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cin

em

A

mal de pierresSamedi 19 novembreà 16h Dimanche 20 novembreà 18h

reparer les ViVaNTsSamedi 19 novembreà 21h Dimanche 20 novembreà 15h30

la filleiNcoNNueSamedi 19 novembreà 18h30

en ligne dès jeudi soir sur ville-oissel.fr18 NOVEMbrE 2016 N°537

CENTENAIRE DE LA 1RE GUERRE MONDIALE

COMMEMORERC'EsT EspERER

UN AvENIR MEILLEURp.3

en ville - P.2 et 4AiDe en informAtique,

PlAn locAl D'urbAniSme,noceS De DiAmAnt,

DeS centenAireS A oiSSelSPort - P.5

billArD, juDo,mAjoretteS, kArAte

culture - P.6minou, nico & the reD ShoeS,

cheminS D'Acteur

en ligne dès le jeudi soir sur www.ville-oissel.fr

2

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N’hésitez pas à rencontrer Cindy Simon, employée dans le cadre d’un service civique, elle est à votre disposition pour vous aider : - au Centre Eliane-Teumbeuf, rue de la Liberté, les mardi, mercredi et vendredi de 9h à 12h. Tél. 02 35 23 87 87 ; - au centre médico-social

d’Oissel, 16, rue Emile-Zola, les lundi de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h, mardi, mer-

credi et vendredi de 13h30 à 16h. Tél. 02 35 64 72 72.Service gratuit.

18 N

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2016

N°5

37 serVicesetAt civilNaissances : Imran Djedidi, Capucine Brasse, Romane MassinDécès : Mme Colette Bavent, Mme Francine Felamare, Mme Henriette Talbot, Mme Simone Duval

remerciementS M. Joël Prunier, ses enfants Virginie et Nicolas, toute la famille remercient le personnel

médical, pour les soins apportés à la malade, et toutes les personnes qui se sont associées à leur peine par leur présence, leurs écrits, leurs envois de fleurs, leurs dons à l’Unicef, lors des obsèques de Mme Monique Prunier, qui ont eu lieu le 8 novembre.

voS PetiteS AnnonceSA VENDRE

Console Wii U basic pack + 3 jeux, 240€, clic-clac avec 2 coussins housse marron, 90€, Xbox 360 250 giga + Kinect + 12 jeux + divers accessoires, 150€, barre de range-ment pour accessoires cuisine, 20€, cage à hamster, 15€, manteau T.L, 7€, 12 verres pastis, pot glaçons, becs verseur, 15€. 06 71 57 14 78

Canapé 3 places en cuir vert, TBE, 100€, 2 fauteuils en cuir vert, TBE, 40€ l’un, matelas 1 pers. en mousse, neuf, 10€. 06 10 91 21 21

Couches Pampers au détail ou par lot, taille 4 à 5. 02 35 66 35 43

Pantalon doublé 2 ans, 5€, 3 pan-talons doublés 3 ans, 5€, pantalon doublé 4 ans, 5€, 2 combinaisons de ski 3 ans, 10€, manteau d'hiver Spi-derman 4 ans, 10€, bottes P.22/23, 5€, bottes P.25/26, 5€, bottes Patpa-trouille P.27, 8€. 06 16 91 24 96

Salle à manger basque, 80€, table de cuisine en bois et carrelage, 30€, meuble TV en chêne, 30€, table de salon en chêne et carrelage, 30€, 2 lustres en bois et fer forgé, 25€ l’un, matelas 2 pers., 40€, 3 paires de ski de fond avec housses P. 39-41-42, 25€ la paire. 06 17 34 77 88

Divers jeux PS2, 10€/pièce ou prix si achat de plusieurs, radiateur électrique sur roulettes avec humi-dificateur intégré, 80€, évier 2 bacs en inox avec robinetterie et meuble sous-évier, 50€ le tout. 06 32 13 89 70

Robe de mariée avec gants, T.36, 75€, aquarium + meuble, 120x40x45cm, 100€, aile avant gauche Super 5, aile avant gauche R9, R11, roue complète neuve Ford Fiesta 165/70x13. 06 13 36 81 11

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Télévision ancienne, écran 70cm, 100Hz, magnétoscope + VHS des-sins animés. 02 35 64 88 56

SAnteDe garde la nuit et le week-endMédecins : en soirée ou le week-end : 02 35 58 76 33.Infirmières : Mmes Lecœur, Guendouzi, Pétra : 02 35 64 12 55 ou 06 87 55 71 52 pour Mme Lecœur, et 06 84 86 53 64 pour Mmes Petra et Guendouzi, Mmes Rosay, Bignet, Loisel 02 32 91 04 07 ou 06 22 62 87 00. Mme Capron, M. Dumont assurent en plus des soins à domicile, une perma-nence au cabinet , en semaine de 18h15 à 18h30 et de 11h45 à 12h le samedi. 02 35 65 34 49, Mme Marchand : 06 09 98 64 39 ou 07 83 16 48 55.Pharmacies : Le syndicat des pharma-ciens vous informe par téléphone des permanences du jour au 32 37 (34 cts/mn + coût opérateur).Pour le chirurgien-dentiste contactez le au 02 35 15 81 27.

