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LE PHOTOGRAPHE L’EXPO PHOTO DE MER 6 avril // 6 mai 2012 Pour voir la ville sous un autre angle © Pierre Jamet

Catalogue du festival photo de mer 2012

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Programmation officielle du festival photo de mer 2012 à Vannes

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LE PHOTOGRAPHE

L’EXPO

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Photo de mer6 avril // 6 mai

2012

Pour voir la ville sous un autre angle

© Pierre Jamet

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Evit an 8vet gwezh e vo aozet ar festival Luc’hskeudennoù mor e Gwened etre ar 6 a viz Ebrel hag ar 6 a viz Mae-mañ a zeu. Kantadoù a luc’hskeudennoù e liv hag e gwenn ha du, tennet e pep korn ag ar bed, a vo diskouezet e meur a lec’h, en diabarzh hag edan an amzer, e kreiz-kêr hag er c’harterioù ivez, evel e kreizenn sokiosevenadurel Kergadoù pe e kreizenn sokiosevenadurel Henri Matisse, hag e liorzhoù ar Ramparzhioù en-dro.Digor frank eo an diskouezadegoù-se dre ma faot da Gêr Wened reiñ tro da razh an dud da welet al luc’hskeudennoù kaer-se. Evit ma c’hellahe an darn vrasañ ag an dud gweladenniñ ar bochad lec’hioù diskouez ivez e vo digor an diskouezadegoù hed-da-hed ar sizhun ha da noz gwezh a vez.Ar festival luc’hskeudennoù Mor, a zo tomm da’m c’halon, zo unan ag an abadennoù sevenadurel kinniget gant ar gumun. Diskouezadegoù a feson hag a bep seurt a vez kinniget er gouel bras-se zo e Gwened hag a ziskouez hoal hor c’hêr. An dra-se zo splann pa weler ar miliadoù a weladennerion a zeu bep blez ha plijet-bras omp gellout aoziñ ur festival nevez seul gwezh.Kenstrivadegoù amatourion ha tud yaouank donezonet, a vicher, zo evit loreiñ labour unan bennak anezhe. Razh al luc’hskeudennoù evelkent, ken dedennus an eil hag eben, a ro from d’ar festival dre-vras.Pep diskouezadeg a ro da welet santidigezh an arzour, ar mod m’en deus dizoloet ar Mor hag an Dud, dre vurzhud pe evit gwir, gwerso pe bremañ, ha kement-mañ leurennaozet.Amañ e fell din trugarekaat an holl gevelerion a vez ouzh hon sikour evit kas ar festival da benn ha fiziañs am eus e reoc’h holl ur weladenn voemus.

David RoboMaer Gwened

festival luc’hskeudennoù mor 2012

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La 8e édition du festival Photo de Mer se tiendra à Vannes du 6 avril au 6 mai prochain. Il présentera plusieurs centaines de photos en couleur et en noir et blanc, prises aux quatre coins du monde, et seront exposées dans de nombreux sites, en intérieur et en plein air, en centre-ville, mais aussi dans les quartiers, comme au centre socioculturel de Kercado, à l’Espace Henri Matisse, et un retour dans les Jardins des Remparts.Ces expositions sont totalement gratuites, et c’est bien une volonté de la Ville de Vannes, de permettre à tous, d’avoir accès à ce remarquable événement. Et c’est aussi dans ce sens, afin de permettre au plus grand nombre de profiter des nombreux lieux de présentation, que les expositions seront ouvertes 7 jours sur 7 avec des prolongations en nocturne.Ce festival Photo de Mer, qui me tient à cœur, s’inscrit dans le programme des manifestations culturelles proposé par la Ville. La qualité et la diversité des expositions en font un moment particulièrement fort pour Vannes et témoignent de l’attractivité de notre cité. Les dizaines de milliers de visiteurs attestent de cet engouement et nous sommes heureux de pouvoir présenter chaque année, une nouvelle édition.Les concours amateurs et jeunes talents et la bourse professionnelle, viennent récompenser le travail de quelques-uns, mais c’est la totalité des photographies, toutes aussi attachantes les unes que les autres, qui permet de créer l’émotion du festival dans sa globalité.Au travers de chaque exposition, l’artiste nous témoigne de sa sensibilité, de sa découverte de la Mer et des Hommes, de façon insolite ou réelle, ancienne ou d’actualité que la scénographie met en œuvre.Je souhaite remercier tous les partenaires qui nous permettent de mener à bien ce festival et espère que toutes et tous ferez une passionnante visite.

David RoboMaire de Vannes

festival Photo de mer 2012

l’edito

festival luc’hskeudennoù mor 2012

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Bastion de Gréguennic

Château de l’Hermine

Jardin de Roscanvec

Jardin des Bigotes

Jardin des Remparts

St Patern

Rive droite du port

Rive gauche du port

Les lavoirs

Kiosque culturel

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Cœur du festival

Espace concours

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1 siPa Press // actualités de la mer 2011-2012 // Kiosque culturel .............................................................. 9

2 PhiliP Plisson // guillaume Plisson // tk bremen // Rive droite du port .............................................10-11

3 cité de la mer // titanic // murs extérieurs // Kiosque culturel .................................................................12

4 Patrick tourneboeuf - tendance floue // lunaire // Rive droite du port ..................................................14

5 olivier culmann - tendance floue // atlantiques // Rive droite du port....................................................15

6 alain Willaume - tendance floue // Port de daoula, cameroun // Rive droite du port ..............................16

7 gilles coulon - tendance floue // iles féroé // Rive droite du port ..........................................................17

8 consuelo le mire // cargos // Bastion de Gréguennic ....................................................................................18

9 eric Prinvault // koh lanta urak lawoi lauréat de la bourse Pro 2011 // Château de l’Hermine ....................19

10 Pierre Jamet // vues sur mer 1930-1970 // Château de l’Hermine ............................................................20

11 tim mckenna // teahupoo // Jardin des Remparts ...........................................................................................21

12 sam dougados // entre les lignes // Jardin des Remparts ..............................................................................22

13 christoPhe martineZ // les écorchés // Jardin des Remparts ......................................................................23

14 denis bourges - tendance floue // entre deux mondes // Saint-Patern ...................................................24

15 Paul-emile victor // l’ethnologie amoureuse – 66°n 1936 // Jardin des Bigotes .....................................25

16 vasantha Yogananthan // un des bouts du monde // Jardin de Roscanvec ................................................26

les chemins buissonniersa franck Perrogon // un air de pinasses // Rive gauche du port ..................................................................27

b contraste // archimer // Les Lavoirs .........................................................................................................28

les exPositions

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secteur de kercado

secteur de ménimur

Parc du Vincin

Rue d

e Bern

us

Boulevard de la Résistance

Rue W

inston

Churc

hill

Boulevard des Îles

Avenue Paul Cézanne

Bouleva

rd de P

ontivy

A. 82

Avenue du 4 Août 1944

cd

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c le club Photo de surZur // regards sur mer

Médiathèque de Ménimur Rue Pierre Bonnard .......................................................................................................................................29

d l’atelier Photo numériQue de l’iut de vannes // vieilles coques et gréements

Espace Henri Matisse 13 rue Emile Jourdan ....................................................................................................................................30

e Yves lessart // bonheurs du bord de mer en morbihan

Centre socioculturel de Kercado Rue Guillaume Le Bartz ..................................................................................................................................31

h o r s c e n t r e - v i l l eles exPositions

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un lieu d’animations, d’informations, de rencontres et d’échanges…Installé au Kiosque culturel, le cœur du festival constitue le lieu de ressources privilégié pour les visiteurs. De nombreuses animations et services tels que la présentation des expositions, la boutique de produits dérivés, l’espace de consultation d’ouvrages de photographies de mer, participent à l’accueil du public.

> la boutique Vente de produits dérivés tels que les cartes postales extraites des expositions présentées, l’affiche du festival, le t-shirt de l’édition 2012…

> l’espace bibliothèque Des ouvrages de photographies des artistes en libre consultation et bien d’autres…

> l’espace concours Présentation des photographies lauréates des concours « Jeunes talents collégiens et lycéens » et du « Prix de la Ville de Vannes » dédiés aux photographes amateurs de la France entière.

> nouveauté : Prix du public Pendant toute la durée du festival, venez voter pour votre coup de cœur photographique parmi les dix-huit photos présélectionnées par le jury. En partenariat avec les Transports Publics Vannetais, l’un des bus de la ligne 1 devient un lieu d’exposition de ces photos. Points de vote : Kiosque culturel, espace Henri Matisse, centre socioculturel de Kercado, point info-bus.

l e c Πu r d u f e s t i v a l 2 0 1 2le kiosQue culturel

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a c t u a l i t é s d e l a m e r 2 0 1 1 - 2 0 1 2siPa Press

© Bruno Bebert/Sipa Press

siPa, agence de presse photo

Après Associated Press, Getty Images et l’AFP, le magazine VSD et l’agence Reuters, Sipa Press présente une projection diaporama des Actualités de la Mer de l’année 2011-2012.

De l’après-tsunami japonais au naufrage du Costa Concordia en passant par les plages de la Mer Noire, ces images témoignent des instants les plus marquants de l’actualité maritime de mars 2011 à mars 2012...

En complément du diaporama, une quinzaine de photos les plus marquantes de l’actualité 2011-2012, seront exposées à l’extérieur du kiosque culturel.

Sipa Press couvre l’ensemble de l’actualité mondiale grâce à un staff de photographes, un réseau mondial de plus de 600 correspondants et des accords de distribution exclusifs avec des agences étrangères dont Associated Press (AP), Rex Features, Olycom, WENN, News International.

Des conflits politiques aux reportages de société, du show-biz à l’économie, Sipa Press est sur tous les fronts 365 jours par an. Plus de 6 000 images, accompagnées de textes et de légendes, sont diffusées quotidiennement vers 40 pays.

