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- 3 - L’ŒUVRE DE MAURICE OHANA CATALOGUE COMPLET Français - Anglais Association Les Amis de Maurice Ohana 5 rue Andrieux 75008 Paris - France

Catalogue Maurice Ohana bilingue français/anglais

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L’ŒUVRE DE MAURICE OHANA

CATALOGUE COMPLET

Français - Anglais

Association Les Amis de Maurice Ohana 5 rue Andrieux 75008 Paris - France

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Dessins ( p 4, 6, 8, 11, 43, 63, 95, 115, 118) de Maurice Ohana. Photo de couverture D.R.

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Sommaire Biographie en français ……………………...…………………… p. 6 Biography in english ………………………………………….… p. 8 Première partie : Œuvres éditées classées par genres …………………….……….. p. 11

1) Musique de chambre instrumentale………………….......... p. 11 2) Musique concertante ……………………………………… . p. 20 3) Musique pour orchestre ……………………………...….… p. 24 4) Musique vocale ……………………………………………. p. 27 5) Musique pour la scène ……………………………………... p. 37

Deuxième partie : Liste chronologique complète des œuvres……………….…......... p. 43 Part 1 : Catalogue by genre of published works ……………………...… p. 63

1) Instrumental chamber music ……………………....……... p. 63 2) Concertante music ………………………………….…….. p. 72 3) Music for orchestra ……………………………….............. p. 76 4) Vocal music ………………………………………....……. p. 78 5) Stage music …………………………………...…............... p. 88

Part II : Chronological list of complete works ………………………........ p. 95 Liste alphabétique complète des œuvres ………………………… p.115 Discographie …………………………………………………….. p.119 Bibliographie sélective………………………………………...... p.128 Éditeurs - Amphion,16 rue des Fossés St Jacques 75005 Paris 33 (0) 1 44 41 50 90 - Billaudot,14 rue de l’Echiquier, 75010 Paris. 33 (0) 1 47 70 14 46 - Jobert, 27 Boulevard Beaumarchais, 75004 Paris 33 (0) 1 56 68 86 65 - Salabert,16 rue des Fossés St Jacques 75005 Paris 33 (0) 1 44 41 50 90 - Schott, Weihergarten, 5, D55116 Mayence, Allemagne (06131)246-413

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MAURICE OHANA (1913-1992) Né le 12 juin 1913 à Casablanca, Maurice Ohana a fait presque toutes ses études musicales en France, tout en poursuivant ses études classiques. Il s’orienta quelques temps vers l’architecture qu’il abandonna pour se consacrer entièrement à la musique. Très jeune, il débute comme pianiste au Pays Basque où sa famille est fixée ; sa carrière reste prometteuse jusqu’à la guerre qui va l’entraîner loin du monde musical mais aussi l’y ramener, à Rome, où il est l’élève et ami d’Alfredo Casella à l’Académie Sainte-Cécile. Sitôt démobilisé, il se fixe à nouveau à Paris en 1946. C’est à cette époque que ses premières œuvres sont connues en France. Il fonde, avec trois amis, le “Groupe Zodiaque”, qui se propose de défendre la liberté d’expression contre les esthétiques dictatoriales alors en vogue. Et jusqu’à sa mort, il continue à faire sien le manifeste de ces combats de jeunesse. Des constantes profondes apparaissent dans son œuvre. Du Llanto por Ignacio Sanchez Mejias (1950) aux dernières œuvres, l’évolution tend vers une rigueur curieusement associée à une grande liberté d’allure, tant dans l’écriture que dans les rapports avec l’interprète. Résolument à l’écart des mouvements dodécaphoniques ou sériels, Maurice Ohana n’en a pas moins poursuivi une révolution dans l’élargissement des méthodes et l’exploration du son ainsi que des formes qui en résultent. Fidèle à ses origines andalouses, tout en élargissant leur essence musicale à des dimensions universelles, Maurice Ohana a progressé vers une synthèse où l’on

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retrouve les recherches et les préoccupations de la musique actuelle. Tout d’abord en ce qui concerne la gamme, qu’il libère du carcan diatonique, du rythme qu’il tend à affranchir de la barre de mesure, et des techniques vocales qu’il ramène vers leurs vertus originelles, hors de l’empire du bel canto. Pianiste dès son enfance, il a conservé une prédilection pour cet instrument mais a aussi contribué à enrichir divers domaines instrumentaux, notamment la percussion, par des ouvrages comme le Silenciaire, les Quatre Etudes chorégraphiques, devenues un classique, des pièces pour la nouvelle guitare à dix cordes, ou des œuvres vocales telles que l’Office des Oracles pour trois groupes vocaux et instrumentaux, Cris pour 12 voix et Sibylle pour voix, percussions et bande, qui révèlent un tempérament résolument novateur dans tous les domaines sonores. A partir de 1976, une série ininterrompue d’œuvres de grande envergure telles que l’Anneau du Tamarit pour violoncelle et orchestre, la Messe, les Trois contes de l’Honorable Fleur, opéra de chambre, le Livre des prodiges pour grand orchestre, les Douze études pour piano, etc., conduisent à cette somme qu’est l’opéra La Célestine. La Célestine, d’après une pièce espagnole du XVe siècle de Fernando de Rojas, a été créée le 13 juin 1988 au Palais Garnier avec le succès que l’on sait. D’autres ouvrages pour chœur et aussi pour orchestre suivront, comme son concerto pour violoncelle et orchestre In dark and blue, créé par Mstislav Rostropovitch et Seiji Ozawa, affirmant une vitalité exceptionnelle qui ne semblait pas devoir tarir. Le dernier né, Avoaha, pour chœur, 2 pianos et 3 percussions, en témoigne. Maurice Ohana n’a jamais pratiqué l’enseignement et n’a pas eu d’élève ; on peut toutefois le situer au centre d’un groupe de jeunes compositeurs venus d’horizons divers dont il a suivi de longue date les travaux et dont l’orientation, en affinité avec la sienne propre a constitué une confirmation de la validité de ses options originelles. On peut citer parmi eux Félix Ibarrondo, Ton-That Tiêt, Edith Canat de Chizy, Francis Bayer, André Bon, Guy Reibel et Nicolas Zourabichvili de Pelken. Maurice Ohana a reçu le Prix Italia en 1969, le Prix National de Musique en 1975, le Prix Musical de la Ville de Paris en 1983, le Prix Honegger en 1982 et le Prix Maurice Ravel en 1985. Il est Commandeur des Arts et des Lettres et Chevalier de la Légion d’Honneur. En 1991, il est lauréat du Grand Prix de Musique Guerlain de l’Académie des Beaux-Arts. En 1992, il reçoit le Prix SACEM de la meilleure création contemporaine pour son concerto In dark and blue. Maurice Ohana est mort à Paris le 13 novembre 1992. Maurice Ohana a obtenu le premier prix du “Compositeur de musique contemporaine de l’année” aux premières “Victoires de la Musique Classique” en 1994.

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MAURICE OHANA (1913-1992) Born in Casablanca on June 12th, 1913, Maurice Ohana received nearly all of his musical training in France, whilst pursuing his classical studies at the same time. For a while he tended towards architecture, which he later abandoned in order to devote himself entirely to music. While still very young, he started as a pianist in the Basque Country where his family had settled. His career looked promising until the war broke out, taking him not only far from the musical world, but leading him to Rome where he became the pupil and friend of Alfredo Casella at the Sainta Cecilia Academy. Once discharged, he moved to Paris in 1946. At this time, his first works were becoming known in France. With three friends, he founded the ‘Groupe Zodiaque’ whose purpose was to defend freedom of expression against the dictatorial aesthetic attitudes then in vogue. He made the manifesto of these youthful combats his own and pursued them up until his death. Profound trends appear in his work. From Llanto por Ignacio Sanchez Mejias (1950) through his last works, he evolved towards rigour oddly combined with a great stylistic freedom in his compositions as well as in his relationships with the performer. Resolutely separate from the dodecaphonic and serial movements, Maurice Ohana has nonetheless pursued a revolution in the expansion of methods and exploration of sound as well as the resulting forms. Faithfull to his Andalusian origins while broadening their musical essence to universal dimensions, Maurice Ohana has progressed towards a synthesis

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wherein one finds the pursuits and concerns of today’s music. First of all, he liberated the range from its diatonic constraints ; he strove to release rhythm from the bar line, and he brought vocal techniques back to their original power, freeing them away from the grasp of bel canto. A pianist from childhood, he has maintained a predilection for this instrument, whilst also contributing to enriching various instrumental domains, particularly percussion in works such as Silenciaire, the Quatre études chorégraphiques, which have become classics, pieces for the new ten-string guitar, or vocal works such as Office des oracles for three vocal and instrumental groups, Cris for 12 voices and Sibylle for voice, percussion and tape, which reveal a resolutely innovative temperament in all fields of sound. Beginning in 1976, an uninterrupted series of large-scale works such as Anneau du Tamarit for cello and orchestra, the Mass, Trois contes de l’Honorable Fleur, a chamber opera, Livre des prodiges for full orchestra, Douze études for piano, etc., have led to La Célestine, a large-scale opera summing up most of the composer’s previous experience. Based on a 15th-century Spanish play by Fernando de Rojas, La Célestine was premiered at the Paris Opera (Palais Garnier) on June 13th, 1988 to considerable acclaim, both from audiences and the international critics alike. More works, choral and orchestral, have followed in subsequent years, including a cello concerto, In dark and blue, which was premiered by Mstislav Rostropovitch and Seiji Ozawa, bearing witness to an exceptional creative, seemingly flawless, vitality. The last born of these, Avoaha, for choir, 2 pianos and 3 percussions, was again hailed as an exceptional event. Maurice Ohana had no students and has never taught. He was, however, at the centre of a group of young composers who come from different origins, whose work he followed for a long time and whose orientation, in affinity with his own, confirms the validity of his original options ; among them : Félix Ibarrondo, Ton-That Tiêt, Edith Canat de Chizy, Francis Bayer, André Bon, Guy Reibel and Nicolas Zourabichvili de Pelken. Maurice Ohana received the Italia Prize in 1969, the National Prize for Music in 1975, the City of Paris Musical Prize in 1983, the Honegger Prize in 1982 and the Maurice Ravel Prize in 1985. He was a Commandeur des Arts et des Lettres and Chevalier de la Légion d’Honneur. In 1991, he was awarded the Guerlain Prize for Music by the Beaux-Arts Academy. In 1992, he received the SACEM Prize for the best contemporary work for his concerto In dark and blue. Maurice Ohana died in Paris on 13 November, 1992. Two years later, he was named Contemporary Music Composer of the Year at the first ‘Victoires de la Musique Classique’ awards ceremony.

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Première Partie

ŒUVRES ÉDITÉES

CLASSÉES PAR GENRES

avec des commentaires du compositeur choisis par François Porcile

I. MUSIQUE DE CHAMBRE INSTRUMENTALE

instrument soliste

Oeuvres pour CLAVECIN TIENTO (n° 31 A) Durée : 5’45’’ Transcription (mai 1957) du Tiento pour guitare composé en 1955 (n° 31). ! Éditeur : Billaudot, 1999. CARILLONS POUR LES HEURES DU JOUR ET DE LA NUIT (n° 46) Durée : 7’ ! Éditeur : Billaudot, 1967 « Je n’ai jamais perdu contact avec le clavecin qui est comme un agrandissement de la guitare. Son timbre me fascine. C’est un instrument tragique, avec une sorte de caractère sauvage que l’on n’a jamais cherché à exploiter et qui m’a attiré. » DEUX PIÈCES POUR CLAVECIN (n° 91) Durée : 11’40’’ (6’30’’ + 5’10’’) I. Wamba ; II. Conga. Wamba est la transcription, réalisée début 1982, de la pièce composée initialement pour carillon en 1980 (n° 86) ! Éditeur : Jobert, 1985. « Ces pièces ont été écrites pour un grand clavecin de concert moderne, disposant d’un jeu de 16 pieds. La registration est laissée entièrement à l’initiative de l’interprète. »

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SO TANGO (n° 107) Durée : 3’15’’ pour clavecin ou piano ! Éditeur : Jobert, 1996. « Je suis un grand admirateur de Gardel. J’ai toute une collection de ses tangos chez moi. Je trouve que c’est d’une poésie très profonde... très touchante. »

Oeuvres pour FLÛTE QUATRE IMPROVISATIONS (n° 49) Durée : 7’ ! Éditeur : Billaudot, 1967. « La monodie, ce n’est pas seulement un caractère français, c’est tout le sud de l’Europe qui a connu cette manière d’écrire et que l’école de Notre-Dame avait découverte. »

Oeuvres pour GUITARE

TIENTO (n° 31) Durée : 5’45’’ Composé pour la guitare à 6 cordes, il sera révisé pour la guitare à 10 cordes. ! Éditeur : Billaudot. 1968 ; « Le Tiento est une sorte d’invention de style contrapuntique. Il semblerait que les structures rythmiques du Tiento, comme celles de son dérivé, le Tanguillo, aient découlé du rythme « épitrite » (3 croches suivies de 2 noires) connu des grecs anciens. » SI LE JOUR PARAÎT ... (n° 55) Durée : 25’ Suite pour guitare à dix cordes. 7 pièces : I. Temple ; II. Enueg ; III. Maya-Marsya ; IV. 20 avril (Planh) ; V. La chevelure de Bérénice ; VI. Jeu des quatre vents ; VII. Aube. ! Éditeur : Billaudot, 1971. « Ces sept pièces sont conçues dans l’esprit de Goya, c’est-à-dire en blanc et noir. Le mobile de l’oeuvre : l’arrestation et l’exécution d’un jeune communiste espagnol. Cette affaire m’a vraiment mis hors de moi, de colère et d’indignation. J’ai décidé alors de faire une oeuvre qui serait comme les Caprices de Goya, quelque chose qui me venge personnellement de cette iniquité faite à tous les hommes. » « La première pièce que j’ai écrite, 20 avril (Planh), date de l’exécution, et qui occupe la quatrième place dans le recueil, est comme un soleil central, le soleil d’une constellation. » N.B. : Il s’agit de l’exécution de Julian Grimau, sur ordre de Franco, le 20 avril 1962. CADRAN LUNAIRE (n° 89) Durée : 20’. Suite pour guitare à dix cordes 4 pièces : I. Saturnal ; II. Jondo ; III. Sylva ; IV. Candil (les titres, indiqués en fin de chaque pièce, « peuvent être omis au gré de l’interprète » - note en exergue de la partition). ! Éditeur : Billaudot, 1983. « Je parlai à Narciso Yepes d’agrandir la guitare de six à dix cordes. Il fut

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enthousiasmé. Un précédent historique existait d’ailleurs, puisqu’aux XVI° et XVII° siècles la guitare à dix cordes était déjà apparue. » « Je suis allé à Madrid avec Yepes. Nous avons rencontré (le facteur) Ramirez. Nous lui avons parlé de cette guitare à dix cordes. Il l’a fabriquée et aussitôt j’ai été emballé. » « Les quatre nouvelles cordes (si bémol – la bémol – sol bémol – do grave) ont beaucoup enrichi les harmoniques, les résonances, s’éloignant du cercle perpétuel des six cordes traditionnelles. » « On fait des clusters d’accords d’une beauté, d’une richesse extraordinaires. Nous avons imaginé des barrettes revêtues de cuir, qui barrent toutes les cordes à la fois, avec lesquelles on peut faire un « rasgueado », ce qui donne des montées chromatiques impressionnantes. »

Oeuvre pour HAUTBOIS SARC (n° 73) Durée :5’ ! Éditeur : Billaudot, 1977. « Si je devais diriger quelqu’un qui veut composer, je le contraindrais – sous peine de ne pas continuer – à écrire des monodies, des mélodies pures, puis des rythmes purs. »

Oeuvres pour PIANO TROIS CAPRICES (3 Caprichos) Durées : Enterrar y callar : 4’30’’ ; Hommage à Luis Milan : 4’50’’ ; Paso : 5’30’’ Sous ce titre ont été réunis Enterrar y callar (n° 4), Hommage à Luis Milan (n° 26) et Paso (n° 17) à l’occasion d’un enregistrement discographique, par le compositeur, pour la firme « La Boîte à Musique » (1957). ! Éditeur : Billaudot, 1967. « Le premier Caprice, « Enterrar y callar », titre goyesque, a été écrit en 1943, en pleine guerre, au moment où nous avions, moi en particulier, des rapports assez serrés avec la Résistance française, on savait ce qui se passait, et il était parvenu entre mes mains un poème de Paul Eluard qui porte le même titre, « Enterrer et se taire », qui m’avait beaucoup frappé, et qui était un hommage aux résistants. » « Il m’arrive d’écrire très rapidement. Le deuxième Caprice est né en un instant, presque le temps de l’écrire. » « C’est un jeu sonore très lumineux. » « Paso est une sorte d’évocation de carillons et de processions. » SONATINE MONODIQUE (n° 5) Durée : 10’. 4 mouvements : I. Allegro con moto ; II. Vif (« Jota ») ; III. Andante ; IV. Animé. ! Éditeur : Billaudot, 1967. « Pour être « moderne », il fallait passer sous les fourches caudines des « dodécaphonistes », qui prétendaient uniformiser le langage musical et asservir la composition à l’usage de la série de douze sons. Un dogmatisme insupportable pour les vrais créateurs, par essence épris de liberté ! » « Je me mis à ne plus écouter que moi-même : n’obéir désormais qu’à ma seule intuition. »

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VINGT-QUATRE PRÉLUDES (n° 74) Durée : 42’ environ ! Éditeur : Jobert, 1974. « J’ai toujours considéré le piano comme un instrument médiateur entre l’interprète et une espèce de magie sonore qui peut exister (ou ne pas exister : même chez les grands pianistes il y a des soirs « avec » et des soirs « sans »). J’ai essayé de capter des fragments sonores qui soient tout imprégnés de cette magie, je les ai attendus longtemps, j’ai mis vingt ans à imaginer les Préludes et à me décider à les écrire. » « Ces Préludes, je les ai voulus en hommage à Chopin, ils s’achèvent d’ailleurs par le ré grave qui termine ses propres Préludes. Je pense qu’ils sont assez proches de Chopin par une certaine conception de la loi des contrastes et surtout par le fait de chercher à exprimer en très peu de secondes quelque chose qui ait la force d’une trajectoire accomplie. » « Ils sont faits pour être joués en bloc. En fait, c’est une oeuvre en vingt-quatre fragments – et c’est un peu le cas de Chopin aussi. Il y a des blocs de musique non développés, qui passent un peu comme des ombres, qui scintillent... Chacun se dirige vers le suivant. » « Je procède volontiers par procédé de vitrail, par fragments assemblés, un peu à la manière de certaines oeuvres de Debussy, comme l’ Etude « pour les agréments », et assemblés de manière à mettre en évidence leurs affinités, leurs contrastes, ce qui crée une architecture, une nécessité plutôt biologique que constructive au sens où on l’entendait chez les musiciens classiques. » DOUZE ÉTUDES D’INTERPRÉTATION (n° 88) Durée : 25’ (Titre initial : Six Etudes d’interprétation). Premier livre : Etudes I à VI. I. Cadences libres ; II. Mouvements parallèles ; III. Agrégats sonores ; IV. Main gauche seule (« in memoriam Maurice Ravel ») ; V. Quintes ; VI. Troisième pédale. ! Éditeur : Jobert, 1984. « Ces Etudes ont pour but de compléter la connaissance de la technique du piano, mais avant tout, comme toujours, de faire de la musique, avec cette espèce d’excitant, qui est la limitation à un intervalle donné, ou à un aspect donné. » « J’ai pris comme règle d’écriture beaucoup d’aspects de la technique pianistique que Debussy n’a pas abordés. Lui, a écrit des Etudes pour les quartes, les degrés chromatiques, pour les quatre doigts, etc. Donc j’ai rempli les creux qu’il a laissés. » DOUZE ÉTUDES D’INTERPRÉTATION (n° 93) Durée : 23’ Deuxième livre : Etudes VII à XII (Etudes VII à X pour piano seul ; Etudes XI & XII pour piano et percussion). VII. Septièmes ; VIII. Secondes ; IX. Contrepoints libres ; X. Neuvièmes. ! Éditeur : Jobert, 1985. « Mon rêve serait de faire pour les pianistes ce que les Nocturnes ou les Mazurkas de Chopin ont fait pour moi : établir un dialogue et créer une solitude, parce que, lorsqu’on interroge la musique en tête à tête, elle révèle des espaces intérieurs qu’on ne visite pas souvent. Cela n’a rien à voir avec le concert. »

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« Les Études sont des choses intéressantes à écrire parce qu’elles imposent une règle extérieure. Par exemple si on écrit, comme je l’ai fait, une étude pour les neuvièmes, ou les secondes, on est tenu d’écrire tout le texte en secondes, ce qui provoque par la même occasion une découverte d’idées. » SO TANGO (n° 107) version piano. (Voir supra, clavecin).

Deux instrumentistes

Clavecin et percussion MIROIR DE CÉLESTINE (n° 90 C) Durée : 15’. pour clavecin et 32 instruments de percussion (1 exécutant) : 6 parties : I. Le Jardin des Délices ; II. Miroir du désir impossible ; III. Miroir des sorts ; IV. Jardin de nuit ; V. N’gangô ; VI. Miroir d’oubli. Détail du matériel de percussion : Vibraphone, xylomarimba, 2 cymbales chinoises, 2 cymbales suspendues, 3 cymbales posées sur feutre, 3 gongs, 3 tam-tams, 1 bell-tree (facultatif), 4 toms, 1 tom contrebasse, 2 m’tumbas, 2 bongos, 1 tambour de basque, 4 wood-blocks, maracas. ! Éditeur : Billaudot, 1998. « 1. Le Jardin des Délices. C’est le lieu où le jeune héros Calyx rencontre Mélibée et en tombe amoureux. Les Parques qui mesurent le temps apparaissent déjà et mènent au... 2. Miroir du désir impossible. Calyx désespéré se lamente et maudit le sort qui l’empêche d’approcher son aimée. 3. Miroir des sorts. Célestine apparaît et jette ses sorts sur le couple qu’elle va précipiter vers l’accomplissement de leurs désirs, mais aussi vers la mort. 4. Jardin de nuit. Dans le jardin nocturne, la rencontre a lieu. Elle amène la mort accidentelle de Calyx. 5. N’gangô. Sorte de danse macabre qui accompagne le destin des personnages d’un drame où ils trouveront tous la mort. 6. Miroir d’oubli. Le temps recouvre le passé. Le drame s’oublie. Les Parques mesurent le temps. Les oiseaux reviennent au jardin. »

Deux flûtes SATYRES (n° 81) Durée : 5’15’’ ! Éditeur : Jobert, 1977. « J’ai toujours besoin du piano pour composer – et j’orchestre au piano, car c’est seulement ainsi que j’entends intérieurement les timbres d’instruments. Même les mélodies complexes de Satyres en tiers de ton ont été jouées au clavier et imaginées au-delà du tempérament. Ensuite, elles appartiennent entièrement à la flûte. »

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Deux guitares ANONYME XXème SIÈCLE (n° 100) Durée : 4’. pour 2 guitares à 6 cordes. ! Éditeur : Billaudot, 1991. « Mon rêve c’est d’être un auteur anonyme... La musique doit être anonyme... Il y a eu trop de personnalisation, même depuis la guerre... Il y a eu trop de vedettes... On a trop mis l’accent sur le personnage, alors que je crois que quand on va dans la profondeur des choses, les gens qui créent disparaissent complètement. Il reste l’oeuvre. » « Si par bonheur ma musique devait survivre, je lui souhaite de se fondre, pour un monde d’auditeurs lointains mais imaginables, dans la forêt anonyme des musiques pour tous les hommes, les musiques qui n’ont peut-être qu’un seul auteur sans nom, omniprésent et sans âge. »

Hautbois et piano

NEUMES (n° 59) Durée : 8’30’’ ! Éditeur : Amphion, 1965 (repris par BMG). « Neumes (nomoï) : séquences rituelles exécutées par l’aulos dans les cérémonies religieuses grecques au IXè siècle avant Jésus Christ. »

Deux pianos SORÔN-NGÔ (n° 69) Durée : 21’ environ. ! Éditeur : Jobert, 1987. « Dans le titre Sorôn-Ngô je joue un peu sur une équivoque, puisque « Sorôn-Ngô » est une danse typique de la rythmique andalouse, et le mot « ngô » que j’ai détaché pour bien montrer qu’il s’agit d’une pièce de caractère percussif. » « L’écriture fait appel aux ressources du piano à 3 pédales et met en jeu une gamme de timbres allant des masses sonores indistinctes, aux cordes percutées directement et aux résonances évoquant la percussion d’orchestre. L’ouvrage adopte une métrique libre, avec de rares passages mesurés, et admet des combinaisons contrapuntiques variables d’une exécution à l’autre, entre les deux pianos. »

Piano et percussion ÉTUDES D’INTERPRÉTATION n° XI & XII (n° 93) Durée : 18’30’’. XI. Sons confondus ; XII. Imitations-Dialogues. « Ces deux études constituent la fin du 2ème recueil des Douze études d’interprétation, pour piano. Elles peuvent être exécutées séparément des autres études. » " Effectif de percussion : XIème Etude (métaux) : 3 cymbales suspendues (grave, moyen, aigu), 3 gongs chinois, 2 tam-tams (grave, moyen), 2 cymbales posées, bell-tree, tambour de basque, vibraphone, jeu de crotales, 3 cloches de temple (à défaut : cymbales

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chinoises), 3 cymbales chinoises (fa, sol, si), 5 cloches à vache (mi bémol, si bémol, la, mi naturel, la grave), cithare 1/3 de ton (ad lib.) XIIè Etude (peaux) : 4 wood-blocks, 2 temple-blocks, caisse claire, 2 tam-tams (grave, moyen), 2 cymbales posées, bell-tree, tambour de basque, claves, 2 bongos (ré, sol), 3 toms (la, mi bémol, la bémol), 2 m’tumbas, tom contrebasse, 1 paire de maracas. ! Éditeur : Jobert, 1986.

Piano et violoncelle SYRTES (n° 71) Durée : 16’30’’ ! Éditeur : Jobert (aujourd’hui Salabert – BMG). « Aucun de mes ouvrages, je crois, n’a pu éclore hors d’un lieu où le réel et l’imaginaire se rencontrent. La géographie concrète, les mondes végétal et animal, les éléments, servent de support à une vision à la fois fuyante et obsédante. L’oeuvre est, pour moi, le reflet changeant de tous les lieux qui parcourent mes rêves. » NOCTUAIRE (n° 78) Durée : 5’ ! Éditeur : Amphion (repris par BMG).

Trois instrumentistes SACRAL D’ILX (n° 77) Durée : 14’ environ pour hautbois, cor et clavecin ! Éditeur : Jobert, 1984. « Je prétends que je possède une mémoire immémoriale, qui remonte à des temps où l’homme n’est pas ce qu’il est maintenant : il n’affrontait pas encore la planète dans toute son étendue, il était encore une sorte de force guidée par les éléments, beaucoup plus par les antagonismes qu’il trouvait que par les choses positives. Il se rattachait au soleil, à ce qu’il pouvait, pour survivre. Donc le Sacral d’Ilx est peut-être cette mémoire projetée. » « Taillée en pleine pierre, façonnée dans le bronze et l’or, enfouie ou à fleur de terre, toute une mythologie d’animaux fabuleux, de personnages, de signes non déchiffrés, peuple le sol de l’Almérien Ibère, jusqu’aux environs d’Elche, autrefois nommée Ilx. De ces archétypes issus de rites solaires du printemps, de la guerre, du monde des grands fauves, porteurs de mort et de résurrection, des dons de la terre et de la mer, une lumière sonore émane... » « Elle se transcrit ici dans la sensibilité de l’auteur qui la capte, dans un graduel taillé lui aussi en pleine matière sonore, là où le temps et l’espace se confondent pour perpétuer la veille, commencée avant l’homme, des choses libérées de toute durée et de toute servitude, qui le protègent tout en l’ignorant. »

Quatre instrumentistes

CINQ SÉQUENCES (QUATUOR À CORDES n°1) (n° 53) Durée : 17’ environ (1° version), 16’ (version définitive).

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I. Polyphonie ; II. Monodie ; III Tympanum (supprimé dans l’édition définitive du matériel) ; IV. Déchant ; V. Hymne. ! Éditeur : Jobert, 1973. « Ici, l’échelle en tiers de ton crée le climat mélodique et harmonique de l’ouvrage. » « Ce sont les cordes, autant que la voix humaine et la percussion, qui offrent, parmi les moyens non électroniques d’expression, les plus grandes possibilités d’explorer l’univers sonore compris entre les notes de la gamme tempérée. » DEUXIÈME QUATUOR À CORDES (n° 85) Durée : 20’. 4 mouvements : I. Sagittaire ; II. Mood ; III. Alborada ; IV. Faran-Ngô. ! Éditeur : Jobert, 1980. « Le Deuxième quatuor est dédié au compositeur Edith Canat de Chizy. L’oeuvre dans son entier rompt avec la rhétorique habituelle du quatuor à cordes qui tend à spéculer sur les idées et leur exploitation contrapuntique. On pourrait la situer plutôt dans l’univers sonore des oeuvres de Debussy, Ravel ou plus rarement Bartok, dans une liberté de formes déjà pressentie par Beethoven dans ses derniers quatuors. » KYPRIS (n° 94) Durée : 11’ environ. pour hautbois, piano, alto, contrebasse. ! Éditeur : Jobert, 1988. « Je possède une mémoire qui enclenche sans rupture et sans frontière avec une certaine forme d’imagination. Je suis persuadé d’avoir vécu à des époques extrêmement lointaines aussi. J’ai vu des choses dont mes musiques témoignent. Comprenne qui pourra ; moi je ne comprends pas, en tout cas ! » TROISIÈME QUATUOR À CORDES Sorgin-Ngô (n° 101) Durée : 23’. ! Éditeur : Billaudot, 1995. « Le Troisième quatuor est écrit d’un seul tenant. Les mouvements vifs alternent en répliques suggérant des variations. Des rythmes et des tours mélodiques du jazz classique y sont identifiables, de même que certaines allusions à la rythmique basque. D’où le sous-titre Sorgin-Ngô, « sortilège de la terre », en cette langue du pays où l’oeuvre fut en grande partie écrite et terminée. »

Six instrumentistes

QUATRE ÉTUDES CHORÉGRAPHIQUES (n° 30) Durée : 18’. Ballet pour ensemble de 6 percussionnistes. Détail du matériel : Percussion I : 4 cymbales chinoises (approximativement fa dièse, fa naturel, ré, do), triangle, crotales suspendues, 2 cymbales suspendues (grave-aiguë), 1 tam-tam (moyen), 7 gongs thaïlandais (sol b, si b, do, mi b, si b, ré b, mi), enclume, wood-block grave, m’tumba (aiguë) ; Percussion II : 4 toms (si b, fa, mi, si naturel), caisse claire timbrée, caisse claire détimbrée, tambour militaire, 3 temple-blocks (grave-moyen-aigu) ; Percussion III : caisse claire détimbrée, grosse caisse (grave), maracas (graves), 4

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toms (si b, mi, ré, si naturel), cymbale grave suspendue ; Percussion IV : xylophone, vibraphone, 2 cymbales aiguës (à 2 mains), crotales (la, si, do, si b), maracas aiguës, m’tumba grave ; Percussion V : vibraphone, maracas graves, 1 cymbale grave suspendue, 2 tam-tams (grave-moyen), tambour de basque, 2 gongs (grave-moyen) ; Percussion VI : glockenspiel à marteaux, marimba, petite caisse claire aiguë (tarole), caisse claire détimbrée, 2 grandes cymbales (à 2 mains). ! Éditeur : Schott (Mayence). « Je les avais d’abord écrites pour un seul percussionniste : il accompagnait sa femme, une danseuse de Hambourg, Dora Hoyer, qui m’avait commandé l’oeuvre. Ensuite, je fis une version pour quatre instrumentistes qui n’eut guère de succès, et enfin pour l’effectif des Percussions de Strasbourg – six interprètes qui ont fait triompher l’oeuvre ! » « Les percussions réalisent ce qui a été longtemps l’objet inconscient de ma recherche avec celle de nombreux musiciens contemporains : la libération des cadres diatoniques, impropres à exprimer la sensibilité contemporaine... Ici, dans la Première étude, les périodes sont des périodes essentiellement mélodiques et où l’harmonie se transmute en densité, les résonances harmoniques des gongs et cymbales apportant l’élément de libération par rapport à la gradation diatonique. « Dans la Deuxième étude, la densité règne de bout en bout, sur un environnement rythmique et de densités aussi ambiguës que les rumeurs d’une foule. Le solo de caisse claire est un « spectre » réduit à l’articulation seule d’une ligne vocale. A la fois improvisé, libre et inspiré, il demande à l’interprète une sorte d’état de transe : il atteint son paroxysme expressif. Rythme imperturbable d’accompagnement comme dans les cérémonies primitives et rumeur d’une sorte de choeur en répons. « Etude 3 : déformation d’un son unique fa avec irisation de tout son spectre harmonique. Selon le point de la cymbale chinoise où l’on frappe, le son se déforme, se dédouble, etc., devient une goutte de rosée sonore en arc-en-ciel ou un point lumineux fixe. « La Quatrième étude est une étude de rythme à caractère néanmoins mélodique et de forme strophique, procédant par renversements et juxtapositions de sections différentes. Elle affecte une particulière recherche dans les couleurs mates des peaux frappées par des baguettes et s’achève encore sur une vibration de timbres, mats aussi, qui s’estompe en roulement dans une dernière vibration de densité. »

Sept instrumentistes

SIGNES (n° 58) Durée : 20’ environ. 6 pièces pour flûte (+ piccolo), cithare chromatique et cithare en 1/3 de ton (1 exécutant), piano et 4 percussionnistes. Matériel de percussion : Glockenspiel à marteaux, vibraphone, xylomarimba, célesta, 1 jeu de crotales, 5 cymbales chinoises (do, ré, fa, fa dièse, la), 3 cymbales suspendues (aiguë, moyenne, grave), 1 paire de cymbales à 2 mains, 2 tam-tams (moyen, grave), 5 gongs, 2 paires de maracas, 1 râpe « Guëro », 2 temple blocks (aigu, grave), 1 paire de claves aiguës, 1 tambour de basque, 2 bongos (aigu, grave), 2 tambours sahariens (accordés approximativement do et si), 1 tarole, 1 deuxième caisse claire, 1 caisse claire détimbrée, 5 toms (la,si,fa

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dièse, fa bécarre, sol), 1 grosse caisse (moyenne). ! Éditeur : Amphion, 1967 (repris par Universal). « Sous le titre de Signes, le compositeur a réuni une suite de pièces pour un groupe d’instruments fortement caractérisés quant au timbre, aux possibilités dynamiques et à la tessiture... Chaque pièce s’attache à grouper avec un maximum de concision et de rigueur un certain nombre de « neumes » ou figures mélodiques et rythmiques assemblées selon leurs affinités ou leurs vertus contrastées à la poursuite d’une magie sonore. Plutôt qu’un titre, chacune des pièces admettrait en exergue un graphisme ayant valeur d’archétype, générateur de variantes ou catalysant la couleur autour de son élément premier. D’où le titre général de l’oeuvre. » « J’ai adopté ce titre, mais après coup : la musique était faite. Je ne savais pas trop comment l’appeler, puis il m’est venu à l’esprit que peut-être on pouvait imaginer des arbres, une conversation avec les arbres, dans cette oeuvre... ou alors imaginer des portraits d’arbres, battus par le vent, sous la pluie, pétrifiés, ou dans la nuit... Si l’on peut parler de rituel, c’est à cause de cette présence imaginaire de l’arbre, de tout ce qu’il enseigne de lenteur, de patience, de silence aussi... » SUNDOWN DANCES (n° 102) Durée : 22’. Suite de ballet en 8 épisodes. " Effectif : flûte/ clarinette/ trompette/ trombone/ percussion (1 exécutant)/

violon/ contrebasse. Détail du matériel de percussion : Glockenspiel (ou vibraphone à défaut), xylophone, triangle, 2 cymbales (aiguë, grave), 1 tam-tam (moyen), 1 timbale, caisse claire, 2 bongos, 4 toms, maracas, tambour de basque, wood-block, claves. ! Éditeur : Billaudot, 1992. « Il faut aborder la musique avec crainte. Elle est tellement mystérieuse. Parfois on entend des voix humaines dans l’association de certains instruments, parfois c’est l’inverse. On trouve cela par hasard, souvent après coup. On ne peut pas le provoquer, encore moins s’en resservir d’une oeuvre à l’autre. Il faut laisser venir ces choses-là, être un oiseleur et non un traqueur pour apprivoiser les sons sans les tuer. On vit dans une incertitude continue avec le risque que les choses ne se fassent pas, mais c’est un risque qu’on doit accepter si l’on est à la recherche de la vraie musique. »

II. MUSIQUE CONCERTANTE SARABANDE POUR CLAVECIN ET ORCHESTRE (n° 19) Durée : 8’15’’ Issue de la Sarabande pour 2 pianos (n° 6), elle devait primitivement constituer le 2ème mouvement d’un concerto pour guitare et orchestre, qui prendra sa forme définitive en 1957 sous le titre Trois Graphiques, pour devenir une pièce concertante isolée. " Effectif : Clavecin solo, orchestre 2.2.2.2./2.1.0.0./timbales/ percussion (1

exécutant) :tam-tam, grosse caisse, piatto/ Cordes 8.6.4.4.2. ! Éditeur : Pierre Noël, repris par Billaudot, 1997.

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« Quand on écrit pour le clavecin, on se croit obligé de faire des bergerettes et des pastourelles. Ce n’est pas ça du tout. Le clavecin est un instrument d’une cruauté, d’une grandeur fantastiques. » CONCERTINO POUR TROMPETTE ET ORCHESTRE (n° 22) Durée : 14’15’’. 3 mouvements : I. Allegretto ; II. Andante ; III. Finale allegretto. " Effectif : trompette solo, orchestre 1.1.1.1./1.1.1.0./ percussion (1

exécutant) : vibraphone, crotales sib-la-si, maracas, tambour militaire, tambour timbré, piatto piccolo, piatto grande, 2 tam-tams, grosse caisse /harpe/piano/cordes 4.4.2.2.1.

! Éditeur : Pierre Noël. Partition retirée du catalogue après la création publique (12 janvier 1963), reprise par Billaudot en 2001. Réduction pour piano de José-Carlos Campos.

« On n’a peut-être pas le droit de détruire une oeuvre achevée (ni d’exhumer celles qui ne le sont pas). J’éprouve toujours une sorte de gêne à supprimer ce qui me déplaît après coup. Dans une oeuvre, nous voulons donner une idée de nous-mêmes – ainsi nous élaguons ce qui risquerait par exemple de paraître vulgaire – mais nous montrons toujours ce que nous sommes, ce que nous aimons, car lorsqu’on chasse le naturel il revient toujours où on l’attend le moins ; il faut savoir l’accueillir. » TROIS GRAPHIQUES (n° 39) Durée : 21’. Concerto pour guitare et orchestre, d’abord écrit pour l’instrument à 6 cordes, puis « élargi » pour la guitare à 10 cordes. Trois parties : I. Graphique de la Farruca – cadences ; II. Graphique de la Siguiriya ; III. Graphique de la Buleria et Tiento. " Effectif : guitare solo, orchestre 2.2.2.2./2.2.0.0./4 timbales (1 aiguë, 2

médium, 1 grave) /percussion (4 exécutants)/ cordes 8.8.6.6.2. Détail du matériel de percussion : Caisse claire, petite caisse claire (tarole), tambour militaire, grosse caisse, 3 toms (si,fa,sol), m’tumba, maracas, triangle, 2 cymbales suspendues (grande et petite), tam-tam, xylophone, vibraphone, glockenspiel à marteaux, célesta.

! Éditeur : Amphion (repris par Universal). « Il ne s’agit guère d’un concerto. C’est plutôt de la gravure en musique. » « C’est une étude sur des pièces flamenco mais réduites à l’état d’épure. C’est pourquoi elle s’appelle Graphiques. Ces pièces, je les ai dépouillées de tout ce qui peut les encombrer de romantisme et de fioritures et je n’en ai gardé que l’archétype rythmique et mélodique. » « Je n’étais pas content de cette construction diatonique de la guitare qui est assommante. Le Concerto en souffre. On retombe tout le temps sur mi-la-ré-sol-si-mi et il n’y a pas moyen d’en sortir. Ou si on en sort, ça devient injouable. Alors, on a eu l’idée avec Yepes de faire construire une guitare avec quatre cordes de plus. C’est magnifique parce que cela vous donne toute la colonne harmonique au grand complet avec des résultats sonores indéterminés... »

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SYNAXIS (n° 60) Durée : 21’ environ. Concerto pour 2 pianos, 4 percussions solistes et grand orchestre. 8 parties : I. Diaphonie ; II. Tympanum ; III. Sibile ; IV. Tropes ; V. Clameur ; VI. Organum ; VII. Antiphonie ; VIII. Maya. " Effectif : 2 pianos solistes (avec 3ème pédale), 4 percussionnistes solistes,

orchestre 3.3.4.3./4.4.3.1./timbales à pédales – dont 2 timbales piccolo/ 4 percussions d’orchestre/ 2 harpes/ 1 cithare en 1/3 de ton/ cordes 18.16.14.12.8.