Au menu de la semaineLundi 21 novembreMacédoine au beurre, émincé de poulet, fromage, pommes et poires en cubesMardi 22 novembreCéleri à la mayonnaise, galopin de veau à la provençale, frites,yaourt brasséMercredi 23 novembreSalade de blé au surimi, nug-gets de volaille, haricots verts,fromage, Paris-BrestGoûter : muffin aux pépites de chocolat noirJeudi 24 novembrePaëlla de poisson, fromage,gourde de pommes /biscuitVendredi 25 novembreRepas malgacheCes menus sont établis sous réserve de modifications.Toutes les viandes de bœuf servies sont «VBF» (nés, élevés, abattus en France).

ServicebeSoin D’AiDe en informAtique ?

Cindy Simon est à votre disposition pour vous aider dans vos besoins en informatique.

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Le PLU (Plan local d’urbanisme) est un docu-ment qui porte les perspectives d’avenir de notre territoire pour les 10 à 15 prochaines années. Il organise le développement de nos villes, planifie les projets d’infrastruc-tures, préserve les espaces naturels et agri-coles. Il fixe les règles d’utilisation des sols et de construction en fonction des zones urbaines, naturelles et agricoles. En 2019, le PLU de la métropole remplacera les PLU communaux. Pour construire ce PLU, une démarche de concertation a été initiée.

Où en sommes-nous ?Le premier temps de concertation, entre mai et juillet 2016, consistait à dresser un état des lieux du territoire : accès au loge-ment, qualité du cadre de vie, vitalité de l’économie, protection de l’environnement, organisation des déplacements.

Deuxième étape : construire le projetLe diagnostic citoyen expose les atouts et les faiblesses de notre territoire pour se lo-ger, se déplacer, travailler, faire ses courses ou se balader. Sur la base des enjeux du dia-gnostic, nous devons bâtir le Projet d’amé-nagement et de développement durable (PADD). Organisée djusqu'en décembre, la concertation vous invite à débattre des priorités pour la Métropole et ses territoires.

Jusqu’au 12 décembre, donnez votre avis et débattez en ligne !Sur le site www.plu-metropole-rouen-nor-mandie.fr donnez votre avis, votez et pro-posez des sujets de discussion, participez aux débats et répondez aux questionnaires. Retrouvez l’intégralité des débats et une synthèse des échanges sur le diagnostic en téléchargement.

PlAn locAl D’urbAniSme

en ligne dès le jeudi soir sur www.ville-oissel.fr

Dans son discours Stéphane Barré, maire soulignait : "Il est difficile de mettre des mots sur cette période, pourtant, il est indispensable d’en parler pour raviver la mémoire et témoi-gner notre profond respect à tous ces hommes et ces femmes qui ont eu à vivre cette sombre période de l’histoire mais aussi transmettre aux nouvelles générations un message de paix et de vigilance. Celui-ci est simple : «que l’histoire ne soit pas un éternel recommence-ment.» Ferdinand Foch a sans aucun doute trouvé la juste formule en affirmantparce qu’un homme sans mémoire est un homme sans vie, un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir.Cette citation résume la raison et la néces-sité de notre présence aujourd’hui. Notre ville rend hommage chaque année à ce monde combattant héroïque", remerciant à cette occasion les anciens combattants, la société d’histoire et M. Monnierpour le travail réa-lisé à la mémoire des victimes osseliennes à travers une exposition. Il poursuivait : «oui cette journée doit nous rappeler que nous sommes un seul et même peuple qui a terri-blement souffert mais qui a su se ressembler et faire front. Commémorer l’armistice du 11 novembre, c’est non seulement regarder le passé mais c’est aussi éclairer notre avenir. Un avenir qui doit, pour la France bientôt engagée dans la présidentielle se construire sur la solidarité et le partage et non sur l’exclusion et lespeurs. Commémorer le 11 novembre 1918, c’est espérer un avenir où jamais plus personne