L’ensemble des collaborateurs travaille au siège parisien de Sipa Press : photographes, rédacteurs, vendeurs, iconographes. La production et la distribution sur le marché américain sont assurées par Sipa Inc., la succursale américaine de Sipa Press.

Depuis mai 2011 Sipa Press fait partie de l’agence de presse allemande DAPD.

Depuis sa création, SIPA affirme une identité propre marquée par la réactivité, le goût du risque et l’expression de sensibilités multiples.

Aussi engagées dans la couverture à chaud des événements que dans l’investigation de fond, ses photos sont à la « une » dans le monde entier.

L’agence dispose de 20 millions de photos en archive et d’une base de 10 millions de photos numérisées. En plus de sa propre production depuis plus de 30 ans, Sipa Press possède ou gère des fonds d’archives prestigieux comme les collections Dalmas, Serge Lido, Eclair-Mondial et Universal Photo, couvrant ainsi l’actualité mondiale sous toutes ses formes depuis les années 40.

Göksin Sipahioglu, fondateur d’origine turque de l’agence SIPA PRESS, décédé le 5 octobre 2011 était l’une des grandes figures du photojournalisme. De la crise des Missiles de Cuba au coup de Prague, de la tragédie des Jeux Olympiques de Munich aux événements de mai 1968, peu d’événements ont échappé à son objectif. C’est en 1973, que Göksin Sipahioglu fonde avec sa compagne, la journaliste américaine Phyllis Springer, l’agence qui porte son nom.

1KioSquE CuLtuREL

l’exPo

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t k b r e m e nguillaume & PhiliP Plisson 2

RivE dRoitE du PoRt

© Guillaume Plisson

© L. Rannou

l’exPo Rive droite du port

« Nous ne nous sommes jamais contentés de parler de la mer et de refaire le monde sur un planisphère, aussi écologiste soit-il. Nous la sillonnons de vagues en marées, pour la montrer telle qu’elle est et non telle qu’on rêverait qu’elle soit. »

Dès le 16 décembre au petit matin, nous étions sur la plage de Kerminihy. Guillaume dans le sable avec son sac à dos, et moi en hélicoptère en provenance de Quimper. Nous avons traité ce sujet avec notre sensibilité, et nous avons fait vivre la déconstruction à travers notre Blog, qui à notre grande surprise a été visité dans une même journée par plus de 350 000 internautes ! Une fois de plus, nous avons la confirmation qu’en France, notre plus grand dénominateur commun c’est la mer !

le PhotograPhe Guillaume Plisson, passionné de photographie depuis l’âge de 12 ans, a su développer sa sensibilité et un regard bien personnel sur ce métier. Plus qu’un photographe, Guillaume est passionné de nouvelles technologies liées à l’image, combinant musique et photographie Grâce à sa maîtrise de la lumière, la rigueur et l’originalité de ses cadrages, il a su donner à des sujets ordinaires une intensité, une profondeur, un éclat... Il sait révéler la beauté là où nous ne la remarquons pas toujours. À l’affût de chaque phénomène naturel, Guillaume raconte sa fascination pour la lumière, nous apprend la subtilité du détail et la rigueur du cadrage.

POUR INFO

Pour des raisons de sécurité évidentes, les entreprises sur zone avaient des exigences particulières concernant les médias. Aussi, ayant un accès privilégié, nous avons proposé d’offrir aux quotidiens locaux nos images tout au long de la déconstruction.

Pour l’édition 2012 de Photo de Mer, le Conseil général du Morbihan, en partenariat avec la Ville de Vannes, propose une exposition de Phillip et Guillaume Plisson sur le TK Bremen. Ce récit photographique est celui d’une histoire qui se finit bien, d’une gestion de crise qui se veut exemplaire ; du sauvetage des marins à la revitalisation du site, en passant par la

déconstruction du navire, c’est une fantastique histoire humaine qui est racontée par ces deux formidables photographes morbihannais. Elle devra nous servir de leçon : rien n’est impossible quand nous nous unissons vers l’accomplissement d’un but commun.

François Goulard, Président du Conseil Général du Morbihan

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Phot

o :

Le Morbihan agit tous les jours pour une mer plus sûre

Aux côtés des bénévoles de la SNSM et des pompiers professionnels et volontaires,

le Département, acteur indispensable de la sécurité en mer

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l’exPo

t i t a n i ccité de la mer - cherbourg -3

KioSquE CuLtuREL

muRS ExtéRiEuRS

A l’occasion du festival Photo de Mer, la Cité de la Mer de Cherbourg s’est associée à la ville de Vannes pour présenter des photos inédites du Titanic. Des images exceptionnelles de ce paquebot de légende réputé insubmersible habilleront le « kiosque culturel » au cœur du port de plaisance de Vannes. Cent ans après le naufrage le plus médiatisé du siècle, ces photographies raviveront les mémoires et donneront un avant-goût du nouvel espace Titanic à la Cité de la Mer.

Unique en Europe, la Cité de la Mer de Cherbourg est un complexe touristique dédié à l’aventure de l’homme sous la mer. Implantée depuis 10 ans sur le site historique de la Gare Maritime Transatlantique de Cherbourg, elle abrite plusieurs pôles d’intérêt :

- la visite du Redoutable, le plus grand sous- marin visitable au monde ;

- les abysses illustrés par 17 magnifiques aquariums, dont l’aquarium le plus profond d’Europe et l’aventure virtuelle « On a marché sur la mer » ;

- la grande galerie des engins et des hommes qui présente des sous-marins habités, emblématiques de la plongée profonde.

Cent ans après l’escale du Titanic dans la rade de Cherbourg, la Cité de la Mer inaugure au printemps 2012 une exposition permanente exceptionnelle dédiée au Titanic et à l’histoire de l’émigration vers le nouveau monde. Le rayonnement de ce nouvel espace est international grâce aux partenariats avec de grands ports d’émigration et le réseau « Titanic Cities », dont Cherbourg fait partie aux côtés de Belfast, Liverpool, Southampton, Cobh et Liverpool.

© Collection Claude Molteni de Villermmont

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Tendance Floue est un collectif de quatorze photographes. Sa création, en 1991, est née d’une volonté farouche de conserver une certaine forme d’indépendance, garante de la liberté de chacun. Explorer le monde à contre-courant d’une image globalisée, regarder dans l’ombre des sujets exposés, saisir des instants à part. La force d’attraction du collectif permet aux photographes qui le composent de se risquer sur des terrains méconnus et d’en rapporter la matière d’une recherche photographique partagée. Presse, édition, expositions, projections, ventes de tirages, communication d’entreprise et institutionnelle : le collectif ouvre toutes les portes, aborde tous les supports de la photographie contemporaine, sans interdit.

Depuis vingt ans, une indéfinissable alchimie d’idées et d’énergies a permis de créer un langage photographique singulier, de questionner les modes de représentation et de tenter de renouveler le terrain de la narration. Au-delà de leur démarche individuelle, les quatorze photographes se lancent, ensemble, dans des aventures photographiques d’un autre ordre, aux allures de performances. Confrontation des images, assemblages, combinaisons : du travail mis en commun sort une matière neuve. Tendance Floue est un laboratoire d’un nouveau genre. Bâti sur une amitié généreuse et folle.

Les photographes membres du collectif :

Pascal Aimar, Thierry Ardouin, Denis Bourges, Bieke Depoorter, Gilles Coulon, Olivier Culmann, Mat Jacob, Caty Jan, Philippe Lopparelli, Bertrand Meunier, Meyer, Flore-Aël Surun, Patrick Tournebœuf, Alain Willaume.

le collectif tendance floue

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l’exPo

le PhotograPhe

© Patrick Tournebœuf/Tendance Floue

l u n a i r ePatrick tourneboeuf - tendance floue -4

RivE dRoitE du PoRt

Que font ces objets non identifiés posés au milieu d’espace « lunaire », sur ces quais symbolisant le lieu métaphorique du voyage ?

Ne ressemblent-ils pas à des vaisseaux intertemporels nourrissant l’imagination poétique qui accompagne l’aspect du paysage portuaire faisant écho à la mer ?

Ces silhouettes sont étrangement belles et subtiles. Elles sont marquées par les empreintes

Patrick Tournebœuf photographie des espaces pour parler des hommes.

Sa démarche, résolument plastique et systématique, retrace la présence humaine, dans des lieux qui en sont a priori privés.

Au milieu des années 90, il s’intéresse aux lieux communs de l’espace urbain. C’est le cas de Périphérique, vision silencieuse du boulevard parisien. Le prétexte architectural sert d’invitation à regarder ce qui échappe. Un travail poursuivi dans Nulle part, sur les stations balnéaires des côtes européennes libérées des estivants. Cette observation à distance construit un discours critique en creux de l’usage des loisirs.

À partir de 2003, il consacre une partie de son travail à la fixation des stigmates de l’Histoire,

d’une architecture ou d’un design répondant aux usages d’activités, et pourtant nous en connaissons rarement la fonction.

De Saint-Nazaire au port de Sète, en passant même par Paris ou Tanger, ces engins sont attirants, attractifs. Et à bien y regarder, nous sommes ailleurs. En apesanteur.

avec trois séries : La Cicatrice, sur les traces du mur de Berlin, La mémoire du jour J, sur les plages du débarquement en Normandie, et Stèles, sur les monuments aux morts de la Grande Guerre.

Les commandes d’institutions publiques dont le Grand Palais, le château de Versailles, déclenchent, à partir des années 2000 le désir de rassembler, en une narration, son travail sur le patrimoine, complété par des travaux personnels, comme les Archives nationales. Cette recherche, « Monumental », fait apparaître une écriture à mi-chemin entre le documentaire et un questionnement sur les ambiguïtés de la représentation du réel.

