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Huit nouvelles entreprises bénéficiaires du Label CGEM N°2683 du 22 Juin 2009

Cgem Infos N°2683 du 22 Juin 2009

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Huit nouvelles entreprises bénéficiaires du Label CGEM N°2683 du 22 Juin 2009

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Huit nouvelles entreprises bénéficiaires du Label CGEM

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Sommaire Responsabilité sociale de l’entreprise. Les aspects relatifs au travail

Résultats du Baromètre mondial de la corruption 2009

Maroc-Tunisie. Journée de partenariat et de contacts d’affaires

Aéronautique. Protocole d’entente entre le GIMAS et le GIFAS

SIAGRA. La FIFAGE a cartonné

Huitième édition du Salon international de la sous-traitance

Action sociale. 300 entreprises sondées par la CGEM

PAAP. Débat sur «La modernisation et la compétitivité de l’entreprise: quel rôle pour le Associations Professionnelles ?»

«Planète PME». Un jour et 64 rencontres B to B

GREENTECH Expo. Mise au point de la Fondation Mohammed VIpour la Protection de l’Environnement

CMPP-MED TEST. Appel à candidature pour les entreprises de la région de Tanger

APPEL A CANDIDATURE 19

ACTU CGEM

FOCUS

ACTUALITÉ 4-5

FÉDÉRATION 6-7

ÇA NOUS INTÉRESSE 8-9

FOCUS 10-11

DOSSIER 12

FOIRES & SALONS 18

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CGEM INFOS 22 Juin 20094

ACTUALITÉ CGEM

Directeur de publication : Mohamed HORANIRedacteur en chef : Mustapha MOULAYAdministration et Rédaction : 23, bd Mohamed Abdou, Palmiers - Casablanca.Tél : 05 22 99 70 00 Fax : 05 22 98 39 71 E-mail : [email protected]égie publicitaire : Agence AUTOGRAPH, Bd Brahim Roudani (ex Route d’El Jadida). Rés. Al FathTél : 05 22 98 29 64 /75 Fax : 05 22 98 29 82 E-mail : [email protected] : Malika Charafi, E-mail : [email protected] : 0851-123X D.L : 214/99 Web : www.cgem.ma Impression : IMPRIMAHD

CGEM. 8 nouvelles entreprises labellisées

La Confédération Générale des Entreprises du Maroc a attribué, le 12 juin 2009, son Label CGEM pour la responsabilité sociale de l’entreprise à 8 nouvelles

entreprises, portant ainsi à 20 le nombre d’entreprises bé-néficiant de cette distinction. Il s’agit de : • Maghreb Steel, opérant dans le secteur de la métallurgie• Phone Assistance, Centre de contact en délocalisation• Phone Serviplus, Centre de contact en délocalisation• Auto Hall et ses filiales Scama, Diamonds Motors, So-berma, Somma opérant dans le montage et la distribution de différentes marques de matériels roulants.L’octroi de ce Label est tributaire du respect de la charte de responsabilité sociale de la CGEM. Il est décerné sur la base d’une évaluation managériale prouvant l’assurance de conformité des structures et des actes de gestion de l’entreprise avec les objectifs de cette charte. Elle est struc-turée sur 9 axes d’engagements thématiques :• Respecter les droits humains• Améliorer en continu les conditions d’emploi et de travail et les relations professionnelles• Protéger l’environnement• Prévenir la corruption• Respecter les règles de la saine concurrence• Renforcer la transparence du gouvernement d’entreprise• Respecter les intérêts des clients et des consommateurs• Promouvoir la responsabilité sociale des fournisseurs et sous-traitants• Développer l’engagement sociétalPour rappel, le Label CGEM pour la RSE a été initié par le Conseil d’Administration de la CGEM en Septembre 2006 et est effectif depuis septembre 2007 après la défini-tion du référentiel d’objectifs et la mise en place des règles et procédures de son attribution. L’Administration des Douanes et Impôts indirects, la CNSS, le Crédit Agricole du Maroc, le Groupe Banques Populaires, la Banque Marocaine pour le Commerce et l’Industrie et la Direction Générale des Impôts se sont associés à la Confédération pour promouvoir le Label CGEM. Ces partenaires accordent aux entreprises label-lisées des avantages et traitements spécifiques (tarification préférentielle, simplification des procédures, assouplisse-ment des contrôles, gestion personnalisée, célérité dans le traitement des dossiers,…). Un dossier complet reprenant l’ensemble des règles et procédures pour l’octroi du Label est disponible sur le site de la CGEM : www.cgem.ma

• Les résultats du Baromètre mondial de la corruption 2009 ont été publiés le 3 juin par Transparency Interna-tional. Le baromètre s’appuie sur les données issues du sondage intitulé Voice of the People (la voix du peuple). Cette année, dans sa 6ème édition, le baromètre reflète les réponses recueillies entre octobre 2008 et février 2009 auprès de 73 132 personnes dans 69 pays et territoires du monde entier (au Maroc l’échantillon a concerné 500 ménages). Les questions portaient sur l’expérience vécue par les personnes interrogées en matière de petite cor-ruption, sur leur perception de la présence de pratiques corrompues au sein des institutions de leur pays, et sur leur opinion concernant l’intégrité du secteur privé et l’efficacité des pouvoirs publics dans la lutte contre la corruption. Plus de la moitié des personnes interrogées estime que le secteur privé a recours à des pratiques de corruption pour influencer les politiques publiques, la lé-gislation et les dispositions réglementaires.

