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SOMMAIRE Rejoignez la communauté CCIG sur sa page Facebook ! DU COPIEUR À LA GED SUBMERGÉ PAR LES PAPIERS ? Nous avons la solution ! © Laurence Herren - Photos : Shutterstock T. 0848 912 912 www.devillard.ch Bulletin d’information de la Chambre de commerce, d’industrie et des services de Genève Novembre 2013 No 9 MENSUEL www.ccig.ch 1-2 Technologies, synergies et passion d’entreprendre ! 2 ÉDITORIAL Au travail ! 3 infoCHAMBRE Séminaire économique : Savoir pérenniser notre rente de situation 4 infoPOLITIQUE Un bien mauvais calcul infoCHAMBRE La fiscalité genevoise : graphiques librement utilisables 5 infoCHAMBRE - De l’intérêt d’une assurance responsabilité civile des organes de société -4 e Salon du vin - Prix du commerce de l’économie genevoise 6 infoCHAMBRE - Midi de la Chambre du 17 octobre 2013 - Coût humain et financier du stress : pour une prévention adaptée 7 infoSPONSORS - Bordier & Cie : une gestion optimisée et sur-mesure de votre prévoyance professionnelle - La TVA et les immeubles: le retour du bon sens… 8 infoAGENDA - Les organisations et la génération Y - Prochain Midi de la Chambre - Petit déjeuner du Commerce - Genève en thèmes 5 - Un collègue incontournable - Offre SWISSFIRMS Evénement économique 2013 Le dosage volumétrique : une technologie innovante C’est à Contexa SA, spécialisée dans l’ingénierie et la production de systèmes de dosage automatique pour arômes et parfums, que le Prix de l’innovation 2013 est remis. Grâce à une technologie permet- tant de convertir automatiquement le poids à doser en volume, ses robots sont utilisés pour fabriquer des compositions parfumées ou aromatiques de quelques grammes à plusieurs centaines de kg. Une opération qui prend normalement deux heures à une personne est ainsi réalisée en cinq minutes. Design, conception, fabrication, assemblage, automation et mise en service sont réalisés en interne. Fondée par Daniel Schüpbach et Charles Seydoux en 1999, Contexa emploie aujourd’hui 25 personnes. « Charly » Seydoux a fait rire la salle en avouant qu’il avait investi ses économies dans la start-up sans le dire à sa femme et qu’elle ne le découvrait qu’à l’occasion de la cérémonie ! Mais le jeu en valait la chandelle: mise sur le marché en juin 2013, la nouvelle machine de Contexa a déjà été vendue à 1000 exemplaires. La clientèle de Contexa SA est interna- tionale et répartie également entre l’Europe, l’Asie et les Amériques. Elle compte des entreprises prestigieuses telles que Givaudan, Firmenich et Procter & Gamble, ainsi que des PME. Le 11 e Evénement économique a, comme le précédent, accueilli plus de 800 personnes. Si le Séminaire (voir en page 3) a souligné les atouts de la place économique genevoise, mais aussi leur fragilité, la Cérémonie de remise des Prix s’est déroulée dans une ambiance résolument optimiste. Les caractéristiques qui font la force de Genève se sont retrouvées illustrées par le lauréat du Prix de l’innovation, Contexa, et par celui du Prix de l’économie genevoise, Procter & Gamble: technologie de pointe, synergies et ouverture internationale. Tous deux ont su partager leur passion avec le public, jusque dans les détails techniques! Technologies, synergies et passion d’entreprendre! dente pour l’Europe de l’Ouest. M me Ferguson-McHugh a été élue par le magazine Fortune, pour la deuxième année consécutive, parmi les 50 femmes d’affaires les plus influentes dans le monde. Célébrant cette année ses 60 ans de présence en Suisse, l’entreprise est, avec quelque 3000 emplois, le 3 e plus gros employeur privé de Genève et le 10 e au plan romand. Elle compte également 70 jeunes en formation et recrute environ un employé sur deux au niveau local. L’ensemble des activités genevoises de Procter & Gamble (P&G) génère des retombées pour l’économie locale à hauteur d’environ un mil- liard de francs. Celle-ci collabore avec quelque 100 entreprises locales, de diverses taille et nature, et occupe sur son site 200 per- sonnes externes à P&G, actives dans divers services. En outre, l’entreprise fait montre d’un fort engagement citoyen, qui fait d’elle un sponsor prisé dans le canton (un million de francs en produits ou donations en Une contribution importante pour le tissu tant économique que social Procter & Gamble, lauréat du Prix de l’économie genevoise, était repré- senté par deux femmes, c’est assez rare pour être souligné, Frédérique Reeb-Landry, directrice générale affaires publiques pour la Suisse, et Mary Lynn Ferguson-McHugh, prési- suite page 2 Comment s’adresser à la première « net generation » ? Apprenez avec European University quels sont ses caractéristiques et modes de fonctionnement. PAGE 8 Swissfirms infoSPONSORS Profitez du rabais de 50 % sur la vente des adresses de membres des Chambres de commerce suisses que Swissfirms propose du 20 novembre au 31 janvier prochain. PAGE 8 Un expert fiscal diplômé explique dans quelles conditions la vente d’un immeuble nouvellement construit est soumis à la TVA. PAGE 7 Génération Y Jacques Jeannerat, directeur de la CCIG, Michel Balestra, président du jury, Pierre Poncet, président de la CCIG, Daniel Schüpbach et Charly Seydoux, co-fondateurs de Contexa, Mary Lynn Ferguson-McHugh, présidente Europe de l’Ouest Procter&Gamble, Pierre-François Unger, conseiller d’Etat, Frédérique Reeb-Landry, directrice générale affaires publiques Procter&Gamble Suisse, et Pierre Gruffat, huissier du Conseil d’Etat. Dès 2014, nouvelles salles de réunion ! Profitez-en pour organiser votre séminaire d’entreprise avec la CCIG. Contact: [email protected] © point-of-views.ch © point-of-views.ch

CCIGinfo no 9 - Novembre 2013

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Page 1: CCIGinfo no 9 - Novembre 2013

SOMMAIRE

Rejoignez la communauté CCIG sur sa page Facebook!