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Le travail d’Olivier Culmann est traversé par les questions récurrentes de la liberté et du conditionnement. Dans les années 1990, il parcourt plusieurs pays en quête des « mondes de l’école », un travail sur l’institution scolaire, les assujettissements et les insoumissions qui y naissent.

Sa photographie interroge l’existence, toujours sur le fil du dérisoire et l’absurde. Avec Une vie de poulet, cette démarche associe plus ouvertement l’humour à la narration. Il y mêle deux reportages mis en regard, l’un sur une chaîne industrielle de volailles et l’autre sur les derniers appelés du contingent.

Le passage, au début des années 2000, au moyen format s’impose avec la recherche d’une distance nouvelle. Au lendemain des attentats du 11 septembre, il réalise Autour, New York

2001-2002. Cette série est consacrée aux spectateurs de l’après-événement, Américains ou touristes venus scruter les ruines du World Trade Center. Les expressions fixées par le photographe fonctionnent ici en miroirs de notre propre sidération face à la catastrophe.

Puis il construit, dans plusieurs endroits du monde où il choisit d’habiter, une série sur les téléspectateurs. Constat de l’état des corps et des âmes face aux échos du monde filtrés par les écrans. Téléspectateurs constitue une étape dans son travail de mise en abyme du regard.

À partir de 2010, il formalise une recherche sur les modes de représentation de soi. Passionné par l’imagerie populaire et les codes de mise en scène, il choisit d’utiliser sa propre image pour explorer les fantasmes sociaux et ses interrogations sur l’altérité.

© Olivier Culmann/Tendance Floue

le PhotograPhe

l’exPo

a t l a n t i q u e solivier culmann - tendance floue - 5

RivE dRoitE du PoRt

Rien. Mais alors rien à faire du tout. Enfin !

Hambourg - Montréal. Dix jours en gestation à regarder la mer qui vient. Et les mille deux cents containers au contenu inconnu. Mystérieuses boîtes qui promènent les inutiles marchandises indispensables à nos vies consommatrices. Tenir debout et bouffer un peu de vent en s’inventant quelques aventures. Attendre minuit pour regarder les pendules tourner à l’envers et ramener leurs aiguilles sur les coups de onze

heures pour cause de fuseau horaire. Vingt-cinq heures par jour c’est toujours ça de gagné sur la date. Manger épicé et refaire l’Himalaya avec l’équipage indien d’une compagnie canadienne sous pavillon panaméen. Croire qu’il y aura quelque chose au bout alors que tout se passe ici. L’intérêt du voyage est dans son chemin. Parcours préalablement imaginé et tracé d’un doigt sur une carte.

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« Ah, les voyages… me revoici donc en pays humide et tropical. Encore un ! Avant mon arrivée, mon contact sur place m’avait prévenu : « Méfiez-vous, la lumière est pourrie ». Je l’avais pressenti peu avant l’atterrissage de l’avion nickelé : des trous d’air béants avaient poussé une femme derrière moi à hurler dans la carlingue tandis que l’empennage ployait sous les coups de boutoir des cumulo-nimbus. Mes yeux rougis par la fatigue et les fuseaux horaires ont à peine cligné au creux de la houle des dépressions. Après avoir quitté le tarmac

poisseux troué d’énormes nids de poules, la puissance lourde des nuées semblent n’être là que pour peser sur nous, pauvres pêcheurs d’illusions condamnés à errer, dans le port, jusqu’à l’embouchure du fleuve moite. Oui, la lumière était effectivement tout à fait pourrie, et ça avait été une des raisons qui m’avait poussé à accepter ce nouveau contrat… »

Photographies réalisées au cours d’une résidence dans le cadre du projet « Ports d’Afrique » (Rencontres de Bamako - 2003, Rencontres d’Arles-2004)

6RivE dRoitE

du PoRt

© Alain Willaume/Tendance Floue

Né en 1956. Vit et travaille à Paris.

Membre du collectif Tendance Floue, Alain Willaume développe une œuvre singulière en prise avec le monde qu’il sillonne et observe depuis de nombreuses années. Sous l’influence de longs voyages et à l’écart des courants, il dresse une cartographie personnelle faite d’images énigmatiques qui toutes racontent la violence et la vulnérabilité du monde et des humains qui l’habitent.

Photographe, commissaire d’exposition, auteur, notamment, de l’anthologie photographique India Now (édition Textuel), prix Kodak de la critique, Sony World Photography Award 2011. Il enseigne la photographie à l’école supérieure des arts décoratifs de Strasbourg depuis 2003 et anime régulièrement des stages photo en France et à l’étranger.

Dernière Monographie personnelle : Bords du gouffre (édition Textuel).

P o r t d e d a o u l a , c a m e r o u nalain Willaume - tendance floue -

l’exPo

le PhotograPhe

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LE PHOTOGRAPHE

L’EXPO

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© Gilles Coulon/Tendance Floue

i l e s f é r o égilles coulon - tendance floue - 7

RivE dRoitE du PoRt

Pays des peut-être, au cœur de l’Atlantique Nord, les îles Féroé vivent au rythme de la météo. « On peut chasser le brouillard avec un éventail », affirme un proverbe japonais. En atterrissant sur l’archipel, on se dit qu’il faudrait une armée d’éventails pour se frayer un chemin à travers l’épais manteau de brume

Le travail de Gilles Coulon a trois âges.

Entre 1990 et 2002, il puise en Afrique les sujets de plusieurs années de reportages. La rencontre avec le Mali donne naissance à plusieurs histoires photographiques. Avoir 20 ans à Bamako embrasse l’énergie de la jeunesse malienne, Delta plonge dans les méandres des habitants des rives du fleuve Niger, et Un président en campagne suit, en 1997, la tournée électorale d’Alpha Oumar Konaré.

À partir des années 2000, il s’éloigne de la forme documentaire et se met en quête d’une poétique nouvelle. Il en ressort White Night, un travail sur les néons, photographies piochées

recouvrant l’archipel. Plus de mer que de terre sur ce territoire, qui apparaît comme un mirage, comme une terre âpre que se disputent sans cesse les vents et les vagues. Isolés mais solidaires, les habitants défient l’océan et les vents, et leur esprit communautaire se nourrit de contes et perpétue avec passion ces traditions.

pendant ses voyages à travers le monde. Une forme de déambulation nocturne à la recherche d’une lumière universelle et suggestive.

Gilles Coulon prend ensuite le chemin d’une autre composition. Écartant définitivement la « belle image » singulière, il cherche, à travers des séries, à construire un questionnement. Triptyques et diptyques composent ainsi Grins, un travail sur les cercles de parole à Bamako, dans lequel la circulation de la parole du sujet entraîne celle du regard du spectateur. Hiver(s), enfin, est une histoire photographique composée en contrepoint. Y est mis en question l’absence de regard sur les sans domicile fixe à travers une série de paysages enneigés.

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L’EXPO

la PhotograPhe

© Consuelo le Mire

c a r g o sconsuelo le mire8

BaStion dE GRéGuEnniC

C’est à Istanbul, face au Bosphore, que le sujet s’est imposé à Consuelo le Mire.

Pendant quatre années elle a vu défiler sous sa fenêtre des milliers de bateaux et s’est découverte un jour à leur trouver une beauté qui la touchait. Cela, malgré la réputation de pollueurs dont ils sont investis. Son exposition sur les cargos du Bosphore, en 2006, a trouvé un accueil inattendu : elle a constaté que beaucoup y étaient sensibles.

Ces années-là, elle s’est aussi intéressée aux bassins de construction, aux chantiers de destruction, aux cimetières de bateaux… La découverte de la série Shipbreaking d’Edward Burtynsky a fini de la convaincre de l’attraction qu’elle ressentait pour cette grande industrie de la mer.

Depuis lors, au gré de ses voyages, ne cessant de rechercher ces lieux, elle a visité le site de démantèlement de Chittagong, au Bangladesh, les quais de Yangoon, en Birmanie, le plus

Née en 1955, à Puerto Montt, face à l’île de Chiloé, Consuelo le Mire quitte le Chili en 1980, après l’obtention de son diplôme de Médecine, à l’université de Valparaiso. Navigatrice, ayant longtemps travaillé dans le domaine de la plaisance en France, elle décide, en 1998, d’entamer de nouvelles études à la Sorbonne, où elle obtient une maîtrise de Lettres Modernes.

Autodidacte dans le domaine de la photographie, elle la pratique dès l’âge de 18 ans et tout au long des très nombreux voyages, qui la menèrent de l’Amérique latine à l’Europe, et du Moyen Orient à l’Asie. Elle décide de s’y consacrer entièrement, en 2004, alors qu’elle réside à Istanbul.

grand chantier naval du Chili, à Talcahuano, et, dernièrement, la baie de Nouadhibou, en Mauritanie, où gisaient encore, il y a peu, des dizaines d’épaves oubliées.

Elle en a ramené des images qu’elle considère comme importantes. Témoins de l’émotion avec laquelle elle en parle, on la croit.

On est interpellé par le contraste entre ces vertigineuses parois métalliques, éventrées et l’homme qui les dépèce ou par celui que provoque la présence simultanée des textures rugueuses, du sable et de l’eau, ou encore celle des navires refaits à neuf et des châteaux défaits par les années…

On est aussi frappé par l’harmonie des couleurs et des formes exposées aux lumières des différentes latitudes.

Voici donc le grand voyage des cargos, de leur splendeur à leur décadence. Une leçon de fragilité, malgré leur apparente puissance.