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5CGEM INFOS 22 Juin 2009

Événement Le Centre Tunisien de Promotion des Exportations organise, le 25 juin 2009 à l’hôtel Sheraton à partir de 10h00, en collaboration avec le soutien du Conseil d’Affaires maro-co-tunisien, une journée de partenariat et de contacts d’affaires dans le secteur agroalimentaire. Les entreprises souhaitant prendre part aux rencontres B to B sont priées de confirmer leur participation auprès de la Représentation Commerciale Tunisienne à Casablanca : M. Riadh ATTIA et Mme Nadia KHALIDITél : 05.22.22.19.90 – 05.22.27.49.67Fax : 05.22.27.49.63E-mail : [email protected] - [email protected]

RSE. Les aspects relatifs au travail La responsabil-

ité sociale de l’entreprise

est demeurée peu connue tant qu’elle exprimait une préoccupation mo-rale personnelle des entrepreneurs. Elle revêtait alors un caractère privé et n’était guère perceptible dans le management des affaires. Mais dans le cadre de la globalisation et de la revendication d’une gouvernance éthique, sa dimension volontaire et unilatérale s’est amoindrie face aux directives et aux mécanismes qui ont été développés notamment par les organismes internationaux et régionaux. La prise de conscience des enjeux du développement durable et la crainte du « dumping social » ont largement facilité cette évo-lution. Désormais, le contenu de la responsabilité sociale des entreprises se détermine par des normes reconnues à l’échelle mondiale et sa mise en œuvre se trouve balisée institutionnellement. Une culture de la responsabilité sociale tend ainsi à s’inscrire durable-ment dans les comportements et pratiques de toutes les organisations, notamment les entreprises, et à dis-tinguer positivement toutes celles qui s’en prévalent. C’est pour accompagner l’intégration des valeurs de la RSE dans les entreprises marocaines que le présent document est conçu. Il est consacré principalement aux aspects de la RSE relatifs au travail. Ce docu-ment avec une introduction sur l’évolution du concept de la RSE, ses instruments normatifs, ses méthodes ainsi que son évolution actuelle tant au Maroc qu’à l’étranger, traite du dialogue social, de l’égalité et de la non discrimination, de l’éradication du travail forcé, de l’élimination du travail des enfants, du renforce-ment de la santé au travail et de la promotion de la formation. Il s’attache à présenter les normes inter-

nationales, à commenter les dispositions du code du travail et à dégager des pistes de progrès et de bonnes pratiques. Ce guide est destiné à toutes les entreprises interpellées par le développement des ressources hu-maines pour leur faciliter la conformité des aspects traités avec les objectifs de la charte de responsabilité sociale de la Confédération.

• Le PAAP a organisé, le 28 mai au siège de la CGEM, une conférence-débat sous le thème « Modernisation et compétitivité de l’entreprise : quel rôle pour le Associa-tions Professionnelles ? », animée par M. Jean Marc BAN-QUET d’ORX en présence de M. Mohamed HORANI, Président de la CGEM et M. Ali GHANNAM, Président de la FNIH. Il s’agissait de montrer la place primordiale qu’occupent les Associations Professionnelles comme outils au service de la compétitivité, du développement et de la performance économique des entreprises. Comment, les Associations Professionnelles peuvent, pour cela, améliorer leurs structures et leurs modes de gestion, offrir des services adéquats, assurer une veille économique et réglementaire, et développer des réseaux et des partenariats visant à rendre les entreprises plus compétitives. Sans oublier le renforce-ment des liens avec les Centres Techniques Industriels, ac-teurs de l’innovation, face à l’importance des enjeux tech-nologiques auxquels les entreprises sont confrontées dans la promotion du progrès des techniques, de l’amélioration du rendement et de la garantie de la qualité. Cette conférence a été l’occasion de confronter les expériences européennes et marocaines sur les appuis que les Associations Profes-sionnelles peuvent apporter à l’Entreprise en matière de Modernisation et de Compétitivité, ainsi que sur les types de prestations de services à développer afin de répondre au mieux à cet impératif.

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CGEM INFOS 22 Juin 20096

Le Groupement des industriels maro-cains aéronautique et spatial (GIMAS) et le Groupement des industries fran-

çaises aéronautiques et spatiales (GIFAS) ont signé, le 17 juin 23009 au Bourget, un pro-tocole d’entente relatif au développement d’une relation structurée au bénéfice de leurs adhérents respectifs. L’accord a été paraphé au Salon international de l’Aéronautique et de l’Espace “Le Bourget” par MM. Hamid Benbrahim El-Andaloussi et Guy Rupied, respectivement président du GIMAS et délé-gué général du GIFAS, en présence notam-ment de M. Ahmed Reda Chami, ministre de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies.Cette relation structurée a pour objectif d’instaurer “un climat de confiance” et un partenariat de nature à permettre au GIMAS et à AVIA de contribuer efficacement, par la mise en place d’actions communes, au dével-oppement de l’industrie aéronautique au Ma-roc et en France.Elle prévoit également la mise en place de contacts réguliers entre le GIMAS et le GI-FAS et l’échange permanent d’informations sur des sujets tels le fonctionnement des deux associations, les programmes majeurs et les propositions possibles sur les soumissions à des appels d’offre marocains ou français, les évolutions de leurs législations nationales re-spectives et de la législation européenne.Les axes de coopération entre les deux associ-ations portent sur la formation technique des ouvriers, techniciens et ingénieurs. Dans ce cadre, le GIFAS apportera son soutien au GIMAS notamment pour la mise en oeu-vre de l’Institut des métiers de l’aéronautique et la gestion des compétences au sein des en-treprises dans un environnement profession-nel en évolution. Les deux associations conviennent aussi de mener à court terme une enquête auprès de leurs sociétés membres en vue de répertorier les principaux domaines de coopération.

FédérationACTUALITÉ CGEM

Aéronautique. Protocole d’entente entre le GIMAS et le GIFAS

• Le Collège des Experts Maritimes du Ma-roc (C.E.M.M.) a organisé une conférence- débat le 11 juin 2009 à l’hôtel IDOU ANFA sur la Convention des Nations Unies sur le contrat de transport international de march-andises effectué entièrement ou partielle-ment par mer. Cette conférence a été animée par le Pr Philippe DELEBECQUE, Profes-seur à l’Université de Paris Panthéon- Sor-bonne qui a présenté en détail le contenu de la Convention tant sur le plan juridique que commercial et tout en mettant en ex-ergue ses dispositions générales, son champ d’application, les documents de transport et documents électroniques de transport, les ob-ligations du transporteur, la responsabilité du transporteur pour perte, dommage ou retard dans la livraison de la marchandise, obliga-tions du chargeur vis à vis du transporteur, livraison des marchandises, les droits de la partie contrôlant, transfert de droit, limite de responsabilité, délai pour agir, compétence, arbitrage, validité des clauses contractuelles et matières non régies par la convention.

