nov. 2012août 2013

Fondation Clémentart contemporain

Robert Charlottedu 9 nov. au 16 décembre 2012z soirée - rencontrejeudi 22 novembre 2012 à 19hz dimanche - découverte9 décembre 2012 à 10h

Esthétique de la rencontreExposition collectivedu 30 nov. au 6 janvier 2013z soirée - rencontre28 novembre 2012z dimanche - découverte23 décembre 2012

Antoine Nabajothdu 21 déc. au 27 janvier 2013z dimanche - découverte6 janvier 2013 à 10h

Ismael Mundaraydu 18 janvier au 3 mars 2013z soirée - rencontre 16 janvier 2013z dimanche - découverte20 janvier 2013

Christophe Mertdu 1er février au 10 mars 2013z dimanche - découverte17 février 2013 à 10h z soirée - rencontrevendredi 1er mars 2013 à 19h

Hector Charpentierdu 15 mars au 21 avril 2013z soirée - rencontrejeudi 21 mars 2013 à 19hz dimanche - découverte14 avril 2013 à 10h

Guyane > Pigments Exposition collectivedu 29 mars au 12 mai 2013z soirée - rencontre27 mars 2013z dimanche - découverte21 avril 2013

Karine Taïlamédu 26 avril au 2 juin 2013z dimanche - découverte12 mai 2013 à 10h z soirée - rencontrejeudi 16 mai 2013 à 19h

Global Caribbean IVExposition collectivedu 24 mai au 7 juillet 2013z dimanche - découverte2 juin 2013 z soirée - rencontre13 juin 2013

Catherine Théodosedu 7 juin au 14 juillet 2013z dimanche - découverte23 juin 2013 à 10h

Alain Dumbardondu 19 juillet au 25 août 2013z dimanche - découverte21 juillet 2013 à 10h z soirée - rencontrejeudi 25 juillet 2013 à 19h

Fondation Clémentart contemporain

nov. 2012août 2013

< Jean Cheny, éleveur, Fort-de-France, Sainte-Thérèse, 2010 (détail)

z soirée - rencontrejeudi 22 novembre 2012 - 19h

z dimanche - découverte9 décembre 2012 - 10h

z Expositions (sélection)2012 Maditierra

Biennale Festival del Caribeexposition collective

Santiago (Cuba)

2009 Entre vuesFondation Clément

exposition collectiveLe François (Martinique)

2008 Anba fey Portraits de quartier

Fort-de-France (Martinique)

2007 Déambulation urbaineexposition collective

Saint Domingue (République dominicaine)

z Robert Charlottedu 9 novembre au 16 décembre 2012

véyé lavi’w

Robert Charlotte né en 1966

à la Martinique vit et travaille à la

Martinique

...Comme tout Martiniquais, je connaissais l’existence des pitt sans pour autant les avoir réellement fréquentés. Dès ma première séance de pitt, une grande émotion s’est dégagée de cet univers. Point de barbarie ni de violence. Une grande humanité s’est im-posée. Alors que je croyais aborder un monde du passé, je décou-vris une multitude de visages, jeunes et vieux, féminin masculin, qui me révélèrent toute la « vivance » du pitt. Frappé par l’ex-pression des visages, je découvrais les tensions, les inquiétudes, les songes de chacun. Une ambiance de passionnés où s’exprime une diversité sociale. Quelques soient les moyens financiers de chacun, c’est l’esprit du jeu qui l’emporte. Précieux, élégants et modestes, tous se mêlent dans le jeu. Seuls comptent la techni-que et le savoir-faire des « teams ». Si le coq paraît être au cen-tre du pitt, sa vraie valeur vient des hommes qui l’ont fait, éle-veurs, soigneurs et écuries. Un ensemble de gestes et de signes traversent le pitt de manière incompréhensible pour le spectateur novice. Très vite il devient évident qu’ils ont un sens et une va-leur. Les combats ne se passent pas seulement dans l’arène, mais aussi dans les gradins. Alors que les affrontements verbaux et les moqueries fusent entre les joueurs, la confiance et l’honnêteté gèrent les paris. Rien n’est noté, tout est verbal et aucune ré-clamation ne se fait entendre. Comment rendre hommage à ces hommes qui rendent ce lieu magique et qui savent transmettre et cultiver de telles valeurs humaines ? Comment retranscrire ces rencontres à travers une série de portraits photographiques ?

