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u 115 rue de Bagnolet,,toute de verre, béton etbois, se dresse la média-thèque Marguerite Duras,

conçue par l’architecte RolandCastro. 4 210 m2, répartis surtrois niveaux et une mezzanine, offrent troisriches fonds thématiques accessibles à tous :l’un dédié à l’art (6 000 documents), unautre à l’emploi et à l’autoformation (1 500volumes), un dernier à l’Est parisien (200volumes). 50 postes multimédias donneront,

Le Paris du 20e : Après quelques moisd’ouverture, le nombre d’utilisateurs de la médiathèque correspond-il à vosattentes ?Christine Péclard : Le succès de la

médiathèque auprès deshabitants du 20e. et pluslargement des parisiens,dépasse toutes nosespérances : 7 500 inscritset 228 952 prêts depuisl’ouverture le 12 juinjusqu’à fin septembre. Le nombre de prêtsdépasse ceux desbibliothèques les plusfréquentées du réseauet représente

l’équivalent d’une année de fonctionnementde l’ancienne bibliothèque Saint-Blaise.

Quel est, selon vous, l’impact de la médiathèque sur l’ensemble du quartier Saint-Blaise ?La programmation culturelle, entreautres, est très appréciée du public qui a rempli l’auditorium tout l’été àl’occasion d’un festival de films proposédans le cadre de l’exposition consacréeaux héros de l’enfance. Toutes lespropositions culturelles font salle comble.Les 350 places assises sont occupéespresque en permanence et particulièrementle samedi. La preuve est faite que cetéquipement correspond aux attentes deshabitants du 20e.

à terme, accès à Internet, à des documents etoutils numériques : méthodes de langues, ency-clopédies en ligne, sites Internet de référence, outilsbureautiques et logiciels de traitement de l’imageet du son.

Une accessibilité optimaleLa médiathèque Marguerite Duras est entièrementaccessible aux personnes handicapées moteurs.Elle est aussi appelée à devenir le 2e pôle pourdéficients visuels du réseau parisien, après lamédiathèque Marguerite Yourcenar dans le 15e.Les services qui leur sont destinés seront pleine-ment opérationnels fin novembre, au momentde l’inauguration de l’espace « Lire autrement »par Christophe Girard, adjoint au Maire de Parischargé de la culture, le 25 novembre prochain.

Les services en ligne offerts par la médiathèquepermettent de vérifier la disponibilité des documents,de prolonger ses emprunts, d’effectuer sesreservations et, bientôt de saisir des suggestionsd’achat de nouveaux ouvrages. De plus, l’introductiond’automates de prêt, réguleront les flux de publics et les sorties d’ouvrages, en privilégiant l’autonomiedes visiteurs.

Les nouvelles technologies au service des utilisateurs

Entretien avec Christine Péclard, directrice de la médiathèque Marguerite Duras

En moins de 4 mois, le nombre deprêts dépassedéjà ceux desbibliothèquesles plusfréquentéesdu 20e

La plus grande médiathèque de Paris choisit le20e

L’entrée de la médiathèque Marguerite Duras, au 115 rue de Bagnolet, nouveau temple de la culture dans le 20e.

« Le succès de la médiathèquedépasse toutes nos espérances. »

Le Paris du 20e : En quelques mots, pouvez-vous revenir sur la genèse du projet FréquelFontarabie  ?

Fabienne Giboudeaux : Le projet derénovation de Frequel-Fontarabie a démarré en 2003 par un atelier de concertation qui a réuni des habitants, des associations de quartier, des professionnels de la Ville.Ensemble, ils ont décidé de l'avenir duquartier : la taille des bâtiments,l'emplacement des équipements publicscomme le jardin et la crèche et le tracé despassages piétons. J'étais alors adjointe auMaire du 20e, chargée de l'urbanisme.

Que représente ce programme d’envergurepour le 20e ?

Dans cet éco-quartier, les personnes aux revenus modestes payent moins de charges et bénéficient d'un cadre de vie de grande qualité.

