c’est nous avec Ideo» - CELESTE · Commutateur écolo Nokia E52 3G+, 3,2 Mpix, aGPS, ... Sony Ericsson W995 ... un axe clé pour les opérateurs

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NouveautésLe mensuel des convergences IT - www.jdt.frN° 197 - Juin 2009 - 21ème année

Commutateur écolo

Nokia E523G+, 3,2 Mpix, aGPS, WiFi, jusqu’à 16 Go

Bazile TelecomGSM pour Seniors

ActualitéStéphane Richard, futur patron de France Télécom

Expérience

De la techno et du très simple!Samsung Android3G+, 5 Mpix, GPS, WiFi, 8 Go

Sony Ericsson W9953G+, GPS, 8,1 Mpix, WiFi dlna

« Le nouvel entrant du marché,c’est nous avec Ideo»

Emmanuel ForestDirecteur général délégué

et Vice-président de Bouygues Telecom.

Dossier spécialAccessoires Bluetooth

Image et son Microcasquemélomane

Des caméras au bord de la piscine

Dossier spécialAccessoires Bluetooth un marché en pleineévolutionun marché en pleineévolution

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3 Le Journal des télécoms N°197 Juin 2009

Au hasard des fils d’info…

Le flux constant d’informations les plus diverses et variées déversé par les filsd’actualité peut parfois donner lieu à des enchaînements et à des rapprochementsqui ne manquent pas de provoquer - chez les esprits retors – des associationsd’idées les plus saugrenues. Prenons – au hasard, mais dans l’ordre,

l’enchaînement suivant : « démission de Jean-Claude Mallet de l’Arcep », « adoption dela loi Hadopi », « annonce de la succession de Didier Lombard par StéphaneRichard », et « gain de cause d’Orange auprès de la Cour d’Appel de Paris sur l’affaireOrange Sport », dont la commercialisation avait été interdite le 23 février dernier par leTribunal de Commerce de Paris.

S’il n’y à priori pas lieu de penser qu’il pourrait y avoir un lien de cause à effet entre cesinformations, quelques esprits malveillants ont déversé ci et là dans des forums internetle fruit de leurs élucubrations. Dans le florilège de délires, nous avons pu lire que Jean-Claude Mallet été malade « d’avoir à appliquer une loi scélérate » (la loi Hadopi ?) etque l’arrivée de Jean-Ludovic Silicani, « un énarque qui (…) vient du monde de la"culture" subventionnée, le CSPLA (conseil supérieur de la propriété littéraire etartistique) » est la preuve que « l'Etat a décidé de verrouiller à mort ».

Des titres plus sérieux, ayant pignon sur rue, comme l’Expansion, signalent pour leurpart que « le 30 avril, lors de l'audience de la Cour d'appel de Paris chargée de confirmerou non le jugement du tribunal de commerce interdisant la vente exclusive d'OrangeFoot, un représentant du ministère est venu à la barre préciser que Bercy estimait quecette affaire relevait du droit de la concurrence. Rare et surprenante, cette intervention aété interprétée comme un soutien à Orange ».

Plus nombreux encore sont ceux qui font le rapprochement entre l’« affaire Pérol »,l’ancien secrétaire général adjoint de l'Elysée, nommé à la tête du groupe Caissed'Epargne-Banque Populaire par décision de Nicolas Sarkozy, et le cas de StéphaneRichard. Mais ces « affaires » ne pourraient souffrir aucune comparaison.

Le premier n’avait saisi la Commission de Déontologie chargée de statuer sur sonnouveau pantouflage qu’après coup et à contre cœur. Le second a pris la peine de fairesavoir, une fois l’annonce de sa nomination à venir rendue publique, qu’il avait saisieladite Commission, qui allait l’auditionner quelques jours après.

Réunie le 13 mai, ladite Commission s’est, comme chacun sait, montrée intraitable : bienqu’elle n’a pas formulé d’opposition à la nomination de Stéphane Richard à la tête deFrance Télécom (malgré qu’il en ait été administrateur pour le compte de l’Etatactionnaire de 2002 à 2007, et bien qu’il ait pu avoir sous sa responsabilité au cabinet deChristine Lagarde des dossiers liés aux télécoms), elle a assorti son accord d’unecondition draconienne : Stéphane Richard ne devra plus rencontrer ses anciens petitscamarades de Bercy… Ah ! Les rigueurs d’un Etat de Droit !

Le Journal des Télécoms est unepublication de Télécom Presse, 66-72, rue Marceau, 93100 MontreuilTél. : 01 41 58 58 20Fax : 01 48 58 55 34 S.a.r.l. au capital de 8 000 eurosSiège social : 66-72, rue Marceau, 93100 MontreuilN° de commission paritaire : 0309T84383

RédactionDirecteur de la rédaction et rédacteur enchef Ariel Gomez (+33(0)1 41 58 59 24).E-mail : [email protected]

Ont collaboré à ce numéro : Driss Abdi, Jacques Cheminat, ThomasPagbé, Hervé Reynaud, Olivier Robillart,Nathaël Rusch

Direction artistiqueGuillaume Desnoyers

Rédacteurs-graphistesChristophe Monfort, Benoît Maurice

PublicitéDirecteur de publicitéMiguel Mato [email protected]él : 01 41 58 58 23

Directeur de clientèleBernard [email protected]él : 01 41 58 59 23

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Mensuel - 21ème année.Prix du no : 9 € TTC. Abonnement (1 an ) : 68 € TTC. Directeur de la publication : Ariel GomezActionnaires : Microscoop, Ariel Gomez

Ariel Gomez, directeur de la rédaction,

rédacteur en chef

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N°197

4Le Journal des télécoms N°197 Juin 2009

Après la démission surprise de Jean-ClaudeMallet « pour des raisons personnelles et desanté », Jean-Ludovic Silicani était pressenti pourlui succéder à la tête de l’Arcep. Après une audition

auprès desCommissions desAffaires économiquesdu Sénat et del’Assemblée Nationale,le candidat potentielest devenu, par décretle quatrième présidentde l’Autorité de

Régulation des Communications Electroniques et dela Poste. Conseiller d’Etat, il devra vite se plongerdans les dossiers les plus urgents, comme la fibreoptique ou les blocs de fréquences destinés de laquatrième licence.

Condamné le 23 février dernier par la Tribunal deCommerce de Paris à cesser sous peine d’astreinte lacommercialisation de son offre Orange Sport, suiteà l’action intentée par SFR et Free (qui jugeaient quecette offre constituait un cas de vente forcée),Orange a fini par avoir gain de cause auprès de laCour d’Appel de Paris. Cette dernière a infirmé lejugement du Tribunal de Commerce et condamné SFRet Free aux dépens. L’opérateur de repris la commer-cialisation de son offre dès le lendemain sur son siteet deux jours après (le 17 mai) dans ses boutiques.

Alcatel Lucent a publié ses résultats pour le pre-mier trimestre 2009, lesquels, s’élèvant à 3,498 mil-liards d’euros, laissent apparaître une baisse desrevenus de 6,9 % par rapport à la même période del’année précédente et de 27,4 % par rapport au tri-mestre précédent. A taux de change constant, cepen-dant, cette baisse est encore plus importante :11,2 % par rapport à T1 2008 et 28,3 % par rapportau trimestre précédent. Cette perte s’explique par labaisse à deux chiffres des revenus des groupes deproduits opérateurs et entreprises, qui ne sont quepartiellement compensées par la croissance dans l’IP,le WCDMA et l’optique sous-marine.« Bien qu’anticipée en raison de la saisonnalité denos ventes et des conditions de marché, a expliquéBen Verwaayen, Directeur Général du groupe, nousne sommes pas satisfaits de la perte opérationnelledu premier trimestre. Nos prévisions sur l’année res-tent néanmoins inchangées (…) ».

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Infrastructures6 Actualité

Ixia dans les tous les domaines du test

Opérateurs8 Actualité

Stéphane Richard devrait succéder à Didier Lombard en 2011Virgin Mobile pourrait concourir pour la 4ème licence 3G

Distributeurs/intégrateurs 10 Actualité

Telindus migre vers le métier d’opérateur

Equipements 12 Actualité

Stratégie : Panasonic à fond sur les PMEWiFi : Aruba virtualise l’accès au réseau de l’entreprise

Services16 Actualité

Bouygues Telecom révolutionne la téléphonie avec IdeoOrange lance Hello, l’offre attrape-papis

Dernière heureSo

mmair

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Les gens & les chiffres20 Interview

Emmanuel Forest, Directeur général délégué et Vice-président de Bouygues Telecom

22 Point de vue/idéesLe recyclage des terminaux : un axe clé pour les opérateursLe phosphure d’indium gagne les circuits intégrés photoniquesLes « smart pipes », quels enjeux représentent-ils pour les opérateurs ?100G de débit de ligne: la ruée vers l’or

32 NominationsLes mouvements du mois dans les entreprises du secteur.

32 Mise en œuvre - expérienceDes caméras IP au bord de la piscine


Alors que les oreillettes Bluetooth se vendent moins bien, lemarché des accessoires sans fil reste dynamique sur les kitsmains-libres Bluetooth. Mais surtout, avec l’arrivée annoncée duBluetooth 3.0, le champ des innovations semble encoreimportant. Tour d’horizon.

Dossier

Nouveautés Produits37 Sony Ericsson W995

Très complet en tant que téléphone, le W995peut aussi, grâce au protocole decommunication sur WiFi dlna, se transformeren serveur multimédia pour les applications dedivertissement domestique à combiner avec saconsole de jeux, sa TV ou son PC.

39 Nokia 8800 Arte GoldAdeptes des dernières technologies etutilisateurs pragmatiques en quête du meilleurrapport fonctionnalités/prix, passez votrechemin ; le Nokia 8800 Arte Gold s’adressebien davantage à ceux qui cherchent unmobile conçu pour la beauté du geste (dugeste qui se voit, surtout) qu’à ceux quicherchent la productivité et la performance.

38 Bluetrade kit mains libres Bluetooth

40 Polycom VVX 1500

42 Allied Telesis ATGS900/5E

P.26 : Accessoires Bluetooth

Un marché enpleine évolution

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Créée en 1997, la société califor-nienne Ixia s’est taillée en unedouzaine d’années une jolie placeau soleil dans le monde des spé-

cialistes du test de performance des ré-seaux et des services IP. S’annonçantelle-même comme le leader mondial en lamatière, la société, qui emploie 825 em-ployés et opère dans une trentaine depays, peut en outre se targuer de n’avoir

connu - depuis son entrée en Bourse en2000 - qu’une succession d’exercices decroissance de son chiffre d’affaires, sansla moindre perte. Ses quelques 2000 clients, qui lui ont per-mis de réaliser en 2008 un chiffre d’af-faires de 200 millions de dollars, serépartissent en trois catégories : les équi-pementiers télécoms (parmi lesquels oncompte tous les grands acteurs mon-diaux, y compris chinois), les opérateurs(dont France Télécom, Vodafone, Verizon,Télécom Italia, Deutsche Telekom…) etles grandes entreprises , dont une grossepartie de celles figurant sur le classementFortune 100. Sur le marché des opérateurs, la sociétése place comme leader mondial des solu-tions de test en pré et post déploiementsur la technologie Gigabit Ethernet et surles solutions IPTV, grâce à sa plate-formede test des infrastructures IP convergées(couches 2 à 7) ; une solution - composéede plusieurs modules - qui répond à denombreuses demandes, au moment où lesopérateurs, notamment, déploient desservices multiplay combinant un nombrecroissant de protocoles.

Même les centres d’appel virtuels« Sous la pression de la demande desclients, explique Anupam Sahai, Vice Pre-

vérifier la part de vérité dans les pro-messes des constructeurs. En post déploiement, la problématique estplutôt celle de « fixer les problèmes avantqu’ils arrivent », poursuit Anupam Sahai,qui s’appuie pour cela sur un outil centra-lisé pour toutes les applications. La prestation de vérification de servicespour les opérateurs comme pour les grandscomptes entreprises est assurée par le mo-dule IXRave ; une solution présentéecomme très compétitive en termes de coût,puisque, contrairement à d’autres solutionsdu marché, elle n’utilise pas les sondes phy-siques, mais procède par simulation. Et si Ixia annoncé entre fin avril et débutmai plusieurs nouveautés (dont IxVM, unesolution de test pour les data certes vir-tuels), une corde manque encore à sonarc, celle des solutions de test pour les ré-seaux LTE, une carence que la société de-vrait combler dans les trois mois. ■

Ariel Gomez

Ixia dans tous les domaines du testTester les réseaux et les services des opérateurs et des grandes entreprises avant etaprès leur déploiement ; tel est le positionnement de la société américaine Ixia, quirépond à cette demande avec une gamme de produits et services dédiés.

en bref

Ciena enrichit son offre EthernetCiena, spécialiste des réseaux, enrichitson portefeuille d’optimisation desservices Carrier Ethernet (CESD) avec denouveaux commutateurs. Ces nouveauxproduits viennent compléter son offre deservices Ethernet. Ils permettentd’optimiser le système d’exploitationorienté services Ethernet et peuvent êtreadministrés via une solution de gestionunique. Les nouvelles plates-formes defourniture de services Carrier Ethernet deCiena sont déjà déployées par différentsopérateurs réseaux. Elles répondent auxexigences en matière de réseaux et deservices, et proposent le meilleur rapportqualité-prix du marché. En outre, ellesoffrent une commutation de niveau 2, desports clients de 10 Gigabit Ethernet (10

GbE) et plusieurs options de déploiement.Grâce aux différentes évolutionslogicielles apportées à l’agrégateur CN5305, il est aujourd’hui le seulcommutateur Carrier Ethernet compatibleavec les formats d’encapsulation Q-in-Q,PBB-TE et MPLS/H-VPLS et présententune totale flexibilité des services et uneréelle optimisation des ressources duréseau.

Nouveauxcommutateurs pourAllied TelesisAllied Telesis annonce la disponibilité desa gamme de commutateurs empilablesAT-x600, de nouveaux appareils GigabitEthernet en couche 3 de 24 et 48 ports,avec des options de liens amont 10GbE.Conçus pour être installés au niveau de lacouche d'agrégation d'un réseau ou enpériphérie, les produits de la gamme AT-x600 apportent des fonctions desécurité et une intégration ouverte avecdiverses solutions NAC, y compris NAP deMicrosoft, et SNAC de Symantec. Cettenouvelle gamme représente ainsi unesolution idéale pour les réseaux oùl'intelligence et la sécurité en périphériesont essentielles. La gamme AT-x600d'Allied Telesis se compose de deuxcommutateurs à 24 ports Gigabit surcuivre et de 4 ports Gigabit SFP (AT-x600-24Ts et AT-x600-24Ts/XP), et dedeux commutateurs à 48 ports Gigabitsur cuivre et 4 ports SFP (AT-x600-48Tset AT-x600-48Ts/XP). Les modèles XPsont également équipés de deux 2 portsXFP pour une liaison 10 Gigabit Ethernet.Tous les commutateurs x600 peuvents’empiler et leurs liaisons peuvent êtreagrégées.

Test IP

L’équipementier suédois a présenté desrésultats financiers pour le premier tri-

mestre de son exercice fiscal en demi-teinte. Malgré un chiffre d'affaires enhausse de 12 % à 49,57 milliards de cou-ronnes suédoises, Ericsson enregistre unebaisse de 30 % de son bénéfice net sur lepremier trimestre, à 1,83 milliard de cou-ronnes (171 millions d'euros). D’après Carl-Henric Svanberg, PDG d’Ericsson, « leseffets de la récession sur le marché sontpour l'instant limités, même si nous en ob-

servons ». Les effets sur l’activité réseausont restés faibles, car plusieurs contratsde téléphonie mobile de nouvelle généra-tion ont été conclus en Asie, en Inde et auxEtats-Unis. L’optimisme est donc de mise,notamment sur les services managés oul’outsourcing. Ericsson, selon la presseéconomique, pourrait se voir confier lagestion du réseau de téléphonie mobile deSprint Nextel. Un contrat estimé à 2 mil-liards de dollars sur plusieurs années. Ce-pendant, les effets de la crise seressentent principalement sur les co-en-treprises du groupe. Ainsi, Sony-Ericssonsouffre de lourdes pertes au premier tri-mestre (370 millions d’euros), relançant ledébat sur la fin de la co-entreprise. ST-Ericsson, fabricant de puces, né en févrierdernier, souffre également du ralentisse-

ment des ventes des équipemen-tiers de téléphonie mobile. Pourles deux co-entreprises, l’ordon-nance est toujours aussi sévère :réduction des coûts et licencie-ments (1200 pour ST-Ericsson et2000 pour Sony-Ericsson). « Noscoentreprises nous ont affecté etelles font des efforts pour ajusterleurs activités » a indiqué Carl-Henric Svanberg. ■ JC

Résultats

Ericsson,résultatsen demi-teinte


infrastructuresActualités

sident Marketing d’Ixia, les opérateurs eu-ropéens, notamment, déploient encoredes nouveaux services. Et la pressionexercée par des délais très courts faitqu’ils n’ont pas droit à l’erreur. Pour éviterces risques, il est important de faire destests avant déploiement ». Une spécialitéqui est celle d’Ixia. « Nos solutions per-mettent de tester les différentes parties duréseau avant leur déploiement en émulantles interactions des clients finaux tantdans la variété des possibilités et descombinaisons d’usage des offres tripleplay ».Autre domaine de test où Ixia s’est posi-tionnée et ou la demande suit une courbeexponentielle : celui des tests de consom-mation d’énergie des équipements. Al’heure ou l’intégralité de la chaîne tech-nique et de valeur des télécoms affirmehaut et fort son engagement dans une dé-marche Green IT, les occasions ne man-queront pas de clients qui voudront

Carl-Henric Svanberg

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se voir, partager, décider… sans se déplacer !

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Après François Pérol, casé paroukase présidentielle à la têtede l’entité issue de la fusionentre la Caisse d’Epargne et la

Banque Populaire (dont il avait piloté lerapprochement en tant que secrétaire gé-néral adjoint de l’Elysée), c’est un autrehaut fonctionnaire proche de Nicolas Sar-kozy, Stéphane Richard, directeur de ca-binet de Christine Lagarde au Ministèrede l’Economie, qui devrait succéder à Di-dier Lombard mi-2011 à la tête de FranceTélécom. C’est à cette date que vient àéchéance le mandat de Didier Lombard,67 ans, PDG du groupe depuis 2005.A la direction de la communication deFrance Télécom, on confirme que « leprocessus a été enclenché » pour unearrivée de Stéphane Richard « dans lecourant du second semestre 2009 » etque Didier Lombard « se réjouit » decette nouvelle. D’après nos confrères des Echos, Sté-phane Richard devrait prendre à partir du1er janvier 2010 la fonction de directeurgénéral délégué en charge de l’interna-tional ; un poste stratégique eu égard aufait que l’opérateur historique, dont l’Etat

détient encore 26,7 % ducapital, réalise 57 % deses 53 milliards d’eurosde son chiffre d’affaireshors de France.Cette fois-ci, pour éviterla levée de boucliersqu’avait suscitée la nomi-nation de Pérol, la Com-

mission de déontologie s’est réunie (le13 mai) et a donné un avis positif sur larégularité de ce pantouflage (passagede la fonction publique au privé). PourStéphane Richard, l’exercice n’a rien denouveau. Diplômé de HEC et de l’ENA,inspecteur général des Finances, il a faitsa carrière en passant du public au privéet du privé au public avec une régula-rité qui lui a valu dans la haute fonctionpublique le qualificatif de « rétropantou-flard » ; une distinction qu’il partageavec François Pérol.

Un faible bagage techniqueConseiller technique de DominiqueStrauss-Kahn au ministère délégué àl'Industrie et au Commerce extérieur en1991, Stéphane Richard part en 1993 en

cours de l’action s’envole, valorisant l’in-vestissement de Stéphane Richard àquelques 50 millions d’euros. De quoi en-visager une suite de carrière sans l’an-goisse des fins de mois. Entre temps, en 2003, il est devenu direc-teur de la division transport de Veolia En-vironnement, un poste qu’il quitte pourrejoindre en 2008 le cabinet de ChristineLagarde.Et si François Pérol – inspecteur des fi-nances, comme Stéphane Richard - étaitconsidéré comme un homme du séraildans le secteur bancaire, Stéphane Ri-chard a peu de titres de gloire à faire va-loir dans les télécoms ; un secteur où ilest difficile de s’imposer à haut niveausans un solide bagage technique. Certes,il a été pendant cinq ans administrateurau sein de FT (pour le compte de l’Etat ac-tionnaire), mais il n’est par certain quecette expérience suffise à remporter uneadhésion massive des X télécoms quipeuplent la maison. ■ Ariel Gomez

Stéphane Richard devrait succéder à Didier Lombard en 2011Le directeur de cabinet de cabinet de Christine Lagarde au Ministère de l’Economiedevrait intégrer les instances dirigeantes du groupe France Télécom au secondsemestre 2009, et succéder à Didier Lombard à la tête du groupe mi-2011.

en bref

Premier trimestre :Illiad se rit de la crise Illiad, la maison mère de Free, publie sonrésultat pour le premier trimestre 2009.Avec un chiffre d’affaires consolidé de482,0 millions d’euros, il enregistre unecroissance de 42 % de son chiffred’affaires. Le groupe, qui a séduit 142 000nouveaux abonnés (nets de résiliation,versus 137 000 au premier trimestre2008) sous la marque Free totalise ainsi4 337 000 abonnés, ce qui lui donne unepart de marché supérieure à 25 %. Surce chiffre, la base d’abonnés Free aatteint 3 531 000 abonnés, la différence(806 000 abonnés) étant le fait desabonnés sous la marque Alice, suite aurachat par Free de Télécom ItaliaL’ARPU (revenu moyen par utilisateur)

s’établit à 35,9 EurosHT, et les services àvaleur ajoutée ontatteint sur la période les115,6 millions d’euros dechiffre d’affaires ; unsegment qui progressede 44 %. Notons pour lapremière foisl’apparition d’un chiffre

d’affaires entreprises (5,1 M€), héritageencore de Télécom Italia. Par ailleurs,Illiad confirme dans un communiqué sonobjectif d’atteindre 5 millions d’abonnéshaut débit en 2012, et de couvrirhorizontalement en fibre optique 4 millions de foyers d’ici à fin 2012.

