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Carte-Stèle-Dalle-grand garchemin page 1 AVANT-PROPOS Quelques observations montrent que certains des documents publiés dans le livre de Gérard de Sède et qui on fait couler tant d’encre ont une origine commune. Ces documents sont : - La stèle de Marie de Nègre, celle qui porte la phrase « Ci gît noble M... ». (la stèle) - La dalle Regis Regis, donnée par De Sède comme complétant la stèle. ( la dalle) - Le Grand Parchemin - La Pierre de Coumesourde Pour une meilleure visibilité les représentations de ces documents seront coloriées respectivement en vert, en rouge et en bleu, et en orangé. Il s’agit de démontrer que ces quatre documents ont été élaborés en rapport direct avec la carte publiée dans le livre de Henri Boudet, La Vraie Langue Celtique (LVLC) . De Sède la cite et la décrit assez abondamment, mais il ne la montre pas dans son livre. La carte étant polychrome, ses couleurs ont été respectées. Le choix a été fait de s’en tenir au minimum nécessaire à asseoir cette démonstration. Bien sûr on peut poursuivre cette analyse. Cela exposerait à émettre des hypothèses qui seront contredites . Or il ne s’agit pas ici d’ouvrir un débat . Il n’est pas question de convaincre. Mais de montrer ce que tout le monde pourra voir. Les publications sur le sujet ne me semblent pas nombreuses, je possède peu de livres sur la question, mais si le sujet avait été abondamment traité on en trouverait des traces. Sur les sites traitant de cette affaire je n’ai rien trouvé. Sur les forums de discussion je n’ai relevé que cet échange en décembre 2007 entre deux chercheurs bien connus sur le forum de Jean Pierre Garcia . Il s’agit de Christian Attard et de Franck Daffos. http://www.rennes-le-chateau-archive.com/forums/viewtopic.php?p=5821&highlight=#5821 http://www.rennes-le-chateau-archive.com/forums/viewtopic.php?t=109&postdays=0&posorder=asc&start=383 En substance, Ch. Attard signalait la ressemblance entre les deux signes située au-dessus et au dessous du texte du grand garchemin avec les deux doubles croix qui sont au-dessus et au- dessous de la carte de LVLC. A l’époque aucune suite n’y avait été donnée au moins de façon publique. Et pourtant, il y avait bien quelque chose, ce qui sera abordé avec l’étude du grand garchemin.

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AVANT-PROPOSQuelques observations montrent que certains des documents publiés dans le livre de Gérard deSède et qui on fait couler tant d’encre ont une origine commune.

Ces documents sont :- La stèle de Marie de Nègre, celle qui porte la phrase « Ci gît noble M... ». (la stèle)- La dalle Regis Regis, donnée par De Sède comme complétant la stèle. ( la dalle)- Le Grand Parchemin- La Pierre de Coumesourde

Pour une meilleure visibilité les représentations de ces documents seront coloriéesrespectivement en vert, en rouge et en bleu, et en orangé.

Il s’agit de démontrer que ces quatre documents ont été élaborés en rapport direct avec la cartepubliée dans le livre de Henri Boudet, La Vraie Langue Celtique (LVLC) .De Sède la cite et la décrit assez abondamment, mais il ne la montre pas dans son livre. Lacarte étant polychrome, ses couleurs ont été respectées.

Le choix a été fait de s’en tenir au minimum nécessaire à asseoir cette démonstration.Bien sûr on peut poursuivre cette analyse. Cela exposerait à émettre des hypothèses qui serontcontredites . Or il ne s’agit pas ici d’ouvrir un débat .Il n’est pas question de convaincre. Mais de montrer ce que tout le monde pourra voir.

Les publications sur le sujet ne me semblent pas nombreuses, je possède peu de livres sur laquestion, mais si le sujet avait été abondamment traité on en trouverait des traces. Sur les sitestraitant de cette affaire je n’ai rien trouvé.

Sur les forums de discussion je n’ai relevé que cet échange en décembre 2007 entre deuxchercheurs bien connus sur le forum de Jean Pierre Garcia . Il s’agit de Christian Attard et deFranck Daffos.

http://www.rennes-le-chateau-archive.com/forums/viewtopic.php?p=5821&highlight=#5821http://www.rennes-le-chateau-archive.com/forums/viewtopic.php?t=109&postdays=0&posorder=asc&start=383

En substance, Ch. Attard signalait la ressemblance entre les deux signes située au-dessus etau dessous du texte du grand garchemin avec les deux doubles croix qui sont au-dessus et au-dessous de la carte de LVLC.A l’époque aucune suite n’y avait été donnée au moins de façon publique.Et pourtant, il y avait bien quelque chose, ce qui sera abordé avec l’étude du grand garchemin.

