CHUV)

NOUS CONSEILLONS

page 7

MEdIaPLaNEt :CardIOVaSCULaIrE, PrEMIèrE édItION, SEPtEMbrE 2010

Managing director: Frederik Colfacheditorial director: Corinne MeierRegional Manager: Philippe MaurerProduction Manager: Corinne Mieiersub-editor: benjamin Schwager

Project Manager: Yann FaremoTél:+41 21 320 67 28e-mail: [email protected]é avec : Le temps, Septembre 2010impression: ringier Print adligenswill

We make our readers succeed!

Mediaplanet’s business is to create new customers for our advertisers by pro-viding readers with high-quality editorial content that motivates them to act.

ChalleNge

Prof. Von segesser,chef du service de chirurgie cardio-vasculaire (CHUV)

Rehabilitation p.05Comment se remettre d’une maladie cardiovasculaire ?

Recherche p.08Quels sont les traitements de demain ?

p.04

PRéVenTion.Malgré l’évolutions des traîtements, les risques peuvent être évités par des gestes simples.Photo : istoCkPhoto

Un cœur sain? Cela dépend de vous. Les maladies cardiovasculaires constituent l’une des causes les plus importan-tes de décès - mais avec un peu de prévention, elles sont souvent évitables. Apprendre à vivre de façon saine pour son cœur peut être bénéfique pour votre santé en général et améliorer votre espérance de vie.

les secrets d’une vie en bonne santé L’exercice physique régulier est éga-

lement essentiel. Penser que cela impli-que des entraînements intenses est une idée fausse ; en réalité, une activité phy-sique modérée comme la marche, la na-tation, ou même simplement prendre les escaliers au lieu de l’ascenseur per-met de protéger votre cœur. Idéalement, vous devriez essayer de pratiquer envi-ron 30 minutes d’activité par jour.

Limitez votre consommation d’alcool, menez une vie sans tabac - même l’ex-position à la fumée des autres peut être nuisible pour la santé de votre cœur – surveillez votre poids, faites des contrô-les médicaux réguliers et occupez-vous de votre bien-être affectif sont autant de réflexes importants pour la santé de vo-tre cœur.

Ce supplément se penche sur l’im-portance de connaître et de comprendre le risque cardiovasculaire ; la tension artérielle ; l’importance d’une alimen-tation saine ; les dangers d’un taux de cholestérol élevé, la nécessité d’arrêter de fumer. N’oubliez pas qu’un accident cardiovasculaire peut frapper à tout mo-ment et à tout âge.

Garder un cœur sain dépend de vous !

«de nombreux dé-cès prématurés peuvent être évi-tés, à travers des gestes simples tel qu’une alimentation saine, une activité physique régulière et éviter le tabac.»

PréVENtION

Professor Pekka Puska,president de la Fédération mondiale du Coeur. Emily DaviEs

[email protected]

publiCité

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AUTO-ÉVALUATIONCertains facteurs in�uencent votre santé de manière posi-tive ou négative sans que vous ne puissiez rien y faire. L'âge, le sexe et les prédispositions génétiques en sont quelques exemples. En revanche, vous pouvez in�uencer vous-même d'autres facteurs comme le poids, une activité physique régulière, les habitudes ali-mentaires, le tabac et le stress.

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Facteurs qui augmentent le risque de maladie cardio-vasculaire :

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Différents facteurs peuvent nuire à la santé des vaisseaux sanguins. Les plus connus sont le surpoids, une forte consommation d’alcool, le manque d’exercice, le stress, une trop grande consommation de graisses et de sel ainsi que le tabagisme. Tous ces

facteurs peuvent avoir un impact négatif sur les vais-seaux sanguins et le système cardiovasculaire (p. ex. taux élevé de cholestérol et de triglycérides, hypertension). Les acides gras essentiels oméga 3 EPA et DHA sont des constituants des membranes cellulaires et sont importants

pour leur fonctionnement. Ils participent à la régulation des lipides sanguins. Ils peuvent diminuer certaines graisses (triglycérides) dans le sang et ont ainsi, à long terme, un effet bénéfique sur le système vasculaire. L’EPA et le DHA contribuent à la santé dans le cadre d’une alimentation équilibrée.

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4 · septeMbRe 2010 Un sUppléMent pUblICItaIRe RédIgé et pRodUIt paR MedIaplanet

iNspiratioN

Les maladies cardiovasculaires sont res-ponsables d’un tiers des décès de notre planète, et les prévisions ne sont pas ras-surantes. 50% des patients arrivant aux urgences souffrent d’un trouble cardio-vasculaire. Pourtant, la grande majorité de ces maladies pourraient être évités en changeant nos comportements.

Les maladies cardiovasculaires regrou-pent les maladies affectant les vaisseaux du cœur, du cerveau et des membres, ain-si que les affections touchant le muscle cardiaque, les valves (infections, mala-dies congénitales). La prévention de ces maladies passe par l’information de la po-pulation, la connaissance des facteurs de risque et le changement de certains com-portements.

1ère cause de mortalitéSelon l’Organisation Mondiale de la San-té (OMS), les maladies cardiovasculaires constituent la 1ère cause de mortalité, avec plus de 17 millions de décès en 2004, soit 29% du total. Les pays défavorisés sont davantage touchés (82% des décès) pour des raisons conjuguées de la faibles-se du système de soins et l’une préven-tion/information insuffisante. On estime qu’en 2030 ce taux de mortalité s’élèvera à plus de 23 millions de personnes. Des sta-tistiques actuelles révèlent qu’environ 2% des décès suite à une maladie cardiovas-culaire sont liés à un problème de valves ou de muscles cardiaques, 42% à une ar-tère bouchée et 34% à un trouble cérébro-vasculaire.

Facteurs de risqueSelon l’OMS, les facteurs de risque com-portementaux sont responsables de 80% des maladies des coronaires et troubles cérébrovasculaires. Sédentarité et régime

alimentaire déséquilibré entraînent des augmentations (a) de la pression sangui-ne, (b) du sucre, et (c) des graisses, aboutis-sant finalement au surpoids, voire à l’obé-sité. Par ailleurs, en cas d’antécédents fa-miliaux de problèmes cardiaques, diabète ou hypertension artérielle, il est vivement recommandé d’aller consulter un méde-cin le plus tôt possible. Récemment, une association entre apnées du sommeil et

maladies cardiovasculaires a été mise en évidence. En effet, de tels troubles du som-meil sont caractérisés par une fréquence cardiaque et une tension artérielle éle-vées, des agitations et une surcharge pon-dérale. Des facteurs de risque secondaires sont le stress, l’environnement économi-que, social et culturel, probablement via un manque de pénétrance et/ou de récep-tivité de l’information dans les milieux

défavorisés et un accès aux soins limités.

Tabagisme, pollution et mala-dies cardiovasculairesLe tabagisme est un facteur de risque im-portant. Chez un fumeur qui s’arrête, le risque de trouble coronarien est déjà ré-duit de moitié au bout d’une année. Les pollutions atmosphériques d’origine in-dustrielle, notamment les particules en suspension et le dioxyde de soufre, sont associées à une augmentation de la mor-talité respiratoire et cardiovasculaire de 2 à 3% pour une élévation du polluant de 50 microgrammes/m3.