Solution Céleste pourzones blanchesLa fracture numérique territoriale existeen France. Quelques communes nedisposant pas d’accès à Internet semobilisent pour trouver des solutions.C’est le cas du petit village deTréflévénez, dans le Finistère (280 âmes),où plusieurs habitants se sont regroupésau sein d’une association baptiséeTreflevenet. Fondée par une quinzaine demembres, elle a comme premier objectifde financer un projet de déploiement d’unréseau rural (RAN) mettant en œuvre latechnologie WiFi. Sur le plan technique,un pont réseau de plus de 2 km entre lacommune voisine couverte par le hautdébit et Tréflévénet est tout d’abordréalisé ainsi que l’ouverture etl’installation d’une ligne servant de pointd’entrée. Le backbone est ensuite installéet chaque foyer adhérent à l’associationest équipé d’une antenne-routeur. Unabonnement haut débit du FAI Celeste estalors choisi (ADSL garanti 18 Mbit/s)pour permettre à chaque foyer debénéficier d’un débit minimum initial de1,5 Mbit/s. Avec ce modèle de réseaurural, TréflévéNet réalise des économies(quelques milliers d’euros au total contreplusieurs dizaines de milliers d’eurosproposés par des fournisseurstraditionnels).

Didier Lombard, PDG du groupe France Télécom

France Télécom

L’opérateur de téléphonie sur IP Keyyovient de boucler son résultat 2008. Avec

un chiffre d’affaires de 16,12 M€, en pro-gression de 15 % par rapport à 2007, Keyyoconfirme « la pertinence de [son] businessmodel diversifié », comme l’explique Phi-lippe Houdouin, PDG de l’entreprise. Unediversification qui fait la part belle à l’acti-vité entreprises, puisque les nouvelles offrede Keyyo Business,lancées mi-2007, ontpermis à cette divisiond’enregistrer une pro-gression de 62,1 % parrapport à 2007 et depasser de 22 % à34,5 % du C.A. dugroupe. C’est aussi àl’activité Keyyo Busi-ness, dirigée par Sil-

vère Beaudoin, qu’on doit la restaurationde la marge brute, qui atteint 7,89 M€(+ 22,4 %). Et si le résultat net reste faible(0,37 M€), il n’en est pas moins en progres-sion de 60,1 % par rapport à 2007.Keyyo Business (5 000 entreprises clienteset près de 20 000 lignes actives) s’est mon-tré particulièrement performant sur les ac-tivités de commercialisation d’offres IPCentrex comme sur ses offres de SIP Trun-king.L’activité dédiée aux centres d’appel(Keyyo Callshops, 50 % du C.A. du groupe)reste stable, tandis que l’activité KeyyoHome (particuliers) progresse de 6 % et re-présente 10 % du C.A. de Keyyo.Pour l’année 2009, l’opérateur pense pou-voir tirer « profit d’un contexte économique

difficile propice auxréductions des coûtsde télécommunica-tion, et d’un marchéde la téléphonie sur IPtoujours très porteur »pour augmenter sonC.A. global de 10 %.L’activité entreprisesdevrait, progresser de40 %. ■ AG

Résultats 2008

Keyyo surfe sur l’IP et sur la réduction des coûts


opérateursActualités

mission à la direction financière de laCompagnie Générale des Eaux. Puis, en1997, il devient PDG de la CGIS (Compa-gnie Générale d'Immobilier et de Ser-vices, filiale de Vivendi) ; une sociétéque Jean-Marie Messier décide céderen mars 2000. Convaincu de l’avenir decette structure, Stéphane Richard y in-vestit alors (d’après les Dossiers du Ca-nard d’avril 2008) quelque 800 000 €.Devenue Netixy, la société entre enBourse en octobre 2004. En deux ans, le

Xavier Niel

Stéphane Richard

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en brefLa quatrième licence 3Gau ralentiDécidément, l’accouchement d’un possiblenouvel opérateur de téléphonie mobile enFrance se déroule dans la douleur. Après lesdifférentes péripéties réglementaires, onpensait la chose entendue par la voix duPremier Ministre, François Fillon, et la miseen place d’un calendrier précis. Un bloc defréquence doit être attribué à un nouvelentrant pour une somme estimée de 206millions d’euros. Cette dernière sembleencore poser problème, puisque le ministèrede l’Economie – dans un communiqué signéconjointement par Christine Lagarde,Ministre de l’Economie, et Luc Chatel,Secrétaire d’Etat à la Consommation etl’industrie - a demandé à la Commissiondes Participations et des Transferts de l’Etatde se pencher sur le montant du bloc defréquences pour évaluer le prix de la 4èmelicence 3G. En période de « caisses vides »,l’Etat a besoin d’évaluer aux mieux ses

actifsimmatériels, dontles fréquences.Nouvelle actionde lobbying oudernier épisoded’une guerrepicrocholine ; entout cas, laréponse de laCommission doitinterveniravant… le 15juin. Il est doncpeu probable quele calendrier

initial soit respecté… Free – et Virgin, s’il yva, voir ci-contre - attendront donc encoreavant de déposer leur dossier.

Les communicationsélectroniques en chiffresL’observatoire des services télécoms del’ARCEP a donné quelques précisions surl’activité du secteur des communicationsélectroniques au dernier trimestre 2008.Dans une période marquée par lesprolégomènes de la crise, laconsommation numérique des français aété fluctuante selon les services. Ainsi, lenombre de minutes de communication abaissé, mais il y a une progression entermes de valeur à 11,345 milliardsd’euros. Dans le détail, la téléphonie fixecontinue sa mue vers l’IP ens’affranchissant de l’abonnementtraditionnel (59 % contre 65 % un anplus tôt). L’Internet haut débit progresse,même s’il reste presque un milliond’abonnés en bas débit. Le mobileconstate un ralentissement de sacroissance et l’ARCEP souligne que, pourla première fois, on assiste à un recul desrevenus voix (- 0,5 %). Les gensrationnalisent leur consommation detéléphonie mobile en se focalisant sur lesoffres de SMS illimitées. Les Françaisenvoient 67,3 SMS par mois en moyenne(+ 92 %), un quasi doublement en un an.

Christine Lagarde,Ministre de l’Economie


Je ne descendrai pas en rappel lafaçade du Virgin Mégastore », a ex-pliqué d’entrée de jeu GeoffroyRoux de Bézieux, le PDG de Virgin

Mobile, faisant allusion à l’ « exploit » réa-lisé par son associé, sir Richard Branson,lorsqu’ils lancèrent ensemble, il y a troisans, Virgin Mobile en France. Plus sérieu-sement, le but de l’opération était de faireun bilan sur trois ans d’activité du 1erMVNO français.« Nous avions annoncé à l’époque notre in-tention de conquérir un million de clientsen trois ans, a-t-il rappelé. Cet objectif a étéatteint et dépassé, puisque nous ensommes à 1 130 000 clients ». Un résultatque l’entreprise a transformé en s’ap-puyant sur un réseau de 2000 points devente (et 26 000 pour les recharges) et quilui a permis au passage la création dequelque 750 emplois directs, dont la moitiédans deux centres d’appels.Mais malgré ces bons résultats et les 100millions d’euros déjà investis, l’entreprise,qui compte réaliser 250 M€ de chiffre d’af-faires, est toujours en perte ; le pointd’équilibre (break even) n’étant pas prévuavant 2010.Parmi les autres réussites à mettre à l’ac-tif de Virgin Mobile, son PDG évoque vo-lontiers l’importance du rôle de l’opérateurdans la baisse du prix des SMS (- 46 % entrois ans), conséquence, entre autres, desoffres « SMS illimités » qu’il a été le premierà mettre sur le marché avant d’être suivipar ses concurrents. Résultat ? Les clientsVirgin Mobile (44 % en forfait), dont l’âgemoyen est de 34 ans et qui sont à 28 % desétudiants, envoient en moyenne 252 SMSpar mois, alors qu’ils ne consomment qu’unpetit 41 minutes en voix ; une conséquence,explique Roux de Bézieux, des « conditionsde location de réseau [par Orange] qui nesont pas encore assez compétitives ».

Des contrats renégiciésavec OrangeMais cette situation devrait s’inverserpuisque Virgin Mobile a réussi à renégo-cier de nombreuses clauses du contrat deMVNO qui le lient à opérateur hôte. Celaconcerne des clauses capitalistiques,telles que la suppression du droit depréemption (en cas de cession de l’entre-prise, Orange n’aura pas automatiquementle droit de se porter acquéreur), comme

minaison des appels proposée par le régu-lateur au nouvel entrant…

Premier opérateur mobiledégroupé ?Autant de questions qui poussent VirginMobile à étudier une autre option, inéditeen France, celle de l’« opérateur mobile dé-groupé ». En clair, le nouvel entrant utilise-rait le backbone et les antennes d’unopérateur existant, mais maîtriserait sachaîne de valeur en investissant dans lemiddleware pour gérer en propre le sys-tème d’information (relation client, billing,provisionning) comme les services à valeurajoutée (messagerie, services multimédia,etc). La possibilité d’aller plus loin pour pro-poser des offres convergentes fixe-mobilene l’intéresse cependant pas. « Je pense que le fixe et le mobile, c’estdeux modes de consommation différents.Je ne vois pas l’intérêt de devenir opéra-teur ADSL ».En attendant que la question de l’appeld’offres de la 4ème licence se décante, Vir-gin Mobile, grâce aux nouvelles conditionséconomiques obtenues suite à la renégo-ciation de son contrat avec Orange, prévoitle lancement en juin d’une nouvelle gammed’offres autour de l’illimité et de la voix« très agressives ». La date choisie ? Le 18juin. Verra-t-on Jean-Claude Van Damne,grimé en général de Gaulle, réinterpréter lefameux appel ? ■ Ariel Gomez

« Quand on est un challenger, on a intérêt à investir dans le service clients », explique Geof-froy Roux de Bézieux. Virgin Mobile a deux centres d’appels en France, qui emploient 350personnes et traitent quelque 35 000 appels par semaine. Et puisque le service se veut« digne d’un hôtel 4 étoiles », il doit fonctionner 7 jours sur 7. Pour cela, Virgin Mobile testele « home shoring », autrement dit, le service client assuré depuis le domicile des conseil-lers clients. Pour le moment, l’expérience ne touche que 11 personnes, mais, compte tenude ses bons résultats, elle pourrait s’étendre. Il reste pour cela à ce que les formules contrac-tuelles d’emploi à domicile évoluent pour s’adapter à ce nouveau mode de travail. En 2008,Virgin s’est placée parmi les 30 premières entreprises où il fait bon travailler en France.

Virgin Mobile pourraitconcourir pour la 4ème licenceEn présentant le bilan des trois ans de présence sur le marché français de VirginMobile, Geoffroy Roux de Bézieux, son PDG a reconnu étudier « très sérieusement »plusieurs options pour devenir opérateur à part entière, malgré une renégociationavantageuse avec son opérateur hôte Orange.

Stratégie

des clauses commerciales. Parmi ces der-nières, on note la fin de l’exclusivité (Virginpeut s’approvisionner où il veut mainte-nant), mais aussi de meilleures conditionséconomique d’accès au réseau.« Je considère qu’à date que nous avonsun accord satisfaisant sur les planscontractuels et économiques », a com-menté Geoffroy Roux de Bézieux, ce qui leplace en de bonnes conditions pour attein-dre son prochain objectif, celui d’atteindreles 2 millions d’abonnés d’ici deux ans.Cet objectif pourrait cependant être atteintpar un autre chemin que le seul contrat deMVNO, puisque Virgin reconnaît « étudiertrès sérieusement une candidature à la 4ème

licence de téléphonie mobile », surtoutavec un prix de licence « bradé » à 206 mil-lions d’euros. Plusieurs questions majeures restent tou-tefois en suspens autour d’un tel projet :celle de la rentabilité en tant qu’opérateurde réseau, celle des modalités de déploie-ment des antennes pour 25 % de la popu-lation dans un contexte d’hostilitécroissante à tout ce qui émet des ondes,celle des conditions d’asymétrie sur la ter-

Virgin Mobile teste le « home shoring »

Geoffroy Roux de Bézieux, PDG de Virgin MobileFrance, qu’il a co-fondé avec Richard Branson

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Il y a des opérateurs té-lécoms qui deviennentintégrateurs, et des in-tégrateurs qui devien-

nent opérateurs télécoms.L’intégrateur franco-belgeTelindus, avec sa nouvelleoffre Telindus Explore In-ternational, bascule déli-bérément dans laseconde catégorie. Unbasculement facilité parla nature de sa maisonmère, puisque cette dernière n’est autreque l’opérateur belge Belgacom.« Tous nos clients ont des réseaux, ex-plique Philippe Lemaire, Directeur Solu-tions de Telindus France. Dès lors,pourquoi ne pas porter sur ces réseauxl’offre de connectivité de Belgacom ? ». Destinée à une clientèle de grandscomptes et d’entreprises multi-sites demoindre taille, l’offre Telindus Explore International propose à ses clients unegamme complète d’options de connecti-vité entre leurs différents sites. Cettegamme comprend une offre de connexionpoint à point, aussi pratique pour les ap-plications « multimédia » (ToIP, la télépré-sence, IPTV…) que pour les applicationsmétier critiques nécessitant des hautesperformances en termes de bande pas-sante ou de latence, telles que les appli-cations bancaires ou de salles demarchés. Elle comprend aussi desconnexions multipoints, plus souples, dis-ponibles en MPLS.

Déjà quelques clientsTechniquement parlant, cette offre s’appuie sur deux prestations réseau four-nies par Belgacom. La partie des liaisons internationales estassurée par BICS (Belgacom Internatio-nal Carrier Services, une joint venture for-mée par Belgacom et Swiscom), tandisque celle permettant les connexions mul-tipoints est supportée par le réseau MPLSde Belgacom. La combinaison des deuxpermet d’étendre le réseau et la gammede prestations fournies par Telindus. « L’intérêt pour nos clients, c’est que noussommes déjà très présents dans le LAN etle WAN, poursuit Philippe Lemaire. Nouspouvons proposer à nos clients un guichetunique offrant le réseau et les services.

veulent revoir les prix de leurs services àla baisse. Mais elle ouvre également desopportunités auprès d’une nouvelle clien-tèle, auprès de laquelle Telindus sera enconcurrence avec des acteurs tels qu’OBS(Orange Business Services) ou BT. Pas deconcurrence en revanche avec les Com-pletel ou SFR, avec lesquels Telindus tra-vaille plutôt en partenariat, puisque leréseau Belgacom n’a pas de couverturedigne de ce nom en France. Plus qu’une simple diversification ouqu’une offre d’opportunité, l’approche dé-fendue par Telindus avec son offre Ex-plore International constitue une« véritable impulsion stratégique qui vientde la business unit entreprise de Belga-com », explique Philippe Lemaire. Et si l’of-fre est poussée dans tous les pays oùTelindus est présent, la France en est lefer de lance puisque c’est le plus grosmarché de l’intégrateur. En production de-puis le début de l’année, Telindus ExploreInternational commence à engranger sespremiers clients. ■ Ariel Gomez

Telindus migre vers le métier d’opérateurS’appuyant sur les offres de connectivité portées par sa maison mère - l’opérateurBelgacom - Telindus se lance dans les prestations combinant réseau et services àdestination des grands comptes et des sociétés multi-sites ; avec une approche « guichetunique » et des offres « 100 % Opex ».

en brefPolycom : nouveauprogramme partenairesAprès une très bonne année 2008(+ 15 % de chiffre d’affaires dans lemonde, + 55 % en France, grâcenotamment aux ponts de visio-conférence), et un bon premier trimestreen France (+23 %, malgré la forte baissede l’audio-conférence) Polycom, le leadermondial de l’audio et la visio-conférence,met en œuvre un nouveau programme departenaires. Ce programme a pourobjectif de renforcer le lien entre lamarque et ses intégrateurs, de fairemonter ces derniers en capacité, et derendre le partenariat plus attrayant par denouveaux modes de rémunération.« C’est l’extension de ce que nous faisonsdéjà avant », explique Philipe Billet,Directeur général de Polycom France.« Toutefois, poursuit-il, nous voulons éviterl’effet d’engouement qui fait que tout lemonde veut faire de la visio. L’installationde la visio-conférence en entreprise restequelque chose d’assez technique, puisqu’iltraiter les problématique de LAN, deWAN, l’intégration des annuaires ». A celas’ajoute l l’entrée dans une phase très

concrète de la collaboration avecMicrosoft sur OCS 2007 (OfficeCommunication Server), qui consistenotamment à intégrer les fonctions decommunication unifiées dans les logicielsde travail collaboratif du géant deRedmond.Il faut donc des compétences, et descompétences qui permettent aux clientsde distinguer et d’apprécier les différentsniveaux de certification (platinium, gold,silver). « Nous voulons faire avancer nosdistributeurs en les motivant à faire desinvestissements (en formation, matérielde démonstration) ; pour cela, nous leurproposons jusqu’à 4 % de marge arrière,alors qu’ils n’avaient rien avant ».Polycom met également en place unfonds coopératif et un fond dedéveloppement (jusqu’à 2% des revenusnets, dans les deux cas), dans lesquelsles partenaires pourront puiser pourfinancer leurs opérations marketing etautres actions de formation. De quoi leurdonner les moyens d’attaquer avecgourmandise un marché considérable :d’après l’institut Winehouse, seules 10 %des entreprises disposent de salleséquipées de visio, alors que, dans lemême temps, elles cherchent à limiter lesdéplacements pour réduire leurs frais etlimiter leurs émissions de CO2. ■ AG

Philippe Lemaire, Directeur solutions Telindus France

Transformation


distributionActualités

Philippe Billet - Polycom

Nouveau venu dans le monde des équi-pements réseaux, le taïwanais Dray-

tek entend bien se faire un nom sur lemarché hexagonal. Pour cela, l’équipe-mentier mise sur des produits à destina-tion des professionnels. Lamarque emblématique duconstructeur est le« Vigor ». Il se décline enplusieurs séries comme leIP PBX 2820 (cf p. 42). Plusrécemment, il a proposé unrouteur, le Vigor 2950. Cedernier est équipé de deuxports WAN pour l'équili-brage de charge, la redon-dance de lien et la gestionde la bande passante. Il estégalement équipé d'unswitch 5 ports Gigabit et in-tègre un pare-feu complet

et personnalisable. Fort d’une gamme deproduits complets, Draytek cherche à sefaire connaître, mais également à être dis-tribué. Dans ce cadre, il a annoncé le lan-cement d’une vaste campagne derecrutement de revendeurs, installateurset intégrateurs. Les partenaires sélection-nés pourront alors intégrer des solutionsréseaux à forte valeur ajoutée et aborderun marché en pleine expansion, notam-ment sur une cible PME. Pour FabriceJARD, directeur du développement de

Draytek France : « L’évolu-tion de notre gamme deproduits est à l’origine durenforcement de notre po-litique de ventes indi-rectes. Nous souhaitonsdisposer de relais de crois-sance bénéficiant d’uneforte connaissance de nosmarchés et désireux d’of-frir à leurs clients des so-lutions réseaux à très fortevaleur ajoutée à une tarifi-cation ultra-compétitive auregard des traditionnellesoffres du marché. » ■ JC

Réseau

Draytek, acteur nouveauet ambitieux

Fabrice Jard, directeur dudéveloppement Draytek France

Nous pouvons également leur apporter duconseil au moment où ils se penchent surla prioritisation des flux ».Accessoirement, cette offre, qui permetune vaste palette de possibilités deconnexion, avec une approche 100 %Opex, est plutôt dans l’air du temps despriorités des entreprises.Dans un premier temps, cette offre est por-tée auprès des clients existants de Telin-dus, lesquels, dans cette période difficile,

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Dans un marché des communica-tions d’entreprise qui souffre demanière inégale des effets de lacrise, Panasonic tire plutôt avec

bonheur son épingle du jeu, à la fois àcause de son positionnement en termesde gammes de produits, mais aussi parceque la filiale française du constructeurnippon déploie des arguments marketingqui font mouche auprès une clientèle de-venue très prudente sur ses dépenses.Cette clientèle a évolué, puisque Panaso-nic n’a depuis 2-3 ans cessé d’évoluervers des tailles d’entreprise plus impor-tantes.« Je pense que le marché soho françaisn'est plus rentable pour les constructeurs,explique Laurent Poirot, responsable del’activité pour la France. Notre cible stra-tégique, c'est les entreprises 10 à 100 per-sonnes. Auprès de certains de nosintégrateurs, nous arrivons soit pour com-pléter une offre déjà conçue, soit pouramener une brique supplémentaire ».Laurent Poirot n’en voit pas moins destensions sur ce marché PME, dues à undécalage des projets qui fait que certainsinstallateurs ont perdu 15 à 20 % de leur

volume d’activité. « En Ile-de-France, enparticulier, on note un fort décalage surles projets des 100 postes et plus, pour-suit Laurent Poirot. Dès lors, le premierréflexe des prestataires, c'est d'appelerleur fournisseur pour leur demander unprix. Ainsi, ils font baisser les prix de 15 à20 % avant même le début de la négocia-tion ».