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1/ LA STELE

Commençons avec la stèle.En effet, sur la stèle nous avons une anomalie et un repère :

1/ Le M est décalé.2/ La croix est au-dessus du texte, en position médiane.

Et sur la carte Boudet nous voyons 2 anomalies flagrantes:1/ Le point après le titre, qui ne « sert » à rien. Il n’y a pas de point à la fin d’un titre.2/ Les doubles croix au-dessus du titre et en bas de la carte qui matérialisent l’axe

médian. Elles ressemblent à des repères pour l'impression et auraient dû disparaître lors dudécoupage des pages.

Nous avons donc l’axe médian bien indiqué sur les deux documents, et deux repères : le pointsur la carte, le M sur la stèle. Ces similitudes incitent à les comparer. Ce qui impose de lesétudier avec des dimensions du même ordre.Les dimensions de la carte nous sont connues, il existe encore des exemplaires originaux, ellesne sont donc pas à modifier. Mais personne actuellement ne connaît les dimensions originalesdu dessin de la stèle. C’est donc lui qui sera mis à l’échelle nécessaire. Les proportions seront,bien sûr, conservées. Il est indispensable de rester fidèle à la représentation publiée dansl’ouvrage de Gérard De Sède.

Donnons aux deux documents des dimensions approximativement similaires et observons.La figure ci-dessous les montre côte à côte:

Juxtaposition de la carte et de la stèle

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A ce stade on pense à les superposer. On commence par les axes médians. Puis on met ledessin de la stèle à une échelle qui amène le M à la verticale du point de la carte.

Cette opération revient à dimensionner la stèle de telle sorte que la distance qui séparela pointe du M de l’axe médian sur la stèle soit la même que celle qui, sur la carte, sépare l’axemédian du centre du point. Pour information, c’est précisément 61,4 mm mesurés sur une carteBélisane réputée conforme à l’original. (1)

Pour être plus clair, voici cette étape en image :

En orange, l’axe médian commun aux deuxdocuments.

En rouge la verticale qui va de la pointe du Mau centre du point.

La distance de la pointe du M à l’axe médianet celle du point au même axe sont égales.

Il ne reste plus qu’à glisser le dessin de la stèle vers le haut, comme le montre la flèche, defaçon à amener la pointe du M au centre du point.Le résultat est indiqué ci-dessous

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Superposition de la carte et de la stèle

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La manipulation pratiquée est très simple : une mise à l’échelle puis une translation du calquede la stèle verticalement vers le haut. J’insiste sur le fait que les proportions des documentssont respectées. Et dès ce stade on peut constater plusieurs choses bien intéressantes.La pointe du M étant posée au centre du point (appréciez aussi le rapprochement entre lesmots pointe et point) :- les deux croix se superposent très exactement : la double croix de la carte s’inscrit dans lebras inférieur de la croix de la stèle avec la même longueur au millimètre près.

- la première ligne du texte de la stèle se superpose au titre de la carte, et elles commencent aumême endroit. Elles finissent aussi au même endroit en tenant compte du fait que le M est pluslarge que le point.

Ces deux documents ont été faits sur le même gabarit :- position des croix : superposables- position du M et du point. superposables- Premières lignes de texte : superposables

Nous connaissons la hauteur entre les branches horizontales des doubles croix : 320 mm.L’usage de ce repère nous permet d’évaluer la largeur du dessin de la stèle après la mise àl’échelle : 195 mm. Valeur qui sera conservée pour la suite de ce travail ;

2/ LA DALLE

La dalle Reddis Regis est montrée dans le livre de Gérard De Sède avec un cadrerectangulaire, tout comme la stèle est représentée avec son cadre. C’est un indice.L’axe médian est matérialisé de façon évidente par la double flèche.

Pour superposer les deux axes médians le moyen le plussimple est de donner aux deux cadres la même largeur,toujours en respectant les proportions. En les superposantbord à bord on superpose évidemment les axes médians.

Ce document élargi devra être comparé à la stèle et à lacarte.

a/ Comparaison avec la stèle

Puisque nous avons donné à la dalle et la stèle la mêmelargeur, voici un aperçu .

Cette fois encore une position particulière apparaît : le deltaest à la verticale du M, comme le M de la stèle était situésous le point de la carte Il y a entre la pointe du delta etl’axe médian cette distance déja mesurée de 61,4 mm.. On va donc remonter le calque de la stèle et placer lapointe du delta sur la pointe du M

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Voici le résultat :

Superposition de la stèle et de la dalle

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On pouvait s’attendre a retrouver des correspondances puisque cette dalle est senséecompléter la stèle, néanmoins il est intéressant de noter celles qu’on peut voir ici :

- Les lignes de la dalles sont superposées à des lignes de la stèle, cette superposition sepoursuit sur toute la hauteur du document. En d’autres termes les interlignes sont les mêmes.

