19
1 23.02 19.05 Grafiek en Kortfilms Estampes et courts métrages 2013 CENTRE DE LA GRAVURE ET DE L’IMAGE IMPRIMÉE DOSSIER DE PRESSE

CENTRE DE LA GRAVURE ET DE L’IMAGE IMPRIMÉE Lynch.pdf · de la lithographie dans l’atelier parisien Idem, ancien atelier Mourlot, ... « Il y a une petite histoire dans ma tête

  • Upload
    doananh

  • View
    217

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: CENTRE DE LA GRAVURE ET DE L’IMAGE IMPRIMÉE Lynch.pdf · de la lithographie dans l’atelier parisien Idem, ancien atelier Mourlot, ... « Il y a une petite histoire dans ma tête

1

2 3.0 2 19.0 5Grafiek en Kortfilms

Estampes et courts métrages

2 0 1 3

CEN T R E DE L A GR AV UR E ET DE L’IM AGE IMPR IMÉE

10 R

UE D

ES A

MOUR

S B-

7100

LA

LOUV

IÈRE

/ ©

DAV

ID L

YNCH

. ITEM

ÉDI

TION

S /

DESIGN

: W

WW.A

LTST

UDIO

.BE

D O S S I E R D E P R E S S E

Page 2: CENTRE DE LA GRAVURE ET DE L’IMAGE IMPRIMÉE Lynch.pdf · de la lithographie dans l’atelier parisien Idem, ancien atelier Mourlot, ... « Il y a une petite histoire dans ma tête

2Le Centre de la Gravure présente -pour la première fois en Belgique- son œuvre gravé.Plus de 120 lithographies et gravures sur bois, réalisées entre 2007 et 2012 nous font découvrir son univers graphique à l’ambiance mystérieuse et troublante qui suscite chez le spectateur une inquié-tante étrangeté. A ces estampes, s’ajoutent des courts métrages expérimentaux, à la lisière entre les arts plastiques et le cinéma d’animation. C’est la peinture qui mène Lynch au cinéma, l’envie d’y intégrer du mouvement et du son. Ses premiers courts métrages, dès 1967, sont conçus comme des peintures en mouvement et marquent sa transition vers le cinéma. Tout au long de sa carrière de réalisateur, David Lynch n´a jamais cessé de peindre, de dessiner et de photographier. En 2007, l’artiste découvre le procédé de la lithographie dans l’atelier parisien Idem. Il commence par traduire en lithographie des dessins abstraits réalisés sur des post-it, qui donnent naissance à la série Paris Suite. Ce sont ensuite plus de cent soixante pièces qui naissent sur ces pierres et depuis peu sur des matrices en bois.

David Lynch - Circle of DreamsEstampes et courts métragesDu 23 février au 19 mai 2013

© Da

vid Ly

nch.

Cour

tesy

Item

éditi

ons

« J’ai appris que, juste sous la surface, il y avait un autre monde, et encore d’autres mondes si on creusait plus profond. … Il y a de la bonté dans les ciels bleus et les fl eurs, mais une autre force accompagne toute chose dans le même temps. » David Lynch

Page 3: CENTRE DE LA GRAVURE ET DE L’IMAGE IMPRIMÉE Lynch.pdf · de la lithographie dans l’atelier parisien Idem, ancien atelier Mourlot, ... « Il y a une petite histoire dans ma tête

3

DAVID LYNCH (Etats-Unis - 1946)

Le nom de David Lynch évoque tout d’abord le monde du cinéma. Ses fi lms, inclassables, parmi lesquels Elephant Man, Lost Highway, Mulholland Drive, ou encore la série Twin Peaks, à l’ambiance mystérieuse et troublante, suscitent chez le spectateur une inquiétante étrangeté, et lui valent l’adjectif lynchien.

Né aux Etats-Unis, dans le Montana en 1946, David Lynch passe son enfance à dessiner et à peindre. A partir de 1965, il suit une formation artistique à la Pennsylvania Academy of Fine Arts de Philadelphie. C´est là qu´il se découvre une passion pour les images en mouvement : un jour, dans son atelier, il voit un léger souffl e déplacer les objets collés sur la toile sur laquelle il travaille. Six mois après cette expérience visuelle, il termine son premier court métrage : Six Men Getting Sick (Six hommes devenant malades).

C’est son obsession de voir ses peintures bouger qui le mène au cinéma. Tout au long de sa carrière de réalisateur, David Lynch n’a jamais cessé de peindre, de dessiner et de photographier. Il a même élargi le champ de ses explorations artistiques à la composition musicale et à la créa-tion sonore. Il entretient une relation privilégiée avec Paris où il séjourne environ deux fois par an.

C’est en 2007 que l’artiste découvre le procédé de la lithographie dans l’atelier parisien Idem, ancien atelier Mourlot, où l’on trouve encoreles presses sur lesquelles ont travaillé Picasso, Giacometti ou Matisse.

Dotée d’une scénographie nous plongeant dans l’univers Lynchien, l’exposition occupe 2 niveaux du Musée soit près de 800m2.Commissariat: Catherine de Braekeleer & Marie Van BosterhautUne exposition organisée en collaboration avec Item éditions, Paris.