DU COPIEUR À LA GED

SUBMERGÉ PAR LES PAPIERS ?Nous avons la solution !

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T. 0848 912 912 www.devillard.ch

Bulletin d’information de laChambre de commerce, d’industrieet des services de Genève

Novembre2013 No9

MENSUEL

www.ccig.ch

1-2 Technologies, synergies etpassion d’entreprendre !

2 ÉDITORIALAu travail !

3 infoCHAMBRESéminaire économique :Savoir pérenniser notrerente de situation

4 infoPOLITIQUEUn bien mauvais calculinfoCHAMBRELa fiscalité genevoise :graphiques librementutilisables

5 infoCHAMBRE- De l’intérêt d’une assurance responsabilité civile des organes de société- 4e Salon du vin- Prix du commerce del’économie genevoise

6 infoCHAMBRE- Midi de la Chambre du17 octobre 2013- Coût humain et financierdu stress : pour une prévention adaptée

7 infoSPONSORS- Bordier & Cie : une gestion optimisée et sur-mesure de votre prévoyance professionnelle- La TVA et les immeubles :le retour du bon sens…

8 infoAGENDA- Les organisations etla génération Y- Prochain Midi de la Chambre- Petit déjeuner du Commerce- Genève en thèmes 5- Un collègue incontournable- Offre SWISSFIRMS

Evénement économique 2013

Le dosage volumétrique : unetechnologie innovanteC’est à Contexa SA, spécialiséedans l’ingénierie et la production desystèmes de dosage automatiquepour arômes et parfums, que le Prixde l’innovation 2013 est remis.Grâce à une technologie permet-tant de convertir automatiquementle poids à doser en volume, sesrobots sont utilisés pour fabriquerdes compositions parfumées ouaromatiques de quelques grammesà plusieurs centaines de kg. Uneopération qui prend normalementdeux heures à une personne estainsi réalisée en cinq minutes.Design, conception, fabrication,assemblage, automation et mise enservice sont réalisés en interne.

Fondée par Daniel Schüpbach etCharles Seydoux en 1999, Contexaemploie aujourd’hui 25 personnes.«Charly» Seydoux a fait rire la salleen avouant qu’il avait investi seséconomies dans la start-up sans ledire à sa femme et qu’elle ne ledécouvrait qu’à l’occasion de lacérémonie !

Mais le jeu en valait la chandelle :mise sur le marché en juin 2013, lanouvelle machine de Contexa a déjàété vendue à 1000 exemplaires. Laclientèle de Contexa SA est interna-tionale et répartie également entrel’Europe, l’Asie et les Amériques. Ellecompte des entreprises prestigieusestelles que Givaudan, Firmenich etProcter & Gamble, ainsi que des PME.

Le 11e Evénement économique a, comme le précédent, accueilli plus de 800 personnes. Si le Séminaire (voir en page 3) a soulignéles atouts de la place économique genevoise, mais aussi leur fragilité, la Cérémonie de remise des Prix s’est déroulée dans uneambiance résolument optimiste. Les caractéristiques qui font la force de Genève se sont retrouvées illustrées par le lauréat du Prixde l’innovation, Contexa, et par celui du Prix de l’économie genevoise, Procter & Gamble : technologie de pointe, synergies etouverture internationale. Tous deux ont su partager leur passion avec le public, jusque dans les détails techniques !

Technologies, synergies etpassion d’entreprendre!

dente pour l’Europe de l’Ouest.Mme Ferguson-McHugh a été éluepar le magazine Fortune, pour ladeuxième année consécutive, parmiles 50 femmes d’affaires les plusinfluentes dans le monde. Célébrantcette année ses 60 ans de présenceen Suisse, l’entreprise est, avecquelque 3000 emplois, le 3e plusgros employeur privé de Genève etle 10e au plan romand. Elle compteégalement 70 jeunes en formationet recrute environ un employé surdeux au niveau local.

L’ensemble des activités genevoisesde Procter & Gamble (P&G) génèredes retombées pour l’économielocale à hauteur d’environ un mil-liard de francs. Celle-ci collaboreavec quelque 100 entrepriseslocales, de diverses taille et nature,et occupe sur son site 200 per-sonnes externes à P&G, actives dansdivers services. En outre, l’entreprisefait montre d’un fort engagementcitoyen, qui fait d’elle un sponsorprisé dans le canton (un million defrancs en produits ou donations en

Une contribution importantepour le tissu tant économiqueque social Procter & Gamble, lauréat du Prix del’économie genevoise, était repré-senté par deux femmes, c’est assezrare pour être souligné, FrédériqueReeb-Landry, directrice généraleaffaires publiques pour la Suisse, etMary Lynn Ferguson-McHugh, prési- suite page 2

Comment s’adresser à la première «net generation»?Apprenez avec European University quels sont ses caractéristiques et modes de fonctionnement.

PAGE 8

SwissfirmsinfoSPONSORSProfitez du rabais de 50% sur la vente des adresses demembres des Chambres de commerce suisses queSwissfirms propose du 20 novembre au 31 janvier prochain.

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Un expert fiscal diplômé explique dans quellesconditions la vente d’un immeuble nouvellementconstruit est soumis à la TVA.

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Génération Y

Jacques Jeannerat, directeur de la CCIG, Michel Balestra, président du jury, Pierre Poncet, président de la CCIG, Daniel Schüpbach et CharlySeydoux, co-fondateurs de Contexa, Mary Lynn Ferguson-McHugh, présidente Europe de l’Ouest Procter&Gamble, Pierre-François Unger, conseillerd’Etat, Frédérique Reeb-Landry, directrice générale affaires publiques Procter&Gamble Suisse, et Pierre Gruffat, huissier du Conseil d’Etat.

Dès 2014, nouvelles sallesde réunion ! Profitez-en pourorganiser votre séminaired’entreprise avec la CCIG.