Fréquel-Fontarabie pourrait être unmodèle pour les villes qui souhaitent

associer la justice sociale à l'amélioration de l’environnement.

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2questions à ààa votreééEluE de la mairie

Fabienne Giboudeaux, conseillère de Paris, adjointe au Maire de Paris, chargée des espaces verts

60 euros de chauffage par an

C’est fait : au 5 passage Fréquel, 17 logementssociaux basse-consommation et le locald’activités ont été livrés. Pour ce premierbâtiment à énergie passive (Passivhaus),

comprenez très peu consommateur d’énergie, l’archi-tecte Pascal Gontier, pour la Siemp, a tout axé surl’isolation, l’étanchéité et la faible consommationd’énergie pour le chauffage, grâce, entre autre, au« puits francilien ». Des capteurs solaires pour l'eauchaude sanitaire et une toiture végétalisée, complètentles performances. Premièreétape de la rénovation duquartier Fréquel-Fontarabiequi prévoit, d’ici à 2013,plus de 100 logements so-ciaux, une crèche munici-pale et une PMI, quatre lo-caux d’activités, un jardin de 1 000 m² public et asso-ciatif. De plus, deux passages publics et une place,donnant sur la rue de la Fontarabie, devraient ainsipermettre l’accès au jardin.

En plus...

Le 5 passageFréquel est le

début d’une vasterénovation du

quartier.

LE PROJETLa mairie du 20e, la Ville de Paris et la Siemp ont souhaité, avec ce programme d’envergure, construire deslogements et des équipements publics et offrir aux habitants un nouveau cadre de vie dans un éco-quartier.

CALENDRIERAprès la livraison du premier bâtiment basse-consommation de 17 logements sociaux, en novembre dernier,l’ensemble du programme devrait être achevé fin 2013.

L’ingénieux système du puits francilien, consiste à plonger sixconduits à 30 mètres de profondeur, la chaleur permanentedu sol à 12° « redistribuée par des aérations dans tous leslogements, garantit une température constante », précisePascal Gontier. C'est un préchauffage en été et unrafraichisement pendant les canicules. L’eau chaudesanitaire est quant à elle approvisionnée à 40 % grâce à des panneaux solaires.

Façade de l’immeuble en structure bois donnant sur le passage Fréquel.

Les locataires du nouveaubâtiment Passage Fréquel,vont êtreheureux : leurs dépenses de chauffage ne devraient pasexcéder 60 eurospar an.

Après la culture potagèredu jardin partagé et laculture physique dugymnase, aujourd’hui,

rue des Haies, place à laculture générale. La nouvellebibliothèque Louise Michel a en effet ouvert sesportes le 9 avril. Placée au cœur du quartier,elle propose au public 30 000 documents(livres jeunesse et adultes, CD, DVD, bandesdessinées et méthodes de langue) et dispose de16 postes multimédia permettant la connexionà Internet, d’une salle d’animation et de

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projection de films et d’un jardin, ouvert au public,cultivé par les enfants. Son nom a été choisi enhommage à Louise Michel, figure majeure de laCommune de Paris mais aussi à l’institutrice etl’écrivaine, dont l’indépendance, le courage et l’en-gagement politique ne sont plus à démontrer.

Le 9 avril dernier, les habitants ont découvertla nouvelle bibliothèque en fanfare. Jeu depiste palpitant "sur la trace des Apaches de la Réunion"et musique avec un groupe de klezmer ont rythmé l’ouverture. Le publica fait connaissance avec les bibliothécairesautour d'un goûter. Un "voyage en terrecamerounaise" avec François Essindi, unconteur, chanteur, musicien et danseur puisun concert du groupe Ava ont clôturé la fête.

Journée festive autour de l’ouverture dela bibliothèque Louise Michel

Le quartier de la Réunion a sa nouvelle bibliothèque

le paris du 20e : Quelle a été la genèse du projet de la nouvellebibliothèque ?

