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DéCEMBRE 2007 / N°06 CASE CHOICE CASE CHOICE ACTUAL-IT 1 NEPB sous SaaS Cœur de banque p.14 CBP Banque Dessinée pour grandir p.18 CSC Welcome Luxembourg p.52 1 LE GRAND DOSSIER ENTERPRISE CONTENT MANAGEMENT Spécial ECM : les meilleures offres du mois p.70 LE GRAND ENTRETIEN PHILIPPE STERNO Directeur des Sytèmes d’Information, Organisation et Opérations EN KIOSQUE - LUXEMBOURG Eur 7.50 Prête pour l’urbanisation IT BNP Paribas 2 100000 002764 LUXEMBOURG

CASE CHOICE CASE CHOICE ACTUAL-IT NEPB sous SaaS …data.itnation.eu/pdf/mag/07_12 ITnews 06/ITN_015_ITnews_06_dec... · [email protected] Emilie Mounier Chef de projet M. +352

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DéCEMBRE 2007 / N°06

CASE CHOICE CASE CHOICE ACTUAL-IT 1

NEPB sous SaaS Cœur de banque p.14

CBP Banque Dessinée pour grandir p.18

CSC Welcome Luxembourg p.52

1

LE GRAND DOSSIER ENTERPRISE CONTENT MANAGEMENT • Spécial ECM

: les meilleures offres du mois p.70

LE GRAND ENTRETIEN

PhILIPPE STERNO Directeur des Sytèmes d’Information,

Organisation et Opérations

EN KIOSQUE - LUXEMBOURG Eur 7.50

Prête pour l’urbanisation IT BNP Paribas

2 100000 002764

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Fini les friches logicielles

Pendant des années, les entreprises ont répondu aux nouveaux défis qui leur étaient posés par l’empilage de briques sur les systèmes d’information. Un problème, un business requirement,…: une brique logicielle. Certes, cela a posé aussi les défis de l’intégration des différentes couches applicatives, mais dans l’ensemble, les technologies aidant (et entre autres l’EAI), les entreprises ont réussi à faire cohabiter une pléiade de couches, de solutions, de briques logicielles.

Aujourd’hui, le paysage est devenu tellement complexe et changeant qu’il est impossible de laisser ces friches logicielles en l’état. Pour cela, les sociétés entament des campagnes d’urbanisation des SI. Cela consiste, non pas à faire table rase du passé, mais d’abord à bien cartographier les systèmes d’information puis à en dessiner et tracer les routes et boulevards en vue de les rationaliser et de les rendre plus modulaires et plus dynamiques. Le parallèle avec la géographie urbaine ne s’arrête pas là. Il ne s’agit pas que de faire un état des lieux ou un tour du propriétaire, mais bien d’anticiper les flux (le trafic, dans une ville)…

Attraper le mouvement et casser les ‘jams’ ne pourra se faire que par deux éléments fondateurs: la rationalisation et la modélisation des processus et le design (la visualisation) applicatif. Le tout, dans le cadre d’une gestion de projets ardue et intense.

Les défis sont à votre porte.

Raphaël Henry

est un magazine

83 rue de HollerichL-1741 Luxembourg Grand-Duché de Luxembourg

T. +352 26 10 86 26F. +352 26 10 86 27E. [email protected] Internet: www.itnews.lu

Eric BuschDirecteur de la publicationM. +352 691 43 45 [email protected]

Delphine [email protected]

Raphaël HenryRédacteurM. +352 691 99 11 [email protected]

Emilie MounierChef de projetM. +352 691 99 11 [email protected]

Aurélie RebelAssistante de [email protected]

Ont collaboré à ce numéroJean-Luc ManiseBenjamin Levi

Photography Raoul Somerswww.raoulsomers.lu

Photos ITnews 2.0 www.itnews-photos.com

Layout Piranha et Petits Poissons [email protected]

AbonnementsLuxembourg 75,- € - Europe 85,- €www.itnews.lu

ITnews 2.0, anciennement LuxBoxIBAN LU53 0030 7526 7288 1000BIC BGL: BGLLLULL TVA LU 19730379RC Luxembourg B 95210

Maison d’éditionsAutorisation d’établissement N° 102739 © Toute reproduction, même partielle, est soumise à l’approbation écrite préalable de l’éditeur. Tous droits réservés. ITnews2.0 est membre de Luxorr - Luxembourg Organization For Reproduction Rights - [email protected]

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SommaireLE GRAND ENTRETIEN

Philippe Sterno, BNP ParibasComme de nombreuses institutions du secteur, BNP Paribas est confrontée à un problème de rationalisation des parcs et de l’architecture applicative et entame une refonte par une urbanisation de ses solutions informatiques… 6

CASE CHOICE

Core banking à la NEPBLa Nord Europe Private Bank ouvre la voie des petites banques à l’externalisation de l’IT bancaire en vivant sur le modèle SaaS du duo Clearstream Services et Callataÿ & Wouters. 14Secure PDF chez Van LanschotVan Lanschot Bankiers Luxembourg crypte ses documents PDF avec la technologie de RSA pour une plus grande sécurité de l’information et une plus grande souplesse de gestion. 16CBP: nouvelle banqueUnique: la Compagnie de Banque Privée s’est bâtie en six mois, adoptant des solutions éprouvées… Construire, grandir… 18

LE GRAND DOSSIER

Enterprise Content ManagementEn matière de gestion électronique, les entre-prises ont historiquement eu tendance à se concentrer sur des aspects spécifiques de traitement du document, comme la numérisa-tion, l’archivage, l’indexation et la recherche de documents image. Aujourd’hui, on va vers une architecture plus large et une plateforme qui contient tout: l’ECM… 20

LE GRAND DOSSIER

IRIS fête ses 15 ansL’entreprise de technologies et de services documentaires IRIS a fêté ses quinze années de présence à Luxembourg. 28Siemens passe à SharepointRien de tel que de le faire et pas simplement que de le dire. Siemens vient de se doter en interne (corporate) de Sharepoint… 30Archivage légalLe règlement grand-ducal de 1982 va changer. Etes-vous prêt à e-archiver ? 36Impressions: une orientation solutionLa dimension services et solutions prend de plus en plus d’importance sur un marché où les marges hardware fondent comme neige au soleil. 40

ACTUAL-IT

CSC, maillot jaune Un bureau luxembourgeois pour CSC 52

PORTRAIT

Denis Stoz, Bull 54

LES PETITS DEJEUNERS

Fraude interneLa voie du contrôle et de l’anticipation 58SOI pour SOA L’heure du plug-and-play 60Profils ITQuels informaticiens pour la banque de demain? 62

En FéVRIER 2008… LE gRand dossIER sERa consacRé à L’IntégRatIon, La gEstIon Et La stRatégIE ItChaque Grand Dossier est suivi d’une conférence thématiqueSpécial Intégration: le 14 Février 2008 - LuxembourgClôture le 28 janvier 2008 / Rédaction: [email protected] / Régie publicitaire et infos conférence: [email protected]

LE GRAND ENTRETIEN

BNP Paribas: urbanisation IT

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Philippe Sterno,COO de BNP Paribas Luxembourg

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BUSINESS DECISION MAKERLE GRAND ENTRETIEN AVEC PHILIPPE STERNO

Luxembourg, la banque occupe près de 1400 personnes et connaît une très forte progression dans l’industrie des fonds. Les divers métiers du groupe bancaire s’appuyent sur une structure IT commune et globale ITP

(IT & Process) forte de 1900 personnes de par le globe. Du côté de l’infrastructure, BNP Paribas a co-sourcé ses plateformes dans une joint-venture avec IBM, BPII. Chaque métier dispose en outre de son IT spécifique et localement, BNP Paribas Luxembourg offre au groupe un véritable pôle de compétences autour du logiciel Olympic. Le bureau offre aussi ses services sous la forme d’un hub européen pour la banque privée, destiné à tous les sites on-shore européens. Aujourd’hui, les équipes travaillent principalement à la mise en place et au respect des nouvelles normes réglementaires et tirent pleinement le positif de ces nouvelles opportunités que peuvent être Bâle II ou MiFid. Mais aujourd’hui comme pour de nombreuses institutions du secteur, BNP Paribas est confrontée à un problème de rationalisation des parcs et de l’architecture applicative et entame une refonte par une urbanisation de ses solutions…

BNP Paribas est un leader européen des services bancaires et financiers d’envergure mondiale et l’une des 5 banques les plus solides du monde selon Standard & Poor’s. Le groupe est présent dans plus de 85 pays et compte 161 000 collaborateurs, dont 125 000 en Europe. Le groupe détient des positions clés dans trois grands domaines d’activité: Banque de Financement et d’Investissement, Asset Management & Services et Banque de Détail.

Présent dans toute l’Europe, au travers de l’ensemble de ses métiers, la France et l’Italie sont ses deux marchés domestiques en banque de détail. BNP Paribas possède en outre une présence significative aux Etats-Unis et des positions fortes en Asie et dans les pays émergents.

BNP Paribas, prête pour l’urbanisation de ses applications

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BUSINESS DECISION MAKER LE GRAND ENTRETIEN AVEC PHILIPPE STERNO

Monsieur Sterno, la BNP Paribas est un acteur majeur dans le paysage financier européen et mondial. Quel est le profil de ce grand groupe ?

BNP Paribas est effectivement un grand groupe qui est organisé en cinq pôles regroupant en leur sein une trentaine de métiers au final. Ces cinq pôles chapeautent notamment les activités de banque de détail en France (BDDF), les activités en Italie, deuxième marché domestique de BNP Paribas avec BNL, fruit de l’acquisition réalisée il y a trois ans de la banque italienne Banca Nazionale del Lavoro. Le troisième pôle regroupe la banque de détail et les services financiers à l’international (SFDI) avec une forte présence dans le bassin méditerranéen. La banque d’investissement et de financement (BFI) constitue le quatrième pôle et enfin, le pôle AMS (Asset Management & Services) qui collecte l’épargne et offre des services aux investisseurs institutionnels.

à Luxembourg, le groupe est présent au travers de huit métiers, dont Arval (leasing), Atis Real (immobilier) et sous BNP Paribas comme banque privée, pour le métier titres BPSS, Cortal Consors, ALM Corporate Banking, l’Asset Management et l’assurance-vie. Au total, ces métiers représentent au Luxembourg environ 1390 collaborateurs, répartis dans nos deux immeubles du Boulevard Royal (pour la Banque Privée et Cortal Consors) et un immeuble à Howald (tous les métiers titres et certaines fonctions transverses).

Quel est le poids des activités grand-ducales dans le groupe BNP Paribas ?

La présence de longue date de BNP Paribas au Luxembourg répond à la fois à des objectifs stratégiques et des objectifs tactiques. Il a toujours été important pour le Groupe d’être présent sur ce Territoire et de déployer des moyens significatifs pour concrétiser les nombreuses opportunités d’affaires au Luxembourg. Les Métiers à Luxembourg représentent un poids non négligeable dans le résultat consolidé du groupe. Entre autres, la croissance dans l’industrie des fonds est exponentielle et la présence du Métier Titres est fondamentale. En l’espace de 3 ou 4 ans, nos forces dans l’industrie des fonds ont doublé. Dans tous les Métiers présents localement, l’activité est importante et cette présence est donc indispensable.

Quelle est la place de l’IT dans BNP Paribas ?

L’informatique occupe une place critique dans ce dispositif. La difficulté est de s’inscrire dans une organisation qui est très large. Le groupe est un des rares acteurs financiers à intégrer tous les métiers de la banque, de l’assurance et de l’immobilier - cela en fait sa force; mais

cela crée aussi de la complexité. Il n’y a donc pas une informatique propre ou particulière à Luxembourg. Nous nous appuyons sur un dispositif informatique global organisé mondialement.

Comment l’IT est-elle organisée ?

Ce dispositif informatique global intègre des fonctions informatiques verticales dans

chacun des métiers sous la tutelle d’une fonction IT transverse. Cette IT horizontale, qui traverse tous les métiers, s’appelle ITP (IT & Process). Au sein du groupe, elle représente 1900 collaborateurs regroupés dans trois grandes branches que sont la production informatique, l’IT Global System (la mise en œuvre et développement des grands systèmes) et l’amélioration de l’efficacité et des processus.

L’informatique occupe une place critique dans notre

dispositif

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BUSINESS DECISION MAKERLE GRAND ENTRETIEN AVEC PHILIPPE STERNO

Vous disposez donc d’une organisation corporate ?

Ce n’est pas qu’une question d’IT à proprement parler, mais c’est aussi toute une approche à part entière. Chaque métier dispose ainsi de sa propre organisation informatique. Par exemple, la Banque Privée possède une informatique spécifique à son métier et cette IT a pour vocation de faire des choix ou de développer des solutions en rapport avec le métier.

Qu’est-ce qui est corporate; qu’est-ce qui est métier ?

Le groupe a décidé qu’il fallait une organisation informatique transverse qui s’occupe plus d’infrastructure. La valeur ajoutée de ce modèle est très importante. Cela garantit que les métiers délivrent des solutions qui sont bien dimensionnées à leur propre activité alors qu’ITP garantit une cohérence d’ensemble entre autres sur le plan de la sécurité, et de l’infrastructure technique. Cette couche transverse a été refondue récemment. Ce dispositif IT mondial s’inscrit complètement dans notre projet d’entreprise nommé Ambition 2010. Cette stratégie est supportée par une feuille de route qui contient deux objectifs majeurs: croître plus vite que les autres dans nos secteurs d’activité privilégiés et être le leader européen avec une portée mondiale.

Ce plan comporte aussi un axe IT ?

Cette feuille de route à deux objectifs est composée en effet de plusieurs axes de développement (développement et croissance, vision clients, productivité et maîtrise des coûts). ITP a un rôle majeur à jouer sur les axes de la maîtrise des coûts et sur l’augmentation de la qualité. En fait, ITP et l’IT des métiers sont complètement intégrés dans ce plan Ambition 2010 à travers un ensemble de projets visant à réduire les coûts et sécuriser les processus, ensemble de projets qui sont actuellement en phase de recensement.

Quelle est l’autonomie des métiers ou des pays dans ITP?

Aujourd’hui, la vision géographique est moins importante. Nous avons plus une vision par ligne de métiers. Le problème de l’autonomie ne se pose donc pas: il y a une déclinaison dans les différents sites d’une politique générale des métiers. Localement, nous sommes garants de cette politique mais nous contribuons aussi également très fortement à sa définition. Par exemple, nous avons une bonne expertise dans le métier de Banque Privée...

Vous rapportez donc localement à ITP ?

ITP n’est pas organisé localement; c’est un interlocuteur. Néanmoins, l’IT du Luxembourg représente aujourd’hui une centaine d’ETP (Equivalent Temps Pleins) au Luxembourg, prestant pour tous les

métiers représentés localement. Cela ne veut pas dire pour autant que nous ne travaillons que pour Luxembourg; nous travaillons également pour l’international. C’est le propre de cette organisation mondiale plus fondée sur des centres de compétences répartis globalement que sur des concentrations locales polyvalentes. L’IT du Luxembourg a pris du poids ces dernières années et constitue aujourd’hui un acteur important de cette organisation générale bien que notre ambition soit d’encore se développer plus à l’international.

Quelles sont vos forces à Luxembourg ?

Et bien par exemple, il y a ici un pôle de compétences autour du logiciel Olympic. Ce logiciel a été choisi pour les activités de Luxembourg il y a une quinzaine d’années. Puis, il y a six ou sept ans, tout le métier

Banque Privée de BNP Paribas a fait ce choix. Luxembourg, avec son expérience, est naturellement devenu un centre de compétences sur la solution. Aujourd’hui, à l’international par exemple, on fait beaucoup de développement et de support sur Olympic.

Un autre centre de compétence IT au Luxembourg est l’ensemble des développements pour un hub européen pour la Banque Privée destiné à tous les sites on-shore européens. Ce hub effectue un ensemble de traitements allant de l’exécution des transactions jusqu’à leur traitement de Back Office.

Quels sites sont concernés ?

On a des équipes IT qui déploient les solutions sur chaque site de la Banque Privée qui se greffe sur le hub. Aujourd’hui sont connectés Athènes, Londres, le Portugal, Bruxelles et partiellement Nassau, Panama et le Golfe. Nous déployons actuellement Athènes.

Quels sont les choix IT déterminants que vous avez déjà effectués ?

Comme vous le savez, nous avons conclu un contrat d’outsourcing avec IBM qui avait pour objectif de leur confier la la gestion du parc IT de BNP Paribas Luxembourg tout en nous assurant une bonne maîtrise des coûts y afférant. En effet, la production informatique est plus l’affaire d’IBM que celle des banquiers. Nous avons donc choisi de nous appuyer sur un spécialiste.

Parallèlement, le Groupe BNP Paribas a procédé en France à la création d’une joint-venture 50/50 avec IBM totalement dédiée à l’IT de BNP Paribas (BPII). Ce contrat porte essentiellement sur la production et l’exploitation de l’informatique. Cette opération a eu lieu il y a maintenant trois ans environ, d’abord pour la France. Ensuite, est venu se greffer le Royaume-Uni, puis la Suisse. Cela va s’étendre probablement à d’autres pays à l’avenir.

Ce dispositif IT mondial s’inscrit complètement dans notre projet

d’entreprise nommé Ambition 2010

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BUSINESS DECISION MAKER LE GRAND ENTRETIEN AVEC PHILIPPE STERNO

Au Luxembourg, nous n’avons pas été concernés par cette opération, ce qui ne nous a pas empêchés par ailleurs d’outsourcer notre parc informatique chez IBM. Nous aurions pu peut-être le faire chez BPII, mais nous avions déjà arrêté notre choix avant la création de la joint-venture, qui par ailleurs aurait dû se créer et se faire agrémenter par la CSSF au Luxembourg. Il y avait donc un problème de délai mais aussi d’agrément PSF, puisque la joint-venture n’était pas établie au Luxembourg alors même qu’IBM Services Financial Sector, l’entité d’IBM qui a été agréée par le régulateur, venait de l’être.

Pourquoi ce choix IBM ?

Le choix d’IBM a été naturellement orienté car BNP Paribas et IBM ont une longue tradition en commun sur le plan mondial. Par ailleurs, au Luxembourg, notre architecture comporte un nombre important d’éléments IBM. Un exemple parmi d’autres, Olympic tourne effectivement dans un environnement IBM. Cela a favorisé ce choix même si BNP Paribas à Luxembourg est complètement multi-plateformes.

Quels sont vos challenges IT ?