Vent en poupe pour la prime écoloAutant de réflexes qui compliquent la viedes équipementiers. Mais le prix n’estpas tout si l’on sait porter son offre avecpertinence. Depuis le 1er avril (etjusqu’au premier juillet 2009) Panasonic a

en brefVirtualisation etcommunicationsunifiées favorisées parla criseNetwork Instruments annonce ladisponibilité de sa 3ème étude annuellemondiale consacrée à l’Etat du Réseau.L’objectif de cette enquête menéeauprès d’environ 450 DSI, ingénieursréseau et responsables informatiques àtravers le monde est d’étudier l’impactde la conjoncture économique sur lavirtualisation et sur les communicationsunifiées (CU), ainsi que les principauxdéfis liés à la gestion de cestechnologies. Celle-ci démontre quemalgré la plus grave crise économiqueque le monde ait connue depuis ladeuxième Guerre mondiale, 75 % desentreprises auront investi dans lestechnologies de virtualisation et de CUavant la fin de l’année en raison deséconomies potentielles et d’un rapideretour sur investissement. Si troisquarts des entreprises disposentaujourd’hui d’un environnement virtuel,la plupart d’entre elles font tournermoins de 25 % de leurs applicationssur des machines virtuelles. Cetteproportion va rapidement augmenter aucours des deux prochaines annéeslorsque la majorité des applicationssera hébergée dans desenvironnements virtuels. Côté CU, La majorité des entreprises vaprocéder, sous une forme ou une autre,à la mise en œuvre de moyens decommunications unifiées au cours desdouze prochains mois. Plus de la moitiéauront déployé des solutions devidéoconférence et de messagerieunifiée d’ici 2010. L’adoption de latéléphonie sur IP (VoIP) se poursuit àun rythme soutenu avec un tauxd’adoption de 78 % en 2009, soit unehausse de 12 % par rapport à 2008. Anoter une augmentation surprenanteparmi les entreprises qui surveillent laqualité des communications VoIP : 40de ces entreprises supervisent laqualité des appels au lieu de 30 % en2007.

Alcatel Lucent : contratcadre avec T-SystemsAlcatel Lucent et T-Systems ont signéun contrat cadre au terme duquell’équipementier fournira à l’opérateur« des solutions de communicationconvergentes de son portefeuilled’offres pour les entreprises ». Lepérimètre de l’accord englobe aussi lemid-market à travers Deutsche Telekomet concerne les systèmes Octopus Openet Octopus EP, ainsi qu’une largegamme de solutions LAN. Toutes lesunités de Deutsche Telekom, y comprisses filiales internationales, aurontdésormais un accès direct aux ProduitsEntreprises d’Alcatel-Lucent, ainsiqu’aux solutions Managed Servicesd’Alcatel-Lucent.

Stratégie

De plus en plus focalisé sur les PME, Panasonic s’ypositionne avec une gamme, des arguments marketinget une approche de la distribution qui lui permettent deconserver des prévisions de croissance très élevéesmalgré le contexte.

lancé ses « solutions anti-crise » ; une ap-proche qui consiste à proposer à sesclients une « prime écologique » et de la« location financière sans frais ». Laprime écologique, c’est la possibilité debénéficier d’une prime de 10 à 20 % sur leprix du neuf pour l’achat d’un équipementneuf et le recyclage de l’ancien. Leconstructeur en profite pour promouvoirsa plate-forme NCP, qui affiche, par rap-

port au modèle KX-TDA 100 lancéen 2003, une consommation

électrique en baisse de54 %. La location finan-cière, c’est des mensuali-tés à taux zéro pourpermettre aux clients de

mieux lisser les investissements.« Nous avons bénéficié d’un très bon ac-cueil pour la prime éco responsable, seréjouit Laurent Poirot. De nombreux pro-jets gelés ont été réactivés grâce à cetteproposition ». Et si l’accueil a égalementété bon pour le financement à taux zéro, ila été moins enthousiaste, en raison del’incapacité de nombreux intégrateur voixet data à proposer des options de leasing.Panasonic n’en continue pas moins àévangéliser sur la question. L’approche financement, quoique impor-tante, n’explique qu’en partie la dynamiquequi porte Panasonic France. Le reste de laformule gagnante, c’est l’adéquation entrel’offre produit et la demande réelle du mar-ché, et la diffusion de cette offre par lescanaux de distribution idoines.

« Je pense qu'on a eu tort de pousser dessolutions techniques nouvelles sansévangéliser suffisamment le marché etsans écoute suffisante des clients. Au-jourd'hui, l'acteur de proximité de la PMEPMI, c'est l'installateur. Et, avant de pro-poser à son client une solution de com-munications unifiées parce que c’estdans l’air du temps, il faut qu’il passe unebonne heure avec ce dernier pour com-prendre son métier. Tous les métiers nevéhiculent pas de besoins en matière decommunication unifiées ; certains ont be-soin de solutions simples et solides ».

Travailler en mode projet« Nous pouvons interface nos produitsavec Outlook, poursuit Laurent Poirot,mais vouloir tout interfacer avec tout,cela a été un frein. Il y a par exemple dechoses très intéressantes à faire en ma-tière d’intégration métier avec les vétéri-naires. Ils sont ravis lorsqu’on leurexplique qu’ils peuvent faire monter lesfiches de leur application lorsqu’ils reçoi-vent un appel ».Autre segment à fort potentiel : celui destravailleurs isolés, un marché à ne pas at-taquer si on n’a pas cerné correctementles besoins en amont, sous peine de seretrouver avec des solutions qui ne fonc-tionnent pas. Aussi pour défricher denouveaux marchés, Panasonic explore lecanal IT. Dans ce but, il mis en place desactions de téléprospection vers des as-sembleurs et des intégrateurs.« Nous avons besoin d'intégrateurs ca-pable de fonctionner en mode projet et defaire autre chose que de la voix. Nousvoulons que nos clients sentent qu'ils ontfranchi un pas en termes de valeur ajou-tée ». Pour aider ces nouveaux venus, Pa-nasonic les accompagne beaucoup enavant-vente au début, quitte à ne pas ga-gner d’argent sur les premiers contrats. « C’est un gros travail, mais ça paye.Nous continuons d’évangéliser, et pourcela, il n’y a pas de meilleure pratique quecelle du terrain ».Quant à l’évolution stratégique pour lesannées à venir, « nous avons une plan à5-6 ans, appelé le projet A, conclut Lau-rent Poirot, qui consiste à proposer àterme des plates-formes communicantesIP capables d’intégrer tous les besoins del’entreprise. Cela concerne la vidéo-sur-veillance, la gestion de documents, lavisio conférence (en full HD) ; tout celaest appelé à converger, nous devonsdonc préparer nos canaux à intégrer cesévolutions ». En attendant, pour tenircompte du ralentissement dû aucontexte, Panasonic France a revu à labaisse ses prévisions de croissance dechiffre d’affaires pour 2009 : de + 75 %,elle est passée à + 55 %. ■ Ariel Gomez

Panasonic à fond dans les PME


équipementsActualités

Laurent Poirot,Responsable Département PBX chez Panasonic France

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La réduction des dépenses informa-tiques des entreprises pousse lesfabricants à développer des tech-nologies peu coûteuses, faciles à

déployer et à administrer. Avec sa nou-velle solution, VBN (Virtual NetworkBranch), Aruba Networks propose de vir-tualiser l’accès au réseau de l’entreprisevia de multiples points d’accès Wi-Fi dis-tants et un unique contrôleur (BOC,Branch Office Controler).« Notre solution se présente avant toutcomme une alternative au VPN », ex-plique Jon Green, directeur du marketingproduit chez Aruba Networks. Le disposi-tif se compose d’une solution logicielle,installée dans le contrôleur, et d’un clientléger, un RAP (Remote Access Point) ins-

tallé au domicile de l’employé ou sur unsite distant. Le RAP, doté d’une configuration limitée,ne requiert que très peu de manipulationde la part de l’utilisateur. « Pour seconnecter, il suffit de brancher le boîtier,puis de rentrer une url prédéfinie par l’ad-ministrateur. L’installation est très facile,les employés pourront installer ce produitseuls », assure Jon Green. Selon ArubaNetworks, la solution devrait permettreaux entreprises de réduire très fortementles coûts de déploiement en évitant no-tamment le recours à un technicien. Unefois la borne connectée, l’utilisateur peutbrancher son ordinateur portable et sontéléphone IP sur les ports dédiés.

L’utilisateur ne s’occupede rienEn cas de panne, l’ensemble des modifica-tions nécessaires pour la maintenance estenvoyé depuis le contrôleur jusqu’à la flottede boîtiers, sans aucune intervention del’utilisateur. Un bouton ‘reset’ positionnéau-dessous du RAP permet, au besoin, dele réinitialiser. Néanmoins, la majorité desactions, de la maintenance aux mises à

en bref

Tandberg, entreinnovation etinteropérabilitéTandberg a annoncé l’interopérabilité deson système de Téléprésence T3. Cettesolution de téléprésence en immersiontotale préserve la haute définition en casd’appel vers un système de téléprésenced’une autre marque. Cette nouvellefonctionnalité (téléchargeable) répond àla demande croissante pour que

l’ensemble des systèmes decommunications bénéficie des avancéestechnologiques de chacun. La solutionTelepresence T3 est compatible avec tousles produits Tandberg, Microsoft OfficeCommunications Server, mais égalementPolycom, ainsi qu’avec les autresterminaux vidéo et systèmes detéléprésence basés sur les standards.Tandberg innove en annonçant unenouvelle solution baptisée MaxSD,récemment développée pour son produitMSE 8000, qui apporte une capacité etune souplesse inégalées en faisant passerla capacité d’un seul châssis MSE 8000de 360 à 720 appels simultanés en vidéoSD (définition standard 448p). Cetteamélioration permet l’organisation devidéoconférences avec de très nombreuxparticipants, grâce à une capacité parlame de 80 connexions SD ou 20connexions HD (720p), totalementtranscodées et en présence continue.

3com voit lacommutation en grandL’équipementier innove sur un segmentparfois un peu oublié, celui des grandesentreprises. 3Com lance la premièrefamille de commutateurs d’entreprise auformat « flex-chassis » sous l’appellationH3C S5800. Ces commutateurs S5800 sedémarquent par une densité de portsexceptionnelle (jusqu’à 192 ports 10-Gigabits, ou 640 ports Gigabit Ethernet)et prennent en charge des servicesapplicatifs embarqués et extensibles pourla sécurité, les communications sans fil etla supervision. Le nom « Flex-Chassis » aété appliqué parce que les commutateurspeuvent être utilisés en tant que châssismodulaires ou comme commutateursempilables au format fixe. Cescommutateurs se distinguent par unesouplesse sans équivalent qui permet auxentreprises de les déployer dansn’importe quelle couche du réseau — del’extrémité au cœur, ainsi que sous formede commutateur haut-de-châssis (« top-of-rack ») dans les centres informatiques— avec à la clé des performances et unfonctionnement « sans compromis. »

WiFi

On le sait, le secteur de la santé attiretoutes les attentions du monde des

communications électroniques. Ces der-nières entrent de plain pied dans leschambres d’hôpi-taux. Ainsi, le « Pa-tient InfotainementTerminal », PIT-1702d’Advantech, est unterminal 17 poucesmultifonctions avecécran tactile, WiFi,lecteur RFID, optioncombiné télépho-nique, lecteur carteà puce et caméraCMOS 1,3 méga-pixels. Le PIT-1702 est certifié conformeaux standards médicaux UL60601-1 etEN60601-1. Avec un processeur intégréIntel Celeron M ou Core 2 Duo 1,06 GHz etavec Microsoft Windows XP Embedded, lePIT-1702 offre une grande variété de pro-

Télécoms & santé

Advantech dévoileson Terminal Multimedia

Ce dispositif permet de fournir un accès Wi-Fi sécurisé à des sites ou des collaborateursdistants à l’aide d’un simple boîtier.

jour, est effectuée depuis le BOC. Inutiledonc de répéter les manœuvres, l’ensem-ble des tâches étant centralisé.La pare-feu, notamment, géré de manière

centralisée, permet de contrôler l’accèsdes utilisateurs au réseau de l’entrepriseet d’éviter les intrusions, comme l’ex-plique, Pascal Desaint, directeur généralpour la France et l’Europe du Sud : « Unvisiteur pourra utiliser la borne pour ac-céder au Wi-Fi sans pour autant accéderau réseau de l’entreprise », explique-t-il. Différents modèles de boîtiers composentcette solution. Les boîtiers de la gammeRAP-2, 802.11b/g, un peu plus gros qu’unpaquet de cigarettes, vendus 109 dollars,peuvent fournir une connexion Wi-Fi à ungroupe pouvant aller jusqu’à cinq utilisa-teurs. Capables de gérer plus de 50 utili-sateurs, les boîtiers de la gamme RAP-5,Wi-Fi 802.11n, conçus pour des petitesagences, sont quant à eux équipés deports USB permettant d’accueillir unmodem 3G. Ils sont commercialisés auprix de 434 dollars.Avec cette solution, le spécialiste du Wi-Fi en entreprise adresse un marché es-timé à 6 milliards de dollars. ■

Thomas Pagbé

Aruba virtualise l’accès au réseau de l’entreprise

grammes de divertissement aux patients.La camera 1,3 megapixels, le WiFi, et laconnectivité Ethernet (RJ-45) fournissentle service de visiophone permettant auxpatients de communiquer avec leur famillevia Internet. La reconnaissance de l’identification à lafois des patients et du personnel soignantest rendu possible grâce aux lecteurs RFIDet carte à puce. Deux ports USB, une en-trée jack audio et un microphone offrent

une flexibilité sup-plémentaire. Enoutre, un indicateurlumineux à LED etun bouton d’alarmeaide à alerter lepersonnel hospita-lier sur des inci-dents importants.Avec un design ef-filé, propre et médi-calisé, le PIT-1702est étanche et bé-

néficie d’une façade certifiée IP65 et d’unehomologation d’imperméabilité IPX1. Ilcomporte un capot de protection pour em-pêcher l’accès des patients aux réglageset une accroche conforme au standardVESA pour fixer le bras de support. ■ JC


équipementsActualités

Jon Green, directeur du marketing produit chez ArubaNetworks

Pascal Desaint, directeur général pour la France etl’Europe du Sud

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Projet2:Mise en page 1 18/05/2009 16:21 Page 1

C’est le genre d’offre convergenteque de nombreux observateurs etexperts du marché auraient bien vuchez Free après que ce dernier eût

décroché sa licence d’opérateur mobile.Pourtant, c’est bien chez Bouygues Tele-com qu’a vu le jour Ideo ; une innovationqui risque de devenir un nouveau mètreétalon du « multiplay » grand public. Ideo,« c’est le meilleur de du mobile et de laBbox en toute simplicité et à un tarif abor-dable », explique Emmanuel Forest, Direc-teur général délégué et Vice-président deBouygues Telecom (voir aussi son inter-view page 24). En clair, le client qui souhaite souscrire à

cette offre choisit entre 4 forfaits mobiles,dont trois permettant des appels illimitésvers tous les opérateurs. Des forfaits auxprix s’étalant entre 44,90 € TTC (2 heuresd’appels) et 75,90 € TTC par mois (6 h d’ap-pels plus appels illimités dès 18 h et tout leweek end), et qui comprennent les SMS etMMS illimités 24 h sur 24, ainsi que la navi-gation Web, les e-mails et la TV en 3G+ toutaussi illimités. Notons, toutefois, que cestarifs s’appliquent aux engagements de 24mois. Pour 12 mois, il faut ajouter 7 € TTCpar mois.A ces forfaits mobiles s’ajoutent, sansaucun supplément, tous les services de laBox de Bouygues Telecom, à savoir, l’In-ternet à 20 Mbit/s de débit, plus de 90chaînes de TV en IPTV, des appels illimitésvers les fixes en France (y compris vers lesbox d’autres opérateurs) et vers plus de 100

ces derniers est gratuite sur le mobile ; unebonne nouvelle pour ceux qui souhaitentbénéficier du mail en mobilité pour pascher. L’économie est un des axes de l’offre surlequel Bouygues Telecom insiste particu-lièrement. La comparaison établie avec unforfait Orange Origami ZEN 2 heures à34 €/mois associé à une offre Orange Netà 39,90€/mois (+ 3€/mois pour location Li-vebox) et l’offre Ideo 2 h sur 24 mois à44,90 € laisse apparaître un différentiel an-nuel de prix de 384 € en faveur de la propo-sition de Bouygues Telecom. Un différentield’autant plus appréciable qu’il n’est pasterni – du moins pour le moment - par descoûts cachés. Même l’envoi à domiciled’un technicien pour l’installation de la box(sur demande auprès du service client) estgracieux. On devrait probablement s’atten-dre à une riposte des autres opérateurs surce terrain.

Une offre TV de qualitéL’offre de télévision, pour sa part, nemanque pas d’intérêt. Au-delà des 90chaînes gratuites (Free en offre 200), la Boxdécode en MPEG 4 (un protocole de com-pression qui offre, à débit égal, une meil-leure qualité et fluidité d’image), et elle estcompatible avec TNT HD. Et si toutes leschaînes HD sont disponibles (F2 HD, ArteHD, M6 HD, NRJ 12 HD), un espace parti-culier est dédié à TF1 (chaîne du groupeBouygues), appelé MyTF1 (avec la HD, lavidéo à la demande - VOD - de la chaîne,l’offre de « catch up », jeux interactifs…).Les abonnés Ideo pourront également ac-céder à l’offre de VOD de Canal Plus (Ca-nalPlay).L’offre Ideo, lancée officiellement le 25 mai,est disponible en ligne, ainsi que sur l’en-semble du réseau de distribution deBouygues Telecom. L’opérateur n’a passouhaité rendre publics ses objectifs devente sur cette offre. ■ Ariel Gomez

Bouygues Telecom révolutionne la téléphonie avec IdeoAprès le « triple play » (Internet, téléphonie, TV ), voicila première véritable offre « quadruple play » dumarché, qui intègre le mobile à ces trois services ; letout, avec une approche tarifaire très attrayante. AvecIdeo, Bouygues Telecom refait le coup du forfait mobile ;une innovation devenue l’offre de base de tous lesopérateurs.

en bref

Nouveau forfait pour ladata mobile d’OrangePetit à petit, les opérateurs tentent detrouver un modèle économique à la datamobile. Ainsi, Orange propose ainsi desforfaits Everywhere en fonction desusages. Pour les surfeurs mobilesoccasionnels, Orange propose le Pass1 h à 8 euros, le Pass 2 h à 14 €, lePass 6 h à 25 €, le Pass 20 minutes à3 € (durée de validité 24 h). Pour uneutilisation plus intensive, l’opérateurpropose le forfait 2 h ajustable à 9,90euros, avec deux nouveaux paliers plus

généreux, afin depermettre àses clientsd’optimiserleur facture,avec unajustementautomatiquesur la formulela plusavantageuse :soit avecfacturation des

minutesconsommées au-delà

(0,16 euros/min à la seconde dès lapremière seconde), soit en s’ajustant surle palier supérieur (palier 6 h : +10 €,palier 12 h : +20 €). Enfin, le forfaitillimité : ce dernier permet de surfer surInternet sans limite de temps, sansfacturation additionnelle sur les réseauxcompatibles en France métropolitaine.Orange propose le forfait illimité à29,90 €/mois pendant 6 mois, puis39,90 €/mois avec un engagement de 24mois. Ces offres sont complétées parl’arrivée de nouveaux, netbooks comme leSamsung NC10 ou le EEE PC 1000 HGO.

Le code 2D à l’honneurMobiletag, spécialiste européen desolutions marketing innovantes pourtéléphones mobiles, lance « Tune YourTag », une nouvelle solution qui permetaux entreprises de personnaliser leurscodes barres 2D (flashcode). Les codes barres 2D (flashcode) sontaujourd’hui très utilisés pour lescampagnes marketing et decommunication mobile notamment parcequ'ils s’adaptent à une multituded’applications et aux différents médias.Avec cette nouvelle technologie, lesmarques du monde entier peuventpersonnaliser leurs tags et leur donnerl’identité visuelle qu’elles souhaitent. Lelogo en couleur de l’entreprise peut mêmeêtre intégré ! Très prochainementmobiletag proposera aux internautes deconcevoir un Tag « Tune your tag ». Lesmeilleurs design seront sélectionnés etdiffusés sur le site mobiletag !