n’aura à endurer ce qu’ont vécu nos aînés. C’est donc naturellement vers notre jeunesse que mes pensées se tournent aujourd’hui. Si plus d’un siècle nous sépare aujourd’hui du début de cette Première Guerre mondiale, nous pouvons comprendre qu’il est difficile pour des jeunes ayant grandi dans un pays en paix d’imaginer ce qu’était le monde à cette époque. Et pourtant, il y a 100 ans, ces jeunes n’étaient pas si différents de ceux d’aujourd’hui. Avec notre mémoire en guise d’hommage, nos mots en guise de respect et cette jeunesse qui fait notre force en guise d’espoir. Souvenons-nous toujours de cette histoire. Nous le devons à tous ceux qui se sont battus pour nous et qui nous permettent aujourd’hui de leur dire merci".De son côté, Michel Monnier, président des ACPG-CATM-TOE, rappelait les deux grandes batailles de Verdun et de la Somme de l’année 1916, nommant précisément le lieutenant Paul-Henri Mongis, instituteur à l’école communale des garçons, tué le 5 avril 1916, école qui prendra son nom. «N’oublions pas que nos anciens se sont bat-tus pour la Paix, la liberté afin que de telles tragédies ne se renouvellent pas. Ce devait être la der des der et pourtant, combien de nos poi-lus furent à nouveau mobilisés en 1939. Et il y eut tant d’autres conflits à déplorer. En marge de cette commémoration, n’oublions pas les

attentats terroristes qui ont endeuillé Nice le 14 juillet dernier, et le 26 juillet, notre ville voi-sine qui a connu l’horreur avec l’assassinat du prêtre Jacques Hamel. N’oublions pas, nous devons tous, qui que nous soyons, être vigi-lants, nous le devons pour nos anciens, pour ce qu’ils ont fait pour nous, pour ce qu’ils ont subi pour nous.

La paix se construit, se mérite, par des actions de tous les jours, par la mémoire. Le devoir de mémoire n’est pas l’apanage des seules associations d’anciens combattants, il nous concerne tous. Le devoir de mémoire, c’est une philosophie, un état d’esprit, c’est connaître, reconnaître et surtout vouloir retransmettre toutes les valeurs léguées au fil des années par nos anciens, surtout les valeurs civiques et morales».A l’issue de la cérémonie, le public était convié à visiter l’exposition préparée par le service Communication de la ville en colla-boration avec Michel Monnier et la Société d’histoire, qui rend hommage aux 191 victimes de ce premier conflit mondial et notamment Paul-Henri Mongis, instituteur à l’école communale des garçons, grâce au prêt de documents de son petit-fils. M. le Maire était d’ailleurs heureux d’accueillir sa sœur, Madame Jeanne Bonnier. Il lui remet-tait la médaille de la ville en guise de remer-ciements.

Un nombreux public présent pour célébrer cet anniversaire de la fin de la Première guerre mondiale et notamment des jeunes élèves du collège Jean-Charcot.

Mme Jeanne Bonnier, petite fille de Paul-Henry Mongis, présente à cette cérémonie anniversaire.

centenAire De lA Premiere Guerre monDiAleque l’hiStoire ne Soit PAS un eternel recommencement

en ville

Entre 2014 et 2018, la ville d’Oissel-sur-Seine et l’association des Anciens combattants (ACPG-CATM-TOE) célèbrent le centième anniversaire de la Première Guerre mondiale. Cé-rémonie et exposition ont marqué le 98e anniversaire, ven-dredi 11 novembre en présence de nombreuses personnes :

élus, représentants du milieu associatif, du collège Jean-Charcot et la petite fille de Paul-Henry Mongis, l’une des 191 victimes osseliennes à ce conflit. Une cérémonie em-preinte d’émotions et de messages qui doivent avoir un écho dans le contexte actuel.

UNE EXPOSITION Onze panneaux, exposés au service Com-munication, présentent les origines de cette guerre dans le contexte mondial de l’époque, la vie quotidienne à Oissel durant cette période et rend hommage aux vic-times de ce premier conflit mondial.

leS reSultAtSFOOTbALLU18 1/Gisors : Tab 3-4ASMCB/U15 1 : 0-11U16F/Rouen : 0-16Grammont/U13 1 : 1-3U13 2/Grand-Couronne : 11-1Saint-Aubin/U13 3 : 1-2HANDbALLRennes/N1 : 25-29Pré-Nat/Gonfreville : 29-261C/Fleury : 21-32Dim Matin/Dieppe : 27-23U15/Grand-Quevilly : 18-21U13 1/Rouen : 14-33U13 2/Grand-Quevilly : 21-4Barentin/U11 : 18-2bASKETASPTT Rouen/1re : 61-651B/Déville : 52-67Darnétal/1C : 76-68Yerville/1D : 56-46Séniors F/Longueville : 49-40Evreux N/U20 : 54-52Saint-Nicolas/U17 : 41-33Césaire/U15 : 30-63U13 1/Canteleu : 46-26leS rencontreSFOOTbALLStade municipalSamedi 19 novembre 10h : Plateaux U11 et U914h30 : U13 1/SottevilleDimanche 20 novembre10h : Vétérans/Le Houlme14h30 : 1B/Sotteville : 1C/Saint-AubinHANDbALLComplexe sportif GerminalSamedi 19 novembre14h15 : U11/Rouen16h30 : U17/Octeville17h : U15/Grand-Quevilly19h : Pré-Nat/Rouen21h : 1C/RoumoisbASKETbALLSalle Jean-JaurèsSamedi 19 novembre13h30 : U13 F/Haut de Rouen14h45 : U13 2/Césaire16h : U15/Pavilly17h30 : U20/St-Thomas-le-HavreDimanche 20 novembre8h : 1D/Canteleu9h45 : 1C/Sotteville11h15 : 1B/Ste-Adresse-le-Havre