Brèves

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7CGEM INFOS 22 Juin 2009

Organisée par la Fédération des indus-tries forestières, des arts graphiques et de l’emballage (FIFAGE) du 11 au

14 juin à la Foire internationale de Casablan-ca, la 6e édition du Salon international du numérique et des arts graphiques et Embal-lage (SIAGRA), a réuni cette année quelque 80 exposants du Maroc, d’Europe, d’Asie et d’Afrique.Regrouper les fournisseurs de matières pre-mières, les acteurs de la création et les pro-fessionnels de la préparation, de l’impression (numérique et graphique) et de la finition des emballages touts supports (papier, carton, plas-tic) a été l’objectif fixé pour ce Salon. Cette manifestation se veut également un espace de communication entre les professionnels et d’information sur l’importance acquise par ce secteur qui a enregistré un saut qualitatif notable particulièrement dans le domaine de l’impression numérique. SIAGRA 2009 a réussi à mettre en relief l’évolution enregistrée par le Royaume du Maroc dans ce domaine et permettre aux exposants marocains de s’informer sur les expériences des participants étrangers, originaires notamment de Tunisie, d’Egypte, d’Italie, de France, d’Espagne, du Portugal, de Chine et de la principauté de Monaco.La FIFAGE a éenu, en marge de ce Salon, ses

assises consacrées à l’examen de plu-sieurs sujets ayant trait notamment à la crise mondiale et les problèmes struc-turels du secteur, les enjeux de la forma-tion, l’impact du coût de l’énergie, l’environnement ou encore les répercus-sions des accords de libre- échange (ALE).Le Salon SIAGRA 2009 a également accueilli les 3e journées techniques papetières qui se-ront initiées autour

du thème «L’amélioration de la productivité du secteur papier et carton au Maroc».

SIAGRA. La FIFAGE a cartonné

• La huitième édition du Salon international de la sous-traitance, d’approvisionnement et de partenariat (SISTEP) se tiendra, du 30 septembre au 3 octobre 2009 à la Foire internationale de Casablanca sous le thème “L’industrie en action”.Organisé par la Fédération des industries métallurgiques, mécaniques, électriques et électroniques (FIMME), en partenariat avec la Bourse nationale de sous-traitance et de partenariat (BNSTP), cet événement réunit sous-traitants, donneurs d’ordre, fournis-seurs industriels et prestataires de services.Partenaire stratégique du Maroc, la France sera l’invitée d’honneur de cette édition, ont annoncé vendredi à Casablanca les or-ganisateurs lors d’une conférence de presse, indiquant que plusieurs organismes institu-tionnels français apporteront leur soutien au Sistep 2009, entre autres, l’Agence française pour le développement international des en-treprises (Ubifrance), les Chambres de com-merce et d’industrie (CCI), la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME) et l’Union des industries et mé-tiers de la métallurgie (UIMM).

Fédération

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CGEM INFOS 22 Juin 20098

Lors de cette réunion, il a été conve-nu d’organiser l’année prochaine au Maroc une conférence maghrébine sur le secteur des céréales en vue d’accompagner les derniers dével-oppements que connaît ce secteur vital à divers niveaux.

Pays-Bas. Programme ORIO L’Ambassade du Royaume des Pays-Bas à Rabat met à la disposition du Maroc un programme (ORIO), financé par le Ministère Néerlan-dais de Coopération au Développe-ment. Le programme ORIO vise à contribuer au développement, à la réalisation (construction et réno-vation) et à l’exploitation de projets d’infrastructures publics, en en-courageant la coopération public-privé pour les secteurs visés par le programme : Eau ; Energie ; Envi-ronnement. Les bénéfices sociaux résultant des infrastructures réalisés doivent en premier lieu bénéficier aux catégories les plus pauvres de la population. Le programme consiste en une aide d’un montant variant entre 2 et 60 millions d’Euros, oc-troyés à la demande du gouverne-ment du Royaume du Maroc à la suite d’une sélection de dossiers. Le prochain deadline pour la soumis-sion est prévu pour l’automne 2009, la date précise pourra être consultée au site web d’ORIO : www.orio.nl. Pour toute informations com-plémentaire n’hésitez pas à con-tacter la Division Economique de l’Ambassade du Royaume des Pays-Bas : [email protected] ; +212 537 219 600

Microsoft Imagine Cup 2009 Une équipe d’étudiants ingénieurs de l’Université Al Akhawayn représentera le Maroc à la finale de

APD MarocL’Association pour le Progrès des Dirigeants, APD Maroc organise, le Mardi 23 Juin 2009 à l’Hôtel HYATT REGENCY, une con-férence de haut niveau dédiée aux cadres dirigeants, entrepreneurs et investisseurs sur le thème « Com-ment dynamiser les contacts et les échanges économiques entre le Ma-roc et l’Espagne : le nouveau bulletin d’economie et des affaires de casa arabe ».

Semences et légumineuses. Uniformisation des normes Un groupe d’experts maghré-bins a mis au point un sys-tème d’homogénéisation et d’uniformisation des normes des semences et légumes secs et un cata-logue unifié des qualités des semenc-es sélectionnées dans les cinq pays de l’Union du Maghreb Arabe (UMA). Ce système est de nature à permettre davantage de coordination entre les pays maghrébins dans ces secteurs alimentaires stratégiques. C’est dans ce sens que le comité professionnel maghrébin des céréales et des légu-mineuses a tenu, mardi à Rabat, une réunion consacrée à l’examen de la coopération entre les pays de l’UMA dans ces secteurs.

la compétition mondiale Miscrosoft Imagine Cup 2009, prévue du 3 au 7 juillet au Caire. Cette même équipe avait gagné la finale nationale de la compétition Microsoft Imagine Cup 2009, dans la catégorie conception de logiciel, qui a eu lieu mi-mai à Rabat.