Hand

of D

ream

s, 20

09, li

thog

raph

ie.©

David

Lync

h. Co

urte

sy It

em éd

ition

s

1. L’EXPOSITION ET DAVID LYNCH

Page 4: CENTRE DE LA GRAVURE ET DE L’IMAGE IMPRIMÉE Lynch.pdf · de la lithographie dans l’atelier parisien Idem, ancien atelier Mourlot, ... « Il y a une petite histoire dans ma tête

4

2. CONTENU DE L’EXPOSITION : estampes et courts métrages

L’exposition présente la majeure partie des lithographies réalisées par David Lynch depuis 2007 ainsi que l’ensemble des gravures sur bois que l’artiste a réalisé en novembre et décembre 2012 au sein de l’atelier Idem. Cette nouvelle exploration du bois gravé est présentée pour la première fois dans son entièreté.

Aux estampes, s’ajoutent des courts métrages expérimentaux, à la lisière entre les arts plastiques et le cinéma d’animation.

• Six men getting sick (Six times) 1967 - 16 mm couleur, 4 min diffusée en boucle. Réal. David Lynch, avec la collaboration de Jack Fist.• The Alphabet1968 - 16 mm couleur, 4 min, prise de vue réelle et animation. Production : H. Barton WassermannScénario, réalisation, photographie : David Lynch - Interprétation : Peggy Lynch• The Grandmother 1970 - 16 mm couleur, 34 min, prise de vue réelle et animationProduction : David Lynch avec le soutien de l’American Film InstituteMusique originale et effets sonores : Tractor - Avec Richard White, Dorothy McGinnis, Virginia Maitland, Robert Chadwick.• Industrial Soundscape 2002 - Vidéo, 10 min. Film d’animation à partir d’images du décor d’Eraserhead.• Bug Crawls 2004 - Vidéo, 4 min• Shot in the Back of the Head 2009 - Clip vidéo pour la chanson de Moby, Shot in the back of the head, 3 min.• I Touch a Red Button Man 2011 - Clip d’animation qui accompagne la chanson Lights du groupe Interpol, 5 min 43.

Afi n de recréer une atmosphère spécifi que à l’univers cinématographique de David Lynch, la scénogra-phie de l’exposition inclut une salle de cinéma. Au 1e étage les oeuvres sont montrées dans une «certaine pénombre» (via un éclairage spécifi que proposé avec le soutien de Zumtobel lighting).

© Da

vid Ly

nch.

Cour

tesy

Item

éditi

ons

Page 5: CENTRE DE LA GRAVURE ET DE L’IMAGE IMPRIMÉE Lynch.pdf · de la lithographie dans l’atelier parisien Idem, ancien atelier Mourlot, ... « Il y a une petite histoire dans ma tête

5

3. CIRCLE OF DREAMS par Catherine de Braekeleer

Circle of dreams, cercle de rêves.

Le titre de l’exposition consacrée aux estampes et courts métrages de David Lynch, renvoie, ainsi qu’il l’a souhaité, à une de ses estampes mais également à l’essence même de son univers. Circle of dreams, cette œuvre, telle un soleil noir ou une nébulosité mentale fait de rêves obscurs et de mystères indicibles, nous aspire dans les ténèbres, nous engloutit au plus profond de nous-mêmes et de nos parts d’ombres. Une sensation de fragilité, de confusion voire de douleur nous étreint. Impression fugace d’une mise à nu de notre intimité la plus secrète sur la grande scène du monde dont les rideaux se sont entrou-verts, l’espace d’un instant. Vision sombre, s’il en est. Et pourtant, du cœur de ce magma opaque sourd une lumière diffuse.Emblématique, cette lithographie, débarrassée de toute référence spatio-temporelle, recèle bon nombre de clefs permettant d’accéder à l’univers imprimé de David Lynch.

En effet, si pour beaucoup d’amateurs le nom de Lynch évoque tout d’abord le monde du cinéma, son œuvre est avant tout polymorphe. Tout au long de sa carrière de réalisateur, David Lynch n’a jamais cessé de peindre, de dessiner et de photographier; il a même élargi le champ de ses explorations artistiques à la composition musicale et à la création sonore.

C’est en 2007, à l’occasion de sa grande exposition à la Fondation Cartier à Paris, que David Lynch découvre l’imprimerie d’art Idem, ancien atelier Mourlot, situé rue du Montparnasse où l’on trouve encore les presses sur lesquelles ont œuvré Picasso, Giacometti ou Matisse.Patrice Forest, maître des lieux, lui propose d’y travailler, impulsant ainsi chez Lynch une passion pour la lithographie et plus largement pour le monde de l’imprimerie, qui ne le quittera plus. Il commence par traduire en lithographie des dessins abstraits réali-sés sur post-it qui donneront naissance à la série Paris Suite. Ce sont ensuite près de 170 pièces qui naissent sur ces pierres et tout récemment sur des matrices de bois, l’artiste revenant chaque année quelques semaines pour travailler dans cet endroit qu’il qualifi e lui-même de magique.

Pour David Lynch, homme du « toucher », la lithographie est en premier lieu une aventure organique unique : il est fasciné par la magie de cette technique avec sa part d’aléas et ses multiples champs d’expérimentations. Dans un véritable corps à corps avec la matière, il travaille directement sur la pierre avec les doigts plein d’encre devenus outils, oeuvrant sans aucun dessin préparatoire et testant les nombreuses possibilités offertes par les pinceaux, brosses, pochoirs, doigts, souffl e ou même poussière. « Alchimiste empiriste », tel que le qualifi e Paul Ripoche , David Lynch laisse opérer les accidents et les bizarreries inhérents à ce procédé, impatient à chaque fois de découvrir l’impression, parfois baveuse ou en halo, sur des papiers japons choisis, eux aussi, pour la texture organique et vibratoire de leurs fi bres irrégulières.