Il y a un sujet à Luxembourg qui est important dans l’IT bancaire, c’est que l’on a empilé des briques les unes sur les autres pendant des années. Aujourd’hui, on est confronté à un problème de rationalisation des parcs et de l’architecture applicative. Cela pose un réel problème car il y a une vraie friction sur l’urbanisation de nos applications. Pendant des années, on a drivé les choix des progiciels et des outils sur le plan fonctionnel et pas sur le plan technique… Les choix répondaient à des critères fonctionnels et on gérait derrière les contraintes techniques.

Quelles sont les difficultés particulières ?

On a empilé depuis des années ces briques et on est aujourd’hui face à la difficulté d’en optimiser leur intégration. L’utilisateur final doit jongler avec tous ces outils, avec tous ces accès - il passe un temps de plus en plus important à ces différentes manipulations. Dans certains cas, il va devoir ouvrir jusqu’à cinq boîtes différentes pour aller au bout du processus. Aujourd’hui, nous sommes donc confrontés au problème de savoir comment faire évoluer ce système pour mieux présenter ces applications sur le poste de travail de l’utilisateur.

C’est un enjeu complexe cette simplification ?

L’enjeu important, c’est de pouvoir répondre de manière simple aux besoins d’un utilisateur. Ce qui va nous aider - car il s’agit effectivement d’un chantier complexe - c’est que l’on ne va pas le faire seul. Il y a une réflexion au sein de l’IT du métier Banque Privée de BNP Paribas sur cette question. Un projet avec un consultant a démarré pour résoudre ce problème. Aujourd’hui, on travaille plus sur une couche de présentation, mais je suis persuadé qu’il faut aller au-delà… Il nous faut travailler sur l’urbanisation. On a débuté ce projet

il y a trois mois, c’est un très gros chantier, c’est un gros enjeu pour le Luxembourg car il y a la grogne des utilisateurs qui doivent jongler entre les différentes applications. Pour le moment, nous sommes dans une phase de recensement.

Le cadre réglementaire a-t-il créé des briques supplémentaires ?

On a souvent géré ces projets par les délais avec tous les inconvénients que cela peut entraîner. Il y a eu en effet une accélération de tous ces projets réglementaires et juridiques - on sort d’ailleurs un très gros projet qui est MiFid. De par leur nature, ils sont donc prioritaires et statistiquement on peut considérer qu’environ 55 à 60 % de l’effectif IT est dédié à ces projets depuis 3 ans.

Ce sont des projets qui créent néanmoins de la valeur ?

Le projet MiFid nous apporte de la valeur, car il s’agit d’une vraie police d’assurance pour le responsable de la Banque Privée. MiFid a entre autres beaucoup mieux encadré les processus de BP et a mieux formalisé les choix et les orientations proposés par la banque à son

client. MiFid vise à mettre le client au cœur de la relation avec sa banque qui est désormais tenue de formaliser très formellement auprès de son client les risques et les charges nés de stratégies d’investissement pouvant parfois être complexes. Ces contrôles et cette communication aux clients existaient déjà mais la

législation encadrera désormais cela très formellement. En ce sens, MiFid est une vraie opportunité.

Un autre et bel exemple de valeur ajoutée des projets réglementaires est la norme Bâle II. Ce texte réglementaire, qui sera en application dès janvier 2008, imposera désormais aux banques de mettre en face de leur exposition au risque opérationnel des montants de fonds propres comme elles le font déjà aujourd’hui pour les risques de crédit et de marché. Pour optimiser cette allocation de fonds propres au risque opérationnel et pour répondre aux exigences de reporting Bâle II, les banques ont d’une part été amenées à réfléchir et à modéliser leur risque opérationnel - ce qui ne fut pas chose aisée car extrêmement complexe - et d’autre part, à sécuriser encore plus des processus de traitements générateurs d’incidents avérés ou potentiels. La valeur ajoutée de l’application des textes Bâle II est donc immédiate puisqu’il en découle, entre autres, une bien meilleure maîtrise des processus de traitements et une plus grande capacité à anticiper les erreurs opérationnelles.

Pourtant, en IT, ce sont des projets lourds ?

Oui, d’un point de vue informatique, ce sont des projets assez lourds. Le Luxembourg a été un site pilote pour la Banque Privée (hors France) sur MiFid. Chez nous, cela s’est traduit principalement par des évolutions de Triple A, et d’Olympic. On a travaillé avec les métiers, mais aussi avec les éditeurs sur le cahier des charges. C’est un projet qui s’est bien déroulé, et qui a été réalisé dans les délais.

On a empilé des briques les unes sur les autres pendant

des années

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La banque BNP Paribas est l’un des premiers groupes financiers au monde. Selon le Global 2000 Forbes’ 2007, elle est la sixième banque mondiale et première entreprise française. Présente dans plus de 85 pays, BNP Paribas compte 155.000 collaborateurs. Elle dispose d’un fort engagement sur la banque de détail en France avec un réseau de 2.200 agences et 212 centres de Banque Privée implantés sur tout l’hexagone.

Philippe Sterno est belge et diplômé de la faculté polytechnique de l’Université de Bruxelles. Il a travaillé plusieurs années chez Paribas Belgique jusqu’à l’acquisition de la banque. Après Artesia, Philippe Sterno a réintégré le groupe BNP Paribas avec pour mission de «monter» une banque privée à Bruxelles. La banque a été créée en 2001 et a été construite de toutes pièces. Pour démarrer cette nouvelle banque, Philippe Sterno et ses équipes se sont fortement appuyés sur le Luxembourg qui disposait déjà d’un pôle Banque Privée bien installé. Les activités belges se sont connectées alors sur le Luxembourg et Philippe Sterno a ainsi «remonté le fil» et est arrivé au Luxembourg avec pour mission la direction de l’IT (sauf développement du métier titres), l’organisation et les opérations.

LE GRAND ENTRETIEN AVEC PHILIPPE STERNO

Il y a aussi les projets IT locaux…

Nous avons des projets locaux comme l’amélioration de la productivité sur des processus locaux. C’est l’intérêt de notre organisation: on s’inscrit à la fois dans une politique de groupe, mais on a aussi à travailler sur des projets locaux. On a une certaine autonomie sur les projets locaux, mais tout se fait bien évidemment en toute transparence. On tient un livre ouvert sur l’ensemble de nos projets.

Ma stratégie dans l’informatique, c’est qu’elle devienne un business au service des autres business. Cela a beaucoup évolué ces dernières années. Aujourd’hui, on s’est professionnalisé dans l’IT bancaire. On essaie de créer pour nos clients internes une vraie relation de prestataire de services.

Que faut-il pour y arriver ?

Il s’agit d’être avant tout professionnel et de s’appuyer sur une méthodologie. Il faut pouvoir compter sur des équipes de qualité (il est très important d’avoir des personnes qui maîtrisent les techniques). D’ailleurs, nous recherchons actuellement des profils pointus dans les nouvelles technologies, sur Java, .NET, ou des outils de workflow (ici nous utilisons W4)...

Nous avons effectué également un gros travail sur la véracité des prix… Chacun des métiers est facturé de manière transparente. Si nous voulons développer cette notion de prestataire de services, il nous faut garantir la transparence sur les prix. Une autre obligation est de s’engager sur le respect des timings et du Time-to-Market.

Quelle est la big picture applicative de BNP Paribas ?

Pour la BPI (Banque Privée Internationale), on tourne autour d’un applicatif qui est Olympic, c’est le coeur comptable. Mais, on trouve autour de ce cœur comptable un certain nombre de solutions dont

TripleA’, pour la gestion de portefeuilles, la BVE (Base Valeur Externe) qui est un référentiel titres développé en interne. Ce sont les piliers principaux. à côté de cela se trouvent un certain nombre de pétales, dont la gestion du risque, les pétales de compliance. Nous disposons aussi d’un grand datawarehouse dans lequel l’utilisateur peut lui-même construire

ses requêtes - il vient d’être migré sur une base Oracle. Nous avons également quelques chantiers de GED et de workflow en cours de réalisation.

On a également Olyweb qui est le module web banking de Eri Bancaire, utilisé uniquement en mode consultatif. Nous avons un autre site WEB, Euroweb, pour Cortal Consors, plateforme consultative et transactionnelle. Cet outil offre également une messagerie personnalisée entre le gestionnaire et son client.

Quels sont vos enjeux technologiques désormais ?

Cela viendra par la stratégie - on aura une vraie réflexion sur l’organisation. Notre priorité était le projet de fusion ou les projets réglementaires. Aujourd’hui, on a cette complexité à gérer. Dans les années à venir on sera obligé de beaucoup plus driver ces choix par rapport à une contrainte technologique. C’est certain…

Le projet MiFid nous apporte de la valeur

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BUSINESS DECISION MAKER CASE CHOICE

a NEPB avait été la première à adopter le modèle Software as a Service sur le core banking

système du belge C&W, hosté et délivré par Clearstream Services. Dresdner Luxembourg pour ses activités belges a suivi et un troisième contrat est proche pour le duo, selon Michel Rodriguez de Clearstream. À la Cloche d’Or, voici 25 jours sous SaaS pour la NEPB. Premières expériences.

La Nord Europe Private Bank opère désormais son IT bancaire auprès du duo Clearstream Services et Callataÿ & Wouters. Depuis le premier novembre, la NEPB est en effet live sur Thaler en mode SaaS chez Clearstream. Un premier pas dans une optique claire: l’essentiel, c’est la relation privilégiée de la banque avec son client.

NEPB live sous SaaS…

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«Le nouveau moteur des banques, c’est l’informatique», dit Bernard de Thomaz, Administrateur délégué de la NEPB, la Nord Europe Private Bank. Or, il y avait jusqu’à présent une grande divergence entre les grandes et les petites banques, entre celles qui disposaient d’une structure IT industrialisée et celles qui faisaient «avec un mal nécessaire». Dans bien des cas, les banques se sont déjà tournées vers le marché avec un outsourcing d’activités spécifiques qui ne sont pas des éléments différentiateurs: les activités de banque dépositaire sont chez Bank of New York ou chez Clearstream, les paiements de masse chez Banksys, les transferts interbancaires chez Swift, etc. «Et pourquoi pas l’IT», s’est demandé la NEPB, banque forte d’une quarantaine de personnes…

LE cLIEnt aU cEntRE

Le premier métier de la banque privée spécialisée dans la gestion de patrimoine et filiale du groupe Crédit Mutuel Nord Europe, c’est «le développement de la relation personnelle que l’on a avec nos clients, note Bernard de Thomaz. Dans notre chaîne de valeur, nous devions nous demander où était la place de l’informatique. Certes l’IT est vitale, mais ce n’est pas un but, c’est un moyen.» Pour supporter ses plans de croissance, la NEPB a donc envisagé une solution souple et fiable et s’est tournée vers un modèle SaaS, Software as a Service.

«Nous cherchions une solution pérenne qui était techniquement avancée, qui supportait les exigences locales et qui créerait de la valeur pour notre actionnariat. En hiver 2005, nous avons entrepris des premiers contacts avec Clearstream, qui après l’appel d’offres a remporté le contrat aux côtés de Callataÿ & Wouters. Aujourd’hui, nous sommes les premiers sur ce modèle…» Un projet, code-named Clearway, qui a nécessité la participation temporaire d’un tiers du personnel de la banque.

coRE soUs sLa

Vingt-cinq jours après le Live, NEPB fait le point: le plus dur a décidément été de construire le contrat, pas de gérer le challenge technique. Après plusieurs centaines de tests et quatre préparations de migration (de BSB à Thaler), la banque est opérationnelle et desservie depuis les infrastructures de Clearstream Services avec la technologie Callataÿ & Wouters en son centre, le reporting (FRS), le Swift Services Bureau, la signalétique titres, la réconciliation,… Clearstream offre en premier contractant les opérations (la BD, la maintenance, les back-ups, la couverture de désastre,…) à la NEPB dans le cadre du contrat à niveaux de services (sous SLA). «Nous n’avons connu aucune interruption de services», dit Bernard de Thomaz, revenant sur un succès important qui a «changé les règles du jeu». Cette refonte a permis de se poser les bonnes questions et de se concentrer sur l’essentiel, tout en s’ouvrant la porte à un développement important de la banque.

VIVant !

«La NEPB est sortie du modèle classique de vente d’une licence logicielle et d’un contrat de support, retient Frédéric Stiernon, le Country manager de Callataÿ & Wouters à Luxembourg. Elle est aujourd’hui dans un modèle flexible où la banque est abonnée à un service dont le prix est aussi modulé de façon variable sur base de l’intensité de l’utilisation de la solution.» La NEPB pense aussi pouvoir aller plus loin en recourant à des services sous BPO (Business Process Outsourcing) contenant, en sus de l’infrastructure et des services, les opérations métiers journalières. «C’est un modèle vivant», dit Michel Rodriguez, Head of IT External Business de Clearstream Services, qui envisage des offres similaires sur d’autres logiciels ou avec d’autres fournisseurs.

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TEXTE BUSINESS DECISION MAKER

Nous n’avons connu aucune interruption de services», dit Bernard de Thomaz, revenant sur un succès important qui a «changé les règles du jeu». Cette refonte a permis de se poser les bonnes questions et de se concentrer sur l’essentiel, tout en s’ouvrant la porte à un développement important de la banque.

VIVant !

«La NEPB est sortie du modèle classique de vente d’une licence logicielle et d’un contrat de support, revient Frédéric Stiernon, le Country manager de Callataÿ & Wouters à Luxembourg. Elle est aujourd’hui dans un modèle flexible où la banque est abonnée à un service dont le prix est aussi modulé de façon variable sur base de l’intensité de l’utilisation de la solution.» La NEPB pense aussi pouvoir aller plus loin en recourant à des services sous BPO (Business Process Outsourc ing) contenant , en sus de l’infrastructure et des services, les opérations métiers journalières. «C’est un modèle vivant», dit Michel Rodriguez, Head of IT External Business de Clearstream Services, qui envisage des offres similaires sur d’autres logiciels ou avec d’autres fournisseurs.

Bernard de Thomaz, Administrateur délégué de la NEPB, la Nord Europe Private Bank.

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TECHNICAL DEvELOPMENT MANAgER

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ondée en 1737 aux Pays-Bas, la banque F. Van Lanschot est présente à Luxembourg pour ses activités de banque privée depuis 1989. Avec une équipe d’une trentaine de personnes, elle réalise un chiffre d’affaires d’une

vingtaine de millions d’Euros et un résultat de 6,7 M. Dans le cadre de sa croissance, la banque a été amenée à adopter une stratégie de gestion de ses documents et de l’information à disposition de ses clients.

La banque privée et gestionnaire de fortune Van Lanschot Bankiers Luxembourg met à disposition de ses clients des documents confidentiels hautement sécurisés via des solutions d’encryption RSA.

Van Lanschot: les clés de la réussite

F

«En 1997, nous avons envisagé un Document Management System afin de garantir un solide contrôle des accès à nos documents, des autorisations hiérarchisées et une traçabilité et une auditabilité avancées. Le tout dans un contexte d’encryption de nos informations.» Cette première solution était basée sur une architecture privée reposant sur PGP pour les besoins en interne. Mais rapidement, la banque a eu à réfléchir sur la manière dont elle devait et pouvait délivrer ses contenus en dehors de la banque. Un véritable défi.

Van Lanschot Bankiers a donc opté pour une solution qui pouvait offrir le même niveau de sécurité de ses documents tant à l’intérieur de ses murs, qu’à l’extérieur. Cela passait donc aussi par les canaux de distribution que sont le web ou l’email, avec des documents accessibles. La banque a fait aussi le choix d’un format de document générique, standard et user-friendly. Le PDF encrypté a bien vite été retenu…

aUtHEntIFIcatIon Et aUtoRIsatIon

Mais ces besoins business comportaient aussi plusieurs challenges techniques. D’une part, il fallait garantir une authentification forte (contrôle des accès) mais également une autorisation contrôlée (les droits sur les documents) et garantie à tous les niveaux de la banque. C’est donc une conservation des autorisations en central qui a été retenue.

Par exemple, dans l’hypothèse où un client qui possède les droits de lecture et d’impression d’un document transfère à son comptable ce relevé et exige que ce tiers n’en ait qu’un droit de lecture. On peut imaginer aussi le cas d’un employé qui quitte la société ou même d’un couple qui se sépare et où le client demande à la banque d’empêcher son ex-conjoint d’accéder aux documents - y compris ceux qui pourraient déjà être en sa possession. Une seule solution, conserver en interne de la banque les autorisations - pouvoir les mettre à jour, les annuler, les modifier, appliquant directement les changements y compris sur les documents anciens, actuels ou à venir.

«Nous avons aussi la responsabilité de nos documents qui doit être envisagée.» La banque se doit effectivement de diffuser ses documents avec parcimonie et logique et empêcher tout vol ou hacking de ses informations. Dans certains cadres réglementaires, elle doit aussi pouvoir prouver la non-violation de ses documents (par exemple MiFid). à l’interne, la banque doit pouvoir offrir une structure d’audit fiable et garantir la pérennité de ses choix. Il y a dix ans, PGP avait été choisi; il a fallu trouver une manière de respecter une encryption de tous les instants dans le futur. «MiFid consacre un ‘durable medium’…», note Luc Deby, EDP Manager of Van Lanschot Bankiers Luxembourg lors de l’EMC Forum à Luxembourg.

saVE as… sEcUREd

«Après des investigations et un bon proof-of-concept, c’est la technologie de RSA qui a été choisie.» Elle a été intégrée dans la distribution des documents en PDF tant via le web que par email. Le legacy system transfère les documents dans le serveur IRMS qui les stocke et les encrypte en format PDF. Les documents sont stockés sur un Clariion d’EMC dans le SAN et sont automatiquement rendus accessibles via web ou email. De son côté, le client, lorsqu’il se connecte via user ID, mot de passe et au travers de l’authentification par le token RSA, reçoit les PDF encryptés. Pour y accéder, il requiert une clé et entre ensuite en négociation avec le système d’autorisation par un SSL VPN. Si les voyants sont tous au vert, il peut alors accéder au contenu.

Pour la banque, cette solution est utilisée quotidiennement avec succès par ses clients. De plus, la solution est complètement intégrée dans la politique globale de sécurité de la banque. Dans le futur, elle pourra être capable de sécuriser tous les documents de la banque, y compris les documents MS Office - remplaçant ainsi la ‘Save As’ function - par un transfert direct dans l’IRMS server. Pour la banque privée, EMC a réussi à combiner les trois axes en une seule démarche: gestion documentaire, sécurité et stockage.