Particulièrement axé sur la nature, son travail est une approche esthétique respectueuse du spectacle de la vie et du monde dans ses plus petits détails. Les couleurs et la lumière sont fondamentales. C’est ce qui transparait dans les expositions réalisées en Turquie et au Vietnam, ainsi que dans ses reportages et dans les illustrations de revues et de publications auxquelles elle a participé.

En 2010, la maison de production Surreal lui consacre une émission, « Voy y vuelvo », régulièrement retransmise par la télévision chilienne.

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L’EXPO

le PhotograPhe

© Éric Prinvault

k o h l a n t a u r a k l a w o il a u r é a t d e l a b o u r s e P r o 2 0 1 1

eric Prinvault 9CHâtEau

dE L’HERminE

Éric Prinvault nous propose une immersion photographique et sonore chez les Urak Lawoi de Koh Lanta, l’île célèbre de la Mer d’Andaman, au sud-ouest de la Thaïlande.

Ce peuple animiste de navigateurs et pêcheurs fait partie de la grande famille des « nomades de la mer » du sud-est asiatique.

Koh Lanta est devenue leur « terre mère » il y a 500 ans, lorsqu’ils l’ont découverte après avoir fui la Malaisie et refusé de se convertir à l’Islam.

Ayant toujours vécu en parfaite harmonie avec la nature, leur culture est aujourd’hui mise en danger par les conséquences du tourisme de masse, l’évolution du monde moderne et les transformations liées à leur mode de subsistance.

Au cours des deux dernières décennies, le mode de vie des Urak Lawoi a connu beaucoup de

Né en 1962 à Paris, Éric Prinvault est initié très tôt à la photographie par son père.

Dans la lignée des photographes humanistes, il s’oriente vers le reportage documentaire, avec le souci de témoigner des difficultés sociales de son époque : « Survivre en France » (1988-2011), « les Roms en Europe » (1993-2007), « West Africa » (2001-2011)…

Ses photographies ont fait l’objet de nombreuses expositions en France, aux

changements :

· des nouvelles lois dictées par les Parcs marins nationaux ont mis fin à leur nomadisme ; puis les promoteurs immobiliers les ont contraints à quitter leurs habitats traditionnels sur les plages pour des maisons en dur à l’intérieur des terres ;· par ailleurs, leur activité de pêche, véritable pilier de leur culture et source de revenus, est menacée par l’entrée illégale des chalutiers en zones côtières, qui détruisent récifs coralliens et ressources naturelles.

La pollution liée au tourisme de masse et le réchauffement climatique participent également à la détérioration de l’écosystème.

Cette exposition présente la culture, remise en question, d’un peuple minoritaire tentant de résister pour ne pas disparaître…

Etats-Unis et au Japon, que ce soit dans des galeries, des lieux institutionnels, ou au cours de festivals.

En parallèle, il travaille en free-lance pour la presse, les organisations humanitaires, et la communication institutionnelle et d’entreprise.

En 1996, il obtient le Prix de la fondation HSBC pour la Photographie, et une première monographie lui est consacrée, C’est où la maison ?, aux éditions Actes Sud.

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l’exPo

le PhotograPhe

© Pierre Jamet

Dès les années 30 et après, Pierre Jamet a fixé de son regard humaniste et curieux les nombreux instants qu’il a passés en bords de mer, que ce soit à Belle-Île-en-Mer - où il dirigea une colonie de vacances pendant le Front populaire et qui devint par la suite son port d’attache - ou ailleurs en France et à l’étranger,

Né en 1910 à Saint-Quentin et mort à Belle-Île-en-Mer en 2000, Pierre Jamet a eu, dès l’enfance, deux passions : la chanson et la photographie.

Dans les difficiles années 30, Pierre Jamet fait des métiers divers : radio dans la marine marchande, danseur, directeur d’une colonie de vacances à Belle-Île-en-Mer. Mais il réalise aussi des reportages pour divers magazines, notamment pour l’hebdomadaire Regards qui emploie aussi, à l’époque, Capa, Chim, Cartier-Bresson…

partout où le mena sa carrière de chanteur.

Avec leur parfum d’époque, ses photos racontent le bonheur des baignades, la douceur du soleil sur le sable, les jeux de plage, la vie des marins et celle des ports. Il s’en dégage une incontestable joie de vivre, parfois teintée d’une poétique nostalgie.

Sous le Front Populaire, Pierre Jamet joue un rôle très actif dans le mouvement des Auberges de jeunesse dont il reste, grâce à ses photos, un témoin majeur.

En 1943, Pierre Jamet entame une longue carrière de chanteur avec le quatuor vocal Les Quatre Barbus. Pour autant, la passion pour l’image ne le lâche pas et il poursuit parallèlement son travail de photographe qui s’enrichit des fréquents voyages et des nombreuses rencontres occasionnées par son activité musicale.

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CHâtEau dE L’HERminE

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L’EXPO

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le PhotograPhe

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JaRdin dES REmPaRtS

À l’entrée du village de Teahupoo, sur la presqu’île de Tahiti, une borne rouge et blanche marquée du chiffre zéro annonce sobrement la fin de la route, qui se perd en un grand scintillement de fleurs sauvages dans le bleu indigo de l’Océan Pacifique. À quelques centaines de mètres du rivage, au-delà du lagon, la barrière de corail trace rageusement une barre d’écume dans les eaux pâles. Tout à propos de la Polynésie est calme, chaleureux, paisible. Tout, sauf ce récif infernal où les vagues cassent avec une beauté primitive, une furie sans égale.

Devenu en l’espace d’une décennie un sanctuaire sacré du surf, l’arène océanique de Teahupoo a servi de théâtre aux plus grands exploits de l’ère moderne de ce sport inventé par les Polynésiens. Fasciné par l’esthétisme autant que par la bestialité de cette vague mutante, Tim McKenna a photographié

Né à Sydney en 1968, Tim McKenna a passé sa jeunesse dans le sud-ouest de la France avant de se consacrer à la photographie et au voyage. Spécialiste des sports de glisse, il a immortalisé les plus grands exploits des conquérants de l’extrême, en haute-montagne comme sur les plages des cinq continents, et

la bête sous toutes les coutures, jusqu’à saisir la quintessence de sa beauté, presque irréelle. Prises de vues aquatiques, aériennes, sculptures liquides et transparences océanes… ses clichés nous font pénétrer au cœur des tubes, cathédrales de lumière et d’eau salée, ou survoler la transhumance de ces miracles éphémères de nature que sont les vagues du Pacifique Sud.

Pour les rares élus qui ont choisi de se confronter, parfois au péril de leur vie, à la perfection des éléments - eau et corail de feu - incarnée par Teahupoo, la photographie représente bien plus qu’un simple témoignage de leur courage triomphant. Elle est le prolongement d’une tradition orale vieille de plusieurs millénaires qui fige dans la mémoire collective la rencontre fusionnelle entre un homme et une vague. Ainsi se bâtissent, à Tahiti, des mythes et des légendes à l’épreuve du temps.

publié ses images, qui subliment la magie de la nature, dans la presse du monde entier et dans plusieurs ouvrages de référence. Avec cette exposition, il nous livre une vision passionnée de sa terre d’adoption, véritable hymne à la beauté des vagues et des immenses jardins de coraux polynésiens.

© Tim McKenna.com

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LE PHOTOGRAPHE

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© Sam Dougados

La plage est un immense terrain de jeu et de repos pour touristes et citadins en manque de soleil, de peau mate et de farniente. C’est également l’espace qui délimite le milieu aquatique et terrien, « naturel » et façonné, voire urbain. C’est un endroit éminemment vivant, changeant au gré des marées, des courants, des tempêtes. Lors de ces grandes marées, certaines plages se découvrent plus que d’autres, laissant un vaste espace plan où l’on se sent tant petit que vivant, étrangement. Vient alors l’opportunité futile et éphémère d’utiliser cet espace comme une feuille de cahier et d’y écrire quelques secondes de sa pensée, quelques heures de sa vie. Un râteau

Né en 1976 à Strasbourg, Sam Dougados est un artiste plasticien autodidacte vivant à Biarritz. Sa sensibilité et son imagination fertile le pousseront à partir de l’adolescence à s’exprimer de différentes manières artistiques. D’abord avec l’écriture puis la peinture, la sculpture et aujourd’hui sous forme de land art et d’installations prenant principalement comme cadre la nature et son environnement extérieur. Surfer, il découvrit le beach art dans une vidéo de surf et s’y essaya un an après. L’interaction avec le public, l’espace immense d’expression et le ressenti très fort dans ce processus de

remplacera le crayon, plusieurs centaines de mètre à marcher imiteront un geste rapide de la main et un simple cercle prendra alors une ampleur nouvelle. Savoir saisir cet instant gratuit, éphémère est probablement aussi important que l’acte lui-même. Lever la tête de son magazine et contempler l’inutile, c’est donner vie à l’instant, laisser parler l’émotion avant la réflexion, si rapide soit-elle. Voir un lapin avant un nuage par exemple, c’est savoir lire entre les lignes, trouver le beau et la poésie là où ils peuvent également se cacher.

La beauté qui n’a duré n’en est-elle pas plus intense ?

création le pousseront à parcourir les plages de sa région, d’Espagne, de Bretagne, de Jersey, du Maroc et des Bermudes comme des nouvelles toiles naturelles à découvrir, remplir, contempler et voir disparaître.

La photo et son éventuelle retouche (colorimétrie et contraste uniquement) viennent ici comme un second travail artistique où il cherchera à saisir un instant particulier, raconter une histoire, donner une lecture plus poétique du moment et créer, ainsi, une deuxième œuvre, pérenne cette fois.

