Cerveau et altérations chimiques

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  • 8/9/2019 Cerveau et altrations chimiques

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    La neurochimie du cerveau et les tats altrs de conscience

    Une rflexion sur les compte-rendus d'enlvements

    Par Alain H. (Ufocom, quipe ADV) et Yves(Ufocom, quipe SCI)

    Introduction

    Si l'on dsignait un sicle par rapport aux perces scientifiques majeures qui ont eu lieu au coursde son passage, le 20 me sicle serait sans aucun doute celui de la neurochimie du cerveau. Ce

    point de vue est soutenu par les rsultats obtenus de la part de neurobiologistes aux cours desdernires 30 annes.

    Le fait de dmler les mcanismes qui sous-tendent l'emmagasinage et le rappel des donnes

    perues (la mmoire), ou l'information lie la perception de notre monde par le biais de nossens, est une approche qui pourrait avoir des rpercussions profondes sur nous-mmes et trs

    vraisemblablement sur l'essence de l'tre humain. On peut anticiper que de tels sujets serontaussi discuts et aussi controverss que l'est de nos jours celui de la diffusion dlibre dans

    l'environnement d'organismes gntiquement modifis.

    Toutefois, quel est le rapport entre ce problme et la question des OVNIs? Et bien, les deuxpourraient tre lis, de plusieurs faons. Lventuelle connexion que nous souhaitons discuter

    prsent concerne les soi-disant compte-rendus d'enlvements qui peuvent tre lus dans lalittrature sur les OVNIs, ou trouvs sur les diffrents sites Web ou groupes de discussion. Avant

    de continuer, nous souhaitons prciser que ce texte ne vise aucunement pouvoir fournir au lecteurLA rponse la question des enlvements. En effet, UFOCOM tait toujours et demeure ce jour

    trs soucieuse du traitement appliqu ces donnes car leur source rside le plus souvent, si cen'est pas toujours le cas, dans les tmoignages qui n'offrent pas beaucoup de donnes

    concrtes examiner. De plus, ces tmoignages proviennent souvent d'une seule personne, un casde figure qui rend l'analyse des faits signals assez difficile, voire, impossible. Cela mis part, la

    plupart des tmoignages sont originaires des USA, tandis que ceux d'autres rgions du mondesont bien plus limits en nombre (spcialement de l'Europe), ce qui n'est pas le cas lorsque nous

    examinons les compte-rendus sur les OVNIs. Cela peut signifier qu'une dformation "culturelle"ou "locale" pourrait tre implique dans le phnomne des enlvements. Quelle que soit la nature

    du phnomne, il est difficilement accessible lexploration scientifique.

    Comme nous lavons mentionn plus haut, ce texte ne vise pas donner une explication sur les

    tmoignages denlvements et les " rencontres E.T. " qui sy rapportent, ni, non plus, de remettreen cause la sincrit des tmoins non plus. Il est simplement question du fait que les auteurs ont

    accumul une certaine quantit de donnes, fait des expriences relatives ce quon appelle " lestats altrs de conscience ". Cette expression comprend les NDE (= near death experience) ouexpriences de mort rapproche, les OBE (= out-of-body experience) ou expriences de sortie du

    corps, et les APE (= altered perception experience) ou exprience de perception altre. Cesexpriences ou tats ont tous une connexion avec les compte-rendus

    des enlvements.

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    La premire partie de ce document est consacre la prsentation de nos expriences. Ladeuxime partie traitera lexamen de ces donnes par rapport la neurochimie du cerveau et la

    lumire dautres textes concernant les APE.

    1. Nos expriences personnelles

    1.1 La perception altre

    Yves a test pendant environ deux ans des produits pharmaceutiques connus sous le terme

    gnrique " antidpresseurs ", sous surveillance mdicale stricte. Les noms scientifiques desmolcules ne seront pas dvoils pour des raisons confidentielles. Ces produits appartiennent tous

    au groupe nomm SSRI (= Selective Serotonin Reuptake Inhibitor) ou " rgulateurs de larabsorption slective de srotonine ". Ils sont utiliss principalement dans le traitement des

    dpressions et de dsordres mineurs ou majeurs du comportement. La molcule " pilote " de cettefamille de produits est commercialise en Europe sous le nom " Prozac ".