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Page 2: CCIGinfo no 9 - Novembre 2013

2Novembre2013 No9

ÉDITORIAL

suite de la page 1

Après une longue campagne, ponctuée par les déclarationsde «politique politicienne», l’économie genevoise attend du nou-veau gouvernement qu’il fasse la démonstration de sa compré-hension des enjeux importants auxquels est confronté le canton.

Comme l’a rappelé la dernière Etude économique co-publiée par la CCIG et la BCGE, avec le concours de l’OCSTAT(voir p. 3), le tissu économique genevois a pris son essor grâceà plusieurs coups de chance, à commencer par sa situation aucœur de l’Europe.

On constate aujourd’hui que l’édifice est cependant fragile :les infrastructures de transport ne suivent pas et la productionde nouveaux logements est notoirement insuffisante. La qualitéde vie perçue s’en ressent. Et pourtant, il est indispensable demaintenir l’attractivité du canton. Aucun des secteurs qui sontles fleurons de notre économie n’est à l’abri de la concurrence,on le voit assez avec les banques, contraintes de se réinventerpar des décisions prises hors de ce pays.

Il ne s’agit pas de prôner la croissance pour la croissance,mais de se rappeler que seule une économie vigoureuse etinventive est créatrice d’emplois.

«Un gouvernement n’est pas un parlement» soulignait ausoir des élections au Conseil d’Etat l’un des élus de l’Entente.Dans un monde qui se complexifie, l’heure est à présent àl’analyse approfondie des problématiques, à la définition desolutions et à une mise en œuvre déterminée, loin des calculsélectoraux, des formules à l’emporte-pièce et des pseudo-bonnes idées qui n’ont généralement pour seul mérite que detoucher la pointe émergée d’un iceberg.

Plusieurs des nouveaux conseillers d’Etat ont été parlemen-taires fédéraux. Espérons qu’ils auront à cœur de faire en sorteque la Berne fédérale soit sensibilisée aux besoins de Genève.De même, la construction d’un véritable Grand Genève doitprendre corps car c’est déjà, au plan économique, une réalité.

Fidèle à sa mission, la CCIG sera vigilante quant au maintiendes conditions cadre indispensables à une économie sainemais le Conseil d’Etat trouvera toujours en elle un partenairede discussion et une force de proposition.

Au travail !2012 et plus de 200 jours de travaildédiés au volontariat par les colla-borateurs) et qui se traduit égale-ment par une politique environne-mentale dynamique. Figurant parmiles 50 plus grandes sociétés deSuisse, P&G est présent dans prèsde 70 pays et s’honore de servir, autravers de son portefeuille de prèsde 200 marques, 4,8 milliards deconsommateurs.

«Se lever pour donner» Le conseiller d’Etat Pierre-FrançoisUnger, dans un discours de clôtureparticulièrement inspiré, son dernierà la CCIG en qualité de conseillerd’Etat, a eu cette formule puis-sante : « L’entreprenariat, ce n’estpas attendre pour recevoir, c’est selever pour donner».

Le président de la CCIG, PierrePoncet, a pour sa part souligné quesi la situation géographique deGenève l’avait favorisée au coursdes siècles et était un cadeau de lanature, la légendaire stabilité desconditions cadre s’effritait rapide-

ment. La fiscalité, «devenue labaguette magique des politiciens»,et la concurrence acharnée quelivrent Londres ou l’Irlande sontautant de coups de boutoir contrela prospérité de Genève. Il a ainsirappelé que la première mission dela CCIG, assurer une économieforte, impliquait, jour après jour, de«combattre les fausses bonnesidées, de démontrer l’ineptie desprojets qui visent à paralyser notreéconomie, de promouvoir une éco-nomie saine et dynamique, seulecapable d’assurer des emplois».Car même si l’économie genevoiserepose sur des secteurs d’activitéhistoriques, son futur est lié à sacapacité à se réinventer.

Réinventer la tradition est précisé-ment dans les gènes d’Eliana Burkiet de son groupe, iAlpinisti. Virtuosedu cor des Alpes, la Soleuroise arégalé l’audience avec des morceauxaux accents de jazz, de funk ou detango. Quelle meilleure manière demontrer que tradition et modernitéfont bon ménage?�

JACQUES JEANNERATDirecteur

Résultats du concoursParallèlement à la cérémonie offi-cielle, les sponsors de la CCIG ontpermis à cinq personnes de devenirlauréates du «concours sponsors».En s’intéressant de plus près aux diffé-rents stands, elles ont trouvé lesréponses qui leur ont fait remporter undes prix attrayants mis en jeu. Le tirageau sort a eu lieu le vendredi 1er novem-bre par les soins de Me LaurenceMorand-Jacquemoud, notaire à Genève.La CCIG félicite les heureux gagnants!

M. Jacques Krebs,Alzheimer Genève, gagne deux placescatégorie 1 pour le spectacle VOCA-PEOPLE au Théâtre du Léman.

M. Rabah Cheikh Echioukh,Chambre de coopération économiqueet développement Swiss-Arab, gagneune tablette Samsung Galaxy Tab 210.1 à interface intuitive.

Mme Claudine Hubmann,MTB Immobilier, gagne un bon d’unevaleur de CHF 1000.- à faire valoir surune expertise ou un conseil ou uneétude de marché ou une évaluation.

M. Jean-François Chrétien,Atelier de publicité, gagne un livred’art d’Edouard VALLET 1876-1929,de Bernard Wyder, Jacques D. Rouilleret Patrick Cramer, d’une valeurde CHF 300.-

offert par

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Mary Lynn Ferguson-McHugh, élue par lemagazine Fortune, pour la 2e année consé-cutive, parmi les 50 femmes d’affaires lesplus influentes au monde.

Eliana Burki et iAlpinisti donnent un nouveau souffle au cor des Alpes.

Daniel Schüpbach tient le Colibri inventé parContexa. Il s’agit d’un doseur volumétrique,c’est-à-dire que le poids à doser est automa-tiquement converti en volume.

Pierre Poncet, président de la CCIG, etSherkan, la mascotte du Genève ServetteHockey Club. Sherkan est un pygargue àtête blanche, aussi appelé aigle pêcheur.