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JaRdin dES REmPaRtS

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LE PHOTOGRAPHE

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JaRdin dES REmPaRtS

Christophe Martinez applique sa propre poésie au monde. Il l’enveloppe de tranquillité. C’est ainsi, sans affectation particulière, qu’il porte le regard de l’innocence sur la beauté des choses, fussent-elles singulières, comme peuvent l’être ces têtes de poissons. Avec une économie de moyens, Christophe Martinez leur restitue un destin. Il les distingue. D’ailleurs, au-delà de l’évidence photographique, sa vision frontale

Né en 1980, Christophe Martinez découvre la photographie à l’âge de 17 ans en empruntant l’appareil photo de son père pour réaliser des portraits.

Cette passion naissante le conduit à des études à l’ETPA de Toulouse où il se forme durant 3 ans. S’en suivent différentes expériences d’assistant auprès de photographes dans les domaines de la mode, de la publicité, de l’architecture et de la photographie plasticienne.

fait naître le trouble. Dans une étrange chorégraphie qui prolonge le masque de la vie, ces créatures révèlent le spectacle que nos tables ne tolèrent plus. Contrairement à l’idée reçue, les yeux de poisson sont expressifs. Et ceux-là éveillent presque la compassion. À se demander si les animaux ont une âme. Comme toutes les images fortes, celles de Christophe Martinez en disent plus qu’elles ne montrent.

Depuis 2009, il réalise différents travaux personnels reposant sur une réflexion sur les origines et les liens familiaux (Ariège), sur une étude architecturale des Trente Glorieuses (La grande-Motte), sur des portraits de jeunes filles inspirés de la légende des Saintes-Marie de la mer (Les Saintes-Marie), puis sur une étude symbolique de la Beauté et de la Mort (Les écorchés).

© Christophe Martinez

© Jean-Luc Bertini

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© Denis Bourges/Tendance Floue

Au sein d’une même ville, d’un même lieu, des hommes et des femmes se côtoient sans se rejoindre, des univers cohabitent sans se voir.

Sur le Mont-Saint-Michel, Denis Bourges guette cette dualité rythmée de mystères : ce lieu met en présence deux mondes parallèles, l’un moderne, celui des touristes, et l’autre traditionnel, celui des moines.

La série de photographies propose un parcours au cœur de ces instants discontinus et confrontés, entre rues vives et portes d’abbaye, entre langues étrangères et silence monastique. L’exposition joue de même sur ces deux espaces et sur ces confrontations selon un parcours d’immersion et de face-à-face.

C’est dans les huis clos que Denis Bourges observe les sociétés.

Au début des années 90, il entre dans le monde très fermé des salles de boxe avec Sueur Verticale.

En s’installant dans les microcosmes, il cherche à faire apparaître des univers qui cohabitent sans se voir. À Bombay, il se campe dans la gare Victoria où se croisent les délaissés de l’Inde et les classes montantes. Dans Entre deux mondes, il confronte l’univers silencieux des moines du Mont-Saint-Michel à la foule des touristes qui assiègent chaque jour le monument.

De 2003 à 2004, avec Murmure, un bruit sourd qui se prolonge, il interroge les cloisonnements, réels ou symboliques, qui divisent la ville de Jérusalem. Ce travail est prolongé par un film Shalom Alyakum.

Dans cet endroit isolé et hors du temps qu’est le Mont-Saint-Michel, surgissent alors les images de pèlerins d’un nouveau genre qui nous entraînent vers la modernité tonitruante. L’étonnant paradoxe de ces deux mondes ainsi superposés révèle intensément les travers de notre société, de ses maux et ses aspirations.

Attaché à l’alchimie des rencontres, curieux de découvrir des univers qui semblent s’opposer, Denis Bourges crée un lien entre-eux, en questionnant leurs différences. Au-delà de l’évocation de la nature alentour, de l’estuaire et des marées s’ouvre une autre perspective, une autre résonance entre la pierre et le vent.

En photographiant les pauses cigarette remisées au pas de la porte, dans Espace Fumeur, il observe les limites d’un espace social. À la prison de Nanterre, un autre espace, légal, il tourne Désintégré, un film sur la rencontre entre sportifs handicapés et prisonniers. Une recherche métaphorique sur la liberté et la contrainte des corps.

Entre 2000 et 2009, il explore encore une fois les limites, avec une forme documentaire plus stricte. Il suit, en Bretagne, deux médecins de campagne, son père et le successeur de celui-ci. Avec eux, quand il pénètre chez leurs patients, pour se rapprocher au plus près de corps souffrants, il s’attache à dire ce précieux lien social qui unit, malgré tout, les hommes.

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Saint PatERn

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le PhotograPhe

l ’ e t h n o l o g i e a m o u r e u s e – 6 6 ° n 1 9 3 6Paul-emile victor 15

JaRdin dES BiGotES

Il était une fois…

Non, ceci n’est pas un conte et Paul-Émile Victor n’est pas une légende. Il est simplement un homme qui a eu des rêves, qui s’est donné les moyens de les construire, et qui les a vécus.

En 1934, Paul-Émile Victor provoque une rencontre avec Jean-Baptiste Charcot. Il le convainc de le déposer, lui et ses trois compagnons, sur la côte Est du Groenland afin d’y étudier pendant un an les habitants méconnus du district d’Angmassalik. Son second séjour, en 1936-37, lui permettra de vivre intensément ce qu’il appellera plus tard son « ethnologie amoureuse », et établira les fondations de son humanisme.

Adolescent, Paul-Émile Victor rêve des pôles et de la Polynésie. Ces rêves deviendront réalité au cours des étapes de son existence.

À 27 ans, « PEV » (comme le surnomment ses amis) embarque à bord du célèbre Pourquoi Pas ? du Commandant Charcot et se fait déposer, avec trois compagnons, à Angmassalik, sur la côte Est du Groenland, où vit une communauté d’Inuits. Démobilisé de la marine française après l’armistice de 1940, il s’engage dans l’U.S. Air Force où, fort de sa connaissance de l’Arctique, il se voit confier le commandement d’une escadrille basée en Alaska, chargée de la recherche et du sauvetage des équipages accidentés et perdus lors de leurs vols. En 1947, avec le soutien du gouvernement, il crée les Expéditions polaires françaises (E.P.F.) à la tête desquelles, jusqu’en 1976, il sera le promoteur, l’organisateur et le responsable infatigable d’expéditions au Groenland et en terre Adélie.

« Parmi les Eskimos, j’étais participant. J’étais chasseur, j’étais pêcheur, j’avais faim, j’avais froid, ou chaud, avec mes compagnons eskimos. Je dépendais d’eux. Ils dépendaient de moi. Je recevais et je donnais.J’ai découvert la liberté. La seule : celle d’être.(…) À leur contact, j’avais appris à aimer. À être aimé. J’avais appris à regarder les autres autrement qu’à travers leur comportement, leurs paroles, leur aspect, leur besoin de paraître. (…) À ne jamais regarder l’autre que comme porteur, aussi, de bon, de bien. À être toujours pour. Jamais contre. J’avais appris à être un homme. J’étais devenu un homme. »

L’Iglou - Daphné VICTOR

Ecologiste avant l’heure, il prend conscience dès le début des années 60 de la nécessité de préserver notre planète. Il fonde en 1974 le Groupe Paul-Émile Victor pour la défense de l’Homme et de son environnement, avec entre autres Alain Bombard, le Commandant Cousteau, Haroun Tazieff et Louis Leprince-Ringuet. En 1976, à près de 70 ans, PEV prend sa retraite officielle et s’installe dans le lagon de Bora Bora. Proche de la nature, libéré des contraintes métropolitaines, attentif aux problèmes du monde et notamment ceux qui concernent l’environnement, il reçoit de nombreux visiteurs, écrit, dessine, peint. Il meurt sur son île le 7 mars 1995 et selon son vœu, est immergé au large de Bora Bora. Artiste, homme de cœur, de contact et de communication, il laisse en héritage un état d’esprit, celui qui a guidé sa vie d’explorateur et d’humaniste passionné.

© Rue des Archives/Collection Paul-Émile Victor

© Famille Victor/Photo Robert Gessain

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© Vasantha Yogananthan

Au cœur du Parc Naturel Régional de Camargue, la plage de Piémanson accueille chaque année des milliers d’estivants venus de France et d’Europe. Bien plus que des campeurs ordinaires, ces habitants éphémères s’installent pour plusieurs mois sur cette plage, puis repartent à la fin de l’été sans laisser de traces. La Camargue est un territoire à la géographie mouvante : un passage entre terre et mer, où le mistral et l’emplain effacent les frontières. À Piémanson, la nature est écoutée par l’Homme qui a réappris à se débrouiller seul, à vivre avec peu.

Cette tradition qui se perpétue depuis plus de 30 ans a contribué à mythifier ce lieu, qui fait partie de la mémoire de tous ceux qui y sont

Né en 1985, Vasantha Yogananthan vit et travaille à Paris. Il a suivi des études d’histoire et de journalisme puis de direction artistique de projets culturels. De 2009 à 2011, il mène une enquête photographique sur les représentations de la guerre par la diaspora tamoule en Ile-de-France. Sélectionnée parmi les douze finalistes de la Bourse du Talent Reportage #45/Kodak - Photographie.com. en mars 2011, sa série Îles intérieures est exposée à la galerie Canopy (Paris) en avril et fait l’objet de plusieurs parutions dans la presse. Lorsqu’il découvre

passés et de l’imaginaire de tous ceux qui l’ont entendu conter.

