bimestriel • février 2018 • 4 e

de nos valléesarillonCmagazine des paroisses Sainte-Fauste-du-Fezensac et Saint-Pierre-de-Barran-Jégun

n° 109

PARABOLES 32JOURNAUX PAROISSIAUX DU GERS

55 000 exemplaires,55 000 contacts

pages II -III

LA FRATERNITÉ : LE CHALLENGE

La petite étoile Stellina dans une saynète mimée en début de veillée de Noël par les enfants.

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Carillon de nos valléesBimestriel – Rédaction : 14, rue du Foirail 32190 Vic-Fezensac - Tél. 05 62 64 40 12Directeur de la rédaction : François Ducasse

Conception et réalisation : Bayard Service Grand Sud 1, rond-point du Général-Eisenhower - 31101 Toulouse cedex 9 - Tél. 05 62 74 78 20 bse-sud-ouest@bayard-service.comCréation graphique : Virginie TroaderRégie publicitaire : Tél. 05 62 74 78 20 Imprimerie : AMCL - 31 ToulouseISSN : 1165-6484 - dépôt légal à parutionAbonnement annuel : 15 eurosabonnement de soutien : 20 euros

ÉditoPréparons-nous à PâquesUn seul Carillon couvre cette année la période de Carême et Pâques.Ceci est une excellente occasion pour nous rappeler que le Carême a été institué par l’Église pour nous préparer à commémorer l’événement fondateur de la foi chrétienne : la résurrection du Christ.Quarante jours à jeûner et prier sont le temps qu’il a fallu à Jésus, après son baptême, pour se préparer à sa mission.La même période, avec quelques privations et des prières, est aussi le temps qu’il nous faut pour nous préparer à fêter notre foi.Le Christ jeûnait et priait : l’Église nous invite à en faire autant.Le jeûne est maintenant moins sévère que du temps de nos ancêtres : ce qui nous laisse l’initiative de nous priver nous-mêmes de ce qui ne nous est pas indispensable.Nous pouvons pratiquer en donnant à des œuvres caritatives, forme moderne de l’aumône.Aussi, en vue de vivre une Pâque heureuse, mettons-nous, quotidiennement à l’écoute de la parole de Dieu ; puisons en elle les ressources pour une vie renouvelée par l’exercice du partage, de la prière et du jeûne.Bonne marche vers Pâques !

J.A.

La fraternité

Signe pour les nations

La fraternité commence en famille, mais dès le début, elle se brise : Caïn tue son frère Abel (Gn 4,9).

Pourtant, les frères de sang vivent des événements formidables en famille : Joseph pardonne à ses frères de l’avoir vendu comme esclave en Égypte (Gn 45,1). L’apprentissage de la fraternité passe par des alliances successives avec Dieu (Pr 6,19). Et le poète peut s’excla-mer : « Ah, qu’il est doux pour des frères d’habiter ensemble ! » (Ps 133,1)La réconciliation fra-ternelle ne peut s’ob-tenir que par l’inter-cession de Dieu qui est le rassembleur de tous les peuples mal-gré les jalousies (Is 11,13).Avec Jésus, la fra-ternité devient une réalité universelle dont l’Église, même imparfaite, est le signe pour les nations. Jésus est « le premier-né d’une multitude de frères » (Rm 8,29). Il a réconcilié en lui les nations avec leur frère aîné, le peuple juif. La fraternité est mainte-nant d’ordre spirituel par la filiation reçue lors du baptême, naissance nou-velle comme enfant de Dieu (Jn 3,3).

L’amour fraternel s’exerce d’abord dans la communauté des croyants (Ga 5,15). Et la correction fraternelle doit s’y exer-cer comme exemple de la miséricorde de Dieu (Mt 18,15). Même si des faux frères s’y insèrent, la communauté des croyants est le témoignage inachevé de la fraternité universelle de l’humanité.De nos jours, elle est portée au quoti-dien dans les paroisses et aussi lors d’événements de portée mondiale

comme les JMJ ou les rassemblements de Taizé. Elle s’ouvre aussi plus largement comme avec la fra-ternité d’Abraham, groupe fondé en 1967 par des juifs, des chrétiens et des musulmans. Cette association est char-gée de diffuser une

connaissance réciproque et respec-tueuse des trois religions monothéistes, juive, chrétienne et musulmane.Le chemin de la fraternisation est long, mais il est bon de l’espérer avec des hommes, des femmes et des enfants de bonne volonté.

François Ducasse

La fraternité se trouve comme une recherche constante dans la Bible.

b Les lycéens gersois sont allés se ressourcer en nombre à Taizé avec des jeunes de partout.

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L’amour fraternel s’exerce

d’abord dans la communauté des croyants.

Carillon de nos vallées • n°109 - février 2018

2 • BIBLE

La banque alimentaireAmbiance appréciéeRolande, responsable de la banque alimentaire de Jégun, aime réunir les bénévoles et les bénéficiaires régulièrement. Lors de ce qu’elle appelle « repas de remerciements », les barrières tombent, le clivage communautaire n’existe plus. Il reste juste un groupe de personnes, réunies pour partager un moment de convivialité, au cours duquel chacun met la « main à la pâte » pour la décoration de la salle, de la table, pour la préparation de l’entrée ou du dessert. Il pourra également assurer le service, faire la vaisselle.Un grand esprit de fête et de bonne humeur animent ces réunions conviviales et fraternelles au cours desquelles aussi les difficultés quotidiennes sont oubliées.