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Les photos de l’Evénement économique2013 peuvent être consultées surla page Facebook de la CCIG.

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3No9 Novembre2013

infoCHAMBRE

Les quatre piliers de la réussitegenevoiseEn premier lieu, Genève bénéficied’une rente de situation offerte parsa vie politique stable et sa positiongéographique centrale en Europe, quilui a servi, dès le Moyen Âge, à déve-lopper des activités commerciales etfinancières résolument tournées versl’étranger. Deuxièmement, la popula-tion active est particulièrement qua-lifiée, qu’il s’agisse de la populationlocale ou des migrants. En effet, lesconditions cadre, le niveau desrémunérations, le cadre général devie permettent d’attirer du person-nel hautement qualifié, qui consti-tue un puissant moteur d’innova-tion. En conséquence, la pyramidedes âges comporte des générationsextrêmement nombreuses aux âgesles plus productifs. Comme l’arelevé Dominique Frei, l’offre de for-mations tant professionnelles quetertiaires est un enjeu majeur pour lefutur de Genève. Troisièmement,Genève assoit son développement surdes branches économiques ayant unelongue tradition et une haute valeurajoutée : banques, gestion de for-tune, activités de négoce, horlogerie,chimie et pharmacie. Leur dévelop-pement a été continu au cours dessiècles et elles sont aujourd’hui for-tement ancrées dans le tissu écono-mique genevois. Ancrage, savoir-faireet expérience sont autant d’atoutsprécieux, en particulier lors des crisesconjoncturelles: l’économie genevoiseles a ressenties, certes, mais elle a pules surmonter rapidement. Enfin, qua-trième pilier de ce développement,les organisations internationales ontun impact essentiel sur le rayonne-ment de Genève. Non seulementelles contribuent à la renommée dela région, mais elles jouent un rôleéconomique essentiel. Elles recourentà des compétences locales et partici-pent directement et significativement

à l’économie. Il en va de mêmepour les entreprises multinationales,à l’origine notamment de 22% dela valeur ajoutée genevoise.

De nombreux écueils à éviterLa pérennisation du développementéconomique est toutefois confrontéeà des obstacles : une dette publiqueimportante, des transports saturés,un système bancaire fragilisé et unmarché du logement déficient, laconcurrence de nouveaux centres éco-nomiques mondiaux qui émergent,dans les pays asiatiques en particulier.S’agissant de ce dernier point, le pro-fesseur Pierre-Yves Donzé se veut ras-surant : «Le déplacement d’activitéséconomiques ne remet pas en causel’essor international de Genève».

Les start-up : la panacée?L’ancrage historique des grands sec-teurs économiques dans le tissugenevois a provoqué la naissance dejeunes entreprises dans des domainesconnexes tels que les services informa-tiques ou les biotechnologies. Celles-ciont un «taux de survie» supérieur àla moyenne nationale et apportent unrenouveau salutaire au tissu écono-mique genevois qui, ainsi, demeureen constante évolution. Toutefois, leprofesseur Donzé rappelle que le poli-tique ne peut pas décréter le dévelop-pement de start-up. Il ne peut queveiller à la mise en place de conditionscadre favorables. En revanche, l’undes facteurs de succès est le transfertde savoir du monde académique aumonde économique.

Rôle du Grand GenèveCompte tenu de l’exiguïté du terri-toire se pose la question du rôle duGrand Genève comme moteur dedéveloppement. Pour Dominique Frei,Genève est clairement un pôle dedéveloppement pour la régionRhône-Alpes (Lyon, Grenoble).

En revanche, la conciliation des deuxsystèmes politiques s’avère ardue.Paradoxalement, la collaboration àtrois pays, comme à Bâle, s’avère plusaisée. Le professeur Donzé observeque, si notre système de démocratiedirecte est souvent loué à l’étranger, ilest également perçu comme un freinà la construction d’une métropole.Quant aux réactions épidermiquescontre les frontaliers, Guy Vibourelest d’avis qu’il ne s’agit que d’un«moment de crispation forte car lesgens ne trouvent pas le confort

auquel notre prospérité nous autoriseà prétendre». Marian Stepczynski,pour sa part, ne craint pas de direque la population genevoise com-prend de nombreux enfants gâtés.

Séminaire économique

Savoir pérenniser notre rente de situation Qu’est-ce qui fait que l’économie genevoise résiste aux crises mieux que celle de ses voisins européens ? Telle est la question au cœur de l’étude intituléeGenève : les moteurs du développement publiée par la CCIG et la BCGE, avec la contribution de l’OCSTAT. Se plaçant dans une perspective historique,celle-ci rappelle que notre développement économique et social repose sur quatre piliers qui constituent, certes, un cercle vertueux, mais un cercle bien fragile.Reste donc à savoir comment pérenniser cette dynamique positive.

Le débat a été nourri par les interventionsdes panélistes suivants :• Pierre-Yves Donzé, professeur associé à la Graduate School ofEconomics, Kyoto University

• Dominique Frei, économiste, statisticien, ancien directeur de l’OCSTAT

• Marian Stepczynski, chroniqueur économique et co-auteur de l’étude

• Guy Vibourel, directeur général de la Société coopérative Migros Genève

Ainsi, les nuisances engendrées parde grands travaux (p. ex. CEVA) sontcertes désagréables, mais « il ne fautpas faire une montagne d’une situa-tion temporaire», dit-il.�

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Ont dialogué avec le public (de g. à dr.) : Guy Vibourel, Marian Stepczynski, Dominique Frei,Pierre-Yves Donzé.

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4Novembre2013 No9

infoPOLITIQUE

En marge de la brochure présentantune analyse détaillée de la fiscalitégenevoise (téléchargeable surwww.ccig.ch/brochurefiscale), lesprincipaux chiffres ont été reprisdans trois séries de graphiques, visi-

bles sur la page Facebook de laChambre. Ces graphiques sontlibres de droit et peuvent être utili-sés sur n’importe quel support. Ilssont téléchargeables depuis le murPinterest de la CCIG.�

Les salaires tout d’abord. L’initiativesous-entend qu’il serait indécentd’être (très) bien rémunéré enSuisse. Ce jugement de valeur netient bien entendu aucunementcompte du poste occupé, des res-ponsabilités assumées ou de l’histo-rique de cette rémunération, mais

est asséné comme un leitmotiv, horstoute réalité économique.