© David Lynch. Courtesy Atelier Idem, Paris, 2008

Page 6: CENTRE DE LA GRAVURE ET DE L’IMAGE IMPRIMÉE Lynch.pdf · de la lithographie dans l’atelier parisien Idem, ancien atelier Mourlot, ... « Il y a une petite histoire dans ma tête

6

Magie du procédé, magie du transfert…L’amour de Lynch pour cette technique découle aussi de la propriété très particulière des pierres lithographiques à garder la mémoire des œuvres passées, la trace des images anciennes, comme autant de fantômes de vies anté-rieures, celles des autres créateurs autant que la sienne. Car lui aussi va utiliser à de nombreuses reprises la même pierre pour donner naissance à plusieurs estampes, parmi lesquelles Circle of dreams- engendrant ainsi une sorte d’immense palimpseste de son univers intérieur.Enfi n, dans le procédé lithographique, il y a l’encre, cette encre grasse et voluptueuse, cette encre noire et dense qui entre en résonance avec l’imaginaire de Lynch, allant même jusqu’à lui inspirer des images inédites pour traduire ses rêves et ses émotions par un double processus d’apparition et de disparition. Le noir est sa couleur; la seule qu’il utilise dans ses lithographies car, ainsi qu’il le disait dans ses entretiens avec Chris Rodley : «Le noir a de la profondeur. C’est comme un petit passage; on peut y entrer, et comme cela continue d’être sombre, l’esprit s’y engouffre et un tas de choses qui s’y passent deviennent alors manifestes. On commence à voir ce dont on a peur. On commence à voir ce qu’on aime et ça devient alors une sorte de rêve ». Lors de notre rencontre, David Lynch me répétait: « Pour moi, la couleur est trop réelle et empêche de rêver. Plus on met de noir dans une couleur, plus elle devient onirique. Je pourrais très bien mélanger un tube de jaune cadium avec cinq cent tubes de noir. Ce serait sa meilleure utilisation !».Depuis peu, l’artiste s’est également mis à explorer la gravure sur bois, matériau qui lui tient à cœur depuis l’enfance, alors qu’il accompagnait son père dans la forêt ou qu’il l’observait dans son atelier de menuiserie. La couleur y est cette fois présente, tout en restant généralement limitée aux couleurs primaires.

« Il y a une petite histoire dans ma tête pour chaque lithographie ». Une histoire prend forme au cœur de chacune des estampes de David Lynch, généralement suscitée à partir de rêves éveillés, de sensations ou encore d’émotions oniriques, enrichis par les qualités organiques du procédé lithographique. Entre intuition et raison, il nous livre une part de lui-même dans laquelle des mondes réels et imagi-naires entrent en collision, modifi ant l’ordinaire en extraordinaire. Absurdité et dérision semblent y être au rendez-vous. Des lieux apparemment normaux et tranquilles dérapent subrepticement et subissent une métamor-phose troublante voire effrayante. Les proportions s’y inversent,- un insecte pouvant devenir plus gros qu’une maison-, se réduisent ou, au contraire, s’enfl ent démesurément. Les corps se disloquent parfois ou prennent des allures monstrueuses.

« J’adore pénétrer dans un autre monde et j’adore les mystères». Une inquiétante étrangeté fl otte sur les scènes que David Lynch nous donne à voir, ou plutôt à entrapercevoir. Bien souvent plongées dans l’ombre ou partiellement révélées à travers un clair-obscur, les images ne se dévoilent que par bribes, nous laissant libre d’imaginer -de fantasmer- le récit qu’elles abritent au plus profond de leur opacité : vision en éclipse et prête à s’évanouir derrière les rideaux qui encadrent de très nombreuses estampes de l’artiste, les transformant en espaces scéniques.

David Lynch est fasciné par les ténèbres qu’il associe à la nature humaine. « J’ai toujours aimé les deux côtés et j’ai toujours cru que pour apprécier un côté, il fallait connaître l’autre ; plus on peut concentrer d’obscurité, plus on voit la lumière». L’artiste nous fait voir l’envers de nos mondes familiers, nous fait passer de l’autre côté du miroir, sous l’apparence lisse des comportements civilisés et nous entraîne dans les failles les plus obscures de nous-mêmes et du monde. Comme le dit Chris Rodley : « le charmant réalisateur du Montana ne cesse de regarder sous les pierres pour découvrir de la noirceur et de la pourriture ». Sans goût pour la contemplation de paysages sereins, David Lynch s’émerveille du chaos et de la violence du monde, qu’il soit humain ou animal. Lorsqu’il met en scène des couples d’amoureux, la cruauté de la rupture semble déjà sous-jacente. De même, il lui arrive d’observer longuement les mondes organiques, tels une forêt, un jardin , un fossé ou même un arbre, subjugué par le grouillement vital qui

Page 7: CENTRE DE LA GRAVURE ET DE L’IMAGE IMPRIMÉE Lynch.pdf · de la lithographie dans l’atelier parisien Idem, ancien atelier Mourlot, ... « Il y a une petite histoire dans ma tête

7

les agite, par la lutte pour la survie, chaos vivant avec ses éléments rampants, ses multiples textures et mouve-ments, avec ses massacres et ses morts. Bon nombre d’estampes de Lynch nous relatent ces drames et ces luttes auxquels font écho, ses séries de lithographies évoquant la brutalité, l’angoisse ou encore la solitude des mondes urbains. Là encore, il affectionne surtout d’évoquer des cités de nulle part, des banlieues sales et oubliées, des coins modestes et cachés.