Détail du matériel de percussion : 1° soliste : 7 toms accordés la bémol, si bécarre, do dièse, ré dièse, fa bécarre, sol bécarre, la bécarre ; 1 caisse claire timbrée, 1 caisse claire détimbrée, 1 tam-tam aigu, 4 cymbales chinoises suspendues (fa dièse, mi, do, si), crotales, xylophone. 2° soliste : tambour militaire, tambour de basque, tarole, maracas graves, 2 wood blocks (grave et aigu), gongs aigus, 2 cymbales aiguës à 2 mains, vibraphone. 3° soliste : 2 m’tumbas (aiguë, grave), 4 temple blocks, maracas aiguës et graves, tam-tam grave, cymbale, triangle, 2 cymbales moyennes à 2 mains, wood block grave, xylomarimba. 4° soliste : 2 bongos, 2 tambours sahariens, 1 grosse caisse grave, gongs graves, 3 cymbales suspendues, 2 cymbales graves à 2 mains, glockenspiel à marteaux. Percussion d’orchestre : Toms (accordés do), grosse caisse moyenne, caisse claire timbrée, caisse claire détimbrée, 3 cymbales suspendues (aiguë, moyenne, grave), 2 tam-tams (aigu et moyen), 2 paires de cymbales (aiguës et graves) à 2 mains. ! Éditeur : Amphion, 1968, repris par BMG. « Synaxis, c’était la messe des catacombes, c’était la messe des premiers chrétiens. Elle s’appelait la « synaxe », qui m’a paru par son ordonnancement très séduisante au point de vue construction. J’ai surtout voulu ordonner le son, dans cette espèce de rituel : les aspects du son, les aigus, les graves, les masses chorales... au contraire les lignes simples, etc. C’est dans cette manière d’ordonner que j’ai trouvé la meilleure charpente pour ce que je voulais faire. » CHIFFRES DE CLAVECIN (n° 65) Durée : 19’ environ. pour clavecin soliste et 22 instrumentistes. 5 parties : I. Contrepoints I & II – Déchant – Choral ; II. Déflagrations I – Passacaille- Déflagrations II – Chaos d’accords ; III. Etoiles, Nuées ; IV. Colonnes – Volutes ; V. Cadence - Echos – Rumeurs. " Effectif : Clavecin solo, orchestre 1.1.2.1./2.1.1.0./percussion (3

exécutants)/harpe/cordes 2.2.2.2.1. (pouvant être augmentées jusqu’à 4.4.3.2.1.)

Détail du matériel de percussion : Percussion 1 : xylophone, 2 cymbales chinoises suspendues, 3 cymbales ordinaires suspendues (aiguë, moyenne, grave), 3 cloches à vache (mi bémol, si bémol, ré) 2 bongos (grave, moyen) – ou tambours sahariens -, 2 m’tumbas, 1 petite caisse claire (tarole), 4 wood blocks ; Percussion 2 : xylomarimba, 3 gongs (grave, moyen, aigu), 2 cymbales posées sur feutre (aigüe, moyenne), wood chimes (aigus), jeu de crotales ; Percussion 3 : vibraphone (avec 2 lames de métal couvrant 2 octaves), 3 tam-tams

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(aigu, moyen, grave), 5 toms (sol, si bémol, do, mi bémol, la), tambour de basque, 2 bongos, 1 grosse caisse (ou timbale la bémol), 3 temple blocks, 1 log drum, 3 wood blocks, maracas aiguës. ! Éditeur : Jobert, 1981. « Il y a une cruauté de l’instrument qui n’autorise ni le phrasé sentimental, ni les épanchements que permet le piano. » ANNEAU DU TAMARIT (n° 80) Durée : 22’. pour violoncelle et orchestre, inspiré des poèmes du recueil Divan du Tamarit de Federico Garcia Lorca.. " Effectif (1° version) : violoncelle solo, orchestre 2.1.1.1./2.1.1.0./percussion

(2 exécutants) /piano/cordes. Version définitive : Violoncelle solo, orchestre 2.2.2.2./2.2.1.0./percussion (3 exécutants)/ piano (avec 3ème pédale)/ cordes 10.8.6.6.4 (dont 1 contrebasse à 5 cordes). Détail du matériel de percussion : Percussion 1 : xylomarimba, 3 cymbales suspendues, 2 cymbales posées sur feutre, 1 cymbale chinoise, 2 wood-blocks (grave, aigu), 2 temple blocks (grave, aigu), tambour de basque, 1 tom aigu, 1 tom contrebasse ; Percussion 2 : vibraphone, 2 bongos (moyen, grave), caisse claire, tambour de basque, 2 toms (aigu, moyen) – ou tambours sahariens -, 2 m’tumbas, maracas, 1 gong aigu (moyen) ; Percussion 3 : petite caisse claire aigüe (tarole), 2 temple blocks, 1 cymbale moyenne suspendue, 3 tam-tams (aigu, moyen, grave). ! Éditeur : Jobert, 1977 (+ réduction violoncelle/piano par le compositeur,

1980). « Anneau du Tamarit est une sorte de ballade de forme strophique. Tout au long des huit parties sans interruption qui composent l’oeuvre musicale, apparaissent les personnages et les visions qui traversent les casidas et les gacelas du recueil poétique du Divan. Moments solaires, épisodes hantés de rythmes obstinés, nocturnes autour de la fontaine de larmes où fut tranchée la vie du jeune poète, ronde des mythes et des personnages de la prémonition créent autour de l’instrument soliste un univers qui l’absorbe ou le laisse, dans son rêve solitaire, aborder aux rivages de l’éternelle présence. » CONCERTO POUR PIANO ET ORCHESTRE (n° 87) Durée : 26’30’’. " Effectif : piano solo, orchestre 3.3.4.3./4.3.3.1./timbales/percussion

(3 exécutants) /harpe/cordes 14.12.10.8.6. Détail du matériel de percussion : Percussion 1 : xylomarimba, 3 cymbales suspendues (aiguë, moyenne, grave), 5 toms (si, do, mi bémol, fa dièse, sol), maracas ; Percussion 2 : vibraphone, 2 gongs, 2 m’tumbas, grosse caisse ; Percussion 3 : célesta, 3 tam-tams (grave, moyen, aigu), 3 cymbales posées sur feutre, 1 cymbale chinoise suspendue, 1 tom contrebasse, maracas. ! Éditeur : Jobert, 1981. « Le piano possède virtuellement une foule de micro-intervalles qu’on peut faire naître par le jeu de résonances harmoniques. Encore faut-il savoir les entendre. Si

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on écoute un accord selon nos conventions culturelles occidentales, on entend seulement les notes qui le composent, mais si on retrouve cette écoute « animale » conservée dans certaines traditions, on devient sensible à toutes les résonances qui accompagnent un agrégat de sons. On a « hygiénisé » nos pianos, et pourtant écoutez ce qui se passe chez Debussy ou même chez Chopin, dans certains passages où la résonance, grâce à l’action de la pédale, crée des harmonies qui échappent complètement au tempérament. » CONCERTO POUR VIOLONCELLE ET ORCHESTRE « In dark and blue » (n° 99) Durée : 22’. " Effectif : violoncelle solo, orchestre 2.2.3.2./2.2.2.1./percussion

(2 exécutants)/harpe/cordes 6.6.4.4.2. Détail du matériel de percussion : Percussion 1 : Vibraphone, 2 m’tumbas, 3 toms, 3 gongs, 3 wood blocks ; Percussion 2 : Marimba, tambour de basque, glockenspiel, 3 cymbales suspendues, 3 tam-tams, 1 petite caisse claire. ! Éditeurs : Jobert (partition d’orchestre), 1992, Billaudot (réduction pour

violoncelle et piano par Ton That Tiet, avec l’accord du compositeur).. « Le jazz, c’est notre folklore universel. Il a remplacé tous les autres. Bien sûr, quelques-uns d’entre nous, dont je suis, ont eu la chance d’accéder à des sources de musique vivante de très haute et très ancienne tradition, qui évidemment les ont marqués, mais ce n’est pas le cas de tous les musiciens d’aujourd’hui et je crois, comme la musique – comme tout art d’ailleurs – exprime le peuple, la terre, quelque chose de très précis sur la planète, il faut qu’elle y retourne d’une certaine manière, et le jazz est quelque chose qui en fait le tour complet. »

III. MUSIQUE POUR ORCHESTRE SILENCIAIRE (n° 68) Durée : 19’. Pour cordes et percussion. " Effectif : 6 percussionnistes, cordes 4.3.2.2.1. Détail du matériel de percussion : Percussion I : marimba (ou xylomarimba), 2 tambours sahariens (grave-aigu) (ou toms ou bongos), crotales berbères, 4 blocs métal (ou 4 lames de vibra), 4 toms (sol dièse, si, fa dièse, la), 2 galets, maracas graves, timbale à pédale ; Percussion II : vibraphone, 6 wood-blocks, claves (medium-aigu), wood-chimes, râpe « guëro », 2 plaques de métal, 2 triangles (aigu-grave), xylomarimba, 2 coquilles de mer, tambour saharien grave (ou tom grave), gongs communs à percussion I & II ; Percussion III : vibraphone, jeu de cloches-tube, 6 temple-blocks, 2 maracas (aigu-grave), jeu de 8 bouteilles (très aiguës), triangle grave, 3 cymbales suspendues (aiguë-medium-grave), cloches à vache (graves), 2 galets, 2 toms (si, la), 2 m’tumbas, 2 galets ; Percussion IV : Jazzoflûte, 3 cymbales suspendues (aiguë-medium-grave), glockenspiel à marteaux, 2 tambours sahariens (medium-aigu) (ou toms), glockenspiel, 3 cymbales chinoises, 2 tam-tams (aigu-medium), 2 coquilles, 4 toms (ou m’tumbas) (la, ré, mi b, la b) ; Percussion V : Jazzoflûte, claves (aigu-medium), xylomarimba, 2 maracas (aiguë-

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grave), cloches à vache (aiguës), 3 tam-tams (aigu-medium-grave), bongos, 2 coquilles, 2 m’tumbas ; Percussion VI : Jazzoflûte, 2 tam-tams (medium-grave), 2 bongos, tambour de bois, grosse caisse à pédale grave (ou timbale ad libitum), tarole (petite caisse claire), 2 crotales, glockenspiel, cloches à vache (medium). ! Éditeur : Billaudot, 1992. « Par ce titre de Silenciaire, l’auteur entend proposer une sorte de bréviaire du silence, matière dont notre temps a fait un phénomène précieux entre tous. De cette contemplation du silence, qu’il tend à considérer comme source de toute création et de toute vie, naît une découverte de l’espace intérieur, tant pour le créateur que pour l’auditeur. Le Silenciaire tente encore l’expérience de suggérer, à l’instar de certains phénomènes de la nature, l’absence de bruit à travers un enchevêtrement de sons qui peut aller jusqu’au vacarme. En d’autres moments, l’oeuvre ponctue de jaillissements sonores des plages de silence tissées de veinures à peine perceptibles à l’oreille. Seule l’impression totale que laissera cet ouvrage, une fois éteinte la résonance du dernier verset, dira à chacun s’il a pu isoler et cerner en cours de route un peu de la précieuse absence qui est la quête du Silenciaire. Le redoutable arsenal de la percussion, dompté pour la circonstance, abandonne ses explosions et ses martellements traditionnels pour des nappes de sons enchevêtrés où l’oreille peut opter pour tel ou tel réseau de rythmes qui l’entraîne au coeur de la matière. Les cordes, elles, optent pour les métamorphoses et les deux phalanges antagonistes que sont, croirait-on, les cordes et les percussions deviennent deux complices dans l’aventure. » T’HARÂN-NGÔ (n° 75) Durée : 21’ à 22’. (« Conjuration, contemplation, glorification des forces premières de la nature ») pour grand orchestre. 4 parties enchaînées : Astres, Lumière et Nuit ; Le Feu, la Terre ; Les Moissons et les Arbres ; L’Air et l’Eau, le Silence et l’Absence. " Effectif : 3 flûtes (avec piccolo)/ 2 hautbois/ cor anglais/ petite clarinette en

mi bémol/ 2 clarinettes en si bémol/ clarinette basse en si bémol/ 2 bassons/ contrebasson/ 4 cors/ 4 trompettes en ut – 1 trompette en ré ad lib. - / 3 trombones/ tuba/ timbales/ percussion (4 exécutants)/ 2 harpes/ piano (avec 3ème pédale)/ cordes 18.16.14.12.10.

Détail du matériel de percussion : Percussion 1 : vibraphone 1, 3 cymbales suspendues (aiguë, moyenne, grave), 2 cymbales posées sur feutre, tambour de basque, 3 wood blocks, 1 tom (moyen) + (au poste 2) 4 toms (la bémol, fa, ré, la bécarre), 1 tom contrebasse, 1 caisse claire détimbrée ; Percussion 2 : marimba, cloches à tube, 3 cymbales suspendues (aiguë, moyenne, grave), 3 cymbales posées sur feutre, 2 crotales graves ; Percussion 3 : vibraphone 2 (avec 2 plaques de métal couvrant 1 octave), 2 cymbales chinoises, 3 gongs (aigu, moyen, grave), 2 tam-tams (aigu, moyen), 4 temple blocks (du grave à l’aigu) ; Percussion 4 : xylomarimba, 2 crotales posés sur feutre, 3 tam-tams (aigu, moyen, grave), maracas graves, 4 bongos (du grave à l’aigu) + (au poste 2) 2 toms (fa, si), grosse caisse très grave.

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! Éditeur : Jobert. « On trouve la terminaison « ngô » dans un certain nombre de mots désignant des danses d’origine africaine, parfois aussi dans les noms d’instruments accompagnant ces danses. Tels sont, dans l’art populaire andalou, le Tango, le Zorongo, le Fandango, de même que le Bongo, instrument souvent utilisé dans notre percussion. Ce vocable « ngô » semble, en outre, caractériser des danses incantatoires venues d’anciennes cérémonies tribales. » LIVRE DES PRODIGES (n° 84) Durée : 29’ environ. pour grand orchestre. En deux parties. 1ère partie : Clair de terre – Cortège des taureaux ailés – Immémorial – Hydre – Clé des songes – Clair de terre – Soleil renversé ; 2ème partie : Conjuration des Sorts – Alecto – Son noir – Jeu des masques – Clair de terre – Koro-Ngô. " Effectif : 3 flûtes + flûte en sol/ 3 hautbois + cor anglais/ petite clarinette en

mi bémol + 2 clarinettes en si bémol/ 3 bassons + contrebasson/ 6 cors/ 4 trompettes/ 4 trombones/ 1 tuba/ timbales/ percussion (4 exécutants)/ 2 harpes/ piano (avec 3ème pédale)/ cordes 18.16.14.12.10.

Détail du matériel de percussion : Percussion 1 : xylomarimba, 3 cymbales suspendues, 1 caisse claire, 2 tambours sahariens (2 toms moyen/aigu à défaut), tambour de basque, maracas ; Percussion 2 : vibraphone, 1 cymbale chinoise, 2 bongos, 3 toms, maracas ; Percussion 3 : 1 cymbale cloutée, 3 cymbales chinoises, 3 cymbales posées sur feutre, 2 m’tumbas, 3 tam-tams (aigu-moyen-grave), 6 wood blocks ; Percussion 4 : Jeu de crotales (du si bémol au ré bémol aigu), 2 crotales entrechoquées, 1 cymbale posée sur feutre, 1 tom contrebasse, 1 grosse caisse, 1 tam-tam moyen, 2 gongs (moyen, moyen-grave), maracas. ! Éditeur : Jobert, 1979. « L’oeuvre adopte la forme d’un concerto pour grand orchestre. Chaque groupe instrumental est amené à déployer ses puissances ou ses vertus spécifiques dans des séquences dialoguées, en forme d’antiphonaires, avant de se fondre dans la clameur des tutti. Les deux parties de l’ouvrage sont séparées par un silence mesuré qui, sans interrompre le déroulement, annonce la « conjuration des sorts ». Entre les divers épisodes, une sorte de refrain rappelle le paysage qui sert de toile de fond à toute l’oeuvre. C’est un « clair de terre » aux couleurs voilées et changeantes, comme si tout se déroulait sous la veille silencieuse d’un astre dédoublé et lointain, lequel serait notre terre. » « Dans l’histoire de ce siècle, il y a eu beaucoup d’hydres, qu’on n’a pas su maîtriser, qui ont causé des ravages énormes sans qu’on sache très bien pourquoi, ni d’où elles venaient. Toute la nomenclature du Livre des Prodiges est faite d’allusions à ce genre d’événements, anciens ou contemporains. Et quand ils sont contemporains, ils me semblent justement une réincarnation de mythes qui ont déjà terrorisé ou favorisé l’homme. J’insiste beaucoup sur ce point. Il y a toujours une mémoire immémoriale qui est toujours présente. »

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CRYPT (n° 85 A) Durée : 7’30’’. pour orchestre à cordes (extension du 4° mouvement « Faran-Ngô » du Deuxième quatuor à cordes – n° 85). " Effectif : cordes 6.6.4.4.2. ! Éditeur : Jobert.

IV. MUSIQUE VOCALE

Voix soliste (accompagnée, ou avec ensemble instrumental ou orchestre) TOMBEAU DE CLAUDE DEBUSSY (n° 52) Durée : 31’ environ. pour voix et orchestre 7 parties : I. Hommage ; II. Soleils ; III. Ballade de la Grande Guerre ; IV. Autres soleils ; V. Miroir endormi ; VI. Rose des vents et de la pluie ; VII. Envoi. " Effectif : soprano soliste (vocalise) – pour les parties 1,4,5,7 - et orchestre

1.1.1.1./1.1.0.0./percussion (6 exécutants)/ cithare en 1/3 de ton/ célesta/ piano (avec 3ème pédale)/ cordes 4.4.3.2.1. – pouvant être augmentées au maximum à 6.6.4.4.2.

Détail du matériel de percussion : xylophone, marimba, glockenspiel, vibraphone, célesta, 8 toms (accordés la, si, do, ré, mi, fa, la bémol, si bémol), 2 caisses claires (timbrée et détimbrée), tambour piccolo, tambour de basque, 1 mambo, grosse caisse, râpe, tam-tam, grande cymbale et petite cymbale suspendues, maracas, triangle, crotale, 2 temple blocks. ! Éditeur : Amphion, 1967, repris par Universal. « Avec le Tombeau de Claude Debussy, j’ai repris contact avec le piano. Et pour la première fois, je me suis hasardé à écrire une cadence assez longue. C’est Henri Dutilleux qui m’a commandé cette oeuvre pour la RTF, à l’occasion du centième anniversaire de la naissance de Claude Debussy. Elle est écrite à partir de petits fragments pris dans Pelléas, dans les Etudes, dans En blanc et noir, dans des pièces de Debussy que je connais bien, bien sûr, qui agissent un peu comme un levain qui donne naissance à l’oeuvre. J’y ai utilisé une cithare en tiers de ton, parce que dans la musique de Debussy, surtout dans sa gamme par tons entiers, il y a implicitement pour moi une partition du son qui est autre que la gamme chromatique. J’y entends autre chose que la gamme chromatique habituelle... qui est fausse, puisqu’il y a quatre commas d’un côté et cinq de l’autre. » « Je ne m’intéresse qu’à quelques-unes de mes oeuvres et par périodes. Ma seule fidélité va je crois au Tombeau de Claude Debussy, surtout à la partie intitulée « Rose des vents et de la pluie » qui est peut-être ce que j’ai écrit de plus personnel et avec une grande économie de moyens. » SIBYLLE (n° 66) Durée : 17’ environ. pour voix de soprano (vocalisée), percussion (1 exécutant) et bande magnétique. Détail du matériel de percussion : vibraphone, jeu de crotales chromatiques, 3 wood-blocks, 3 temple blocks (aigu-moyen-grave), 1 log drum, 1 paire de claves, 2 paires de maracas (aiguë-grave), 1 râpe « guëro », wood chimes (bambou), tambour de basque, caisse claire, tom grave, 4 tambours sahariens, 2 cymbales chinoises et 2 cymbales ordinaires (moyenne-grave) posées sur feutre, 2

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cymbales chinoises et 2 cymbales ordinaires (moyenne-grave) suspendues, 2 tam-tams (grave-moyen), 2 gongs (grave-moyen). ! Éditeur : Jobert, 1991. « Aventure à travers la voix féminine, à travers le temps, cette oeuvre composée comme un vitrail fait appel à deux interprètes, un soprano et un percussionniste. Tour à tour mythique, familière, sophistiquée ou prophétique, la voix de l’oracle semble surgir de la nuit des temps, des rues d’une métropole nocturne, ou encore d’une forêt tropicale en délire. L’éventail vocal de la tendresse au sarcasme, du mot crié ou murmuré à la fureur de chanter s’épanouit en une construction contrapuntique. La percussion se fait voix et la voix percute, échangeant leurs timbres jusqu’à se fondre dans le torrent d’une bande magnétique. Ici l’incendie se mêle aux percussions et aux cris, grandit et s’éteint dans un paysage de cendres au pied d’une ultime note tenue où survit la voix d’une étoile. » STREAM (n° 70) Durée : 16’30’’ . Monodrame pour voix masculine et trio à cordes " Effectif : voix de basse, violon, alto, violoncelle. ! Éditeur : Salabert, 1974, repris par Universal. « On y trouve tout à la fois une exploration des ressources vocales masculines (faisant pendant à l’expérience tentée avec Sibylle pour voix de soprano) et une suggestion scénique capable d’inspirer à la manière de l’opéra chinois, le mimodrame, le théâtre d’ombres ou les masques. « Machinaire », « Conspiration », « Lear » et « Dulcinée » sont les sous-titres qui à partir du milieu de l’ouvrage orientent l’imagination grâce à quelques fragments de texte, vers des images plus précises, le début étant une sorte de liturgie du son et de la voix où aucun mot intelligible n’apparaît. » DEUX INCANTATIONS (n° 76 A) pour mezzo-soprano, flûte et piano. I. « Strophe », extraite de Autodafé (n° 72 A) ; II. « Pythie » extraite d’Office des Oracles (n° 76) ! Éditeur : Jobert, 1995. CHANSONS POPULAIRES ESPAGNOLES (n° 96) pour voix et piano I. Cantares del querer lejos (poème anonyme) ; II. Las mis penas son de amores (poème anonyme) ; III. Cuando paso por el puente (poème anonyme) ; IV. Nana (poème de Federico Garcia Lorca) (cf. n°10) ; V. Martinete (poète anonyme) ; VI. Neige sur les orangers, berceuse asturienne (poète anonyme) (cf. n° 95) ; VII. Tango el Mariquita (poème de Federico Garcia Lorca) (cf. n° 11) ; VIII. Alborada (poète anonyme) (cf. n° 12). ! Éditeur : Billaudot, 2003. N.B. Sept de ces huit chansons ont été adaptées pour voix et guitare par Alberto Ponce.

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Deux voix et instruments TROIS PROPHÉTIES DE LA SIBYLLE, extraites de LA CÉLESTINE (n° 90 A) Durée : 15’ pour 2 voix de soprano, percussion (un exécutant) et piano ! Éditeur : Billaudot, 1995.

Oeuvres chorales a cappella CRIS (n° 67) Durée : 17’30’’. pour 12 voix mixtes. 5 parties : I. Générique ; II. Délirante ; III. Debla ; IV. Memorial 44 ; V. Slogans. " Effectif : 3 sopranos, 3 mezzos, 3 ténors, 3 basses. ! Éditeur : Salabert (1° version, 1969), Jobert, version définitive 1982.. « Un chanteur, un grand maître du flamenco m’a dit un jour : « Notre chant populaire est né du cri. Et ce cri, nous croyons tous que c’était le seul moyen de communication parmi les premiers hommes qui ne connaissaient pas encore l’usage des mots, et qui imitaient les bêtes pour se dire des choses. » Ce retour à ces sources, imaginaires peut-être, en tout cas qui révèlent une mémoire immémoriale, me paraît tout de même une ligne de conduite très originale, et je l’ai suivie. » QUATRE CHOEURS (n° 95) Durée : 8’. pour voix d’enfants I. Neige sur les orangers (berceuse asturienne) ; II. Mayombé (incantation afro-cubaine) ; III. Nuées ; IV. Carillon. ! Éditeur, Jobert, 1991, 1993. « La voix détient à mon avis la clé de tout ce qui va se passer maintenant en musique, parce qu’elle accède à tous les stades du son, et c’est le son qui nous emmène dans une nouvelle aventure musicale. » SWAN SONG (n° 97) Durée : 17’30’’. pour 12 voix mixtes. 4 pièces : I. Drone ; II. Eleis ; III. Epitaphe ; IV. Mambo. " Effectif : 3 sopranos, 3 mezzos, 3 ténors, 3 basses. ! Éditeur : Jobert, 1990. « Dans cet ouvrage, commandé par l’Etat pour le Groupe Vocal de France, et dédié à Roland Hayrabedian, le compositeur a réalisé une sorte de Requiem sur sa propre mort. Toutefois, l’humour y affleure par endroits et les textes du premier et du quatrième morceau sont des incantations afro-cubaines pour conjurer le sort et éloigner la mort. « 1. Drone, du nom de la basse en faux bourdon qui accompagne les voix aiguës, sert d’introduction. « 2. Eleis (abréviation allusive du Kyrie) est un negro spiritual en anglais tel qu’il était parlé par les noirs américains au début de ce siècle. « 3. Epitaphe, dont le texte est également anglais, s’inspire du poème de Ronsard

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A son âme, avec la distanciation qu’introduit la langue, mais d’une ironie qui, de même que chez Ronsard, allège le sujet et le rend humoristique. « 4. Mambo est une incantation en dialecte afro-cubain pour chasser la mort. » « J’ai été très influencé par les musiques primitives que j’ai pu entendre. Et ma démarche est certainement de rendre à la voix un peu de son état primitif, de sa sauvagerie, de la libérer de la préciosité du bel canto qui n’a mis l’accent que sur un seul point... » TOMBEAU DE LOUIZE LABÉ (n° 103) Durée : 6’. pour 12 voix mixtes. Sonnet Ô beaux yeus bruns de Louize Labé « relu » par Maurice Ohana. " Effectif : 3 sopranos, 3 mezzos, 3 ténors, 3 basses. ! Éditeur : Billaudot, 1995. « Ma toute dernière oeuvre, sorte de madrigal sur un poème de Louize Labé, s’inscrit en faux, remarque un critique, contre toute mon esthétique vocale à ce jour. Permettez-moi, ô chers musicologues, de me contredire en musique comme ailleurs. »

Oeuvres pour soli, choeur et orchestre (ou ensemble instrumental) LLANTO POR IGNACIO SANCHEZ MEJIAS (n°18) Durée : 42’. Oratorio pour récitant, baryton, choeur féminin, clavecin et petit orchestre, sur le poème de Federico Garcia Lorca. 4 parties : I. La cogida y la muerte (la blessure et la mort) ; II. La sangre derramada (le sang répandu) ; III. Cuerpo presente (corps gisant) ; IV. Alma ausente (âme absente). " Effectif : baryton solo, récitant, orchestre 1 (+ piccolo).

1.2.1./2.1.0.0./timbales / percussion (3 exécutants)/ clavecin/ cordes 6.6.4.4.2./ choeur féminin de 8 à 12 voix (contraltos et mezzos).

Détail du matériel de percussion : 1 tarole, 1 caisse claire timbrée, 1 caisse claire détimbrée, 3 toms (do dièse, mi, sol), 2 bongos, 1 grosse caisse, 3 cymbales suspendues (aiguë-medium-grave), 2 tam-tams (medium-grave), xylomarimba. Révision par l’auteur : 1978 « Le Llanto est un exemple très rare dans la poésie du XXè siècle, de texte conçu avec une arrière-pensée musicale si évidente, que la musique n’avait plus qu’à être écrite dans son prolongement pour la compléter. Ce poème est d’ailleurs la résurgence d’un courant très ancien dans la poésie de l’Occident médiéval, où les musiciens ont souvent été aussi des poètes et possédaient un don de double-écoute. » « Quand j’ai composé le Llanto, d’après Lorca, et reçu tant de réactions favorables (Alejo Carpentier, qui n’était pas encore le grand romancier du Siècle des Lumières ou du Concert baroque mais critique musical dans un journal vénézuélien, m’a consacré un article extrêmement élogieux), j’ai compris que j’avais raison de prôner un retour à une musique sensuelle, résolument tournée vers l’émotion. » ! Éditeur : Pierre Noël, 1952, repris par Billaudot, 1966.

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CANTIGAS (n° 23) Durée : 29’. pour soli, choeur mixte et ensemble instrumental. 6 pièces : I. Cantiga de los reyes magos (Cantiga des rois mages), texte de Jose de Valdivielso (v.1560-1638) ; II. Cantiga del destierro (Cantiga de l’exil), texte de Fray Ambrosio Montesino (v.1444-1514) ; III. Cantiga de vela (Cantiga de veille), texte de Gonzalo de Berceo (v.1198-v.1268) ; IV. Cantiga del Azahar (Cantiga de la fleur d’oranger), texte d’Alphonse X le Sage ; V. Cantiga de la noche santa (Cantiga de la nuit sainte), texte de Fray Ambrosio Montesino ; VI. Cantiga del Nacimiento (Cantiga de la Nativité), texte de Juan Alvarez Gato (milieu XVè siècle). " Effectif : 1 soprano enfant, 1 mezzo soprano solistes, choeur mixte SATB de

26 à 32 voix, ensemble instrumental réunissant 2 hautbois/1 cor anglais/1 clarinette si b (et petite clarinette mi b)/2 bassons/1 contrebasson/2 trompettes en ut/2 trombones/1 trombone basse/percussion (2 exécutants)/ piano – un orgue positif pouvant remplacer le piano pour les exécutions dans une église.

Détail du matériel de percussion : Percussion I : 2 cymbales chinoises (aiguë et moyenne) suspendues puis entrechoquées, 2 cymbales suspendues, tambour militaire, caisse claire, wood-block (moyen), 3 toms (accordés approximativement la, mi b, sol), 1 tom contrebasse (grosse caisse moyenne à défaut) ; Percussion II : glockenspiel (à marteaux), vibraphone, xylophone, 3 cymbales suspendues (aiguë, moyenne, grave), 3 tam-tams, 3 wood-blocks, 2 bongos (moyen, grave), fouet, maracas. ! Éditeur : Schott (Mayence) en réduction choeur/piano, puis Billaudot, 1968. « L’oeuvre est construite dans un esprit dramatique. La première Cantiga (des rois mages) est une scène de la Nativité. La deuxième (de l’exil) traite de la fuite en Egypte. La troisième (de veille) introduit quelque chose de totalement étranger : c’est une vision du Christ en croix, le chant enjoint aux Juifs qui l’ont fait crucifier de bien garder le corps, de le protéger contre ceux qui chercheraient à le voler. C’est un chant haineux, puissant et dramatique. Aussitôt après vient une « laude » (Cantiga de la fleur d’oranger), statique et rêveuse ; elle est suivie d’une chanson de pèlerins de Compostelle, avec couplets et refrain, qui se chantait autour des feux de bivouac, sans doute (Cantiga de la nuit sainte). La dernière est une glorification de la Nativité, de la venue au monde de la Vérité de la Vie. » « J’ai choisi les textes après avoir écrit la musique (encore savais-je ce que je cherchais) ; l’un des grands privilèges de la musique populaire espagnole étant de déplacer les accents toniques au gré de la musique, sans pour cela maltraiter le sens – la sémantique restant intacte. » RÉCIT DE L’AN ZÉRO (n° 42) Durée : 38’. Oratorio « de Noël » pour récitant, soli, choeur mixte et petit orchestre, sur un poème de Georges Schehadé (éditions Gallimard). 3 parties : I. Les Mages ; II. La Chambre d’hôtel ; III. La Polka.

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" Effectif : récitant/ténor/basse/voix d’enfant/choeur mixte SATB (12 voix) orchestre 0.2. (+ cor anglais)1 (+ petite clarinette mi b).1 (+ contrebasson)./0.0.0.0./percussion (4 exécutants)/piano/cithare chromatique et en 1/3 de ton/cordes 1.0.1.1.1.

Détail du matériel de percussion : Percussion I : 3 toms (sol, do, fa), tambour de basque, tambour, tambour militaire, grosse caisse, cymbale piccolo, 2 wood-blocks, tam-tam ; Percussion II : Xylophone, grande cymbale, petite cymbale, cymbale chinoise, wood-block, crotale ou clochette chinoise, triangle ; Percussion III : Tom grave, grosse caisse, 2 cymbales aiguës (à 2 mains), triangle, tambour de basque, maracas, 1 grande cymbale, tam-tam, castagnettes, râpe « guëro » ; Percussion IV : Glockenspiel à marteaux, 2 cymbales à 2 mains (graves). ! Éditeur : Billaudot, 1969. « Projeté en commun par Georges Schehadé et Maurice Ohana dès 1951, alors qu’ils collaboraient pour Monsieur Bob’le, le Récit de l’an zéro n’a été réalisé qu’en 1959. Le travail du poète et du musicien a été simultané, puisque certaines parties du texte furent ajoutées au fur et à mesure de la création de l’oeuvre musicale pour en compléter la construction. » « Il s’agit d’une lecture d’évangile dans une communauté de Noirs. Dans la première partie, le récitant faisant office de pasteur et le choeur figurant ses ouailles, l’exaltation mystique conduit peu à peu la communauté et son berger vers un état de transe semblable à celui qui gagne les participants à certains rites africains. Dans la deuxième partie (Bethléem), une voix d’enfant plante le décor, et chantera l’épilogue. Le choeur des ouailles devient pour la circonstance un choeur d’anges qui fait écho à Joseph, ou accompagne l’âne dans ses remarques. Le dernier épisode ramène l’auditeur, après ce mystère joué en plein office, à la conclusion poétique de la lecture évangélique, avec la berceuse de l’enfant que joue la cithare et l’Alleluia final. » OFFICE DES ORACLES (n° 76) Durée : de 40 à 44’. « Autosacramental » pour trois groupes vocaux, ensemble instrumental, mimes et danseurs. 12 parties : I. Alpha ; II. Oniracle ; III. Dragon à trois têtes ; IV. Minotaure aux miroirs ; V. Son Changô ; VI. Météoracle ; VII. Tarots ; VIII. Interrogation des oiseaux ; IX. Ecriture automatique ; X. Oroscope ; XI. Pythie ; XII. Omega. " Effectif : Groupe vocal I de 4 solistes (2 sopranos, 1 mezzo, 1 contralto),

Groupe vocal II de 40 à 50 voix mixtes SATB, Groupe vocal III de 16 à 22 voix mixtes SATBB ; ensemble instrumental de 14 (ou 18) interprètes également répartis en 3 groupes : 2.0.2.0./0.1.2.0./percussion (3 exécutants)/ piano (avec 3ème pédale), orgue (ou positif), 1 (ou 2) violon, 1 (ou 2) alto. L’exécution de l’oeuvre nécessite 3 chefs d’orchestre (le 3ème muni d’une paire de maracas).

Détail du matériel de percussion : Percussion I : marimba, 3 wood blocks, 1 tom moyen, 1 grosse caisse, 3 cymbales posées sur feutre (aiguë-moyenne-grave), 3 cymbales suspendues (aiguë-moyenne-grave), tam-tam grave, 1 block métallique (ou une lame de métallophone) ;

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Percussion 2 : xylomarimba, 3 toms – ou tambours sahariens – (aigu-moyen-grave), 1 tom contrebasse, 4 wood blocks, 2 cymbales posées sur feutre (aiguë-grave), 2 cymbales chinoises suspendues, 2 tam-tams (moyen-grave) ; Percussion 3 : vibraphone, 4 temple blocks, 1 tambour de basque, 2 bongos graves (ou tambours sahariens), 1 tom grave, 1 caisse claire, 1 cymbale posée sur feutre, 2 cymbales chinoises suspendues, 2 gongs (moyen-grave), 1 tam-tam moyen, 1 râpe « Güero ». ! Éditeur : Jobert, 1975. « J’avais commencé, avec l’Office des Oracles, à provoquer les amateurs à se joindre à nous. Un peu par besoin d’oxygène. Il me semble que cette fameuse « musique contemporaine », dont le seul nom me fait frémir, avait beaucoup trop pratiqué la musique en vase clos, en laboratoire, avec une espèce d’atmosphère où des gens sourcilleux avaient l’air de se dire entre eux : « Ceci n’est pas pour tout le monde », alors que moi je préférerais que ce que je fais soit pour beaucoup de monde. » « Office des Oracles est écrit pour un choeur peu expérimenté, un choeur d’amateurs, mais avec des solistes et des musiciens très solides, et très professionnels, qui les ont encadrés. En fait, l’oeuvre est devenue quelque chose par elle-même, par sa propre vertu, et là encore, j’ai pensé qu’on pouvait donner à cette oeuvre le titre d’Office, parce qu’il mettait en branle une foule et des officiants, en particulier les solistes, les quatre voix féminines solistes, et puis les chefs, qui sont des espèces de grands prêtres qui ordonnent tout cela selon une combinatoire qu’ils peuvent choisir, mais non pas aléatoire. » « Les oracles, comme tous ces rituels très anciens, m’attirent beaucoup. Et puis il y a peut-être une imagerie dans les oracles, une sorte de suggestion qui fait qu’on peut laisser libre cours à son imagination, c’est-à-dire imaginer des choses qui existent depuis beaucoup de milliers d’années, ce qui est toujours, sinon un gage de renouvellement, une possibilité de faire du nouveau, parce qu’on est appuyé sur quelque chose qui a une tradition, et qu’on risque d’aller un étage plus bas dans l’approfondissement de cette tradition, si on a la chance d’y aboutir. » LYS DE MADRIGAUX (n° 79) Durée : 23’ environ. pour soli, choeur féminin et petit ensemble. 6 parties enchaînées : I. Calypso ; II. Circé ; III. Star mad blues ; IV. Parques ; V. Tropique de la Vierge : VI. Miroir de Sapho. " Effectif : 3 sopranos solistes, 3 mezzos solistes prises dans un choeur à 24

voix de femmes minimum (12 sopranos/12 mezzos)/ percussion (1 exécutant)/ piano (avec 3ème pédale)/ orgue – ou positif/ cithare en 1/3 de ton et cithare chromatique (1 exécutant).

Détail du matériel de percussion : vibraphone, 2 bongos (grave-moyen), 2 m’tumbas (moyen-aigu), tom grave ou tom contrebasse, 2 cymbales chinoises, 3 cymbales suspendues (aiguë-moyenne-grave), 2 tam-tams (moyen-grave), 2 crotales entrechoquées, 3 wood blocks. ! Éditeur : Jobert. « Il n’y a pas d’harmonie dans Lys de Madrigaux. Les lignes mélodiques s’y cristallisent comme elles le peuvent, en un contrepoint. » « Dans l’écriture, le plus significatif serait, je crois, les retrouvailles avec la

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conception médiévale de l’écriture horizontale ; alors que nous sommes obsédés par l’écriture verticale et la barre de mesure. » MESSE (n° 82) Durée : 34 à 40’ (célébration liturgique), 28 à 32’ (exécution en concert). pour soli, double choeur et ensemble instrumental. 10 parties : I. Entrée ; II. Prélude ; III. Kyrie ; IV. Gloria ; V. Epître (célébration liturgique uniquement) ; VI. Alleluia ; VII. Psaume (célébration liturgique uniquement) ; VIII. Trope ; IX. Sanctus ; X. Agnus Dei (dans la célébration liturgique, le Trope est donné après la communion, suivi d’une reprise vocalisée de l’Agnus Dei). " Effectif : 2 voix solistes (soprano, mezzo grave), 2 ensembles choraux (1

choeur professionnel de 18 voix mixtes SATB minimum pouvant s’étoffer jusqu’à 24, 1 choeur de fidèles facultatif), ensemble instrumental comprenant 1 hautbois/1 trompette/percussion (1 – ou 2 exécutant (s)/ orgue – une deuxième version ajoute 1 clarinette en si bémol/1 basson/1 trombone.