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l’occasion de la conférence mensuelle d’ITnews, Benoît Wtterwulghe, Chief Operating Officer à la Compagnie de Banque Privée, a partagé avec une très large audience cette construction sur un ‘green field’ au niveau IT de la CBP. Avec un centre de décision en son sein et entourée d’une équipe expérimentée et dynamique, la CBP a affronté avec

succès un challenge énorme: construire un business (et une infrastructure complète qui le soutient) en six mois. «Nous nous devions de mettre en place l’infrastructure, les systèmes et l’organisation tout en assurant le support des axes stratégiques de différentiation commerciale passant par un reporting client, des produits innovants et une stratégie tarifaire originale, dit Benoît Wtterwulghe. Nous avons aussi opté pour un modèle évolutif pour soutenir les développements futurs de la banque en matière de nombre d’utilisateurs et de transactions, d’évolution qualitative des services et des métiers et d’évolution géographique.»

FRoM scRatcH to sUccEss

Si le challenge mérite aussi d’être épinglé, c’est aussi pour les conditions uniques d’un démarrage from scratch. «Tout construire (équipes, infrastructures,…) dans un cadre réglementaire de plus en plus contraignant tout en assurant un niveau de sécurité optimal» a été un véritable défi. Respecter un délai de six mois (constitution des équipes et mise en place de l’infrastructure fin 2006 et début des activités le 2 mai 2007), a aussi été une condition particulière.

Pour cela, la CBP s’est appuyée sur une méthodologie de gestion de projet éprouvée. Elle a défini avec précision le périmètre et décliné d’abord sa stratégie en termes de services et produits financiers, puis en termes de besoins fonctionnels pour arriver à un cadrage en termes applicatifs et sur le plan de déploiement, puis enfin par des choix techniques sous-jacents. «Dès que le périmètre applicatif a été défini, nous avons procédé à la mobilisation des ressources, dit Benoît Wtterwulghe. Nous avons pu compter sur des ressources internes expérimentées mais aussi pu nous appuyer sur une assistance

externe spécialisée avec le cabinet Deloitte. Nous sommes alors entrés en négociation avec les fournisseurs potentiels.»

Le planning détaillé a été suivi à la lettre et des chantiers ont été mis en place. La phase de réalisation a été conduite avec efficacité permettant un lancement prioritaire des infrastructures techniques, de chantiers parallèles,… par la création d’une culture ‘projet’ et un ‘team spirit’ forts.

La Compagnie de Banque Privée a mis en place une infrastructure bancaire complète en six mois en partant de zéro. Née de la volonté de deux hommes, Norbert Becker et Marc Hoffmann, la CBP a fait une entrée remarquée sur la place financière grand-ducale. Depuis 1920, c’est la première création d’une nouvelle institution avec un actionnariat majoritairement local. Du côté de l’IT, il a fallu aussi démarrer from scratch… Un défi relevé avec brio.

Construire la Compagnie de Banque Privée en six mois

À

CASE CHOICE

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soLUtIons EPRoUVEEs

«Nous avons choisi de nous tourner vers des logiciels éprouvés, revient Benoît Wtterwulghe. Nous avons minimisé les développements en interne en nous basant sur des solutions existantes et nous avons favorisé la sous-traitance là où cela n’était pas stratégique ou différentiateur pour la banque. Nous avons aussi opté pour une approche en plateforme uniformisée pour limiter la complexité.» Sur cette base de choix de solutions robustes et bien implantées localement, la CBP a retenu Olympic d’Eri Bancaire pour sa comptabilité,

son front-, middle-, et back-office; et pour le référentiel des valeurs. La banque est partie sur Impressio de Jiway pour sa base de données clientèle, la génération du courrier et la gestion de la poste restante. Ces deux solutions ont été portées sur un AS400 en central dans un environnement Windows 2003 et une plateforme collaborative Notes. La téléphonie se dresse sur une console Cisco.

Ce sont des partenaires comme Vectis (sélect ion de solut ions et consei ls réglementaires), Simac (sécurité et réseau) et System Solutions (desk) qui ont apporté

leurs compétences, tandis que les questions comme la maintenance de l’infrastructure de téléphonie ont été laissées à P&T et Swift à Clearstream. «Au final, nous avons su rassembler et mobiliser les ressources sur un projet ambitieux et commun à l’entreprise. Nous avons pu compter sur une grande qualité des équipes, des partenaires et des solutions choisis.»

Benoît Wtterwulghe, Chief Operating Officer

à la Compagnie de Banque Privée

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BUSINESS DECISION MAKER LE GRAND DOSSIER ECM

n matière de gestion électronique, les entreprises ont historiquement eu tendance à se concentrer sur des aspects spécifiques de traitement du document, comme la numérisation, l’archivage, l’indexation et la recherche

de documents image. Ce n’est que dans les années 90 que les notions de gestion et de circulation de documents électronique et de traçabilité ont vu le jour. A ce moment, les projets d’envergure en matière de gestion documentaire ont porté sur la gestion des documents en phase avec les processus métier de l’entreprise. On parlait alors d’archivage électronique, de gestion électronique de documents et de Workflow.

Au départ cloisonné à des «micro-applications» comme l’archivage ou la recherche de documents scannés, la gestion électronique des documents s’est ouverte aux processus métiers des entreprises, pour se greffer ensuite aux systèmes de gestion de contenus. Via les services Web, on voit aujourd’hui se profiler une offre de portails qui dépassent la seule gestion des ressources documentaires pour embrasser des thématiques comme le collaboratif, la gestion de contenus multi-canal, la mise en conformité légale ou encore le Workflow.

De la GED au portail de gestion des contenus

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BUSINESS DECISION MAKERLE GRAND DOSSIER ECM

gEstIon dEs connaIssancEs

Puis de nouveaux concepts et méthodologies sont apparus, parmi lesquels le Knowledge Management. Par après, ces sociétés ont voulu valoriser leur gestion documentaire et créer des portails donnant accès, non seulement aux ressources documentaires, mais également à toutes les ressources intellectuelles disponibles au sein de l’organisation.

Depuis quelques années, on a ainsi constaté des progrès énormes dans les domaines de la consolidation et sécurisation des infrastructures, la numérisation systématique, l’homogénéisation des canaux d’entrée, la normalisation des formats, le contrôle et la gestion des versions, la validation du contenu interne et la publication distribuée, le point d’accès unique à tous les contenus et services, ouverture à d’autres ressources, bureautique et archivage intégrés. D’où le concept d’e-DCM (electronic Document Content Management) et plus largement d’ECM (Enterprise Content Management).

tRoIs MILLIaRds d’EURos

Le marché de l’ECM (solutions de gestion de contenus non structurés) est estimé par le Gartner à quelque trois milliards d’euros pour cette année, Il devrait croître de 12,9% par an jusqu’en 2011 et a vu ces derniers mois le rythme des fusions/acquisitions s’accélérer. La dernière grosse annonce en date concerne la reprise par IBM de FileNet. C’est au cours de l’été 2006 que la nouvelle est tombée par la publication d’un accord de rachat de FileNet par IBM pour un montant cash de 1,6 milliard de dollars. à la suite de cette fusion, les activités Content Management de deux sociétés ont été intégrées à la division Information Management d’IBM. Cette acquisition s’inscrit dans la démarche «Information On Demand» d’IBM, une stratégie lancée en février 2006 qui vise à constituer un set complet de solutions couvrant la gestion et la publication de contenus, via WebSphere et des outils d’intégration et de gestion des processus, le tout déclinable en versions orientées métier. Avec FileNet, IBM peut s’appuyer sur deux piliers, celui de la gestion de contenu et du Business Process Management pour proposer des solutions adaptées aux différents secteurs d’activité de l’industrie. Jenny de Montaigne, analyste chez CXP: «Le montant estimé de la transaction IBM-FileNet représente près du quadruple du chiffre d’affaires de FileNet. Cela révèle l’importance de la valeur attribuée par IBM au segment de la gestion de contenus d’entreprise.»

EMc stRatégIqUE

«C’est une tendance de fond: la gestion des contenus d’entreprise devient stratégique. En témoigne l’arrivée en force des ténors de l’infrastructure logicielle dans ce domaine, Microsoft et Oracle pour n’en citer que les deux plus importants. Le premier est présent avec des offres comme CMS (Content Management Server) et SharePoint Portal Server. Le second, présent depuis quelques années avec une ébauche d’offres (Oracle Files), a récemment déclaré des ambitions fortes dans la gestion de contenus, en renforçant progressivement Oracle Files, rebaptisé Oracle Content Services. Les géants du matériel entrent également dans l’arène ECM: le ténor américain du stockage EMC a ouvert le bal en acquérant Documentum il y a trois ans. IBM prend le même chemin.»

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«Le choix de Filenet peut trouver son explication dans une tendance de fond de l’ECM: son rapprochement avec le segment de la gestion des processus métier. En effet, parmi les challenges auxquels sont confrontées les entreprises, l’automatisation des processus stratégiques (reposant sur la production, la circulation et la diffusion maîtrisée de documents électroniques) et les opérations de mise en conformité réglementaire (lois Sarbanes Oxley, Bâle II, etc) figurent en bonne place. D’où un rapprochement entre les plates-formes d’ECM et les outils de gestion de contenus et les logiciels de type BPM et l’émergence d’un segment intitulé Gestion des Processus documentaires. FileNet a été un des précurseurs de ce mouvement car il a été le premier éditeur du marché de la gestion de contenus à intégrer à sa plateforme des outils BPM.» Par ce rachat, IBM conforte sa position sur un marché dans lequel il occupe la position de leader selon le dernier Magic Quadrant du Gartner, aux côtés d’EMC, Oracle et Open Text.

Couvrant au départ la gestion de documents d’entreprise, Documentum s’est transformé, au fil des développements internes et des acquisitions –dont récemment le spécialiste de gestion de contenus X-Hive Corporation, en une gamme complète de produits allant de la capture de documents jusqu’à leur archivage en passant par la gestion de contenus fixes, multimédias et web, la mise en conformité, le travail collaboratif et la gestion de processus. Soit pas moins de 170 produits ou fonctionnalités qu’EMC travaille à structurer afin de proposer une offre cohérente. C’est pourquoi la version 6 se décline-t-elle en quatre suites intégrées. Knowledge Worker pour la recherche de documents d’entreprise, le travail collaboratif et la gestion documentaire. Transactionnel process pour l’automatisation du traitement des documents répétitifs. Interactive content qui s’attache à la gestion des contenus riches, la publication multicanal de contenus. Legal Discovery enfin, pour la mise en conformité légale.

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MicrosoftVignette Interwoven

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SunGard Data Systems

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challengers

niche players

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Source: Gartner (June 2007)

Magic Quadrant for Enterprise Content Management, 2007

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RacHat dE HUMMIngBIRd

Open Text a quant à lui jeté son dévolu sur l’éditeur canadien Hummingbird. Ce rachat presque simultané à celui de FileNet par IBM, succède à celui du spécialiste de la gestion de contenus structurés (dont l’archivage en environnement SAP) Ixos par l’éditeur indépendant numéro un du marché de l’ECM et à celui de Gauss, un autre éditeur allemand actif sur la gestion collaborative des contenus. Avec l’intégration d’Hummingbird, Open Text creuse l’écart avec son principal concurrent, Vignette. La société était également intéressée par les modules décisionnels, EAI et de mise en conformité réglementaire et par certaines solutions verticales d’Hummingbird. Pour mémoire, Hummingbird avait ces dernières années multiplié les rachats avec des acquisitions comme PC DOCS et Fulcum en matière de GED et de PeopleDoc.

oRIEntatIon sERVIcEs WEB

La stratégie de la société est d’évoluer de façon «douce» vers une architecture orientée services. La version 10 de sa plateforme de gestion de contenus, Livelink ECM 10, lancée en novembre 2006, incluait déjà des fonctions d’archivage et de gestion du cycle de conservation des données (records management) disponibles sous forme de services Web pour les environnements SAP et Microsoft Sharepoint. Depuis, d’autres fonctions ont été annoncées sous forme de services Web, comme un système de workflow distinct du coeur de l’application, ou encore un engin de recherche, également dissocié du noyau, permettant de retrouver des informations dans des contenus Livelink et des contenus externes.

En octobre dernier, Open Text a ainsi lancé Open Text Content Services qui inclut toute une nouvelle série de fonctionnalités disponibles sous forme de services Web. Avec toujours la même logique: pouvoir se connecter de manière indifférenciée à tout référentiel en séparant les couches d’accès à ces référentiels d’information du middelware utilisateur. à noter, sur le plan local, le rachat par le belge Iris de l’hollandais Morningstar, un intégrateur néerlandais spécialisé en ECM, notamment au niveau des solutions LiveLink.

IntERFacE UnIFIéE

Vis-à-vis de la base installée Hummingbird, Open Text propose également une transition en douceur qui va leur permettre d’accéder aux outils de Livelink sans devoir renoncer à leurs référentiels de contenus. Le plan de route de convergence a pour nom DMX. Elle concerne la fusion des technologies Open Text avec les solutions en place aujourd’hui, qu’il s’agisse de Livelink ECM eDocs 2004 (DM5), de Livelink ECM eDocs 2005 (DM6), de Docs Open ou encore de LegalKey. En attendant, la société continue à faire évoluer l’ancienne offre d’Hummingbird (Enterprise DM). La dernière version en date se caractérise elle aussi par une intégration plus poussée avec les derniers outils de Microsoft, notamment Vista et Office 2007. La société travaille encore à une interface riche unifiée basée sur la technologie de Hummingbird qui devrait permettre d’accéder à différents référentiels et effectuer indifféremment des recherches dans les bases de donnés structurées (de type Oracle ou SAP) et non structurées (Outlook, Office, …). Et John Shakleton, le PDG d’Open Text, de souligner une fois de plus la complémentarité de son offre avec celle de Microsoft, afin de donner accès, par exemple, aux utilisateurs du portail MS Sharepoint à un point d’accès unique où tous les contenus peuvent être gérés.

Pour Thierry Vanbever, le responsable EMC au Luxembourg, le rachat de Documentum, mais aussi d’autres sociétés comme Smarts en 2005, sont autant d’opportunités de croissance: «Nous sommes très connus pour les solutions Storage et tout ce qui tourne autour. Dès lors, avec une part de marché de l’ordre de 40%, il n’est pas toujours évident de maintenir le même rythme de croissance. Et il y a des clients chez qui il est très difficile de rentrer. En acquérant Documentum, on touche une autre base installée, on est mis en contact avec des clients qui, a priori, n’auront pas choisi de travailler avec EMC. L’autre vecteur de croissance, et particulièrement ici sur la place, c’est la capacité de Documentum à couvrir tout ce qui a trait à la mise en conformité par rapport à l’archivage électronique et à offrir des outils de sécurisation éprouvés sur la totalité de la chaîne documentaire, de l’acquisition au stockage.» Pour le reste, la société travaille à casser sa réputation de produit cher et difficile à implémenter. C’est ainsi que des versions light se sont ajoutées à son catalogue et que la dernière version se distingue par une paramétrisation qui ne passe plus obligatoirement par du développement mais qui s’effectue via des préparations d’écrans. Thierry Vanbever: «Nous proposons un produit très solide et il est très rare, lorsque nous en faisons la démonstration, d’aboutir à un non. Par ailleurs, d’ici quelques mois, certains de nos clients très importants sur la place vont proposer des solutions d’archivage et de gestion documentaires basées sur notre plate-forme. C’est pour nous le meilleur signe de reconnaissance du marché.»

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oRacLE VEUt dU contEnU

On connaît l’appétit du numéro un des bases de données qui aura investi ces deux dernières années pas moins de 20 milliards de dollars pour financer sa croissance externe. Début 2006, la société rachetait l’éditeur de gestion de contenus Stellent pour 440 millions de dollars. Cela permettait au géant logiciel de compléter son portefeuille d’applications de gestion d’entreprise et de logiciels de gestion d’infrastructure par une solution de gestion de contenus. Les logiciels de Stellent - ils comptent 4700 clients et sont compatibles avec Oracle Content Database - portent sur la publication et la gestion de contenus en ligne, leur stockage, la gouvernance, la mise en conformité.

contEnUs WEB

Si IBM, EMC et Oracle sont positionnés en tant que Leader par le Gartner, Interwoven, Vignette, Xerox, Microsoft, Day Software, Xerox, Day Software et Xythos sont placés sur le carré très apprécié des visionnaires par le bureau de consultance. L’américain Interwoven est un des principaux fournisseurs mondiaux de solutions de gestion de contenus Web. La société a annoncé en octobre dernier son intention de racheter Optimost pour un montant de 52 millions de dollars. La plate-forme ASP d’Optimost a été conçue pour l’optimisation de la gestion des contenus Web. La solution d’Optimost, diffusée en ligne via le modèle SaaS (Software As A Service, ou logiciel d’application en ligne), est un outil d’aide à la création et la publication de contenus et sites web supportant des stratégies marketing et commerciale offensives: l’objectif est de pousser des contenus pertinents et motivants en fonction des profils des visiteurs, et de pouvoir en mesurer les résultats grâce à des tests multi-critères en temps réel.

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On peut dire que Vignette est à la base même du concept de logiciel de gestion de contenus Web (Web Content Management). La société vient de lancer une nouvelle version de sa plate-forme d’optimisation Customer Experience Management. Celle-ci combine les fonctionnalités de portail avec des technologies collaboratives, de gestion de contenus, de gestion de la présence, d’analyse, le tout sous le paradigme Web 2.0 afin d’apporter sur le marché des solutions centrées sur les communications contextuelles dynamiques.

actEUR dE nIcHE

Day Software fait, lui, selon le Gartner, office de visionnaire technique en se concentrant sur l’intégration de standards comme le JSR 170 et plus récemment le JSR 283. Sa plate-forme de gestion de contenus Web Day Communique est basée sur un repository virtuel qu’on retrouve en OEM chez d’autres fournisseurs. Celui-ci inclut un dispositif d’asset management et des fonctionnalités de portail qui apporte de puissantes fonctionnalités de gestion de contenu et d’importantes facilités de personnalisation. Mais sa taille le cantonne à un rôle d’acteur de niche.

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tRaIt d’UnIon EntRE coPIEUR Et gEd

C’est la logique même. Avec la version 6 de Docushare (solution départementale) et Docushare CPX (version entreprise), Xerox s’ouvre aux documents numérisés à partir des copieurs Xerox via une page de garde «intelligente»: l’imprimé reprend sous la forme d’un code-barres les métadonnées du document: date, auteur, service, répertoire de classement dans la base de données documentaire où le document sera stocké, etc. Dans CPX 6.0, les utilisateurs peuvent également avoir recours à cette fonction pour déclencher des processus commerciaux clés, comme le classement automatisé d’une facture numérisée ou la production d’un reçu lors du classement d’un compte de frais.

Xythos travaille quant à lui à développer une offre de gestion de contenu pour PME. Xythos On Demand est une version simplifiée de son Enterprise Document Suite qui, selon les termes de Jim Till, directeur de markerting, «cherche à démocratiser l’ECM de la même manière que Salesforce a rendu accessible le CRM aux PME.» La solution est disponible en ligne au prix de départ de 4,95 $ par utilisateur, avec un tarif dégressif au prorata du nombre d’utilisateurs.