Si chacun y revient avec une joie toujours intacte, c’est que Piémanson est restée la dernière plage sauvage de France, un îlot au milieu d’un littoral méditerranéen dévoré par le tourisme. Sa communauté éphémère, qui vit pendant plusieurs mois sans commodités usuelles, y réinvente une certaine forme de « vivre-ensemble ». Insaisissable dans l’espace et dans le temps, Piémanson l’est aussi en photographie. Par de petits tableaux qui évoquent un travail de mise en scène pourtant absent, Vasantha Yogananthan s’éloigne volontairement du reportage et tente d’insuffler une forme poétique à la matière documentaire.

la plage de Piémanson et ses occupants en 2009, Vasantha Yogananthan commence un travail documentaire qu’il poursuivra lors de deux étés de prise de vue, en 2010 et 2011. De ces moments partagés avec les habitants de Piémanson est née la série Un des bouts du monde, qui tend à mettre les relations humaines au centre de son sujet. Entre portrait d’un lieu et portrait de ses habitants, son travail se situe volontairement hors de la tradition du reportage.

u n d e s b o u t s d u m o n d evasantha Yogananthan16

JaRdin dE RoSCanvEC

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LE PHOTOGRAPHE

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l’exPo

u n a i r d e p i n a s s e sfranck Perrogon a

RivE GauCHE du PoRt

Nous avons la chance d’avoir sur le Bassin d’Arcachon, une pièce unique de notre patrimoine maritime : la pinasse, ancien bateau d’ostreiculteur.

À la simple vue de son étrave recourbée prise entre ses deux cornes, on sait d’où est ce bateau. Comme il y a la Bisquine de Cancale ou de Grandville, le Thonier de Concarneau, la Gazelle des sables, la Gabare de Gironde, la Bette de Martigues ou la Catalane, nous avons sauvé de l’oubli la reine du Bassin. Qu’elles soient sagement alignées sur la

Depuis 2007, le regard de Franck Perrogon s’est posé sur le monde des pinasseyres, des amoureux de la voile traditionnelle et du bassin d’Arcachon. Qui ne l’a pas croisé sur l’eau ? Par tous les temps et sous toutes les lumières, ses photos montrent les pinasses à voile, bacs à voile, canots mixtes, monotypes et autres fleurons du patrimoine maritime, mais aussi leurs équipages, les manœuvres, ou même les dessalages… dans le cadre privilégié du Bassin, de la pointe du Cap Ferret à celle de l’Aiguillon en passant par l’île aux Oiseaux…

Franck Perrogon est journaliste photographe indépendant.

Mêlant sens de l’image et de l’humour, ses photographies humanistes illustrent la presse nationale (Le Point, l’Express, Libération,

plage de l’Herbe, d’Arcachon, du Moulleau, ou de Claouey, sous voile en pleine vitesse ou dangereusement bord à bord au virement de bouée d’une régate, on ressent, comme si l’on était à bord, la fébrilité de l’équipage au cours de la manœuvre du virement, de l’empannage. On voit la grand voile bien bordée au prés serré ou au contraire arrondie comme une jupe trop large au vent arrière. L’étroitesse du bateau alliée à la grande surface de voilure en fait un modèle d’instabilité et cela se ressent à la vue des images.

Figaro, VSD, Géo…) et la presse locale (Sud-Ouest, Terres Océanes, Bassin Magazine…)

Institutions, entreprises privées et municipalités lui confient régulièrement leur image pour leur communication.

En 2009, il reçoit le 2e prix du concours européen « Photographe de l’année » dans deux catégories : portrait et architecture.

En 2010, son regard est encore récompensé lors du concours européen « Photographe de l’année » : il reçoit le 2e prix dans la catégorie reportage et le 3e prix dans la catégorie architecture.

Edité en 2010, son livre Un Air de Pinasses, sur le monde des pinasseyres, des amoureux de la voile traditionnelle et du bassin d’Arcachon continue à rencontrer un vif succès.

© Franck Perrogon

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les PhotograPhes

© Contraste

Pour l’édition 2012 de notre exposition commune, nous nous sommes intéressés à l’empreinte que l’Homme laisse sur le bord de mer.

La frange littorale côtière a de tout temps été occupée par l’homme ; elle est de plus en plus convoitée. En France, la densité de population sur les zones côtières est de 30 % supérieure à la moyenne nationale. A l’échelle mondiale, on estime que c’est près de la moitié de la population qui vit sur les côtes et cette concentration augmente, sans discontinuer.

L’association Contraste est la plus ancienne association de photographes amateurs de Vannes, présente depuis plus de 40 ans dans le paysage culturel local. Nous sommes partenaire du festival Photo de Mer depuis sa création en 2003.

Amateurs passionnés et engagés, nous avons à cœur de faire partager nos émotions photographiques.

Pour le festival, nous créons chaque année une exposition commune des adhérents Contraste,

Comment l’architecture imprime une trace sur le littoral, au travers des activités économiques de l’Homme, de son habitat, de ses loisirs, au travers de son histoire aussi.

Kaléidoscope d’endroits très divers et de situations singulières, notre exposition pose un regard sur notre quotidien d’habitants de cette terre. L’utilisation que nous en faisons n’est qu’un emprunt à l’échelle du temps planétaire et notre empreinte d’aujourd’hui est inexorablement appelée à disparaître.

et proposons des animations autour de la photographie.

Pour l’édition 2012 du festival, nous proposons pour la première fois une exposition couleur de nos travaux, ainsi qu’une conférence sur le thème de la lecture photo (animée par le photographe-journaliste Philippe Bachelier).

Nous assurons également des visites commentées des expositions du festival, en compagnie des guides du patrimoine de la Ville de Vannes.

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LES LavoiRS

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r e g a r d s s u r m e rle club Photo de surZur c

médiatHèquE dE ménimuR

Cette exposition riche par sa diversité livre, à partir de vues inédites des paysages marins et des scènes de la vie maritime.

Le travail des auteurs ne s’apparente pas à une quête de reproduction de l’existant, mais au contraire est guidé par une démarche sans finalité précise, autre que celle d’un choix purement subjectif et esthétique, lié à la sensibilité de chaque membre du Club Photo de Surzur.

Le Club photo de Surzur fut créé en 2008. Bon nombre de ses adhérents fondateurs se connaissaient et travaillaient déjà ensemble pour participer à des concours et organiser des expositions.

Très vite de nouveaux adhérents ont manifesté le désir de participer à nos travaux et nous comptons actuellement 25 passionnés de photo, tous inscrits à la Fédération Photographique de France.

> Horaires d’ouverture

Mardi et vendredi // 13h30 à 18h

Mercredi // 10h à 12h et 13h30 à 18h

Samedi // 10h à 12h et 13h30 à 17h30

Fermé le lundi, jeudi et dimanche

Toutes les disciplines y sont représentées : prise de vue (portrait, animalier, macro, paysage), analyse des images, post-traitement sur différents logiciels.

Le Club photo de Surzur participe par l’intermédiaire de ses adhérents aux concours régionaux, nationaux et internationaux.

© Club Photo de Surzur, Regards sur mer

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les PhotograPhes

l’exPo

© Atelier Photo numérique de l’IUT de Vannes

Pour notre première exposition dans le cadre du festival « Photo de mer », nous avons tenu à rendre hommage aux vieux bateaux qui naviguent encore grâce à la passion d’associations, de bénévoles et de marins. Qu’ils soient hautains, majestueux ou plus humbles, ils ont attiré l’œil des photographes. À ce titre, nous avons voulu leur faire une place dans l’exposition.

Mais l’objectif, toujours aux aguets, s’est également focalisé sur les cordages, les mâtures ou encore les voiles dont la pureté de l’esthétisme ne laissera personne indifférent.

Composante de l’Association Sociale et Culturelle de l’IUT de Vannes, l’Atelier Photo Numérique propose ses activités à tous les photographes de Vannes et de sa région, débutants comme plus expérimentés.

L’atelier, affilié à la Fédération Photographique de France, est également partenaire de l’Université Tous Ages de Vannes.

Les réunions ont lieu tous les lundis soir à l’IUT, 8 rue Montaigne, de septembre à fin juin de chaque année et sont animées bénévolement par Dominique Morel.

Chaque séance est organisée en trois temps : - la communication des informations générales ;

- le cours sur un thème (le cadrage, la photo de paysage, ...) ;

Et si les photographes se doivent d’avoir un « œil », comment pourraient-ils être sans cœur ?

Nous ne pouvions délibérément pas oublier les anciennes gloires et les anonymes, ces vieilles coques qui, cachées dans un cimetière marin inaccessible ou paradant royalement sur une grève comme aux plus beaux jours, ont enfin trouvé le repos.

- la lecture de photos en séance plénière. À cette occasion, la retouche photo est abordée mais cet aspect technique du travail du photographe n’est pas la priorité du club.

L’Atelier organise également des sorties sur le « terrain » ainsi que des expositions, au rythme d’une tous les deux mois. Le Club répond également aux propositions de concours.

Ces diverses activités ont été rendues possibles par la constitution de commissions : communication, expositions et concours, site web.

À ce jour, l’Atelier compte plus de 70 membres inscrits.

v i e i l l e s c o q u e s e t g r é e m e n t sl’atelier Photo numériQue de l’iut de vannesd

ESPaCE HEnRi matiSSE

> Horaires d’ouverture

Lundi au vendredi // 8h30 à 12h et 13h30 à 18h

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LE PHOTOGRAPHE

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l’exPo

b o n h e u r s d u b o r d d e m e r e n m o r b i h a nYves lessart e

CEntRE SoCio CuLtuREL

dE KERCado

Le littoral morbihannais est magnifique toute l’année. Résidents permanents ou visiteurs y vivent des moments de bonheurs simples, en se promenant le long de la côte, admirant les paysages paisibles ou les flots déchaînés… Quelques uns arpentent les plages seuls ou en famille : qui n’a pas rêvé d’une plage à soi, tout seul, pour une balade ou un footing matinal ? Quand la plage s’éveille, certains, fascinés par la mer, semblent la défier ou s’y plongent avec passion et audace, d’autres s’accordent

Yves Lessart, morbihannais de Saint Nolff, né en 1946, à Saint Goueno (22) découvre la photo au lycée des Cordeliers à Dinan. Il photographie les scènes de la vie rurale en centre Bretagne. En 1968, une mutation professionnelle le conduit à Vannes où il a un vrai coup de coeur pour le Golfe du Morbihan. De 1970 à 1974, il anime bénévolement l’atelier photo du centre social de Ménimur. De 1975 à 1985, il photographie des scènes de fêtes locales ou des festivals de musique pop rock. En 1985, au sein du groupe de photographes morbihannais Visuel, il expose

des moments de lecture ou de farniente, de réflexion voire de méditation.