Détail du matériel de percussion : vibraphone, jeu de crotales (1 octave si-si), 2 cymbales chinoises, 2 cymbales suspendues (moyenne-grave), 2 gongs (moyen-grave) – dont 1 chinois si possible, 2 tam-tams (moyen-grave), 2 m’tumbas, 1 tom grave, 2 tambours sahariens – ou bongos graves à défaut), 1 tambour de basque, 1 paire de maracas. ! Éditeur : Jobert, 1978. « Archétype par excellence, le texte sacré créé à travers les âges par des hommes inspirés, ajoute à son évidente spiritualité une valeur phonétique dont les pouvoirs et le mystère appellent la vocalise, la psalmodie, l’antiphonie et le répons comme un support spontané, partagé entre la liberté et la rigueur. » « Lorsque j’ai écrit ma Messe, j’avais sur mon piano d’un côté la Messe de Machaut, de l’autre celle de Stravinsky – respectivement ce que je rêvais de faire et ce que je ne voulais pas faire ! » « Comme dans toutes les liturgies de nos grands ancêtres, Alphonse le Sage, Victoria ou Guillaume de Machaut, le son demandé aux voix est ici un son rendu à sa nature première, c’est-à-dire sans cette préoccupation de justesse conventionnelle que le bel canto et le lied ont imposé deux siècles durant à l’art vocal. Une fois de plus, je tente de libérer la voix en direction de richesses qu’elle abrite entre les notes de la portée et au-delà des timbres cultivés. » MESSE DES PAUVRES d’Érik Satie (n° I05) Orchestration de trois (1,6,7) des sept parties de la Messe composée en 1895 par Erik Satie pour choeur mixte et orgue : 1. Kyrie Eleison ; 6. « Prière pour les voyageurs et les marins en danger de mort, à la très bonne et très auguste Vierge Marie, mère de Jésus » ; 7. « Prière pour le salut de mon âme ». " Effectif : flûte/2 hautbois/cor anglais/clarinette/2 bassons/2 trompettes/2

trombones/trombone basse/2 percussions/piano ou orgue/ choeur mixte SATB de 32 voix minimum (effectif identique à celui des Cantigas, + 1 flûte).

Détail du matériel de percussion : vibraphone, glockenspiel à marteaux, 3 cymbales suspendues, 3 toms-toms (aigu, moyen, grave), 2 tam-tams (moyen, grave), 1 crotale. ! Partition en dépôt aux Editions Jobert-Lemoine.

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SUITE DE CONCERT de LA CÉLESTINE (n° 90 B) Durée : 42’ 8 parties : I. Prologue ; II. Interlude – 2ème prophétie de la Sibylle (5ème tableau) ; III. Le jardin de Mélibée – Conjuration des Sorts (6ème & 7ème tableaux) ; IV. Nuit au jardin des Délices (8ème tableau) ; V. Prélude de la 2ème partie et 3ème prophétie de la Sibylle (9ème tableau) ; VI. 2ème nuit au jardin des Délices – Alborada. Mort de Calyx. Délire et mort de Mélibée (10ème tableau) : VII. Triomphe de Christophe Colomb à Séville (11ème tableau) ; VIII. Rituel de l’oubli. " Effectif : 5 voix solistes (2 sopranos, 1 mezzo-soprano, 1 contralto, 1 baryton

aigu)/ Choeur mixte SATB/ Orchestre 2 (+ piccolo) 2 Cor anglais 2 (si b & la) clarinette basse 2 contrebasson/2.2.2.trombone basse/percussion (3 exécutants)/clavecin solo (grand clavecin moderne de concert)/piano/cordes.

Détail du matériel de percussion : Percussion I : vibraphone, cloches à tubes, 2 cymbales suspendues, 2 crotales, bell-tree, 1 gong, 1 tam-tam, 4 toms, 4 temple-blocks, maracas, râpe « guëro » ; Percussion 2 : xylomarimba, tam-tam, cymbale cloutée, 3 cymbales suspendues, 3 gongs, enclume, 2 bongos, 4 wood-blocks ; Percussion 3 : vibraphone, jeu de crotales, 3 cymbales chinoises, 3 cymbales posées sur feutre, claves, 1 tom contrebasse, 1 caisse claire (aiguë), crotales. ! Éditeur : Billaudot, 1993. DIES SOLIS (n° 92) Durée : 17’ « pour quatre groupes choraux », sur des textes empruntés à des inscriptions romaines et à des poèmes de Catulle (1er siècle avant J.C.). " Effectif : Choeur I : voix d’enfants, sopranos, mezzos, ténors et barytons de

16 à 36 voix ; Choeur II : 16 voix mixtes ; Choeur III : 24 à 40 voix mixtes (peut être augmenté) ; Choeur IV : 40 à 60 voix mixtes (peut être augmenté)/ grand orgue (ou positif)/ orgue de choeur (avec le Choeur IV)/ percussion (1 exécutant).

! Éditeur : Jobert, 1983. « La langue latine, par sa phonétique claire, la sécheresse de ses arêtes et l’ouverture des voyelles, a toujours exercé une fascination sur le compositeur qui, ici encore, a conçu la musique avant de lui adapter les textes. » LUX NOCTIS (n° 98) Durée : 18’ formant un diptyque avec Dies Solis, requiert le même effectif. Le texte latin est également emprunté au poète Catulle. « Lux Noctis et Dies Solis constituent un diptyque composé pour quatre groupes choraux, dont un choeur d’enfants, sur des textes du poète latin Catulle. « Le premier volet glorifie la nuit, sa lumière étoilée, le mystère et la poésie qui entourent les constellations dans leur veille mythique sur notre monde endormi.. Un sentiment religieux devant la splendeur de la création se manifeste dans les vers du poète, mort très jeune en pleine veine créatrice.

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« A l’opposé, Dies Solis exalte la beauté du soleil et sa lumière resplendissante, mais aussi le regret de l’homme devant le temps si court que sa vie lui accorde pour aimer la création.

« Les soleils peuvent mourir et renaître « Mais quant à nous, quand s’éteint « La brève lumière de notre vie « La nuit qu’il nous faut dormir « Est une et éternelle. »

! Éditeur : Jobert, 1988. NUIT DE POUCHKINE (n° 104) Durée : 7’30’’. extrait du poème Le Cavalier de bronze d’Alexandre Pouchkine, adapté par Maurice Ohana. " Effectif : contre-ténor solo, 12 voix mixtes SATB, viole de gambe. ! Éditeur : Billaudot, 1992. « A Léningrad, j’ai composé une oeuvre pour douze voix, haute-contre et viole de gambe en huit heures à peine. Pourtant, cette Nuit de Pouchkine n’apparaît guère comme une improvisation. Sans doute cet aboutissement a-t-il de lointaines origines. Mais ces dons que la musique prodigue parfois, sont rares. » AVOAHA (n° 106) Durée : 27’. 12 parties : I. Iya-Ngô ; II. Igvodou ; III. Yemaya ; IV. Refrain d’esclaves ; V. Iya ; VI. Eros noir ; VII. Conductus ; VIII. Aux Dieux de la foudre et du vent ; IX. Imprécations au Dieu Changô sourd aux sortilèges ; X. Eloge des héros et des ancêtres ; XI. Tiger moon (lune du tigre) ; XII. El Dorado. " Effectif : Choeur mixte SATB (36-48 voix)/ percussion (3 exécutants)/ 2

pianos. Détail du matériel de percussion : Percussion I : Vibraphone, 3 cymbales suspendues, 1 cymbale chinoise suspendue, 2 m’tumbas, log drum, 4 wood-blocks, 2 bongos, 1 paire de maracas aiguës ; Percussion II : Xylomarimba, glockenspiel à marteaux, 3 gongs, 1 cymbale chinoise aiguë, 4 toms, 4 temple-blocks, 1 paire de claves, maracas graves ; Percussion III : Vibraphone, 3 toms (si, mi, si b), tom contrebasse (grosse caisse à défaut), tambour de basque, 3 tam-tams (aigu, moyen, grave), 1 cymbale moyenne suspendue, 2 cymbales posées sur feutre, 4 wood-blocks, 1 paire de maracas aiguës. ! Éditeur : Billaudot, 1993. « Avoaha désigne parmi les nombreux rites afro-cubains le rituel du combat. Dans l’oeuvre présente, autour de la cérémonie qui accompagne ce rituel, s’ordonnent comme dans une célébration religieuse, douze épisodes sans interruption. Les uns sont des conjurations, d’autres de simples « paysages » sonores évoquant les lieux ou l’heure. » « Le titre est un peu énigmatique ; c’est une oeuvre qui est partie de cet immense réservoir de musiques qu’est la musique afro-cubaine, qui est très connue à travers le jazz et à travers les orchestres que l’on entend souvent, à Paris

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notamment, mais ce que l’on sait moins, c’est que tout cela repose sur une véritable caverne de trésors qui viennent de différentes régions d’Afrique : le Dahomey, le Congo, le Tanganyka, un peu l’Afrique centrale, et c’est arrivé là un peu par le vecteur des esclaves, des trafics d’esclaves des XVIIè et XVIIIè siècles qui, révoltés contre les traitements dont ils étaient victimes, ont tenu fièrement à conserver leurs origines, leurs racines, les traces de ce qui a été leur formation originelle. Ce qui fait qu’à Cuba il y a un cocktail de rythmes africains d’une richesse prodigieuse... A tout ça s’est ajouté le raffinement des percussions, des instruments auprès desquels, justement, l’Europe, jusqu’à une époque assez récente, était un pays de barbarie. La percussion, qu’on appelait la batterie, était quelque chose sur laquelle on tapait sans trop savoir pourquoi : la piétaille d’appoint des grands tutti orchestraux.... Alors que là-bas c’est un langage codifié, un langage secret, très souvent, puisque c’étaient des peuples opprimés qui devaient communiquer entre eux ; ça va du simple tam-tam de communication jusqu’à des cérémonies secrètes, rituelles... « Alors, c’est de là que je suis parti, sans limitation – ce qui conduit, c’est la musique – et cela a donné naissance à Avoaha, une sorte de liturgie que je me suis amusé à ordonner selon mon goût. Chemin faisant, il m’est arrivé une chose intéressante, c’est que je suis tombé tout à fait par hasard sur un texte de Sénèque, le philosophe cordouan qui a vécu au I° siècle. Comme les Jeux Olympiques n’avaient demandé, si c’était possible, de faire une légère allusion à cette année 92, je suis tombé sur ce texte en latin qui annonce la découverte du Nouveau Monde au I° siècle. Et c’est Sénèque qui l’annonce. J’ai sauté sur l’occasion parce que j’aime beaucoup le latin, qui est une langue très excitante du point de vue musical. »

V. MUSIQUE POUR LA SCÈNE

Oeuvres chorégraphiques PROMÉTHÉE (n° 36) Durée : 30’ environ. Ballet sur un argument de Pierre Rhallys. " Effectif : orchestre 2.2.1.1./2.2.1.0./ percussion (3 ou 4 exécutants)/ piano/

cordes 6.6.4.4.2. Détail du matériel de percussion : Percussion 1 : Timbales, tom grave, xylophone, tambour, tambour de basque, râpe, wood-block, triangle, maracas, tambour militaire ; Percussion 2 : Tam-tam, tom grave, cymbale chinoise aiguë, glockenspiel, piatto piccolo, tom aigu, enclume, petite cymbale, grande cymbale ; Percussion 3 : Grosse caisse, tambour détimbré, glockenspiel, tom, cymbale chinoise, célesta, tambour militaire, tambour de basque, xylophone, caisse claire. ! Éditeur : Billaudot 1968. « J’ai eu une collaboration passionnante avec Maurice Béjart. Nous avons réalisé trois ballets ensemble ; ce furent d’abord Les représentations de Tanit, pour lesquelles j’avais écrit une grande partition d’orchestre ; la chorégraphie évoquait le mythe de la déesse carthaginoise. Puis nous avons fait Prométhée, souvent redonné à Bruxelles. C’était une période d’innovation permanente, dont Béjart a

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été le prince. Par la suite, nos routes se sont éloignées, mais je demeure marqué par ces expériences. »

Oeuvres lyriques LE GUIGNOL AU GOURDIN (n° 35 A) Durée : 1 heure 15’ environ. Adaptation pour la scène, par André Belamich, d’une « illustration musicale » radiophonique du même titre conçue par Maurice Ohana d’après la pièce de Federico Garcia Lorca Los titeres de Cachiporra, tragi-comedia de Don Cristobal y la sena Rosita (n° 35) " Effectif : soprano/baryton solistes, choeur masculin (6 voix), orchestre :

1.2.1.1./0.1.0.0./timbales/percussion (2 exécutants)/ piano/ clavecin/ cordes 3.2.2.2.1. une guitare sur scène

Détail du matériel de percussion : Xylophone, glockenspiel à marteaux, tam-tam, 2 cymbales suspendues ( grave et aigüe ), tambour militaire, caisse claire, grosse caisse, tom grave, tom aigu, tambour de basque, woodblock, castagnettes, grelot. ! Éditeur : partition en dépôt chez Billaudot. « Toutes mes oeuvres lyriques, toutes mes oeuvres de théâtre, visent à éliminer totalement la psychologie et à faire des personnages maniés comme des marionnettes par des forces qui les dépassent, les débordent, et qui, de ce fait, ont une signification multiple. C’est au spectateur à se centrer sur ce qui l’intéresse le plus de ce qu’on lui offre à voir. » LE MARIAGE SOUS LA MER (n° 50 A) Durée : 46’. Opéra de chambre pour jeunes exécutants, d’après le conte radiophonique Histoire véridique de Jacotin qui épousa la sirène des océans, adapté par Alain Trutat d’un texte de Camilo Jose Cela, extrait du recueil Petit Retable de Don Cristobal (n° 50). " Effectif : 5 solistes (soprano/mezzo/ténor/baryton/basse), récitant, récitante,

choeur d’enfants, petit orchestre 1.1.1.1./1.1.0.0./percussion (3 exécutants)/cithare en 1/3 de ton/piano/cordes 1.1.1.1.1.

Détail du matériel de percussion : Percussion 1 : xylophone, crotales, 2 temple-blocks, maracas, mambo, tambour militaire, caisse claire ; Percussion 2 : xylophone, maracas, 3 toms, 2 cymbales, tambour de basque ; Percussion 3 : glockenspiel, crotales, triangle, temple-block, tambour de basque, râpe, maracas, tambour, tam-tam, 2 cymbales, grosse caisse, 2 petites cymbales frappées ; Vibraphone pour percussion 2 et 3. ! Éditeur : partition en dépôt chez Jobert. « Dans Le Mariage sous la mer, il y a des rythmes qui sont un peu empruntés aux ressacs et aux marées. C’est une oeuvre curieuse, une sorte de légende celtique qui montre à la fois le combat entre la vocation et la vie commode, la vie conformiste, et qui pose une question un peu angoissante : aux jeunes « que feras-tu de ton avenir, de ta vocation ? », et aux anciens : « qu’as-tu fait de ta vie ? »

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SYLLABAIRE POUR PHÈDRE (n° 62) Durée : 31’ environ. Opéra de chambre, texte de Raphaël Cluzel, d’après Hippolyte d’Euripide. 6 parties : I. Prologue ; II. Parodos ; III. Episode I ; IV. Stasimon ; V. Episode II, VI. Epilogue " Effectif : 5 voix solistes (soprano colorature, mezzo soprano – voix parlée et

chantée -, trois voix parlées : le coryphée – grave -, Hippolyte – voix claire -, Thésée – grave -) / choeur mixte SATB (12 voix)/ percussion (4 exécutants)/ harpe/ piano/ clavecin/ 2 cithares (chromatique et en 1/3 de ton), bande magnétique.

Détail du matériel de percussion : Percussion I : Xylomarimba, 3 cymbales chinoises suspendues, 2 cymbales chinoises posées sur feutre (ou blocs métal), maracas, 1 cymbale grave suspendue, râpe « guëro » ; Percussion II : Vibraphone, cloches (si, sib, sol), 5 toms (sol dièse, si, ré ,mi, si bémol), wood chimes, fouet, 1 paire de maracas, 2 temple-blocks ; Percussion III : Glockenspiel à marteaux, crotales, 4 tambours sahariens (bongos à défaut), cloches à vaches (de mi b grave à la b aigu), 2 m’tumbas (grave, aigu), 1 paire de claves, 1 caisse claire aiguë ; Percussion IV : 3 cymbales suspendues, 2 wood-blocks, crotales entrechoquées, 3 gongs, 4 temple blocks, 2 tam-tams (grave, moyen), crotales mi ,fa naturel, fa dièse, sol), 2 tam-tams (grave, moyen), grosse caisse. ! Éditeur Billaudot, 1992. « Cet opéra de chambre est la somme de mes expériences de musique de scène. Il est né du micro et conçu pour le micro, d’une part parce qu’il était destiné à être gravé sur disque et, d’autre part, parce qu’il utilise dans son déroulement des fragments de musique enregistrée. Il est aussi une expérience de phonétique : les mots sont souvent dissociés, les voyelles et les consonnes sont exploitées dans une dynamique sonore que le micro aide à amplifier. Et le titre Syllabaire est à lui seul éloquent. Les personnages sont quatre délires prononcés à haute voix : le délire amoureux de Phèdre, le délire pétrifié dans un pur dédain d’Hippolyte, le délire de logique sociale de Thésée. Quant au coryphée, il rêve de ce qui aurait pu être. Toute l’oeuvre semble baigner dans une confusion onirique et ne retrouve sa logique qu’à la fin du spectacle. « La conception de cet ouvrage met en jeu le langage en tant qu’élément phonétique au service de la structure sonore, par le timbre parlé, crié ou chanté ou déformé par la bande magnétique, ainsi qu’un petit groupe d’instruments, auxquels se mêlent comédiens et chanteurs. Le texte de Raphaël Cluzel est venu, au fur et à mesure de la création musicale, remplir les espaces qui lui étaient assignés par avance, avec une poétique où la dynamique sonore tient lieu parfois de signification, sans souci de la logique du discours, ni du sens des mots... » AUTODAFÉ (n° 72 A) Durée : 1 heure 50’. Adaptation en théâtre musical de la cantate scénique du même titre (n° 72), sur un livret du compositeur. 15 parties : I. Prologue ; II. Episode I « 93 » ; III. Stasimon I ; IV. Episode II « Vitrail » ; V. Episode III « Batuque, son » ; VI. Stasimon II ; VII. « Apocalypse de Saint-Loup 1914-1918 » ; VIII. Parodos ; IX. Stasimon III ; X. Episode V « Saturnale interrompue » ; XI. Stasimon IV ; XII. Episode VI « No pasaran » ;

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XIII. Episode VII « Leçon de Ténèbres » ; XIV. Episode VIII « Mayas » ; XV. Epilogue. " Effectif : 4 sopranos/ 3 mezzos/ 1 contralto/ 3 barytons/ 1 basse/ 1 récitante/

1 récitant/ 3 choeurs (Choeur I de 12 voix solistes, Choeur II de 32 voix mixtes SATB, Choeur III de 60 à 80 voix mixtes, pouvant s’élargir jusqu’à 120), orchestre 2.1.2.1./2.2.3.0./percussion (5 exécutants)/ harpe/ piano/ guitare électrique – ou clavecin - / cordes 2.2.2.2.1./ bande magnétique.

Détail du matériel de percussion : Percussion I : Marimba, glockenspiel à marteaux, 3 cymbales chinoises suspendues, 3 tam-tams (grave-moyen-aigu), tarole, 3 bongos, log drum, maracas aiguës, jazzoflûte ; Percussion II : Vibraphone, jeu de cloches tube, block métal, 2 m’tumbas, 4 bongos (ou tambours sahariens), râpe « guëro », jazzoflûte ; Percussion III : Xylomarimba, cloches à vaches, 2 tam-tams, 3 cymbales suspendues, tom grave, caisse claire timbrée, 4 temple-blocks, maracas graves, crécelle, jazzoflûte ; Percussion IV : Vibraphone, 3 gongs, 3 cymbales posées sur feutre, crotales berbères, 6 wood-blocks, grosse caisse, maracas, crécelle, jazzoflûte ; Percussion V : Cloches à vaches, 3 gongs, 3 toms, timbale à pédale, 2 bongos (ou tambours sahariens), triangle, claves, jazzoflûte. ! Éditeur : Jobert, 1972. « Ce titre d’Autodafé suggère le sort réservé à une série de « mots historiques », sentences idéologiques ou autres, qui forment, sans ordre chronologique, la trame du texte. Leur dérision ou l’imposture dont ils sont parfois devenus l’expression, le temps aidant, trouvent leur fin dans l’incendie sonore qui les menace et les engloutit finalement, pour ne laisser en conclusion qu’un énigmatique vers de Shakespeare : « Est morte la mort, plus rien ne mourra jamais. » « Les sons, par leur essence, sont incapables d’exprimer quelque chose. Mais ils peuvent diriger la conscience de l’auditeur vers un certain aspect des choses, en formant en lui une espèce de théâtre imaginaire, simplement avec le titre ou avec un texte fragmentaire qui se trouve dans la musique. C’est ce qui justifie, par exemple, l’opéra comme genre essentiel de la musique. Parce qu’ici la musique joue pleinement son rôle social. C’est-à-dire qu’elle peut agir sur la conscience de ses contemporains et les éveiller à une certaine manière de penser. » TROIS CONTES DE L’HONORABLE FLEUR (n° 83) Durée : 58’ (Prologue : 4’30’’ ; I. : 18’ ; II. : 17’ ; III. : 18’30’’). Opéra de chambre. Contes inventés par Maurice Ohana, rédigés par Odile Marcel. I. Ogre mangeant des jeunes femmes sous la lune ; II. Le Vent d’est enfermé dans un sac ; III. La Pluie remontée au ciel. " Effectif : soprano solo, ensemble instrumental 1.1.1.1./0.1.1.0./ percussion (1

ou 2 exécutants)/ cithare en 1/3 de ton/ piano/ violoncelle. Détail du matériel de percussion : Poste 1 (dans l’orchestre) : vibraphone, xylomarimba, crotales, 1 cymbale cloutée (aiguë), 3 cymbales chinoises suspendues, 1 cymbale posée sur feutre, 2 gongs chinois, 2 tam-tams (moyen-grave), 1 petite caisse claire (aiguë), 2 tambours sahariens (bongos à défaut), 2 m’tumbas, 3 toms (grave-moyen-aigu), 1 tom

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contrebasse (grosse caisse à défaut), 1 tambour de basque, 2 blocks japonais entrechoqués, 3 temple blocks, 3 wood blocks, 1 râpe « guëro », 3 paires de maracas ; Poste 2 (sur scène) : 2 tambours sahariens – ou bongos (grave-moyen), 2 toms, 2 m’tumbas, 1 timbale moyenne (si bémol) à pédale, 1 cymbale grave posée, 1 cymbale aiguë posée, 1 tam-tam moyen, 1 gong chinois suspendu. ! Éditeur : Jobert, 1978. « Lorsque j’ai écrit un opéra japonais, les Trois Contes de l’Honorable Fleur, des compositeurs japonais ont pu dire : « C’était cela que nous voulions écrire ! »... mais au-delà de ce Japon imaginé, je n’exprimais sans réserves que moi-même. » « Un beau jour, je suis tombé sur un volume de légendes japonaises qu’un élève m’avait donné, des légendes de tradition orale très anciennes fixées par écrit au XVIè siècle. C’est ce même élève qui m’avait appris que mon nom signifiait « Honorable Fleur » en japonais. » « Ces contes, je les ai inventés, mais j’ai quand même dit qu’ils étaient du XIIIème siècle à un musicien japonais, qui m’a dit : « Oh non, non, ils sont typiquement du VIIème. » « Je me suis orienté tout de suite vers une sorte d’imagerie à la manière du Douanier Rousseau, où se mêlent le mystérieux, le maléfique, le magique ! » LA CÉLESTINE (n° 90) Durée : 2 heures 30’. Tragi-comédie lyrique en 11 tableaux d’après Fernando de Rojas (1492), adaptation et livret de Maurice Ohana, texte français d’Odile Marcel. 1er tableau : Prologue. Première prophétie de la Sibylle. 2ème tableau : Le Camp des Rois Catholiques à Santa-Fe. 3ème tableau : Le Jardin des Délices. 4ème tableau : Les Sorts (chez Calyx) ; portrait de Célestine ; Pandemonium (mimodrame). 5ème tableau : L’Antre des Sorts (chez Célestine) ; Interlude ; deuxième prophétie de la Sibylle. 6ème tableau : Le Jardin de Mélibée. 7ème tableau : Grande conjuration des Sorts. 8ème tableau : Nuit au Jardin des Délices. 9ème tableau : Les cris de rue ; chez Célestine – la Cène ; mort de Célestine ; éloge de Célestine ; Ruffian ; troisième prophétie de la Sibylle. 10ème tableau : Deuxième nuit au Jardin des Délices ; Alborada – mort de Calyx ; délire et mort de Mélibée ; déploration du père. 11ème tableau : Épilogue ; Triomphe de Christophe Colomb à Séville ; rituel de l’oubli. " Effectif : (rôles chantés) : la Sibylle (2 voix, soprano colorature et mezzo),

Mélibée (soprano) ; Lucrèce, suivante de Mélibée (soprano dramatique) ; Célestine (contralto) ; Aréis & Elys, pensionnaires de Célestine (2 sopranos) ; Calyx (baryton) ; Tristan, page de Calyx (ténorino) ; Sosie, page de Calyx (ténor) ; Criton & Ruffian, amants des pensionnaires (respectivement comédien-chanteur et basse-bouffe) ; le père de Mélibée (baryton-basse) ; les Parques (12 à 18 voix de femmes prises dans le choeur

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mixte de 40 à 80 voix) ; (rôle parlé) : l’Illuminé (comédien-chanteur, incarnant Fernando de Rojas, auteur de l’oeuvre).

Orchestre : 2 + piccolo/ 2 + cor anglais/ 2 + clarinette basse/ 2 + contrebasson/ 2.2.2. + trombone basse/ percussion (3 exécutants)/ clavecin solo/ piano/ orgue de choeur/ cordes 12.10.8.6.4.(maximum)/ bande magnétique. Détail du matériel de percussion : Percussion I (sur scène) : vibraphone, cloches à tube, 2 cymbales suspendues, 2 crotales (entrechoquées), bell tree, 4 toms (si, ré, fa, si bémol), 1 tambour de basque, 4 temple blocks, maracas, 1 râpe « guëro », 2 galets (entrechoqués) ; Percussion 2 : xylomarimba, 1 cymbale cloutée, 3 cymbales suspendues, 3 gongs, enclume, 2 m’tumbas, 1 tambour de basque, 2 bongos, 4 wood blocks, 2 galets (entrechoqués), 1 râpe « guëro », maracas (+ sur scène : 2 m’tumbas, 2 bongos, Panduro, 2 cymbales posées) ; Percussion 3 : vibraphone II, jeu de crotales, 3 cymbales chinoises, enclume, 2 galets (entrechoqués), 3 cymbales posées sur feutre, 3 tam-tams, 3 wood blocks, claves, jazzo-flûte, tom contrebasse, caisse claire aiguë (tarole) (+ sur scène : 4 toms (la, ré, la bémol, ré bémol), crotale, maracas). ! Éditeur : Billaudot, 1993. « Un ami comédien m’avait demandé une musique de scène pour La Célestine qu’il voulait représenter sur le parvis de la cathédrale de Salamanque. C’était en 1981. Cela ne s’est pas fait, mais je me suis mis à mieux lire la pièce de Fernando de Rojas. Elle m’a donné une impression de vitalité : un courant rapide, presque fou, courait au-delà de l’intrigue. J’étais fasciné. Peu à peu le personnage de la Célestine exerça sur moi une sorte de séduction. Célestine est la magie. Et puis, il y avait là une matière à un drame musical, théâtral, faisant appel à tout, tel que je l’ai toujours cherché et voulu. » « J’ai découpé la pièce en 9 tableaux plutôt qu’en actes traditionnels. Le rythme des événements est beaucoup plus sec qu’à l’opéra. Presque du cinéma. » « La succession des tableaux et leur caractère se rattachent à ceux de même nature que j’ai admirés dans certains films. » « Les procédés d’articulation et de transition de Polanski ou Fellini (ce dernier dans Satyricon et Roma) m’ont incité à tenter des procédés analogues dans mes ouvrages. Enfin Chaplin et Bunuel ont parfois suggéré des détails des scènes humoristiques qui jalonnent presque toutes mes oeuvres scéniques. » « Dans La Célestine, l’orchestre joue un double rôle : d’abord celui de créer un paysage sonore ; ensuite, comme dans la musique médiévale, celui de doubler les voix, non seulement pour les sécuriser, mais afin de leur donner une couleur inhabituelle par une fusion très intime entre l’instrument et la voix au point que par instants, ils se confondent. »

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Deuxième partie

LISTE CHRONOLOGIQUE COMPLÈTE

DES ŒUVRES

Les lettres « D », « I » et « R » qui suivent certains titres signifient : D = partition détruite ; I = partition inédite ; R = partition retirée du catalogue.

1 – LA JOIE ET LE BONHEUR (D)

Projet de pièce radiophonique sur un texte d’Yves Régnier. Composition : 1938. De ce premier essai sont tirées

1 A – LES FÊTES NOCTURNES (D) Suite d’orchestre. Composition : 1938

2 – SUITE POUR PIANO (D) & (R)

Cinq mouvements : I. Prélude (D) ; II. Vespérale (D) ; III. Fanfare (D) ; IV. Cadence (D) ; V. Toccata (R). Composition : 1940. Le n°I a été créé à Londres (Wigmore Hall) le 15 juin 1947 par l’auteur ; la création intégrale a été assurée par Massimo Bogianckino à Paris, le 12 juin 1948, dans le cadre d’un concert du Groupe « Zodiaque ».

3 – LA VENTA ENCANTADA (L’auberge enchantée) (R)

Suite chorégraphique pour petit orchestre inspirée d’un épisode du Don Quichotte de Miguel de Cervantes. Composition : printemps 1940. Création : Paris, Salle Gaveau, le 29 avril 1949, par l’Orchestre André Girard, sous la direction d’André Girard, dans le cadre d’un concert du Groupe « Zodiaque ».

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4 – ENTERRAR Y CALLAR (Les enterrer et se taire) (Capricho n°1) pour piano. Composition : Rome-Naples, 1943-44. Création : Paris, 12 juin 1948, par l’auteur, dans le cadre d’un concert du Groupe « Zodiaque ».

5 – SONATINE MONODIQUE

pour piano. Quatre mouvements : I. Allegro con moto ; II. Vif (« Jota ») ; III. Andante IV. Animé. Composition : Rome, 1944-45. Le n°II a été créé à Londres (Wigmore Hall) le 15 juin 1947 par l’auteur ; la création intégrale a été assurée par Massimo Bogianckino en octobre 1947 lors du premier concert (privé) du Groupe « Zodiaque » à Neuilly. La première audition publique a été donnée à Paris, à la Société Nationale, Salle de l’Ecole Normale de Musique, le 23 février 1951, par Geneviève Joy.

6 – SARABANDE (R)

pour deux pianos. Composition : 1947. Création : Neuilly, octobre 1947, par Massimo Bogianckino et l’auteur, dans le cadre du premier concert (privé) du Groupe « Zodiaque ».

7 – LES AMANTS DE DÉCEMBRE (D)

Cycle de mélodies pour soprano et piano sur des poèmes de Claudine Chonez. Composition : 1947. Création : Neuilly, octobre 1947, par Geneviève Touraine et l’auteur, dans le cadre du premier concert (privé) du Groupe « Zodiaque ».

8 – CONCERTO POUR CUIVRES, PERCUSSION ET CORDES (D)

Composition : 1947. Création : Paris, RTF, 1947, par l’Orchestre André Girard, direction André Girard, dans le cadre d’un concert radiodiffusé du Groupe « Zodiaque ».

9 – DON JUAN (D)

pour ensemble instrumental. Séquences pour une adaptation radiophonique de la pièce de Tirso de Molina El burlador de Sevilla y convidado de piedra, dont l’essentiel de la partition a été composé par Daniel-Lesur. Composition : 1947. Supposée détruite, cette partition, offerte par Ohana à son maître Daniel-Lesur, fut réutilisée fragmentairement par celui-ci dans sa Sérénade pour cordes, créée au Festival d’Aix en Provence le 18 juillet 1954, par l’orchestre Louis de Froment sous la direction de Hans Rosbaud.

10 – DEUX MÉLODIES SUR DES POÈMES

DE FEDERICO GARCIA LORCA pour mezzo soprano et piano. I. Chanson de la goutte de pluie (D) ; II. Nana, initialement prévue pour être intégrée à une musique de scène de Yerma en 1946, spectacle non monté. Composition : 1947. Création : Neuilly, octobre 1947, par Geneviève Touraine et l’auteur, dans le cadre du premier concert (privé) du Groupe « Zodiaque ». Cette deuxième mélodie figure en n° 4 des Chansons Populaires Espagnoles (infra, n° 96).

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11 – TANGO EL MARIQUITA pour mezzo soprano et piano, sur un poème de Federico Garcia Lorca. Composition : 1947. Création : Paris, Auditorium Saint Germain, 11 juin 1994, par Sylvie Sullé et Jay Gottlieb. Cette mélodie figure en n° 7 des Chansons Populaires Espagnoles (infra, n° 96).

12 – ALBORADA

Arrangement d’une chanson populaire espagnole pour mezzo soprano et piano. Dédicace : « In memoriam Encarnacion Lopez Julvez « La Argentinita » ». Composition : 1947. Création : Paris, Auditorium Saint Germain, 11 juin 1994, par Sylvie Sullé et Jay Gottlieb. Cette mélodie figure en n° 8 des Huit Chansons Populaires Espagnoles (infra, n° 96).

13 – DUO POUR VIOLON ET PIANO (D)

Composition : 1947. Création : Paris, janvier 1948, par F. Datte, violon, et Massimo Bogianckino, dans le cadre d’un concert du Groupe « Zodiaque ».

14 – TROIS POÈMES DE SAADI (I)

pour baryton et orchestre, sur des textes extraits du Jardin des roses de l’écrivain persan Muscherrif ed Din Saadi (XIIIè s.), traduction française Franz Toussaint. I. Le Jasmin ; II. Ode à un chat ; III. Le Guerrier. Composition : 1947-48. Création : Paris, RTF (Club d’Essai), 6 mars 1948, par Yvon Le Marc’Hadour et l’Orchestre radio-symphonique de la RTF, direction Jean Giardino, dans le cadre du 3è concert de la « Tribune des jeunes compositeurs », animée par Roland-Manuel.

15 – LA PESTE (I) « Illustration musicale » pour l’adaptation radiophonique du roman d’Albert

Camus, par Claudine Chonez, mise en ondes d’Alain Trutat. Composition : 1948. Commande du Service des Illustrations Musicales de la RTF (Henri Dutilleux). Diffusion : RTF, 31 octobre 1949.

16 – LE DAMNÉ PAR MANQUE DE CONFIANCE (I) Musique de scène pour El condenado por desconfiado de Tirso de Molina.

Composition : 1948. Création : Paris, Théâtre du Vieux-Colombier, 5 juillet 1948, par la Compagnie de Norbert Pierlot, dans le cadre du concours des jeunes compagnies théâtrales.

17 – PASO (Capricho n° 3) pour piano. Composition : 1948. Création : Paris, 12 juin 1948, par l’auteur

(en même temps que le Capricho n°1 Enterrar y callar) lors d’un concert du Groupe « Zodiaque ».

18 – LLANTO POR IGNACIO SANCHEZ MEJIAS (Plainte pour Ignacio Sanchez Mejias)

Oratorio pour récitant, baryton, choeur féminin et petit orchestre, sur le poème éponyme de Federico Garcia Lorca. Composition : 30 mars – 8 mai

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1950. Commande du Cercle Culturel du Conservatoire (Jean-Etienne Marie). Dédicace « à Alain Bermat ». Création : Paris, Sorbonne (amphithéâtre Richelieu), 22 mai 1950, par Bernard Cottret, baryton, Mauricio Molho, récitant, et l’Orchestre des Cadets du Conservatoire, direction Georges Delerue.

19 – SARABANDE pour clavecin et orchestre. Composition : 1950. 20 – MONSIEUR BOB’LE (I) Musique de scène pour la pièce en trois actes de Georges Schehadé.

Composition : 1950-51. Enregistrée par l’orchestre André Girard, direction André Girard. Création : Paris, Théâtre de la Huchette, 30 janvier 1951, par la Compagnie Georges Vitaly, mise en scène de Georges Vitaly, décors et costumes de Dora Maar, avec dans les principaux rôles R.J. Chauffard, Jacques Fabbri, Jacques Jouanneau, Jacqueline Maillan, Lucien Hubert et Georges Vitaly. De cette partition est tirée

20 A – SUITE POUR UN MIMODRAME (R) pour dix instruments. Composition : 1951. Création : Paris, RTF (Club

d’essai), 29 mai 1951, par un ensemble de solistes, direction Georges Delerue.

21 – LES REPRÉSENTATIONS DE TANIT (R) Musique de ballet pour orchestre. Composition : 1951. Création : Casino

d’Enghien (Val d’Oise), juin 1956, par le Ballet de l’Etoile, chorégraphie Maurice Béjart, décors et costumes Jean Desvilles, avec Tessa Beaumont, Marie-Claire Carrié, Michèle Seigneuret, Maurice Béjart, Michel Rayne, Milko Sparemblek.

22 – CONCERTINO POUR TROMPETTE ET ORCHESTRE Trois mouvements : I. Allegretto ; II. Andante ; III. Finale allegretto.

Composition : 1952. Commande d’André Girard pour le trompettiste Marcel Caens. Création (radiophonique) : Radio-Maroc, 1952 ; (publique) : Paris, Salle Gaveau, 12 janvier 1963, par Roger Delmotte et l’Orchestre de Chambre de l’ORTF, direction André Girard.

23 – CANTIGAS

Six pièces pour soli, choeur mixte et ensemble instrumental. Composition : 1953-54 (révision 1980). Commande de la Radio de Hambourg (Norddeutscher Rundfunk, RFA). Dédicataires Jose Bergamin (I), Sergio de Castro (II), Rafael Alberti (III), Isabel & Fernando Pereda (V), Octavio Paz (VI). Création : Hambourg, Norddeutscher Rundfunk, 6 février 1957, par les choeurs et l’orchestre de la Radio de Hambourg, direction Heinz Freudenthal. Création française : Paris, Salle de l’Ecole Normale de Musique, 21 janvier 1960, direction Daniel Chabrun.

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24 – LA SOIRÉE DES PROVERBES (I) Musique de scène pour la pièce en trois actes de Georges Schehadé, pour

ensemble instrumental. Composition : décembre 1953-janvier 1954. Création : Paris, Théâtre Marigny (petite salle), 30 janvier 1954, par la Compagnie Renaud-Barrault, mise en scène Jean-Louis Barrault, décors et costumes Félix Labisse, avec dans les principaux rôles Pierre Bertin, Michel Piccoli, Nicole Berger, Jean-Louis Barrault, Jean-Pierre Granval, Jean Servais, Simone Valère, Edmond Beauchamp, Marie-Hélène Dasté, Héléna Manson, Jean Gillibert, et la voix d’Yvonne de Bray. Direction musicale : Pierre Boulez. Seul extrait édité de cette partition, la Chanson du marin (voix et piano – ou guitare) a été publiée en 1954 dans les Cahiers de la Compagnie Renaud-Barrault.

25 – TABLEAUX DE L’HÉROÏNE FIDÈLE (D)

Mimodrame radiophonique, pour soprano, baryton, récitant, choeur de chambre et 15 instruments, adapté par Maurice Ohana d’un conte du Romancero andalou. Composition : 1954. Commande du Service des Illustrations Musicales de la RTF (Henri Dutilleux). Diffusé le 14 novembre 1954 sur le programme national de la RTF.

26 – HOMMAGE À LUIS MILAN (Capricho n°2)

pour piano. Composition : 1954. Créé pour le disque par Maurice Ohana en 1957 (La Boîte à musique).

27 – SOLEA (I)

Musique d’accompagnement (pour deux guitares et clavecin) d’une pièce radiophonique de Martine Cadieu. Composition : 1954. Commande du Service des Illustrations Musicales de la RTF (Henri Dutilleux). Enregistrée par Ida Presti et Alexandre Lagoya, avec Maurice Ohana au clavecin, la distribution comprenant Maria Casares, Alain Cuny, Lucien Nat et Sacha Pitoeff. Diffusion : RTF, 1954.

28 – PASO (R)

Musique de ballet, pour orchestre symphonique. Argument de Françoise. Composition : 1954. Commande de l’Opéra de Lyon. Création : Opéra de Lyon, saison 1954-55, par la Compagnie Françoise & Dominique, chorégraphie de Dominique, reprise au Festival International de danse d’Aix-les-Bains (direction musicale Paul Begou) puis à Paris, Théâtre Marigny, 5-11 septembre 1955, décors et costumes Pierre Philippe, voix de Margarita Gonzales & Carmen Montserrat, direction musicale Serge Baudo.