Certes, comparaison n’est pas rai-son. La Suisse, contrairement à cequ’une minorité souhaiterait, n’estpas un îlot déconnecté du reste dumonde. Ainsi, les salaires en vigueur

à l’étranger pour le même type deposte sont pris en comptelorsqu’une société internationales’implante ici. L’attrait que ce paysexerce sur les talents de diverses ori-gines dépend pour une large partdes conditions cadre définies par lalégislation : nul doute que le ratiopréconisé par l’initiative décourage-rait les plus audacieux.

Sur le plan local également, leseffets seraient dévastateurs. Desentreprises familiales se trouveraientclouées au pilori au moment mêmeoù leurs dirigeants tireraient enfinles fruits de leur engagement sans

faille pour le développement de leursociété, après parfois des années delabeur, des salaires pas toujoursassurés et, néanmoins, des dizainesd’emplois créés.

Pertes fiscales et assurances socialesensuite. L’incohérence de la proposi-tion en termes de baisse des cotisa-tions sociales a totalement échappéaux initiants… L’extrême solidaritédu modèle helvétique – les rentesAVS sont plafonnées alors que lescotisations sont perçues sur la tota-lité du salaire, quel qu’en soit lemontant – s’accommode particuliè-rement mal de la stigmatisation deses meilleurs pourvoyeurs de fonds.

De même, les pertes fiscales ont été– sciemment? – omises. Même àmasse salariale égale, la progressi-vité de l’impôt engendrerait d’im-portantes pertes sur les recettes fis-cales si l’initiative était mise enœuvre dans l’esprit voulu par sesauteurs, à savoir : réduction deshauts salaires et redistribution surles autres salaires de l’entreprise.

Diverses études ont évalué cespertes à plus d’un milliard de francspar an.

Un dernier chiffre, emblématique :76, soit le nombre d’années durantlesquelles la Suisse a vécu sous lerégime de la paix du travail, c’est-à-dire depuis la signature de l’accordde 1937. Cette formule de partena-riat social, qui a largement fait sespreuves, avait pour objectif d’éviterune ingérence de l’Etat fédéral…Les faits sont têtus, il conviendraitde s’en rappeler avant de changerde paradigme.

L’initiative 1 :12 est à l’évidence undanger majeur non seulement pourla prospérité économique de laSuisse et le maintien des emplois,mais aussi pour son fonctionnementinstitutionnel. Cette croisade desjeunesses socialistes trouve simple-ment sa source dans l’un des septpéchés capitaux, l’envie. Un rejetmassif de ce texte est la seuleréponse adéquate à une motivationsi peu digne d’intérêt.�

Initiative «pour des salaires équitables»

Un bien mauvais calcul

La fiscalité genevoise:graphiques librementutilisables

Comment rendre l’immobiliervraiment personnel ? Avez-vous rencontré François, Stéphane ou Léonard ?

m o s e r v e r n e t . c h

MOSER VERNET&CIELa gestion immobilière personnalisée.

L’initiative 1:12 renverrait les entreprises suisses au fond de la vallée…

1 : 12, le « petit nom» de l’initiative déposée par les jeunes socialistes conduit immanquablement à s’intéresser aux chiffres.

infoCHAMBRE

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infoCHAMBRE

Compte rendu du séminaire du 27 septembre

Couvertures d’assurances spéciales pour institutions financières

De l’intérêt d’une assurance responsabilité civiledes organes de société

4e Salon du vin de la CCIG

Succès et convivialité toujoursau rendez-vous

Les divers événements ayant marquéle monde bancaire et financierdepuis 2007 incitent en effet de plusen plus de sociétés financières à seprotéger des inéluctables consé-quences financières de dommagessubis par elles-mêmes et leursorganes dirigeants. Ces dernièresvoient leur cadre d’activités redéfiniet complexifié et doivent se protégercontre nombre de prétentions etréclamations. Une couverture de res-ponsabilité civile est un volet indis-pensable de cette protection, cou-

vrant les préjudices pécuniaires àl’égard des tiers en cas de faute pro-fessionnelle. Le deuxième volet decette protection est constitué de l’as-surance de responsabilité des diri-geants, couvrant leur responsabilitéindividuelle à l’égard des tiers enprétentions en dommages-intérêts.Pour une protection optimale enfin,il est conseillé d’opter pour une cou-verture fraude, couvrant les pertesrésultant d’actes frauduleux d’em-ployés ou de tiers. En ces tempsincertains, il n’aura jamais été aussi

Le concours des viticulteurs a permisà Mme Florence Rikly, de la caissede Pension Pro, MM. ChristianBauwens, de Genève Tourisme, et

Stephan Bauwens, de la DeutscheBank, de remporter chacun un car-ton de 12 bouteilles de vin, offertespar les exposants. �

La quatrième édition du Salon duvin a permis de déguster, dans lecadre élégant du Starling GenevaHotel & Conference center, les crusde onze viticulteurs membres de laCCIG : Domaine des Abeilles d’Or,Domaine des Bossons, Domaine desChamps-Lingot, Domaine deChampvigny, Domaine de la Clé deSol, Domaine de la Devinière, LaCave de Genève SA, Les Gondettes,Domaine des Grands-Buissons, Cave& Domaine Les Perrières SA et leDomaine des Vallières. Ce momentconvivial a été suivi d’un délicieuxrepas accompagné de vins choisis,dont des nectars primés lors desSélections des vins de Genève 2013.

riser la créativité, le dynamisme etl’accueil des commerçants, se déclineen trois catégories : la plus bellevitrine, le meilleur accueil et le «coupde cœur». Deux commerces mem-bres de la CCIG, le Cellier MövenpickWein et la Papeterie Wolf SA, ont éténommés respectivement premier ettroisième prix du meilleur accueil.�

Organisé pour ladeuxième fois par laCCIG, le Service de

promotion économique et de nom-breux partenaires, le Prix du com-merce de l’économie genevoise arécompensé neuf commerces, parmiles 120 ayant concouru. Ce Prix, quia pour objectif d’encourager et valo-

important d’être bien protégé : c’estle message principal qu’ont véhiculéles différents intervenants, à traversnotamment une mise en perspectivejuridique, quelques cas pratiques etune présentation des solutions d’as-surances les plus adaptées.�

� INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

Gonet Conseils Finances SA :Philippe Schwarm, 022 317 88 22www.gonetconseils.chAIG : Nathalie Le Couteur,022 747 77 25 - www.aig.com

Les vignerons membres de la CCIG s’apprêtent à recevoir quelque 300 visiteurs.