Jacques Baudrier : Dans le cadre de l’aménagement duquartier Réunion, l’idée a émergé de remplacer la petitebibliothèque existante rue des Orteaux par un équipementplus vaste et mieux adapté aux besoins du quartier. Deplus, cela permettait d’envisager une extension ducollège Henri Matisse en réutilisant les locaux del’ancienne bibliothèque.

Quels seront les apports de cet espace public pourles habitants du quartier ?

Comme toutes les bibliothèques elle permet unaccès privilégié et gratuit à l’univers du livre, etau-delà également à l’image. C’est la deuxièmebibliothèque « nouvelle génération » après celledu quartier Saint-Blaise, rue de Bagnolet. Uneautre est déjà programmée dans le quartierPlaine-Lagny, boulevard Davout.

Jacques Baudrier, adjoint à la Maire du 20e, chargé del’urbanisme, de l’architecture et de l’espace public

2 questions a votre elu de la mairie

Bel atout pourle 20e, labibliothèqueLouise Michela accueilli ses premiersvisiteurs.Equipementsmodernes à laclé, son succèsest garanti.

C’est fait. Forte de la contri -bu tion des associations,conseillers de quartier,commerçants, la rue

d’Avron a son nouveau visage.Aujourd’hui, l'élargis sement destrottoirs permet un passage plusaisé des piétons. Un réseaucycliste sécurisé dans les ruesparallèles et adjacentes a été mis en place. 31pommiers d'ornement ont été plantés. A celas'ajoutent huit jardinières composées d'hibiscussur tige, de cornouiller blanc ou encore d'herbede la Pampa rose. L'organisation du station -nement facilite l'accès aux commerces pour lesvisiteurs et 13 nouvelles zones de livraisons

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permettent aux commerçants de desservir plus aisément leur marchandises. Quatre abris-bus ontété installés pour les usagers du 57, à l'intersectionde la rue de Buzenval et à l'approche du passageBeaufils. Enfin, 39 candélabres illuminent la rue etaméliorent ainsi la qualité de l'espace public.

Mur végétalisé et jardinière à son piedoffrent aux riverains un lieu convivial etagréable. Pour plus de confort, des bancsy sont installés. La valorisation de celieu de vie se concrétise également parune mosaïque au sol, représentant desvagues, en hommage aux bateliers de laVolga. Des notes de musique sontreprésentées, symboles de la célèbrechanson traditionnelle russe éponyme.

La « placette Tolain » dévoile sonnouveau décor

La rue d’Avron se fait une nouvelle jeunesse

le paris du 20e : Comment ce projet urbain a-t-il pu voir le jour  ?Francine Vincent-Dard : La Ville de Paris et la mairie du 20e ontvéritablement porté le projet. Par ailleurs, les riverains, associations,conseils de quartier, commerçants ont été également sollicités dès 2009.A l’occasion des deux réunions publiques tenues en avril et juillet, leshabitants ont pu apporter leurs contributions sur les grands principesde réaménagements (élargissement de trottoirs, réorganisation dustationnement et des livraisons…). Ils ont suivi le projet dès lespremières esquisses.

Les commerçants se sont-ils impliqués dans ce projet  ?Réputée pour la diversité de ses commerces, la rue d’Avron estparticulièrement vivante et animée et ses commer çants ont tenuà être associés très en amont au projet. Avron Concept,l’association très active des commerçants de larue, a joué un rôle important dans la mobilisationdes commerçants qui ont participé aux deux réunionsqui leur ont été spécifiquement consacrées. De nombreux ajustements ont été réalisés avec eux afin derenforcer l’attractivité des commerces environnants.

La rue d’Avron,reliant leboulevard Davoutau boulevard deCharonne, a bénéficié d’unréaménagementen profondeur.Retour sur unprojet urbaind’envergure.

2 questions a votre elue de la mairieFrancine Vincent-Dard, adjointe à la Maire du 20e, en charge du développement économique, de l’artisanat et du commerce