Vivre plus longtemps et mieux en mangeant mieuxUne alimentation équilibrée est assuré-ment un gage de bonne santé et consti-tue notamment un élément important de prévention des maladies cardiovas-culaires. Il semblerait par exemple que le taux de mortalité (totale et cardiaque) puisse être réduit d’environ 50% chez des sujets à l’alimentation de type méditerra-néen, même par rapport à des personnes suivant un régime anti-cholestérol clas-sique.

les traitementsLe meilleur traitement restant la pré-vention et le dépistage précoce, non seu-lement des maladies cardiovasculaires mais aussi et surtout des facteurs de ris-que, il existe néanmoins d’efficaces straté-gies thérapeutiques, qu’elles soient médi-camenteuses ou chirurgicales. Des molé-cules sont disponibles pour réduire effica-cement la pression artérielle ainsi que les taux de cholestérol et de sucres. Les inter-ventions chirurgicales permettent, quant à elles, de déboucher des artères (coronai-res, par exemple), de réparer ou de rem-placer une valve défectueuse ou de trans-planter un cœur en ultime recours. Il est également possible d’assister le cœur avec un pacemaker et de poser des patches afin de boucher des orifices dans le cœur.

prévention et traitement des Maladies Cardiovasculaires

JlR

[email protected]

Question: ■■ Quels sont les risques principaux de maladies cardiovas-culaires et comment les prévenir?

Réponse: ■■ les comportements à risques représentent 80% des cau-ses de maladies coronaires, des moyens simples permettent de limiter ces risques.

PRoF.VogT chef de service en cardiologie au cHUVPhoto: ChUV

FaItS

chaque 2 secondes, ■■ une per-sonne décède d’un problème cardia-que, c’est-à-dire qu’environ un tiers des décès dans le monde sont dûs aux maladies cardiovasculaires.

80% des décès ■■ cardiaques sont dûs à un comportement inadapté (mauvaise hygiène de vie, malbouffe).

la moitié des ■■ décès suite à des maladies chroniques intervient pen-dant la période de la vie active. Il est donc primordial de mener des cam-pagnes d’information sur les facteurs de risque cardiovasculaire dans les milieux professionnels.

la formation ■■ aux gestes de pre-miers secours est primordiale pour

faire chuter le nombre des décès car-diaques. Jusqu’à 10 fois selon les es-timations…

1 minute ■■ perdue, c’est 10% de chance de survie en moins. En cas d’ar-rêt cardiaque, sans défibrillation immé-diate, le taux de survie n’est que de 5% maximum. L’utilisation d’un défibrilla-teur permet d’atteindre des taux de sur-vie d’environ 30-50%, selon les chiffres.

! A consulter sur internet

www.swissheart.chwww.campagne-tension-arterielle.chwww.fourchetteverte.chwww.liguesdelasante.ch

JlR

[email protected]

L’introduction d’un style de vie saine et active prolonge la vie, le risque de maladie cardiaque étant 2 fois plus élevé chez un sédentai-re que chez une personne active. Notre capacité aérobie diminue de 1% chaque année chez l’adulte, ce déclin étant ralenti chez des su-jets actifs. Chez des sujets âgés, un entraînement aérobie peut per-mettre de retrouver une dynami-que d’échanges gazeux d’un jeu-ne adulte. Par ailleurs, le sport aide à maintenir un indice de mas-se corporelle satisfaisant. Plus de 30% des individus présentent un surpoids dans les pays occiden-taux. L’augmentation de l’indice de masse corporelle augmente de pair avec celle des risques de mala-dies cardiovasculaires, de diabète et de complications rénales. Trente minutes de natation, course ou vé-lo, de même que 1h ou plus de mar-che, stimulent la perte de graisse et capacité cardio-pulmonaire. Un exercice physique régulier amélio-re circulation et métabolisme du muscle cardiaque, optimise ryth-me et pression cardiaque, établit un meilleur équilibre neuro-hor-monal et fournit un exutoire pour le stress et les tensions psycholo-giques.

le sport. 30 Minutes d’activités par jour suffisent pour réduire les risques.Photo : istoCkPhoto

se dépenseR

les bienfaits du sportle manque d’exercice est responsable d’environ 30% de décès par maladies car-diaques, cancer du colon et diabète.

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www.liguesdelasante.chLIGUES DE LA SANTÉ Renseignements : 021 623 37 45 - www.liguesdelasante.ch

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septeMbRe 2010 · 5Un sUppléMent pUblICItaIRe RédIgé et pRodUIt paR MedIaplanet

News

Une prise en charge globale du patientLa réadaptation cardiovasculaire oc-cupe une position-clé dans la prise en charge des patients cardiaques. Elle se déroule dans le cadre d’un programme stationnaire structuré d’une durée ha-bituelle de 3 à 4 semaines après un évé-nement cardiaque aigu. Un program-me ambulatoire est possible chez les patients à faible risque, pour une durée habituelle de 6 à 12 semaines. Elle est orientée vers une prise en charge globa-le de la personne en tenant compte des différentes conséquences physiques, psychiques et psycho-sociales de la ma-ladie cardiovasculaire sur le patient. Elle vise une restauration optimale de l’inté-grité physique et psychique du patient cardiaque et la réinsertion socio-profes-sionnelle la plus rapide et la plus com-plète possible. Elle a un effet durable sur la santé et permet au patient de mieux comprendre les enjeux et les moyens de maîtriser sa maladie.

objectifs médicaux et psycho-sociaux de la réadaptationLes objectifs médicaux paraissent évi-dents : amélioration de la capacité physique, diminution des symptômes et évaluation du risque. La stabilisa-tion, voire la régression, de l’athérome constitue l’étape prioritaire avec la sta-bilisation de l’insuffisance cardiaque et la possibilité de surseoir ou de retarder une transplantation cardiaque. L’éva-luation médicale du patient est donc la priorité, tout en s’accompagnant d’une activité physique contrôlée et de la maî-trise des facteurs de risque cardiovascu-laire. L’éducation du patient et l’ensei-gnement d’un comportement favorable à la santé font assurément parties inté-grantes de la réhabilitation afin d’éviter une rechute qui guète le patient cardia-que. Une amélioration de la qualité de vie du patient passe aussi par une ges-tion du stress, une confiance en soi re-trouvée, une diminution de l’anxiété, voire même de la dépression, du stress ainsi que par la reprise d’une activité

sexuelle normale. L’aspect profession-nel est également primordial avec la préparation d’un retour au travail et le regain d’une certaine l’autonomie. Pour cela, une consultation psycho-sociale et des conseils pratiques pour la réinser-

tion socio-professionnelle sont propo-sés.

Une réhabilitation physique per-sonnalisée et contrôléeL’activité physique est très fondamen-

tale car le patient a souvent un nom-bre de facteurs de risque cardiovascu-laire important et qu’elle permet de les corriger en partie : sédentarité, hyper-tension artérielle, hyperlipidémie, ta-bac, diabète. Le but premier de ce type de programme est avant tout de redon-ner confiance aux patients et de les ac-compagner dans leur rééducation. Sont donc prioritaires ; l’amélioration de la capacité d’effort et de la qualité de vie, une diminution de la symptomatolo-gie, des facteurs de risque, des ré hospi-talisations, de la morbidité et mortalité et enfin d’aider à la réinsertion sociale et professionnelle.