Fabienne

Billet

La fraternité… toujours d’actualité ?

bLes bénévoles sont remerciées pour leur participation déintéressée.

En ce début d’année, l’échange des souhaits de bonheur en toute sin-cérité reste une tradition.

Cette sincérité, manifestement frater-nelle, dénote que les valeurs ances-trales de notre société sont fortement ancrées dans nos esprits. La fraternité, composante de notre emblème natio-nal, s’exprime au quotidien même si certaines orientations peuvent faire craindre une érosion du sens de solidarité.

S’il est quelquefois difficile d’évaluer ce degré d’engagement au vu d’une actualité parfois médiatiquement sur-dimensionnée, quelques errements sociétaux ne doivent pas occulter la véritable dimension de solidarité, donc de fraternité, qui se perpétue.Elle est bien réelle lorsque chacune et chacun d’entre nous s’engage, à des niveaux divers familial, intergénéra-tionnel, collectif. La foi de cet engage-ment est toujours une approche faite

de respect, de tolérance et de compré-hension quelle que soit son origine, religieuse ou plus institutionnelle.Il s’agit là d’une garantie de complé-mentarité entre tous les acteurs qui au quotidien œuvrent dans l’espoir d’hu-manité de justice et de paix.

Robert FrairetPrésident de la communauté

de communes d’Artagnan en Fezensacet conseiller départemental

La fraternité : une belle définition

Lorsque l’on dit fraternité, on pense immédiatement frère et sœur : en un mot famille. Mais la fraternité a d’autres définitions : elle peut caractériser une forte amitié ou un groupe de personnes partageant une même passion. Les sportifs sont de cette catégorie-là : chaque club, chaque équipe a « son cri de ralliement », son « hymne », ses « couleurs ». Elle peut avoir aussi des signes d’appartenance permettant aux supporters une identification simple et rapide lors des matches ou des compétitions.La devise « tous pour un, un pour tous » du célèbre d’Artagnan traduit bien cet esprit de rassemblement ou le temps d’une rencontre : les sportifs ne sont plus qu’un, unis dans le même objectif.Une belle définition de la fraternité !

Fabienne

bLes jeunes basketeuses animées d’une forte amitié partage la même passion.

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n°109 - février 2018 • Carillon de nos vallées

3ACTU •

Sur le thème de la bergerie, les enfants du caté avaient bien garni la crèche de mousse et de paille. Ils avaient aussi beaucoup découpé et collé, pour confectionner des étoiles plus brillantes les unes que les autres. Cette année, nous avons suivi la petite étoile Stellina dans une saynète mimée de Noël. C’est elle, la plus petite, que l’ange a choisie pour la guider avec les bergers vers la crèche, accompagnés par les chants de la chorale.Une seule répétition, des acteurs et lecteurs improvisés : connaissez-vous beaucoup d’adultes qui auraient accepté de participer ainsi, au pied levé, devant l’assistance nombreuse de ce soir-là ? Il fallait toute la fraîcheur, la spontanéité et la gentillesse de ces enfants pour accepter de bon cœur. Et ils l’ont fait avec sérieux. Merci à eux ! À présent, la crèche est démontée, les personnages remisés, les accessoires rangés. Mais il reste peut-être une petite étoile dans nos yeux.

Madeleine

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b L’assistance nombreuse a appréciéle sérieux des enfants dans leur rôle.

b Les gersois étaient présents en Pologne.

Veillée de Noël à Barran

18 - 30 ans

JMJ, première de la fraternitéÀ Chaque Journée mondiale de la jeunesse, le souverain pontife s’adapte à la jeunesse qu’il rencontre.

Cheminer avec l’autre, c’est ce que le Seigneur souhaite t’apprendre en consultant la Bible, en vivant

ta foi pleinement. Les Journées mon-diales de la jeunesse, ce sont les che-mins de vie et d’expérience qui te per-mettent d’y arriver. C’est axé sur les 18-30 ans, pour qu’ils vivent un grand moment de foi et de partage. Foi, car il y a un thème à ces journées. Par exemple en 1991, en Pologne, la parole était : « Vous avez reçu un esprit de fils. » (Rm 8, 15) Ce que tu retrouves aux JMJ, c’est la fraternité, le partage, la prière et la communion. Moi, j’y ai même trouvé mon mari !Ce temps que tu passes, que tu vis avec tous ces jeunes du monde entier, c’est de l’amour, de la richesse, de la découverte de l’autre. La langue n’est pas une barrière, les lieux de vie non

plus. Tu es accueilli dans des familles qui se sont préparées à ces rencontres depuis très longtemps, qui ont fait des économies, des sacrifices pour t’ac-cueillir avec le sourire. Ainsi, je me souviens de cette famille polonaise qui nous avait reçus à dix personnes, chez elle, à manger et à dormir. Ce temps des JMJ n’est pas une parenthèse dans ta vie, c’est l’exemple même que tu peux construire chez toi, autour de ta famille, de tes voisins, de ta ville un espace de partage.Ces Journées mondiales de la jeunesse, c’est un temps important de ta vie où tu forges ton caractère, ton aptitude à aller vers les autres, à leur parler, à partager ta vie de foi ou ta vie de jeune. C’est un élan vers l’autre, un regard posé vers autrui. À toi de ne pas oublier ces moments intenses de ta

vie et de savoir les transmettre, par la suite, dans ta vie quotidienne. Ainsi apparaîtra la fraternité pour de vrai au sein de nos villes.Les prochaines JMJ se dérouleront en 2019 au Panama avec le pape François.