Philippe Schwarm, administrateur-délégué de Gonet Conseils Finances SA, et René Fernandez,souscripteur « Institutions Financières, Risques Financiers» d’AIG, répondent aux questions.

Prix du commerce de l’économie genevoise

Deux membres de la CCIGse distinguent

Le 27 septembre dernier, Gonet Conseils Finances SA, société du Groupe Gonet active notamment dans la gestion des risques d’assurances, et AIG Europe,assureur leader dans le monde des risques financiers, ont organisé sous l’égide de la CCIG un séminaire consacré aux risques et solutions d’assurances pourinstitutions financières.

Prix de la plus belle vitrine 1er Prix: Père et fils2e Prix: Grande Boucherie du Molard SA3e Prix: L’Occitane (Suisse) SA

Prix du meilleur accueil1er Prix : Cellier Mövenpick Wein2e Prix : Le Verre En Cave S.à r.l.3e Prix : Papeterie Wolf SA

Prix «coup de cœur»1er Prix : Ryser & Villeval«Le Panapé de Caméla»2e Prix : La boutique du goût3e Prix : LUX & LAB SA«Bijouterie Gregoire»

Pour en savoir plus :https://ge.ch/ecoguichetpmepmi/prixducommerce2013

© Didier Jordan

Page 6: CCIGinfo no 9 - Novembre 2013

6Novembre2013 No9

infoCHAMBRE

2013Sponsors Co-sponsors Partenaires

L’authenticité avant tout

Ernst & Young Ltd,

Compte rendu

Compte rendu du séminaire du 26 septembre

Midi de la Chambre du 17 octobre 2013

Losinger Marazzi SA est une desgrandes sociétés suisses de développement immobilier et del’Entreprise Totale et Générale.Elle offre à ses clients des solutionsglobales et innovantes en matièrede conception et de constructiondurable. Losinger Marazzicompte 800 collaborateurs et réalise un chiffre d’affaire de prèsde 800 millions de CHF.www.losinger.ch

BDO est la fiduciaire privilégiée desPME, des administrations publiqueset des institutions sans but lucratif.Elle offre des prestations dans lesdomaines d’activités suivants :audit, fiduciaire, conseil fiscal etjuridique, conseil d’entreprises etfinancial services. Présente enSuisse avec 31 succursales, la fidu-ciaire BDO favorise une relation deproximité avec ses clients et disposed’un réseau international pour dessolutions personnalisées.www.bdo.ch

Formations & Co met à la disposi-tion de ses clients 80 professeurs etconsultants sélectionnés pour leurshyper-compétences, leur savoir-faireet surtout leur savoir-transmettre. Sapassion : le développement person-nel et professionnel. Son savoir-faire : une formation réalisée à leursmesures. Ses domaines de compé-tences : linguistique, management,communication relationnelle, well-ness, ressources humaines.www.formations-and-co.com

Fondée en 1896, l’entreprise gene-voise Grellor, spécialiste de la bros-serie à sa création, est aujourd’huile plus grand concepteur et distribu-teur suisse romand d’articles, demachines et de produits de net-toyage. www.grellor.com

Avec plus de 175 spécialistes, leGroupe ilem, société de servicesinformatiques suisse, peut répondreà l’intégralité des besoins IT d’uneentreprise : du conseil à l’infogé-

rance, en passant par l’intégrationd’applications et le développementde solutions clés en main. Sa straté-gie repose sur l’établissement d’unpartenariat à long terme avec sesclients, basé sur des valeurshumaines partagées, une confiancemutuelle, la compétence des inter-venants et la qualité de ses services.www.ilemgroup.com

Crédit Agricole Financements(Suisse) SA est une banque dedroit suisse proposant une largegamme de services et produits ban-caires destinés aux particuliers :comptes salaire, cartes de crédit,comptes épargne, 3e pilier, prêtshypothécaires en Suisse et enFrance. Spécialiste réputé du finan-cement de biens immobiliers enFrance pour les résidents suisses,elle est un acteur bancaire innovantpour le financement de biensimmobiliers en Suisse.www.ca-financements.ch

intermédiaires. Helen Monnet en aadapté l’esprit pour en faire l’undes deux volets de sa démarcheconcertée de prévention du stress.Ici, suite à une évaluation des fac-teurs de stress, des discussionsentre managers et employés sontorganisées en vue de créer ou dechoisir ensemble des solutionsorganisationnelles et/ou managé-riales réalistes. Un « veilleur destress » est également désigné, quia pour fonction de signaler toutfacteur de stress à la Direction desressources humaines et de créerdes ateliers « orientés solution »avec les collaborateurs concernés.

Second volet, les ressources de lapersonne et sa capacité à « faireavec » (le coping, selon le termeanglais), p. ex. grâce à une bonnehygiène de vie, à l’existence decentres d’intérêt autres que le tra-vail. Cette capacité peut être amé-liorée, voire créée. L’objectif estalors de rendre la personne sou-mise au stress à même de le maîtri-ser de manière autonome, aumoyen de techniques de relaxation,notamment respiratoires.�

Le stress se traduit d’abord par uneperte de motivation menant auprésentéisme, suivie d’irritabilitéchronique, qui traduit un épuise-ment émotionnel. Surgissent aussides symptômes physiques : mauxde dos, céphalées et insomnieschroniques. Les symptômes sontlourds et souvent combinés. Lestress peut culminer dans le burnout, « une vraie forme de dépres-sion, une pathologie psychologiquedont on met en moyenne deux ansà se remettre », prévient HelenMonnet, coach d’entreprise certi-fiée et relaxologue.