Dans la plupart des estampes de Lynch, êtres, insectes, phénomènes naturels ou météorologiques s’affrontent dans une atmosphère à la violence latente, portant une interrogation secrète et forte quant à la raison de notre présence ici. Question à laquelle, Lynch nous donne, peut-être, des bribes de réponses en faisant ressurgir la lumière au cœur des ténèbres de ses œuvres, repassant ainsi de l’autre côté du monde, dans une volonté de réconcilier ses contraires.

4. LES COURTS MÉTRAGES DE DAVID LYNCH - De la peinture en mouvement à l’animation fl ash par Marie Van Bosterhaut

Le court métrage est la forme qui naît avec l’invention du cinéma. Bien que genre à part entière, il est souvent l’occa-sion pour de jeunes réalisateurs de s’essayer à la technique, au cadrage et précède le long métrage. David Lynch est un de ceux qui poursuivent l’expérimentation par les courts métrages, en témoignent ceux qu’il a réalisés pour son site internet dès 2001. C’est l’obsession de voir bouger ses toiles, d’y inclure le bruit du vent, qui mène David Lynch au cinéma. Ses premiers courts métrages sont en effet plus proches de la peinture, comme l’illustre l’appellation anglaise ‘mo-ving-picture’ ou ‘fi lm painting’.

‘Ce qui me manquait quand je regardais des tableaux, c’était le son. J’attendais un son. (…) Je voulais aussi que les bords disparaissent, je voulais entrer à l’intérieur. C’était spatial.’

David Lynch est alors étudiant à l’Ecole des Beaux-arts de Philadelphie. Lors du concours de fi n d’année en 1967, il présente un projet entre sculpture et cinéma.

Six Men Getting Sick est un fi lm d’animation d’une minute projeté en boucle sur un écran sculpté. L’action est composée de six hommes qui ne cessent de vomir. Le court métrage a été tourné à l’aide d’une caméra non-refl ex, à remontage manuel, fi xé sur un meuble. Celle-ci lui permet de fi lmer image par image, peinture par peinture. Une sirène hurlante en constitue la bande son.

Six Men Getting Sick, 1967

Page 8: CENTRE DE LA GRAVURE ET DE L’IMAGE IMPRIMÉE Lynch.pdf · de la lithographie dans l’atelier parisien Idem, ancien atelier Mourlot, ... « Il y a une petite histoire dans ma tête

8

Ce premier court métrage présente des éléments qui parcourent son œuvre; le traitement du corps humain, e désir d’explorer l’envers de la réalité, l’importance de la bande son. Œsophage, poumons, estomacs, le corps de ces Six Men apparaît sous une forme fragmentaire. Dès ses premières peintures, David Lynch est fasciné par le pouvoir évocateur du morcellement des fi gures et des objets. Ce morcellement se prolonge dans ses fi lms, que l’on songe à l’oreille coupée qui ouvre Blue Velvet, ou les membres devenus sujets d’estampes telle Arm of sores (2007) (lit. Bras couvert de plaies). Cette approche singulière marque également l’élaboration de ses fi lms, construits comme une suite d’idées, d’actions-réactions, non linéaire.

C’est un rêve ou plutôt un cauchemar qui donne naissance au deuxième court métrage de David Lynch. Mélange de techniques et de formes, The Alphabet est composé d’images peintes et de prises de vues réelles. Il est décrit selon son auteur comme un petit cauchemar sur la peur liée à l’apprentissage, très abstrait, plutôt dense. Des peintures, dans lesquelles apparaît un monde stylisé, alternent avec la vision d’une jeune femme (interprétée par Peggy Lynch-Reavy), allongée dans un lit aux draps blancs sur fond noir. La ritournelle de l’alphabet jointe à des siffl e-ments et des cris d’enfants (enregistrés à partir d’un appa-reil défectueux) en constituent la plage sonore. Selon Lynch, un fi lm se compose à moitié égale de sons et d’images.

L’approche cinématographique de David Lynch est à ses débuts intuitive, il n’a suivi aucun cours de cinéma, a vu peu de fi lms d’auteurs. Ses plus grandes infl uences proviennent d’artistes peintres tels Bushnell Keeler, qui fut son men-tor, Francis Bacon, qui le fascine et Edward Hopper.