Emmanuel Forest, Directeur général déléguéet Vice-président de Bouygues Telecom

Prospective


servicesActualités

destinations à l’international. Le tout, servidans un contrat unique, avec un seul etmême service client.L’offre s’accompagne de quelques optionssupplémentaires comme par exemple, lapossibilité, pour 10 € de plus par mois,d’ajouter trois heures de communicationsvers les mobiles de tous les opérateurs. Lesservices TV de Bbox, pour leur part, ne sontdisponibles qu’en zone dégroupée.

Simplicité et économie« Au début des années 2000, on parlaitbeaucoup de la technologie des offres, etde la possibilité de faire des choses trèscompliquées, comme lancer depuis son té-léphone mobile le téléchargement d’un filmà domicile, poursuit Emmanuel Forest. Or,ce n’est pas du tout la demande de nosclients ».L’offre Ideo n’en comporte pas moinsquelques services permis par la conver-gence, mais toujours conçus dans un es-prit de simplicité de l’accès. Ainsi, il estpossible d’accéder à son répondeur ou auservice clients en utilisant les mêmes nu-méros courts depuis son téléphone mobileou depuis sa box. Par ailleurs, un serviced’alerte permet de se faire envoyer sur sonmobile un SMS, lorsqu’un message est dé-posé sur le répondeur du domicile (sur labox). Et si la consultation des messages estgratuite depuis le mobile, l’envoi de l’alerteest, hélas, payant (0,12 € par alerte). ChezFree, ce même service de « communica-tion unifiée », qui fonctionne par mail(quand il fonctionne), mais ne fait l’objetd’aucune facturation. Toujours dans cette optique de services decommunications unifiés, les messages vo-caux, ainsi que le journal des appels reçus,émis et manqués peuvent être consultéssur Internet. Même chose avec les SMS etMMS émis depuis l’ordinateur, et avec lese-mails opérés sous l’adresse se terminanten « bbox.fr ». Par ailleurs, la réception de

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Les seniors ont de l’argent et, biensouvent, ne sont pas des as de l’In-ternet. C’est du moins le cas des se-niors « tradi », tels que les définit la

direction des services résidentielsd’Orange, car les « trendy », eux, se dé-brouillent aussi bien que les jeunes. Cu-rieusement, dans cette approche, aucunesegmentation par l’âge n’intervient, alorsqu’à 60 ans en pleine forme (début de l’âgesenior pour Orange) ou à 85 ans et malade,on ne voit pas les chosesde la même manière.Mais passons sur ceraccourci marketing unpeu abrupt… C’est bien les seniors« tradi » que vise Orangeavec Hello, sa nouvelleoffre comprenant un or-dinateur et l’accès Inter-net, conçue pour surmonter l’obstacle de« la complexité » qui éloigne les personnesâgées des joies de la vie en ligne. Au-delà des considérations sociologiquessur l’indiscutable « lien entre les généra-tions » et la « valorisation de soi » que per-met l’Internet, dixit le sociologue expertes-seniors mobilisé pour la circonstance(Serge Guérin), en quoi consiste Hello ?L’aspect matériel se réduit à un PC « touten un » (disque dur de 120 Go, webcam etconnectique intégrés dans l’écran), dotéd’un clavier muni de quelques touches deraccourci aux fonctions et d’un modem quicommunique en Wifi avec le PC… et seu-lement avec lui. L’innovation, c’est surtout une ergonomiematérielle comme logicielle, adaptée auxpersonnes non familières avec l’informa-tique. Ainsi, la touche « enter », par exem-ple, se nomme « valider à la ligne ». Maisle plus gros de l’effort a été porté sur l’in-terface graphique (développée sous Linux)qui divise l’écran en cinq grandes famillesde fonctions : mail, Internet, photo, loisirs,bureau. Autant d’univers qui pointent surdes services… Orange, à la manière desportails AOL du début du web. « Nous ne voulons pas faire un monde

99 €, mais Orange offre 48,50 € de remiseet, si le foyer est imposable, il peut récupé-rer encore 49,50 € en crédit d’impôt grâceà la loi Borloo ; admirons encore l’effort desimplification ! Sur le plan tarifaire, Hello est proposéesoit en offre matérielle seule (549 € l’ordi-nateur), soit en pack (PC+ accès Internet)avec deux formules possibles : 39,90 € parmois tout compris pour un engagementde 24 mois ou 39,90 € par mois plus 169 €en une fois pour 12 mois d’engagement.Détail supplémentaire qui surprend : ledébit de ces offres, au moment où le« très haut débit pour tous » est plus quejamais une priorité pour tous, se limiteà… 1 Mbit/s ! Cerise sur le dentier : l’ac-cès à ce service ne comprend pas l’abon-nement téléphonique (16 € par mois), àpayer en plus ! ■ Ariel Gomez

Hello, l’offreInternetattrape-papisd’OrangeOrange lance à l’attention des seniors jusqu’àprésent réticents à l’Internet, une offre packagée (matérielplus offre d’accès) à l’ergonomie simplifiée. Et si l’effortde RD est louable, la présentation tarifaire (étriquée),comme le rapport offre/prix laissent à désirer.

ExpressLe service Alerte Enlevement s’étend auweb. Sous l’impulsion de Nicole Guedj,Ancien ministre et Président de la FondationCasques Rouges, plusieurs acteurs du web,dont les trois opérateurs, Orange, SFR etFree, ainsi que Google, Yahoo, Dailymotion,blogspirit, etc…ont signé une charte pourrelayer l’alerte enlèvement sur le web. Page

d’accueil, vidéo, etc… tous les moyens duweb 2.0 sont mis en œuvre pour sauver lesvictimes d’enlèvement.

Cycos, spécialiste de la communicationunifiée annonce la sortie de la ConsoleOpératrice Cycos, un outil efficace conçuspécialement pour gérer les flux d'appelsdes entreprises. Elle permet aux opérateurs,standardistes ou chefs d’équipe d'affichersur l'écran de leur poste de travail lesappels entrants, ceux en file d’attente etl’état de disponibilité de toute leur équipe,d’un département ou de l'ensemble del'entreprise. Elle fonctionne de façonhomogène avec la plupart des PABX dumarché français.

Free simplifie la diffusion de contenusnumériques sur la télévision. Grâce à unnouveau service reposant sur le protocoleUniversal Plug & Play (UPnP AV) supportépar le boîtier TV de la Freebox HD, lesFreenautes vont pouvoir diffuser de façontrès simple sur leur télévision les contenusnumériques (photos et vidéos) de leur(s)ordinateur(s). Cette nouvelle fonctionnalitéde la Freebox HD simplifie la diffusion deces contenus en ce qu’elle ne nécessiteaucun transfert sur le disque dur de laFreebox ni aucune configuration particulièrede cette dernière.

Nokia annonce la disponibilité de nouveauxPodcast sur les téléphones de la marque. Ilest possible de retrouver directement surles téléphones Nokia les chroniquesjournalières de Laurent Gerra, NicolasCanteloup ou encore les bandes annoncesdes derniers films avec Allociné. La liste despodcasts est disponible dans l’annuaire“France” de l’onglet Multimédia dutelephone.

A l’occasion de l’ouverture du salon del’IFSEC à Birmingham, Sony Professional(vidéo surveillance) a annoncé unrenforcement de son programme departenariat à l’attention des éditeurs delogiciels, en complétant le programme deformation de ses 204 partenaires européensISV (Independant Software Vendors) par lamise à leur disposition, notamment, d’unportail dédié aux solutions de sécurité Sony.

Seniors

fermé, se justifie cependant Mari-NoëlleJego-Laveissière, directrice du marché ré-sidentiel Orange France, mais une ergono-mie plus facile d’accès ».Il n’empêche que la mamie qui touche sapremière souris aura du mal à aller surGoogle sans un minimum d’aide. MaisOrange a pensé à tout, puisque le matériel,préconfiguré, est livré à domicile et peut,en option, bénéficier d’une demi-heure deprise en main. La prestation est facturée


servicesActualités

Le nouveau système d’exploitation de Mi-crosoft destiné aux PC ne pouvait pas

faire l’impasse sur ses connexions avec latéléphonie mobile. Nicolas Petit, Directeurde la Mobilité chez Microsoft France, com-mentait la chose pour nos confrères duJDLI. Extraits.« Windows Phone permet de réconcilier savie privée et sa vie professionnelle, en as-sociant un nouveau système d’exploitationsimple et ergonomique (Windows Mobile6.5) optimisé pour l’usage tactile et Internet

(nouvel Inter-net Explorer,widgets, Fa-cebook, …) etun univers deservices tou-jours connec-

tés et gratuits (Outlook et Hotmail en push,Messenger, Office Mobile, MyPhone poursauvegarder gratuitement tout le contenude son téléphone sur Internet, Market-Place pour télécharger des milliers d’ap-plications). » « Nous pensons qu’à l’avenir, le marché vase structurer autour d’un nombre limitéd’acteurs d’envergure mondiale et que Mi-crosoft (…) dispose de réels atouts pour sedévelopper (…), a-t-il rappelé. Par consé-quent, notre stratégie est par nature pluscollaborative que d’autres acteurs du mar-ché, puisque nous travaillons avec plus de160 opérateurs mobiles dans le monde etprès de 50 constructeurs. Pour nos parte-naires, Windows Phone représente unenouvelle opportunité de revenus (en déve-loppant les usages data pour les opéra-teurs), d’audience (pour les développeursmobiles qui peuvent distribuer en un clicleurs applications) et une opportunitéunique d’offrir à leurs utilisateurs une ex-périence complètement personnalisée(pour les constructeurs et les opéra-teurs) ». Des atouts auxquels s’ajoute « unebonne dose d’accompagnement techniqueet marketing ». ■ AG

OS

L’extension mobile dans Windows Seven

Nicolas Petit

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Lecteur audio-vidéo SlimÉcran 1,5’’Dictaphone (micro intégré)Disponible en rose, bleu ou noir

Lecteur DVD portableÉcran rotatif 7" 18 cm

Lecteur de cartes SD

Connexion USB

Batterie rechargeable

Fiches pratiques avec

Guidage assistéLignes et itinéraires en transports en commun(plus de 400 villes en France et dans le monde)

Synchronisation avec mappy.com

Mises à jour des radars gratuites et illimitées.

Dual camera Full HD 1080 60pPhotos 8 M & vidéos Full HD

Zoom perfectionné 16x

Fonction bibliothèque Xacti

Téléphone DECTmain libreCompatible ADSL Box

Présentation du nom et du numéro

Disponible en rose, rouge, orange, vert et bleu


Développement durable

les gens & les chiffresPoints de vue

L a diffusion des nouveaux outils decommunication (mails, outils col-laboratifs, visio, etc.) constitueune opportunité indéniable pourlimiter les déplacements et contri-buer aux efforts de lutte contre leréchauffement climatique. Les

opérateurs de télécommunications peuvent de cefait être considérés comme des acteurs clés du dé-veloppement durable. D’un autre côté, leur modèleéconomique apparaît antinomique avec des modesde consommation plus responsables : le renouvelle-ment permanent d’équipements électroniques deplus en plus performants (téléphone mobile, clefUSB, notebook…) étant clé pour leur croissance. La question du recyclage des équipements devientde ce fait critique pour les opérateurs. Le parcd’équipements télécoms a dépassé le nombre d’uti-lisateurs potentiels ; selon une étude conduite en2008 par Nokia à l’échelle mondiale, chaque utili-sateur interviewé a été propriétaire en moyenne de5 téléphone portables. Contrairement aux idées re-çues, l’Europe est en retard par rapport aux Etats-Unis en termes de recyclage des terminaux mobiles :en 2007, près de 10 % de terminaux y étaient re-cyclés contre 2 % en Europe.

Une motivation « green » insufisante

Une fois n’est pas coutume pour les opérateurs, ilne s’agit pas pour eux d’organiser un nouvel éco-système. En Europe, la filière de recyclage des équi-pements électroniques est déjà organisée etopérationnelle. L’année 2006 a été marquée parl’apparition de l’écotaxe sur les produits électro-niques, avec l’entrée en vigueur en France de la di-rective européenne sur les déchets d’équipementsélectriques et électroniques (DEEE). Cette directivevise à organiser et à financer la collecte et le recy-clage des produits électroménagers blancs ou brunsjetés par les ménages (en croissance chaque annéede 3 à 5 %) et les entreprises. Les fabricants por-tent la charge du retraitement des vieux équipe-ments. Ce retraitement est généralementexternalisé et mutualisé à des organismes spécialisésauxquels les fabricants cotisent, proportionnelle-ment à leur part de marché. Jusqu’à aujourd’hui,quatre éco-organismes agréés sont présents sur lemarché français. Le coût de retraitement est réper-cuté à l’utilisateur via l’écotaxe qui est affiché sur leproduit en magasin. Le point de vente a en chargele contact client : il doit collecter les équipements,en mettant en place la règle du "un pour un" (la re-

prise d’un ancien terminal contre un nouveau). Lescollectivités locales ont aussi en charge la collectedes DEEE via les déchèteries ; ce canal demeurantmarginal et assez inadapté pour les terminaux mo-biles.L'utilisateur joue un rôle clé, car il a la responsabilitéde ramener l’équipement à un point de collecte. Lesmotivations peuvent être économique (« je récupèreune partie de la valeur de mon ancien terminal »)ou citoyenne, voire philanthropique (« je fais ungeste pour l’environnement » ou « je fais un gestepour une cause caritative »). Citons l’exemple deSFR qui, pour chaque téléphone mobile collecté, re-verse 7 € à une association destinée aux enfants.Pour le moment, les motivations « green » ne sem-blent pas été un moteur suffisant en Europe. L’opérateur a de multiples intérêts à contribuer plusactivement à la politique de collecte des terminaux.En termes d’image, une politique active de recy-clage permet d’assurer un positionnement respon-sable, et de le faire savoir. Dans le cadre duprogramme de fidélité, l’opérateur peut déclencheret entretenir le renouvellement de mobile en sub-ventionnant la reprise des anciens terminaux. Dansle secteur automobile, la reprise de l’ancien véhiculeconstitue ainsi un moteur d’acquisition et de fidéli-sation permettant le renouvellement du parc auto-mobile.

De nombreuses pistes à explorer

Les pistes pour une politique active de recyclagesont multiples. Eduquer les clients et communiquersur les bénéfices des règles de collecte. Sélection-ner et référencer des produits ayant un impact éco-logique plus faible, comme le terminal Blue Earthde Samsung, réalisé à partir de plastique recyclé etfonctionnant à l’énergie solaire et qui sera com-mercialisé fin 2009. Passer d’une politique de col-lecte simple (« take back ») à une politique incitativeet fidélisante (« buy back »), pratiquée aux Etats-Unis par l’opérateur Sprint avec la règle du « unpour un » subventionnée. La collecte des terminauxdevra également aussi s’adapter à l’essor des nou-

veaux canaux de vente : pour chaque vente sur In-ternet, les opérateurs pourraient ainsi proposer l’ex-pédition de l’ancien terminal dans une enveloppeprépayée, démarche déjà déployée par T-Mobile auxEtats-Unis.Pour exploiter le potentiel de ces leviers, les opéra-teurs devront inscrire leurs efforts dans une dé-marche cohérente et durable aux yeux duconsommateur. Ce dernier est en train de revoir ra-dicalement ses comportements de consommation,en particulier dans un contexte économique dé-gradé. Si le secteur des télécoms se trouve relative-ment épargné pour le moment, les opérateursdoivent anticiper ces mutations. Des alternatives aurecyclage sont également à explorer, bousculantparfois la politique commerciale des opérateurs,comme le modèle de la contre-subvention déployépar Orange dans le cadre du renouvellement d’uncontrat mobile : un chèque de 40 € est remis auclient si celui-ci conserve son terminal. En décom-plexant le consommateur face à ses préoccupationsécologiques et économiques, les opérateurs prépa-rent le terrain de leur futur modèle de croissance.

Par Henri Tcheng, Jean-Michel Huet, Isabelle Viennois et Jean-Bernard Pagès, Bearing Point

« La collecte des terminaux devra également s’adapterà l’essor des nouveaux canaux de vente : pour chaquevente sur Internet, les opérateurs pourraient ainsiproposer l’expédition de l’ancien terminal dans uneenveloppe prépayée ».

Le recyclage des terminaux :axe clé pour les opérateurs

Henri Tcheng Vice-Président

Isabelle Viennois Manager

Jean-Michel HuetSenior Manager

Jean-Bernard PagèsConsultant

Les

aut

eurs

JDT197_PDVID-24 29 OK AG:POINT de VUE IDEES 15/05/2009 11:06 Page 20


Composants optiques

V oilà 60 ans que les termes« puces » et « silicium » sont in-dissociables. Les puces qui équi-pent les ordinateurs, téléphonesportables et jeux vidéo d’au-jourd’hui, sont toutes en silicium.Mais l’importance grandissante

d’une nouvelle génération de puces, les circuits in-tégrés photoniques, place sous le feu des projec-teurs un nouveau type de circuit intégré enphosphure d’indium, probablement amené à jouerun rôle plus important dans les années à venir.Dans la Silicon Valley, les avantages du silicium sontlégendaires. Il est abondant, peu onéreux, facile àfabriquer, et sa capacité à fonctionner comme semi-conducteur le rend idéal pour les transistors. Parcontre le silicium a un défaut majeur : il n’émet pasde lumière. C’est pour cette raison que des travauxinnovants ont été conduits avec d’autres matières.L’exemple le plus intéressant à citer est le dévelop-pement des circuits intégrés photoniques (PICs pourPhotonic Integrated Circuits) pour les réseaux télé-coms. Introduits sur le marché depuis 2004 par In-finera, société californienne basée à Sunnyvale, cespuces sont à présent largement déployées au seindes réseaux télécoms du monde entier, pour les-quels elles transmettent la voix, les données et letrafic Internet par fibre optique. Ces puces sont enphosphure d’indium (InP), un semi-conducteur quiémet de la lumière au contact du courant électrique.Aujourd’hui, 24 % des systèmes télécoms longuedistance livrés aux Etats-Unis sont basés sur ces cir-cuits intégrés photoniques à grande échelle. En Eu-rope, Deutsche Telekom, Carphone WarehouseNetworks et Interoute utilisent des systèmes baséssur cette nouvelle technologie.

100 Gigabit par seconde

La croissance fulgurante de l’industrie des puces ensilicium est due à la capacité des ingénieurs à lesconcevoir de plus en plus puissantes, en augmen-tant la densité des transistors présents sur la sur-face de chaque puce. Le succès des circuits intégrésphotoniques montre que les puces basées sur lephosphure d’indium suivent le même chemin. Au-jourd’hui les PICs renferment 50 dispositifs op-tiques sur une simple puce de 5 millimètres carréset sont capables de transmettre les données à unevitesse de 100 Gigabits/seconde (Gbit/s). Pour avoirune idée de l’échelle des grandeurs, la connexionInternet chez un particulier fonctionne aujourd’huien moyenne à 1 Megabit/seconde (Mbit/s), c'est-à-dire 100 000 fois moins vite. Des démonstrations

en laboratoire de la prochaine génération de PICsont été réalisées avec plus de 200 dispositifs op-tiques par puce, ces dernières étant conçues pourtransmettre à des vitesses atteignant 1,6 Terabit/se-conde (1.600 Gbit/s). Il existe une version optiquede la loi de Moore pour laquelle la densité despuces photoniques double tous les 3 ans. L’aug-mentation de la vitesse de transmission est encoreplus remarquable.L’importance grandissante des PICs et des puces àbase de phosphure d’indium est directement liéeà l’importance grandissante de l’optique et descommunications dans le monde technologiqued’aujourd’hui. A l’époque où chaque ordinateurétait isolé, leur qualité essentielle était leur puis-sance de calcul. Mais dans le monde d’aujourd’huila communication est devenue plus importanteque jamais. En premier lieu, des millions d’ordina-teurs sont connectés par Internet ; d’autre part, lapuissance informatique est de plus en plus concen-trée dans d’importants centres de calculs (DataCenters) au sein desquels des milliers de serveurs,switches et périphériques de stockage sont reliés

entre eux. Enfin, les ordinateurs eux-mêmes repo-sent sur des processeurs multi-cœurs, la commu-nication entre ces cœurs devenant une partieimportante du système.

Bientôt une production de masse ?

La physique dicte que la lumière est un meilleur vec-teur de communication que l’électronique. Au-delàd’une vitesse de l’ordre de 10 Gigabits/seconde, en-voyer des électrons via des réseaux en cuivre devientingérable. La dissipation du courant devient trop im-portante. Les communications optiques, l’envoi dephotons par fibre optique, sont moins chers,consomment moins de courant, et offrent beau-coup plus de capacité – des Térabits de bande pas-sante plutôt que des Gigabits. D’où l’intérêtgrandissant dans les semi-conducteurs à base dephosphure d’indium et de matières similaires. Le fait

que l’on arrive à produire des circuits intégrés pho-toniques en volume montre que toute l’efficacitéappliquée dans la production industrielle de puces

au silicium peut être appliquée avec succès à uneautre matière. Les circuits intégrés photoniques ensont aujourd’hui à un stade de complexité de leurscomposants analogue à celui des puces en siliciumdans les années 1960. En termes de densité possi-ble sur une puce, ils sont loin devant. En tout étatde cause, si les progrès continuent, la mise en placede techniques de fabrication avancées pourrait fairebaisser les coûts et permettre un déploiement gé-néral de la technologie.En informatique, IBM et Intel étudient l’utilisationdu phosphure d’indium ou de matériaux similairespour intégrer les couches de communications auxpuces multi-cœurs. Intel, premier porte-drapeaumondial du silicium, fait état de percées dans le do-maine de l’adaptation de semi-conducteurs com-posés avec des puces en silicium, utilisant del’antimoniure d'indium (InSb) et de l’arséniure degallium-indium (InGaAs).