En 2000, le Seco avait estimé à 4,2milliards de francs les coûts suppor-tés directement par les entreprises(diminution de la productivité,absentéisme). Si l’on y ajoute lesrentes d’invalidité ou les retraitesanticipées, le coût du stress pour-rait se monter à 10 milliards defrancs. Un arrêt du Tribunal Fédéral(2005) a rappelé que lesemployeurs ont l’obligation de pro-téger les travailleurs contre lestress.

Combiner les solutions collec-tives et individuellesElaborée dans les années 90, lanotion d’intelligence collective estbasée sur un modèle de réorgani-sation du travail visant à remobili-ser les collaborateurs d’une entre-prise en partant des cadres

Ce Midi de la Chambre a eu lieu à Palexpo, dans le cadre du Salon bitoubi.

Coût humain et financierdu stress : pour une prévention adaptée

� INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

Helen Monnet, Selfarmonia,www.selfarmonia.com

Plus d’une personne active sur trois se déclare stressée etcette proportion a augmenté au cours des dix dernièresannées. Interruptions de la tâche, pression des délais et pro-blèmes d’organisation interne de l’entreprise figurent parmiles causes les plus répandues.

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7No9 Novembre2013

infoSPONSORS

Monsieur Pascal Payot a été récemment engagé en tant que responsable de la prévoyance professionnelle au sein de Bordier & Cie, Banquiers Privés :

Imposer ou exclure, tel est l’éternel dilemme en matière deTVA. S’agissant de la vente d’un immeuble, rappelons quecette dernière n’est pas soumise à la TVA.

Que proposez-vous en termesde prévoyance professionnellesuisse?En collaboration avec notre parte-naire Elite Fondation de prévoyance,nous proposons une solution inno-vante qui consiste à créer une caissede prévoyance dite «hors-obliga-toire» complémentaire à celle pré-vue par la LPP (loi sur la prévoyanceprofessionnelle) afin d’améliorer lesprestations retraite, invalidité et sur-vivants, tout en optimisant les possi-bilités d’économies fiscales via laprévoyance professionnelle.

A qui s’adresse cette offre?Elle s’adresse aux cadres d’entre-prises, chefs de PME et indépen-dants qui travaillent en Suisse etn’ont pas encore atteint l’âge de laretraite. L’affiliation est réalisée col-

Toute règle ayant ses exceptions,relevons que les parties peuvent, àcertaines conditions, s’entendre poursoumettre à la TVA, de manièreoptionnelle, une vente immobilière.Mais pourquoi vendeur et acheteurdevraient-ils s’accorder pour payervolontairement 8% de l’objet deleur transaction? La réponse résidedans la possibilité de récupérer rétro-activement des montants addition-nels d’impôt préalable que donne auvendeur une opération soumise à laTVA. Et ce gain potentiel, pour levendeur, peut être partagé avecl’acheteur…

Mais si le bon sens fait son retour,c’est essentiellement dans ledomaine des nouvelles construc-tions. En effet, il s’agit de distinguerla vente d’un immeuble nouvelle-ment construit – livraison exclue duchamp de la TVA (sous réserve del’option mentionnée plus haut) – dela livraison d’un nouvel immeublesuite à un contrat d’entreprise –livraison imposable.

Jusqu’à récemment, dès qu’uneseule condition – sur 6 – n’était pasremplie, la transaction devenaitimposable. Parmi ces conditionsfigurait celle selon laquelle seuls30% – au maximum – du prix totalpouvaient être payés avant l’achève-ment des travaux. Quiconque aconstruit ne serait-ce qu’un petitappartement aura vite saisi que cettecondition ne peut quasiment jamaisêtre remplie, déclenchant un impôt àla fois mal venu et mal compris.

Le bon sens fait donc son retourpuisque, depuis le 1er juillet 2013et après d’intenses discussions, ces6 conditions ont été abandonnéesau profit d’un critère unique : la datedu début des travaux.

Ainsi, si le contrat de vente a étéconclu avant la date du début destravaux, il s’agit d’une livraisond’immeuble imposable, tandis quesi cette conclusion est intervenueaprès le début des travaux, il s’agitd’une livraison exclue du champde la TVA.

N’oublions toutefois pas que le diable – à tout le moins celui quis’occupe de la TVA – se cache dansles détails et que l’expérience nousmontre que chaque transaction doitêtre analysée pour elle-même, surtout à une époque où la parfaiteillusion d’une TVA simple a encorede beaux jours devant elle.�

le modèle proposé permet une indi-vidualisation maximale de la pré-voyance, en limitant les mécanismesde redistribution entre les assurésrencontrés dans les caisses de pré-voyance LPP. Enfin, cette solutionoffre une complète transparencedes coûts (aucun prélèvement defrais cachés ne vient amputer lesrendements obtenus).

Quel est l’intérêt de créer unecaisse de prévoyance complémen-taire avec Bordier & Cie?Nous vous proposons :• une amélioration du niveau de vosprestations de retraite ainsi que devos couvertures en cas d’invalidité etde décès tout en permettant simul-tanément la déduction intégrale dessommes allouées de votre revenuimposable, synonyme d’économiesd’impôts non négligeables• une gestion sur-mesure des avoirsde prévoyance par Bordier & Cieen fonction de vos objectifs etbesoins dans le cadre d’une relationunique et personnalisée, propre àBordier & Cie.�

Bordier & Cie: une gestion optimisée et sur-mesure devotre prévoyance professionnelle

La TVA et les immeubles: le retourdu bon sens…

lectivement au niveau de l’entre-prise/de l’indépendant, en faveur detout ou partie du personnel, et nonde manière individuelle, contraire-ment au 3e pilier A.

