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Ce carnet est destiné aux stagiaires qui souhaiteraient reprendre le projet de coopérative
agricole GK dans la ville de Naga.
CARNET DE BORD
PISTES POUR UN FUTUR STAGIAIRE DANS LA
REGION DE BICOL
1
CARNET DE
BORD
PISTES POUR UN FUTUR
STAGIAIRE DANS LA REGION DE
BICOL
INTRODUCTION :
Pourquoi ce carnet de bord ?
Ce carnet de bord a pour objectif de présenter à un futur stagiaire
GK, affecté dans la région de Naga le projet que nous avons
commencé et qu’il faudra encore soutenir dans l’avenir. Nous
essayerons d’être ici synthétiques pour arriver aux informations
essentielles. Ce carnet de bord est accompagné d’un business plan
plus expansif que le futur stagiaire devra lire.
Notre équipe
Nous sommes arrivés à six au village d’Ocampo, à 1h30 de bus de
Naga. Quatre d’entre nous venaient de RMS et deux de l’EM
Strasbourg. Nous avons séparés notre équipe en deux, ainsi nous
avons travaillé à trois sur le projet qui nous intéresse. Nous sommes
restés deux semaines et demie et nous avons vécu dans une famille.
Notre projet
Notre projet fut de créer un point de vente pour les légumes produits
dans les fermes GK de la région de Naga. L’objectif était de vendre
les produits sous forme de paniers, constitués des légumes des
différents villages. Ainsi le client n’aurait qu’à se rendre sur le point
de vente pour prendre son panier. A long terme, un abonnement au
concept et une personnalisation du panier sont envisageables. Pour
plus de détails il faut se référer au business plan, ci-joint.
Notre avancée
Nous avons rencontré le maire de Naga et fait les démarches pour
obtenir gratuitement un emplacement au croisement de deux rues
principales.
CONTACTS
Rommel :
+639187419304
Tito Hayee :
+639175070949
Tita Weelhee
+639163520530
Anciens stagiaires:
Aurélien Monchambert
aurelien.monchambert
@em-strasbourg.eu
Clara Perles
Guillaume Castelbou
guillaume.castelbou@r
ms.fr
2
Les responsables agricoles de chaque GK village concerné se sont rassemblés pour décider des
légumes à produire et de la suite du projet. Ils ont décidé de profiter de notre concept pour lancer
une campagne de recrutement d’agriculteurs dans leurs villages.
Ils ont prévu de commencer à planter en septembre pour pouvoir espérer vendre en novembre
(décembre, dernier délai). Ainsi nous laissons le projet dans les mains de Rommel. Nous avons
rédigé une stratégie marketing, des demandes de partenariat avec des clubs philanthropiques et
une demande de médiatisation.
Nos espoirs
Nous espérons que des donateurs seront séduits par l’initiative et commenceront dès septembre à
financer le projet.
Ce projet a pour but de sortir les fermiers de la précarité qui est la leur. En effet, le système
d’abonnement pourrait assurer un salaire régulier et conséquent. Le but est vraiment de créer un
partenariat entre le client et le fermier. Les fermiers garantissent la qualité des produits, GK garantit
l’impact social de la production et le client garantit un revenu stable et conséquent.
DEVELOPPEMENT :
The place to be
Nous avons remarqué qu’à
Ocampo, il est difficile de joindre
Naga (1h30 à 2h de trajet en bus
pour 45 pesos). Ce furent des
pertes de temps inévitables pour
nous puisque nous avions à
rencontrer de nombreuses
personnes à Naga et qu’à
Ocampo notre clé 4G ne captait
aucun réseau. Ainsi, il est
recommandé pour mener à bien
ce projet de vivre dans un GK village de NAGA (Balatas, qui participe au projet, semble le plus
approprié). Vous serez alors au centre de l’action.
Les personnes clés du projet
- Tony Meloto
Tony Meloto est le fondateur de Gawad Kalinga et son discours est à la base de notre réflexion sur
l’agriculture dans la région de Bicol. Il nous a convaincu sur le potentiel des Philippins à s’émanciper
et à se développer. Il fut dont naturel de chercher un moyen de vendre où l’agriculteur est soutenu
par le client.
- Rommel
Rommel est le responsable du projet. Diplômé d’une école d’agronomie, il est en charge du
développement de l’agriculture dans tous les villages GK de la région de Bicol. Il n’est pas formé en
marketing et en comptabilité, c’est donc sur cela qu’il faut lui apporter un soutien.
Pili
Ocampo
Libmaman
Pasacao
NAGA
San
Fernando
Milaor
3
- Tito Hayee
Tito Hayee (Harry) est le mari de Tita Weehlee et le responsable régional de GK. Multi-entrepreneur,
il a l’expérience et les relations nécessaires pour transformer une bonne idée en projet dans la
région de Bicol.
- Tita Weehlee
Tita Weehlee fut d’un soutien indéfectible pour le développement des projets de nos deux équipes.
Responsable des stagiaires GK dans la région, elle saisit rapidement les enjeux des différentes
propositions et possède de l’énergie à revendre pour soutenir les entreprises qu’elle juge positives.
Elle a soutenu par exemple à bout de bras un social business de sacs.