Parmi les points forts de la société, le Gartner pointe son serveur de fichier Web basé sur Java qui présente une alternative fort tentante à SharePoint, notamment de par son évolutivité.

cMs oPEn soURcE

Autre étude, autre classement: au niveau des solutions purement orientées contenus Web, Forrester classe en première place dans son étude datée du troisième trimestre 2007 Tridion et sa plateforme Content Manager R5.2 devant FatWire, Interwoven et Vignette. à noter l’absence – étonnante – de solutions Open Source comme celle d’Alfresco dans cette étude. Les CMS Open Source sont pourtant devenus une alternative plus que crédible sur le marché très convoité de la gestion de contenus.

Les bordereaux de numérisation utilisent la technologie des infoglyphes brevetée de Xerox, qui a été mise au point au Centre de recherche de Palo Alto (PARC) de la compagnie. Des fonctions supplémentaires, anciennement offertes dans CPX, sont maintenant intégrées à DocuShare 6.0. Celles-ci comprennent des blogs et sites wikis gérés et sécuritaires à l’aide des fonctions de révision «Tel écran – tel écrit»; un soutien amélioré par courriel en vertu duquel le contenu d’un courriel provenant d’un système de courrier électronique peut être envoyé directement dans DocuShare; et l’intégration avec le serveur SharePoint (MOSS) de Microsoft Office et les systèmes de portail Web conformes à Java Specification Request (JSR) 168.

EcM IntUItIF

Arsys, Value Added Reseller au Benelux et basé à Luxembourg, a ajouté récemment à son portefeuille de solutions la famille des produits Xythos. Il s’agit d’une solution d’ECM ouverte et facile, reconnu notamment pour la force de son moteur disponible en API. Les produits se veulent simples à utiliser et intuitifs, disposant d’une forte structure collaborative et complètement intégrables avec des applications telles SAP, SAS, etc. Il répond ainsi à toutes les exigences pour des missions de conformité, de Records Management et de sécurité. Prisé tant par le secteur financier qu’industriel, dont la pharma, on retrouve aussi Xythos dans le secteur des assurances… Un secteur particulièrement confronté aux flux de documents et d’e-mails.

Arsys, qui dispose de solutions de gestion documentaire horizontale en portefeuille, ajoute donc Xythos à son offre. Le produit sera ainsi mis en avant pour ses qualités de full lifecycle support des documents et contenus, dans des environnements hétérogènes (SQL, Exchange, Sharepoint du côté Microsoft), mais aussi IBM etc… par une construction de la plateforme sur base de Java et spécifications standards.

LE GRAND DOSSIER ECM

Jean-Luc Manise

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Fujitsu Services Luxembourg se concentre principalement sur les segments suivants :

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Fujitsu Services est le pôle services IT européen du Groupe Fujitsu, troisième plus grand fournisseur de solutions informatiques et de communication au monde. Fujitsu Services emploie quelques 20 000 professionnels de l’informatique dans 20 pays européens.

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Fujitsu Services est l’une des principales sociétés de services IT en Europe. En forte croissance et résolument tournée vers l’avenir, Fujitsu Services se différencie par son sens du Réalisme.

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u début des années 1990, IRIS était déjà devenue une référence européenne pour ses produits de

reconnaissance optique de caractères. A cette époque, l’entreprise reçoit des prix prestigieux et sera même sélectionnée en 1998 par HP, le constructeur améri-cain pour intégrer Readiris aux solutions d’impression de HP. Plus tard, «quel-ques grandes entreprises souhaitaient qu’IRIS ait une approche plus large, en se chargeant non seulement de fournir des produits et des technologies mais aussi en les implémentant, c’est-à-dire en assurant le projet global y compris l’intégration avec d’autres applications», explique Pierre De Muelenaere, CEO et fondateur IRIS.

«C’est ainsi qu’IRIS est devenu un intégrateur qui couvre l’ensemble de la chaîne du document, de sa capture à son archivage, en passant par la reconnaissance, la gestion et le partage, la gestion des flux et finalement la gestion des connaissances elle-même», ajoute Etienne Van de Kerckhove, co-CEO de l’entreprise néolouvaniste. La société s’est même dotée d’un pôle infrastructure pour soutenir cette gestion complexe des contenus et documents.

En 2000, Colette Darconnat rejoint IRIS pour accélérer la croissance au Luxembourg. Les opérations du bureau étaient déjà bien installées avec des premiers clients comme la Chambre des Députés pour un projet de reprise d’archives. En quelques années, IRIS aura assis une vaste expertise, renforçant le partenariat avec des acteurs comme IBM.

En 2004, elle procède à l’acquisition des activités ECM d’Omnis, ajoutant ainsi des compétences Documentum dans son offre globale. En 2005, elle reprend Jeeves, société avec une forte spécialisation mainframe. En 2006, elle obtient le statut PSF et aujourd’hui, le bureau grand-ducal compte plus de 70 collaborateurs et assure un chiffre d’affaires de plus de 20 millions d’euros auprès de banques, d’administrations et d’institutions européennes.

«Lorsqu’IRIS a démarré à Luxembourg, il n’existait aucune société aux compétences équivalentes, assure Colette Darconnat. Les premiers projets touchaient à la numérisation et à l’indexation de documents grâce aux technologies de pointe développées par IRIS, puis, ensuite, nous avons étendu nos services à la gestion des documents électroniques. Nous avons alors traduit cette organisation par la mise en place de centres de compétences spécialisés. Aujourd’hui, les clients ont bien compris la nécessité de gérer électroniquement les documents et leur contenu. Grâce aux technologies, nos

clients peuvent repenser leur organisation et le flux des informations, mieux sécuriser et conserver l’information, et améliorer leur service à le clientèle.»

VIsIon

Lors de cet événement, Colette Darconnat a aussi annoncé sa décision de se retirer de la vie professionnelle et de prendre sa retraite durant le premier trimestre 2008. «Je remercie tous les collaborateurs qui m’ont fait confiance et qui font le succès d’IRIS et la satisfaction de nos nombreux clients», a déclaré Colette Darconnat. «Ces derniers mois, j’ai pu prendre l’exacte mesure de la réputation formidable d’IRIS, de ses technologies et de ses équipes à Luxembourg, a confié Etienne Van de Kerckhove. Nous sentons bien que la demande du secteur financier et du secteur public est très soutenue et nous allons tout faire pour rester au top en matière de compétences et de produits, pour supporter les besoins les plus pointus de nos clients. Dès lors, rien n’empêche de penser à aller de l’avant.»

Née en 1987 à Louvain-la-Neuve, IRIS vient de célébrer son quinzième anniversaire de présence locale à Luxembourg. Lors de la célébration officielle avec une assistance de CIO’s luxembourgeois, la direction de l’entreprise a évoqué 15 ans de succès à Luxembourg et une page qui se tourne avec le départ de Colette Darconnat, la General Manager du bureau de Windhof.

IRIS, 15 ans de présence luxembourgeoise

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Dans le cadre de ses choix stratégiques pour la mise en œuvre de l’ensemble de ses sites intranet, extranet et internet, le CIO de Siemens a, après une étude approfondie et détaillée, choisit de retenir Microsoft Office Sharepoint Server comme plateforme corporate.

Siemens choisit Microsoft Office Sharepoint Server comme plateforme corporate

iemens IT Solutions & Services Luxembourg a été heureuse d’apprendre cette nouvelle annoncée officiellement fin novembre aux différentes équipes gérant actuellement les sites corporate, commente SITS. En effet, il s’agit là d’un choix que nous avions déjà opéré il y a quelques mois afin de supporter nos propres processus internes et nos clients

dans le développement de nouvelles solutions. Nous avons effectivement engrangé ces derniers temps quantité de succès commerciaux dans ce domaine tant l’offre de fonctionnalités de Sharepoint est grande et tant les capacités à délivrer sont nombreuses.

Il est vrai que la version MOSS 2007 est réellement une solution qui, arrivée à maturité, permet aux entreprises d’ouvrir de nouvelles portes et d’appréhender certains de leurs problèmes de manière simple, pragmatique et conviviale. «Office Sharepoint Server est un des éléments de la suite Microsoft Office System qui s’articule autour de cinq grands axes. Fini en effet de parler de Office en pensant uniquement aux outils tels que Word ou PowerPoint. Actuellement, on doit parler de la suite Office dont le cœur (Sharepoint) permet de développer différentes solutions dans le monde de la collaboration, du web et document content management et de la Business Intelligence pour ne parler que de certains d’entre eux.»

à cela, il convient également d’ajouter l’importante dynamique développée tant par Microsoft que par ses partenaires dans le domaine des Site Templates. «Que vous soyez à la recherche d’une solution horizontale ou verticale basée sur Microsoft Office Sharepoint, vous pouvez compter sur l’existence d’un modèle qui vous permettra une mise en place des plus courte et une flexibilité des plus grande. Si le modèle offert ne vous convient pas à 100%, modifiez-le, stockez-le, partagez-le. C’est aussi simple que cela. Il va sans dire que certaines solutions très spécifiques devront éventuellement faire l’objet d’un développement à part, mais toujours avec la capacité à délivrer.»

Moss to saP IntEgRatIon

Depuis maintenant plusieurs mois, tout le time reporting des ingénieurs de Siemens IT Solutions & Services est directement réalisé dans une interface conviviale développée dans Sharepoint connectée avec le système SAP permettant directement le controlling financier. «Nous avons également pu y ajouter, de par le fait d’une intégration SQL Reporting Services, la création automatisée des timesheets et le suivi de la productivité de nos employés. Au-delà du gain obtenu dans la justesse des informations stockées dans SAP, nous avons actuellement une infrastructure web sécurisée que nous pouvons atteindre de n’importe où permettant à nos consultants d’être plus disponibles pour nos clients et moins liés à une présence physique sur les sites Siemens.»

S

150.000 docUMEnts cHEz VoX

«Depuis plusieurs mois, l’ensemble des contrats et des informations électroniques relatives aux clients VOX sont actuellement stockés dans un repository Sharepoint. L’intégration de données clients sous la forme de «metadata» ajoutées aux capacités de recherche de l’outil permettent un gain de productivité conséquent pour les utilisateurs VOX et un service client plus rapide et plus correct.»

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LEgaL REcoRds ManagEMEnt cHEz aRcELoRMIttaL

«Nous sommes actuellement actifs en tant que chef de projet pour le compte de ArcelorMittal Corporate pour la mise en œuvre, notamment, d’une plateforme de stockage de l’ensemble des documents légaux chez ArcelorMittal sous Microsoft Office Sharepoint. Pour plus d’informations sur ce thème, nous vous invitons à la Conférence Cocktail ITNews 2.0 du 13/12 où nous vous présenterons plus en détail qui est fait dans ce domaine.»

José TavaresSenior IT ConsultantProjet Manager Sharepoint chez ArcelorMittal

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Frédéric Claude, Service Line Leader ECM

de Fujitsu Services Luxembourg.

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Plus que jamais, les entreprises doivent se doter d’une structure d’Enterprise Content Management. à Luxembourg, les besoins de respect des conformités et l’efficacité des systèmes sont particulièrement grandissants - ouvrant la voie à l’ECM.

Aujourd’hui, le Content Management est à l’heure de l’Entreprise.

ais l’ECM peut aussi aider dans des modes de consistance des informations, sur la qualité des services, en termes d’archivage ou de consolidation des premiers CMS verticaux ou départementaux. Fini de gérer le contenu par le

bout de la lorgnette - la gestion sera Enterprise-wide ou ne sera pas. Aujourd’hui, Fujitsu Services a dessiné la Big Picture de l’ECM, passant de la création du contenu ou sa capture à sa gestion puis sa livraison et son archivage.

Aujourd’hui, les mondes du Content Manage-ment se sont rapprochés en une seule sphère. Les éditeurs de solutions dédiées à une seule parcelle du CM sont aujourd’hui intégrés ou avalés dans des solutions globales: c’est le cas d’EMC avec la reprise de Captiva ou de IBM avec Filenet. «On est même proche actuellement d’y connecter la partie BI pour avoir des informations ‘aptes à être utilisées’ plus rapidement», note Fujitsu Services. Du côté technique, on notera aussi de plus en plus l’apparition d’une gestion à la case management et l’introduction de concepts de Virtual Documents comme véritable entrée dans le système (offrant ainsi toute la traçabilité et la puissance du tool de GED même à des documents virtuels).

«Il s’agit là de nouvelles orientations et de nouvelles approches qui s’offrent aux

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entreprises», dit Yannis Nakos, Solution Mana-ger information management de Fujitsu Services Belux. Plus que jamais, les métadonnées n’auront été autant cruciales. Cela fait preuve de la nécessité de rapprocher les mondes de l’intelligence à ceux de la gestion, de la BI et de l’ECM. «Ce qui compte aussi, c’est l’orchestration des contenus et la gestion des workflows.» Il s’agit ici d’une couche intermédiaire orientée BPM qui permet la fluidité de l’information entre les sources ou formats de contenus.

Pour Fujitsu Services, on ne construit pas un avenir ECM pour se faire plaisir. «L’ECM, c’est pour répondre à des besoins business par l’intégration de l’information et par la mise en place de plateformes globales. L’analyse est ici essentielle et la réussite ne peut avoir lieu que par l’adoption par le business de la solution.»

Se présentant avec un Retour sur Expérience très fort, Fujitsu Services dispose d’une offre ECM depuis plus de 25 ans. Le pôle de la SSII est organisé avec des teams mixtes, orientés business et très souvent impliqués dans des projets dépassant les frontières d’un seul pays. Fujitsu Services s’appuie sur des méthodos internes et réputées où «l’ECM peut prendre tout son sens par une offre end-to-end, depuis le soft à l’infrastructure, l’intégration ou le support. Cela rend notre offre très large et très cohérente», juge Frédéric Claude, Service Line Leader ECM de Fujitsu Services Luxembourg.

Dans la matrice des solutions ECM, Fujitsu Services retient particulièrement Documentum, Sharepoint ou Filenet localement, même si le cadre peut être très large, renforcé par une vingtaine de pièces du grand puzzle ECM. En Europe, FS dispose de 220 personnes dédiées à la question ECM, ce qui en fait un des acteurs importants, notamment pour les AXA (case management), Fortis Luxembourg (Documentum), le ministère des Affaires Etrangères (Ducumentum et Kofax), les Finances belges (Documentum eRoom),…

«Nous profitons actuellement de la vague des gens qui suivent l’évolution de la plateforme Documentum et qui en profitent pour revoir les fondations, dit Frédéric Claude. Nous souhaitons accompagner au mieux nos clients en ce sens et préparons des plans de migration que nous pouvons industrialiser. Nous avons aussi ajouté Alfresco dans notre portefeuille. Par ailleurs, nous sommes très attentifs à l’évolution que va prendre le Règlement Grand-ducal de 1986 sur l’archivage…»

asBUILt, LE gRoUPWaRE dE La constRUctIon

Créé comme projet au sein de la société de l’aéroport de Bruxelles pour supporter la construction de l’extension du terminal, AsBuilt est une solution de groupware reposant sur Opentext pour les divers et nombreux participants aux projets de construction immobilière ou de génie civil. Ainsi BIAC à l’époque devait faire collaborer sur base de divers documents une soixantaine d’intervenants. Le projet a été un tel succès qu’il a été décidé de le porter comme un produit qui a vite conquis quelques références, dont le chantier de la construction du métro de Dubaï ou la rénovation du Pacheco par Dexia à Bruxelles, mais aussi chez Fortis, GSK, etc. Fujitsu Services disposant d’une belle expérience sur Livelink d’Opentext a alors sauté sur l’occasion et a absorbé AsBuilt pour l’inclure dans son offre globale ECM.

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echtra, éditeur logiciel et inté-grateur basé à Montréal, est un spécialiste reconnu par Microsoft

pour son expertise dans l’environne-ment Microsoft Office System et plus particulièrement SharePoint. L’offre de Techtra se regroupe en deux principaux secteurs d’activités: un secteur «déve-loppement et intégration» qui offre des prestations de services et un secteur «produits et solutions d’affaires».

Par le biais d’une stratégie d’établissement d’un réseau de partenaires internationaux qui revendent ses solutions d’affaires, Techtra facilite l’accès aux nouvelles technologies de pointe aux clients finaux par le biais d’entreprises expertes et reconnues dans leurs marchés. Ces derniers sont ainsi en mesure d’offrir à leur clientèle actuelle et future des solutions d’affaires mettant en valeur les nombreux avantages de la plateforme Sharepoint et ainsi entrer rapidement dans le marché des utilisateurs de Office System et Sharepoint.

Avec la signature de ce partenariat, Siemens IT Solutions and Services et Techtra bonifient leur offre respective. Techtra profite d’un partenaire important dans la commercialisation de ses solutions d’affaires. Siemens IT Solutions and Services, outre l’accès à de nouveaux marchés grâce aux solutions développées par Techtra, ajoute à son offre des solutions d’affaires spécifiques à certains secteurs ainsi que des outils d’intégration qui en facilitent la mise en place et l’intégration avec des systèmes tiers. En effet, Techtra a développé au fil des années une expertise considérable avec les inter-connectivités et migrations entre les différentes plateformes de ECM et ERP, dont évidemment SharePoint. Siemens peut donc

offrir à sa clientèle, avec le soutien de Techtra, des services de consultation dans ce domaine très spécialisé.

McaP: dE docUMEntUM à sHaREPoInt

MCAP est la plus importante société indé-pendante d’hypothèques et de financement d’équipement au Canada et détient des actifs sous gestion de plus de 30 milliards de dollars. Elle exploite quatre secteurs d’activité principaux: les hypothèques résidentielles, les hypothèques commerciales, les prêts à la construction et le financement d’équipement. MCAP produit des nouveaux actifs combinés de plus de 10 milliards de dollars par année.

En 2002, La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDP) entre dans le capital de MCAP et renforce sa participation en 2004. Il en résulte aussi que le système documentaire de la CDP sera transformé en un système unique pour les deux branches. En effet, pendant des années, la CDP a utilisé Documentum et un choix de console unique doit être conduit. Au final, c’est Sharepoint qui sera retenu, avec le support de Techtra.