29 – DEUX DANSES : Tiento, Farruca (I) pour instruments de percussion (deux exécutants). Composition : 1954. 30 – QUATRE ÉTUDES CHORÉGRAPHIQUES Ballet pour ensemble de percussions. Composition : 1955. Version

définitive pour six percussionnistes : 1961-63. Commanditée d’abord par la

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Radio de Hambourg dans une version pour un seul exécutant, élargie ensuite à quatre percussionnistes et chorégraphiée dans cette version par Maurice Béjart, l’oeuvre fut développée pour six percussionnistes à la demande du Groupe instrumental à percussion de Strasbourg et du Ballet municipal de Strasbourg. Création dans sa version définitive au Festival de Strasbourg le 8 juin 1963 dans une chorégraphie de Manuel Parès par le Ballet municipal de Strasbourg et le Groupe instrumental à percussion de Strasbourg (intitulé à partir de 1966 « Les Percussions de Strasbourg » : Jean-Paul Batigne, Gabriel Bouchet, Jean-Paul Finkbeiner, Detlef Henri Kieffer, Claude Ricou, Georges Van Gucht).

31 – TIENTO

pour guitare. Composition : 1955. Commande de Narciso Yepes. Dédié à Ramon Cueto. Créé à Paris en 1961 par Narciso Yepes.

31 A – transcrit pour clavecin en mai 1957. 32 – IMAGES DE DON QUICHOTTE (I) « Illustration musicale » pour une adaptation radiophonique du roman de

Miguel de Cervantes, par Alexandre Arnoux, réalisation Bronislaw Horowicz. Composition : janvier- février 1956 (ensemble instrumental de 15 exécutants). Commande du Service des Illustrations Musicales de la RTF (Henri Dutilleux). Enregistrement sous la direction de Daniel Chabrun, avec les comédiens de la Compagnie Jean-Pierre Grenier-Olivier Hussenot (édité en livre-disque chez Philips en 1957). Diffusion : RTF, 1956 et en Grande-Bretagne : BBC, 3ème programme, 11 novembre 1957.

33 – LES HOMMES ET LES AUTRES (I) « Illustration musicale » pour l’adaptation radiophonique de Uomini e no

d’Elio Vittorini par Alain Trutat. Composition : 1956 (cithare chromatique, cithare en 1/3 de ton, ensemble instrumental de 15 exécutants). Commande du Service des Illustrations Musicales de la RTF (Henri Dutilleux). Enregistré avec le concours de Maria Casares et de Serge Reggiani. Diffusion : RTF, 1956.

34 – MÉDÉE (I) Musique pour l’adaptation radiophonique de la pièce de Sénèque par Jose

Bergamin. Composition : 1956 (ensemble instrumental de 15 exécutants). Commande du Service des Illustrations Musicales de la RTF (Henri Dutilleux). Diffusion : RTF, 1956.

35 – LE GUIGNOL AU GOURDIN (I)

« Illustration musicale » pour l’adaptation radiophonique, par Maurice Ohana de Los titeres de Cachiporra, tragi-comedia de Don Cristobal y la Sena Rosita, farce pour marionnettes en 6 tableaux et un avertissement, de Federico Garcia Lorca. Composition : octobre-novembre 1956 (ensemble instrumental de 15 exécutants). Commande du Service des Illustrations

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Musicales de la RTF (Henri Dutilleux). Diffusion : RTF, chaîne nationale, 27 janvier 1957.

35 A – reprise en spectacle théâtral, adaptation d’André Belamich. Effectif élargi : soprano/baryton solistes, choeur masculin à six voix,

orchestre 1.2.1.1./0.1.0.0./ timbales/percussion (2 exécutants)/ piano/ clavecin/ cordes 3.2.2.2.1. Commande du Festival de Carcassonne (direction Jean Deschamps). Création : Festival de Carcassonne, juillet 1958, par l’Orchestre de chambre et les choeurs de Toulouse, Denyse Gouarne (clavecin), mise en scène, décors et costumes de Maurice Ohana, avec dans les principaux rôles Christiane Minazzoli, Simone Rieutor, Jacques Lalande, Pierre Meyrand, Yves Kerboul, André Rousselet, Etienne de Swarte, Pierre Hatet, Jose Luis Ochoa, et les marionnettes d’Yves Joly. Direction musicale : Serge Baudo

36 – PROMÉTHÉE Musique de ballet, argument de Pierre Rhallys. Composition : 1956.

Commande du Festival de Lyon-Charbonnières. Création : Festival de Lyon-Charbonnières, 27 juin 1956, par les « Ballets 1956 », chorégraphie de Maurice Béjart ; reprise à Paris, Théâtre Marigny, octobre 1957, chorégraphie de Maurice Béjart, décors et costumes de Bernard Daydé. L’exécution non scénique de cette partition a été interdite par le compositeur, de même que l’exécution en concert de la

36 A – SUITE D’ORCHESTRE DE PROMÉTHÉE qui fut créée en 1958 à la Radio de Hambourg par l’Orchestre de la

Norddeutscher Rundfunk, sous la direction de Jean Martinon. 37 – FUENTEOVEJUNA (I) Musique de scène pour la pièce de Lope de Vega (1618). Composition :

1957 (Chœur mixte SATB, orchestre d’harmonie, percussion). Création : Festival de Montauban, 1957, direction Louis Auriacombe.

38 – GOHA (I)

Musique pour le film de Jacques Baratier, scénario de Georges Schehadé. Composition : 1957. Prix International au Festival de Cannes, mai 1958.

39 – TROIS GRAPHIQUES Concerto pour guitare et orchestre. Composition : 1957. Commanditaire et

dédicataire : Narciso Yepes. Création : Londres, BBC (3ème programme), 20 novembre 1961, par Narciso Yepes et le BBC Chamber Orchestra, direction Anthony Bernard.

40 – FARRUCA (R) pour clavecin ou guitare. Composition : 1958. 41 – LE ROMANCERO DU CID (R)

Musique pour une pièce radiophonique d’Alexandre Arnoux. Composition : 1958 (ensemble instrumental)

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42 – RÉCIT DE L’AN ZERO Oratorio pour récitant, soli, choeur mixte et petit orchestre, sur un poème de

Georges Schehadé. Composition : 1958-59. Commande de la RTF. Création : Paris, RTF, 11 avril 1959, par Habib Benglia, récitant, Gérard Friedmann, ténor, André Vessières, basse, et l’Orchestre de Chambre de la RTF, direction Daniel Chabrun, réalisation sonore Alain Trutat.

43 – LE SONGE D’UNE NUIT D’ÉTÉ (R) Musique pour une adaptation radiophonique de la pièce de William

Shakespeare, par Georges Neveux. Composition : 1959 (ensemble instrumental de 15 exécutants). Commande du Service des émissions dramatiques de la RTF. Diffusion : RTF, 1959.

44 – HOMÈRE ET ORCHIDÉE (R) Musique d’accompagnement pour une dramatique radiophonique de

Bronislaw Horowicz. Composition : 1959 (cithare en 1/3 de ton soliste). Commande du Service des émissions dramatiques de la RTF. Diffusion : RTF, 1959.

45 – LA ROUTE QUI POUDROIE (I) « Illustration musicale » pour une dramatique radiophonique d’Anne-Marie

Bauer, adaptée par Pierre Barbier. Composition : 1960 (flûte/hautbois/clarinette/2 percussions piano/cithare en 1/3 de ton/violon/violoncelle). Commande du Service des Illustrations musicales de la RTF (Henri Dutilleux). Diffusion : RTF, 1960.

46 – CARILLONS POUR LES HEURES DU JOUR ET DE LA NUIT pour clavecin. Composition : avril 1960. Commanditaire et dédicataire :

Antoinette Vischer, claveciniste suisse (Bâle, 1909-1973). Création : Paris, RTF, 1961, par Robert Veyron-Lacroix.

47 – LA BLESSURE

Musique pour le film de court métrage d’Edmond Lévy, d’après une nouvelle de Pierre Moinot. Composition : 1960. Enregistrée sous la direction de Daniel Chabrun.

48 – CHANSON DE TOILE (R) Musique de scène pour un spectacle de marionnettes d’Yves Joly. Livret de

Raphaël Cluzel, d’après la légende de Tristan et Yseult. Composition : 1960 (ensemble instrumental).

49 – QUATRE IMPROVISATIONS

pour flûte seule. Composition : 1960-61. Dédicataire : Jean-Pierre Rampal. Création : Paris, ORTF, 1962, par Jean-Pierre Rampal.

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50 – HISTOIRE VÉRIDIQUE DE JACOTIN QUI ÉPOUSA LA SIRÈNE DES OCÉANS

Conte radiophonique. Adaptation par Alain Trutat d’un conte de Camilo Jose Cela extrait du recueil Petit rétable de Don Cristobal. Composition : 1960-61. Commande du Service des Illustrations musicales de la RTF (Henri Dutilleux) pour le concours du Prix Italia. Enregistrement réalisé sous la direction de Daniel Chabrun, mise en ondes musicales Jacques Boisgallais, avec Daniel Sorano, Jean-Christophe Benoit, Geneviève Roblot, André Vessières. Diffusion : RTF, 23 novembre 1961. Prix Italia 1961. Partition transformée en 1990 en opéra de chambre pour jeunes exécutants sous le titre

50 A – LE MARIAGE SOUS LA MER Commande du Conservatoire National de Région de Boulogne-Billancourt,

DRAC Ile de France (Ministère de la Culture et de la Communication) et SACEM. Création : Boulogne-Billancourt, CNR, 18 avril 1991, par les solistes de l’atelier lyrique du CNR, la Maîtrise de Versailles, les choeurs d’enfants de Pierre Calmelet et de l’école Castéja, l’ensemble instrumental du 3ème cycle du CNR, direction musicale Yves Lestang, mise en scène Antoine Campo, décors et costumes Arnaud Labelle-Rojoux, chorégraphie Nadine Praddaude.

51 – LES DENTS DU SINGE (I) Musique pour le court métrage d’animation réalisé par René Laloux à partir

de dessins de pensionnaires de la clinique psychiatrique de Cour-Cheverny. Composition : 1961.Prix Emile-Cohl & Grand Prix du Festival de Mannheim 1962.

52 – TOMBEAU DE CLAUDE DEBUSSY pour voix et orchestre. Composition : 1961-62 (révision : 1989). Commande

de la RTF (Henri Dutilleux) pour la célébration du centenaire de la naissance de Debussy et dans la perspective du concours du Prix Italia. Dédicataire : Henri Dutilleux. Création (radiophonique) : Paris, ORTF, 27 décembre 1962, par Geneviève Roblot, soprano, Monique Rollin, cithare, Christian Ivaldi, piano, et l’Orchestre de chambre de l’ORTF, direction André Girard ; (publique) : Paris, Théâtre des Champs Elysées, 4 janvier 1966, mêmes solistes, Orchestre Philharmonique de l’ORTF, direction Charles Brück.

53 – CINQ SÉQUENCES (Quatuor à cordes n° 1) pour quatuor à cordes. Composition : 1962-63. Création : Paris, 9 novembre

1964, par le Quatuor Parrenin. 54 – HÉLÈNE (I) « Illustration musicale » pour une adaptation radiophonique de la tragédie

d’Euripide, traduction de Gabriel Audisio. Composition: 1963 (choeur féminin/ 10 instrumentistes flûte/hautbois/clarinette/2 percussions/cithare en 1/3 de ton/piano/violon/alto/cello) Commande du Service des Illustrations

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musicales de l’ORTF (Henri Dutilleux). Enregistrement dirigé par Daniel Chabrun, avec Monique Rollin, cithare. Diffusion : Paris, ORTF, 1963.

55 – SI LE JOUR PARAÎT... Suite de 7 pièces pour guitare à dix cordes. Composition : 1963-64.

Dédicataires : Alberto Ponce (I), « In memoriam Ramon Montoya » (III), Ivo Malec (V), M. Ruiz-Pipo (VI). Création (partielle) Paris, ORTF, auditorium 104, 20 mars 1973, par Alberto Ponce ; (intégrale) Festival de La Rochelle, 25 juin 1974, par Alberto Ponce.

56 – LES HÉRACLIDES (I) « Illustration musicale » pour une adaptation radiophonique de la tragédie

d’Euripide, texte français de Gabriel Audisio. Composition : 1964 (choeur mixte SATB / ensemble de vents/ percussion/cithare en 1/3 de ton/piano). Commande du Service des Illustrations musicales de l’ORTF. Enregistrement dirigé par Daniel Chabrun, avec Monique Rollin, cithare. Diffusion : ORTF, 1964.

57 – IPHIGÉNIE EN TAURIDE (I) « Illustration musicale » pour une adaptation radiophonique de la tragédie

d’Euripide, texte français de Gabriel Audisio. Composition : 1965 (6 voix solistes – SMATBBs – 4 percussions/cithare en 1/3 de ton/piano). Commande du Service des Illustrations musicales de l’ORTF. Enregistrement dirigé par Daniel Chabrun, avec Monique Rollin, cithare. Diffusion : ORTF, 1965.

58 – SIGNES pour ensemble instrumental. Composition : Paris, avril-mai 1965.

Dédicataires : le flûtiste Michel Debost, le cithariste Pierre Urban, le pianiste Christian Ivaldi. Création : Bordeaux, « Mai musical », 23 mai 1965, par les trois dédicataires et les percussionnistes de l’ensemble Ars Nova, direction Marius Constant.

59 – NEUMES pour hautbois et piano. Composition : 1965 « Morceau de concours.

Conservatoire. 1965 ». Commande du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Création : Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, juin 1965.

60 – SYNAXIS Concerto pour 2 pianos, 4 percussions et grand orchestre. Composition :

Paris, septembre 1965-janvier 1966. Commande des Percussions de Strasbourg. « Cette oeuvre est dédiée au Groupe Instrumental à Percussion de Strasbourg (1966) (Georges Van Gucht, Jean-Paul Batigne, Claude Ricou, Detlef Henri Kieffer, Jean-Paul Finkbeiner, Gabriel Bouchet) ». Création : Italie, Valdagno (Vénétie), novembre 1966, par Geneviève Joy et Christian Ivaldi, pianistes, Jean-Claude Casadesus, Jean-Charles François,

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Aldo Buonomo (4ème percussionniste soliste non identifié) et l’Orchestre du Prix Marzotto, direction Ettore Gracis. 2ème Prix du Concours Marzotto-Valdagno, novembre 1966.

61 – HIPPOLYTE (I) « Illustration musicale » pour une adaptation radiophonique de la tragédie

d’Euripide, texte français de Gabriel Audisio. Composition : 1966 (2 voix solistes – soprano colorature-mezzo soprano – choeur mixte SATB de douze voix/3 percussions/harpe/2 cithares – chromatique & 1/3 de ton – piano/clavecin/bande magnétique). Commande du Service des Illustrations musicales de l’ORTF. Enregistrement dirigé par Daniel Chabrun, avec Mady Mesplé, soprano colorature, et Monique Rollin, cithares. Diffusion : Paris, ORTF, 1966.

62 – SYLLABAIRE POUR PHÈDRE Opéra de chambre. Texte de Raphaël Cluzel, d’après Hippolyte d’Euripide.

Composition : 1966-67. Dédicataire : Marius Constant. Création : (version de concert) Paris, Théâtre de la Musique (ex-Gaîté-Lyrique), 5 février 1968, par les solistes, les choeurs et l’Ensemble Ars Nova de l’ORTF, direction Marius Constant, avec Elisabeth Chojnacka, clavecin ; (version scénique), Avignon, Cloître des Célestins, 26 juillet 1969, mise en scène Roger Kahane, direction musicale Daniel Chabrun.

63 – LE ROUGE ET LE BLEU (I) Musique pour un film de court métrage réalisé par Claude Jaeger.

Production Procinex.Composition : 1967. 64 – A YOUNG AMERICAN IN PARIS (I) Musique pour le film de Victor Vicas réalisé pour la chaîne de TV

américaine NBC. Composition : 1967. Enregistrement réalisé sous la direction de Daniel Chabrun, avec le concours du pianiste Gérard Frémy.

65 – CHIFFRES DE CLAVECIN pour clavecin et 22 instrumentistes. Composition : Paris, 1967-20 octobre

1968. Révision 1978. Dédicataire : Elisabeth Chojnacka. Création : Suisse, La Chaux-de-Fonds, Festival Diorama, 8 juin 1969, par Elisabeth Chojnacka et l’Orchestre de Chambre de Lausanne, direction Jean-Claude Casadesus.

66 – SIBYLLE pour voix de soprano, percussion et bande magnétique. Composition : Paris,

1968. Dédicataire : Isabel Garcisanz. Création : Paris, ORTF, Atelier de Création Radiophonique, 5 mai 1970, par Isabel Garcisanz et Bernard Balet. Réalisation électroacoustique du compositeur avec la collaboration technique de Bernard Leroux, assisté de Geneviève Nguyen.

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67 – CRIS pour 12 voix mixtes a cappella. Composition : 20 novembre 1968-11 janvier

1969. Commande de Marcel Couraud, pour les Solistes des Choeurs de l’ORTF. Dédicace « à Marcel Couraud et aux Solistes des Choeurs de l’ORTF : Nicole Robin, Gisèle Prévet, Marcelle Legendre, soprani, Arlette Friedmann, Josette Pudleitner, Antoinette Kerguelen, alti, Régis Oudot, Roger Cotton, Jean-Claude Le Mée, ténors, Michel Richez, René Chauvaut, Mario Haniotis, basses, chef de chant Colette Brullebaut ». Création : Berlin, 1er février 1969, par les dédicataires. Prix Italia, 1969.

68 – SILENCIAIRE pour cordes et percussions. Composition : 20 avril – 2 juin 1969.

Commande du Festival Strings de Lucerne. Dédicataires : Jeanne et Norbert Pierlot. Création : (mondiale), Festival de Lucerne (Suisse), 6 septembre 1969, par les Percussions de Strasbourg et l’Orchestre Festival Strings de Lucerne, direction Rudolf Baumgartner ; (française) « Fêtes du Solstice », château de Ratilly (Yonne), 20 juin 1970, par les Percussions de Strasbourg et un ensemble de cordes, direction Daniel Chabrun.

69 – SORÔN-NGÔ

pour 2 pianos. Composition : 1969-70, complétée en 1971. Commande de Geneviève Joy et Jacqueline Robin-Bonneau, à l’occasion du 25è anniversaire de leur duo de pianos. Dédicace : « Pour Geneviève Joy et Jacqueline Robin-Bonneau ». Création : (1è partie) Paris, salle Gaveau, 17 décembre 1970, par les dédicataires ; (version complétée), Festival d’Aix en Provence, 22 juillet 1971, par les dédicataires.

70 – STREAM Monodrame pour voix masculine et trio à cordes. Composition : 1970.

Commanditaires et dédicataires : Mario Haniotis et Trio à Cordes de Paris. Création : (mondiale) Angers, 21 janvier 1971, par Mario Haniotis et le Trio à Cordes de Paris (Charles Frey, violon, Davia Binder, alto, Jean Grout, violoncelle) ; (parisienne) Espace Cardin, 15 mars 1972, par Mario Haniotis, basse, Luben Yordanoff, violon, Davia Binder, alto, Alain Meunier, violoncelle.

71 – SYRTES

pour violoncelle et piano. Composition : 1970. Commanditaire et dédicataire : Mstislav Rostropovitch. Création : Paris, Espace Cardin, 15 mars 1972, par Mstislav Rostropovitch et l’auteur.

72 – AUTODAFÉ (I)

Cantate scénique pour soli, triple choeur, ensemble de percussions, petit orchestre et bande magnétique. Livret du compositeur. Composition : 1971. Commande du Ministère des Affaires Culturelles, pour les 7ème Choralies de Vaison-la-Romaine, à l’initiative du mouvement « A Coeur Joie ». Création : Théâtre antique de Vaison-la-Romaine, 9 août 1971, par

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l’Ensemble Vocal Musique Nouvelle et les Percussions de Strasbourg, direction Stéphane Caillat et Boris de Vinogradov.

72 A – Transformé en théâtre musical, sous le même titre. Composition : Paris, 20 octobre 1971-13 avril 1972. Commande de l’Opéra

de Lyon. Création : Opéra de Lyon, 23 mai 1972, avec en solistes Jocelyne Taillon, Louis Hagen William, Aude Cornillac, Michèle Command, Frantz Petri, Andrée Lyant, les Choeurs de l’Opéra de Lyon (direction Paul Decavata), l’Orchestre Philharmonique Rhône Alpes, direction Theodor Guschlbauer assisté de Claire Gibault, avec le concours de la compagnie de marionnettes d’Yves Joly, mise en scène Louis Erlo et Jean Aster, décors et costumes Jacques Rapp, réalisation éléctro-acoustique Gilles Fresnais.

73 – SARC

pour hautbois solo. Composition : 1972. Commanditaire et dédicataire : Jacques Vandeville. Création : Paris, ORTF France Culture, 1° janvier 1973, par Jacques Vandeville.

74 – VINGT-QUATRE PRÉLUDES

pour piano. Composition : 1972-73. Création : (partielle) Festival de Royan, 17 avril 1973, par Gérard Frémy ; (intégrale) Paris, Espace Cardin, 20 novembre 1973, par Jean-Claude Pennetier.

75 – T’HARÂN-NGÔ

pour grand orchestre. Composition : octobre 1973-13 novembre 1974. Commande de Radio France pour l’Orchestre National. Création : Paris, Radio France, Auditorium 104, 8 octobre 1975, par l’Orchestre National, direction Lucas Vis.

76 – OFFICE DES ORACLES

« Autosacramental » pour 3 groupes vocaux, ensemble instrumental, mimes et danseurs. Composition : avril-juillet 1974. Commande de Jean-Pierre Armengaud pour les Fêtes Musicales de la Sainte-Baume. Dédicataire : Boris de Vinogradov. Création : Centre Culturel de la Sainte-Baume (Var), 9 août 1974, par l’Atelier Vocal des Fêtes de la Sainte-Baume, l’Ensemble Itinéraire, Jocelyne Taillon (contralto) et Claude Meloni (baryton) en solistes, sous la direction de Boris de Vinogradov, Jean-François Monnot et Jean-Claude Pennetier, chorégraphie Wess Howard.

77 – SACRAL D’ILX

pour hautbois, cor et clavecin. Composition : 1975. Commande du Festival International d’Art Contemporain de Royan. Dédicataire : Harry Halbreich. Création : Festival de Royan, 23 mars 1976, par Jacques Vandeville, hautbois, Gilles Mahaud, cor, et Elisabeth Chojnacka, clavecin.

78 – NOCTUAIRE

pour violoncelle et piano. Composition : 1975. Commande d’Alain Louvier pour l’Ecole Nationale de Musique de Boulogne-Billancourt. Dédicataire :

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Jean Brizard. Création (publique) : Festival de La Rochelle, 30 juin 1975, par Jean Brizard, violoncelle, et Alain Louvier, piano.

79 – LYS DE MADRIGAUX

pour soli, choeur féminin et petit ensemble instrumental. Composition : Paris, décembre 1975-février 1976. Commande de Radio France, pour la Maîtrise (alors dirigée par Jacques Jouineau). Dédicataire : Guy Reibel. Création : Paris, Radio France, Auditorium 104, 1° juin 1976, par Evelyne Horiot, Claude Lantony, Nicole Robin (sopranos), Anne Bartelloni (mezzo), Françoise Gagneux (percussion), France Pennetier (piano), Christian Villeneuve (orgue), Monique Rollin (cithares) et le Choeur féminin de Radio France, direction Guy Reibel.

80 – ANNEAU DU TAMARIT

pour violoncelle et orchestre. Composition : 15 juillet-31 octobre 1976, Paris-Viznar (Granada). Dédicataire : Alain Meunier. Création (1° version) : Orléans, Semaines Musicales, 10 décembre 1977, par Alain Meunier et l’Orchestre des Concerts Colonne, direction Marius Constant ; (2° version) : Paris, Radio France, 3 octobre 1978, par Alain Meunier et le Nouvel Orchestre Philharmonique de Radio France, direction Alexandre Myrat.

81 – SATYRES

pour 2 flûtes. Composition : 1976. Dédicataire : Pierre-Yves Artaud. Création : Paris, Radio France, Auditorium 105, 15 mars 1977, par Pierre-Yves Artaud et Pierre Roullier.

82 – MESSE

pour soli, double choeur et ensemble instrumental. Composition: « Paris 13 avril 1977 - 9 juin 1977 Carnac ». Commande de Radio France, France Culture (Guy Erismann) pour le XXXI° Festival d’Avignon. Création : Avignon, église Saint-Agricol, 31 juillet 1977, par Isabel Garcisanz (soprano), Nicole Oxombre (mezzo), l’Ensemble Vocal de Provence (chef de choeur Christine Prost) et un ensemble instrumental (Jacques Vandeville, hautbois, J. Jarmasson, trompette, Bernard Balet, percussion, Raymonde Rodriguez, orgue) sous la direction de Daniel Chabrun. Reprise à Paris, Notre Dame, 12 décembre 1978, par Isabel Garcisanz et Hanna Schaer, direction Charles Ravier.

83 – TROIS CONTES DE L’HONORABLE FLEUR

Opéra de chambre. Contes inventés par Maurice Ohana, rédigés par Odile Marcel : I. Ogre mangeant des jeunes femmes sous la lune ; II. Le vent d’est enfermé dans un sac ; III. La pluie remontée au ciel. Composition : « Paris Carnac 15 janvier - 21 avril 1978 ». Commande de Radio France pour le XXXII° Festival d’Avignon. Dédicataire : Michiko Hirayama. Création : Avignon, Cloître des Célestins, 15 juillet 1978, par Michiko Hirayama, Jay Gottlieb, piano, un ensemble instrumental dirigé par Daniel Chabrun, mise en scène Hubert Jappelle. Reprise à Paris, Espace Cardin, 14 juin 1983, par

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Youmi Nara et l’Ensemble Ars Nova, direction Philippe Nahon, mise en scène Patrick Fleury.

84 – LIVRE DES PRODIGES

pour grand orchestre. Composition : Carnac-Paris, 16 mai 1978-14 juillet 1979. « Commande du Ministère de la Culture et de l’Orchestre de Lyon pour le 10ème anniversaire de sa fondation ». Dédicace « à Serge Baudo, à l’Orchestre de Lyon ». Création : Lyon, Auditorium Maurice Ravel, 4 octobre 1979, par les dédicataires ; Paris, Théâtre des Champs Elysées, 9 octobre 1979, par les mêmes interprètes.

85 – DEUXIÈME QUATUOR À CORDES

Composition : 1978-juillet 1980. Commande du Ministère de la Culture (1977). Création (1er lecture, récusée par le compositeur) : Paris, Radio France, Auditorium 105, 27 février 1982, par le Quatuor Arditti ; « Véritable » création : Paris, Radio France, Auditorium 104, 7 mars 1983, par le Quatuor Talich.

85 A – CRYPT pour orchestre à cordes (extension de Faran-Ngô, 4ème partie du 2ème Quatuor à cordes) Composition : automne 1980. Commande de l’Orchestre de Chambéry et de Savoie. Dédicataire : Claire Gibault. Création : Chambéry, Théâtre Charles Dullin, 24 octobre 1980, par l’Orchestre de Chambéry et de Savoie, direction Claire Gibault.

86 – WAMBA (I)

pour carillon. Composition : 1980. Commande de Renaud Gagneux pour le carillon de l’église Saint-Germain-l’Auxerrois à Paris (I°). Dédicataire : Renaud Gagneux. Création : Paris, Saint-Germain-l’Auxerrois, 7 décembre 1980, par Renaud Gagneux.

86 A – La transcription pour clavecin de cette pièce, réalisée début 1982, constitue la première des DEUX PIECES POUR CLAVECIN (infra, n° 91).

87 – CONCERTO POUR PIANO ET ORCHESTRE

Composition : 1980 – 19 février 1981. Commande du Ministère de la Culture et de l’Orchestre Philharmonique des Pays de la Loire, pour le 10ème anniversaire de sa fondation. Dédicataire : Jean-Claude Pennetier. Création : Nantes, 26 juin 1981, par Jean-Claude Pennetier et l’Orchestre Philharmonique des Pays de la Loire, direction Marc Soustrot, et Angers, 27 juin 1981 (mêmes interprètes).

88 – DOUZE ÉTUDES D’INTERPRÉTATION

pour piano seul. Premier livre : Etudes I à VI. Composition : 1981 – 3 mars 1982. Dédicataire : Paul Roberts. Création : Londres, Royal Festival Hall (Purcell Room), 8 avril 1983, par le dédicataire.

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89 – CADRAN LUNAIRE Suite pour guitare à dix cordes. Composition : 19 décembre 1981 – 13 janvier 1982. Dédicataire : Luis Martin Diego. Création : Rome, 9 décembre 1982, puis Paris, Radio France, Auditorium 106, 5 mars 1983, par le dédicataire.

90 – LA CÉLESTINE

Tragi-comédie lyrique en 11 tableaux d’après Fernando de Rojas (1492), adaptation et livret de Maurice Ohana, texte français d’Odile Marcel. Composition: octobre 1982 - 17 avril 1987. Commande de Radio France (Charles Chaynes) et de l’Opéra de Paris. Création : Opéra de Paris (Palais Garnier), 13 juin 1988, mise en scène Jorge Lavelli, décors Michel Raffaelli, costumes Francesco Zito, éclairages Bruno Boyer, direction musicale Arturo Tamayo, avec Elisabeth Chojnacka, clavecin solo. Distribution : Katherine Ciesinski, Susan Belling, Sylvie Deguy, Liliane Mazeron, Roselyne Allouche, Marie-Christine Porta, Valérie Chouanière, Bruce Brewer, Ian Caley, Jean-Philippe Courtis, John Paul Bogart, Stephen Dickson, Jean-Marc Salzmann et Jean-Luc Boutté, récitant.

90 A – TROIS PROPHÉTIES DE LA SIBYLLE, extraites de La Célestine pour 2 voix de soprano, percussion et piano. Réalisation : 1989.

90 B – SUITE DE CONCERT DE LA CÉLESTINE pour 5 voix solistes, clavecin, choeur mixte et orchestre. Réalisation : 1989-90. Création : Madrid, 16 février 1992, par l’Orchestre Symphonique de Madrid, direction Arturo Tamayo.

90 C – MIROIR DE CÉLESTINE pour clavecin et un percussionniste. Réalisation : 1989-90. Création :

Munich, 13 octobre 1990, par Elisabeth Chojnacka et Sylvio Gualda ; Paris, Comédie des Champs Elysées, 9 décembre 1996, par les mêmes interprètes.

91 – DEUX PIÈCES POUR CLAVECIN

I. Wamba ; II. Conga. Composition : 1982-1983. Dédicataire : Elisabeth Chojnacka. Création (seulement I) : Paris, Radio France, Auditorium 105, 1er mars 1982, par Elisabeth Chojnacka ; (complète) même lieu, même interprète, 4 janvier 1984.

92 – DIES SOLIS

« pour quatre groupes choraux ». Textes recueillis sur des inscriptions romaines, et fragments de poésies de Catulle (1er siècle av. J.C.). Composition : « Paris-Carnac 15 janvier – 3 mars 1983 ». Dédicataire : Stéphane Caillat. Première exécution au Festival international de Lyon 1983 par l’Association d’art populaire, Journée du chant choral, 11 juin 1983, sous la direction de Stéphane Caillat (Lyon, Auditorium Maurice Ravel) ; Paris, Festival d’Art Sacré, église Saint Louis-en-l’île, 7 décembre 1983, direction Stéphane Caillat.

93 – DOUZE ÉTUDES D’INTERPRÉTATION

Deuxième livre : Etudes VII à XII. Etudes VII à X pour piano seul.

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Composition : 1983-85. Dédicace : « To Jay Gottlieb ». Etudes XI & XII pour piano et 1 percussion. Composition : 1983. Dédicace : « To Jay and Gordon Gottlieb ». Création (XI & XII) Paris, Salle Gaveau, 8 janvier 1985, par les dédicataires ; (complète) Paris, Radio France, Auditorium 104, 29 avril 1986, par Jay Gottlieb et Vincent Bauer.

94 – KYPRIS

pour hautbois, piano, alto, contrebasse. Composition : 1983 – 26 mars 1985. Dédicataires : Opus Ensemble et Edith Canat de Chizy. Création : Paris, Temple des Billettes, 5 mai 1985, par l’Opus Ensemble (Bruno Pizzamiglio, hautbois, Olga Prats, piano, Ana Bela Chaves, alto, Alejandro Erlich-Oliva, contrebasse).

95 – QUATRE CHOEURS

pour voix d’enfants a cappella. Composition : 1987. Dédicataire : Christine Prost. Création : Paris, chapelle des Carmes, 1987, par l’Ensemble Benjamin Britten (choeur féminin), direction Stéphane Caillat.

96 – CHANSONS POPULAIRES ESPAGNOLES (I)

arrangement de chansons populaires pour mezzo-soprano et piano, réunies en recueil en 1987. Création : Paris, Auditorium Saint Germain, 11 juin 1994, par Sylvie Sullé et Jay Gottlieb.

97 – SWAN SONG

4 pièces pour 12 voix mixtes a cappella. Composition : novembre 1987 – novembre 1988. Commande du Ministère de la Culture et de la Communication pour le Groupe Vocal de France. Dédicataire : Roland Hayrabedian. Création (partielle, I & II), Paris, Auditorium des Halles, 18 mai 1988, par le Groupe Vocal de France, direction Guy Reibel ; (intégrale) Luxembourg, Théâtre d’Esch-sur-Alzette, 7 mars 1989, par les mêmes interprètes.

98 - LUX NOCTIS

pour 4 groupes choraux. Texte latin emprunté au poète Catulle (1er siècle av. J.C.) Composition : août-septembre 1988. Dédicataire : Stéphane Caillat. Création : en diptyque avec Dies Solis (supra, n° 92), Paris, Festival d’Art Sacré, église Saint-Louis-en-l’île, 8 décembre 1988, par l’Association d’art populaire, direction Stéphane Caillat.

99 – CONCERTO POUR VIOLONCELLE « In dark and blue »

Composition : 1988 – Carnac, 6 juin 1990. Commanditaire et dédicataire : Mstislav Rostropovitch. Création : Festival d’Evian, 13 mai 1991, par Mstislav Rostropovitch et l’orchestre des étudiants de la Toho Gakuen Music School, direction Seiji Ozawa. Prix SACEM de la meilleure création contemporaine 1992.

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100 – ANONYME XXème SIÈCLE pour 2 guitares à 6 cordes. Composition : 13 décembre 1988. Dédicace « à Jean Horreaux et à Jean-Marie Théhard ». Création : Paris, Radio France, Auditorium 104, 6 juin 1989, par les dédicataires.

101 – TROISIÈME QUATUOR A CORDES Sorgin-Ngô

Composition : Sare – Carnac, août 1989. Commande de Radio France. Dédicataire : Quatuor Talich. Création : Prague, 13 février 1990, par le Quatuor Talich ; Paris, Salle Gaveau, 24 mars 1990, par les mêmes interprètes.

102 – SUNDOWN DANCES

Suite de ballet. Composition : Carnac – Paris 11 novembre 1990. Commande de The Erick Hawkins Dance Company (New-York). Dédicataire : Erick Hawkins. Création : Washington, Kennedy Center, mai 1991, par The Erick Hawkins Dance Company.

103 – TOMBEAU DE LOUIZE LABÉ

pour 12 voix mixtes a cappella. Composition : Carnac, 1990. Dédicace : « Pour Roland Hayrabedian en souvenir de la première à Ansouis le 22 décembre 1990 ». Création : Ansouis (Vaucluse), 22 décembre 1990, par l’Ensemble Musicatreize, direction Roland Hayrabedian.

104 – NUIT DE POUCHKINE

pour contre-ténor solo, 12 voix mixtes et viole de gambe, d’après le poème d’Alexandre Pouchkine Le Cavalier de bronze. Composition : Léningrad (Saint Petersbourg), 15-16 novembre 1990. Dédicace « à mes amis de Musicatreize ». Création : Léningrad, couvent de Smolny, 16 novembre 1990, par Marc Pontus, contre-ténor, l’Ensemble Musicatreize et Sylvie Moquet, viole de gambe, sous la direction de Roland Hayrabedian.

105 – MESSE DES PAUVRES d’Erik Satie (I)

Orchestration de trois (1,6,7) des sept parties de la Messe composée en 1895 par Erik Satie pour choeur mixte et orgue : 1. Kyrie Eleison ; 6. « Prière pour les voyageurs et les marins en danger de mort, à la très bonne et très auguste Vierge Marie, mère de Jésus » ; 7. « Prière pour le salut de mon âme ». Réalisation : 1 - 6 décembre 1990. Création : Paris, Festival d’Art Sacré, église Saint-Germain-des-Prés, 11 décembre 1990, par l’Ensemble Stéphane Caillat et un ensemble instrumental, direction Stéphane Caillat.

106 – AVOAHA

pour choeur mixte, 3 percussions et 2 pianos. Composition : 1990 – Carnac 1991. Commande du Ministère de la Culture, de la Région Rhône-Alpes, et du Festival Olympique des Arts, à l’occasion des Jeux Olympiques d’hiver, Albertville 1992. Dédicataire : Eric Ericson. Création : Aix-les-Bains, Palais des Congrès, 14 février 1992, pour l’inauguration des Jeux Olympiques d’Albertville, par le Choeur de chambre de Stockholm (direction Eric

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Ericson), Jay Gottlieb et Jean-Efflam Bavouzet, piano, Jean-Paul Bernard, Florent Jodelet et Thierry Miroglio, percussions, direction Kent Nagano.

107 – SO TANGO

pour clavecin ou piano. Réalisé en 1991 à la demande d’Elisabeth Chojnacka. Dédicace « à la mémoire de Carlos Gardel ». Création (radiophonique) : Radio France, 24 novembre 1992 par Elisabeth Chojnacka au cours d’une émission en hommage à Maurice Ohana, disparu onze jours auparavant, dans la série Les Bruits du siècle de Marc Texier, France Musique ; (publique) : Paris, Comédie des Champs Elysées, 9 décembre 1996, par Elisabeth Chojnacka.

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Part I

CATALOGUE BY GENRE

OF PUBLISHED WORKS

with comments by the composer selected by François Porcile

I. INSTRUMENTAL CHAMBER MUSIC

Solo instrument

Works for HARPSICHORD

TIENTO (no. 31 A) Playing time: 5’45” Transcription (May 1957) of the Tiento for guitar composed in 1955 (no. 31) ! Publisher: Billaudot, 1999. CARILLONS POUR LES HEURES DU JOUR ET DE LA NUIT (no. 46) Playing time: 7’ ! Publisher: Billaudot, 1967. ‘I never lost contact with the harpsichord, which is like an enlargement of the guitar. I’m fascinated by its timbre. It’s a tragic instrument, with a kind of wild character, which no one has sought to exploit and which attracted me.’ DEUX PIÈCES POUR CLAVECIN (no. 91) Two pieces for hapsichord Playing time: 11’40” (6’30” + 5’10”) I-Wamba; II-Conga Wamba is the transcription, made in early 1982, of a piece initially composed for carillon in 1980 (no. 86) ! Publisher: Jobert, 1985 ‘These pieces were written for a large modern concert harpsichord equipped with a 16’ stop. The registration is left entirely to the performer’s initiative.’

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SO TANGO (no. 107) Playing time: 3’15” (also exists in a piano version) ! Publisher: Jobert, 1996. ‘I’m a great admirer of Gardel. I have a whole collection of his tangos at home. I find there’s a very profound poetry [that is] very touching.’

Works for FLUTE

QUATRE IMPROVISATIONS (no. 49) Playing time: 7’ ! Publisher: Billaudot, 1987. ‘Monody is not only a French character—all of Southern Europe was familiar with this kind of writing, which the school of Notre-Dame had discovered.’

Works for GUITAR TIENTO (no. 31) Playing time: 5’45 Composed for 6-string guitar, later revised for 10-string guitar ! Publisher: Billaudot, 1968 ‘The tiento is a sort of invention in contrapuntal style. It would seem that the rhythmic structures of the tiento, like those of its derivative, the tanguillo, ensued from the “epitrite” rhythm (3 quavers followed by 2 crotchets) known by the ancient Greeks.’ SI LE JOUR PARAÎT... (no. 55) Playing time: 25’ Suite for 10-string guitar 7 pieces: I-Temple; II-Enueg; III-Maya-Marsya; IV-20 avril (Planh); V-La chevelure de Bérénice; VI-Jeu des quatre vents; VII-Aube ! Publisher: Billaudot, 1971 ‘These seven pieces were conceived in the spirit of Goya, i.e. in black and white. The work’s motive: the arrest and execution of a young Spanish communist*. This affair really had me beside myself with anger and indignation. I then decided to write a work that would be like Goya’s Caprichos, something avenging me personally for this iniquity done to all men.’ ‘The first piece I wrote, 20 avril (Planh), date of the execution and occupying the fourth position in the collection, is like a central sun, the sun of a constellation.’ *The execution of Julián Grimau, on Franco’s orders, 20 April 1962. CADRAN LUNAIRE (no. 89) Playing time: 20’ Suite for 10-string guitar 4 pieces: I-Saturnal; II-Jondo; III-Sylva; IV-Candil (the titles, indicated at the end of each piece, ‘can be omitted according to the performer’s wishes’: note as an epigraph on the score) ! Publisher: Billaudot, 1983 ‘I spoke to Narciso Yepes about enlarging the guitar from six to ten strings. He was enthusiastic. Moreover, a historical precedent existed since, in the 16th and 17th centuries the 10-string guitar had already appeared.’