Claire, génération Jean-Paul II

Concert à BarranSuccès, talent et générosité au rendez-vousArts et musiques en barrannais, fidèle aux valeurs qui animent leur association, avait organisé un concert au profit de la lutte contre le cancer.La venue du Chœur d’hommes de l’Auvignon et ses 25 choristes dirigé par Sylvie Pénidon, à la Collégiale de Barran, le dimanche 15 octobre dernier, a obtenu un immense succès, l’émotion, le talent, tout y était réuni. Un public chaleureux en totale osmose avec ces voix d’hommes, qui ont fait vibrer les voûtes et frissonner les cœurs. Environ 150 personnes ont assisté à ce spectacle de haute tenue, pour un chœur amateur de seulement quatre ans d’âge, mais une grande complicité et un esprit généreux, qui ont tout donné pour cette grande cause : vaincre le cancer. Ensemble, on va plus loin, on se dépasse et on est solidaire.La recette de 1 500 € a été remise à la lihue départementale de lutte contre le cancer pour venir en aide aux malades gersois et à leur famille.

Marie-Hélène Rey

Carillon de nos vallées • n°109 - février 2018

4 • JEUNESSE

ÉGLISE DU GERS EN MOUVEMENT • I

Parmi ses différentes tâches, la priorité d’Hubert est d’aller sur place dans les paroisses, afin de

connaître les besoins de chacune, en assistant aux réunions des conseils économiques paroissiaux. Il apporte les bonnes pratiques, afin d’aider les bénévoles à mieux gérer leurs fi-nances ! Hubert essaie de trouver de nouvelles ressources, gère l’entretien des bâtiments, les traitements des prêtres. Il s’intéresse au financement des publications paroissiales, y com-pris des journaux paroissiaux dont la

diffusion l’intéresse. Il veut décharger les prêtres des soucis financiers, être un facilitateur pour eux, afin qu’ils disposent de plus de temps pour la pastorale.Depuis le 1er septembre, Hubert, en-touré d’une bonne équipe, est heureux de pouvoir exprimer ses convictions chrétiennes, grâce à son travail.Il veut, enfin, accompagner les béné-voles sans qui l’Église ne pourrait fonctionner.

Bernadette Armengaud

L’enjeu majeur de la pastorale de la santé aujourd’hui est de développer des partenariats avec les acteurs de la société civile qui ont le souci des per-sonnes touchées dans leurs capacités ou par la précarité. C’est aussi de faire travailler en complémentarité les ser-vices et mouvements chrétiens qui portent ce souci de la santé, notam-ment les aumôneries d’hôpitaux et le Service évangélique des malades.

Le monde de la santé est en pleine mutation : évolution rapide de l’hos-pitalisation à domicile, aidants fa-miliaux qui mettent leur vie entre parenthèses pour être présents à un proche malade ou dépendant, etc.De leur côté, les paroisses ont un grand rôle à jouer vis-à-vis des personnes isolées à domicile ou en EHPAD, qui ne peuvent plus rejoindre l’assemblée du dimanche. Il est important que les

répondants paroissiaux de chaque commune aient les moyens de mettre toutes les personnes isolées en lien avec les visiteurs de malades, afin que tous ceux qui sont « hors-jeu » ne su-bissent pas la double pénalité d’une mort sociale et d’une mort ecclésiale. Il est important aussi que de nouveaux veilleurs se lèvent, et que les uns et les autres se soutiennent au service de ce monde de la santé.

LA SOUFFRANCE, UN NON-SENS ?

Tous, nous sommes marqués, un jour ou l’autre, par la souffrance, que ce soit de corps, de cœur ou d’esprit. La maladie, la violence, la méchanceté, la torture, la guerre, les cataclysmes… font partie de notre environnement quotidien. Nous le constatons lorsque nous nous mettons à l’écoute du monde et de nous-mêmes ! La tentation est forte de se tourner vers Dieu, si nous sommes croyants, ou sim-plement de nous poser cette question très humaine : « Pourquoi, Seigneur… Pourquoi ? » La Bible ne donne pas de réponse intellectuelle.À lire le livre de Job, déjà cette question se posait. Si les choses allaient mal, c’est qu’on était dans le péché ! Et les amis de Job venaient le voir, pour l’aider à trouver ce qui n’allait pas dans sa vie, à débusquer son péché. Ils furent désa-voués par Dieu, au sujet de Job, le Juste. Avec le Christ, nous découvrons jusqu’où va l’Amour de Dieu : il a donné sa vie pour nous et le Salut s’est réalisé dans une souffrance extrême. Mystère que la souffrance et le mal, mystère qui nous dépasse… Mais le Christ adopte une atti-tude existentielle très forte : il nous invite à combattre la souffrance et le mal en homme débout… Alors œuvrons dans ce sens ! Marchons à la suite du Christ, notre rédempteur, qui nous invite à ne jamais baisser les bras, mais à lutter de toutes nos forces contre le mal, par amour pour lui et pour les hommes !

Maurice Gardèsarchevêque d’Auch,ce 3 décembre 2017

bAllô ! Monseigneur

LE MONDE DE LA SANTÉ ÉVOLUE

Hubert de Scorraille, agé de 48 ans, père de quatre enfants, de 5 à 14 ans, marié à Lidwine, éducatrice en pastorale à l’Oratoireà Auch, est le nouvel économe du diocèse.