«Cela a été un véritable challenge, dit Isabelle Jasiak, chef de projet ECM à MCAP lors du séminaire de Siemens IT Solutions and Services. Un vendredi soir, nous avons coupé Documentum et le lundi, nous devions avoir basculé dans Sharepoint. Un défi relevé grâce à une bonne implémentation et une bonne technologie, mais aussi et surtout par l’adhésion des utilisateurs.» Certes le projet a nécessité des efforts importants en termes d’organisation ou d’infrastructure, mais au final, l’entreprise dispose aujourd’hui d’une base de connaissance idéale et taillée pour l’avenir. «Dans ce genre de migration,

il y a des facteurs tangibles et des facteurs intangibles. Par exemple, un des postes de coûts importants a été celui de l’acquisition de nouveaux serveurs. à l’opposé, la courbe d’apprentissage de nos employés a été des meilleures. En une heure, ils avaient l’outil en main…» C’est bien là un des atouts majeurs de Sharepoint: l’environnement familier de Microsoft.

«Nous avons porté ce projet en trois phases. D’abord, nous avons remplacé Documentum par Sharepoint, tel quel, il y a un mois. Puis en janvier 2008, nous allons entreprendre notre phase d’extranet et remplacer Lotus Notes. Enfin, dès que celui-ci sera opérationnel, nous intégrerons Sharepoint avec notre nouveau système transactionnel LMS, avec tout le reporting et le contact management.»

LUndI dans sHaREPoInt

Le projet de migration a été conduit tambours battants par MCAP, grâce à la technologie de Microsoft et aux outils et services de Techtra, partenaire SITS. Début 2007, l’entreprise consacre un trimestre à l’étude de faisabilité; acquiert en juin les équipements nécessaires; teste et déploie en juillet; contrôle et finit par convertir le premier week-end de septembre. Le 29 octobre 2007, tout l’environnement a été migré. «Remplacer un système n’est pas toujours facile. Pour l’instant, nous n’avons rien gagné, mais rien perdu non plus, dit Isabelle Jasiak. Mais nous nous sommes surtout équipés pour supporter l’avenir, dont l’intégration avec notre prochain système transactionnel…»

Siemens IT Solutions and Services a ajouté une nouvelle corde à son arc ECM par un accord stratégique avec Techtra, partenaire «Gold» et membre du programme Excellence Gold Partner Program de Microsoft. Le duo rend plus que jamais possibles les migrations d’ECM vers Sharepoint…

Migrer vers Sharepoint: maintenant!

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Isabelle Jasiak, chef de projet ECM à MCAP.

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our conférer aux documents dématérialisés une force probante, le processus d’archivage électronique doit impérativement observer les prescriptions du code civil, du code de commerce et celles du Règlement Grand-Ducal du 22 décembre 1986 (voir encadré).

Cependant, si les textes mentionnés définissent le type et la durée de conservation des pièces à archiver, ils se montrent, en revanche, plus lacunaires sur les méthodes de conservation en se contentant d’énoncer une série d’exigences en termes d’authenticité et d’intégrité.

A la lecture de ces dispositions imposant «Une méthode de gestion régulièrement suivie» et «des instructions de travail conservées aussi longtemps que les reproductions ou enregistrements», il apparaît que le débat doit dépasser le cadre technologique et englober la méthode. Ces dispositions ajoutent un niveau d’exigence largement supérieur à celui qu’on peut observer dans le cas d’un système de GED. En effet, il ne faut pas perdre de vue que si un système de GED assume généralement un rôle opérationnel, un système d’archivage électronique à valeur probante a pour but, essentiellement de préserver la force probante des enregistrements qu’il contient.

Il s’inscrit donc dans une démarche plus globale où les dimensions organisationnelles et opérationnelles complètent la dimension technologique. Comme le recommande la norme ISO 15489 dont s’inspire également le législateur luxembourgeois dans son projet de refonte du Règlement Grand-Ducal, il conviendra de formaliser les instructions de travail aussi bien au niveau stratégique, par une politique d’archivage, qu’au niveau opérationnel, par des processus détaillés. Bien évidemment, ces processus devront être validés, versionnés et archivés au même titre que les enregistrements auxquels ils se rapportent. Une fois la «méthode de travail» définie, il conviendra d’en assurer l’application globale et systématique et de garder la preuve de cette application. C’est souvent là où le bât blesse dans les environnements historiquement conçus dans une logique opérationnelle (GED). En effet, rares sont les cas où les contrôles à effectuer sont documentés et leurs

exécutions ainsi que les résultats obtenus systématiquement collectés et archivés avec les mêmes modalités et le même soin que les enregistrements auxquels ils se rapportent. Malheureusement, ce type de lacune est susceptible de compromettre la valeur probante de tout document produit dans le cadre d’un litige. Ce serait d’autant plus regrettable qu’une approche globale de la problématique d’archivage combinant métier, organisation et technologie aurait pu garantir un niveau d’assurance finale largement supérieur ainsi qu’une meilleure efficacité des processus. En conclusion, on peut sans risque affirmer que l’archivage électronique à valeur probante offre aujourd’hui un potentiel certain à condition de maîtriser les risques inhérents par la mise en œuvre d’un cadre et de mécanismes de gestion appropriés.

Malgré la démocratisation et la popularisation des systèmes d’archivage électronique et de Gestion Electronique de Documents (GED) et l’existence d’un cadre juridique permettant de conférer une force probante aux archives électroniques, nombreuses sont les sociétés qui préfèrent garder en interne ou chez un professionnel, leurs archives papier officielles.

L’archivage électronique à valeur probante

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L’article 1334 du Code Civil stipule que «Lorsque le titre original ou l’acte faisant foi d’original au sens de l’article 1322-2 n’existe plus, les copies effectuées à partir de celui-ci, sous la responsabilité de la personne qui en a la garde, ont la même valeur probante que les écrits sous seing privé dont elles sont présumées, sauf preuve contraire, être une copie fidèle lorsqu’elles ont été réalisées dans le cadre d’une méthode de gestion régulièrement suivie et qu’elles répondent aux conditions fixées par règlement grand-ducal.»

Le Règlement Grand-Ducal du 22/12/1986 précise quant à lui dans son article 1 que «Les reproductions et enregistrements visés à l´article 1348 du code civil et à l´article 11 du code de commerce doivent satisfaire aux conditions suivantes:

a) être la reproduction ou l´enregistrement fidèle et durable du document original ou de l´information à l´origine de l´enregistrement; est réputée durable toute reproduction indélébile de l´original et tout enregistrement qui entraîne une modification irréversible du support;

b) être effectués de façon systématique et sans lacunes;c) être effectués selon des instructions de travail conservées aussi longtemps

que les reproductions ou enregistrements;d) être conservés avec soin, dans un ordre systématique, et protégés contre toute altération.»

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Philippe Pierre, Associé et Xavier Lisoir, Manager

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istoriquement, Euroscript a toujours été proche de l’ensemble du cycle de la production des contenus et de leur distribution sous la forme de documents, notamment électroniques. L’entreprise, forte de contrats dans

la sphère publique (Opoce,…), a fait l’effort ECM depuis le début, en tant que prestataire de services documentaires. S’étant approprié le concept pour ses propres besoins internes, l’entreprise les a donc aussi offerts au marché, avec des succès allant de la Police Grand-ducale au groupe ArcelorMittal… Avec des outils comme Alfresco (France) et plus encore Documentum…

Avec les acquisitions et avec l’expérience, Euroscript s’est construite tant sur le pôle de l’intégration de systèmes que sur les opérations. L’entreprise s’est dotée d’outils spécifiques et de solutions éprouvées pour une offre globale. Aujourd’hui, elle a réuni ces compétences et les met à disposition en dehors de ses murs, en mode outsourcing ou en mode projet. «Nous disposons de cette offre GED surtout parce que cela est une nécessité pour nos propres besoins en interne sur nos contrats d’outsourcing et de services historiques, dit Alain Devroede d’Euroscript. C’est notre propre expérience qui fait la différence.»

à Luxembourg, Euroscript est particulièrement active dans les secteurs public et financier et en France dans l’industrie et la défense. C’est cette mixité qui a aussi conduit à la création d’une offre end-to-end. Fini les solutions niches… Aujourd’hui, les entreprises s’attardent plus aux solutions intégrées, contenant toutes les fonctionnalités de l’ECM, depuis la dématérialisation jusqu’à l’archivage, en passant par la gestion des emails et du classement. «Si on veut uniformiser, c’est possible - les outils sont là», dit Thomas Detzel, Managing Director d’Euroscript. «Mais lorsque vous avez un environnement intégré, cela signifie qu’il faut aussi uniformiser les processus.» C’est la valeur qu’Euroscript veut couvrir…

casE ManagEMEnt

Par exemple du côté des utilisateurs, préindexer des documents pour mieux les classifier, c’est une démarche commune, pas faite pour soi-même… «Idéalement, c’est de procéder sous un case management.» Ce ‘case’, ce folder appliqué à un besoin business, est une porte d’entrée idéale pour l’information. En effet, dans un tel schéma, toutes les connaissances sur le client ou sur l’employé,…par exemple, sont réunies en un endroit centralisé. Ce dossier dynamique contient aussi tous les droits et restrictions utilies à la vie de l’information et rend possible un interfaçage avec les systèmes externes.

«Dans le secteur public, le case management sera fondamental, dit Alain Devroede. Dans les secteurs comme ceux de la banque et de la finance, c’est peut-être moins critique car l’information est déjà très bien structurée par les systèmes transactionnels et centraux, mais cela me semble évident pour l’aspect documentaire que cela sous-tend… Un autre secteur très favorable au case management est celui de l’assurance…»

La complexité de l’approche, c’est l’obligation à être agnostique quant à la forme et au canal de transmission de l’information. «Aujourd’hui, on ne peut pas dire que le

dossier est complet s’il ne tient pas compte des emails qui peuvent avoir été échangés, illustre Thomas Detzel. Nous recommandons actuellement à de nombreux clients une approche pas à pas dans cette direction…»

L’expertise d’Euroscript devrait aussi parler sur la génération de documents, notamment grâce aux outils comme Xpression de Document Sciences. Il s’agit d’une solution investiguée e.a. par la place financière pour la génération en masse de documents (par ex. les extraits bancaires). «Nos solutions nous permettent de couvrir ainsi l’ensemble de la génération documentaire, incluant tant les besoins de masse que l’aspect personnalisation.»

Depuis la fusion de trois entreprises (Delt, Eurodoc et Euroscipt) dans la nouvelle Euroscript, le spécialiste documentaire dispose d’un rayonnement très spécifique. En effet, la société dispose dans le monde documentaire d’une offre unique end-to-end, allant de la production des contenus (dont la traduction) au management des documents.

Documents, dans tous les cas…

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Thomas Detzel, Managing Director d’Euroscript.

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n parallèle, la dimension services et solutions prend de plus en plus d’importance, sur un marché où les marges hardware fondent comme neige au soleil. Ici, les priorités ont pour nom contrôle et sécurité des impressions,

réduction des coûts, gestion documentaire et intégration dans le système d’information de l’entreprise.

On constate sur le marché des copies/impressions une baisse continue du prix de la couleur, des équipements plus rapides et toujours plus adaptés à la circulation électronique de l’information et des documents, un alignement du prix des impressions noir et blanc produites sur des équipements couleur sur celui des machines monochromes et une généralisation des contrats «all in one». Avec au niveau vente une belle progression des multifonctionnels A4: plus 139%. Par comparaison, les derniers chiffres d’IDC pour l’Europe (troisième trimestre 2007) fixent à 4% la progression des MFP noir et blanc (tous formats confondus) et à 76% la croissance des MFP couleur A3/A4 et celle des lasers à 1% (noir et blanc) et 19% (couleur).

contRôLE dE La coULEUR

Explication de cette très belle performance des multifonctionnels A4: la différence de prix entre l’imprimante et le multifonctionnel se réduit de plus en plus et le marché de l’A4 convient de mieux en mieux à des utilisateurs qui ne choisissaient l’A3 que faute d’alternatives abordables chez les constructeurs. L’autre tendance sensible du moment, c’est la généralisation de la couleur. Et le contrôle de son coût. On connaissait le message: «Vous imprimez pour le même prix en noir et blanc sur une machine couleur plutôt que sur une machine noir et blanc, s’est ainsi ajouté: vous imprimez en couleur pour le même prix que

le noir et blanc. Un concept marketing pour l’instant réservé à l’imprimante à encre solide 8860 de Xerox. En échange d’un prix revu à la hausse par rapport à la 8850, l’utilisateur achètera dorénavant ses consommables couleur à un tiers du prix que la cire noir et blanc. Autre initiative spectaculaire avec Color Accent d’HP qui permet sur sa nouvelle ligne Edgeline de facturer selon le pourcentage de couleur présent sur la page. Ces machines, qui ne sont livrées que dans le cadre d’un contrat «all in one», distinguent ainsi trois

tarifs: l’impression noir et blanc, la couleur dite de qualité office interne et la couleur dite de qualité office externe, avec une différence de l’ordre de 15% à la page.

contRôLE dEs coûts

Plus largement, le contrôle des coûts fait partie des attentes les plus clairement affichées de la part des entreprises. Il sera rendu possible en négociant un prix tout compris à la page, au «clic». Et en s’équipant d’une solution –correctement paramétrée- de gestion et de supervision de parc comme WebJet Admin d’HP, CentreWare de Xerox, KM-Net de Kyocera Mita ou IW Management Console de Canon: administration à distance des machines, déploiement centralisé des pilotes d’impression, suivi et contrôle des impressions,

98% de tout ce qui est imprimé l’est en format A4 ! Voilà pourquoi tous les fournisseurs fourbissent leurs armes pour, à court terme, proposer une ligne complète de multifonctionnels de ce format. Et banaliser la couleur en uniformisant le prix de consommables vers le bas.

Impressions: une orientation solution

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maintenance préventive, mise à jour en ligne, contrôle via portail, comptabilisation des coûts. A ce dernier niveau, les plus grands fournisseurs d’imprimantes et de multifonctionnels intègrent, souvent à côté de solutions maison de comptabilisation et de gestion, le PAS d’Equitrac dans leur offre: Canon, Kyocera-Mita, Toshiba, Konica Minolta, Lanier, Sharp, Ricoh, NRG ou Xerox. PAS, pour PrintLog Accounting Server, est un gestionnaire de comptabilisation. Il a pour rôle de surveiller, de gérer, de mesurer les activités d’impression à partir d’un accès centralisé. C’est un outil très complet qui couvre tout le spectre IT (Windows, Novell, Unix). Son objet principal: répartir les tâches d’impression et de reproduction (en réseau) à l’aide de codes d’utilisateur, de client, de projet ou de service. Et en permettre la gestion, notamment par des services de restriction (vous savez, les 50 pages de documentation couleur d’une prochaine destination vacance téléchargée sur Internet…).

oPtIMIsER son InFRastRUctURE

On l’a dit, on procédera avant l’installation de ces outils de gestion à un inventaire ou un audit de son matériel. Ces services d’audit et d’optimalisation sont au catalogue de tous les fournisseurs et intégrateurs de solution d’impressions. Ils s’appellent Total Printing Management ou Managed Print chez HP (analyse approfondie de l’infrastructure d’impression de votre entreprise et le rapport détaillé avec suggestions d’amélioration), Xopa (Xerox Office Productivity Advisor) chez Xerox, Discovery chez Lexmark ou tout simplement audit d’impression chez Canon,. L’idée est toujours la même: faire entrer dans une base de données des informations comme le prix d’achat, le coût et le volume des consommables, les frais de maintenance, d’électricité, l’encombrement, le financement, le support,… A partir de là, l’auditeur réalisera une estimation du TCO complet d’un appareil où le coût global, y inclus les coûts cachés, de l’impression d’une page en noir et blanc et en couleur. L’utilisateur recevra également

une ventilation de ses coûts: coût par page, coût unitaire et groupé par technologie, par utilisateur et par département, coûts de maintenance, coûts des consommables, etc.

sécURIté

La sécurité des documents est un souci de plus en plus important pour les entreprises. Selon une étude réalisée par Canon, le fait que des employés puissent avoir accès à des documents confidentiels ou qu’ils en parlent ouvertement inquiète pas moins de 64 % des chefs d’entreprise. Or, environ 46 % des employés déclarent avoir eu accès à des informations confidentielles et en avoir parlé en dehors du bureau. D’où une batterie de mesures proposées par les fournisseurs: chiffrement des fichiers PDF, boîtes aux lettres personnelles, impressions sécurisées, affichage d’un filigrane visible sur les documents.

LE GRAND DOSSIER ECM

AuDIT Connaissance de ses coûts d’impression et du TCO global de son parc, vue cohérente sur son parc, recommandations stratégiques pour diminution des coûts de 15 à 30%

COMPATIBLES ET SySTèMES REFILLING

Jusqu’à 50% d’économie sur les toners

REMPLACEMENT Du PARC Réduction mécanique des coûts de fonctionnement de l’ordre de 30 à 35%.

BONNE RéPARTITION GéOGRAPHIquE Augmentation de la productivité et de la satisfaction des utilisateurs

CONFIRMATION OBLIGATOIRE DE L’ORDRE D’IMPRESSION SuR LA MACHINE

Réduction des impressions par erreurs ou inutiles

FORMATION DES COLLABORATEuRS Hausse de la productivité, baisse du nombre d’appels vers les help desk, diminution du nombre de problèmes, diminution du nombre d’intervention du service support

SuPPRESSION DES jETS D’ENCRE Au PROFIT DES LASERS COuLEuR

Différence de l’ordre de 500% sur le prix à la page !

IMPRESSION OBLIGATOIRE EN RECTO/VERSO ET EN NOIR ET BLANC

Diminution de 40% des impressions couleur et de 35% du nombre total d’impression

LOGICIEL DE SuPERVISION Augmentation de la productivité du service support, diminution du nombre de ses inter-ventions, anticipation des problèmes, augmentation de la satisfaction des utilisateurs

LOGICIEL DE TRACkINGSuivi de ses volumes d’impression, identification des consommateurs extrêmes et des machines sur et sous-exploitées

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sEnsIBILIsatIon dEs UtILIsatEURs

Et si, pour payer moins cher, il suffisait d’imprimer moins ? Il va donc s’agir de sensibiliser et responsabiliser les utilisateurs. Et d’utiliser quelques trucs très simples, comme par exemple la programmation de l’impression par défaut en noir et blanc et en recto/verso de tous les documents issus de la messagerie et d’Internet. Ou encore la demande de confirmation de son ordre d’impression à partir de la console même de l’imprimante départementale. Histoire de diminuer le nombre d’impressions inutiles qui vont directement dans la poubelle…

gEstIon docUMEntaIRE

Et puis, et peut-être surtout, il y a toute l’orientation solution. Si la première génération des multifonctionnels faisait la part belle à la fonction impression, les logiciels de la seconde génération ont également pris en compte le moteur de numérisation pour offrir des solutions intégrées de gestion documentaire et d’interfaçage, toujours dans l’esprit de la légendaire facilité d’utilisateur du copieur. Les entreprises, PME et grands comptes, sont aujourd’hui sensibles à la possibilité de convertir rapidement leurs documents analogiques en documents numériques grâce au scanner du multifonction qui permettra d’injecter les documents images sur le serveur de fichiers, dans un système de suivi documentaire et/ou dans la messagerie électronique. Le multifonction apporte un gain de vitesse et une mobilité très appréciable en comparaison avec un système de numérisation centralisé. Aujourd’hui, chaque utilisateur peut ainsi numériser lui-même ses documents et l’injecter dans le flux de son choix. Avec les contrôles et la sécurité d’usage. La génération actuelle de multifonctions inclut des outils de contrôles pour la définition des droits d’utilisateur: elle précise par exemple qui peut numériser quoi, en couleur, en quelque sorte de prédéfinir le parcours d’un document. La politique d’impression détermine quelle imprimante le collaborateur peut utiliser, selon sa fonction et selon la tâche d’impression.