    La plupart des patients traits avec les molcules de type Prozac nont pas, ou peu, souffert

    deffets secondaires. Nanmoins, pour des raisons inconnues, Yves sest avr trs sensible auxmolcules SSRI, ce qui parat important pour lvaluation des effets secondaires possibles dun

    tel traitement. Voici ce quil a exprim :

    " Javais pris des doses mdicales du produit X pendant quatre jours, sans effets secondairesconcrets. Le matin du cinquime jour jai vcu une exprience mmorable. Je conduisais sur

    lautoroute A6, dans la direction de Paris. Soudain, jai entendu une voix dhomme madresser laparole depuis le sige arrire de ma voiture. Jai vite tourn la tte et ai vu quil ny avait

    personne. Jai immdiatement vrifi si ma radio tait allume, mais ce ntait pas le cas. Jairalenti en conservant une vitesse compatible avec le trafic et suis arriv Paris en lespace de

    cinq minutes. Pendant ces cinq minutes jai entendu encore une fois la mme voix, inconnue pourmoi, qui parlait trs clairement, dans une langue semblable au latin, mais que je ne comprenais

    pas, ni tais en mesure de reconnatre (malgr le fait que je parle franais et espagnol etcomprends un peu litalien). Je nai jamais eu une telle exprience auparavant ! Le mme soir jai

    contact le mdecin charg du suivi des effets du produit et lui ai fait un rapport de lvnement.Il ma dit que je faisais lexprience dune " perception altre ", un cas de figure qui se produit

    parmi quelques usagers du produit X. Il a ajout quun tat de perception altre pouvaitcomprendre des sons bruyants, des lumires tranges et des hallucinations visuelles, parfois trs

    violentes. Jtais heureux de ne pas avoir fait ce type dexpriences pendant que jeconduisais dans un trafic plutt dense ! " Naturellement, lexprience a t aussitt arrte. La

    voix que Yves avait entendue nest plus jamais revenue

    Quelques mois plus tard, Yves a test un autre SSRI. Ce produit, disons Y, a eu des effetstranges sur le " cobaye ". Voici ce que Yves en a dit : " Je testais le produit Y en utilisant lesdoses prescrites par le mdecin aux patients. Tout comme pour le produit X auparavant, je nai

    pas remarqu d'effets secondaires pendant les premiers jours. Environ une semaine aprs le dbutdu " traitement ", jai commenc me sentir mal laise. Un peu tourdi, mais surtout un peu

    loign de la ralit, comme si jtais en train de me couper progressivement du " monde rel "

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    pour aller vers " un autre monde " que je ne pouvais pas voir mais avais le sentiment de

    percevoir. Ce sentiment est devenu bien plus fort aprs les deux jours suivants. Mes enfants, mafemme, ma chambre, ma maison, tout tait l, mais moi, je ntais pas l, javais limpression de

    regarder un film dans un cinma. La "place" que jtais moi-mme ntait que " un point de vue "depuis lequel je contemplais un autre monde. De temps en temps, javais limpression de ne pas

    toucher le sol de la maison ou du jardin, comme si je planais sur un coussin dair. Mesmouvements mont fait imaginer ce que les astronautes ont bien pu faire comme exprience

    lorsquils ont march sur la lune. De plus, le temps ne scoulait pas de manire normale. Tousles vnements avaient lieu comme si jtais dans une partie au ralenti dun film. Jai appel le

    mdecin le soir mme. Le test a t arrt et les sensations bizarres ont disparu le lendemain ".

    Le troisime commentaire est issu galement du test dun produit SSRI (non commercialis),toujours sous contrle mdical. Voici le tmoignage dYves : " Jai pris la premire dose du

    nouveau produit Z un matin, vers 8 :00 heures. Une demi-heure aprs, jai commenc ressentirune sorte deuphorie. Toutefois, ce sentiment sest transform en angoisse lorsque javais de plus

    en plus limpression que je " marchais ct de moi-mme ". Ce jour-l, nous devions nousrendre chez mes beaux-parents. Mon pouse a pris le volant tandis que je me suis assis ses

    cts. Pendant le voyage javais limpression dtre assis " ct de moi-mme " - toujours duct droit, presque comme si ma tte reposait sur la fentre de la voiture, une sensation qui na

    fait quaugmenter lorsque nous sommes finalement arrivs. Je marchais parfois ct de moi-mme (toujours du ct droit), parfois derrire moi-mme, presque jamais devant moi-mme.

