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Centrale de Production d’Energies Renouvelables de Fouqueure Commune de Fouqueure (Charente) Réponse à l’avis de la Mission régionale d’autorité environnementale Avis MRAE n°2020APNA51 du 11 mai 2020 Juillet 2020 SNC CPENR de FOUQUEURE - 2 rue du Libre Echange - CS 95893 - 31506 TOULOUSE Cedex 5

Centrale de Production d’Energies Renouvelables de Fouqueure

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Page 1: Centrale de Production d’Energies Renouvelables de Fouqueure

Centrale de Production d’Energies

Renouvelables de Fouqueure Commune de Fouqueure (Charente)

Réponse à l’avis de la Mission régionale d’autorité

environnementale

Avis MRAE n°2020APNA51 du 11 mai 2020

Juillet 2020

SNC CPENR de FOUQUEURE - 2 rue du Libre Echange - CS 95893 - 31506 TOULOUSE Cedex 5

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CPENR de Fouqueure (16)

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Réponse à l’avis de la Mission Régionale d’Autorité Environnementale

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CPENR de Fouqueure (16)

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Réponse à l’avis de la Mission Régionale d’Autorité Environnementale

Préambule

Le 22 août 2019, la CPENR de Fouqueure a déposé, pour instruction, une demande d’autorisation

environnementale dans le cadre de la règlementation relative aux installations classées pour la

protection de l’environnement (ICPE), correspondant à l’implantation de 5 éoliennes et de deux postes

de livraison sur la commune de Fouqueure.

En date du 4 mars 2020, le dossier a été déclaré recevable par l’inspection des installations classées de

la Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL).

Le 11 mai 2020, la Mission Régionale de l’Autorité environnementale (MRAe) Nouvelle-Aquitaine a

émis un avis relatif à ce projet. Conformément à l’article L122-1 du Code de l’Environnement, le

présent document vise à apporter une réponse écrite à cet avis.

Page 4: Centrale de Production d’Energies Renouvelables de Fouqueure

CPENR de Fouqueure (16)

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Réponse à l’avis de la Mission Régionale d’Autorité Environnementale

Réponse

Comme le note la MRAe, le raccordement externe du parc éolien n’est pas encore déterminé. Au stade

du dépôt du projet, différentes alternatives existent. En outre, comme il est indiqué dans le dossier, et

conformément à la procédure du code de l’énergie : « Une demande de raccordement ne peut être

déposée qu’après l’obtention d’une autorisation environnementale. »

De ce fait, les hypothèses présentées correspondent aux scénarii envisageables au moment du dépôt

du dossier, et au regard de l’état du réseau dans la limite des connaissances disponibles à ce moment-

là. Seul le gestionnaire du réseau, en accord avec le S3REnR (Schéma Régional de Raccordement au

Réseau des Energies Renouvelables), sera en mesure de proposer le branchement et le raccordement

externe.

Les trois scénarios sont ainsi probables, mais ne permettent pas de conclure. La carte suivante

présentes les trois scénarios, déjà présenté dans le dossier Volume 4 –EIE p 341, remis dans le contexte

des enjeux environnementaux locaux.

Dans tous les cas, quel que soit le scénario final retenu, les raccordements externes seront réalisés

sur les bas-côtés des routes et chemins existants. Ainsi, bien que les divers scénarii peuvent traverser

certains secteurs pouvant présenter des enjeux environnementaux, les impacts sur ceux-ci seront

négligeables.

Hypothèse de

raccordement Secteurs pouvant présenter des Enjeux environnementaux

Aigre Zones humides Vallée de l’Aume au niveau d’Aigre

Mansle Natura 2000 ZPS Vallée de la Charente en Amont d’Angoulême

Villegats ZNIEFF 1 de la forêt de Tusson, Natura 2000 ZPS Plaine de Villefagnan, ZICO

Plaine de Villefagnan, Zones humides le Bief de Tuzie

Extrait de l’avis de la MRAE (page 3)

L’Autorité environnementale relève que la question du raccordement n’est pas encore résolue, ainsi

qu’indiqué plus haut. Le fait de suivre les voies existantes conduit à limiter les impacts liés au

raccordement. Cependant des compléments restent attendus sur le sujet, le raccordement et ses

effets potentiels faisant partie intrinsèque du projet. La question de la capacité des postes sources

à accueillir le projet reste posée.

La MRAe recommande de préciser les alternatives réellement envisageables, et que leurs

conséquences environnementales soient à minima esquissées avant l’enquête publique.