Quelles sont ses particularitéspar rapport à la prévoyance obligatoire LPP?Premièrement, les fonds investisdans la prévoyance complémentairesont gérés par Bordier & Cie selonune stratégie de placement person-nalisée au niveau de l’indépen-dant/de l’entreprise, voire au niveaudu cadre affilié en fonction desbesoins et des risques que celui-cisouhaite prendre. Deuxièmement, lasolution offre une grande flexibilitédans le choix des personnes à affi-lier, ainsi que dans la définition duplan de prévoyance. Troisièmement,

BDO SARoute de Meyrin 1231219 ChâtelaineTél. 022 322 24 24www.bdo.ch

Bordier & CieRue de Hollande 16CH-1204 GenèveTél. 058 258 00 00www.bordier.com

Pour plus d’informations sur notreprévoyance, tél. 058 258 07 60

Pour plus d’informations, contactez :Alexandre SadikExpert fiscal diplômé, responsable dudépartement fiscal et juridiqueTél. 022 322 24 [email protected]

© Régis Colom

bo/www.diapo.ch

Page 8: CCIGinfo no 9 - Novembre 2013

2013Sponsors Co-sponsors Partenaires

8Novembre2013 No9

IMPRESSUM

Bulletin d’information de la CCIG.Paraît 10 fois par an, 3300 exemplaires

Responsable d’édition:Alexandra RysRédaction:Fabienne Delachaux, Charles Lassauce,Alexandra Rys

Publicité:Promoguide SA - Tél. 022 809 94 92

Informations:[email protected]

infoAGENDA

4, boulevard du Théâtre - 1204 Genève

Adresse postaleCase postale 5039 - 1211 Genève 11Tél. 022 819 91 11 - Fax 022 819 91 00

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Boutiques Vacheron Constantin à Genève :7, Quai de l’Île - Tél. 316 17 20 • 1, Place de Longemalle - Tél. 022 316 17 40

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Prochain Midi de la Chambre

Offre SWISSFIRMS50% de rabais sur l’achatd’adresses!

Jeudi 12 décembre 2013 de 12h30 à 14h (accueil dès 12h)CCIG, c/o Gonet Conseils Finances, rue du Général-Dufour 5, Genève

Vendredi 6 décembre 2013 de 8 h à 10 hCCIG, c/o Gonet Conseils Finances, rue du Général-Dufour 5, Genève

� PROGRAMME ET INSCRIPTIONS www.ccig.ch (Agenda des événements)

BANQUE CANTONALE DE GENÈVE

AIESEC GENÈVE

PRIVERA SA

RELAIS & CHÂTEAUX (SUISSE) SA

SOFTWEB S.à r.l.

SORREL SA

La génération Y, la première néeavec internet, a aujourd’hui la ving-taine et devient l’interlocuteur desorganisations en tant qu’employé,parfois employeur, client ou forcesociale. La contribution humaineétant essentielle aux entreprisessuisses, qui doivent demeurer com-pétitives, celles-ci doivent s’adapteraux changements de plus en plusrapides de leur environnement. La première «net generation», suc-cédant aux «baby-boomers» (1945-60) et à la génération X (1960-80),a ses propres caractéristiques etmodes de fonctionnement, qui ontdes conséquences sur les structures

organisationnelles. Comment fidéli-ser nos futurs dirigeants, motivernos employés, comprendre lesbesoins de nos clients ? European University, dont les professeurs sont issus du monde del’entreprise, souhaite partager sesobservations et faire part de ses pro-positions au sujet de la générationY.Jean-Christophe Vautrin, professeurde Management à EuropeanUniversity, consultant et entrepre-neur, sera l’intervenant de ce sémi-naire co-organisé avec la CCIG.�

Vous désirez effectuer un mailingciblé ? La base de données SWISSFIRMS, qui recense actuellement plus de 15000 fichesd’entreprises membres desChambres de commerce suisse,dont 2000 pour la CCIG, saurarépondre à vos attentes.

Les informations précises quela base de données contient surles entreprises peuvent être sélectionnées sur la base de nom-breux critères (région, langue, effectif, activités, exportation, sous-traitance, etc.) et fourniessur support électronique, papierou étiquettes.

Du 20 novembre 2013 au31 janvier 2014, SWISSFIRMSoffre aux membres de la CCIGun rabais de 50% sur l’achatd’adresses commerciales.

Pour un fichier informatique (Excelou Word) comprenant 200 entre-prises, le prix TTC (frais de recherchede CHF 45.- non compris) revientainsi à CHF 100.-. Pour 1000 entre-prises, il s’élève à CHF 400.-.

Pour obtenir un devis sans engage-ment, contacter Brigitte Schouwey,tél. 022 819 91 [email protected] également : www.swissfirms.ch

Venez assister aux présentations des entreprises suivantes :

Save the Dates

Petit déjeuner du commerce

Spécial sécuritéVendredi 13 décembre 2013 de 8h à 10hFER Genève, rue de Saint-Jean 98, Genève

Genève en thèmes 5

Démographie et économie :quelle dynamique?Mercredi 4 décembre 2013 de 12 h à 14 hCCIG, c/o Gonet Conseils Finances, rue du Général-Dufour 5

Un collègue incontournable

Séminaire

Les organisations et lagénération Y, challengeset opportunités

C’est simple, pen-dant plus de onzeans, MauriceRathgeb a permisà la CCIG de tour-ner rond. Toujours

serviable et le trait d’humour prêt àfuser sous la moustache, apprécié

de tous, interpellé sans relâche encas de pépins informatiques et deproblèmes logistiques, il a été tout àfait incontournable tout au long deson séjour au 4, bd du Théâtre.

La CCIG lui souhaite de bien profiter de sa retraite !

Conception:ROSS

graphic design

Impression:SRO-KUNDIG SA

Genève

� PROGRAMME ET INSCRIPTIONS www.ccig.ch (Agenda des événements)

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� PROGRAMME ET INSCRIPTIONS www.ccig.ch (Agenda des événements)