Cette méthode particulière, alternant prises de vues réelles et images fi xes, est également utilisée dans The Grand-mother. Pour ce dernier, plus long, il a écrit un scénario, casté plusieurs acteurs et fi lmé une majorité d’images en prises de vue réelles. Lynch dépeint The Grandmother comme ‘un voyage dans l’esprit d’un garçon solitaire.’ La technique du fi lm relie peinture animée, prise de vue en stop motion et prise de vue réelle à vitesse normale. Le décor composé de pièces aux murs noirs est semblable à The Alphabet, à un détail près; certaines zones comme les chambranles des portes ont été soulignés à la craie. Pour l’auteur, trop de couleurs est nuisible, détourne l’atten-tion du spectateur et le limite à la surface des choses. Les effets sonores sont encore plus importants que dans ses précédents courts-métrages. Il collabore pour la première fois avec Alan Splet, qui deviendra son ingénieur du son. La bande sonore est composée de bourdonnements d’insectes, de roulements de tonnerre, d’aboiements (les seuls éléments de voix des parents), et de musique interpré-tée par le groupe Tractor. Tous les bruits ont été postsynchronisés, enregistrés par eux-mêmes durant deux mois et montés de manière irréelle dans un style proche de celui de Jacques Tati (dans le fi lm ‘Playtime’ (1967) en particulier).

Financé grâce à une bourse de l’American Film Institute, The Grandmother est montré dans de nombreux festivals aux Etats-Unis. C’est aussi le fi lm par lequel il est invité à rejoindre l’American Film Institute de Beverly Hills. Il quitte alors Philadelphie, ville sombre et industrielle qui a marqué à jamais son univers, pour Los Angeles. Plusieurs courts métrages d’expérimentation (The Amputee), de commande (The Cowboy and the Frenchman), accompagnent le déve-loppement de ses premiers longs métrages.

The Alphabet, 1968

Page 9: CENTRE DE LA GRAVURE ET DE L’IMAGE IMPRIMÉE Lynch.pdf · de la lithographie dans l’atelier parisien Idem, ancien atelier Mourlot, ... « Il y a une petite histoire dans ma tête

9

Le développement des logiciels d’animation et d’internet vont captiver David Lynch qui prépare son propre site internet dès 2000. La création du site davidlynch.com le plonge dans un état de découverte et d’expérimentation qui rappelle ses débuts. Grâce à des logiciels comme Photoshop, Flash animation ou After Effects, il peut à nouveau travailler dans son studio, plus librement. Internet et les technologies numériques lui offrent une nouvelle autono-mie créatrice. Aux séries Dumbland et The Rabbits, conçues pour internet, s’ajoutent de nouveaux courts métrages expérimentaux, parmi lesquels Industrial Soundscape et The Bug crawls. Industrial Soundscape est une expérience plus sonore que visuelle. Sur base d’une photographie d’un tank industriel utilisé dans son premier long métrage Eraserhead, il ajoute des éléments mis en mouvement grâce à Photoshop. La narration est absente, tout se joue au niveau sonore, nous plongeant dans une atmosphère faite de martellements et de détonations. A la manière de Six Men Getting Sick, cette animation est composée d’une séquence qui se répète en boucle.

The Bug Crawls est une immersion dans une peinture animée et rappelle ses premiers courts métrages. Le noir et blanc sont privilégiés par l’artiste pour leurs qualités d’abstraction. Insecte et maison font écho à certaines estampes comme Family of bugs in house ou Insect and woman (2007).

David Lynch a réalisé peu de clips vidéos, à l’exception de la bande annonce pour la sortie de l’album Dangerous (1992) de Michael Jackson, le plus souvent composé d’images de fi lms. Le clip vidéo Shot in the back of the head a été réalisé à la demande de Moby, musicien américain. Le clip accompagnera la sortie de l’album en 2009.

C’est un dessin au personnage mystérieux, the red button man , qui donne naissance à l’animation I touched a Red Button Man. Il s’agit d’un clip vidéo réalisé en collaboration avec le groupe Interpol sur leur morceau Lights. La vidéo fut projetée pour la première fois lors du concert d’Interpol au festival Coachella en Californie en 2011.

David Lynch, artiste polymorphe, explore sans cesse de nouveaux médias. Une idée le menant à une autre, il s’es-saye à de multiples techniques, passant de la peinture au cinéma, de la photographie à la musique, du design à la gravure. ‘Tout vient des idées’.

Page 10: CENTRE DE LA GRAVURE ET DE L’IMAGE IMPRIMÉE Lynch.pdf · de la lithographie dans l’atelier parisien Idem, ancien atelier Mourlot, ... « Il y a une petite histoire dans ma tête

10

David Lynch sur grand écran ! Un cycle. Il s’agit de revoir quelques chefs-d’œuvre, présentés en VO sous-titrées, d’un des cinéastes les plus barrés d’Hollywood, à l’occasion de l’exposition David Lynch, Circle of Dreams - estampes et courts-métrages présentée au Centre de la Gravure, A l’occasion du cycle, le Centre de la Gravure sera ouvert en nocturne jusqu’à 20h00.

PROGRAMME• jeudi 7 marsBlue Velvet, 1987avec Kyle MacLachlan, Isabella Rossellini, Dennis Hopperdurée : 2h00• jeudi 21 marsMulholland Drive, 2001avec Naomi Watts, Laura Elena Harring, Justin Therouxdurée : 2h26• jeudi 11 avrilSailor et Lula, 1990avec Nicolas Cage, Laura Dern, Willem Dafoedurée : 2h07• jeudi 25 avrilInland Empire, 2007avec Laura Dern, Justin Theroux, Jeremy Ironsdurée : 2h52

Séances à 20h00 au CinéStuart, rue Sylvain Guyaux 16 à La Louvière !V.O. s/t FRParticipation : 6 € par séance ou Carte blanche !