reSto Du cŒurLa campagne d’hiver débute le 22 novembre. Les non inscrits ne seront pas servis. Inscription supplémen-taire pour les retardataires au local lundi 28 novembre de 13h30 à 16h. bAnque AlimentAireRecherche bénévoles pour 2 ou 3h Pour la collecte des 25, 26 et 27 novembre, dans les magasins de la région. Renseignements au : 02 35 64 22 22 de 10h à 17h.comite De jumelAGeOrganise sa traditionnelle harengade samedi 19 novembre, à partir de 11h, au foyer municipal. Pour les ventes à emporter, n’oubliez pas vos récipients !cmSo footbAllRepas et soirée dansante samedi 28 janvier, à partir de 19h30, au Palais des congrès. Tarifs : 10€/adulte, 8€/enfant jusqu'à 12 ans. Tombola avec de nombreux lots et buvette sur place. Réservations et paiements unique-ment lors des permanences à l'ancien club house du stade Marcel-Billard : - mercredi 23 novembre, de 15h à 18h - jeudi 8 décembre, de 17h à 19hRenseignements : cmso-foot.fr

eN bref

commuNiques des associaTioNs

en ligne dès le jeudi soir sur www.ville-oissel.fr

Il y a soixante ans, Colette et Daniel Grimbert se ma-riaient. Samedi 29 octobre, entourés de leur nombreuse famille, ils ont fêté cet anni-versaire avec Stéphane Bar-ré.Ils sont tous les deux de fer-vent participants des Mardis

au château où ils partagent avec leurs amis de nom-breuses parties de dominos ou de tarot. Ensemble, ils ont eu sept en-fants et, si Mme Grimbert s’est occupée de sa famille, elle a pendant longtemps conti-nué à travailler à son domi-

cile. Aujourd’hui, ils ont 14 petits-enfants et 5 arrière-petits-enfants. Stéphane Barré tenait à : «renouveler mes chaleureuses félicitations pour vos noces de diamant, pour ces 60 années de vie commune et de dévoue-ment réciproque.»

Elle est née en Russie un peu avant la Révolution, au dé-but du XXe siècle dont les premières années ont été dra-matiques. Elle est une très jeune enfant quand ses parents décèdent et elle sera élevée par sa tante en Pologne. Il y a 5 ans, lors de son centenaire, elle racontait «j'avais 10

ans quand je suis arrivée en France. Puis j'ai travaillé quelque temps dans un restaurant à Dreux, mais quand je me suis mariée, mon mari a souhaité que j'élève nos enfants. J'ai eu 3 filles. La première est décédée très tôt, la médecine n'était pas alors ce qu'elle est aujourd'hui. Puis il y a eu Georgette et Catherine. Mon mari, Pierre, travaillait comme télégraphe, électricien, aux Chemins de fer.» C’est en 1933 que la famille s’installe à Oissel. «La vie à Oissel était heureuse. Nous allions chaque samedi au cinéma avec les enfants. Il y avait deux cinémas à l'époque, nous avions le choix. Et puis nous allions au bal, au kiosque à musique, près de la mairie. Le dimanche, nous nous promenions en forêt ou à la plage, sur le bord de la Seine. En 1936, avec les congés payés, nous sommes par-tis en vacances en Dordogne dans la famille, par le train. On était heureux, le soir on chantait. On allait au marché tout proche, on y rencontrait des voisins, on discutait, la vie était gaie.» Sa fille qui aujourd’hui vit avec sa maman, explique également «nous allions aussi en Suisse, chez un oncle qui organisait des colonies de vacances à la montagne et il y avait toujours quelques places pour nous accueillir.» Au-jourd'hui, Marie Notelle n’entend presque plus et sa fille