Portrait : Hubert de Scorraille, nouvel économe diocésain

Un homme heureux grâce à son travail

bBillet Jean-Luc Billiau, délégué diocésain à la pastorale de la santé

DR

bHubert de Scorraille,en poste depuisle 1er septembre 2017.

janvier-février 2018 - NUMÉRO 111 - PARABOLES 32

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II • ÉGLISE DU GERS DANS LA SOCIÉTÉ

Journaux paroissiaux du Gers

55 000 exemplaires, 55 000 contactsLe saviez-vous ? La presse paroissiale, chaque année en France ce sont 1 500 titres différents, soit 20 millions d’exemplaires. Ce sont aussi 5 000 rédacteurs et 160 000 diffuseurs bénévoles !Dans le Gers aussi, on parle de diffuseurs.

Le journal paroissial est un formi-dable outil d’évangélisation, ca-pable d’aller « à celui qui semble

plus loin, plus indifférent », comme le souhaite notre pape François. Il est donc présent là où l’Église ne va pas. Annoncer la Bonne Nouvelle, c’est sa raison d’être, la diffuser, une mission d’Église ; c’est pourquoi on parle de diffusion et non plus de distribution. La personne qui diffuse le journal pa-roissial est en contact direct avec les lecteurs. Elle va à leur rencontre, elle est un relais d’Église et un maillon essen-tiel car en étant sur le terrain, elle peut

faire remonter les préoccupations aux rédacteurs. D’où la nécessité de favo-riser les rencontres entre diffuseurs et rédacteurs : les diffuseurs peuvent par-ticiper occasionnellement au comité de rédaction, connaître la charte éditoriale pour pouvoir discuter avec les lecteurs, en posséder un exemplaire.Vous souhaitez devenir diffuseur ? Prenez contact avec le rédacteur en chef du journal que vous avez entre les mains, ses coordonnées s’y trouvent forcément !

Catherine Thoreau

Paulette

20 ans de diffusionPaulette qui connaît bien le village d’Ardens où se trouve en-core sa maison familiale, a plaisir à amener le Carillon (devenu Carillon de nos vallées) chez les habitants du village où elle a vécu de nombreuses années. De ce fait, elle connaît toutes les familles et sait que chez tous, elle sera bien accueillie. Un seul foyer ne veut pas recevoir le journal, mais ne l’accueille pas mal pour autant. Elle regrette que les nouvelles dispositions des boîtes à lettres éloignées des maisons coupent la relation, puisqu’elle ne voit pas obligatoirement tous les occupants. Il y a, bien sûr, des nouveaux arrivants, mais Paulette réserve la fin de sa tournée à une famille qu’elle connaît particulièrement. Elle sait qu’elle y est toujours la bienvenue et sa visite, autour d’un café, peut durer une heure. C’est l’occasion d’échanger sur leur famille, donner des nouvelles des gens du village, de la paroisse.L’âge avançant, cette mission demande de l’énergie et Paulette n’en manque pas, au contraire, elle la communique à ceux qu’elle rencontre. Cette activité, en plus de celle de répondante, lui plait beaucoup et elle espère l’accomplir encore longtemps au-delà de ses 85 ans qu’elle porte à merveille.

Colette Sabathéb Depuis 20 ans, Paulette diffuse le Carillon vicois.

DR

b La carte de diffusion des journaux paroissiaux

du Gers.

PARABOLES 32 - janvier-février 2018 - NUMÉRO 111

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II • ÉGLISE DU GERS DANS LA SOCIÉTÉ

Journaux paroissiaux du Gers

55 000 exemplaires, 55 000 contactsLe saviez-vous ? La presse paroissiale, chaque année en France ce sont 1 500 titres différents, soit 20 millions d’exemplaires. Ce sont aussi 5 000 rédacteurs et 160 000 diffuseurs bénévoles !Dans le Gers aussi, on parle de diffuseurs.

Le journal paroissial est un formi-dable outil d’évangélisation, ca-pable d’aller « à celui qui semble

plus loin, plus indifférent », comme le souhaite notre pape François. Il est donc présent là où l’Église ne va pas. Annoncer la Bonne Nouvelle, c’est sa raison d’être, la diffuser, une mission d’Église ; c’est pourquoi on parle de diffusion et non plus de distribution. La personne qui diffuse le journal pa-roissial est en contact direct avec les lecteurs. Elle va à leur rencontre, elle est un relais d’Église et un maillon essen-tiel car en étant sur le terrain, elle peut

faire remonter les préoccupations aux rédacteurs. D’où la nécessité de favo-riser les rencontres entre diffuseurs et rédacteurs : les diffuseurs peuvent par-ticiper occasionnellement au comité de rédaction, connaître la charte éditoriale pour pouvoir discuter avec les lecteurs, en posséder un exemplaire.Vous souhaitez devenir diffuseur ? Prenez contact avec le rédacteur en chef du journal que vous avez entre les mains, ses coordonnées s’y trouvent forcément !

Catherine Thoreau

Paulette

20 ans de diffusionPaulette qui connaît bien le village d’Ardens où se trouve en-core sa maison familiale, a plaisir à amener le Carillon (devenu Carillon de nos vallées) chez les habitants du village où elle a vécu de nombreuses années. De ce fait, elle connaît toutes les familles et sait que chez tous, elle sera bien accueillie. Un seul foyer ne veut pas recevoir le journal, mais ne l’accueille pas mal pour autant. Elle regrette que les nouvelles dispositions des boîtes à lettres éloignées des maisons coupent la relation, puisqu’elle ne voit pas obligatoirement tous les occupants. Il y a, bien sûr, des nouveaux arrivants, mais Paulette réserve la fin de sa tournée à une famille qu’elle connaît particulièrement. Elle sait qu’elle y est toujours la bienvenue et sa visite, autour d’un café, peut durer une heure. C’est l’occasion d’échanger sur leur famille, donner des nouvelles des gens du village, de la paroisse.L’âge avançant, cette mission demande de l’énergie et Paulette n’en manque pas, au contraire, elle la communique à ceux qu’elle rencontre. Cette activité, en plus de celle de répondante, lui plait beaucoup et elle espère l’accomplir encore longtemps au-delà de ses 85 ans qu’elle porte à merveille.