Chaque patient effectue une évalua-tion physique à son arrivée par un test de marche. Au cours de son séjour, le pa-tient effectue un test d’effort maximal avec électrocardiogramme pour évaluer la tolérance cardiaque à l’effort et déter-miner sa capacité fonctionnelle et la zo-ne d’entraînement adéquate (quand son cœur se renforce et reste correctement oxygéné). Le corps du programme est articulé autour d’activités physiques (cycloergormètre, gymnastique pour solliciter l’appareil locomoteur dans son ensemble, renforcement musculai-re, mobilité, coordination neuromuscu-laire, aquagym). La relaxation fait aussi partie intégrante du programme (expé-rience sur le plan psychotonique).

objectifs de santé publiqueUne telle approche globale de réhabi-litation du patient cardiaque entraîne une amélioration de l’adhérence au trai-tement et une sortie précoce de l’hôpi-tal. Le patient ainsi éduqué va pouvoir bénéficier en outre d’une diminution de la consommation de médicaments ain-si que d’une diminution du risque de re-tour à l’hôpital. Le système de santé se trouve ainsi renforcé avec une diminu-tion (a) des coûts médicaux directs et (b) des coûts de séjour en cas de ré-hospita-lisation.

retour à une vie en centre de réhabilitation cardiovasculaire

JlR

[email protected]

objectifs d■■ ’une réadaptation car-diovasculaire personnalisée : remise en condition physique, prévention des facteurs de risque, prise en charge psychologique et aide à la réinsertion socioprofessionnelle précoce.

la réadaptation ■■ suite à une ma-ladie coronarienne est l’une des pres-criptions les plus importantes de la pré-vention secondaire (après un infarctus du myocarde ou une thérapie de revas-cularisation myocardique).

Une séance-type de réhabilita-■■tion cardiovasculaire se compose d’un

programme d’entraînement physique de 3 fois 30 min : en salle d’entraînement cardiovascu-laire, ou à l’extérieur : marche/parcours santé (1h) en salle de gymnastique : activités phy-siques variées de mobilisation générale du corps en piscine : aquagym et détente Nutrition : (a) des enquêtes récentes ré-vèlent que 67% des bains de friture de restaurants ne sont pas propres, avec une huile devenue inconsommable, (b) mangez davantage de fruits et légumes.

FaItS

docteur claude-Alain nacht et M. stéphane orsier. en réhabilitation, les spécialistes en mede-cine, sport et nutrition se complètent.

alIMentatIon

réadaptation nutritionnelle des patients cardiaques

Suite à une maladie cardiovasculai-re, en intégrant un centre de préven-tion et de réadaptation cardiovascu-laire, les patients sont pris en charge par le service diététique. Ils bénéfi-cient de plusieurs choix alimentaires équilibrés, riches en végétaux avec buffet de salade, choix de légumes, fruits et céréales à chaque repas. Par ailleurs, un choix judicieux est pro-posé pour les aliments d’origine ani-male et les sources de graisses afin de favoriser un bon équilibre lipidique, fondamental dans ce type de patho-logies. En fonction des facteurs de ris-que propres à chaque patient, tels que le diabète, l’obésité ou encore l’hyper-tension, l’alimentation pourra être adaptée en teneur de sucres, de calo-ries, de sel ou d’autres spécificités. Le type de régime est donc défini par ces facteurs de risque et adapté avec l’ac-cord du patient. En cours de séjour, des informations et cours pratiques sont suivis par les patients afin d’éva-luer leurs pratiques alimentaires et de leur donner les moyens de poursuivre les changements nécessaires lors de leur retour à domicile. Les conjoints sont également encouragés à partici-per à ces activités ou à des entretiens individuels.

JlR

[email protected]

Mme. gabrielle calderararesponsable de service de diététique et diététicienne

www.la-ligniere.ch

Réadaptation Cardiovasculaire | Réadaptation Neurologique-Orthopédique | Réadaptation Oncologique | Médecine interne | Unité de Psychiatrie | Centre de Santé | Promotion Santé

Clinique La Lignière | 1196 Gland, vaud

Une approche globale de la santé

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FAiTes 30 MinU-Tes d’AcTiViTé PHysiQUe PAR

joUR

2conseil

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6 · septeMbRe 2010 Un sUppléMent pUblICItaIRe RédIgé et pRodUIt paR MedIaplanet

News

Question : ■■ Comment est gérée en suisse la santé sur le lieu de tra-vail, notamment les maladies car-diovasculaires (MCV) ?

Réponse : ■■ si des directives fé-dérales sur le travail ont adressé cette question, des améliorations sont à apporter pour la prise en charge et l’information sur les fac-teurs de risque des MCV.

La moitié environ des décès de person-nes souffrantes de maladies chroni-ques intervenant durant la période de vie active, il est fondamental de me-ner des campagnes d’information sur les facteurs de risque des maladies car-diovasculaires (MCV) dans les milieux professionnels. Depuis 2000, la Com-mission fédérale de coordination pour la sécurité au travail impose à l’em-ployeur de faire appel à des spécialistes de la sécurité au travail pour promou-voir la prévention systématisée des ac-cidents et des maladies professionnel-les. Cette directive est applicable aux entreprises présentant des dangers particuliers d’au moins 10 employés, les autres bénéficiant d’exigences ré-duites. Pour les entreprises sans dan-gers particuliers, la limite est fixée à 50 employés ou plus.

gestion des problèmes cardiovas-culaires sur le lieu de travailLes maladies cardiovasculaires (MCV) ne figurent ni sur la liste des maladies professionnelles, ni au rang des risques contre lesquels des mesures de pré-

vention doivent être prises pour proté-ger aussi bien les employés que les em-ployeurs. Face aux nouvelles conditions de travail dictées par la globalisation et les crises économiques successives qui ont conduit au renforcement de fac-teurs de risque cardiovasculaire, il est réjouissant de constater que de récen-tes mesures de lutte contre le stress et le harcèlement moral ont été prises. Par ailleurs, certaines entreprises faisant appel à leur responsabilité sociale ont mis en œuvre, de leur propre initiative, des mesures de promotion de la santé et de prévention des MCV.

le lieu de travail, une opportunité de dépistage…Le lieu de travail est particulièrement propice pour agir contre les MCV en faveur des employés, et par voie de conséquence sur leur famille. Pour certaines catégories d’employés défa-vorisés, il s’agit clairement d’une op-portunité favorable, à condition qu’ils puissent bénéficier d’une dynamique de groupe et d’un soutien pour accroî-tre leur motivation à y participer. A noter que cette opportunité est égale-ment bénéfique pour les insouciants et les « surmenés » guère intéressés à

gérer leur capital santé. En novembre 2009, la prestigieuse revue Circulation (Association Américaine de Cardio-logie) a publié des recommandations intitulées « Programmes de bien-être au travail pour la prévention des MCV », fondées sur le constat que ces pro-grammes peuvent réduire les fac-teurs de risque cardiovasculaires et, par voie de conséquence, la morbidité et mortalité des maladies chroniques, incluant MCV et certains cancers. Le recours à des forces externes est sou-vent utile, voire nécessaire, comme en témoigne l’expérience acquise par le travail de la Ligue vaudoise contre les maladies cardiovasculaires et les Ligues de santé du canton de Vaud, en place depuis 10 ans et déjà utilisé par plus de 400 entreprises.