    Cependant, je nai aucun moment fait une exprience OBE. Jai dcid darrter lexprience demon propre chef car il tait samedi et je ne pouvais pas joindre le mdecin. Le dimanche je me

    suis senti mieux, presque " normal ". Jai contact le mdecin le lendemain. Il ma dit quil avaitt judicieux darrter immdiatement le protocole, tant donn que les effets secondaires sont

    apparus trs rapidement, la premire dose prise. Le test a t arrt. Le mdecin ma indiquque je ne testerai plus aucun produit molcule SSRI et quaucun ne me serait prescrit dans

    lavenir, dans le cas o je pourrais avoir besoin dun traitement contre la dpression ".

    1.2Exprience de se sentir en dehors du propre corps

    A lvidence, le dernier des tmoignages dYves a une connexion avec les expriences OBE.Voici maintenant le tmoignage dun autre membre dUFOCOM, Alain.

    Entre septembre 1981 et 1988, Alain a fait 104 expriences dites " en dehors du corps ". Toutes

    ces expriences ont t " induites ". Il a mis environ un an et demi pour constituer un protocoleefficace. Ayant tabli plusieurs protocoles bass sur des techniques de relaxation, le yoga ou

    l'hypnose, il a pu constater que les meilleurs rsultats avaient t obtenus en utilisant l'auto-hypnose. Cette technique ncessite un certain entranement pour pouvoir dclencher un tat " en

    dehors du corps ", mesure que l'esprit de la personne atteint l'tat de conscience adquat. Cestats favorables taient:

    19%: un rve pendant lequel la personne prend conscience (nomm galement " rve veill ")16%: sommeil (dans ce cas, il n'y a pas de phase intermdiaire entre le sommeil et l'tat OBE)

    27%: une tape de rve d'une violence extrme (par exemple, la mort)20%: un rve pendant lequel un paradoxe a t peru

    18%: un tat narcoleptique en veil

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    Aucune indication sur le rapport entre deux OBE n'a pu tre trouve lors de l'analyse des lieux,des dates, de leur espacement, du moment auquel ils ont eu lieu et de l'orientation et position de

    la personne sous l'exprience.

    Il semble que trs peu des expriences d'Alain ont impliqu des endroits connus et, pour laplupart, il tait difficile d'valuer si l'endroit peru tait effectivement celui de la ralit. D'autres

    expriences ont impliqu des endroits inconnus mais consistants, contrairement ceux des rves" classiques ". Ces expriences OBE ont permis l'examen conscient des vnements, malgr le

    fait que la faon dont le temps se droulait pendant ceux-ci n'tait pas contrlable.

    L'association des tats OBE avec ceux de catalepsie est prsente dans 90% des expriencesd'Alain et est digne d'intrt. La catalepsie est une perte du tonus musculaire. La personne ne peut

    plus contrler ses muscles et se sent paralyse. Les yeux sont souvent ferms. Les sens peuventtre atteints: les sons peuvent apparatre plus bruyants. Pendant ces phases de catalepsie, Alain

    tait parfois conscient de sa situation. " Je sais que j'tais dans ma chambre coucher [] et jepouvais utiliser mes bras dans le monde des rves afin de toucher les objets que j'avais "vu" l

    quelques minutes auparavant ".

    Pour les personnes qui ne sont pas familires avec ces expriences, toute combinaison desensations peut tre perue, cependant dans des rares cas uniquement. Quelques vingt ans aprs

    avoir commenc traiter les OBE, Alain a une explication personnelle sur les changementsdrastiques de comportement et d'esprit dont tmoignent des personnes ayant eu des expriences

    OBE, voire, NDE. " Subir une phase cataleptique et se sentir rveill dans un rve, semblemodifier profondment:

    i.la perception initiale et finale de lexprience par rapport au rve " classique "

    ii.le sens du rel de lexprienceiii.la volont dintgrer cette exprience [], surtout aux niveaux social et affectif "

    Cette dernire remarque explique probablement leffacement des " imperfections du rve " des

    personnes qui tmoignent des tats OBE, en les faisant croire la correspondance entre lecontenu de leurs rves et des endroits existants ou consistants dans ce monde ou dans un autre, y

    compris un monde extraterrestre. Alain dit : " Je dois avouer que jai mis 15 ans pour admettreque mes analyses sur mes expriences ntaient pas objectives car je retenais dans ces analyses

    uniquement les lments " consistants ". Les personnes ayant eu des expriences OBE ressententquils ont vcu quelque chose de " compltement nouveau ", quelque chose dextraordinaire, une

    exprience tellement vivante quils ont cru que ctait rel ".