Lors de cette compétition nation-ale, l’équipe de l’Université Al Akhawayn a surclassé celles de l’école marocaine des sciences de l’ingénieur, de l’institut supérieur du génie appliqué et de l’institut national des postes et télécommu-nications, en présentant un projet intitulé “Smart Water Efficiency System”. Pour assurer une multi-plicité de projets technologiques et permettre aux étudiants partici-pant à l’Imagine Cup de dévelop-per leur créativité, Microsoft a mis en place neuf catégories dédiées au numérique à savoir conception de logiciel, développement de sys-tèmes embarqués, mashup et Web, robots virtuels, design d’interface, développement de jeux vidéo, sys-tème et réseaux, photographie et court-métrage. Imagine Cup est une compétition de renommée mondiale, ouverte aux étudiants dans les domaines de la technologie et de l’innovation. Elle encourage les meilleurs étudiants ingénieurs du monde à s’attaquer aux défis majeurs que connaît le monde ac-tuellement. La thématique de cette septième édition d’Imagine Cup “Imaginez un monde où la technol-

ÇA NOUS INTÉRESSE

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portunités d’accompagnement et de financement en matière d’ingénierie ou d’action de formation continue. Le débat sera également engagé grâce au cycle de conférences pro-grammées au long de l’événement. Les professionnels seront présents pour orienter les choix des 20.000 visiteurs attendus et répondre à leurs questionnements quant aux « Mas-ters recherchés par les recruteurs », « la valeur ajoutée de la double compétence», « la validation des acquis professionnels », « les outils au développement de la Formation Continue ». A l’heure où le Maroc entame un tournant stratégique par le lancement de plusieurs chantiers d’envergure, le FORACTION en-tend continuer à valoriser la forma-tion pour répondre aux défis de la performance de nos ressources hu-maines. Adaptation, amélioration de la productivité, promotion de carrières, compétitivité…

Conférence mondiale sur le climat La troisième Conférence mondiale sur le climat se tiendra à Genève, du 31 août au 4 septembre 2009 et prévoit également la tenue d’un Forum mondial sur la diffusion d’émissions consacrées au climat et qui réunira des présentateurs météo de toutes les régions du monde.Ce Forum prévu le 2 septembre, à l’initiative d’associations profession-nelles de présentateurs météo “con-scients du besoin pressant, dans nos sociétés, d’un élargissement de la météorologie radiodiffusée, de manière à englober les perspectives d’évolution du climat”. La troisième Conférence mondiale sur le climat réunira ceux qui élaborent et dif-fusent les informations et prévisions climatiques et ceux qui se servent de ces renseignements pour améliorer les services climatologiques fournis à la population, a déclaré le Secré-taire général de l’OMM, M. Michel Jarraud. Selon lui, les présentateurs

ogie nous aide à répondre aux enjeux cruciaux de notre société” s’inspire des Objectifs du Millénaire pour le développement fixés par l’ONU. Ces objectifs consistent notamment à assurer l’éducation primaire pour tous, promouvoir l’égalité des sexes, combattre le sida, le paludisme et d’autres maladies, et envisager un environnement durable.

Conférence ministérielle de l’OMC La Conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du com-merce se tiendra du 30 novembre au 2 décembre 2009 à Genève sur décision des 153 Etats membres. Organe suprême de décision de l’OMC, la conférence ministérielle doit se tenir tous les deux ans, mais depuis l’échec du cycle de Doha (Qatar 2001) pour la libéralisation des échanges, aucune réunion ne s’était tenue à part celle de Hong Kong en 2005 qui n’avait pas permis de faire évoluer les négocia-tions. “Le système de commerce multilatéral et l’environnement économique mondial actuel” sera le thème de la Conférence de Genève.

«ForAction» Le Groupe l’Etudiant Marocain organise la 7e édition du Forum des Masters et de la Formation Continue « ForAction » à la Foire Internationale de Casablan-ca. Du 2 au 5 juillet 2009, diplômés, cadres, bac+4, bac+3 expérimentés, DRH et Dirigeants d’entreprises... seront en contact direct avec plus 180 participants nationaux et interna-tionaux : universités, offices, grandes écoles, cabinets de formation … pour connaître toutes les offres de cycles supérieurs : Masters, MBA, Doc-torat et s’enquérir des différentes op-

météo constituent le “lien essentiel entre les fournisseurs et les utilisa-teurs d’informations climatiques qui peuvent empêcher les dangers naturels de se transformer en catas-trophes et contribuer au développe-ment socioéconomique”. Organisé par l’OMM, le Forum mondial sur la diffusion d’émissions consacrées au climat réunira des présentateurs météo venant de pays développés et en développement. Il s’agira de la première manifestation de ce genre à rassembler de nombreuses associ-ations professionnelles de diffusion d’émissions météo. Les présenta-teurs météo participant à ce Forum mondial débattront des meilleures pratiques à appliquer en vue de la formulation de recommandations concernant les moyens les plus ap-propriés d’informer le grand public des perspectives d’évolution du cli-mat. Ils procéderont à un échange de vues avec des responsables de l’élaboration des politiques et des décideurs, des scientifiques, des ex-perts et des journalistes, notamment dans le cadre de la table ronde de la troisième Conférence mondiale sur le climat consacrée à la communi-cation des informations climatiques et de l’atelier “Media 21” destiné aux médias. Cet atelier réunira des journalistes de la presse écrite et au-diovisuelle des cinq continents, dont certains représenteront les pays en développement les plus touchés par le changement climatique.

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FOCUS

La 7e édition du forum «Planète PME», lieu de rencontres, d’informations et d’échanges pour créer, innover et développer l’entreprise, s’est tenue, le 16 juin 2009 au palais des Congrès à Paris. La participation marocaine pilotée par la Commission PME avec le concours de «Maroc-Export», le Groupe Banque populaire, a été très concluante réal-isant ainsi quelques 64 rencontres B to B avec des entreprises françaises dans des sec-teurs aussi divers que le textile-habillement, les nouvelles technologies et le bâtiment, l’industrie Métallurgique, l’agroalimentaire, la distribution et l’exportation. Ces ren-contres ont pour objectif de mettre en contact des PME des deux pays pour attirer de nouveaux investissements et favoriser des partenariats gagnant-gagnant dans le cadre de la nouvelle stratégie de développement des exportations “Maroc Export Plus”.