Page 5: Centrale de Production d’Energies Renouvelables de Fouqueure

CPENR de Fouqueure (16)

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Réponse à l’avis de la Mission Régionale d’Autorité Environnementale

Réponse

Sur le site de Fouqueure, 2 espèces présentant un impact brut fort, la Pipistrelle de Nathusius et la

Noctule commune et 3 espèces montrant un impact brut très fort, la Pipistrelle commune, la Pipistrelle

de Kuhl ainsi que la Noctule de Leisler ont été identifiées pour la phase d’exploitation. Afin de réduire

ces impacts, plusieurs mesures ont été définies dans l’EIE :

- Mesure d’évitement : Choix du gabarit de l’éolienne présentant un bas de pale (garde au sol)

compris entre 40 et 66 m (mesure E3)

- Mesure de Réduction : Bridage des éoliennes du 01/04 au 15/10 selon les conditions définies

à la page 635 de l’EIE pour limiter la mortalité par collision ou barotraumatisme (mesure R3)

Extrait de l’avis de la MRAE (page 5)

Sur la base de données référencées croisant le comportement des espèces et le suivi des parcs

éoliens, l’étude d’impact conclut à un risque de mortalité fort à très fort pour cinq espèces de

chauves-souris présentes sur le site et pratiquant le haut vol (3 espèces de Pipistrelle deux Noctules

cf page 419). Les enjeux du projet (fonctionnalité du site et risques de mortalité par

barotraumatisme ou collision) sont synthétisés dans un tableau présenté page 419.

Il serait utile d’indiquer les lieux de publication des études citées. Le tableau pourrait également

gagner à être assorti d’une conclusion sur la façon dont le maître d’ouvrage a considéré les poids

relatifs des enjeux fonctionnels du site (avec pertes d’habitats potentiels ou de corridors de liaisons)

et des risques de mortalité.

Page 6: Centrale de Production d’Energies Renouvelables de Fouqueure

CPENR de Fouqueure (16)

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Réponse à l’avis de la Mission Régionale d’Autorité Environnementale

- Mesure de compensation : plantation de 270 ml de haie arbustive (mesure C1)

- Mesure d’accompagnement : création d’un corridor écologique favorable à l’alimentation et

les déplacements des chiroptères (mesure A1).

Référence

de la

mesure

Type de mesure Impact corrigé ou

Intérêt de la mesure

Impact

résiduel

Description de la

mesure Coût estimatif

Mesure E3 Mesure d’évitement

Déconnexion des

éoliennes avec les

sensibilités à faible

hauteur : risque des

collisions des

chiroptères et de

l’avifaune

Très

faible

Implantation

d’éoliennes de grand

gabarit, avec un bas

de pale entre 40 et

66m

Intégré au

développement

Mesure R3 Mesure de

réduction

Risque de mortalité des

chiroptères et de

l’avifaune (passereaux

migrateurs)

Très

faible

Bridage des éoliennes

du 01/04 au 15/10

selon les conditions

décrites

Perte de

productible <3%

5000€ de

puissance et

3000/WTG à

l’installation

Mesure C1 Mesure de

compensation

Perte d’habitat de

l’avifaune inféodée aux

boisements

-

Plantation d’environ

270m de haie

arbustive de

préférence en amont

de la construction du

parc

20€/ml

Mesure A1 Mesure

d’accompagnement

Création d’un corridor

d’alimentation et

déplacement des

chiroptères, et de site

de nidification et

d’alimentation pour les

autres taxons.

Positif

Implantation d’une

bande enherbée

accompagnée d’un

lin »aire de haie

arbustive en lisière de

boisement (entre 300

et 400ml)

~20€/ml de haie

100€/an pour

l’entretien des

haies

100€/an pour

l’entretien de la

lisière

Au regard du choix d’implantation et des mesures proposées dans le cadre du projet les impacts bruts

les plus importants ont bien été pris en compte.

L’étude citée est l’étude du collectif Kelm et al. qui a été réalisée en 2014. Il s’agit d’une étude

allemande dont les relevés de terrain ont été effectués dans le Nord-Est de l’Allemagne. Cette étude

porte sur l’activité des chiroptères en fonction de la distance à la haie, les mesures ont été réalisées à

une distance de 50m, 100m et 200m des haies dans un paysage agricole. Cette étude a été menée sur

5 sites.

Selon les espèces et la période, des différences ont été observées. Les espèces du genre Myotis et la

Pipistrelle commune ont une activité forte près des haies avec la même intensité quelle que soit la

période. La Noctule commune ainsi que la Pipistrelle de Nathusius montre une activité plus forte loin

des haies en été. La Pipistrelle pygmée montre une activité réduite aux abords des haies en été, et une

activité globalement faible loin des haies pour toute la période d’écoute. Les changements de

comportements observés en fonction de la période d’écoute sont probablement dû à la migration ou

à l’activité de chasse des chiroptères. Cette étude, bien que différente d’un point de vue géographique,

concerne des espèces retrouvées également sous nos latitudes. Il est donc pertinent de considérer

cette référence bibliographique. De plus, le bureau d’études NCA environnement a déjà appliqué ce

Page 7: Centrale de Production d’Energies Renouvelables de Fouqueure

CPENR de Fouqueure (16)

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Réponse à l’avis de la Mission Régionale d’Autorité Environnementale

protocole dans différentes études, les résultats obtenus étaient similaires et montraient une

décroissance de l’activité de manière exponentielle dès 50m d’éloignement de la haie.