- Le tiret de P-S se situe immédiatement sous la base de la croix.

Là encore on s’est contenté d’une mise à l’échelle et de remonter le calque de façon à placer lalettre se situant à la verticale du M à la pointe de celui-ci.Le processus est donc exactement le même que celui qui permet de comparer la carte et lastèle.

b/ Comparaison avec la carteIl existe une correspondance Stèle-Dalle et une correspondance Carte-Stèle. On peut donc

être sûr de trouver des relations entre la carte et la dalle.

Le tiret de P-S devrait se situer à la base de double croix, et la pointe du delta au centre dupoint qui suit CELTIQVE. C’est bien ce qui apparaît.

D’autres correspondances sont visibles et neseront pas détaillées.

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Carte et Dalle

3/ LE GRAND PARCHEMINLe cas de ce document est un peu particulier. Il présente deux signes au-dessus et au-dessousdu texte, comme l’avait signalé Ch. Attard. C’est une indication pour les superposer auxdoubles croix de la carte. Ce qui impose la hauteur qui lui sera donnée. Mais il ne sera alorspas possible de choisir de modifier la largeur, ni de faire une translation.

La suite du processus est toujours la même :rechercher un détail remarquable à laverticale du point qui suit CELTIQVE.

On trouve la pointe du A.Elle est à grande distance du point, et noussavons qu’il ne faut pas remonter le calquedu grand garchemin, puisque toutetranslation décalera les repères duparchemin par rapport à ceux de la carte.

Il reste donc une solution : il faut retourner lecalque de façon à mettre le repère inférieurdu grand garchemin sur le repère supérieurde la carte .On a la « surprise » de voir la pointe du A seposer sur le point du titre de la carte.

Sans translation, bien sûr. Il suffit que lesrepères soit bien posée sur les doublescroix.

Voir le résultat ci-dessous.

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Superposition de la carte et du Grand Parchemin

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4/ LA PIERRE DE COUMESOURDEC’est document dont la graphie semble plus sommaire et sur lequel les repères sont moinsévidents que pour les autres. Il n’y a pas de cadre, et pas de repère au dessus ou au dessousdu dessin.Mais on a quand même l’axe médian bien matérialisé par les deux croix.De plus on peut donner à peu près la même largeur à ce dessin qu’aux autres.Voici un exemple avec la stèle :

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Et un autre avec la carte :

Cette fois c’est le M de PRAECUM qui est à la verticale du M de la stèle ou du point de la carte.Mais comme pour le GP, ce repère est en bas du document. Il faut donc, comme pour le GP, leretourner de haut en bas.Nous retrouvons toutes les « coïncidences » des autres superpositions, comme vous pouvez levoir ici (3 exemples)En superposant les axes médians et en mettant le repère à l’emplacement du point de la carteaprès CELTIQVE ou son équivalent sur les autre documents, on trouve toujours un troisièmesigne à la base de la double croix supérieure de la carte, ici le cente de la croix à la pointe dutriangle

Mais sur les autres, c’est la croix de la stèle, le tiret de P-S, et le repère inférieur dugrand parchemin.

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5/ CONCLUSIONCes quatre documents ont donc été réalisés à partir du même schéma de construction que lacarte, qui comprend 3 repères :

1/ Un axe médian

2/ Le point situé à 61, 4 mm à droite de l’axe et 2,71 cm sous la base de la double croix de lacartec’est la que viennent se placer :- la pointe du M de la stèle- la pointe du Delta de la dalle- la pointe du A du grand garchemin- la pointe du M de PRAECUM de la pierre de Coumesourde( On appréciera le choix de lettres comportant une pointe afin d’obtenir un placement bienprécis ).

Et l’autre point qui correspond à la base de la double croix sur la carte.c’est la que viennent se placer :- la base de la croix de la stèle- le trait d’union du P-S de la dalle- le repère inférieur du grand parchemin- le centre de la croix inférieur de la pierre de Coumesourde.

On connaît exactement la hauteur de la carte, on peut en tirer les dimensions des autresdocuments : Pour la stèle et la dalle, une largeur de 195 mmmCe qui permet accessoirement de connaître leur hauteur :29.6 cm pour la stèle, de la pointe supérieure au trait horizontal inférieur.30 cm pour le cadre dessiné sur la dalle.

La distance qui sépare les deux repères du grand garchemin est connue, puisqu’ils sesuperposent à ceux de la carte : 32 cm, ce qui lui donne une largeur de texte de 24 cm.