z soirée - rencontremercredi 28 novembre 2012 - 19h

z dimanche - découverte23 décembre 2012 - 10h

Expositioncollective

Dominique Berthet,commissaire

Cette exposition intitulée « Esthétique de la rencontre », ras-semble une sélection d’artistes dont le travail est présenté par Dominique Berthet dans son nouvel ouvrage : Pratiques artistiques contemporaines en Martinique. Appartenant à des générations dif-férentes, utilisant des médiums diversifiés, défendant des concep-tions artistiques parfois éloignées les unes des autres, qu’ont-ils en commun ? Ils ont joué un rôle essentiel dans la construction d’une histoire de l’art à la Martinique ainsi que dans la réflexion sur l’élaboration d’un art nouveau et spécifique. Ils développent aujourd’hui un travail qui parle d’un lieu et d’une histoire tout en s’ouvrant au reste du monde. Cette esthétique de la rencontre dans laquelle ils s’inscrivent est aussi une rencontre des imaginaires. Au-delà de leur diversité, ils se rejoignent sur un certain nombre de questionnements comme les notions de mémoire, d’héritage, de trace, d’identité, d’appropriation, de fragment auxquelles ils donnent des formes et des traitements à chaque fois singuliers.

z Esthétique de la rencontre

du 30 novembre au 6 janvier 2013à la Cuverie

< Christian Bertin, La Blesse, workshoop à Grand Rivière, juillet 2002. Photo : C. Bertin

ma vie dans le quartier

Antoine Nabajothné en 1964

à la Guadeloupevit et travaille à la

Guadeloupe

z dimanche - découverte6 janvier 2013 - 10h

z Expositions (sélection)2010 Kaz, mas é moun an kannaval

Médiathèque du LamentinLe Lamentin (Guadeloupe)

2009 Art Bémao,manifestation d’art moderne

et contemporainBaie-Mahault (Guadeloupe)

2007 16 septembre 2009Londres (Angleterre)

z Antoine Nabajothdu 21 décembre au 27 janvier 2013

< Marchande de cerises, acrylique sur toile, 2012 < Marchande de mangues, acrylique sur toile, 2012 - Photos : Jean-Pierre Volet

« Ma vie dans le quartier »

Tout d’abord, de quel quartier s’agit-il ? Celui de la « Rue du cimetière », petit quartier des Abymes où la frénésie de la vie tra-ditionnelle, dynamique, symbolique, tourné vers les petits mé-tiers (ti lolo, marchandes, pécheurs, ouvriers) qui maintenaient intact un mode de vie typique basé sur la nature que la moder-nité ne cesse d’éprouver.

C’est de ce lieu, conservatoire d’us et de coutumes qu’est le « Lakou » (traduit – les cours de quartiers), lieu de passage de transition et de rencontre que se cristallise l’essence de la vie de ces quartiers qui tendent à s’étioler avec le temps.

La question de la survivance de ces lieux est posée. A travers cet intérêt pour ce lieu de résistance, l’artiste porte son regard ana-chronique sur sa société en pleine reconfiguration à travers trente toiles.

Les toiles traitent différents thèmes afférents au lieu dit : ani-maux de basse-cours, petits métiers, carnaval, les cases, la cour, et autres traditions de veillée mortuaire.

C’est un regard critique des effets de la modernité sur la tradi-tion et le mode de vie, certes plus confortable, mais avec ses effets secondaires que Nabajoth porte sur l’art et la société gua-deloupéenne.

L’horizon, avec sa chromatique évanescente, sépare la terre du ciel et nous transporte sur le terrain du mythe, vers des ruptures avec le temps où les forces célestes et telluriques, humaines et divines fusionnent entre elles, où la dualité jour/nuit, actif/pas-sif donne l’impression de disparaître. De cette optique, Ismaël Mundaray imagine et peint la diversité dont les traces de l’existence sont imprégnées.Une vision minimaliste qui dématérialise l’accessoire : murs, por-tes, toits… afin de nous faire pénétrer dans notre véritable foyer : le cosmos.L’artiste crée des espaces et des temps de poésie visuelle. Ces révélations se heurtent à des sentiments qui vont du sublime à l’apparemment insignifiant.(…) Nous sommes face à des horizons poétisés ; entre traces d’exis-tence et d’absence qui nous mènent à recréer les instants éternels de nos vies, où le temps et l’espace se brisent, laissant le passage à notre propre globalité du quotidien.

