Céramique grecque antique

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Cramique grecque antique

os soulevant le corps de son filsMemnon, tondo d'une coupe attique figures rouges de Calliads (potier) et Douris, v. 490-480 av. J.-C., muse du Louvre

N au Proche-Orient, l'art de la cramique atteint en Grce antique un haut niveau de qualit artistique. Il est galement un tmoignage majeur sur la vie et la culture des anciens Grecs. Les vases grecs nous sont parvenus en grand nombre : mme si cela ne reprsente probablement qu'une part infime de la production de l'poque, plus de 50 000 vases en provenance de la seule Athnes subsistent aujourd'hui. De leur ct, les autres objets d'art ont souvent t dtruits soit par le temps (bois,tissu, pigments de peinture), soit par la main de l'homme, dans une optique de rcupration (pierre, bronze, mtaux prcieux). S'il est facile de briser un vase, il est en revanche beaucoup plus difficile de le dtruire totalement : mme les fragments peuvent encore parler.

PeintureStyle proto-gomtrique

Amphore panse anse, 950-900 av. J.-C., British Museum

Les vases de la priode protogomtrique (v. 1050-900 av. J.-C.) constituent l'essentiel du tmoignage artistique sur le dbut des sicles obscurs. En effet, la grande sculpture n'est pas encore connue, et la peinture murale manque d'un lment essentiel pour son dveloppement : des supports muraux dignes de ce nom. Beaucoup d'autres formes artistiques (gravure de l'ivoire, joaillerie, travail des mtaux) subissent une rcession similaire. Au contraire, la production cramique n'est pas teinte, en particulier Athnes. Les vases sont dcors de motifs en vernis noir brillant issu de l'ge du bronze. Ils reprennent parfois des motifs mycniens (lignes ondulantes traces la main), mais de nouveaux motifs (demi-cercles, cercles concentriques) sont dessins avec davantage de soin, au compas ou au peigne. La dcoration reste simple et s'adapte la forme du vase en en soulignant les formes par des traits horizontaux larges ou des bandes noires. Le site de Lefkandi est un des principaux lieux de provenance des cramiques de cette priode. On y a notamment dcouvert une figurine exceptionnelle decentaure, haute de 36 cm. Ses formes sont trs stylises, et son corps est dcor de hachures et de formes gomtriques.

Style gomtrique

Jarre attique, v. 740 av. J.-C., Staatliche Antikensammlungen de Munich

L'art gomtrique fleurit aux IX et VIII sicles av. J.-C. Il se caractrise par de nouveaux motifs, rompant avec l'iconographie minoenne et mycnienne : mandres et grecques, triangles et autres

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motifs gomtriques (d'o le nom de la priode). Ils sont disposs en bandes spares des zones noires par des triples lignes. Au fil du temps, l'quilibre entre bandes dcores et bandes sombres est rompu en faveur du dcor : les mandres et autres motifs finissent par recouvrir tout le vase. Alors qu'au Gomtrique Ancien (environ 900-850 av. J.-C.) on ne trouve que des motifs gomtriques, dans ce qu'on appelle le style du Dipylon noir , qui se caractrise par un usage extensif du vernis noir, au Gomtrique Moyen (env. 850-770 av. J.-C.), la dcoration figurative fait son apparition : ce sont d'abord des frises d'animaux identiques (chevaux, cerfs, chvres, oies, etc.) qui alternant dsormais avec des bandes de motifs gomtriques. Paralllement, le dcor se complique et devient de plus en plus foisonnant : le peintre rpugne laisser des zones vides et les remplit de rosettes ou de svastikasdcoratifs. Cette dmarche est nomme horreur du vide et n'aura de cesse jusqu' la fin de l'poque gomtrique.