Par Jeff Ferry et Radha Nagarajan, Infinera

Jeff Ferry Directeur du Marketing

Radha NagarajanPhD, Directeur des Systèmes Optiques L

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Le phosphure d’indium gagne les circuits intégrés photoniques

« Aujourd’hui les PICs renferment 50 dispositifsoptiques sur une simple puce de 5 millimètres carréset sont capables de transmettre les données à unevitesse de 100 Gigabits/seconde ».



les gens & les chiffresPoints de vue

Réseaux d’opérateurs

L e paysage des services data et del’Internet mobile est en pleine mu-tation. Les services proposés ou àvenir, par des acteurs comme Goo-gle avec son service de géolocalisa-tion sur téléphones mobiles, ou pardes sociétés de mesure et d’exploi-

tation de l’audience de l’Internet mobile telles queComScore ou Médiamétrie, foisonnent. Tous désirentexploiter - ou le font déjà - les données du trafic et,plus largement, d’usage de l’information (IDU, infor-mation data usage), c’est-à-dire les informations quiexistent dans les « tuyaux » et les infrastructures desopérateurs.On exploite alors les relevés de connexions et des fi-chiers de logs. On retrouve les « riches » CDR (call datarecords) ainsi que les données spécifiquement extraitespar des sondes intelligentes de type DPI (deep packetinspection). Adieu donc, les procédures dites de panelavec des mobinautes libres de déclarer ou non les siteset les services visités et utilisés. Mais, de plus en plus, àcause de la sophistication des terminaux et de la fortepénétration des smartphones, certains services, exécu-tés par les opérateurs et leurs partenaires, se retrou-vent en concurrence directe avec ceux qu’offrent lesacteurs du monde des services (mobile advertising,géolocalisation, m-banking, etc.) ou avec ceux quefournissent les équipementiers ; Apple étant un trèsbon exemple.

La bataille de la valeur

Ces développements nous conduisent à un domaineextrêmement sensible et crucial pour les opérateurs dumulti-canal (fixe, mobile, très haut débit). C’est là toutl’enjeu du « smart-pipe », ou comment les opérateurspeuvent-ils, pour pérenniser leur développement, maî-triser, connaître, gérer et valoriser les informationsconfidentielles sur l’usage que font leurs clients des ser-vices de mobilité, d’Internet, etc. ? Les opérateurs detéléphonie mobile doivent, par exemple, faire évoluerleurs réseaux, extraire les informations utiles pour quece ne soient pas de simples tuyaux de transport (DumbPipes). Les réseaux doivent très rapidement évoluer versdes réseaux intelligents (Smart Pipes) pour offrir unlarge éventail de services et d’applications à forte valeurajoutée. Les opérateurs ont donc besoin d’une visibilité

accrue sur l’information qui circule dans les réseaux.Nous assistons petit à petit à une bataille de valeurs etin fine de services, entre ce qui est exploitable sur leterminal intelligent versus ce qui est exploitable et va-lorisable des informations et traces transitant sur les ré-seaux mobiles et fixes. Les opérateurs sont obligésd’investir dans des technologies qui offrent une meil-leure visibilité sur le contenu de leurs réseaux afin deproposer à leurs abonnés des services différentiés. Fondamentalement, trois problématiques rendent dif-ficiles les processus de migration vers le smart pipes : lasensibilité des données véhiculées, la complexité tech-nique des réseaux des opérateurs et la complexité desorganisations et des processus internes et/ou externes(infogérés).

La confidentialité des donnéesest primordiale

La confidentialité des données personnelles des usa-gers, leur anonymat et la traçabilité des accès et del’utilisation des informations sont parmi les points sen-sibles à aborder en priorité. En France, le respect de laconformité CNIL est la clé pour ce type de services.Quelle meilleure pro-tection pour les in-formations d’usagede l’Internet mobileque celle des don-nées bancaires ou lesdonnées de cell-iddes clients ? Les opérateurs ayantadopté des solutionset outils efficaces deprotection de laconfidentialité desdonnées de leursclients peuvent met-tre en avant cet argument commercial fort. Lancer uneoffre qui dit en substance que l’on s’engage à garantirla confidentialité des données d’usage, dans le cadrelégal, sera certainement un axe marketing porteur.Mais il s’agit d’un autre sujet de réflexion.Certains points techniques liés au log management età l’extraction des données revêtent des aspects impor-tants. Comment collecter les informations ? A quels

points des réseaux, les logs existent-ils ? Sont-ils assezriches et complets ? Doit-on extraire d’autres informa-tions du réseau ? Comment les informations sont-ellescollectées (fréquence, filtrage brute, volumétrie, im-pacts sur la QoS et sur l’exploitation…) ? Commentsont-elles stockées, rafraîchies et traitées ? Commentsont-elles mises à disposition des services marketing,de tarification, etc., et des partenaires tiers des servicesà valeur ajoutée des opérateurs ? Bref, techniquementle processus, les outils et les configurations doivent êtreintelligemment structurés dans des réseaux complexes,faisant cohabiter plusieurs générations de technolo-gies, de plates-formes de services, etc.

Le besoin de processus transverses

D’autres aspects ont également leur importance. Ren-dre les réseaux « smart », c’est mettre en œuvre unprocessus transverse, non-statique, car les informationsd’aujourd’hui ne seront pas celles de demain. Et « de-main », c’est rapidement… six mois à peine ! Il fautdonc penser un processus adaptatif et évolutif en fonc-tion des technologies et des protocoles (VoIP, IMS, IPTV,

web 2 ou bien d’autres) ; un processus qui doit facile-ment s’adapter aux nouvelles signatures protocolaireset applicatives spécifiques. Ce processus doit permettrede modifier et d’enrichir du point de vue de l’intelli-gence des extractions, les traces d’usage et les logs, ens’appuyant sur une librairie de signatures pouvant évo-luer rapidement et à des coûts mesurés. Sur le plan or-ganisationnel, cela signifie la mise en place de

« Les opérateurs de téléphonie mobiledoivent, par exemple, faire évoluer leursréseaux, extraire les informations utilespour que ce ne soient pas des simplestuyaux de transport (dumb pipes) ».

Les « Smart Pipes » : quels enjeux représentent-ilspour les opérateurs ?



structures d’équipes transverses, capables de couvrirles différentes facettes techniques (interfaces du corenetwork, GGSN, SGSN, plates-formes de services,SMO, réseaux de collectes, etc.) avec une vue intelli-gente. Mais cela implique aussi, compte tenu de l’ex-ternalisation par les opérateurs de pans de leursinfrastructures télécoms et SI, la mise à contributiondes infogérants ou TMA-istes à la collecte des infor-mations de logs et de traces en provenance de cessous-domaines.Le réseau offre aux opérateurs, des informations dé-taillées d’analyse des comportements des utilisateursou encore de qualité de service et d’expérience, et l’op-portunité d’offrir des services véritablement différen-tiateurs.Le processus de traçabilité des usages et d’exploitationdes informations des « tuyaux » - devenus des smart-pipes – permet d’extraire des informations de centainesd’applications IP qui transitent dans les réseaux, ap-portant une visibilité détaillée de ce qui se passe au ni-veau des services, des événements et des utilisateurs. Cette évolution constituera l’un des principaux axespermettant aux opérateurs de se différencier en ri-chesse de services, en optimisation de leurs ressourcesréseaux, et, surtout en valorisation par eux-mêmes desinformations de leurs réseaux.

Par Théodore-Michel Vrangos

Théodore-Michel Vrangos Cofondateur et président d’I-Tracing

L’au

teur

Paiement mobile

L a capacité des cœurs de réseau desopérateurs télécom est quasimentdoublée tous les 12 à 18 mois, fai-sant de l’évolution des réseaux100 Gbit/s la nouvelle obsessiondu secteur. Il ne se passe pas unesemaine sans que des fournisseurs

de service, des vendeurs, des distributeurs de com-posants et autres consortiums industriels publient descommuniqués faisant référence au 100 Gbit/s, de-puis les tests jusqu’aux mises à jour des normalisa-tions.Il est donc légitime de supposer que la première com-mercialisation du 100 Gbit/s sera réalisée au sein ducœur de réseau de AT&T, de Verizon, ou d’un autreopérateur télécom majeur. C’est un scénario qui avraisemblablement toutes les chances de se produire. Cependant, je ne serais pas non plus surpris que lepremier trafic commercial à circuler sur une longueurd’onde de 100 Gbit/s soit finalement un ensemblede chaînes IPTV ou de vidéos destiné à un trafic rési-dentiel, ou encore des modèles physiques calculéspar ordinateur, circulant parmi les chercheurs améri-cains et européens. Il pourrait également s’agir d’unéchange algorithmique entre un fonds alternatif et

la bourse de Wall Street, échange déclenché par uneprévision à long terme qui annoncerait des précipi-tations anormalement élevées au Brésil.

Des besoins dans la recherche et la finance

Bien qu’il semble illogique qu’une entreprise ou unorganisme de recherche soit le premier à déployerune liaison 100 Gbit/s opérationnelle, ceci est ce-pendant plausible, car la demande existe déjà.Concernant la recherche et l’éducation, Caltech (Uni-versité de calfornie) a transféré, dans le cadre d’unévénement de calcul haute performance qui s’esttenu l’automne dernier, 1,2 pétaoctet de donnéesentre des systèmes de stockage sur une seule lon-gueur d’onde 100 Gbit/s pendant 12 heures, soitl’équivalent d’environ 125 000 DVD ! Pour Caltech etses partenaires de recherche, cette étape est fonda-mentale, car certains consortiums, comme celui del’accélérateur de particules LHC (Large Hadron Colli-

der) en Suisse utilisent des pétabytes de données ex-périmentales qu’il est nécessaire de traiter et de dis-tribuer à travers une grille mondiale de 150installations de calcul et de stockage, afin qu’ellessoient analysées par des milliers de chercheurs. La ra-pidité de la recherche dépend ainsi directement duréseau reliant cette grille mondiale.Ou bien à Wall Street, où cette hâte de réduire la la-tence ne concerne plus seulement les pionniers desfonds alternatifs, mais s’est également emparée desconseillers en investissement plus traditionnels. Enoutre, avec certains échanges s’élevant à 130 ordrespar milliseconde, et certains sur le point d’utiliser untérabit de données par seconde au cours de l’annéeprochaine, le besoin d’une technologie 100 Gbit/ssemble évident. Si les prix du marché peuvent aug-menter ou baisser, le volume des transactions restequant à lui toujours en hausse.

Un pas du 40 G au 100 G

En réalité, les clusters de calcul haute performance,les réseaux commerciaux électroniques et les réseauxde recherche longue distance ont été les premiers à

adopter le 10 Gbit/s et ont déjà testé le 40 Gbit/s : iln’y a qu’un pas à franchir pour adopter le 100 Gbit/s.Ils possèdent la capacité, le savoir-faire technique etles budgets nécessaires, et peuvent souvent évoluerplus vite, car ils sont des réseaux privés et réduits, quiont besoin de moins de nœuds, du moins par rap-port au cœur de réseau d’un fournisseur de service.La transmission de flux de données 100 Gbit/s surune seule longueur d’onde sera donc bientôt uneréalité. On attend en effet des standards industrielsen 2010, ainsi qu’une commercialisation plus large,allant de pair avec la baisse des coûts qui suivra. Maisne soyez pas étonné de pouvoir bientôt acheter vosvidéos à la demande sur une longueur d’onde de 100Gbit/s l’année prochaine ou la suivante, qu’unconseiller en investissement réalise une transactionpar le biais d’une connexion 100 Gbit/s pour unfonds de placement.Selon vous, qui sera le premier à mettre en service unréseau 100 Gbit/s ? Donnez-moi votre opinion, carvotre réponse intéresse les esprits curieux.

Par Vincent Morin

« Bien qu’il semble illogique qu’une entreprise ou unorganisme de recherche soit le premier à déployer uneliaison 100 Gbit/s opérationnelle, ceci est cependantplausible, car la demande existe déjà ».

Vincent Morin Directeur Technique EMEA de Ciena Corp

L’au

teur

100 Gbit/s de débit de ligne :

la ruée vers l’or


les gens & les chiffresInterview


❚ Votre nouvelle offre Idéo (voir page 16)résulte-elle d’une étude de la demandeauprès de votre base clients, ou c’est uneoffre « push » ?Nous pensons que cette offre - la premièreoffre quadruple play -, répond à une demandedu consommateur. Nous nous sommesaperçus que le client voulait quelque chosed’économique et de simple. Or, dans lesannées passées, on a beaucoup parlé detechnologie. Nous avons choisi la simplicité,mais sans lésiner sur la qualité, puisque nous yavons mis le meilleur des services de la box etle meilleur du mobile. La partie mobile proposesoit un forfait 2 heures sans illimité, soit desforfaits de style Neo, avec plusieurs plageshoraires d’illimité.

❚ Cette offre a-t-elle aussi pour objet decouper l’herbe sous le pied aux ambitionsde Free ?Nous ne spéculons pas sur l’arrivée d’un 4ème

opérateur ni sur son identité. Pour nous, notreoffre est une réponse à une attente des clients.Nous sommes le premier opérateur à restituerau client les synergies issues de la gestiond’une activité fixe et d’une activité mobile. Celapermet de faire des économies dans le réseau,dans la gestion des clients, dans le marketing,

dans la communication… ceséconomies, nous avons décidéde les restituer au client. 45 % des foyers français sontéquipés à la fois d’internet et aumoins d’un mobile. Cela donnematière à aller chercher cesclients-là, mais aussi d’autres :ceux qui n’ont rien, le jeune quis’installe à la fin de ses études etqui prend son premierlogement…

❚ Vous espérez faire des clients « parc »Bouygues Telecom, ou c’est plutôt uneoffre de conquête ?C’est une offre de rupture, c’est donc une offrede conquête, mais aussi de fidélisation. On doittoujours reconquérir nos clients en dépassantleurs attentes. L’abonné mobile chez BouyguesTelecom peut migrer sans problème vers cettenouvelle offre. Cette offre sera aussi disponiblepour les professionnels qui ont un n° de SIREN,plutôt dans un profil TPE.

❚ Au sujet de la 4ème licence 3G, on vientd’assister encore à une péripétie avec lasaisie par Bercy de la Commission desparticipations de l’Etat pour que cettedernière se prononce sur la validité duprix proposé. Qu’en pensez-vous ?On peut laisser à l’Etat le soin de s’entourer detoutes les précautions pour fixer le prix d’unelicence, puisque cela fait partie du bien public.Mais, de manière très pragmatique, je pensequ’il faut d’abord que le Grenelle des Antennesrésolve les problèmes de déploiement avant depouvoir lancer un appel à candidatures dans desconditions saines.

❚ Est-ce une condition sine qua non ?Je me reporte 15 ans en arrière – je faisais

partie de l’équipe qui a remis le dossier decandidature de Bouygues Telecom le 2 mai 1994– ; si j’avais vu un environnement comparable àce qu’il est aujourd’hui, avec de tellesincertitudes sur le déploiement, j’aurais été malà l’aise pour engager les actionnaires dans unprojet dont on n’aurait pas su s’il pouvait êtremené à terme. Je ne dis pas que le problèmene sera pas résolu. Le problème essentiel pourles pouvoirs publics est de s’assurer – s’il y a un4ème réseau – que ce dernier puisse couvrir80 % de la population en 8 ans.Nous n’avons jamais été contre la concurrence,mais nous n’avons pas besoin d’un 4ème

opérateur pour prendre des initiatives.

❚ Illiad se positionne, Virgin se tâte ; vousy croyez, à un 4ème entrant ?L’Arcep a rappelé à plusieurs reprises qu’ilveillerait à ce que les candidatures émanent devéritables investisseurs qui veulent investirdans un véritable réseau. La 4ème licence a pourbut d’améliorer la concurrence par lesinfrastructures. Nous n’avons pas à prendre position pour oucontre un 4ème entrant. Mais nous nouspositionnons toujours en tant que challenger, etêtre challenger, c’est imaginer qu’il pourrait yavoir un opérateur nouvel entrant – quellesqu’en soient les conditions – et que finalement,on devrait être en permanence dans cet étatd’esprit. D’une certaine façon, le nouvel entrantdu marché, c’est nous avec ideo.

❚ Où en êtes vous du déploiement de la3G, après l’avertissement de l’Arcep ?Nous en sommes aujourd’hui à 75 %.Effectivement, nous n’avons pas satisfait à nosobligations initiales, et tout le monde s’est misdans la tête que Bouygues Telecom n’avait pasdéployé son réseau 3G. Or, nous étions enconformité avec ce que nous avions toujours

Le nouvel entrantdu marché, c’est nous avecIdeoAu moment où Bouygues Telecom lance la premièreoffre quadruple play du marché, Emmanuel Forestrevient sur la stratégie de l’opérateur, sa postion sur la4ème licence, les MVNO, la fibre optique et la questionépineuse du Grenelle des antennes, autour de laquelleles discussions ne font que commencer. Propos recueillis par Ariel Gomez

Emmanuel Forest, Directeur général délégué et VP de Bouygues Telecom.

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dit, à savoir, que nous le déploierions avec labonne technologie et au moment où cela seraitutile pour nos clients. L’Arcep nous a faitremarquer que nous n’étions même pasconformes à la révision de nos obligations delicence, mais nous l’avons fait pour attendre leHSPA. Nous nous sommes conformés à lamise en demeure et, ensuite, nous avonsdéployé sans nous arrêter, ce qui nous amèneà 75 %. Nous sommes je crois au mêmeniveau que celui annoncé récemment par nosconcurrents.

❚ Vous avez accueilli récemment KPN(Simyo) comme MVNO sur votre réseau, ya-t-il d’autres MVNO à prévoir sur leréseau de Bouygues Telecom ?Nous restons ouverts à tout opérateur quiapporte une valeur ajoutée au marché et auxclients, mais il n’y a pas de projet concret. Noussommes ouverts au principe des MVNO, etopposés à toute notion d’exclusivité et depréemption qui font des MVNO des vrais-fauxopérateurs indépendants. KPN est un véritableopérateur indépendant et nous l’avons accueillidans des conditions qui lui permettent une forteautonomie. Nous avons adhéré en ce sens auxorientations du Conseil de la Concurrence surles conditions d’accueil des MVNO.

❚ Cette prise de position vous a-t-elleamené un afflux de candidatures ?Non, nous avons toujours dit qu’il n’était pasfacile d’entrer sur ce marché, quel que soit lestatut. C’est un marché mature, et ladistribution est un élément clé du marché destélécoms, cela ne se maîtrise pas comme cela.KPN a un véritable savoir-faire en matière detélécom. Nous, le nôtre, c’est lestélécoms, mais aussi le marketing, lavente, la facturation.

❚ L’exclusivité est tombée surl’iPhone chez Orange, pensez-vous que c’est la fin de ce typed’accord entre opérateurs etconstructeurs ?Pour les exclusivités de long terme, oui.Notre position a toujours étéd’affirmer que les métiersd’opérateur de services decommunicationsélectroniques, celui deconstructeurs determinaux et celuid’éditeur de contenussont différents. Leconsommateur doitpouvoir choisirlibrement sonopérateur, son terminalet ses contenus, il n’y aaucune raison de créer desexclusivités artificielles. Cen’est ni l’intérêt du client nicelui des entreprises.

❚ Votre offre repose sur l’ADSL, alorsqu’on vient de donner aux opérateursconcernés un début de garanties pourqu’ils puissent commencer à déployer dela fibre. Quelle est votre position sur lafibre ? L’ADSL ne risque pas d’êtrerapidement le « haut débit du pauvre » ?Personne ne peut affirmer aujourd’hui qu’il yaura une demande générale grand public pourles débits que permet la fibre, compte tenu detous les accès que chacun a déjà avec sonADSL, sa 3G, puis, ultérieurement, avec leLTE, qui va augmenter sensiblement lesdébits. Quand on voit l’explosion des clés 3Get celle des débits en 3G, on se dit que laliaison radio peut avoir pas mal d’avenir. Nousne sommes par ailleurs pas favorables à laduplication artificielle des infrastructures. Ilfaut permettre aux opérateurs de services depouvoir louer leur fibre en de bonnesconditions. Par ailleurs, beaucoupd’opérateurs parlent de leursinvestissements dans la fibre, mais quelle estla nature des déploiements ?Le LTE, dans les bandes de fréquencesactuelles, et avec le partage desinfrastructures, permettra aussi d’apporterquelque chose de sérieux en matière de débit.

❚ Est-ce que vous êtes associés à laplainte concernant les tarifs dudégroupage déposée par Free et SFR ? Nous y réfléchissons.