nous sert d’intermédiaire. Sa maman ne peut plus lire et regarde très peu la télévision. «Nous discutons beaucoup, elle est toujours joyeuse même si le fait de ne plus pouvoir marcher seule la rend malheureuse.» Mme Notelle, après quatre mois passés à l’hôpital pour réparer un col du fémur fracturé, a rejoint sa petite mai-son du centre-ville. Le kinésithérapeute lui rend visite et l’aide à faire quelques pas. Ses repas, préparés par les res-taurants municipaux, lui sont livrés quotidiennement et une aide vient chaque semaine faire le ménage dans la maison. Elle y accueille sa grande famille, ses 2 filles, ses 4 petits-enfants, ses 7 arrières-petits-enfants, et ses 4 ar-rière-arrières-petits-enfants. Ils viennent régulièrement lui rendre visite, pour son plus grand bonheur. «Pour mes 100 ans, nous avions fait une grande fête et tous étaient venus», dit-elle avec un grand sourire.Stéphane Barré a souhaité, il y a quelques jours, lui fêter son anniversaire et lui a rendu visite pour lui témoigner son affection et celle de tous les Osseliens.Marie Notelle est aujourd’hui la doyenne des Osseliens.

Manuel Nuñez est un homme éminemment sympa-thique. Un siècle s'est écoulé depuis sa naissance ! Et ce ne fut pas la plus douce des périodes puisque deux guerres mondiales ont meurtri notre continent. Alors forcément, toute la vie de Manuel Nuñez est marquée par cette his-toire.Né le 23 octobre 1916, non loin de Saint-Jacques-de-Compostelle (Espagne), il est l’aîné de 3 enfants. A 15 ans, il s’engage dans la marine marchande. Mais cela ne dure que quelques années car l’Espagne va connaître la pé-riode la plus chaotique de son histoire : une guerre civile qui, de juillet 1936 à avril 1939, opposa les républicains, orientés à gauche et à l'extrême gauche, et, d'autre part, les nationalistes, rebelles putschistes orientés à droite et à l'extrême droite, menés par le général Franco. Cette guerre se termina par la victoire de ces derniers qui éta-blirent une dictature de 36 ans, jusqu'à la mort de Franco, en 1975.Pour éviter son incorporation dans l’armée franquiste,

Manuel quitte son pays et sa famille pour Casablanca (Maroc). Il fait le tour de l’Espagne par la Méditerranée et revient à Barcelone, pour se battre dans la marine répu-blicaine. Lourde défaite pour les Républicains en 1939, alors que l’Europe subit la domination des nazis. Les sur-vivants sont obligés de fuir et Manuel s’échappe à Tunis puis s’installe en Algérie, où il devient cordonnier et tente de se faire oublier de la guerre... Il se fait alors la promesse de ne jamais revenir en Espagne tant que Franco serait au pouvoir. Promesse qu’il tiendra.

1964 : UN NOUVEAU DEPART.La guerre n’en finit pas de poursuivre Manuel. Le conflit, cette fois, a lieu entre les nationalistes algériens et l’armée française, qui tente de garder sa dernière colonie. L'abou-tissement est la reconnaissance de l'indépendance du territoire le 3 juillet 1962, ce qui précipite l'exode des habi-tants d'origine européenne. Et c’est ainsi qu’en 1964, Ma-nuel pose les pieds sur le sol français pour la première fois. Il fait partie d’un groupe d’Espagnols embauché par les établissements Kuhlmann, sur la zone industrielle d’Ois-sel-sur-Seine. A 47 ans, il démarre une toute nouvelle vie. Il ne le sait pas encore mais le meilleur arrive, enfin. Tous les jours, il part travailler à «la centrale». Tous les jours, il croise Christiane, la vendeuse de journaux. Sur son vélo chargé au maximum, elle propose le Paris-Normandie aux ouvriers de l’usine et aux habitants du Bel-Air. Ils ap-prennent à se connaître, au fur et à mesure que Manuel perfectionne son français… et un beau jour de 1974, ils se marient à la mairie. Manuel a maintenant une famille qui l’entoure et qui l’aime, alors que l’Espagne va bientôt voir s’éteindre la dictature franquiste. Sa femme a une fille déjà

grande alors Manuel découvre la joie d’être grand-père et passe beaucoup de temps à s’occuper des petits-enfants. Il prend sa retraite et décide de voyager avec son épouse. Il lui présente sa maman et ses sœurs lors d’un retour dans sa région natale. Il ne les a pas revu depuis près de 40 ans. En couple, il partage leur temps à s’occuper des enfants de la famille et continuent les voyages avec Kuhlmann et la mairie.En 2008, Manuel perd l’amour de sa vie. Beaucoup ont cru qu’il ne s’en remettrait jamais, et peut-être que lui non plus. Mais les siens l’ont aidé à surmonter cette douleur en l’entourant plus que jamais. Aujourd’hui Manuel vit toujours dans le même apparte-ment qu’à son mariage. Il y a reçu la visite de Stéphane Barré, maire, accompagné de Marion Gouel, Nathalie Mallet, adjointes et de Thierry Foucaud, sénateur, pour célébrer son centième anniversaire, en présence de sa proche famille, réunie en son honneur. A cette occasion, il a déclaré : «Je me sens bien. Pour le moment, j’ai la santé alors je souris». Une belle leçon de vie.

noceS De DiAmAntcolette et DAniel Grimbert

mArie notelle fete SeS 105 AnS

mAnuel nuneS centenAire

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Moment d'émotion avec Stéphane Barré, maire, les élus et la famille.