Fragment d'un cratre du matre du Dipylon, v. 750-725 av. J.-C., muse du Louvre

Au milieu du sicle apparaissent des figures humaines. Les reprsentations les plus connues sont celles des vases trouves au Dipylon, l'un des cimetires d'Athnes. Les fragments de ces grands vases funraires montrent principalement des dfils de chars ou de guerriers ou encore des scnes funraires : / prthesis(exposition et lamentation du mort) ou / ekphor (transport du cercueil au cimetire). Les corps sont reprsents de manire gomtrique l'exception des mollets, assez protubrants. Dans le cas des soldats, un bouclier en forme de diabolo, surnomm bouclier Dipylon en raison de son dessin caractristique, recouvre la partie centrale du corps. Les jambes et les cous des chevaux, les roues des chars sont reprsentes les unes ct des autres. La main d'un peintre de cette poque, appel dfaut de signature Matre du Dipylon , a pu tre identifie sur plusieurs uvres, notamment des amphores monumentales. la fin de la priode apparaissent des reprsentations mythologiques, probablement au moment o Homre met en forme les traditions du Cycle troyen dans lIliade et lOdysse. Cependant, la surinterprtation constitue l un risque pour l'observateur moderne : un affrontement entre deux guerriers peut tre aussi bien un duel homrique qu'un simple combat ; un bateau chou peut reprsenter le naufrage d'Ulysse ou de n'importe qui. Enfin, des coles locales apparaissent en Grce. La production de vase n'a jamais t l'apanage d'Athnes elle est bien atteste ds la priode proto-gomtrique Corinthe, en Botie, Argos, en Crte ou dans les Cyclades , les peintres et potiers se sont longtemps contents de suivre le

style attique. Dsormais, ils crent leur propre style : Argos se spcialise dans les scnes figuratives ; la Crte reste attache un gomtrisme plus strict.

Style orientalisant

Olp protocorinthienne aux animaux et aux sphinges, v. 640-630 av. J.-C., muse du Louvre

Le style orientalisant se dploie principalement Corinthe de 725 625 av. J.-C. environ. Il est caractris par une forte influence de l'art oriental : si l'Orient est beaucoup moins amateur de cramique que la Grce, sa peinture et sa sculpture montrent une figuration plus fine et plus raliste. Cette influence se traduit par une nouvelle gamme de motifs : sphinx, griffons, lions, etc., reprsents de manire plus raliste que par le pass. Dans les frises, le peintre recourt dsormais des lotus ou de palmettes. Les reprsentations humaines restent relativement rares : ce sont des scnes de batailles, parfoishoplitiques, ou encore des scnes de chasse. Des traits gomtriques subsistent dans le style dit proto-corinthien : on retrouve des motifs gomtriques et le remplissage de l'arrire-plan par des rosettes et de nouveaux motifs dcoratifs. Les peintres corinthiens recourent la figure noire, principalement sur fond rouge : ils utilisent une suspension collodale de couleur brune qui, la cuisson, prend une couleur noire brillante, presque mtallique. Cette technique est longtemps reste mystrieuse, malgr les efforts faits par les e cramistes anglais duXIX sicle comme Wedgwood pour en percer le secret. Les Corinthiens inventent galement la technique de l'incision en creux permettant de faire ressortir l'argile ple. Ce style s'exprime surtout dans des vases miniatures (aryballes, alabastres) dont les formes apparaissent alors.

Ulysse et Polyphme, dtail d'une amphore protoattique, v.650 av. J.-C., muse archologique d'leusis

Les cramiques de Corinthe sont exportes dans toute la Grce, et leur technique arrive Athnes, qui dveloppe nanmoins un style propre, l'influence orientale moins marque. Dans cette priode qualifie de protoattique, les motifs orientalisants apparaissent mais le trait reste relativement peu raliste. Les peintres se montrent attachs des scnes typiques de la Priode Gomtrique, comme les dfils de chars. Cependant, ils adoptent le principe du dessin linaire en remplacement de la e silhouette. Au milieu du VII sicle apparat le style blanc et noir : trait noir sur fond blanc, accompagn de polychromie pour restituer la couleur des chairs ou des vtements. L'argile utilis Athnes, beaucoup plus orange que celle de Corinthe, se prte en effet moins facilement la reprsentation des chairs.

Combat de Mnlas et d'Hector sur le corps d'Euphorbe, assiette du style des chvres sauvages moyen, v. 600 av. J.C.,British Museum

De son ct, la Crte et surtout les les des Cyclades se distinguent par leur attrait pour les vases dits plastiques , c'est--dire dont la panse ou le col est moul en forme de tte d'animal ou d'homme. gine, le vase plastique le plus populaire a une tte de griffon. Les amphores mliennes, fabriques

Paros, doivent peu de choses Corinthe ou l'Orient. Elles prsentent, comme les vases reliefs, un got marqu pour les compositions piques et une horreur du vide qui se caractrise par l'emploi de rosettes et de svastikas. On peut enfin identifier un dernier style, celui de la chvre sauvage , attribu traditionnellement Rhodes en raison d'importantes dcouvertes ralises la ncropole de Camiros. En fait, il est rpandu dans toute l'Asie mineure, avec des centres de production Milet et Chios. Deux formes prdominent : les nochos, qui copient des modles en bronze, et les plats, avec ou sans pieds. Le dcor est organis en registres superposs dans lesquels des animaux styliss, notamment des chvres sauvages (ce qui a donn son nom au style) se suivent en frises. De nombreux motifs dcoratifs (triangles, svastikas, rosettes, motifs floraux) comblent les espaces laisss vides.