    2. La neurochimie du cerveau

    Les deux rapports ci-dessus ne sont que quelques-uns parmi plusieurs autres qui dcrivent destats altrs de la conscience. Lun de ces rapports traite dtats auto-induits, lautre, de

    phnomnes induits chimiquement. Cependant les deux rapports ont certains points en commun :la sensation dtre en dehors de soi-mme ou dans un autre monde, une perception dforme de

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    au travers de conduits longs, transparents et entrelacs qui menaient au milieu de mon

    abdomen "

    4. " Je les ai vus comme des cratures multidimensionnelles, forms de stries de langage visible ;ils taient plus comme des cratures que je ne les avais vus auparavant [Ils] dansaient tout

    autour [] " en secouant " leurs " bras " et leurs " membres/mains/doigts ? " et en " souriant " ouen " riant ", bien que je ne voyais pas de visages en tant que tels. [Ils] me " disaient " (ou je

    comprenais quils disaient) que je les avais vus avant, pendant mon enfance "

    5. " Jtais dans un endroit trs grand et jai vu ce qui semblait tre des milliers des entits. Ilstaient en train de faire circuler quelque chose entre eux, tout en me regardant ostensiblement

    comme sils voulaient signifier " regarde ce que nous faisons " Jai vu ce qui semblait tre uneouverture vers un grand espace ouvert, comme lorsquon regarde le ciel toil depuis louverture

    dune grotte. Lorsque je me suis approch, jai vu dans louverture une grande crature, avecplusieurs bras "

    6. " Un certain nombre dlments semblables au rve marquent ceci comme un rve. Par

    exemple, un cochon que javais trait en tant que mascotte dans mon rve, a t cuisin puis estredevenu vivant. Jai ramp dans le jardin du voisin un champ norme. Jai vu des lumires

    rayonnantes venant de cet endroit, que jai interprt comme tant des feux dartifice. Lorsquejai merg de la clairire, jai pu voir que les lumires venaient dun ovni norme qui planait sur

    la clairire, juste par dessus les arbres "

    7. " Les tres mont dit que je devais aller avec eux. Lorsquils mont men par le salon, jai puvoir ma mre agenouille devant la fentre et elle tait congele avec le fusil [quelle tenait]

    contre son paule. [Ils] mont fait planer au travers du salon. La porte tait ferme, elle ne sestjamais ouverte. Nous avons travers les murs et tout les obstacles. Je me souviens de remonter la

    pente mais je ne me souviens pas dentrer. Mon autre souvenir est celui dtre assis autour dunesorte de table dans une chambre circulaire. Javais trs froid et jtais trs effray. On ma

    examin physiquement ".

    Bon, on peut arrter le jeu ici. Il pourrait continuer pendant des pages encore. Les rponses sont :

    usagers DMT : 1, 3, 4, 5 ; enlevs : 2, 6, 7. Le moins quon puisse dire est que ces tmoignagesont des ressemblances frappantes !

    Nous aimerions maintenant dire quelques mots au sujet dune autre molcule : elle sappelle

    ktamine (et elle nest pas apparente aux SSRI ou DMT). Voici ce que Alain dit :

    " Il existe une autre faon dinciter les OBE et les phnomnes y relatifs Il sagit de lusage depsychotropes tels que la ktamine, comme dcrit dans le film " Etats altrs " de Ken Russell. La

    source principale dinspiration pour le film est John Lilly, lauteur du roman autobiographique "Le scientifique ". Lilly explique comment il a reu le mdicament dun mdecin pour soigner unemigraine rcurrente. Il a trouv que la ktamine lui permettait de " regarder au-del la frontire,

    envers dautres ralits ". Lilly croit que, pendant quil tait dans ltat K, " il a fait " contactplusieurs fois avec des extraterrestres, des tres qui grent le Contrle Terrien de Concidences,

    une branche locale du Contrle Cosmique de Concidences. Ces entits sont

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    places sur terre afin de grer les concidences de faon nous faire voluer progressivement.

    Lorsque Lilly tait sous leffet de la ktamine, il pouvait communiquer avec ces extraterrestresqui lui ont inform avoir pris des chantillons dADN et les avoir transfrs sur une autre plante.

    Sur cette dernire, ils saffairaient constituer gntiquement tous les mammifres terriens grand cerveau singes, dauphins et baleines que les entits replantaient sur terre nouveau,

    pleinement dvelopps ". Etrange document, proche des themes developpes par els " enlevs ",non ?