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‘I went to Madrid with Yepes. We met [the builder] Ramirez. We spoke to him about this 10-string guitar. He made it and I was immediately excited by it.’ ‘The four new strings (B flat, A flat, G flat, low C) greatly enriched the harmonics and resonances, getting away from the perpetual circle of the traditional six strings.’ ‘We make clusters of chords of extraordinary beauty and richness. We thought up leather-covered slides that block all the strings at once and with which you can do a “rasgueado”, which gives impressive chromatic rises.’

Works for OBOE

SARC (no. 73) Playing time: 5’ ! Publisher: Billaudot, 1977 ‘If I had to direct someone who wants to compose, I would force him (or her)—on pain of not continuing—to write monodies, pure melodies, then pure rhythms.’

Works for PIANO TROIS CAPRICES (3 Caprichos) Playing times: Enterrar y callar: 4’30”; Hommage à Luis Milan: 4’50”; Paso: 5’30” Under this title were brought together Enterrar y callar (no. 4), Hommage à Luis Milan (no. 26) and Paso (no. 17) on the occasion of a recording, by the composer, for the ‘La Boîte à Musique’ label (1957). ! Publisher: Billaudot, 1967 ‘The first Caprice, Enterrar y callar, a Goyesque title, was written in 1943, in the middle of the war, at a time when we had—me, in particular—fairly close relations with the French Résistance. We knew what was going on, and I got hold of a poem by Paul Éluard that bore the same title, ‘Enterrer and se taire’ [Bury and Keep Silent], which had really struck me, and which was an homage to the résistants.’ ‘I sometimes write very quickly. The second Caprice was born in an instant, almost the time it took to write it down.’ ‘It is a very luminous play of sound.’ ‘Paso is a kind of evocation of carillons and processions.’ SONATINE MONODIQUE (no. 5) Playing time: 10’ 4 movements: I-Allegro con moto; II-Vif (‘Jota’); III-Andante; IV-Animé ! Publisher: Billaudot, 1967 ‘To be “modern”, it was necessary to go through the Caudine Forks of the “dodecaphonists”, who were claiming to standardise the musical language and reduce composition to the use of the twelve-note series or row. An intolerable dogmatism for real creators who essentially have a great love of freedom!’ ‘I started to no longer listen to anyone but myself, henceforth obeying my intuition alone.’

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VINGT-QUATRE PRELUDES (no. 74) Playing time: approx. 42’ ! Publisher: Jobert, 1974. ‘I’ve always considered the piano a mediator instrument between the performer and a kind of sound magic that can exist (or not: even with great pianists there are evenings “with” and evenings “without”). I’ve tried to capture sound fragments that are imbued with this magic and I waited for them a long time: I spent twenty years imagining the Preludes and reaching the decision to write them.’ ‘These Preludes were meant as a tribute to Chopin; moreover they end on the low D that ends his own Preludes. I think they are fairly close to Chopin by a certain conception of the law of contrasts and above all by the fact of seeking to express in a very few seconds something that has the force of a trajectory achieved.’ ‘They are written to be played as a whole. In fact, this is a work in 24 fragments—and that’s somewhat the case with Chopin, too. There are undeveloped blocs of music, which pass a bit like shadows, which sparkle... Each one makes its way towards the next.’ ‘I intentionally proceed by a stained-glass window procedure, by assembled fragments, a bit in the style of certain works by Debussy like the Étude “pour les agréments”, and assembled in a way to bring out their affinities and contrasts, this creating an architecture, a necessity more biological than constructive in the sense understood by classical musicians.’ DOUZE ÉTUDES D’INTERPRÉTATION (no. 88) (Initial title: Six Études d’interprétation) Playing time: 25’ Book I: Études I-VI I-Cadences libres; II-Mouvements parallèles; III-Agrégats sonores; IV-Main gauche seule (‘in memoriam Maurice Ravel’); V-Quintes; VI-Troisième pédale ! Publisher: Jobert, 1984. ‘The aim of these Études is to complete the knowledge of piano technique but, above all, as always, to make music with this sort of stimulant that is the limitation to a given interval or a given aspect.’ ‘As a writing rule, I took many aspects of piano technique that Debussy did not tackle. He wrote etudes for fourths, chromatic degrees, for the four fingers, etc. So I filled in the gaps he left.’ DOUZE ÉTUDES D’INTERPRÉTATION (no. 93) Playing time: 23’ Book II: Études VII-XII (Études VII-X for solo piano; Études XI and XII for piano and percussion) VII-Septièmes; VIII-Secondes; IX-Contrepoints libres; X-Neuvièmes ! Publisher: Jobert, 1985. ‘My dream would be to do for pianists what Chopin’s Nocturnes or Mazurkas did for me: establish a dialogue and create a solitude, because when one questions music face to face, it reveals inner spaces that one does not often visit. That has nothing to do with the concert.’ ‘Etudes are interesting things to write because they impose an external rule. For example, if you write, as I did, an etude for the ninths or the seconds, you are

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obliged to write the whole text in seconds, which provokes by the same occasion a discovery of ideas.’ SO TANGO (no. 107) piano version (See supra, Harpsichord)

Two instrumentalists

Harpsichord and Percussion instruments MIROIR DE CÉLESTINE (no. 90 C) Playing time: 15’ for harpsichord and 32 percussion instruments (1 performer): 6 parts: I-Le Jardin des Délices; II-Miroir du désir impossible; III-Miroir des sorts; IV-Jardin de nuit; V-N’gangô; VI-Miroir d’oubli Percussion instruments: vibraphone, xylomarimba, 2 Chinese cymbals, 2 suspended cymbals, 3 cymbals on felt, 3 gongs, 3 tam-tams, 1 bell-tree (optional), 4 tom-toms, 1 double-bass tom-tom, 2 m’tumbas, 2 bongos, 1 tambourine, 4 woodblocks, maracas ! Publisher: Billaudot, 1998 I-Le Jardin des Délices (The Garden of Delights). This is where the young hero, Calyx, meets Mélibée and falls in love with her. The Fates, who measure time, appear already and lead to... II-Miroir du désir impossible (The Mirror of Impossible Desire). A desperate Calyx laments and curses fate, which has prevented him from approaching his beloved. III-Miroir des sorts (Mirror of Fates). Célestine appears and casts her spells on the couple, whom she is going to rush towards the fulfilment of their desires, as well as towards death. IV-Jardin de nuit (Night Garden). In the nocturnal garden, the meeting takes place. It leads to Calyx’s accidental death. V-N’gangô, a sort of dance macabre that accompanies the destiny of the characters in a drama where all die. VI-Miroir d’oubli (Mirror of Oblivion). Time covers the past. The drama is forgotten. The Fates measure time. Birds return to the garden.’

Two flutes:

SATYRES (no. 81) Playing time: 5’15” ! Publisher: Jobert, 1977. ‘I always need the piano to compose, and I orchestrate at the piano, for that is the only way I hear the timbres of instruments internally. Even the complex melodies of Satyres in thirds of tones were played on the keyboard and imagined beyond temperament. Afterwards, they belong entirely to the flute.’

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Two guitars:

ANONYME XX° SIÈCLE (no. 100) Playing time: 4’ for two 6-string guitars ! Publisher: Billaudot, 1991. ‘My dream is to be an anonymous author... Music must be anonymous... There is too much personalisation, even since the war... There are too many stars... Too much emphasis has been placed on the person, whereas I believe that when you get into the depth things, people who create disappear completely. There remains the work.’ ‘If by chance my music were to survive, I would like it to blend, for a world of distant but imaginable listeners, into the anonymous forest of all types of music for all men, different types of music that perhaps have a single, nameless author, omnipresent and ageless.’

Oboe and piano: NEUMES (no. 59) Playing time: 8’30” ! Publisher: Amphion, 1965 (taken over by Universal) ‘Neumes (nomoï): ritual sequences performed by the aulos in 9th century BC Greek religious ceremonies.’

Two pianos:

SORÔN-NGÔ (no. 69) Playing time: approx. 21’ ! Publisher: Jobert, 1987. ‘In the title Sorôn-Ngô, I play a bit on an ambiguity since ‘Sorôn-Ngô’ is a typical dance of the Andalusian rhythmic pattern, and the word ‘ngô’, which I separated to clearly show that it a piece of a percussive nature.’ ‘The writing calls on the resources of the 3-pedal piano and brings into play a range of timbres going from indistinct sound masses to strings struck directly and resonances evoking an orchestral percussion section. The work adopts a free meter with rare barred passages and allows for contrapuntal combinations that will vary from one performance to another, between the two pianos.’

Piano and Percussion instruments:

ÉTUDES D’INTERPRETATION nos. XI & XII (no. 93) Playing time: 18’30” XI-Sons confondus; XII-Imitations-Dialogues ‘These two etudes constitute the end of the second book of 12 Études d’interprétation for piano. They can be performed separately from the other etudes.’ - Percussion instruments: Étude XI (metals): 3 suspended cymbals (low, medium, high), 3 Chinese gongs, 2 tam-tams (low, medium), 2 posed cymbals, bell-tree, tambourine, vibraphone, set of crotales, 3 temple bells (or, lacking those: Chinese cymbals), 3 Chinese

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cymbals (F, G, B), 5 cowbells (E flat, B flat, A, E natural, low A), cithara in thirds of tones (ad lib.) Étude XII (skins): 4 woodblocks, 2 temple blocks, side drum, 2 tam-tams (low, medium), 2 posed cymbals, bell-tree, tambourine, claves, 2 bongos (D, G), 3 tom-toms (A, E flat, A flat), 2 m’tumbas, double-bass tom-tom, 1 pair of maracas. ! Publisher: Jobert, 1986.

Piano and cello: SYRTES (no. 71) Playing time: 16’30” ! Publisher: Jobert (today Salabert – Universal) ‘None of my works, I believe, could have blossomed outside of a place where the real and the imaginary meet. Concrete geography, the plant and animal worlds and the elements serve as a support for a vision both fleeting and haunting. For me, the work is the changing reflection of all the places that run through my dreams.’ NOCTUAIRE (no. 78) Playing time: 5’ ! Publisher: Amphion (taken over by Universal)

Three instrumentalists SACRAL D’ILX (no. 77) Playing time: approx. 14’ for oboe, horn and harpsichord ! Publisher: Jobert, 1984. ‘I claim to have an age-old memory going back to the times when Man was not what he is today: he was not yet confronting the planet in its full expanse; he was still a sort of force guided by the elements, much more by the antagonisms he found than by positive things. He was bound to the sun, to what he could do to survive. Therefore, the Sacral d’Ilx is perhaps this projected memory.’ ‘Carved in stone, fashioned in bronze and gold, buried or on the earth’s surface, a whole mythology of fabulous animals, characters and undeciphered signs inhabits the soil of Almerian Iberia, up to the environs of Elche, formerly named Ilx. From these archetypes stemming from springtime solar rites, war, the world of the big cats, bearers of death and resurrection, gifts of the earth and sea, a sound light emanates...’ ‘Here it is transcribed in the sensibility of the composer who captures it in a gradual, also carved in the sound matter, there where time merges to perpetuate the eve, begun before Man, of things freed from any duration or servitude, which protect him whilst ignoring him.’

Four instrumentalists

CINQ SEQUENCES (STRING QUARTET No. 1) (no. 53) Playing time: approx.17’ (1st version), 16’ (definitive version) I-Polyphonie; II-Monodie; III-Tympanum (deleted from the definitive edition); IV-

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Déchant; V-Hymne ! Publisher: Jobert, 1973. ‘Here, the scale in thirds of tones creates the work’s melodic and harmonic atmosphere.’ ‘It is the strings, as much as the human voice and percussion, which, among the non-electronic media of expression, offer the greatest possibilities for exploring the sound universe included between the notes of the tempered scale.’ DEUXIÈME QUATUOR À CORDES (n° 85) Playing time: 20’ 4 movements: I-Sagittaire; II-Mood; III-Alborada; IV-Faran-Ngô ! Publisher: Jobert, 1980. ‘The Second Quartet is dedicated to composer Edith Canat de Chizy. The work in its entirety breaks with the usual rhetoric of the string quartet, which tends to speculate on ideas and their contrapuntal exploitation. One might place it rather in the sound universe of works by Debussy, Ravel or, more rarely, Bartók, in a freedom of forms already sensed by Beethoven in his late quartets.’ KYPRIS (no. 94) Playing time: approx. 11’ for oboe, piano, viola, double bass ! Publisher: Jobert, 1988. ‘I have a memory that engages, without break and without boundaries, with a certain form of imagination. I’m also persuaded that I have lived during extremely distant times. I saw things to which my music bears witness. Understand who may. I, in any case, don’t understand!’ TROISIÈME QUATUOR À CORDES Sorgin-Ngô (no. 101) Playing time: 23’ ! Publisher: Billaudot, 1995 ‘The Third Quartet is written all in one piece. The fast movements alternate in rejoinders suggesting variations. Rhythms and melodic turns from classic jazz are identifiable here, as are certain allusions to Basque rhythmic patterns; hence the sub-title Sorgin-Ngô or “spell of the earth”, in this language of the country where the work was, in large part, written and finished.’

Six instrumentalists QUATRE ÉTUDES CHORÉGRAPHIQUES (no. 30) Playing time: 18’ Ballet for ensemble of 6 percussionists Instrumentation: I: 4 Chinese cymbals (approximately F sharp, F natural, D, C), triangle, suspended crotales, 2 suspended cymbals (low, high), 1 tam-tam (medium), 7 Thai gongs (G flat, B flat, C, E flat, B flat, D flat, E), anvil, low woodblock, high m’tumba II: 4 tom-toms (B flat, F, E, B natural), snare drum, snareless side drum, military drum, 3 temple blocks (low, medium, high) III: snareless side drum, low bass drum, low maracas, 4 tom-toms (B flat, E, D, B natural), low suspended cymbal IV: xylophone, vibraphone, 2 high cymbals (two-handed), crotales (A, B, C, B

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flat), high maracas, low m’tumba V: vibraphone, low maracas, 1 low suspended cymbal, 2 tam-tams (low, medium), tambourine, 2 gongs (low, medium) VI: hammer glockenspiel, marimba, small high side drum (tarole), snareless side drum, 2 large cymbals (two-handed) ! Publisher: Schott (Mainz) ‘I had initially written these for a single percussionist: he was accompanying his wife, a dancer from Hamburg, Dora Hoyer, who had commissioned the work. Then, I made a version for four instrumentalists which did not have much success, and finally for the forces of Les Percussions de Strasbourg—six performers made the work a triumph!’ ‘The percussion achieve what was long the unconscious object of my research with that of numerous contemporary musicians: the liberation from diatonic frameworks, ill-suited for expressing the contemporary sensibility... Here, in the first etude, the periods are essentially melodic periods and where the harmony transmutes in density, the harmonic resonances of the gongs and cymbals contribute the element of liberation in relation to the diatonic gradation. ‘In the second etude, density reigns from start to finish over a rhythmic environment and densities as ambiguous as the rumblings of a crowd. The side drum solo is a “spectre” reduced to the sole articulation of a vocal line. At the same time improvised, free and inspired, it requires a sort of trance-like state of the performer: it reaches its expressive height. Unshakeable accompaniment rhythm as in primitive ceremonies and a hum of a sort of chorus in response. ‘Etude 3: distortion of a single sound, F, with irisation of its whole harmonic spectrum. Depending on the point of where the Chinese cymbal is struck, the sound is distorted, unfolds, etc., becomes a dewdrop of sound in a rainbow or a fixed dot of light. ‘The fourth etude is a rhythm study that is nonetheless melodic and in strophic form, proceeding by inversions and juxtapositions of various sections. It affects a particular research in the dull colours of skins struck by sticks and still ends with a vibration of timbres, also dull, fading out in a roll in a final vibration of density.’

Seven instrumentalists SIGNES (no. 58) Playing time: approx. 20’ 6 pieces for flute (+ piccolo), chromatic cithara and cithara in thirds of tones (1 performer), piano and 4 percussionists Percussion instruments: hammer glockenspiel, vibraphone, xylomarimba, celesta, 1 set of crotales, 5 Chinese cymbals (C, D, F, F sharp, A), 3 suspended cymbals (high, medium, low), 1 pair of 2-handed cymbals, 2 tam-tams (medium, low), 5 gongs, 2 pairs of maracas, 1 guiro, 2 temple blocks (high, low), 1 pair of high claves, 1 tambourine, 2 bongos (high, low), 2 Saharan drums (tuned approximately C and B), 1 tarole, 1 second side drum, 1 snareless side drum, 5 tom-toms (A, B, F sharp, F natural, G), 1 bass drum (medium) ! Publisher: Amphion, 1967 (taken over by Universal)

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‘Under the title of Signes, the composer put together a suite of pieces for a group of instruments strongly characterised in terms of timbre, dynamic possibilities and compass... Each piece endeavours to group with a maximum of concision and rigour a certain number of “neumes” or melodic and rhythmic figures assembled according to their affinities or contrasted virtues in pursuit of sound magic. Rather than a title, each of the pieces would admit in epigraph a graphic symbol having the value of an archetype, generator of variants or catalysing colour round its first element. Hence the work’s overall title.’ ‘I adopted this title, but afterwards, when the music was completed. I didn’t know very well what to call it; then it came to mind that perhaps one could imagine trees, a conversation with trees, in this work... or else imagine portraits of trees, battered by the wind, in the rain, petrified, or in the night... If one can speak of ritual, it’s because of this imaginary presence of the tree, of everything it teaches about slowness, patience and silence, too...’ SUNDOWN DANCES (no. 102) Playing time: 22’ Ballet suite in 8 episodes " Forces: flute, clarinet, trumpet, trombone, percussion (1 performer), violin,

double bass Percussion instruments: glockenspiel (or, if lacking: vibraphone), xylophone, triangle, 2 cymbals (high, low), 1 tam-tam (medium), 1 kettledrum, side drum, 2 bongos, 4 tom-toms, maracas, tambourine, woodblock, claves ! Publisher: Billaudot, 1992 ‘You have to approach music fearfully—it is so mysterious. Sometimes you hear human voices in the combination of certain instruments, sometimes it’s the opposite. You find that by chance—often afterwards. You can’t provoke it and even less use it again from one work to another. You have to let these things come, be a bird-catcher and not a tracker in order to tame the sounds without killing them. You live in continual uncertainty with the risk that things won’t happen, but it’s a risk you must take if you are in search of true music.’

II. CONCERTANTE MUSIC SARABANDE FOR HARPSICHORD AND ORCHESTRA (no. 19) Playing time: 8’15” Derived from Sarabande for 2 pianos (no. 6), it was initially intended as the second movement of a concerto for guitar and orchestra, which would take its definitive form in 1957, titled Trois Graphiques, to become an isolated concertante piece. " Forces: solo harpsichord, orchestra 2.2.2.2, 2.1.0.0, timpani, percussion (1

performer): tam-tam, bass drum, cymbals, strings 8.6.4.4.2 ! Publisher: Pierre Noël, taken over by Billaudot, 1997. ‘When people write for the harpsichord, they feel obliged to make bergerettes and pastourelles. That’s not it at all. The harpsichord is an instrument of fantastic cruelty and grandeur.’

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CONCERTINO FOR TRUMPET AND ORCHESTRA (no. 22) Playing time: 14’15” 3 movements: I-Allegretto; II-Andante; III-Finale allegretto " Forces: trumpet solo, orchestra 1.1.1.1, 1.1.1.0, percussion (1 performer):

vibraphone, crotales (B flat, A, B), maracas, military drum, snare drum, 2 cymbals (small, large), 2 tam-tams, bass drum, harp, piano, strings 4.4.2.2.1

! Publisher: Pierre Noël. Score withdrawn from the catalogue after the first public performance (12 January 1963), taken over by Billaudot in 2001

‘Maybe we don’t have the right to destroy a finished work (or to exhume those that are not). I always feel a little uncomfortable in suppressing what I don’t like afterwards. In a work, we want to give an idea of ourselves—thus, we prune what might, for example, risk seeming vulgar—but we always show what we are, what we like, for when one drives out the natural, it always comes back where least expected; you have to know how to welcome it.’ TROIS GRAPHIQUES (no. 39) Playing time: 21’ Concerto for guitar and orchestra, initially written for the 6-string instrument, then ‘enlarged’ for the 10-string guitar. Three parts: I-Graphique de la Farruca – cadences; II-Graphique de la Siguiriya; III-Graphique de la Bulería and Tiento " Forces: solo guitar, orchestra 2.2.2.2/2.2.0.0, 4 timpani, ( high, 2 medium,

low ) percussion (4 performers), strings 8.8.6.6.2 Percussion instruments: side drum, small side drum (tarole), military drum, bass drum, 3 tom-toms (B, F, G), m’tumba, maracas, triangle, 2 suspended cymbals (large, small), tam-tam, xylophone, vibraphone, hammer glockenspiel, celesta ! Publisher: Amphion (taken over by Universal) ‘This is hardly a concerto; rather, it is etching in music.’ ‘This is a study on flamenco pieces reduced to the level of a working drawing. That is why it is called Graphiques (graphs). I stripped these pieces of anything that might encumber them with Romanticism or fiorituras, keeping only the rhythmic and melodic archetype.’ ‘I wasn’t satisfied with this diatonic construction of the guitar, which is deadly dull. The Concerto suffers from it. You always fall back on E-A-D-G-B-E, and there’s no way to get away from it. Or if you do, it becomes unplayable. So, with Yepes, we got the idea of having a guitar built with four more strings. It’s magnificent because that gives you the whole, entire harmonic column with undetermined sound results...’ SYNAXIS (no. 60) Playing time: approx. 21’ Concerto for 2 pianos, 4 percussion soloists and large orchestra 8 parts: I-Diaphonie; II-Tympanum; III-Sibile; IV-Tropes; V-Clameur; VI-Organum; VII-Antiphonie; VIII-Maya " Forces: 2 solo pianos (with third pedal), 4 percussionists, orchestra 3.3.4.3,

4.4.3.1, pedal timpani, including 2 small timpani, 4 orchestral percussionists, 2 harps, 1 cithara in thirds of tones, strings 18.16.14.12.8

Percussion instruments: I: 7 tom-toms (A flat, B, C sharp, D sharp, F, G, A natural), 1 snare drum, 1

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snareless side drum, 1 high tam-tam, 4 Chinese suspended cymbals (F sharp, E, C, B), crotales, xylophone II: military drum, tambourine, tarole, low maracas, low and high woodblocks, high gongs, 2 two-handed high cymbals, vibraphone III: 2 m’tumbas (high, low), 4 temple blocks, high and low maracas, low tam-tam, cymbal, triangle, 2 medium two-handed cymbals, low woodblock, xylomarimba IV: 2 bongos, 2 Saharan drums, 1 low bass drum, low gongs, 3 suspended cymbals, 2 low two-handed cymbals, hammer glockenspiel Orchestral Percussion instruments: tom-toms (tuned C), medium bass drum, snare drum, snareless side drum, 3 suspended cymbals (high, medium, low), 2 tam-tams (high, medium), 2 pairs of two-handed cymbals (high, low) ! Publisher: Amphion, 1968, taken over by Universal ‘Synaxis was the Mass of the catacombs, the Mass of the early Christians. It was called “synaxe”, which, by its organisation, seemed quite appealing to me from the construction point of view. Above all, I wanted to organise the sound in this kind of ritual: the aspects of the sound, the highs, the lows, the choral masses... on the contrary, the simple lines, etc. It was in this way of organising that I found the best framework for what I wanted to do.’ CHIFFRES DE CLAVECIN (no. 65) Playing time: approx. 19’ for solo harpsichord and 22 instrumentalists 5 parts: I-Contrepoints I & II – Déchant – Choral; II-Déflagrations I – Passacaille- Déflagrations II – Chaos d’accords; III-Étoiles, Nuées; IV-Colonnes – Volutes; V-Cadence - Échos – Rumeurs " Forces: solo harpsichord, orchestra 1.1.2.1, 2.1.1.0, percussion (3

performers), harp, strings 2.2.2.2.1 (can be increased to 4.4.3.2.1) Percussion instruments: I: xylophone, 2 Chinese suspended cymbals, 3 ordinary suspended cymbals (high, medium, low), 3 cowbells (E flat, B flat, D), 2 bongos (low, medium) or Saharan drums, 2 m’tumbas, 1 small side drum (tarole), 4 woodblocks II: xylomarimba, 3 gongs (low, medium, high), 2 cymbals on felt (high, medium), wood chimes (high), set of crotales III: vibraphone (with 2 metal bars spanning 2 octaves), 3 tam-tams (high, medium, low), 5 tom-toms (G, B flat, C, E flat, A), tambourine, 2 bongos, 1 bass drum (or A flat timpani), 3 temple blocks, 1 log drum, 3 woodblocks, high maracas ! Publisher: Jobert, 1981. ‘There is a cruelty in the instrument that authorises neither sentimental phrasing nor outpourings such as the piano permits.’ ANNEAU DU TAMARIT (no. 80) Playing time: 22’ for cello and orchestra, inspired by Federico García Lorca poems from the collection Diván del Tamarit " Forces (1st version): solo cello, orchestra 2.1.1.1, 2.1.1.0, percussion (2

performers), piano, strings; definitive version: solo cello, orchestra 2.2.2.2, 2.2.1.0, percussion (3 performers), piano (with 3rd pedal), strings 10.8.6.6.4

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(including one 5-string double bass) Detail of the Percussion instruments: I: xylorimba, 3 suspended cymbals, 2 cymbals on felt, 1 Chinese cymbal, 2 woodblocks (low, high), 2 temple blocks (low, high), tambourine, 1 high tom, 1 double bass tom II: vibraphone, 2 bongos (medium, low), side drum, tambourine, 2 tom-toms (high, medium) or Saharan drums, 2 m’tumbas, maracas, 1 high gong (medium) III: small high side drums (tarole), 2 temple blocks, 1 medium suspended cymbal, 3 tam-tams (high, medium, low) ! Publisher: Jobert, 1977 (+ cello/piano reduction by the composer, 1980). ‘Anneau du Tamarit is a sort of ballad in strophic form. Throughout the eight uninterrupted parts that make up the musical work, there appear the characters and visions that cross the casidas and gacelas of the poetry collection of the Diván. Solar moments, haunted episodes of ostinato rhythms, nocturnes round the fountain of tears where the life of the young poet was cut off, a round of myths and personages of the premonition create a universe round the solo instrument that absorbs or leaves it in its solitary dream, to land on the shores of the eternal presence.’ CONCERTO POUR PIANO ET ORCHESTRE (no. 87) Playing time: 26’30” " Forces: solo piano, orchestra 3.3.4.3, 4.3.3.1, timpani, percussion (3

performers), harp, strings 14.12.10.8.6 Percussion instruments: I: xylomarimba, 3 suspended cymbals (high, medium, low), 5 tom-toms (B, C, E flat, F sharp, G), maracas II: vibraphone, 2 gongs, 2 m’tumbas, bass drum III: celesta, 3 tam-tams (low, medium, high), 3 cymbals on felt, 1 suspended Chinese cymbal, 1 double-bass tom, maracas ! Publisher: Jobert, 1981. ‘The piano virtually possesses a host of micro-intervals that can be brought alive by the interplay of harmonic resonances. Even then, it is necessary to know how to hear them. If one listens to a chord according to our western cultural conventions, one hears only the notes that compose it, but if one goes back to this “animal” listening preserved in certain traditions, one becomes sensitive to all the resonances accompanying a mishmash of sounds. We have “hygienicised’ our pianos; yet listen to what happens in certain passages in Debussy or even Chopin where, thanks to the pedal’s action, resonance creates harmonies that completely elude temperament.’ CONCERTO POUR VIOLONCELLE ET ORCHESTRE ‘In dark and blue’ (no. 99) Playing time: 22’ " Forces: solo cello, orchestra 2.2.3.2, 2.2.2.1, percussion (2 performers), harp,

strings 6.6.4.4.2 Percussion instruments: I: vibraphone, 2 m’tumbas, 3 tom-toms, 3 gongs, 3 woodblocks II: marimba, tambourine, glockenspiel, 3 suspended cymbals, 3 tam-tams, 1 small side drum

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! Publishers: Jobert (orchestral score), 1992, Billaudot (cello/piano reduction by Ton That Tiet, with the composer’s permission).

‘Jazz is our universal folklore: it has replaced all the others. Of course, some of us, including myself, have had the good fortune to accede to sources of living music of very high, very old tradition, which obviously marked them, but this is not the case with all of today’s musicians, and I believe that, as music—like all art moreover—expresses the people, the land, something quite precise on the planet, it must return there somehow, and jazz is something that goes completely round it.’

III. MUSIC FOR ORCHESTRA SILENCIAIRE (no. 68) Playing time: 19’ for strings and percussion " Forces: 6 percussionists, strings 4.3.2.2.1 Percussion instruments: I: marimba (or xylomarimba), 2 Saharan drums (low, high) (or tom-toms or bongos), Berber crotales, 4 metal blocks (or 4 vibraphone bars), 4 tom-toms (G sharp, B, F sharp, A), 2 stones, low maracas, pedal timpani II: vibraphone, 6 woodblocks, claves (medium, high), wood-chimes, guiro, 2 metal plates, 2 triangles (high, low), xylomarimba, 2 seashells, low Saharan drum (or low tom), gongs common to percussion I & II III: vibraphone, set of tubular bells, 6 temple blocks, 2 maracas (high, low), set of 8 bottles (very high), low triangle, 3 suspended cymbals (high, medium, low), cowbells (low), 2 stones, 2 tom-toms (B, A), 2 m’tumbas IV: jazzoflute, 3 suspended cymbals (high, medium, low), hammer glockenspiel, 2 Saharan drums (medium, high) (or tom-toms), glockenspiel, 3 Chinese cymbals, 2 tam-tams (high, medium), 2 shells, 4 tom-toms (or m’tumbas) (A, D, E flat, A flat) V: jazzoflute, claves (high, medium), xylomarimba, 2 maracas (high, low), cowbells (high), 3 tam-tams (high, medium, low), bongos, 2 shells, 2 m’tumbas VI: jazzoflute, 2 tam-tams (medium, low), 2 bongos, wood drum, low bass drum with pedal (or timpani ad lib.), tarole (small side drum), 2 crotales, glockenspiel, cowbells (medium) ! Publisher: Billaudot, 1992. ‘With the title Silenciaire, the composer means to propose a sort of breviary of silence, matter which our era has made a phenomenon precious above all. From this contemplation of silence, which he tends to consider the source of all creation and life, is born a discovery of the inner space—for the creator as much as for the listener. The Silenciaire again attempts the experiment of suggesting, like certain natural phenomena, the absence of noise through a tangle of sounds that can reach a swarm. At other moments, the work punctuates slots of silence, woven from barely audible veining, with outpourings of sound. Once the resonance of the last verse has died out, only the overall impression left by this work will tell each one whether he was able to isolate and define, along the way, a bit of the precious absence that is the quest of the Silenciaire. The formidable arsenal of

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percussion, tamed for the circumstance, abandons its traditional explosions and poundings for layers of tangled sounds where the ear can opt for such and such a network of rhythms which pulls him into the heart of the matter. The strings opt for metamorphoses, and the two groups, strings and percussion, which one might believe to be antagonistic, become accomplices in the adventure.’ T’HARÂN-NGÔ (no. 75) Playing time: 21-22’ (‘Conjuration, contemplation, glorification of the primal forces of Nature’) for large orchestra 4 linked parts: Astres, Lumière et Nuit; Le Feu, la Terre; Les Moissons et les Arbres ; L’Air et l’Eau, le Silence et l’Absence. " Forces: 3 flutes (with piccolo), 2 oboe, English horn, small E flat clarinet, 2

B-flat clarinets, B-flat bass clarinet, 2 bassoons, contrabassoon, 4 horns, 4 trumpets in C – 1 trumpet in D ad lib., 3 trombones, tuba, timpani, percussion (4 performers), 2 harps, piano (with 3rd pedal), strings 18.16.14.12.10

Percussion instruments: I: vibraphone 1, 3 suspended cymbals (high, medium, low), 2 cymbals on felt, tambourine, 3 woodblocks, 1 tom (medium) (+ position II), 4 tom-toms (A flat, F, D, A natural), 1 double-bass tom, 1 snareless side drum II: marimba, tubular bells, 3 suspended cymbals (high, medium, low), 3 cymbals on felt, 2 low crotales III: vibraphone 2 (with 2 metal plates spanning 1 octave), 2 Chinese cymbals, 3 gongs (high, medium, low), 2 tam-tams (high, medium), 4 temple blocks (from low to high) IV: xylomarimba, 2 crotales on felt, 3 tam-tams (high, medium, low), low maracas, 4 bongos (from low to high) (+ position II) 2 tom-toms (F, B), very low bass drum ! Publisher: Jobert. ‘One finds the ending “ngô” in a certain number of words designating dances of African origin, sometimes also in the names of instruments accompanying those dances. Such are, in Andalusian folk art, the Tango, Zorongo, Fandango, just like a Bongo, an instrument often used in our percussion sections. In addition, this term “ngô” seems to characterise incantatory dances coming from ancient tribal ceremonies.’ LIVRE DES PRODIGES (no. 84) Playing time: approx. 29’ for large orchestra In two parts: I-Clair de terre – Cortège des taureaux ailés – Immémorial – Hydre – Clé des songes – Clair de terre – Soleil renversé; II-Conjuration des Sorts – Alecto – Son noir – Jeu des masques – Clair de terre – Koro-Ngô " Forces: 3 flutes + flute in G, 3 oboes + English horn, small E-flat clarinet + 2

B-flat clarinets, 3 bassoons + contrabassoon, 6 horns, 4 trumpets, 4 trombones, 1 tuba, timpani, percussion (4 performers), 2 harps, piano (with 3rd pedal), strings 18.16.14.12.10

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Percussion instruments: I: xylomarimba, 3 suspended cymbals, 1 side drum, 2 Saharan drums (if lacking: 2 tom-toms, medium, high), tambourine, maracas II: vibraphone, 1 Chinese cymbal, 2 bongos, 3 tom-toms, maracas III: 1 sizzle cymbal, 3 Chinese cymbals, 3 cymbals on felt, 2 m’tumbas, 3 tam-tams (high, medium, low), 6 woodblocks IV: set of crotales (from B flat to high D flat), 2 crotales struck together, 1 cymbal on felt, 1 double-bass tom, 1 bass drum, 1 medium tam-tam, 2 gongs (medium, low), maracas ! Publisher: Jobert, 1979. ‘The work adopts the form of a concerto for large orchestra. Each instrumental group is induced to display its specific powers or virtues in dialogue sequences in the form of antiphonals, before blending into the clamour of the tutti. The work’s two parts are separated by a barred rest, which, without interrupting the advance, announces the Conjuration des sorts (‘casting of fates’). Between the various episodes, a sort of refrain recalls the landscape serving as a backdrop for the whole work: a clair de terre (‘earthlight’) with veiled, changing colours as if everything were unfolding under the silent gaze of a distant star split in two, which would be our earth.’ ‘In the history of this century, there are many hydras, which we have not been able to control and which have caused enormous ravages without our knowing exactly why or from whence they came. The whole nomenclature of Le Livre des Prodiges is made up of allusions to this kind of event, ancient or contemporary. And when they are contemporary, they seem in fact a reincarnation of myths that have already terrorised or favoured Man. I lay particular stress on this point. There is always an immemorial memory that is ever present.’ CRYPT (no. 85 A) Playing time: 7’30” for string orchestra (extension of the 4th movement, ‘Faran-Ngô’, of the Second String Quartet – no. 85) " Forces: strings 6.6.4.4.2 ! Publisher: Jobert, 1980.

IV. VOCAL MUSIC

Solo voice (accompanied, or with instrumental ensemble or orchestra) TOMBEAU DE CLAUDE DEBUSSY (no. 52) Playing time: approx. 31’ for voice and orchestra 7 parts: I-Hommage; II-Soleils; III-Ballade de la Grande Guerre; IV-Autres soleils; V-Miroir endormi; VI-Rose des vents et de la pluie; VII-Envoi " Forces: solo soprano (vocalise) and orchestra 1.1.1.1, 1.1.0.0, percussion (6

performers), cithara in thirds of tones, celesta, piano (with 3rd pedal), strings 4.4.3.2.1 (can be increased to 6.6.4.4.2 maximum)

Percussion instruments: xylophone, marimba, glockenspiel, vibraphone, celesta, 8 tom-toms (tuned A, B, C, D, E, F, A flat, B flat), 2 side drums (with snare and snareless), small drum, tambourine, 1 mambo, bass drum, guiro, tam-tam, large cymbal and small suspended cymbal, maracas, triangle, crotale, 2 temple blocks

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! Publisher: Amphion, 1967, taken over by Universal ‘With the Tombeau de Claude Debussy, I again took up contact with the piano. And for the first time, I ventured to write a rather long cadenza. It was Henri Dutilleux who commissioned this work for the RTF [French Radio], on the occasion of the 100th anniversary of Claude Debussy’s birth. It is written starting from small fragments taken from Pelléas, the Études, En blanc and noir and other Debussy pieces that I know well, of course, which act a bit like yeast making the work “rise”. Here I used a cithara in thirds of tones, because in Debussy’s music, especially in his whole-tone scale, for me there is implicitly a division of sound that is different from the chromatic scale. Here, I mean something other than the usual chromatic scale... which is false, since there are four commas on one side and five on the other.’ ‘I am interested in only a few of my works and by periods. My sole faithfulness goes, I think, to the Tombeau de Claude Debussy, especially the part entitled “Rose des vents et de la pluie”, which is perhaps the most personal thing I’ve written and with very limited means.’ SIBYLLE (no. 66) Playing time: approx. 17’ for soprano voice (vocalised), percussion (1 performer) and tape. Percussion instruments: vibraphone, set of chromatic crotales, 3 woodblocks, 3 temple blocks (high, medium, low), 1 log drum, 1 pair of claves, 2 pairs of maracas (high-low), 1 guiro, wood chimes (bamboo), tambourine, side drum, low tom, 4 Saharan drums, 2 Chinese cymbals and 2 ordinary cymbals (medium, low) on felt, 2 Chinese cymbals and 2 ordinary cymbals (medium, low) suspended, 2 tam-tams (low, medium), 2 gongs (low, medium) ! Publisher: Jobert, 1991. ‘An adventure across time via the female voice, this work, composed like a stained-glass window, calls for two performers: a soprano and a percussionist. In turn mythical, familiar, sophisticated or prophetic, the voice of the oracle seems to rise up from the dawn of time, from the streets of a nocturnal metropolis, or else from a frenzied tropical forest. The vocal range—from tenderness to sarcasm, from the shouted or murmured word to the fury of singing—blossoms in a contrapuntal construction. The percussion becomes voice, and the voice ‘percusses’ as they exchange their timbres until they merge in the torrent of a tape. Here, fire blends with the percussion and cries, grows and dies out in a landscape of ashes at the foot of a final tenuto where the voice of a star survives.’ STREAM (no. 70) Playing time: 16’30” Monodrama for male voice and string trio " Forces: bass voice, violin, viola, cello ! Publisher: Salabert, 1974, taken over by Universal ‘Here one finds a simultaneous exploration of male vocal resources (acting as the counterpart to the experiment attempted with Sibylle, for soprano) and a stage suggestion capable of inspiring, in the style of Chinese opera, the mimodrama, shadow theatre or masques. “Machinaire”, “Conspiration”, “Lear” and “Dulcinée” are the subtitles, which, thanks to a few fragments of text and starting in the middle of the work, orient the imagination towards more precise images,

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the beginning being a sort of liturgy of sound and voice in which no intelligible word appears.’ DEUX INCANTATIONS (no. 76 A) for mezzo-soprano, flute and piano I-‘Strophe’, taken from Autodafé (no. 72 A); II-‘Pythie’ from Office des Oracles (no. 76) ! Publisher: Jobert, 1995. CHANSONS POPULAIRES ESPAGNOLES (no. 96) for voice and piano I-Cantares del querer lejos (anon.); II-Las mis penas son de amores (anon.); III-Cuando paso por el puente (anon.); IV-Nana (Federico García Lorca) (see no. 10); V-Martinete (anon.); VI-Neige sur les orangers (Asturian lullaby, anon.) (see no. 95); VII-Tango el Mariquita (Federico García Lorca) (see no. 11); VIII-Alborada (anon.) (see no. 12) ! Publisher: Billaudot, 2003 N.B. 7 of these 8 songs were adapted for voice and guitar by Alberto Ponce.