Eduardo Planchart Licea

Ismael Mundarayné en 1952

au Vénézuelavit et travaille à

Paris

z soirée - rencontremercredi 16 janvier 2013 - 19h

z dimanche - découverte20 janvier 2013 - 10h

z Expositions (sélection)2011 Le jour et la Nuit,

Madiana Palais des Congrès,Schœlcher (Martinique)

El Dia y la Noche, Allegro Galeria Panama (Republica del Panama)

2010 Il est mort le soleil, Atelier Z Centre Culturel Christiane Peugeot

Paris (France)

2009 Presencia y ausenciaHeart GalerieParis (France)

Hot art fair, Art in Basel,Miami (USA)

Clair de lune, Galerie T&T Basse-Terre (Guadeloupe)

z Ismael Mundaraydu 18 janvier au 3 mars 2013

à la Cuverie

trace d’existence

< Basket en claro de luna, 200x200 cm, acrylique sur toile, année 2010

Atoumo du nom d’un arbre appartenant au jardin créole et faisant partie de la pharmacopée traditionnelle.Atoumo = à tous maux = atout mots.

La vie est une longue route sur laquelle il y a des messages qu’il faut prendre le temps de lire afin d’éviter certains accidents.Il faut mettre des mots sur les maux afin de trouver la guérison.Les panneaux de signalisation qui accompagnent notre quotidien pour nous orienter ou nous conseiller sont réutilisés et deviennent des mots qui construisent des phases annonçant ou dénonçant nos maux.

Pour illustrer la phrase : « Atout : mots à tous maux ».La lumière accentue certains mots et révèle d’autres maux comme pour les souligner ou encore insister pour retenir notre attention.

Notre identité composite favorise la rencontre.Les matériaux, les techniques se rencontrent sur des supports différents pour créer un tout, en interdépendance tout comme devrait vivre consciemment le monde.

Christophe Mert né en 1974

à la Martinique vit et travaille à la

Martinique

z dimanche - découverte17 février 2013 - 10h

z soirée - rencontrevendredi 1er mars 2013 - 19h

z Expositions (sélection)2011 Guérisseurs d’âmes

AtriumFort-de-France (Martinique)

2007 Saje BrooklynNew York (USA)

2007 DUTA (Duala Urban Touch of Art)

Douala (Cameroun)

2006 CarifestaPort of Spain (Trinidad and Tobago)

z Christophe Mertdu 1er février au 10 mars 2013

atoumo

Atoumo = à tous maux = atout mots.

< Lunaire, technique mixte, 2012< Ich bwa, technique mixte, 2012

« Si tu penses comme moi, tu es mon frère.Si tu ne penses pas comme moi, tu es deux fois mon frère parce que tu m’ouvres à autre chose ».

Cette pensée d’un sage malien cristallise ma propre conviction, la différence de pensée enrichit les relations, enrichit le monde.

Elle permet d’entrer en résistance contre la mondialisation uni-formisante.

Le manifeste de la Figurabstraction (1992) met en exergue que les peuples doivent s’exprimer dans leurs spécificités, avec le langage vrai de leur culture régionale.Comme je le dis souvent, on ne peut parler valablement que de ce que l’on connaît – sa région – sa culture – son environnement.Pour ce faire, j’utilise le figuratif qui vient épouser l’abstrait pour se mélanger dans une nuance de tons caribéens.Un va et vient entre le réel et l’irréel qui loin de créer un vertige veut engager vers des champs inexplorés.Les thèmes de prédilection sont essentiels : la vie – le temps – les éléments – le patrimoine.