From Twin Peaks, Blue Velvet, Mulholland Drive

5. LE CYCLE CINÉMA en collaboration avec le CCRC et Le Stuart

Page 11: CENTRE DE LA GRAVURE ET DE L’IMAGE IMPRIMÉE Lynch.pdf · de la lithographie dans l’atelier parisien Idem, ancien atelier Mourlot, ... « Il y a une petite histoire dans ma tête

11

Catalogue édité à l’occasion de l’exposition «David Lynch, Circle of Dreams - estampes et courts-métrages» en anglais et français Format 21.0 x 17.0 cm (à l’italienne) – 64 pages, 44 reproductions quadri.Textes de Catherine de Braekeleer et Marie Van Bosterhaut, commissaires de l’exposition.© Graphisme : Alt studio - Prix : 15,00 €

Le Centre de la Gravure et de l’Image imprimée est le seul Musée en Belgique qui possède 5 estampes de David Lynch dans ses collections. Trois cartes postales ont été éditées à l’occasion de l’exposition «David Lynch - Circle of Dreams». Deux d’entre elles «Angel on stage» & «Inscect on chair» font partie de l’ensemble de lithographies qui a rejoint nos collections.

6. LE CATALOGUE

7. CARTES POSTALES

David Lynch, Man in the Rain, 2008 Lithographie, 66 x 89 cm, 30 ex. sur japon©David Lynch – courtesy Item éditions, Paris

David Lynch, Angel on Stage, 2009 Lithographie, 64 x 94 cm, 30 ex. sur japonCollection de la Ville de La Louvière, en dépôt au Centre de la Gravure©David Lynch – courtesy Item éditions, Paris

David Lynch, Insect on Chair, 2007 Lithographie, 65,5 x 92,5 cm, 30 ex. sur japon Collection de la Ville de La Louvière, en dépôt au Centre de la Gravure©David Lynch – courtesy Item éditions, Paris

Page 12: CENTRE DE LA GRAVURE ET DE L’IMAGE IMPRIMÉE Lynch.pdf · de la lithographie dans l’atelier parisien Idem, ancien atelier Mourlot, ... « Il y a une petite histoire dans ma tête

12

7. PROGRAMME DE MÉDIATION CULTURELLE FÉVRIER 2012 > AOÛT 2013 au Musée

1. ACTIVITES TOUT PUBLIC

Visites guidées / Parcours-jeux des expositions / Visites contées « Mystères de la nuit » / Ateliers

Rencontre enseignants et animateurs sociauxmercredi 27 février à 14h > Présentation des activités et visite guidée des expositions

Visites guidées pour individuels> Expo Lynch - les dimanches gratuits : - 3 mars, 7 avril et 5 mai à 11h : entrée gratuite + 4€ la visite guidée

Cycle de découverte : Façons de faire, façons de voir › Mardi 26 février 2013 à 19h30 - Marie-France Bonmariage. Lithographies de la pierre au vent.› Mardi 19 mars 2013 à 19h30 - Paul Dumont. Monotypes et paysages imaginaires.› Mardi 16 avril 2013 à 19h30 - Ingrid Ledent. Photographies, installations, lithographies.› Mardi 4 juin 2013 à 19h30 - Atelier d’héliogravure de Moutier (Jura suisse). Michèle Dillier, Arno Hassler, Romain Crelier, maîtres imprimeurs, modulations de l’héliogravure. La soirée sera animée par un des trois maîtres imprimeurs.

Conférence sur la technique de l’héliogravure> Les dimanches : - 9 juin à 11h (entrée + 5€)* - 8 septembre à 11h (entrée + 5€)*

2. ACTIVITES POUR GROUPES PRIVES ET SCOLAIRES

Visites guidées/ Parcours-jeux des expositions/ Visites contées « Mystères de la nuit »

Ateliers> Atelier enseignement primaire et secondaire : « Images animées (Flip book) » - Réalisation d’une série d’images en fl exogravure (gravure sur gomme) qui seront ensuite assemblées pour composer un petit livre d’images.

Page 13: CENTRE DE LA GRAVURE ET DE L’IMAGE IMPRIMÉE Lynch.pdf · de la lithographie dans l’atelier parisien Idem, ancien atelier Mourlot, ... « Il y a une petite histoire dans ma tête

13

> Atelier enseignement secondaire : « Dianime » - Graver une pellicule de fi lm, confectionner ses diapositives et projeter une histoire inventée.

> Tout âge : « Initiation à la gravure » > Réalisation d’une matrice en linogravure et impressions sur papier

3. STAGES ADULTES

>Stage de sérigraphie animé par Olivier SonckVacances de Pâques - Du mercredi 3 au vendredi 5 avril 2013Initiation à la sérigraphie et technique «tout terrain» sur divers supports.Lieu : Centre de la GravurePrix : 140€ (assurance et matériel compris)

> Stage d’Héliogravure animé par Arno Hassler.Workshop pour imprimeurs professionnels en taille douceVacances d’été - Du mardi 2 au vendredi 5 juillet 2013Lieu : Académie des Beaux-Arts de Charleroi. Prix : 200€ (assurance et matériel compris)

> La kitchen litho animé par Magdalena Ciborowska.Vacances d’été - Du mercredi 24 au vendredi 26 juillet 2013Lieu : Centre de la Gravure Prix : 105€ (assurance et matériel compris).Stage organisé en collaboration avec le CESEP – Nivelles.