Colette Sabathéb Depuis 20 ans, Paulette diffuse le Carillon vicois.

DR

b La carte de diffusion des journaux paroissiaux

du Gers.

PARABOLES 32 - janvier-février 2018 - NUMÉRO 111

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ÉGLISE DU GERS DANS LA SOCIÉTÉ • III

Journaux paroissiaux du Gers

55 000 exemplaires, 55 000 contacts

Paulette

20 ans de diffusionPaulette qui connaît bien le village d’Ardens où se trouve en-core sa maison familiale, a plaisir à amener le Carillon (devenu Carillon de nos vallées) chez les habitants du village où elle a vécu de nombreuses années. De ce fait, elle connaît toutes les familles et sait que chez tous, elle sera bien accueillie. Un seul foyer ne veut pas recevoir le journal, mais ne l’accueille pas mal pour autant. Elle regrette que les nouvelles dispositions des boîtes à lettres éloignées des maisons coupent la relation, puisqu’elle ne voit pas obligatoirement tous les occupants. Il y a, bien sûr, des nouveaux arrivants, mais Paulette réserve la fi n de sa tournée à une famille qu’elle connaît particulièrement. Elle sait qu’elle y est toujours la bienvenue et sa visite, autour d’un café, peut durer une heure. C’est l’occasion d’échanger sur leur famille, donner des nouvelles des gens du village, de la paroisse.L’âge avançant, cette mission demande de l’énergie et Paulette n’en manque pas, au contraire, elle la communique à ceux qu’elle rencontre. Cette activité, en plus de celle de répondante, lui plait beaucoup et elle espère l’accomplir encore longtemps au-delà de ses 85 ans qu’elle porte à merveille.

Colette Sabathé

Un bénévole du journal Le Bourdon

Pour la diffusion, j’apprendsPremière expérience, dans un quartier que je ne connaîs pas. Il est 14 heures. Les gens sont au travail ou à la sieste. Je fais du nez-à nez avec beaucoup de boîtes aux lettres et avec un chien. Puis, ça s’anime un peu. Deux ou trois salu-tations. Sympa. Notamment avec deux hommes qui discutent.

Dialogue :- « Bonjour Messieurs. L’un de vous habite sans doute ici. »- « Oui, c’est moi. »- « Je diffuse Le Bourdon. Est-ce que je peux vous le donner de la main à la main plutôt que de le mettre dans la boîte aux lettres ? »- « Oh, moi, je suis anti-religieux… mais vous pouvez me le donner quand même parce que c’est dit gentiment… Je le feuillèterai. »À noter : J’ai juste dit Le Bourdon sans préciser journal de la paroisse ou autre. Donc, l’intéressé connaissait déjà ce titre.En les quittant, j’entends le voisin dire :- « Alors, comme ça, tu es anti-religieux ! »Je regrette de ne pas avoir entendu la suite, mais il ne faut pas confondre diffusion et inquisition.

Propos recueillis par Jacques Fauré

b L’ensembledes publications du Gers.

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14/09/2017 14:43:06

Jean-Noël Desoulle, animateur de diffusion

On diffuseet ça infuse« On diffuse la parole de Dieu, on dif-fuse et ça infuse. Et par défi nition, jus-tement, comme à chaque fois que ça infuse : si vous avez une eau qui est un peu froide, ça va infuser très très lente-ment ; si elle est tiède, ça ira un peu plus vite ; si elle est bien chaude ça va bien infuser ! C’est exactement pareil avec vos journaux. Vous pouvez tomber sur des terres stériles qui vont être en rejet complet de ce que vous véhiculez par vos journaux et il faut s’en remettre une bonne fois pour toutes. Il y en a certains qui fi nissent à la poubelle, ça on le sait très bien. Il faut l’accepter car celui qui aura été mis à la poubelle en janvier sera peut-être lu en décembre ou peut-être l’année d’après. »

janvier-février 2018 - NUMÉRO 111 - PARABOLES 32

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IV • ÉGLISE DU GERS DANS SON TEMPS

AgendaDimanche 5 février> Messe de la Fête des peuples, avec Mgr Gardès, à la cathédrale d’Auch, à 10 h 30.

Mercredi 14 février> Mercredi des Cendres, messe avec le CCFD, à la cathédrale d’Auch, à 18 h 30.

Du 18 au 25 février> Pèlerinage des lycéens à Taizé.

Vendredi 2 mars> 2e conférence de Mgr Gardès sur l’exhortation « Evangelii gaudium » du pape François à la maisondiocésaine d’Auch à 20 h 30.

Jeudi 7 et vendredi 8 mars> Conseil presbytéral, à Auch.

Pèlerinages diocésains 2018Du 24 au 31 mai> Le Puy-en-Velay, Ars, La Grande Chartreuse, Notre-Dame-de-la Salette, Notre-Dame du Laus.

19 août> Lourdes, journée diocésaine

Du 25 septembre au 4 octobre> Le Canada : sur les pas des saints fondateurs de l’Amérique du Nord.