Un grand respect de l’homme en général et de la femme martini-quaise en particulier confrère à la Figurabstraction un humanisme qui se veut international puisque le rendez-vous souhaité est la rencontre d’autres sensibilités sur la scène internationale.

z soirée - rencontrejeudi 21 mars 2013 - 19h

z dimanche - découverte14 avril 2013 - 10h

z Expositions (sélection)2011 Biennale

Florence (Italie)

2010 Exposition universelle Shanghai (Chine)

Hector Charpentierné en 1950

à la Martinique vit et travaille à la

Martinique

z Hector Charpentierdu 15 mars au 21 avril 2013

art, beauté et sens

< La pause après la pose (détail)

z soirée - rencontremercredi 27 mars 2013 - 19h

z dimanche - découverte21 avril 2013 - 10h

z Guyane > Pigmentsdu 29 mars au 12 mai 2013

à la Cuverie

Expositioncollective

Colette Foissey, commissaire

David Redon,commissaire-adjoint

La poésie fracassante de Léon Gontran Damas tisse les fils ondu-leux, fleuves d’Amazonie et épiphytes, de cette exposition dédiée à la Guyane et à ses artistes. L’homme a marqué la Guyane d’une empreinte indélébile, présence tacite, tactile, illicite, éclatante ou en sourdine. Les artistes ont leur sang mêlé de toute la fureur de ne pas mourir.

Le parti pris est de suivre les linéaments aléatoires des tendan-ces actuelles en Guyane et de plonger dans leurs racines qui vont chercher, loin et profond, oxygène et nutriments. La mangrove est là et les artistes ont, pour avancer, l’obligation de se hisser. Rhizomes profonds, africains, amérindiens, bushinengé, améri-cains et aussi européens et asiatiques, qui trament des palimp-sestes imprévus.

Dans le « Tout-monde » en suspension, ouverte à la confrontation, l’exposition ne claquemure pas dans une « guyanité » obsédante ; elle met en évidence les sources, les apparentements, les disso-nances et les dissidences sur le Plateau des Guyanes.

Trois séquences déroulent Guyane>Pigments, échos volés au poète dont on célèbre le centième anniversaire de la naissance : « en gros caractères », « la frénésie/des yeux/la frénésie des mains/la frénésie/des pieds de statues », «... très do/très ré/très mi/très fa/très sol/très la très si/très do/ré-mi-fa/sol-la-si/do ». Elles affichent les pluriels de la création sur le mode rythmé et syncopé de la danse et donnent cris et voix aux multiples visages de l’art contemporain de ce fragment de France en Amérique qui scande énergies et lumières. Qui est Pigments dans la chair, la peau et tout l’œuvre.< Le cri du Maroni, 1986, toile sur contre-plaqué,

122x184 cm (détail). Collection particulière. Photo : © Philippe Roger

Madinina Beauty est une « installation-jardin » composée de fragments de dessins et de peintures organisés.

L’espace d’exposition se transforme en un terrain de jeu clos où l’artiste cultive des fleurs et des arbres fruitiers au gré de son inspiration.

Karine Taïlamé propose un espace aménagé, dans un souci es-thétique s’inspirant des jardins martiniquais, miroir de la société qui les crée. Jardin d’intuition et de vécu, porteur d’une culture originale en opposition au jardin savant occidental. Les œuvres s’organisent les unes par rapports aux autres, dans un ensemble de différents assemblages.

Le visiteur se retrouve plongé dans un paysage d’expérimenta-tion créé par l’artiste, où se posent la question et la direction du regard du public.

Le spectateur devient acteur de l’œuvre en découvrant le par-cours. Par un chatoiement de formes et de couleurs, « l’installa-tion-jardin » est un clin d’œil à la Martinique d’aujourd’hui.

z dimanche - découverte12 mai 2013 - 10h

z soirée - rencontrejeudi 16 mai 2013 - 19h

z Expositions (sélection)2011 Caraïbe en expansion

Centre Culturel de RencontreFonds Saint-Jacques

Sainte-Marie (Martinique)

2011 Ma ville fantaisieMinistère des finances de Bercy

Paris (France)

2010 Primera trienal del caribeMusée d’art moderne

Saint Domingue(République dominicaine)

2009 Fragments de paysagesGalerie André Arsenec - Atrium

Fort-de-France (Martinique)

Karine Taïlamé née en 1983

à la Martinique vit et travaille à la

Martinique

z Karine Taïlamédu 26 avril au 2 juin 2013

madinina beauty< Madinina Beauty, (détail d’installation), techniques mixtes, 2012

z dimanche - découverte2 juin 2013 - 10h

z soirée - rencontrejeudi 13 juin 2013 - 19h

Le projet Global Caribbean sous l’égide du programme « Caraïbes en création » de l’Institut Français a été mis en place pour pro-mouvoir l’expression artistique contemporaine caribéenne. Cette quatrième exposition, intitulée « Global Caribbean IV : French West Indies & Guiana : Focus on the contemporary expression», présente en partenariat avec la Green Family Foundation à Miami, du Little Haiti Cultural Center, de la Haitian Cultural Arts Alliance et de l’Ins-titut Français quatorze artistes des territoires caribéens français. Cette exposition est d’abord présentée au Little Haïti Cultural Cen-ter dans le cadre de la prestigieuse foire internationale Art Basel de Miami du 7 décembre 2012 au 16 février 2013, puis à la Fonda-tion Clément en Martinique du 24 mai 7 juillet 2013.