Two voices and instruments TROIS PROPHÉTIES DE LA SIBYLLE, taken from LA CÉLESTINE (no. 90 A) Playing time: 15’ for 2 sopranos, percussion (one performer) and piano ! Publisher: Billaudot, 1995

A cappella choral works CRIS (no. 67) Playing time: 17’30” for 12 mixed voices 5 parts: I-Générique; II-Délirante; III-Debla; IV-Memorial 44; V-Slogans " Forces: 3 sopranos, 3 mezzos, 3 tenors, 3 basses ! Publisher: Salabert (1st version, 1969); Jobert, definitive version, 1982. ‘A singer, a great master of flamenco, told me one day: “Our folk singing is born from the cry, and we all believe that this cry was the only means of communication amongst the earliest men who did not yet know the use of words and who imitated animals to tell each other things.” This return to those basics-perhaps imaginary but which, in any case, reveal an age-old memory-seems to me a very original line of conduct, and I followed it.’ QUATRE CHOEURS (no. 95) Playing time: 8’ for children’s voices I-Neige sur les orangers (berceuse asturienne); II-Mayombé (incantation afro-cubaine); III-Nuées; IV-Carillon ! Publisher, Jobert, 1991, 1993.

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‘In my opinion, the voice holds the key to everything that is now happening in music because it reaches all stages of sound, and it is sound that leads us into a new musical adventure.’ SWAN SONG (no. 97) Playing time: 17’30” for 12 mixed voices I-Drone; II-Eleis; III-Épitaphe; IV-Mambo " Forces: 3 sopranos, 3 mezzos, 3 tenors, 3 basses ! Publisher: Jobert, 1990. ‘In this work, commissioned by the State for the Groupe Vocal de France and dedicated to Roland Hayrabedian, the composer realised a sort of Requiem on his own death. However, humour comes to the surface in places, and the texts of the first and fourth pieces are Afro-Cuban incantations for warding off ill-fortune and keeping death at bay. ‘1. Drone, from the name of the bass in fauxbourdon, which accompanies the high voices, serves as an introduction. ‘2. Eleis (allusive abbreviation of the Kyrie) is a Negro spiritual in English as was spoken by Afro-Americans at the beginning of the 20th century. ‘3. Épitaphe, whose text is also English, is inspired by Ronsard’s poem À son âme, with the distance introduced by the language but with an irony that, as with Ronsard, lightens the subject, making it humorous. ‘4. Mambo is an incantation in Afro-Cuban dialect for driving death away.’ ‘I was quite influenced by primitive forms of music that I was able to hear, and my approach is certainly to give back to the voice a bit of its primitive state and savagery, freeing it from the preciosity of bel canto, which only put the accent on a single point...’ TOMBEAU DE LOUIZE LABÉ (no. 103) Playing time: 6’ for 12 mixed voices Sonnet Ô beaux yeus bruns by Louize Labé ‘re-read’ by Maurice Ohana " Forces: 3 sopranos, 3 mezzos, 3 tenors, 3 basses ! Publisher: Billaudot, 1995 ‘My very last work, a sort of madrigal on a poem by Louize Labé, lodges a challenge, one critic remarked, against my whole vocal aesthetic up to the present day. Allow me, dear musicologists, to contradict myself in music as elsewhere.’

Works for soli, chorus and orchestra (or instrumental ensemble) LLANTO POR IGNACIO SANCHEZ MEJIAS (no.18) Playing time: 42’ Oratorio for narrator, baritone, women’s chorus, harpsichord and small orchestra, on the poem by Federico García Lorca 4 parts: I-La cogida y la muerte (The Wound and Death); II-La sangre derramada (Spilt Blood); III-Cuerpo presente (The Lying Body); IV-Alma ausente (Absent Soul) " Forces: baritone solo, narrator, orchestra 1 (+ piccolo).1.2.1, 2.1.0.0, timpani,

percussion (3 performers), harpsichord, strings 6.6.4.4.2, women’s chorus of 8-12 voices.

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Percussion instruments: 1 tarole, 1 snare drum, 1 snareless side drum, 3 tom-toms, 2 bongos, 1 bass drum, 3 suspended cymbals (high, medium, low), 2 tam-tams (medium, low), xylomarimba ‘Llanto is a very rare example in 20th-century poetry of a text conceived with a musical ulterior motive so obvious that the music only had to be written as a continuation to complete it. Moreover, this poem is the resurgence of a very old current in mediaeval Western poetry, when musicians were often also poets and had a gift for double-listening.’ ‘When I composed the Llanto, after Lorca, and received so many favourable reactions (Alejo Carpentier, who was not yet the great novelist of The Age of Enlightenment or Baroque Concerto but a music critic for a Venezuelan newspaper, wrote an extremely laudatory article about me), I understood that I was right to advocate a return to a sensual music resolutely turned towards emotion.’ ! Publisher : Pierre Noël, taken over by Billaudot, 1966 CANTIGAS (no. 23) Playing time: 29’ for soli, mixed chorus and instrumental ensemble 6 pieces: I-Cantiga de los reyes magos, text by José de Valdivielso (c.1560-1638); II-Cantiga del destierro, text by Fray Ambrosio Montesino (c.1444-1514); III-Cantiga de vela, text by Gonzalo de Berceo (c.1198-c.1268); IV-Cantiga del Azahar, text by Alfonso X el Sabio; V-Cantiga de la noche santa, text by Fray Ambrosio Montesino; VI-Cantiga del Nacimiento, text by Juan Álvarez Gato (mid-15th century) " Forces: 1 child soprano/treble soloist, 1 mezzo-soprano soloist, mixed chorus

SATB of 26-32 voices, instrumental ensemble made up of 2 oboes, 1 English horn, 1 clarinet, 2 bassoons, 1 contrabassoon, 2 trumpets, 2 trombones, 1 bass trombone, percussion (2 performers), piano (that can be replaced by a positive organ for church performances)

Percussion instruments: I: 2 Chinese cymbals (high, medium) suspended then struck, 2 suspended cymbals, military drum, side drum, woodblock (medium), 3 tom-toms (tuned approximately to A, E flat, G), 1 double-bass tom-tom (or, lacking that, a medium bass drum) II: hammer glockenspiel, vibraphone, xylophone, 3 suspended cymbals (high, medium, low), 3 tam-tams, 3 woodblocks, 2 bongos (medium, low), whip, maracas ! Publisher: Schott (Mainz) in chorus/piano reduction, then Billaudot, 1968 ‘The work is constructed in a dramatic spirit. The first Cantiga (Cantiga of the Wise Men) is a scene from the Nativity. The second (Cantiga of Exile) deals with the flight into Egypt. The third (Cantiga of the Watch) introduces something totally foreign: it is a vision of Christ on the cross, and the singing enjoins the Jews who have had him crucified to carefully guard the body and protect it against those who might seek to steal it. It is a powerful, dramatic song, filled with hatred. Immediately afterwards comes a “laude” (Cantiga of the Orange Blossom), static and dreamy; it is followed by a Compostela pilgrim song, with episodes and refrain, which is doubtless sung round campfires (Cantiga of the

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Holy Night). The last is a glorification of the Nativity, the birth of the Truth of Life.’ ‘I chose the texts after having written the music (even then I knew what I was looking for); one of the great privileges of Spanish folk music being to displace the tonic stress as the music goes on without mistreating the meaning—the semantics remain intact.’ RÉCIT DE L’AN ZÉRO (no. 42) Playing time: 38’ ‘Christmas’ Oratorio for narrator, soli, mixed chorus and small orchestra, on a poem by Georges Schehadé (Editions Gallimard) 3 parts: I-Les Mages; II-La Chambre d’hôtel; III-La Polka " Forces: narrator, tenor, bass, child’s voice, mixed chorus SATB (12 voices),

orchestra 0.2.1.1, 0.0.0.0, percussion (4 performers), piano, chromatic cithara and in thirds of tones, strings 1.0.1.1.1

Percussion instruments: I: 3 tom-toms (G, C, F), tambourine, drum, military drum, bass drum, small cymbal, 2 woodblocks, tam-tam II: xylophone, large cymbal, small cymbal, Chinese cymbal, woodblock, crotale or Chinese bell, triangle III: low tom, bass drum, 2 high cymbals (two-handed), triangle, tambourine, maracas, 1 large cymbal, tam-tam, castanets, guiro IV: hammer glockenspiel, 2 two-handed cymbals (low) ! Publisher: Billaudot, 1969 ‘Planned jointly by Georges Schehadé and Maurice Ohana back in 1951, when collaborating on Monsieur Bob’le, the Récit de l’an zéro was not written until 1959. The work of the poet and musician was simultaneous, since certain parts of the text were added in the course of the first performance of the musical work to complete its construction.’ ‘This is a Gospel reading in a Black community. In the first part, the narrator acting as pastor and the chorus portraying his flock, the mystical exaltation gradually leads the community and its shepherd towards a state of trance similar to that which overcomes participants in certain African rites. In the second part (‘Bethlehem’), a child’s voice sets the scene and will sing the epilogue. The chorus of the flock becomes a choir of angels for the circumstance, echoing Joseph or accompanying the ass in its remarks. The final episode brings the listener back, after this mystery played in the middle of the service, to the poetic conclusion of the Gospel reading, with the child’s lullaby played on the cithara and the concluding Alleluia.’ OFFICE DES ORACLES (no. 76) Playing time: 40-44’ ‘Autosacramental’ for three vocal groups, instrumental ensemble, mimes and dancers 12 parts: I-Alpha; II-Oniracle; III-Dragon à trois têtes; IV-Minotaure aux miroirs; V-Son Changô; VI-Météoracle; VII-Tarots; VIII-Interrogation des oiseaux; IX-Écriture automatique; X-Oroscope; XI-Pythie; XII-Omega " Forces: vocal group I of 4 soloists (2 sopranos, 1 mezzo, 1 contralto), vocal

group II of 40-50 mixed voices SATB, vocal group III of 16-22 mixed voices

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SATBB; instrumental ensemble of 14 (or 18) performers also divided into 3 groups: 2.0.2.0, 0.1.2.0, percussion (3 performers), piano (with 3rd pedal), organ (or positive), 1 (or 2) violin(s), 1 (or 2) viola(s). The performance of the work requires 3 conductors (the 3rd equipped with a pair of maracas).

Percussion instruments: I: marimba, 3 woodblocks, 1 medium tom, 1 bass drum, 3 cymbals on felt (high, medium, low), 3 suspended cymbals (high, medium, low), low tam-tam, 1 metal block (or a metallophone bar) II: xylomarimba, 3 tom-toms or Saharan drums (high, medium, low), 1 double-bass tom, 4 woodblocks, 2 cymbals on felt (high, low), 2 Chinese suspended cymbals, 2 tam-tams (medium, low) III: vibraphone, 4 temple blocks, 1 tambourine, 2 low bongos (or Saharan drums), 1 low tom, 1 side drum, 1 cymbal on felt, 2 Chinese suspended cymbals, 2 gongs (medium, low), 1 medium tam-tam, 1 guiro ! Publisher: Jobert, 1975. ‘With the Office des Oracles, I had begun to prompt amateurs to join us—somewhat from a need for oxygen. It seemed to me that this famous “contemporary music”, whose very name makes me shiver, had overly practised music cut off from the world, in a laboratory, with a kind of atmosphere where haughty people seemed to be saying to each other: “This is not for everyone”, whereas I would prefer that what I do be for everyone.’ ‘Office des Oracles is written for an inexperienced or amateur chorus but with very solid, very professional soloists and musicians taking them in hand, as it were. In fact, the work became something by itself, by its own virtue, and there again, I thought this work could be given the title “Office” because it set in motion a crowd and officiating priests, in particular the soloists, the four solo women’s voices, and then the conductors, who are sort of high priests organising all that according to a combinatorial, but not aleatory, analysis, which they can choose.’ ‘The oracles, like all these very ancient rituals, are very appealing to me. And there is perhaps an imagery in the oracles, a sort of suggestion so that you can give free rein to your imagination, i.e., imagine things that have existed for thousands of years, which is always a guarantee, if not of renewal at least of a possibility of making something new because it is based on something that has a tradition, and that you risk going a level lower in the deepening of this tradition if you have the good fortune to succeed therein.’ LYS DE MADRIGAUX (no. 79) Playing time: approx. 23’ for soli, women’s chorus and small ensemble 6 uninterrupted parts: I-Calypso; II-Circé; III-Star mad blues; IV-Parques; V-Tropique de la Vierge: VI-Miroir de Sapho " Forces: 3 soprano soloists, 3 mezzo soloists chosen from within a women’s

chorus of 24 voices minimum (12 sopranos, 12 mezzos), percussion (1 performer), piano (with 3rd pedal), organ (or positive), cithara in thirds of tones and chromatic cithara (1 performer)

Percussion instruments: vibraphone, 2 bongos (low, medium), 2 m’tumbas (medium, high), low tom or double-bass tom, 2 Chinese cymbals, 3 suspended

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cymbals (high, medium, low), 2 tam-tams (medium, low), 2 crotales struck together, 3 woodblocks. ! Publisher: Jobert. ‘There is no harmony in Lys de Madrigaux. Here, the melodic lines crystallise as they can in a counterpoint.’ ‘In the writing, the most significant would be, I believe, getting back to the mediaeval conception of horizontal writing, whereas we are obsessed by vertical writing and the bar line.’ MESSE (no. 82) Playing time: 34’-40’ (liturgical celebration), 28’-32’ (concert performance) for soli, double chorus and instrumental ensemble 10 parts: I-Entrée; II-Prélude; III-Kyrie; IV-Gloria; V-Épître (for liturgical celebration only); VI-Alleluia; VII-Psaume (liturgical celebration only); VIII-Trope; IX-Sanctus; X-Agnus Dei (in the liturgical celebration, the Trope is given after Communion, followed by a vocalised repeat of the Agnus Dei) " Forces: 2 solo voices (soprano, low mezzo), 2 choral ensembles (1

professional chorus of minimum 18 mixed voices SATB that can be enlarged up to 24, 1 optional chorus from the congregation), instrumental ensemble made up of 1 oboe, 1 trumpet, percussion (1 or 2 performers), organ; a second version adds 1 B-flat clarinet, 1 bassoon, 1 trombone.

Percussion instruments: vibraphone, set of crotales (1 octave B-B), 2 Chinese cymbals, 2 suspended cymbals (medium, low), 2 gongs (medium, low) including 1 Chinese if possible, 2 tam-tams (medium, low), 2 m’tumbas, 1 low tom, 2 Saharan drums (or, lacking those, low bongos), 1 tambourine, 1 pair of maracas ! Publisher: Jobert, 1978. ‘Archetype par excellence, the sacred text, created over the ages by inspired men, adds to its obvious spirituality a phonetic value whose powers and mystery call for vocalise, psalmody, antiphony and response as a spontaneous support, divided between freedom and rigour.’ ‘When I wrote my Mass, on my piano I had Machaut’s Mass on one side and Stravinsky’s on the other—respectively, what I was dreaming of doing and what I didn’t want to do!’ ‘As in all the liturgies of our great ancestors, Alfonso el Sabio, Victoria or Guillaume de Machaut, the sound demanded of the voices is here a sound returned to its primary nature, i.e. without this conventional preoccupation with accuracy that bel canto and the Lied imposed on vocal art for a full two centuries. Once again, I try to free the voice towards riches it harbours between the notes of the stave and beyond cultivated timbres.’ MESSE DES PAUVRES d’Érik Satie (no. 105) Orchestration of three (nos. 1, 6, 7) of the seven parts of Erik Satie’s Mass for the Poor, composed in 1895 for mixed chorus and organ: 1-Kyrie Eleison; 6-‘Prière pour les voyageurs et les marins en danger de mort, à la très bonne et très auguste Vierge Marie, mère de Jésus’; 7-‘Prière pour le salut de mon âme’.

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" Forces : flute, 2 oboes, English horn, clarinet, 2 bassoons, 2 trumpets, 2 trombones, bass trombone, 2 percussionists, piano or organ, mixed chorus SATB, 32 voices minimum.

Percussion instruments : vibraphone, hammer glockenspiel, 3 suspended cymbals, 3 tom-toms ( high, medium, low), 2 tam-tams ( medium, low), 1 crotale. ! On deposit with Editions Lemoine SUITE DE CONCERT DE LA CÉLESTINE (n° 90 B) Playing time: 42’ 8 parts: I-Prologue; II-Interlude – 2ème prophétie de la Sibylle (5th tableau); III-Le jardin de Mélibée – Conjuration des Sorts (6th, 7th tableaux); IV-Nuit au jardin des Délices (8th tableau); V-Prélude de la 2ème partie et 3ème prophétie de la Sibylle (9th tableau); VI-2ème nuit au jardin des Délices – Alborada. Mort de Calyx. Delirium et mort de Mélibée (10th tableau): VII-Triomphe de Christophe Colomb à Séville (11th tableau); VIII-Rituel de l’oubli. " Forces: 5 solo voices (2 sopranos, 1 mezzo-soprano, 1 alto, 1 high baritone),

mixed SATB chorus, orchestra: 2 flutes (+ piccolo), 2 English horns, 2 clarinets (B flat, A), bass clarinet, 2 contrabassoons, 2 horns, 2 trumpets, 2 trombones, bass trombone, percussion (3 performers), solo harpsichord (large modern concert harpsichord), piano, strings

Percussion instruments: I: vibraphone, tubular bells, 2 suspended cymbals, 2 crotales, bell-tree, 1 gong, 1 tam-tam, 4 tom-toms, 4 temple blocks, maracas, guiro II: xylomarimba, tam-tam, sizzle cymbal, 3 suspended cymbals, 3 gongs, anvil, 2 bongos, 4 woodblocks III: vibraphone, set of crotales, 3 Chinese cymbals, 3 cymbals on felt, claves, 1 double-bass tom-tom, 1 side drum (high) ! Publisher: Billaudot, 1993 DIES SOLIS (no. 92) Playing time: 17’ ‘for four choral groups’, on texts from Roman inscriptions and poems by Catullus (1st century BC). " Forces: Chorus I: children’s voices, sopranos, mezzos, tenors and baritones,

16-36 voices; Chorus II: 16 mixed voices; Chorus III: 24-40 mixed voices (can be increased); Chorus IV: 40-60 mixed voices (can be increased), great organ (or positive), chancel organ (with Chorus IV), 1 high tam-tam

! Publisher: Jobert, 1983. ‘The Latin language, with its clear phonetics, the dryness of its edges and the openness of the vowels, has always exerted a fascination on the composer who, here again, conceived the music before adapting the texts to it.’ LUX NOCTIS (no. 98) Playing time: 18’ forming a diptych with Dies solis, calls for the same forces. The Latin text is also borrowed from the poet Catullus. ‘Lux noctis and Dies solis make up a diptych composed for four choral groups, including children’s choir, on texts by the Latin poet Catullus. ‘The first section glorifies night, its starry light, the mystery and poetry that surround the constellations in their mythical watch over our sleeping world. A

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religious feeling before the splendour of creation emerges from the verses of the poet, who died quite young in full creative inspiration. ‘Inversely, Dies solis exalts the beauty of the sun and its radiant, dazzling light, as well as Man’s regret before the very limited time that his life grants him for loving creation. ‘Suns may die and be reborn but as with us, when the brief light of our life goes out, the night which we must sleep is one and eternal.’ ! Publisher: Jobert, 1988. NUIT DE POUCHKINE (no. 104) Playing time: 7’30” based on Alexander Pushkin’s poem The Bronze Rider, adapted by Maurice Ohana. " Forces: countertenor solo, 12 mixed voices SATB, viola da gamba ! Publisher: Billaudot, 1992 ‘In Leningrad, I composed a work for 12 voices, countertenor and viola da gamba in barely eight hours. Yet, this Nuit de Pouchkine hardly sounds like an improvisation. This result doubtless has distant origins. But these gifts that music occasionally lavishes are rare.’ AVOAHA (no. 106) Playing time: 27’ 12 parts: I-Iya-Ngô; II-Igvodou; III-Yemaya; IV-Refrain d’esclaves; V-Iya; VI-Eros noir; VII-Conductus; VIII-Aux Dieux de la foudre and du vent; IX-Imprécations au Dieu Changô sourd aux sortilèges; X-Éloge des héros et des ancêtres; XI-Tiger moon; XII-El Dorado " Forces: mixed chorus SATB (36-48 voices), percussion (3 performers), 2

pianos Percussion instruments: I: vibraphone, 3 suspended cymbals, 1 Chinese suspended cymbal, 2 m’tumbas, log drum, 4 woodblocks, 2 bongos, 1 pair of high maracas; II: xylomarimba, hammer glockenspiel, 3 gongs, 1 Chinese cymbal (high), 4 tom-toms, 4 temple blocks, 1 pair of claves, low maracas; III: vibraphone, 3 tom-toms (B, E, B flat), double-bass tom-tom (lacking that: bass drum), tambourine, 3 tam-tams (high, medium, low), 1 suspended cymbal (medium), 2 cymbals on felt, 4 woodblocks, 1 pair of high maracas. ! Publisher: Billaudot, 1993 ‘Amongst the numerous Afro-Cuban rites, Avoaha designates the ritual of combat. In the present work, 12 uninterrupted episodes are organised round the ceremony accompanying this ritual as in a religious celebration. Some are conjurations, others simple sound “landscapes” evoking the places or the time.’ ‘The title is a bit enigmatic; this is a work which is part of that immense reservoir of Afro-Cuban music, quite well known through jazz and bands we often hear, especially in Paris. But what is less well known is that all that is based on a veritable trove of treasures coming from different regions of Africa—Dahomey, the Congo, Tanganyika, Central Africa a bit—and it arrived there a bit by the

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vector of slaves, the slave traffic of the 17th and 18th centuries, who, revolting against the treatment to which they were subjected, proudly cared about preserving their origins, their roots, the traces of what was their original training. This means that in Cuba there is a cocktail of African rhythms of prodigious richness... To all that is added the refinement of the percussion, instruments next to which, Europe precisely, up until a fairly recent period, was a barbarian country. Percussion, which was called drums, was something you beat on without really knowing why: the back-up rank and file of the great orchestral tutti.... Whereas over there, it is a codified language, quite often a secret language since these were oppressed peoples who had to communicate amongst themselves; it goes from the simple tam-tam used for communication up to secret ceremonies, rituals... ‘So, that’s where I started from, without limitation—what guides is the music—, and that resulted in Avoaha, a sort of liturgy that I had fun organising as I chose. Along the way, something interesting happened to me: completely by chance, I came upon a text by Seneca, the Cordoban philosopher who lived in the 1st century. As the Olympic Games had asked me if it were possible to make a slight allusion to this year ‘92, I came across this text in Latin, announcing the discovery of the New World in the 1st century. And it is Seneca who announces it. I jumped on the occasion because I very much like Latin, which is a very exciting language from the musical point of view.’

V. STAGE MUSIC

Choreographic works PROMÉTHÉE (no. 36) Playing time: approx. 30’ Ballet on an idea by Pierre Rhallys " Forces: orchestra 2.2.1.1, 2.2.1.0, percussion (3 performers), piano, strings

6.6.4.4.2 Percussion instruments: I: timpani, low tom, xylophone, drum, tambourine, guiro, woodblock, triangle, maracas, military drum II: tam-tam, low tom, high Chinese cymbal, glockenspiel, high tom, anvil, small and large cymbals III: bass drum, snareless drum, glockenspiel, tom, Chinese cymbal, celesta, military drum, tambourine, xylophone, side drum ! Publisher: Billaudot, 1968. ‘I had a fascinating collaboration with Maurice Béjart. We did three ballets together; the first was Les représentations de Tanit for which I had written a large orchestral score; the choreography evoked the myth of the Carthaginian goddess. Then we did Prométhée, often given again in Brussels. It was a period of permanent innovation, of which Béjart was the prince. Subsequently, our paths diverged, but I remain marked by those experiences.’

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Lyric works LE GUIGNOL AU GOURDIN (no. 35 A) Playing time: 1 hr 15’ Stage adaptation by André Belamich of a radio ‘musical illustration’ of the same title conceived by Maurice Ohana based on the play by Federico García Lorca Los titeres de Cachiporra, tragi-comedia de Don Cristobal y la sena Rosita (no. 35) " Forces: soprano, baritone soloists, male chorus (6 voices), orchestra: 1.2.1.1,

0.1.0.0, timpani, percussion (2 performers), piano, harpsichord, strings 3.2.2.2.1

Percussion instruments: xylophone, hammer glockenspiel, tam-tam, 2 suspended cymbals ( low and high ), military drum, side drum, bass drum, 2 tom-tom ( low, high ), tambourine, woodblock, castanets. ! Publisher: score held in trust by Billaudot ‘All my lyric and theatre works aim at totally eliminating psychology and having characters manipulated like marionettes by forces that are beyond them, go beyond them, and which therefore have multiple meanings. It is up to the spectator to centre himself on what interests him most in what he is given to see.’ LE MARIAGE SOUS LA MER (no. 50 A) Playing time: 46’ Chamber opera for young performers, after the radio tale Histoire véridique de Jacotin qui épousa la sirène des océans, adapted by Alain Trutat from a text by Camilo José Cela, taken from the collection Nuevo retablo de Don Cristobita (no. 50). " Forces: 5 soloists (soprano, mezzo, tenor, baritone, bass), male and female

narrators, children’s chorus, small orchestra 1.1.1.1, 1.1.0.0, percussion (3 performers), cithara in thirds of tones, piano, strings 1.1.1.1

Percussion instruments: I: xylophone, crotales, 2 temple blocks, maracas, mambo, military drum, side drum II: xylophone, maracas, 3 tom-toms, 2 cymbals, tambourine III: glockenspiel, crotales, triangle, temple block, tambourine, guiro, maracas, drum, tam-tam, 2 cymbals, bass drum, 2 small struck cymbals; vibraphone for percussion II and III. ! Publisher: score held in trust by Jobert. ‘In Le Mariage sous la mer, there are rhythms that are borrowed somewhat from undertows and tides. It is a curious work, a sort of Celtic legend that both shows the combat between vocation and the easy, conformist life, and poses a rather harrowing question; to young people: “What will you do with your future, your vocation?” ; and to their elders: “What did you do with your life?” SYLLABAIRE POUR PHÈDRE (no. 62) Playing time: approx. 31’ Chamber opera, text by Raphaël Cluzel, based on Hippolytus by Euripides 6 parts: I-Prologue; II-Parodos; III-Episode I; IV-Stasimon; V-Episode II; VI-Epilogue. " Forces: 5 solo voices: speaking and singing voice: coloratura soprano,

mezzo-soprano, three speaking voices: the coryphaeus (low voice),

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Hippolytus (high), Theseus (low), mixed chorus SATB (12 voices), percussion (4 performers), harp, piano, harpsichord, 2 citharas (chromatic and in thirds of tones), tape

Percussion instruments: I: xylomarimba, 3 Chinese suspended cymbals, 2 Chinese cymbals placed on felt (or metal blocks), maracas, 1 low suspended cymbal, guiro II: vibraphone, chimes (B, B flat, G), 5 tom-toms (G sharp, B, D, E, B flat), wood chimes, whip, 1 pair of maracas, 2 temple blocks. III: hammer glockenspiel, crotales, 4 Saharan drums (or, if lacking: bongos), cowbells (from low E flat to high A flat), 2 m’tumbas (low, high), 1 pair of claves, 1 high side drum. IV: 3 suspended cymbals, 2 woodblocks, crotales hit between them, 3 gongs, 4 temple blocks, 2 tam-tams (low, medium), crotales (E, F natural, F sharp, G), 2 tam-tams (low, medium), bass drum. ! Publisher: Billaudot. ‘This chamber opera is the sum of my experiments in stage music. It is born of the microphone and conceived for the microphone, on the one hand because it was meant to be recorded on disc, and on the other, because in its unfolding it uses fragments of recorded music. It is also a phonetic experiment: the words are often split up, the vowels and consonants are exploited in a sound dynamic that the microphone helps to amplify. And the title Syllabaire is eloquent in itself. The characters are four deliria pronounced out loud: Phaedra’s amorous delirium, Hippolytus’ delirium petrified in pure disdain and Theseus’ delirium of social logic; as for the coryphaeus, he dreams of what might have been. The whole work seems steeped in a dreamlike confusion and only recovers its logic at the end of the spectacle.’ ‘The conception of this work brings language into play as a phonetic element in service to the sound structure, by the timbre, spoken, shouted, sung or distorted by the tape, as well as a small group of instruments to which are added actors and singers. Raphaël Cluzel’s text came as the first musical performance went along, filling the spaces that had been assigned to it in advance, with a poetic in which the sound dynamic sometimes replaces signification without concern for the logic of the discourse or the sense of the words...’ AUTODAFÉ (no. 72 A) Playing time: 1 hr 50’ Adaptation as musical theatre of the eponymous stage cantata (no. 72), on a libretto by the composer 15 parts: I-Prologue; II-Episode I ‘93’; III-Stasimon I; IV-Episode II ‘Vitrail’; V-Episode III ‘Batuque, son’; VI-Stasimon II; VII-‘Apocalypse de Saint-Loup 1914-1918’; VIII-Parodos; IX-Stasimon III; X-Episode V ‘Saturnale interrompue’; XI-Stasimon IV; XII-Episode VI ‘No pasaran’; XIII-Episode VII ‘Leçon de Ténèbres’; XIV-Episode VIII ‘Mayas’; XV-Epilogue " Forces: 4 sopranos, 3 mezzos, 1 contralto, 3 baritones, 1 bass, 2 narrators (1

female, 1 male), 3 choruses (Chorus I of 12 solo voices, Chorus II of 32 mixed voices SATB, Chorus III of 60-80 mixed voices that can be expanded up to 120), orchestra 2.1.2.1, 2.2.3.0, percussion (5 performers), harp, piano, electric guitar or harpsichord, strings 2.2.2.2.1, tape

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Percussion instruments: I: marimba, hammer glockenspiel, 3 Chinese suspended cymbals, 3 tam-tams (low, medium, high), tarole, 3 bongos, log drum, high maracas, jazzoflute II: vibraphone, set of tubular bells, metal block, 2 m’tumbas, 4 bongos (or Saharan drums), guiro, jazzoflute III: xylomarimba, cowbells, 2 tam-tams, 3 suspended cymbals, low tom, snare drum, 4 temple blocks, low maracas, rattle, jazzoflute IV: vibraphone, 3 gongs, 3 cymbals placed on felt, Berber crotales, 6 woodblocks, bass drum, maracas, rattle, jazzoflute V: cowbells, 3 gongs, 3 tom-toms, pedal kettledrum, 2 bongos (or Saharan drums), triangle, claves, jazzoflute ! Publisher: Jobert, 1972. ‘This title Autodafé suggests the fate in store for a series of “historic words”, ideological sentences or other, forming the text’s framework without chronological order. Their derision or the imposture of which they have sometimes become the expression, with the help of time, find their end in the fire of sound that threatens them and finally engulfs them, leaving nothing in conclusion but an enigmatic verse from Shakespeare: “Death once dead, there's no more dying then”.’ ‘Sounds, by their essence, are incapable of expressing anything. But they can direct the listener’s consciousness towards a certain aspect of things by forming in him a kind of imaginary theatre, simply with the title or a fragmentary text that is found in the music. This is what justifies, for example, opera as an essential genre of music. Because here, music fully plays its social role, i.e., it can act on the conscience of its contemporaries and awaken them to a certain way of thinking.’ TROIS CONTES DE L’HONORABLE FLEUR (no. 83) Playing time: 58’ (Prologue: 4’30”; I: 18’; II: 17’; III: 18’30”) Chamber opera. Tales invented by Maurice Ohana, written up by Odile Marcel I-Ogre mangeant des jeunes femmes sous la lune; II-Le Vent d’est enfermé dans un sac; III-La Pluie remontée au ciel " Forces: soprano solo, instrumental ensemble 1.1.1.1, 0.1.1.0, percussion (1 or

2 performers), cithara in thirds of tones, piano, cello Percussion instruments: I (in the orchestra): vibraphone, xylomarimba, crotales, 1 sizzle cymbal (high), 3 Chinese suspended cymbals, 1 cymbal on felt, 2 Chinese gongs, 2 tam-tams (medium, low), 1 petite side drum (high), 2 Saharan drums (bongos if lacking), 2 m’tumbas, 3 tom-toms (low, medium, high), 1 double-bass tom (bass drum if lacking), 1 tambourine, 2 Japanese blocks struck together, 3 temple blocks, 3 woodblocks, 1 guiro, 3 pairs of maracas II (on stage): 2 Saharan drums or bongos (low, medium), 2 tom-toms, 2 m’tumbas, 1 medium pedal kettledrum (B flat), 1 posed low cymbal, 1 posed high cymbal, 1 medium tam-tam, 1 suspended Chinese gong ! Publisher: Jobert, 1978.

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‘When I wrote a Japanese opera, the Three Tales of the Honourable Flower, some Japanese composers were able to say, “That is what we wanted to write!”, but beyond this imagined Japan, I was expressing only myself unreservedly.’ ‘One fine day, I happened upon a volume of Japanese legends that a student had given me, very old legends of oral tradition written down in the 16th century. It was the same student who informed me that my name meant “Honourable Flower” in Japanese.’ ‘I invented these tales but still told a Japanese musician they were from the 8th century; he replied: “Oh no, no, they are typically 7th century”.’ ‘I immediately oriented myself towards a sort of imagery in the style of Douanier Rousseau, in which the mysterious, the malefic and the magical are combined !’ LA CÉLESTINE (no. 90) Playing time: 2 hr 30’ Lyric tragi-comedy in 11 tableaux after Fernando de Rojas (1492), adaptation and libretto by Maurice Ohana, French text by Odile Marcel. 1st tableau: Prologue. Première prophétie de la Sibylle 2nd tableau: Le Camp des Rois Catholiques à Santa-Fe 3rd tableau: Le Jardin des Délices 4th tableau: Les Sorts (chez Calyx); portrait de Célestine; Pandemonium (mimodrame) 5th tableau: L’Antre des Sorts (chez Célestine); Interlude; deuxième prophétie de la Sibylle 6th tableau: Le Jardin de Mélibée 7th tableau: Grande conjuration des Sorts 8th tableau: Nuit au Jardin des Délices 9th tableau: Les cris de rue; chez Célestine – la Cène; mort de Célestine; éloge de Célestine; Ruffian; troisième prophétie de la Sibylle 10th tableau: Deuxième nuit au Jardin des Délices; Alborada – mort de Calyx; delirium and mort de Mélibée; déploration du père 11th tableau: Epilogue; Triomphe de Christophe Colomb à Séville; rituel de l’oubli " Forces: singing roles: The Sibyl (2 voices: coloratura soprano and mezzo),

Mélibée (soprano); Lucrèce, Mélibée’s attendant (dramatic soprano); Célestine (contralto); Aréis and Elys, Célestine’s lodgers (2 sopranos); Calyx (baritone); Tristan, Calyx’s page (tenorino); Sosie, Calyx’s page (tenor); Criton and Ruffian, the lodgers’ lovers (respectively actor-singer and basso buffo); Mélibée’s father (bass-baritone); the Fates (12-18 women’s voices selected from the mixed chorus of 40-80 voices); spoken role: the Visionary (actor-singer portraying Fernando de Rojas, the work’s author).

Orchestra: 2 flutes + piccolo, 2 oboes + English horn, 2 clarinets + bass clarinet, 2 bassoons + contrabassoon, 2.2.2 + bass trombone, percussion (3 performers), solo harpsichord, piano, chancel organ, strings 12.10.8.6.4 (maximum), tape Percussion instruments: I (on stage): vibraphone, tubular bells, 2 suspended cymbals, 2 crotales (struck together), bell tree, 4 tom-toms (B, D, F, B flat), 1 tambourine, 4 temple blocks, maracas, 1 guiro, 2 stones (struck together).

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II: xylomarimba, 1 sizzle cymbal, 3 suspended cymbals, 3 gongs, anvil, 2 m’tumbas, 1 tambourine, 2 bongos, 4 woodblocks, 2 stones (struck together), 1 guiro, maracas; + on stage: 2 m’tumbas, 2 bongos, Panduro, 2 standing cymbals. III: vibraphone II, set of crotales, 3 Chinese cymbals, anvil, 2 stones (struck together), 3 cymbals on felt, 3 tam-tams, 3 woodblocks, claves, jazzoflute, double-bass tom, high side drum (tarole); + on stage: 4 tom-toms (A, D, A flat, D flat), crotale, maracas. ! Publisher: Billaudot, 1993 ‘An actor friend had asked me for stage music for La Célestine, which he wanted to perform in the cathedral square in Salamanca. That was in 1981. It didn’t come to pass, but I set to reading the play by Fernando de Rojas more closely. It gave me an impression of vitality: a rapid, almost mad, current ran beyond the plot. I was fascinated. Gradually, the character of Célestine exerted a sort of seduction on me—Célestine is magic. And moreover, there was matter there for a theatrical musical drama, calling on everything, just as I had always sought and wanted.’ ‘I divided the play into 9 tableaux rather than into traditional acts. The rhythm of events is much terser than in opera—it’s almost like film.’ ‘The succession of scenes and their nature are akin to those of similar nature that I admired in certain films.’ ‘The processes of articulation and transition of Polanski or Fellini (the latter in Satyricon and Roma) encouraged me to attempt analogous processes in my works. Finally, Chaplin and Buñuel sometimes suggested details of humorous scenes that punctuate nearly all my stage works.’ ‘In La Célestine, the orchestra plays a double role: first that of creating a sound landscape; then, as in mediaeval music, doubling the voices, not only to reassure them, but to give them an unusual colour through a very intimate blending of instrument and voice, to the degree that, at times, they merge.’

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Part II

CHRONOLOGICAL LIST OF THE COMPLETE WORKS

The letters ‘D’, ‘U’ and ‘W’ following certain titles signify:

D = score destroyed; U = unpublished; W = withdrawn from the catalogue 1 – LA JOIE ET LE BONHEUR (Joy and Happiness) (D)

Project for a radio play on a text by Yves Régnier. Composition: 1938. From this first attempt was drawn:

1 A – LES FÊTES NOCTURNES (Nocturnal Fetes) (D) Orchestral suite. Composition: 1938

2 – SUITE FOR PIANO (D) & (W)

Five movements: I-Prélude (D); II-Vespérale (D); III-Fanfare (D); IV-Cadence (D); V-Toccata (W). Composition: 1940. No. I was first performed in London (Wigmore Hall) on 15 June 1947 by the composer; the first complete performance was given by Massimo Bogianckino in Paris, on 12 June 1948, in the framework of a concert by the Groupe ‘Zodiaque’.

3 – LA VENTA ENCANTADA (The Enchanted Inn) (W) Choreographic suite for small orchestra inspired by an episode from Don

Quixote by Miguel de Cervantes. Composition: spring 1940. First performance: Paris, Salle Gaveau, 29 April 1949, by the Orchestre André Girard, conducted by André Girard, in the framework of a concert by the Groupe ‘Zodiaque’.

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4 – ENTERRAR Y CALLAR (Bury Them and Keep Still) (Capricho No. 1) for piano. Composition: Rome-Naples, 1943-44. First performance: Paris, 12 June 1948, by the composer, in the framework of a concert by the Groupe ‘Zodiaque’.

5 – SONATINE MONODIQUE (Monodic Sonatina)

for piano. Four movements: I-Allegro con moto; II-Vif (‘Jota’); III-Andante; IV- Animé. Composition: Rome, 1944-45. No. II was first performed in London (Wigmore Hall) on 15 June 1947 by the composer; the first complete performance was given by Massimo Bogianckino in October 1947 at the first concert (private) by the Groupe ‘Zodiaque’ in Neuilly. The first public performance was given in Paris, at the Société Nationale, Salle de l’École Normale, on 23 February 1951, by Geneviève Joy.

6 – SARABANDE (W)

for two pianos. Composition: 1947. First performance: Neuilly, October 1947, by Massimo Bogianckino and the composer, in the framework of the first concert (private) by the Groupe ‘Zodiaque’.

7 – LES AMANTS DE DÉCEMBRE (The December Lovers) (D)

Song cycle for soprano and piano on poems by Claudine Chonez. Composition: 1947. First performance: Neuilly, October 1947, by Geneviève Touraine and the composer, in the framework of the first concert (private) by the Groupe ‘Zodiaque’.

8 – CONCERTO POUR CUIVRES, PERCUSSION ET CORDES (D)

Composition: 1947. First performance: Paris, RTF (French Radio), 1947, by the Orchestre André Girard, conducted by André Girard, in the framework of a concert by the Groupe ‘Zodiaque’ broadcast on French radio.

9 – DON JUAN (D)

for instrumental ensemble. Sequences for a radio adaptation of the play by Tirso de Molina El burlador de Sevilla y convidado de piedra, for which most of the score was composed by Daniel-Lesur. Composition: 1947. Presumed to have been destroyed, this score, given by Ohana to his teacher, Daniet-Lesur, was reused in part by the latter in his Serenade for Strings, first performed at the Aix-en-Provence Festival on 18 July 1954, by the Orchestre Louis de Froment, conducted by Hans Rosbaud.