Les éoliennes du projet de Fouqueure se situent bien au-delà de ces 50m préconisé comme l’indique

le tableau 171 page 635 Volume 4 – EIE :

Réponse

Trois sites Natura 2000 sont présents au sein de l’aire d’étude rapprochée (10 km) :

• La Plaine de Villefagnan

• La vallée de la Charente en amont d’Angoulême

• La plaine de Barbezières à Gourville

La ZPS Plaine de Villefagnan

C’est un site majeur pour la reproduction des oiseaux de plaine. Sa désignation repose sur la présence

de 17 espèces d’oiseaux inscrites à l’Annexe I de la Directive Oiseaux dont 11 se reproduisent sur ce

territoire et 7 espèces migratrices régulièrement présentes sur le site. S’ajoutent à cette liste, 8 autres

espèces patrimoniales inscrites à la Liste Rouge Nationale et/ou Régionale.

Extrait de l’avis de la MRAE (page 6)

La MRAe considère que le risque de mortalité et de perte d’habitats pour la faune est une

composante intrinsèque résultant des choix d’implantation du projet. L’implantation des

éoliennes en secteur semi-ouvert à proximité de lisières boisées, dans le contexte décrit plus haut,

est de nature à augmenter les impacts potentiels sur la faune.

L’état initial est de grande qualité, les références utilisées sont nombreuses et les mesures

proposées sont pertinentes. Cependant les impacts résiduels réels peuvent être importants.

Au regard des enjeux et de la biologie des espèces, la MRAe estime que la conclusion sur

l’absence de risques d’incidences significatives sur les objectifs de conservation des sites Natura

2000 liés aux oiseaux mérite d’être étayée plus solidement.

La prise en compte de la fonctionnalité des milieux mérite en particulier d’être poursuivie. La

perte d’habitats pour l’ensemble de la faune volante par les effets de dérangement demande à

être évaluée, puis réduite ou compensée par des mesures adaptées aux différentes espèces.

Page 8: Centrale de Production d’Energies Renouvelables de Fouqueure

CPENR de Fouqueure (16)

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Réponse à l’avis de la Mission Régionale d’Autorité Environnementale

Cette zone présente un intérêt exceptionnel pour 3 de ces espèces : l’Outarde Canepetière,

l’Œdicnème Criard et le Busard Cendré.

Les espèces présentes sr la ZPS et fréquentant la zone du projet sont : la Bondrée apivore, le Busard

cendré, le Busard des roseaux, le Busard Saint-Martin, la Cigogne blanche, le Hibou des marais, le Milan

noir, l’Engoulevent d’Europe, le Faucon émérillon, la Grue cendrée, l’Œdicnème criard, l’Outarde

canepetière, la Pie-grièche écorcheur, le Pipit rousseline et le Pluvier doré.

Les enjeux fonctionnels concernant ces espèces vont de très faibles à très forts. Les espèces présentant

les enjeux fonctionnels les plus forts restent déconnectées des ZPS, en raison d’un territoire restreint

(cas de la Pie-grièche écorcheur), mais également au regard de l’étendue de la ZPS, bien plus

conséquente que la surface de la zone d’implantation. Le projet n’est donc pas susceptible de remettre

en cause les objectifs de conservation des populations de ce site Natura 2000.

La vallée de la Charente en amont d’Angoulême

La richesse biologique de la vallée de la Charente lui a valu son classement en site Natura 2000 au titre

de la Directive Oiseaux. La zone de protection spéciale est connue pour être un site de reproduction

du Râle des genêts, espèce prioritaire en déclin, mais aussi d'autres oiseaux comme le Bihoreau gris,

le Milan noir, les Busards et le Martin-pêcheur.

La vallée de la Charente, véritable corridor migratoire, permet à ce territoire d'être une zone

d'exception pour la halte migratoire, les oiseaux se reposant lors de leur périple (37 espèces d'oiseaux

d'intérêt communautaire présents régulièrement au cours de l'année).

Les espèces présentes sr la ZPS et fréquentant le site sont : l’Aigrette garzette, le Balbuzard pêcheur,

la Bondrée apivore, le Busard cendré, le Busard des roseaux, le Busard Saint-Martin, le Circaète Jean-

le-Blanc, le Milan noir, le Milan royal, l’Engoulevent d’Europe, l’Oedicnème criard, le Pluvier doré, la

Cigogne blanche, la Cigogne noire, le Faucon pèlerin, la Grue cendrée, la Pie-grièche écorcheur, le Pipit

rousseline, la Grande aigrette et le Hibou des marais.