❚ Comment abordez-vous le débat sur lasanté et téléphonie mobile (incluantantenne relais et terminal mobile) ? LeGrenelle des Antennes a plutôt

mécontenté les associations…J’ai assisté au lancement du Grenelledes antennes avec les trois ministreset à la 2ème table ronde, qui a duré 8heures. Nous étions 50 autour de latable. Ce qui a été dit par RoselyneBachelot et par le professeur Girard

(ancien directeur général de la santé),c’est qu’il ne devait pas y avoir de tabou,

que tout devait être mis sur la table, àpartir du moment où les avis

étaient documentés. Noussommes donc prêts àtout entendre. S’il y ades élémentsd’information qui nousont échappé, je suis

preneur de mesures

immédiates. Ensuite, la difficulté, c’estd’obtenir de l’objectivité sur des donnéesfactuelles. Je prends l’exemple du seuild’émission de 0,6 Volt par mètre, qui est assezrapidement venu sur la table. Si l’on veut raisonner de manière objective,aucune autorité sanitaire dans le monde n’ademandé l’abaissement des seuils à ceniveau. L’association Priartem elle-même, danssa lettre d’information, dit que c’est un seuilchoisi arbitrairement, mais qui pourrait servirde compromis. Elle explique qu’en aucun cas,le seuil de 0,6 Volt par mètre ne peut garantirque les antennes ne sont pas nocives. Il a étédit qu’un certain nombre de pays appliquaientle seuil de 0,6 Volt par mètre. Ce n’est pas lecas. On a cité le Liechtenstein et la Toscane.Or, au Liechtenstein, c’est un projet à terme,et en Toscane, c’est la même chose que dansle reste de l’Italie. De fait, aucun pays aumonde n’applique un seuil de 0,6 volt parmètre. Nous sommes prêts à entendre tousles arguments apportés sans parti pris et sansjugement de valeur.

« Nous sommes ouverts au principedes MVNO, et opposés à toute notion

d’exclusivité et de préemption quifont des MVNO des vrais-fauxopérateurs indépendants. »

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Le marché des oreillettes Blue-tooth est en déclin », expliqueSteven Mc Hugh, responsable desoreillettes mobiles chez Jabra, «

les revendeurs sont d’ailleurs en train de ré-viser à la baisse le nombre de leurs réfé-rences ». Venant de l’accessoiriste qui avaitlancé la première oreillette Bluetooth dumarché, le constat ne souffre d’aucune am-biguïté. Le recul devrait être d’environ 20 %en 2009. « Les téléphones sont renouvelés,pas les accessoires », souligne Steven Mc

Hugh. Toutefois, même en recul,les oreillettes constituent

toujours le plus gros desventes d’accessoires

Bluetooth, mais la quasi-totalité des ventes sefait désormais sur l’en-trée de gamme, entre29 et 39 €. Les produitshaut de gamme sont main-tenant surtout destinés à sou-tenir l’image de marque des

accessoiristes. « Aujourd’hui, pour les re-vendeurs, il est important de proposer uneimage de marque forte et un SAV perfor-mant », explique Steven Mc Hugh, « avecdes prix qui permettent tout de même deréaliser des marges suffisantes ». D’autrepart, si l’intérêt des revendeurs pour lesoreillettes est en train de se réduire, ils enont tout de même besoin pour pouvoir pro-poser des offres complètes à leurs clients,parfois sous forme de bundles. « D’ailleurs,aujourd’hui, pour vendre des accessoires, etnotamment des oreillettes, il faut que cesaccessoires valorisent une offre, par exem-ple dans le cadre de bundles ou d’ODR »,poursuit Steven Mc Hugh, « par conséquent

les accessoires doivent être un peuconsidérés comme la cerise sur legâteau ».

La technologieBluetooth n’estpas en cause

Jabra vient de lancer sa nou-velle oreillette Blue-

tooth, la BT 2080(39 €). Mais l’ac-

cessoiriste vientsurtout de met-tre sur le mar-ché un nouveau

kit mains-libres Bluetooth, le SP200, en en-trée de gamme à 49 €. « Les car kits consti-tuent aujourd’hui le seul segment duBluetooth qui soit en progression », expliqueSteven Mc Hugh. En effet, comme les prixont également beaucoup baissé sur cette ca-tégorie d’accessoires, et sont désormaiscomparables à ceux des oreillettes demarque, les utilisateurs préfèrent de plus enplus souvent opter pour un car kit que pourune simple oreillette Bluetooth. Pour com-pléter sa nouvelle gamme, Jabra vient éga-lement de présenter son nouveau casque

stéréo Bluetooth. Baptisé Halo, il présentela particularité d’être pliable. S’ils ne repré-sentent encore qu’une activité très réduitepar rapport aux oreillettes, les casques sté-

Alors que les oreillettes Bluetooth se vendent moins bien, le marché desaccessoires sans fil reste dynamique sur les kits mains-libres Bluetooth. Maissurtout, avec l’arrivée annoncée du Bluetooth 3.0, le champ des innovationssemble encore important. Tour d’horizon.

Accessoires Bluetooth

un marchéen pleineévolution

Par Hervé Reynaud

un marchéen pleineévolution

Dossier Accessoires Bluetooth

« Aujourd’hui, pour vendre desaccessoires, et notamment desoreillettes, il faut que cesaccessoires valorisent uneoffre, par exemple dans lecadre de bundles ou d’ODR, parconséquent les accessoiresdoivent être un peu considéréscomme la cerise sur le gâteau »

Steven Mc Hugh,responsable des oreillettes mobiles chez Jabra

JDT197_Dossier 32-37 OK AG:Mise en page 1 15/05/2009 11:35 Page 26





réo Bluetooth ont un potentiel de dévelop-pement important, comme de nombreux au-tres accessoires d’ailleurs, car le marché duBluetooth est en train d’évoluer. En effet, si le marché des oreillettes est en ré-gression, l’usage du Bluetooth n’est pas dutout remis en cause. Au contraire. « Le mar-ché du Bluetooth embarqué dans les netbooksest en pleine croissance », observe Thierry De-châtre, fondateur de Beewi, une société assezrécente sur le marché, positionnée sur l’inno-vation tant fonctionnelle que design. « Entre50 et 70 % des netbooks arrivent désormaisavec une puce Bluetooth intégrée ». Il s’agitlà d’une tendance structurante les netbooksBluetooth vont favoriser l’usage d’accessoiresBluetooth autour d’eux. D’ailleurs, des souriset des claviers Bluetooth ont déjà fait leur ap-parition. « Les chaînes HiFi vont aussi intégrerla technologie Bluetooth », ajoute Thierry De-châtre, de retour d’un voyage en Asie qui lui apermis de prendre le pouls de la tendance quele sujet, « même la télévision va être concer-née, avec le Bluetooth 3.0 ». En effet, le Blue-tooth SIG, réuni à Tokyo, a annoncé fin avril lamise en route de la version 3.0 de la norme.Cette évolution permettra le transfert de don-nées haut débit via Bluetooth, notammentpour des flux vidéo. « Le Bluetooth 3.0 sera unmix entre Bluetooth et WiFi, puisque le 802.11

a été intégré à la norme », explique ThierryDechâtre, « le 802.11 servira au transfert dedonnées et la partie Bluetooth sera utiliséepour la sécurisation des connexions ». L’usagevidéo qui découle de cette évolution va ouvrirla voie à différents accessoires, par exemplepour envoyer un flux vidéo sur un téléviseurdepuis un téléphone mobile.

Bluetooth 3.0 : unmélange deBluetooth et de Wifi

Mais avant la concrétisation de ces ten-dances en gestation, d’autres avancées

sont attendues, notamment en matière deBluetooth stéréo (norme A2DP). Pour l’ins-tant, la diffusion de fluxaudio en stéréo via Blue-tooth n’a pas trouvé sonpublic, principalementparce que les utilisateursrestent méfiants sur laqualité sonore permisepar l’A2DP. Pour l’heure, ilsfont toujours plus confiance auxsolutions filaires pour s’assurerd’une qualité de son optimale. « Maisles choses pourraient changer avec l’inté-gration de cette technologie sur l’iPhone »,estime Thierry Dechâtre. En effet, comme lesmartphone d’Apple suscite toujours demultiples initiatives en matière d’acces-soires dédiés, il est fort probable que les ac-cessoires Bluetooth stéréo pour l’iPhoneconnaissent un succès intéressant. Beewise tient prêt à cette éventualité. Par ailleurs,

l’accessoiriste vient de lancer une flopéed’accessoires Bluetooth : un dongle minia-ture pour PC, un dongle pour iPhone et iPod,un transceiver permettant de diffuser le sonsur deux oreillettes simultanément, un carkit et un casque stéréo. En revanche, pas decadre numérique Bluetooth, à la différencede Parrot, qui vient de lancer une nouvellegamme en la matière, dont le design a étéconfié à des créateurs. « Nous avons aussi travaillé sur des fonc-tions innovantes comme l’auto switch-offlorsque la lumière environnante est éteinte,l’affichage automatique de l’horloge surl’écran, ou encore la réorientation automa-tique de la photo lorsque l’on positionne lecadre de manière verticale », explique Fré-déric Albinet, directeur marketing. Parrotpropose aussi des enceintes Bluetooth, bap-tisées Zicmu. Ce kit d’enceintes présente la

particularité d’êtreaussi WiFi. « Lacoexistence entre

l e s

d i f f é r e n t e snormes sans fil est désormais un axe de dé-veloppement important », explique FrédéricAlbinet, « nos enceintes Zicmu constituentd’ailleurs une première approche de notrepart en matière de solutions sans fil multi-technologies ». L’idée principale qui sous-

tend cette volonté d’associer le Bluetooth etle WiFi est d’apporter une réponse à la re-lative faiblesse de la portée du Bluetooth.C’est d’ailleurs aussi cette recherche qui aservi de socle à la définition du Bluetooth3.0. De plus, avec du 802.11, les produitsBluetooth pourront communiquer avec l’en-semble des produitsWiFi, ce qui élar-git considéra-blement leur

« La coexistence entre les différentesnormes sans fil est désormais un axe dedéveloppement important. Nos enceintesZicmu constituent d’ailleurs unepremière approche de notre part enmatière de solutions sans fil multi-technologies ».

Frédéric Albinet,directeur marketing chez Parrot

« Nous faisons debons volumes deventes sur lesaccessoiresd’origine, lamarque duconstructeur demobile rassureles clients ».

Maxime Siri,chef de produits

chez Hama

Les enceintes Bluetooth, ce n’est pas que des modèles d’appoint ; il existe denombreux modèles de salon qui permettent un partage plus vaste de lamusique de son mobile.




intérêt. « Nous devrions voir arriver les pre-miers composants pour le Bluetooth 3.0 cou-rant 2010 », indique Frédéric Albinet.

Marché porteurpour les car kits

D’ici là, les innovations vont continuer à ani-mer le marché des accessoires Bluetooth.Ainsi, Cellular Line, l’accessoiriste leader enItalie, est arrivé il y a quelques mois sur lemarché français avec, entre autres, des kitsmains-libres pour les motos et les scooters.Le modèle le plus haut de gamme, baptisé F4,permet au motard de recevoir et émettre desappels, écouter la navigation, ou encore écou-ter de la musique en stéréo par l’intermédiaired’un mobile compatible MP3 ou d’un iPod dis-posant d’un dongle Bluetooth. Toutefois, en

«Le marché pro devient de plus en plus dy-namique, notamment avec l’arrivée des

solutions de communication unifiée », ex-plique Christophe Herrerias, directeur de ladivision professionnelle chez Plantronics. Eneffet, l’usage de plus en plus fréquent desoftphones induit un vrai besoin d’oreilletteset de micro-casques. Plantronics a d’ailleurslancé une gamme spécifique pour ce besoin.Ainsi, l’oreillette Bluetooth Savi Go, qui dis-pose d’une perche longue pour améliorer laqualité sonore, est fournie avec un adapta-teur Bluetooth Class 1 qui permet d’étendreconsidérablement la portée du Bluetooth.« Aujourd’hui, ce ne sont plus les mêmes ca-

naux qui distribuent ce type de matériels »,explique Christophe Herrerias, « auparavantles installateurs privés s’en chargeaient alorsque, dorénavant, ce sont plutôt les grandsintégrateurs comme NextiraOne, Spie ou Te-lindus qui proposent ces solutions au seind’offres globales ». Désormais, toute unesérie de périphériques Bluetooth viennentégalement compléter les offres destinées auxsolutions de communication unifiée, commepar exemple des bases Bluetooth permettantde connecter une box. « Chez nous, nous li-vrons aussi des dongles USB avec un profilvoix et une oreillette prédéclarée dessus »,complète Christophe Herrerias.

Quel usage du Bluetooth en entreprise ?



Le Journal des télécoms N°197 Juin 2009

ce qui concerne les oreillettes Bluetooth, Cel-lular Line a lui aussi réduit sa gamme. « Nousavons maintenant d’un côté des oreillettesd’entrée de gamme et de l’autre des produitsmunis de fonctions spécifiques », expliqueChristophe Vallée, directeur France. La RollerClip fait partie de ces dernières, puisqu’elleest composée d’un boîtier Bluetooth pourcommuniquer avec le mobile, et d’un fil pourla partie allant du boîtier jusqu’à l’oreille.« Nous nous sommes aperçus que nombred’utilisateurs étaient réfractaires au fait deporter en permanence un équipement àl’oreille », explique Christophe vallée, « ce mo-dèle permet de ne mettre l’oreillette qu’aucours des communications puisque le boîtierenrouleur se charge de dissimuler le fil trèsfacilement le reste du temps ». L’accessoiristeitalien croit aussi beaucoup au marché deskits mains-libres Bluetooth. Il vient de lancerun modèle muni d’un écran LCD et permettantde télécharger son carnet d’adresse afin dedisposer de l’identification de l’appelant. « Cemarché devrait doubler en 2009 », indiqueChristophe Vallée.

L’innovation, valeurrefuge du marché

Au rayon des innovations, Hama, propose unbracelet Bluetooth muni de petites enceintespermettant d'écouter de la musique depuisun téléphone mobile. L’accessoiriste a aussilancé un kit mains-libres Bluetooth solaire.Mais Hama a aussi fait évoluer sa stratégiepuisqu’il a décidé de commercialiser des ac-cessoires d’origine constructeur depuis l’an-née dernière. « Nous

f a i s o n sd eb o n sv o -

lumesde ventes

sur les accessoires d’origine »,explique Maxime Siri, chef deproduits, « la marque duconstructeur de mobiles ras-sure les clients ». En effet, denombreux utilisateurs préfèrentacheter des accessoires spécifi-quement développés pour leur mo-bile, quitte à payer un peu plus

cher. « Pourtant les accessoi-

ristes sont main-tenant plus puis-sants sur lemarché, à la foisen volume et envaleur », tempèreLydia Quesada,chef de marchéaccessoires chezSony -Er icsson,« l’arrivée d’un

grand acteur de l’informatique et le dévelop-pement d’accessoires pour son smartphone yest pour beaucoup ». Il est vrai que le succèsde l’iPhone a profondément modifié le marchédes accessoires. Toutefois, les principaux fa-bricants de mobiles disposent tous degammes d’accessoires très complètes. « Nousessayons de proposer des accessoires qui op-timisent l’usage de nos mobiles, qui favori-sent le confort d’utilisation », explique LydiaQuesada. Le fabricant propose notamment uncasque stéréo Bluetooth vraiment mini, avecdeux écouteurs intra-auriculaires. Sony-Erics-son a aussi lancé au mois de mai de petitesenceintes portatives très design, les MS500.Elles peuvent être utilisées en déplacementcomme dans un salon. « En revanche, sur lesoreillettes et les car kits, nous revenons surde l’entrée de gamme car ces marchés ne sontpas faciles », indique Lydia Quesada.

Le solaire s’invitedans l’accessoire

De son côté, LG est en plein développement desa gamme d’accessoires. Le fabricant misebeaucoup sur le design et la qualité de concep-

tion de son offre. « Sur notre nouvelle gamme,le design est incontestablement l’élémentdifférenciant », explique Sébastien Lory,responsable commercial. De plus, sur lescasques stéréo Bluetooth, LG a obtenu lacaution d’une pointure en matière de qua-

lité sonore, à savoir Mark Levinson ». LGvient aussi de lancer un car kit Bluetooth solaire,le HSB 510, qui dispose de fonctionnalités inté-ressantes comme l’annonce de l’appelant etl’information sur le niveau de batterie. De leurcôté, les distributeurs essaient aussi d’être in-novants sur les accessoires Bluetooth. AvenirTélécom va consacrer une gamme entière àcette catégorie d’accessoires sous la marqueOXO qu’il a lancée l’an dernier. En effet, après

OXO Power pour les chargeurs, OXO Fashionpour les étuis et les housses, Avenir s’apprête àlancer OXO Connect pour les accessoires Blue-tooth. D’ailleurs le distributeur a déjà présenté

des enceintes stéréo Bluetooth au dernier MWCde Barcelone. Des oreillettes Bluetooth et desdongles Bluetooth à destination des netbookssont également disponibles. ■

« Les chaînes HiFi vont aussiintégrer la technologie

Bluetooth, même latélévision va être concernée,

avec le Bluetooth 3.0. LeBluetooth 3.0 sera un mix

entre Bluetooth et WiFi,puisque le 802.11 a été

intégré à la norme ». Thierry Dechatre,Fondateur de Beewi

« Nous avons des oreillettes d’entrée degamme et des produits munis de fonctions

spécifiques. La Roller Clip fait partie de cesdernières (…) ; elle permet de ne mettre

l’oreillette qu’au cours descommunications, puisque le boîtier

enrouleur se charge de dissimuler le filtrès facilement le reste du temps ».

Christophe Vallée,responsable de CellularLine France

31

Téléphone mobile, softphone ou PC,l’oreillette Savi Go de Plantronicsrépond au besoin croissant enentreprise de comb iner les usages.


les gens & les chiffresNominations


AIC NetworkJoël Katz, 47 ans, vient de se voirconfier les rênes du développement du ré-seau de partenaires et de distributeurs del’opérateur AIC Network. Investi d’une dou-ble mission, il devra non seulement menerà bien le recrutement de 40 revendeurs,d’installateurs, de VAR (revendeurs à valeurajoutée) et SSII, mais également optimiser

la productivité en faisant appel à des solu-tions CRM ou ERP. Avant AIC NetWork,Joël Katz a officié chez Tech Data, un gros-siste informatique, Proxima, un importateurde vidéoprojecteurs, puis chez Imac-Wstore. Lors de ses passages au sein deces différentes entreprises, il a assuré lamise en place et l’animation d’un réseau derevendeurs, notamment grâce à des cam-pagnes de marketing téléphonique. Un par-cours qui fait de Joël Katz un homme bienau fait des problématiques de l’animationdes réseaux de vente.

Clubs BouyguesTelecomDésireux d’optimiser, développer et d’ani-mer l’ensemble de son réseau de 590 ma-gasins, Bouygues Telecom vient d’attribuerà Benoît Torloting, 43 ans, la fonc-tion de directeur général de RCBT (RéseauClubs Bouygues Telecom). Cet ancien élèvede Polytechnique et de l’Ecole Nationale Su-périeure des Mines de Paris revendique uneexpérience dans le secteur public et privé.Entre 1997 et 1999, il occupe la fonction deconseiller technique au ministère du Budgetd’abord, puis au ministère de l’Economie,des Finances et de l’Industrie. Il rejoint lesecteur privé par la suite. En 1999, il intè-gre la direction de Bouygues Telecom enqualité de responsable marketing intelli-gence, puis comme directeur du développe-ment commercialisation. Continuant sa

progression au sein du groupe, il devient, en2002, directeur de la ligne de marché for-faits grand public, puis, plus tard, respon-sable du marketing produit et de la relationclient multicanal.

Internet FrInternet Fr vient de nommer PatriceRoussiale au poste de responsable qua-lité. Ses nouvelles fonctions le conduiront às’assurer que les différentes exigences etnormes mises en place par Internet Fr ga-rantissent la qualité des services délivréspar l’hébergeur à ses clients. Il devra éga-lement installer, assurer et entretenir lesprocessus du système de management dela qualité. Patrice Roussiale sensibiliserales équipes au respect des exigences for-mulées par les clients. Juste avant d’inté-grer les rangs d’Internet Fr, PatriceRoussiale a été consultant qualité chezSesam Qualité pendant huit ans. Pendantde longues années, il s’est forgé une solideexpérience, fruit d’un parcours réalisé dans

l’administration publique et dans le secteurprivé. Entré au ministère de la Défense en1971, il intègre plusieurs années plus tardles rangs de Novintec où il occupe le posteresponsable assurance qualité. En 1999, ildevient responsable conception et qualitéChez RPI puis consultant qualité au sein dela société GAEL+.

Futur TelecomL’opérateur télécom, filiale de SFR spéciali-sée dans le marché des TPE/PME, envisaged’améliorer son implantation dans le sud de

la France. L’agence régionale de Futur Tele-com implantée à Marseille et dirigée parFlorence Manteau, envisage ainside recruter plus d’une trentaine de nou-veaux distributeurs dans la région. L’équipeest notamment en charge de la logistiquede la mise en service et du service après-vente.