Cette volonté de partenariat a été d’ailleurs saluée par Mme Anne-Marie Idrac, se-crétaire d’Etat française chargée du

Commerce extérieur, lors de sa visite au stand marocain. Initiée par la Confédération générale française des petites et moyennes entreprises (CGPME) sous le thème “Comment dépasser la crise ?”, cette édition a rassemblé environ 15.000 visiteurs dont les deux tiers sont des chefs d’entreprises. Cette grand-messe, à laquelle ont pris part plus d’une vingtaine de PME maro-caines, a été l’occasion notamment pour les Centres régionaux d’investissement (CRI) de promouvoir les opportunités d’investissement et de partenariats au Maroc.

Les 12 propositions de la CGPME La Confédération générale des petites et moy-ennes entreprises (CGPME), représentant les patrons de PME français, a synthétisé les attentes des chefs d’entreprise vis-à-vis du gou-vernement français. S’appuyant sur une consultation nationale menée auprès des membres de la CGPME, Jean-François Roubaud, président de la CGPME, a remis à François Fillon, premier ministre français, les 12 propositions de la CGPME pour sortir les PME de la crise.

En matière de financement, la CGPME souhaite notamment la mise en place d’un Observatoire du crédit bancaire aux PME, la pérennisation de la Mé-diation du crédit et l’élargissement du dispositif ISF TEPA aux ETI et le pla-fond de 50000 à 75000 euros. En mat-ière de fiscalité, les propositions visent à remédier au manque de fonds propres des PME. La CGPME suggère notam-ment de supprimer l’impôt forfaitaire annuel (IFA) pour toutes les entrepris-es qui font des pertes. Toujours dans le domaine de la fiscalité, la mise en place d’un taux réduit de TVA sur les

«Planète PME». Un jour et 64 rencontres B to B

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FOCUS

“produits verts” a été avancée. Plus tôt dans la journée, Jean-François Roubaud signait avec Benoît Battistelli, directeur général de l’Institut national de la propriété industri-elle (INPI) une convention de partenariat en faveur d’actions de sensibilisation des PME à la propriété industrielle. Faire connaître le « prédiagnostic propriété industrielle » pro-posé par l’INPI, implanter des permanences INPI dans les représentations régionales de la CGPME, sont parmi les objectifs définis dans cette convention.

InquiétudeLes PME présentes cette année au salon “Pla-nète PME” sont inquiètes : leur activité est en berne et surtout, elles n’ont pas de visibilité. Le premier ministre français l’a confirmé en s’adressant aux entreprises françaises dans un discours prononcé sur place : “Nous sommes aujourd’hui au cœur de la tempête”, a prév-enu François Fillon, appelant les dirigeants de PME à rester “lucides et vigilants”. “Sortir de la crise, ce n’est pas passer d’une pièce à l’autre en ouvrant la porte”, a-t-il souligné, précisant que “l’année 2010 sera difficile” et surtout que la sortie de crise ne pourra être que “très progressive” et qu’il faut donc rester unis. Au-tre signe de ces temps difficiles : beaucoup de conférences et d’ateliers organisés cette année parlent des outils disponibles pour résister à la crise. Et on sent sur tous les stands un état d’esprit combatif.

Liste des contacts réalisés par la Commission PME

Secteurs d’activité Effectif

Formation 4

Centrale réglementaire des récipients à pression de

gaz

1

Coaching 4

Industrie Métallurgique 3

Agroalimentaire, distribution, exportation 4

Sanitaire 1

Expert Conseil-électronique 1

Tourisme 2

Internet Développement durable à l’international 2

Poids Lourds 1

Conseil 4

Informatique 5

Système de gestion pour entreprises 1

Management du personnel - études 2

Bureau d’études en électricité 1

Electronique 2

Immobilier 3

Compléments Alimentaires 1

Communication 3

Enseignement et recherche 1

Développement Stratégique 1

Textile 6

Etuves de laboratoire, Etuves industrielles 2

Export 4

Plasturgie 1

Cosmétique 1

Equipements pour café, hôtel, restaurants 1

Media 1

Environnement 1

Total 64

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DOSSIER

Action sociale. 300 entreprises sondées par la CGEMLa dimension sociale fait désormais partie intégrante des processus internes des entreprises et des objectifs assignés au management. C’est un processus utilisant les initiatives locales au niveau des petites collectivités comme moteur du développement économique. Ce processus prôné dans les pays en développement en complément des mesures macroéconomiques et des grands projets, repose sur des actions mobilisant les initiatives locales au niveau des petites collectivités et des habitants eux-mêmes. Au Maroc plusieurs entreprises adhèrent au développement local, via différents moyens comme le savoir faire et le financement, sans pour autant communiquer sur leurs agissements ou sur leurs manières d’intervention. Et c’est pour en savoir plus que la Commission Proximité Sociale a réalisé une enquête auprès d’un échantillon initial de 300 entreprises et ce du 16 au 25 mars 2009.

Sur l’échantillon choisi pour l’enquête, seules 85 entreprises ont répondu favor-ablement au questionnaire, représen-

tant ainsi 28.33% de la base initiale. 36 entreprises ont refusé de répondre, 14 sont hors cible, c.-à-d. ne font pas d’action so-ciale. Et 137 entreprises (45.67%) ont été in-joignables. Par injoignable, les responsables de ces entreprises n’étaient pas disponibles (en réunion, en déplacement, ou constam-ment le numéro est occupé,…).

1- Votre entreprise pratique-t-elle une ou plusieurs actions sociales ? (ou vous-même en temps que dirigeant), A cette question l’ensemble des entreprises ayant répondu aux ques-tionnaires ont affirmé leur implication dans le travail social.

2- Sous quelle(s) forme(s) se font ces actions ? La réponse a été dans 35 % des cas, par des dons en argent sous forme de chèque ou en espèce. Les dons en natures à travers les produits de l’entreprise, du matériel ou des produits divers, représentent 28% des formes de subventions accordées aux associa-tions/partenaires. Les entreprises choisissent ces formats pour leur simplicité et l’engagement qui se réalise d’une manière ponctuelle. Le soutien logistique ou managérial, et le coaching, nécessitent la consécration d‘une ressource interne de l’entreprise, soit un coût en plus. Et c’est pour cela qu’ils restent des mécanismes moins utilisés pour la réalisation de l’action sociale.