> Au fi l du livreVacances d’été - Du lundi 26 au vendredi 30 août 2013Stage d’initiation organisé en partenariat avec la Maison de l’Imprimerie de Thuin et le Musée Royal de Mariemont. Ateliers animés par Magdalena Ciborowska, Nadia Corazzini et Olivier Sonck.Lieu : Centre de la Gravure - Maison de l’Imprimerie et Musée de MariemontPrix : 200€ (assurance et matériel compris)

4. STAGES ENFANTS

Stage de Pâques - Du 8 au 12 avril 2013Pour enfants de 6 à 12 ans > Images animées !Inventer une histoire sans parole, animer un personnage... créer un mouvement pour donner vie à des images.A toi de faire ton cinéma !

Page 14: CENTRE DE LA GRAVURE ET DE L’IMAGE IMPRIMÉE Lynch.pdf · de la lithographie dans l’atelier parisien Idem, ancien atelier Mourlot, ... « Il y a une petite histoire dans ma tête

14

> Stage d’été - Du 1 au 5 juillet 2013Pour enfants de 6 à 12 ans > Camera obscura

> Stage d’été - Du 8 au 12 juillet 2013Pour adolescents de 11 à 15 ans> Atelier photo

Les ateliers sont organisés de 9h à 16h (possibilité de garderie gratuite pour les 6-12 ans à partir de 8h30, jusque 17h).Tarif : 75 € - assurance et matériel compris / 65 € pour un 2e enfant de la même famille.

Sous réservation auprès du service éducatif [email protected] , 064/27.87.21

Page 15: CENTRE DE LA GRAVURE ET DE L’IMAGE IMPRIMÉE Lynch.pdf · de la lithographie dans l’atelier parisien Idem, ancien atelier Mourlot, ... « Il y a une petite histoire dans ma tête

15

8. DAVID LYNCH - REPÈRES BIOGRAPHIQUES

1946 : David Keith Lynch naît à Missoula, dans le Montana, un état américain bordant la frontière canadienne. Son père est chercheur pour le Ministère de l’Agriculture, sa mère est enseignante à domicile. Durant son enfance, il déménagera souvent, suivant les postes occupés par son père à travers les Etats-Unis.

1964 : Il suit les cours à la Boston Museum School avant d’entreprendre un voyage en Europe, pour y suivre l’enseignement du peintre Oskar Kokoschka (1886-1980). Il reviendra aux Etats-Unis au bout de quinze jours.

1965 : David Lynch s’inscrit à la Pennsylvania Academy of Fine Arts de Philadelphie. Il y découvre des artistes qui ont marqué sa carrière artistique: Edward Hopper, Francis Bacon, Jackson Pollock.

1967 : Présentation de son premier court métrage, Six Men Getting Sick, lors du concours de fi n d’année à la Pennsylvania Academy of Fine Arts.

1970 : Il quitte Philadelphie pour Los Angeles, afi n de suivre des cours de cinéma à l’American Film Institute’sCenter for Advanced Film Studies.

1977 : Premier long métrage Eraserhead, après 7 années de préparation.

1980 : Deuxième long métrage Elephant Man, qui le fera connaître auprès du grand public.

1983-1992 : The Angriest Dog in the World, bande dessinée publiée dans l’hebdomadaire L.A. Reader.

1984 : Sortie de Dune, fi lm de science fi ction, après trois ans de tournage.

1986 : Sortie du fi lm Blue Velvet, qui marque un nouveau départ pour David Lynch.

1990 : David Lynch remporte la Palme d’or à Cannes pour Sailor et Lula.Réalisation des série Twin Peaks (1 pilote et 29 épisodes), On the air et Hotel Room.

1997 : Sortie du fi lm Lost Highway, grand succès critique.

1999 : Présentation du fi lm Une Histoire Vraie au festival de Cannes en compétition offi cielle.

2000 : Il découvre la ville de Lodz en Pologne, dans laquelle il fera de nombreuses photographies. Il y tournera une partie du fi lm Inland Empire.

2001 : Prix de la mise en scène pour Mulholland Drive, au festival de Cannes. Sortie de Blue Bob, album de 12 titres réalisé par Lynch et John Neff. Lynch y joue entre autres de la guitare, et de la batterie. Lancement du site internet davidlynch.com.

2006 : Inland Empire est présenté au Festival de Venise, hors compétition. Il reçoit un Lion d’Or pour l’ensemble de son œuvre.

2007 : Exposition The Air is on Fire, présentée à la Fondation Cartier à Paris. Première exposition d’envergure consacrée à son travail plastique (peintures, photographies, dessins). Dès lors, il fera l’objet de nombreuses expositions internationales. Début de son travail lithographique à l’atelier Idem, dans le quartier Montparnasse à Paris.

Page 16: CENTRE DE LA GRAVURE ET DE L’IMAGE IMPRIMÉE Lynch.pdf · de la lithographie dans l’atelier parisien Idem, ancien atelier Mourlot, ... « Il y a une petite histoire dans ma tête

16

2009 : Exposition Dark Splendor au Musée Max Ernst à Bruhl, Allemagne.Exposition The Air is on Fire, Cultural Foundation Ekaterina à Moscou, Russie.