Nokia SiemensNetworksGiuseppe Donagemma vient derejoindre les rangs de l’équipementier NokiaSiemens Networks. En tant que nouveau di-recteur pour l'Europe de l'ouest et du sud, il

aura pour mission, à partir du 1er mai, dediriger les équipes de trente pays euro-péens. Il aura notamment pour objectif derenforcer les liens entre ses clients et NokiaSiemens Networks. Avant d’occuper cettenouvelle fonction, Giuseppe Donagemmaétait directeur du compte Vodafone, l’un desclients de l’équipementier. Diplômé en in-génierie électronique à l’Université de Pa-doue, Giuseppe Donagemma débute sacarrière en 1993 en Grèce, chez Siemens.Un an plus tard, il est recruté par Nokia.Après avoir successivement occupé lespostes de vice-président et responsable desopérations clients, il devient en 2005 le pré-sident du conseil d’administration et le di-recteur de Nokia Italie. L’homme a travaillé15 ans dans en Europe, en Afrique et enAsie dans l’industrie de la communicationet la gestion de la relation clients.

SFR BusinessTeamL’opérateur, désireux de renforcer sonéquipe managériale, vient d’annoncer qua-tre nominations. Ainsi, GuillaumeFradet, devient le nouveau directeur gé-

néral commerce et marketing offres de SFRBusiness Team. A ce titre, il sera responsa-ble de l’ensemble des équipes de ventes di-rectes et indirectes ainsi que des équipesmarketing offres de SFR Business Team. Di-plômé de l’Essec, Guillaume Fradet a aupa-ravant occupé le poste de directeurcommercial grand public chez SFR.

Frédérique Liaigre, âgée de 39 ans,vient d’être nommée directrice de la gestionclient SFR Business Team ; une divisionchargée de la facturation et du recouvre-

JDT197_Nominations 38-39 OK AG:JDT193 15/05/2009 11:54 Page 46

ment des clients entreprises. Titulaire d’unDESS Marketing, Frédérique Liaigre reven-dique une expérience de 16 ans dans le sec-teur de la téléphonie mobile.

Benjamin Revcolevschi, nouveaudirecteur des opérations de techniquesclients prendra quant à lui en charge l’ins-tallation et l’exploitation des offres télé-coms aux entreprises et des études deméthodes. Avant de rejoindre les équipesde SFR, Benjamin Revcolevschi a travaillé 7ans au sein du Boston Consulting Group, so-

ciété pour laquelle il a dirigé des projetsd’amélioration de la performance opéra-tionnelle, en France et à l’étranger. Benja-min Revcolevschi est titulaire d’un diplômede l’Ecole Polytechnique et également d’unDEA d’économie délivré par Paris Dauphine.

Delphine Drouets devient la direc-trice financière de SFR Business Team.Agée de 41 ans, elle sera en charge dutraitement administratif des clients entre-prises. Auparavant, elle a été chargée demission chez Neuf Cegetel auprès de la di-

rection financière et du directeur du ser-vice gestion client, une entreprise qu’elle arejoint en 1997.

Troll d’idéesDans le but de renforcer son réseau de par-tenaires, la société Troll d’idées, éditrice dela plate-forme de création de sites Web pro-fessionnels Kiubi, vient de recruter Gré-gory Billo. Agé de 31 ans, le nouveauresponsable des partenariats pour Kiubi,aura pour objectif de développer le réseaude partenaires (agence web ou référen-ceurs) en faisant notamment appel à la nou-velle version de Kiubi. Grégory Billo devraégalement animer le réseau de partenairesen leur fournissant un accompagnementlors de leur utilisation quotidienne de laplate-forme. Il assurera également le suivide tout le processus du partenariat, de laprospection à la finalisation du contrat.Doté d’une expérience de huit ans passésdans le secteur des plates-formes de créa-tion de sites internet et du logiciel, le nou-veau responsable devra également recruterde nouveau partenaires. Troll d’idées sou-haite recruter plus de 100 nouveaux parte-naires pour l’année 2009.

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Vidéosurveillance IP

MISE EN OEUVREExpérience


Saint-Raphaël, sa plage, son bleu azur. Des mil-liers de vacanciers s’y pressent chaque année.Pour les accueillir, l’hôtel « Les Amandiers »

constitue un endroit de charme, comprenant unevieille bâtisse raphaëlienne, ancienne maison de maî-tre, d’une capacité de 10 chambres, et 15 studioséquipés indépendants. Piscine et terrasses complètentle cadre de l’hôtel, situé dans un quartier résidentielde la ville. Pour exploiter cette affaire, Jean-RémyTainturier, le gérant, emploie quatre personnes à l’an-née, auxquelles s’ajoutent quelques saisonniers à par-tir du printemps. Cette équipe assez réduite nes’occupe pas du gardiennage de nuit. Par consé-quent, Jean-Rémy Tainturier a souhaité s’équiper decaméras de vidéosurveillance afin de pouvoir surveil-ler et visualiser à distance l’intérieur de l’hôtel (la ré-ception, les étages et paliers, la salle de restaurant etun bureau administratif annexe) et l’extérieur de l’hô-tel (l’entrée, le parking et la piscine). « Nous n’avons

Des caméras au bord de la piscine

Pour garantir un niveau de sécurité optimal à ses clients,l’hôtel Les Amandiers, à Saint-Raphaël, a investi dans unesolution de vidéosurveillance reposant sur 17 caméras IP.L’ensemble de l’établissement est désormais soussurveillance et le gérant espère une troisième étoile !

jamais rencontré de souci de sécurité ma-jeur », précise-t-il, « mais je souhaitaistout de même rester en relation avec

l’hôtel le soir ; le personnel étant réduit à certainesheures ». Le gérant voulait aussi permettre aux pros-pects qui se renseignent sur l’hôtel via le site webd’en savoir un peu plus sur l’ambiance qui y règne,en visionnant des images diffusées par les caméras.Enfin, Jean-Rémy Tainturier avait un autre objectif :obtenir une troisième étoile pour son établissement.En effet, cet équipement de vidéosurveillance, coupléavec un accès internet WiFi dans toutes les chambres,peut l’aider à changer de catégorie.

17 caméras pour tout surveillerLe choix de la solution technique s’est très rapidementporté sur l’offre de caméras de surveillance IP Securi-cam de D-Link, puisque l’intégrateur de l’hôtel, la so-ciétés SOTEI SA (rachetée depuis peu par IP InfoPro),est partenaire de D-Link depuis une dizaine d’années.« Nous avons commencé par déployer une solutiontrès simple uniquementdestinée à voir ce qu’ilse passait dans l’entréede l’hôtel », explique Ri-chard Hermitte, encharge du projet et gé-rant de SOTEI, « pourcela, nous avons installétrois caméras IP, unedans l’entrée, une dansla salle de billard et unedans la salle de restau-rant ». Aujourd’hui, ledéploiement achevé enjanvier dernier compte17 caméras IP, soit 11caméras sans fil motori-sées DCS-5220 et DCS-

5300G destinées à visualiser différents accès et es-paces de circulation à l’intérieur de l’hôtel, une caméraIP filaire DCS-900 non-motorisée destinée à visualiserl’entrée de l’hôtel et la réception, et à enregistrer endirect sur détection de mouvements, et 5 caméras IPfixes DCS-3420G, équipées WiFi 802.11g et permet-tant de visualiser l’extérieur de l’hôtel, dont l’entréeprincipale. L’ensemble de ce parc de caméras est gérépar l’intermédiaire du logiciel de surveillance pour ca-méras IP D-ViewCam 2.0, qui permet de gérer de ma-nière centralisée jusqu'à 32 caméras IP. « Cetteinstallation a déjà prouvé son efficacité puisqu’elle apermis d’identifier l’auteur d’un vol qui a eu lieu de-puis », explique Richard Hermitte. Bien entendu, lesflux d’images peuvent être visualisés depuis n’importequel PC, ce qui arrange bien Jean-Remy Tainturierpuisque celui-ci vient d’ouvrir un nouvel établissementen République dominicaine. Il peut ainsi continuer àsurveiller son hôtel azuréen depuis là-bas. De plus, sila caméra de détection à l’entrée de l’hôtel repère desmouvements suspects, il est automatiquement alertépar e-mail sur son smartphone. Enfin, il peut prendrela main à distance sur chacune des caméras. Il suffitpour cela de saisir leur adresse IP. « Nous sommes vraiment satisfaits de cette installationpuisqu’elle nous assure un contrôle et une gestion ef-ficaces de la surveillance de l’hôtel à distance », ex-plique Jean-Rémy Tainturier. Le retour est égalementbon de la part de la clientèle. Loin de se sentir « fli-qués », les gens se disent plutôt rassurés par le dispo-sitif. Il faut dire que le sujet est abordé avec humourdans les allées de l’hôtel où de petites pancartes « sou-riez, vous êtes filmés » ont été disposées. La vidéosur-veillance commence à entrer dans les mœurs. ■

Hervé Reynaud

Avec une maîtrise en mathéma-tique et un DUT en électroniqueen poche, Richard Hermitte intè-gre la société SOTEI SA il y a 25ans, et ne tarde pas à mettre enplace l’activité de services infor-matiques de l’entreprise. Au fil

des années, il rachète les parts de la société et devient par-tenaire de D-Link, dont il pousse les solutions de vidéosur-veillance IP auprès de nombreuses entreprises de la côted’Azur. Profitant d’une offre intéressante, il a revendu sa so-ciété à IP Info Pro il y a quelques mois.

Richard Hermitte, intégrateur local Objectif :

surveiller à distance l’hôtel, utiliser les caméras pour offrir des visites sur le web plusattractives, améliorer ses chances d’obtenir une 3ème étoile.

Moyens : Solution de vidéosurveillance IP Securicam de D-Link avec des caméras motorisées etdes caméras fixes, le tout géré avec le logiciel IP-D ViewCam 2.0

Résultats : L’hôtel peut être surveillé depuis n’importe quel point du globe, les clients se sententrassurés.

Données du problème

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Les mobiles


Dimensions/Poids : 116 x 49 x 9,9 mm/98 gCompatibilité Réseaux : quadribande GSM/eGSM (850/ 900/1800/1900 MHz) et tribande WCDMA(850/ 900/2100 MHz),HSDPA (10,2 Mbit/s) et HSUPA (2 Mbit/s), WiFi b/gConnectique : Bluetooth v2.0 avec A2DP, prise jack 3,5 mm, USB high speedMémoire : 60 Mo, slot micro SD jusqu’à 16 GoOS : Symbian series 60Autonomie (veille/communication/batterie) : jusqu’à 29 jours/ jusqu’à 8 h/1500mAh Li-PoEcran : TFT 16 millions couleurs, 2,4”, 320 x 240 pixelsFonctionnalités : a-GPS avec boussole et Nokia Maps, appareil photo 3,2 Mpix avec flash, lecteur MP3 etvidéo, radio FM RDS, mail, VPN, encryptage de données, accès Ovi, Windows Live, Facebook, You Tube…

Dimensions/Poids : 102 x 45 x 15,9 mm/75 gCompatibilité Réseaux : GSM tribande (900/1800/1900), GPRS clase 10Connectique : Bluetooth v2.0 avec A2DP, USB 2.0Mémoire : 2 Mo, slot micro SD jusqu’à 2 GoOS : propriétaireAutonomie (veille/communication/batterie) : jusqu’à 1 mois/jusqu’à 10 h en conv ; 20 h d’écoutemusicale/1000mAh LionEcran : OLED 65 000 couleurs, 1.8”, 128 x 160 pixelsFonctionnalités : mains libres, WAP 2.0, jeux, radio FM RDS, lecteur de musique (MP3, AAC, AAC+),répertoire jusqu’à 800 entrées, appareil photo 1,3 Mpix (photos en rafale), fonction webcam

Alcatel One Touch SportSimplicité et robustessepour le plein airPetit, léger (75 g) et robuste, l’Alcatel One Touch Sport est taillé pour l’aventure. Sonautonomie exceptionnelle (10 heures en conversation, 20 h en écoute musicale, 1 mois enveille) en fait un bon compagnon pour les sorties en plein air. Son enrobage protecteur le metà l’abri des chocs et poussières, et l’application G-Sensor avec son podomètre, calcule votretemps de marche et les calories dépensées. Pas très branché sur les fonctions avancées, leOne Touch Sport possède quand même le Bluetooth v2.0 avec A2DP, une radio FM RDS, unappareil photo 1,3 Mpix et – bien pratique – une lampe torche.

Samsung Solid B2100Le mobiledu BTPOn n’ira pas jusqu’à dire qu’on peut plongeravec – bien qu’il puisse supporter l’immersionjusqu’à 1 m de profondeur pendant 30 mn -,mais le Solid B2100 a des chances de devenirl’objet à la mode dans les chantiers et autresactivités de plein air exposées aux risques.Supportant parfaitement chocs et poussière(il est certifié IP 57), il n’affiche cependantque 102 g sur la balance. Quadribandeet doté d’une grosse autonomie, il peutfonctionner partout dans le monde.Et sans être un champion du multimédia, il lit la musique, embarque le BluetoothStéreo et peut prendre des photosà 1,3 Mpix de définition.

150€

Dimensions/Poids : 115 x 56 x 11,9 mm /NCCompatibilité Réseaux : EDGE/GPRS (850/900/1800/1900), HSDPA 7,2 Mbit/s,HSUPA 5,76 Mbit/s (900/ 1700/2100 MHz), WiFiConnectique : Bluetooth 2.0, USB 2.0, MicroUSB, prise jack 3,5 mmMémoire : 8 Go, micro SD jusqu’à 32 GoOS : AndroidAutonomie (veille/communication/batterie) : NC/NC/1500mAh LionEcran : 3,2 pouces HVGA (320 x 480) AMOLED Fonctionnalités : GPS, appareil photo 5 Mo (Auto Focus, Flash LED), radio FM RDS, lecteur demusique (MP3, AAC, AAC+, e-AAC+, WMA, RA), vidéo (MPEG4, H.263, H.264, WMV), applicationsGoogle (Search, Maps, Street View, Gmail, You Tube, Calendar, Google Talk) et Androïd Market

nouveaux produits

NC€

€ 129

Nokia E52Un smartphoneléger et completPas de doute : le Nokia E52 est conçu pourl’entreprise. Il possède tous les atouts pourcommuniquer en voix (compatibilité avec lesPABX à travers la solution Call Connect, autonomiede 8 h) comme en data, puisqu’il gère en hautdébit mobile pratiquement tous les clients demessagerie existants (pros et persos), se connecteau VPN et peut crypter les données. L’E52 estégalement équipé du GPS (a-GPS) avec boussole,d’un appareil photo 3,2 Mpix, d’un lecteuraudio-vidéo, et peut accéder à tous les servicescommunautaires comme de contenus ludiques(Facebook, Ovi, You Tube…). De quoi égayerles pauses lors de journées chargées.

Samsung AndroïdSamsung s’essaie à l’universmobile GoogleAprès HTC, présent chez SFR comme chez Orange avec des modèles sous Androïd, voici lenuméro un coréen qui se lance à son tour dans la bataille. Très bien doté en matière defonctionnalités, ce mobile Samsung bénéficie bien entendu de toutes les applications Google(Search, Maps, Street View, Gmail, You Tube, Calendar…), qu’il affiche sur un grand écran tactile3,2 pouces AMOLED, et auxquelles il se connecte en HSDPA- HSUPA ou en WiFi. Equipé duBluetooth 2.0 stéréo, le Samsung Androïd embarque aussi un appareil photo 5 Mpix, le GPS, et unemémoire pouvant monter jusqu’à 40 Go ! (8 Go embarqués plus 32 Go en micro SD).

Dimensions/Poids : 104 x 48 x 17mm/75 gCompatibilité Réseaux : bibande GSMMémoire : aucuneOS : propriétaireAutonomie (veille/communication/batterie) :une semaine/1500mAh Li-PoEcran : pas d’écranFonctionnalités : SMS, mains libresautomatique, haut parleur puissant,livré avec un kit mains libres, tourde cou et chargeur mural. Le répertoire,le changement de sonnerie, le volume,le décrochage automatique peuventêtre paramétrés avec l’opératriceou sur le site Internet www.monbazile.fr

Bazile TelecomLe couple « mobile plus service »pour les seniorsLe mobile proposé par Bazile Télécom ne compte qu’unseul bouton. Un bouton sur lequel on appuie pourdécrocher quand ça sonne, pour appeler un serviced’opérateur (et dire « je voudrais parler à ma fille »),ou encore, de manière prolongée (5 secondes), pourappeler un service d’urgence. D’ailleurs, le Bazile n’amême pas d’écran ! La société a tout misé sur un serviced’opérateurs disponible 24 h sur 24, 7J/7, qui assure la miseen relation après avoir enregistré les numéros d’appel del’abonné. Le service est facturé 15 euros TTC par mois (déductibleà 50 % des impôts), hors abonnement et appels mobiles. Sil’abonné a déjà une carte SIM, il peut l’intégrer dans le téléphone,sinon, il peut souscrire un abonnement à partir de 6,90 euros par mois.

59€

Dimensions/Poids : 113 x 49,5 x 17,1 mm/102 gCompatibilité Réseaux : quadribande EDGE/GPRS (850/ 900/1800/1900 MHz)Connectique : Bluetooth v2.1 avec A2DP, USB 2.0 Mémoire : 10 Mo, slot micro SD jusqu’à 8 GoOS : propriétaireAutonomie (veille/communication/batterie) : 600 h/9 h/1000mAh LionEcran : TFT 262000 couleurs, 1.77”, 128 x 160 pixelsFonctionnalités : mobile certifié IP57 (immersion sous l’eau jusqu’à 1 m pendant 30 mn),radio FM, lecteur de musique (MP3, AMR, AAC, AAC+, eAAC+, WMA), appareil photo 1,3 Mpix,répertoire jusqu’à 1000 entrées

sortie en juin419€

JDT197_Produit-Mobiles-P44 OK AG:JDT193 18/05/2009 17:53 Page 2


Prise en main

La Vertu des pauvres Adeptes des dernières technologies et utilisateurs pragmatiques en quête du meilleur rapportfonctionnalités/prix, passez votre chemin ; le Nokia 8800 Arte Gold s’adresse bien davantageà ceux qui cherchent un mobile conçu pour la beauté du geste (du geste qui se voit, surtout),qu’à ceux qui cherchent la productivité et la performance.

En temps de crise, plusieurs attitudes sont possibles, éviter les signes extérieurs derichesse ou au contraire montrer ses attributs dispendieux. Le Nokia 8800 Arte Goldest l’outil parfait pour la deuxième catégorie. Prenez un Nokia 8800 classique – unmodèle déjà traditionnellement haut de gamme - et plongez-le quelques minutes

dans de l’or 18 carats. Appliquez-lui ensuite une surface de cuir blanc et vous obtiendrez unproduit très haut de gamme ou dans le contexte actuel, un terminal bling-bling. La finecouche d’or 18 carats a une influence sur le poids et il y a peu de chances d’oublier le Nokia8800 Arte Gold dans sa poche de chemise ou dans son petit sac à main. En effet, le portableacuse une charge pondérale de 150 grammes. Seul avantage de cette masse : elle donneune bonne caisse de résonnance au son qui, en haut-parleur, s’avère d’une rondeur sanségale pour un téléphone. Pour ce qui est de l’usage, ce terminal s’adresse à ceux qui veulentuniquement téléphoner. Exit donc, tactile, grand écran, etc… La mode oui, la tendancetechnologique non, le Nokia 8800 Arte Gold est avant tout fait pour être vu, et non pourêtre utilisé devant le « vulgus pecus ». Signe de cette exposition, le chargeur de l’appareil estun dock, en or également, qui trônera fièrement sur une table du salon. Si on ajoutel’oreillette Bluetooth, livrée d’office avec le terminal, ainsi qu’un petit étui blanc, la panopliedes accessoires pour people ou riche héritière est complète.

Cependant, l’équipementier finlandais n’a pas oublié les fondamentaux. Le Nokia 8800 ArteGold est compatible avec le réseau cellulaire 3G, qui offre des débits suffisants pour surfer

sur Internet. En revanche, on regrette l’absence de connexion WiFi,bien pratique dans les lieux équipés et où le réseau mobile ne

passe pas. Mais il s’agit d’un demi regret, puisque la taillede l’écran (2 pouces, soit 5,08 cm), bien qu’il soit debonne qualité et affiche 16,7 millions de couleurs dansune résolution QVGA, ne se prête guère à l’utilisationdu Web. Il s’avère tout aussi peu pratique pour lire desvidéos ou réaliser des photos. Pour ces dernières, lecapteur est de 3,1 mégapixels avec un zoom x8 etplusieurs options sont disponibles. La qualité est enrevanche moyenne, aussi bien sur les photos, que surles vidéos. Mais on le répète, ce téléphone est un signeextérieur de clinquant et certaines fonctionnalités sontaccessoires. Au final, on ne peut s’empêcher de penserque pour un prix de 1799 euros (et oui vous ne rêvezpas), le Nokia 8800 Arte Gold s’adresse à une clientèletriée sur le volet, plutôt féminine, mais surtout trèsaisée, sinon riche. Elle peut aussi intéresser une autrecatégorie de clients : celle des super-riches, plutôtadeptes de la gamme Vertu (appartenant elle aussi àNokia) qui, ayant souffert de l’effondrement desmarchés financiers, doivent revoir leur train de vie à labaisse. Que voulez-vous, c’est la crise ! ■

Jacques Cheminat

Nokia 8800 Arte Gold

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•Accessoires•Finition superbe •Bon son

•Pas de WiFi•Le poids•Le prix

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Dimensions/Poids : 109 x 45,6 x 14,6 mm / 150 g, finition or

Réseau : GSM (900, 1800 et 1900 MHz), GPRS classe 10,EDGE, WAP 2.0 et UMTS (2100)

Ecran : OLED 2 pouces, soit 5,08 cm, Affichage 16,7 millionsde couleurs dans une résolution 240 x 320 pixels (QVGA)

Autonomie (communication/veille) : jusqu'à 3 h 20 en com-munications et jusqu'à 300 h en veille, batterie lithium-Ion 1000 mAh

Caractéristiques : Lecture des musique (formats AAC, eAAC, MP3et WMA), enregistreur vocal, Mémoire interne : 4 Go, Port microUSB2.0, Connectivité Bluetooth 2.0, Appareil photo numérique 3,1 Mpix

Bien qu’affichant 16 millionsde couleurs, l’écrandu Nokia 8800 Arte Goldn’offre que 2 pouces(5,08 cm) de diagonale,avec une définition QVGA,un peu faible pourvisualiser correctementphotos et vidéos.