Les enjeux fonctionnels concernant ces espèces vont de très faibles à très forts. Comme

précédemment, les espèces présentant les enjeux fonctionnels les plus forts restent déconnectées des

ZPS, en raison d’un territoire restreint (cas de la Pie-grièche écorcheur), mais également au regard de

l’étendue de la ZPS, bien plus conséquente que la surface de la zone d’implantation. Le projet n’est

donc pas susceptible de remettre en cause les objectifs de conservation des populations de ce site

Natura 2000.

Plaine de Barbezières à Gourville

La ZPS Plaines de Barbezières à Gourville fait partie des sites majeurs où se reproduit l’Outarde

canepetière. Ce zonage se situe à l’est de la ZPS Plaine de Néré à Bresdon qui abrite les mêmes enjeux

et dont les populations sont étroitement liées. Cette plaine est essentiellement constituée de cultures

Page 9: Centrale de Production d’Energies Renouvelables de Fouqueure

CPENR de Fouqueure (16)

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Réponse à l’avis de la Mission Régionale d’Autorité Environnementale

céréalières. La zone d’implantation ne présente pas d’intérêt marqué pour l’Outarde canepetière,

pouvant uniquement survoler ponctuellement la zone d’étude lors des transits migratoires.

Au total, 17 espèces d’intérêt communautaire sont présentes sur la ZPS. D’importants rassemblements

postnuptiaux d’Œdicnème criard ainsi que plusieurs milliers d’individus de Vanneau huppé sont

mentionnés en hiver et en période de migration.

Les espèces présentes sur la ZPS et fréquentant le site sont : l’Alouette lulu, la Bondrée apivore, le

Busard cendré, le Busard des roseaux, le Busard Saint-Martin, le Milan noir, l’Engoulevent d’Europe,

l’Œdicnème criard, le Pluvier doré, le Faucon émérillon, le Faucon pèlerin, l’Outarde canepetière, la

Pie-grièche écorcheur et le Pipit rousseline.

Les enjeux fonctionnels concernant ces espèces vont de très faible à très fort. Comme pour la ZPS

Plaine de Villefagnan, les espèces présentant les enjeux fonctionnels les plus forts restent

déconnectées des ZPS, en raison d’un territoire restreint (cas de la Pie-grièche écorcheur), mais

également au regard de l’étendue de la ZPS, bien plus conséquente que la surface de la zone

d’implantation. Le projet n’est donc pas susceptible de remettre en cause les objectifs de conservation

des populations de ce site Natura 2000.

Espèces contactées sur le site :

Busard Saint-Martin

L’espèce a été contactée lors des expertises en alimentation ainsi qu’en migration et en nidification.

Un nid a été observé au sein d’une culture de céréales dans l’AEI. Le risque de collision pour cette

espèce est considéré comme faible. Au regard de ces éléments, les objectifs de conservation du Busard

Saint-Martin des sites Natura 2000 les plus proches ne sont pas susceptibles d’être remis en cause.

Milan noir

Des Milans noir ont ponctuellement été observés en alimentation au sein de l’AEI et un individu en

migration a également été observé lors de la période prénuptiale. Cette espèce est mentionnée en

période de reproduction sur la ZPS. Le risque de collision pour cette espèce est faible. L’enjeu

fonctionnel pour cette espèce est considéré comme faible en période de migration et de nidification.

Du fait de ces éléments, aucune incidence significative sur le réseau Natura 2000 n’est retenue pour

cette espèce.

Milan royal

Il fréquente essentiellement les milieux ouverts avec des surfaces enherbées. Un individu en période

de migration postnuptiale a été observé, et il fréquente régulièrement l’AEE en période de migration,

la fréquentation de cette espèce sur le site du projet restant extrêmement ponctuelle. L’enjeu

fonctionnel pour cette espèce est considéré comme faible en migration et modéré en hivernage. Au

regard de ces éléments, aucune incidence significative sur le réseau Natura 2000 n’est retenue pour

cette espèce.

Engoulevent d’Europe

Page 10: Centrale de Production d’Energies Renouvelables de Fouqueure

CPENR de Fouqueure (16)

10

Réponse à l’avis de la Mission Régionale d’Autorité Environnementale

Cette espèce appréciant les sols à végétation basse et clairsemée a été contactée lors d’inventaires

nocturnes et elle est mentionnée comme nicheuse au sein des 3 ZPS. Le risque de collision pour cette

espèce a été évalué comme faible. L’enjeu fonctionnel de cette espèce est fort en période de

nidification, notamment au niveau des boisements. L’éloignement des éoliennes vis-à-vis de ces

entités implique l’absence d’incidence significative sur le réseau Natura 2000 pour cette espèce.

Œdicnème criard

Cette espèce a régulièrement été contactée au cours des inventaires diurnes et nocturnes, la présence

de cultures au sein de la zone lui étant favorable. Le risque de collision pour cette espèce est considéré

comme faible. L’enjeu fonctionnel de cette espèce est considéré comme modéré en période de

migration et de nidification. L’Œdicnème criard s’accommode relativement bien à la présence des

éoliennes, des individus nicheurs ayant déjà été observés au sein même des plateformes d’éoliennes.