EVM

C’est en 2000 qu’HP a annoncé l’intégration, au cœur de l’HP 4100, de l’EVM (Embedded Virtual Machine), un langage de développement d’applications permettant d’enrichir le portefeuilles d’applications «printing» dont les premiers fruits ont eu pour nom SD Express (impression sécurisée sur Internet), JPG Printing (impression directe des fichiers JPG) ou encore J@mail (avertissement par e-mail de l’impression d’un travail. Mais la valeur ajoutée fondamentale d’un MFP, c’est le couplage d’un moteur d’impression à un scanner de qualité. Les ingénieurs logiciels se sont donc logiquement attelés à étendre le spectre des applications disponibles tournant autour de la fonction de numérisation en proposant aux ISV des outils de développement standard.

RoUtagE IntELLIgEnt

Les premières interfaces disponibles pour les multifonctionnels ont eu pour nom TWAIN ou ISIS. Elles supposaient que l’appareil soit connecté directement à un micro-ordinateur. Dans une seconde phase, il s’est agi de pouvoir numériser directement de tout poste de travail vers un appareil mis en réseau, et d’avoir accès à un volume de stockage des documents image. Puis sont venues les passerelles entre les documents scannés et les applications, ici dans un système de messagerie (la fameuse fonction scan to e-mail), là dans un système de groupware (Domino, Notes,…) tout en travaillant à la sécurisation (services d’authentification) et à la traçabilité des flux de documents (workflow).

oRIEntatIon soLUtIon

Historiquement, on peut distinguer deux grandes approches. Certains, comme Xerox avec les services CentreWare Scanning ou Ricoh avec GlobalScan, ont mis en place des outils de développement propres permettant de programmer des schémas de numérisation et de circulation des documents dans des applications activables à partir du MFP. D’autres comme Canon ou HP ont travaillé avec des tierces parties pour intégrer des solutions externes compatibles avec leurs équipements: cela a été le cas avec Canon et eCopy, et avec HP et Notable Solutions. Puis est venue, en 2003, la première plate-forme intégrée de développement d’applications pour MFP avec le lancement par Canon de MEAP. La Multifunction Embedded Application Platform est un kit de développement Java qui peut être utilisé pour créer des applications qui tourneront sous le système d’exploitation des Canon MFP. La première application MEAP viendra de eCopy qui développera ShareScan sous MEAP. ShareScan permet de numériser les documents, de les envoyer par voie électronique ou par fax, de les stocker dans une application GED et de les répertorier dans une base de données pour la comptabilisation. Equitrac sortira également une version MEAP de son outil de Printing Accounting System. Principal avantage de MEAP: on peut installer directement l’application sur le MFP, sans passer par un serveur ou une black box. Quant au choix de Java, on sait aujourd’hui combien les ingénieurs de Canon ont été judicieux en pariant sur cet environnement.

LE GRAND DOSSIER ECM

COMMENT SE RéPARTIT LE COûT D’IMPRESSION D’uNE PAGE ?

SuPPORT 5%

INFRASTRuCTuRE 5%

MATéRIEL 10%

CONSOMMABLES/PAPIER 28%

ADMINISTRATION 5%

GESTION Du DOCuMENT 47%

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MuLTIFONCTIONNELS COuLEuR BELux PROjECTIONS 2007

SOCIéTé PARTS DE MARCHé EN uNITéS

SAMSuNG 13,6%

HP 13%

RICOH 12,1%

NASHuATEC 10%

CANON 9,9%

xEROx 9,3%

BROTHER 7,8%

kONICA MINOLTA 7,4%

C’est en septembre 2004 qu’HP a introduit le premier multifonctionnel couleur au format A4. Aujourd’hui, ce segment est en pleine croissance.

Sources: InfoSource

JaVa

D’autres plates-formes intégrées sont apparues sur le marché. Sharp a annoncé son architecture WEB OSA (Open Systems Architecture) en 2004. Ricoh, qui avait déjà introduit un kit de développement en C en 2003, a lancé son architecture Java ESA (Embedded Software Architecture) un peu plus tard dans l’année. Fuji Xerox a suivi fin 2004 avec Apeos iiX. De manière générale, on peut distinguer aujourd’hui deux grandes approches sur le marché. Soit le développement d’applications est basé sur une plate-forme intégrée de développement Java. C’est le cas avec MEAP de Canon ou ESA de Ricoh qu’utilise également Nashuatec pour délivrer des applications comme One Action Flow (numérisation et routage et archivage des documents).

sERVIcEs WEB

Soit on travaille à partir des services Web et de standards comme HTML, XML, WSDL, AJAX et SOAP pour créer des applications, bâtir des interfaces utilisateurs et faire du sur-mesure. C’est le cas avec OSA de Sharp ou avec le nouveau EIP de Xerox. La nouvelle plate-forme programmable basée sur HTML Extensible Interface Platform a reçu l’adhésion de sociétés comme Pcounter, Captaris, Equitrac, Kofax, NSI, Nuance et X-Solutions qui vont porter certaines de leurs applications sous EIP. Premières concrétisations: SMARTsend (numérisation, conversion et routage de documents) de Xerox et ScanFlowStore (conversation et archivage automatique des documents en PDF avec fonctions de recherche).

Et, au niveau des services Web, certaines facilités comme l’accès direct à partir du tableau de bord du MFP à une application comme MapQuest pour pouvoir imprimer directement son itinéraire ou la réception de news en ligne, imprimables directement. Xerox a également porté sous EIP une solution d’accès sécurisé. Celle-ci permet aux utilisateurs de lancer leur job d’impression dans une file d’attente sécurisée qu’ils vont pouvoir imprimer à partir du tableau de bord de n’importe quel MFP connecté, sous réserve de s’être identifié (via badge et/ou mot de passe).

Jean-Luc Manise

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ACTUAL-ITBUSINESS DECISION MAKER

ous souhaitons ainsi répondre à nos clients et prospects avec une couverture de services plus large, explique Sébastien Genesca, nouveau directeur de Logica au Grand-Duché de Luxembourg. L’accent est mis sur certaines offres technologiques actuelles, telles que l’architecture des systèmes d’information et l’intégration des progiciels métiers mais

aussi sur des nouveautés, parmi lesquelles figure le conseil en méthodologie, en particulier dans le domaine de la gestion de projets et du testing. Pour pouvoir étendre son offre au-delà du développement d’applications, Logica Luxembourg a soumis une demande d’agrément PSF auprès de la CSSF, fin novembre.

«La taille du groupe est un avantage, dit Sébastien Genesca. En plus d’une image de solidité, l’appartenance à un groupe de la taille de Logica permet d’être connecté à un réseau étendu de compétences pour améliorer nos services. Fin février 2008, Logica passera par une campagne de rebranding avec l’adoption d’un nouveau logo et la disparition des noms des sociétés acquises récemment telles que CMG.»

Au Luxembourg, Logica emploie 130 personnes qui bénéficient d’une politique RH leur assurant une gestion de carrière efficace via un suivi personnalisé et plusieurs cycles de formation. Le bureau réalise 75% de son chiffre d’affaires via des projets IT calibrés en matière de coûts et de délais. La grande majorité des prestations de Logica sont forfaitaires. «Pour cela, nous avons mis en place une structure de Delivery forte, garante du respect de nos engagements mais également de notre rentabilité. C’est un garde-fou pour la sécurité de nos projets…»

Delphine Reuter

Au terme de sa fusion avec Unilog et WM-Data, Logica CMG se lance de nombreux défis sur le plan national et mondial. Pour 2008, Logica Luxembourg prévoit 15% de croissance, notamment via des contrats de renouvellement. Le groupe maintient son assise sur le secteur public mais son projet principal est de renforcer ses positions sur le secteur privé luxembourgeois.

Logica élargit son offre au Luxembourg

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Sébastien Genesca, directeur de Logica

au Grand-Duché de Luxembourg.

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TECHNICAL DEvELOPMENT MANAgER

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ACTUAL-IT

vec le nouveau réseau HSPA, l’opérateur télécom luxembour-geois proposera sous peu des

services mobiles à large bande. Erics-son équipera le réseau uMTS existant avec de la technologie HSPA (High-Speed Packet Access). Le HSPA per-met une vitesse de téléchargement plus rapide de 7,2 Mb / s. Ericsson n’est pas un inconnu pour Tele2 / Tango. L’opéra-teur utilise déjà la technologie Ericsson pour la 2G, 2.5G, 3G et la transmission Micro-Wave.

«Tele2 souhaite désormais proposer de nombreux services mobiles par le biais de la large bande. Pour ce faire, nous sommes partis à la recherche de la technologie fiable d’un fournisseur ayant déjà fait ses preuves dans ce domaine et dans notre région,» explique Didier Rouma, Directeur des opérations de Tele2 / Tango. «Nous sommes ravis que Tele2 / Tango ait opté pour notre technologie HSPA. Le fait que nous soyons le seul fournisseur pour la 3G et la transmission démontre que Tele2 est satisfait de nos services éprouvés», souligne Jean-Marc Engels, Président d’Ericsson Belux.

L’opérateur Tele2 / Tango au Luxembourg a opté pour la fourniture de l’infrastructure technique, des logiciels et des services pour l’extension de son réseau avec Ericsson Belux.

Tango/Tele2 part sur Ericsson pour les services multimédias mobiles

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Didier Rouma, Directeur des opérations de Tele2 / Tango

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BUSINESS DECISION MAKER ACTUAL-IT

ette stratégie d’expansion a surtout favorisé l’acquisition d’une compagnie jusqu’ici réputée pour avoir développé et commercialisé dès 1999 le premier «détecteur d’intrusions malignes en temps réel», ISS (Internet Security

Systems), entreprise créée au début des années 1990 et rapidement devenue la référence américaine en matière de lutte contre l’insécurité informatique.

«Retentissant, judicieux et offensif…» Tels avaient été les qualificatifs donnés par la presse spécialisée au lendemain de l’annonce officielle de la fusion. Cette collaboration a rapidement été reconnue comme le coup le plus fameux à mettre à l’actif des «joint-ventures managers» d’IBM. En l’acquérant pour un milliard et demi de dollars, la multinationale IT s’est imposée aux Etats-Unis et en Europe comme acteur majeur d’un marché en pleine expansion, celui de la sécurité informatique. Cette boulimie a permis au désormais numéro 2 de l’informatique mondiale - derrière HP -, de devenir pour le coup, le leader en matière de sécurité des serveurs.

PotEntIEL gIgantEsqUE

Il est d’ores et déjà prévu qu’en 2008 IBM investisse plus d’1.5 milliard de dollars. Sur les cinq prochaines années, dixit Thomas Noonan, PDG d’IBM ISS et transfuge de la société nouvellement intégrée, «le chiffre d’affaires de cette entité dépassera allégrement le milliard de dollars». «IBM apporte sa notoriété et son aura internationales; quant à ISS, société d’envergure nationale il y a quelques mois encore, elle est arrivée avec un savoir particulier et de pointe…»

Le CEO n’est pourtant pas en mesure d’affirmer avec exactitude le mois voire l’année durant laquelle sera franchie cette fameuse barre symbolique du milliard… Les prévisions les plus optimistes quant aux évolutions de chiffre d’affaires ont en effet depuis un an été plus que revues à la hausse…

Pour IBM, la sécurité informatique constitue l’enjeu majeur de l’environnement informatique d’ici à 2015 et la concurrence est vivace car le potentiel gigantesque. Présentant leurs solutions via une approche «consulting», les branch managers prennent délibérément le contre-pied de la concurrence que ce soit aux Etats-Unis, en Asie ou en Europe.

aVoIR Un coUP d’aVancE

Plutôt que de chercher à résoudre les malveillances de hackers toujours plus imaginatifs, il a été décidé d’inventer, de sécuriser les nouvelles formes de piratage… Où comment inoculer un virus pour mieux se vacciner ? L’idée est de rendre le fameux «coup d’avance» que l’on prête volontiers aux pirates des plus obsolètes… Comment en effet mettre en échec une technologie quasi impossible à anticiper ? Prévenir une attaque est déjà se préparer à subir la suivante...

De ce constat (d’échec), est née la judicieuse stratégie d’IBM ISS. La sécurité informatique telle qu’elle est conçue par IBM ISS de demain va surtout se concentrer sur les particuliers plus vulnérables car bien moins informés et immunisés que les sociétés. Ainsi la X-Force, équipe de consultants sécurité d’ISS est aujourd’hui la pierre angulaire de ce système. Depuis 1999, ils sont à l’origine de la découverte de plus de la moitié des virus, trojan et autres nuisibles qui infectent tous les réseaux de la planète. Et la X-Force recrute…

Benjamin Levi

Le board d’IBM a lancé depuis 2004 une vaste campagne d’acquisition de sociétés aux renommées diverses mais aux potentiels d’expansion gigantesques: Filenet (gestion de contenus), MRO (asset management) en étaient les principales illustrations, puis ISS, un fleuron de la sécurité informatique.

IBM ISS cap 1 milliard

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BUSINESS DECISION MAKER ACTUAL-IT

Luxembourg, Computer Scien-ces Corporation n’a longtemps uniquement été considéré qu’au

travers du contrat historique avec le chimiste Dupont de Nemours. Avec un premier win empoché mondialement il y a une dizaine d’années, le site de Contern de l’industriel était devenu la base opérationnelle du prestataire in-formatique. Le contrat a été renouvelé et CSC est quasiment restée confinée à ce deal. L’effort commercial était opéré à Bruxelles et CSC n’avait qu’une faible visibilité luxembourgeoise hors Dupont. Puis un second contrat de classe mon-diale a mis le feu aux poudres. En ga-gnant l’externalisation de Caceis, CSC s’est aussi offert plus qu’une nouvelle essence: un véritable pari d’avenir.

C’est à Jean-Michel Marq, ancien CIO de la Caceis (pour la partie Consultance et Intégration de systèmes) et Didier Demeneix (pour la partie Outsourcing), qu’ont été confiées les clés du bureau luxembourgeois. Certes, les deux contrats-clés de CSC donnent de la substance au bureau, mais c’est une véritable ambition qui anime aujourd’hui l’intégrateur et SSII. «Nous nous positionnons sur nos trois métiers que sont le conseil, l’intégration de systèmes (depuis l’assistance au choix jusqu’au déploiement et développement) et l’outsourcing (qu’il soit conclu dans un cadre mondial ou local)», dit Jean-Michel Marq, Directeur général de CSC Luxembourg. Entité à part entière dans la structure EMEA de CSC, le bureau luxembourgeois profite déjà du ‘réseau’ CSC et s’appuie sur les experts belges, français, etc. de la SSII.

aVEc assURancE

Forte d’une quarantaine de personnes (hors Dupont), CSC Luxembourg, accréditée PSF, veut se concentrer sur le secteur de la finance. L’intégrateur vise aussi localement une progression particulière dans le secteur de l’assurance avec une position assez unique puisque la société est également éditrice d’un package dédicacé au métier (en France avec Graph Talk A.I.A.) qui possède une quatre-vingtaine de références dont Groupama ou Thelem, Axa Luxembourg ou InvestLife.

«Nous démarrons effectivement avec une certaine assise, confie Jean-Michel Marq, évoquant l’importance du secteur financier pour l’Américain. Nous visons les institutions de taille classique à Luxembourg, mais sommes aussi ouverts aux projets plus larges dans le cadre de schémas avec la France ou la Belgique.» CSC veut pouvoir offrir son expertise sur les Fermat, Olympic ou SAB, ou les Calipso, Murex, Summit et Kondor tout en se dotant de la capacité à conduire les projets. «Cela passe par des missions de mise en place, de rédaction de business plans, de support aux questions organisationnelles, à la gestion des processus, au choix du progiciel, à son intégration, son support local, son déploiement même européen, etc. Aujourd’hui, nous nous concentrons sur deux objectifs majeurs: la réussite du projet Caceis et le développement commercial.»

Dans le cadre de son expansion, CSC pense aussi à apporter de la valeur du mix de compétences entre conseils et opérations sur des questions comme les marchés des capitaux, la Banque Privée, les bases de valeurs pour l’industrie des fonds ou la valorisation des dérivés pour les hedge funds. Le groupe dispose déjà de solides références dans le secteur, évidemment au Etats-Unis, mais aussi en Europe chez les Natixis, SwissLife, Predica, etc. Enfin, l’entreprise ajoute qu’elle ne veut pas négliger les prospects sur du SAP ou de Peoplesoft, expertise commune dans le groupe.

CSC prend ses quartiers luxembourgeois au Goldbell Center à la Cloche d’Or. Le géant américain des services informatiques arrive avec un engagement vers le marché: priorité aux services financiers !

CSC, Customer Service Centric

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Jean-Michel Marq, Directeur général de CSC Luxembourg.

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BUSINESS DECISION MAKER PORTRAIT IT

L’information, c’est la valeur réelle

dEnIs stoz

Age: 40 ans Nationalité: Belge Fonction: Country Manager Société: Bull PSF luxembourg s.a. Loisirs: La campagne et le jardin, formidables endroits de ressourcement Signes particuliers: a fait sien le slogan de Nike: «Just Do it»

Q: Pour vous l’IT c’est…R: Un outil qui a révolutionné le contexte éco-

nomique. Mais en ce qui me concerne, cela a été surtout une formidable opportunité de carrière.

Q: Comment aimez-vous aborder l’IT ?

R: Quand j’ai commencé ma carrière pro-fessionnelle, l’IT, c’était avant tout le «T» de Technologies. On se passionnait pour le progrès, la course à la puissance… Aujourd’hui, l’IT n’est plus un produit en soi, c’est devenu un outil au service de la Société. On accorde beaucoup plus d’im-portance au «I» d’Information car c’est là que se trouve la valeur réelle.

Q: Que-ce qui vaut la peine d’être challengé ?