    Nous connaissons plusieurs sectes (dsol mais en France elles ne sont pas appeles glises) qui

    nauraient rien contre un tel rapport. Mais regardons la ktamine de plus prs Leffet consistantmajeur de la ktamine est la dissociation, ladoption dune perspective objective ou sans passion.

    Les phnomnes classiques de dissociation comprennent les expriences en-dehors du corps, levoyage astral et les expriences de type mort-rapproche ou renaissance. Pour ces raisons, la

    ktamine a t tudie en tant que complment de psychothrapie. Des chercheurs lInstitut derecherche psychoneuronale Saint-Ptersbourg utilisent cette substance en proportion dun

    dixime par rapport aux doses utilises pour les anesthsies chirurgicales, et pour tenter desoigner les personnes atteintes de dpression et phobies. Ils admettent cependant que mme

    sous contrle, le processus de perte de la propre individualit peut provoquer des rsultatsextatiques ou horrifiants Comme cux dcrits ci-dessus ?

    De nouveau, ce rapport montre des similitudes frappantes entre les rapports dabduction et ceux

    sur les " tats altrs de la conscience ". Encore une fois, nous ne disons pas que ce que les "personnes enleves " ont vcu soit un phnomne OBE ou AP. Nous pensons cependant quune

    mconnaissance des concordances entre les deux types de rapports pourrait tre une erreur

    On peut certainement argumenter que la plupart des dits " enlevs " ntaient ni des toxicomanes,ni des usagers de neurotropes sous traitement (quoique, je me demande si lon a pris soin de

    vrifier ceci) A ce point, il est utile de rappeler quaucune des expriences dAlain ont eu lieu "sous drogues ". Autrement dit, de mme que certaines drogues peuvent induire des " visions "

    denlvement, il nest pas ncessaire dtre sous leffet de drogues pour avoir de telles visions.

    Quel que soit lavis du lecteur, notre but est celui de vous faire rflchir la question par vous-mmes, avec votre propre esprit. De faon nouvelle, diffrente de celle propage par les

    sceptiques qui renient systmatiquement de tels tmoignages, et diffrente aussi de celle propagepar la " ligue pro-abductions " dont le slogan pourrait tre " plus cest extravagant, plus cest

    certain ". Dans ce cas, la vrit pourrait non pas tre " ailleurs " mais plutt, " lintrieur ".

    Alain H. (quipe ADV)Yves (quipe SCI)

    Octobre, 1999Traduit de l'anglais par Eva, quipe traductions.

    Sur les auteurs :

    Alain estIl a rencontr Jimmy Eerebout (du centre de recherches sur les tats altrs de la conscience), qui

    a tudi avec John Lilly. Il a test le block disolation du centre AQUANEF pendant environ

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    10 heures. Alain a galement de lexprience dhypnose car il a travaill avec le Dr. Lsher et

    sest port volontaire en tant que " cobaye " au centre dhypnose CRPS. Il tait un des membresfondateurs de lassociation ATB dont le but est Alain est un membre de lquipe ADV

    dUfocom.

    Yves (Ph.D.) estIl est chercheur, biochimiste et gnticien. Il est spcialis dans ltude des composs indoliques

    (ceux de la famille tryptophane/DMT). Il sest port volontaire plusieurs reprises pour tester desdrogues nouvelles ou existantes, dans le cadre de la recherche mdicale. Il est membre de

    lquipe SCI dUfocom.

    Quelques essais et livres :

    Pierre ETEVENON : Du rve lveil, bases psychologiques du sommeil, ditions AlbinMichel

    Thse de doctorat de mdecine de EYSSERIC et SCHMITT : Expriences de limminence dela mort, ditions Prajna

    Stanislas GROF : Royaumes de linconscient humain, ditions du RocherLe livre des morts tibtain (auteur et dition non dorigine)

    Bernard WERBER : Les Thanatonautes, dition du Livre de PocheOvnis, enqute sur une nouvelle piste, S&V No 932, mai 1995

    Coma, aux portes de la mort, S&V No 962, novembre 1997Comment notre il forme les images, S&V No 811, avril 1985

    Le cerveau et la mmoire, S&V No spcial 162, mars 1988Le cerveau et la mmoire, S&V Junior No spcial 32, avril 1998

    Voir dans le cerveau, La Recherche, No spcial 289, juillet 1996Lau-del, Sciences & Avenir No spcial 117, dcembre 1998

    Le pouvoir de linconscient, EUREKA No 33, juillet 1998