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3- A qui principalement est destinée cette action sociale ? Les partenaires les plus privilégiés par les entreprises restent sans contestations les associations. Ces dernières représentent 46% des partenaires de l’action sociale. Les aides portées aux employés de l’entreprise occupent la 2ème place comme partenar-iat au niveau des entreprises avec 19% de cas, puis arrive les nécessiteux avec 12%.Le choix porté pour ce type de partenaire est argumenté par son niveau de struc-ture, par la large cible qu’il touche, et par l’action elle-même qui peut atteindre dif-férentes régions du royaume. Les procé-dures agissant le travail des associations sont plus simple et peu complexes.

Les associations nationales sont le type d’association les plus recherché par les entreprises (68%), Elles sont suivies par les fondations 23% et les associa-tions de quartier 5%.

4- Dans les cas où les bénéficiaires sont autres que les employés, à travers quel moy-en avez-vous pris contact avec eux ?L’octroi des dons, se fait dans 40% des cas par le biais des demandes directes aux en-treprises. Le relationnel est un procédé as-sez important pour la réalisation des dons car présente 31% de forme d’octroi de dons. Les manifestations sociales et culturelles et les forums présentent les 29% restants des formes d’obtention des dons et de subven-tions.

5- Quels sont les choix de sélection de vos partenairesDans leur choix, les entreprises favorisent les partenaires qui les rejoignent dans la straté-gie et la culture. Ceci est expliqué par la fa-cilité de l’échange car les visions s’orientent dans un seul et même sens. La relation est de ce fait plus fluide, les efforts de compréhen-sion sont moindres et l’osmose se passe rapi-dement entre les deux parties. La structure de l’association occupe une place considérable dans le choix des parte-naires.

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6- Avez-vous un programme ou budget annuel défini par votre entreprise pour l’action sociale ?Sur les 85 entreprises enquêtées, 50 ne connaissent pas le budget nécessaire à l’action sociale. Soit 59%. 33 entreprises affirment avoir un budget d’action sociale allant de 0 à 500 KDH, soit 39% du panel, et 2 n’ont pas donné de réponse.

7- Quel est en moyenne le montant annuel alloué par vous-même ou votre entreprise pour l’action sociale ?Pour les 33 entreprises qui plani-fient leurs actions sociales, le budget alloué à ce type d’action varie entre 0 et 500 KDH. 76% de ces entre-prises ne connaissent pas réellement le budget alloué à l’action sociale, ce qui est contradictoire avec le point précédent. Si on planifie, c’est qu’on connait le budget. Et dans ce cas de figure, nous allons considérer que l’action sociale reste un point de dirigeant plus que de structure.

Cette répartition de réponse est expliquée principalement par la forme de l’aide donnée par l’entreprise. Comme annoncé dans le paragraphe précédent, les partenaires se basent sur les demandes directes aux entreprises pour le financement des projets de proximité sociale. Ces demandes peuvent être réalisées à n’importe quel moment de l’année, sans prendre en considération le processus budgétaire de l’entreprise. L’octroi se fait simultanément et ne permet pas de réaliser une analyse des besoins ou une analyse budgétaire. Et par conséquent, aucune fourchette budgétaire n’est connue au niveau de l’entreprise puisque la demande n’est pas maitrisée.

8- Qu’attendez-vous en retour de l’action sociale?A travers l’action sociale les entreprises cherchent :- Une réduction des inégalités 31%- Une transmission de la cul-ture et la valeur de l’entreprise 25%- La transmission de l’image de l’entreprise 19%- L’amélioration de l’environnement de l’entreprise 15%

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9- Par rapport à vos actions sociales, Comment vous estimez « l’utilité publique »98% des entreprises enquêtées se partagent l’opinion de l’importance de l’utilité publique (importante, souhaitable et indispensable). Et c’est la raison pour laquelle elles agissent dans l’action sociale.

10- Comment jugez-vous votre « implication personnelle » dans le suivi de vos ac-tions sociales.

11- Quels sont les critères les plus importants pour le choix de l’action sociale? L’aspect citoyen est l’élément majeur qui régit la volonté d’intervention des entre-prises. C’est pour cela qu’on trouve la solidarité et la proximité sociale à la tête des raisons qui poussent les entreprises à opérer dans ce secteur, avec respective-ment des taux de réponse de 43% et 34%. Les appels à dons, ou les réponses liées aux demandes des autorités, la création des activités génératrices de revenus ou les motifs religieux ne constituent à eux tous que 23% des raisons d’intervention sociale.

12- Quels sont les thèmes que vous jugez les plus importants pour l’action sociale ?Les entreprises optent dans leurs choix des projets pour ceux porteur de valeur citoyenne. La sélection des sujets d’intervention tourne autour des thèmes touchant les besoins initiaux du citoyen. On trouve la santé à la tête des préoccupations des entreprises avec 21% d’orientation des entreprises. Suivie par la protection de l’enfance 17%, puis l’éducation et formation 16%, environnement arrive en 4ème position avec 13%.... Les projets générateurs de revenu, générateurs de valeur citoyenne ou générateurs d’emploi représentent à part égal pour chaque type 20% des projets portés par les entreprises. De ces classifications, il apparait que le souci majeur des entreprises est le soutien social des besoins initiaux des démunis. Ils sont consciences des lacunes présentent dans les secteurs de base (Santé, Enseignement…) Les réponses accor-dées pour le développement 9.64% viennent en contradiction avec le point précédent relatif à la création des activités génératrices de revenus 2.53%. Les taux ne concordent pas.

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13- Comment vous jugez la réus-site de vos actions de proximité socialeLa réussite des projets est mesurée par différents éléments, en particuliers les résultats générés.

14- Avez-vous une attente particulière qui vous permettrait de vous engager davan-tage dans le social ?