> Contact : J.-P. Roussel 05 62 09 94 54

Site internet du diocèse : http://auch.catholique.fr

« Je crois en un seul baptême pour le pardon des péchés. ». C’est le cœur de la profession de foi des chrétiens baptisés en Christ.

L’homme en naissant est plongé dans le monde marqué par la souf-france, le péché et la mort. Par le

baptême, il a accès au monde de la grâce. C’est le don gratuit que Dieu lui fait. Un chemin s‘ouvre pour lui, celui d’une vie nouvelle, réconciliée avec Dieu, qui veut que tous les hommes soient sauvés. Ce chemin est un combat, le choix entre le bien et le mal.Pour vivre quotidiennement cette ten-sion, il a besoin d’une force et d’un ac-compagnement : le Christ les lui offre par les sacrements de son Église, présence et action du Christ. L’Église l’accueille comme Jésus accueillait Zachée, Pierre, Marie-Madeleine et tant d’autres.Le sacrement de pénitence réconciliation (dont la confession n’est qu’une partie) actualise dans la vie du chrétien le salut offert au baptisé. « Là où abonde le péché, la grâce surabonde », écrit saint Paul.Ce sacrement est une fête, la joie d’un père retrouvant son fils égaré en le

réintégrant dans sa famille. Dans cette célébration, individuelle ou communau-taire, se révèle l’amour miséricordieux du Père qui a envoyé son Fils, non pour condamner, mais pour sauver. « Va en paix, ta foi ta sauvé. »« Que Dieu notre Père vous montre sa mi-séricorde ; par la mort et la résurrection de son Fils il a réconcilié le monde avec lui et il a envoyé l’Esprit saint pour le pardon des péchés : par le ministère de l’Église qu’il vous donne le pardon et la paix. Et moi au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, je vous pardonne tous vos péchés. » (Prière sacramentelle du prêtre).

Claude Baudé

Du visible à l’invisible

Pénitence-réconciliation

À Aignan, tout le monde connaît Diététique et pharmacie. Saurait-on dire que c’est un des établissements des Laboratoires Fabre ? Pour certains, peut-être. Les locaux d’une ancienne usine de plastique désaffectée implantée à Aignan ont été rachetés en 1983 par ce groupe pharmaceutique du fait qu’un neveu de son fondateur était marié avec une Aignanaise. Ce dernier a long-temps collaboré en qualité de commer-cial avec cet établissement qui occupe actuellement près de 130 personnes.De nouveaux bâtiments sont en cours

de construction pour produire essen-tiellement des gommes et sucres cuits utilisés dans divers produits répondant aux exigences qualité requises pour la fabrication des médicaments.Une des caractéristiques du groupe pharmaceutique est sa volonté de par-ticiper au développement des régions d’implantation, notamment par la re-cherche et développement et les achats.

> Pour plus d’infos :https://www.pierre-fabre.com/fr

À Aignan

Diététique et pharmacie

bDécouverte par Joseph Bec

bSacrement de la réconciliation à Lourdes.

bBrèves diocésaines

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bLigne de production de sucres cuits.

PARABOLES 32 - janvier-février 2018 - NUMÉRO 111

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Amnesty International a été créé en 1961 par un avocat anglais de Londres Peter Benenson, un fervent

catholique pratiquant, qui n’en pouvait plus de voir des gens torturés ou empri-sonnés injustement. L’objectif était de pro-mouvoir les droits humains reconnus par la « Déclaration universelle des droits de l’homme », texte adopté par l’ONU en 1948. Donc, sur-tout défendre des prisonniers d’opinion c’est-à-dire du fait de leurs convictions, de leur religion ou de leur origine ethnique et qui n’avaient pas usé de violence.

Prix Nobel de la paix

En 1965, leur ONG obtient un statut consul-tatif à l’ONU et, chaque année, ils dressent un bilan, pays par pays, de la situation des droits humains.En 1971, pour leur dixième anniversaire, ils reçoivent « le prix Nobel de la Paix ». À cette occasion et pour mieux faire connaître leur ONG aux Français, ils proposent à Bernard

Debord de Castillon-Débats, journaliste à la télévision française, de faire une émission télévisée sur leur organisation. La création d’une section française ne tarda pas, dont le Gers où le journaliste est devenu un membre très actif par ses écrits de voyages en pays dictatoriaux. Comme ils sont indépendants de tout gouvernement, de toute tendance politique et de tout intérêt économique, ils financent leurs actions grâce aux soutiens de leurs membres et leurs donateurs.N’oublions pas qu’en 1977 il y a eu l’appel pour l’abolition de la peine de mort et ils ont réussi à l’abolir dans beaucoup de pays du monde entier. Ils portent la voix de toutes celles et tous ceux dont les droits, la liberté ou la dignité sont menacés.

Anita

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Amnesty International

Porte-voix de la libertéÀ BarranArrivée de migrantsmineursDepuis le 20 décembre 2017,sont accueillis à Barran, au domaine de « La Castagnère », propriété du département, une trentaine de migrants mineurs, venus d’Afrique subsaharienne. Le département assure la gestion matérielle de leur séjour et l’association Regard anime leur quotidien.Leur présence sur notre commune doit durer trois mois ou plus.