lieux de travail sans fumée…Prouvé scientifiquement, l’impact de l’interdiction de fumer sur les lieux de travail se mesure non seulement en termes de bien-être et qualité de vie des employés, mais également en réduction de la consommation de ta-bac chez les fumeurs, en augmenta-tion du taux de cessation tabagique, et en réduction des dépenses de santé. L’analyse de J. Lightwood et son équipe (journal Circulation du 6 octobre 2009), combinant 13 études différentes, révè-le une réduction du risque d’infarctus du myocarde de 15% durant la 1ère an-née suivant l’interdiction, pour attein-dre une décroissance exponentielle de 36% à 3 ans. ➔

géRez AU MieUx VoTRe

sTRess

3conseil

santé et travail

Pr. Roger dariolidepuis 2009, le prof. darioli préside l’une des trois commis-sions cantonales d’éthique de la re-cherche.Photo: CeMCaV

Professeur Roger darioli, médecin, spécialiste en prévention cardiovasculaire, Président de l’Association européenne pour la promotion de la santé au travail (A.E.P.S.) et vice-président de la Société Suisse de Nutrition.

Transplantation cardiaque 30Interventions sur les valves cardiaques. avec cathétérisme 370Interventions sur les valves cardiaques. sans cathétérisme 1’802Pontage coronaire. avec cathétérisme cardiaque 513Pontage coronaire. sans cathétérisme cardiaque 1’399Autres interventions sur le cœur et le thorax sans malformations congénitales 790Interventions cardiovasculaires majeures. avec cc 838Interventions cardiovasculaires majeures. sans cc 914Interventions cardiovasculaires percutanées 10’490Photo: ChUV soUrCe: ofs

Nombre de cas d’hospitalisation en 2008 lié aux maladies du cœur:

FaItS

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Un sUppléMent pUblICItaIRe RédIgé et pRodUIt paR MedIaplanet septeMbRe 2010 · 7

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La Suisse ne dispose pas encore de loi fédérale sur la prévention, ce qui en-trave le lancement de campagnes d’in-formations spécifiques aux maladies cardiovasculaires à l’échelon national, qu’il s’agisse de la population ou des entreprises. Certes la Fondation Pro-motion Santé Suisse dédie une partie de ses activités à la promotion de la santé au travail, en attribuant un la-bel de qualité « Friendly Work Space » aux entreprises qui mettent en œuvre avec succès des mesures visant l’opti-misation des conditions cadres de l’en-treprise et qui considèrent la gestion de la santé en entreprise comme par-tie intégrante de la gestion d’entrepri-se. Toutefois, il n’y a à proprement par-lé aucun focus sur les MCV. En revan-che, pour le Canton de Vaud, et grâce au soutien financier de celui-ci, la Ligue vaudoise contre les maladies cardio-vasculaires et les Ligues de santé du canton de Vaud offrent aux entreprises un programme Bilan Conseil Santé, de type intervention brève contre les MCV. Son descriptif figure sur le site www.liguesdelasante.ch. Par ailleurs, il convient de saluer ici l’initiative de la World Heart Federation qui, lors de la journée mondiale du cœur du 26 septembre 2010, a inscrit le thème de la santé au travail avec le slogan « Je travaille avec cœur ».

conditions de travail et troubles cardiovasculairesLes résultats des études publiées à ce jour sont discordants à ce sujet. Le grou-pe de N. Eller (Cardiology in Review de mars/avril 2009), qui ont passé en revue 33 articles, rapportent que seules 24 sur 69 études analysées montrent une cor-rélation positive entre des facteurs de stress au travail et le risque d’accident cardiaque. Toutefois, les auteurs recon-naissent que toutes ces études souf-

frent de limitations méthodologiques. C’est pourquoi, ils suggèrent la néces-sité pour la recherche d’améliorer la mesure de paramètres touchant au ty-pe de facteurs de stress psychosociaux, à leur intensité et à leur durée d’expo-sition. Dans le contexte actuel de res-tructuration d’entreprises allant sou-vent de pair avec des licenciements, il paraît judicieux de citer les résultats d’une grande enquête prospective vi-sant à évaluer l’impact de la réduction des effectifs sur le risque de mortalité cardiovasculaire chez 22’430 employés municipaux de 10 villes de Finlande en-tre 1991 et 2000 (British Medical Jour-nal du 23 février 2004). Par comparaison aux organisations n’ayant pas réduit leur effectif (moins de 8%), le risque de mortalité cardiovasculaire fut augmen-té de 40% en cas de réduction modérée (8-18%) et de 100% en cas de réduction élevée (plus de 18%). De plus, ce risque a été 5 fois plus élevé durant les 4 premiè-res années suivant les mesures de res-triction. Ces chiffres illustrent le prix payé par les employés qui conservent leur emploi dans des entreprises ame-nées à diminuer leur personnel pour cause de restructuration.

l’information partout, notamment sur le lieu de travail

JlR

[email protected]

lA FondATion PRoMoTion de lA sAnTé ATTRibUe le lAbel « Friendly work space » aux entreprises qui mettent en œuvre des mesures pour la santé.Photo :istoCkPhoto

10 CONSEILS dU Pr. VOGt

Pr. Pierre VogtChef de service en Cardiologie CHUVPhoto: ChUV

1 Vérifiez votre pression artérielle: un premier contrôle dès l’âge de 20 ans

est conseillé. Puis 1 fois par année.Une pression trop haute, 2,5 fois plus de risque de maladies cardiovasculaires.

2 Evitez de fumer. Sinon votre risque est multiplié par 3. Evitez aussi les

environnements enfumés, le tabagisme passif constituant aussi un facteur de ris-que.

3 Faites 30 minutes d’exercices phy-siques quotidiennement. Une dé-

pense énergétique de 1000 kcal par se-maine est recommandée. Idéalement, soyez actif au moins tous les 2 jours puis-que les effets de l’exercice perdurent 48h.

4 Ne prenez plus l’ascenseur, mais les escaliers. Préférez la marche ou le

vélo à votre voiture pour les courts tra-jets.

5 Équilibrez votre alimentation. Adoptez un régime de type médi-

terranéen. Augmentez vos rations de fruits et légumes et bannissez les excès de gras. Trop de cholestérol augmente jusqu’à 4 fois le risque de développer un trouble cardiovasculaire, trop de sucre jusqu’à 3 fois. Attention à votre consom-mation de sel, souvent 4 à 10 fois trop éle-vée. Consommez avec modération viande rouge, charcuteries et produits laitiers.

6 Faites une analyse sanguine régu-lièrement pour déterminer votre

profil lipidique (1 fois tous les 5 ans) et vo-tre glycémie (1 fois par année à partir de 40 ans).