10 – DEUX MÉLODIES SUR DES POÈMES DE FEDERICO GARCÍA

LORCA (2 Songs on Poems by Federico García Lorca) for mezzo-soprano and piano. I-Chanson de la goutte de pluie (D); II-Nana ,

initially planned to be integrated into stage music for Yerma in 1946, a show that was never staged. Composition: 1947. First performance: Neuilly, October 1947, by Geneviève Touraine and the composer, in the framework of the first concert (private) of the Groupe ‘Zodiaque’. The second song appears as No.4 of the Spanish Songs (Chansons populaires espagnoles)(infra, no. 96).

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11 – TANGO EL MARIQUITA for mezzo-soprano and piano, on a poem by Federico García Lorca.

Composition: 1947. First performance: Paris, Auditorium Saint-Germain, 11 June 1994, by Sylvie Sullé and Jay Gottlieb. This song appears as No. 7 of the Popular Spanish Songs (infra, no. 96).

12 – ALBORADA Arrangement of a Spanish folksong for mezzo-soprano and piano.

Dedication: ‘In memoriam Encarnación Lopez Julvez “La Argentinita”’. Composition: 1947. First performance: Paris, Auditorium Saint-Germain, 11 June 1994, by Sylvie Sullé and Jay Gottlieb. This song appears as No. 8 of the Popular Spanish Songs (infra, no. 96).

13 – DUO POUR VIOLON ET PIANO (D)

Composition: 1947. First performance: Paris, January 1948, by F. Datte, violin, and Massimo Bogianckino, in the framework of a concert of the Groupe ‘Zodiaque’.

14 – TROIS POÈMES DE SAADI (U) for baritone and orchestra, on texts taken from The Rose Garden by the 13th-century Persian poet Saadi (Muslih-ud-Din Mushrif-ibn-Abdullah), French translation by Franz Toussaint. I-Le Jasmin; II-Ode à un chat; III-Le Guerrier. Composition: 1947-48. First performance: Paris, RTF (Club d’Essai), 6 March 1948, by Yvon Le Marc’Hadour and the RTF Radio Symphony Orchestra, conducted by Jean Giardino, in the framework of the third concert of the ‘Tribune des Jeunes Compositeurs’, hosted by Roland-Manuel.

15 – LA PESTE (The Plague) (U)

‘Musical illustration’ for the radio adaptation of the novel by Albert Camus, by Claudine Chonez, produced by Alain Trutat. Composition: 1948. Commissioned by the Musical Illustrations Department of the RTF (Henri Dutilleux). Broadcast: RTF, 31 October 1949.

16 – LE DAMNÉ PAR MANQUE DE CONFIANCE

(Damned for Despair) (U) Incidental music for El condenado por desconfiado by Tirso de Molina. Composition: 1948. First performance: Paris, Théâtre du Vieux-Colombier, 5 July 1948, by the Norbert Pierlot Company, in the framework of the Young Theatre Companies Competition.

17 – PASO (Capricho no. 3)

for piano. Composition: 1948. First performance: Paris, 12 June 1948, by the composer (at the same time as the Capricho No. 1 Enterrar y callar) at a concert of the Groupe ‘Zodiaque’.

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18 – LLANTO POR IGNACIO SANCHEZ MEJIAS (Lament for Ignacio Sanchez Mejias)

Oratorio for narrator, baritone, women’s chorus and small orchestra, on the eponymous poem by Federico García Lorca. Composition: 30 March–8 May 1950. Commissioned by the Cercle Culturel du Conservatoire (Jean-Etienne Marie). Dedication: ‘to Alain Bermat’. First performance: Paris, Sorbonne (Richelieu Amphitheatre), 22 May 1950, by Bernard Cottret (baritone), Mauricio Molho (narrator), and the Orchestre des Cadets du Conservatoire, conducted by Georges Delerue.

19 – SARABANDE for harpsichord and orchestra. Composition: 1950. 20 – MONSIEUR BOB’LE (U)

Incidental music for the play in three acts by Georges Schehadé. Composition: 1950-51. Recorded by the Orchestre André Girard, conducted by André Girard. First performance: Paris, Théâtre de la Huchette, 30 January 1951, by the Compagnie Georges Vitaly, directed by Georges Vitaly, sets and costumes by Dora Maar, with, in the leading roles, R.J. Chauffard, Jacques Fabbri, Jacques Jouanneau, Jacqueline Maillan, Lucien Hubert and Georges Vitaly. From this score is taken

20 A – SUITE POUR UN MIMODRAME (Suite for a Mimodrama) (W) for ten instruments. Composition: 1951. First performance: Paris, RTF

(Club d’essai), 29 May 1951, by an ensemble of soloists conducted by Georges Delerue.

21 – LES REPRÉSENTATIONS DE TANIT (W) Ballet music for orchestra. Composition: 1951. First performance: Casino

d’Enghien (Val d’Oise), June 1956, by Le Ballet de l’Étoile, choreography by Maurice Béjart, sets and costumes by Jean Desvilles, with Tessa Beaumont, Marie-Claire Carrié, Michèle Seigneuret, Maurice Béjart, Michel Rayne, Milko Sparemblek.

22 – CONCERTINO POUR TROMPETTE ET ORCHESTRE

Three movements: I-Allegretto; II-Andante; III-Finale allegretto. Composition: 1952. Commissioned by André Girard for trumpeter Marcel Caens. First performance (radio): Radio-Maroc, 1952; (public): Paris, Salle Gaveau, 12 January 1963, by Roger Delmotte and the ORTF Chamber Orchestra, conducted by André Girard.

23 – CANTIGAS

Six pieces for soli, mixed chorus and instrumental ensemble. Composition: 1953-54 (revised 1980). Commissioned by the Hamburg Radio (Norddeutscher Rundfunk, FRG). Dedicatees: Jose Bergamin (I), Sergio de Castro (II), Rafael Alberti (III), Isabel & Fernando Pereda (V), Octavio Paz (VI). First performance: Hamburg, Norddeutscher Rundfunk, 6 February 1957, by the NDR Chorus and Orchestra, conducted by Heinz Freudenthal.

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First French performance: Paris, Hall of the École Normale de Musique, 21 January 1960, conducted by Daniel Chabrun.

24- LA SOIRÉE DES PROVERBES (The Evening of Proverbs) (U)

Incidental music for the play in three acts by Georges Schehadé, for instrumental ensemble. Composition: December 1953-January 1954. First performance: Paris, Théâtre Marigny (small auditorium), 30 January 1954, by the Compagnie Renaud-Barrault, directed by Jean-Louis Barrault, sets and costumes by Félix Labisse, with, in the main roles: Pierre Bertin, Michel Piccoli, Nicole Berger, Jean-Louis Barrault, Jean-Pierre Granval, Jean Servais, Simone Valère, Edmond Beauchamp, Marie-Hélène Dasté, Héléna Manson, Jean Gillibert, and the voice of Yvonne de Bray; conducted by Pierre Boulez. The only published excerpt from this score, la Chanson du marin (voice and piano or guitar), was published in 1954 in the Cahiers de la Compagnie Renaud-Barrault.

25 – TABLEAUX DE L’HÉROÏNE FIDÈLE (Tableaux of the Faithful

Heroine) (D) Radio mimodrama for soprano, baritone, narrator, chamber chorus and 15 instruments, adapted by Maurice Ohana from a tale from the Andalusian Romancero. Composition: 1954. Commissioned by the Musical Illustrations Department of the RTF (Henri Dutilleux). Broadcast on the RTF national programme on 14 November 1954.

26 – HOMMAGE À LUIS MILAN (Capricho No. 2)

for piano. Composition: 1954. First performed on record by Maurice Ohana in 1957 (La Boîte à Musique).

27 – SOLEA (U)

Accompaniment music (for two guitars and harpsichord) for a radio play by Martine Cadieu. Composition: 1954. Commissioned by the Musical Illustrations Department of the RTF (Henri Dutilleux). Recorded by Ida Presti and Alexandre Lagoya, with Maurice Ohana at the harpsichord, the cast including: Maria Casares, Alain Cuny, Lucien Nat and Sacha Pitoeff. Broadcast: RTF, 1954.

28 – PASO (W)

Ballet music for symphony orchestra. Story by Françoise. Composition: 1954. Commissioned by the Lyons Opera. First performance: Lyons Opera, 1954-55 season, by the Compagnie Françoise & Dominique, choreography by Dominique; revived at the International Dance Festival in Aix-les-Bains (conducted by Paul Begou) then in Paris, Théâtre Marigny, 5-11 September 1955, sets and costumes by Pierre Philippe, voices of Margarita Gonzales and Carmen Montserrat, conducted by Serge Baudo.

29 – DEUX DANSES: Tiento, Farruca (U) for percussion instruments (two performers). Composition: 1954.

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30 – QUATRE ÉTUDES CHORÉGRAPHIQUES (Choreographic Studies) Ballet for percussion ensemble. Composition: 1955. Definitive version for six percussionists: 1961-63. Initially commissioned by the NDR, Hamburg Radio in a version for solo performer then expanded to four percussionists and choreographed in this version by Maurice Béjart, the work was later developed for six percussionists at the request of the Groupe Instrumental à Percussion de Strasbourg and the Strasbourg Municipal Ballet. First performance in its definitive version at the Strasbourg Festival, 8 June 1963 in a choreography by Manuel Parès by the Strasbourg Municipal Ballet and the Groupe Instrumental à Percussion de Strasbourg (renamed ‘Les Percussions de Strasbourg’ in 1966: Jean-Paul Batigne, Gabriel Bouchet, Jean-Paul Finkbeiner, Detlef Henri Kieffer, Claude Ricou, Georges Van Gucht).

31 – TIENTO

for guitar. Composition: 1955. Commissioned by Narciso Yepes. Dedicated to Ramon Cueto. First performed in 1961 by Narciso Yepes in Paris.

31 A – transcribed for harpsichord in May 1957. 32 – IMAGES DE DON QUICHOTTE (U)

‘Musical illustration’ for a radio adaptation of Miguel de Cervantes’ novel by Alexandre Arnoux, directed by Bronislaw Horowicz. Composition: January- February 1956 (instrumental ensemble of 15 performers). Commissioned by the RTF Musical Illustrations Department (Henri Dutilleux). Recording conducted by Daniel Chabrun, with actors from the Compagnie Jean-Pierre Grenier-Olivier Hussenot (published as a disc-book by Philips in 1957). Broadcast: RTF, 1956 and in Great Britain: BBC 3rd Programme, 11 November 1957.

33 – LES HOMMES ET LES AUTRES (Men and the Others) (U) ‘Musical illustration’ for the radio adaptation of Elio Vittorini’s Uomini e no by Alain Trutat. Composition: 1956 (chromatic cithara, cithara in thirds of tones, instrumental ensemble of 15 performers). Commissioned by the RTF Musical Illustrations Department (Henri Dutilleux). Recorded with the participation of Maria Casares and Serge Reggiani. Broadcast: RTF, 1956.

34 – MÉDÉE (U)

Music for the radio adaptation of Seneca’s play by Jose Bergamin. Composition: 1956 (instrumental ensemble of 15 performers). Commissioned by the RTF Musical Illustrations Department (Henri Dutilleux). Broadcast: RTF, 1956.

35 – LE GUIGNOL AU GOURDIN (The Clown with a Bludgeon) (U)

‘Musical illustration’ for the radio adaptation, by Maurice Ohana, of Los titeres de Cachiporra, tragi-comedia de Don Cristobal y la Sena Rosita, farce for marionettes in 6 tableaux and a foreword, de Federico García Lorca. Composition: October-November 1956 (instrumental ensemble of 15

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performers). Commissioned by the RTF Musical Illustrations Department (Henri Dutilleux). Broadcast: RTF, national channel, 27 January 1957.

35 A – reprise as a theatrical show, adaptation by André Belamich. Expanded forces: soprano and baritone soloists, six-voice male chorus, orchestra 1.2.1.1, 0.1.0.0, timpani, percussion (2 performers), piano, harpsichord, strings 3.2.2.2.1. Commissioned by the Carcassonne Festival (directed by Jean Deschamps). First performance: Carcassonne Festival, July 1958, by the Toulouse Chamber Orchestra and Chorus, Denyse Gouarne (harpsichord), directed, sets and costumes by Maurice Ohana, with, in the lead roles, Christiane Minazzoli, Simone Rieutor, Jacques Lalande, Pierre Meyrand, Yves Kerboul, André Rousselet, Etienne de Swarte, Pierre Hatet, Jose Luis Ochoa, and Yves Joly’s marionettes. Conducted by Serge Baudo.

36 – PROMÉTHÉE

Ballet music, story by Pierre Rhallys. Composition: 1956. Commissioned by the Lyons-Charbonnières Festival. First performance: Lyons-Charbonnières Festival, 27 June 1956, by ‘Ballets 1956’, choreography by Maurice Béjart; revived in Paris, Théâtre Marigny, October 1957, choreography by Maurice Béjart, sets and costumes by Bernard Daydé.Non-staged performances of this score were forbidden by the composer, as were concert performances of the

36 A – ORCHESTRAL SUITE FROM PROMÉTHÉE which was first performed in 1958 on the Hamburg Radio by the Orchestra of the Norddeutscher Rundfunk, conducted by Jean Martinon.

37 – FUENTEOVEJUNA (U)

Stage music for the play by Lope de Vega (1618). Composition: 1957 (Mixed chorus SATB, wind ensemble, percussion). First performance: Montauban Festival, 1957, conducted by Louis Auriacombe.

38 – GOHA (U)

Music for the film by Jacques Baratier, screenplay by Georges Schehadé. Composition:1957. International Prize at the Cannes Film Festival, May 1958.

39 – TROIS GRAPHIQUES

Concerto for guitar and orchestra. Composition: 1957. Commissioned by and dedicated to: Narciso Yepes. First performance: BBC (3rd Programme), 20 November 1961, by Narciso Yepes and the London Symphony Orchestra, conducted by Anthony Bernard.

40 – FARRUCA (W) for harpsichord or guitar. Composition: 1958. 41 – LE ROMANCERO DU CID (W)

Music for a radio play by Alexandre Arnoux. Composition: 1958 (instrumental ensemble).

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42 - RÉCIT DE L’AN ZÉRO (Tale of the Year 0) Oratorio for narrator, soli, mixed chorus and small orchestra, on a poem by Georges Schehadé. Composition: 1958-59. Commissioned by the RTF. First performance: Paris, RTF, 11 April 1959, by Habib Benglia (narrator), Gérard Friedmann (tenor), André Vessières (bass) and the RTF Chamber Orchestra, conducted by Daniel Chabrun, sound engineer: Alain Trutat.

43 – LE SONGE D’UNE NUIT D’ÉTÉ (A Midsummer Night’s Dream) (W)

Music for a radio adaptation of William Shakespeare’s play, by Georges Neveux. Composition: 1959 (instrumental ensemble of 15 performers). Commissioned by the RTF Drama Programmes Department. Broadcast: RTF, 1959.

44 – HOMÈRE ET ORCHIDÉE (W)

Accompaniment music for a radio drama by Bronislaw Horowicz. Composition: 1959 (solo cithara in thirds of tones). Commissioned by the RTF Drama Programmes Department. Broadcast: RTF, 1959.

45 – LA ROUTE QUI POUDROIE

(The Road with Clouds of Dust Rising) (U) ‘Musical illustration’ for a radio drama by Anne-Marie Bauer, adapted by Pierre Barbier. Composition: 1960 (flute, oboe, clarinet, 2 percussionists, piano, cithara in thirds of tones, violin, cello). Commissioned by the RTF Musical Illustrations Department (Henri Dutilleux). Broadcast: RTF, 1960.

46 – CARILLONS POUR LES HEURES DU JOUR ET DE LA NUIT (Carillons for the Hours of the Day and Night)

for harpsichord. Composition: April 1960. Commissioned by and dedicated to Antoinette Vischer, Swiss harpsichordist (Basle, 1909-1973). First performance: Paris, RTF, 1961, by Robert Veyron-Lacroix.

47 – LA BLESSURE (The Wound)

Music for the short film by Edmond Lévy, based on a novella by Pierre Moinot. Composition: 1960. Recording conducted by Daniel Chabrun.

48 – CHANSON DE TOILE (W)

Stage music for a show by Yves Joly’s Marionettes. Libretto by Raphaël Cluzel, based on the legend of Tristan and Isolde. Composition: 1960 (instrumental ensemble).

49 – QUATRE IMPROVISATIONS for solo flute. Composition: 1960-61.

Dedicatee: Jean-Pierre Rampal. First performance: Paris, ORTF, 1962, by Jean-Pierre Rampal.

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50 – HISTOIRE VÉRIDIQUE DE JACOTIN QUI ÉPOUSA LA SIRÈNE DES OCÉANS (The True Story of Jacotin, Who Wedded the Mermaid of the Oceans) Radio tale. Adaptation by Alain Trutat of a tale by Camilo José Cela, taken from the collection Nuevo retablo de don Cristobita. Composition: 1960-61. Commissioned by the RTF Musical Illustrations Department (Henri Dutilleux) for the Prix Italia competition. Recording conducted by Daniel Chabrun, broadcast engineer: Jacques Boisgallais, with Daniel Sorano, Jean-Christophe Benoit, Geneviève Roblot, André Vessières. Broadcast: RTF, 23 November 1961. Prix Italia 1961. Score turned into a chamber opera for young performers in 1990 under the title

50 A – LE MARIAGE SOUS LA MER (The Wedding Beneath the Sea) Commissioned by the National Regional Conservatory of Boulogne-Billancourt, Île-de-France Regional Cultural Affairs Department (Ministry of Culture and Communication) and SACEM. First performance: Boulogne-Billancourt Conservatory, 18 April 1991, by the soloists of the Conservatory opera workshop, Maîtrise de Versailles, Pierre Calmelet’s and the Castéja School children’s choruses, Conservatory instrumental ensemble, conducted by Yves Lestang; directed by Antoine Campo, sets and costumes by Arnaud Labelle-Rojoux, choreography by Nadine Praddaude.

51 – LES DENTS DU SINGE (The Monkey’s Teeth) (U)

Music for the short animated film by René Laloux based on drawings by patients at the Cour-Cheverny Psychiatric Clinic. Composition: 1961. Emile-Cohl Prize & Grand Prize of the 1962 Mannheim Festival

52 – TOMBEAU DE CLAUDE DEBUSSY

for voice and orchestra. Composition: 1961-62 (rev. 1989). Commissioned by the RTF (Henri Dutilleux) for the celebration of the centenary of Debussy’s birth and the Prix Italia competition. Dedicatee: Henri Dutilleux. First performance (radio): Paris, ORTF, 27 December 1962, by Geneviève Roblot (soprano), Monique Rollin (cithara), Christian Ivaldi (piano), and the ORTF Chamber Orchestra, conducted by André Girard; (public): Paris, Théâtre des Champs-Élysées, 4 January 1966, same soloists, Orchestre Philharmonique de l’ORTF, conducted by Charles Brück.

53 – CINQ SÉQUENCES (STRING QUARTET N° 1)

for string quartet. Composition: 1962-63. First performance: Paris, 9 November 1964, by the Parrenin Quartet.

54 – HÉLÈNE (U)

‘Musical illustration’ for a radio adaptation of Euripides’ tragedy, translation by Gabriel Audisio. Composition: 1963 (women’s chorus, 10 instrumentalists: flute, oboe, clarinet, 2 percussionists, cithara in thirds of tones, piano, violin, viola, cello). Commissioned by the ORTF Musical Illustrations Department (Henri Dutilleux). Recording conducted by Daniel Chabrun, with Monique Rollin, cithara. Broadcast: Paris, ORTF, 1963.

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55 – SI LE JOUR PARAÎT... (If the Day Appears…) Suite of seven pieces for 10-string guitar. Composition: 1963-64. Dedicatees: Alberto Ponce (U), ‘In memoriam Ramon Montoya’ (III), Ivo Malec (V), M. Ruiz-Pipó (VI). First performance (partial): Paris, ORTF, Auditorium 104, 20 March 1973, by Alberto Ponce; (complete): La Rochelle Festival, 25 June 1974, by Alberto Ponce.

56 – LES HÉRACLIDES (U)

‘Musical illustration’ for a radio adaptation of Euripides’ tragedy, French text by Gabriel Audisio. Composition: 1964 (mixed chorus SATB, wind ensemble, percussion, cithara in thirds of tones, piano). Commissioned by the ORTF Musical Illustrations Department. Recording conducted by Daniel Chabrun, with Monique Rollin, cithara. Broadcast: ORTF, 1964.

57 – IPHIGÉNIE EN TAURIDE (U)

‘Musical illustration’ for a radio adaptation of Euripides’ tragedy, French text by Gabriel Audisio. Composition: 1965 (6 solo voices, SMATBBs, 4 percussion, cithara in thirds of tones, piano). Commissioned by the ORTF Musical Illustrations Department. Recording conducted by Daniel Chabrun, with Monique Rollin, cithara. Broadcast: ORTF, 1965.

58 – SIGNES

for instrumental ensemble. Composition: Paris, April-May 1965. Dedicatees: flautist Michel Debost, citharist Pierre Urban and pianist Christian Ivaldi. First performance: Bordeaux, ‘Mai Musical’ festival, 23 May 1965, by the three dedicatees and percussionists from the Ars Nova ensemble, conducted by Marius Constant.

59 – NEUMES

for oboe and piano. Composition: 1965 ‘Competition piece. Conservatoire. 1965’. Commissioned by the Paris Conservatoire. First performance: Paris Conservatoire, June 1965.

60 – SYNAXIS

Concerto for 2 pianos, 4 percussion and large orchestra. Composition: Paris, September 1965-January 1966. Commissioned by Les Percussions de Strasbourg. ‘This work is dedicated to the Groupe Instrumental à Percussion de Strasbourg (1966) (Georges Van Gucht, Jean-Paul Batigne, Claude Ricou, Detlef Henri Kieffer, Jean-Paul Finkbeiner, Gabriel Bouchet)’. World premiere: Valdagno (Venetia), Italy, November 1966, by Geneviève Joy and Christian Ivaldi (pianos), Jean-Claude Casadesus, Jean-Charles François, Aldo Buonomo (percussion; 4th soloist unidentified) and the Marzotto Prize Orchestra, conducted by Ettore Gracis. Second Prize at the Marzotto-Valdagno Competition, November 1966.

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61 – HIPPOLYTE (U) ‘Musical illustration’ for a radio adaptation of Euripides’ tragedy, French text by Gabriel Audisio. Composition: 1966 (2 solo voices [coloratura soprano, mezzo-soprano], 12-voice mixed chorus SATB, 3 percussion, harp, 2 citharas [chromatic and in thirds of tones], piano, harpsichord, tape). Commissioned by the ORTF Musical Illustrations Department. Recording conducted by Daniel Chabrun, with Mady Mesplé (coloratura soprano) and Monique Rollin (citharas). Broadcast: Paris, ORTF, 1966.

62 – SYLLABAIRE POUR PHÈDRE (Syllabic Speller for Phaedra)

Chamber opera. Text by Raphaël Cluzel, based on Euripides’ Hippolytus. Composition: 1966-67. Dedicatee: Marius Constant. First performance: (concert version) Paris, Théâtre de la Musique (former ‘Gaîté-Lyrique’), 5 February 1968, by the soloists, choruses and Ars Nova ensemble of the ORTF, conducted by Marius Constant, with Elisabeth Chojnacka, harpsichord; (staged version) Avignon, Cloître des Célestins, 26 July 1969, directed by Roger Kahane, conducted by Daniel Chabrun.

63 – LE ROUGE ET LE BLEU (The Red and the Blue) (U) Music for a short film by Claude Jaeger. Procinex Production. Composition:

1967. 64 – A YOUNG AMERICAN IN PARIS (U)

Music for the Victor Vicas film made for the NBC television network (USA). Composition: 1967. Recording conducted by Daniel Chabrun, with the participation of pianist Gérard Frémy.

65 – CHIFFRES DE CLAVECIN (Harpsichord Figures)

for harpsichord and 22 instrumentalists. Composition: Paris, 1967-20 October 1968; revised 1978. Dedicatee: Elisabeth Chojnacka. First performance: Diorama Festival, La Chaux-de-Fonds, Switzerland, 8 June 1969, by Elisabeth Chojnacka and the Lausanne Chamber Orchestra, conducted by Jean-Claude Casadesus.

66 – SIBYLLE

for soprano, percussion and tape. Composition: Paris, 1968. Dedicatee: Isabel Garcisanz. First performance: Paris, ORTF, Radio Creation Workshop, 5 May 1970, by Isabel Garcisanz and Bernard Balet. Electro-acoustic realisation by the composer with the technical collaboration of Bernard Leroux, assisted by Geneviève Nguyen.

67 – CRIS (Cries)

for 12 mixed voices a cappella. Composition: 20 November 1968-11 January 1969. Commissioned by Marcel Couraud, for Les Solistes des Chœurs de l’ORTF. Dedication ‘to Marcel Couraud and the Soloists of the ORTF Choruses: Nicole Robin, Gisèle Prévet, Marcelle Legendre (soprani), Arlette Friedmann, Josette Pudleitner, Antoinette Kerguelen (alti), Régis

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Oudot, Roger Cotton, Jean-Claude Le Mée (tenors), Michel Richez, René Chauvaut, Mario Haniotis (basses), choirmistress: Colette Brullebaut’. First performance: Berlin, 1 February 1969, by the dedicatees. Prix Italia, 1969.

68 – SILENCIAIRE

for strings and percussion. Composition: 20 April–2 June 1969. Commissioned by the Festival Strings of Lucerne. Dedicatees: Jeanne and Norbert Pierlot. World premiere: Lucerne (Switzerland) Festival, 6 September 1969, by Les Percussions de Strasbourg and the Festival Strings of Lucerne, conducted by Rudolf Baumgartner; French premiere: ‘Fêtes du Solstice’, Château de Ratilly (Yonne), 20 June 1970, by Les Percussions de Strasbourg and a string ensemble conducted by Daniel Chabrun.

69 – SORÔN-NGÔ for 2 pianos. Composition: 1969-70, completed in 1971. Commissioned by

Geneviève Joy and Jacqueline Robin-Bonneau for the 25th anniversary of their piano duo. Dedication: ‘For Geneviève Joy and Jacqueline Robin-Bonneau’. First performance: (part I) Paris, Salle Gaveau, 17 December 1970, by the dedicatees; complete version: Aix-en-Provence Festival, 22 July 1971, by the dedicatees.

70 – STREAM

Monodrama for male voice and string trio. Composition: 1970. Commissioned by and dedicated to Mario Haniotis and the Paris String Trio. World premiere: Angers, 21 January 1971, by Mario Haniotis and the Paris String Trio (Charles Frey, violin, Davia Binder, viola, Jean Grout, cello); Paris premiere: Espace Cardin, 15 March 1972, by Mario Haniotis (bass), Luben Yordanoff (violin), Davia Binder (viola), Alain Meunier (cello).

71 – SYRTES

for cello and piano. Composition: 1970. Commissioned by and dedicated to Mstislav Rostropovich. First performance: Paris, Espace Cardin, 15 March 1972, by Mstislav Rostropovich and the composer.

72 – AUTODAFÉ (U)

Scenic cantata for soli, triple chorus, percussion ensemble, small orchestra and tape. Libretto by the composer. Composition: 1971. Commissioned by the Ministry of Culture for the 7th ‘Choralies de Vaison-la-Romaine’, at the initiative of the ‘À Cœur Joie’ movement. First performance: Théâtre antique, Vaison-la-Romaine, 9 August 1975, by the Musique Nouvelle vocal ensemble and Les Percussions de Strasbourg, conducted by Stéphane Caillat and Boris de Vinogradov.

72 A – Turned into a musical with the same title. Composition: Paris, 20 October 1971-13 April 1972. Commissioned by the Lyons Opera. First performance: Lyons Opera, 23 May 1972, with soloists Jocelyne Taillon, Louis Hagen William, Aude Cornillac, Michèle

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Command, Frantz Petri, Andrée Lyant, Lyons Opera Chorus (directed by Paul Decavata), Rhône-Alpes Philharmonic Orchestra, conducted by Theodor Guschlbauer assisted by Claire Gibault, with the participation of Yves Joly’s marionette company, directed by Louis Erlo and Jean Aster, sets and costumes by Jacques Rapp, electro-acoustic realisation: Gilles Fresnais.

73 – SARC

for solo oboe. Composition: 1972. Commissioned by and dedicated to Jacques Vandeville. First performance: Paris, ORTF France Culture, 1 January 1973, by Jacques Vandeville.

74 – VINGT-QUATRE PRÉLUDES for piano. Composition: 1972-73. First performance: (partial) Royan

Festival, 17 April 1973, by Gérard Frémy; (complete) Paris, Espace Cardin, 20 November 1973, by Jean-Claude Pennetier.

75 – T’HARÂN-NGÔ

for large orchestra. Composition: October 1973-13 November 1974. Commissioned by Radio France for the Orchestre National de France. First performance: Paris, Radio France, Auditorium 104, 8 October 1975, by the Orchestre National, conducted by Lucas Vis.

76 – OFFICE DES ORACLES

‘Autosacramental’ for three vocal groups, instrumental ensemble, mimes and dancers. Composition: April-July 1974. Commissioned by Jean-Pierre Armengaud for ‘Les Fêtes Musicales de la Sainte-Baume’. Dedicatee: Boris de Vinogradov. First performance: Cultural Centre of La Sainte-Baume (Var), 9 August 1974, by the ‘Les Fêtes de la Sainte-Baume’ vocal workshop, L’Itinéraire ensemble, soloists Jocelyne Taillon (alto) and Claude Meloni (baritone), conducted by Boris de Vinogradov, Jean-François Monnot and Jean-Claude Pennetier, choreography by Wess Howard.

77 – SACRAL D’ILX

for oboe, horn and harpsichord. Composition: 1975. Commissioned by the Royan International Contemporary Art Festival. Dedicatee: Harry Halbreich. First performance: Royan Festival, 23 March 1976, by Jacques Vandeville (oboe), Gilles Mahaud (horn) and Elisabeth Chojnacka (harpsichord).

78 – NOCTUAIRE

for cello and piano. Composition: 1975. Commissioned by Alain Louvier for the National Music School in Boulogne-Billancourt. Dedicatee: Jean Brizard. First public performance: La Rochelle Festival, 30 June 1975, by Jean Brizard, cello, and Alain Louvier, piano.

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79 – LYS DE MADRIGAUX (Lily of Madrigals) for soli, women’s chorus and small instrumental ensemble. Composition: Paris, December 1975-February 1976. Commissioned by Radio France, for the Maîtrise (directed at the time by Jacques Jouineau). Dedicatee: Guy Reibel. First performance: Paris, Radio France, Auditorium 104, 1 June 1976, by Evelyne Horiot, Claude Lantony, Nicole Robin (sopranos), Anne Bartelloni (mezzo), Françoise Gagneux (percussion), France Pennetier (piano), Christian Villeneuve (organ), Monique Rollin (citharas) and the Radio France Women’s Chorus, conducted by Guy Reibel.

80 – ANNEAU DU TAMARIT (Ring of the Tamarit)

for cello and orchestra. Composition: 15 July-31 October 1976, Paris-Viznar (Granada). Dedicatee: Alain Meunier. First performance (1st version): Orléans, ‘Semaines Musicales’, 10 December 1977, by Alain Meunier and the Orchestra of the Concerts Colonne, conducted by Marius Constant; (2nd version): Paris, Radio France, 3 October 1978, by Alain Meunier and the Nouvel Orchestre Philharmonique de Radio France, conducted by Alexandre Myrat.

81 – SATYRES

for 2 flutes. Composition: 1976. Dedicatee: Pierre-Yves Artaud. First performance: Paris, Radio France, Auditorium 105, 15 March 1977, by Pierre-Yves Artaud and Pierre Roullier.

82 – MESSE for soli, double chorus and instrumental ensemble. Composition: ‘Paris 13

April 1977 - 9 June 1977 Carnac’. Commissioned by Radio France, France Culture (Guy Erismann) for the 31st Avignon Festival. First performance: Avignon, church of Saint-Agricol, 31 July 1977, by Isabel Garcisanz (soprano), Nicole Oxombre (mezzo), Ensemble Vocal de Provence (choirmistress: Christine Prost) and instrumental ensemble (Jacques Vandeville, oboe, Jacques Jarmasson, trumpet, Bernard Balet, percussion, Raymonde Rodriguez, organ) conducted by Daniel Chabrun. Revived in Paris, Notre-Dame, 12 December 1978, by Isabel Garcisanz and Hanna Schaer, conducted by Charles Ravier.

83 – TROIS CONTES DE L’HONORABLE FLEUR (3 TALES OF THE HONOURABLE FLOWER)

Chamber opera. Tales made up by Maurice Ohana, written by Odile Marcel: I-Ogre mangeant des jeunes femmes sous la lune; II-Le vent d’est enfermé dans un sac; III-La pluie remontée au ciel. Composition: ‘Paris Carnac 15 January-21 April 1978’. Commissioned by Radio France for the 32nd Avignon Festival. Dedicatee: Michiko Hirayama. First performance: Avignon, Cloître des Célestins, 15 July 1978, by Michiko Hirayama (voice), Jay Gottlieb (piano), an instrumental ensemble conducted by Daniel Chabrun; directed by Hubert Jappelle. Revived in Paris, Espace Cardin, 14

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June 1983, by Yumi Nara (soprano) and the Ars Nova Ensemble, conducted by Philippe Nahon; directed by Patrick Fleury.

84 – LIVRE DES PRODIGES (Book of Wonders)

for large orchestra. Composition: Carnac-Paris, 16 May 1978-14 July 1979. ‘Commissioned by the Ministry of Culture and the Orchestre de Lyon for the 10th anniversary of its founding’. Dedication ‘to Serge Baudo and the Orchestre de Lyon’. First performance: Lyons, Auditorium Maurice-Ravel, 4 October 1979, by the dedicatees; Paris, Théâtre des Champs-Élysées, 9 October 1979, by the same performers.

85 – DEUXIÈME QUATUOR À CORDES

Composition: 1978-July 1980. Commissioned by the Ministry of Culture (1977). First performance (1st reading, refuted by the composer): Paris, Radio France, Auditorium 105, 27 February 1982, by the Arditti Quartet; (‘Veritable’ first performance): Paris, Radio France, Auditorium 104, 7 March 1983, by the Talich Quartet.

85 A – CRYPT for string orchestra (expansion of Faran-Ngô, part 4 of the 2nd String Quartet). Composition: autumn 1980. Commissioned by the Orchestre de Chambéry et de Savoie. Dedicatee: Claire Gibault. First performance: Chambéry, Théâtre Charles Dullin, 24 October 1980, by the Orchestre de Chambéry and de Savoie, conducted by Claire Gibault.

86 – WAMBA (U)

for carillon. Composition: 1980. Commissioned by Renaud Gagneux for the carillon of the church of Saint-Germain-l’Auxerrois, Paris. Dedicatee: Renaud Gagneux. First performance: Paris, Saint-Germain-l’Auxerrois, 7 December 1980, by Renaud Gagneux.

86 A – The transcription for harpsichord, realised early 1982, constitutes the first of the DEUX PIÈCES POUR CLAVECIN (infra, no. 91).

87 – CONCERTO POUR PIANO ET ORCHESTRE

Composition: 1980–19 February 1981. Commissioned by the Ministry of Culture and the Orchestre Philharmonique des Pays de la Loire, for the 10th anniversary of the Orchestra’s founding. Dedicatee: Jean-Claude Pennetier. First performance: Nantes, 26 June 1981, by Jean-Claude Pennetier (piano) and the Orchestre Philharmonique des Pays de la Loire, conducted by Marc Soustrot, and Angers, 27 June 1981 (same performers).

88 – DOUZE ÉTUDES D’INTERPRÉTATION

for solo piano. Book I: Études I-VI. Composition: 1981–3 March 1982. Dedicatee: Paul Roberts. First performance: London, Royal Festival Hall (Purcell Room), 8 April 1983, by the dedicatee.

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89 – CADRAN LUNAIRE (Moondial) Suite for 10-string guitar. Composition: 19 December 1981–13 January 1982. Dedicatee: Luis Martin Diego. First performance: Rome, 9 December 1982, then Paris, Radio France, Auditorium 106, 5 March 1983, by the dedicatee.

90 – LA CÉLESTINE

Tragicomic opera in 11 tableaux after Fernando de Rojas (1492), adaptation and libretto by Maurice Ohana, French text by Odile Marcel. Composition: October 1982 - 17 April 1987. Commissioned by Radio France (Charles Chaynes) and the Paris Opera. First performance: Paris Opera (Palais Garnier), 13 June 1988, directed by Jorge Lavelli, sets Michel Raffaelli, costumes Francesco Zito, lighting Bruno Boyer, conducted by Arturo Tamayo, with Elisabeth Chojnacka (solo harpsichord). Cast: Katherine Ciesinski, Susan Belling, Sylvie Deguy, Liliane Mazeron, Roselyne Allouche, Marie-Christine Porta, Valérie Chouanière, Bruce Brewer, Ian Caley, Jean-Philippe Courtis, John Paul Bogart, Stephen Dickson, Jean-Marc Salzmann and Jean-Luc Boutté, narrator.

90 A–TROIS PROPHÉTIES DE LA SIBYLLE (3 PROPHECIES OF THE SIBYL) taken from La Célestine

for 2 soprano voices, percussion and piano. Realisation: 1989. 90 B – SUITE DE CONCERT DE LA CÉLESTINE

for 5 solo voices, harpsichord, mixed chorus and orchestra. Realisation: 1989-90. First performance: Madrid, 16 February 1992, by the Madrid Symphony Orchestra, conducted by Arturo Tamayo.

90 C – MIROIR DE CÉLESTINE for harpsichord and percussion. Realisation: 1989-90. First performance: Munich, 13 October 1990, by Elisabeth Chojnacka and Sylvio Gualda; Paris, Comédie des Champs-Élysées, 9 December 1996, by the same performers.

91 – DEUX PIÈCES POUR CLAVECIN

I-Wamba; II-Conga. Composition: 1982-1983. Dedicatee: Elisabeth Chojnacka. First performance (I only): Paris, Radio France, Auditorium 105, 1 March 1982, by Elisabeth Chojnacka; (complete) same venue, same performer, 4 January 1984.

92 – DIES SOLIS

‘for four choral groups’. Texts collected from Roman inscriptions and fragments of poetry by Catullus (1st century BC). Composition: ‘Paris-Carnac 15 January–3 March 1983’. Dedicatee: Stéphane Caillat. ‘First performance at the Lyons International Festival, 1983, by the Association d’art populaire, Choral Singing Day, 11 June 1983, conducted by Stéphane Caillat’ (Lyons, Auditorium Maurice-Ravel); Paris, Festival of Sacred Art, church of Saint-Louis-en-l’île, 7 December 1983, conducted by Stéphane Caillat.

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93 – DOUZE ÉTUDES D’INTERPRÉTATION Book II: Études VII-XII. Études VII-X for solo piano. Composition: 1983-85. Dedication: ‘To Jay Gottlieb’. Études XI and XII for piano and 1 percussionist. Composition: 1983. Dedication: ‘To Jay and Gordon Gottlieb’. First performance (XI & XII): Paris, Salle Gaveau, 8 January 1985, by the dedicatees; (complete): Paris, Radio France, Auditorium 104, 29 April 1986, by Jay Gottlieb and Vincent Bauer.

94 – KYPRIS

for oboe, piano, viola and double bass. Composition: 1983–26 March 1985. Dedicatees: Ensemble Opus and Edith Canat de Chizy. First performance: Paris, Temple des Billettes, 5 May 1985, by the Ensemble Opus: Bruno Pizzamiglio (oboe), Olga Prats (piano), Ana Bela Chaves (viola), Alejandro Erlich-Oliva (double bass).

95 – QUATRE CHOEURS for children’s voices a cappella. Composition: 1987. Dedicatee: Christine Prost. First performance: Paris, Chapelle des Carmes, 1987, by the Ensemble Benjamin Britten (women’s chorus), conducted by Stéphane Caillat.

96 – CHANSONS POPULAIRES ESPAGNOLES

Eight folksong arrangements for mezzo-soprano and piano, brought together as a set in 1987. First performance: Paris, Auditorium Saint-Germain, 11 June 1994, by Sylvie Sullé and Jay Gottlieb.

97 – SWAN SONG

4 pieces for 12 mixed voices a cappella. Composition: November 1987–November 1988. Commissioned by the Ministry of Culture and Communication for the Groupe Vocal de France. Dedicatee: Roland Hayrabedian. First performance (partial, I & II): Paris, Auditorium des Halles, 18 May 1988, by the Groupe Vocal de France, conducted by Guy Reibel; (complete): Luxembourg, Théâtre d’Esch-sur-Alzette, 7 March 1989, by the same performers.