Catherine

Marché de Noël

Le marché de Noël 2017, organisépar l’Atelier barrannais, s’est dérouléavec succès au foyer familial de Barran.De nombreux visiteurs ont flânéparmi les stands, à la recherche d’idées de cadeaux, produits gastronomiques à offrir ou simplement pour partagerun moment de convivialité.L’équipe de la paroisseSaint-Pierre-de-Barran-Jéguns’est relayée durant la journéepour proposer de jolies créations à la vente.Nous garderons surtout le souvenir de belles rencontres, de bons moments de dialogues et de chaleur humaine.Merci à tous les bénévoles qui s’investissent chaque année.Meilleurs vœux à tous pour 2018.

Chantal Cubero,Présidente de l’Atelier Barrannais

dRb Amnesty international un des piliers de la fraternité.

Quand on parle de fraternité dans le monde, Amnesty International en est sûrement un des piliers principaux.

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Albert DELUCQVIC FEZENSAC

n°109 - février 2018 • Carillon de nos vallées

9SOLIDARITÉ •

Le pélerinage des malades à Lourdes ne serait pas possible sans les bénévoles qui donnent tout leur

temps durant quatre jours.Durant l’année, plusieurs rencontres sont prévues qui allient convivia-lité, fraternité et formation pour les hospitalières.Même si ce n’est pas un travail de tout repos, elles se connaissent toutes et attendent ces moments fraternels avec impatience.

180 hospitalières pour 120 malades, femmes, hommes et jeunes

Entre la toilette du matin, les repas, la messe journalière, les lectures sur le thème de Marie, elles s’occupent chaleureusement de leurs malades. Les jeunes aussi ont leur part du bou-lot. Ils encadrent les célébrations avec leurs chants accompagnés de guitare, piano et flûte. Tous ensemble elles for-ment une grande famille fraternelle qui

enthousiaste aussi bien les malades que les soignants.Le dimanche, il y a la procession du saint sacrement et le dernier jour la retraite aux flambeaux qui les enchantent tous. Fatigués mais heureux c’est le retour à la vie de tous les jours mais ils n’ou-blient pas qu’ils se reverront dans la joie, l’amitié et la fraternité au prochain pèlerinage.

Anita

bLa formation des hospitalières est appréciée par les malades qu’elles assistent.

Pèlerinage

La fraternité n’est pas un vain mot chez les hospitalièresL’Hospitalité Sainte-Bernadette du diocèse d’Auch organise un pèlerinage à Lourdes durant l’été pour les malades et handicapés.

CCFD – Terre SolidaireAppel à la générosité

Le CCFD- Terre Solidaire travaille à lutter contre les causes structurelles de la faim et des inégalités dans le monde. Dans une démarche fraternelle le CCFD-TS s’allie aux efforts des peuples pour se libérer de la pauvreté et de l’injustice.Rompant avec les pratiques de pure assistance, la relation de solidarité qu’il a mise en œuvre repose sur la notion de partenariat. Il apporte son soutien à des initiatives de développement conçues et appliquées par les intéressés eux-mêmes, travaillant dans le cadre d’associations partenaires et ce quelles que soient l’origine, la culture ou la religion des bénéficiaires du soutien de l’organisation.Ainsi, pour pouvoir soutenir ces projets, le CCFD-Terre Solidaire fait appel à notre générosité et, dans un esprit de fraternité, des soirées sont organisées dans de nombreuses paroisses, en particulier au cours du Carême.La quête du cinquième dimanche de Carême lui est entièrement consacrée.

Marie-Françoise

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Carillon de nos vallées • n°109 - février 2018

10 • VIE DES PAROISSES

dR

En effet, pendant les années 2001 et 2002, la jeune association des « Amis du Vieux Biran » a

décidé de répertorier les croix de la commune afin de les mettre en valeur et de les restaurer.Pour ce faire, On a repéré les lieux, les sites de leur implantation, les matériaux et parfois leur singulière histoire. On en comptait vingt-

quatre, encore debout. l’abbé Poles, qui desservait Biran, excellent pho-tographe, se chargea de prendre les clichés, tous, très parlants. L’abbé Ollie, enfant de Biran, grandit dans le savoir de l’abbé Esquerre, son père spirituel, rédigea une médita-tion pour chacun d’eux. Ensemble, ils ont élaboré une brochure très précise, inventaire de la foi des générations antérieures, parue en 2003, sous le simple titre « Les croix de Biran ».Ce travail d’histoire locale et parois-siale est complété de la façon suivante :- en guise d’avant-propos, sont énu-mérés les attributs de la passion qui ornent une croix, d’après la descrip-tion de l’abbé Loubes ;- et en conclusion, deux randonnées ont été tracées sur les voies com-munales formant ainsi deux « che-mins des croix » destinés à ceux qui veulent faire une promenade pour se ressourcer.

Charlotte Vaisse,Présidente des amis du Vieux Biran

> Nota : Deux plans de la localisationdes croix de Biran sont disponiblesl’église de Biran et pourrontêtre remis aux personnes intéressées.

Les croix de Biran

Histoire singulièreBRÈVES

Saint-Paul-de-Baise• Dimanche 25 février à 16 h, concert avec la Chorale de d’Artagnan à l’église.

Jégun• Mercredi 7 mars à partir de 19 h au presbytère.Soirée pain-pommes (jeûne collectif) et conférence-débat animéepar Mgr Gardés sur le thème« Vivre la fraternité en paroiss et dans nos villages ».

Vic-Fezensac• Vendredi 9 mars à partir de 19 h, soirée pain-pommes animée par l’équipe « Notre bien commun ».• Lundi 2 avril à 10 heures (lundi de Pâques)Chasse aux œufs par les Pitchouns à la salle polyvalente de Vic Fezensac.> Contact : 0 620 253 818Email : lespitchouns32190@gmail.com

Peyrusse-Massas• Dimanche 11 mars« Marcher et prier ensemble » de Peyrusse-Massas à Lavardens, départ à 8 h 30.