75 entreprises ont affirmé avoir des attentes particulières pour leur engagement dans le social, et ont ainsi défini ces attentes à travers les points suivants :- Implication du personnel de l’entreprise dans l’action sociale- Mise en place des supports d’information sur le WEB- Réalisation de partenariats de communication et de publicité- Diversification et augmentation des projets sociaux- Intégrité des membres associatifs pour la réalisation et la réussite des projets

15- Comment vous pensez développer votre engagement social ?- Le développement de l’engagement social est partagé à presque valeur égale entre : - Le développement de la responsabilité sociale à 25%- La duplication des projets réussis 21%- L’élargissement des actions sur le niveau géographique 19%- L’implication du personnel dans 19%

DOSSIER

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- La diversification des partenaires 15%

16- Quels sont les problèmes majeurs rencontrésLa réalisation des projets de proximité sociale ne se passe pas sans problèmes et entraves. Plusieurs obstacles sont relevés et qui constituent dans plusieurs des cas des freins à l’aboutissement des partenariats. La disponibilité des re-sponsables des deux partis est le fac-teur majeur avec 32% des réponses des entreprises. L’accessibilité est aussi un élément bloquant à 19% des cas. Les projets et les partenaires se situent parfois dans des régions enclavées qui ne facilitent pas la réussite des projets. La limite du budget de l’entreprise est également une cause d’échec de cer-tains projets. Cette cause peut être aussi conséquence de mauvaise esti-mation du coût et mauvais montage du projet.

17- Pensez-vous que la CGEM doive participer à des actions sociales ? Si oui, de quelle manière ?La CGEM est sollicitée pour aider les entreprises dans leurs démarches de proximité sociale dans 96% des situations. A travers notamment le soutien managérial, le soutien financier, via la commis-sion de proximité sociale, le réseau relationnel, et finalement par sa fondation d’utilité publique.

CONCLUSIONComme résultat de cette enquête, on constate l’implication des responsables dans le domaine sociale avec en tête de préoc-cupation le volet citoyen et les besoins primaires de l’individu à travers la santé, la protection de l’enfance… le montage des projets manquent encore de la planification et du montage scientifique. Les demandes de financement ne se font pas dans des contextes cadrés. Il reste sur ce volet plusieurs développements et avancées à réaliser. Les dons sont le format le plus privilégiés par les entreprises pour la réalisation de l’action sociale. Le budget qui lui est consacré n’est pas toujours stable et connu. Les dons sont des actions ponctuelles venant en réponse à des demandes directes.La capitalisation des projets réussis, la médiatisation, l’élargissement des partenariats avec plusieurs organismes, le suivi des sujets et des do-maines d’intervention par des statistiques fondés (et pas des demandes directes) et des études scientifiques à réaliser, sont tous des axes d’amélioration de l’action sociale au Maroc. L’analyse des résultats de cette enquête nous envoie également à se demander si le concept de la proximité sociale est compris à sa juste valeur par tous les chefs d’entreprises, car d’après les réponses fournies, le constat relevé est l’absence de politique et de démarche définie pour l’action sociale, même s’il y a volonté d’intervenir, et en contradiction au niveau des différentes réponses.Il y a lieu aussi la proposition d’impliquer plus les entreprises labélisées ou cotées en bourse à dans la démarche sociétale et communiquer pour donner l’exemple et vul-gariser le concept.

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Pollutec MarocLa première édition du salon international des équipe-

ments, technologies et services de l’environnement “Pollutec Maroc” aura lieu du 22 au 24 octobre 2009 à Casablanca.Ce salon, qui sera organisé sous l’égide du Secrétariat d’Etat chargé de l’Eau et de l’Environnement, ambitionne de deve-nir un événement incontournable pour les professionnels de l’environnement au Maroc et de contribuer à l’accompagnement des différents projets de lutte contre la pollution, de préservation des espaces verts, d’assainissement et de traitement des déchets. Cette édition devra également réunir 5000 visiteurs profession-nels outre un forum d’exposants, un cycle de conférences qui seront organisés sur différents thèmes scientifiques liés à la pro-tection de l’environnement.

Batimat 2009 Le Maroc prendra part au salon international de la con-

struction “Batimat 2009” qui se tiendra à Paris, du 2 au 7 no-vembre 2009. Lors d’une conférence de presse tenue, le 16 juin à la Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc (CFCIM) à Casablanca, pour la présentation de cette manifes-tation économique, les organisateurs ont indiqué que ce salon, organisé sous le thème de la rénovation durable, se veut un lieu de rencontre de tous les professionnels de la construction. Etalé sur une surface de 135.000 m2, “Batimat 2009”, qui connaî-tra la participation de 2.700 exposants venant de 49 pays, sera composé de 7 espaces dédiés aux gros Âœuvres, menuiserie et fermeture, finition et décoration, matériel et outillage, gestion durable des bâtiments, informatique et services. Cette 27e édi-tion, qui a choisi pour invité d’honneur la Russie, mettra les pays du Maghreb (le Maroc, la Tunisie et l’Algérie) au centre des événements majeurs du salon. Au programme figurent des conférences sur le marché du bâtiment et ses évolutions et sur l’intégration du développement durable et ses applications dans les grands projets menés en Algérie, la Tunisie et le Maroc. De sa part, la présence marocaine à cet événement ambitionne de renforcer les relations d’échanges et de partenariat avec l’Union Européenne d’une manière générale, et en particulier avec la France, partenaire privilégié du Maroc et leader mondial des entreprises de construction. Avec la collaboration de Maroc Ex-port, les opérateurs marocains participeront pour la cinquième fois à ce salon et bénéficieront d’un pavillon de plus de 600m2.

“Batimat 2009” est un salon multi-spécialiste qui attendra la visite de quelque 400.000 visiteurs et sera également l’occasion de découvrir les nouvelles solutions techniques pour les projets de construction et de rénovation durables de demain.

« SECU’EXPO 09 »Un nouveau rendez-vous entièrement dédié à la sécurité

voit le jour. Il s’agit de « Secu’Expo », le Salon international de la sécurité. Initié par l’agence ParEvent du Groupe PAR3 en partenariat avec le Centre régional d’investissement de Casa-blanca, la Fédération marocaine des sociétés d’assurances et de réassurance, et UK Trade et Investment, cet événement se tiendra du 28 au 29 septembre 2009 à l’hôtel Hyatt Regency de Casablanca. Avec notamment 20 000 accidents de travail graves par an, 240 000 affaires criminelles et le nombre gran-dissant de pirates informatiques, la sécurité est inscrite parmi les priorités de premier rang des entreprises, des banques et des collectivités. S’inscrivant dans cette mouvance à la fois na-tionale et internationale, « Secu’Expo » ambitionne de répon-dre aux besoins de plus en plus importants et pressants dans ce domaine. Les risques sont énormes et diverses et se doter des moyens pour les contrecarrer s’impose de toute évidence pour garantir un développement socio-économique soutenu et équilibré. De part l’originalité du concept et l’exhaustivité de ses champs de couverture, cette rencontre se distingue par une série d’ateliers techniques animés par des experts marocains et étrangers. Ayant pour thème central les meilleures pratiques dans le domaine, ils se sont fixés comme objectif de permettre une meilleure approche et assimilation des équipements, pro-cédés et technologies disponibles. Secu’Expo compte égale-ment devenir une plateforme de présentation du savoir faire des entreprises ou des expériences des villes marocaines qu’elles peuvent exporter vers les pays d’Afrique du nord et d’Afrique occidentale. Outre ce pôle d’animation, ce salon sera enrichi d’un espace consacré à l’exposition des technologies de produc-tion et du savoir-faire.