- Tito Erik (+639178665423)
Tito Erik, également un des responsables GK de la région, est un contact très utile pour actionner
certains leviers. En effet, il connait des membres du Lions Club de Naga et son oncle travaille pour
la chaine de télévision locale.
+ LES AUTRES RESPONSABLES PAR VILLAGES Dans chaque village partenaire du projet, il existe un responsable de l’agriculture. Malheureusement
ils n’ont pas de mail et ne parlent pas forcément anglais. Le mieux est de passer par Rommel pour
faire circuler des informations.
Les différents leviers
- Média
Nous avons pensé contacter les deux médias locaux : un journal régional et une chaine tv régionale.
Le fait que des européens viennent dans la région est déjà un événement alors nous voulions que le
fait que des français travaillent pour GK soit le prétexte pour faire la promotion du concept. Nous
n’avons pas eu le temps de nouer un partenariat avec un média mais une campagne de promotion
est prête. Nous avons préparé une lettre à envoyer aux différents organismes de presse.
- Clubs philanthropiques
Les deux clubs suivants peuvent constituer un réseau essentiel de clients.
o Rotary
Le rotary est un organisme à portée philanthropique dont les membres viennent des classes
supérieures et ont des responsabilités dans les entreprises de la région.
o Lions Club
Idem que pour le Rotary, sauf qu’avec Tito Erik, nous avons déjà un contact dans le cercle. Sachant
que ces milieux marchent souvent par parrainage, il est possible de demander l’appui de cercles en
France avant de contacter les antennes de Naga.
- Mairie
Nous avons rencontré le maire de Naga, ville de 150 000 habitants. C’est le conseil municipal qui
gère la distribution des places de ventes dans la ville. Ils ont aussi un œil sur les réussites des
entreprises. Grâce à eux nous savons que le bio (organic) ne marche pas forcément dans la ville.
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Ainsi nous visons maintenant un public avec une sensibilité sociale et patriotique qui pourrait être
séduit par les produits GK.
- Universités
Nous n’avons pas travaillé ce partenariat mais il y a peut-être des choses à faire. Il existe en effet
des universités d’agronomie (Pili agriculture university) qui pourraient soutenir le projet de manière
technique.
- Restaurant
Tita Weehlee a mentionné l’existence d’un restaurant bio et végétalien. On pense qu’il pourrait être
intéressant pour le projet de développer des partenariats avec des restaurants de ce type.
Les problèmes
- Absence de comptabilité
A l’heure actuelle il n’y a aucune comptabilité. Nous n’avons pas pu avancer sur ce pan là puisque
Rommel ne possédait encore
aucun chiffre (coût de transports,
fixation des prix).
- Fiabilité des transports
Les transports en commun sont
très aléatoires aux Philippines.
Vous pouvez faire le même trajet
autant en 1h20 qu’en 2h… C’est
gênant pour prévoir des rendez-
vous. Mais la tradition philippine est
d’arriver une heure en retard aux
rendez-vous.
- La langue
Les responsables GK parlent tous
anglais mais ce n’est pas le cas de
toute la population. Pour se faire
comprendre, c’est toujours mieux
de posséder quelques rudiments
en Tagalog. Ici, les gens parlent le
Bicol, mais connaissent les bases du tagalog. Les philippins sont toujours fiers de voir que les
étrangers connaissent quelques mots de leur propre langage. Cela facilite donc les échanges.
- La dispersion des lieux de production
Comme vous l’aurez compris, circuler avec les transports en commun est une activité qui nécessite
de la patience même si ce n’est pas forcément très compliqué. Les lieux de production des différents
villages peuvent être éloignés de Naga (jusqu’à 2h de bus chacun). Cela peut être un obstacle pour
les visiter.
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CONCLUSION :
Les choses à préparer en France
FINANCEMENT Il peut être intéressant d’arriver sur place avec des fonds. Sachant que les prix ne sont pas les
mêmes en France qu’aux Philippines, il n’y a pas besoin de rassembler des milliers d’euros pour
avoir un impact sur place.
Pour exemple, Rommel
estimait à 10000 pesos
(200 euros), le besoin
financier pour lancer la
production. Nous
essayerons une fois en
France de soutenir
l’activité en contactant
des Rotary locaux ou en
organisant des ventes de
gâteaux dans nos écoles.
PRISE DE CONTACTS Ce carnet de bord est
rédigé le 29 juillet 2012,
ainsi il serait efficient de
mettre à jour les données
en contactant Rommel ou
Tita Weehlee pour
connaitre l’avancée du
projet. De plus, il pourrait
être intéressant
d’enclencher des partenariats entre les antennes françaises et philippines des clubs
philanthropiques (Rotary and Lions clubs).
Bonne chance
Pour finir, si vous souhaitez continuer ce
projet pour l’améliorer nous vous
souhaitons bonne chance. Grace à celui-
ci nous avons rencontré des gens
passionnés, passionnants et plein
d’espoirs. Nous sommes maintenant nous
aussi plein d’espoirs pour le
développement agricole des villages GK
de la région. Nous espérons que vous
serez tout autant que nous ravis de cette
mission.
Nous sommes bien sûr ouverts à toutes
les questions et attendons avec impatience des nouvelles de vos avancées.