Mañuel Munez, entouré de Thierry Foucaud, de Mme Delaveau, directrice de la Siemor, et de sa fille.

Les Majostars créées en 2011, comptent aujourd'hui vingt adhérentes. Quatre d'entre elles ont participé au championnat de France solo qui s'est déroulé lors des deux derniers dimanches d'octobre, à Saint-Cyr-l'Ecole, dans les Yvelines. Deux jours intenses pour les majorettes : se lever tôt, faire la route, enfi-ler sa tenue, se faire maquiller, s'échauffer... et le premier pas-sage de la journée est à 7h ! Mais rien n'aurait pu entamer la moti-

vation de ces jeunes Osseliennes et des dirigeantes du club. Au final, Meissa Tal, 6 ans, se classe 9e sur 27, Louna Bonnet, 12 ans, 16e sur 38, Laurane Tanésie, 14 ans, 10e sur 23, mention spéciale pour Catarina Delima, 14 ans, 7e sur 20 dont c'était la première participation.A noter la présence d'autres majorettes du club venues en supportrices. Les dirigeantes du club tiennent à féliciter les parti-cipantes pour leur volontarisme et leur travail ainsi que leurs belles prestations et, également les parents pour leur aide et leur implication.Prochain objectif : les duos, en mars 2017.

Les Majostars d'Oissel Tél. : 07 70 10 51 00Lundi : 17h-18h30, Salle Jean-JaurèsMercredi : 13h45-15h45, dojo de karaté, complexe sportif GerminalDimanche : 9h-12h, Salle ber-nard-Hue

Le premier tournoi national de la saison à la bande, organisé dans les locaux du Billard club d'Oissel (BCO), s'est achevé de la plus belle des manières avec la victoire en finale de Johann Petit.Malgré des Chartrains en grande forme dès l’ouver-ture de la saison (trois d’entre eux se classent dans le top 5), il y avait plus fort que cette belle triplette ce week-end, un joueur qui évoluait dans son club, un joueur qui a peut-être plus que jamais mérité sa victoire tant il a su réagir alors que la situation était compromise au plus haut point. Rarement l’on avait assisté à des remontées de la sorte à répéti-tion dans cette spécialité.Johann Petit a successivement battu ces trois Char-trains à partir des quarts de finale avec, pour com-

mencer, sa plus belle prestation : aller chercher la qualification quand l’autre joueur termine ses 120 points et que vous vous approchez de la table avec un contrat de 79 points à réussir pour poursuivre le suspense en prolongation. Et côté série, Johann en connaît un rayon notamment, on s’en souvient, au championnat du monde en octobre 2014… Contrat réalisé avec brio en faisant preuve d'un mental impressionnant, encore fallait-il répondre aux 4 de J. Justice en prolongation par un chiffre supérieur, Johann surmontera aussi cette épreuve.Place alors à la demi-finale contre le deuxième Chartrain très en vue en ce moment, J. Girard. Le scénario du quart de finale se représente pour l’Osselien, mené 118 à 42, il utilise cette fois deux reprises (43 et 35) pour coiffer son adversaire sur le fil, 120 à 118 !En finale, face à son ami et néanmoins rival du BC Chartres, Willy Gérimont, Johann, plus serein, prend rapidement les commandes du match et délivre une belle prestation pour l’emporter 120 à 35 en 9 reprises.Résultats des autres engagés osseliens : Grégory Collé et Pascal Martory sortent des qualifications et se classent respectivement 20 et 21e. Quant à Pierre Martory (31e), pour son 1er tournoi Masters dans cette spécialité, il acquiert une nouvelle expérience au plus haut niveau.

sport

CommuniquéPour la première fois, se déroulait le 30 octobre, le championnat de France individuel minimes. En effet, jusqu'à ce jour le niveau national de cette catégorie d'âge n'était accessible que par équipe de département. Après s'être classée vice-cham-pionne de Normandie il y a quelques semaines, Zoé avait donc rendez-vous pour rencon-trer et affronter les 54 meilleures judokas minimes féminines moins de 57kg de France. Après un début chaotique en poule de sélection, où elle se classe difficilement deuxième sur trois, Zoé se voit donc sélectionnée dans le tableau final avec les premières et deuxièmes de cha-cune des seize autres poules. Zoé se révèle au fur et à mesure des combats sous les conseils de son professeur de club et de ses entraîneurs de sport étude

(qu'elle a intégré en septembre). Elle élimine ses adversaires jusqu'à la demi-finale où elle se fait surprendre par celle qui se classera seconde. Elle obtient donc la médaille de bronze. En janvier l'aventure en catégorie cadette commencera. Souhaitons lui un parcours aussi fructueux qu'en minime !