Avec sa forme de lingot d’or,l’Arte Gold est un slider dontl’écran coulisse vers le hautpour laisser apparaître leclavier. Les mouvements,fermes et précis, signentune qualité de fabricationsoignée. Le clavier – et lesautres boutons – bénéficientd’un rétro-éclairage blanctrès discret.

L’arrière de l’appareil,dont les trois quartssont recouverts de cuirblanc, loge trèsdiscrètement l’appareilphoto (un 3,2 Mpix).Aucune mention de ladéfinition ou de l’ouverturede l’optique n’y figurent.

MotorolaAura Silver1590 €

LA CONCURRENCE

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Sennheiser MM 60Micro casquepour mélomanesEnvie d’avoir un meilleur son qu’avec lecasque oreillette livrée en standard avec votreiPhone ou votre Nokia ? Le Sennheiser MM 60répond à ce besoin. Léger et équipé d’uneprise jack 3,5 mm ; il offre une vaste plage decouverture des fréquences sonores pour offrirune qualité d’écoute optimale. L’arceau quiporte les écouteurs est réglable, permettantune adaptation parfaite à toutes les morphologies.Par ailleurs, le MM 60 se replie pour facilite le transport dans la housse fournie à cet effet.Sennheiser offre sur ce produit une garantie de deux ans.

Poids : NCBande de fréquences couvertes : de 15000-27000 HzConnectique : jack 3,5 mm, livré avec un câble de 1,1 mFonctionnalités : micro intégré avec touchedécroché/raccroché, compatible iPod également

Dimension télécommande : 145 x 27 x 23 mmDimensions détecteurs : 70 x 50 x 5,5 mmPortée : environ 30 mTechnologie utilisée : sans fil, 433MHz

Doro MemoryPlus 335Pense-bêteélectroniqueAvec Doro MemoryPlus 335, Doro a pensé à tous ceux quiégarent leurs clefs. Le dispositif est composé d’un boîtier derecherche et de quatre détecteurs électroniques en forme deporte-clefs. Pour localiser les objets égarés, il suffit d’appuyersur le boîtier pour activer un signal sonore. Le boîtier lui-mêmeest difficile à perdre. S’il n’est pas reposé sur son socle, unealarme retentit. La solution, idéale pour les personnes atteintesde troubles de la mémoire, peut également s’adresser auxdéficients visuels.

Dimensions : 87 x 27 x 13 mmDébit : jusqu’à 10,2 Mbits/s en téléchargement,jusqu'à 5,76 Mbits/s en chargementConnecteur : USBRéseau : 3G (UMTS) et 3G + (HSDPA/HSUPA),GPRS, EDGECompatibilité : Windows 2000, Windows XP, WindowsVista, Linux et Mac OS

Nokia CS-15L’internet mobile selon NokiaA l’instar d’Orange, SFR et Bouygues Telecom, le constructeur finlandais de mobilespropose lui aussi sa clef 3G. La Nokia CS-15, adaptée au réseau 3G, permetd’atteindre un débit de 10,2 Mbits/s en flux descendant de 5,76 Mbits/s fluxmontant. En outre, il est également possible de réaliser des mises à jour logiciellesdestinées notamment à augmenter la vitesse de transfert des données. A l’heure oùle fabricant envisage de se lancer dans la course aux netbooks, la sortie de cetteclef 3G ne doit rien au hasard.

Dimensions/Poids : 44 x 19 x 8,95 mm/40 gCapacité : 4 Go de stockageAutonomie : 4 heures en conversation, 4 jours en veille, plus quatre heures de réserve supplémentairesDurée de charge : 2 heures

Poids : 600 gDimensions : 24 mm d’épaisseur et 85 mm de largeurConnectique : prise jack (3,5 mm) pour lecteur MP3, connexion au système audio du véhiculeAutres caractéristiques : écran tactile, lecture de cartes mémoire SD, reconnaissance vocale,écran détachable

Bluetrade kit mains libres BluetoothL’iPhone 3G sans les mainsLe nouveau kit mains libres Bluetooth de Bluetrade, le « Bluetouch Music » est dans l’airdu temps. Doté d’un écran tactile aux dimensions réduites, cet accessoire, capable de gérerle répertoire et les listes d’appel du mobile, se veut bien plus qu’un kit mains libres.Le terminal peut non seulement se transformer en lecteur MP3, mais également enregistrerdes mises à jour, le tout via sont port USB. Directement branché au système de la voiture,le kit mains libres se charge tout seul de couper la radio. Compatible avec un iPod Touch,le « Bluetouch Music » peut mémoriser jusqu’à cinq mobiles.

Tag Heuer oreillette Bluetooth MeridiistTag Heuer à l’heure du BluetoothAprès les téléphones, voici les oreillettes à la griffe du célèbre horloger suisse. Avec ses 40 g,l’oreillette Meridiist Bluetooth multifonction de Tag Heuer dispose d’étonnantes capacités.L’appareil se compose de deux parties détachables. L’une fait clé de stockage USB offrant unecapacité de mémoire de 4 Go. L’autre, la partie oreillette, assure une autonomie de quatre heuresen conversation et de quatre jours en veille. Une batterie intégrée à l’oreillette assure de plus uneréserve de quatre heures supplémentaires. L’oreillette est destinée à accompagner le Meridiist,le mobile de l’horloger fabriqué par Modelabs.

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JDT197_Produit-Accessoires P46 OK AG:JDT193 18/05/2009 17:51 Page 2


Prise en main

Un mobile au coeurdu divertissement domestiqueTrès complet en tant que téléphone, le W995 peut aussi, grâce au protocole de communication sur WiFi dlna,se transformer en serveur multimédia pour les applications de divertissement domestique à combineravec sa console de jeux, sa TV ou son PC.

Il a beau se présenter sous le W qui signe les mobiles de la gamme Walkman, plutôt dédiésà la musique ; il n’empêche que le W995 s’avère comme l’un des mobiles multimédia lesplus complets du moment. Seule caractéristique qui rappelle l’importance de l’usage« multimédia » : lorsqu’on met le téléphone sous tension, il demande systématiquement

si l’on souhaite activer le téléphone, comme s’il s’agissait d’une fonction occasionnelle !Richement doté, donc, en matière de fonctions, le W995, bénéficie d’une connectivité archi-complète allant du GSM quadribande à la 3G+ (HSPA) bi-bande et au WiFi, du Bluetooth 2.0stéréo ; d’un appareil photo 8,1 Mpixels, des fonctions de lecture multimédia multiformats,de l’aGPS, de la radio FM...

La fonction photo embarque le flash et le stabilisateur d’image. Elle dispose de très nombreuxréglages, dont la détection de visages, la fonction best pict, la localisation des photos à l’aidede l’a-GPS, à condition d’être en zone de couverture. Saluons la facilité avec laquelle on peut,en deux clics, juste après la prise de vue, envoyer son image par MMS ou sur un site Web(Blogger, Picasa, My Space). Dommage que les options d’envoi par Bluetooth et e-mail nesoient accessibles que depuis l’album. Même chose pour la vidéo, à l’exception du MMS. Seulregret sur cette fonction : la relative lenteur de la prise de vue à partir du déclenchement. Lecôté musique a pour sa part été particulièrement soigné – c’est la moindre de choses pourun mobile Walkman – puisque Sony Ericsson y a tout mis : PlayNow (service detéléchargement), TrackID (identification d’un morceau de musique), SensMe (sélection des

pistes musicales selon l’humeur), Shake control (changement demorceau de musique en secouant le téléphone), Radio FM

avec RDS… Le tout est accessible par des boutons d’accèsdirect. Equipé du GPS (a-GPS seulement, dommage…),le W995 utiliser cette fonction, couplée à l’accèsInternet, pour se localiser sur Google Maps. Mais si vousvoulez naviguer, il faudra faire l’acquisition de la licenceWayfinder (39 euros pour 12 mois). Sinon, vous pouvezvisualiser des cartes, planifier des itinéraire…

Mais, au-delà de tous les usages que le W995 permetseul, un de ses principaux intérêts réside aussi dans sacapacité à se connecter - via le protocole decommunication dlna sur WiFi – avec l’ensemble de lachaîne domestique de divertissement domestique(console de jeu, écran TV, PC…), notamment si cettedernière est 100 % Sony… Ainsi, vous pouvez, depuisvotre PS3, accéder au contenu multimédia de votretéléphone (photos, vidéos ou musique) pour l’afficherou le jouer sur votre écran de TV ou votre chaîne HiFi.Le téléphone agit donc comme un serveur, une sacréeinnovation ■

Ariel Gomez

Sony Ericsson W995

Nouveauxproduits

490

•Qualité sonoredes hauts parleurs

•Intégration avec lemultimédia domestique

•Richessefonctionnelle globale

•Pas d’écran tactile•Taille d’écran

€

Dimensions/Poids : 97 x 49 x 15 mm/113 g

Réseau : GSM/GPRS/EDGE 850/900/1800/1900, UMTS/HSPA900/2100, WiFi

Connectique : Bluetooth v2.0 avec A2DP & AVRCP, micro USB,connecteur audio jack 3.5 mm

Mémoire : 118 Mo Mo, Carte mémoire Memory Stick Micro 8 Go

OS : Symbian series 60

Autonomie (veille/com/batterie) : jusqu’à 370 h/jusqu’à 9 h,GSM-GPRS /860mAh Lion

Ecran : TFT 240 x 320 pixels, 2,6 pouces 262 144 couleurs,résistant aux rayures

Fonctionnalités : appareil photo auto-focus 8,1 Mpixels avec flash,stabilisateur d’image, détection de visage, blogging d’imageset vidéos, musique avec fonctions PlayNow, TrackID, SensMe,Shake control, Radio FM avec RDS, aGPS, Géo-tagging des photos,Google Maps, SMS, MMS, E-mail, Exchange ActiveSync ,IM

A contre courant du « touttactile », le W995 mise plutôtsur le « tout boutons » :les trois qu’on trouve surla tranche pour accéderdirectement à la fonctionWalkman côtoient deuxdiscrets boutons noir quiservent, pour la musique,au réglage du volume,et pour la photo, au zoom.

Les haut parleurs du W995,discrètement dissimuléssur le dessus et le dessousdu téléphone, délivrentun son d’une puissance etd’une qualité étonnantes.Ce dispositif permetde partager aisément samusique à proximité sansl’apport de haut-parleursexternes.

La petite béquille situéeà l’arrière de l’appareil,qui permet de poser letéléphone pour visualiserses films confortablementne s’avère utilisable quesi le téléphone est ouvert,autrement, elle esttrès instable.

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LA CONCURRENCE

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Téléphonie


Capacité : 20 ppm en couleur et 32 ppm en noir et blancRésolution : 1200x600 ppp (points par pouce)Nombre d’utilisateurs : de 1 à 10 en réseau

Dimensions : TVConnectLine, (8 x 8 x 1,7 cm) et Téléphone ConnectLine (8 x 8 cm)Connectique : Bluetooth, plug and play

Oticon TV ConnectLineDu son pour tousLa nouvelle solution auditive développée par Oticon permet aux sourds et aux malentendants de regarder la télévision sans aucundésagrément. La solution TV ConnectLine se compose d’un émetteur et d’un adaptateur sans fil relié à la sortie audio de la TV. Ledispositif, activé par une télécommande, transmet le son directement dans l’oreillette dédiée, le tout grâce à une connexion Bluetooth.L’absence de délai de transmission évite les décalages entre l’image et le son. Le Téléphone ConnectLine, un système analogue, connectéà un téléphone fixe ou mobile, permet également de basculer facilement du son de la télévision à celui du téléphone.

Polycom VVX 1500La visioconférencedans un téléphoneLe VVX 1500 de Polycom regroupe toutle savoir-faire du spécialiste de lavisioconférence dans un combiné.Le terminal qui allie téléphonie sur IPet système de visioconférence, embarqued’autres fonctions. Un micro-navigateurlibre (pour l’échange de fichiers entemps réel) ainsi qu’une API permettentd’intégrer de nouveaux logiciels.Un CRM (gestionnaire derelation clients) peut ainsiêtre facilement intégré.A l’instar d’autres solutionsdéveloppées par Polycom,le VVX 1500 estcompatible SIP.

Capacités : 2 ports WAN Ethernet, RNIS S0, 2 FXS, 32 VPN, 4 ports 10/100 MbpsAutres caractéristiques : Données VoIP cryptées

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OKI MC560La multifonction couleur,avec ou sans PCOKI, l’outsider du marché français de l’impression, tente une fois de plus de faire ladifférence avec un nouveau produit : son appareil multifonctions couleur A4 MC 560. Sapalette d’outils autorise de nombreuses fonctions : numérisation des documents et envoivers une adresse e-mail ou un site FTP (sans passer par un PC) ; gestion de plusieurstravaux d’impression simultanément (de la carte de visite aux bannières). Proposée en deuxmodèles, le MC 560 est livrée avec Template Manager 3.0, une solution pour la création dedocuments professionnels. Suivant les modèles, un disque dur est disponible en option.

Vigor IPPBX 2820L’IPPBX calibrépour les PMELe nouvel IPPBX DrayTech estdestiné à séduire les TPE etPME. Baptisée Vigor IPPBX2820, il dispose d’unepalette de fonctionnalitésvariées. Au modem-routeurintégré ADSL 2+ s’ajoute un portWAN assurant une haute disponibilité.Capable de gérer jusqu'à 32 tunnelsVPN, le Vigor IPPBX 2820 peut accepterdeux téléphones analogiques et deuxconnexions RNIS. Le modèle qui peut égalementsupporter 50 comptes SIP pour téléphones IP,intègre également Qos et Tos.

Giga Concept GSM GM-R80Le signal GSM et Internet,accessibles depuis la merLa dernière solution développée par Giga Concept a pour but d’abolir l’une des dernières frontières du signal GSM : la mer. Le répéteur GSMGM-R80 permet ainsi de capter le signal GSM depuis la côte puis de le répercuter, amplifié, jusqu’à 10 miles nautiques, dans un rayon de80 m². En version ‘Marine’, le répéteur est accompagné d’une antenne haute capacité fixée sur le plus haut point du bateau. Le GSM GM-R80peut également être accompagné d’un routeur Wi-Fi pouvant fournir une connexion Internet sans fil.

Compatibilité : fonctionne avec les IP PBX de nombreuses marques (Nec, Nortel, 3Com, etc.)Autres caractéristiques : PoE (Power over Ethernet), permet de réduire la consommation d’énergie.La technologie Smart-Motion bascule l’écran en mode d’économie d’énergie en l’absencede mouvements dans le bureau.

70€ AT-GS900/5E90€ AT-S900/8E

Portée du répéteur : env. 10 miles nautiquesCouverture : rayon de 80 m²Fréquence : en liaison montante : 890-915 MHz, en liaison descendante : 935-960 MHzAlimentation : AC 220V/AC 110V DC, 10V

100€ TVConnectLine 80€ Téléphone ConnectLine

900€ MC560n

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Réseaux


Portée : jusqu’à 300 mètresDébit : jusqu’à 150 Mbit/sInterface : 4 ports Ethernet pour les connexions en réseauRéseau : Wi-Fi 802.11bServices assurés : routeur sans fil pour transferts de fichiers ou utilisation d’application Web lourdesSécurité : Wi-Fi Protected Setup , cryptage WEP et WPA

Compatibilité : Cisco, Juniper, BrocadeNombre de ports : suivant le modèle, de 16 à 32Principales fonctionnalités : Prise en charge de module Serial IQ, prise en charge de lecteurs de cartes à puce/CAC, double prise Ethernet,alimentation simple ou double selon les modèles, prise en charge d’une résolution vidéo 1280 x 1024, affichage des objectifs hiérarchisésà partir de la console locale

Avocent MergePoint UnityL’administration de datacenter à distanceLe nouveau commutateur d’Avocent, le MergePoint Unity, permet de gérer des datacenters distants via IP, sans surcoût et via une interfaceunique. Conçu pour prendre en charge les technologies de gestion de consoles série et les commutateurs KVM (Keyboard/Video/Monitor) sur IP,le MergePoint Unity évite l’achat de matériel supplémentaire. Ce switch offre d’autres options. Il est possible de connecter des périphériquesphysiques sur des ordinateurs distants mais également de gérer des lecteurs de cartes à puces ou d’identifier des serveurs déportés.Double prise Ethernet et alimentation double en option assurent la continuité d’activité en cas de panne.

Trapeze Networks MP-82Un ‘hotspot’ plus rapideet plus sécuriséLe nouveau point d’accès Wi-Fi conçu par Trapeze Networks se veut plus rapide et plussécurisé. Le MP-82 802.11n dual-radio 2x3 MIMO peut, en théorie, assurer un débit de300 Mbit/s et fournir une connexion aux appareils présents dans les espaces de travail

(PC portables, PDA ousmartphones). La technologie

NonStop Wireless, inclusedans le MP-82, offreégalement d’autresavantages. Rétrocompatible,le MP-82 fonctionne ainsiavec les anciens pointsd’accès de marque TrapèzeNetworks plus anciens ; ungage d’économie donc. Encas de panne, la connexionest automatiquementbasculée vers le pointd’accès le plus proche.

NC€

Nombre d’utilisateurs : UTM 10 (de 1 à 10 utilisateurs simultanés), UTM 25 (de 10 à 30 utilisateurs simultanés)Capacité : surveillance de transferts web (HTTP, HTTPS, FTP) et des courriers électroniques (SMTP, POP3 et IMAP)et des flux réseaux grâce à la technologie Stream ScanningAutres caractéristiques : base de 600 000 signatures virales, mise à jour toutes les heures

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Belkin N150La sécurité en un seul clicLe fabricant Belkin a fait évoluer sa gamme de routeurs N150. Les nouvelles versions sans fildisponibles au choix en routeur (N150 F6D4230uk4) ou en modem routeur (F6D4630uk4A),se veulent avant tout faciles à installer. Seules trois étapes suffisent pour faire fonctionner lematériel. Dotées d’une portée de 300 mètres et de norme 802.11b, les deux nouvelles versionsdu routeur sont capables d’atteindre un débit de 150 Mbit/s. La sécurité n’est pas oubliée pourautant. Un simple clic permet d’activer la sécurité Wi-Fi. Ces routeurs sont avant tout destinésà la gestion d’applications Web gourmandes en bande passante.

Boîtiers ProSecure UTM10 et UTM25Netgear met la sécurité en boîteAvec sa dernière solution, l’équipementier Netgear entend répondre aux inquiétudes des PME en matière de sécurité. Les appliances dela gamme ProSecure, UTM 10 et UTM 25, intègrent notamment un moteur antivirus, une solution antispam et un filtre d’URL, fruit d’unecollaboration avec des éditeurs comme Sophos. Les boîtiers, capables de gérer des accès distants VPN SSL et IPsec, comprennent égalementun pare-feu/VPN intégré ainsi qu’un système de protection adapté aux nouvelles menaces virales. Un support technique assuré 7j/7 et 24h/24accompagne les boîtiers.

Allied Tellesis AT GS900/5E et GS900/8EDes commutateurs écolos Bien peu d’équipements informatiqueséchappent à la vague “green IT”. Lesderniers commutateurs d’Allied Telesisne font pas exception. Les modèlesAT-GS900/5E et AT-GS900/8E sontavant tout conçus pour assurer uneconsommation réduite en énergie.Conformes à la norme Energy Star,ces deux équipements consomment,selon le fabricant, 60 % de moinsque leurs prédécesseurs. Ils sont égalementcapables d’adapter la puissance de transmissionà la longueur de chaque câble Ethernet relié.De quoi réduire les factures des PME,assure Allied Tellesis.

Réseau : Wi-Fi 802. 11nFonctionnalité : Point d’accès internet sans filDébit théorique : 300 Mbit/s

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Capacités : 5 ou 8 ports Ethernet GigabitAutres caractéristiques : consommation 60 % inférieure à celle des appareils précédentsdu fabricant. Adapte la consommation d’énergie à la longueur du câble Ethernet

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c’est nous avec Ideo» - CELESTE · Commutateur écolo Nokia E52 3G+, 3,2 Mpix, aGPS, ... Sony Ericsson W995 ... un axe clé pour les opérateurs