R: Une idée, quelle qu’elle soit. Elle peut de prime abord sembler farfelue, mais la pas-ser à travers un tamis critique en générera peut-être une qui soit réalisable.

Q: Quel est votre sens de l’innovation ?

R: Surtout ne pas chercher trop loin. Il y a un grand potentiel d’innovation en ras-semblant des idées ou des concepts déjà existants.

Q: Ce que vous aimez le plus dans votre métier ?

R: Beaucoup de choses. Mais s’il faut mettre une chose en avant, je dirais certainement la liberté d’entreprendre et en récolter les fruits.

Q: Ce que vous aimez le moins dans votre métier ?

R: Les gens qui ont tendance à ne pas tenir leurs engagements et qui trouvent tou-jours une bonne excuse pour ça.

Q: Comment considérez-vous la place financière luxembourgeoise ?

R: C’est un microcosme extraordinaire avec une concentration de personnes de gran-de qualité, tous métiers confondus. C’est aussi une capitale qui garde une place im-portante pour les rapports humains. C’est assez unique !

Q: Pour vous, quel est le produit ou solution professionnel de l’année ?

R: Ce n’est ni un produit ni une solution, mais je pense à la norme ISO27002 qui est un code de pratiques pour la gestion de la sécurité de l’information. C’est un pas en avant pour l’organisation et la structuration de la politique de sécurité de l’information au sein des entreprises.

Q: Pourquoi choisir Bull ?R: C’est une respectable vieille dame qui

vient de s’offrir une sacrée cure de jouven-ce! En 2007, la croissance à Luxembourg devrait atteindre 60%. Contrairement aux autres constructeurs, nous n’avons pas la volonté de tout faire. Et comme nous faisons moins de choses, nous avons vo-cation à les faire mieux.

Q: Pourquoi architecte d’un monde ouvert ?

R: Parce que le temps où un client se liait pieds et poings avec un constructeur ou

un éditeur est révolu. Aujourd’hui, tout et tout le monde communique avec tout et tout le monde. Bull met son énorme ex-périence d’intégration et de constructeur au service de ses clients. En laissant le client choisir ses applications, y compris open-source, et en confiant l’intégration, voire le support à Bull, le client reprend la mainmise sur son informatique.

Q: À quoi ressemble votre journée type ?

R: Je n’ai pas de journée type. La première chose que je fais en arrivant au bureau, c’est aller saluer mes collaborateurs. Après, c’est très varié…

Q: Développement ou management ?R: Il ne faut pas opposer les deux: l’équilibre

d’une entreprise est instable, et donc, gé-rer, c’est continuer à développer.

Q: Bloc-notes ou PDA ?R: PDA pour les adresses et l’agenda car

c’est synchronisé. Papier pour les choses qui demandent à être réfléchies et struc-turées.

Q: Quelle est votre place-to-be préférée au Luxembourg ?

R: A table, à midi, avec mes collaborateurs.

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Denis Stoz,Country Manager, Bull PSF luxembourg.

TECHNICAL EXPERT

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ACTUAL IT

lors que les rapprochements entre entreprises se multiplient, la virtualisa-tion, devenue indispensable, entre dans une nouvelle ère. Si elle est tou-jours destinée à découpler disques, serveurs et services pour en maximiser

la rentabilité et en assurer la sécurité, elle permet à présent de rendre les données nomades, c’est-à-dire transférables et stockables selon des schémas prédéfinis, en vue de les sauvegarder. une évolution de taille dans le domaine de la Busi-ness Continuity et de la Disaster Recovery: la virtualisation des données rend les solutions plus flexibles, donc aptes à correspondre aux besoins spécifiques de chaque entreprise.

Première étape de la démarche: le passage en revue des ressources et leur classification en catégories de données ou d’applications. Par après, le processus de virtualisation s’en verra simplifié. «Le physique a une importance capitale, souligne Saïd Boukhizou, responsable technique chez Datacore. Des entreprises qui ont fait l’impasse sur l’inventaire ont dû faire marche arrière quand les coûts se sont révélés excessifs». Désormais, la démarche est accessible «pour un budget de moins de 40.000 euros», ajoute Pierre Aguerreberry de Nexsan Technologies Ltd.

dEs PLans coMPLEMEntaIREs

Couplée à la virtualisation: la consolidation. Les machines sont rentabilisées au maximum, ce qui réduit le Total Cost of Ownership (TCO). La consolidation repose sur l’auto-approvisionnement des disques durs. Le logiciel, par exemple SANSymphony, sur-alloue de l’espace en gérant la migration des données entre les disques. Via la «mise en commun» des volumes, cent Mega peuvent donc devenir deux Tera. En plus de gérer la traçabilité et la sécurité, le logiciel demeure non intrusif.

Conséquence directe de la consolidation: en cas d’interruption de fonctionnement d’un disque, un autre prendra le relai. Les données de l’entreprise restent ainsi toujours disponibles. «La notion de qualité de service fait partie de la Haute Disponibilité» via la garantie de l’accès aux données, ajoute Saïd Boukhizou. à condition de répliquer suffisamment les données, la Business Continuity est garantie.

En JEU: LE stocKagE

Exemple pris avec VMware, logiciel de virtualisation avancé, que les constructeurs ont adopté à l’unanimité. «Tous les clients qui ont installé VMware correctement ont aussi virtualisé leur stockage», explique Saïd Boukhizou. Les données des serveurs d’application sont copiées et sauvegardées de manière synchrone via une liaison LAN/WAN avec le centre de stockage: c’est la «mirrorité». Qu’il s’agisse de maintenance, la machine est virtuellement migrée vers le deuxième site, puis rapatriée. La virtualisation du stockage est donc devenue essentielle car elle apporte performance, sécurité et disponibilité immédiate.

D’où la nécessité de mettre en place des plans de Disaster Recovery (DRP) pour sécuriser les données au maximum. Le DRP, c’est la mise en place d’un troisième site de stockage, connecté, cette fois, via un miroir asynchrone. Les données sont toujours envoyées en mode bloc mais moins régulièrement. Cependant, le gap ne cause pas de dommage majeur lors de la reprise d’activité de l’entreprise. Une liaison synchrone (en Giga) entre le premier et le troisième site est aussi possible, si les capacités de l’entreprise le demandent. La Business Continuity et le Disaster Recovery sont complémentaires pour garantir la qualité des services. A condition de passer par les étapes nécessaires, toute entreprise peut donc mettre en place des plans respectant les régulations en vigueur.

Delphine Reuter

De nouvelles méthodes, couplées à la virtualisation, rendent possible la sauvegarde et la récupération de données à moindre coût. Intérêt de la démonstration: la nécessité, pour toute entreprise, de garantir la continuité de ses services.

Business Continuity et Disaster Recovery: les clés du sur-mesure

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Pierre Aguerreberry de Nexsan Technologies Ltd.

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Still a revolutionary alternative, yet all set to become the standard, service-orientedarchitecture manages your business processes more flexibly and efficiently. FlexFrame™ Infrastructure from Fujitsu Siemens Computers seamlessly integrates hardware and software for a dynamic allocation of processing, storage and network resources. Resulting in higher availability, faster deployment and greater stability. The sum of the perfect combination of German engineering and Japanese innovation. We make sure.

Tel: +352 26 099 864 | e-mail: [email protected]

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BUSINESS DECISION MAKER LE PETIT-DéJEUNER ANTI FRAUDE

donnéEs PRIVéEs: HIPaa Et gLBa: LE cHaLLEngE dE L’aUdItaBILIté

Les règles de confidentialité de HIPAA obligent les organismes de santé à protéger les renseignements personnels identifiables sur la santé d’un individu ainsi qu’en interdire l’accès non autorisé. Le Gramm-Leach-Biley Act (GLBA) et ses équivalents européens ont le même type d’exigence concernant l’accès aux informations financières. Ces règles sont particulièrement difficiles à mettre en oeuvre sur des systèmes propriétaires. Au contraire d’autres systèmes, il n’y a pas de mécanisme de journalisation des accès intégré dans l’environnement mainframe. Le développement de pareils mécanismes est complexe, souvent parce qu’il concerne des centaines d’applications. Et des mécanismes qui journalisent les changements dans les bases de données ne sont pas suffisants dans la mesure où ils ne tracent pas “l’accès visuel” aux données.

BâLE II, LE cHaLLEngE dE La MEnacE IntERnE

Savoir comment protéger les informations sensibles d’une manipulation non-autorisée ou les protéger d’une éventuelle divulgation est un des défis internes majeurs des organisations financières. La gestion de ce risque opérationnel impose la mise en place de dispositifs de collecte et d’historisation des incidents ainsi que la construction et diffusion de compte-rendu internes sur les risques.

Cette contrainte est souvent complexe à mettre en oeuvre dans la mesure où les applications “historiques” des organisations

financières disposent de peu de moyens d’historisation et d’audit. La traçabilité des changements dans les bases de données n’apporte qu’une réponse partielle dans le mesure où elle ne renseigne pas la nature des données visualisées ni les requêtes opérées.

La MIsE En oEUVRE dE soLUtIons dE détEctIon Et dE PRéVEntIon dE FRaUdEs

La mise en oeuvre de ces challenges passe d’abord par une restriction des accès aux informations sensibles. La mise en place d’un système de gestion des identités et des accès répond à la problématique des accès non-autorisés. Mais la traçabilité de la fraude interne par les personnes autorisées est d’une dimension supérieure.

Il existe des solutions qui fournissent l’enregistrement, le contrôle et l’analyse des accès autorisés à travers les plateformes. Elles permettent aux responsables de la sécurité ou du risque d’agir sur des comportements suspects ainsi que de profiter de l’intelligence ainsi collectée pour prévenir tout délit ultérieur.

LE contRôLE d’actIVIté

I l est possible de visualiser l’ensemble des activités d’un utilisateur en rejouant l’ensemble des écrans, frappes de touches ou changements d’écrans. Cela permet aux personnes en charge du contrôle et de la prévention de savoir qui a fait quoi et quand. Les activités des utilisateurs, ainsi que des informaticiens ou développeurs avec des accès de type «privilège» sont ainsi enregistrés.

RéactIVIté IMMédIatE

En configurant certaines règles de surveillance, il est possible de générer des alertes en temps réel. C’est ainsi que le système peut prévenir qu’un utilisateur a, par exemple, envoyé des requêtes sur des comptes 5 fois dans l’heure alors que la moyenne est de deux fois.

EnqUêtE sUR Un coMPoRtEMEnt sUsPEct

En traçant chaque interaction liée à une donnée, y compris sa visualisation, le responsable de la sécurité peut vérifier, par exemple, tous les utilisateurs qui ont accédé à un numéro de compte donné dans une période spécifiée. Ensuite, il est possible, pour chacun de ces utilisateurs, de rejouer l’ensemble des actions opérées par ces personnes, à la fois sur les écrans visualisés et sur les données accédées. Cela peut se faire, soit en temps réel, en cas de soupçon de fraude, soit a posteriori en examinant les données enregistrées.

La profusion de réglementations et aspects de régulation a rendu l’ensemble des entreprises sensibles aux principes de bonne gouvernance. L’expertise de Bull est de proposer des solutions permettant de se conformer aux contraintes réglementaires, y compris la détection de fraude interne. Et cela, même lorsqu’il s’agit d’applications ayant été développées avant l’élaboration de ces réglementations.

Fraude interne - la voie du contrôle et de l’anticipation

PEtIt-déJEUnER d’ItnEWs 2.0:

Thème: Fraude interne - la voie du contrôle et de l¹anticipationquand ? Jeudi 24 janvier 2008 à partir de 8h30Où ? Luxembourg

Participation: 35 euros payable sur facture (No show policy)Formulaire d’inscription en ligne: www.itnews.lu/eventfraudeContact: Emilie Mounier +352 26 10 86 26 – [email protected]

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Bernard FrancisBusiness Unit Manager Securité Bull Belux.

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SOI pour SOA: l’heure du plug-and-play

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Albert Baldassi, Country Manager de Fujistu-Siemens Computers

Fujitsu Siemens Computers, premier fournisseur européen de solutions IT, propose la première Infrastructure Orientée Service (SOI) basée sur les systèmes standards.

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BUSINESS DECISION MAKERLE PETIT-DéJEUNER SOI

infrastructure FlexFrame est une plate-forme IT dynamique prête pour des applications basées sur les Architectures Orientées Service (SOA). Offrant la fiabilité, la flexibilité et les capacités de virtualisation jusque-là réservées

aux gros systèmes, mais au prix de systèmes ouverts, la nouvelle infrastructure FlexFrame de Fujitsu Siemens Computers redéfinit les règles d’un centre de calcul.

La caractéristique essentielle et distinctive de l’infrastructure FlexFrame est l’affectation des resources système (physiques et virtuelles) à des applications en quelques clics de la souris. L’infrastructure FlexFrame est le prochain jalon sur la voie du Centre de Calcul Dynamique. L’administrateur IT définit les ressources requises pour une application particulière, qui seront alors automatiquement allouées. Ainsi la complexité de la gestion de ressources physiques et virtuelles est prise en charge par le système.

L’infrastructure FlexFrame est la plateforme idéale pour les tâches de consolidation, elle est par essence une solution écologique qui répond aux soucis croissants concernant les coûts, le refroidissement, la consommation d’énergie et la gestion d’espace dans les centres de calcul.

Les directeurs IT pourront désormais répondre facilement aux besoins nouveaux et changeants des utilisateurs, et assurer les SLA (accords de niveau de service) internes. Cela signifie aussi que l’infrastructure FlexFrame surveille en permanence la disponibilité du système et fournit une réponse quasi instantanée en cas de défaillances.

FlexFrame est la plateforme idéale pour porter l’infrastructure IT vers de nouveaux niveaux.

Elle est idéale pour les tâches de consolidation. Nombre de serveurs sont consolidés en un pool avec gestion centrale des ressources et haute disponibilité.

Elle permet de prendre facilement en charge le transfert dynamique de ressources

Enfin, elle constitue la base idéale pour des architectures orientées services au niveau des applications. Les principaux avantages sont le partage des ressources afin d’en augmenter l’utilisation, une haute disponibilité pour maintenir les niveaux de service et une souplesse accrue grâce a la gestion aisée de ressources réelles et virtuelles.

Basée sur des serveurs Blade PRIMERGY BX standards et tournant indépendamment des systèmes d’exploitation et des applications, l’infrastructure FlexFrame ajoute une couche logicielle, le ServerView PAN Manager, qui assure le contrôle complet de serveurs standards, serveurs virtualisés et ressources d’E/S.

ServerView PAN Manager offre un nouveau niveau d’intelligence pour l’infrastructure FlexFrame, garantissant que tous les serveurs situés au sein de l’environnement entièrement virtualisé tournent toujours à leurs niveaux de performances optimales. Ceci implique l’ajoute d’une couche entre les points de connexion du réseau en virtualisant les connexions, traitée par le gestionnaire d’E/S virtuelles (VIOM) ServerView. Dès lors, les charges de travail peuvent être facilement déplacées d’un serveur vers un autre sans se confronter à des problèmes d’adressage SAN/LAN. La virtualisation des E/S évite les problèmes de compatibilité avec l’équipement réseau existant et évite aux administrateurs de réseau de devoir gérer les changements au sein des serveurs.

Afin d’exploiter au mieux son avantage d’être le premier sur le marché, Fujitsu Siemens Computers peut compter sur la profonde expérience accumulée chez plus de 1000 clients dans la zone EMEA, où l’entreprise aide à concevoir, implémenter et exploiter des infrastructures informatiques spécialement adaptées aux besoins.

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PEtIt-déJEUnER d’ItnEWs 2.0:

Thème: SOI pour SOA: L’heure du plug-and-playquand ? Jeudi 31 janvier 2008 à partir de 8h30Où ? Luxembourg

Participation: 35 euros payable sur facture (No show policy)Formulaire d’inscription en ligne: www.itnews.lu/eventsoiContact: Emilie Mounier +352 26 10 86 26 – [email protected]

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PEtIt-déJEUnER d’ItnEWs 2.0:

Thème: quelles compétences pour vos projets IT bancaires de demain?quand ? Jeudi 07 février 2008 à partir de 8h30Où ? Luxembourg

Participation: 35 euros payable sur facture (No show policy)Formulaire d’inscription en ligne: www.itnews.lu/eventrecrutementContact: Emilie Mounier +352 26 10 86 26 – [email protected]

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BUSINESS DECISION MAKER

e Grand-Duché de Luxembourg compte 4,7% de spécialistes IT, soit 15.000 personnes, l’une des proportions les plus importantes parmi les pays de l’OCDE. Les banques ne sont pas en reste: depuis 2004, elles sont de plus

en plus nombreuses à chercher à moderniser leurs ressources.

Désormais, les banques se doivent de trouver un nouvel équilibre entre la migration vers ces technologies de pointe et leur système interne, tout en gardant un œil sur les coûts des opérations. Non seulement les solutions doivent convenir à la particularité de chaque banque, mais elles doivent aussi être rentables en termes d’innovation par exemple, ou pour satisfaire aux exigences de conformité. Parallèlement, les banques attendent des informaticiens que ces nouvelles technologies soient déjà éprouvées pour être intégrées de manière efficace.

Ici intervient l’importance d’être bien conseillé, et, au fond, d’être bien entouré. Puisque la banque se doit d’être réactive, le profil des informaticiens doit pouvoir convenir à ces nouvelles attentes. Les DRH ont donc de nouveaux défis à relever lors de la sélection de candidats: ceux-ci doivent pouvoir répondre aux exigences actuelles tout en conservant leurs capacités pour s’adapter aux réalités du marché dans cinq ou dix ans. Or, bien qu’il y ait pléthore d’informaticiens, les recruteurs peinent à dénicher les talents ad hoc. Trop de Cobol et de Powerbuilder, pas assez de Java et de .net, avec quatre ou cinq années d’expériences.

Pour enrayer la pénurie d’informaticiens qualifiés, il s’agit donc de favoriser l’émergence de ces profils sur le marché de l’emploi. Quelles sont les stratégies à adopter ? Trois types d’acteurs pourraient apporter des éléments de réponse. Les professionnels du marché luxembourgeois, qui connaissent la réalité du marché local; les écoles, qui forment les futurs informaticiens et modifient leurs cours en conséquence; enfin les recruteurs, confrontés à ce défi quotidiennement et qui agissent aussi en leurs qualité de conseillers pour identifier des potentiels plus que des compétences acquises.

Aujourd’hui, les solutions IT bancaires doivent être évolutives. Les banques adaptent donc leur stratégie de recrutement IT pour sélectionner les candidats: les DRH doivent pouvoir identifier les bonnes ressources pour répondre aux défis de demain.

Quels informaticiens pour la banque de demain ?