La perte d’habitat se limite donc à l’emprise du mât, restant négligeable au regard de la surface

disponible sur l’AEI ainsi que sur les ZPS alentours. Ainsi, aucune incidence significative sur le réseau

Natura 2000 n’est retenue pour cette espèce.

Pluvier doré

Le Pluvier doré affectionne les milieux ouverts, il a été contacté en hivernage sur ce type de milieu au

sein de l’AEI. Il est régulièrement observé dans les milieux ouverts de l’AEE en période d’hivernage et

en période de migration. L’enjeu fonctionnel pour cette espèce est modéré en période de migration

et en hivernage. Les ZPS alentours sont très favorables pour le Pluvier doré, bien plus que la zone

d’implantation. Aucune incidence significative sur le réseau Natura 2000 n’est retenue pour cette

espèce.

Alouette lulu

Des individus ont été observés en période de migration au sein de l’AEI et l’espèce est considérée

comme nicheuse probable. Le risque de collision est modéré pour cette espèce. L’enjeu fonctionnel de

cette espèce est modéré pour toutes les périodes. Les éoliennes respectent une distance raisonnable

aux lisières (haies et boisements), favorables pour cette espèce d’affinité plutôt bocagère. L’étendue

des aires d’étude associée à la superficie de son territoire permet l’absence d’incidence significative

sur le réseau Natura 2000 pour cette espèce.

Pipit rousseline

Un mâle chanteur a été contacté à une reprise sur l’AEI. La population est considérée comme

potentielle nicheuse au sein de la ZPS. Le risque de collision est considéré comme faible. L’enjeu

fonctionnel de cette espèce est considéré comme modéré pour les périodes de migration et de

nidification. Le territoire de cette espèce étant assez restreint, on peut considérer que les populations

du site de Fouqueure sont déconnectées des sites Natura 2000 les plus proches. Aucune incidence

significative sur le réseau Natura 2000 n’est retenue pour cette espèce.

Espèces non contactées sur le site

Les espèces non contactées sur le site peuvent tout de même transiter sur la zone du projet mais

l’ensemble des mesures prises permettent de diminuer le risque d’incidence.

Balbuzard pêcheur :

Page 11: Centrale de Production d’Energies Renouvelables de Fouqueure

CPENR de Fouqueure (16)

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Réponse à l’avis de la Mission Régionale d’Autorité Environnementale

Aucun point d’eau n’étant susceptible d’attirer le Balbuzard pêcheur n’a été recensé au sein de la zone

d’étude et aucun individu n’a été observé au cours de l’étude. Le risque de collision est considéré

comme faible bien que des individus soit régulièrement observés au sein de l’AEE. L’enjeu fonctionnel

pour cette espèce est très faible en période de migration. Aucune incidence significative sur le réseau

Natura 2000 n’est retenue pour cette espèce.

Bondrée apivore

La Bondrée apivore n’a pas été contactée sur le site mais elle est susceptible d’être contactée en

période de migration et de reproduction au sein de l’AEE. Le risque de collision pour cette espèce est

considéré comme faible. L’enjeu fonctionnel pour cette espèce est très faible en période de migration

et très fort en période de nidification (boisements). Toutefois, l’étendue des boisements recoupant la

zone d’implantation et les ZPS alentours permet l’absence d’incidence significative sur le réseau Natura

2000 pour cette espèce.

Busard cendré

Le Busard cendré n’a pas été observé au cours de l’étude mais il est mentionné en période de

reproduction et de migration ainsi qu’en tant que nicheur certain au sein de l’AEE. Le risque de collision

a été considéré comme faible. L’enjeu fonctionnel pour cette espèce est faible en période de migration

et modéré en période de nidification. Aucune incidence significative sur le réseau Natura 2000 n’est

retenue pour cette espèce.

Busard des roseaux

C’est une espèce de plaine qui n’a pas été contactée lors de l’étude, mais elle est mentionnée comme

présente en période d’hivernage et de migration sur l’ensemble des ZPS. Le risque de collision pour

cette espèce est considéré comme faible. L’enjeu fonctionnel de cette espèce est faible en période de

migration. Au regard de ces éléments, aucune incidence significative sur le réseau Natura 2000 n’est

retenue pour cette espèce.

Circaète Jean-le-Blanc

Les habitats présents au sein de l’AEI présentent peu d’intérêt pour cette espèce, il est connu comme

nicheur au sein de l’AEE et a été observé en migration de manière régulière dans le secteur. Le risque

de collision est considéré comme faible pour cette espèce. L’enjeu fonctionnel pour cette espèce est

faible en période de migration et de nidification. Aucune incidence significative sur le réseau Natura

2000 n’est donc retenue pour cette espèce.