Espace de curiosité, de loisirs, de bien-être… espace de liberté protégée, le bord de mer fascinera toujours. « Homme libre, toujours tu chériras la mer » disait le poète.

ses photos des semi-marathons en Morbihan et participe à l’organisation du Printemps de la photo à Vannes. Pendant 15 ans, ses activités professionnelles et sportives l’éloignent de la photographie-loisir. Toutefois, il réalise plusieurs missions de photographie aérienne du littoral morbihannais pour le compte de la Direction des Territoires et de la Mer. Déjà convaincu que vue du ciel, de la terre ou de la mer, la côte Morbihannaise est magnifique, il constate combien ses visiteurs y vivent des moments heureux. En 2007, il décide de photographier ces Bonheurs du bord de mer.

© Yves Lessart

> Horaires d’ouverture

Lundi au vendredi // 9h à 12h15 et 13h30 à 18h

Yves lessart

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animationsCéRémoniE d’ouvERtuRE du FEStivaLvendredi 6 avril, à 20 h, au Palais des Arts et des Congrès de Vannes.En présence des photographes, présentation des expositions en son et lumière...Remise des prix des concours amateurs et de la Bourse Professionnelle.

> accornemuse Samedi 14 avril // 15 h // Jardin des Remparts // GRATUIT

> Conservatoire d’alençon, Brass Band dimanche 22 avril // 11 h // Esplanade du port // GRATUIT

> monig ha Captain malo, orgue de Barbarie Samedi 28 avril // 15 h // Jardin des Remparts // GRATUIT

> Bagad de vannes, Couple de sonneurs dimanche 29 avril // 15 h // Jardin des Remparts // GRATUIT

> Conservatoire à Rayonnement départemental, musique traditionnelle Lundi 30 avril // 18 h 30 // Esplanade du port // GRATUIT

> Hervé Guyot, Chants iodés dimanche 6 mai // 15 h // Jardin des Remparts // GRATUIT

> Philippe Bachelier, Pourquoi celle-ci et pas celle-là ? Pourquoi une photographie retient-elle notre attention plutôt qu’une autre ? Y a-t-il des règles ? ou aucune... En partenariat avec Contraste. mardi 24 avril // 20 h // Grand amphithéâtre de l’IUT, 8 rue Montaigne à Vannes // GRATUIT

> Jean-Pierre mathias, Contes et mER-veilles Samedi 21 avril // 15 h // Saint-Patern // GRATUIT

> Céline Ripoll, La naissance des vagues mercredi 18 avril // 15 h // Jardin des Remparts // GRATUIT

> antoine Peralta, Contes et légendes de Bretagne mercredi 25 avril // 15 h // Bastion de Gréguennic // GRATUIT mercredi 2 mai // 15 h // Jardin de Roscanvec // GRATUIT

> alain Bénédictus, À fleur d’eau Samedi 5 mai // 15 h // Jardin des Remparts // GRATUIT

gratuit

mini-concerts

conférence

contes

En partenariat avec l’association Cin’écran, 4 films autour du thème de la mer à (re)découvrir.

> La croisière du navigator, Buster Keaton (1924) mardi 10 avril // 20 h 30 // Cinéma La Garenne // GRATUIT

> L’ile de Black mor, Jean-François Laguionie (2003) Jeudi 19 avril // 14 h // Cinéma La Garenne // GRATUIT

> Riding Giants, Stacy Peralta (2004) Lundi 23 avril // 20 h 30 // Cinéma La Garenne // GRATUIT

> océans, Jaques Perrin et Jacques Cluzaud (2009) Lundi 30 avril // 18 h 30 // Cinéma La Garenne // GRATUIT

cinéma

Réservation au Kiosque Culturel 02 97 01 62 27

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animations> Rencontre avec Sam dougados, Entre les lignes

dimanche 8 avril, après-midi // Jardin des Remparts // GRATUIT

> daphné victor – Paul-Emile victor, L’ethnologie amoureuse, 36°n 1936dimanche 29 avril // 18 h 30 // Jardin des Bigotes // GRATUIT

> Christophe martinez, Les écorchésJeudi 3 mai // 18 h 30 // Jardin des Remparts // GRATUIT

> visites guidées avec le groupe Contrastedimanche 8 avril // 14 h 30 et 16 h 30

> Croquez vannes un peu de festival entre midi et deux, à la pause déjeuner ?

Jeudi 12 avril // 12 h 45 // Le Château de l’Hermine et les expositions Vues sur mer et Koh Lanta- Urak Lawoi // Départ Château de l’Hermine

Jeudi 26 avril // 12 h 45 // Le jardin des Remparts et les expositions Teahupoo et Les écorchés

Départ devant les Lavoirs // TARIF : 2 A

> visites guidées Découvrez les sites historiques du festival et leurs différentes expositions en compagnie d’un guide-conférencier du Service Patrimoine et ponctuellement, du Groupe Contraste.

mardis 10 et 17 avril // 15 h // dimanches 15, 22, 29 avril et 6 mai // 15 h

Départ kiosque, Esplanade du port // GRATUIT

> visites guidées nocturnesDécouvrez les monuments et les expositions à la tombée du jour dans une ambiance feutrée.

Présence ponctuelle du groupe Contraste.vendredis 13, 20, 27 avril et 4 mai // 21 h // Départ kiosque, Esplanade du port // GRATUIT

> Les Petits découvreurs 7-12 ans - Enquête au Festival Photo de merJeudis 12 et 19 avril // 15 h // TARIF : 3,50 A

Réservation indispensable auprès du Service Patrimoine (02 97 01 64 00)

> Compagnie Hémisphère ouest, Pirate Rit ! mercredi 11 avril // 15 h // Jardin des Remparts // GRATUIT

> vernissage de l’exposition vieilles coques et gréementsmardi 10 avril // 17 h 30 // Espace Henri Matisse

> vernissage de l’exposition Regards sur mermercredi 11 avril // 17 h 30 // Médiathèque de Ménimmur

> vernissage de l’exposition Bonheurs du bord de mer en morbihanJeudi 12 avril // 17 h 30 // Centre socioculturel de Kercado

animationsenfants

vernissagesdes chemins buissonniers

rencontres

visites guidées

> Le studio photo de l’uCo BS, «Pola de mer»Week-end du 7 et 8 avril // de 15 h à 17 h // Jardin des Remparts // GRATUITWeek-end du 5 et 6 mai // de 15 h à 17 h // Jardin des Remparts // GRATUIT

> opération Joconde - venez créer Le visage de la manifestation Samedi 21 avril // 11 h-18 h // Jardin des Remparts // GRATUIT

animationsPhotos

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Q u i s o u t i e n n e n t l e f e s t i v a l

merci aux Partenaires

> Partenaires institutionnels

> Partenaires médias

> Partenaires privés

> Partenaires techniques

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calendrier animationsven 6 avril 20 h 00 Cérémonie d’ouverture du festival // Palais des Arts et des Congrès // GRATUIT

Sam 7 avril 10 h 0015 h 00-17 h 00

Inauguration officielle du festival par Monsieur David Robo, Maire de Vannes. Studio photo de l’UCO BS, «Pola de mer» // Jardin des Remparts // GRATUIT

dim 8 avril après-midi14 h 30

15 h 00-17 h 0016 h 30

Beach Art avec le photographe Sam Dougados // Jardin des Remparts // GRATUITVisite guidée avec le Groupe Contraste en présence des photographes // GRATUITStudio photo de l’UCO BS, «Pola de mer» // Jardin des Remparts // GRATUITVisite guidée avec le Groupe Contraste en présence des photographes // GRATUIT

mar 10 avril 15 h 0017 h 3020 h 30

Visite guidée // Départ Esplanade du port // GRATUITVernissage de l’exposition Vieilles coques et gréements // Espace Henri MatisseSéance // La Croisière du Navigator, Buster Keaton (1924) // Cinéma La Garenne // GRATUIT

mer 11 avril 15 h 0017 h 30

Pirate Rit ! // Déambulation théâtrale // Jardin des Remparts // GRATUITVernissage de l’exposition Regards sur mer // Médiathèque de Ménimur

Jeu 12 avril 12 h 4515 h 0017 h 30

Croquez Vannes, Vues sur mer et Koh Lanta - Urak Lawoi // Départ du château de l’Hermine // TARIF : 2 ALes Petits Découvreurs 7-12 ans // Rendez-vous au musée de La cohue // TARIF : 3,50 AVernissage de l’exposition Bonheurs du bord de mer en Morbihan // Centre socioculturel de Kercado

ven 13 avril 21 h 00 Visite guidée nocturne // Départ Esplanade du port // GRATUIT

Sam 14 avril 15 h 00 Duo Accornemuse // Jardin des Remparts // GRATUIT

dim 15 avril 15 h 00 Visite guidée // Départ Esplanade du port // GRATUIT

tradi deizmar 17 avril 15 h 00 Visite guidée // Départ Esplanade du port // GRATUIT

mer 18 avril 15 h 00 Céline Ripoll, contes polynésiens // Jardin des Remparts // GRATUIT