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Le travail d’élaboration de ces documents a certainement été assez difficile, même en utilisantdes calques. En particulier pour le grand garchemin, puisqu’il fallait le tracer sur un calqueretourné de la carte.

Simple Curieux le 30 mars 2009

Annexe 1 : ControversesIl existe une controverse sur l’origine des documents publiés en 1967. Ont-ils été élaborés à lafin du XIXe siècle ou dans les années 1960 ? Pour ceux que la question intéresse, je rappelleque c’est en 1906 qu’a été publié dans le tiré à part de l’excursion de la SESA le dessin de lastèle. Maintenant le lien entre ce dessin et la carte publiée en 1886 est démontré.

Philippe de Cherisey assure être l’auteur des parchemins. Dans son ouvrage Pierre et Papier ilprétend donner les preuves de sa mystification. Il n’a pourtant pas convaincu tous ses lecteursIl rate donc un argument et de taille : il ne mentionne pas cette correspondance de structureentre le grand parchemin et la carte, non plus que la correspondance entre la stèle et la carte.

S’il en avait parlé le premier, on aurait été bien forcé de lui reconnaître la paternité d’unemystification géniale. Il pouvait prétendre avoir remarqué l’existence de la correspondanceentre la stèle et la carte, qui lui sont bien antérieures. Puis affirmer avoir repris ce schéma dansla conception du grand parchemin.

Mais voila : ni lui ni Gérard de Sède n’en disent un mot.Reste l’hypothèse d’une invention de Pierre Plantard. Aurait-il caché cette information à

Cherisey et De Sède ? On se demande bien pourquoi.

Tout ça n’aurait aucun sens. L’auteur du dessin de la stèle a repris la structure du dessinde la carte, 20 ans après. La question qui reste est : qui en 1906 avait besoin de faire ressortircette information contenue dans la carte ? Et pourquoi ?Plantard de Sède et Cherisey n’y sont évidemment pour rien.Ils ne montrent jamais qu’ils ont compris que cette similitude se retrouve dans le grandparchemin, la dalle et la pierre de Coumesourde.Pour moi la seule hypothèse est que tous ces dessins ont été réalisés par le même auteur ou lamême équipe (en 1906 Boudet était déja mort), bien avant Plantard, De Sède et Cherisey. Ilsen ont eu connaissance par la même source qui indiquait l’existence du livre oublié d’HenriBoudet et du tiré à part de 1906, publication confidentielle.

Un autre discussion concerne l’existence d’une pierre tombale dans le cimetière de Rennes lesbains qui aurait été le modèle exact du relevé de 1906.Avec un dessin de 20 cm et la référence maintenant démontrée à un document publié en 1886 ,il me semble impossible de croire à l’existence d’une peierre tombale datant de 1781 etexactement conforme au relevé publié en 1906.

Annexe 2 : les sourcesLes images suivantes ont été utilisées :- Une carte publiée par les éditions Bélisane et scannée par mes soins.- Une image de la stèle publiée dans le rapport de la SESA et visible sur le site de MarianoTomatis :http://www.renneslechateau.it/doc/docs/tisseyre1906.pdf, à la page 6 du document.- Une image de la Dalle publiée dans l’Or de Rennes de G. de Sède, photographiée etcommuniquée par François Pous. Merci à toi.- Une image du Grand Parchemin trouvée sur http://www.rennes-le-chateau-archive.com/

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dont je me suis assuré qu’elle est conforme à celle de l’édition de poche du livre de de Sède, LeTrésor maudit de Rennes le Château.

Annexe 3 : Les moyens :

Les images ont été manipulées avec GIPM, un logiciel libre. Il permet aisément deredimensioner les images et de superposer des calques.Il est accessible ici :http://www.gimp.org/, et le manuel en Français ici : http://docs.gimp.org/2.6/fr/

Un autre logiciel libre plus simple à utiliser mais avec lequel on manipule moins aisément lescalques : Paint.net. Acessible ici : http://www.getpaint.net/index.htmlL’aide est ici : http://www.getpaint.net/doc/latest/en/index.html

Le site a été créé avec un éditeur de texte, Notepad++, accessible icihttp://notepad-plus.sourceforge.net/fr/site.htm.La présentation est plutôt dépouillée, j’ai fait comme j’ai pu.

Pour le transfert de fichiers, j’ai utilisé FileZilla.Attention, la version 3 ne semble pas fonctionnelle.La version 2.2.22 fonctionne correctement et existe en Français.On la trouve encore ici : http://www.clubic.com/lancer-le-telechargement-28149-0-filezilla.html.