Figures noires[modifier]

Tondo de la Coupe l'oiseleur, cramique ionienne, v. 550 av. J.-C., muse du Louvre

Articles dtaills : Cramique figures noires et Cramique attique figures noires.

Le style de la figure noire est invent Corinthe ds le VII sicle av. J.-C., mais il est repris par e Athnes qui le porte son apoge lors de la priode archaque (VI sicle av. J.-C.) Il se caractrise non seulement par le dessin de figures en noir sur fond d'argile (plutt rouge dans le cas d'Athnes), mais aussi par l'usage d'incises. Il existe ainsi une srie de pseudo-figures noires, dans lesquelles les bandes claires sont rserves et non pas incises. La Coupe l'oiseleur du Louvre en est un exemple (voir ci-contre). La premire cramique figures noires athnienne est trs influence par celle de Corinthe, comme le montre son dcor couvrant, sans motifs de remplissage. Les figures (principalement animales : lions, chvres, sphinges, etc.) sont disposes en registres superposs et mettent en valeur une scne principale. Nanmoins, la cramique athnienne se dtache peu peu de cette influence. Le got pour les motifs mythologiques et la composition en un seul grand registre qui prvalent entre 550 et 530 av. J.-C. montrent comment un style propre la cit se cre. Paralllement, les vases dcors voluent. Le grand vase funraire laisse la place aux vases de la vie quotidienne, principalement les amphores, hydries, coupes et cratres. On reconnat plusieurs styles de peintres athniens, auxquels on peut parfois attribuer un nom grce une pice signe. Tel est le cas de Klitias, le peintre du Vase Franois du Muse archologique de Florence : ce cratre, dcouvert dans une tombe trusque, date environ de 570 av. J.-C. ; il comporte six frises figuratives donc cinq narratives et porte galement la signature du potier, Ergotimos. Tel

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galement Exkias, dont l'une des uvres les plus clbres est une amphore, aujourd'hui expose Rome dans les muses du Vatican, qui montre Ajax et Achille Troie, en train de jouer. D'autres ne sont dsigns que par des appellations conventionnelles, souvent dues John Beazley (1885-1970), historien de l'art pionnier dans l'tude de la cramique grecque. Ainsi le Peintre de la Gorgone tient-il son surnom d'un dinos sur lequel apparat Mduse.

Figures rouges

Hracls au repos, face figures rouges d'une amphore bilingue duPeintre d'Andokids, v. 520 av. J.-C.,Staatliche Antikensammlungen (Inv. 2301)

Article dtaill : Cramique figures rouges.

Le style de la figure rouge apparat Athnes vers 530-520 av. J.-C. Il constitue rapidement le fer de lance de la production attique, lui permettant de s'imposer comme seule grande cole la priode classique. Il consiste en une inversion de la figure noire : le fond est peint en noir, les figures ayant la couleur de l'argile ; les dtails sont peints et non plus inciss. Il a probablement t invent par un peintre prcis, possiblement influenc par un client ou encore plus vraisemblablement par son potier. Les noms des potiers Nicosthns, Amasis ou Andokids ont ainsi t cits. Quoi qu'il en soit, le premier peintre appliquer ce style est le peintre d'Andokids, dont nous possdons une quinzaine de vases. Aux dbuts de cette priode, les peintres peuvent faire coexister des scnes en figure noires et des scnes en figures rouges : c'est ce qu'on appelle des vases bilingues . Au-del de la simple inversion des couleurs, la technique de la figure rouge permet une amlioration du dessin, notamment dans la reprsentation des draps, des corps et des dtails, dont la prcision supple la disparition presque complte de la polychromie. Le ralisme y gagne : les corps fminins et masculins sont dsormais plus facilement distinguables, la musculature est mieux rendue, style dans lequel excelle Euphronios, ainsi que la reprsentation des membres dans les trois dimensions (raccourci, transition du profil la vue de face, reprsentation de trois quarts).