Contacts & renseignements :Khadija AgoumyAgence Par Event –filiale Groupe Par3-Tél. : 0522953838 – Fax : 0522361086

Salon GREENTECH Expo

La Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement tient à informer l’ensemble de ses collabo-rateurs, qu’elle n’a pas été impliquée dans l’élaboration du programme du salon professionnel des équipements, des tech-niques et des services de l’eau, l’environnement et l’énergie pré-vu du 03 au 05 Juillet 2009 et qu’aucun accord préalable n’a été formulé aux organisateurs sur la participation de la Fondation à la cérémonie d’ouverture ni sur le leadership de l’éco concep-tion du salon.

F O I R E S & SALONS

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OAPPEL A CANDIDATURE

CMPP-MED TEST. Appel à candidature pour les entreprises de la région de Tanger Le projet sur le transfert de meilleures technologies environnementales dans la région sud de la méditer-ranée (MED-TEST) est une initiative lancée par l’Organisation des Nations Unies pour le Développe-ment Industriel (ONUDI) au niveau de trois pays de la rive sud du bassin méditerranéen à savoir : le Maroc, la Tunisie et l’Egypte.D’une durée totale de 3 ans, ce projet qui s’inscrit dans le cadre du Plan d’Action Méditerranéen (PAM) vise à atténuer la pollution au niveau ce bassin. Le projet est cofinancé par le Fond de l’Environnement Mon-dial (FEM) et le gouvernement Italien et consiste en la réalisation d’études détaillées au profit d‘entreprises volontaires au niveau des trois pays portant principale-ment sur :• L’économie et la rationalisation de l’usage de l’eau ;• L’efficacité énergétique ;• La proposition des solutions de traitement des ef-fluents liquides : • La mise en place d’un système de management envi-ronnemental (SME);• Le transfert de meilleures techniques et technologies environnementales.Ces études débaucheront sur l’élaboration d’avant projets détaillés pour la mise en place des solutions et recommandations avec la préparation des dossiers technico-économiques qui vont être présentés aux in-stitutions financières et fonds de dépollution existants.La mise en œuvre de ce projet au Maroc a été con-fiée au Centre Marocaine de la Production Propre (CMPP), qui a désigné à cet effet une équipe d’experts nationaux en matière d’environnement et d’énergie afin d’assister 12 entreprises de la région de Tanger qui vont bénéficier de ce projet.

Services offerts aux entreprises volontaires bénéficiaires du projet : • Introduction des solutions de production plus pro-pre permettant de réaliser des économies d’eau et d’énergie ; • Optimisation et bonne gestion des flux de matières ;• Assistance à la mise en place d’un SME;• Initiation à la comptabilité environnementale ;• Formation des équipes projet au niveau des entre-prises (3 sessions de formation); Accès à l’information environnementale ;• Transfert des meilleures techniques et technologies environnementales disponibles ;• Assistance pour la préparation des dossiers d’investissement et accès aux lignes de financement ;• Préparation des entreprises intéressées et motivées à la certification ISO 14001;

Avantages pour les entreprises volontaires bénéficiaires du projet :• Améliorer la compétitivité de l’entreprise ;• Préparation de l’entreprise aux respects des exigenc-es réglementaires ;

• Veuille technologique ;• Image de marque de l’entreprise vis-à-vis de ces clients et ses partenaires ;• Création d’un dialogue avec les autorités locales et nationales en matière d’environnement;• Accès à des nouveaux marchés.

Sélection des entreprises : critères d’éligibilité12 entreprises de la région de Tanger seront sélection-nées pour bénéficier de l’ensemble des prestations of-fertes dans le cadre de ce projet. Les critères d’éligibilité suivants seront pris en considération pour la sélection des entreprises : - Engagement et motivation de la direction de l’entreprise ;- Entreprise de taille moyenne ;- Viabilité financière de l’entreprise- Potentiel d’amélioration : grande consommation d’eau et d’énergie- Disponibilité des données et le partage des informa-tions- Volonté de cofinancement

Méthodologie du projetLes activités du projet au niveau des 3 pays seront réali-sées en trois étapes principales :

Démarrage du projet et le renforcement des ca-pacités : Cette étape comprend les activités suivantes: • Mise en place de points focaux nationaux / coordon-nateur et sélection des partenaires nationaux ;• Formation initiale sur l’approche intégrée du projet au profit des équipes nationales, l’identification et la sélec-tion des entreprises participantes ;• Conduite des premiers diagnostics et collectes de don-nées au niveau des entreprises.

Introduction de l’approche intégrée TEST au niveau des entreprises sélectionnés : Cette étape comprend :• La mise en œuvre d’une évaluation de la production plus propre(CP) ; • La réalisation de diagnostics énergétiques,• L’introduction des systèmes de management environ-nemental ;• L’introduction de l’EMA (Environnement Manage-ment Accounting) ;• L’introduction de la responsabilité Sociale des Entre-prises (RSE);• L’étude des possibilités d’investissements et de transfert des technologies propres ;• L’organisation de 3 sessions de formation au profit des entreprises bénéficiaires.

Diffusion des résultats du projet: Cette dernière étape du projet consiste en : • La publication des réalisations du projet au niveau nationale et internationale ;• L’organisation de séminaires de restitution nationaux ;• L’organisation d’un atelier régional.

APPEL A CANDIDATURE

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