CommuniquéDimanche 31 octobre a eu lieu le championnat de Normandie inter-départemental de pupilles à minimes à Oissel-sur-Seine, profitant des excellentes infras-tructures que notre ville met à disposition du personnel de la ligue de Normandie de karaté, des compétiteurs et de leurs pa-rents. Toutes ces personnes ont passé une très bonne journée de compétition. Cette bonne am-biance a donné des ailes à nos champions osseliens. Malgré les vacances scolaires, ces karatékas sont venus représenter leur ville. En kata, Nicole Dupuy a obtenu la 3e place en minimes malgré son manque d’entraînement (blessure). En pupilles, Loane Grout termine à la 5e place mal-gré son inexpérience. C'était sa première compétition. En com-bat, en minimes -45kg, Zakaria Senhaj a décroché la 1re place en dominant tous ses adversaires, ce qui le place en haut de l’af-fiche, cela grâce à son sérieux et son assiduité dans les entraîne-ments. Zakaria est un exemple pour ses camarades. En minimes

-50kg, Adam Djedadou-Rahili se classe 3e avec un parcours très prometteur malgré sa jeu-nesse, il est seulement ceinture jaune. Abdelwahed Bensedira, en minimes +50kg, a rencontré peu d’adversaires et finit 1er avec courage. Dans les autres catégories : Mathéo Provost, Loane Grout, Nicole Dupuy, Zakaria Ibrahimi, Aimane Bensedira, Quentin René-Gabriel ont fait un par-cours très encourageant avec des places de quatrième ou cin-quième. Ils ont tous hissé haut les couleurs de leur ville. Rachid

Senhaj, entraîneur, tient à remer-cier tous les bénévoles du club pour leur aide dans l’organisa-tion de ce grand événement, ainsi que la ville pour la mise à disposition de ses infrastruc-tures.

KRAV MAGALa nouvelle section que le KCO vient de créer rencontre un grand succès. Un nouveau cré-neau horaire est mis en place le samedi, de 9h30 à 11h30, en plus de celui du mardi de 18h30 à 20h30. Renseignements au 06 88 95 91 33.

mAjoretteSleS mAjoStArS Au chAmPionnAt De frAnce

billArDjohAnn Petit imPreSSionnAnt !

kArAtePoDiumS Au chAmPionnAt De normAnDie

juDoZoe f. ribeiro 3e Au chAmPionnAt De frAnce

Johann Petit.

Les représentantes des Majostars.

Rachid Senhaj entouré de Abdelwahed Bensedira, Adam Djedadou-Rahili, Zakaria Senhaj,et Nicole Dupuy.

Zoé et Séverine Gosse, son entraîneure.

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Responsable de la publication, de l’administration : Mairie d’Oissel. Rédaction, photos et maquette : service Communication : 1 bis, rue du Maréchal-Foch 76350 Oissel (Sylvie Lebourg, Jérôme Gosselin, Christine Marti, Nicolas Frénel)Tél. : 02 32 95 89 93. Télécopie : 02 35 64 80 93.Courriel : communication@ville-oissel.fr, www.ville-oissel.fr. ISSN : 0755-0928. Impression par Iropa, rue de la Roquette - parc de la vente olivier 76800 Saint Etienne du Rouvray, en 6500 exemplaires sur papier recyclé.

Minou n’est pas un chat. Minou, c’est du beat et des textes léchés, Minou c’est du Kick et des voix lactées. Minou est un groupe, un duo qui ne fait qu’un, et qui donne naissance à une chanson pop électro dé-complexée. La magie d’un monde à réinventer pour une génération qui a grandi et s’est libérée sur les textes de Daho ou la musique de Mgmt.

PREMIERE PARTIE NICO AND THE RED SHOESNico and the Red Shoes est un groupe musical dont la chanteuse Nico est ori-ginaire du Cameroun. La jeune femme installée à Paris sort un premier EP bluffant fait d’une pop synthétique au groove à toute épreuve et doté d’une sensibilité rare.

Durée : 2h. Ouverture des portes à 19h30. Tarifs : 16€, réduit 11€, carte Labo 8€.Réservation au 02 32 95 89 95.