Barran• Le 15 avril 2018 à 17 h, Arts et Musique en Barrannais propose un concert à l’Église par l’Ensemble La Main organique avec à Voce Sola - Soprano contre ténor, viole de gamme et orgue positif (Renaissance baroque italien et français)> Renseignements au 06 84 49 92 35.

bLa croix de Lacouture, croix seigneuriale pure et belle ajourée avec le cœur en son milieu.

Vingt-six croix ont été répertoriées sur les voies départementales ou communales du village.

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n°109 - février 2018 • Carillon de nos vallées

11VIE DES PAROISSES •

HORAIRES DES MESSES ET CÉLÉBRATIONS

Chemins de croix (de Carême)- Tous les mardis à 15 h à Caillavet- Tous les mercredis à 15 h à Roques- Tous les vendredis à 15 h à Vic-Fezensac• Le 22 mars à 15 h au Château Fleuri à Vic• le 22 mars à 15 h à la maison de retraitede Castéra-Verduzan• le 27 mars à 14 h 30 à l’hôpital de Vic-Fezensac

célébrations pénitentielles• Jeudi 15 mars à 18 h à Vic-Fezensac

MarsSamedi 3 mars• 17h Vic-Fezensac

Dimanche 4 mars• 9 h Cazaux d’Anglès• 10 h 30 Vic-FezensacSamedi 10 mars• 17 h Vic-FezensacDimanche 11 mars• 10 h 30 Vic-FezensacSamedi 17 mars• 17 h Vic-FezensacDimanche 18 mars• 9 h Castillon-Desbats• 10 h 30 Vic-FezensacSamedi 24 mars• 17 h Peyrusse-GrandeDimanche 25 mars• 11 h Vic-Fezensac (Rameaux)Mardi 27 mars• 18 h 30 cathédrale d’Auch (messe chrismale)Jeudi 29 mars• 18 h Vic-Fezensac (Cène)Vendredi 30 mars• 18 h Vic-Fezensac (Croix)

Samedi 31 mars• 21 h Vic-Fezensac (veillée pascale)

AvrilDimanche 1er avril• 10 h 30 – Vic-Fezensac (Pâques)Samedi 7 avril• 18 h PréneronDimanche 8 avril• 9 h Belmont• 10 h 30 Vic-FezensacSamedi 14 avril• 18 h RoquebruneDimanche 15 avril• 10 h 30 Vic-FezensacSamedi 21 avril• 18 h MarambatDimanche 22 avril• 10 h 30 Vic-FezensacSamedi 28 avril• 18 h LasDimanche 29 avril• 10 h 30 Vic-Fezensac

Paroisse Sainte-Fauste

Chemins de croix (de Carême)• Le Brouilh : tous les mardis de carême à 16 h 30• Pléhaut : tous les vendredis de Carême à 17 h

Célébrations Pénitentielles• Jeudi 8 mars à 18 h à Barran

MarsDimanche 4 mars• 9 h Jégun (Messe FNACA)• 10 h 30 BarranDimanche 11 mars• 11 h LavardensDimanche 18 mars• 10 h 30 Saint-Jean-PoutgeDimanche 25 mars

• 9 h Jégun (Rameaux)• 11 h Barran (Rameaux)Mardi 27 mars• 18 h 30 cathédrale d’Auch (messe chrismale)Jeudi 29 mars• 18 h Lavardens (Cène)Vendredi 30 mars• 18 h Biran (Croix)Samedi 31 mars• 21 h Barran (Veillée pascale)

Avril

Dimanche 1er avril• 10 h 30 Jégun (Pâques)Dimanche 8 avril• 10 h 30 Castera VerduzanDimanche 15 avril• 10 h 30 Le BrouilhDimanche 22 avril• 10 h 30 BonasDimanche 29 avril• 10 h 30 Larroque

Paroisse Saint-Pierre- de-Barran-Jégun

Nos joies et peines

Saint-FausteBaptêmesMarambat• Shelsy Hornech• Lény Hornech

SépulturesVic-Fezensac• Louis Castelli, 93 ans• Suzette Dubos, 89 ans• Gilbert Marquez, 85 ans

Peyrusse-Vieille• Colette Caussade, 79 ans

Castillon-Debats• Marceau Tartas, 86 ans• Jean Saubadu, 81 ans

Peyrusse-Grande• Renée Hay, 90 ansPreneron• Anne-Marie Fouconnier, 76 ansBelmont• Bernard Lagardere, 65 ansCaillavet (Las)• Simone Filhos, 96 ans

BaptêmesBarran• Marin Channellière

SépulturesBarran• Elie Lavenere, 75 ans• Raymonde Mendousse, 88 ans• Christiane Teissedre,55 ansBiran• Jacques Barbat, 85 ans• Nathalie Lannes, 47 ans

Bonas• Adolphe Casteran, 95 ansCastera-Verduzan• Louis Zadro, 94 ansCezan• Katharina Walther, 80 ansJegun• Colette Conquet, 78 ans• Jean-Pierre Loubet, 64 ansLavardens• Joël Marestang, 68 ansSaint-Jean-Poutge• Renée Bonnet, 96 ans

Saint-Pierre-de-Barran-Jégun

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Carillon de nos vallées • n°109 - février 2018

12 • INFOS PRATIQUES