Chryss rclamant sa fille Agamemnon, dtail d'un cratre du Peintre d'Athnes 1714, v. 360-350 av. J.-C.,muse du Louvre (K 1)

En 480-479 av. J.-C., pendant les guerres mdiques, Athnes est occupe par les Perses. Ses ateliers sont dtruits on retrouve des puits remplis de tessons dans le quartier du Cramique et lorsque les Athniens retrouvent leur cit, la production cramique doit repartir quasiment de rien. Les reliques du style archaque sont alors abandonnes l'exception du groupe maniriste du Peintre de Pan et la figure rouge dfinitivement adopte. Certains peintres, comme celui des Niobides, sont influencs par la sculpture ou encore la peinture murale. Le dessin devient plus sophistiqu, tandis que le choix de scnes s'oriente davantage vers la vie prive, avec notamment des scnes de gynce : c'est le style fleuri , le dernier grand style athnien. Des lments de dcor e (fleurs, plantes) apparaissent ds la fin du V sicle av. J.-C.tandis que le peintre renoue avec l'horreur du vide qui l'affectait la priode gomtrique : les compositions sont plus charges. On note un got prononc pour les dtails et la transparence des vtements, ainsi que pour le mouvement donn par le bouillonnement de ceux-ci. La polychromie revient galement, avec le recours la peinture blanche et la dorure. Des archasmes persistent dans le centre athnien, comme le recours la figure noire pour les amphores panathnaques, tandis qu'on y invente des petites figurines en terre cuitequi seront diffuses dans tout le monde grec et connues plus tard sous le nom de Tanagra.

La folie de Lycurgue, dtail d'un cratreen calice apulien, v. 350-340 av. J.-C.,British Museum

Hors d'Athnes, la production de vases peints personnages disparat presque, l'exception de laGrande Grce. L'Apulie et la Campanie (Paestum en particulier) ont une production de qualit comparable celle d'Athnes. Les dbuts de la cramique dite apulienne remontent la dernire e dcennie du V sicle av. J.-C. : l'Apulie dont la production est au dpart assez proche du style attique va peu peu dvelopper un langage iconographique qui lui est propre. Le Peintre de Darius ainsi nomm en raison du cratre volutes illustrant Darius (Naples H3253) a ainsi illustr beaucoup de thmes contemporains l'poque d'Alexandre le Grand. Si la cramique italiote est principalement consomme sur place, elle a galement t exporte en Grce propre (Corcyre, Dmtrias) et un peu partout dans le bassin mditerranen (Croatie, Corse, Espagne). Certains ateliers se spcialisent dans les scnes de genre, en particulier sur le phlyax, parodie des pices attiques thme hroque.

Priode hellnistique[modifier] l'poque hellnistique, les vases ne sont plus peints mais simplement dcors. Soit l'atelier revient un dcor noir brillant agrment de motifs de fleurs ou d'animaux (poterie west slope), soit il change radicalement de parti-pris : s'il n'est pas possible d'obtenir des couleurs varies la cuisson, il suffit de peindre le vase aprs cuisson. Dans ce cas, les couleurs sont videmment moins durables, aussi cette technique est-elle gnralement rserve aux vases funraires. Toutefois, en certains endroits, il subsiste des foyers de production o l'on continue de faire des vases e dcors figurs. C'est le cas de la Crte qui produit jusqu'au dbut du II sicle av. J.-C. des scnes mythologiques. Les principaux centres de production en Crte sont Cnossos, Lyttos et Gortyne. MYTHE D'HERACLES

LIliade et lOdysse voquent dj des travaux accomplis par Hracls sur l'ordre d'Eurysthe, dont la descente aux Enfers pour aller chercher. La Thogonie d'Hsiode cite galement la victoire contre le lion de Nme et l'Hydre de Lerne, ainsi que le vol des bufs de Gryon2. Pisandre ajoute la liste la biche