Vous avez joué, mais il y a très longtemps, peut-être au collège ou au lycée, et vous aviez aimé. Comme depuis toujours et encore au-jourd'hui, le théâtre vous intéresse et l'envie est toujours là. Alors, Bob Villette a initié Che-mins d'acteur. Lecteurs d'Oissel-Hebdo, vous connaissez Chemins d'acteur, vous connais-sez l'existence de cette pédagogie enseignée par les membres de la Comédie Errante. A Oissel-sur-Seine, les cours de théâtre sont ou-verts aux jeunes enfants et Catherine Cazorla enseigne ce "métier" d'acteur. Aujourd'hui, pour ceux qui ont plus de seize ans, qui sou-haitent poursuivre cet apprentissage et pré-parer les concours d’entrées aux Ecoles natio-nales supérieures, Chemins d'acteur propose

aux Osseliens ses ateliers adultes au siège de la Comédie errante, au théâtre du Mascaret de Cléon. Chaque vendredi soir, retrouvez-vous entre passionnés et avec Bob Villette pour assouvir cet amour des textes et du théâtre. Inscriptions au 06 19 02 54 42.

QU’EST-CE QUE CHEMINS D’ACtEur ?Depuis une dizaine d’années, Bob Villette a initié ce nouveau concept théâtral au sein des créations et des formations d’acteur.Cette nouvelle approche du travail d’acteur éveille des curiosités et des questionne-ments.L’association Avec Chemins d’acteur organise, samedi 26 novembre, à 17h30, au théâtre du Mascaret de Cléon, une rencontre publique qui permettra à Bob Villette de présenter ce concept et de répondre à vos questions.

Pour tous renseignements concernant Che-mins d'acteur ou la Comédie Errante : www : cheminsdacteur.fr Mail : contact@comedie-errante.fr.Théâtre du Mascaret : 381, rue des Martyrs 76410 Cléon. Tél. : 06 19 02 54 42.

culture

feStivAl chAntS D'elleSminou en concertVendredi 25 novembre, 20h30, Espace Aragon

theAtrecheminS D'Acteur S'ouvre Aux ADulteS

A l’Affichece week-enD...

retrouvez la programmation, les résumés et les bandes-annoncessur notre site www.ville-oissel.fr

lA SemAine ProchAine

moi, daNiel blaKeSamedi 26 novembre à 16hDimanche 27 novembre à 15h30

JaNisSamedi 26 novembre à 21h

mal de pierresSamedi 26 novembre à 18h30Dimanche 27 novembre à 18h

rePArer leS vivAntSSamedi 19 novembre 21hDimanche 20 novembre 15h30De Katell Quillévéré (1h43) Avec Tahar Rahim, Emmanuelle Seigner, Anne Dorval...Tout commence au petit jour dans une mer déchaînée avec trois jeunes sur-feurs. Quelques heures plus tard, sur le chemin du retour, c’est l’accident. Désor-mais suspendue aux machines dans un hôpital du Havre, la vie de Simon n’est plus qu’un leurre. Au même moment, à Paris, une femme attend la greffe provi-dentielle qui pourra prolonger sa vie…

mAl De PierreSSamedi 19 novembre 16hDimanche 20 novembre 18hDe Nicole Garcia (1h56) Avec Marion Cotillard, Louis Garrel... Gabrielle a grandi dans la petite bour-geoisie agricole où son rêve d’une passion absolue fait scandale. A une époque où l’on destine d’abord les femmes au mariage, elle dérange. Ses parents la donnent à José, un ouvrier saisonnier, chargé de faire d’elle une femme respectable. Lorsqu’on l’envoie en cure thermale pour soigner ses calculs rénaux, son mal de pierres, un lieutenant blessé dans la guerre d’Indo-chine, André Sauvage, fait renaître en elle cette urgence d’aimer.

lA fille inconnueSamedi 19 novembre 18h30De Luc et Jean-Pierre Dardenne (1h46)Avec Adèle Haenel, Olivier Bonnaud, Jérémie Renier...Jenny, jeune médecin généraliste, se sent coupable de ne pas avoir ouvert la porte de son cabinet à une jeune fille retrouvée morte peu de temps après. Apprenant par la police que rien ne per-met de l’identifier, Jenny n’a plus qu’un seul but : trouver le nom de la jeune fille pour qu’elle ne soit pas enterrée ano-nymement, qu’elle ne disparaisse pas comme si elle n’avait jamais existé.

Tarifs : 6€, réduit : 4€ et avec la Carte Labo : 3€. Pour la 3D : 7€, réduit : 5€ et avec la Carte Labo : 4€.En raison du plan vigipirate, les entrées à l’Espace Aragon sont filtrées et un contrôle visuel des sacs peut être effectué.

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