7 Surveillez poids et obésité abdomi-nale.

8 Buvez (de l’alcool) avec la plus gran-de modération.

9 Gérer au mieux votre stress (relaxa-tion, massages, activités sociales

entre amis).

10 Dormez bien, en qualité et en quan-tité.

publiCité

«Il est réjouissant de constater que de récentes mesu-res de lutte contre le stress et le har-cèlement moral ont été prises»

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8 · septeMbRe 2010 Un sUppléMent pUblICItaIRe RédIgé et pRodUIt paR MedIaplanet

iNspiratioN

30% du total des décès sont dus à un trou-ble cardiovasculaire, plus de un million par an en Suisse ! Outre une information sur les facteurs de risque qui se doit de pénétrer toutes les classes de la popula-tion, chercheurs et médecins ont le pou-voir d’optimiser les techniques d’inter-vention et la prise en charge des patients cardiaques.

de multiples voies de recherche exploréesLa génétique, le potentiel des cellules souches (thérapie cardiovasculaire ré-générative) et les techniques d’explora-tion fonctionnelle constituent des do-maines de recherche très actifs. Pour l’athérosclérose, l’imagerie permet d’explorer et d’assister certaines inter-ventions chirurgicales au niveau des artères coronaires par exemple. Outre un comportement à risque à modifier (hygiène de vie), des facteurs généti-ques interviennent dans la susceptibi-

lité des individus à développer une ma-ladie cardiovasculaire. Le risque d’in-farctus (formation du caillot dans une artère) est lié au patrimoine génétique avec des mutations de gènes de la coa-gulation. Il en va de même avec des gè-nes intervenant dans le métabolisme et le dépôt de lipides sur les parois ar-térielles pour former la plaque d’athé-rome (athérosclérose et risque d’an-gine de poitrine, d’accident vasculaire cérébral, etc…). Enfin, la technologie de

la défibrillation a progressé au cours de la dernière décade et permet d’avoir dé-sormais à disposition des appareils per-formants et relativement simple d’uti-lisation en cas d’arrêt cardiaque.

l’apnée du sommeil, un nouveau facteur de risqueDe récentes études montrent que l’ap-née du sommeil augmente significati-vement le risque de maladies cardio-vasculaires. Jusqu’à plusieurs centai-nes de pauses respiratoires par nuit mettent l’organisme à rude épreuve : chaque pause s’accompagne d’une hy-poxie cérébrale, alors que chaque mi-cro-réveil provoque une élévation de la pression artérielle et de la fréquence cardiaque. Les conséquences à long ter-me, sont un risque de problèmes car-

diovasculaires (hypertension, accident vasculaire cérébral, crise cardiaque), arythmies et insuffisances cardiaques.

innovations chirurgicales : les valves cardiaquesCes dernières années ont vu des pro-grès considérables dans le développe-ment de nouvelles valves prosthéti-ques (biologiques et artificielles) et des techniques transcathéter pour la répa-ration et le remplacement des valves cardiaques par voie non chirurgicale. Les chirurgiens peuvent désormais in-tervenir avec un cathéter pour implan-ter une valve cardiaque, éliminant ainsi le recours à la chirurgie à cœur ouvert. Seules de petites incisions seront prati-quées et les valves se fixent spontané-ment, sans suturer. Ces techniques sont moins invasives et donc prometteuses chez les patients pour lesquelles l’acte chirurgical n’est pas indiquée.

Une meilleure prise en charge des patients cardiaquesLes stratégies de soins et de prévention ont évoluées significativement depuis des années grâce aux innovations thé-rapeutiques, au développement des ali-ments-santé (omega-3 notamment) ainsi qu’à de nouveaux programmes de réhabilitation cardiovasculaire.

recherche et innovations

la génétique, le potentiel des cellules souches et les techniques d’explora-tion fonctionnelle constituent des do-maines de recherche très actifs.Photo: istoCkPhoto

JlR

[email protected]

Question : ■■ Que faire devant l’augmentation du nombre de pa-tients souffrant de maladies cardio-vasculaires ?

Réponse : ■■ Recherche et inno-vations, associées à des campa-gnes d’information sur les risques, se doivent d’enrailler cette spirale mortelle.

rECHErCHE

Perfectionnement et développement ■■de méthodes diagnostiques d’imagerie médicale pour observer le cœur et les vaisseaux sans recourir à des rayons io-nisants.

Développement de nouvelles tech-■■niques opératoires à cœur battant (sans machine cœur-poumons) permettant au patient de se remettre plus rapide-ment.

Nouvelles connaissances sur les pré-■■dispositions congénitales, permettant de prendre de meilleures mesures pré-ventives.

Recherche et exploitation du poten-■■tiel que possèdent les cellules souches de la moelle osseuse pour régénérer le muscle cardiaque, stimuler la revascu-larisation et améliorer la fonction car-diaque.

Une meilleure prévention des in-■■fluences néfastes de divers aspects de notre mode de vie moderne (erreurs ali-mentaires, urbanisation, mécanisation) serait le meilleur moyen de juguler l’in-quiétante progression des maladies car-dio-vasculaires.

lA RecHeRcHeValve aortique artificielle.Photo: ChUV

FUtUR

Que nous réserve l’avenir

FaItS

l’athérosclérose ■■ est la principa-le cause de morbidité et de mortalité dans les pays bénéficiant d’un niveau de vie élevé. En Suisse, près de 40% des décès sont dus à des affections causées par l’athérosclérose, c’est-à-dire à des troubles de la circulation artérielle.

il y chaque année ■■ 14’000 victimes d’attaque cérébrale en Suisse. La plupart des personnes concernées sont encore jeunes, mais une sur six a plus de 65 ans. Un tiers des victi-mes meurt, un autre tiers reste han-

dicapé et seul le derniers tiers se re-met bien, voire complètement.

on estime ■■ qu’il y a quelque 150’000 personnes qui souffrent d’insuffisance cardiaque en Suis-se. La majorité d’entre elle a plus de 70 ans. L’insuffisance cardiaque est la principale cause d’hospitalisation chez les plus de 65 ans.

! en savoir plus :

www.swissheart.ch

Professeur Von segesser.Chef de Service Chirurgie Cardiovas-culairePhoto: ChUV

pôles de recherchecardioVasc suisse

CardioVasc Suisse entend mettre sur ■■pied un programme très complet en vue de prévenir, d’explorer et de traiter les maladies cardio-vasculaires à l’échelon national. www.cardiovascsuisse.ch

cHUV Le CHUV dirige plusieurs sujets de ■■

recherche en cardiologie au sein du ser-vice cardiologie. CardioMet, Centre des maladies Cardiovasculaires et métabo-liques. www.cardiologie.chuv.ch

Fondation suisse de cardiologie

Le soutien à la recherche dans les do-■■maines du système cardio-vasculaire et de l’attaque cérébrale représente une tâ-che centrale de la Fondation Suisse de Cardiologie. www.swissheart.ch

Fonds national suisse Le Fonds national suisse (FNS) est la ■■

principale institution d’encouragement de la recherche en Suisse.. www.snf.ch

Fondation Pfizer Le Prix Pfizer de la Recherche médi-■■

cale est remis chaque année à de jeunes scientifiques qui travaillent dans des instituts de recherche ou des hôpitaux de Suisse et qui contribuent à des avan-cées majeures. www.pfizerforschungs-preis.ch

eclosion Plate-forme de lancement qui inves-■■

tit dans de nouveaux projets suisses, in-novants et à fort potentiel dans le do-maine des sciences de la vie. www.eclo-sion.com

gecorEncourager la recherche et les échan-■■

ges scientifiques dans le domaine des maladies cardiovasculaires, au bénéfice de la Division de la Cardiologie des Hô-pitaux Universitaires de Genève (HUG)

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News

Déjà avec Hippocrate (400 av. J.-C.), on a pris conscience que la bouche re-présentait une porte d’entrée évidente pour différentes maladies systémiques. En 1891, W.D. Miller décrivait la bouche comme un foyer d’infection à travers le-quel les microorganismes ou leurs pro-duits peuvent pénétrer dans d’autres parties de l’organisme. Plus tard, il fut établi le principe de l’extraction des dents afin de prévenir l’infection focale et de diminuer l’incidence des maladies systémiques comme les maladies car-diovasculaires (MCV).