98 - LUX NOCTIS

for 4 choral groups. Latin text borrowed from the poet Catullus (1st century BC). Composition: August-September 1988. Dedicatee: Stéphane Caillat. First performance: in diptych with Dies Solis (supra, no. 92), Paris, Festival of Sacred Art, church of Saint-Louis-en-l’île, 8 December 1988, by the Association d’art populaire, conducted by Stéphane Caillat

99 – CONCERTO POUR VIOLONCELLE ET ORCHESTRE In dark and

blue . Composition: 1988- Carnac, 6 June 1990. Commissioned by and dedicated to Mstislav Rostropovich. First

performance: Evian Festival, 13 May 1991, by Mstislav Rostropovich and the student orchestra of the Toho Gakuen Music School, conducted by Seiji Ozawa. SACEM Prize for the best contemporary creation of 1992

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100 – ANONYME XXème SIÈCLE (Anonymous, 20th Century) for two 6-string guitars. Composition: 13 December 1988. Dedication: ‘to Jean Horreaux and Jean-Marie Théhard’. First performance: Paris, Radio France, Auditorium 104, 6 June 1989, by the dedicatees.

101 – TROISIÈME QUATUOR A CORDES Sorgin-Ngô

Composition: Sare – Carnac, August 1989. Commissioned by Radio France. Dedicatee: Talich Quartet. First performance: Prague, 13 February 1990, by the Talich Quartet; Paris: Salle Gaveau, 24 March 1990, by the same performers.

102 – SUNDOWN DANCES

Ballet suite. Composition: Carnac – Paris, 11 November 1990. Commissioned by The Erick Hawkins Dance Company (New York). Dedicatee: Erick Hawkins. First performance: Washington, Kennedy Center, May 1991, by The Erick Hawkins Dance Company.

103 – TOMBEAU DE LOUIZE LABÉ

for 12 mixed voices a cappella. Composition: Carnac, 1990. Dedication: ‘For Roland Hayrabedian in memory of the first performance at Ansouis, 22 December 1990’. First performance: Ansouis (Vaucluse), 22 December 1990, by the Musicatreize ensemble, conducted by Roland Hayrabedian.

104 – NUIT DE POUCHKINE (Pushkin Night)

for solo counter-tenor, 12 mixed voices and viola da gamba, based on Alexander Pushkin’s poem The Bronze Horseman. Composition: Leningrad (Saint Petersburg), 15-16 November 1990. Dedication ‘to my friends of Musicatreize’. First performance: Leningrad, Smolny Convent, 16 November 1990, by Marc Pontus (counter-tenor), the Musicatreize ensemble and Sylvie Moquet (viola da gamba), conducted by Roland Hayrabedian.

105 – MESSE DES PAUVRES d’Erik Satie (U)

Orchestration of three (nos. 1, 6, 7) of the seven parts of Erik Satie’s Mass for the Poor, composed in 1895 for mixed chorus and organ: 1-Kyrie Eleison; 6-‘Prière pour les voyageurs et les marins en danger de mort, à la très bonne et très auguste Vierge Marie, mère de Jésus’; 7-‘Prière pour le salut de mon âme’. Realisation: 1-6 December 1990. First performance: Paris, Festival of Sacred Art, church of Saint-Germain-des-Prés, 11 December 1990, by the Ensemble Stéphane Caillat and an instrumental ensemble, conducted by Stéphane Caillat.

106 – AVOAHA

for mixed chorus, 3 percussionists and 2 pianos. Composition: 1990–Carnac, 1991. Commissioned by the Ministry of Culture, the Rhône-Alpes Region and the Olympic Arts Festival, on the occasion of the 1992 Winter Olympic Games, Albertville. Dedicatee: Eric Ericson. First performance: Aix-les-Bains, Palais des Congrès, 14 February 1992, for the inauguration

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of the Albertville Olympic Games, by the Stockholm Chamber Chorus (Eric Ericson, director), Jay Gottlieb and Jean-Efflam Bavouzet (piano), Jean-Paul Bernard, Florent Jodelet and Thierry Miroglio (percussion), conducted by Kent Nagano.

107 – SO TANGO for harpsichord or piano. Written in 1991 at the request of Elisabeth

Chojnacka. Dedication ‘to the memory of Carlos Gardel’. First performance (radio): Radio France, 24 November 1992 by Elisabeth Chojnacka during a broadcast in homage to Maurice Ohana, who had died 11 days earlier, in Marc Texier’s series Les Bruits du siècle, France Music; (public): Paris, Comédie des Champs-Élysées, 9 December 1996, by Elisabeth Chojnacka.

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LISTE ALPHABÉTIQUE COMPLÈTE DES OEUVRES

Les lettres « D », « I » et « R » qui suivent certains titres signifient : D = partition détruite ; I = partition inédite ; R = partition retirée du catalogue.

Alborada ( p 45, 97) Amants de décembre (Les) (D) ( p 44, 96) Anneau du Tamarit ( p 23, 56, 74, 108) Anonyme XXème siècle ( p 16, 60, 68, 112) Autodafé ( p 39, 54, 90, 106) Avoaha ( p 36, 60, 87, 112) A Young American in Paris (I) ( p 53, 105) Blessure (La) ( p 50, 102) Cadran lunaire ( p 12, 58, 64, 110) Cantigas ( p 31, 46, 82, 98) Caprichos pour piano (Enterrar y callar, Hommage à Luis Milan, Paso) (p 13) Carillons pour les heures du jour et de la nuit ( p 11, 50, 63, 102) Célestine (La) ( p 41, 58, 92, 110) Chanson de toile (R) ( p 50, 102) Chansons populaires espagnoles ( p 28, 59, 80, 111) Chiffres de clavecin ( p 22, 53, 74, 105) Cinq Séquences, Quatuor à cordes n°1 ( p 17, 51, 69, 103) Concertino pour trompette et orchestre ( p 21, 46, 73, 98) Concerto pour cuivres, percussion et cordes (D) ( p 44, 96) Concerto pour guitare «Trois Graphiques » ( p 21, 49, 73, 101) Concerto pour piano et orchestre ( p 23, 57, 75, 109) Concerto pour violoncelle et orchestre « in dark and blue » ( p 24, 59, 75, 111) Conga (Deux pièces pour clavecin) (p 11, 63, 109, 110) Cris ( p 29, 54, 80, 105) Crypt ( p 27, 57, 78, 109) Damné par manque de confiance (Le) (I) ( p 45, 97) Dents du Singe (Les) (I) ( p 51, 103)

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Deux danses pour percussion (I) ( p 47, 99) Deux Incantations : Strophe, Pythie ( p 28, 80 ) Deux mélodies sur des poèmes de Federico Garcia Lorca ( p 44, 96) Deux pièces pour clavecin ( p 11, 58, 63, 109, 110) Deuxième Quatuor à cordes ( p 18, 57, 70, 109) Dies Solis ( p 35, 58, 86, 110) Don Juan (D) ( p 44, 96) Douze Etudes d’interprétation ( p 14, 16, 57, 58, 66, 68, 109, 111) Duo pour violon et piano (D) ( p 45, 97) Enterrar y callar (Capricho n°1) ( p 13, 44, 65, 96) Farruca (D) ( p 49, 101) Fêtes nocturnes (Les) (D) ( p 43, 95) Fuenteovejuna (I) ( p 49, 101) Goha (i) ( p 49, 101) Guignol au gourdin (Le) (I) ( p 38, 48, 89, 100) Hélène (I) ( p 51, 103) Héraclides (Les) (I) ( p 52, 104) Hippolyte (I) ( p 53, 105) Histoire véridique de Jacotin qui épousa la sirène des océans ( p 51, 103) Homère et Orchidée (D) ( p 50, 102) Hommage à Luis Milan (Capricho n°2) ( p 13, 47, 65, 99) Hommes et les autres (Les) (I) ( p 48, 100) Images de Don Quichotte (I) ( p 48, 100) Iphigénie en Tauride (I) ( p 52, 104) Joie et le bonheur (La) (D) ( p 43, 95) Kypris ( p 18, 59, 70, 111) Livre des Prodiges ( p 26, 57, 77, 109) Llanto pour Ignacio Sanchez Mejias ( p 30, 45, 81, 98) Lux Noctis ( p 35, 59, 86, 111) Lys des Madrigaux ( p 33, 56, 84, 108) Mariage sous la mer (Le) ( p 38, 51, 89, 103) Médée (I) ( p 48, 100) Messe ( p 34, 56, 85, 108) Messe des Pauvres (La) d’Erik Satie ( p 34, 60, 85, 112) Miroir de Célestine ( p 15, 58, 67, 110) Monsieur Bob’le (R) ( p 46, 98) Neumes ( p 16, 52, 68, 104) Noctuaire ( p 17, 55, 69, 107) Nuit de Pouchkine ( p 36, 60, 87, 112) Office des Oracles ( p 32, 55, 83, 107) Paso (Capricho n° 3) ( p 13, 45, 57, 97) Paso (ballet) (R) ( p 47, 99) Peste (La) (I) ( p 45, 97) Prométhée (R) ( p 37, 49, 88, 49, 101) Quatre Choeurs pour voix d’enfants ( p 29, 59, 80, 111) Quatre Etudes chorégraphiques ( p 18, 47, 70, 100) Quatre improvisations (pour flûte) ( p 12, 50, 64, 102)

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Quatuor à cordes n°1 (Cinq Séquences) (17, 51, 69, 103) Quatuor à cordes n°2 (p 18, 57, 70 109) Quatuor à cordes n°3 (p 18, 60, 70, 112) Récit de l’an zéro ( p 31, 50, 83, 102) Représentations de Tanit (Les) (R) ( p 46, 98) Romancero du Cid (R) ( p 49, 101) Route qui poudroie (I) ( p 50, 102) Rouge et le Bleu (I) (Le) ( p 53, 105) Sacral d’Ilx ( p 17, 55, 69, 107) Sarabande pour clavecin et orchestre ( p 20, 46, 72, 98) Sarabande pour deux pianos (D) ( p 44, 96) Sarc ( p 13, 55, 65, 55, 107) Satyres ( p 15, 56, 67, 108) Sibylle ( p 27, 53, 79, 105) Signes ( p 19, 52, 71, 104) Si le jour paraît... ( p 12, 52, 64, 104) Silenciaire ( p 24, 54, 76, 106) Soirée des proverbes (La) (I) ( p 47, 99) Solea (I) ( p 47, 99) Sonatine monodique p 13, 44, 65, 96) Songe d’une nuit d’été (Le) (R) ( p 50, 102) Sorôn-Ngô ( p 16, 54, 68, 106) So Tango ( p 12, 15, 61, 64, 67, 113) Stream ( p 28, 54, 79,106) Suite de concert de La Célestine ( p 35, 58, 86, 110) Suite pour piano (D) ( p 43, 95) Suite pour un mimodrame (R) ( p 46, 98) Sundown Dances ( p 20, 60, 72, 112) Swan Song ( p 29, 59, 81, 111 Syllabaire pour Phèdre ( p 39, 53, 89, 105) Synaxis ( p 22, 52, 73, 104) Syrtes ( p 17, 54, 69, 106) Tableaux de l’héroïne fidèle (D) ( p 47, 99) Tango el mariquita ( p 45, 97) T’Harân-Ngô ( p 25, 55, 77, 107) Tiento ( p 11, 12, 48, 63, 64, 100) Tombeau de Claude Debussy ( p 27, 51, 78, 103) Tombeau de Louize Labé ( p 30, 60, 81, 112) Trois Caprices ( p 13, 65) Trois Contes de l’Honorable Fleur ( p 40, 56, 91, 108) Trois Graphiques (Concerto pour guitare) ( p 21, 49, 73, 101) Trois poèmes de Saadi (I) ( p 45, 97) Trois prophéties de la Sibylle ( p 29, 58, 80, 110) Troisième Quatuor à cordes ( p 18, 60, 70, 112) Venta encantada (La) (R) ( p 43, 95) Vingt-quatre Préludes ( p 14, 55, 66, 107) Wamba ( p 57, 109)

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DISCOGRAPHIE

(par ordre alphabétique des titres d’oeuvres ) ANNEAU DU TAMARIT

- Alain Meunier, Orchestre National de France, direction Marc Andreae (Erato 1990, enregistrement 1986, avec Livre des Prodiges et Signes). Réédition coffret Erato-Warner Classics, 2004.

- Anssi Karttunen, Orchestre Philharmonique du Luxembourg, direction Arturo Tamayo (Timpani 2000, avec Livre des Prodiges et Synaxis).

ANONYME XXÈME SIÈCLE

- Jean Horreaux et Jean-Marie Tréhard, guitares (REM, 1993, enregistrement 1989).

AVOAHA - Choeur contemporain d’Aix en Provence, Ensemble vocal Musicatreize,

Claire Gouton, soprano, Félicitas Bergmann, alto, Jay Gottlieb et Roland Conil, pianos, Georges Van Gucht, Jean-Paul Bernard et Christian Hamouy, percussions, direction Roland Hayrabedian (Opus 111, 1994, avec Lys de Madrigaux).

CADRAN LUNAIRE - Stephan Schmidt, guitare (Auvidis / Naîve 2001, enregistrement 1991, avec

Si le jour paraît...et Tiento). CANTIGAS - Isabel Garcisanz, soprano, Choeur de Radio France, Ensemble Ars Nova,

direction Marcel Couraud (Erato 1969, avec Cris). Réédition coffret Erato-Warner Classics, 2004.

- Mireille Quercia, soprano, Choeur contemporain, ensemble instrumental Les Percussions de Strasbourg, direction Roland Hayrabedian (Pierre Vérany, 1987 avec Noces de Stravinsky. Enregistrement 1986, réédité sous label Opus 111).

CAPRICHOS

pour piano (Enterrar y callar, Hommage à Luis Milan, Paso) - Maurice Ohana, par lui-même (avec Sonatine monodique et Sonate de H.

Dutilleux par Geneviève Joy), BAM 33 /30 ;1957, non réédité en CD. - Jean-Claude Pennetier (Arion, 1989, avec les Vingt-quatre Préludes).

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CARILLONS POUR LES HEURES DU JOUR ET DE LA NUIT - Robert Veyron-Lacroix (Erato, 1969, in récital « Le Clavecin et son histoire »). - Elisabeth Chojnacka (Erato, 1991) Réédition coffret Erato-Warner Classics, 2004. - Elisabeth Chojnacka (Timpani, 2002, in intégrale de la musique pour clavecin). CHANSONS POPULAIRES ESPAGNOLES

- Yumi Nara, soprano, Jay Gottlieb, piano, in Mélodies Populaires Méditerranéennes. (ALM Records ALCD 7122, 2005). Avec des œuvres de Federico Garcia Lorca :Canciones espanolas antiguas ; Luciano Berio : Quattro Canzoni populari ; Federico Monpou : Combat del Somni, Deux Mélodies, Cantar del Alma ; Maurice Ravel : Deux Mélodies hébraïques, Chants populaires.

CHIFFRES DE CLAVECIN

- Elisabeth Chojnacka, Nouvel Orchestre Philharmonique de Radio France, direction Stanislaw Skrowaczewski (Erato 1984, enregistrement 1983, avec Livre des Prodiges, réédité en CD. Nouvelle édition en coffret Erato-Warner Classics, 2004.

- Elisabeth Chojnacka, Orchestre Philharmonique du Luxembourg, direction Arturo Tamayo (Timpani 2002, avec Silenciaire et Tombeau de Claude Debussy).

CONCERTINO POUR TROMPETTE ET ORCHESTRE

- Eric Aubier, Orchestre de Bretagne, direction Jean-Jacques Kantorow (Pierre Vérany/ Arion 2003, enregistrement 2002, avec Résurgences de Thierry Escaich et Concerto n°2 de Nicolas Bacri).

CONCERTO POUR PIANO ET ORCHESTRE

- Jean-Claude Pennetier Orchestre Philharmonique du Luxembourg, direction Arturo Tamayo (Timpani 1997, avec T’Harân-Ngô et Concerto pour violoncelle et orchestre « in dark and blue »).

CONCERTO POUR VIOLONCELLE ET ORCHESTRE « IN DARK AND BLUE »

- Sonia Wieder-Atherton, Orchestre Philharmonique du Luxembourg, direction Arturo Tamayo (Timpani 1997, avec Concerto pour piano et T’Harân-Ngô).

CRIS

- Solistes des Chœurs de L’ORTF, direction Marcel Couraud (Erato 1969, avec Cantigas). Réédition en coffret CD Erato-Warner Classics 2004.

- Ensemble Musicatreize, direction Roland Hayrabedian (Actes Sud/Musicatreize 2004, enregistrement 2003, avec Sybille, Sundown Dances et Swan Song).

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LES DENTS DU SINGE - Intégralité de la bande-musique du film de René Laloux gravée sur un CD

hors commerce, édité par l’Agence du Court Métrage (2 rue de Tocqueville, 75017 Paris) « Les années cinquante du court métrage ».

DEUX INCANTATIONS POUR VOIX, FLÛTE ET PIANO

- 1) Strophe (d’après Autodafé) et 2) Pythie (extrait de L’Office des Oracles) de Maurice Ohana. Ensemble Triton II (REM 1996, avec des œuvres de S.Lacaze, A.Gaussin, J-R.Combes-Damiens, A.Tisné et O. Messiaen), in Musique française du XXème siècle.

DEUX PIÈCES POUR CLAVECIN ( wamba – conga )

- Elisabeth Chojnacka (Erato 1991, réédition coffret Erato-Warner Classics, 2004).

- Elisabeth Chojnacka (Timpani 2002, in intégrale de l’œuvre pour clavecin). DOUZE ÉTUDES D’INTERPRÉTATION Intégrales :

- Marie-Paule Siruguet (avec Vincent Bauer pour les Études XI et XII) (« Derniers jours du XXème siècle », collection discographique de l’Université de Rouen, enregistrement 1996).

- Jean-Efflam Bavouzet (avec Florent Jodelet pour les Études XI et XII) (Harmonia Records, 1998)

Partielles : - Études I à VI : Marie-Josèphe Jude (Harmonia Mundi 1995) avec Sonate de

H. Dutilleux par Jeffrey Biegel (REM). - Études XI et XII : Jay et Gordon Gottlieb (Auvidis 1984, avec Nocturnals de

Brian Schober et deux improvisations de Gordon et Jay Gottlieb, Graines gémellaires et Traversées)

IMAGES DE DON QUICHOTTE

- Comédiens de la Compagnie Jean-Pierre Grenier – Olivier Hussenot, ensemble instrumental direction Daniel Chabrun (Philips 33 /25, 1957).

KYPRIS

- Opus Ensemble (Bruno Pizzamiglio, hautbois, Olga Prats, piano, Ana-Bela Chaves, alto, Alejandro Erlich-Oliva, contrebasse) (Numerica, 1993, avec Duo pour alto et contrebasse de Beethoven, Sonate en sol majeur de Léopold Mozart , La Belle Excentrique de Satie et Trois mouvements à la recherche d’un quatuor d’Antonio Victorino de Almeida).

- Patrice Mélinon, hautbois, Pascal Devoyon, piano, Kris Landsverk, alto, Thierry Gavard, contrebasse (Timpani 2000, in Intégrale de la musique de chambre).

LIVRE DES PRODIGES

- Orchestre National de France, direction Stanislaw Skrowaczewski (Erato 1990, enregistrement 1984, avec Anneau de Tamarit et Signes), réédition

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coffret Erato-Warner Classics, 2004. - Orchestre Philharmonique du Luxembourg, direction Arturo Tamayo

(Timpani 2000, avec Anneau du Tamarit et Synaxis). LLANTO POR IGNACIO SANCHEZ MEJIAS

- Bernard Cottret, baryton, Maurice Molho, récitant, Denyse Gouarne, clavecin, Orchestre des Cento Soli, direction Ataulfo Argenta (Club français du disque, 1954, réédition vinyle sous label Musidisc, reporté en CD sous le label Accord en 2001, couplé avec Sarabande pour clavecin et orchestre).

- Manuel Cuadros, baryton, Rafael Alberti, récitant, chœur et orchestre direction Jacques Bodmer (Distex, Buenos Aires, 1962).

- Michel Jarry, baryton, Jose Luis Gomez, récitant, Élisabeth Chojnacka, clavecin, choeurs dirigés par Jean-Paul Kreder, ensemble Ars Nova direction Theodor Guschlbauer (Erato 1978, réédité en CD dans le coffret Erato – Warner Classics, 2004).

- Lionel Peintre, baryton, Rodolpho de Souza, récitant, Jean-Marc Aymes, clavecin, Ensemble vocal et instrumental Musicatreize, direction Roland Hayrabedian (Calliope, 1992 – enregistrement 1991, avec Syllabaire pour Phèdre; réédité en livre-disque - Llanto seul – en 2003 dans la collection Actes Sud / Musicatreize).

LUX NOCTIS – DIES SOLIS

- Les Petits Chanteurs de Paris (direction Patrick Marco), Ensemble Musicatreize, Chœur Contemporain d’Aix-en-Provence, Chœur de l’Université de Provence (chef de chœur Christine Prost), Jean-Marc Aymes et Roland Conil, orgues, Jean-Paul Bernard, percussions, direction Roland Hayrabedian (Calliope 1991, avec Nuit de Pouchkine, Swan Song et Tombeau de Louize Labé).

LYS DE MADRIGAUX

- Martine Chedeville, Claude Giroux, Nicole Robin, sopranos, Choeurs de Radio France, Jay Gottlieb, piano, Jean Boyer, orgue, Didier Vérité, percussions, Monique Rollin, cithares, direction Guy Reibel (Erato 1983 – enregistrement 1981, avec la Messe). Réédité en coffret Erato-Warner-Classics, 2004.

- Ensemble vocal Musicatreize, Jay Gottlieb, piano, Roland Conil, orgue, Georges Van Gucht, percussions, Laure Morabito, cithares, direction Roland Hayrabedian (Opus 111, 1994, avec Avoaha).

MESSE

- Isabel Garcisanz, soprano, Hanna Schaer, mezzo, José Etchebarne, ténor, Chœurs de Radio France, Bruno Pizzamiglio, hautbois, Guy Deplus, clarinette, Jean-Pierre Laroque, basson, Thierry Caens, trompette, Jacques Toulon, trombone, François-Henri Houbart, orgue, Bernard Balet et Jean Pierlot, percussions, direction Guy Reibel (Erato 1983 – enregistrement 1991, avec Lys de Madrigaux).Réédition en coffret Erato-Warner Classics, 2004.

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- Kaoli Isshiki, soprano, Mireille Quercia, mezzo, Choeur contemporain d’Aix-en-Provence, Marc Badin, hautbois, Claude Crousier, clarinette, Pascal Chabaud, basson, Gérard Occello, trompette, Thierry Comte, trombone, Georges Van Gucht et Christian Hamouy, percussions, direction Roland Hayrabedian (Opus 111, 1999, avec Office des Oracles).

MIROIR DE CÉLESTINE

- Élisabeth Chojnacka, clavecin, Béatrice Daudin, percussion (Timpani 2002, in Intégrale de l’œuvre pour clavecin).

NEUMES

- René Daraux, hautbois, Françoise Bonnet, piano (Calliope, 1974) - Fabrice Mélinon, hautbois, Pascal Devoyon, piano (Timpani, 2002, in

Intégrale de la musique de chambre). NOCTUAIRE

- Aleksandr Khramouchin, violoncelle, Pascal Devoyon, piano (Timpani 2002, in Intégrale de la musique de chambre).

NUIT DE POUCHKINE

- Marc Pontus, haute-contre, Sylvie Moquet, viole de gambe, Ensemble Musicatreize, direction Roland Hayrabedian (Calliope 1991, avec Lux Noctis- Dies Solis, Tombeau de Louize Labé et Swan Song).

OFFICE DES ORACLES

- Ensemble vocal et instrumental Musicatreize, Choeur Contemporain d’Aix-en-Provence (chefs de chœur Philippe Franceschi et Patrick Marco), direction Roland Hayrabedian (Opus 111, 1999, avec la Messe).

QUATRE CHŒURS

- Ensemble vocal Benjamin Britten, direction Nicole Corti (E.V.B.B. Productions, 1994, avec Sinfonia di Paradiso de Robert Pascal, Mâya de Raffi Ourgandjian, Riflessi de Stefano Procaccioli ).

QUATRE ÉTUDES CHOREGRAPHIQUES

- Les Percussions de Strasbourg (Philips 1967, avec Inventions de Miloslav Kabelá! ; réédité en Coffret CD Philips)

- Quatuor de Percussions Cabaza (Classic Productions Osnabrück). QUATRE IMPROVISATIONS POUR FLÛTE

- Michel Debost, flûte (Inédits ORTF-Barclay, 1971, avec Sibylle et Silenciaire).

- Étienne Plasman (Timpani 2002, in Intégrale de la musique de chambre). QUATUOR À CORDES (intégrale)

- Quatuor Psophos (Ar Ré Sé, 2004).

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SACRAL D’ILX

- Jacques Vandeville, hautbois, Jens McManama, cor, Élisabeth Chojnacka, clavecin (Erato 1991, réédition en coffret Erato-Warner Classics, 2004).

- Fabrice Mélinon, hautbois, Miklos Nagy, cor, Élisabeth Chojnacka, clavecin (Timpani 2002, in Intégrale de l’oeuvre pour clavecin).

SARABANDE POUR CLAVECIN ET ORCHESTRE

- Denyse Gouarne, Orchestre des Cento Soli, direction Ataulfo Argenta (Club français du disque, 1954, réédition vinyle sous label Musidisc, reportée en CD en 2001 sous le label « Accord », avec Llanto por Ignacio Sanchez Mejas).

- Élisabeth Chojnacka, Orchestre Philharmonique du Luxembourg, direction Arturo Tamayo (Timpani 2002, in Intégrale de l’œuvre pour clavecin).

SARC

- Fabrice Mélinon, hautbois (Timpani 2002, in Intégrale de la musique de chambre).

SATYRES

- Pierre-Yves Artaud et Bérengère Michot, flûtes (2 E 2 M, 1992, avec Fusain de B.Jolas, Dialogo Angelico de G.Petrassi, Azur C de E.Tanguy, Mai-Bataraki II de J.Yuasa, Éventails de P. Méfano, Dialodia de B.Maderna, Sonate de A.Bancquart).

- Étienne Plasman et Marcus Bronnima, flûtes (Timpani 2002, in Intégrale de la musique de chambre).

SIBYLLE

- Isabel Garcisanz, soprano, Bernard Balet, percussion (Inédits ORTF/ Barclay 1971, avec Quatre Improvisations et Silenciaire – réédité en CD (Sibylle seul ) sous label Adès dans un coffret « Musique de notre temps, repères 1945-1975 », avec Sinfonia de Berio, Le Marteau sans maître de Boulez, Daughters of the lonesome isle de Cage, Métaboles de Dutilleux, extraits du Grand Macabre de Ligeti, Livre pour orchestre de Lutoslawski , Chronochromie de Messiaen, Symphonie pour un homme seul de Schaeffer / Henry, Klavierstûcke XI de Stockhausen, Metastasis et Nuits de Xenakis).

- Kiyoko Okada, soprano, Georges Van Gucht, percussions (Actes Sud / Musicatreize, 2004, enregistrement 2003, avec Cris, Sundown Dances et Swan Song).

SI LE JOUR PARAIT ... Intégrales :

- Alberto Ponce, guitare (Arion, 1974, avec Trois Graphiques). - Stephan Schmidt, guitare (Astrée 1993, réédition Auvidis /Naïve 2001, avec

Cadran lunaire et Tiento). Extraits

- Alberto Ponce (Arion 1972, « Planh », « Aube ») - Leo Brouwer (Deutsche Grammophon, 1974, « Planh »).

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SIGNES - Monique Rollin, cithare, Michel Debost, flûte, Christian Ivaldi, piano,

Ensemble Ars Nova, direction Marius Constant ( Erato 1968, avec Syllabaire pour Phèdre ; réédition CD 1990, avec Anneau du Tamarit et Livre des Prodiges ; nouvelle édition en coffret Erato – Warner Classics, 2004).

SILENCIAIRE

- Les Percussions de Strasbourg, ensemble de cordes direction Daniel Chabrun (Inédits ORTF / Barclay, 1971, avec Quatre Improvisations et Sibylle).

- Béatrice Daudin, Paul Mootz, Eric Chartier, Netty Glesener, Klaus Brettschneider, Chris Opsteyn, percussions, Orchestre Philharmonique du Luxembourg, direction Arturo Tamayo (Timpani 1998, avec Chiffres de clavecin et Tombeau de Claude Debussy).

SONATINE MONODIQUE

- Geneviève Joy, piano (BAM, 1957, avec Caprichos par l’auteur et Sonate de H.Dutilleux).

SORON-NGO

- Geneviève Joy et Jacqueline Robin, pianos (Erato, 1974, réédition en coffret Erato – Warner Classics, 2004).

- Martine Vialatte et Clotilde Ovigne (Naxos 2006) avec Styx, Areg, Mesarthim, Léthé et Nocturne de F-B. Mâche.

SO TANGO Version piano

- Alberto Neumann (Buda Records). Version clavecin

- Élisabeth Chojnacka (Auvidis / Valois, 1994, dans un récital intitulé « Plus que Tango », en compagnie d’œuvres de G.Beytelmann, M.Nyman, A.Piazzola, Y. Prin, J. Wiéner).

- Élisabeth Chojnacka (Timpani 2002, in Intégrale de l’œuvre pour clavecin). SUNDOWN DANCES

- Ensemble instrumental Musicatreize, direction Roland Hayrabedian (Actes Sud/Musicatreize 2004), avec Cris, Sybille et Swan Song du même auteur.

SWAN SONG

- Ensemble vocal Musicatreize, direction Roland Hayrabedian (Calliope, 1991, avec Lux Noctis – Dies Solis, Nuit de Pouchkine et Tombeau de Louize Labé ; réédité sous le label Actes Sud / Musicatreize en 2004 avec Cris, Sibylle et Sundown Dances).

- Nederlands Kamerkoor, direction Roland Hayrabedian (Globe 2006), avec Le Tombeau de Louize Labé et E. Canat de Chizy : Canciones, Dios et To Gather Paradise.

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SYLLABAIRE POUR PHÈDRE

- Mady Mesplé, Jacqueline Danjou, Jean Marais, Claude Boucher, Katia Rozafy, Françoise Campo, solistes des Choeurs de l’ORTF, Ensemble Ars Nova, direction Marius Constant (Erato 1968, avec Signes). Réédition en coffret CD Erato – Warner Classics 2004.

- Marie-Françoise Lefort, Felicitas Bergmann, Jocelyne Carissimo, Didier Flamand, Guillaume Ede, Ensemble vocal et instrumental Musicatreize, direction Roland Hayrabedian (Calliope 1992, enregistrement 1991, avec Llanto por Ignacio Sanchez Mejias).

SYNAXIS

- Geneviève Joy, Christian Ivaldi pianos, Orchestre Philharmonique de l’ORTF, direction Charles Brück (Erato 1968, avec Oral de I.Malec).

- Christian Ivaldi, Pascal Devoyon, pianos, Béatrice Daudin, Klaus Brettschneider, Paul Mootz, Serge Moché, percussions, Orchestre Philharmonique du Luxembourg, direction Arturo Tamayo (Timpani 2000, avec Anneau du Tamarit et Livre des Prodiges).

SYRTES - Aleksandr Khramouchin, violoncelle, Pascal Devoyon, piano (Timpani 2002,

in Intégrale de la musique de chambre). T’HARAN-NGO - Orchestre Philharmonique du Luxembourg, direction Arturo Tamayo

(Timpani 1997, avec Concerto pour piano et Concerto pour violoncelle « in dark and blue »).

TIENTO Version guitare :

De nombreux enregistrements sur disque vinyle sont aujourd’hui introuvables. - Oscar Ghiglia (La Voix de son maître), Narciso Yepes (Deutsche

Grammophon), Alberto Ponce (CBS), Michel Dintrich (Barclay), Jan Wolf (PR), Julian Bream (RCA).

- Les enregistrements de Julian Bream et Narciso Yepes ont été repris en CD dans des volumes anthologiques : « XXth Century Guitar n° II » (RCA) et « Guitarra espanola n°3 » (Deutsche Grammophon).

- Stephan Schmidt , Intégrale de la musique pour guitare seule d’Ohana (Auvidis / Naïve 2001).

Version clavecin : - Élisabeth Chojnacka (Timpani 2002, in Intégrale de l’œuvre pour clavecin). TOMBEAU DE CLAUDE DEBUSSY - Sylvie Sullé, soprano, Christian Ivaldi, piano, Laure Morabito, cithare,

Orchestre Philharmonique du Luxembourg, direction Arturo Tamayo (Timpani 1998, avec Chiffres de clavecin et Silenciaire).

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TOMBEAU DE LOUIZE LABÉ - Ensemble vocal Musicatreize, direction Roland Hayrabedian (Calliope 1991,

avec Lux Noctis – Dies Solis, Nuit de Pouchkine et Swan Song). - Nederlands Kamerkoor, direction Roland Hayrabedian (Globe 2006, avec

Swan Song et E. Canat de Chizy : Canciones). TROIS CONTES DE L’HONORABLE FLEUR

- Michiko Hirayama, soprano, Michel Debost, flûte, Claude Maisonneuve, hautbois, Jacques Di Donato ; clarinette, Jean-Pierre Laroque, basson, Pierre Thibaud, trompette, Jacques Toulon, trombone, Paul Boufil, violoncelle, Jay Gottlieb, piano, Jean-Louis Forestier, percussion, direction Daniel Chabrun. (Philips, 1979).

TROIS GRAPHIQUES POUR GUITARE ET ORCHESTRE

- Narciso Yepes, London Symphony Orchestra, direction Rafael Frühbeck de Burgos (Decca, 1962).

- Alberto Ponce, Orchestre Philharmonique du Prado, direction Daniel Chabrun. (Arion 1974, avec Si le jour paraît...)

- Narciso Yepes, London Symphony Orchestra, direction Rafael Frühbeck de Burgos (Deutsche Grammophon 1975, réédité en CD sous le titre « Guitarra espanola n° 5 » par Narciso Yepes, avec Fantasía para un gentilhombre et Concierto madrigal de Rodrigo).

VINGT-QUATRE PRÉLUDES

- Jean-Claude Pennetier, piano (Arion 1974, réédité en CD en 1989 – même label – avec les Caprichos).

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BIBLIOGRAPHIE SELECTIVE *

Monographies - Édith Canat de Chizy, François Porcile, « Maurice Ohana », Fayard, 2005. - Caroline Rae, « The Music of Maurice Ohana « , Ashgate Publishing Ltd,

Aldershot (U.K.), 2003, 311 pages.

Numéros spéciaux de revues - La Revue musicale : numéro double 351-352, mars 1982, 83 pages ;

présentation de Jean Roy, étude d’Odile Marcel sur « l’Ibérisme de Maurice Ohana », catalogue raisonné par Christine Prost, écrits de Maurice Ohana.

- La Revue musicale : numéro triple 391-392-393, juin 1986, 237 pages ; sous la direction de Christine Prost.Textes de Henri Sauguet, Christine Prost, Raphaël Cluzel, Félix Ibarrondo, Paul Roberts, Harry Halbreich, Guy Reibel, Odile Marcel ; témoignages d’Elisabeth Chojnacka, Luis Martin Diego, Sylvio Gualda, Alain Meunier ; correspondance André Gide / Maurice Ohana présentée et annotée par Francis Bayer ; texte de Maurice Ohana sur Eric Satie.

- L’avant Scène Opéra : Hors série n°3 Opéra d’aujourd’hui, 1991. Livrets de Trois Contes de l’Honorable Fleur, Syllabaire pour Phèdre, La Célestine.Analyses de Harry Halbreich et Christine Prost ; Témoignage de Sergio de Castro ; « Anonyme XXème siècle », entretien de Maurice Ohana avec Jean-Christophe Marti.

- Le Monde de la musique : Cahier spécial Maurice Ohana, 1994, sous la direction de Jean Roy et Frédéric Deval. Textes de Brigitte Massin, Frédéric Deval, Jean-Loup Tournier, Jean-François Boukobza, Christine Prost, Caroline Rae ; témoignages de Henri Dutilleux, Enrique Franco, Kent Nagano, Jay Gottlieb, Sylvano Bussotti, Daniel-Lesur, Francis Bayer, Marcel Weiss.

Travaux universitaires

- Christine Prost, Formes et thèmes. Essai sur les structures profondes du

langage musical de Maurice Ohana. Thèse de doctorat de troisième cycle, Université de Provence, Aix-en-Provence, 1981.

- Pierrette Léone Detchepare-Barcelo, L’Expression du sacré dans l’œuvre de Maurice Ohana .Mémoire de maîtrise de musicologie, Université Paris VIII, 1988.

- Stéphanie Revidat, L’Esthétique musicale de Maurice Ohana à travers trois œuvres vocales : Cantigas, Syllabaire pour Phèdre, Swan Song. Mémoire de maîtrise de musicologie, Université Lyon II, 1991.

- Floriane Grandidier, Aspects de la poétique musicale de Maurice Ohana. Mémoire de maîtrise de musicologie, Université Paris IV, 1997.

- Raphaël Perrin, L’écriture chorale chez Maurice Ohana. Approche analytique de trois oeuvres pour douze voix mixtes a capella : Cris, Swan Song, Tombeau de Louize Labé. Mémoire de maîtrise de musicologie, Université de Tours,2000.

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- 129 -

- Vincent Manac’h, La Conjonction harmonie, polyphonie et timbre ou l’idée de résonance dans l’oeuvre orchestrale de Maurice Ohana. Thèse de doctorat en musicologie, Université de Tours, 2001.

- Agnès Charles, Du sourcier au trouveur, une étude de la musique vocale de Maurice Ohana. Thèse de doctorat en musicologie, Université de Tours, 2001.

- Francis Bayer, « Instantanés » : douze regards sur la musique . P. 121/142 : Sous le signe de l’imaginaire (autour du langage musical de Maurice Ohana), p.235 à 261 : André Gide et Maurice Ohana.. Paris, Millénaire III édition, 2003.

- Marie-Pierre Lassus, « Pensée mythique et création musicale dans l’Office des Oracles de Maurice Ohana » et « Autour de Maurice Ohana ». Editions du Conseil scientifique de l’Université Charles de Gaulle – Lille III, collection UL3.

Chapitres d’ouvrages généraux

- « Maurice Ohana », in Présences contemporaines – Musique Française par

Jean Roy, Paris, Nouvelles Editions Debresse, 1962, p. 385-403. - « Maurice Ohana », par Christian Leblé, in Musiciens de notre temps depuis

1945 par Jacques-Emmanuel Fousnaquer, Claude Glayman et Christian Leblé, Éditions Plumes / SACEM, 1992, p. 385-388.

Études et analyses

- Francis Bayer, « sous le signe de l’imaginaire, Maurice Ohana », Esprit, mars

1985, n°99 « Musique contemporaine, comment l’entendre ? », p. 43-57. - Alain Poirier, « Maurice Ohana », Guide de la musique de piano et de clavecin,

Paris, Fayard, 1987, p. 555-557. - Harry Halbreich, « Maurice Ohana », Guide de la musique de chambre, Paris,

Fayard, 1989, p. 678-683. - Frédéric Deval, Christine Prost, Nicolas Zourabichvili, Francis Marmande, De Federico Garcia Lorca à Maurice Ohana, Llanto por Sanchez Mejias, ouvrage collectif. Actes Sud, 1992. Réédité sous forme de livre-disque avec une nouvelle gravure de l’enregistrement (1991) du Llanto sous la direction de Roland Hayrabedian, Actes Sud / Musicatreize 2003, complété par un article de Jose Bergamin de 1974, « Mort paresseuse et longue ».

- Christine Prost, « Maurice Ohana, le vent du monde », Diapason-Harmonie, janvier 1993, p. 46-47.

- Halbreich Harry, « Maurice Ohana », Guide de la musique sacrée et profane de 1750 à nos jours, Paris, Fayard, 1993, p.771-781.

- Caroline Rae, « Le symbolisme et l’archétype du mythe européen dans l’oeuvre de Maurice Ohana », Cahiers du CIREM, n°24-25 « Musique et Europe », Tours, 1993, p. 115-130.

- Marie-Lorraine Martin, La Célestine de Maurice Ohana : d’un mythe fondateur de la culture espagnole à un opéra-monde, Paris, l’Harmattan, 1999.

* Extraits du site www.mauriceohana.com et de l’ouvrage de Édith Canat de Chizy et François Porcile, « Maurice Ohana » (Fayard, 2005).

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Ce catalogue a été réalisé d’après le livre d’Édith Canat de Chizy et François Porcile

MAURICE OHANA Éditions Fayard 2005

grâce à la courtoisie des Editions Fayard

Nos remerciements

à François Porcile qui a rédigé ce catalogue, à John Tyler Tuttle Jr. pour la traduction, à Béatrice Heyligers pour la mise en page,

aux éditions F. Billaudot qui en ont aimablement assuré l’impression,

à Guy Reibel et Solange Soubrane qui ont participé à sa réalisation.

Ce catalogue a été réalisé à l’initiative de l’Association

Les Amis de Maurice Ohana www.mauriceohana.com