Cigogne blanche

Aucun individu n’a été observé au sein de l’AEI, les données relatives à cette espèce concernent la

période de migration. Le risque de collision a été considéré comme très faible pour cette espèce.

L’enjeu fonctionnel de cette espèce est très faible en période de migration. Aucune incidence

significative sur le réseau Natura 2000 n’est donc retenue pour cette espèce.

Cigogne noire

Aucun individu n’a été contacté sur la zone du projet, mais cette espèce est mentionnée en période

de migration au sein de l’AEE. Le risque de collision est considéré comme faible pour cette espèce.

L’enjeu fonctionnel est considéré comme modéré en période de migration pour cette espèce. Aucune

incidence significative sur le réseau Natura 2000 n’est retenue pour cette espèce.

Faucon émerillon

Page 12: Centrale de Production d’Energies Renouvelables de Fouqueure

CPENR de Fouqueure (16)

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Réponse à l’avis de la Mission Régionale d’Autorité Environnementale

Cette espèce n’a pas été contactée sur la zone de projet mais est régulièrement observée au sein de

l’AEE en période d’hivernage dans les plaines céréalières. Le risque de collision pour cette espèce est

considéré comme faible. L’enjeu fonctionnel de cette espèce est respectivement faible et très faible

pour les périodes de migration et d’hivernage. Aucune incidence significative sur le réseau Natura 2000

n’est retenue pour cette espèce.

Faucon pèlerin

Cette espèce n’a pas été contactée sur la zone de projet, mais elle est régulièrement observée au sein

de l’AEE. Le risque de collision pour cette espèce est considéré comme faible. L’enjeu fonctionnel de

cette espèce est faible en période de migration. Aucune incidence significative sur le réseau Natura

2000 n’est retenue pour cette espèce.

Grue cendrée

Aucun individu de cette espèce n’a été contacté pendant l’étude, elle est toutefois mentionnée en

migration au sein de l’AEE et la Charente se situe sur la principale voie de migration de cette espèce.

Le risque de collision pour cette espèce est considéré comme très faible. L’enjeu fonctionnel de cette

espèce est très faible en période de migration. Aucune incidence significative sur le réseau Natura 2000

n’est retenue pour cette espèce.

Outarde canepetière

L’espèce n’a pas été contactée sur l’AEI mais elle est mentionnée comme présente en période de

reproduction sur la ZPS. La zone de projet n’est pas favorable à la reproduction cette espèce. Le risque

de collision pour cette espèce est faible. L’enjeu fonctionnel de cette espèce est considéré comme très

faible en période de migration. Aucune incidence significative sur le réseau Natura 2000 n’est retenue

pour cette espèce.

Pie-grièche écorcheur

L’espèce n’a pas été contactée sur la zone du projet mais elle est mentionnée comme présente en

période de reproduction au sein de la ZPS. L’enjeu fonctionnel de cette espèce est considéré comme

très fort en période de nidification (présence de haies favorables). Toutefois, l’étendue du territoire

de cette espèce est assez restreinte. On peut donc considérer que les individus pouvant fréquenter la

zone d’implantation sont déconnectés des populations des ZPS alentours. Aucune incidence

significative sur le réseau Natura 200 n’est donc retenue pour cette espèce.

Aigrette garzette

Aucun individu n’a été contacté au cours de l’étude, l’espèce est mentionnée comme présente au sein

de l’AEE. Le risque de collision pour cette espèce est considéré comme faible. L’enjeu fonctionnel de

cette espèce est considéré comme très faible pour la période de migration et l’hivernage. Aucune

incidence significative sur le réseau Natura 2000 n’est retenue pour cette espèce.

Grande aigrette

Elle n’a pas été contactée sur l’aire d’étude mais elle est mentionnée comme présente en période

d’hivernage au sein de l’AEE. L’enjeu fonctionnel de cette espèce est considéré comme très faible en

hivernage. Aucune incidence significative sur le réseau Natura 2000 n’est retenue pour cette espèce.

Hibou des marais

Page 13: Centrale de Production d’Energies Renouvelables de Fouqueure

CPENR de Fouqueure (16)

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Réponse à l’avis de la Mission Régionale d’Autorité Environnementale

Cette espèce n’a pas été contactée au cours de l’étude mais des individus migrateurs, hivernants et

erratiques sont mentionnés dans l’AEE. L’enjeu fonctionnel de cette espèce est considéré comme très

faible en période de migration. Aucune incidence significative sur le réseau Natura 2000 n’est retenue

pour cette espèce.

L’analyse du projet et de ses incidences potentielles sur les sites Natura 2000 les plus proches, la ZPS

Plaine de Villefagnan, la ZPS Vallée de la Charente en amont d’Angoulême, et la ZPS Plaines de

Barbezières à Gourville, met en évidence l’absence d’incidence significative sur les objectifs de

conservation de ces sites.