2010 : Exposition I Hold You Tight au Musée Jenish à Vevey, Suisse.Exposition Lithos 2007-2009 au Musée du dessin et de l’estampe originale à Gravelines, France.

2011 : Sortie de l’album Crazy Clown Time, premier album studio.Inauguration du club Le Silencio à Paris, conçu par David Lynch, de l’architecture intérieure au mobilier. Exposition Works on Paper à la Galerie Item, Paris.

2012 : Exposition Man Waking From Dream, au Fonds Régional d’Art Contemporain (FRAC) d’Auvergne, à Clermont-Ferrand. Exposition Chaos Theory of Violence and Silence, La Foret Museum à Tokyo, Japon.

Page 17: CENTRE DE LA GRAVURE ET DE L’IMAGE IMPRIMÉE Lynch.pdf · de la lithographie dans l’atelier parisien Idem, ancien atelier Mourlot, ... « Il y a une petite histoire dans ma tête

17

Le Centre de la Gravure est un des plus beaux musées subventionné par la Fédération Wallonie-Bruxelles, la Loterie Nationale, la Région wallonne et la Ville de La Louvière. Créé en 1984, installé rue des Amours en 1989, totalement rénové et agrandi en 2010/2011.

Le Centre est un lieu d’art contemporain dédié à la gravure et à l’imprimé, situé à 40 minutes de Bruxelles.• Surface d’expositions temporaires : 1.200 m2• Collections : 11.000 œuvres de plus de 1.340 artistes• Nombre d’ouvrages du Centre de Documentation : 10.250• Depuis l’ouverture du Centre au 10 rue des Amours en 1989: organisation de plus de 120 expositions intra muros.• Sur une année, 21.456 personnes ont visité des expositions organisées par le Centre de la Gravure en extra-muros. • Nos collections voyagent à Paris, Bruxelles (Flagey, Bozar, …), La Haye, Rouen, Gijon, Ljubljana…• Production de dizaines d’expositions pour d’autres institutions (Museo de Arte Contemporáneo - Santiago du Chili, Centrum Kultury «Zamek » - Poznan, et en Belgique : Bozar, Flagey, Botanique…)• Edition d’une soixantaine de publications (catalogues, cahiers d’expos)

• Le Musée dispose d’un vaste atelier doté d’une presse taille-douce, tables d’encrage, claies de séchage, d’un espace de projection, une salle de conférence, des espaces de collection, deux terrasses ...

• Quelques chiffres de fréquentation d’expositions intra muros des années précédentes : Cuba s’affi che - 7.352 personnes / Un combat, des symboles. Un siècle d’affi ches politiques en Europe - 8.803 personnes / Cris et Chuchotements - 5.908 personnes / Un siècle de collage en Belgique - 9.850 personnes / L’affi che chinoise - 6.096 personnes...

9. LE MUSÉE

Page 18: CENTRE DE LA GRAVURE ET DE L’IMAGE IMPRIMÉE Lynch.pdf · de la lithographie dans l’atelier parisien Idem, ancien atelier Mourlot, ... « Il y a une petite histoire dans ma tête

18

Photos: Vincenzo Chiavetta, Meno, Evrard , Centre de la Gravure.

Page 19: CENTRE DE LA GRAVURE ET DE L’IMAGE IMPRIMÉE Lynch.pdf · de la lithographie dans l’atelier parisien Idem, ancien atelier Mourlot, ... « Il y a une petite histoire dans ma tête

19

Catherine de Braekeleer, Directrice . T: 064 27 87 20Commissaires de l’exposition: Catherine de Braekeleer et MarieVan BosterhautContact presse: Bénédicte du Bois d’Enghien et Julie Scoufl aire. T: 064 27 87 [email protected]

Centre de la Gravure et de l’Image imprimée de la Fédération Wallonie-Bruxelles10 rue des Amours - 7100 La Louvière - Belgique T: 064 27 87 27 - F: 064 27 87 29Site internet: www.centredelagravure.be

Le Centre de la Gravure et de l’Image imprimée tient à remercier tout particulièrement les personnes et institutions qui ont permis de mener à bien cette manifestation:

David Lynch pour sa confi ance et son enthousiasmePatrice Forest directeur de Item editions, sans qui ce projet n’aurait pu aboutirLa Fédération Wallonie-Bruxelles,La Ville de La Louvière,La Province du Hainaut,Le Centre culturel régional du Centre,L’Ambassade des Etats-Unis,Le Centre de prêt de Naninne,Prométhéa asbl,Fadila Laanan Ministre de la Culture, de l’Audiovisuel, de la Santé et de l’égalité des Chances de la Fédération Wallonie-BruxellesJacques Gobert Bourgmestre de La LouvièreJean Degré Président du Centre de la Gravure et de l’Image imprimée

Cette manifestation a bénéfi cié en outre du soutiende l’Ambassade des Etats-Unis et de la société Zumtobel.Nos partenaires médias et diffusion : La Première, Pure FM, La Libre Belgique, Let’smotiv, Culture et Promotion.Notre partenaire pour le vernissage: Absolut Vodka.Le Centre de la Gravure bénéfi cie du soutien permanent de la Fédération Wallonie-Bruxelles,de la Loterie nationale, de la Région wallonne et de la Ville de La Louvière.

10. INFOS PRATIQUES