Comme dans d’autres domaines tels que le diabète, les naissances prématu-rées et les accidents ischémiques céré-braux, les maladies cardio-vasculaires (MCV) semblent donc étroitement asso-ciées à l’hygiène bucco-dentaire.

Mauvaise hygiène bucco-den-

taire et risques cardiaques.L’artériosclérose ou athérosclérose est la cause essentielle de la plupart des mala-dies cardio-vasculaires. Les facteurs de risque majeurs des maladies cardiovas-culaires sont bien connus. Ce sont l’âge,

le sexe, le tabagisme, l’hypertension ar-térielle et le cholestérol. Il existe cepen-dant bon nombre de patients ne présen-tant pas ces facteurs de risque connus et développent néanmoins une MCV. En effet, des études ont montré une aug-mentation du risque cardio-vasculaire chez les patients adultes atteints de pa-rodontites sévère.

L’inflammation chronique a été im-pliquée dans la pathogénèse des mala-dies cardiovasculaires. On parle d’athé-rosclérose quand les artères subissent un processus pathologique qui combi-ne dépôts de graisses et de calcaire, in-duration et inflammation. La mauvaise hygiène bucco-dentaire entraine le dé-veloppement de la maladie parodonta-

le (MP) qui est elle aussi une maladie in-flammatoire d’origine microbienne ré-sultant en une perte du tissu conjonctif et du support osseux des dents. La mala-die parodontale est donc elle aussi asso-ciée à une augmentation des marqueurs de l’inflammation qui sont les initia-teurs des problèmes cardiaques futurs.

Le cœur, comme d’autres organes du corps humain, est sujet aux infections. Même si elle est rare, l’endocardite in-fectieuse atteint les valves cardiaques et peut être fatale, suite à la pénétration, notamment par la bouche, de bactéries ou d’autres micro-organismes qui fina-lement atteignent le cœur. La préven-tion de l’endocardite infectieuse chez les patients ayant le cœur affaibli pas-se par un traitement antibiotique avant certains actes dentaires (extractions dentaires, traitement parodontal, détar-trage, biopsie). Par ailleurs, la Fondation suisse de cardiologie recommande aux patients cardiaques (antécédents d’en-docardite infectieuse, porteurs de pro-thèses valvulaires, une greffe de cœur ou un mauvais fonctionnement des valves) de prendre des antibiotiques avant un traitement dentaire. En géné-ral il s’agit d’une dose unique 60 minu-tes avant l’intervention (Amoxicilline 2 g po).

Concernant les maladies parodonta-les et l’endocardite infectieuse, il faut relever que les bactériémies sont pro-

bablement plus le fait d’un passage quo-tidien des bactéries de la cavité buccale dans le sang que des gestes buccoden-taires occasionels, d’où l’importante d’une hygiène orale personnelle et pro-fessionnelle régulière et efficace, et ce à tout âge.

Prévention bucco-dentaire des

maladies parodontales et de l’en-docardite infectieuse.En conclusion, il apparait donc clair qu’une hygiène orale personnelle et pro-fessionnelle régulière reste le meilleur moyen de prévention des MCV et de l’en-docardite infectieuse. On recomman-de donc une visite chez l’hygiéniste au moins tous les 6 mois. Au brossage ré-gulier biquotidien s’ajoute l’utilisation de la soie dentaire et des brossettes in-terproximales, L’utilisation de bains de bouche antiseptiques est également re-commandée. Pour éviter les produits de synthèse issus de la pétrochimie, diver-ses gammes de produits à base d’huiles essentielles bio et d’Aloe Vera sont ac-tuellement disponibles. On peut ainsi par exemple utiliser des dentifrices et des rinçages à base de sauge, de thym, de verveine citronnée contenant aussi du fluor et du xylitol.

hygiène bucco-dentaire et maladies cardiovasculaires (MCv)

JlR

[email protected]

Question:■■ Quels rapports exis-tent entre la santé cardiaque et l’hy-giène bucco-dentaire ?

Réponse■■ : le cœur peut être sujet aux infections provenant de la bouche.

dR. geRMAnieR la bouche, une porte d’entrée vers le cœur. Photo: ChUV

publiCité

Une bonne Hygiène bUccAle

4conseil

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10 · septeMbRe 2010 Un sUppléMent pUblICItaIRe RédIgé et pRodUIt paR MedIaplanet

News

le diabète et l’infarctus ne sont pas une fatalité. Une bonne hy-giène de vie, une alimentation saine permettront de les évi-ter ou de diminuer leurs ris-ques. Mais tout conseil médi-cal personnalisé est précédé par la phase essentielle du dia-gnostic qui permet la détection des carences et des excès. les conseils du dr dany Mercan.

Les maladies de société ne sont pas un mal inéluctable. Mais pour les com-battre, les médicaments ne suffisent pas. Une bonne hygiène de vie, avec de l’exercice et une alimentation saine, fai-sant la part belle aux fruit et légumes, représentent une parade efficace contre les maux de la sédentarité. Des recom-mandations générales, peu suivies si el-les sautent une étape essentielle : le dia-gnostic.

L’analyse de laboratoire joue ainsi un rôle clé dans la détection des carences et des excès, comme l’explique le Dr Dany Mercan, responsable du département de chimie spéciale des laboratoires Uni-labs: « Pour donner de bons conseils, personnalisés, le médecin doit disposer de résultats d’analyses précis. » La re-cherche d’un meilleur équilibre biologi-que est d’autant plus efficace si elle re-pose sur des faits concrets. Le médecin va donc chercher à réunir des informa-tions émises par le corps. Objectives et quantifiables, elles favoriseront la prise de conscience du patient. Avantage : cet-te démarche permet un traitement effi-cace et moins invasif, axé en priorité sur la correction du mode de vie. De plus, les

résultats favorables lors d’analyses de contrôle, permettront au patient deve-nu acteur de renforcer sa motivation.