de Crynie et les oiseaux du lac Stymphale. Outre les travaux dj cits, la peinture sur vases figures noires reprsente les pisodes du sanglier d'rymanthe, du taureau de Crte, des juments de Diomde, du combat contre les Amazones et de la qute des pommes d'or du jardin des Hesprides3. ce stade, la liste des travaux n'en compte donc que onze. Sur ce nombre, seuls deux la descente aux Enfers et le sanglier d'rymanthe sont explicitement rattachs Eurysthe3. Il est possible qu' cette tape de la constitution du mythe, Hracls ait entrepris les autres travaux de lui-mme3. Hracls est, depuis sa naissance, poursuivi par la haine d'Hra : dans un moment de folie inspire par cette dernire, il tua sa femme Mgara et ses fils. Revenu la raison, il alla consulter la Pythie pour savoir comment expier sa faute : celle-ci lui conseilla de changer son nom Alcide en Hracls (gloire Hra) et lui ordonna de se mettre au service d'Eurysthe, son plus vieil ennemi, et d'accomplir les tches qu'il lui ordonnerait : ce seront les douze travaux. Au dpart il aurait d n'y avoir que dix travaux, mais Eurysthe estima que le combat contre l'hydre de Lerne n'tait pas valide car Hracls avait t aid par Iolaos ; de mme pour le nettoyage des curies d'Augias car il avait demand tre pay par Augias pour accomplir cette tche. Dans la version de Diodore de Sicile, ces travaux doivent tre accomplis pour qu'Hracls atteigne l'immortalit ; en effet, promis par Zeus possder le royaume des Persides, Hera empche sa naissance le jour prvu (alors que Zeus avait destin le royaume des Persides l'enfant qui natrait un jour prcis, Hera hte la naissance d'Eurysthe et retarde celle d'Heracls) et Eurysthe se trouve en possession du royaume. Sans s'estimer parjure (sic), Zeus demande Hracls d'accomplir les douze travaux qui lui ont t prophtiss par l'oracle de Delphes, et lui promet en change l'immortalit4. La liste canonique des douze travaux est fixe l'poque hellnistique, en se rfrant la liste des travaux reprsents sur les douze mtopes sculpts du temple de Zeus Olympie, datant de la premire moiti du Ve sicle av. J.-C.. Elle comprend deux sries : les travaux effectus dans le Ploponnse, et ceux qui prennent place dans le reste du monde5. 1. touffer le lion de Nme la peau impntrable, et rapporter sa dpouille. 2. Tuer l'hydre de Lerne, dont les ttes tranches repoussaient sans cesse. 3. Battre la course la biche de Crynie aux sabots d'airain et aux bois d'or, crature sacre d'Artmis. 4. Ramener vivant l'norme sanglier d'rymanthe. 5. Nettoyer les curies d'Augias, qui ne l'avaient jamais t. 6. Tuer les oiseaux du lac Stymphale aux plumes d'airain. 7. Dompter le taureau crtois de Minos, que celui-ci n'avait pas voulu rendre Posidon. 8. Capturer les juments mangeuses d'hommes de Diomde. 9. Rapporter la ceinture d'Hippolyte, fille d'Ars et reine des Amazones. 10. Vaincre le gant aux trois corps Gryon, et voler son troupeau de bufs. 11. Rapporter les pommes d'or du jardin des Hesprides, que gardait Ladon. 12. Descendre aux Enfers pour librer Thse et enchaner le chien aux trois ttes Cerbre.

poque classiquePriode de la chronologie de l'histoire de la Grce antique, situe entre l'poque archaque et l'poque e e hellnistique. Elle correspond la majeure partie des V et IV sicles av. J.-C., c'est--dire depuis la victoire athnienne de Salamine contre les Perses en -480 jusqu' la mort d'Alexandre le Grand en 323. On dsigne ainsi aujourd'hui la priode durant laquelle les valeurs et les institutions fondamentales du monde grec trouvrent leur pleine expression et arrivrent maturit. L'expression d' poque classique est une dnomination postrieure la priode chronologique laquelle elle renvoie, mme si les Grecs ont eu conscience que le monde qui existait avant l'pope d'Alexandre le Grand et la dilatation du monde grec, pouvait tre considr comme un ge d'or . Par ailleurs, il n'y a pas de rupture nette entre les diffrentes poques de l'Antiquit grecque.

cramique grecque a figures rouges

HistoireLa cramique figures rouges est une technique de production de vases utilises dans la cramique grecque, trusque et dans celle de la Rome antique. Cette nouvelle technique a vu le jour Athnes dans les 530 av. J.-C. et a remplac graduellement la technique figures noires. partir de la Grce, cette technique s'est propage en Grande-Grce o le prcurseur a t le peintre de Pisticci.

PrincipeSur les vases produits avec cette technique, les images de la scne taient reprsentes en rouge sur un fond noir. Les dtails et les contours des images ou d'une partie d'entre-elles taient par contre mises en vidence par des lignes noires ce qui permettait aux peintres de dvelopper les dtails de la perspective et de l'anatomie humaine. Afin d'obtenir ce rsultat le vase tait recouvert d'un vernis d'argile pure dans laquelle taient peints les motifs. Aprs la cuisson du vase on obtenait donc des figures rouges sur fond noir. Une autre faon de procder tait constitue par l'application de vernis rouge aprs la cuisson du vase sur lequel avait t applique la peinture noire.