Jeu 19 avril 15 h 0014 h 00

Les Petits Découvreurs 7-12 ans // Rendez-vous au musée de La cohue // TARIF : 3,50 ASéance // L’Ile de Black Mor, Jean-François Laguionie (2003) // Cinéma La Garenne // GRATUIT

ven 20 avril 21 h 00 Visite guidée // Départ Esplanade du port // GRATUIT

Sam 21 avril 11 h 00-18 h 0015 h 00

Opération Joconde // Jardin des Remparts // GRATUITJean-Pierre Mathias, Contes et Mer-veilles // Saint-Patern // GRATUIT

dim 22 avril 11 h 0015 h 00

Brass Band du Conservatoire d’Alençon // Esplanade du port // GRATUITVisite guidée // Départ Esplanade du port // GRATUIT

Lun 23 avril 20 h 30 Séance // Riding Giant, Stacy Peralta (2004) // Cinéma La Garenne // GRATUIT

mar 24 avril 20 h 00 Philippe Bachelier, Pourquoi celle-ci et pas celle-là ? // Grand amphithéâtre de l’IUT

8 rue Montaigne à Vannes // GRATUIT

mer 25 avril 15 h 00 Antoine Peralta, Voyages au pays des contes // Bastion de Gréguennic // GRATUIT

Jeu 26 avril 12 h 45 Croquez Vannes, Teahupoo et Les écorchés // Départ des Lavoirs // TARIF : 2 A

ven 27 avril 21 h 00 Visite guidée // Départ Esplanade du port // GRATUIT

Sam 28 avril 15 h 00 Monig ha Captain Malo, orgue de barbarie // Jardin des Remparts // GRATUIT

dim 29 avril 15 h 0015 h 0018 h 30

Visite guidée // Départ Esplanade du port // GRATUITBagad de Vannes, couple de sonneurs // Jardin des Remparts // GRATUITApéro-rencontre avec Daphné Victor // Jardin des Bigotes

Lun 30 avril 18 h 3018 h 30

Musique traditionnelle par le Conservatoire // Esplanade du port // GRATUITSéance // Océan, Jacques Perrin et Jacques Cluzaud (2009) // Cinéma La Garenne // GRATUIT

mer 2 mai 15 h 00 Antoine Peralta, Voyages au pays des contes // Jardin de Roscanvec // GRATUIT

Jeu 3 mai 18 h 30 Apéro-rencontre avec Christophe Martinez // Jardin des Remparts // GRATUIT

ven 4 mai 21 h 00 Visite guidée // Départ Esplanade du port // GRATUIT

Sam 5 mai 15 h 00-17 h 0015 h 00

Studio photo de l’UCO BS, «Pola de mer» // Jardin des Remparts // GRATUITAlain Bénédictus, Conte à fleur d’eau // Jardin des Remparts // GRATUIT

dim 6 mai 15 h 00-17 h 0015 h 0015 h 00

Studio photo de l’UCO BS, «Pola de mer» // Jardin des Remparts // GRATUITVisite guidée // Départ Esplanade du port // GRATUITHervé Guyot, Chants iodés // Jardin des Remparts // GRATUIT

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remerciements

La ville de vannes tient tout particulièrement à remercier :les photographes et leurs agences qui ont permis la réalisation de cette 8e édition du festival, l’ensemble des partenaires pour leur soutien, et l’ensemble des services municipaux pour leur implication. merci à tous et à l’année prochaine !

ti-kêr Gwened a faota dezhañ trugarekaat dreist-holl :al luc’hskeudennourion hag o ajañsoù a zo gellet kas ar 8vet festival-mañ da benn a-drugarez dezhe, razh ar gevelourion o deus sikouret ganimp, ha razh ar servijoù ag an Ti-kêr o deus roet dorn dimp. trugarez deoc’h-holl ha kenavo ar blez-mañ ’za !

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dePuis 2003, des PhotograPhes de tous horiZons…

Laurent Ballesta // François Bernard // Manolo Chretien // Mindaugas Kavaliauskas // Vidas Biveinis // Aurelija Cepulinskaite // Algirdas Darongauskas // Algimantas Kalvaitis // Jonas Kalvelis // Darius Kuzmickas // Aleksandras Macijauskas // Aurelijus Madzeliauskas Ignas Miniotas // Paul Paper // Romualdas Pozerskis // Alfredas Simonavicius // Nerijus Steponavicius // Virgilijus Sonta // Thomas Defays // Bastien Defives // Marcel Dinahet Elger Esser // Emmanuel Donfut // Bernhard Edmaier // AFP Reporters // Jean-Paul Houdry // JFK Library Foundation // Romain Joly // Michael Kenna // Jacques-Henri Lartigue // Francis Latreille // Corinne Mercadier // Philip Plisson // David Poumirou Isabelle Rimbert // Don Robertson // Brigitte Sabard // Sebastiao Salgado // Tara Expeditions // Patrice Terraz // Pascal Tournaire // Yves Ullens de Schooten Pierre Verger // Anita Conti // Didier Goupy Bibliothèque Nationale de France // Paris Match // Tomasz Gudzowaty // Katherine Kay-Mouat // Hans Silvester // Franco Zecchin

Sylvain Cazenave // Marcel Mochet // Mickaël Bougouin // Didier Perron // Jacques Riguidel Uwe Ommer // Narelle Autio // Ragnar

Axelsson // Olivier Barbaroux // Keith Beken

Jodi Bieber // Jürgen Freund // Bruce Gilden Erwan Quéméré // Carlos Spottorno Gudmundur Ingolsson // Nigel Pert // Olivier Massonaud // Christophe Delangue // Bernard Bioancotto // Gilles Martin-Raget // Christopher Pillitz // Albert et Verzone // Hélène David Donatien Garnier // Marie Babey // Giorgio Fiorio // Nicolas Le Corre // Xavier Desmier Hiroto Fujimoto // Jacques Mataly // Cyrille Weiner // Patrick Tournebœuf // Olivier Culmann // Stéphanie Reiss // Franck Tomps Jean Roche // Jules Gervais Courtellemon Laurent Pinsart // Jean-Éric Pasquier // Yannick Le Gal // François Le Divenah // Yvon Boelle Laurent Weyl // Olivier Jobard // Marc Riboud Vogue // Daniel Angeli // Paul Nicklen // Alain Carayol // Vanessa Winship // Julien Daniel Jean-Philippe Charbonnier // Yvan Zedda

Nicolas Genette // Tim Laman // VSD Reuters // Philippe Bourseiller // Teddy Seguin Vincent Robinot // Thomas Goisque // Dominique Leroux // Samantha Davies // La Marine Nationale // Guillaume Plisson // Ed Kashi Raphaël Demaret // Gérard Planchenault Joanna Lipper // Chris Maluszynski // Camille Boissière // Keystone // François Maréchal…

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draP de bain // 18 a

Le Festival Photo de Mer propose chaque année un large choix de produits dérivés. Ces objets promotionnels sont disponibles à la boutique installée au kiosque culturel, coeur du festival. Découvrez la sélection 2012...

Retrouvez aussi les cartes postales de chacune des expositions (0,50 a)

Boutique du Festival : Kiosque Culturel Rive droite du port Ouvert 7j/7 de 10 h à 19 h

la boutiQue du festival

chÈche // 5 a

t-shirt // 5 a t-shirt // 5 a

mug // 5 a

bloc note // 3 a

craYon de bois // 0,50 a

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VANNES/GWENED22, 23 ET 24 JUIN 2012JARDINS DES REMPARTSLIORZH AR RAMPARZHIOÙ

RENCONTRES AVEC PLUS DE 150 AUTEURSDÉDICACES, CONFÉRENCES,DÉBATS/TABLES RONDES,LECTURES, CAFÉS LITTÉRAIRES,RENCONTRES AVEC LA MER...ROMANS, DOCUMENTS, ESSAIS, BIOGRAPHIES, POLARS, LITTÉRATURE JEUNESSE, BD,LITTÉRATURE BRETONNE…

Tél 02 97 01 62 30Entrée libre 10h-19hwww.livresenbretagne.fr

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> datedu vendredi 6 avril au dimanche 6 mai 2012

> horairesOuverture des expositions tous les jours, week-ends et jours fériés, de 10 h à 19 h Nocturne rives du port et jardin des Remparts. Entrée libre.

> renseignementsorganisation Direction de la Communication et de l’Événementiel Tél. 02 97 01 62 30 // [email protected] direction artistique Direction des Affaires Culturelles Tél. 02 97 01 62 20 // [email protected] ville de vannes Place Maurice Marchais // BP 509 – 56 019 Vannes Cedex www.photodemer.fr

> accèsPar la route Par l’A82 (Nantes-Brest) ou RN 165 (voie express Vannes – Rennes) À 1 heure de Nantes, Rennes, Quimper, Lorient, à moins de 2 heures de Brest, et à 4 heures de Paris.

Par le train 8 à 10 allers-retours directs quotidiens Vannes-Paris en 3 heures.

Par avion À 1 heure de l’aéroport international de Nantes Atlantique et de l’aéroport de Rennes par voie express.

infos PratiQues

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ambiance

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Créateur de la Cosmétique Végétale®

Yves Rocher

® marque déposée par Yves Rocher

Créateur de la Cosmétique Végétale® il y a cinquante ans, Yves Rocher vend aujourd’hui 300 millions de produits à plus de 30 millions de clientes. Présent dans le monde entier, c’est à La Gacilly, lieu de ses racines en Bretagne, quel’entreprise développe l’essentiel de son activité.

A la fois Botaniste, Récoltant, Fabricant et Distributeur, Yves Rocher est la seule Marque mondiale de produits de beauté à faire le choix de maîtriser tous les métiers de son activité.

La Marque Yves Rocher est un acteur majeur du développement culturel en Bretagne et apporte depuis toujours son soutien à la création artistique locale.www.yves-rocher.fr

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