Le site présente peu d’intérêt pour les espèces qui vont préférer aller vers les ZPS se trouvant aux

alentours. Le seul impact pouvant être observé se fera lors des transits. L’ensemble des mesures

prises permettra d’atténuer cet impact sur les espèces Natura 2000.

Réponse

Comme il est indiqué dans le dossier, tel que la MRAe le note dans son avis, et conformément aux

dispositions réglementaires, « une campagne de mesure des niveaux sonores sera engagée dans

l’année suivant l’installation du parc éolien afin de suivre l’efficacité du plan de bridage proposé. En

fonction des résultats, le plan de bridage pourra être adapté afin de satisfaire aux obligations

réglementaires. » (Mesure HU-R7 page 647 à 649, du Volume 4- EIE).

Réponse

Extrait de l’avis de la MRAE (page 4)

Le porteur de projet prévoit un plan de bridage optimisé permettant de limiter les émissions sonores

des machines en période nocturne.

La Mission Régionale d’Autorité environnementale confirme la nécessité, comme le prévoit le

dossier, de mettre en place des campagnes de mesures dès la mise en service du parc, d’une durée

suffisante et pour toutes les directions de vent, afin de vérifier que les émergences sonores du

parc en phase d’exploitation sont bien conformes à la réglementation et de mettre en place le

cas échéant des mesures complémentaires.

Extrait de l’avis de la MRAE (page 6)

Le problème de l’Ambroisie plante envahissante au pollen très allergisant n’a pas été pris en compte

dans le dossier. Seule la Renouée du Japon a été citée dans l’étude. Or l’Ambroisie a été observée

en 2018 non loin de la commune de Fouqueure au lieu-dit « Sèche bout » et pourrait être présente

sur l’aire d’étude.

La MRAe rappelle l’arrêté préfectoral du 20 mai 2019 prescrivant la destruction obligatoire de cette

plante et l’importance de prévoir à l’amont du chantier les mesures à prendre pour éviter son

installation et sa dissémination (surveillance des mouvements de terres, mesures de lutte telles que

l’arrachage en cas de détection.)

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CPENR de Fouqueure (16)

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Réponse à l’avis de la Mission Régionale d’Autorité Environnementale

Lors des inventaires floristiques, aucune Ambroisie n’a été identifié dans le périmètre de l’aire d’étude

immédiate. Cette dernière ne comprenait pas le lieudit Sèchebout, situé à plus de 300 m à l’ouest de

l’aire d’étude immédiate.

En tant qu’acteur historique de l’éolien dans le département, le pétitionnaire est sensibilisé sur

l’ensemble de ses projets à la problématique de l’Ambroisie. Les dispositions des arrêtés préfectoraux

pris sur ce sujet sont et seront donc respectées.

Dans le cadre du projet la mesure Na-E2 (p 633 EIE), l’adaptation calendaire des travaux, prévoit

l’intervention d’un expert écologue en charge du suivi du chantier, accompagné d’un coordinateur

environnementale (Na-S1 p 641 EIE). Dans les missions classiquement dévolues à cet expert, bien qu’il

n’en soit pas fait mention directement dans le dossier, celui-ci doit également veiller à la non-

prolifération, ou destruction, conformément aux arrêtés en vigueur d’éventuelles plantes

envahissantes repérées. Afin de s’assurer d’une lutte efficace les personnes ayant accès au chantier

(personnels, ouvriers de chantier et intervenants extérieurs) seront informer et former sur les

consignes environnementales et à la reconnaissance des espèces végétales invasives, afin de les

reconnaître en cas d’apparition au cours du chantier ou si elles ne pouvaient être observées par

l’écologue en amont du chantier. Pour ce faire, les ouvriers auront à disposition au niveau des bases

vie des affiches avec photos de l’Ambroisie, et des éventuelles autres plantes invasives sur le site.

Les travaux liés à un projet éolien ne sont en outre pas de nature à favoriser particulièrement l’espèce

sur le secteur. L’Ambroisie est déjà favorisée par les activités agricoles. Les travaux devront éviter de

déplacer la terre végétale d’une parcelle à une autre. A l’issue des travaux, les différents engins de

chantier seront nettoyés sur place pour éviter une dissémination des potentielles espèces

envahissantes à d’autres secteurs.

Réponse

Extrait de l’avis de la MRAE (page 8)

Le démantèlement et la remise en état des lieux sont abordés rapidement page 355 et suivantes.

La durée de vie d’une éolienne est estimée entre 20 et 25 ans. Pour que les sols puissent revenir

comme à l’origine des champs cultivés, le dossier prévoit d’enlever les fondations de chaque

éolienne sur une profondeur minimum d’un mètre et de démonter les câbles enterrés dans un rayon

de 10 mètres autour des aérogénérateurs.

D’après la description du projet page 335, les fondations des éoliennes auraient un diamètre de 29

mètres sur une hauteur de quatre mètres au maximum.