Avant de détailler différentes métho-des de dépistage, Dany Mercan prévient: « Si le patient décide de ne rien changer à ses habitudes, tous les tests ne servi-ront à rien. Mais s’il se dit prêt à fournir des efforts, alors nous autres médecins pourront le guider sur le chemin de la santé et ce sera à lui de s’y engager. »

Prévision à long terme intertitreParmi les outils d’analyse permet-

tant, par exemple, la détection d’un dia-bète de type 2, on trouve le HOMA qui n’est autre que le produit normalisé des concentrations d’insuline et de glucose dans le sang. « Cet indice calcule le taux de glucose et le compare à celui d’insu-line, précise Dany Mercan. En cas d’ex-cès pondéral ou de sédentarité, il est in-téressant de voir où s’établit la relation d’équilibre entre les deux. Situé à un ni-veau haut, il indique une mauvaise sen-sibilité du patient à l’insuline. » Avec un risque de diabète. Grâce à l’indice HO-MA, le patient peut ainsi être averti, des années à l’avance, de ses risques de ma-ladie.

Dany Mercan insiste sur la valeur pré-ventive de l’indice HOMA : « Tant qu’il se trouve dans les premiers stades, le pa-tient se trouve dans une situation ré-versible. » Et c’est tout l’intérêt de ce test qui donne au médecin des arguments concrets pour des conseils personnali-sés. Du genre, « descendez deux arrêts de bus avant votre lieu de travail, » ré-sume en souriant Dany Mercan qui sou-ligne au passage le manque d’efficacité

des conseils généraux donnés à la popu-lation : « Faites du sport, mangez plus de légumes. » Révélateur, parmi d’autres, l’indice HOMA a le mérite de d’identifier avec précision un risque de pathologie pour ensuite mieux cibler la prévention et les soins éventuels.

les acides gras ne mentent ja-mais (intertitre)Autre test, même capacité de détection des carences et des excès: l’établisse-ment du profil des acides gras qui ont une incidence sur les risques de mala-die cardiovasculaire et les affections in-flammatoires chroniques. Les tests en laboratoire, comme le programme de bi-lans Biocheckup d’Unilabs, révèlent le statut nutritionnel et métabolique des deux derniers mois. Le profil des acides gras permet le dosage de ceux qui ont

une incidence sur la santé. Et là, com-me l’explique Dany Mercan, le traçage est précis : « On saura si le patient man-ge trop de fromages ou de viande rouge et pas assez de poissons gras ou s’il uti-lise une huile de cuisine inappropriée. » Et de citer l’exemple de cette patien-te qui jurait ne pas manger trop de fro-mage, comme l’indiquait pourtant son profil d’acides gras. « En réalité, s’amu-se en y repensant Dany Mercan, elle in-gurgitait des quantités de Petits Suisses. » Sauf qu’elle ne les classait pas dans la catégorie «fromage».

Si trop d’Oméga-6 favorise les in-flammations (consommation excessi-ve d’huiles végétales de production in-dustrielle,), une carence d’Oméga-6 , un excès de saturés ou d’acides trans-insa-turés ( abondants dans les pâtisseries et les pizzas) verra le patient exposé à des risques accrus d’infarctus. La parade ? Une diète équilibrée entre oméga-6 et oméga-3, préconisant des compléments d’huile de poisson et la réduction des acides staurés et surtout trans-insatu-rés.

Mais attention, l’alimentation est une chose, la préparation des mets en est une autre. « Dans notre cuisine, nous fai-sons tous de la chimie, » avertit non sans malice Dany Mercan. Même une bonne huile de cuisson, chauffée à trop haute température, peut se révéler mauvaise pour la santé. En fin de compte, tout est affaire de mesure et d’équilibre, dans le corps, comme dans l’assiette.

nv

[email protected]

MAngez éQUilibRéUne alimentation saine permet de diminuer les risques.Photo: istoCkPhoto.CoM

le laboratoire, passage obligé avant le régime crétois

dr. dany Mercanresponsable du département de chimie spéciale des laboratoires Unilabs

bouger plus

1Au moins 30 minutes d’exercice par jour et cinq fois par semaine. L’activi-

té physique est notamment un important facteur réducteur des maladies cardiovasculaires et du diabète de type 2 (qui survient quand l’organisme est incapable de gérer le taux de glycémie dans le sang).

surveiller son alimentation

2Manger cinq fruits et lé-gumes par jour, c’est le conseil dispensé en géné-

ral. Plus concrètement, la moitié du plat doit être composée de vé-gétaux. Et il devrait s’y trouver au moins cinq couleurs différentes, correspondant à plusieurs types de légumes.

bien préparer les aliments

3Surveiller la cuisson d’huile, par exemple. La fumée et les dépôts brunâtres sur la poê-

le indiquent une température de chauffe excessive, entraînant une dégradation de l’huile.

eviter la surdose de compléments vitaminés

4Les aliments de qualité ne sont jamais dangereux. Les suppléments vitami-

nés, en revanche, quand ils sont pris à haute dose et de manière chronique, ne sont pas du tout in-diqués

CONSEILS dE daNY MErCaN

4

Une AnAlyse de sAng Ré-VéleRA les

cARences eT excès.

5conseil

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septeMbRe 2010 · 11Un sUppléMent pUblICItaIRe RédIgé et pRodUIt paR MedIaplanet

News

l’hypertension artérielle rend malade bien qu’on ne la remar-que pas. elle constitue l’un des facteurs de risque les plus im-portants des affections car-dio-circulatoires. Même une tension artérielle très élevée peut cependant être vaincue au moyen de mesures adéquates, comme un changement du mo-de de vie, des médicaments et des nouvelles associations mé-dicamenteuses. la menace in-sidieuse se répand également de plus en plus chez les jeunes.

En Suisse, les affections cardio-circu-latoires constituent encore toujours la cause la plus fréquente de la mortalité avant les affections cancéreuses. Les facteurs de risque des affections car-dio-circulatoires doivent être pris au sérieux. La surcharge pondérale, le ta-bagisme, le diabète, un taux de choles-térol trop élevé et également une ten-sion artérielle trop élevée, qui en par-ticulier est trop connue, en font partie. L’hypertension artérielle se manifes-te de façon insidieuse, les personnes concernées ne remarquent rien, c’est d’ailleurs ce qui est dangereux. La plu-part du temps, une tension artérielle trop élevée est décelée par hasard dans le cadre d’un contrôle de routine effec-tué par le médecin ou le pharmacien. Lors de la détermination de la défini-tion de la tension artérielle normale, on distingue si une personne présen-te, en plus de la tension artérielle éle-vée, d’autres facteurs de risque. Il peut s’agir du tabagisme, du diabète, d’une surcharge pondérale et d’un taux éle-vé de lipides sanguins. En outre, il exis-te des facteurs héréditaires comme les familles qui présentent des valeurs de la tension artérielle trop élevées. Les valeurs de la tension artérielle consi-dérées comme idéales par le médecin sont de 120 à 80 mm Hg ; on parle de tension artérielle légèrement élevée lorsque ces valeurs atteignent 140 à 90 mm Hg. La valeur normale personnelle est fixée par le médecin en fonction des facteurs de risque supplémentaires.