Expositioncollective

Edouard Duval-Carrié, commissaire

z Global Caribbean IVdu 24 mai au 7 juillet 2013

à la Cuverie

< Mirto (Guyane), Sodium, photographie couleur, 2008

deux

Deux,l’ombre et la lumièreDeux,le secret et l’éclatDeux,l’idée et la façonVa et vient d’une existence entre deux mondesOmbrageuse et tendre, double est ma vieL’harmonie, dit-on, vient de l’équilibre entre l’insaisissable et l’évidencePas de deux, de vous à moi,dans ce travail à venir. Vayrac

z dimanche - découverte23 juin 2013 - 10h

z Expositions (sélection)2009 Entre deux rives

Maison des consulsSaint-Céré (France)

2009 Octobre roseAtrium

Fort-de-France (Martinique)

Catherine Théodose née en 1946

vit et travaille à la Martinique

z Catherine Théodosedu 7 juin au 14 juillet 2013

< Rue mauve, huiles sur toile, 1997

z dimanche - découverte21 juillet 2013 - 10h

z soirée - rencontrejeudi 25 juillet 2013 - 19h

z Expositions (sélection)2012 Cos - Césaire un corazòn

Casa del Caribe Santiago (Cuba)

2011 Alliance FrançaiseGuayaquil (Equateur)

2009 et 2011Galerie André Arsenec - Atrium

Fort-de-France (Martinique)

2010 Biennale SubaVIIe Biennal de ArteBogota (Colombie)

Alain Dumbardon né en 1951

à la Martinique vit et travaille à la

Martinique

z Alain Dumbardondu 19 juillet au 25 août 2013

palimpsestes

< Palimpsestes, acrylique sur papier, 2012

Les palimpsestes sont des manuscrits anciens sur parchemins effa-cés par des copistes au Moyen âge pour être réutilisés ; l’écriture originelle subsistant partiellement sous la seconde.

Ma méthode de travail s’apparente en partie à cette manière de faire : peindre sur un support, le réutiliser pour un nouveau tableau, recouvrir, transformer, cacher ; faire en sorte que les couches inférieures transparaissent en filigrane.

Pour cette exposition mes supports de prédilection sont l’écorce de bois pilé et le papier ; sans contrainte thématique ni référence à un sujet précis je travaille par étapes, progressivement ; sur mon palimpseste une forme se transforme en une autre du fait par exemple d’une superposition, d’une transparence ou d’un grattage ainsi j’ai la surprise de découvrir une forme à laquelle au départ je n’ai pas pensé, des signes peuvent surgir à côté d’éléments peints, dessinés intentionnellement. Mes palimpsestes sont donc souvent l’objet d’un retravail fait de retouches presque permanentes.Au départ ces supports me servent de palette, j’y étale de la cou-leur, des formes se révèlent, se dévoilent, se meuvent au fil de mes intentions peindre, effacer, superposer, gratter ; c’est en défini-tive une tentative de faire ressurgir la mémoire enfouie.

Fondation d’entreprise de GBH, la Fondation Clément mène des actions de mécénat en faveur des arts et du patrimoine culturel dans la Caraïbe. Elle soutient la création contemporaine avec l’organisation d’expositions à l’Habitation Clément, la constitution d’une collection d’œuvres représentatives de la création caribéenne des dernières décennies et la co-édition de monographies sur les artistes martiniquais. Elle gère aussi d’importantes collections documentaires réunissant des archives privées, une bibliothèque sur l’histoire de la Caraïbe et des fonds iconographiques. Enfin, elle contribue à la protection du patrimoine créole avec la mise en valeur de l’architecture traditionnelle.

www.fondation-clement.orgwww.facebook.com/fondationclement

Habitation Clément Le François - Martinique Tél. : 05 96 54 75 51

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