Il est attendu une description plus précise des ouvrages qui persisteraient dans le sous-sol (béton

ou câbles électriques) après démantèlement du parc, et des impacts potentiels correspondant.

La MRAe estime que les mesures présentées peuvent se révéler insuffisantes.

La MRAE relève également que dans le choix d’implantation du site, la distance aux postes

sources était retenu comme un critère. La non-disponibilité des postes envisagés pose ainsi

question.

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Réponse à l’avis de la Mission Régionale d’Autorité Environnementale

Le démantèlement et la remise en état du site seront réalisés conformément à la réglementation en

vigueur, et en outre seront précisés dans l’éventuel arrêté d’autorisation délivré par la préfecture pour

ce projet.

Les Articles L 515-46 et R515-106 du Code de l’Environnement, et l’arrêté du 26 août 2011 relatif à la

remise en état et à la constitution des garanties financières pour les installations de production

d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent, modifié tout dernièrement par l’arrêté du 22 juin

2020, indiquent les modalités de démantèlement d’un parc éolien, à savoir :

• Démonter les éoliennes et le(s) poste(s) de livraison

• Retirer les câbles inter-éolien dans un rayon de 10 mètres autour des installations

• Excaver la totalité des fondations des éoliennes (La réglementation précédente demandait

l’excavation sur une profondeur minimale fixée selon l’usage du terrain, dans le cas présent

du projet de Fouqueure, 1 m car terre agricole)

• Décaisser les aires de grutage et chemins d’accès sur une profondeur de 40 centimètres, sauf

si le propriétaire du terrain souhaite leur maintien en l’état

• Remplacer par des terres de caractéristiques comparables aux terres en place à proximité

• Valoriser ou éliminer les déchets de démolition ou de démantèlement dans les filières dûment

autorisées à cet effet

La réglementation précise que l’exploitant ou la société propriétaire du parc éolien, à la fin de

l’exploitation, est responsable de l’ensemble de ces opérations. Pour cela, dès le début de la

production, il ou elle doit constituer des garanties financières nécessaires. Le coût unitaire forfaitaire

correspondant au démantèlement d’une éolienne, à la remise en état des terrains et à l’élimination ou

à la valorisation des déchets générés est fixé à 50 000 euros par éolienne de 2 MW de puissance et

de 10 000€ par MW supplémentaire (au lieu de 50 000 euros par éolienne quelle que soit la puissance

selon l’arrêté précédent) soit un total de 430 000€ pour le parc éolien de Fouqueure.

De plus, en cas d’évolution de la réglementation présentée ci-dessus, le parc éolien devra s’y

conformer. Les opérations de démantèlement, seront rapides et les impacts éventuels seront limités

aux surfaces d’ores et déjà aménagées pour le parc éolien. Aucune surface supplémentaire ne sera

impactée, à l’exception des zones de stockage temporaire sur les parcelles agricoles. Les dégâts aux

cultures seront indemnisés conformément au barème de la chambre d’agriculture en vigueur.

Concernant le choix d’implantation du site, la distance aux postes sources est un critère. En effet, le

raccordement représentant un montant important il est primordial de s’assurer de l’existence

d’infrastructures d’export de la production d’électricité dans un périmètre suffisamment proche avant

d’envisager le développement d’un projet éolien.

La distance de 20 km des postes de transformation indiquée dans le dossier p 240 est donc une

première étape d’analyse validée. Le fait que les 3 hypothèses de postes sources les plus proches

indiqués dans le dossier ne présentent pas aujourd’hui de capacité disponible sur le site capa-reseau.fr

n’indique nullement qu’aucun raccordement d’un parc éolien n’est envisageable techniquement sur

l’un de ceux-ci. Le gestionnaire du réseau, ici Enedis, est le seul en mesure de connaître à un instant t

la disponibilité des postes, et surtout les éventuelles solutions techniques pouvant être proposées. Ce

travail n’est réalisé par le gestionnaire du réseau qu’une fois l’autorisation obtenue, tout porteur de

projet fait ainsi des estimations.

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Réponse à l’avis de la Mission Régionale d’Autorité Environnementale

A ce stade de l’instruction du projet, 3 solutions sont techniquement envisageables. En outre, dans le

nord Charente, d’autres postes sources existent également, et pourraient présenter une solution de

raccordement. La puissance installée du parc de Fouqueure, avec 28 MW, permet économiquement

d’envisager des raccordements externes encore plus lointains.

Enfin, à l’issue de l’étude du projet par le gestionnaire, celui-ci a le devoir de proposer une solution de

raccordement, quitte à ce que cette solution coûte très cher, ou potentiellement nécessite d’attendre

plusieurs années la réalisation de travaux de grande ampleur à l’échelle régional. Le S3REnR a pour

vocation notamment d’anticiper et de proposer des travaux en amont en fonction du potentiel de

projets de production d’énergie renouvelable, et ainsi offrir à tout producteur une solution de

raccordement la plus proche et rapide possible.