il est effrayant de constater que les patients sont de plus en plus jeunesUne étude publiée récemment et menée sur 70 000 enfants aux U.S.A. montre que des valeurs de la tension artérielle éle-vées ne constituent pas une rareté chez les enfants et qu’elles sont en augmen-tation. On constate également des cas graves d’hypertension artérielle. La sur-charge pondérale et le manque d’exer-cice entraînent cette maladie chez les enfants. Lorsque cette maladie n’est pas traitée, elle peut entraîner des lésions cérébrales, des crises convulsives, mais également des problèmes cardiaques. Non traitée durant l’enfance, l’hyper-tension artérielle entraîne des lésions vasculaires irréversibles. Quiconque est cependant d’avis que ce problème ne nous concerne pas en Europe, se trom-pe. En Europe également, le nombre des adolescents atteints d’hypertension ar-térielle ne cesse d’augmenter. En raison de ce fait effrayant, la Société Européen-ne de l’Hypertension vient d’édicter des directives pour le traitement de l’hyper-tension artérielle chez l’enfant.

la visite chez le médecin peut entraîner une tension artérielle élevéeUne tension artérielle normale est im-portante dans toutes les catégories d’âge. Lorsqu’elle est normale, un contrôle suf-fit tous les cinq ans. Lorsque les valeurs sont élevées, on devrait faire contrô-ler la tension artérielle régulièrement par un médecin. Sa tâche consiste à po-ser un diagnostic correct. Pour ce faire, il mesure la tension artérielle plusieurs fois. S’il s’avère que les valeurs sont su-périeures à la normale pendant une pé-riode prolongée, la tension artérielle est probablement trop élevée et le médecin prendra les mesures qui s’imposent. Il y a cependant des patients qui sont ner-veux lorsqu’ils voient le tablier blanc du médecin et leur tension artérielle aug-mente. Ceci n’est pas rare. C’est pour-quoi chez ces patients on utilise souvent un appareil de mesure de la tension ar-térielle durant 24 heures afin d’étayer ou de réfuter le diagnostic. Cet appareil est adapté au patient selon les instructions du médecin. L’appareil accompagnera

le patient durant les 24 heures qui sui-vent. Dans le cadre d’une nouvelle visi-te, le médecin peut poser un diagnostic précis sur base des données relevées. La mesure durant 24 heures montre éga-lement si le patient présente effective-ment une tension artérielle élevée ou si le tablier blanc du médecin le rend tout simplement nerveux.

Améliorer le mode de vie com-me première mesureÀ l’avant-plan de toute thérapie se trouvent toutes les mesures dites conservatives. En font partie les modi-fications du mode de vie telles qu’une alimentation plus saine, une consom-mation de sel réduite et plus d’exer-cice. Quelques kilos en moins appor-tent déjà une amélioration dans de nombreux cas. Ainsi, non seulement la tension artérielle s’améliore de fa-çon positive, mais également le bilan de la glycémie et des lipides sanguins. Comme toujours, important: arrê-ter de fumer. Le tabagisme constitue l’un des facteurs de risque cardio-cir-culatoires les plus importants. Même si le changement du mode de vie est pénible pour certaines personnes, les patients doivent être conscients des avantages qu’il présente.

Réduire le risque d’infarctus du myocarde ou d’accident vascu-laire cérébralUne hypertension artérielle trop éle-vée durant des années peut avoir de graves conséquences pour la santé. Un infarctus du myocarde ou un ac-cident vasculaire cérébral peut en être la conséquence. Ces deux événe-ments sont décisifs pour le patient. Dans l’infarctus du myocarde, la chan-ce de pouvoir à nouveau mener une vie normale adaptée est assez élevée pour autant que l’on survive à l’infarc-tus. Par contre, c’est plus grave en ce qui concerne l’accident vasculaire cé-rébral: en fonction de la région céré-brale atteinte, les patients souffrent de troubles de la parole, de problèmes de coordination ou de symptômes de paralysie. Un infarctus du myocarde ou un accident vasculaire cérébral ne se manifeste pas simplement soudai-nement, mais est le résultat d’un pro-cessus insidieux évoluant durant de longues années. Par conséquent, le dé-pistage précoce et la prise de mesures sont très importants. Dans de nom-breux cas, des mesures conservatives telles que l’exercice, la perte de poids et des mesures diététiques ne suffi-sent pas à atteindre les valeurs cibles tensionnelles désirées. Dans ce cas,

nous disposons aujourd’hui de médi-caments qui apportent une contribu-tion supplémentaire à ce problème.

les pilules n’agissent que lorsqu’elles sont prisesLe patient ne remarque pas sa mala-die. Aucune douleur ne lui rappelle qu’il doit prendre les comprimés pres-crits. Ainsi, il arrive qu’il oublie l’une ou l’autre pilule ou qu’il ne prenne pas du tout ses médicaments, et ce peut-être jusqu’au prochain contrôle ou jusqu’à l’accident vasculaire cérébral car la ma-ladie progresse impitoyablement. Dans le cas d’une tension artérielle élevée à très élevée, une seule pilule contre l’hy-pertension ne suffit généralement pas. Deux à trois comprimés différents contenant plusieurs principes actifs sont nécessaires afin de baisser la ten-sion artérielle efficacement. En plus de l’hypertension, de nombreux pa-tients souffrent d’autres maladies tel-les que le diabète ou un taux de lipi-des sanguins trop élevé. Ainsi, un com-primé vient s’ajouter à l’autre. La plu-part du temps, un patient doit prendre ces nombreux médicaments plusieurs fois par jour. Des études scientifiques montrent que ceci n’est pas aussi sim-ple. L’observance des patients diminue avec le nombre croissant de compri-més. Les patients arrêtent de prendre leurs médicaments car tant de pilules les dissuadent.

Moins de comprimés, plus d’ef-fet?Les chercheurs se sont penchés sur le fait que de nombreux patients sont stressés par le nombre de comprimés. C’est la raison pour laquelle l’idée est née de réunir plusieurs substances dans une pilule. Ces comprimés combinés (jusqu’à trois médicaments contre l’hy-pertension réunis dans une pilule) en-traînent une observance considérable-ment meilleure et, par conséquent, une tension artérielle mieux contrôlée. Car seuls les comprimés pris peuvent dé-ployer leur effet et protéger l’organis-me.

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HoMMe eT FeMMeil y a encore quelques di-zaines d’années, les ma-ladies cardio-vasculai-res concernaient surtout les hommes. Mais cela a changé: aujourd’hui, autant de femmes que d’hommes souffrent d’hy-pertension artérielle et de maladies du système car-dio-vasculaires.Photo: istoCkPhoto.CoM

l’hypertension artérielle –la menace secrète !

lA Tension ARTeRielle ideAle se situe à une valeur de 120/80 mm Hg. on parle de tension artérielle légèrement élevée lorsque les valeurs atteignent plus de 140/90 mm Hg. Photo: istoCkPhoto.CoM

HYPErtENSION artErIELLE

Page 12: CardiovasCulairedoc.mediaplanet.com/all_projects/5889.pdfCardiovasCulaire Moyens de prévention Quels sont les moyens de rédui - re vos risques de maladies Cardio - vasculaires ?

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Une sensation de flottement dans la poitrine peut être due à des battements cardiaques rapides et irréguliers ou des palpitations. Ceci peut être dû à une maladie courante appelée fibrillation auriculaire (ou FA).

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