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Claude Rodisio, Lancelot Consulting

BUSINESS DECISION MAKERLE PETIT-DéJEUNER PROFILS IT

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TECHNICAL DEvELOPMENT MANAgER PORTRAIT

ujourd’hui, il est en charge de l’interfaçage des flux d’information dans les systèmes (SAP et non SAP) de Champ. Ici, son expérience de sept ans dans le monde de la consultance se révèle payante. En rejoignant Champ,

il renoue avec sa première vocation: l’aviation.

PLUs-VaLUE

Champ est particulièrement bien engagée sur son ERP, Enterprise Ressource Planning, SAP. Dans ce domaine, l’interfaçage, ou middleware, occupe une place de plus en plus importante. «Le middleware fonctionne comme une plaque tournante entre les flux d’information internes et externes», résume Dario. Pour répondre aux défis posés par l’intégration des processus, il se focalise sur le XI, eXchange Infrastructure, devenue PI, Process Integration, la solution d’intégration de la suite netweaver de SAP. En tant que designer de flux, son expérience en gestion de workflows est essentielle. Au sein d’une équipe internationale de douze personnes, Dario œuvre à une meilleure combinaison des applications hétérogènes pour les faire collaborer et en tirer le maximum de possibilités.

Après un détour par la Grande-Bretagne pour obtenir son master en computer science, Dario Pizzolante est revenu au Grand-Duché de Luxembourg où il a été développeur pour le secteur financier. C’est ABC Luxembourg qui lui donne sa première expérience en BPR, Business Process Reingeneering. Il est alors chargé d’implémenter le workflow du «Bierger Center», le centre d’accueil des citoyens, destiné à regrouper les processus internes de plusieurs services administratifs de la ville de Luxembourg. En 2003, il devient informaticien pour Kneip Communication, où il s’occupe entre autres de la database, de gestion de fonds pour la publication et de développement. Il travaille ensuite pour Clearstream au sein de Team Trade et y développe de nouveaux modules pour des applications custody. Par la suite, Dario devient release manager en liaison avec le département qualité de la Clearing House.

PRoMEssEs d’aVEnIR

En tant que service provider pour compagnies aériennes spécialisées dans le fret, Champ Cargosystems exploite une niche prometteuse. La société est naturellement orientée vers l’exploitation de nouvelles technologies. Actuellement, les défis de Dario Pizzolante relèvent de la Service-Oriented Architecture, SOA. «Pour répondre aux exigences soulevées par les projets de type SOA, l’outil par excellence demeure le XI», estime-t-il. En effet, l’eXchange Infrastructure assure le suivi des stratégies et permet de respecter les standards émis en matière de services. Attiré aussi par les développements vers les nouvelles technologies, Dario est motivé par le projet-phare de Champ: la création d’un Competence Center (CC), destiné à concentrer et canaliser les compétences spécifiques sur l’environnement SAP pour le fret aérien. L’idée? Etre reconnu et décrocher un partenariat avec la société SAP AG, le concepteur de progiciels ERP. «à long terme, Champ pourrait devenir un représentant attitré de SAP dans le secteur du cargo business», détaille Dario Pizzolante.

Depuis août 2007, Dario Pizzolante est architecte technique chez Champ Cargosystems, la joint venture entre l’IT de Cargolux et SITA.

Dario Pizzolante pilote les flux d’information chez Champ

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Dario Pizzolante, IT specialist de Champ Cargosystems.

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BUSINESS DECISION MAKER PERSO

Sébastien Genesca prend la responsabilité de LogicaCMG Luxembourg LogicaCMG, dont on dit que le nom pourrait devenir prochainement Logica, a confié la responsabilité du bureau luxembourgeois à Sébastien Genesca. Entré chez ArianeII devenue Sogeti, il y avait occupé plusieurs fonctions d’account management puis de branch manager.

Pascal Koster nommé Chief Technology Officer de Mobistar Mobistar a nommé Pascal Koster de VOXmobile, au poste de CTO, Chief Technology Officer de Mobistar. Pascal Koster gardera son rôle d’Administrateur-Directeur de VOXmobile au Luxembourg et partagera ses activités entre ces fonctions et ses nouvelles fonctions à Bruxelles. Après Cegedel, Tele2, il avait créé VOXmobile avec Jean-Claude Bintz et plusieurs investisseurs.

Daniel Demanet rejoint Bernard Geubelle à la tête de Getronics PSF Luxembourg Getronics a désigné Daniel Demanet comme 2ème General Manager de Getronics PSF à Luxembourg aux côtés de Bernard Geubelle, déjà nommé General Manager PSF en plus de sa fonction de General Manager d’Infotechnique SA, filiale à 100 % de Getronics Belgium SA/NV. Daniel Demanet travaille chez Getronics depuis 2004 et occupe le poste de Directeur Application Services pour Getronics BeLux.

Jean-Pierre Dielen arrive chez Fujitsu Services pour le secteur public Jean-Pierre Dielen est entré en fonction en tant que Responsable du segment “Secteur Public” de Fujitsu Services Belgique & Luxembourg. A ce titre, Jean-Pierre Dielen positionnera l’entièreté de l’offre de services de Fujitsu auprès des gouvernements locaux et fédéraux. Avant de rejoindre Fujitsu Services, Jean-Pierre Dielen a travaillé comme Segment Manager Public Sector chez Sun Microsystems puis comme Consultant commercial indépendant.

Colette Darconnat met un terme à sa carrière profesionnelleà l’occasion de la cérémonie du quinzième anniversaire de présence grand-ducale d’IRIS, Colette Darconnat, la General Manager du bureau luxembourgeois, a annoncé son intention de mettre fin à sa carrière professionnelle. Un nouveau responsable de l’entité locale sera nommé au courant du premier trimestre 2008.

Patrick Dalvinck devient le Regional Director Benelux de Trend MicroTrend Micro, le fournisseur de solutions de sécurisation de l’information, a nommé Patrick Dalvinck au poste de Regional Director Benelux. Auparavant, Patrick Dalvinck a travaillé pendant sept ans pour Symantec en tant que Country Manager Benelux. Il fut pendant six ans le Territory Manager d’Axent Technologies.

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11/12/2007 Agile approaches to project managementORGANISATEUR: Project Management Institute (www.pmi.org)THEME: Project managementDATE: 11/12/2007 à 18h30LIEU: Sofitel LuxembourgInformations et inscription: tinyurl.com/338bt3details

13/12/2007 Conférence / Cocktail Documents & Print ManagementORGANISATEUR: ITnews 2.0THEME: Conférence / Cocktail Documents & Print ManagementDATE: 13/12/2007LIEU: Sofitel LuxembourgInformations et inscription: www.itnews.lu/eventdoc

19/12/2007After-work Clussil sur le thème du RSIIORGANISATEUR: Le réseau ClussilTHEME: After-work sur le thème du Responsable de la Sécurité des Systèmes d’InformationDATE: 19/12/2007 de 17h00 à 19h00LIEU: Auditorium de la Banque de LuxembourgInformations et inscription: www.clussil.lu

24/01/2008 Petit-déjeuner d’ITnews: Lutte contre la fraude interneORGANISATEUR: Bull - ITnewsTHEME: Fraude interne - la voie du contrôle et de l’anticipationDATE: 24/01/2008LIEU: LuxembourgInformations et inscription: www.itnews.lu/eventfraude

28/01/2008 ITSMF: ISO/IEC 20000 Trainings and ExamsORGANISATEUR: ITSMF.luTHEME: ISO/IEC 20000 «Consultant» + «Auditor» Trainings and ExamsDATE: 28/01/2008LIEU: LuxembourgInformations et inscription: www.itsmf.lu

31/01/2008Petit-déjeuner d’ITnews: SOI pour SOAORGANISATEUR: Fujitsu-Siemens Computers - ITnewsTHEME: SOI pour SOA: l’heure du plug-and-playDATE: 31/01/2008LIEU: LuxembourgInformations et inscription: www.itnews.lu/eventsoi

07/02/2008 Petit-déjeuner d’ITnews: Profils IT bancairesORGANISATEUR: Lancelot - ITnewsTHEME: Quelles compétences pour vos projets IT bancaires de demain ?DATE: 07/02/2007LIEU: LuxembourgInformations et inscription: www.itnews.lu/eventrecrutement

21/02/2008 Going MobileORGANISATEUR : AmCham ComIT THEME : Going MobileDATE : 21/02/2008 à 18h30LIEU : RTL TV StudioInformations et inscription : www.amcham.lu

Développeur.NETwww.itjobs.lu/agilepartner

Consultant Business Intelligence / Base de données www.itjobs.lu/aptelia

Analystes Développeurs Java/J2EE www.itjobs.lu/aptelia

Analystes Développeurs .NET www.itjobs.lu/aptelia

Consultant expérimenté progiciels bancaires: Olympic, Triple A, Multifonds, GP3www.itjobs.lu/aptelia

Analyste Développeur / Architecte Senior www.itjobs.lu/aptelia

SQL server system engineer www.itjobs.lu/ctg

Gestionnaire d’exploitationwww.itjobs.lu/ctg

Windows systems engineer www.itjobs.lu/ctg

Analyste programmeur JAVA J2EE Expérimenté www.itjobs.lu/ctg

Sénior analyste GEIDE / DMS / GED www.itjobs.lu/ctg

Responsable de Projets ESRIwww.itjobs.lu/lancelot

Architecte Technique et Fonctionnel Seniorwww.itjobs.lu/lancelot

Responsable de projets Productionwww.itjobs.lu/lancelot

Analyste Programmeur VB / .NETwww.itjobs.lu/lancelot

IT Manager - System Engineerwww.itjobs.lu/lancelot

Globus Specialist www.itjobs.lu/lancelot

Recherchons Freelances/Indépendantspour le Luxembourg et la Belgiquewww.itjobs.lu/lancelot

Analyste Développeur JAVA / J2EEwww.itjobs.lu/lancelot

Développeur Webwww.itjobs.lu/lancelot

Account Managerwww.itjobs.lu/lancelot

Banque – Chef de Projet Fiscalité Titreswww.itjobs.lu/lancelot

Banque – Développeur .NET Sharepoint (2007)www.itjobs.lu/lancelot

Banque – Chef de Projet Comptabilité / Tarificationwww.itjobs.lu/lancelot

Mitarbeiter Kreditgeschäftwww.itjobs.lu/lancelot

Sales Manager www.itjobs.lu/lancelot

Pre-sales Engineer SAN / Storage / Back upwww.itjobs.lu/lancelot

Project Coachwww.itjobs.lu/lancelot

ERP Account Manager www.itjobs.lu/lancelot

Consultant / Senior Consultant – SAP R/3www.itjobs.lu/lancelot

Analyste Programmeur Coldfusionwww.itjobs.lu/lancelot

Technical Writerwww.itjobs.lu/lancelot

Globus Basic Programmerwww.itjobs.lu/lancelot

Junior System Administratorwww.itjobs.lu/lancelotAnalyst Developer VBwww.itjobs.lu/lancelot

IT Transactional / Mailing Product Manager www.itjobs.lu/lancelot

Consultants BPM - Business Process Managementwww.itjobs.lu/lancelot

Senior Manager SOLVENCYwww.itjobs.lu/lancelot

Développeur .NETwww.itjobs.lu/lancelot

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Analyste Programmeur Gestion Documentwww.itjobs.lu/lancelot

DBA Oracle / Unixwww.itjobs.lu/lancelot

Consultant MS SQL Serverwww.itjobs.lu/lancelot

Project Manager – ERP Billingwww.itjobs.lu/lancelot

Junior Analyst Programmer – UNIX, PERL, SHELLwww.itjobs.lu/lancelot

Ingénieur Avant-vente / Consultant www.itjobs.lu/lancelot

Client Services Officer – Financial ITwww.itjobs.lu/lancelot

IT Account Managerwww.itjobs.lu/lancelot

Banque – Chef de projet Private Bankingwww.itjobs.lu/lancelot

Chef de Projet Développement JAVAwww.itjobs.lu/lancelot

Développeur Gestionnaire de donnéeswww.itjobs.lu/lancelot

General Manager Operations www.itjobs.lu/lancelot

Unix / Oracle Administratorwww.itjobs.lu/lancelot

Security & Internet Services Engineer www.itjobs.lu/lancelot

Test & Design Engineerwww.itjobs.lu/lancelot

Développeur Web (Fr./Angl.)www.itjobs.lu/lancelot

Operations Engineerwww.itjobs.lu/lancelot

Ingénieur en Java / J2EEwww.itjobs.lu/logica

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Analyste développeur .NETwww.itjobs.lu/logica

Senior Sales Consultant / Solution Development www.itjobs.lu/schneider

IT Account Managerwww.itjobs.lu/schneider

IT Specialist – technician www.itjobs.lu/schneider

Storage Sales Consultantwww.itjobs.lu/schneider

Sales Representative in the IT Storage sectorwww.itjobs.lu/schneider

Analyste / Développeur Java www.itjobs.lu/sfeir

Analyste / Développeur Java Juniorwww.itjobs.lu/sfeir

Architecte Javawww.itjobs.lu/sfeir

Analyste / Développeur Java Séniorwww.itjobs.lu/sfeir

Analyste / Développeur .NETwww.itjobs.lu/sfeir

System Engineer AIX 5.1 et 5.3 expérimenté www.itjobs.lu/systemat

Plusieurs DBA ORACLE www.itjobs.lu/systemat

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sUR LE sItE

Analyste Programmeur Cobol www.itjobs.lu/adecco

Un développeur ACCES / EXCEL / VBAwww.itjobs.lu/adecco

Un administrateur Windows 2003 Server/ Exchange 2003www.itjobs.lu/adecco

Consultant www.itjobs.lu/ajilon

Analyst Programmer .Net/C# www.itjobs.lu/ajilon

Analyste-Programmeur Mainframe:www.itjobs.lu/ajilon

Technical Account Manager Luxembourg www.itjobs.lu/amazon

Integration Manager Luxembourg www.itjobs.lu/amazon

Analyste – Programmeur JAVA / J2EEwww.itjobs.lu/atos

Ingénieur système Microsoft expérimentéwww.itjobs.lu/atos

Ingénieur système Microsoft / Unixwww.itjobs.lu/atos

Recherche développeur Sharepointwww.itjobs.lu/ausy

Recherche développeur Oracle PL/SQLwww.itjobs.lu/ausy

Chef de projet informatiquewww.itjobs.lu/crp

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Junior Tester Luxembourgwww.itjobs.lu/fdm

IT Développeurs Paris (F)www.itjobs.lu/fdm

Powerbuilder and PL/SQL Developerwww.itjobs.lu/fdm

System Administrator Exchange / EASwww.itjobs.lu/getronics

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Technicien Telecom www.itjobs.lu/intrasoft

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MISSION:• Analyser les besoins fonctionnels et techniques des utilisateurst• Organiser et prendre en charge les projets informatiques,

notamment établir les cahiers de charges, être responsable de la planification du projet, établir et suivre le budget, sélectionner les développeurs, tester l’application et en assurer la maintenance après la mise en place

• Animer et assurer le suivi de groupes de travail et effectuer des présentations

• Suivre le développement et le déploiement de nouvelles fonctionnalités en collaboration avec les utilisateurs et les fournisseurs.

PROFIL:• Détenteur d’un diplôme d’études supérieures (Bac + 4/5)

en sciences économiques ou en informatique suivie d’une spécialisation en économie ou en gestion

• Avoir une expérience de minimum 5 années dans une fonction similaire dans le domaine informatique ou opérationnel bancaire

• Bonnes connaissances des produits et du fonctionnement d’un département bancaire

• Bonne capacité d’analyse et de synthèse• Grande aisance dans la communication orale et écrite; capacité à

animer des workshops• Esprit d’équipe développé et bonne présentation• Rigueur• Maîtrise du français et de l’anglais.

SPECIFICATIONS• Début: ASAP • Lieu: Luxembourg

INTéRESSé(E) ? POUR POSTULER:Si vous souhaitez postuler pour ce poste, merci de nous faire parvenir votre candidature à l’adresse suivante: [email protected] ajoutant le texte suivant dans l’objet de l’email: “Réf. 451 à CHEF DE PROJET SENIOR”Votre CV doit être de préférence en format MS WORD ou RTF.Confidentialité assurée ! Pour les offres d’emploi, Lancelot s’engage à ne jamais envoyer un CV à un client sans avoir demandé au préalable l’accord du candidat.

Le 14 février 2008ITnews 2.0 Spécial Intégration, Gestion et StratégieLEs aRcHItEctUREs oRIEntéEs sERVIcEs (soa) sont-ELLEs RéELLEMEnt taILLéEs PoUR VotRE EntREPRIsE ?

SOA s’avère être une priorité critique élevée pour les CIO dans les trois à cinq années à venir. Les DSI les considèrent comme le point d’entrée privilégié d’une utilisation performante des technologies Web 2.0 en entreprise…

Les stratégies d’alignement de l’informatique aux objectifs métiers reposent souvent sur des bonnes pratiques standards. Comment tirer un avantage concurrentiel par une gestion IT plus efficace, plus souple, plus dynamique.

ITnews 2.0 Intégration, Gestion et Stratégie 2008

Contacts: Rédaction: [email protected] Publicité: [email protected]

Clôtures: Manifestation à intérêt: 21 janvier 2008 Contribution: 28 janvier 2008 Parution et conférence: 14 février 2008

En MaRs 2008 MoBILIté Et coLLaBoRatIon

Architectures Orientées Services (SOA) Infrastructures dynamiques Intégration logicielle

Gestion IT Business Process Management Web 2.0

22 MAI 2008

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VOUS VOUS DITES QU’IL VOUS FAUT PLUS QU’UNE SIMPLE PHOTOCOPIEUSE ?VOUS ALLEZ CROIRE QUE NOUS AVONS LU DANS VOS PENSÉES.Les responsables IT doivent penser àmille choses à la fois. C’est pourquoi les imprimantes- photocopieuses de HP sont conçues pour qu’on n’y pense plus. Puisqu’en matièred’impression et de photocopie, les besoins des uns et des autres diffèrent fortement,HP propose une gamme suffisamment large pour offrir une solution adaptée à chaqueenvironnement professionnel. Vous pouvez intégrer les imprimantes - photocopieusesde HP facilement à votre réseau, en centraliser la gestion et le contrôle, les surveillerà distance, opérer en toute sécurité. Les interfaces utilisateurs sont claires et faciles,ce qui vous évite de nombreuses demandes d’assistance. Enfin, elles font appel à latechnologie fiable HP LaserJet et fonctionnent donc avec un minimum de maintenanceet un maximum de productivité. Oui, c’est la solution impression - photocopie à laquellevous aviez pensé. Aujourd’hui vous l’avez à portée de main.

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